Paroles de festivaliers
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Lundi 10 octobre 2011
Edito Une statue de la liberté relookée ! MDR. N’est-ce pas là une symbolique importante, mais surtout porteuse d’espoir pour une libre expression, libre participation, une libre manifestation tout simplement ? L’équipe de l’Express Papier est fatiguée, c’est Net. Vous nous avez ravi, comblé, exalté… Donc merci ! Nous comptons sur votre présence massive et participative l’an prochain. «Bonne santé publique à tous»! @+
Monuments Fripes
La photo du jour
Photo : Joscelin Renaud
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ur t o j u en on d seign
és ren ers n r e c x ali ux yeu e les festiv a s e l o sé bénév ix cas de lire un o v e « Les n ables e, d’u encor uilles incap o pète-c me » am progr rachkoff b Fred A
La c
Après 1 an de cavale,
le lapin mangeur de mots, d’illustrations et d’émotions déambule à nouveau dans les rues de Poitiers ! 3 boites aux lettres comme acolytes : Palais de justice, Place du marché, Parvis Notre Dame et 1 point de chute à l’Express Lab pour vous exprimer et partager avec nous votre ressenti sur le festival !
Soyez nombreux à nous faire partager vos émotions!
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Les p’tits mots,
d’la fin Un petit bonjour aux Expressifs ! Le dimanche … les rues sont calmes, elles se remplissent progressivement des lèvestard couchés tôt qui viennent les peupler. C’est peut-être l’habitude pour les artistes qui les voient en se préparant pour leurs derniers spectacles, comme des étincelles qui allument les feux verts vers les scènes. Et donc ces XXX … acteurs venus les voir depuis 3 jours. Comme quoi l’histoire ne se répète chaque matin dans cette ville depuis des millénaires, il y a 2000 ans les chariots de comédien devant l’ancien amphithéâtre (dont il reste encore des vestiges, même s’il faut les voir dans une ville médiévale, si si !). De ces troubadours à ces artistes enfin … expressifs. Anonyme Après que j’
est les bonbons.
PaPier, c’ Le mieux dans l’Express
e que ça
Anonyme pas si anonym
ai écouté Fred , le crieur publi j’trouve plus m c, es oreilles !!! C ’est normal ?? Manu ?
près-midi le vendredi a s è d r e ip ic .5 » ficile de part tances 3.4 irée (très dif is so s n é e R i emande. d « re e d l n ctac . On en red ir du ve e s) rt p e a s p cl ntation des a e à l ct e e t cl a n sp que la prése erniers er spect s d 1 p 2 m le s r Concerna te le e se t o m n ê p e m em e pro ectacles en (j’ai vu uniqu préférable d urée des sp d t spectacle n la Il aurait été r lle e e u xc iq d E ! e d’in e). Dommag il serait utile rammation : qd on travaill g ro p e d s u es prospect A propos d ectateur) Brav ressifs. cile pour le sp fa (+ s o Au iper aux Exp e ic p u rt a p tro e d le « le x fu agréab s è tr rs u jo s u nam Merci. To MC. Etoiles bule s d » re e s u !! C.Gaill
ype ? C’est quoi c’t ir de slip de ne pas avo ir a l’ ’à u q i es Celu a des mimiqu i u q , e g u o b i , qu ’fric Qui gesticule et qu’à pas d te ê b st ’e u q , e un tic Qu’est laid e c’est comm g ju je , e g ju Je e sarcastique tr ’ê d r e h c ê p ’em ique J’peux pas m ussi sympath a e c n ia b m a ette un flic Même dans c bête comme r e tr n o m e déclic Je peux m ment j’ai eu le o m n u à is a e M oup de triqu c , k ic K h ig h ques Fini baston, us, jeux éroti o is b s, n li â c gique Bonjour er de plus ma v u o tr n e ri x Tu n’peu phallique ta puissance r e g a rt a ’p d Que LiND A
nor d
!!
Ils sont où les régisseurs ? Anonyme
é canap nt ??? e l i o u a Pourq t est méch n a méch yme Anon
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oi am’ re en m
l on L’ast S s re ociati
ExpPar l’ass
Un catafalque de spectacles Réveille les oreilles en coin calme C’est Fred qui fait l’ouverture Ses clash acerbes attirent La foule affamée d’éclats d’rire Près des W.C. à la sciure
énial ! di ! G e ! m S a U S S r AN Supe ALCOHOL e u g n i r Me Bravo à Chloé Sarah et
Puis tout l’monde se disperse Et déambule d’une scène à l’autre Les pas rythmés par la mise en perce Des futs d’jus de pomme produits en stock C’est la ronde des arts de rue Malgré un temps pourri Mais nul ne s’morfond au fond du lit Quand les Expressifs affolent le moindre individu Saltimbanques, circassiens Zik en vrac et jonglage Rimailleurs et pataphysiciens Réenchantent le paysage
Ces jours ci en Pictavie On ne peut plus marcher indifférent, comme à l’accoutumée, les yeux perdus dans sa routine. On se plait à s’égarer. Nos yeux pétillent, les zygomatiques se défrisent et une expression plus humaine envahie nos visages ; On adopte avec plaisir ce changement d’ailleurs. Antoine Zabern (92 ->86) récemment arrivé en Pictavie.
Compagnie la Singulière : Déroutant et exceptionnel ! Merci à vous ! Bonne route artistique. Incroyablement vraie. Laurence
Dès jeudi Ça commençait classe Des canap’ plein la place d’armes
Un bout de chou de 2 ans avec sa maman à l’expo photos « Enjamber l’horizon » de François Quintard : -T’as vu c’ est un éléphant ? -Oui il est beau (sans regarder, les yeux rivés sur l’expo) -C’est un éléphant -Oui oui il est beau l’éclate pas
Os n e lie ( C z la n u i nt sés et Gr e La déco a h os c s ing uve er propo ’en a re su c h c r o u p ur atifs : « Y aut e An er ! up d lièr te t s ec on e cta réserv eille et un it e ym œu ) p Plein les mirettes et les esgourdes r s , e r, Un e les p ns d’o aisir on fa ’ l r Chez chaque membre du public o p ent ouch aire dre qu b f Indiférrents à la foudre les pour enten A la Sauf à celle qu’Eros décoche à coups d’automatique un r pas . u Baleine o p isir) a Cargo La diversité est au rencart pl Aller l’OM De l’évocation d’ceux qui résistent Bravo à la Jusqu’à l’or en barres Baleine Que génère le flow barbare Cargo De la tribu Vocalchimiste Noé Bientôt l’hibernation Donc tel un loir qui s’empiffre On a fait nos provisions i De rimes et d’riffs istes à qu t r a is a r ; de v En prévision d’la prochaine édition ilembloc S c e v a é s nt pas leur Des Expressifs on mome eau ! b s è r t iam, pour n M p U a m h ia c M e ns notr e Koffe nous tiro lement au group GROG éga e! Clin d’œil t leur joie de vivr e e dynamism Anonyme
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La place est envahie de canapés :
en cuir, en tissus, grands, profonds, petits, durs, vert, bleu, marron… Mais attention ils ne sont pas ordinaires, non, ceux-là ils s’expriment. Ils nous apostrophent, nous racontent des histoires, nous invitent à nous asseoir… C’est dans cette ambiance originale et conviviale que Baleine Cargo, originaire de la Rochelle, a répondu à quelques questions… Pouvez-vous nous présenter votre spectacle ? Françoise Guillaumond : Le spectacle a été créé en 2009 à mon initiative. Il a été recréé en 2010 avec plusieurs évolutions. Nous avons allégé et resserré le propos. Par exemple nous sommes passés de 80 canapés à 24. Quel est votre propos justement dans ce spectacle ? FG : On s’est demandé « Et si nos vieux canapés pouvaient parler, qu’est ce qu’ils diraient ? ». On a monté tout un spectacle autour d’un cimetière itinérant de canapés. Le directeur de ce cimetière a décidé de garder les canapés des « petites gens » pour qu’ils ne disparaissent pas et qu’on ne les oublie pas. Il trouve important de ne pas simplement garder les canapés des rois… A chaque spectacle, une famille vient déposer un nouveau canapé au cimetière. Une marche funèbre est donc organisée mais rien ne se passe comme prévu. Les choses vont de travers et l’humour est de
« C’est pas la Marine qu’on croit ! » Fred Abrachkoff
go
Car e n i e l … Ba s-nous
Asseyon
sur
Photo : Joscelin Renaud mise. Au final, loin de tomber dans le macabre, on lance un vrai message de vie. C’est également un spectacle très interactif. Vous pouvez me présenter quelques canapés ? FG : Alors, il y a « l’amoureux des fesses » qui adore que les gens s’assoient sur lui, il ne s’en lasse pas et en redemande. « La mauvaise éducation » qui lui est plutôt rigide dans sa manière de penser, il n’arrête pas de commenter la manière dont se tiennent les gens et n’hésite pas à les reprendre s’ils ne se tiennent pas assez droits. On a aussi « le compteur de fesses », une banquette de café qui se souvient de toutes les fesses qui se sont posées dessus c’est-à-dire 1037 fesses ! Il y a une boite à disposition des gens... FG : Oui, c’est une boite à offrande. Les gens partagent un souvenir qu’ils ont en lien avec le canapé et en échange ils peuvent entendre un autre souvenir enregistré. Ils y en a des très drôles, des très émouvants et bien sur des coquins…
Morgane.
Un bé bé Ex press à 14h ifs e 15, b st né i enven toute u à N s nos oam. félic maman i t a tions et à Théo à la Alors le pa là ! p a ( Cie )
lace fripes en p s. s le is m t qui on es rire bénévoles que de la joie et d s le r u o p angereux 6 h 00 n régal – ) iD manchenets1Fripes » ! Génial mfiaabisledde professionnalisme : u énévoles ;b s e d s li m a a p u u s, non « Mon MBLOC, c’est inq é les fripe ll E a L t I s S in à t t n n Qua c. qui o rci. h, Eric, et t e a m N e , y r n o c a n F E ette, J’ai vu deux très beaux spectacles : Résistances s, Guillem e t is t r a s P. le t n o s et Zo prod, hamlet. Toutefois pour les 2, trop P : Ce Réponse à
de nuisances sonores (un groupe qui commence à jouer avant la fin et des jeux organisés à 2 mètres du comédien). C’est vraiment un manque de respect pour les Artistes et ça gâche un peu. C bien mais ça peut être mieux. Stéphanie, Ayrer
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L’émergence, je ne suis pas sûr de son orthographe, mais croyais jusque là en connaître, ou en avoir, à peu près le sens. Je soutiens le festival depuis aujourd’hui 15 ans (et oui déjà), en tant que bénévole, artiste, technicien … … BALTRINGUE pour certains d’entre vous (Mais que voulez vous, certains vieillissent mal.) J’affirme que je suis, pour la première fois, profondément touché et surtout déçu, non pas par les spectacles que j’ai pas pu voir, juste du manque d’intérêt porté aux compagnies locales, après des discours bien prometteurs … Bla bla bla, foutaises. Des promesses, de l’ignorance, du non respect (Et oui, parler mal aux gens, ça s’appelle comme ça…) et pourtant peu, voir aucun scrupule sur la négoce de biens matériaux. Bref, un festival à l’image de la politique locale, à l’image de cette nouvelle place d’armes : propre, aseptisée, sans saveur, ça m’fait chier, j’espère que vous aussi. La culture est aujourd’hui fragile, profiter de ceux qui se battent pour la défendre est pervers, et m’emmerde profondément. Je suis déçu et pourtant suis là, quand même, car j’y crois, encore. Attention de ne pas vous perdre, nous perdre, perdre le sens du mot « Expressif » ni celui de « l’Emergence » . Ils sont vos forces. Amicalement Nôj
C’était bien quand on pouvait manger et boire un coup pour discuter des spectacles sur la place ! Le festival est chouette pour toute sa culture accessible mais il est devenu très propre. Un peu trop propre. Un petit manque de convivialité … Il faut reprendre la rue. Vraiment. Chantal, Poitevine
ifs : Les Express » é d é G « it lle à la d rique culture Guy Dupont b ru la e d le ate de onsab 70 à 1999 (d 9 1 e d Ayant été resp rs ie it o tous publique à P contact avec n e Nouvelle Ré té é i s j’a ), rs. J’ai vu tou à la retraite ie it o P à s le c mon départ specta e) cupaient de yd entre autr lo F k in P ceux qui s’oc is fo ans ncerts (deux on journal. D m s n a les grands co d te p e preuve is rendre com je devais fair r, e ig dont je deva d ré is a uel que je dev en italique q u o s ra g n les annonces e re nner rigueur : Ecri endroit et do l e u q à , d’une grande re u he Le sse, à quelle association. e n ’u jour ça se pa d u o e ne personn r moi illisible ’u u o d p t c st ta e n n o o c ti le ifesta ce qui se de votre man de au début, u programme it b a h r a p t avant remen é, à la fin, en u q li p x : je cherche su e ’a m place, je s ce que l’on ule (faute de sc u in trouve, d’aprè m n la e, avec un p dernière pag rci de ectacles. Me sp s e d le conçois) té li a u e en rien la q Cela n’entach les. prochaine. r les spectac u o mieux faire la p m o rn tait mon su Ps : Gédé c’é
Ce journal est édité dans le cadre du festival Les Expressifs par Poitiers-Jeunes, association loi 1901. 12 rue Charles Gide, 86000 Poitiers Tel : 05.49.50.73.49 - Fax : 05.49.41.32.89 www.lesexpressifs.com / www.poitiers-jeunes.com Directrice de publication : Anita Moreau Rédaction : les gens, vous, nous Impression : Imprimerie Nouvelle / Dépot légal à parution. Licences : 2-1036860 / 3-1036861
des objets ont été trouvés, ils sont à récupérer dans les locaux de Poitiers Jeunes 05 49 50 73 49
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