2015
#1
Projet de diplôme. Travail expérimental avec comme champs de recherche l’approche de la perfection à travers la « moyenne ».
Jenson
Garamond
Caslon
Baskerville
Caslon+Baskerville
Jenson+Garamond
Bodoni
Walbaum
Bodoni+Walbaum
Times
T i m e s+ G e o r g ia Moderne
Classique
Georgia
Classique+Moderne
ABCDEFGHIJKLMN OPQRSTUVWXYZ abcdefghijklmnopqrstuvwxyz ABCDEFGHIJKLMN OPQRSTUVWXYZ abcdefghijklmnopqrstuvwxyz
#2
Mémoire de diplôme. « La retouche photographique : moyens et moyennes. » http://issuu.com/juls_ch/docs/memoire_texte
#3
Projet d’édition Mise en page du roman de Marcel Proust « Du côté de chez Swann »
#4
Workshop SCRBKG Création d’une typographie avec des éléments provenant du monde du cirque.
#5
Typographie Création d’une typographie à partir d’une calligraphie.
#6
PORTES
D’INTERIEUR
Travail réalisé au sein de l’agence Création du catalogue de portes d’intérieur. Mise en situation et retouche photo des portes. Création des schémas.
#7
CLIENT : Société ID Soudage Travail réalisé au sein de l’agence Création du catalogue général.
#8
Travail réalisé au sein de l’agence Création d’un catalogue pour le jardinage biologique.
#9
Client : King’s Queer Travail réalisé en tant que freelance. Création du catalogue d’exposition « King’s Queer Art Collection ».
/ pré fa ce / pré fa ce 19/ / JUSTE À TEMPS POUR LE POST-PORN [ par Pierre MIKAïLOFF ]
Ce qui manquait, ce que tout le monde cherchait, c’était l’amour. C’est ce que King’s Queer a trouvé. Amours et révoltes est peut-être le premier vrai cri d’amour poussé dans ce pays, depuis … depuis Amour anarchie, en 1970. Amours et révoltes est un cri. Au moins aussi beau, aussi virulent, aussi fou que ceux du vieux poète monégasque. Amours et révoltes est aussi un concept album qui ne rentre ni dans les cases, ni dans les points, ni dans le rang. Amours et révoltes est bariolé, dérangeant, sensuel, sexuel, révolté, et surtout : plein d’amour. Amours et révoltes est un ticket qui explose.
Amours et révoltes est un lendemain qui chante.
L
Amours et révoltes est une machine qui tue les fascistes.
es eighties ont-elles jamais existé ailleurs que dans un rêve froid et poudreux d’Alain Pacadis ? Un rêve dont nous fûmes tirés par une volée de slogans publicitaires trop bruyants, trop colorés, au milieu desquels nous reconnaissions parfois quelques mesures du Velvet. Oh, boy ! Que le réveil fut dur.
Je cite de mémoire, et peut-être approximativement, un éditorial fameux de Bazooka qui disait : « MON GRANDPÈRE S’APPELLE ART MODERNE. » Si l’on voulait retracer l’arbre généalogique de King’s Queer et retrouver leurs aïeuls, on zigzaguerait forcément entre des enfants prodiges des eighties qui ont pour nom Taxi Girl, Suicide, Lili Drop, Métal Urbain, Suicide Romeo, Modern Guy, Lydia Lunch, Throbbing Gristle… Des enfants du siècle qui élevèrent l’autodestruction au rang des beaux-arts. Et dont les terrains de jeux avaient de drôles de noms : Bains Douches, Palace, Rose Bonbon, 120 Nuits … En ce tempslà, on savait se dévaster avec insouciance. Il restait tant d’autres nuits, tant d’autres matins gris, tant d’autres romances électriques. On baptisa bien malgré elle cette génération : « Jeunes gens modernes » (avec un tréma sur le « O », une mode lancée par Yves Adrien). Et c’est vrai qu’elle était jeune et moderne (comment aurait-il pu en être autrement ?), cette génération qui tentait de s’inventer un futur, juste après avoir claironné qu’il n’y en aurait pas. C’est dans ce terreau Növo qu’a grandi l’inspiration de King’s Queer. Növo et Alternö. Après avoir honni les eighties, les avoir enterrées et oubliées, il a bien fallu recon-
naître qu’elles avaient enfanté deux ou trois trucs dont on pouvait encore faire bon usage. Oui, il y avait quelque chose de beau, de grand, de miraculeux dans le remueménage des années 1980. Il y avait la mèche décolorée d’Edwige.
Il y avait le beau regard timide de Jacno.
Il y avait la beauté glacée des machines. Il y avait les minijupes en vinyle d’Elli.
Il y avait la boîte en fer blanc de Public Image Ltd. Il y avait les seins menus de Pascale Ogier.
Il y avait les boucles d’oreille en plastique de Maripol.
En 2008, dans Cherchez le garçon : Une bande magnétique, un écran géant … c'était Taxi Girl, j’écrivais à propos de cette éternelle redécouverte du rock’n’roll par les nouvelles générations : « Probable que pour Jimmy Dean, Iggy, Jim Morrison … ce fut la même chose : le miroir de la salle de bains familiale. Et puis aussi, comme tous les adolescents, cette danse de St Guy exécutée en écoutant “King Creole”, à fond la caisse. Ça ou autre chose. Parce que le rock’n’roll, à la base, n’est rien d’autre que ça : des jeunes gens qui se regardent dans la glace ! Qu’est donc Rock Dreams, ce bouquin de Guy Peelaert et Nick Cohn, sinon une série de portraits de jeunes hommes se regardant dans les miroirs déformants de la gloire, de la dope et du sexe ? »
Il y avait les solos excentriques de James Chance. Il y avait les toiles des Musulmans Fumants.
Il y avait le pli impeccable des costards de John Lurie. Il y avait les fossettes de Laurie Anderson.
Il y avait la Rote Armee Fraktion du groupe Baader-Meinhof.
Il y avait les SS-20 et les Pershing du groupe BrejnevReagan. Il y avait les mauvais plans dope de l’Ilot Chalon.
Il y avait ceux guère moins glauques de la rue de L’Ouest.
King’s Queer écoutait-il « King Creole » en cachette dans la salle de bains familiale ? À vrai dire, je n’en sais rien, ç’aurait pu tout aussi bien être Alan Vega ou les Bérurier Noir (ou Kid Creole ?). Ce qui est sûr, c’est qu’Amours et révoltes résonne de cette histoire souterraine du XXe siècle. Éternel recommencement. Alors … après le porn, c’est quoi le prochain truc ? L’utopie ? La révolution ? L’amour intemporel, éternel et rebelle des sales gosses Grib et Laet ?
Il y avait les plans sexe sans lendemain.
J’ai jamais été fort en maths, mais ce que je sais, c’est que :
Il y avait ce que Courtney Love appelait « l’amour vache, ce truc merdique des années 1980 » qui ne marchait pas, mais alors pas du tout.
The Queen is dead + the King is queer = long live King’s Queer !
soucier de résonance que de raisonnement.
/ Pochette [ par LAURENT DEVèzE ]
« Pochette » évoque ce petit morceau d’étoffe colorée que les dandys comme les hommes bien mis arboraient et arborent parfois encore sur leur veston. Dans un univers souvent uni et sombre le plus souvent, la pochette froufroute, étincelle, virevolte, quand elle ne souligne pas simplement l’austérité de l’ensemble en mince liseré blanc. Le tout « après cinq heures » disait-on aux anciens temps du Quai d’Orsay, heure où l’on pouvait enfin s’encanailler puisque le soir venant. Car ne nous y trompons pas, la pochette a un je ne sais quoi d’olé olé ou plutôt de féminin qui transforme le costume sérieux en lui apportant une touche certes de raffinement, mais aussi de gaudriole.
Écrire, Écrire à partir de pochettes de disques, Écrire sur les pochettes de disques des King’s Queer.
L
a philosophie comme la poésie se permet souvent des audaces que le linguiste ou le sémiologue n’oserait pas assumer, notamment le fait de considérer un mot dans sa
résonance.
Entendons nous bien, non pas dans son étymologie, ni même dans son réseau sémantique mais dans sa faculté d’évocation.
Comme le gong frappé dans le temple porte bien longtemps après le coup, la trace d’une profonde musique, qui, loin d’être une trace justement, en livre en quelque sorte la vérité, le mot dans sa résonance sait égrener des significations en chapelets d’associations qui ne sont subjectives qu’en apparence. Ainsi le mot « pochette » n’en finit pas de résonner et tout bien considérer mieux vaut ici pour des musiciennes se
4/ Technique Mixte Acrylique, crayons et encre, verni au vernis mat 31 x 31 cm
vec Kim, on s'embarque dans la couleur, la poésie, celle des lunaires et de l'enfance. Il a su à merveille traduire le côté « saltimbanque » de King's Queer. Entre deux mondes, entre deux rives. Depuis longtemps on apprécie ses toiles, sa lumière. Alors quelle joie lorsqu'il a accepté le projet ! Pour récupérer sa pochette, ce fut tout une histoire ! Un matin, nous recevons un coup de téléphone du Portugal, c'est Kim qui nous explique qu'il a peur de s'être trompé de numéro de rue en inscrivant l'adresse. Il avait fait une recherche internet et pensait que la pochette se trouvait chez le boucher-traiteur du quartier … Mais plus de peur que de mal, le colis est arrivé à bon port … Ouf ! Sites de l’artiste : kim-prisu.blogspot.fr ideomatik-kim-prisu.blogspot.fr
Technique Acrylique 31 x 31 cm
O
n se revoit encore tout gosse, découper maladroitement des pochoirs … Trace de pieds nus sur les murs sacrés des villes. Avec Speedy, c'était la découverte d'une peinture, vivante, une fête permanente ! Les sacs remplis d'aérosols, on se prenait tous pour des Graphito. à l'assaut de « la ruée vers l'art », tout était possible, accessible ! Enfin, on respirait. Speedy devait absolument figurer dans ce projet, et s'il y a une personne qui porte bien son nom, c'est lui. Rapide comme un jet de peinture, 10 jours après acceptation, sa pochette était en notre possession. Un baiser lumineux éclaboussant de générosité, un « Amours et Révoltes » dans le pur style Graff … Bref, du Speedy ! Site de l’artiste : speedygraphito.free.fr/asbio.htm
Bien vite les pochettes exubérantes qui s’échappaient en belettes espiègles ou en mousse débordante devinrent les signes de ralliement des « invertis » qui, en envahissant de soie revendicative leur laine trop froide, ne laissaient à la conscience commune plus aucun doute sur leur orientation amoureuse. Plus tard, les pochettes se muèrent en bandanas et de la poche, du pantalon cette fois, s’échappèrent des fanions au code secret selon la couleur ou le côté envisagés : à gauche homo, à droite bi, rouge sm, etc. et le jeune homme au jean ainsi marqué pouvait croiser dans les eaux troubles de la nuit urbaine, cherchant le délicieux abordage en une amusante parodie du célèbre code des fanions maritimes. C’est d’ailleurs à la même époque que Jean Paul Gaultier remettait la marinière au goût du jour et que Fassbinder osait porter à l’écran les heurs et malheurs d’un marin nommé Querelle … Ainsi donc la pochette porterait en sa résonance la marque sinon de l’infamie en tout cas du soupçon … trop
Francis Campiglia
Sara Véronique Bernard
Kim Prisu
A
9/
Speedy Graphito
2/
Aussi la pochette fut elle très vite suspectée d’être une sorte d’indice de l’ambiguïté sexuelle ; en un temps où seules les femmes étaient autorisées vraiment à choisir entre plusieurs imprimés et où seul le choix de la cravate n’était permis aux hommes respectables (quand ce ne sont pas leurs femmes qui les choisissaient), le fait que le gentleman essaie si le vieux rose serait mieux ou moins bien assorti que les pois jetait sur sa virilité d’apparence un léger voile de suspicion.
Technique Photographie 31 x 31 cm
Technique Plume et Encre de Chine 31 x 31 cm
L
a rencontre s'est produite chez elle, à la Villa Elle, sud de France. Nous étions programmés pour l'une de ses soirées d'été. Le courant est passé, nous apprécions son travail. Alors quoi de plus naturel que de l'associer au projet. Après demande de nos animaux totems respectifs, elle a créé nos armoiries de toute pièce. Incroyable ! Elle a passé tellement d'heures avec sa plume sur ce graphisme minutieux qu'elle a fini chez l'ophtalmologiste ! On l'avoue, on se sent un peu coupables.
Sites de l’artiste : saraveroniquebernard.tumblr.com saraveroniquebernard.over-blog.com
I
l a déjà à son actif plusieurs créations de pochettes de disque, notamment celle des Garçons Bouchers. Témoin des prémices du mouvement rock alternatif parisien, comme on dit, il a bien roulé sa bosse. Lors du tournage de notre clip, il s'est pointé avec son armada d'objectifs. On ne le connaissait pas. Il a dégainé et mitraillé le tournage. Ses photos et son attitude nous ont touchés … Pour le King's Queer Art Collection, il nous a composé cette cascade de Polaroïd qui illustre si bien notre album.
Site de l’artiste : www.flickr.com/photos/franciscampiglia
#10
Client : Imprimerie Est’Imprim. Travail réalisé au sein de l’agence Mise en avant de la technique du traitement de données variables. http://estimprim.fr/voeux-2014.html
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26 couleurs intérieures LA 1 ÈRE LETTRE DE VOTRE NOM
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« Estimprim vous souhaite une bonne année » « Estimprim vous présente ses meilleurs vœux »
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Mme. Destinataire, Estimprim vous présente ses meilleurs vœux
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VOTRE SEXE
#11
Client : Citadelle de Besançon en collaboration avec Le Pavé dans la Mare. Travail réalisé en tant que freelance.
#12
Client : De brique et de bois Travail réalisé au sein de l’agence Identité visuelle et déclinaison des supports de communication, logotage de véhicule …
#13
Travail réalisé au sein de l’agence Création du visuel du Marché de Noël de Pontarlier + déclinaisons supports.
#14
Client : Le Mont de Fuans Restaurant Travail réalisé au sein de l’agence Identité visuelle et déclinaison des supports de communication.
#15
Client : Thomas Laresche Travail réalisé au sein de l’agence Déclinaison des packagings suivant les différents événements.
Séduisez votre tendre moitié avec un cœur fruité et fondant
Craquant(e) à souhait 72
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L es Chocolats Duo Pour L ui Praline onctueux aux noisettes & caramel semi liquide au beurre salé
236
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Pour Elle Ganache corsée, guimauve vanille bourbon & caramel semi liquide à la fraise
#16
Client : King’s Queer Travail réalisé en tant que freelance. Création d’une pochette de vinyle pour l’exposition « King’s Queer Special Cover Collection ».
#17
Client : Olivier Léonard Travail réalisé en tant que freelance. Design du site internet www.olivierleonard.com
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Travail réalisé au sein de l’agence
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Client : Centre International de Séjour de la Vallée de la Bruche. Travail réalisé en tant que freelance. Identité visuelle et déclinaison des supports de communication.
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Client : C.H.U. Jean Minjoz, Besançon Travail réalisé en tant que freelance avec Émy Bauer et Antonin Buchwalter. Décoration des 22 chambres du service de réanimation pédiatrique de l’Hôpital de Besançon. http://reaneonat.tumblr.com/