i.à.i.i.Ai.^i.^A.
D^ 5KEVOS
ZEKV05
/;;V/.
MVM^ Tp)iur /*\
CAPITALE DU
DODÉCANESE
,
RHODES Capitale
du
Dodécanèse
yJux âmes
sacrées
des
héros Alliés
millions pour
morts par
la
Liberté
et
je
dédie
pieusement
ce
L Auteur, D'
SKEVOS ZERVOS
livre
pour
la
Justice
•Jl
Monsieur
L.L.
E.E.
T>AV1D LLOYD GEOT{GE, Trcmier Ministre du T^yauiue-Uni
Grande Bretagne Président du Congrès de la Paix. de
Monsieur
ALEXANDRE
ÎMILLER/IND
Tréside)it du Conseil delà République Ira nt aise,
zMinistre des
z/J(fa ires
étrangères.
Monsieur
ELEFTHERIOS VÉNISELOS, Trésident du Conseil de Grèce.
Ministre de
la
Guerre.
RHODES Capitale
du Dodécanèse par
le
Docteur
SKEVOS GEORGES ZERVOS
^^
PARIS 19
2
Excellences,
me
I
mère,
fut coiiumt nique offiiieu'
ma
sèment que
—
Patrie,
Dodécanèse, — grâce à
et
que f Italie évacuera toutes nos
les restituera
le
éi
la Grèce, aussitôt
que
Conseil
le
suprême en aura dcfinitivement jugé,
l'es-
iles et
—
mais
prit de justice, à la bienveil-
à l'exception de Rhodes, qu'elle gardera provi-
j r intérêt que vous
soirement jusqu'à ce que V Angleterre évacue il
lance
et
son four file de Chypre.
ave{ manifestés en sa faveur, sera prochainement
réunie à la Grèce
libérée,
Fxcrllences,
ermctte{-moi
je
.
blanc que
vous prie, à
libération, de vous présenter
il
siens
— de
les
nent
Dodécanc-
— que j'ai l'honneur
représenter, tous, auprès
du Congrès de
'Permette{-moi de vous exprimer
ter et
du
qui,
la
la
ment Grec,
affranchi par vous,
les
est
gouvernants des nations
les
lieux d'un
les
et
commun
et
éternel pèleri-
amère expérience a appris à
si
servitude. Ces
de
la
tyrannie,
le
joug, la
monumenis qui vous incarne-
ront à nos yeux seront religieusement contem-
Paix.
par toutes
ples
générations
les
futures qui,
passant devant eux, se découvriront pieusement
pure-
qui, proférant
et
vos
noms avec
respect,
toujours en
gratitude, parce qu'elles verront
et
plus libérales du
vous
exprimeront leur éternelle
glorilicronl et vous
aujourd'hui
dignes représentants
de ses marchés, pour qu'ellesdevien-
connaître ce que sont
maigre qu'il subit l'cpreuve du
— de ce peuple qui
et
longue
si
gratitude
feu, resta Grec, toujours Grec,
érigera tierement au milieu de ses places
nage pour ses enfant s, pour nous tous, à qui une
ceux qui conti-
de ceux qui sont disséminés à tra-
vers l'Univers entier,
les
publiques
chaleureux remercie-
nuent à demeurer dans leurs
d'un peuple
sculptera
avec reconnaissance vos statues. Et ces statues,
ments de tous
comme
il
l'occasion de noire prochaine
les très
iles,
sommet de l'Olympe,
le
vous leurs lihérateurs.
Permette;-moi en tin d'attirer respectueuse-
monde.
Le Dodécanèse auquel vous rende {
ment votre attention sur
la liberté,
demain son sein meurmettra à nu son cœur qui fut
notre malheureuse
sur Rhodes f illustre, qui
découvrira, {Messieurs,
capitale,
tri et torturé
du Dodécanèse. sa reine bien-aimée.
:
il
,
il
.
génie artistique,
et
mon
retrouvera son ancienne
vigueur son antique iwspiration, son sur son marbre qui
très
profond
respect et de
gratitude.
vieux est
joyau
reuille{ agréer, Excellences, l'expression de
faut martyrisé, tant tyrannise qui a supporté
tant de souffrances:
est le
plus T>'
TrésidenI de à
Londres, lainier, u)2o
11
la
SKHVOS /ERyOS, la
Délégation du Dodécanèse,
Conférence de
la
Paix.
mon extrême
'
SKEVOS ZERVOS
RHODES. CAPITALE DU DODÉCANÈSE
PI.
1
Fig. 1
/jLoura
Pelago^.
^
^
(^Khelidromi
Skyros
l_j
\
E A N
G
^ \
°
;
•
%
C
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5
P rj^? M<5j'^''""
^
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Potamos
»
AT,
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^ïlr^
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,
^^ -^-o
Skiatho
'wr/a
(^
I
G of Scolo NoVQ
1\
Jiainayr
i^'f^K.^^^-ioc/e™^/,
K-l^
\
Samos,
'\
f~^Sa.mos
^
Nicar Tin os i^^E^f/a
/Eqina
V
\
^Zea
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^
</ Therm.o
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\
.Mvkoni
_
PatmOSiS~
^^,^3
Stenosa
ii ^
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Cs
SiphantO^
V
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'
MSarea
C Pra^onisi
purffunta
|Karpath6s
CMIETIË OR
CANBIA ^Stondia C.
Sidsro
^.
^n<as6s
—^' "à 'erapetrg_,
C.Jfrio
'Koupho \
<^Gauclo
50
W
30
20
50
10
100
English Miles
Dr Skevos Zervos
Les
iles
du Dodécanèse dans
G.W. Boconi. Co,Ltd, /torwkh St. London la
mer Eace.
/i
Rhodes,
Dodécanèse
du
capitale
Rhodes àux Temps Préhistoriques de Rhodes
'île
(i).
capitale
la
elle
du Dodécanèse. dont le territoire a un périmètre de 920 stades (2) et une superficie de 1.
ment
de latitude septentrio-
celle-ci se
du
reine
véritable
Dodécanèse.
grandes
Elle
de «mont soit à
Smith"—
depuis lors
soit en Syrie, soit
Mineure, et aux constitue
le
îles
micrasiatiques.
grand pont de
plus importante de toutes
non seulement au point de vue de
du Pont, de la Mer. et enfants de la Mer. Ces dénominations étaient fondées sur des données
elles,
groupe
et
hellénique,
Sporades,
les
Mer Ionienne, la
iles
les
de
la
Cilicie,
la
iles
au milieu de ses
que Pindare ne
mais que son image
Il
les îles
était
dans
absolument exacte
que tout ce
est incontestable
et
qu'il
y a de beau
de grand dans l'humanité,
la
science, tout ce qu'il y a de plus élevé, de plus
et intellectuel,
:
fut
la
religion, les arts,
conçu, fut nourri
et vit le
:
et
il
bref notre civilisation tout entière.
plus actifs, les plus brillants et
les
plus utiles.
Les pentes de ses montagnes et
(1)
Diodore
(2\ Pind;(re
\.
13
notre
sensible
est
;
:
joie,
monde
également certain que dans ce multiple vaste mouvement. Rhodes joua un des rôles les
Mais
:
paragr.
On
et
;
11.
(2).
fidèle.
tout ce qui constitue notre vie. notre
était aussi appelée par les anciens Hrlionsd ( ) Rhodes amie et la favorite du Soleil M.//' r/ij l'aérienne et agréable au point de vue du climat: Miicaria bienheureuse, à cause de sa richesse et de sa prospérité Ofioiissii. à cause du grand nombre de serpents qui y vivent Àhivyiia. à cause du mont Atavyros qui s y eléve: .S'/ii(//i7. àcause de ses stades et de ses succès dans les jeux athlétiques Koiynihia. à cause descoun.nnes de lierre qui reCom|iensaient ses athlètes et ses Dlympioniques: Trhhliiis. par suite de ses premiers habitants, les Telchines. De nombreux autres noms lui étaient encire rii-serves. (2) Strabon. livre \iv. ch.
«
fut pas inspiré,
pensée, notre beauté morale, notre I
Ilots.
jour en Orient, dans ces pays auxquels nous devons
nuit des
temps. Mais examinée du point de vue géologique,
1
On
par une audacieuse licence poétique,
noble.de supérieur, la
«
:
ne se montrait pas encore et qu'elle vint
scientifiquement
du
Méditerranée.
La naissance de Rhodes se perd dans
Rhodes
l'antiquité sur
à paraître
ce passage,
comme les Mer Egée comme de la parmi toutes
aussi ce passage de Pindare qui
ensuite
Cyclades
et en général
).
qu'elle
doit admettre
cli-
plus illustre les
(
1
écrit le grand lyrique, que lorsque Jupiter et les Dieux immortels partagèrent le monde, fîle de Rhodes était encore cachée dans les profondeurs de la Mer Pontique.
productivité,
la
fille
estime depuis longtemps,
du Dodécanèse, la
comme
résume l'opinion de
ce titre, elle
parmi toutes
aussi
sérieuses,
à l'Asie-
elle est
établi par les
démontrent qu'à une époque lointaine, trouvait submergée parla mer d'où, plus
ses habitants Telcbines
nom
richesse et du
la
mat, mais aussi parce quelle est
parmi
A
l'Orient, et les lies
de l'étendue territoriale, de
de
en
Chypre, ou qui réunissent l'Europe
le
et qui
l'appelaient Pélasgia.
—
a reçu
elle fut
C'est ce qui explique, du reste, que les anciens
émerge au carrefour des times qui mènent soit aux Indes et en Afrique. du haut d'Agiossoit en Palestine, en Hgypte. Stéphanos, un des plus beaux sites de Rhodes. l'Anglais Sir Sidney Smith a regardé passer, en 1802. la flotte qui transportait en Egypte les armées de Napoléon. Cette hauteur
dont
partie intégrante et
tard, elle surgit.
mari-
voies
côte voi-
la
innombrables coquillages marins qu'on retrouve encore en masse aux endroits les plus élevés de
orientale par rapport au méridien de Paris. Cette la
continuation de
la
Cet événement préhistorique semble
436, 23 kilomètres carrés, est
l'île
est
une
jadis
nale et les parallèles 2S°2^. et 2^"s6 de longitude
île
comme
séparée, parsuitede bouleversements volcaniques.
située entre les parallèles 3n°^2 et ^b"27
apparaît
sine de l'Asie-Mineure. dont elle constituait certaine-
:
:
Siccl. livre v. Olviiip. \ii.
chap.
:;^,
1
v.
v. loi.
les
paragr.
immenses
cavernes qui y étaient creu>ct.> im ûlïiaieiit un asile naturel aux premiers hommes qui avaient réussi à traverser
rhodiennes
mer
la
refuge et un abri, en ce temps où
pas encore bâtir et où
ils
aussi
ne pensaient
cyclopéens
On
trouvé, dautre part, sur plusieurs
a
que
découverte de murs
la
enfin de ruines tout à
remarquables de répoque pélasgique, attestent, de leur
des pluies, delà chaleur et aussi des animaux
sauvages.
d'êtres
la
bloc de pierre, ainsi
se préserver des perturbations atmosphériques, du froid,
Rhodes
y ayant vécu pendant rài;e de pierre- Ht découverte d'agglomérations urbaines primitives composées de maisons bâties dans un seul
un
ne savaient pas bâtir pour
ils
de nombreux outils fabriqués de
Ifle.
humains
et à débarquer sur les côtes
primitifs y trouvèrent
les êtres
:
points de
pyrite et qui attestent l'existence à
(i
),
fait
côté, l'évolution graduelle des premiers
Rhodiens.
II
Rhodes
1500
vue historique,
elle
tout fructifier et qui embellit tout sur
comme avant \v siècle avant
été.
à l'histoire. Si l'on
apparaît
dès
importantes de
luxueusement riches
vra nts.au xformesgracieuses. réjouissantes et volup-
en général, de civilisa-
tueuses.— tout cet ensemble de conditions climatériques et physiques donna aux habitants de cette
et.
a valu, à
anciennes
Camiros,
à
à
villes
plus
les
aujourd'hui les musées du
Rhodes
artis-
leurs
Mycènes et l'Ile de Crète ont constitué, sans aucun doute, l'illustre loppé l'esprit
époque, tous les
hellénique,
tellement
en
et s'est
étudia,
est
;
le
siaque qu'il offrait aux habitants de
diaphane de son
ciel
;son
soleil
l'île; la
Uieu prolecteur de Oimrne
p.
i''
t-.
sur
le
l'île
mont •
et At;
qui
fut
considéré i-ki
iialc
race hellénique. Ht
calme
le
de
de Mycène
immense
intérêt
;
civilisation
la
l'époque
et
et
suffirait
il
rhodienne
de Cnossos
sont
de
d'un
de parcourir n'im-
—
où
la
archéologique, ou bien de visiter n'importe quel
le
musée ou n'importe
quelle
bibliothèque
où
les
et
village
de
la
l'art
et écla-
civilisation de Rhodes marque une étape célèbre, — ou bien d'étudier n'importe quel ouvrage
clarté
comme
Car
porte quel ouvrage historique sur l'Art
toujours souriant,
qui fut regardé durant toute l'antiquité
civi-
vigueur
duction artistique de Rhodes.
comme
séjour vraiment paradi-
(l)
cachet de son esprit et de sa
le
à
olympien qui prédomine dans l'art de l'ancienne Cirèce n'est autre que le calme qui régit la pro-
poètes, les historiens, les ora-
des temps modernes
ori-
imprima
Elle insuffla à leurs créations sa
Les vestiges
temps anciens,
nature, et elle
la
tante l'empreinte de
L'admirable climat de Rhodes, qui fut tant chanté
Si-Ji-an. el
de
de Rhodes porte d'une manière évidente
que tout observateur profondément surpris et
teurs et les écrivains des
une êtincelante
part et
à
dienne. l'âme nationale, l'âme grecque
dès cette
frappé.
et célébré par les
art et
particulière, qui leur permit d'incarner l'âme rho-
déve-
science humaine,
la
un
possibilité d'y créer
confia ainsi à ses artistes tous les secrets
œuvres
lisation
approfondissant à un degré
les
merveilleux
contemporain
qui
horizons de
les
explorant et
fondé
fait
qu'elle détenait
tique de l'homme. Car Rhodes,
et saint trépied sur lequel s'est
aux parfums eni-
ginalité.
entier et qui.
encore de nos jours, font honneur au génie
la
et variées,
particuliers, ayant des traits caracté-
ristiques tout à
Lindos.à lalysos
monde
enchanteresse
île
une science
en en extrayant des œuvres d'art qui ornent
et
territoire
su décorer d'innom-
a
un centre important de com-
les
l'Ile,
fait
merce, de navigation, de dé-
tombeaux rhodiens de l'époque
mycénienne, dans
le
leur
brables et diverses espèces de tleurs aux couleurs
ce sujet, des découvertes décisives en retrouvant et les
— qu'elle
fécond de Rhodes,
le
Jésus-Christ,
La pioche des archéologues nous
en ouvrant
C.
J.
vénéré par les Rhodiens comme leur père et grand chef; bref la Nature tout entière qui
passons
veloppement artistique tion.
dv.
examine Rhodes au point de
ais
P"^^
mycénienne
l'époque
a
(
lile.
I
)
Au
tr;\\;iil
M
N.-li.
du
\
de Cvclupes
ili;iL;v
Je
l\;ililhii-
les l'iiclies
superposées.
Fis. 2
i»crr8*(io
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^V^
-^W-^S
i-rtij^
"
T
^
^y\m
RHODHS I
après
les cartes
des Amirautés anglaise
reliques rhodiennes sont pieusement conservées bref,
il
suffirait
de
jeter
les
plus superficiel s'aperçoive
immédiatement
française.
ces témoins inanimés qui contiennent pourtant en
:
un simple coup d'œil sur
procédés artistiques et, en général, civilisation de Rhodes, pour que l'observateur l'art,
et
eu.x-mêmes tant de gloire, tant de vie et qui sont si éloquents nous pourrons ainsi nous former une opinion bien nette et aboutira une conclusion
la
;
le
motivée, impartiale et positive.
et soit
convaincu sans aucune hésitation de leur inappré-
Rn
ciable valeur.
effet,
d'abord, les
Visitons ces musées et ces bibliothèques; con-
qu'y voyons-nous? Nous voyons, tombeaux des Rhodiens qui parcou-
raient fièrement, sur leurs navires, les Ilots blancs
sultons et étudions ces ouvrages; interrogeons
de 15
la
Méditerranée et du Pont-Huxin. transmettant
Fie. 3
Musée du Louvre. Si-ction
Salle A.
de Rhodes
Vases, plais, pithos, siatueites. ligurines. cratères, amphores, oinochoes. skyphos etc de Rhodes
Hpoque mycénienne, préhomérique, homérique
16
el classique.
RHODES. CAPITALE DU DODECANESE
SKEV'OS ZERVOS
Fig. 4
m5^
^^
—
RHODES. Collier, pendeloques et bijoux en or de Camiros. époque mycénienne. Les objets rhodiens en or prouvent que les éloges des anciens historiens mentionnant les lames d'argent et d or ciselé que les artistes rhodiens avaient exécutées pour orner les temples, n ont rien d exagéré. Un des plus beaux spécimens de lorfevrerie de Rhodes, qu'il m'a été impossible de reproduire ci-dessus, sont deux pendeloques en or
tin,
trouvées dans un des tombeaux de Camiros,
appartiennent à l'époque mycénienne. Elles représentent un lion rampant qui tient entre ses grifles une hirondelle, et sont d'un travail très fm et et
qui par
très délicat,
leur style,
leur
type
et
leur
exécution,
provoquant l'admiration. Louvre,
salle E. vitrine
de Rhodes.
PI.
2
moyenne
RHODES — Une
—
RHOUHS. en
i
Les tombeaux mesuraient m. 20 de large, sur m. ïd
saillie
des parois rete-
une hauteur convenable une large dalle qui fermait le tombeau. nait
1
et 2 m. tî de long. L entrée en était fermée avec des pierres carrées non cimentées.
Je haut
à
Fig. 9 Fi--,
(i
RHODES.
—
RHODES. P.'ur |ilus de
cha|)eron a remplace
la
un
solidité,
—
1
l'inrear.x
ou
les
cadavres
ont été ensevelis dans des sarcophages en
large dalle.
terre cuite.
I
io-.
10
RHODES.
—
Sépulture simple. La roche
est évidée horizontalement. ipieUiue fois en
cul de four, et fermée généralement
du cote
des pieds par une dalle \erlicale.
Fi'{.
—
RHODl-.S. Petites niches rectangulaires dans lesquelles on enfermait des lu^nes contenant les ossements calcines et les cendres
Il
RHODES.
—
Urnes du genre apjwle dans le.squelles on a trouvé des ossements d enfants ou d'adolescents. Pilhos.
qui restaient après l'incinération.
19
Fiu.
l'i
-
par Le puils est remplace extrémité son à fermé un bovau en pente, n.-nc.mentee>. pierres équarries mais
RHODES
par Jes
pavé est parfaitement uni le cadavre occusur toute la surface, dont été intn.duite la ayant tète la pait le milieu,
RHDDES.— Le
première.
Fi". 16 Fisi.
13
KIIODHS.
-
Chambre
I^IIOPPS.
destinée à recevoir
—
Chambre
destinée à recevoir
deux cadavres.
un cadavre.
Fit:.
14
RllODl.s. bis en haut,
a^M^e^ saillantes, de déterminent une section pyra-
l)e>
midale fermée au fond.
On descend dans
la
escalier maçonne chambre sépulcrale par un devant une sarréte deure inférieur
Wlioni-'^
-
aont
r.hambre destinée à recevoir 1
le
nuiraiUe ou
trois cadavres.
se dessine
louverture termee
appareilkes. par des pierres
2U
apaisant
civilisation et
la
peuples: ou bien encore riers
marins
victoire et
ces
les
mœurs
des divers
Rhodiens. leurs cratères
tombeaux des guer-
les
brocs
des athlètes qui luttaient pour la tondaient la grandeur de Rhodes. Dans et
tombeaux ont
et leurs
monnaies.
tonneaux
et leurs
et leurs
albâtres, leurs
ornements et
— autant de merveilles
leurs
d'inspiration et
de perfection artistique.
été enterrés nos artistes, nos
quand on évoque en lisant avec attention les ouvrages historiques, toute cette accumulation de Et
nos dessinateurs, nos poètes et nos sculpteurs qui immortalisaient dans le marbre, dans la terre glaise, dans le bois, dans le métal, dans peintres,
Fis. 19
ou sur le parchemin, tous les que leur inspiraient leurs sublimes conceptions et leurs immortels idéaux. Dans ces tombeaux reposent encore nos héroïl'ivoire,
sur
la toile,
divins
.sentiments
ques guerriers et nos vaillants marins, qui méprisant la mort, remportaient sur l'ennemi, des victoires
magnitlques sur
comme les
et le
à
travers
barbares loin de
terre sacrée
la
mouraient toujours salut et pour
la
champs de
les
bataille
large mer. qui repoussaient
la
de leur
patrie,
sourire aux lèvres pour
le
gloire
tombeaux ont encore dormi
de Rhodes. Dans ces leur dernier
sommeil
nos savants, nos législateurs, nos pliilosophes, nos hommes de lettres et nos historiens qui consaFia;.
RHODKS
—
18
Camirns.
Oini)Chi.e de
Louvre,
salle A. 441.
quand on examine
richesses artistiques et
étudie ce chapitre de l'histoire
la
et l'on
plus ancienne de
Rhodes, on ne peut que se rendre compte de la cause profonde qui attire intensément les Dodécanésiens vers
ment vers
les
l'architecture
cvclopéenne.
l'une des portes de
M\cènes
en
rappelle
et
à la
convaincre Je visu
dune
à la civilisation
;-i8 V.
/.'//,' ,/,
et
que tous
les
les
et l'on
abnégations en
ne peut que se
façon définitive de
habitants du Dodécanèse
purs enfants de
la
Grèce, qu'ils font qu'ils
du corps grec, que ces citoyens font partie des entrailles mêmes de la Grèce, dont chaque douleur, chaque souffrance sont les leurs, et que ces hommes ne vivent ne souffrent et ne meurent que pour la vie de la Grèce, pour la prospérité de la Grèce, pour le rétasont
la
liberté, à
la
humaines.
Et dans l'intérieur de ces tombes, que retrouvons-nous? Les plats et les coupes des illustres
(li Fi"'.
;
pousse invincible-
sacrifices et
particulier
(1).
poursuite de ses idéaux, à
suprêmes
partie intégrante de l'ossature hellénique,
crèrent leur esprit lumineux au bien de l'humanité
science et
et qui les
—
sont parmi
— Cette construction
Grèce
faveur de l'Hellénisme.
cette vérité
RHODES.
la
Rhoiirs. par hiliiitti et (".ottret.
la
chair vivante et inséparable
blissement national de l'Hellénisme.
Rhodes,
21
p. 401-410.
riti. 2(1
RIIODKS.
—
Masque de Camiros. en Ép(Hiuc archaïque (i).
— Nécropole
de Camiros. Paris. 187?
22
terre cuile.
III
Camiros, lalysos, Lindos 1500-1000
époque
cette
villes les
Rhodes trois
si
reculée.
nombre de
Camiros, lalysos
:
dos, qui donnèrent à le
surnom de
sn
tripoiis
^^
:
et Lin-
Rhodes
liie au.\ trois villes
(
J.
C.
Ces villes ont été bâties et habitées par Cercaphos un des lils du Soleil (2) qui donna à chacune d'elles le nom dun de ses propres tils.
les
plus importantes de étaient au
dv.
— alors
qu'il
entière
Rhodes. Ces
;
appela par
le
nom
de sa
villes rivalisaient
i).
Fi-. 22
Fisî. 21
RHODES.
—
LX'iix
Fig. TA
diadeim-s J un tombeau mycL-nicn d .Apsaktiriis près du
\ illajje
|f
m^nl KIIODKS. d< nt 1^
—
Les pièces de ces diadèmes, ornements en verre.
étaient d
un bleu
clair et les autres
d'un bleu foncé (4)
Fiu 24
RHODKS.
.Arvballe de Camiros.
Hpoque arcliaïque (1) (2)
Pindare Diodoie
(.i-4)
(t)
fille.
:
Olviiip. vu.
.A.
(î)
is. v. ^4.
vu. parasfr. 7. Pindaro Olvinf'. \u. .\. 70. \. ij;. cli. Fouilles de Vroulia (Riiodes). par l\. F. Kincli. dessins de IleKii; kinch. Merlin. 1014. Si'i'l.
livre \.
1
:
Nécropole de ("amiros.
23
de Vathi.
(:;)
l'Ile
entre elles
FiH.27 !-ij
-J:.
RHODES.
— Vase de Camiros en terre cmte.
archaïque (3) de forme annulaire. Epoque Haut, o"- 121. Laru. o^ioy Mus. Brit. A 074 i
Fig.
f\ii.
28
RHODES.— Vase RHODKS.-
Vase de Caniiro:
Mus.
Fin. 26
i-'i
Ci-V)
de Camiros, en terre cuite.
archaïque. de forme annulaire. Époque Haut o'" IS2. Larp. o"' "3
Époque Mycénienne. Mus. Berlin. N" 4i'^3 (')
Brit.
\
I
07s (4)
Fig. 30
Camiros. en forme de ns les rayures (2)
'.
29
Kl
fiiscavi.
lie
- Vase de Siana.
en terre cuite, Époque archaïque. l..rme annulaire.
K )nHS.
llauHi-"!". l-ar!.;.o'" 113. Univers de l.und. (=,)
l'"iii'
24
Fij;.
32
Ki-. 31
RHODES.
—
Loupe de Kattavos.
Epoque Mycénienne 0)-
Fi'.;.
33
—
Vase de Kasteilos. RHODES. En forme de dauphin, muni d'une anse et servant a contenir de l'huile ou quelque autre liquide. Epoque Mvcénienne. Lone. o"" ic)2 Haut, o m lo-; (2). :
RHODES —
Vase de Camiros
E[ioque Mycénienne
N"
Mus. Berl
de noble activité
4^(1^ (()
puissante colonie d'Argiens
partageaient les dangers en
et
même temps
que
de Rhodes, qui se
ne se borna pas à
développait
devenait de plus en plus prospère.
population de ces
En
effet,
et
le.
la
gloire
encore
prospérité Je Rlwdes aveiit eomineucé
« Devenu
aussitôt que la première de ees trois villes eut été
fondée
(2).
Et quand, plus tard,
Tlépolémos arriva dans
l'île,
en exécutioii d'un avis de (
1)
(2) Iliihit'.
(ils
d'Hercule
noo
av. J.-C.
est
le
vers
l'oracle, à la tête
li\
re
mv.
ch.
II.
paragr.
du
à
et
beaucoup
l'île
les
tbrtifier.
tout entière,
il
il
pour ce qui gouverna avec indulgence (4). «
(^)
u. (1S4.
1
25
:
procéda au
(1-2) Fouilles de Vroulia. Homère. ///.i</.- 11. 0Î4. Pindare: 0/rH;/« vm-E.jî. vers ix. (4) Diodore. 5/tv/. livre v. chap.
Homère
il
I.1
mais
matériellement
terre en lots égau.x et,
la
reste,
de
d'Athéniens,
d'une
Fouilles de X'roulia.
Slrabon.
le roi
partage de
villes
aida-t-il
les
(^) et
sensiblement accroître
faire
i.^
Fiy. 35
I
34
k'.
aut..
—
Vase géométrique de Camiros. pris rouge. Peinture brun noir Terre i)"'(n2. cnliect. P. Drakidis de Rhodes (2)
RHODES.
Fi«.
RHODF.S
—
30
Vase de Gimiros
Époque Mvcénicnnc. Mus. Berl. N"4S"3- (')
RIIODHS.
Camiros AMIROS
est
première
la
—
Vase de Massari-Malnna.
anse et servant a en lorme de dauphin, muni dune liquide, l.a queue contenir de l'huile ou quelque autre géométrique. manqv\e. F.pnqvie Long, actuelle o '" 20 Haut, o '" iS4 cependant au bas du col. a ranimai est creux ;
nécropole véritablement grecque découverte grâce aux rouilles
opérées en
Tout
points, il y a une plalendroit ou se tr.iuve la série de trous Cette dispoquatre de percée cuite terre de quette a ne couler que lupude le lorcer sition avait pour but de
i8t3-i8(->3
par l'Anglais A. Biliotti et par le
Français
Auguste
:
miutte
a uoutte.(:^)
Salz-
mann. Son organisation hydraulique
démontra,
chez
elle,
rappellent plus d'une
l'existence d'un
péenne
génie architectural très développé; ses bâtiments
et
l'une
des
fois
l'architecture
portes
cyclo-
de Mycènes
(4)
;
Rhodes bleu en ton.e de ^'^^M^-; J";^ .econd vase ro.,m .,. p. 70). H ^ a un petit vase de appl.cati. .;';;gravée dans la teiie axant suivante, .Ml porte autour de lorilice linscription 1
.is
(4)
à Pytiies
>«.
Rbodi-s, iyyi,p.4oi. •i(i
SKEVOS ZERVOS
RHODES. CAPITALE DU DODÉCANÈSE
PI.
3
Fig. 37
RHODES
Bague en or
et ornement en verre dlalvsos. Epoque mvcénienne.
Fig. 38
RHODES. — Hôlmos Louvre,
de Camiros. Epoque archaïque. Haut. o.i^.
salle A.
^^o
(i).
Vitrine de Rhodes
Les poteries rhodiennes peuvent être divisées en six catégories. La première comprenait les vases à conserver les liquides le Pilhos ou yicos. qui servait à la conservation du vin, des figues sèches, des légumes, et souvent aussi à la sépulture des enfants \' Amphore, appelée, ainsi à cause des deux anses par lesquelles on la prenait le Kalpis. qui ne servait qu'à contenir l'eau potable pour l'usage de la table et \'H\diia. ainsi appelée, non seulement à cause du mot VAPI.V inscrit sur le
comme
:
:
premier vase de cette forme qui fut trouvé, mais surtout parce qu'il servait au transport de l'eau "CA'JP, l.a seconde catégorie Comprenait les vases à soutirer ou à mesurer les liquides comme VOiiiochor. broc à vin, qui remplaçait nos carafes le Crjllri-. grand vase en forme de tronc de cône, dans lequel les anciens glaçaient leur vin en le mélangeant avec de la neige ou de l'eau refroidie par les mélanges qu'ils connaissaient le Kvtithos. espèce d'écuelle généralement en métal, quelquefois en terre cuite, a manche long, presque vertical, et qui servait a puiser le vin dans le cratère VOlpis. vase en terre cuite dccorec. et quelquefois en métal, pour le vin ou pour l'huile, etc. Dans la troisième cattgiirie, celles des Coupes, on range Holmoi. le Kaiithaios. le Kylix. le Colyh\ le Cotyliiquc. lorsqu'il était de plus petite dimension, etc. Les vases a pjiftiiiis qui forment la quatrième catégorie, comptent X Aiyhallos. dont la forme et les dimensions primitives étaient celles d'une grenade avec des rebords assez larges sur le goulot, et une petite anse dans laquelle pouvait à peine passer une lanière pour suspendre le vase à la ceinture. Les aryballos servaient surtout a contenir Ihuile parfumée pour le bain \' Ahihastroii. dont la forme était un cylindre allongé, destiné au même usage que lAryballos, et qui devait son nom à la matière dont il était composé, l.a cinquième catégorie comprenait les vases destinés, comme de nos jcnirs, à composer des jardins sur les terrasses ou sur entablement des fenêtres on en a retrouve quelques beaux spécimens, ainsi que des figurines, des animaux et des petits objets de lantaisie. dont les dames anciennes de Rhodes aimaient à orner leurs ctagères. La dernière catégorie peut se diviser en cuves de lessivage, comme la Scaphi, d'où le même nom moderne appliqué aux baquets à lessive, la Lecani. terme usité encore aujourd hui et qui était appliqué aux mêmes usages que la Scaphi. Le Lfciiiiscos. le Podoiiiplir et le Cbironiptir. étaient de petites cuvettes de même forme usitées, comme l'indique leur nom, pour le lavage exclusif des pieds, des mains, etc. .A la seconde espèce de cette catégorie appartenaient les cuvettes de toilette, comme le Ciiiistroii. et le Piiux. plus petit que le premier. toujours monté sur un pied, et orne de dessins coloriés: c'est celui que loua trouvé le plus frcquemmenl dans les tombeaux rhodiens. N'oublions pas de mentionner une grande quantité de lampes Lichiii. plus ou moins decorces de frises en relief. Citons enlin des vases en verre, de petites tioles en albâtre et en porcelaine de formes variées, des vases cmaillés, des colliers de srrains on porcelaine, en email et de fusaioles hautes de 738 'i, percées d un trou à leur extrémité supérieure. :
:
:
:
\
;
1
;
:
Fit;.
39
y minute'
Itiijjrr
RHODES.
—
Haut, o
Fi-
Coupe Je 181
;
s.
1.
o
"^
34
;
^6
Ornement en lorme de Louvre
;
Salle
.\
roue.
292 (1)
Ki-. 4t
—
RHODES. '"
22.
Diam
Ep. des parois sur
la
sur
1.
panse
Skvphos de Camiros.
o " ^q2-o 8"'
Mus
Au
"'.
Brit.
tombeaux, on y découviit des trésors et desrehquesqui, transportés dans des musées français et angiaiset
examinés au point de vue
"'
40^}.
Sur
milieu la
.A 4-5-;.
les
an^e^
marque du
:
o
'"41).
majjasin.
(2)
que honorent non seulement Rhodes
à ses
(^1-2).
-
40
Haut, o
quant
Marque
(".aniiros.
Diam.:
maisaussi l'humanité tout entière, fection artistique, l'éclat
scientiti-
Fouilles de Vroulia.
•ISS
et la Grèce,
telle est leur per-
de leur inspiration. laiiran-
d
V
KIIODKS
- llvdria dcClainirns. Epuqiu- arcliaiquf. St\ k- primitif
deur de leur conception telles
sont
les qualités
et le fini
certaine, précise, inébranlable.
de leur exécution.
impossible de
de construction, de conser-
vation et de solidité qu'on y rencontre Si bien que du point de vue plus général de la civilisation et du
les
11
était
d'ailleurs
reproduire tous, puisque parmi
30.000 vases antiques qui dès
les
!
progrès, les trésors découverts à
( i'
vaient dans les divers
189s se trou-
musées européens(
1
)
et qui,
Camiros mar-
quent sans nul doute une étape dans l'évolution de l'esprit
De
humain.
(
le
ces objets
que quelques-uns
d'art,
je
ne reproduis ci-contre
1
)
Lo Bnli<.b
Louvre
MiiSiiiiii
(i.(XK):
le
contenait en iSqs. ïikk) vases antiques
Musée do
Berlin 4.oik)
:
celui de
:
Munich
i.4<x); celui du Vatican 1.400; celui de Naples 4.(kk); celui de Vienne 2.600; celui de la Bibliothèque Nationale de Paris 2.(xx) enfin 2.scx_) se trouvaient dans le Musée National d Athènes, (v. Catalogue des \ases antiques de terre cuite, 1-12. M. Pottier). i. 1. pages
ceux qui sont indispensables pour permettre au lecteur de se faire, au sujet de la première civilisation rhodienne, une idée nette, :
:
1
:iO
FiP. 43.
RllODHS.
—
Coupe de Camiros enterre Epoque arcliaïque ( )
cuite.
i
Ki«. 44
RHODKS. La bande
— Coupe
jaune et nuire de Camiros.
réser\'ée au niveau des anses porte des astragales et des tètes
de ba-ul.
Epoque archaïque (2). Mus. Herlin. Vas. inv. 3678.
mentionne
nombre sensiblement et sans cesse augmenter, très nombreux sont ceux qui appartiennent à l'art rhodien et qui ont Rhodes
qui
pour origine.
sant.
depuis, ont vu leur
je
—
Sous
(1)
la
l'a
l'endroit
où
il
retrouvé et qui en a
fut découvert, celui le
premier publié
fac-similé, enfin l'édition de l'ouvrage
photographie de chaque objet reproduit.
On
peut ainsi facilement
les identifier.
Nécropole de Caniirc
(2) Fouilles de \'roulia.
31
et
le
le
reprodui-
immédiatement
-15
Kiii
Kl
IODE:S.
_ Uinuchuc de Camir.is.
32
haut.
o.V-,
L.iuvr-
salle
A
-,u
Fig. 46
RIKjDES
— Aniphciro
Linivre, salle E.
Fio
de
Gamins
arm
G. ;
l.aut :>
47
RHODRS.
—
Aniph. ne de Ganiiros
Miisce d AltenlMirt;.
3:^
...:;:>:;
Fig. 48
KHODI-::;S
,.a
du
Je Caniiros, cirque ;ircliaunK-,
liaul.
i
m. Su
(r)
.,nt ... H^'^ j^ nati-naux, a:;;;^:!::;:';:^^-;:.; provenant des ..uiiies a. Can,,,-,. a.s Mu.cc.:^;;;:r;:,:;f conservatcur-adin.nt Paris ,875, et par M. E. Pottier, Librairie Hachette et Cie, 1897. 1901.
plupart des
GimL, dnliqiici
â&#x20AC;&#x201D; Pithi.s
o' .^.ts
31
Fiar.
49 Fur. 51
^^y/iim
RHODES
Fig.
—
52
Alabastre de Camiros à panse piritorme et à anse courte La partie antérieure de la panse est occupée par un grand masque de Gorgone tirant la langue
RHODES. Louvre, salle
:
au
re\ ers
uncvgne marchant àgauche.Haut.o
Louvre,
salle A.
464
A
vitrine de Rhodes, 467.
08.
1."
(
1
RHODES. a
Fisî
— Ar\ balle de Camiros
Epoque archaïque.
—
Fig. 53
Alabastre de Camiros
panse piriforme et à anse courte. Haut, Louvre, salle A, 46, i2]
o.i^y
50
ncmisL RHODES.
—
Ar\balle emaillé en forme de tète casquée.
Louvre
1.2^ l\isis
salle
RHODEîS.
A. 102.
(iii/iqiirs
du
Loiivn-,
ni Nécropole de Camiros,
— Peinture d un sarcophage en terre cuite
I.
I.
c.
c.
35
(^).
Fia. 55 Fis. ô4
RHODES. Dans
la
rosace de
1
— Coupe de Camiros.
extérieur, chaque seconde
Mus.
Berl.
Vas. Inv.
feuille est
2c)t)u
retouchée de rouge.
(T
Fiar. 5(5
^S. KH( )DES
- Décor dun
A. 4.4S vase de Camiros ,L„uvrc. salle
36
-
cuite ... peinture d un sarcophage en terre
SKEVOS ZERVOS
RHODES. CAPITALE DU DODÉCANÈSE
Fig.
PI.
57-59
RHODES.
— Trois colliers
en verre
et
en porcelaine de
Epoque archaïque. Louvre,
salle E, vitrine
de Rhodes.
dmir
4
4
Fig
RHODES.
56
bis
— Coupe de Camiros en argent avec
Epoque archaïque. Louvre,
39
salle A.
appliques en or.
vitrine de Rhodes.
Fisî.
Fis. 60
RHODHS. Musée
— Aniphuif Je Camiros.
cantiinal histor.
62
RHODES.
HaLit.o,i!j
Louvre,
de Lausanne, n" 4287.
Fiii.
salie
— Oinochdé de Camiros A, vitrine de Rhodes, ^iq
121
63
FiR. 61
RH0i3ES. i-nuvrt.
.
— Oinochoé de Camiros m
RHODES.
"; A, armoire M, 324
Rhodes, par Kinch. Berlin.
Louvre,
11)14.
4(1
— Oinoclioe de Camiros
salle
A, vitrine de Rhodes
(3)
Fii{.
64
I
'
.,i«i
We-----
i KHe)DHS.
(il
— Statuettes de CaiiiiiMs en
Necrcip"le de (".aniiros.
41
terre cuite (1). ii
Fisj.
67
05
Fig. 70
|^:'f)1 —
Ai-\l\illc de Cainiros à KH( )r)HS. panse sphcrique, goulot court et large anse plate. Haut. 0.07. Musée cantonal historique tic Lausanne, sans n".
KHODHS. Haut.
o.i:>.
—
de
Camiros.
Musée cantonal
histori(.|ue
IVxis
de Lausanne, n 4296. '
Fig. 66
—
RHODES. Ar\ balle de Camiros à panse sphérique. goulot court et large anse plate. Haut. 0.07s. Musée canton, histor. de Lausanne, n" 421)0.
Fig. 68
Fia. 71
1\H(
iDHS.
—
Aryballe de Camiros.
a panse sphérique. goulot court et large
anse plate. Haut. o.o^^. Musée canton. histor. de Lausanne, n" 421)-;.
Fis. 60
RIIODHS. - Oinochoé de Caniiros
à
bec trilobé.
Dans un tableau réservé en rouge sur la panse, un bélier sort d une caverne, marchant à droite et portant sous son ventre Ulysse nu, qui se
main gauche à la toison Polyphènie nu, assis et tourgauche, l'icil aveugle, étend la droite pour tàter l'animal au pasen arrière-plan, un arbrisseau .Haut.o, 19. Louvre, salle A, 482(1)
né
h
à
AlaKistre
panse pirilornie
de et
à
anse courte.
retient de la
delà
—
RHODHS. Camiros
béte.
RHODHS.
—
Aryballe de panse sphérique, goulotcourtet large, anse plate. Haut. 0.07. Musée cantonal historique de Lausanne, n" 4307-
Camiros
à
42
Sur la panse, huit guerriers marchent a droite. (2hacun d'eux porte un casque, ime lance et un bouclier rond qui masque le corps. Haut. 0.20.
Louvre,
salle
.\.
4^1 (2)
Fig. 72
RHODES.
—
Plat
de Camiros. Diam. 0.367. Linivre.
Fiy. 73
salle A. n"
-^itb
Fia
Fiu. 74
RHODES.
—
Arvballe de panse pirit'ornie et large anse plate. Haut, o.od. Musée cantonal historique Je Lausanne, n" 4304.
Camiros,
RHODES.—
à
de
Arvballe
à panse piriforme et large anse plate. Haut, o.oys. Musée cantonal historique de Lausanne, n' 4'îo8.
RHODES.
— Decr dun
vase peint. La("himère(i).
(1)
Camiros
Necriipole de Camiros.
43
Fia-.
RHoDKS.
—
anses. Haut. salle A, 2C)o ( i
Fia.
Ciiu|H.'
de (^iiminis o.
Uiaiii.
o.iX).
i.S.
;\
"8
deux
l.nuvre.
).
7'i
RHODKS.
—
()inMch..e de Camirns.
Mus. Copenliayue
Fia-.
RIIODHS.
—
79
deux ;uises petites de C^.imirns Haut. o. ii>. Diani. u. i.S (41
(Iiiu|ie
,1
l.iiuvi'c. salle
RHODHS.
—
Oinochoé de Caniin.s
M".s. brit.
'')
iqor .0
!'K.-i nntiqu.'i
'es
du
—
(i)
q 27
Lqiivii-.
de VrouUa de Rhodes.
44
s(x)4 (3)
A.
2i)2
et
Unes
Fig.
80
RHDDKS.
—
Statuettes de Caniirns en terre cuite.
Louvre,
(i)
salle A. un) et uk) bis. vitrine
Necrupole de Caiiiiros.
45
Kpoque arcliaïque
de Rliodes
(i).
Fis. 81
KHODKS.
— Plat
de-
Camin.s. Diam. ua^
Liani'L', salle A. lui
Fisï.
(
i
)
82
Fig. 83
RHODKS.
—
Petite
RHODHS.
amphurc
!i-TU's
— Fragment de grand
Caniiros. Haut.u.
pithos de
Larg. o, uS. Epaiss. 0,035. Louvre, salle A. 396 (3)
de Garni rus à deux anses et a panse allonf^ée. Haut. o.2v Louvre, salle A, 3-54 (2)
du 41)
18.
SKEVOS ZERVOS
RH(X)KS. CAPITALE
Fitr.
DU DUDECANESE
85
^^^nuM^^^^M^^SS^
RHODES.
—
Oinociioo a emKiiicliine trilubee de Camiros.
Epoque archaïque. Hauteur Louvre, salle A. Arnmire M.
o.^^. ^iiS.
La panse est décorée de trois registres sans retouches à la pointe sèche. Sur le premier registre on voit un Griffon de grande proportion, ailé, rampant, les pattes antérieure^ étendues. 11 est placé entre deux oies. Au deuxième registre, quatre bouquetins dont trois paissant, et au troisième registre, trois ileurs épanouies, alternant avec un même nombre de boutons.
47
PI.
Fiiï.
85
\
RHODES.
— Inscription relative Louvre,
(i)
salle A.
Nécropole Je Caniiros.
49
à
un stratège de Caniiros.
arm. N-O
(i)
Fie. 86
Fi«. 88
—
RHODES. ArybalU' de Caniin.s en tonne de tube circulaire. Sur la tranche, un hnuc et un liim marchant à gauche, tète de femme de linifii tournée à gauche. Haut. o.tx). lliani. o.oy.
Liiuvre, salle
RHODES. Sur
le
— Plat de Camiros en
forme d'assiette (Pinax).
fond intérieur, un bouquetin marchant
Lou\re.
.A.
salle A. ^o^
(
i
à
gauche. Diam.
o,:;o
)
FiP. 89
Fi-i.
87
RHODHS.
—
Aryballe
de .Camiros.
en forme de tube circulaire. Sur la tranche, un cheval, un bouc
marchant à gauche, et une grande tète humaine vue de profil. tournée àgauche. Haut. 0,10. Diani. 0,08. Louvre, salle A. 428
(21
RHODES.
—
Plat
de Camiros
Diam. o.2St
Musée cantonal historique de Lausanne, n" 42SS •iu
Louvre.
50
42c)
(-5!
Fig. 90
RHODES. Sur
le
—
Plat de Uiiiiiio.s en luinie d'assiette (Pinax). fond intérieur un chien courant à droite. Diam. 0.2^ Louvre, salie .A. 304 (i)
Fisf.
Fiiï.
92
91 Fiu. 93
^
RHODES.
—
tirand
alabasire
de
Camiros
-
RHoDhs Camiros
.Mabastre
de
à panse |iirit"orme et à anse courte. Haut. 0.^2.
a panse piril'onne et à
anse courte.
Sur entre
la
[lanse.
deux Lou\re.
(1. 2.
!,.
.A.
.\.
421
(:;)
—
RHODES. {^miros
à
.Alabastre
panse pirilorme
de et
à anse courte.
Sur
rugissant
la
panse, pt-ijsson
en bas. entre deux sant. Haut. o.iiSî.
t).o>s.
salle
4I
salle
c\gne en repos
lions
affrontés. Haut.
Lou\re.
4^1 (2)
Louvre, salle
ycu.s aiiliqius du Loiivir.
51
.A.
liiins
4^2
la tète
rutris-
(4I
Fig. 94
RHODES.
•le
de Camiros.
1.
—
Hydria de Camiros. Époque archaïque
c.
52
(i)
Fisï.
RHODES.
(i) Nécropole
de Camiros,
1.
95
— Amphore de Camiros peinte.
c.
53
Époque archaïque
(i)
Fitr.
lii;. i)0
'.)8
—
Kl IODES. Oinochoé de Caniiri's a large embouchure, faiblement trilobée et à anse bifide.
Dans un tableau encadré de quatre un grand sphinx, aux ailes recourbées, marche à droite. raies noires,
Haut, avec l'anse 0.^2
RHODES.
— Amphore
Louvre,
salle A.
H.uii. n.^n
rhodiennc.
474 (2)
Musée Britannique Fig.
Fiu.
'.H)
i)7
RH(.)DES.
—
Anipliorc de Camiros à
figures noires.
Alaba>ire de Camiros a !>anse piriforme et à anse courte. Haut, o.oys
RHODES.
-
Louvr';. ^alle A. 4()M
{
1
Un hoplite, masque par son bouclier. satTaisse au centre, marchant à droite et retournant la télé, entre deux ca\aliers asiatiques, qui pointent sur lui leurs
)
lances. Haut, o.'îy.
Louvre, (I-
,
h(
Louvn 54
salle
.\,
4S1
(^)
Fio.
1(10
KllODHS.
(I)
_ oipe
^le
Caniirus.
Necnipdle de Camiros.
55
Ă&#x2030;poque
ai-chaique (i)
Fia.
101
Fitr.
Fio-. 1(11
1o;î
RHODES.
—
Oinochoe de Camiros à bec accostée de deux ron-
trilobé et anse tritide
— Amphore
RHODES.
delles saillantes.
de Camiros
a
deux
anses plates trilides. Sur la panse, de chaque coté, isolé dan^
le
champ, un oiseau deau (cygne) marche
a
droite. Haut.
:
0,30. (
1
.A,
^1(1
(^)
10.'')
Fi"-.
l.ouvre, salle A. ^2<S
Fisf.
Haut. 0,^4 l.ou\re, salle
)
102
RHUDES. Camiros lot coLU't
—
Aryballe de panse sphérique. gouet larue anse plate. Haut. 0,07
à
Lou\re.
salle
.-\.
444 (4)
RHODES. anse
—
trifide.
Oinochoe
accostée
a bec trilobé et à
de
deux
rondelles
saillantes.
KHODbb.
—
lUJ;ia
rhodienne
a
Sur l'épaule, quatre oies becquetant le sol. Sur la panse, quatre bouquetins paissant, marchant a droite. Haut, avec lanse o.^s-
trois
petites anses verticales et à base eftilee.
'
Haut. 0.31 A, 275 (2)
Louvre,
-'. s.^"-r
(1-5) Fast's antiques
du Louvre. 56
salle
A, ^14 (s)
RHODES. CAPITALH DU DODECANESE
SKEVOS ZERVOS
V^^^
Dans le siranct segment, taureau marchant vers la droite en retournant
V^^/
la tête.
RHODES
H. 6
Fitr.
Camiros
Epoque- .ircluuquc
bi
sa
luquet de poils gui termine
queue
est divisé
masses. C'est le breuf Apis.
mim — Coupe plate de
Le
Louvre,
salle .A
^<i<i.
112
segment,
la
grand
le
inférieur,
(Chimère,
jxiisson.
composée d'un corps de lion sur
les
reins
nageant
duquel
est
entée une tète de chèvre,
et
dont
la
quelle.
un
serpent
KHODRS.
vers
Cou|ie plate de ("amiros. H|ioque .uch.iKiue.
segment un grand un espadon le
la
droite,
au-dessous une lleur.
Diamètre
t>.';v>.
forme
-
(?)
vitrine de Rhodes.
Dans Dans
en deux
Louvre,
salle
.A
-507.
vitrine de Rluxies.
et
Fia;.
RHODES.
108
—
Fiy. 110
Oinochue de Camiids à bec deux ron-
Fi-.
1
1
trilobé et à anse trifule accostée de
delles saillantes. Haut. o.^s.
Louvre,
RH(.JDES.
salle A. ^17 (i)
—
.Amphore rhodienne
Haut. 0,40 Louvre, salle A. ^30 (3)
Fiu. 112
Fio. 109
—
RHODES. Aryballe de Camiros à panse sphérique. goulot court et large anse plate. Haut. o,o<i
Louvre,
RHODES.
—
Oinochoé de
C^aiiiiros
à
salle A.
bec
RHODES.
trilobé
Haut, avec anse. 0.2(1 Lou\re. salle .\. .\7,- (2) I
yiiiis diitiqiiis
du
—
i>inochoe de Giniiros a bec trifide. accostée de deux rondelles saillantes. Haut. o.^:;. Louvre, salle .\. ^1:; (^)
trilobé et à anse trilide.
(,!-=;)
449 (4)
l.oiivir.
59
et à
anse
IVA
RHODES.
Un homme barbu
— Coupe de Camiros à figures noires.
drapé cnurt à gauche et retourne la tète avec des gestes de fraveur. regardant un grand chien ou lynx qui, marchant à droite, ouvre une gueule aux dents acérées. Une femme ailée, vêtue d'une tunique courte, accourt à droite derrière l'animal elle est suivie d'un homme barbu tenant un caducée (Hermès ?). qui court, en retournant la tète \ers deux femmes drapées et voilées. Lou\re. salle A. 47S i. et
:
(
1
114
Fia,.
RHoDK.'^.
— Coupe de Camiros
à figures noires.
Un homme
barbu, nu. tient a deux mains un coq et l'olTre à un éphèbe. nu, qui lui fait \is-à-\is. portant une lance et un aryballe suspendu à la main droite, une couronne de la main gauche: dans le champ, une couronne suspendue. Un homme barbu, nu. tient de la main droite une couronne ou un Collier et de la main gauche fait le geste de parler a une femme nue. qui lui fait vis-à-vis. élevant une lleur dans deux doigts de la main droite et tenant une couronne de la main gauche dans le champ une couronne suspendue. Un homme barbu, nu. tient de la main droite une couronne ou un collier et de la main gauche un lièvre qu'il olVre à un éphèbe nu cpii lui fait vis-à-vis. portant une lance de la main droite et une couronne de la main gauche. .Sous anse im homme barbu, nu. est assis sur un ^i^ge pliant et tient de la main droite une poule. ;
1
Louvre,
<ilu]tirs
du
salle A. 47c) {2)
l.oiivri
6(t
Fia;
115
RHODES. Revers
H.
— Un honime barbu, nu. tient par
— Coupe de Camiros à figures noires.
et par les pattes un petit cerf et l'ofiVe a un ephcbenu. tenant une champ, une couronne suspendue. Un homme barbu, nu. tient de la main gauche une poule et l'offre à une femme nue. qui lui fait vis-à-vis. élevant une fleur dans deux doigts de la main droite et tenant de la main gauche une couronne dans le champ un aryballe suspendu. Un homme barbu, nu. tient de la main gauche un petit cygne aux ailes déployées et loftre à un éphèbe nu. qui lui fait vis-à-vis. portant une lance et un aryballe suspendu à la main droite, une couronne de la main gauche. Sous 1 anse un homme barbu, nu. le genou droit en terre, tient par les pattes une petite lionne, la tète de face, qu il présente. Haut. 0.12. Diam. 0.17.
lance, qui lui fait vis-à-vis
;
les
dans
curnes
le
;
Louvre,
salle
.A.
470
(
i^
Fie. 116
—
Revers
B.
—
(1-2) l^itus
Coupe de Camiros à figures noires. RHODES. La Chimère, la patte droite levée, et Bellerophon à cheval sur Pégase se font vis-a-viss au centre de chaque coté deux hommes barbus, drapés, tenant une lance, regardent la scène. Haut. 0.14. Diamètre 0.24 Louvre, salle .A 47S. vitrine N (2)
iiiiliqii<s
du
Loiivr,
(>l
Fig. 117
RHODES.
— Cantharos de Camiros
iimri.'. salle
A.
^^(i,
\itrine de Rhcides.
Via. 11 -s
Fifj.
RHOUliS.
—
11'.)
KH( (^iLipe
plate
de
(-amiros.
à
deux anses
)1)HS.
et a
—
(!iiupe
de t'aminis
piedcourt. Hauteur
d,
1
sans anse, sur pied à base large.
Hauteur
o.
1
1
.
Diamètre
L' 'ivre, salle
:nl:qtiiS
du
A. ^ih)
l.nu\re. salle o, (i
27s ")
Loiivit.
62
.\.
^"îi
(2)
1
.
Diamètre
ii.2i
Fit!.
120
— .Amphnre de Gamin
RHODES.
is
a ligures noires.
chien des Enfers Cerbère, à deux tètes, à queue terminée en tète de serpent, ouvrant une large gueule, est tiré au Lxiut d'une corde par Hercule, qui marche à droite et retourne la tête en arrière-plan, derrière Cerbère. .Athéna levé la main droite
Hermès marche
à droite
:
le
;
en
l'air.
Haut. 0,37.
Louvre,
Fiiî.
salle \.
481
(1)
Fisf.
l'Jl
122
u
RHODES. à
—
RHODES.
i^lat ou Pinax de Camir. double échancrurc sur les bords.
Louvre,
(1-3) yiUiS
salle
,lllll\jl(iS lin
.A.
— Plat de Camiros
en tV>rme d'assiette (Pinax). Diam.
Louvre,
iik) (2)
IaVII-IW
63
salle
.A.
417
(^>
0,2(1
,.
Fiii. i:^"
i23
Fiiï.
RHODRS. - Pyxis :\
lIl-ux
de Cainiros
t).
14.
Louvre,
RHODES.
anses.
Couvercle
l'remier cote de la panse
Haut.
12Ô
Diamètre o salle A.
(
i
et
—
Pyxis
de (lamiros
ronde
deux anses. De chaque
a
deux oiseaux identiques. Hauteur, o. n. Diamètre aux anses. o.i
).
17
Louvre,
2<S(i
salle A. ^^^
(4)
Fiy. 126
Fit;.
Fit;.
124
RHODES. anse (panse
— Pyxis de Caniirus
128
sans
et fond).
.Sur la panse,
deux zones superposées
d animaux.
Haut,
u.iid.
Diamètre
o.
i:;
Liiuvre. salle A. -|4ii(^)
l'\xis
RHODES.
de (".amiros à
—
Pyxis de
Camiros
deux anses. Troisième cote de la panse {^). Hav\t. o. 14. Diamètre o. 17 Louvre, salle .A. ^Sd
de la panse (2). Diamètre, 0,17 Lf)uvre, salle A, 286 n.
fi---
I'.
14.
liques du Louvre.
.
c.
64
à
a
cote,
1
Fisï.
12!)
Fig. 132
Fiii.
RHODES.
— Cratère de
Kil
—
.JLr\ balle de Camiros à RHODES. panse sphérique. goulot court et large anse plate.
Carniros a deux anse
Hauteur u.ix). Diamètre u.i/ï Musée Historique de Lausanne, n"
4^!)2
Haut, o.oîî
Musée Historique de Lausanne,
RHODES.
4'><«i
— .Ampiiore de Camiros
Hauteur o m.
is
Musée Historique de Lausanne, Fisc.
n
l.W
n
42<S7
Fisi. i;î:!
—
RHODES. Ar\ balle de Camiros à panse sphérique. goulot court et large anse plate. Haut. o.tKi. Musée Historique de Lausanne, n" 4288
RHODES. Haut,
65
o.i'i)
Re\ers B. Cratère de Cjniiros à deux anses. Diam. 0.17^. .Mus. Cant. Hist. de Lausanne. N''>4';o2.
Fio. 137
MiJiSs^i^'
—
Ar\balle de Camiros à RHODES. panse sphérique. goulot court et larf;e anse plate. Sur la panse, une pieuvre, la tète en haut, étalant symétriquement de chaque coté quatre tentacules. Haut. 0,07V Louvre, salle A. 442 (4)
—
Aryballc lie Ciimiros à panse sphérique. goulot court et large
RHODES.
anse plate.
Sur la panse, une tête de taureau entre deux aigles retournant la tète. Hauteur 0.07 Louvre, salle A. 44^ (D
Fit!.
KiCi
Fia. 13«
Fig. 135
~'»~>^
-•.•>
.-!5t»«f
1\IU)1)KS.
—
Cratère a figures rouges.
Une femme drapée
se
tourne a droite,
tenant de la main droite une oinochoé. et tend de la main gauche une phiale à un jeune homme drapé, tenant deux lances, qui marche à droite et retourne la tète. Tourné à gauche, un homme drape, couronné de lauriers. appu\c sur un sceptre, les regarde.
Hauteur 0.^4. Diamètre o.t,(d Louvre, salle A. 4.SS (^)
—
Aryballe de Camiros RHODES. panse sphérique. goulot court et large anse plate. Sur la panse, une double palmelte de lotus entre deux sirènes alïrontées. Haut. 0.06 Louvre, sali" A. 462 (2)
à
KH( )DES. a
—
Ar\ balle de Camiros panse sphérique.
Sur la panse un trépied au-dessous duquel tlambe im grand feu allumé: de chaque coté un homme barbu, vêtu d'une tunique courte, met un genou en terre et incline la tête, en avançant, Fun autre la main droite. les deux mains. 1
Haut. Louvre.
Louvre,
o.o(>T
salle A.
472 (î)
SKEVOS ZERVOS
Fit!-.
RHUDES. CAPITALE DU DODÉCANESE
139
RHODES.
— Statuette en terre cuite de Camiros Epoque archaïque.
NeLiiipulo de Caniirns. (57
PI.
7
Fio. 140
RHODES.
Fig.
—
n:{
Hiii.
142
Oinuchoé de Caminis <-=-»^
a bec trihibé et à
anse plate.
Haut.
Louvre,
o.
RHODES.
i8".
salle A.
a
4^S
(
i
)
—
plates et verticales. Haut, avec les anses o. iq
Louvre,
Fig.
Fi-.
Skyphos de Camiros
deux anses
salle
A. 288 (4)
lU
1-11
RHODES. —Urule-pailuinsirjRhodicn en forme de coupe soutenue par quatre carxatides. (;)
Haut. o. iS Louvre, salle .\. ^t/i
—
—
RHODES. Aivballc do CLamin.s à panse sphérique. ucndol court et large anse plate. Sur la panse un griffon, tourné à gauciie. les ailes courbes déployées. 1
(3)
.\ryballe de Camiros à RHODES. panse sphérique, goulot court et large anse plate. Sur la panse une lionne, tète de lace,
marchant à droite, un taureau, la tète basse, marchant à gauche, un cygne au repos tourné à droite. Haut. o. 11.
laut. 0.07
L<iu\re. salle A. 4^(1 (2)
Louvre, (,1-ï)
/'ci.s.s
ijiillqius
du
l.oiivii
69
salle
.•\.
4,41:;^
Fis;.
145
RHODES.
y-'.'-j-' 1
1
)
ijole
— Statucllc de Caniiros en
de Camiros. 70
pierre calcaire. Plateau sacré (i)
Fit;.
146
RHODF.b.
— Masque de Camiros Lou\re.
(1)
en terre cuite. Époque ardiaïque.
salle
Nécropole de Caiiiirus.
71
.A.
404 (i)
Fis;.
RHODES.
Fig.
147
— Fiagmcnts de jarres en
terre cuite de
Fia.
U8
Camiros. Epoque archaïque
(i).
l.'iO
Fiiî.
Fig
149
RHODES
.'écroDole
—
Fragments de
de Camiros.
jarres en terre cuite de
Camirns. Épuque archaïque
12I
loi
Fiu. 152
Fig. 153
0^%^£,
lir^v^w RHODES.
— Fra-ments de jarres en terre cuite de Camiros. Louvre,
Fiii.
salle
A
396. \-itrine de
154
Grande (
I
)
anipliore.
Necro|iole de Caniiro:
73
Ép..que archaïque O).
Rhodes.
côte micrasiatique d'en
face, avec les villes, les chaînes de montagnes, et les étendues de l'Asieet du haut de l'Ochyroma, on peut Mineure encore embrasser du regard avec une grande
lalysos
:
nlysos
était
entes du '«^»-
ou
Philermos.
une
à
Rhodes
qui
et
les
ville
de
où se dressait
l'A-
de
la
mencer par
nommée par
comme
aussi de nos
ville
—
1
)
..
'
nillef
:
quant aux inappréciables objets d'art d.ms les tombes, il en devint le pro-
qu'il V trouv.i
Orncmenls d lahsdS, en verre, irrandeur nature; époque mycénienne. Musée Britannique (3)
livre xiv. \ Wh^e. au-dessus duquel se trouve une acropole nommée Oclivronia ". (Strabon. dlalvsos ont été opérées au cours de trois périodes successives. La première commença le i(d juin t la dernière le "14 mai 1871. Adi !f Furtuacni-'ler u. G Loeschcke. Berlin. 1886.
lahsiis était un |.
(2
1Ô5
RIIODFS.
[2) I.i^
de Patmos. jusqu'aux l'immense et aussi
découvertes de Camiros, a effectué des fouilles à 'lalysos aussi, de 1868 à 1871. C'est toujours A. Biliotti qu'il en chargea, et cet archéologue retrouva et révéla la fameuse nécropole de cette
mis au monde parles îlots et les vents, ornent majestueusement, tel un collier de mais aussi la perles, le cou du corps rhodien,
(
île
incommensurable surface bleue. Le Bntish Musc uni. encouragé parles précieuses
— lesquels,
Fitr.
glorieuse
:
cette monOcbrroina(i). yeux du s'offre aux tagne, un splendide spectacle voyageur qui distingue admirablement non seulement les formes harmonieuses de Rhodes et aussi de toutes les petites îles et des rochers environ-
nants.
la
Chypre même,
com-
tleuve la mer. qui s'étale en bas. traversée dans tous les sens par un nombre intîni de voiliers et de vapeurs, qui, tels des petits points blancs ou noirs, semblent se mouvoir doucement sur cette
Du sommet de
jours.
de
côtes
douze
cropole d'ialysos. Strabon.
netteté l'archipel dodécanésien tout entier, à
s'élevait
de
distance
kilomètres
sur
située
mont Philérémos
.
74
cli.
x".)
iS()8.
la
156
Fiij.
RHODES.
— Ornements d'Ialysos. en
verre et en ambre, époque mycénienne, grandeur nature. Les deux statuettes sont en terre cuite.
Mus.
piiétaire, les
emporta avec
jours en sa possession
lui et
il
garde tou-
les
Une
Les tombes d'Ialysos sont pareilles aux tomet
de Nauplie
(2) et les
vases qui y furent trouvés et qui n'étaient autre chose que les offrandes données aux morts par les
une
occupent
importante dans l'étude de
notamment de
l'Art,
céramique,
la
particulièrement
place
en général, et sont du
ils
même
et de la même époque que ceux découverts Mycènes. Et la plupart d'entre eux offrent une grande ressemblance avec ceux retrouvés dans
genre à
la
tombe d'Atrée
une forme bien très
ils
;
n'en présentent pas moins
distincte,
caractéristique, qui
(i) Pioc.iliiigs
V. aussi {21 V.
of
Ih,-
assez
particulière
et
pourtant ne parait pas
Soc. of Anliquaihi.
17.
Mai
Tlh- Eiiinhiirgh Ri-'ciizc 1878. p. 244.
Milthl. d. hiitit.
planche vn.
11.
|i.
S2. 2(11.
\'.
p. 14^
;
Alb.iuiioii \\.
celle
des vases mycéniens.
—
des coupes retrouvées à lalysos
?8'tombe(i)
dans
la
— et qui se trouve au Brit isb Muséum
sousn°n6. nosfig. 182-18^)— présentesursasurface extérieure, l'eau et
fond de pareille
le
portrait de cinq
au-dessous d'eux on
posés, un
nombre l'eau.
cygnes glissant sur
voit,
symétriquement
égal de poissons qui nagent au
Or,
cette
pièce
est
exactement
au vase en or retrouvé par Schliemann à
Mycènes et décrit dans la tlg. ^17 (2). Dans la tombe on trouva, entre autres objets, le fameux
t)'
et
unique scarabée d'.Aménophis datant de l'année
i4^oav, J.-C. et
:
et
dans
la 22<-
tombe des ornements
des pierres précieuses de toute beauté.
Ces découvertes nous donnent ii\
1S77.
que
être plus ancienne
i).
(
beaux mycéniens de Sparte
vivants,
Brit.
V. MYkiiiiiibt
s^rhiit,-
i/<s
l^tisiii.
certitude
Loeschckc. Berlin. n" (1.;.
que
/ orZ'<7/<H/.\\t.' Tboiig.fjsst tins tU'in
von .\dotr Furtwaengler und Get>rg Verlag von .A. .^sher et t i88t>. p. 17.
\frllrlifi,;rrs.
pi. .\. I2i
la
V. .V/\Aviw<-. Leipzig 187S.
.
Fis;.
157
RfUJDHS.
— Ornements
tl
lahsos. en \erre
el
en teiie glaise, epuque mycénienne,
grandeur nature. Mus.
ces
tombes
d'ialysos datent
du
xv
Hrit.. salle
siècle
de
première des \ascs grecs.
industrie tlorissante.
l'ère
une de ses
preuve incontestable que rile de Rhodes constituait, dès cette époque, un très important centre de civilisation, pourvu dune ancienne
et
aussi
la
Fig.
villes les
On
plus illustres, accueillit
pitalisa,
en i4q4av.J.-C.
dut
de Phénicie.
fuir
sait d'ailleurs qu'lalysos,
le roi
et
hos-
Cadnius, lorsqu'il
l.').S
RHODES.
—
(
)rnements d lalvsos.
Mus.
l:]ini.]ue
m\cenienne.
Brit.
76
é
SKEVOS ZERVOS
RHODES. CAPITALE DU DODÉCANÈSE
PI.
Fig. 192
.
RHODES.
—
Oinochoé de Camiros. Époque archaïque
Louvre,
salle
77
A. N-
^12.
/*/
•>
t.,
8
^%
Fio. 160
RHODES.
- Ornements dlalysos
Fio-.
époque mvcénienne. en verre et en ambre. (Le numéro grande pierre noire représentant un poidb. (Mus. Brit.) ;
.,
est
une
161
JÉ^S>-
^
^m
y
^./=^
&T'»
^'^^^a
^. "ï'
-'^ZIMry RHODHS. -Ornements
dlalysos. Époque mycénienne, i.Mus. Brit.
79
^
Fis;.
162
m RHODHS.
— Ornements lilalysos en ambre,
en verre
Mus.
et
en terre
r-i
miTi
i^laise.
F.poque mycénienne
(
i)-
Brit.
une antiquité extrêmement reculée sont Cnossos. en Crète, et lahsos de Rhodes. Sur les vns.s dlalysos comme sur ceux de Mycenes. inspirée de imitation enlantme de la nature, l'ornementation, dans ce qu'elle a d'essentiel, de constant, procède exclusivement du travail de esprit humain les nettement éléments dont elle se compose sont tous inventés, et la plupart ont un caractère abstrait, un aspect géométrique ' régularité une toujours d sont formes tour, leurs ac il faits d'argile épurée et bien pétrie: tous sont façonnés au nous Mycènes de tombes les trouvés dans vases variable. Les fort et peu .,r leurs parois très mince (!)•
Les endroits ou imt été exhumés
les
monuments
les
plus intéressants
li
1
1
:
de
l>;
~
nnes et le même genre de décor que ceux de Cnossos itanniuuc \r Louvre n en possède que trois seulement.
mêmes
f
:
8U
et d'Ialysos.
Les vases dialyses sont presque tous
Fisi.
16.'>
'i^;^^*»*?v3S^*^ ^ap
^s^--
RHODES. Mus.
Brit. Vitrine \' et
— Armes d lalysos. 11.
Salle de l'époque
Fin. 164
Epoque mvcenienne. grecque
et
de lépoque romaine.
Fit;.
165
I >
RHODES.— Terrecuite Epoque mv-
d lal\sos. cenienne. XI1F-.
N"
Tombeau
Mus.
—
lirit.
RH(.)DKS. Idole d lalysos. Ep.^que nncenienne. Tt^nibeau \''. .Mus. Brit. oi
72. !,-l2.
81
Fig. 166
RHODES. Tomb.
— Lam]ie dlalysos. Epoque mycénienne. .\ll'.
Haut.
o"'o8.
Mus.
Brit.
N" 12s
(i).
Fig. 167.
Fio-.
168
}5^ ^:y 9
•
î
• é
t
«;
t.:'\;
^ ^
•iu.
'fk
^ o
Kii).
'^^^
RHODES. anse
—
HIODES.
Brule-parluni d lalvsos a une
et trois pieds.
Tomh. V" Haut-
Epoque m\cénienne.
o"'iS.
Mus.
lirit.
N'
iis
—
Brule-parfuni
dlalysos.
Epoque mxcenicnne.
Tomb.
(2)
1''
Haut.
Mus. Britann. N"
RHODES.
—
Reciiaud d lalvsos.
Époque mycénienne. Tomb. XVb\ Haut. o"'2s. Mus. Brit. N" 174 (41.
82
o"'i4.
93. (3)
Fi-i.
170
RHODES. Haut.
— Coupe
(.llàlysos.
o"'y). Collect. Farrent.
Epcique mycénienne.
Louvre
salle A. 271. (1)
Fiii.
Fit;.
KHODHS.
— kyatlius d
l.ilyso.- a
deux anses.
RHODES.
Kpni]ue nncenienne.
Tonib.
172
171
.\.\1\'
.
Haut.
o'"i2.
Mus.
Hrit. N'
Tonib.
lOS. (2)
Myken. Vasen. Tous les objets d'ialxsos sont au Musée Britannique, excepte
I.
—
Coupe
Haut.
o'"i8.
d'Ialysos à
deux anses.
Mus. Britann. N'tô.
(^)
(1-3). (I)
83
trois, qui se
trouvent au Louvre. ligures 170.
17^^ et
170.
^
Fi-.
175
'^^^
RHODES.
— Coupe
RHODES.
dialysos à deux anses. Epoque mycénienne. Tomb. XXVr. Haut. o"'20. Mus. Brii. N" 36. (1)
Fit;.'
Fit'.
— Canthare
dialysos.
Epoque mycénienne. Tomb. Xlb\ Haut. o"Ms. Mus. Brit. N" 100(3).
176
174
•Ç^
RHf)DES. -M,..
/^.,
.
—
Coupe dlaUscis a deux anses. Époque mycénienne Haut. o'"o7. Mus. Hrii. N" 104. 12)
.
Kl
Tiinib.
Vasen 84
II
iDF^S.
—
K\ath(is dialysos a deux anses.
Epoque mycénienne. .XXV'. Haut. o"'i6s. Mus. Brit. Sans numéro.
(4).
Fia. 179
Fii;.
177.
V
RHODES.
— Q.nthare d lalysos a deux anses.
Tomb.
Epoque mycénienne. Haut. o"'ib. British. Mus. N" m-
V'-.
RHODES. Haut.
(')•
o"'jS.
—
Coupe probablement d lalysos. Epoque mvcénienne. Mus. Brit. Louvre salle .A. 273 (3).
Fio. 178
Fiff.
l^aipc d lalvsds a deux anses. Epoque mvcénienne. Mus. N» 77. {2 Louvre salle .\. arm.
KIU'Dl-.S.
inib.
I.
Haut. o'iy.
Brit.
!--))•
Myken
-
.
180
RHODES.
— Coupe d'IaUsos à deux anses. H|v>que mycénienne.
L.
sans numer<
Vasen.
85
Tomb.
I.
Haut.
o"Vii>î. British
Mus. N» Og(4).
Fis. 181
lOlODHS Fiji.
-
llvdria d lahsos a trois petites anses verticales et a Ixise effilée. Tomb. I, Haut. o"'4^. British Mus. N" gd. (i)
Epoque nivcénienne
IH^
F'R-
KIIODHS.
K\ath<.> d lal\sos
RI
Epoque mycénienne. Tomb. XXXVIlb. Haut. o'"ar^.
à une anse.
lî'itish
Mus. N"
.
l\e\
ers
à une anse.
11.
— K\ atlios d lal\ sos
Epoque mycénienne.
Tomb. XXXVI1K>. Haut.
136, (2)
Mvkcn. Vasen. coupe est exactement
lUDKS.
lîritish
jiareille
a celle
.\U'kcimc.
86
i/;
or retrouvée à
Mycènes
jiar
183
o'"o6s.
Mus. N" 136(3) Schliemann
et
décrite dans la
RHODES. CAPITALE
SKEVOS ZERVOS
Fiij.
1.S4 -
DL'
DODECANÈSE
191
RHODES.
—
Figurines de Caniiros en porcelaine. Époque archaïque.
Mus.
Brii.
salie
Louvre,
salle
A
A. des vases.
Vitrine de Rliodes.
Hl.
9
รง%
Fi,-.
RHODES.
—
192
llydria d lyhsos a trois petites ;mses verticales et a ha^ê
Tomb.
XII-.
ellilce.
hpotiue mvccnienne.
Haut. C'^j. British Mus. N° 124(11.
Fig. li)3
RHODES. Tomb.
11^-.
Picr.
194
— Coupe d lalysos
à deux anses. Epoque mycénienne. Diam.c)"'i3^. British Mus. K- 103. (2).
RHODES. Tomb.
(i-3).
Myken. Vasen. 89
I.
—
Coupe dlalysos
à
deux anses.
Efvxiue mycénienne. Haut. o"'io. Mus. Britan.
V
1
1.
1
>u
Fig, uns
% — Cruche d lalvsos.
KIIODF.S.
Kpi)que iii\cénicnne.
RHODES.
Haut.
—
Cruche dlalysos. Rpiique mycénienne. Haut. o'"i2. T(imb. XXl''. British Mus. N" nc>. (i).
British
()"'i(1t.
Mus. N"
(x) (4).
—
Fiiï
197
Fio.
Fig
1Î)G
—
Oinnchoo a
ii|ue
m\cenienne
RHt)l)ES.
Rp
Tomh. XXXVe. Haut.
RHODES.
()"'2(i.
British
lalysos.
Mus N"
1^2 (3|.
RHODES.
—
Oinochoc d'Ialysos. EiKique mycénienne. Tomb. XVIIlc.' Haut. (V13. Brit. Mus. sans numéro {2).
(1-5).
199
Oinochue
d'Ialysijs.
EpcH]ue invcénienne. {(.nib. \\\V^-. Haut. o'"iS. British
Myken. Vasen. 91)
Mus. N"
isi (ï).
Fio. 200
Fig. 202
%
V.
'"•^mm^iii^-u.^am
RHODES. — Oinochotf Tomb. XXXlh Haut.
Fit;
d lalysos. Epoque mycénienne. on^h. British Mus.
N'-
1,3 (1).
RHODES. — Oinociioe d lalysos. Epoque m\cenienne. Tomb XXVIe. Haut. o'"37. British. Mus. N» 154 (3).
201
Fiu
RHDDF.S.
—
Oinochiié d lalysos. Epin.]ue invcénienne.
Tonib. XXXlb. Haut.
(1-4I.
Myken.
o'"2-j.
British
Mus.
2n;{
—
RHODES Tomb.
N'^ i5>_(,2).
\'asen
91
1.
Olpé d lalysos. Ejvkjuc inycenienne. Haut. o"iio?. British Mus. N" 78 V
y
Fi.g.
Fi"-.
204
207
Fio-. 20C)
RIIODF.S.
—
Amphore
RHODES.
dialyses.
Hpoquc mvctnienne Ti'iiib. X' I5ritisli
.
Haut.
Tomb
t>"i2^.
Mus. N» qO
Amphore
-
dlalysos.
Epoque m\cenienne.
;i).
Fig. 205
Kl
loDHS.
-
Haut. o"'2i. Mus. No qj (4).
Xllf.
Britisli
Entonnoir alabastre
diaivsos. Epoque mvcenienne.
Tomb Britislt
XX=. Haut.
Mus. N»
o"'42. Fitr. 2(18
17s (^).
RHODES. RHODES. — F'.poi|ue
Ani|)lii)re d lai\ s(is a trois
mvcenienne. Tomb. Britisb
Mus N"
i-Si.
I
Haut.
—
Fyxis d lalysos.
Hpiicpie niNcénienne.
anses.
Tiimb. XXXIi''. Diam.
o"|ih).
iî (2).
llrilish
Mvken. Vascn 92
Mus. N"
i;î.S
o"'1tt. (s;.
Fitï.
RHODES.
—
209
Fiff.
Amphore
dlal\scis
à
211
Fisi.
Amphore
dialysos.
Epoque mycénienne.
Tomb.
Epoque mvcénienne Musée Britan.N"
-
RHODES.
deux
anses et à panse sphérique sans pied.
Toiiib.l. Haut. o"'27
212
XXI«. Haut,
Mus.
Brit.
i6(i).
N° Uio
o"' 195
(4).
Fis. 213
Fia-. 2111
RHODES.
—
Entonnoir
ala-
bastre d lalysos.
Epoque mvcénienne. ^'P^y^
Mus.
Brit.
Haut.
u'i'-^S
(3)
1^ RHODES.
-
—
RHODES. PyxisdlaKsos. Epoque mycénienne. Ti>mb. .X.XIV'.
Fyxis dialysos.
Epoque mvcénienne. 'l'omb.
.\.\i.\<-.
(i-:;).
Diam.i
.M.|<eii.
4.
.Mus. Brit.
Haut,
N'" \-^2 (2).
Wisen. 93
o'i'oj.
Mus.
Brit.
sans numéro (î)
Fig. 21:
Fi^. 214
RHODES.
— Vase d'Ialysos à étrier
vertical.
Tiimb. XXXV'e. Haut.
Mus.
et à
bec
—
RHODES. Amphore d lalvsos. Epoque mycénienne. Tomb. I. Haut. o"'[-j.
Epoque nivcénienne
Brit.
c)'"r4.
Mus.
sans numéro. (1)
Fisî.
216.
RHODES.
— .Aiiiphore d'Ialysos. Tomb.
Fisi.
215
Époque mvccnienne.
Mus.
XIV=. Haut. u'"27. Brit.
—
149
(i).
Fie. 218
—
RHODF.S. Amphore dlalysos. Epoque m\cénienne. Tomb. XX.XVIH'^. Haut. o.oîSs Mus. Brit. N'' is(> (2). (1-7).
Brit. 72 (4).
KHcDES. .Amphore d'Ialy.sos Epoque nncénienne. Tomb. Xll"". Haut. Mus. Brit. sans numéro, is)
Myken. Vascn. 94
u"'CX)
Fiit. 21!)
Fiff.
222
^|ajPJ5;;«ff»»r7î>^,
RHODES.
-
— Amphore
dlalysos. Époque mvcénienne
Tomb.
XII'-.
Haut. o"i2i.
Mus.
Brit.
N
gy
RHODES.
— Amphore d lahsos.
Tomb.
(i).
X'. Haut. o'»2^.
Mus.
Epoque^mycénienne. Brit. N" g6 (j).
Fig. 221
RHODES.
— \'ase d lalvsos en
mycénienne. Tomb. Fia:.
Vil*.
Diam.
forme de salière. Epoque Mus. Brit. N" 114 (?)
o"'fj.
220
Fisi.
223
i i
RHODES. — Pvxis d lalysos. Epoque mycénienne. Tomb. XIII''. Haut. o"'i4. Mus. Brit. N " 141 (>). (i-S).
Myken.
VP%ri/i/
RHODES.
M\J^^\^\^'^^'0^
— Pvxis
d lalysos. Epoque mycénienne.
Tomb. X.XXN. Mus.
\'asen.
95
Brit.
N 1».
(^).
Fia;.
RHODES. Fiiî.
— H\dria d
224
l;il\siiS.
H]icique
mycénienne, T^mb.
Xli'. HaLit. ii"'^4.
Mus.
lîrit.
No
123 (i).
225 Fiii.
RHODKS.
M\(.iri;i i-!pi
Tomh. (i-;i)
X11-.
J
i;ii\siis
;i
deux anses
verticales.
K|ue mycénienne.
Haut. 0.27. Mus.
iiiil.
No
226
RHODHS. Tomb.
iii)(i).
Ml kcn. Vasen. 96
—
Hvdria dlalvso.s. Epoque mvcéniennc 0.-51. Mus. Brit. No'i^o (3).
XiX'-.'Haut.
SKEVOS /ERVOS
RHODES. CAPITALE DU DODÉCANÈSE
Fig. 227
RHODES. -
Pinax de Cimiros. Ép.xjue archaïque. o..^. Mus. Brk. A. jz.o.
Diam.
97
PI.
10
Fin. 228
f RHODES. Fig. 229
—
Hvdria d lalysus
Tomb.
.Xib.
a trois
anses verticales. Époque nuccnienne.
Haut. o.s^. Mus. Brit. N" 124.
(i'
Fig.
RHODES. KHODKS.
—
à
Oinochco illalysos. F.poque mycénienne. Toiiib. I. Haut. 0.08. Mus. Brit. N" n (^V (1-.3).
230
—
Petit kyathos d'Ialysos une anse. E|XK]ue myci "• -nne.
Tomb. X.XXVIF. Hau: Mus.
Myken. Vasen. 99
Brit.
N'
i^^
c
Fi;,'.
231
-^v.
RHuDl-.>.
Fl'r.
RHODES.
— H.dria
i.t
lalysus a truis anses verticales.
Epoque mycénienne. Tomb.
232
Fiiï.
—
Haut. 0.49. Mus. Brit. No 122(1).
233
— Hydria d lalysos. Epoque mycénienne. Haut. 0.12. Mus. Brit. \o 71
RHODES.
Hydria d'Ialysos à trois anses verticales. Époque mycénienne. Tomb. Xlh. Haut. 0.20. Mus. Brit. No 118 (2). (i-3).
.XI!'.
Tomb.
Myken. Vasen 100
1.
(3).
Fig. 234
m
î^:-*i?^.
RHODES.
—
Hydria d
lalysos à quatre anses verticales.
Fi?. 235
Epoque mycénienne. Tomh.
IV*.
Haut. 0.44. iMus. Britan.No
u
Fisf. 23(i
RHODES. — Kyatiios d lalysos à une an.sc. Epoque mycénienne Tomb. XX.XV'Ill'". Haut. 0.08^ Mus. Brit. sans numéro jV (
RHODES.
—
Kyathos d lalysos à une anse.
Epixjue mycénienne.
Tomb. .X.XXW. Haut. (i-3).
M\ken.
V'asen.
101
o.io. .Mus. Brit.
No
\-\ (3V
(j
Fig. 237.
Fiç. 239
RHODES.
—
Hvdria d IaUst>s a trois anses verticales. Epoque mvcénienne. Tomb. IV*". Haut. 0.36. Mus.
Brit.
N" 120
(i).
Fie. 238
RHODES.
— Petit
Kyatlios d lalysos a une an?c. Epoque mycénienne. Tomb. XXVII''. Haut. 0.07s. Mus. Brit. No Ki^ (2). (i-3l.
RHODES.
—
H\dria d ialvsos à trois anses verticales. Époque mycénienne. Tomb. .\.\b\ Haut. 0.32. Mus. Brit. No 161 (3).
Mykcn. Vasen. 102
Fis- 241.
'fsis^^m^j
Fia:.
240
RHODES.
—
H\-dna d lalysos à trois anses verticales Epoque mycénienne. Tomb. XXXVl''. Haut. 0.46. Mus.
Fis:.
M\ken
N"
1(14(2)-
242
—
—
Kvathos dialyses a une anse. RHODES. Époque mycénienne. Tonib. 1. Haut. o. i^. Mus. Brit. 7î(3).
RHCJDES. H\dria d lal\SMS a trois anses verticales. mvcenienne. Tunili. I. Haut. 0.24. Mus. Brit, 91 (i ).
Ejioiiue
(i-3).
Brit.
\'asen.
103
Fig. 243
V'!^.
KHODFS.
Fier.
— Hvdria dlal\st>s.
Epcique mycénienne. Tonib.
XX^
Haut. U.4S. Mus. Brit. N" 177 (1)
2U
Via. 215
KHODKS.
— (Jni|u- d lalysns a Timib.
(i-3).
Mvkcn
.
Haut.
I.
Vasun
o.
deux anse.s. Hpiuiue m\cenienne. i(). Mus. lirit. So (2).
.
104
—
RHOl)K.S, Petit K\athM> d lalysos à ime anse. EiKinue nivcenienne. Tomb. I. Haut. 0.047. Mus. Brit. N" 6 (3).
Fig. 216
^ RHODES.
— H\dria d lalvsos à trois anses verticales. Haut. 0.41. Mus.
Brit.
N"
Époque mycénienne. Tomb. X.XWII 162 (1).
Fiçr.
24S
Fig. 2-17
RHODES. Tomb.
— Gobelet d Ial\sos.
(i-,^).
.Myken
—
Coupe d laiysos à deux anses. Éptnque RHODES. mycénienne Tomb. I. Haut. 0.10. Mus. Brit. dS (,.>K
RpiH|ue nucénienne
.XXV'. Diani. o. iîî. Mus. Hrit.
No ibo
(_2).
\'asen.
105
sentiment de honte et de dégoût. Ses soeurs Camiros et lalysos ont depuis longtemps,
profond
Lindos
cédé
'ndos est une des très rares villes
de l'antiquité trois
villes
et la
des
seule
de Rhodes,
ment
qui,
de toute
l'histoire
encore
à vivre
tion
de nos
même temps
composée, d'une
dite,
de
part,
fondée sur
«
qui,
du midi, »
Lindos moderne qui
occupait
180 mètres,
créa-
elle-même dëvénements dont l'humanité se glorifie et s'honore, et victime de certaines actions qui inspirent à l'homme, quand il les évoque, un
la
la ville
qui
:
montagne,
une
recouvrait
sur lequel est
et d'autre part,
propre-
la
direc-
toute
la
située
la
de son acropole
pointe du cap. lequel, haut
domine majestueusement
abords extérieurs
trice
et
(i)
l'hémicvcle
plaine, tout
jours, témoin oculaire et direct humaine, spectatrice dune glo-
rieuse histoire particulière, et en
disparu
s'étend considérablement et s'élève dans
malgré son âge interminable de trente-cinq siècles entiers, continue
et
Elle est
de
l'acropole
se
la
mer.
de
Aux
dressait
le
temple célèbre de l'Athéna de Lindos, qui donna lieu à
l'épigramme suivante
:
Fia. 249
KHonr.S.
— Vue
lie
Lindos avec son Acropole
(1).
(1) Strahfin. livre xiv. cli. n. par. 11. (2).
dont la
le
L'archéologue qui
lit
prix matériel, .scientifique
Science
et
lllumanité.
et
les fouilles et
de Lindos découvrit
artistique est considérable.
et
emmena
Néanmoins
plus particulièrement contre Lindos et 'Rhodes.
106
il
de nombreux
et très
n a rien publié. (Vest
importants objets de là lui
valein-.
\erilablc crime contre
RHODES. CAPITALE DU DODECANESE
SKEVOS ZERVOS
Fis;. 2ô(i
RHODES.
— Plateau ou
Pinax de Camiros.
mythologiques, Lart décoratif de lepoque préhistorique de Rhodes s attache surtout à la reproduction de sujets despi^ètes dont quelques-uns sont bien connus: inspire ensuite par la grandeur d Homère et par la variété Grèce. Une pièce cvcliques. il fait pour ainsi dire de lepopée. en reproduisant les scènes héroïques de la Hector, au dessus du très remarquable de ce genre, est ce Pinax représentant le combat de Menélas avec Les noms des héros sont inscrits au dessus de leurs tètes en lettres corps de l'infortuné Euphorbe grecques archaïques.
MENKWl. EKTOP. Diam.
KV-l-OPHOi:. o.-î8.
Mus.
1(»7
Brit. A.
749
PI.
11
^%
Fig. 251
RHODES.
Â
—
fixer
approximativement
fondation de Lindos. D'après
cité... (i)
tiquité,
il
d'Egypte
érigé
fut
par
la
date de
les écrivains
Danaus
et surpris par l'hiver,
(2),
épouse de Ménélas, Hélène.
dut venir
la
après av.
parti
|.
prise de Troie,
C,
rejoindre
quand
le
d'ailleurs,
était
elle allait,
foyer
en 1282
conjugal,
s'était
venue au temple de
sagesse consacré à Athéna. à qui
elle avait
donner ce témoignage de repentir
Danaus die présentant les et les Danaïdes consacrèrent alors à Athéna la célèbre statue de bois (4), en témoignage de leur piété et de leur dévouement. Peu après, d'après Diodore, ss Cadmus honora l'Athéna de Lindos, en lui donnant des offrandes, la
la
arrêtée à Lindos et
et débar-
quer, au xv>' siècle av. J.-C, à Lindos, où sont mortes trois de ses filles (3\ atteintes par une mala-
symptômes de
dont,
(1)
l'œuvre représentait les traits. La célèbre princesse,
de fan
qui,
son Acropole.
il
temple, qui est un des plus anciens, nous
permet de
état actuel et
Dans ce temple, y avait encore un buste de femme, d'électrum jaune, pieuseoftrandede la belle
l'extrémité de la citadelle de Liiuios. tu es
ô Athéna, la gloire de cette antique
Ce
de Lindos dans sun
l.a ville
et
la
voulu
de bonne
conduite.
peste.
Et maintenant,
examinons tous ces objets
cieux, étudions-les
attentivement
et.
pré-
bénéficiant
parmi lesquelles une remarquable chaudière d'airain,
du temps, jugeons calmement et avec impartialité. Que nous montrent-ils? Quelle est la langue qu'ils nous parlent? Quel est Pesprit dont quelle religion ils nous paraissent animés? De
fabriquée dans l'ancien style, et portant une ins-
nous
cription en lettres dit-on,
Phénicie en Grèce
en premier
lieu,
Ànlhologir hrllrnlijiir. Diodore. li\re \. cli. i\in, par. i. Strabon, li\re chap. 11. parag. \i,\ Diodore \in. p.n'ag. •?. li\'re v, chap. //. li\-re \. cliap. i.vm. parag'. i. (41 Diodore, ii/i. (Si Diodore li\ re \. chap.i.xui. parag. ?.
guerriers
et
les
laboureurs
\i\
1
:
qu'ils représen-
tent? Le cœur de ces objets, pour quelles aspirations nationales, pour quelle patrie, pour quelle
1
1
Quelles mœurs, quels
fondes
les 1
offrent-ils le culte?
nous révèlent-ils? De quels sentiments nous montrent-ils l'artiste imprégné et quels sont
de
«. (^)
(2)
recul
usages, quels idéaux, et quelles aspirations pro-
phéniciennes, ces lettres qui,
importées
furent
du
i
.
(11 l'iine
:
um
:
ll\
re \x\iii, chap. i.xxxi.
qu'à en éclater? Et laviedu Rhodien, auteur de ces
Eh bien A présent que nous sommes profondément convaincus que, dès le xv siècle av. |.-C.
chefs-d'œuvre, pour quels temples, pour
dès
s'émouvoir jus-
race, semble-t-il battre, souffrir et
rité,
l'honneur et
la
montre-t-elle prête à
gloire de quelle se sacrifier?
On
la
!
sécu-
nation
la
Grèce, rien que
la
c'était la
effet,
arguments plus éloquents
que ces produits de cette yrande vérité ?
Fit;.
l'art
nation grecque
événements par le nous permettra d'étudier avec autorité ces événements
trou-
et
et plus persuasifs
de
donne
les
juger avec
leur
examen
rhodien, qui établissent
252
KHODKS.
la
grecque, et exclusi-
—
rayonnement desa lumière
ver preuves plus décisives, témoignages plus positifs,
était
d'une manière éclatante
Grèce, toujours
Grèce. Peut-on, en
monde. Rhodes
suivons, désormais, les traces de l'Histoire, de cette savante divinité qui éclaire
:
Rhodes
le
ment grecque.
ne saurait
répondre que par ces mots tout dans ces vestiges de l'ancienne civilisation rhodienne manifeste clairement que
première apparition de
la
dans
se
— Les anciens
110
Pninslees de l.ind
la
les
scientifique et qui
sévérité et
objectif.
la
probité que
Fig. 253
^
-*
'<}
RHODES.
— Fragment dont
les
du
col d'une
grande amphore de Lindos.
parois ont 2 cm. d'épaisseur (1).
La pâte spéciale aujourd
liui
appelée ciment,
à l'époque
était
bien connue
mvcénienne.
Fig. 254
RHoDLs.
(i).
— Fragment d une coupe large trouve sur l.Xcropole de Lindos
Nécropole de ("amiros.
(2). Fouilles
de V'roulia. 111
(2).
Fig. 255
RHODES.
Fiy;.
— Sk\ phos de Siana.
Hpoque géométrique (i). Haut. o.oc)i Diam. s !. 11.14. ("oll. S. Wandel. Cupenhague
—
RHODES.
Fig.
RHCjDES.
Coupe de Lindus
pour
la
Haut.
.
258
forme,
25G
Fis;.
— Fragment
(partie
Diaui. sur
(1,11 T.
Mus.
.
(?)
semblable
teclinique et
la
Hril.
.\.
la
le
à ses coupes. décor.
lèvre u. 21.
4(12 (4).
•>:>'.)
du pied)
d'une grande coupe de IJndos.
Marque
deux cercles concentriques avec un point au centre. Lindos. Inv. n" H. 438-() (2).
de
—
Fio. 2(
Fragment de
(l'extérieur).
I,
la
Mus.
(i-b). Fouilles
|wnse Urit.
dune coupe A 1014 (^).
de
d une Coupe
indus.
Lindos. Inv. n" 440-1
Fig. 2j
RHODES.
— Fiagment
RHODES.
:
RHODES.
l.inc
—
Fragment de
(l'intérieur).
de Vniulia. 112
la
Mus.
(.^).
I)
jxinse d'ime Brit. n- .\
coupe de Lindos
U114
((>).
Fiiï.
RHODES.
2G1
— Sculptures sur
"^•"cr-
les
rocs à Lindos représentant une trirème.
/^"'•-.-(?
T^ ."TT Ikcnr d un \asc. Les dieux aux
113
ni'Ce>
de IMce
et
>.:e
i
ikh.-
IV
Rhodes ^^
a
dition panhellénique contre Troie. Et
première source écrite et auihentique que l'Histoire possède,
le
divin
de
d'ailleurs,
sans,
autres villes de lile Cratinia
aux
connaît les assurèrent
—
trois premières.
rois la
(i) qui n'étaient
et
les
les navires
Rhodiens^"- (2).
même connaître
à
fond
considérer
comme
un de leurs enfants, l'auteur de
il
r Iliade
En
participation de celle-ci dans l'expé-
RHODF.S.
fiers
fort et
diquaient l'honneur d'avoir donné naissance et de
de Rhodes, qui
Fisj.
:
nière parmi les sept villes helléniques, qui reven-
en rien
mais encore
écrivait
tout ce qui concerne Rhodes, si bien que ce n'est point semble-t-il, à tort qu'on compte cette der-
Kyrvi. Nittia. Achaïa. Ixia,
Mnasyrion.
et
inférieures
:
paraître ignorer
Le
L'immortel poète semble
Rhodes, non seulement parle de Lindos. d'ialysos et de Ca-
—
il
grand Tlépolème, l'Héracleide de Rhodes, amène au combat neuf navires remplis sv
Homère, non
seulement connaît le nom et géographique de la position
miros.
homérique
l'époque
(3).
quand
effet,
il
écrivait
:
262
— Hydria de Camiros.
Epoque de
transitiim.
Style Dorien.
Haut. 0.32 cm. Mus. Cantonal Historique de Lausanne
Argos
(il
Strahon. livre \i\.
cli.
(21
Homère
()S^.
(3)
Sept villes se querellent pour savoir laquelle est
:
Itiad,
ii.
11.
i>ar.
n°
4284
12.
la
patrie d
et Athènes.
114
Homère
:
Smyrnc. Rlmdes. Coloplion. Salamine. Chios.
Fig. 263
RHODES.
— Amphore de
Caminis. Terre jaune, (irnemcnls routces-brims
Epoque de
transition. Stvlc Dorien.
Haut. iV'^i.
Musée Historique de
Lindos. liilrssos et il
et
il
montrait
qu'il
maritime
connaissait admirablement les détails concernant
Rhodes. Ainsi taine. terrain
qu'il fut établi
Camiios
était
d'une manière cer-
duquel on
HoniL-re
:
ilidd,-
11.
et industriel, sa richesse
expressifs,
et sa situation
nous le voyons écrire ces vers si pour donner une idée du bonheur que
retrouva (i)
II)
2^2.
florissante. Et
effectivement située sur un
argileux, au milieu
U)o(i.
tombes de sa nécropole (i). Mais Homère n'ignore pas non plus la pro.-ipérité de Rhodes ainsi que son grand développement
les
avait parfaitement raison,
N°
ensevelies toutes les
Rbodiens occupent Vargileuse Camiros (i)
Divisés en trois tribus,
Bàle.
Edouard
Beauvais
(isï.
115
:
Biliotti et
Lil-
</<
labbe Cotiret. prêtre du Diivésc de
RbotUs. 1881.
Fia. 264
RHODES.
les
Rhodiens avaient su
même
tion
Et
de leurs
— Hydria de Camiros.
se créer, depuis
trois villes principales
elle fut pciiplce
qui règne sur
comme
et
les
une abondante
Ijommes ;
(2)
d"or.«
et elle
dieux
les
;
miers
ricljesse (2).
llliiiir
« Qiie lorsqu'Athéna sortit de
à icm- tour,
(i), si
grande
(1)
h. 657-670.
(2)
Ilii
était sa bienveillance
la
la
la
pluie
envers
les arts et
nature, et qui « ont été les pre-
à travailler le fer et le
ont fabriqué
le
Rhodes une
Rhodiens. qui étaient célèbres dans
dans l'étude de
Nécropole de (^aniiros.
Homère
:
tête de /.eus, celui-ci répandit sur
Jupiter versa sur elle
D'autres écrivains mentionnent,
(1).
les
transition. Style Dorien (i).
détail suivant
fonda-
:
en trois endroits,
fut si aimée par /eus,
sur
In
Épdquc do
cuivre et qui.
harpe de Cronos
Strabon. livre \i\ .cil. n. paragr. 10. Strabon, livre \iv, cli. 11. paragr.
«
même,
(2).
/';;;</.//.;()l\ nip.\ ii.ss7.
SKENDS ZERVOS
RHODES, CAPITALE DU DODECANESE
Fia-.
26?
RHODES.
— Décoration
d'un aryballos de Camiros. Epoque archaïque
l.ouvre. salle L.
Armoire
F. 1^2.
Fia;. 265(7
RHODES.
(1)
— Coupe
de Camiros en Epoque archaïque, (i)
Nécropole de Camiros. li:
terre cuite.
PI
12
n^.
Fiiï.
266
r RHODES.
(i).
— Hwiria de Qimiros.
Ép..qiie
Nécropole de Camiros. 119
de transition. Style Dorien
(i).
Fiiï.
267
RHODES.
— Statuctlf
c-n
Mus.
I.
Nécrii|iiile
ici-rc
cuite de Cainirn^. Hpcn|Lic
Hrit. Salies terres cuites,
de (^aniiros.
120
\-it.
7.
itc
transition. Style ^rcc (i).
N" B 2\u.
Fiiï.
268
RHODHS.
— Masque en Mus.
(i).
terre cuite de Cainiros.
Époque de
transition, style grec (i).
Brit. Salles terres cuites, vitrine S. n» B. 2^2.
Nécropole de (lamiros.
121
Fig. 269
Fio. 271)
RH0D2S. de
— Hv.iriade Caniiros.
transitiiin. stvle Dorien.
Musée du Cinquantenaire. N»
RHODES.
Ejniquc
Bruxelles. 2S1X).
—
Hydria de Camims. Haut. 0.2S cm. Musée Cantonal llistiirii|ue de Lausanne. N° 421)7.
KH(
)I)HS.
— H\dria de Caniircs.
Haut.
(1.2S
cm.
Mu.s. ('.anlcinal Histi!ri(]ue de
N"42.Si.
KHoDLS.
— Oiiiochi'e Haut.
<).2ï
de Caniinis.
cm.
Mus. Canli'nal Histnrique de Lausanne. N"
42i)<S.
122
Lausanne
Fk. 273
RHODES.
— Statuette en Mus.
(i).
terre cuite de Camiros.
Epoque de transition N" B igj.
Brit. Salles terres cuites. Vitrine 7.
Nécropole de Camiros. 123
(j
Fitt.
274
Figurines en terre cuite de Rlindes. Liiuvre
snlle
A.
\iti'inc
124
de
Rltudes.
V
Rhodes àux VIP, av. es la
Rliodiens,
qui
plus grande,
la
marins, se vii-^
siècle
avant Jésus-Christ
habitants de ce groupe
et les
d'îles, et ils
moyens de
plus belle
transport à travers les mers; et devenus ainsi les
des
le
incontestés des voies maritimes, à leur
meilleurs
et les
monopole,
bénéficiaires d'un véritable
îles
de tous
ont
commerce
entre leurs mains
sont mis, dès
à la tête
V^ Siècle
J.-C.
du Dodécanèseet qui étaient, parmi les Dodécanèsiens, les riches
et
habitaient
et la plus florissante
plus
VP
ils
les
grande expérience un courage
et
sance incomparables. Et c'est pourquoi l'audace et
le
la fierté
de dire
:
commencé
une puisils
avaient
«Nous, dixRhodiens,
nous avons dix navires. » Au cours de leurs nombreuses
les
maîtres
ont pu joindre
et
longues
tra-
bord de leurs navires, de très lon-
versées, les Hottes rhodiennes rencontraient natu-
dangereuses traversées d'Asie en Afrique et de Phénicie jusqu'en Espagne. Expérimentés et habiles, ils parcourent dans tous les
ces marins inégalables les contournaient, les sur-
à exécuter, à
gues
sens
et
la
rellement de divers et multiples obstacles; mais
très
Méditerranée et
le
Pont-Euxin
;
ils
montaient ou
prennent
les
supprimaient toujours et
Fig. 275
RHODES.
— Le plan des
Fisj.
pièces dhabitatiim
RHODE.S.
Epoque
\'I1'
siècle av. |.-C.
Fi^. 277
Vv^'-^Jîi.
SièAlS^: *^>>*-A-^ (L
'-
^^.'f#
n
^^A«\<v *)
Ronm-is.
— Le
pl.m de deux niai.sons de Vroulia et de celle qui les sépare.
Epoque du (1--,)
maisons
de Vroulia.
siècle av. [.-C. (i)
VII
276
— Le plan de deux
de Vroulia.
Epoque du
ils
continuaient triomphalement leur route, apportant
VII' siècle av. J.-C. (%)
Fouilles de \'ro
125
(:;)
Fig. 279
Fig. 278
RHODES. les
—
Jarres de Vroulia à deux anses. .Auprès de ces hvdries et quelquefois dans celles-ci parents plaçaient des vases en guise de dons suprêmes, qu ils offraient à leurs enfants chéris. (
Fier.
i
)
28U
,-.-*
RHODES.
\^l
'-^
KB
— La et
vue en perspective d'un des tombeaux à incinération de Vroulia. Tous ces tombeaux sont creusés dans le roc N. O. (N. N. O.) (2) tous orientés S. E. (ou S. S. E.)
—
P\^. 281
Fiiï.
282
—
i.! .iwliL lIc Vroulia à une anse RHODF-~. (tombeau d'enfant): la panse ronde en bas. Haut. o.2i)S. Diam. sur l'embouchure o. ig. Anse large de f>.o47. (3)
(1-3) Fouilles
RHODES
—
\';iso
a Msscmenis
trouvé à Villanova de Rliodes.
Louvre. Salle A.
de Vroulia. 12G
SKEVOS ZERVOS
RHODES. CAPITALE DU DODÉCANÈSE
Fig.
RHODES. Haut. 0.14 283
Fiar.
RHODES.
— Kylix ou Coupe de Camiros. Mus.
Brit. n"
içp<->.
12-1,.
1.
Époque archaïque. Scène champêtre
Revers A.
—
<i
- Fragment de carreaux de t^imiros en
terre cuite.
Plateau sacre.
Epoque archaïque. Louvre
Fis. 283/-
RHUUES. Il
est
curieux
PI.
283
1.
"• "'*
— Kylix
'^"'- ^"'- "°
ou Coupe de Camiros. Epoque archaïque '**• '-'• '• '^^^^^* ^Danse rhodienne.
-
127
salle A.
vn
13
Fis. 285
Fis. 284
— Q>upe de Vroulia.
RHoDHS.
Mus.
Brit.
A
Haut. 0.18 env. Diam. 0.35-30.
A
1014 et
1015 (1). Fis- 287
Fis. 286
RHODES.
— Skyplios de Vroulia.
Haut,
o.ll^^. Diaiii. n. 17^.
Mus. Arch. Florence. N 70 24Î.
.Marque
^pirale.
:
(2).
Fis. 288
RHODK.
—
.Assiette
Mus.
partout,
avec
eux.
mœurs, devenant
les
la
Rhodes fonda,
les
parmi
curieux trophées qu'ils recueillaient,
les ils
nombreux éperons en
divers
de nombreuses
et
long des
pouvaient
fer.
à celte
de comploirs sur
pionniers du progrès humain.
C'est ce qui e.xplique que aussi montrer de
poliçant
civilisation,
creuse dite de Vroulia. N- v*> (^K
Berlin.
côtes
la
et
époque, un grand nombre
côte micrasiatique et aussi
florissantes colonies tout
de
la
jusqu'en Fgvpte. Les plus importantes en étaient:
vestiges
des navires des T\ rrhéniens, lesquels ne cessaient
Rhoda. Sybaris. Gela. Parthenope
dopposer
Baléares et d'autres encore (4) Et
civilisatrice
eux
les
plus grandes difikultés à
lœuvre
des Dodécanèsiens.en se livrant contre
une besogne de
à
posait
pirates qui leur valait cepen-
affaires
(1-.;)
dune
(3)-
forte llotte et effectuait
commerciales,
elle finit
les
comme elle
iles
dis-
de grandes
par devenir un des
pluspuissants centres d'industrie et de civilisation.
dant leur perte et leur écrasement. Fouilles de Vroulia.
StraK^n. livre \iv. ch. 11. paras, 'i'(4) Pline Considère <.|ueli)ue.s-unes des iles du Dodccanese colonies rliodiennes. (Nat. Histoi. livre v. chap. xxwi.) *
au
Méditerranée. d'Espagne
(3)
129
:
Nissyros.
Halki. lilos.
Carpathos
et Cass«.is.
comme
de>
iiî
r.-si.
290
289
Skyphos de Camiros
à
deux anses et à deux oiseaux. Chaque oiseau aquatique a sa métope. Décor de caractère géométrique. Mus. Copenhague, n" 7. (A Bc. 8t>)). Diani. s. I. o.i?;. h. o.os2 (H. Fig. 291
Fig. 292
Fig. 293
RHODES.
—
I.ebes'
de Camiros ]et le support polychrome. Mus. Brit. salle seconde. N'^ A 741 (2).
RIK^DHS.
— CoujK- dc^Camiros. lace inférieure (dessous).
RHODHH.s.
(1-2) Fouilles
—
Coupe rhodienne. Haut. o.(x.)s. Diam. o. 17 Mus. Cant. Hist. de Lausanne. N" 4'îoi.
Haut, fi.ot). Diam. 0.17,. Mus. Cant. Hist. de Lausanne. N°4302.
de Vroulia. 130
Fig. 297
fk. 291
^Ji RHODES. RHCIDES.
s. 1. o.
-^î
2i)s. (i)
Mus.
RHODES. à Fio.
2i).ï
—
Fisî. i
)ini icn.
embouchure
Bruxelles. Mus.
N"
i
partie
uc
i
la
Brit.
A
465
(3).
298
..ninios
trilobée.
du Cinquantenaire. 2-jqci.
—
RHODES. Coupe de Camiros (l'extérieur). Haut. 0.07: Diam. s.l.0.12. Mus. Brit. A 1004(2)
(
la
panse (avçc un peu du rebord) d une grande coupe. Haut. 0.062. Larg. 0.203.
— Coupe de Camiios.
Haut, ooys- Diam. Louvre, salle A.
— Fragment de
supérieure de
RHODES.
—
Cou|io de Camiros (l'intérieur).
Louvre
1-4) Fouilles lie X'rculia.
131
salle .\ ^-51 (4).
yiiî.
299
Fis
Fi'ï.
RHODES
— Amphore de Siana
:i(Mi
RHODES.
(i)
RHODES
RHODES
— Situle de Vn.ulia. (4)
— Amphore rhodienne.
Mus. Fisî.
H()2
Brit. B.
lo,
{2)
301
—
.\r\ hallos de V'roulia a panse splieriqiie un peu aplatie. Haut. 0.047 l^einture partout sauf sur le col {^).
Vers l'année 690 avant Jésus-Christ, semble également avoir prospéré et fleuri une autre loca-
civilisation atteint par
de Rhodes, aujourd'hui fameuse mais dont on ignore le nom antique; il s'agit du village, révélé et présenté par l'archéologie sous le nom contemporain de Vroulia, dont la découverte nous apporta de véritables trésors archéologiques, des-
donner au point de vue artistique et industriel, on peut aisément se rendre compte du développe-
en
lité
quels
je
(
grandes les
1-4) Fouilles
le
pour degré de
l'Ile
villes
ces
En voyant
été capable de
de Rhodes, dont
la
par les
prospérité et
qualités civilisatrices se révèlent ainsi encore
mieux,
132
a
mêmes domaines
à
la
lumière de ces témoignages positifs,
objectifs et indiscutables.
de Vroulia.
tout entière.
qu'un simple village
ment obtenu dans
reproduis ci-conlre quelques-uns
permettre au lecteur de mieux juger
effet ce
305
Fisf
RHODES.
—
RHODES
Amphuic. U.^n^ angle obtus entre le col lepaule. petit cercle en relief. Sur 1 épaule, de chaque coté du vase, série de trois cercles fermes dans chaque cercle, bouton (ou feuille) dont la pointe se prolonge en bas. hors du cercle. Les cercles sont reliés entre eux par un chevron et une bande horizontale (en haut) et par une palmette (en bas). Mus. de Karlsruhe. No \\". :!4 ( i). I
et
—
Mus.
Amphore rhodienne
Rrit.
N
.S,S
2-.S.
(2)
4^.
;
Fia:
Fiçr.
304
RHODES.
— Oinochoé de (".amiros. Louvre
(1-3) Fouilles
.\
RHODES. — Oinochoé rhixlienne.
-^i 1.
de Vroulia. i;«
306
.Mus. Karlsruhe.
No W"
;
( :
Fin.
.'il.-î
Fisr.310
307
—
RHODES.
RHODES Statuettes de Camirus. Haut. D.OTS- Mus. Canton. Histor. de Lausanne. N" 5818.
.Mus.
—
Hydria de Camiros. Haut o. ibsCan. Hist. de Lausanne N" 4299.
RHODES. Mus.
— Vase
de Camiros.
Ha-jt 0.14. Can. Hist. de Lausanne.
\o 4^0^.
Fig. 311
Fisi.
RHODES. — Revers
308
B.
Fiij.
Vase deCamiros.
Haut.o.oys Mus. Can. Hist de Lausanne.
RHODES.
— Hydria de Camiros. Haut.' 0.22Î.
N^
420^.
Mus. Can. Hist. de Lausanne. Na 4283.
Fit;.
RHODES.
—
—
Vase de Camiros. Haut, ().(/i5. Mus. Cant. Hist.de Lausanne. No 421)1
.Alabastron de Camiros. Mus Can Hist. de
Haut. o.O/î.
Lausanne
N
•
429=5.
312
Fig. 3(19
RH(JDES.
31
,
RHODES.
—
Alabastron de Camiros. Haut. o.(X)SMus. Can. Hist. de Lausanne. No 4292.
134
RHODES.
Fig. 315
—
Petite amphore de Camiros. Haut. o.ab^. Mus. Cant. Hist. de Lausanne. N" 4291
Fig. 316
Fin
RHODES
.'ii:
— Sphinx en calcaire.
Mus.
Brit
N"
RHODES.
Fitî
la
large.
zone, groupes de raies alternant avec des niitopes contenant des oies marchant et des lotus à Diam.0.27. Mus. Arch. de Florence. N» 80 270 (^).
(1-3). Fouilles
(2)
mu
RHODES. —Coupe Dans
— Sphinx en calcaire.
72. (1)
de Vroulia.
135
palme tie
Fis. 319
RHODES. Face supérieure
Mus.
— C\lix (Coupe) de Camiros.
RHODES- — Coupe
tond noir et filets rouges. Hist. de Lausanne. N" 4286.
(/ant.
—
(i^ied brisé
)
0.22.
Mus. Cant. Hist de Lausanne. N" 4100. "ts.
RHODES.
de Camiros.
Diam
(ui intérieure,
322
Cylix (Coupe) de Camircs. Haut, o S,. Diam riist. de Lausanne. N" 42(So.
.
0.20.
Mus. Cant. Ki;r.
32U
'\'i.
RHODES.
— Vase en formede
KIloDFS.
tête de guerrier de Camiros. Terre jaunâtre. Haut. 0,08. Mus. Hist. dcHàle. N» 1906. 1.
—
323
.Mabastron de Camiros à panse pirilorme et à anse courte. Mus. Cant. Hist. de Lausanne.
136
SKE\'C)S
Fia:
ZERVOS
RHODES. CAPITALE DU DODECANESE
PI.
324
RHODES.
— Fioles de Camiros en Deuxième
]->i">rcelaine.
ligne. n° 370. 365.
Épioque archaïque. Louvre, salle
5^9 Troisième ligne, en bas. n
137
VM-
.\.
^<V-
En première
^^
i^'^-
ligne, n" ^6i. ^^î. ^62
Vitrine de Rhixies.
.
U
-^>
Fio-. •iii.
RHODES.de
slN'lo
Ciiiipe hirtif
caniirton
.
328
32.")
Mus.
:i
Kl l( )DES. — Plat (pinax) de Cuniirns. sur le rebnrd 0.23s Mus. Brit. A loiS. Terre jaune rouge Peinture noirâtre, lustrée. Retouches de blanc (2).
pied h.iut
Hrit.
A 70S
Di-.im
i\)
Fis 329 l\ll()l)HS.
Revers B. Haut.
— Coupe de Cainiros o. o8s.
RHODES.
—
!-•;)
1
anses.
n" 428(5
326
Alabastron de (^aniiros. Harpxe rouge brune sur lond jaune. Haut. 0,08. Mus. Mist. de Bàle. N" U)')(). -isi.
(
deux
Diamètre 0,20
Musée Historique de Lausanne,
l'iK.
a
RHODES.
—
Vase en forme d'oiseau de Cainiros Dessin noir sur fond jaune. Haut. 0.00 Mus. Hist. de Bàle. N" nyAi i^b.
et
ouilles de N'roulia.
139
Fia: 330
L Auixire
Mu<
Brit
sal
et Keplial</S
ter. cuit. B. ^(.m.
RHODES.
I"i^
l'iat
—
Felee et Thctis avec sun lion. Brit sal. ter. cuit. B. 363((). en terre cuite (i)
Mus.
Bas-relie1"s
de Camiros
331
de {^amiros.
Diam Mus.
Représente le
conihat il'Heçtur
et
tle
0.38. Brit
No.\. 74i)(i).
Ménelas.'qui
se dispuK;nt d.-i\
.
le
ca-
(
rcd lùiphorbos.
1-2)
Nécriipcie de
("ainiros.
140
Fisî.
332
RHODES.
—
Louvre,
Fisi
Statuettes de CaniirDS en terre cuite. salle A. vitrine de Rhodes, (i)
333
RHODES
—
Plat de Garniras. Parait figurer Persée fuyant devant les Gors^ones Diani. 0.20.' (iVlus. Brit.)
(j) (2)
Nécropole de Camiros. Vases antiques du Louvre.
—
la
;-
Guupe de Caniiros a ligures noires. RHODES. Hercule nu. coiuant à droite, armé d'une massue, saisit delaniain' gauche chevelure du centaure Nessus. qui galope vers la droite et retourne la tête. Louvre, salle A. 47S. (•"> Haut. 0.14. Diam. 0.14.
—
141
RliODKS.
â&#x20AC;&#x201D;
OinnclK.c de
l.iiu\rc. salle
C.ainirn.s.
Haul. o.ig
A. N" Inv. 1007.
142
Fis.
33(
RHODF.S.
— Oinochoé de Camiros. Louvre,
salle .\.
143
X" Su.
Haut. o.2î.
Fig
.
337
RHODES.
— Miroir de Camin.s.
Epoque archaïque. Louvre,
Un
des auteurs qui a assisté aux fouilles de
salle
A. N°
i
laS, vitrine
de Rhodes.
nécropole de Camiros écrit à ce propos « N'est-il pas curieux en etTet d'exhumer d'un tombeau datant de 2^00 ans peut-être, avec un miroir en bronze poli, des vases parfums, et autres objets |ilus communs, une figurine en terre cuite, représentant luie dame portant robe traînante a larges lissés, tunique, coilliire à chignon monumental, et allectant une pose que les journaux de la mode la plus élégante ne dédaigne-
(1) Hiliutti.
I.
Ile
de Rliode,-
la
:
Vfii
144
Fis-,
RHODES.
— Scarabée de Rhodes.
Epoque archaïque. Lou\re.
Fia:
RHODES.
—
339
Pendeloque en or de Camirns Tète d'Heiios Epoque Hellénistique. Genève. Musée d'Art et d'Histoire No lytji).
(1).
tdut
le
Fisî.
RHODES.
—
338
salle
A No -
Inv.
Fia. 3J1
Pendeloque en or de
un personnage drape. Epiique Hellénistique. Genève. Musée et
ifÎ2
34U
Caniiros avec intaille représentant
d Art
AM.
dllistoire.
No
1800.
RHODES.
— Paire de boucles doreilles
en or de Camiros. avec têtes de lions.
Époque Hellénistique. Genève. Musée d'.\n
et d'Histoire (i).
No 8m 1
.
La plus grande partie des collections réunies par Salzniann el par Riliotti sont au Musée Britannique, presque Lou\re et quelques-uns de ces objets seulement se trouvent dans les autres Musées.
reste au
145
lit:
'.^'-2
RHODES.
—
Pièces de
monnaie de Camin
(6^0-408 av. J.-Ch.). Fia
3J3
^^^
TTT,
'^ Lindus
KIIODHS.
—
s» 600-500
Pièces de
((100-408 av.
146
B
C.
monnaie de Lindus. J.-Ch
).
SKENOS ZERVOS
RHODES. CAPITALE DU DODECANESE
Fis.
Mi
RHODES. avec tète de
Kiçr
344
femme
— Pinax de Uamir. - atC' et aile recoquillée.
rc a
une iigun- de Sphinx a corps de lion salle .\ ^t>8. Vitrine de Rhodes.
Epc^ue archaïque. Louvre,
,1
RHODES.
—
Coupe de Camiros. Mus.
u:
Brit.
salle troisième, vitrine F.
PI.
13
I
u
-
Fig-.
345
Le trieimphe de Diagoras de Rlmdes
l'honneur de l'esprit et du génie artistique de Rhodes
indare a été profondément surpris par la simultanéité des trois
inégalable septième ode
« terre féconde en
couronné à quatre reprises aux jeux Isthmiques et dans de nombreuses occasions aux jeux de Némée, d'Athènes, d'Argos, d"Arcadie, de Thèbes, de Béotie, de et favorisé, avait été
Hellène, d'Egineet résister à
fait
la
éprouver
joie
mort en apprenant
de sa lyre inspirée, le
secret,
quand
les
fit
leur
il
avait
cessait de
constamment la
à
qu'il l'appelle
(?. pourtant cela sa prospérité et
s'accroître et
:"l
travers les siècles,
modifiant légèrement,
la
se il
célèbre
Et ayant porté vers eux une niicc hloiidc pteiivoir sur eux beaucoup d'or: (4)
chanta des péans et entonna
il
^'^
image employée par Homère et dire que Zeus a envoyé sur Rhodes un nuage blond et lit verser sur elle une abondante pluie d'or:
entendre, au son
accents divins dont
richesse qui ne
dut répéter, en
(
et qui est
lui
suffit pas.
(2) et
Pour représenter
ne sa
multiplier
deMègare i), mais qui n'a pas que la victoire de ses fils lui a
triomphe. Et quand Pindare
Rhodiens son
Rhodes comme d'une hommes, abondante en trou-
peaux et fertile en fruits « \s Rhodes, l'épouse du Soleil
lui-même, toujours victorieux
pu
les
(i).
Ht alors qu'il parle de
à Olympie, par les trois du Rhodien Diagoras. qui.
]our, tlls
composer pour immortaliser
et à
même
victoires remportées, le
Il fit
hymnes de victoire à l'occasion de ce glorieux événement, en présence de la population si sendes
sible et
si
lière
bien qu'il fût
d'Athènes, si
aimé
jours hospitalisé par
nombreuses l'athlète
et les
statues
victorieux,
n'hésita pourtant pas,
si
affectueusement tou-
Athéniens, à célébrer
de
tresser des couronnes
en
ornaient
la
que
d'une
Ode
septième.
\.
\ers
l'ile
de Rhodes. lorsque, avec
cri
retentissant. {^)
Op. Op. op. Op.
cit.
m, vers
(2)
Pindare: O/uiip.
puissant roi des immortels avait arrosé
pluie d'or
sant un
(1)
(I)
le
l'aide de Vulcain. arme de sa hache de bronze. Minerve s'élança du cerveau de Jupiter en pous-
les
patrie
qui à
il
et
cit.. IV.
!.)'•
vers 11;.
cit.. (^) cit.. V. vers Si). (4) (î) Piiuiare: Olyiiip. vu, ep.
14(1.
Uit
Fi?. 346
RHODES. — Coupe Anhrodite sur son cvgne. Mus.
Brit.
.
de Camiros
salle
troisième des vases, vitrine F.
Fig. 347
KH( JDKS.
— Pièces
de monnaie d'ialysos
150
(î 10-4-
S av
J
.-C.
)
Fin. 348
RHODES.
— .-Xiiiphore de Camirus
Haut. 04:;. Mu.s.
Brit. E. 424.
Représentation de Thetis surprise par Pelée, pendant qu'elle se baigne sur les bords du golfe de Sepias N'ue. repliée sur ellemême, elle jette à laudacieux qui la saisie par le bras droit, un regard dtdaigneux de vertu outragée. Un serpent marin, svmbole de la métamorphose finale de Tliétis. s enroulant autour de la jambe de Pelée, le mord cruellement. L'Amour planant au-dessus de la tête de Pelée, parait encourager dans sa tentative contre la capricieuse déesse marine. Vénus, accompagnée d une 1
de ses nvmphes
et assise derrière Thétis.
fuient efl"ra\'ées.
ou cherchent
à se
occupe
le
deuxième plan,
la
côte niicrasiatique, Cnidos et ile
dernier est rempli par trois autres
importants événements qui
Vers l'année 4^0 avant Jésus-Christ, les trois principales villes de Rhodes. Lindos, lalysos et Camiros. se sont alliées avec les cités voisines de aussi avec une autre
et le
valurent
Grèce,
— qui
tats
tricide
doriennes. Cet événenient
fut, je crois,
diennes
à
habitants des trois
Pindare
:
le
Olviiif^. \\\. E.
une
une de ses étapes
et à celle
de
la
les plus
rendirent compte, en
du Péloponèse, qui et
la
aboutirait à l'usure
si-
de Sparte, au déclin par con-
Grèce
Elles comprirent,
(i).
d'autre part, qu'en restant séparées les unes des autres, elles étaient exposées
rho-
à
toutes sortes de
dangers et constituaient un butin facile pour tous ceux qui enviaient leur bonheur
point de départ des très
ïo \ers
de Rhodes
général,
séquent, de toute
prendre des décisions courageuses; et
ce fut, par conséquent,
(i)
cités
s'ensuivirent et qui
l'histoire
multanée d'Athènes
si.x
des causes principales, un des plus graves motifs les
en-
effet,
ont constitué
VHexapolis Dorique, c'est-à-dire l'union des
amené
s
quelque temps plus tard des funestes résulqu'amènerait la continuation de la guerre fra-
Rhodes et l'Asie-Mineure, — et
elles
à
en
Les cités rhodiennes se
Rhodes, la plus fertile et qui, célèbre alors par son Asklipiéion. se trouve située entre
qui ont
qui
glorieuses.
Halicarnasse, et
du Dodécanèse. Cos,
est après
villes
nymphes
cacher
fv).
IJl
et leur richesse.
l-ig.
349
^^^
~^^
^^"^^-^^ XKVII
XXVIII
XMX
\:^ v^
()
XXMX U.ui.'K|ia-s-uns
(l)
li)Uilk-s
Jcs
iiintil's
M. nfdin:iircs
tic l'art
Je Viimlia. l.V_>
tlccurntir de
].\
ircraiiiiquc rhodionni.'.
^: "^W
Fii;.
Quelques-uns des motifs ordinaires de (i)
Fouilles de Vroutia.
350
l'art dĂŠcoratif'
153
de
la ceraiiiiv]ue
rhodienne
^^i).
Fin. 351
(lui.'li|iic>-iins
)uilles
do
miilils urdinaires
di-
1
art dcciiratif dt' la
de Vrnulia.
154
ccramunK' rlindicmic
(tl
Fia;.
352
•#>^
J__^
UiiiKiuc> uns des (i) liHiillcs
iiiotils
ordinaiios de lait décoratif de
de Vrouli;u 155
la
ceramiijue rhodienne.
t-.;;cs
une
décidèrent donc de se coaliser et de fonder
ville-capitale
la cité, la
«
ville
puissant et bien
commune, de Rhodes, une par excellence de Rhodes >v qui ville
réunirait en elle toutes les villes
de
lîle.
rielles
Fig
•-
-•
i;^;- -<^
issembler en un
morales,
tout
le
force et
monde, puisque que c'est elle qui
seul endroit.
353
Reslitution
il
un
qui
manière plus imposantes
Leur con-
centrntion et leur réunion seraient ainsi réalisées et elle
et
Cortifié,
atelier
156
de céramiste.
toutes leurs forces matédeviendraient de cette et plus
respectables pour
c'est l'union
dicte
le
qui
respect.
fait
la
SKEVOS ZERVOS
Fiar.
RHODES. CAPITALE DU DODECAN'ESE
3ô4
RHuDES.
Fisj.
—
\
use de Gjiiiiros représentant
la
.Minerve Je LinU'-'S
;i55
RHODES.
(1. 2).
PI.
—
Peinture d un vase de Camiros. (2)
Nécropole de Camiros. 157
{
i
16
VI
Fondation de
408
ers
fin
la
ponèse
et
nées du
\"'
ment
à
la
uuene du
la
aux
Olympiade,
408 avant Jésus-Christ,
habitants de Lindos, d'ialy-
de Camiros
action
et
qui,
dans leur
avaient déployé un
si
un
riches colonies.
damos
dans
— se sont
florissantes
réunis et ont fondé
(2), le
même
qui avait aussi bâti et embelli
Pirée et qui avait établi les fameuses longues
le
murailles qui défendaient et réunissaient
poli-
du Pirée avec Athènes. C'est ainsi que fut bâtie hi ville
puissant tel
si
si
la capitale de Rhodes, qui existe encore de nos jours et qui fut bâtie d'après le plan et sous la direction personnelle du célèbre architecte Hippo-
et
l'an
et
et
plus exacte-
siècle,
esprit colonial, qui étaient arrivés à
Fig.
an-
les
sos
de prospérité et qui avaient fondé de
Pélo-
dernières
xciii'
J.-C.
dv.
en
leur
tique isolées, (I)
de
de Rhodes
actuelle
ville
la
le
port
et la ville
degré
actuelle
3ôP.
KHoDtS.
—
Le dessin de lancienneSille de Rhodes
(i) Dapres Strabun « Auparavant, les l. indiens, de inènic que mais ensuite ils se sont tous réunis à Rhodes. « (Livre M..'chap. ;
(2)
Strabon livre
(3)
Georges Gallet. Description des hLs
xiv. ch.
11.
parag.
11.
les 11.
Camiriens
et lalyssiens.
parag. 11.)
t).
./<•
l'Aickip.l. p.
S>S
b.. .\msterdani 1702.
l.'.O
(:;)
avaient une politique a part,
de
x^~ .-.>?ÎS»L3i.
Sw^giffe -i^itBttrfÊi^i
RH(,)DES
Rhodes,
une
des
anciennes
plus
construite par les Grecs d'après
sous
le
—
La
qui
et
ville à
fut
harmonieux, enfin
d'une rôle
fois,
joué sur
la
dans
un
de
kilomètres environ. Klle possède cinq ports à
elle et aussi
une vue magnifique,
pour
tique. Ses fortifications étaient excellentes et très
pour
et
faisaient
de
Rhodes
une
des
villes
les
mieux défendues de toute l'ancienne
Grèce
(2).
D'autre part, son plan était très régulier
.Strabiin. livre xiv,
Dapres Pausanias
les
la
la
la
la
ses rues, pour
grandeur
et
la
la
disposition et l'arran-
symétrie de son plan,
sécurité de ses ports et
capacité de ses arsenaux.
donc pas en
lisant ce
On
ne s'étonne
qu'en a écrit Aristide, qui
Dans longtemps séjourné ne voyait on l'intérieur de Rhodes, remarque-t-il. point une petite maison à côté d'une grande. Toutes étaient d'une égale hauteur et offraient le même ordre d'architecture, de manière que la ville l'a
chap. 11, par. ii.(). « à Rhodes, les villaKcs cux-niémes étaient reniarqualilenieni bien dirtinés" (/W.ss.wi, li\ re n. chap. XXXI. parag. î. (Il
I2i
beauté des
rendaient unique au monde.
bâtiments publics, pour
gement de
et elle étonnait
tous ses visiteurs par son style et sa richesse artispuissantes,
la
admirée aussi bien pour son emplacement que pour ses murailles et ses fortifications, pour ses
péri-
savoir
et
vue s'étendait vers la mer, et, au delà, vers les côtes de l'Asie-Mineure. Elle était ainsi une des plus belles villes de l'antiquité,
scène de l'humanité un
à
la
amphithéâtre, d'où
de tout premier plan. elle a
nombre
Bâtie sur un plan incliné, elle ressemblait à un
l'histoire et a, plus
Bâtie sous forme d'amphithéâtre, mètre de quatre-vingt stades (0. It
regards du visiteur
siècles révolus elle devint bien
illustre et célèbre
le
des plus
chefs-d'œuvre qu'elle contenait et qui frappait
ce qui est un chiffre respectable, et nul n'ignore
souvent
de son ensemble, ainsi que de
quartiers séparément, était
divers
ses
personnelle d'un grand donc aujourd'hui âgée de 2^28 ans,
que pendant ces 23
disposition
et la
projet pré-établi
surveillance
la
artiste. Elle est
l'époque ancienne
:
160
visitée et qui y a
:
-.s
Fio
358
RHODES.
—
Pièce:-
de iiKmnaie'du
entière ne semblait former qu'un seul édifice.
rues fort longues
la
Des
rieur paraissait
l'inté-
superbement décoré. Les murs,
magnificence de Rhodes, qu'à moins de
les
parties de cette
immense
cité,
liées
fortifiée comme une place de guerre comme un palais. (iV le même témoin poursuit plus loin sa descrip-
et ornée
Et tion
élevés
servaient de phares au.x navigateurs. Telle était
siècle av. |.-(].
qu'elle était
dont la vaste enceinte était entrecoupée de tours d'une hauteur et d'une beauté surprenantes, exci-
sommets
1\'-
entre elles par les plus belles proportions, composaient un ensemble parfait, dont les murs étaient la couronne. C'était la seule ville dont on put dire
traversaient, dans toute son
taient surtout l'admiration. Leurs
du
et
Toutes
étendue. Elles étaient percées avec tant d'art que,
de quelque coté que l'on portât ses regards,
\'''
^^
:
« Le navigateur qui y abordait voyait avec éton-
la
l'avoir
vue, l'imagination ne pouvait en concevoir l'idée.
(li
161
.\risiide Rliodiaca (^Meiirsius. p. ^ï).
Fia. 359
nement plusieurs ports formés par des môles de pierre
avant dans
bien
jetés
mer. L'un rece-
la
ceux de Caria.
vait les vaisseaux dionie. l'autre
Celui-ci otïrait
son abri aux
flottes
d'Egypte, de
de Phénicie. comme si chacun d'eux exprès pour telle ville. Près de ces ports s'élevaient des arsenaux dont l'imposante
Chypre
eût été
et
fait
majesté étonnait
regards:
les
si
considérait
l'on
l'immensité de leurs toits d'un lieu élevé, ils ressemblaient à un vaste champ dont le terrain est incliné. » (i).
était
fortifiée
comme une
même temps
tout ornée
Rhodes,
Et cette ville de place-forte,
en
d'oeuvres d'art et de toutes sortes de merveilles
de l'industrie. L'éclat de ses monuments, ses tableaux et ses statues lui donnaient une majesté toute particulière et une solennité peu
commune.
On pouvait, en eftet.y compter plus de i.ooo stacent étaient si grandes et si belles tues, dont qu'une seule d'entre elles suffirait pour illustrer une
I
ville entière. (2).
.Aristide,
(2) Pline.
1.
Rhodiaca c.
l.c.
Strabon. livre
\iv.
chap.
2.
—
Bas-relief sur plaque en Enlèvement d Orithvie par Borée. bronze, découvert dans remplacement de Damos. ville ancienne de Bronze Rocini. vitrine .\. -^lO. lilo de Cahninos. Mus. Brit .
.\rmenient de ("lUerriers.
162
I)eci>r
d une coupe
Vil
Rhodes
au IV*" Siècle av.
Ainsi.
Riiodes
était
devenue
grande, forte et prospère
^\
des
l'ile
bassins de
portants
cons-
que ses arsenau.\ où où elle procéelle
pluies et de
neige»
im-
et étaient
Rhodes Fig.
(b)
la
—
et qu'ils avaient
voulaient: des nuages
grêle, et
même
c'est pourquoi,
le
d'attirer la
les
Rhodiens
couramment considérés comme «
dans l'enseignement des
arts. » (7).
.'i6i
aux réparations nécessaires de
nombreux
ses
navires. Certaines par-
de ses arsenaux étaient tenues
ties
accès
leur
secrètes et
était interdit
aux personnes non autorisées;
vio-
de cette interdiction étaitconsicomme un acte d'espionnage
lation
dérée
et était
Car
la
punie de
c'est là
vaient
peine de mort.
Rhodiens conser-
encore qu'on gardait
c'est là
:
la
les
secret de leur suprématie
le
navale
que
les divers plans d'opérations mariti-
mes;
c'est
que se trouvaient
là
dépôts d'armes de Rhodes là
enfin
que
les
les
(2): c'est
grand* architectes
et
inventeurs, travaillaient, suivant Stra-
bon. w aux oeuvres de l'architecture et à la construction des divers instru-
ments
>v (3).
C'est pourquoi les Rhodiens. qui
« les inventeurs de certains
étaient
arts et qui avaient introduit plusieurs
autres choses utiles à
mes
>^
(4).
qui
découvert plusieurs nant
la
la
homnotamment
vie des
w avaient
choses concer-
navigation et qui avaient
tout ce qui regarde les heures et aussi qui avaient les arts
qu'
«on
si
^>
fixé
(s)
bien développé
deux
disait
qu'ils
(il Strabi)n. lib. \iv. cap. 2. (21
Strabon. livre xiv. ch. 11. parag. Op. et loc. cit.
s.
(Il Strabiin. 14) (SI
Diiidore. 5ùv//<iH. livre v.cli. lv. paras;. 2. Diciilore.
parasj. 1(1)
171
Op.
cil.,
livre
v.
ch.
i.vii.
1.
Diiiiiure. Dioiii.rc.
Op.
cil.,
Op.
livre \.
cil. i.v.
su
des
moyen
dis-je.
truisait ses flottes et
dait
et
prenaient tant de prudentes et sages précautions,
tout entière.
Strabon (i) connaît les
devenus des magiciens
créer tout ce qu'ils
et
avaient à peu
^^ riches
près rempli
ainsi
;
étaient
presque aussi vas-
villes
^^5
_YI
J.-C.
parai;. ?.
et /<v. cil.
l^H0111->
163
Pièces Je m,.iin.iic
Ai- x-,-^-i,,'4
av.
J.-C
jaloux
parlant de Enécrivains
Et toi Rhodes, fille du Dieu du jour, tu seras. pendant longtemps une terre indépendante, et tu posséderas d'immenses trésors et tu auras sur mer une puissance supérieure à toute antre ; mais,
de Rhodes, tous les anciens adressent les plus chaleureux des
«
la ville
lui
éloges et lui adjoignent les épithètes les plus flatteuses
du
:
«glorieuse
c'est la
soleil « (I
— car
,
du Dieu de
ville favorite
». la
ils la
la
tout
comme
plus
la
Lumière, de Phébus
.Apollon, dont elle possédait l'éclat.
«belles, «l'épouse
regardaient
toute
la
de Rhodes
et
émit son célèbre oracle que
événements ont hélas continué !
qu'à nos jours
à
et tes richesses, te
auront envié ta rendront malheureuse ;
un Joug terrible pèsera sur ton cou >^ (2). Rhodes hérita du régime républicain qui. dès
beauté et
Et Sibylle, éblouie par tant de gloire,
tant de richesse et tant de prospérité, devina l'avenir
hommes qui
des
tard,
beauté
le
manière
confirmer jus-
Lindos,
à
gouvernée d'une avait comme chef un Prrtane ainsi
lalysos:
et
libérale, elle
ou premier magistrat,
:
vigueur
viir siècle environ, était en
Camiros
les
éligible
pour un laps de temps
déterminé, à savoir six mois, et qui
Fie. 3r>2
au
présidait
corps
des
vieillards.
sorte de Sénat, sans l'approbation du-
quel
lui était
il
impossible de prendre
moindre décision, sauf si le peuple, en assemblée générale, l'y autorisait. Et ce Prytane était assisté, dans la
l'exercice
de son pouvoir
e.xécutif,
corps judiciaire, dont les
le
par
membres
étaient périodiquement élus par
peuple,
le
appelés Mastroi
étaient
et
et Masteres.
i-iz-y.:
Le fameux Rhodien Cléobule. un des sept sages de l'antiquité, écrivait
au viK siècle av. l'immortel
time,
son ami
à
|.-C.
in-
législateur d'Athè-
nes. Solon: « Lindos est
soumise
à
un
régime républicain et l'Ile est maritime « (^) Et plusieurs siècles plus Strabon remarquait
tard,
:
« Les Rho-
diens se montrent soucieux du bien-
du peuple, bien que leur république ne soit pas. à proprement
être
parler, démocratique y
Rhodes
du
l'instabilité
char de
sort
;
et
ferme; aussi,
sa vertu et
1
1
Pindare. Olvinp.. vu
— Pièces de
monnaie de 304-166 av.J.-C.
IG4
préféra-t-elle sa
richesse,
par
;
travail.
le
V. aussi Lamartine
VI. p. IS2.
|2(Oraciesde SibvUe.iil.
444.i.i.iii.
(?) Diogi-nc
r.
14)
RHODES.
1.
se tenir
son bonheur, non pas par
des aventures, mais
1
le
Fortune peut être renversé
acquérir son bien-être,
Œuvres.
que
elle savait
t.Kilement qu'il peut
aussi droit
la
(4).
connaissait, d'autre part,
Strabon
l.acrl. li\ re
:
:
ch.
.-K.
\ i.
livre \rv. ch. n. par.
Rzacii
CIrohuL-. ï.
par un travail tenace et systématique et aussi grâce à
voir et griser par ses triomphes etpar sa gloire, et à
une grande prudence.
rester
Ainsi l'Etat part;igeait-il
périodiquement
également puissant
circonstances
et gra-
lui
quand les défavorables. Les Rhoet invincible
étaient
tuitement du bie pour pourvoir entièrement aux
diens quand
besoins des Rhodiens pauvres, qui
jours les premiers à affronter
étaient égale-
ment secourus, de
toutes les façons parles classes
aisées et par les
riches
;
derniers,
ces
loin
ou de montrer de
regretter cette manière d'agir
mauvaise humeur, s'acquittaient au contraire
comme un
une obligation,
par un usage
du but que point d'autre
témoignée
paternelle
peuple n'avait
l'égard
à
de
à faire
non
la
encore
à
bassin de
très
tard, les
le
combat naval
seulement n'importe
la
leurs
à
quel
Méditerranée,
Romains non
—
peuple les
Rhodes
Fk
36:<
cas
défendre sa liberté et son
et aptes à
indépendance,
et à
développer d'une
manière permanente, prospérité de
richesseet
la
la
lile.
Quant au noble peuple de Rhodes, qui
principalement un peuple
était
de marinset de commerçants,
il
était
extraordinairement laborieux et actif, tenace
patient
et
dans
travail,
le
mais aussi excessivement mobile
et
souple, énergique et audacieux. C'était
sur ces puissantes qualités qu'é-
tait
fondé son bonheur
richesse naturelle de
aimer neur
la
et
l'île.
non sur
la
Habitué à
vérité et à respecter l'hon-
et la propriété d'autrui.
était
il
profondément sensible au bien et au beau dont il se rendait parfaitement compte. Il était. d'aUtre part, rempli de fierté pour la prospérité de sa patrie et pour sa propre liberté et
Imitations 304-166
B.C.
indépendance. Et
c'est pourquoi ses monnaies, qui étaient de véritables chefs-d'œuvres artistiques, portaient
gravée l'inscription suivante libres Rhodiens-». et noble,
Au
:
«
Dcs
surplus, simple
envisageait
Rhodus 304-166
aux jours de son bonheur, d'une manière élevée,
il
et
d'après ses
il
la
vie.
jugeait tout,
non
premières
mais avec calme
et
réussit ainsi à ne pas se laisser
iii
Strabcin. livre
B.
C
pas
impressions.
pondération.
.\iv. cli.ip.
Il
émou-
n. par. ï.
ils
mais
habitant
le
exceptés. Ht leur victoire
infaillible était
auraient été prêts
la patrie,
et
avaient
Syriens, et plus
les
en
bras de ses travailleurs qui. d'appel de
ils
voisins,
d'assurer l'entretien des classes pau-
vres et d'assurer ainsi à
étaient tou-
due à ce qu'ils étaient supérieurs aux uns comme aux autres, non seulement parce
devoir dicté
Et cette sollicitude
ancestral. (i)
étaient provoqués,
en sortaient toujours victorieux. quand
considéraient
charge qu'ils
volontiers de cette
comme
ils
Rhodus RHOOHS 165
—
l'ifCi's
189- I6G
de monnaie
lie
B C
^o4-i(Ki av.
j.-C
dant de longues années
des navires très rapides, construits propres arsenaux, mais aussi parce
qu'ils avaieiil
dans leurs
admirablement
qu'ils savaient
dans
de
l'art
gouverner,
les
cause de l'expérience, de la
les
l'esprit
Personne n'ignorait
de discipline
et
part,
à
et la force
Strabon,
Rhodes
et
lui
tresse des c'est
mers
pourquoi
et
elle
de détruire
de
reine
la
(i
maî).
d'Athènes
rivale
Méditerranée,
la
^^
sur
laquelle
devenir
bref, à
le
modèle
elle la régla
soigneusement
et recueillit
si
bien qu'elle sut concevoir, rédi-
tion
Ht
et
et
l'ayant
et,
trouvé tout
employer depuis,
et
à
fait
même
parfait,
jusqu'à
accepter
nos jours,
sous l'appellation de Loi Rhodieinie.
Tandis qu'elles protégeaient ainsi d'une façon toute
et
pen-
particulière le
commerce
et la
navigation, les lois
Fiu. :«)4
î»
ÎIV"
• • •
étjKiyp
et
rr
H
I
-o^.
t-
rr N<xv
\u rr^'T^-c H cTTBi-pcL-VMK-^-^^-'-t^n ne twrrAoto V '-
f
A
'
'i
"*
'"T^
r^
'
'
:
1
U»iuA-,tt]L
Loi Miiiiliiih
(Il
ilr
Rbiui,-..
Strabon. livre \n. cliap.
Manuscrit
ir.
par.
iifcc
la
utiliser
maritime
devint une Puissance maritime
extraordinairement forte, la
piraterie
la
la
niveau de
et appliquer strictement un droit commercial jusque-là inconnu, que l'humanité devait désormais étudier avec admira-
ger,
soin qu'elle apportait à sa politique en
permit d'être pendant longtemps
le
judicieusement étudié tout ce qui concerne
de l'économie,
général, et aux affaires navales en particulier, ce
qui
profonde
utile expérience, elle réussit, d'autre
élever jusqu'à un degré idéal,
navigation,
« De plus, écrit de ses lois navales faut admirer la bonne administration de
et le
sa sage
à
toutes les lois détaillées relatives à cette branche
;
il
et
résultat d'une
le
d'une république oligarchique. Et ayant approfondi
laquelle
puissance de ses escadres
la
il
d'une
exerça sa suprématie.
l'éducation morale de son peuple, à développer sa
de
Rhodes pouvait s'armer de pied en cap, l'activité de ses arsenaux et de ses chantiers maritimes, la sécurité de ses ports,
et
était
prospérité matérielle,
avec
rapidité
la
encore
et
équipages.
et des
capacité des marins
étude
elle
régime républicain
son
à
législation, qui
et les
encore inégalables
qu'ils étaient
utiliser et parce
manier
Grâce
sur parchcinin
ilu
,
ii;g
Xll''
mtcU'.
Kihli(illK'i|iiL-
Nalinn-ilr,
N"
i-;!!;.
fnliu
112.
RHODES, CAPITALE DU DODECANESE
SKEVOS ZERVOS
Fig. 365
RHODES. "
(0 Nécropole
de
Plat
de Camiros.
Canun 167
(
i
)
PI.
17
Fig. 366
de Rhodes ne négligeaient pas non plus la sauvegarde et le soigneux dé-
veloppement de des Rhodiens. de
liberté nationale
la
moeurs publi-
leurs
ques, de leur éducation et de leur formation intellectuelle, qu'elles ftvo.%*
chaleureusement
risaient
et
qu'elles
défendaient par des dispositions
ges
à la fois et
sévères
législation
la
:
sa-
rhodienne patronnait également et soutenait avec générosité les beaux-
A
4'n»'^^y^v.g.oi(V-«jirtX^>«y«i>4n< i«y fiii>'np.^„Mr<g ty
'•Ht émurnm.^ HIiJM'I !»»(«»
^
sciences et les lettres.
arts, les
Le Rhodien apprenait obligatoirement la Loi. qu'il fût riche ou pauvre indistinctement, dans les écoles de l'Etat, et
l'appliquait
il
strictement
depuis son enfance: c'est pourquoi du reste, devant les tribunaux qu'il fut juge ou partie,
lement. D'ailleurs, le
conformait
s'y
il
les
fidè-
juges étaient
peuple lui-même, puisqu'ils étaient
élus par
le
peuple
et choisis
dans
le
peuple sans cistinction de classe ou
de profession. à
11
Rhodes, de
ments
y avait, d'autre part.
nombreux
—
publics,
des
établisse-
lycées,
des
amphithéâtres, des champs de courses pour les chars, spécialement des tinés à l'exercice physique et à
mation de s'y rendait
la
la for-
jeunesse rhodienne qui
obligatoirement. Ainsi
sévérité des lois
et
la
la
sévérité des
Il
—
moeurs qui étaient proverbiales, Lci; Rhoiiiiiiiii-. — Manuscrit sfrec sur Bibliothèque Nationale. No puisque les applaudissements et les cris étaient interdits dans les spectacles publics était non seulement et que toute personne courant dans les rues sans publiquement, iii.iis nécessité était punie, ladistinction des manières aux frais de l'Etat, sa et la gravité du caractère n'excluaient point le déve-
loppement de 1
habileté.
la
force physique,
la
souplesse et
— qualités éminemment nécessaires
commerçants et indispensables
à
point de
à
par
des
la
la ville
famille
parchemin du
des marins. Ainsi
siècle.
honoré, fêté
et
couronné
encore Rhodes érigeait-elle statue qu'elle élevait sur
bien en vue,
à
un
l'endroit indiqué
du vainqueur
revendiquaient avec une admirable ténacité
ronne de
des courses hippiques, par des jeux athlétiques, des luttes, des courses, des concours de musique ou par des courses de chars (i). Et le vainqueur
laurier
ou
étaient célébrés à
Olympia,
qu'ils voyaient leurs
le
La Course îles cliars. ce beau jeu (.|ui demeure inct>nnu. et qui. de nos jours n'est plus du tout en usasïe. consistait à conduire im char ou un équipajieaux l'êtes de Phebus .Apollon, c'est-à-dire du L^ieu qui conduisait le char de feu éclairant l'univers entier. C est cette légende qui inspira et établit cette coutume parmi les Rhodiens. lesquels se considéraient comme (Il
noms
tout premier nientionné
J.-C, celui
dont
la
du
c'est
avec
la
fut, le iq juillet
les trois fils le
tierte
77b av.
originaire d'Elaia,
marqua ainsi une date dans une étape dans l'évolution de
fameux Oiagoridae,
qui
dans le Livre première page duquel
nommé Corévos,
manité. Parmi eux.
169
et
cou-
la
les jeux
inscrits
victoire
toire et aussi
.So'eil.
dans tous
d'olivier,
d'Or des Olympioniques, à
du
.\il'
i>S4. folio lu).
Les athlètes rhodiens, stimulés parces honneurs,
toutes les fêtes publiques étaient rehaussées par
les jirotégés et les favoris
rtli^tiT^-^-''-^'-^-*-
l'his-
l'hu-
de Diagoras.
les
pugiliste .Acoussilas, et les
l'athlétisme
Fig. 367
gloire
de
et
la
(I).
Fière de sa puissance na-
Rhodes,
vale
aussi de
fière
commerciale
sa force
sa sage législation
qui o UUSMT1 /.xCi.-.
<:'-^
T^ç^T^DUO^o'^'^tcn
\rra-vLhrKf-
K-X^f"^-^^^
—
sa
à
maintien de
richesse et au
«^ *7^ «^ '^"^*^
p c(^ V^f» 'T'^^
contribué
a tant
de
et
maritime
Rhodes dont
sa
vertu.
les
navires sillonnaient tou-
tes les mers, était
également
célèbre au point de vue des arts et des sciences, qu'elle a
développés 6-tx^
<}Vrf-vS
o*^^-}»: « o
Trpoop^sCjj-^jJ ati
ttTi
yo <r, -tw
-:.
oY S^ pownyocrfhfT-p hrromx^ '^
et si
bien qu'elle en a cueilli
des
lauriers
immortelle
oucTo Kpo'-'TTp f C cCmt-o'nioC' T1 S £ pl^C Tvo V Kl -e-çi
'>
•n=»-'roi
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gloire
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—^lAfioC'
CeTTTMJ-n
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Cf 6<xciDi
T^-^N
de
•
la
•
JCotrfKAo
-^ rc- Cl £o M
et
••
et qu'elle fut, de-
regardée
des écoles i
d'une
)co-7n-ît:a»o"T»//'ni,»'
puis,
•
et illustrés tant
plus inspirées
les
l'esprit
mère des
comme une
comme
humain,
sciences, des arts
des lettres et
comme une
source précieuse de richesse et
de prospérité. de Rho-
L'art et la science J-AoCt
û
i
tn
qxtfj
3
1
«Cl
JtfoMT-ii^'Trpo rr Kyèy juui-
cet
cc/UiAC^AH eTT^T-oviJouJKAN p o c
o /J oli; i
T^M
•
des n'ont pas subi d'influ-
ence étrangère;
<TV A*"
ils
ne cons-
une imitation ou une copie (avec des variations et des changements de forme plus ou moins prétituent point
de
cieux)
de
la
ont été
qu'ils
dans les régions moins voisines. Ils
cultivés
plus ou
ont
et
l'art
science tels
été,
au contraire,
les
enfants exclusifs de Rhodes, Loi MaritiiiH-
dt-
Rboiiis.
Manuscrit
Hihliiitliciiue Natiimaii'.
tcrcc
sur parchemin
No
Inlii'
iV'J.
ii-^,
formésuniquement sous son
tiu Xll' >iecle.
ciel, et
/'/s.
ayant par conséquent,
un caractère original
et per-
sonnel.
champions du pnncrate Dainagitos et Dorieus, remportèrent à Olympia une victoire le même jour, à la
même
Tous
heure
les trois
dans
Dans
plus admirables,
Rhodien.
—
de
adressée
à
Diagoras
la
conception,
tant de
vie à
devenaient ainsi
le
la
la
la
pierre
rues et les carrefours de
inanimée
que
les
Rhodes étaient remplis de mouvantes et vivantes
statues ressemblant à de (I)
le
Il
est à
remarquer
Diagoras étaient très et
pureté et
;
tler
joie et à
— celle
la
tion et l'admirable perfection
un aussi merveilleux triomphe de sa famille, pendant que ses fils inspiraient au divin Pindare une de ses odes les à tant
sculpture,
la
majesté de l'inspiradans l'exécution des œuvres rhodiennes ont valu à leurs auteurs une gloire universelle ils parvenaient en effet à insuf-
trois
Olympioniques et provoquèrent la mort soudaine de leur heureux père. En effet, celui-ci succomba subitement
domaine de
précision de
concours ditïérents. furent proclamés en même temps et
le
symbole de
victoires à
170
OUnipia
^\u'
l'nrts
fils des lilles de remportèrent des
« à leur tour les
au pugilat
et
«.{j-'avisanias. livre vi, cliap. vu. parag.2''.
créatures, dont l'expression [était
si
grande qu'on
si
délies que,
disait
nétaient pas attachées à
elles
base,
mises à marcher
;:iPW'..W',i"|
leur
doute
sans
seraient
se
elles
368
Fie.
-v^ff«/T* I
C T» l/y ^ "Wp •
et à courir.
En travaillant la terre glaise, les artistes de Rhodes réussissaient à donner une forme
à des sentiments
vraiment
divins, qui. par leur vie. leur inspira-
netteté et
tion, leur expression, leur
\ov
X
par l'admirable fidélité avec laquelle
remplissaient
rendus,
étaient
ils
-V^wT^ff ^ryt^iph^A
!Mlt?is6 x^jfX^yÀM
s^ f"*js
ai.TT/ \r-.
**^ ^"^^ K^o^f *^> Ja^i«<r h^
— K^" f^>** '^ t^
^Ç^^"^-*'^-^
le
spectateur de charme et de surprise.
Et en sculptant
marbre,
le
diens savaient restituer
la
Rho-
les
force et
la
»*
vigueur de leurs athlètes, et l'animer qu'ils puisaient
de l'inspiration
traditions et
leurs
savaient enfin éclairer
rayon
le
dans
de
poésie
leur
qui
regard et illuminait
le
ils
;
marbre par
le
pensée
la
dans
le
brillait
frontdes
sages de Rhodes.
•
i^vg,a!jfm .
it 1 •vr;U\";»~«o\/r7^»ij^»Tr ./i^'ra-r»'
Le célèbre sculpteur Appolonios, Agissandros. Athénodoros,
et aussi
Polydoros, Charès. Lâchés. Tauriscos
tous
et
autres merveilleux artis-
les
Rhodes, ont créé des chefsd'œuvre dépassant en beauté la nails ont sculpté et ture elle-même tes de
:
légué à
postérité des oeuvres aux-
la
quelles seul
défaut,
s'imaginaient
inspirés
artistes
pouvoir donner
même ce don
qui a
statue de
La
de leur ciseau.
conservée,
été
— ces
traites
trois
avec tant
œuvres
du
char le
troisième à Naples. sont
mont Atavyros,
le
couvert de nuages du trouvait rain; (2) II)
Savary
habitarits
mont
:
le
nom
de Rhodes.
cli.
J un
i.i\.
des
— nomme .Atavvros.
dimna
—
les
à
1
ces
tel art.
vie. tant
deux l'ar-
d'ex-
ils
étaient vraiment vi-
(1).
Rhodes
était
Les Rhodiens
les autres cités
grecques prises
ensemble.
Ida de Crète, (i) se
paras;. 2. On Telcliines.
légende courante,
bronze que toutes
sommet
La peinture rhodienne ne tour, à
Lettres sur la Grèce. 17S8. livre v.
un
s'ils
possédaient d'ailleurs chez eux. plus de statues en
Cretois .Althamènes sur le
la
menacée de quelque malheur
exposé un groupe de deux bœufs d'ailun de ces bœufs regardait l'Orient et
(21 Di<>i.ii>re.
montagne
le
bien
été sculptés avec
vants et mugissaient aussitôt que
du génie artemple de Zeus.
d'où l'on voit
et
près
et suffisants
Rhodiens. Dans
d'autre part, érigé par
la
comme
pression, tant de vigueur et tant de force, que. d'a-
Basilique de
porte de
la
Eh
l'horizon entier.
su leur donner tant de
tiste avait
l'une au
la
tourné vers l'Occident,
animaux avaient
inégalables qui, sous-
d'autres, se trouvent,
des témoignages vivants
surveillaient
taureau de
Saint-Marc de Venise et
le
Wh siècle.
Manuscrit grec sur parchemin du
l'autre était
Soleil
Vatican, l'autre devant
tistique des
—
Bibliothèque Nationale, N» 1^84. folio 120.
Lao-
le
traîné par quatre coursiers et aussi
Rhodes.
LOI RHODIENNE.
divin à
un coup magique
leurs créations, par
coon,
faisait
dans leur enthousiasme,
bien que. les
Verbe
le
(
cette
I
)
«
sculpture
la
// V
Pindare
171
cédait en rien, à son
dans cv tiiHph- AfS gcnissrs d \iimiii qui prcviciiiu-iil par h-iirs iiiiigissaii,-ii/s >«. Selon le Scholiaste du
<i
l.s sliiislns
premiers
:
le
elle a produit, aussi, de véri-
vu''
Olymp.
à Diagoras.
\'.
aussi Tzetzes.
tables chefs-d'œuvre et elle a été illustrée par de
dont
vrais demi-dieux,
mentionnerai
je
comme
Protogène, qui était regardé
le
ment
célèbre
plus grand
le
le quartier du temple de voyageur de Lucien, et dans mes moments de loisir, je parcourais la ville pour en examiner les monuments. De temps en temps, je
de toute la ils voulurent orner de
fresques les portiques des Propylées, s'adressèrent
mais il refusa cet honneur exceptionnel, préférant poursuivre tranquillement à Rhodes Parlant de Protogène. son travail artistique Appelle avait l'habitude de dire « 11 a tout autant à leur appel,
D'ailleurs,
les
même
avait d'autant plus d'attrait pour
prenais
nous ont
taient.
caractéristiques qui
à fait
térable et de l'affection saient.
gène
Un
était
personnelle qui
les
sous
Ce
je
temple
de
com-
ma
représen-
qu'ils
Bacchus.
je
dans
repassais
héroïques
fables
spectacle
moi que
le
fameux
on y voyait notamment ses chefs-d'œuvre, son Gydippe, son Tlcpolème, son Philiscos (le poète tragique) en méditation, son Athlète, son Antigonos, le porDioiirssioti fut décoré par Protogène
témoignent
de leur profonde estime mutuelle, du respect
les
•»>
que
sujets et
les
mémoire
rapporté sur ces deux grands maîtres, des anec-
dotes tout
Ce
tures admirables qui les décoraient.
davantage. »
écrivains de l'antiquité
me promenant
portiques du temple, et en contemplant les pein-
les
:
de talent que moi et peut-être
dit le
goûtais un plaisir exquis en
rendre
chaleureusement de se
priant
le
su leur donner.
logé dans
NvJ'étais
Athéniens eux-mêmes, quand à lui.
généreux développe-
était le'
tel
qu'ils avaient
Bacchus,
Grèce. Les
et le plus illustre peintre
beaux-arts et
les
inal-
unis-
des nombreux chefs-d'œuvre de Proto-
trait
son fomeux Satyre, qui
et
était représenté,
de
mère
la
enfin
d'Aristote, son Satyre, déjà cité,
chasseur lalvssos,
le
:
un Alexandre
et le
« debout, appuyé contre une colonne, sur laquelle
une perdrix était
perchée.»
était
remarquable,
si
perdrix étaient
hommes
si
le
(i).
Et ce
tableau
Satyre aussi bien que
la
merveilleusement peints, que wles
bouche bée « (2) et « admiraient" (^)et que des perdrix domestiques qu'on restaient
laissait libres
près de
la toile,
se trompaient, pre-
naient les oiseaux peints pour de vrais oiseaux, et volaient vers eux
comme
s'ils
étaient vivants. (4).
On ne s'étonnera donc pas que les temples et les marchés de Rhodes, ses places publiques et ses rues, les bâtiments de l'Etat aussi bien que ceux des
regorgeaient
particuliers
d'admirables
Rhodes
était
yeux
nombreux
et
chefs-d'œuvre. Dans l'Acropole de soigneusement gardée la célèbre sta-
tue en or du Dieu de l'artiste
de
la
prospérité, Plutus, auquel
en dépit d'Aristophane, avait donné des
et qu'il avait
présenté avec des ailes.
Rhodes possédait encore d'autres temples magnifiques, consacrés au Soleil, à
étaient
eux-mêmes
Bacchus.à
remplis
de
Isis et
qui
chefs-d'œuvre,
que les théâtres où le peuple se réunissait (=;) et les gymnases de Rhodes, où l'on enseignait la philosophie et les belles-lettres, de même que alors
les
stades où les Rhodiens exerçaient leur corps
et célébraient leurs jeux, étaient à leur tour
d'un grand tel
nombre de tableaux
était le culte
dont
les
et
RHODF.S. — .Aniphnie de
ornés
de statues
Haut. 0.24.
:
dieu Pan. Dansce
Rhodiens entouraient
Mcnandros. et /teloios.
III
StrahiiM.
(21
Ob
0) Op-
livri.'
\n. ch.
ii.
p;ir;iLC.
(".(illect
et
î-
Jean
('.ainiros à figures
N
("asullis
noires
Je Rhodes.
mêmetemple on pouvait admirer:
roi de Caria, rllcée.fils de Poséidon,
toutes les trois œuvres
Méléagre, Hercule
et
d' Appelle (1);
Persée de Zeuxis
(2)
cil. •^il-
Strabnii. Ii\ri- \u. ch. ji. is. N. X, XIX. (S) l'iih b. \v. S, x\r, (41
i.]--!.
172
(ïl
Pline
(()!
i'Iine.
:
Hisloii,- luiliir.. li\re \\\\. cli. \. parât;. 71. 1'/'.
cl
/ii(.
.7/.
Et
Fiy;
37il
KHi
il)H>
.
â&#x20AC;&#x201D;
le laineux gnaipe de Lai:coon: Ln cliel-d ituvrc de art classii|iie de RlKnies sculpte par Polxduros. Agissandros et Athenuduros. 1
RHODES.
—
La ccuirse du char.
que d"un côté se trouvaient, dans ce temple, fameux bas-reliefs en aigent d"Aciagas repré-
— dont
—
alors
Ménélas,
les
on pouvait voir dans ce temple de nombreuses autres œuvres d'art d'une valeur inestimable, parmi lesquelles on distinguait surtout la statue d'Apollon Telchinien, deux statues en marbre envoyées par le roi d'Egypte Amasis (2), plusieurs tableaux du célèbre peintre d'Ephèse Parrhasios(^). une grande médaille sur laquelle était gravée en
sentant en ciselures des Centaures et des Bacchan-
coupes représentant des chasses on pouvait un peu plus loin y admirer le Silène, les Amours et le Bncchus en ciselures d'argent, oeuvres notables de Mys et au-dessus d'eux, le fates, d'autres
;
meu.x Char à quatrecbevaux de Lysippe, originaire
de Sicyone, qui représentait le char du Soleil et qui dominait par son éclatante splendeur. Si bien que
lettres d'or, l'ode
les veux du visiteur étaient littéralement éblouis
exquise Athéna
par
spectacle de
le
si
nombreuses
et
si
si
paternellement soutenu et
ciseleur sur or
belles
yavait d'ailleurs, encore.
temple d'Athéna, av.
J.
-Cet
Cléobule
restauré,
le
Lindien
Grèce, qui remplaça par
bois,
œuvre
une
(i). la
I
la
Sagesse
Danaus, de
—
tard,
artiste
Cadmus
et
1
1
(21
Diddort'. livre
i
un
parmi lesquels, une
Boethus qui. né
à
—
du fameux Rhodes, était un
petit enfant,
si
ralfiné,
—
ta-
la
déesse virginale de
la
Raison.
Le développement des sciences et des lettres n'était pas moins important à Rhodes que celui
le
des arts. En
effet,
si
nous ne connaissons pas
—
des encore l'Ecole de Médecine rhodienne, fouilles n'ayant pas encore été f;iites là où setrou-
par la
portée de Riiodes. elle
de marbre,
statue
grand sage
le
placée
à la
d'Hélène,
lut
transportée a (^onstantinople et la porte de la Curie.
un simple ornement à
M
déesse
l'épouse
comme
On vo\ait autrefois, écrit à ce sujet, Triclin, devant les portes du temple de l'Hôtel de Ville de Constantinople, les slatuesde Jupiter et de Miner\'e, soutenues sur des piédestaux de pierre, en la mémo ligure qu on les voyait encore au temps de Zosime. qu'on tient avoir été, l'une la statue de Jupiter Dodonéen, et l'autre celle de Minerve qui avait auparavant été dressée à Lindos. ",
Lindien,
de
cli. m, temple l'ut détruit par un incendie, snus le rej^ne d'Arcadius et d Hunnriu.-N. Mais cette ceiei'ire statue teichinienne de Minerve est restée heureusement intacte et, em1
et
—
primitive faite en
Despoinos le
)
de Pindareà Diagoras leRhodien,
par les fidèles à
Et sans parler des offrandes de
(2).
1
bleaux et de bas-reliefs, tous offerts pieusement
siècle
un des sept sages de
statue
pieusement consacrée par de
Lindos
siècles plus
majestueuse
célèbre de
à
Danaus au xv
bâti par
huit
—
(
un grand nombre encore de statues, de
enfin
développé. 11
question plus haut
merveilleux spécialiste dans cet art
brillamment
si
a été
plusieurs chefs-d'œuvre,
œuvres d'art et il n'est point étrange que le spectateur restât muet de stupeur devant la majesté et la perfection de cet art que Rhodes a si vivement aimé,
il
,
1,0
(1)
V. suprà p.
(2)
Vers
1^1
Pline
parag,
171
la tin le
(h) et 71
i(K).
du
jeune
r
\
:
siècle av.
Hlsloirr
].-C..
V.
iinliiirlL-.
Hérodode
n.
livre \\\\. ch,
\.
175
—
nous n'ignorons médecins de Rhodes, ne le cédaient en rien à leurs collègues de Cos, de Cnidos, et de Cyrène(i) et le nom de la fameuse vait
célèbre Âsclepicion.
le
pourtant pas que
école de
Rhodes
cause
c'est à
Sa
était
Cléobule
la
endeuillée,
Parmi
bienheureuse au milieu
mort
la
de
la
célèbre
i.i-.yyt iv.c;?'-/),
maxime
ou «
etsurla
le
:
Cléobule,
poètes rhodiens
les
av. J.-C, avant
« La
ont
bien, c'est
été,
les est
tombe duquel
même
— le
(1),
nous connaissons
Peissindos, de Lindos(2), qui a vécu au
Rhodien(i), auquel nous
est en tout excellente «
mesure"(iiiv
/./
Olym-
:
[savant.
(2).
le
devons, entre autres,
mesure
—
patrie, Lincios.
Pleure,
Nous savons également qu'un des sept sages de Grèce
mots suivants
qu'un village est aujourd'hui
encore appelé Àsclepio.
la
sa douleur, vers la 70'
[des mers.
existe encore de nos jours, puisque
d'elle
exprime
l.indos a
piade, en traçant les
les
Hésiode, et dont
siècle
viii'
les
poésies
en partie, empruntées par Virgile qui se
appropriées
Camiros
;
le
poète épique /'^mj/z^/'Oi, de
qui était
1^),
le
de Peisson,
tils
et
qui,
ayant vécu au vif siècle av. J.-C. a écrit en deux volumes l'Mv'jr/f'/i^, épopée célébranten vers tous les exploits d'Hercule; le poète gutwitr Arislomcne qui est mort en 671 av. J.-C. le satirique Timocréon, qui fut en même temps un athlète connu, il revendiqua à Olympia le prix du pentathlon, et fut aussi un des plus hideux ennemis personnels du Thémistocle (4). qu'il calomniait sans cesse au point que Simonide, pour s'en venger, écrivit à son adresse, non sans méchanceté, le distique funé-
Fi y. 37;i
;
—
raire suivant
:
Âpres avoir beaucoup mangé, beaucoup bu, beaucoup médit Des hommes, je gis ici. moi. Timocréon, le Rhodien (s).
Nous connaissons l'athlète
également
comme
poète,
de Lindos, dont nous avons déjà parlé,
Diagoras,
même
le
qui inspira à Pindare son ode
fameuse; mentionnons encore le poète comique Ântiphane. qui vécut au iv siècle et composa un grand nombre de comédies en vers, dont nous ne
possédons que quelques extraits. C'est compara la vie au vin, qui, comme elle,
que quand Et
n'en reste plus
il
sans parler d'Anthéas.
lui
qui
n'aigrit
que quelquesgouttes. le
Lindien, qui
était
Cléobule et composa des comédies ouvrages sérieux (6) que nous ne possécitons encore Anaxandride le Rhodons plus, dien qui vécutau milieu du iv siècle, qui est un des l'ami intime de
et d'autres
—
représentants
KHi
iDl-.S.
-
Aniphnrc clanccc de (Laiiiirns à deux anses panse alli)n}i;ée.
l'erre jaune, (irnenicnts noirs.
Mus.
importants de
plus
les
poésie
la
edit. TeLil-iner. 11) Op. i//. V. aussi Aiilbolos^ii- h^ilniiLiii,-. épigraninie l'unérairê OiS. \nl. ji. p. 421. Dictionnaire. 12) Souïdas (3) Op. cit. On ignore si lepigraniine funéraire cité dans \'Aiill)olofiii- })clliuiquc Palal. est de lui ou bien de quelque autre Rhodien portant le même nom. Tlhiiiislihii-. ch. xxi. (4' Plutarque V. AiiU^ologic Paldt ch. \\. lî) .Anthologie Hellenitiue. Hpigranunes divers mètres Hpigramme xxxi. vol. ii. p. 4^11. édit. Hred. Diibner. Paris.
et a
:
Haut, o.ih
Hisl. de Haie, uy.ii. z"i-
:
II'
Skevos Zervos
AtJK-nes
:
His/oir.
,{
l.i
Mtiiitiiic.
\iil.
I
p.
(ij.
.
i()i4.
12)
V.
131
Diogène
la
:
carie .né()t;rapliique de Klindes plus luin. I.aerl.
:
livre
i.
cliap. \i.
|()}
17(1
Athénée
:
livre
1
ch. \.
SKEVOS ZERVOS
RHODES. CAPITAl.H DU DODÉCANÉSE
PI.
Fiu. :?T4
gMM^U!UiU^.uyU:V^;U3giU:y^^
RHODES.
- Kantharos de Camiros Haut
Ki.a;.
0.28.
Mus.
Bi-it.
Vase peint. Thésée combattant les Ama;ïone< \ E. i".
salle troisième. Vitrine C.
;i75
RHODES Kantharos ............ v«v. de Camiros v^cti Le potier attachait souvent son no: KAKnK,.ATKVv EUnUl^i^S Fait par Kleocrate Le de.:corateur ajoutait aussi le sien MKEN™-À;rnL.xr.M Alhl_ Yr;^\orv'''M^ Ll A4.1k.\ Menecrate la peint ou :.\xpr,ç arori: Charès ma nei nt ou Ergotimos a t'ait. Klitias "1 m a peint ou Eucheiros a fait, le fils dErgotimos ou Hippcxrate ppixrate est beau ou Epainetos E. ma donne a Charopos Des potiers aimables envers leurs clients, ajoutaient dei souhaits soit génériques, soit particuliers, tels c|ue \AIP|.: KM MIE Rejouis-toi et bois. I
1
1
t >;? .
:
:
:
I
:
;
;
;
:
:
:
:
;
:
:
:
:
IS
n't.
qui fut l'auteur de soixant-cinq pièces
quences
en tout, dont dix turent couronnées aux concours
/,('///«.
comique
et
d'Athènes
et
ïoratem ^tljénodoros{i) qui soutint chaleureuse-
de Macédoine. Ce comique jouissait
ment
de l'estime toute particulière d'Aristote qui appré-
notamment
ciait
sa
profondeur,
de ses observations
et la richesse
Le poète épique IJjeos,
était
de ses maximes.
Rhodien également.
remarquable pour avoir tenté de corriger
est
Simm ias,
son tour, est né
à
du grand penseur que
en politique
le
Quant aux
Il
rôleque
rhétorique joue
cuisine joueen médecine.
historiens rhodiens,
il
de
suftlt
citer
exploits des
Rhodiens
et
de Ihistoire de Rhodes(2).
vécu
et a
—
FiuT-
Rhodes vers latin du iv siècle 302 avant J.-C. symboliques, poèmes et composa plusieurs
à
la
la
notamment
parmi eux Polf{èle et Ergias, auteurs de divers ouvrages historiques, dont un était le récit des
les
œuvres d'Homère et pour avoir transposé en vers les oeuvres mémorables de ses concitoyens. Le poète
philosophie socratienne et
la
l'opinion
haute moralité
la
des Mémoires historiques et des Rhodes que nous devons également
et aussi
C'est à
37C
—
donnant une forme vivante à un œuf, à une hache (r) ou bien à une aile (2). Le poète et célèbre grammairien Apollonios était également de Rhodes
élève de Callimaque,
;
vécu au
a
il
ii!<-
siècle
avant Jésus-Christ et écrivit des œuvres épiques,
—
en quatre
les Ârgoiiûiitiqiies,
vers
c'est le chef-d'œuvre
:
—
drine,
s8^^
et
littérature alexan-
la
des critiques substantielles sur
et aussi
Homère,
de
livres
Hésiode
Archiloque
et
écourter cette nomenclature,
pour
Et
(3).
négligerai de citer
je
une pléiade encore de poètes rhodiens, c'est que le plus pour ajouter seulement ceci grand des comiques de l'antiquité, /tristophaiie toute
:
lui-même, naquit,
mais
Athènes,
instruit et
fut
qu'il
était
distingua
se
à
d'origine rhodienne,
parce que
fils de Philippe de Rhodes. Parmi les philosophes de Rhodes, je citerai Eiidcmos qui fut l'élève et le continuateur d'Aris-
tote et
le
rival
de Théophraste,
après
et qui,
la
mort du maître, devint un des plus importants représentants de l'école péripatéticienne. Il composa à Rhodes un grand nombre d'ouvrages dans lesquels interpréta et développa le système ariil
stotélien,
enseigna et décrivit
Eudémos
est,
l'histoire
de nos jours, regardé
de l'œuvre jusqu'ici attribuée tulée
comme l'auteur
à Aristote
et inti-
Morale à Eiidème. et aussi de plusieurs
:
autres
des sciences
œuvres de
valeur, mathématiques,
triques et astronomiques, brûlées hélas
!
géomélors
RHODHS.
—
.Mabastron de Camiros. brunes sur fond jaune. Haut. 0.17. Mus. Hist. de Bàle N" u)o(). 21)0.
de
Bétes rouges
l'incendie de
la Bibliothèque d'Alexandrie. Citons Jéronymos, lui aussi Rhodien, célèbre philosophe péripatéticien qui. élève lui-même
et
encore
d'Aristote (4) écrivit sur
('/
/'/x7-ci5i'
Cet ouvrage est malheureusement perdu depuis longtemps,
sur ses consé-
comme
dus aux écrivains
et
tant
d'autres chet's-d
œuvre
aux sculpteurs de l'ancienne
Grèce. 1
zig
1-21 .Strabcin. lue. c \ikf).
AiitboloiiiiU-
ct;uiS!-i/4////ir)/(n,'/,i/\;;i-,ipnrHcrgU. Pdlii/iiiiir. cil. \\
.
Itpigi".
22-2^.
Leip-
\iil.
Parmi
les
prosateurs rhodiens.
je
mentionnerai
11.
p. soy-siiS. L-d. Diibnor. Paris. (3)
Les œuvres conservées furent éilitées par Merkel en Leipzig, d après le manuscrit de Florence du x'' siècle.
iil
iiSs8 à I4\
Atliénée. livre
i,
chap.
\
121
m.
Qiiintilien, livre u. cli. wii. par. i;. .\thence Diogène l.aèrl. livre i. ch. \<.
ch. Mil.
17'J
:
livre
d'abord
plus anciens
les
genre
père et
nommés Evagoras
sage Cléobule, qui tous
le
:
deux se dans lequel
les
Evagoras, né
s'est illustrée.
avant Jésus-Christ,
Lindos au
de
toire
même
mos
l'historiographe Eiidoxe
;
Logique
culte
pour
tour avec chaleur
les lettres et
dévouement
et
mètres
a écrit et laissé
(2)
N>
elle
;
Xénocrate
son
elle
:
a
été,
Un
«
ils
12
noires
enfants
chacun trente
jugement se
fils
mois, 50 jours et 30 nuits) « ces
noms,
;
ces douze
l'île
(4).
de
vers l'an
Rhodes
;
Un œuf d'hirondelle
« (7)
;
déesse Athéna,
la
:
<\
il
;
il
le
cil.
livre
cil.
i.
14I /4;f//,i(i/.
Palal..
cli.
;
éd. Frédéric Diibner.
tome
IS)
Op.
(())
Piirpluriiis
cil.,
:
17) Àiilhitloi;. I\ili\l..
important
un don honorifique de
ville
la
l'employait encore pour assister
Rhodes, étaient des
l'art
modèles
manufacturier
le
cas d'un roi.
cation, le le
filsde Mousséos — qui
monde
dont
il
tel
à
qu'Alexandre, ayant l'édu-
raffinement et lui
;
n'aurait qu'à en juger
défaut d'autre preuve, on par
de
d'organisation et
leurs produits étaient d'un go.ût exceptionnel
le
sens artistique que tout
reconnaissait et les
moyens
disposait, et qui pourtant
matériels
n'hésita pas à
Rhodes
et qui.
cli...
.
épigr.
xiv,
in.
\m|.
énigme im.
v
(i) n.
Vdl.
^i)i. ii,
\\.
éiiigramine
1.17.
tdiiu- p.
epii^r. 27. niixl. p. ^11
wm.
(4)
Epigrammes.
(s)
180
livre iv, ch.
(3)
lome
\ie de l'iut.
Diogène Laért,
Anthologie P(il(il..ch. vil. épigrammes luneraires. Strabon. livre xiv. ch. 11, parag. n.
(2)
.)S(
Pari.s.
ii.
l.a
son
car c'était l'ouvrage d'Helcion
Les fabriques, partant
\i. i\
reçut, avant
travail était plus
porter son choix sur un produit de Op.
monta
et
portait, écrit à ce sujet Plutarque,
11
des Rhodiens aux jeux, v (^s).
;
131 /litlholo/;/,- Piilnl. cil.
maximum
:
l'ancien, et c'était
queur célèbre; Cleitophon, qui écrivit des ouvrages géographiques et aussi un livre sur la République de Rhodes le vétérinaire Cléomcne. auteur d'un livre sur la santé et les maladies des chevaux; l'hisle
Grand occupa Rhodes
le
un manteau, dont que son armement
:
Rhodien,
et
Alexandre
d'Arvylles
un Mémoire sur les peintres et les statuaires, mencitons encore Castor, qui, tionné par Photius d'après Souidas, était un historien et un chroni-
(21
ses écri-
un manteau de Rhodes, ce même fameux manteau qu'il portait au cours de la célèbre bataille
lémée Philadelphe (308-247) rédigea un ouvrage sur Alexandrie mentionné par Athénée et aussi
.
de
de développement. Ainsi, quand
de prospérité
fique
Callixène, qui contemporain de Pto-
Uiiigcnc l.aerl. livre
av.
départ en ^31 avant Jésus-Christ, un cadeau magni-
il
Il
et
^1=,
de nombreux autres
c'est dire qu'elle sut atteindre le
;
sement devant
le commentaRhodien les orateurs teur de Artamèiic et Âristoclès : le géographe Bacoros, le poète d'épigrammes Béssantios, dont nous reste
Platon /Iristote le
D/or//'.s" le
écrivit
l'île
et
;
sur l'Acropole de Lindos pour s'agenouiller pieu-
Aiitonios(h). l'historien Âristoclès.
torien
idiomes
les
livre sur les ports et leur
Si nous jetons enfin un regard sur l'industrie de Rhodes, nous voyons qu'elle fut au niveau du mouvement intellectuel et du progrès général de
en-
blancs, et trente
A ntistbhie, le philosophe
Antagorasi^). V historien
l'historien
Timclchides, auteur
langues et
les
de
;
vains. (4).
:
intitulée «
sur
diverses régions
grand nombre de savants Rhodiens, que je citerai le fiiseur d'épigrammes par ordre alphabétique
l'épigramme
Rhodien, auteur
le
;
combat
le
l'histoire
J.-C.
pourrai ajouter encore ceux d'un
je
Socrate
;
les
sécurité (3), Zenon, qui
mouraient cependant tous
A
le
;
Timosthènes. auteur d'un
quoique essentiellement immortels, les jours. (Un an,
;
Léonidas;
poète d'épigrammes
:
père a douze
fants avaient filles
suivante
l'astronome Hip-
;
stoïcien i) le
de Peisida-
;
d'un ouvrage
que son courage héroïque et son audace. Parmi les quelques rares énigmes qui nous sont restées d'elle, (3), qu'il me soit permis la
et
troupes pendant
révèlent tout autant
de signaler
(
;
fils
guerres politiques (3) Stratoclès, auteur d'un livre sur l'emplacement des
beaucoup de
justesse de son
la
his-
;
l'orateur Philagrios
poésies de ce genre, où son esprit étincelant, sa vaste érudition et
une
et Epiiboii,
Parménon, auteur d'un traité de Praxiplmne l'historien poète
(2)
de trois livres sur
poétesse d'énigmes en hexa-
la
philosophe
le
philosophe Mêlant hitis
consacrée à son
d'après Diogène. «
Epigène
;
Cléobuline. qui hérita de son père et de
les sciences, elle s'y est
;
philosophe épicurien Eucratidas,
le
parque:
son grand-père son amour pour
de localités
villes et
auteurs, tous les deux, de livres sur l'agriculture
entière
;
à
— Deiivs.
Soleil et historiographe,
qui, d'après Souidas, a écrit en six livres
temps que poète il fut l'auteur de longs ouvrages et il composa des poésies lyriques et des énigmes en vers, dont il nous est resté quelques extraits ( i).
Qyant
du
était prêtre
vii" siècle
philosophe en
était
du
même
au
famille
leur à
fille
Cléobiilitie,
et
consacrèrent
littéraire
la
I,
Anlholoiii,-
l',il,il..
p. 71(1.
Plulari|iic
:
Alcxdiuiic.
cli.
\\\i'.
lonie n.
p.
2i)i.
ics,
^ii.
Fii;.
37
Kll(ini!S.
—
Ia-
l.umiiN
uiuiipi.'
i.lu
uuii\-,ui tic Rliiidc>. .sculpic
par Appulli'iiin.-
Mus. Nat. de Naplos. 181
ci
r,uni>v;«i;. les
Khcxlicns.
commerce de
entre leurs mains
le
et une estime toutes particulières, lui faisant aussi honneur de ne confier qu'à elle la garde de son
Pont-Euxin
l'Egypte,
testament
amener sur
d'ailleurs, se
comporta envers
avec une faveur
l'île
et
mers
police des
i
(i).
de
leur
et ile
mais qui
avait construite se rendit en 272 avant Jésus-Christ
de leur intelligence
Rhodes où
qu'il
acheta un grand
il
nombre de
quisition d'un
pareil trésor scientifique
l'ac-
puisé à
Rhodes. Mais le grand nombre de vases artistiques qu'à chaque pas, on retrouve tous les jours à Rhodes et dans manufacture dont tour,
que
ils
la
marque de
sont sortis, prouvent,
leur industrie était
le
au développement maritime
merce de Rhodes
et
force
la
et
^23
KIK
)|)|{S
ll\ilri.i l\c
(11
(3)
Diodore Livre xviii. ch. \iir. Kinch. Fouilles de Vroulia. Lucien Amores, xxxviii. cli.
comme
la
la
tout :
7.
S; coll.
la
véritable cité
Didot.
le
dont
Soleil,
rayonnement.
riche et glorieuse
du
Soleil et belle
le Soleil
Depuis
ainsi.
Mus.
beauté,
parmi toutesces villes,
la
;
fut
la
maîtresse absolue de
la
Méditerranée
378
o.iiS.
villes et
la
situation florissante de
l'éclat et écrit-il
des
lui-même (^).^^ mort d'Alexandre le Grand jusqu'à la période romaine de son histoire, Rhodes fut la elle plus grande puissance navale de la Grèce
l'ac-
Hist. de Bàle.
:
:
grandes
les
fut ébloui par
C.amiros. Figures noires (Artemis entre Jeux hiclies) sur lonil
Haut.
(2)
la
s'écrier que,
possédait tout
de Rhodes,
île
leurs escadres, concentrer Fio.
des chansons,
Rhodesétaiteffectivementlafworite du elle
au com-
et ses habitants purent,
numérique de
prospérité de Rhodes.
et
Rhodes, jusqu'à
agrandir leurs navires, multiplier considérablement la
hymnes
« Elle est vraiment,
Grand donna, en
avant Jésus-Christ, une grande impulsion à tivité,
et à glorifier, par
par les richesses et par
extraordinairement répandue à Rhodes. La mort d'Alexandre
travail,
ont été unanimes à célébrer
capitales de son époque,
à leur
très développée
amour du
de leur sagesse.
Et Lucien, qui visita toutes
cette source intarissable qu'était
ses colonies (2) et qui tous portent
et
Zeus.
C'est pourquoi tous les écrivains sans exception
livres,
transporta dans sa capitale, enchanté de
produit de leur
était le
du
une pluie d'or abondante, qui
ne leur était pas envoyée sur un geste de
Ptolémée le Philadelphe, de son côté, pour enrichir la bibliothèque d'Alexandrie que son père à
l'Occident,
prendre en main la réprimer la piraterie, bref
p. 3.SS.
182
No
11)0(1
2(17.
mug
et elle
prit
I;i
succession d'Athènes, qui fut atteinte mor-
tellement et ne put se relever après
la
bataille
offert
un matériel inépui-
littérature et aussi
des services inesti-
terranéenne sable à
de
la
:
et
elle a
mables aux beaux-arts, aux sciences positives, à
Chéronée.
la
mécanique appliquée,
à l'histoire.
Forte moralement et matériellement puissante, Ainsi était
en
cette
île
de par fut
la
la
sœur
du Dodécanèse qui
comptant avec ses colonies une population de 500 000 habitants, qui honoraient leur liberté
même
temps leur capitale et leur reine, magique qui émergea du fond des îlots l'épouse du soleil et
Rhodes avec
l'île
comme
Fin.
se présentait
avec une richesse considérable et une vigueur
d'âme indomptable. Comment, dès lors, douter que la liberté est un don de Dieu, qui ouvre toutes larges les ailes de l'esprit humain et qui pousse l'homme à créer de beaux et nobles chefs-d'œuvre?
ses légendes classiques et son
la
Rhodes
qui
île
éclatante histoire bi-millénaire, a-t-elle contribué,
avec un zèle ardent, à développer
leur culte véritable,
des roses,
volonté d'un Dieu olympien, cette
surnommée
cette
aînée des îles
poésie médi-
379
^^:'^A".^'-'^'A"A^'^''^^^'^"^"'^''A'^7l"^"^^^L7^u;i,ul^u;^^u;^u;^ul;^^^
ïlicsce combattant contre les .Amazones.
Décor d'un aryballos. Mus. de Naples.
18:5
VIII
Rhodes
à
du
fin
la
IV'
siècle
J.-C.
av.
Démétrios assiège Rhodes 305-304 e
/^' / ^'01^^^"^'
,
^"^
un
de Syrie Antigonos.
roi
déclarèrent qu'ils étaient dans l'impossibilité de
des généraux d'Alexandre, désirait
placer cette belle
l^^v
3 ^'^
^^; j
"~ --.^.^i—
''''
connaissait
^-^-
d'autre part, son
portance stratégique par rapport
à
rhodiens
immense im-
trios.
IHgvpte
parer de
bases navales contre Ptolémée avec lequel
en guerre. C'est pourquoi
il
il
comme
voulait posséder ses ports et les employer
il
ces
derniers
demande d'Antigonos. En
elïet.
grâce
neutralité attirés
le
nants et qui
avaient observée,
qu'ils
l'île
amitié
(2).
de Chypre
:
momentanément effrayés,
la
livraison
les
notables de
de Rhodes
et
lui
sillés et ils
moins que
fussent rendus, leurs yeuxfurent des-
la
Fior.
rendus
(i).
et
ils
que Démétrios, d'une
et
flotte
à la tête
T A
.1
•
~ >
t
O
*f
^
I
K.
m^ StadiotiruiiifS.
(Champions).
(i) Diiiilnrc. \\. Ml (21
Uimlorc. \x. ch.
piéféraient mourir
<Si.
184
il
en résulta
imposante, se dirigea vers
yl:
refus
d'une nombreuse armée
3SU
i
oppo-
Ils
protestèrent énergique-
et ils déclarèrent qu'ils
jusqu'au dernier, plutôt que de céder,
ils
plus ni
demande de Démétrios un
ment
avait
n'était ni
leur liberté qui était en jeu.
formel et catégorique,
lui
ré-
immédiate de cent otages, pris l'ile, et aussi que tous les ports
comprirent que ce
sèrent donc à
leur
de
ilspro-
parmi
compter des faveurs précieuses. Les Rhodiens envoyèrent en conséquence à Antigonos des délégués qui lui rappelèrent les services qu'à toute
Rhodes
Démé-
clama
alliance et qui, en échange, leur accordaient sans
occasion
tâche de s'em-
d'en châtier sévèrement les
et
puis-
notamment des Diadoques d'Alexandre, leur
Démé-
fils
stricte
respect et l'estime des peuples environ-
recherchaient toujours
l'ile.
y. la
délégués
les
son
trios qui venait d'occuper Salamine, la capitale
s'étaient
ils
« l'assiégeant
Rhodes
à
stricte
mirent leur alliance. Mais lorsque Démétrios
à leur la
une
cette
contre
sance et à leur force, mais aussi grâce à
surnommé
brusquement
reste-
à la fois et
Les Rhodiens connaissaient l'habileté de
était
demanda aux Rho-
protestèrent
confia
et
habitants de
diens leur alliance, leur tlotte et leurs ports.
Mais
Mais Antigonos renvoya
neutralité.
parfaitement.
et
Rhodiens
observeraient, en face de ce contlit.
exceptionnelle et sa richesse. "
les
amis des deux belligérants
raient les
v^\\.| son sceptre et utiliser sa tbrce ,^L-^'
exigences:
faire droit à ses
sous
ile
J.-C.
av.
^
la
côte
r:_.
:;^i
is.-i
^iKcrasiatique, en face de
Rhodes,
veilleusement toute l'immensité du danger auquel leur patrie serait bientôt exposée, (i). Ils se mirent donc à se préparer jour et nuit et
et jeta l'ancre
Loryma, de Caria, d'où il pouvait observer et rjiveiller la ville de Rhodes et les ports de lile. .':
—
sans Avec ses 40.000 hommes bien aguerris — de navires 200 avec ses compter la cavalerie
moyens en
organiser par tous les
à
leur pouvoir
guerre, avec ses 160 bateaux de transport et autres
une défense sérieuse. Et pendant qu'ils envoyaient des délégués à Ptolémée, à Lysimaque et à Cassan-
vaisseaux auxiliaires, avec ses 30.000 ouvriers de
dros, «
étant appelée à défendre leur pro-
la ville
même
toute sorte, spécialisés dans l'usage de ses
nom-
pre cause
breuses et diverses machines de siège
avec,
comme
volontaires tous les étrangers résidant à
Rhodes
et
enfm. ses innombrables irréguliers
(1),
et pirates qui
qu'ils
par l'odeur du butin qu'une aussi riche victime
bouches
—
dont
la
maisons voyaient
la
et
de puissance qui remplissait toute
la
auxquels
libres s'ils
Et
distance
au
raient
de
frais
décision
com-
à
complètement
désormais
montre de bravoure
faisaient
champ de
la
liberté
bataille seraient
connue des
cité
que
Par
de
et
s'ils
la patrie.
proclamèrent encore que ceux qui mour-
ils
Fiu. 382
la
alors
autant de
promirent formellement
ils
défendaient avec abnégation
guerrier de l'ennemi et tout cet étalage de force
comme
libérèrent aussi tous les esclaves,
ils
et
temps
armes,
les
dangereuses.
et
demeureraient
qu'ils
majesté de tout cet appareil
de porter
armèrent ceux qui étaient aptes
ils
battre,
Cependant, lesRhodiens. à travers les meurtrières de leurs fortifications et du haut des toits de leurs
capables
inutiles
populaire,
Démétrios appareilla vers l'île, à armée, en ligne de combat.
tête de cette terrible
recrutèrent en
(2). ils
renvoyaient les autres
s'engagèrent en foule dans son armée, alléchés
leur vaudrait,
^\
héros,
avec
et
l'Etat
leurs parents, leur
pjr
raient entretenus
tous
femme
honorés par enterrés aux
seraient
honneurs,
les
Trésor public,
h'
et
et leurs enfants se-
jeunes
les
une dol pour les marier^ et que quand les garçons seraient en âge de servir dans l'année, elle leur donnerait en public sur le Ibéalre de Dionvssos une armure complète {^). filles
devant recevoir de
Tous la
danger immédiat
les préparatifs et aussi le
suspendu sur point
la ville
patrie, tuent vibrer au plus
la
corde patriotique, d'ailleurs
des Rhodiens qui. se haussant
à la
si
haut
sensible,
hauteur des
circonstances, accomplirent de véritables miracles.
Les riches donnèrent à
leur
ville
la
fortune, les
artisans leur travail, les armuriers et les construc-
teurs de navires se mirent à travailler fiévreuse-
ment
jour et nuit
le
monde
les plus
et,
rivalisa
d'une manière générale, tout
de patriotisme,
grands services
ù
la
lutte
à
qui offrirait
commune
et à
qui ferait preuve de plus de courage, de patience,
de ténacité
d'abnégation,
et
pour
le
salut
de
Rhodes. KHODKS. -
V;isc en funiH- de bu.-lu JApii:
Jile (Vl-iuisi
C'est ainsi qu'on s'explique que, lorsque
lie (!!ainir()s.
engagea
trios
'terre jaiiiiairo. Haut. 0.10,. Miis. Hisl. de Baie.
No
\^^l(^.
le
siège de
l'île,
Démé-
lorsqu'il
se mit à
les plus
terribles
t,.
utiliser les
machines de guerre
de son époque,
Rhodes de l'Asie-Mineure. comlMéc par toute cette armée et toute cette llotte en marche séparant
et les
les «
tortues
», les
divers autres engins dont
il
« lance-pierres «, disposait
:
pleins de surprise et aussi d'admiration à l'égard
de Uémétrios,
ils
(I) Straboii. lixre
comprirent en \n
,
chap. \x\.
même temps
— Diinlure.
|n
mer-
(2) 131
livre \\, chap. i.\\\n-c. l'iiil.. Deineir. Diodore. ii\re \\. chap. \\\i\. parayr. 1. \\\i\ parat;r. ?. Diiidiire. livre \\. chap. IJiiidiire
(4) niiidiire.
\\.
ISG
1
i
lue. cil. l'liilaii|iie
.
Denietrins. cliap x\i.
(4), et
RHODF.S. CAPITALE
SKK\OS /KR\OS
Fiiï.
DU DODECANESE
19
383
w RHODES Sur chaque face de
la
panse, un
— Amphore homme
Haut. 0,44. Louvre,
à tète
de Camiros.
de lièvre dans l'attitude de
salle .A,
187
arm. N. n"
^yi.
la
course.
r
Fiiï.
384
— Coupe à pied
RHODES.
Haut.
lorsqu'il affronta
de près
vaillamment défendu répit, la
—
ville,
il
se heurta,
de
le fort
et jour et
quand
il
c).
ib
:
l'île,
son
Il
son ingéniosité guerrière.
Il
procéda
à
Mais battu par
rhodien Exikestos,
il
le
cendier
homme
cette entreprise
les
moyens
qu'il
plans ingénieux improvisés
merveilleusement intelligent
riquement de tous
toute
les
et
bien que pourvus théo-
éléments positifs
et indis-
cutables de succès, aboutissaient pourtant, dans la pratique à des échecs piteux, pour s'être heurtés
des attaques la
à l'esprit habile et
vaillant amiral
souple des Rhodiens ainsi qu'à
leur vaillance et à leur abnégation.
dut construire de nouvelles
Démétrios
fut
forcé, dans ces conditions, à improviser et à appli-
envoya nuitamment à l'effet d'inde Rhodes et de priver ainsi l'île de sa force principale. Cependant, malgré que la préparation aussi bien que l'exécution de ce projet fussent remarquables et sans reproche et bien que
machines
cet
inventif, tous ses projets,
se vit ainsi forcé
maritimes, successives et courageuses, contre ville et les ports.
par
néanmoins
bien que tous les
Si
mit en branle, tous
insurmon-
activité et à recourir à
—
sacrifice
encore échoua.
voulut s'emparer de
une résistance inouïe.
à déployer toute
esprit de
qui était
nuit réparé sans
à des difficultés inattendues et
tables et à
de Camiros. Or nenients noirs et rouges sur tond jaune. Diam. 0.^6. Mus. Hist. de Bàle. N» ioo<'>. 2îî-
qu'il
quer une nouvelle machine spécialement utilisable
la flotte
dans un siège: ce fut sa terrible polis« (machine à prendre des
et
immense «héléa-
villes),
en laquelle,
après tant d'attaques terribles par terre et par mer. également infructueuses, il plaça linalement tous
équipages de Démétrios flssent comme toujours preuve d'une ur.mde bravoure et d'un profoivl
les
ses espoirs
J89
:
et c'est
avec
le
secours de ce nouvel
iy.
386
Fig. 385
<il*;iiiili'lit'
Aiïnoidi \
RHODES. —
itiitllKi
roi:
Bague en
classique
Épiiqiie
or.
Collection Jean N. Casullis.
RHUDHS.
— Vase en forme de pigeon, a
Terre nuigeàtre. Haut.
o.
ns- Long.
engin qu'il tenta encore un effort désespéré.
début
réussit « à faire rapprocher
il
des murs de
ville
la
« (i) et en
0.17.
Au
\
cnus de Camiros. de Bàle. N" it)o(i.
Hist.
queux de
ses troupes, par
tère brusque, par son
YbcléapoUs
même temps
de
tête
Mus.
son habileté
et par
il
la
violence de son carac-
intelligence exceptionnelle
manœuvrer contre
à
les villes
des
envoyait aussi par mer d'autres engins analogues.
qu'il assiégeait, par la
pareillement terribles. Mais
cette invention est
plus grandes tlèches, des machines d'attaque les
l'honneur du génie étincelant et inventif de
plus colossales ellesplus ingénieuses, parla mise
de Chypre deux
en usage des navires de guerrelesplus imposants.
à
Démétrios;
s'il
fit
si
encore venir
vn
Mais
dont chacune pesait au total quarante hémines»(2), cependant, malgré tous ces
cuirasses de
efforts et il
la
fer.
bravoure exemplaire de ses troupes.
Car on
ne put obtenir aucun résultat sérieu.x
assista les
très avancées au point de
connaissaient bien, toutes
lisation, qui
tous
détails
les
vue de
de
l'art
la
les
tions
guerrier et industriel et
D'une
en impressionnant
calibre et
et
à
le
nombre
de mer. par
le
et la capacité
l-'hilari|ue
II)
/'/;//.
:
/)•
m,
liios. ch. \\i.
l'appui
danger, sort
le
du ciel et manquè-
coups d'audace
calmes
et résolus,
et à d'habiles invenils
restèrent les gar-
successivement
ils
répondirent
contre-attaques à
toujours
livrés
par
également violentes,
rir
par
autant et
ils
contribution leur esprit étincelant, lumi-
joyeusement pour
le
mou-
salut de leur patrie bien-
aimée. Kn deçà de l'endroit où s'écroulait, sous
de ses forces
Oindure w.
le
divinité
la
neux, leur abnégation, leur empressement à
le
les
et belli-
de Il
(
i):
terribles assauts
mirent
s'emparer de
moral courageux
patrie, loin d'attendre
Démétrios, de
Rhodiens par
^^
Aux
puissance meurtrière de ses engins
la
de siège, par de terre
les
à
de fermer
diens vigilants de leur fort et de leurs vaisseaux.
sacrifice.
Démétrios cherchait
part.
ville,
la
de
devant
l'autruche
telle
leur tour, à des
deux,
qualités de combativité et d'abnégation, toute leur et leur esprit
de confier stupidement
part, loin
rent pas. eu.x-mêmes, d'exposer les assiégeants, à
civi-
mourir héroïquement en déployant toutes leurs
bravoure
\eux,
loin
et l'emploi
l'assistance des dieux de l'Olympe. « ne
qui étaient résolues, toutes les deux, à vaincre ou à
Rhodiens, d'autre
les
de leur
au conflit acharné de deux Puissances toutes
deux
les
construction
coups de Démétrios, un pan de la
ville,
ils
l'enceinte fortifiée
construisaient sur
i)'
op. al.
(1)
mil
Pausanias
:
livre
1.
cli.
m. paragr.
(>.
le
champ une
nouvelle muraille, utilisant à cet effet
le
que vous faites la guerre aux Rhodiens et non aux arts ». Démétrios était capable de comprendre un si noble langage. Touché de la confiance que lui témoignait Protogène il lui donna des gardes pour le protéger, afin qu'au milieu du camp même, il fut en repos, ou du moins en sûreté. Il allait souvent le voir travailler, répondit
matériel
de leurs propres maisons, de leurs théâtres, de
mêmes, en
leurs temples
Dieux par
la
se justifiant envers leurs
conviction que
salut de leur patrie
le
exigeait d'urgence ce sacrifice involontaire et dou-
loureux
le danger écarté nouveaux temples, bien
en jurant qu'aussitôt
et
élèveraient de
leur
ils
plus majestueux et bien plus riches, qu'ils remplisiège de Rhodes,
qui
que
celui
le
important
et plus sérieux
Rhodes
Et cependant
rible
exception.
orage
et fut
elle
sauvée de
voyant toujours — la
résista
—
fut
pourtant
et
ter-
témoignages,
—
Au
la
démoralisation. Démétrios.
qui
lui.
Rhodiens craignant d'abord
les
choses se passèrent
ainsi.
cours d'un assaut très violent. Démétrios
que cette attaque mettait en danger la fameuse toile de Protogène, exposée à cet endroit
que ses prévisions ne se réalisaient point, que son armée et sa flotte étaient décimées, usées et livrées à
les
apprit
que ses espoirs,
étaient cruellement déçus,
positifs,
si
et.
malgré ses longs efforts
xv
que Démétrios ne détruisit ce chef-d'œuvre, lui avaient envoyé des députés pour le supplier de l'épargner. « je brûlerais tous les portraits de mon père, avait répondu le prince, plutôt que de détruire un si bel ouvrage, » (2), Et suivant d'autres
de Troie ou de
catastrophe. Car,
victoire inaccessible, voyant
d'admirer son application à
l'ouvrage et son extrême habileté. » (1) Et Plu-
héroïquement triompha de ce
la
lassait point
tarque ajoute que
bien plus
Babylone. ou même de Sardes ou de Tyr. apparaît comme le plus mémorable des sièges de l'antiquité.
— superbe
ne se
et
raient d'offrandes généreuses (i). .Ainsi
l'artiste,
et qui représentait lalysos. le
héros rhodien. habillé
en chasseur et tlanqué d'un Satyre au repos et
d'un chien qui paraissait fatigué
avait
et haletant. C'était
spontanée des Athéniens, finit par accepter l'intervention pacifique d'amis communs, membres
un véritable chef-d'œuvre artistique, pour lequel le grand peintre avait travaillé sept ans durant et qu'il avait exécuté en mettant lune sur l'autre
eux-mêmes de
quatre couches successives de couleurs, afin que,
repoussé avec colère
et
indignation
médiation
la
là
grande famille grecque, les Etoliens. Et, poussé par son père, Antigonos, il décida de traiter et de mettre un terme à cette vraie lutte de géants, qui durait déjà depuis un an
et
la
rieure de
fut
XX
de l'antiquité. Et parmi ces diverses
je préférerai
comme
vx
Démétrios assiégeait Rhodes, composait
Protogène quelques L'atelier
traits
de
un était
Le
parler et
énorme
et
la
il
dit
:
l'œuvre admirable, mais
y a tant de grâce
il
ne trouva
que plus tard
que
les
beauté céleste. »
images peintes (4).
Or,
l'assié-
bien se maîtriser et dominer sa pas-
si
il montra un tel sang froid et il s'éleva tellement au dessus des idées personnelles de haine
le
célèbre peintre
et
de vengeance que, connaissant de réputation
représentant
le
peintre et l'œuvre célèbre,
du héros dans un
taque aussitôt
lalysos.
menaçant
petit jardin
qu'il fut
cette
œuvre
il
tous les portraits de détruire
un
interrompit
l'at-
mis au courant du danger changea immédiatement
et
de secteur d'attaque en s'écriant
mon
;
xx
Je préfère brûler
père, plutôt
que de
pareil chef-d'.KUvre. «(,^).
Le lecteur, qui est né vingt-deux siècles entiers (
I
Pline
)
191
Histoiri- luiliir..
i,
livre
!;) .41
Plutarqiie
(î)
Op.
xxw.
ch. xxxvi, 40.
:
:
xwvi.
livre \\. ch. m:ii et \ciii.
:
Pluiarque Dniiitrio<:.. ch. u. Cicëron Oral., cap. 11.
(21
:
:
travail est
touchent à
il
Dimiiirc
postérité (?).
sion,
demanda comment pouvait rester avec tant d'assurance hors des murs de la ville « le sais. (I)
tableau devait
la
Au moment où
un faubourg de la ville dont Démétrios s'était emparé. La présence de l'ennemi et le tumulte de la guerre ne troublèrent point Protogène; il resta dans sa demeure et continua son travail, Démétrios en fut surpris; il le fit venir, et lui
le
aux yeux de
temps, elle couche infé-
«
tableau
l'histoire
de Protogène
:
situé dans
il
la
frappé en voyant l'œuvre, qu'il
geant sut
plus objective et
impartiale celle d'un étranger, de Pline qui rap-
porte l'épisode en ces termes
si
« aussi
qui, avec diverses variations, est narré par tous
versions,
couleur. Ainsi
point de voix pour
suivant, qui est très caractéristique et
les écrivains
le
C'est à propos de ce tableau que, « dit-on, .Appelle
innombrables épisodes de ce grand célèbre conflit, il ne serait pas inutile d'évoquer les
l'incident
même
la
rester toujours parfait
au siège de Rhodes. et
par
eflfacée
était
immédiatement remplacée par
fût
demi, et de renoncer, en ^04 avant Jésus-Christ,
Parmi
l'une d'elles
si
40.
cil.,
Drni.-trios. ch. xxii. ch. XXXIV. et Pline, hist. nat. livre xxxv. ch, ;
après Démétrios et qui
fut, hier
tateur de toutes les horreurs cette dernière guerre, en
encore,
le
longtemps,
spec-
commises, pendant
mis aussi
la
mentalité et
les
les
deux épo-
procédés d'alors à ceux
immortel de l'antiquité grecque
le
;
tribut
d'admiration qu'il mérite.
du siège: la courageuse et glorieuse action des Rhodiens. qui réussirent, avec une telle abnégation et pendant si Mais revenons
à l'histoire
Une
aussi
bien outillés, des
Rhodes accrut sans cesse, par la suite, son commerce et sa tlotte elle devint un Etat redoutable et une Puissance navale de premier ordre: et aussi bien les rois asiates que les Etats helléniques se mirent à rechercher son amitié, témoignant désormais envers elle de la plus grande correction et du respect le plus profond.
d'aujourd'hui, pour dégager lui-même les conclu-
sions de ce rapprochement et pour décerner à l'esprit
et
—
en Macédoine et en Thrace, ?n Asie-Mineure et ques,
repousser victorieusement des enne-
ennemis qui ne s'étaient mis en guerre que pour s'emparer de Rhodes. cette conduite magnifique des Rhodiens les haussa considérablement dans la conscience et dans l'estime du monde entier.
France et en Belgique,
en Arménie, n'aura qu'à comparer
à
nombreux
galère
192
IX
Rhodes pendant siège
e
le
de Rhodes
fut
troisième siècle avdnt J.-C. de l'antiquité: nous
suivi
d'une longue période de paix qui permit aux
des
Rhodiens de murs forti-
Colosse:
fiés,
de rétablir leurs temples
et leurs
monuments
bellir leur
souflFert
c'est
de
la lutte
au siège de
vable d'une des
ville
et
l'île
sa majesté,
et
de concevoir
qui avait tant
il
la
colossal, car ce
et surnaturelle
fut aussi
donné
à la Littérature
la grandeur absolue, du venu du monument gran-
notion de
mot
est
Surpris par
la
bravoure,
387
Le laineux (-olossc Je Rhoiies. Une des sept merveilles du monde, qui se trouvait à entrée du i^(<rt des Trirèmes (i). 1
(i) Colonel Rollier.
dans toute sa
diose de Rhodes.
que l'humanité est redeet grandes oeuvres
belles Fia;.
fut ainsi
splendeur, dans toute sa puissance et dans toute
d'em-
contre Démétrios. D'ailleurs,
plus
il
Force surhumaine
reconstituer leurs
devons la création d'une du monde, du célèbre donné à l'.Art de présenter la
lui
merveilles
sept
Monuments de Rhodes. 193
l'abnégation,
la
sou-
.
Rhodiens
î'habileté des
et
voulant leur
de transport dant
fameux
le
siège, les
d'argent qu'ils en
moyens
priant,
somme
que
la
fût
affectée
recueilleraient
talents.
ment historique. Et les Rhodiens. mémoire de leurs aïeux, mais aussi fidèles
fidèles
à
à
avaient assumés;
ils
à leurs
le
(1).
monument
engagements qu'ils honorèrent dignement les
le
l'espace de
de
cité.
amis
et
Et
qui
alliés
les
aidés en les ravitaillant pendant
le
rent en leur honneur, aussitôt
paix conclue, des
statues. la
Cassandros
et
la
ils
majesté du
l'île
Fitï.
fut
exécutée dans
— du Colosse. — dont nous —
qui personnifiait
la
de cet inspirateur
Soleil,
qui
éclaire
et
force
et pro-
réchauffe
et qui favorisait plus particulièrement
était
haut de quatre-vingt piques, d'où ce :
Charis de Lindos a créé
généreu-
Haut de huit
sement secondés, non seulement en leur envoyant à plus d'une reprise du ravitaillement et des fournitures, mais aussi en les assistant par des troupes
de
de Rhodes.
11
leur.
— qui
l'idée
douze ans
l'Humanité
élevè-
Soleil, le père
construction de ce
la
furent confiés à leur célèbre concitoyen
distique iambique si
et
à la
statue représentant
du
la cité
tecteur des beaux-arts
Lysimaque eurent chacun
Et quant à Ptolémée. qui les avait
immense
Le projet
conçut
artiste
et la
avaient considérablement siège;
000 francs envi-
=,cxj
vente des machines et
l'assiégeant leur avait fait don,
avons parlé plus haut.
droit
n'oublièrent pas non plus leurs
ils
la
sculpteur Charis de Lindos, élève de Lysippe.
avaient couru tant de dangers, et quant aux esclale
promesse trois cents
leur a valu
Dieu protecteur de
Rhodes
les
libérèrent et leur accordèrent
la
Démétrios. Les
fuient effectivement affectés par les Rhodiens
Cet
ils les
à
près d'un million
construction d'une
la
citoyens qui s'étaient couverts de gloire et qui
ves,
donnée
des outils dont
à
leur histoire et à leurs traditions.
observèrent strictement
—
— que
ron.
monumentcommémorant cet événe-
l'érection d'un
promesses,
qu'ils avaient
contre eux pen-
qu'il avait utilisés
part, leur noblesse et leur
honnêteté en exécutant fidèlement
:.^\lcsler par un acte son estime, Démétrios leur
.aissatouteslesinachines.ies outils et les
montrèrent d'autre
Ils
était
11
le
Colosse de Rhodes
fois dix piques. (2).
tout entier en bronze et
il
fut
élevé à
du Port des Trirèmes, à une place que nous ne pouvons encore aujourd'hui déterminer avec précision. Sur sa base de marbre (^), ou, selon l'entrée
388
d'autres, sur sa jambe,
colosse portait cette ins-
le
cription caractéristiques
;
« Marins, ce Colosse dédié au Soleil,
pour perpétuer
mémoire de
la
la
fut élevé
belle défense
de
Rhodes contre Démétrios. Soyez également vaildans vos murs de bois, et ne revenez jamais sans être dignes de saluer en passant cet emblème de notre Grandeur » (4). lants
«
De
toutes ces merveilles, écrit Pline,
duSoleilou Colossede Rhodes
la
statue
fut laplusadmirée...
un tremblement déterre la renversa mais gisante à terre elle est encore un prodige. Peu d'hommes peuvent en embrasser le pouce; les-doigts sont plus ;
— Arvbatlos a
KHODRS.
Ornements
noirs
Mus.
de renfort, en Libye,
ils
s'il
sur
|ianse sphéiiquc de (".aniiins..
tond
Haut,
jaune.
N"
Hist. de Bàle.
demandèrent
iqith.
o.dft.^
glands que presque toutes
-i^h.
à l'oracle
d'Ammon.
laissant
approuvait qu'ils l'honorassent comme
un surhomme. L'oracle y ayant consenti, ils élevèrent dans la ville un temple carré (i), de chaque côté duquel
ils
d'un stade
ce
meon. (I)
Il
i.''^y.-.'t/.
(21
:
(Il
appelé
fut
le
Diiidore
Diiidure. livre
:
livac xx,
clia|>. c.
du
li^rt.
parayr.
appelé
»,
Rtolé-
avatim
v.
chap
\\. --,.
né au n'" siècle avant |.-C. remarque Ls .tcp/ iiu-rvrilL-s du moud,w L'iiitislt- (oiiiiiinnd piv placer une hnsc de luarhie hLme. el sur celte IhT^e. il eousolida les pi,ih du Colosse jusqu'aux che(i) Pliilon le Hv/.antin
dans son ouvrage
élevé a un enilii'ii pre> (inaccessible.) »
cavernes,
voird'immenses rochers, contre-poids que
12)
(2). l'ut
statues; dans les
Pline exalue sa hauteur Strabon. livre \iv, cli. 11 par. àyo piques rniiiaines. ce qui équivaut presque aux cSo grecques.
construisirent une galerie longue
monument
les
membres rompus s'ouvrentde profondes
:
mr
:
viller. i,.
(41
194
Dindore, lisre
\
.
chap. xx.
magnifique orneiiient, s'écroula
Tartistenvait introduits pour l'équilibre". Et d'après
l'opinion
unanime de ceux qui ont vu
d'œuvre,
le
colosse « de figure était
brisa
ce chef-
Mais
bien pro-
si
portionné avec son extraordinaire grandeur,
et
y remarquait tant d'art et d'industrie, qu'on ne crût point diminuer l'éclat des plus fameux ouvra-
ges en
comptant parmi
le
monde. de
Face
»
était situé ville;
la
au Soleil
au point il
tous
les
il
:
en général,
il
Dieu protecteur de
dont
patrie bien
la
et
précieuse de rester calmes et impassibles,
circonstances leur étaient défavorables
les
affrontaient les
:
événements malheureux, sans
ment et en
vrais philosophes. Aussi
de l'année 222 av.
le
j.-C.
ne
la
catastrophe
plongea
les
dans
ni
le
Pig. 389
premiers rayons
les
éclairent successivement les cinq ports de et caressent les côtes de
de bonheur
orgueilleux, ni van-
ni
transports nerveux et hystériques, mais stoïque-
l'hori-
leur rappelait majestueuse-
l'ile.
les jours
rés et
ils
navigateurs se
représentait admirablement
se
aussi
quand
Colosse
le
Rhodes de quelque point de
zon qu'ils vinssent et,
levant,
du
et
mais qui demeuraient au contraire pondémodestes, avaient également la qualité tout
tards,
plus central des cinq ports
était visible à
dirigeant vers
ment
le
sept merveilles
les
Rhodiens que
les
de triomphe ne rendaient
on
aussi
lui
i).
(
Rhodes
aimée des
Rhodiens.
Pendant ce siècle, la politique rhodienne tendait surtout à un but, à un idéal détermine dont elle poursuivait l'île la
réalisation
la
comment
:
maritimes
liberté et la sécurité
assurer et
à
comment
rupture du statu quo des mers, en
éviter toute
combattant
énergiquement
tout
toute
facteur,
Puissance, tout Etat qui chercherait à dominer sur
mer. Et cette politique ne
la
imposée par des paroles
et
fut point
soutenue,
ni
des prières, mais par
puissant outillage militaire de
l'île,
le
par son impo-
sante armée, par ses escadres, importantes et toujours prêtes au combat, par sa flotte marchande,
par toute cette préparation
Rhodes un pays ou rivaux,
En
fi
guerrière qui
fit
pessimisme,
-C.
J
la
ville
i
^8"
s'écroulèrent
écrasés dans les ports, et
Poh'be n
.
dans l'inaction
ils
:
;
son
fort
le
ils
efforts matériels et intellectuels
ne restèrent
multiplièrent au
;
et
ils
tirent ainsi
.
.Anastase
sup-
I'"'.
I
ile
subit
|irovoqua encore des
En février
un nouveau tremblement de
dommages. Ce ne
Colosse, son plus
1481. en i8so.
terre qui
fut point, hélas
en iSsi, en
!
le
der-
en lik)^. de nouvelles secousses sismiques ébranlèrent Rhodes. C'est ainsi qu on explique les nombreuses plaques funéraires découvertes nier
i8s<'>
et
qui portent diverses dates et où l'on lit cette inscription toujours identique: s^ A la iiii-iiioiicdis victiiiiiS. du /r.iiibhiiuiil </,
17-K).
C est ainsi, d autre part, qu on est arrivé à confirmer historiquement les descriptions faites par les anciens de la nais.sance de Rhodes, et les légendes qui présentent cette ile délicieuse émergeant du sein des flots et devenue aussitôt la fiancée de celui qui conduit dans les airs le char lumineux traine par des chevaux au soufHedefeu. .\joutons encore que plusieurs endroits de l'ile. à une époque critique, furent aussi atteints par des vagues diluviennes, ainsi qui! est rapporté par Strabon (livre ir.ch. m.paragr. 14). par Hesvchios. par .Aristide et par d'autres. /lire. »
(il Strabon. livre xi\ cli. ii. paiag. s- Pausanias. livre 11. chap.Mi.par. livre v. ch. x\. livr. vm. ch. xliii. parag. 4. V. aussi Polyhe. livre \. chapitre iwxvmet Diodore. livre \. ch. x\ et ivi. Bien que. Rhudes soit l'un des pavs les plus favorisés de la terre et un des plus agréables lieux de séjour pour Ihonime. elle est cependant sujette aux tremblements de terre. Sans parler de la légende rapportée par la Mvthologic. suivant laquelle les Telchines. les premiers habitants de l'ile. l'abandonnèrent, effrayés par la perspective d'un terrible tremblement de terre, qui effectivement laurait anéantie. rapportons qu'elle fut victime en "iid a\ -C".. d une violente secousse sismique historiquement certaine iDiodore. livre \i\. ch.xLv. Une quatrième secousse y tut signalée en lîs ap. \.-C qui causa des dommages importants. Pausanias. livre vnr. ch. \i.u!. parag. Et sous le règne de l'empereur 4]. Conslans. au n'' siècle de noire ère. et. plus tard, sous .
i
Lausanne. N" 4277.
contraire, leurs forces physiques et morales, leurs
Olvmpiade, c'estun formidable tremblement la
porta des dégâts considérables; ses navires furent
1
ni
Hist. de
point les bras croisés, mais
de terre bouleversa Rhodes de fond en eomble(2
1
.\mphore de Camiros. Haut. 0.24.
.
à-dire en 222 av.
1
—
Mus. Gant.
respecté par tous les Etats voisins
l'année seconde de
Les murs de
RHODES.
de
:
1
—
.
Lorsque neuf siècles plus tard, les Egyptiens, les Turcs Arabes occupèrent. pendant un court laps de temps, les lies de Chypre et de Rhodes, ils vendirent les débris du C^)losse. pieusement conserves jusque là. à un Israélite de S\ rie qui les transporta à l.oryma. la Marmaritza actuelle, d oi'i il les emporta dans son pays sur le dos de lyio chameaux. (1)
|
et les
—
.
195
—
des travaux et ûbtinrent des résultats qui comblè-
concourir
rent les vides causés par
de
le
terrible sinistre.
—
habitude de se montrer plus forts que
fidèles à leur
prompte et complète reconstitution enfm la somme énorme de 3.000 talents
à la
la ville et
(i^o.ooo 000 de francs environ) spécialement desla restauration du Colosse. D'autre part.
l'infortune et de développer considérablement et
tinée à
sans cesse, leur puissance et leur prospérité. Le tremblement déterre du ni<' siècle, qui anéan-
.Antigonos. roi de Macédoine et sa
tit
presqu'entièrement
tous cas
qu'on en
montrer
— et c'est
ses amis,
à
apprécie
de Rhodes,
rile
dans
sincérité
la
le
monde s'empressa de
courir généreusement ce vaillant peuple
si
esprit raient
et
vait
se-
doulou-
nombreux
outils
pour
le
l'une
couronnait
le
l'autre, à
savoir
Ptolémée.
d'Egypte.
le
son tour
le
(I)
colère
de leurs Dieux
aliments
en
et
céréales,
la
somme* la
:
merveille
la
demeura jusqu'aux
parce que les Rhodiens redoutèrent et
parce que
blissement. Mais les habitants de
rèrent
300 talents, un matériel abondant pour
nécessaire
terre avait abattue
dans sa partie inférieure
qu'elle
Rhodes, outre de nombreux secours en espèces, en
pas reconstruit, bien que
somme
tremblement de
genoux
sirent
à
la
tut
l'oracle
la
de
Delphes, consulté par eux. avait interdit son réta-
peuple rhodien. Le
envoya
Colosse ne
le
royal de Ptolémée eût permis aux Rhodiens.
à
roi
riclie
don
telle
Syracuse qui
de
peuple
son ancienne prospérité et devenait plus
Seul
que
de Svracuse. deux célèbres statues dont représentait
dynastes
les
helléniques donnèrent
témoignages de leur libéralité, de leur de solidarité et de l'estime dont ils entouRhodes. Si bien que peu après l'ile retrou-
de disposer de
les
un matériel considérable pour la reconstruction delà ville et de la tlotte. Et pour commémorer l'événement, il érigea, sur une des travailleurs et
places
les cités
tous
qu'elle ne l'avait jamais été.
reusement atteint par la Fortune. Hiéron, le tyran envoya plus de 100 talents en (2). des
Pont,
Chryséis,
de Bithynie,
roi
d'éclatants
de Svracuse
argent et aussi
du
roi
asiates et toutes
de
femme
de Syrie. Prousias,
roi
Mithridate V,
aux Rhodiens
eux pour demander secours
Tout
assistance. (I).
en
malheur
le
— l'occasion
leur estime et leur affection
qui s'adressèrent à
offrit
Seleucus.
aux
de
cons-
immédiatement les murs de la ville, ils répacomplètement leur fort, ils réussirent, grâce
travaux
entrepris fievieuseinent dans leurs
pourvoir leur
chantiers, à
ile
de nouveaux
tout aussi puissants que les anciens
truction de vaisseaux, des architectes chargés de
reconstrui-
l'ile
;
ils
bras
construi-
sirent de nouvelles et fortes escadres, auxquelles, Fit;. 3i)()
comme
Lindos procura
toujours,
équipages
meilleurs
les
et les meilleurs capitaines. Les
temples
marchés de Rhodes, les bâtiments publics rapidement restaurés et c'est avec goût et avec élégance que la ville fut ornée et les
et privés furent très
par diverses oeuvres
sance pour
les
d'art
de valeur, vraie jouis-
yeux du peuple rhodien,
laissé ainsi
toujours fidèleaucultedu beau et du bien, poussé;') imiter
mémoire avec
ancêtres
les
liiiiagination
et
immortalisés qui
exploits
les
maintenu par la dans un étroit contact
ilhistres. et
lui
inspiraient
un admirable esprit d'émulation artistique, scientifique et littéraire.
Ainsi vail
la
prospérité de Rhodes, fondée sur
incessant,
systématique
de son
tenace
et
le tra-
peuple travailleur et actif, sur son amour de l'ordre, et
son loyalisme,
—
ne parut pas, aux yeux d'un
observateur peu renseigné, avoir subi
bouleversement auquel RHoDliS.
-
Vase
.spliciiiiLic
ar\ bailo.si
lic
maintint constante
(^aniircs.
Orncincnts muges sur fond bruns. Haut. o.od^. Mus. Hist. de Hàle. N' u^iiT. 2,4.
Il
l'iihhc, livre
Diodore, livre wvi, chap. vni.
\ ,
cil. i.xxxviii,
elle fut
même, au
soumise
;
contraire,
grand elle se elle se
développa continuellement, progressivement, pro-
voquant
(2)
et
le
le
respect et l'estime unanimes,
i.xwxi. (1) Strabciii
196
:
li\
re
\n,
cli. ii,
parag.
s.
— et aussi
RHODES. CAPITALE DU DODECANESE
SKEVOS ZERVOS
Fig. 391
RHODES.
— H\ dria
lie
Louvre,
Camiros. Époque de transition. Style Dorien. salle
A
Armoire O. N'
197
^2g.
PI.
20
,t,<î.
F\-.
Fio. 394
:ii)7
Fiu. 302
Fin-
Fig. 395
3'.)3
Fis. 39(i
ir=
RHODHS.
les
Bas-reliefs et culimnes votives. Hpoqiie classique, (i)
regards envieux et jaloux des rivaux des Rho-
en Lycia.en Caria, jusqu'à Didymoi, jusqu'à Priène, jusqu'à Milet,
diens.
qu'enfin
C'est pourquoi, d'ailleurs, ces derniers se trou-
des provocations successives,
une guerre contre
à
liberté
Byzance; mais cette guerre augmenta encore leur puissance matérielle
ont toujours tenu
ils
pour
le
morale
et
et cette puissance,
en intervenant entreelles
comme médiateurs,
l'Orient et à entraver
la
la
tranquillité
marche du progrès. Et
réussissaient ainsi à apaiser les passions, à
l'inquiétude des étaient
si
peuples, qui.
souvent en proie
à
Méditerranée entière devenir un
théâtre
de ils
la
d'hos-
Et lorsque, vers
Rhodiens.
qui
la
tin
du
étaient
Ro. nains, nettoyèrent
la
iir
siècle
alors
mer des
les
tranquille
militaires (
—
délégués de Rhodes, pleine-
pirates.
et
calme pomsuite
Rome
le
les
force et de
la
et là,
puissance de
la
et
de leurs
courageusement devant
d'égaux
plus de soin?
renommée
avant J.-C, alliés des
rir et
des navi-
égaux,
à
ils
le
décla-
De
:
cette gloire,
universelle qu'il est
si difficile
Vous
plus encore de conserver.
naître ce
que nous vous disons
:
battu Philippe(il s'agit de Philippe
gateurs irréguliers et de l'ennemi, et permirent la
domination romaine.
avoir
tilités.
les
autres, perdre leur
« La tin que vous marquez à vos actions est bien autre que celle du reste des hommes. D'ordinaire, ils ne se jettent dans les guerres que pour conquérir et gagner des villes, des munitions et des flottes. Les Dieux vous ont épargné cette nécessité en plaçant l'univers sous votre obéissance. De quoi donc avez-vous besoin? De quoi vous faut-il maintenant
calmer
de voir
les
à un joug étranger, à la l'âme grecque cies Rho-
rèrent en pleine assemblée
époque,
cette
à la crainte
lors-
diens se révolta et
Sénat de
en sollicitant même parfois et voire de temps en temps en menaçant, en vue du bien commun, ceux qui étaient disposés à troubler
soumises
droits, se présentèrent
cesse les divers différends soulevés entre les villes libres,
être
et
—
diverses villes helléniques
les
unes après
leur patrie et aussi de leurs devoirs
paix, en aplanissant sans
la
virent les
ment conscients de
avec modération
l'utiliser
à
maintien de
;
ils
succomber
vèrent plus tard involontairement entraînés, après
même
Méandre
jusqu'au
engagées contre un ennemi commun.
(irecs
:
tel a
d'acqué-
allez recon-
vous avez comIII.
vous avez tout bravé pour rendre
des opérations
de cette
été votre but, telle aété
2o^av. J.-C).
la la
aux récompense liberté
que vous vous êtes promise de cette expédition;
1) Roltirr. Imc. cit.
199
il
nv
en avait pas d'autre,
avez plus joui que
et
cependant vous en
devoir d'un peuple ami. Aussi nous n'avons pas
imposés aux
vous dire franchement la conduite que nous croyons la seule vraiment digne de vous, nous l'avons fait sans arrière-pensée, en hommes
de tous les tributs
Carthaginois. Cela est très naturel
commune
une propriété mais la réputation, sont faits que pour
à
tous
hommages,
les
semblent. Oui. votre œuvre
la
franchissement des Grecs.
Si
l'argent est
;
les la
hommes
;
res-
plus belle a été
l'af-
vous
qui ne mettent rien au-dessus de l'honnêteté. (i)«
louange, ne
ceux qui leur
les Dieu.x et
craint en effet de
la
Et c'est ainsi que sur
complétez
aujourd'hui, cette oeuvre, l'édifice de \otre renom-
villes
mée
leur liberté et
est à jamais élevé
sinon,
;
votre gloire sera
de
bientôt abaissée. Sénateurs, après avoir participé à cette
entreprise
et,
avec vous, soutenu pour
la
(Il
nous ne voulons pas aujourd'hui
trahir
le
'US tj ililËj li^j :.^iiÈ';LsîllsïiJlj i[.Hri]jirJ l' i
La morte auprès
la
sug-
helléniques de l'Asie-Mineure reconquirent
que
le
gouvernement de la Caria Rhodes elle-même.
et
Lvcia fut confié à
PdhbL',
li\i'c
NMi,
chap.
M
ch. LlV.
'
ijsj
proposition, sur
la
poursuivre de grands combats, bravé de véritables périls,
la
gestion, et grâce à l'insistance des Rhodiens, les
tit la stèle.
200
^>'^^^V^ llSiËjl^jijgjiMËÏilg^
Décur J une lécvtlu
litc-Live
liv.
xxwn,
X
Rhodes pendant
deuxième
le
Romains voulaient étendre
iCS
le plus possible leur
sur
la
surface
;
donc
de prévenir à tout prix l'incendie, ou, du moins,
ils
de l'étouffer aussitôt allumé
sérieux n'importe où
des délégués aux deux
ils
il
se trou-
avec patience
étaient décidés à sur-
monter tout obstacle qui se d'hégémonie univer-
C'est pourquoi, en 172 avantJésus-Christ, la
guerre
à Perséus. roi
solider
ses
obligations d'alliance
Fiii.
\mn,
avec ténacité à
les réconcilier, à
paix
les
(i).
Romains
étaient trop conscients de
préparation militaire,
dont
nourrissait
ils
la
bref des
perfection de leur
moyens
c1i. iv el
— Ruines Je l.indos
li\re \x\, cli.
i\
.
Sur l.Acropole. une forteresse Byzantine.
.Aussi Tile-l.i\e
201
:
d'action
disposaient et qui étaient de beaucoup
399
RHODKS.
(1) i'uh he. li\re
envoya donc
parties rivales et travailla
leur puissance politique, de
de Macédoine.
et
la
Mais
ils
Rhodes, de son côté, ne voulait pas méconnaître
et
elle
:
rétablir l'ancienne amitié qui les unissait et à con-
dresserait contre leur rêve
déclarèrent
d'appuyer Perséus. Elle considéra
qu'elle avait le devoir impérieux et urgent
cherchaient à écraser tout rival
vait;
selle.
désir
l'ardent
domination
du monde
siècle avant J.-C.
livre xi.iv. cliap. 14. 2u. livre xi.v,
v;li.
v
:;i--o.
supérieurs à ceux de leurs adversaires, pour ne
aura été écrasé
pas savoir et prévoir nettement à l'avance Tissue
d'agir et. en général, les dispositions dont le Sénat
guerre qu'ils venaient de déclarer et qui
témoigna en cette occurence. manifestaient tidèlement l'étal d'esprit de l'Etat romain tout entier, qui se montra, dès lors, franchement hostile envers Rhodes. Et Caton nous dira la raison de cette animosité, dans le discours courageux qu'il pro-
de
la
devait durer plus de quatre ans. tions, le
Dans
ces condi-
Sénat préféra ajourner courtoisement
comparution des délégués rhodiens devant il
la
lui
:
se décidera à les affronter avec hostilité et à les
entendre avec colère seulement après que Perséus
Fit;.
400
Kll( )l)liS.
Polybc, livre
,\xx, cli. iv,
riti-l.ivc xi.v, cli.
l'itLi-s
La psychologie de cette façon
noncera devant ses collègues
166-88
(i|
(i).
B.C.
dr niMnn;)ic
wi-xwi. 202
^\^•
i(i<i-,S,S
a\nnl
|.-<".
:
«
On
accuse, dira-
Rhodiens de se montrer trop orgueilleux. un défaut sans doute, et je serais (aché dentendre taire ce reproche à moi ou aux miens. Mais que les Rhodiens soient orgueilleux, que vous l-il,
patrie était exposée, par suite de
les
puissance de
la
Rome.
('.'est
plus en plus grandissante et redoutable de
importe
commencèrent à pressentir clairement l'imminence du terrible orage, qui entraînait déjà et déracinait
Seriez-vous blessés de voir qu'il y a au peuple plus orgueilleux que vous ?«( i).
?
monde un Et en
effet, les
Romains ne tolèrent pas de
Démocratie Rhodienne heureuse d'alliance qui les unissait à elle,
voir
tous
ils
ne
le
Rhodes
à
le
gouvernement de
Leaina
l'ile (2),
qui
des
biens
faits,
et qui avait été
particuliers
pourrait
une
ajouter
les
leur
Viei"u;es à la
ihi-^iu.
:
:
Wvw
v
:
.\ulu-C'iollc Mi>7.
À/1
.
:
ils
commerciale
et
maritime
multiples qui avaient
tnntaine de ("allirhoé.
livre vu, ch.
li\re \\\i, ch. vi. 20:!
et
effet
Rhodiens parvinrent à se ressaisir de nouveau à reconquérir peu à peu leur ancien prestige et
les forces
Piilybe
douloureusement appliquée
leur liberté politique,
et
Catiin
si
cruellement imposée
sauvegarder leur puissance séculaire. Et en
auxquels on
Ils
dans lombre,
pourraient ainsi conserver leur indépendance et
nettementaux Rhodiens legranddangerauquel
\[\
de Rhodes elle-même.
l'alliance qui leur avait été si
foule de détails très caractéristiques, montrèrent
(21
liberté
se tenir tranquilles
paisibles et pacifiques, tout en restant fidèles à
lis
Caria, de
appartenant aux Rhodiens
Ces
cités
de se garer prudemment durant l'orage et de vivre
sans en excepter Stratoniceia et
constituaient
la
décidèrent de
Lycia et de toutes les autres possessions micrasia-
tiques de
les
l'ile
—
font plus
hautain envers un peuple faible et inférieur,
politiques de
Etats environnants et toutes
veraineté et
pied d'égalité, mais en Htat puissant et
arrachent
hommes
libres. soumis les uns après les autres au joug du grand conquérant. et qui menaçait la sou-
la
pacte
le
les
les
—
et prospère. S'ils
renouvellent en 167 avant jésus-Christ sur un
Les gouvernants et
m.
tait
leur grandeur.
XI
La gaerrc de TMithridate contre les RhoJiens
Second siège de Rhodes Premier siècle Mithridate.
ependant
voyait son Htat
Pont,
un danger immense du fait de
roi
Rhodiens épargnèrent
du
courir Fit).
av. J.-C.
et
la
à
leur patrie
la
servitude.
4(11
l'extension
que prenait
le
colosseromain; sa liberté était sur le point de pé-
détlnitivemeiit et son indépen-
rir
dance.— son existence même
— dis-
paraissait progressivement.
11
cida donc de réunir
le
dé-
plus deforces
possible et de tenter un efïort su-
prême
et
désespéré pour secouer
joug romain.
/t
le
attaqua donc, par
11
surprise, les faibles garnisons ro-
maines de l'Asie-Mineure
les
il
;
écrasa et les massacra; et un grand
nombre de
ces
Romains, qui
taient trouves,
sans
subitement exposés
à cette agres-
sion, se réfugièrent à
avant
88
s'é-
préparation,
Rhodes en espérant
Jésus-Christ,
trouver asile et hospitalité sur territoire
le
de leurs alliés.
Les Rhodiens accueillirent ami-
calement
secou-
les réfugiés et les
4-
rurent généreusement. Aprèsquoi,
réunirent leurs forces navales
ils
courageusement
qu'ils dirigèrent
contre
réunit, à flotte et
celui-ci
son tour, une puissante il
vint jeter l'ancre devant
du Dodécanèse plus voisines de Rhodes, me-
Cos, une des les
Mais
Mithridate.
naçant de
îles
détruire celle-ci
la
différence entre
la
puissance
Hottes et
pages
le
était
et
la
la
;
or.
composition,
force des
nombre de
deux
leurs équi-
tellement grande, que
seules l'expérience, l'habileté bien
la
connues
88-
^1-3
B. C.
vaillance et ties
marins
Kiioni-s.
2(14
l'iiL'cs iK- nii-niKiic
i.li.'
SS-^-; :i\.uit [.-(lli.
catastrophe
Fio. 402
KHoDIiS.
—
H<cliinc.
Une des iMiis.
statues enlevées par les R.miains
Nat. de Naples.
205
Rentrés
dans
grosses pertes,
leur
les
leurs ports, dont,
rent tout accès;
tous
de
la
les
ils
;
et la
chaînes
par des
détruisirent en la ville
et
ils
préparèrent
défense
d'urgence
comme
sement
Cependant,
quement
alors
qu'elle est l'ennemie,
revanche, aux Rhodiens de
RHODtîS.
Rhodiens
— f-jupiaccnient
actLiel
i^ii
st-
pour s'emparer de Rhodes;
il fut donc obligé de innombrables équipages surnuméraires de sa flotte, qui combattirent devant les murs delà ville mais qui furent à plus d'une reprise
débarquer
battus par les Rhodiens.
même temps
que le
lité
1
Hc"lc d Hschinc.
et
il
livrer
projeta de
Rhodes lui
action militaire et navale
combinée
:
de s'emparer de Rhodes, de toutes
de tous
renommée. attaquèrent donc bientôt la flotte ennemie
toujours valu Ils
la
gloire et
bats navals,
comme la
et
les comnombre de
toujours et en tous
victoire, bien
que
le
de
les
la
lutte
richesses
qui y étaient accumulés.
Des feux allumés sur le mont Atavyros donnèrent à son armée et à sa flotte, en pleine nuit, le signal de l'attaque générale contre Rhodes. Mais les Rhodiens surveillaient avec vigilance l'ennemi, épiaient avec soin ses moindres préparatifs et
la
igèrent contre elle une bataille acliainee qui leur apporta,
les trésors
double
permettrait,
lui
et
était
cette
espérait-il. d'obtenir la fin victorieuse
le
terrain qui
tota-
:
attaque, simultanément exécutée,
et réso-
bataille navale,
la
à
leur, qui leur était le plus familier et qui leur av:n'l
c'est-à-dire sur le
nombre
il s'empressa et de mer un siège des plus sévères porter un coup mortel, par une
de ses forces de terre
donc de
moral baissait sérieuse-
danger d'une
autreluis
Mithridate ne disposait pas moins de
sensiblement leurs rangs,
leur
irciuviiil
et
à se battre
bril-
de bateaux transports ennemis remplis de troupes de capturer des centaines de prisonniers.
Les forces navales de
ment. Les Rhodiens prirent alors courage lurent d'affronter
en
et
Mithridate subirent, au cours de ces combats, des
en
remporter une
lante victoire sur mer>, de détruire un grand
les
pertes qui éclaircirent
le délxir-
403
Fio-.
faire
violent
— — ce même vent permit,
opérer un débarquement, pour battre
et
vent
d'aussi
disposait pas de forces de terre suffisantes pour les
qu'un
nombreuses troupes sur une île aussi peu étendue que Rhodes, surtout lors-
ne
il
renforts et qu'il attendait an.xieu-
soufflant en sens contraire, rendit difficile
ils la
savaient menacée.
Mithridate poursuivit ses ennemis, mais
l'ad-
Mais quelques jours plus tard, arrivèrent les terre que Mithridate avait réclamées
Rhodes
la
de
armées de
tous les villages
résistance au siège dont
celles
versaire.
même temps à
que leurs forces navales
fussent de beaucoup inférieures à
interdi-
ils
transportèrent
ils
n-.éme tous leurs biens et
de leur patrie
leurs navires fût faible et
tie
Rhodiens s'enfermèrent dans
faubourgs de
campagne
essuyé
sans avoir
île
20()
RHODES. CAPITALE DU DODECANESE
SKE\'OS ZHRVOS
PI.
Fia. 404
Fis-.
405
Fiff.
RHODI-S
406
— Coupe Je Camiros ou de Lindos. Décor
(
I
)
Vrnuli.i.
incisé.
Marque
:
Deux
trouvée en fragments. Haut,
cercles concentriques.
207
o.ixvj.
Epoque vii^
Diam.
siècle
s.
1.
o.i^i)
avant J.-C. (i)
s. a.
o.joi.
21
^
devinaient facilement ses projets
donc pas
ment
les
deux
rentrer chez
à
murs de Rhodes
et à
celle tentée par
C'est
que
ainsi
deuxième
fois
du
et
Rhodes
près. Et
pleins d'une nouvelle gloire et
courageux
peuple
comme un lement
et
et
scrupuleusement
foi
permis le stoï-
des
et
fils
les
la
qu'il
de Nicagoras
navarques
(ic)o
menaça
à
comme
Antipatros.
même
Rhodiens,
sophiques par
comme
les
Cet écrivain se
(2).
très
importantes
distingua encore
observations
donna
ce qui
au quatrain
lieu
ironique suivant
Si ce nest pas Platon qui m'a écrit,
deux
sa parole et ses traités.
créa bâtard
his-
Rhodes ne demeura nullement étrangère ou indifférente au mouvement scientifique du reste la
ci
point stérile et infécond. Bien au contraire.
eux.
me
les
philosophes stoïciens et
his-
que Strabon surnomme
que Galien appelle «
le
école philosophique à
Rhodes
Démosthène, Eschinene voulut plus
plu-
sence de Pompée, qui
plus
Christ. il s'écria,
tôt se
dans
trouva
longtemps dans la
sv
l'atmosphère
était si
à
Rhodes
venue par et
se
lui
et y la
vivie,
Cité couronnée de violettes
peu favorable,
suite célèbre.
(4
où
A Rhodes
je
Ciceron.
De
il
hello Mithridatico. .22-27; Diodor.
l)e Fin.. iV. 28.
Meursius. /?/W..
livre
le
très érudit « et
et c'est
wxvii.
p. 101-10:;.
gagneras
fonda une qu'en pré-
s'adressait à
souffrait
:
«
la
maladie
Non, douleur, tu
rien.
Décor d'une coupe 2;S.
Sévin, Âc.ul.
Aiilbologi,- iirccqui-. éd. Teubner, vol. iir, p. :5i8. épigr. 3. M. r. Ciceronis. Tusculanarum question-uni ad fV\. Brutum. li\re n.
2(i;t
là
visitée en 52 avant Jésus-
s'il
parmi lesquels quelques-uns avant
.\iax et d'Ulysse.
les
Quoique tu sois incommode, n'avouerai jamais que tu sois un mal. « (4). Poseidonios fut l'auteur de nombreux ouvrages,
n'y
apparurent
il
vx
très savant «.
l'a
comme
arthritique dont
se rendit
développèrent également d'autres écoles
(I) .Aiipian. (:i)
il
>•>
fonda une Hcole d'éloquence de-
Qucrcllc
(2,
ou
l'impossibilité de vivre
Rhodiens tous
de Panétios. Le premier d'entre
et élèves
pression de l'opinion pu-
la
créa bâtard.
auie mortelle,
blique d'Athènes et de l'impitoyable éloquence de
Aussitôt que. sous
me
il
eût une
toriens Poseidovios et Hécaton.
deux
;
a existé
{>,).
Citons encore
Grèce, et l'esprit de ses entants ne resta
il
Plaioiis. /e suis paré de toutes les/leurs des
Bien que celui
de
toire.
de
ad-
et
ditions qu'il apporta au divin Pbédoii de Platon,
qui observe tldè-
qu'aux périodes précédentes de son
de
plusieurs ouvrages littéraires, politiques et philo-
invincibles, appa-
ces dernières années de l'ancienne ère.
chef de
l'auteur
fut
Il
paroles socratiques. Mais Panétios
En
avant Jésus-
République de Rhodes.
à la
stoïcienne d'.Athènes.
l'école
la
combatif, mais aussi
peuple de bonne
soit
Panétios succéda
pour
nous
d'en mentionner quelques-uns. Et d'abord cien Panétios,
l'envergure
sauvée
d'émi-
Et parmi ces
Christ), d'une fiimille qui avait fourni des Prvtanes
(i).
fut
danger qui
terrible si
et
donnèrent de mer-
et
s'y distinguèrent.
nombreux savants rhodiens,
désormais
rurent aux veux de tous non seulement
un
nents historiens
\aincu devant
durée
la
ile
sants orateurs, de profonds philosophes,
sus-
à
sobslinerdans une entre-
Démétrios
sérieusement et de
si
était
lui
il
prise qui risquait d'avoir
de
lennemi
militaires, à lever le siège
car
lui.
impossible de demeurer inactif les
pérèrent au sein de cette
veilleux fruits intellectuels et scientifiques. De puis-
repoussèrent \aillam-
forcèrent
ils
:
pendre ses opérations et
ils
fortes attaques qui furent declan-
Bien plus
chées.
savantes de philosophie et d'éloquence, qui pros-
dépourvu au moment du danger
pris au
se trouvant réveillés,
et.
ne fuient
ils
;
i/<\s
fn.i.. t.
chap.
n.
\x\-.
trait à l'astro-
.^Dinie
;
il
construisit
même,
Marc- Antoine. C^icéron(2),Brutus(i), Caton(4). Auguste. Pompée. Antoineet d'autres encore, qui, éclairés par l'esprit immortel de la sagesse hellé-
imitant Arciiimède.
tels
globe céleste. Parmi ses élèves, mentionnons Jason qui écrivit la biographie des hommes illus!e
nique, ont remercié
de plusieurs œuvres philosophiqLies Rhodes a donné également naissance à Appoionics le Molon. célèbre et éloquent tres et qui fut aussi l'auteur
orateur
(i).
Léonidas et
Rhodes pour
la
manne
en ont reçue en l'abreuvant detielet, pour titude, en
aux mathématiciens et astronomes Geniinos et encore à un grand nom-
trésors,
la
saccageant et
bref
en
la
Qiiant aux écoles de Rhodes, elles ont accueilli et
compté parmi
(Il
Plutarque
:
leurs élèves plusieurs
nombreux
Cicrioii
.
hommes
et illustres étrangers,
cliap. iv
l
'ne lrii\-nu' tlu Mi
^n
210
(2
Plutarque. Cir,-ion. loc.
(t,\
Cicéron. Bnitiis. chap.
(41
l^lutarc|UL-,
iii-Aji' ii;;ilfri'l.
CUoii
cit.
[.x\.
nourla
gra-
dénudant de tous ses en témoignage
consommant,
de reconnaissance, sa totale destruction
bre de savants.
célèbres, dont de
la
riture intellectuelle qui devait leur inspirer
qu'ils
i.xwin, \c. etc
:
XII
Rhodes
a
sombre
près avoir détruit Carthage. et
conquis
Grèce,
la
soumirent aussi
les
Romains
à leur
alliés
leur
ne
ils
:
des Rhodiens
difficiles
préférèrent
donc
secours de
exceptée. Celle-ci était
rester
pour avoir toujours en
circonstances
la
le
cas échéant, sur l'appui et
devoir rencontrer, en rivales et en ennemies ces
amie et alliée mais cela les empêchait pas de la :
escadres dont
la
valeur militaire était considérable
Fis 407
Elle constituait en effet
jaloux.
seule
Puissance navale
compte
;
même
imposante
que
attiraient
de
ligne
sa prospérité et sa
richesse de
la
sérieuse,
en
pouvait entrer
qui
grande
sa flotte
vive atten-
la
tion des dominateurs universels et
excitaient leur vigilant intérêt. Et
raison principale pour laquelle
la
Romains en
les
Rhodiens
et
reprocher
aux
voulaient
ne cessaient de leur orgueil
leur
était
(i).
leur désir brutal de s'emparer des
Rhodes
trésors de
des insulaires; écrivait
s\
des fortunes
et
Si les
plus nobles,
Aulu-Gelle.
d'eux,
l'un
tournaient des regards menaçants vers cette
leur hostilité n'avait
lie.
d'autre cause que lage
soif
la
du
pil-
".
taient toujours
Romainsguetune occasion pro-
qui
permettrait de dé-
C'est pourquoi les
pice
leur
barquer à Rhodes, de
lui
enlever
ses trésors, de lui arracher ses
chesses et ses biens
et
de
vaster de fond en comble,
pouvoir
ainsi
se
la
ri-
dé-
pour
débarrasser du
dernier rival qui osait rester debout et
pour pouvoir
maîtres
de l'univers
en leur présence devenir les
entier sans être gênés par personne
dans leur domination mondiale. Mais être,
n'osaient pas ou. peut-
ils
ne voulaient pas
franchement
(i)
Caton
.
et
accomplir
ouvertement ce
t)rii;in. li\rc v.
RHOOKS.
le
célèbre Hotte rhodienne au lieu de
œil malveillant et
regarder d'un
les
ces
qui se présenteraient en Orient et pour
pouvoir compter,
de l'Archipel hellénique.
Rhodes
projet
derniers des amis utiles dans les
domi-
nation tous les territoires insulaires
romaine
l'époque
— Pifces do 211
monnaie
i.1e
^t,
.\\Mn].-C.
—
in>
après J. C.
;.\jeplionnelle. Suivant
..
galères
les
aillée,
des capitaines
par l'habileté
légèreté,
Romains des garnisons
ténioignnge d'un de
le
talier et
Cassius ne
et l'expé-
des rameurs, une haute supériorité sur celles des Romains, déjà plus solides que celles d'Antiochos. et montées par des troupes plusguer»
par surprise
de
Romains,
guerres intestines entre
les
donnèrent une occasion plausible
leur
longtemps,
si
accusèrent
adverses de
tis
Rome
comme
et
servatrice et pourvue,
deux
à la fois les
depuis
si
ments
du régime
même temps du'à
cela
les partisans
ne tienne
!
de
d'un
Rhodes Cassius
qui.
arriva au
d'un
allié,
l'alliance
avec
parti
transformé en vengeur
programme, un l'ile.
de
seul but
la piller et
le
:
à
l'île
Rome
l'île
si
pas les bibliothèques,
Rhodes tous
objets
il
il
au génie
l'or et
la
li-
de tout l'argent, de tous
les
même
de tous
de
les ustensiles ;
et
récompenses qui seraient accordées à ou d'argent retenus et la peine de mort contre quiconque vio-
établit
ordre.
recueillit ainsi
11
Rhodiens
daires et à ceux des
yeux,
temples
et leurs objets
de
sommes
des
au moins
culte,
et
dans
laissa
Char du
lui
Soleil
Soleil,
Et en effet
\>
!
la
:
«Je vous chose
seule
temple de Bacchus ce
le
aux
leurs
eut l'infamie
il
de répondre par ces paroles ironiques le
légen-
qui. les larmes
suppliaient d'épargner
le
qu'il
l'initiant
valeur
la
les
fixa
lerait cet
athlétiques et dans ses
jeunesse romaine,
dont
et
tout dénonciateur d'objets
tout entier
science helléniques. C'est en vain qu'il
possédait
émit un ordre réclamant
11
d'art et
sement la
les
ne respecta
il
:
;
les
bien qu'il enleva
ménage appartenant aux citoyens de Rhodes
un seul
laisserai
à
emporta
les trésors artistiques, scientifiques
vraison de tout
amphithéâtres, formait et développait merveilleula
et ses carre-
tout détruire et saccager
même
Plus encore.
sa mission
glorieuse de l'Archipel qui. dans ses écoles
savantes, dans ses jeux
monu-
temples, ses
chefs-d'œuvre artistiques de
masque d'un
projet infâme de dé-
de
assassina
était incalculable.
de l'anéantir complètement.
et l'Etat
il
merveilleux tableaux et
et intellectuels qu'elle
que son ancien maître Archélaos. qui lui avait enseigné les lettres grecques à Rhodes, lui rappela les obligations morales qui le liaient personnellement
fit
il
;
à
C'est en vain
lui
bref
marchés, ses rues
rhodienne.
l'esprit,
l'île,
piller ses
fit
il
étaient en
débarqua, ennemi
et qui
implacable et criminel avec, dans
truire
le
terme de
;
célèbres statues, les
Les Romains envoyèrent à
ami
et
qui
établi,
de
d'autre part, par milliers qu'il
c'est,
régime démocratique oligarchique, pouvait s'absparmi les Romains, les partisans et
l'île
sacrés, ses
foyers particuliers
tenir d'appuyer,
de l'ordre
les artistes
fours, ses bâtiments publics et privés et jusqu'aux
par-
cette île con-
des siècles,
tons
fit
dévaster
les
parti
Rhodes pouvait soutenir
plus inhumaine, tous les chefs,
la
complètement disparaître non seulement Rhodes mais aussi son esprit. Et il fit aussitôt
—
parti rival et ils si
immédiatement massacrer,
lit
notables, tous les savants, tous les intel-
les
lectuels, et
Rhodiens d'avoir romain au lieu du se jurèrent vengeance. comme
lis
soutenu un
soi-disant
y
il
;
manière
la
tous
pour intervenir à Rhodes, ils réalisèrent iinmédia tementcet odieux projet qu'ils machinaient depuis
des égards enenvers un ancien maître,
comme
ne s'empara pas moins de Rhodes en l'attaquant
il
(i).
Mais aussitôt que
qu'il
et
fléchit point. S'il eut
vers Archélaos,
rience
rières.
micrasiatiques.
Rhodiens un accueil aussi hospiun aussi généreux secours...
avait reçu des
de Tive-Live, « dans la flotte rhodiennes avaient par leur
Irurs compatriotes,
œuvre de Lysippe, que
fut le
les
Véni-
rappela encore les innombrables services que. sur
tiens, ces dignes descendants de Cassius, devaient
les
champs de bataille, les Rhodiensavaient rendus Rome. C'estenvain qu'il lui rappela aussi l'inappréciable bienfait que Rhodes venait de faire à la
plus
à
ou
patrie
de Cassius en relevant,
de Mithridate
en subissant
voler
tard
ils
aussi, et
l'installèrent
devant
de
cynique satisfaction que
et
repoussant,
à elle
joie et
pour rester
fidèle
éprouvèrent en apprenant
à
son alliance avec
Rome
et
pour
la
de Rhodes.
faire droit à la
parole donnée et à ses
Il
écrivit ces
engagements moraux. C'est en vain qu'.Archélaos rappela enfin à Cassius que ce dernier devait à Rhodes jusqu'à sa propre vie,
dans leur moquerie
quand, fuyant devant Mithridate massacres exécutés par cedernier.il
nos murs. «
terrorisé, à Il
Rhodes, en
Titc-l.ivc
:
même temps
et
devant
sa
les
à la
Venise
basilique
les
;
sv
le
sac et
les la
Romains
destruction
paroles monstrueuses
Depuis que
Rome
a
perdu
noble pauvreté, Sybaris et Rhodes couronnées
de roses
Parmi
s'était réfugié.
que
porte de
de Saint-Marc. (Fig. 372.) juvénal devait devenir l'interprète de l'immense
à elle seule, le défi
seule, l'agression de ce dernier,
et
transporter la
et
humides de parfums sont entrées dans (1).
les chefs
d'œuvre rhodiens
rafflés ainsi
par
Cassius, ily en avait deux qui se trouvent encore de
autres
livre xxxvii, cli. \x\.
(n 212
liUL'iial.
Salira sexta.
21),.
nos jours à Rome, dans
Vatican, et que l'huma-
le
nité ne cesse toujours d'admirer
:
c'est le
groupe de Laocoon qui symbolise
travers les
l'horreur mortelle et l'agonie de
Rhodes
;
et
peut toujours contempler, dans
la Villa
oeuvre artistique, acquise,
elle aussi,
c'est aussi
infortune.
manière honorable
le
c'est
:
la
qualités
même
gueur
célèbre Taureau de
règne de l'Empe-
le
Commode,
reur
peuples de l'Eu-
;
n'hésita
l'on
les lois
même
savantes de
dans
les
pas
à
Rhodes
mettre en
tribunaux rhodiens.
toute cette magnifique législation au sujet de quelle Salluste écrivait à César
:
a
tout perdu
« Les
408
pensée, son esprit, son cœur, son
àme même, moraux
ses trésors aussi bien
que ma-
intellectuels
et
tout ce patrimoine amassé
tériels,
grâce au travail intensif, constant
systématique
et
sans
poursuivi
répit pendant quinze cents ans par un peuple intelligent, actif, indu.s-
trieux et noble, par les enfants d'une civilisation sublime, par les bénéfi-
régime démocratique
ciaires d'un
parfaitement bien organisé.
Ce
mort de cet esprit étincelant et lumineux de Rhodes, de cet esprit dont les chauds et éclafut la
rayons éclairaient tous
tants
domaines de
la
pensée
humaine. Ce
tivité
et
fut,
de
pour
les l'ac-
lui,
mort, perfidement infligée par
la
Romains dans un affreux guetCe fut la disparition et
les
apens...
l'extinction
de
foyers
d'un des plus beaux la
des Arts
Science,
des Lettres... Ce
et
fut
le
déclin
rapide et prématuré de l'astre rho-
dien qui avait su
si
longtemps
maintenir au zénith de
la
ImpeiLaL TLnies
se -^
gloire et
du rayonnement. Les Rhodiens, qui survécurent aux massacres, devinrent, depuis, solidaires
siens
:
sous
la
ils
des
/£
9
Dodécanémalheureux.
autres
subirent, les
domination romaine, des
souffrances indicibles. Et pourtant
ceux d'entre eux qui trouvèrent I
leur salut I
I
dans
la
Heriidicn. livre
fuite I.
ni
perlai
nemanquc-
clia|i. \i\', para.;.
2.
RHODKS.
—
213
Pièces
cio
nmnnaic de
1
époque
— la-
Rhodiens
sa
:
vi-
et les disposi-
(i).
Rhodes
Ainsi
Fit;.
les
se réfugièrent dans leur
Tout le monde, dès lors, les connut. on reconnut également leurs superbes
tions en usage
Rhodes. Qiiant aux tableaux de Protogène, transportés eux aussi à Rome, dans le temple de la Paix, ils y furent détruits par un incendie sous
ils
Petit à petit
Reale, une
de
de leur civilisation, à tous
rope, auprès desquels
siècles
f;imeux Char de Rhodes. Et, encore, à Naples on
le
lumière éternelle
la
de leur science, de leur développement artistique
conserve,
et
dirait-on, toujours vivantes à
de transmettre
pas
rent-ils
fameux
iniptriale romaine.
n'ont jamais occasion de se plaindre de leurs
bunaux, où
riche et
le
témoin oculaire de cette époque (60 après J-Ch.). c'est là ce qui vous fait admirer et chérir votre
tri-
pauvre siègent tour
le
à
:
prononcent conformément à la loi plus importantes comme sur les moindres
plus par
tour et qui se
cité
sur les
mœurs grecques que
affaires.
En
S'-
brille
de ses murs
(i).
et
la
conservation des antiques
beauté de ses ports, de ses arsenaux (;). par
la
•'^
Antonin lui-même ne s'écriait-il pas avec orgueil, mais non sans amertume, en pareffet.
son autorité
lant de
diennes: «Je suis sont
de
et
du monde, mais ce gouvernent? ^> (2)
maître
le
de Rhodes qui
les lois
C'est au cours de cette période malheureuse de
force des lois rho-
la
son
Mais Rhodes, en attendant, ne conservait plus autre chose que
deurs passées,
le
provoquait que des larmes
gnée
comme
des soupirs. Dési-
Et
de séjour des critiques exilés de n'a vécu et ne s'est suftle que grâce au sa position géographique,
tionnelle et
privilégiée, lui permettait de pour-
si
suivre, et grâce rait
l'initia
chez
elle
si
aux nombreux étrangers
son admirable climat
et
nouvelle
il
aux principes et aux mystères divins. (4). semble que les sermons ardents de Paul
ne furent pas infructueux:
lieu
Rome, elle commerce que
la
enseignée par un des disciples de Jésus, par l'apôtre Paul, qui, venu de Milet et de Cos,
de ces grandeurs ne
et
que Rhodes rencontra
qui devait rénover l'univers entier. Elle
lui fut
souvenir amer de ses gran-
et l'évocation
histoire
religion
le
à
excep-
pleines
comme En
que sédui-
qu'il
mains ne tomba point sur une
inhospitalière
qu'atti-
semence
la
et
inféconde.
Ainsi,
l'on
jeta
y
terre cite,
premier évêque de Rhodes. Euphranor.
32t au Concile de Nicée,
évèque de Rhodes,
nommé
c'est déjà
un autre
Hellanicos, qui parti-
saient ses écoles qui, simples vestiges d'une gloire
cipe à ses travaux, parmi
passée, étaient pourtant
Pères de l'Hglise qui y prirent part: et il a sous ses ordres di.x-huit autres évêques du Dodécanèse
toujours fréquentées et
toujours renommées. «
Rhodes,
dit
Dion
le
rhéteur et philo-soplie,
l.c
(1) .Sallusle. (2I
Il
lire
à Char. cha|i.
et
des Cvclades.
vote dfs chefs (irecs. Uécm' d une
cini|ie.
\ii.
Volus. Marcian.
(?).
Dion
le
Chrysostome né
à Prii.se
de Mithynie vers
(4) .-Xctes des Apôtres. (Lliap. x\i, parag.
l'an
1.
214
^o après ].-C est niorl en lan
i
17.
les trois
cent dix-huit
XIII
Rhodes pendant l'Époque Byzantine près
scission de l'Empire ro-
la
main
l'installation
et
de
tantinople
la
que nous avons
Cons-
à
historique et
de
capitale
tale
^
première
île et la
est
particulière,
le
mouvement
âge,
Rhodes privilégiée
ne fut
tances
indirecte-
posée.
n'acquit et ne conserva cette situation
— Cos
qu'à cause
de son
histoire
la
de
plus la
particulièrement
les
fécond,
enfin, le
aïoils.
n Skexos Ze,-\ns /„ A-,/,,,,,,, .Avec une carte i;eo,oraphique
|(
)l)|;s.
.,-.
_
200.000 âmes,
auxquelles
elle
fut
I.hislonc dn
et -522
de
1
ex-
du groupe dodécanésien, exceptée, comparaison à Rhodes, telles des sœurs pauvres de cette île(i);
illustre,
KuiiK'.s
à
moyen-
les autres iles
— paraissent, en
Fiu. 40i)
Kl
terri-
catastrophes ettoutes les circons-
malheureuses
Toutes
elle
du groupe du
vaste
formation de son
jamais inférieure à
malgrétoutes
religieux et intellectuel
du pays et qui, souvent, participaient ment à son administration.
l'ile
— et
cause de sa population, qui, durant tout
un.
:
dirigeaient
effet
qui est
toire
thème de Kibyrria. L'archevêque de Rhodes avait ainsi sous ses ordres quatorze évêques, qui Hi;j.i
en
Dodécanèse
capi-
du Dodécanèse, constitua
une province
—
aussi à cause de son étendue territoriale
l'Empire d'Orient. Rhodes, qui était la
ou bien de sa position géographique exceptionnelle, mais relatée,
c!jii.>ie
de Notre l);imc de Philcrmos.
Dod.cuu,, d
tr.nyrs l.s si.cLs.
photographies, Londres iquj.
>Aà
Ls
u,t,c.s j„ u
.,
,.„.,».
.,
I hiiiiuinil.
Fiu. 412
Fij. 410
KHdDHS.
— Cliopc
fl plal
Musée de
Fio;.
en laience du
XVk
siccl
l'Ariana. Oenéve.
411 Fiin. 4I:H
RHODHS.
—
l>lat c-n
(Mt-nce
du XVI
(,u
XVI
KH(
)1)HS.
Musée
elles
en faïence du
XVF
siècle.
l'Ariana. Genève.
d'art et d histoire. Cienève.
sont arides, rocheuses, stériles; elles ne pro
ensemencer, par
duisent presque rien d'exportable, alors qu'elles im-
dont
ils
— quelques-unes,
dont
ils
portent presque tout du dehors
jusqu'à l'eau potable dont elles ont besoin. Ht c'est ce qui explique
placé les
— Plat
Musée de
(^illectiun (^havan.
que
la
grande
et vaste
Méditerranée,
corinaissent jusqu'aux moindres recoins,
ont exploré toute
la
surface et les profon-
deurs, qu'ils sillonneitt saiis cesse et dans tous les
Dodécanésiens ont remchamps étendus qu'ils ne peuvent pas
sens, dont
les
les
216
ils
éponges
recueillent les produits, les poissons,
et tous les fruits en général,
dont
ils
Fïi;.
111)
Fi-;.
RHODES.
— Plat
et
chope en faïence du
XVI'' siècle.
Collection Fol.
Musée d'Art
RHODES. RHODES.
Plat
en faïence du .\VK-
siècle.
Musée d
transformés en véritables amphibies,
d'épongés
dire
la
vie
comme
ils
par-
dent a éprouvé
les lois
et
la
sagesse et
.X\I' siècle.
.-Xrt
et d'Histoire.
Genève.
:
et
on
les y
retrouve en vigueur dès les premières années après la fondation de l'Empire de Byzance. On peut par exemple reconnaître dans les PjnJectes
de Rhodes, dont l'Occi-
reconnu
du
quel elles avaient été empruntées
pêcheurs
et nautiles.
D'autre part,
faïence
gence, revinrent, dans toute leur ancienne gloire, dans leur lieu d'origine, dans ce cher Orient au-
sont les maîtres absolus et les propriétaires, dont enfin,
— Plat en
Collection Chavan.
Collection |ean N. Casullis. à Rhodes.
tagent pour ainsi
d Histoire. Genève.
Fig. 422
Fig. 420
-
et
421
l'intelli-
219
Fi". 126
Fis;. 42:i
RHODES.
— Cruche
en faïence du
.W' ou
RHoDKS.
.WII- sied
— Cruche en
Collection Chavan.
Musée dArt Fiii.
et d'Histoire.
faïence
du
XVII'- siècle.
Collection Fol.
Genève.
Musée d
.Art et
d Histoire, (jenexe.
424
Fio. -127
Fi-. 425
RHODES.— Veilleuse faïence
du
XVII---
en
ou
XVllle siècle.
Musée de
r.Ariana.
(jenéve.
RHODES.
—
Crache en du XVII- siècle. Collection
Musée d'An
et
de Justinien,
—
RIIODES. Cruche en du XVIK' siècle.
faïence
l'ol.
Collection Fol
d Histoire. Genève.
la
faïence
Musée d Art
maritime tout
législation
en-
tionnerait.
des Rhodiens, qui y est conservée intacte. Cependant, privée de son ancien esprit que les
elle
pourrait répéter
et
le
d'Histoire. Genexe.
mot de
Pythie
:
tière
Romains ont n'a plus
fait
perfidement disparaître, Rhodes
de vie intellectuelle
ni science, ni
nttrs
que
art. ni
écoles,
stades, ni jeux olympiques.
à ni
A
elle: elle
qui
roi que le palais deJalieit s'est écroulé,
n'a
plus d'auberge,
pas
même du
laurier des devins.
n'a plus
belles lettres, celui
,111
Pbébtis
la
ni
I;lle
ques-
n'a
plus ses forces
ne dispose plus d'une 220
militaires
llotte
à
elle,
de guerre
à
elle
soi;
Fi y. 42.S
'iT/TtifiT
RHODES.
—
--t-"^-;iw
Ctite latéral
de Icglise dAgios-Stéphanos du Vl- siècle (i)
Fi-. 42'J
KHODKS. 1-2)
—
('.iite
Imiiiiludiiial
.Mnnunienls de Khcide>. Inc.
de
l'église d
cit.
.221
Wi^ios-Stephanos du
\'I<^
siècle [i
hi!4.
RHODES.
—
l^lat
130
RHODHS.
en laiL-nce du XV'' siècle
CoUectiiiii [ean
N
— Plat en
Musée de
Casullis.
faïence
du XVII-
siècle.
l'Ariana. Genève.
Fi»-.
433
431
Fisj
RHODHS.
—
Plat en faïence
Musée de
éloignée du centre politique
samment défendue,
du XVII,
RHODES.
siècle.
l'Ariana. Genève.
elle
et
était
souvent
Tunisiens
insuffi-
exposée aux
comme
Plat en faïence
comme
du
XV-- siècle.
N. Casullis.
des Algériens ou
comme
des
soumettre aux
pillages,
aux
Lazes,qui voulaient
fré-
quentes agressions des pirates, amsi qu'aux incursions des peuples barbares, des Turcs comme des Perses, des Sarrasins
—
Ctillectiiin lean
la
massacres, qui mettaient tous en coupe réglée
la
Méditerranée tout entière de Gibraltar jusqu'au
Bosphore, qui dévastaient
des Arabes, des 222
les
côtes de
RlK)des,
Fig. 436
Fio. 434
RHODES.
— Plat en
Musée de lAriana.
Fii(.
RHODES.
—
et
1
RHODES.
siècle.
Ariana
vendaient
ce qui tenait de
l'ile
faïence
Musée d Art
du XVI»
siècle.
et d'Histoire.
Genève.
Fis. 437
435
du XVII= (ieneve
comme
même
esclaves
son origine
—
Plat en faïence du XVI--Musée de IWriana. Genève.
RHODES.
siècle.
y était conservé, telle
ses
rable céramique.
habitants et décimaient sa population. Quant ù l'industrie rhodieniic. il n'en est resté
que
— Plat en
Ccllecti.m Chavan.
(ïeneve.
Plat en faïence
Musée de
capturaient
du XVU-
faïence
cura
Hn
223
briqueterie et son admi-
effet,
en grande partie
utilisé par Justinien
et qui
la
pour
siècle.
le la
cest Rhodes qui pro-
remarquable matériel construction de Sainte-
Fig. 440
43S
Fisf.
KHODES.
—
Plat en taicnce
Musée de
1
du
KH(
XVll.- siècle.
)1)HS
Ariana. Genè\'e.
-
l^lat
Musée de
en faïence du
XVU
siècle.
Genève.
l'Ariana.
Fia. 441 Kij<
4;i!)
RHODHS.
-
Plat en faïence
du
KHODHS.
.\V^- siècle.
Cdllecliun |ean N. Casullis.
Sopilic, et sa fanieuse coupole,
bâtie en
employant
les
à
qu'Anthémios Rhodiens
Constantinople. Ces
-
Plat en faïence
Glunan. Musée
briquées grcâce
a
niandcs quantités de belles
tuiles blanciies prépaiées par les
voyées par eux
GiillecliiMi
à
du
WT
d'.-Xrt et
ou
.Wll'' siècle.
d Histoire. Genè\'e.
un mélange spécial que
diens avaient trouvé et qui
restait
les
leur
étaient exceptionnellement élégantes et en
et en-
temps
tuiles, fa-
224
très solides et tellement légères,
Rho-
secret,
même
que douze
Fia-.
442
RHODES.
—
Plat en laïencc
du
X\'- sicck
Cdllecticn lean N. ("asullis.
d'entre elles avaient ensemble
le
même
poids à
photographies,
peine qu'une seule tuile ordinaire.
Quant aux produits de je
me
la
les
même
céramique rhodienne
permets d'en présenter quelques-uns
en
Un
et je prierai
de leur valeur
et
artistique et industrielle.
k\lix.
2£»
vivement
le
lecteur de
e.xaminer soigneusement et de juger par
de leur qualité
à
lui-
la fois
XIV
Rhodes sous
les chevaliers
de Saint-Jean de Jérusalem
1309-1522
leur
l'Empire byzantin,
dont
salem pour commémorer
des
à
elle
interiLiption.
une
sont venus,
partie
occupé
inséparable.
En
T-i^
effet, c'est à
peine
dant quelque temps
été successivement
occupée par
et les Sarrazins.
maux
indicibles,
forces militaires suffisantes
pen-
l'Assomption.
Foulques de
rendre
la
Forcés par
rendus
elle avait
le
—
(i)
Georges
Ils
Gallcl. IX-scriptimi des Isk-s
ck'
à
août 1309,
Rhodes jour
le
avaient ^ leur tête
maîtres des
;
ils
même
le
ont
de
Français
grand-maitre. Et dans
îles
ils
se sont
aussi
environnantes,
de Léros, de Cos, de de
de
Nissyros, de
même
que des
dans ces parages
français, l'anglais, l'espagnol,
lien et
plan de
lArchipcl.
la
chevaliers de Saint-Jean
Villaret, leur
l'allemand, et aussi
443
I-'.-
i=,
de
lieu
le
de Jérufondation
ville
la
Les Chevaliers parlaient six langues différentes
les
—
les
ont débarqué le
petites îles situées
respirer.
KHoDHS.
—
Chalki, de Symi et de Télos,
pour chasser l'ennemi
Fig-.
les
("alymnos,
jusqu'cà larrivée de
liberté
.
de
l'espace de quatre ans environ,
de vivre et de Turcs d'abandonner les LieuxSaints où leur Ordre avait été fondé en loso par qui le Provençal Gérard Tune des Martigues, et lui
et
la ville
avait
si
l'ile
les Vénitiens, les
sous lesquels
d'ailleurs le
de l'Association
presque
constitué
avait
sans
souffert des
nom
Rho-
^
Arabes
donna
jCS Chevaliers ont enlevé
la vilk'
Amsterdam 226
au
.XVl'
17112.
sk-clc.
le
portugais,
deux idiomes
:
l'ita-
réaiio-
RHODHS. CAIMFALE DU DODECANESH
SKKVOS ZF.RVOS
^1.
Fig. 444
RHODES.
—
Aiiiphure de (^amir^s.
Haut.
Mus.
Brit.
i).4'î.
E.
424.
Le plus beau spécimen de art grec pur. est sans cunlredit. cette amphore trouvée dans un tombeau situe à quelque distance de la nécropole archaïque de Camiros. La polychromie et la dorure donnent aux dessins de la vie golle de et du relief. La scène représente Thétis surprise par Pelée, pendant quelle se baigne sur les bords du regard droit, un bras par le saisie qui la audacieux Sépias en Thessalie. Nue. repliée sur elle même, elle jette a dédaigneux de la vertu outragée un serpent marin, symbole de la métamorphose tinale de Thetis. se roulant autour de la jambe de Pelée, le mord cruellement. L amour planant au dessus de la tète de Pelée, parait l'encourager dans sa tentative contre la capricieuse déesse marine qui sest si longtemps soustraite à ses poursuites. Venus accompagnée d'une de ses nymphes et assise derrière Thetis. occupe le deuxième plan, et le dernier est rempli par trois autres nymphes qui s enfuient efi'rayees. ou cherchent a se cacher. Ce vase est un des chets-d œuvre de la I
1
:
céramique polychrome de Icpoque grecque. Dans le même tombeau était aussi enterré un des plus beaux travaux, un des rares objets en or de l'époque classique que l'on ait sauvés jusqu'ici la déesse Thétis porte les armes d'Achille, et l'Amour éprouve la pointe dune tlèche. Malheureusement, il ma été impossible de le reproduire ci-dessus, par ce que. à cause de la guerre tous ces objets ont été transportes et mis en sécurité. :
•>;{
Fk. 445
ij*p.^
<tj
"."sKT^
RHODES —
naux divisé
provençal
le
:
en six parties et secteurs ditiérents ou
la ville
de chacune de ces nations
les ressortissants
tallèrent
château-tort de
l'ile, ils
qui réunissaient
à ses traditions, à Il
est vrai
battre pour
nir et
à
ont
lies
la
serment
et
la
conserver
la
son histoire,
les
devoirs de
la
porter à
et à la
plaisirs « O)-
:
ils
ont donc
l'histoire
monuments ils
historiques qui s'y
ont enlevé et
l'étranger ceux qu'ils
fait
pouvaient
transtrans-
porter, alors qu'ils détruisaient et anéantissaient
soute-
sainte hospitalité.
s'adonna au luxe
venaient de débarquer
à effacer
trouvaient accumules,
détendre ceux qui sont dans l'oppression,
sans négliger
ils
aussi, parmi les
catholique, aimer.
justice, favoriser,
il
du peuple et tout le passé des insulaires, et non seulement ils ont enlevé aux iles leur ancien nom « Dodécanèse ^^ pour le remplacer par celui de « Sporades ^\ mais
les obligeait àsN
religion
où
cherché
son patrimt)ine ancestral.
leur
« infidèle aux ancien-
lîle.
Les Chevaliers voulaient constituer un Htat à eux. qui n'aurait aucun rapport avec le passé des
comgloire de Jésus-Christ, pour main-
que
tenir son culte
révérer et
Rhodes
dans
mollesse, sacrifia les affaires aux
supprimé deux des cinq ports de la ville, et, dans leur désir de creuser à tout prix un abîme entre le passé et le présent, ils ont cherché à rompre tous les liens
d'après l'historien de l'Ordre,
nes moeurs de l'Ordre:
s'ins-
séparément, avec leur langue particulière
le
l'ut,
et aussitôt installé
et leur propre redoute.
Us ont restauré
(ij.
Maitre. lui-même,
Us ont donc
lauveignat
et
Le bastion d Angleterre
les
autres. Ainsi toutes les
pillages et
^^
la
œuvres
d'art
dévastation opérés par les
que
les
Romains
pratique,
n'avaient pas réussi à arracher à Rhodes, t'urent
« les grands biens, surtout ceux des particuliers,
enlevés par les Chevaliers, à présent que cela était
introduisirent parmi les plus jeunes chevaliers
devenu possible par
Il
n'en est pas
luxe,
la
moins
mollesse et
(i). (Colonel
(2)
vrai que.
dans
les plaisirs "(2).
Ro//i,i.
Abbé de Vertni
;
Monuments
île
la
Ht
le
le
Grand-
tée
suite de famélioration appor-
par les siècles aux
moyens de
transport. Et
Khodcs.
Histoire de Malte. His/oiir des
i7i.î'<i//,«/'(>.<///<i//,-;s ti.-SiUiil-J,;vi il.Jt-rnsalriii.
(3) l.oc. cit.
229
Paris ly^b. vol.
11.
p. 2.
Fis;.
446
1
\>im
iA rîR«
,ii
*'fl!»
^*tl
!"
'.
.,..^^^ti^i^:J^^:%J RHODES. Fisf.
—
l,e
bastion d'Italie
(i
).
447
«r «fèi^-i.^
l<ll(Jl)H.S.
{{-!) Ro/li,i.
Monuments de
—
Le bastion d Allcmatinc
Rluides,
2;i0
(i).
Fio.
U^
RHODES
—
Le hasticm dEspagne (i)-
Fio. 149
KIIODHS, (1-2) Rollui.
—
1.0
bastion d
M.imimciits Je Rlindes. 2;u
Auvergne
(:;).
1
i-.
450
RHODES.
les Chev;iliers
envoyèrent en Europe,
—
Le prieure d Angleterre
n
leurs fa-
milles, à leurs parents et à leurs amis,
un yrand
nombre de
rien
comme
statues, d'inscriptions, de ruines pré-
comme
statues,
ments de bustes ou de chapiteaux,
comme
bustes,
statues,
frises,
comme
comme
civilisation,
évoquant
l'an-
bien que les autres Dodéca-
témoignage
des exploits de leurs aïeux.
Ht c'est ce qui
du terrible orage qui s'abattit sur la malheureuse lie. tout cela fut ou bien détruit ou bien enseveli dans l'ultérieur des murailles ou près des fondements des maisons, ou bien soigneusement détérioré ou se ru pu leu sèment an ni hi lé,
(l) Rolti,i. Monumeiil.-i de
comme monument
nésiens, ne conservassent plus aucun
inscriptions,
alin
ne restât
vivant de leur majesté millénaire, de leur illustre
frag-
bref toutes les illustres
toute ancienne trace disparût,
).
ces derniers, aussi
épaves
afin (.jue
i
tique gloire et prospérité des Rhodiens. atin que
cieuses et de trésors antiques. Ht tout ce qui restait
{
l'histoire
explique que l'archéologie et
trouvent aujourd'hui un
de vestiges,
et
des
ruines
si
si
petit
nombre
insignifiantes
du
passé de Rhodes, qui est pourtant habitée depuis trente-cinq
siècles,
sans solution de continuité,
par un peuple aussi noble, aussi laborieux, aussi
que
intelligent, aussi sage. Ht
Khndcs.
•iWî
il
nous
a fallu
descendre
Fit;.
4ôl
1m
RHODES.
—
L'aubersie
dépouilles sacrées de nos morts
il
nous
remuer sommeil trois
fois millénaire et recourir
diens
eux-mêmes du
leur
témoignage,
éteints et les
a
l'homme
révéler
la
demander
les
et
revanche, accumuler que des pierres colossales.
leur secours,
transportées par les malheureux insulaires soumis et ils n'ont su encore que à cette dure corvée ;
remplir les
illustrer l'évolution et le pro-
ville
vérité sur l'histoire de l'architecture et le
1
)/?(>//(. /.
(2)
—
Mi'iniiiicnls
Skevos /crvos.
/..'
lii'
l'île
Rlicitcs.
A'i/.riui.sr
ii
les
endroits
en vue de
la
de leurs écussons
violences inouïes et des horreurs
domaine, par exemple, de la céramique, la civilisation rhodienne a créé des chefs-d'œuvre de per-
(
murs
—
et
et de leurs blasons, de ces vanité, de leur futilité et de leur de leur témoignages égoïsme. Combien sont amers les souvenirs des
de l'humanité, pour
de Rhodes, pour montrer que dans
l'art
Ht ayant tout détruit, les Chevaliers n'ont su. en
aux Rho-
lumières
et l'histoire
(i!.
peur admirative.
de leurs foyers disparu, pour esprit rayons de leur
pouvoir éclairer grès de
passé,
France
fection,
leur sainte poussière et troubler leur
fallu
de
et
;
tic
>^--«
devant lesquels l'observateur ne peut s'empêcher de rester interloqué, pensif, rempli de stu-
jusqu'à ses néciopcles pour rechercher et retrouver les
^
/c.rL'./s /.s .«/iv/.'
233
parCassius. parMorosini
:
:;)
commises dans
et par leurs
sem-
Fiir.
452
^^.
/X;
RHODHS -
blables
!
comme
Et
ils
I.e
prieuré dllalie
que
voulaient ternir aux veux
du peuple de Rhodes jusqu'au souvenir fameux de son Colosse, dont la mémoire était pieusement
les
conservée par toutes
ils
et
les
Chevaliers érigèrent tout s'élevait
la
nommée Mais
merveille,
de l'endroit
chapelle
qu'ils
ils
oii
grecs qui
il
s'est
trouvé
les
:
qu'il n'y
(1) Ro//i.i. Mc.iiiinK'nt>
ils
n'avaient pas les îles
;
les
Rhodiens de
Dodécanésiens continuaient
Xii
habitants
même
que tous
à se battre
une extrême vaillance contre :
ils
volon-
les
enva-
savaient en effet parfai-
tement qu'en défendant leur
iSSi. p. .h^.
les
composaient.
hisseurs et les pirates
en avait en tout
Klmdes
les
tiers et avec
Je Klimles
(2) Hiliolti et Cottret. I.ile de
;
d'administrer
indigènes c'est-à-dire
les
Cependant,
Ordre au début du dernier que les Turcs lui ont imposé.
se sont comptés, d'après les langues qu'ils par-
laient., et
et
64 Che-
ont donc dû ne laisser dans chacune que quel-
ce sont
ont
n'avaient pas. d'autre part, des forces
siègede Rhodes celui
moyens de défendre
et
ques hommes à peine, un chef de garnison et les gouverneurs, et quant aux troupes de garnison,
tradition, les
Saint-jean-le Colosse.
suffisantes dans leur
ils
près
une
la
dont 228 Franco-Espagnols
valiers d'autres nationalités (2)
générations rhodiennes
respectueusement transmise par
2^2.
(0
île
avec courage et
Fiy. \Xi
RHODES abnégation,
ils
leur
où dormaient
patrie,
raient
la
sauvegardaient
vie de
l;i
—
Le prieuré d'Espagne
et
temples
assu-
sauvaient en
I.écvtll<«.
{!)•
de Portugal
même temps
terre sacrée de
leurs ancêtres,
leurs familles
et
Mnnuiiients do Rhodes. 2:55
(i).
leur
honneur
et leurs autels,
et
leurs
biens, leurs
XV
Le Siège de Rhodes 1480 après
n
une
Turcs avaient sup-
qui,
primé l'Empire grec
morte
laissé à moitié
et la
une
et
rurent devant
l'ile
en
mai
1480 et
par terre, après débarquement,
grecque tout entière fut alors
se
Les provinces grecques
et mortelle douleur.
le
barbare qui
Rhodes, pour
—
Le
la
au.x
—
Chevaliers
national avec
les
siègL'
Je
lilc.
de trois mois
les
avec succès
ils
repoussèrent
les terribles
plusieurs
tuèrent
conquérir.
i.l;ipri',-.
mer
et
Rhodiens
défendirent
fanatisme,
une
constamment
assauts de l'ennemi
milliers
de
ses
ni
RHODKS.
appa-
l'île,
l'attaquèrent
et
un
détails
rage et une abnégation e.xemplaires. Pendant près
pillait et les anéantissait. C'est pourquoi, lorsque
à
reunirent
leur territoire
étaient conquises, l'une
après l'autre, et écrasées par
les
avec acharnement et simultanément par
le
—
armée,
forte
renseignées par des espions sur
sang de ses enfants. La nation plongée dans une profonde
Fi-,
puissante
llolte
des défenses et des fortifications de
avait
patrie
hellénique qui nageait dans
Mahomet envoya
J.-C.
occupant Conslantinople en 14^1. les
par T^lahomet
uin- iH-intuic
Ljraviji.'
2:i6
par
I
l-lpinc rt
peinte par
(".i
mille en
iji);
troupes
;
et ils
et,
RHODES. CAPITALE DU DODECANESE
SKEVOS ZERVOS
Fia;.
455
RHODES. Louvre,
— Oinochoe de Camiros. salle E.
.Armoire G.
237
6sî^-
PI.
2
'f
Fisï-
456
—
RHODES. Le conimencenienl du siège de Rhodes par Mahomet 11. selon une peinture du Codex, sur parchemin du .XV' siècle, de (uiillaume Caursin, vice-chancelier de Tordre de Saint-Jean, témoin oculaire
du
siège.
Bibliothèque Nationale de Paris.
239
KHODHS.
—
l.a ville
tentes des assiégeants,
et.
l'I
la
Iiiiutc>sc de Rlindcs pciuiant
au Innd.
la
le
siège.
Hotte turque. Peinture d'après
le
Hihliiitheque Naliimale de Paris.
240
On
voit
autnur des murailles les de (niillaume (laiirsin.
même Cndex
Fiu
45S
RHUDt-S.
—
L;i lin
tlii
siège d'après
2H
le
même Codex
de Caursin
tinnlement.
ils
siège, le 4 août
obligèrent
luic
le
1480, et à partir
venu, avec en plus
la
à
lever
comme
honte d'une défaite
il
renseignés sur
le
çaient, sur
était
et ses
assaillis
Rhodes
l'heure
rendus
divers dangers qui les mena-
fut
grâce aux renseignements que
lui
souvent sauvée
naître,
et
ils
seraient
mis au courant précieux
à
con-
rendre par leurs compa-
se faisaient
ils
ou
l'endroit
et
ainsi attentits et
de plusieurs détails importants
forces littéralement décimées.
Pendant ce siège.
;
les
triotes d'inestimables services.
apportaient les
soldats grecs, islamisés et recrutés de force, qui se trouvaient dans
les
rangs
ennemis,
et
Rhodes
qui,
danger immédiat auquel l'île et les Rhodiens étaient exposés, envoyaient à ces derniers, voyant
la
le
Rhodiens furent ainsi sauvés de servitude, de la mort et de la destruction grâce
h leur
nuit et jour, attachées à leurs flèches, des lettres
de
aux assiégés plusieurs secrets militaires concernant l'attaque imminente, les préparatifs et
trisés,
bravoure,
sacrifice.
Ils
à leur
abnégation
étaient,
aussi,
et à leur esprit
encouragés,
élec-
enthousiasmés par l'exemple admirable d'un grand héros, d'un immortel soldat français, le Maître Pierre d'Aubusson.
révélant
les projets
et les
des Turcs. Les Rhodiens étaient ainsi
UiU' ch\'lra.
242
XVI
Quatrième
Son
occapdtion
par 1522
oixante-deux
ans
sultan Soliman
plus tard
après
saient l'Asie-Mineure et venaient se poster sur la
côte micrasiatique en face de
et
fil
même
de notre redoutable
contre Rhodes, à qui
pas de se dresser
autonome, indépendant.
devant
— vivant
contre sa puissance par des chrétiens. et
rapidement une
11
lui
même
cette
il
en
de terre
(njncomii
Bosiii. Isti.ria di
San liic^anni
des
de mer
Et
il
à la tête
réunies
traver-
suivit lui-
de toutes pour,
le
il
demanda
la
capitulation
l'île.
Les Chevaliers de Saint-jean de Jérusalem avaient
pour chef
le
Français Villiers de l'Isle-Adam. qui
Fiy. 4,59
Un
et
redoutable,
:
immédiate de
puissante
—
voie et
l'Ile.
se mit
18 jan-
le
hommes
10.000
juillet
fanatisées
défi lancé
RHOHHS.
1
1t22, débarquer à Rhodes au bruit de ses canons et au milieu des cris de ses troupes
22
arma donc
flotte
pendant que
ses forces
.'>^
importante expédition
expédia cette armée contre Rhodes
vier 1S22,
épée tous ceux qui ont osé nous résister (i) 11 se mit aussitôt à préparer activement une
soigneusement
J.-C.
place de Belgrade, après avoir
passé au
Etat
II
de sa campagne du Danube, et proclamait « Nous avons soumis l'importante :
pardonnait
Soliman
de 400 navires de guerre de divers types, y embarqua dix mille hommes d'infanterie de marine
le
torieux
ne
saltan
le
rentrait vic-
11
Rhodes.
siège de
et dernier
c;in. n.> Jl-
(liiTo-sciliiiiitann.
2«
I
l.sk-.U.uii
ut)'?. toiiio
ii.
livr.
etaii leur dernier
Grand-Mnitie
à ce propos, les
noms de
460
dans
l'île.
Le premier
Foulques de Villaret (i5 août not;-
fut le Français
;i9) Le
Fiff.
tous leurs grands-maî-
tres depuis leur installation
I
Rhodes. Citons,
n
second
:
le
Français Hélion de Villeneuve
(i^ juin 1319-1146). Le troisième
donné de Gozon, qui
tua
à
:
le
Français Dieu-
Rhodes
fameux
le
Le quatrième dragon. (1346-7 septembre i3=>3 le Français Pierre deCornillan, qui ne gouverna :
.
les îles que pendant dix-huit n^.ois (1 3=^4-13=;=.). Le cinquième le Français Roger de Pins, originaire :
le de Provence (n=.=;-28 mai 136^). Le sixième Français Raymond Bérenger. également un Pro:
vençal (136^-23
novembre
1374). Le septième
Français Robert de Juliiac (1374-29 août
huitième
:
37()).
Le neuvième
de Naillac(i 196-1421
Antoine Fluvian ou de bre 1437). Le onzième
:
).
la
le
:
le
Le douzième
:
le
tion grecque
quinzième
Rivière (1421-26 octo-
(
Français Jean Bonpar de
Le treizième
:
l'Hspagnol Pierre
:
l(
.rieresse.
14^4).
:
La
bieiifaisiince crée des
Français
vergne
(
l'Italien,
Zacosta
(1 ^1
l'Italien
le
VIO
—
Une-
dci;
3
:
novembre
Guy de
1012-24
le
Le di.x-septième
1^12).
:
Blanchefort, grand-prieur d'Au-
novembre
originaire
1513).
de Ligurie,
janvier n2i). Enfin, le
Le dix-huitième Fabrice
:
Canetti
dix-neuvième
était
Français Villieis de l'Isle-Adam, qui, se trou-
ruines do lilc d'après wm; gravure de l'iileinent Finx du .Wlt' siècle.
244
amis. Le
d'Aubusson Fjançais Hmery d'Am-
Fiy. 4(il
RHODES.
la
l'inscrip-
levaillant Français Pierre
1476-1503). Le seizième
le
Milly, lui
Raymond
Le quattjrzième
:
boise (1S03-1
aussi grand-prieur d'Auvergne( !4^4-i7 août 1461).
(1461-21 février 1467).
\n
tombe duquel on grava sur son ordre
Français Phi-
Français Jacques de
ijom de
Jean-Baptiste des Ursins (1^67-8 juin 1476), sur
Le
Le dixième: l'Espagnol
Lastic. grand prieur d'Auvergne (1417-K) mai
Lu
RHdDH.s.
le
Français jean-Ferdinand d'Hérédia
le
(1376-mars 139b) libert
1
:
br.
21."
Fig.
Fig. 464
-ig;)
Fio. 46T
Fiy. 4G:>
RHODES.
— Vases
et
chopes en faïence du
KHODHS. HruxelK-s.
XV1<: siècle. (j>llecti<in
Plat en laïcnce du XVIF' siècle. Musée du ciniiuantenaire. N" uiSoé.
246
Jean N. C^asulFis
RHODES. CAPITALE Df DoDECANESE
SKEVOS ZERVOS
Fis.
^'i8
RHODES. Sur
la
PI.
face de la panse,
homme
—
à tète
Louvre,
Amphore de Camirns de lion avec pieds de lion
salle E. .-Krm. G.
•247
N" 72^.
et
queue de cheval.
25
ly
h'k. 471
Fio-.
472
SS^^^^fflil
RHODES. hiience
du
— Chupe en
RHODES. du
XV'l'' siècle.
— Chopes en faïence du .WI^- siècle. Musée du Liiuvre, salle de la <](illonade.
RHODES.
Collect. leaii N. Casullis
— Chope en
faïence
XVI<- siècle.
Collection lean N. Casullis.
Kig. 170
Fi--. -I7;i
RHODES.
—
Plat en faïence
Collection Jean N.
du XVI"
RHODES.
siècle.
-
Plat en faïence
du
XVh
iMusée de IWriana. (îenéve.
(!!asullis.
249
siècle.
Pi'j..
474
l-tii
—
RIIOUHS.
l^lat
(~i)llectiiin
en taiL-ncc du XVI'
siècle.
RH( )UHS
lean N. Casullis.
RIHJDHS.
Plat en faïence
ilii
XVI
RlloDliS.
siècle.
bravoure
et
son courage
lités militaires et
et
47
fameux pour ses qua-
17
auteur contemporain et témoin oculaire du
fait
rapporte
devant langue
leur
en tout
sa sincérité qui était sans bornes.
le
grand-maître avait
auberge
et avait
les
fait
à
2C)4
— —
italiens.
allemands
et anglais. C'est-à-dire
('hevaliersprofès et une quinzaine de
nombre, augmenté ensuite par
r:irri\ee
ranger
à
un
(I) iKSi
Rhodes.
.
L>.")il
total
d'environ (100
Fdouard |i.
-504.
Biliotti
ei
1
«
(
Ce
des (Che-
valiers absents et par des volontaires, était
Chevaliers de chaque
constaté qu'il v avait
XV-^' siècle.
CasuUis.
chevaliers donats et leurs suivants d'armes.
son sujet «qu'en prenant posses-
sion de son poste,
en faïence du
Plat
—
célèbre pour sa
était
Un
à
siècle.
140 Chevaliers français. 88 espagnols et portugais.
2^ janvier 1^21.
de l'Isie-Adam
—
C.ollectioii lean N.
vant en France ùit élu i^rand-maitre de l'Ordre
Villiers
en faïence du XVK-
Fio. -177
(Collection [ean N. ('asiillis.
le
— Plat
Collection lean N. Casiillis.
-17.")
Fisf.
Alti
monté
i).
abbe Cotiret
/./A
,/,
Rhoii,s.
FiiT.
RHODES.
— Plat
Fio. 480
478
en faïence du XVI'- siccle.
Musée de
Kl
l'Ariana. Genève.
IODES.
— Plat en faïence du
XVK'
siècle.
Gillecticn |ean N. CasuUis. Fit;.
RHODES.
—
Fis. 481
479
Plat en faïence
Musée de
du XVl^
breuses et insuffisantes pour
la
et
la
combativité
moyens Si
à
aux
puissance de des
troupes
bares et sauver sa patrie. Ht elle rendit effectivement de nombreux et multiples services et un
nom-
f;ure face à la forêt la flotte
de
turque,
Soliman,
secours précieux, par ses courageux et indomp-
à
aux
tables guerriers,
C'est pourquoi
facilités
la
l'appui
de
les
sacrifice
des femmes
et
des enfants eu.x-mêmes.
enfin par ses navires, légers,
en
population grecque s'empressa
de compléter aussitôt
par ses artisans, par ses excel-
lents et vaillants marins, par l'abnégation et l'esprit
dont disposait ce dernier. bien que le sort de Rhodes était problématique le danger qu'elle courait teriible et immédiat. et
siècle.
1
Les forces desChevalieis étaient donc peu
d'ennemis,
R1K)DHS. — Plat en faïence du .XVl'Musée de .Ariana. Genève.
siècle.
l'Ariana. Genève.
même Dans
vides, et d'offrir tout
le
solides
et
rapides
temps. fort Saint-Nicolas
un corps
d'élite
de
marins rhodiens accomplit de véritables miracles.
possible pour repousser les hordes bar251
Fig. l8:^
RHODES.
—
Plat en faïence
du XVI-
siècle.
Musée de
(^kin\
Fig. -182
'^<^
.
Paris.
Fisj. 48-1
¥#^
^..6>
^
(H-^
rî«-"
<!P
«.^45^,
'•
..
RMODKS.
-
>. 5
Plat en faïence
{jillectiiin
51-
du XVIc
aynnt à s'opposer aux attaques de
Soliman; mière
celui-ci.
Ibis
vivement terre et
dès
qu"il
la
tlotte
apparut pour
devant Rhodes, commença
à
la
et
la
ville fut
aussi
laUaquer
investie
Le siège commença
de pre-
et
l'ile
— Plat en
faïence
du
XV1-- siècle.
Collection Jean N. Casullis.
puissamment, en même temps par par mer: il avait en effet débarqué des
forces sur
ce côté.
RHODES.
siècle,
Jean N. (^asullis.
de
le
i"
août 1^22 par une
attaque générale et acharnée contre
Turcs étaient
soutenus par
1
Vi
la
ville.
cannns.
Les
dont
dont chacune avait 3 canons), bombardaient tous ensemble et exclusivement la
42 (14
batteries,
redoute anglaise 22
et
espagnole. Pendant ce temps.
canons bombardaient
le
fort
Saint-Nicolas,
486
FiiT.
—
RHODES.
Q)llection
21
— Plat en faïence du
Chavan. Musée d'Art
canons
la
ville.
siècle. Collection
.Wl ou XVll-
RHODES.
siècle.
tirs
sur les aut'-es
Plat en faïence
du XVIF
rable et utile, l'assiégeant réussit à faire sauter, par le
souterraines,
re-
Une brèche
cet effort gigan-
siècle..
une
moyen de
partie de la
le
4 septembre
plusieurs mines
redoute anglaise.
fut ainsi ouverte, par laquelle
purent
passer plusieurs compagnies de Janissaires, prêtes à s'emparer de la ville. Mais sous la pression des
tesque, les Turcs ne purent remporter aucun résul-
moral,
—
Collection Jean N. CasuUis.
d Histoire. Genève.
et
En dépit de
tat appréciable, et ni le
Jean N. CasuUi*. Fiif. -1!<7
canons, avaient, toutes
ensemble, concentré leurs
doutes de
XVb
redoute allemande, et
tiraient sur la
17 batteries, c'est-à-dire 51
du
J85
Fisr-
RHODES.
Plat en faïence
ni la force, ni la va-
assiégés et après une héroïque contre-attaque des
combative des assiégés ne furent ébranlés. Après que le siège eût duré pendant plus d'un mois et demi sans apporter aucun résultat favo-
leur
Rhodiens
et
des
Chevaliers,
les
Janissaires.
'^
moitié massacrés, durent battre en retraite, après 253
"\ii.
KHODHS.
—
l'iai Cil
laiciKc
du
KIloDHS^—
W'-^ siècle.
Plat en laience
Musée de
Collection 'ean N. Casullis.
Fio. 489
RHODKS.
— Plat en
Musée de
quoi
les nitisans
parer
l;i
taience
du XV1=
RHODKS.
siècle.
rhodiens s'empressèrent de
muraille et de combler
la
brèche.
«
Demain,
territoire sont
il
des b.érnuts envoyés
y aura assaut;
au Padischah.
des habitants sont
le
le
Plat
on faïence du XVI
'
siècle.
la
sang
et les
butin des vainqueurs.
Sultan eût su toucher
meilleurs des cadeaux
les
:
le
lui
massacre
mort des chrétiens, le pillage et n'obtint guère de résultat. On sait que, pareil au taureau qui, à la vue d'une tunique rouge, se révolte et devient sauvage et déploie
par
pierre et
le
plus sensibles de son peuple, en
les
des infidèles,
Soliman n'avaient cessé d'exciter le fanatisme et les instincts bestiaux de la masse ennemie, lui criant:
cordes
les
promettant
les
et
-
Cependant, bien que
ré-
—
des crieurs
siècle.
CoUect. Jean N. Casullis.
Turcs se livrèrent, avec l'acharnement du désespoir, à une nouvelle attaque générale contre la ville, encore par terre après que, depuis la et par mer en même temps. veille,
XVh
du
l'Ariany. Cienc\e.
Fiu. p.n
l'Ariana. (îenève.
Le 24 septembre,
iV.O
la
la
dévastation,
le
maximum
il
de ses forces brutales,
aussi, depuis qu'il est
sur
le
biens
la
égale
scène de
quand
il
apparu pour
l'histoire, se
s'agit
pour
chrétiens, de violenter des
^^
251
la
Turc,
lui
première
fois
le
met dans une rage
lui
de massacrer des
femmes, de saccager
Fiu.
I!12
i-
RHODES.
—
Fiat en faïence
(",(illecti<'n
Via.
RHODES.
du
Plat en taience du X\'b siècle Collection [ean N. Casullis.
Fio. 493
-1SI3
RH(
faïence d,i X\'U siècle.
biens des gbiaoïirs:
et
il
il
saffole alors,
lui
aussi.
un élan bestial. Et pourtant, malgré les exhortations du Sultan et les stimulants auquel le tempérament animal des Turcs est si sensible, malgré l'acharnement des attaques turques, Tennemi n'obtint aucun succès il fut de toutes parts repoussé et dut abandonner instincts de brute,
:
près de
i
=,.000 cadavres sur le
Plat en faïence
du XVF
siècle.
Collection Jean N. Casullis.
déploie une teirible combativité, un fanatisme
immense, des
—
)l)HS.
(2ollection |ean N. Casullis.
les
—
RHODES.
XVI'- siècle.
Jean N. Casullis.
^ Plat en
V.)\
cliamp de
bataille.
conduite glorieuse des Rhodiens vaillance e.sceptionnellement héroïque
par suite de
de
et
des
la
la
hommes, des femmes
mêmes
de
et
des enfanis eux-
l'île.
Pendant que
les
Turcs étaient poussés
ces assauts terribles par
la
soif
du butin
à livrer et par
pour eux la perspective d'une victoire destructrice, les Grecs combattaient à bord de leurs bateaux et derrière les murs de leur l'attrait
qu'avait
rii;
Il
o
Fiar.
RHODES. -
l'Ariana.
RHODES.
siècle.
—
;S&^^
ville
X\h
siècle.
^\\|gS
Plat en laience
du XVIe
terre sacrée
leurs églises et leurs foyers,
—
RHODES.
siècle.
Plal en laience
du
XVN
siècle.
Collection Jean N. Casullis.
avec une bravoure que leur inspirait la
du
Fig. 499
G>lleciion Jean N. Casullis.
timent de défendre
Plat en taïence
Collection Jean N. Casullis
^!t7
Fit:.
RHODES.
du XVII Genève
Plat en laïence
Musée de
498
de leur
leur vie
et
le
d'une conduite réellement sublime, en partageant
sen-
absolument tous
patrie, celle
de
et
toute
la
les
dangers, toutes
les
souffrances
gloire des Chevaliers.
leurs familles, leur honneur et leurs biens. Ht malgré toutes les promesses et toutes les flatteries que le Sultan Soliman leur prodigua et qu'ils
du peuple n'ont-ils pas accompli des actes d'un héroïsme surhumain, des exploits de hardiesse,
repoussèrent.
d'abnégation
Rhodiens,
eu,\.
avec un dégoût toujours égal,
hommes
et
femmes,
Combien de
les
travaillèrent pen-
de simples femmes et des enfants
fois
si
glorieux qu'ils auraient honoré et
illustré le guerrier le plus intrépide et le plus
dant ce siège d'une façon surhumaine, pour la défense et le salut de leur patrie, et ils firent preuve
rageux, Jac.
2.)6
le
héros
le
cou-
plus célèbre!
Fontanus souligna
le
calme courage d'une
RHODES. CAPITALE DL DODECANESE
SKEVOS ZERVOS
Hl.
Fia 500 .
RHODES.
— Oinochoé de Camiros ou vase à verser
Haut. o.^ï. Louvre, salle
.A.
.Arm.
.M.
Son embouchure Sur
le
vin.
N ^a.
est trilobée, son anse est formée de trois tiges cylindriques juxtaposées. Plante composée dune grande fleur soutenue par premier registre ou zone de la panse deux spirales, de chaque côté, un groupe formé d'un sphinx ailé à tête de femme, fort chaque group)e se dirige différent du sphinx égyptien, précédé et suivi d'un cygne vers la plante Sur le deu.xiéme registre, une rangée de neuf ibex ou bouquetins, tournes à droite et paissant plus une oie au-dessous de lanse. Troisième registre, rangée de neuf daims au pelage moucheté, tournes vers la droite, plus une oie au-dessous de l'anse. Quatrième registre, sept grandes fleurs alternant avec des Kmtons. le
:
:
:
257
26
l'ii,'.
— Plat en faïence du X\'« ïJtràc.
RHODES.
5tl1
l.e
navire figure porte
cruix blanches.
les
.Musée de lAriana. Genève.
femme nommée Anastassia tué au champ d'honneur
quement sur
voyant son mari
qui.
mesurant l'immi-
et
mena
tion
là et
qu'elle
vu, depuis,
toujours
tombât elle-même sur un monceau de bar-
ils
malgré tous leurs
—
assauts acharnés contre Rhodes. anglaise
l'ennemi
notamment ne
la
le
renvoi de l'armée chez
elle.
levée
du siège
ser et
Cette dernière idée
même
ceux-là
objets lourds et difficiles à transporter. Les troupes à leur tour auraient été
seaux
et
seraient parties,
hideux serpent de les
ramenées
Chevaliers.
Ce
la
si
à
bord des
en
grâce à
la
combat
le
:
est vrai, d'autre part, ni l'arrivée
la si
ville qui,
sur
le
depuis cinq mois, n'avait
cruellement éprouvée. les
Ils
voyaient
stocks de ravitaillement s'épui-
point de disparaître.
rendirent
Ils
même
qui
des habitants
le
voudraient
que l'hon-
vais-
malheureusement
effet
de poursuivre
succès, se
seraient autorisés à les suivre, pendant
le
trahison n'était apparu parmi
fut
même
donc Rhodes au Sultan, le 22 décembre, à la condition de pouvoir s'en aller sansêtre inquiétés; d'emporter avec eux. à bord de leurs propres vaisseaux (2). leurs armes et leurs biens: qu'entln
et
un commencement d'exécution, les Turcs ayant rembarqué sur leurs navires tous leurs reçut
il
même temps
en
les chefs turcs dis-
la
le
d'aucun renfort, d'aucun secours sérieux
cessé d'être
cutèrent sérieusement, dans leurs conseils, l'opi-
nion de ceux qui proposaient
la ville
mais refoulées avec
vaillance et le
sembla-t-il,
en faveur de
—
ne put rien obtenir pendant de longs
mois. Et à plus d'une reprise
situa-
la
rendre
n'échapperait ni petit
il
acharnées,
même
ne voyaient,
ni l'espoir
redoute
cessait d'en être l'objet
lui
subir de nouvelles attaques
ville
la
aussi la
lassèrent,
bares abattus par sa main... ainsi pourquoi,
maître de
décembre encore, venaient de repousser les propositions de reddition du Sultan, et qui avaient toujours
On comprend
fait, le
Chevaliers de
iS
des Turcs, jusqu'à ce
à tuer, à tuer
les
ni
se rua hors d'elle sus à l'ennemi et se
tuer,
à
somma
^o octobre 1^22.
grand: mais que jusqu'aux chats, tout serait mis en pièces. ^^ (1). Et les Chevaliers qui, le
glorieux, les serra chau-
.
mit
il
cas contraire, ajouta-t-il,
montra le mort dement sur son cœur, les caressa longuement, les embrassa avec amour Jeur dit mille choses douces et tendres, et. après une dernière étreinte, les tua. Après quoi, elle prit lépée de son mari qui gisait
:
le
de Rhodes dans l'espace de trois jours. « Dans
près du cadavre de leur
père, leur
Rhodes
Soliman devint, de ce
nence du danger que courait sa patrie menacée de servitude et de destruction. s"empara de ses deux petits entants, les
place de
la
(
I
)
Commandeur de BourKm.
(2) Cette petite tlotte était compiisce des vaisseaux suivants
trahison
:
5<j/<i/<-;Wiini(commandant le Commandeur de Trinquetille>; Caniqiu- </<• RhoiLs (commandant William W'eston) S,iiiit< :
inspirée par
la
haine,
la
jalousie et l'envie,
que
:
:
Siiinl JiJii (commandant l'amiral d'.\irsaque) Chevalier de Bidoux): 5.i/"/ Boiiavcuturc (commandant duit. Le traître n'était autre que le grand secré(commandant François Benedetti) Lj Pcrh- (commandant taire de l'Ordre, d'Amaral. qui fut fusillé publi- .^wl jJean de Torfan") et h Sicilu-n (commandant rJ.-B.Schiattese).
fut
ouverte
la
porte par laquelle l'ennemi fut intro-
Ciitkcriiu-
:
;
:
:
259
:
:
neur.
vie et les biens de ceux qui resteraient,
la
demeureraient sacrés Ils
livrèrent aussitôt
aux Turcs,
de Clhevaliers.
comme
et
garantirent ainsi
ils
que de
otages,
nombre traité.
leurs navires et s'en allèrent, sans
gênés,
i-^''
le
janvier
tard à Malte
et
ils
Chevaliers de Malte
IS23.
s'installèrent
Ils
et
et
2n
plus
Rhodes, sans trouble
et
avaient vécu, et après
l'heure
y
complètement
lien
que
de leur occupation
et
une
qu'ils considéraient
comme un
ils
se regardaient
seulement
à
montrèrent tude pour vèrent
comme
l'exploiter à à
ce
l'avenir
moment de cette
celui,
Rhodes
et ils
se solidariser avec leurs
Grecs de
l'île,
mérité desquels
à la
ils
les
y ils
étaient
Chevaliers,
à
les
Turcs
le
s'y
encore
—
ils
souillèrent
de sacré
et
de
tombeaux desgrands-maîtres pendant que du
Saint-Jean,
l'H^lise
effet,
saccagèrent les mai-
Rhodiens,
profanèrent,
et les
—
et
en présence des
Hodja. en ce jour de Noël,
invitait
adresser à Allah leurs prières...
à
Et malgré qu'ils fussent les témoins oculaires et les
si
spectateurs de toutes ces horreurs, les Cheva-
liers
ne s'en émurent nullement; leur conscience
dont
— —
n'éprouva pas
bons
ne furent troublés
profit,
aucune
terre,
ouvrirent les
fiefet
monarques là,
ils
haut de
de leur séjour dans
leur
Chevaliers
massacrèrent
ils
en
immédiatement décembre IS22 dans
2^
le
anéantirent les églises,
les
de l'Ordre
ils
ils
ne
nitaire, ni
inquié-
moindre sentiment de ni
le
révolte,
calmes
sort des
ils
dans leur sentiment humails
et sereins, tandis qu'ils au-
raient pu, en restant à
ne voulurent pas non plus
Rhodes
et
en partageant
Rhodiens, écrire une des pages
les
plus magnifiques de l'histoire qui aurait cité leur
compagnons d'armes. avec
bravoure pourtant
le
dans leur sentiment religieux. Mais
s'en allèrent
n'éprou-
aucun battement de cœur pour ce qui
attendait
les
les
pénétrant
fallait,
de Rhodes,
lâche, île
—
Il
l'île
sang
le
violèrent
ils
indifférents à son sort et à sa vie.
avec Rhodes d'autre
N'ayant
les Janissaires
ville
saint,
sans
montrés,
s'être
critique de l'histoire
plus
la
même
population grecque.
et détruisirent tout ce qu'il y avait
émotion aucune, toujours étrangers au pays où ils
ils
plongées dans
à être
la
sons,
la
s'en allèrent-ils de
la
le traité, et,
Rhodes
années, sans
commençaient
attendre:
être
moindre œuvre de progrès, sans y aucune trace de la civilisation occidentale,
exécuter laisser
de
formèrent l'Ordre de Malte.
au Dodécanèse pendant
leurs propres petits individus;
entière
turent désormais appelés les
Ainsi, les Chevaliers qui sont restés à
plus poi-
ne se préoccupèrent-ils
lutte,
partirent, alors que, derrière eux, la ville et
Et,
s'embarquèrent tranquille-
ils
ment sur
la
abandonet les Rhodiens à la manie et à la rage d'un infâme et sanguinaire conquérant et ils
après avoir soigneusement réuni tous leurs trésors et tous leurs biens,
la
plus décisive,
la
nèrent Rhodes
égal
complète
la
observation et exécution du
fidèle
minute
la
à
gnante de toute
et inviolables.
vingt-cinq notables Rhodiens et un
et
Aussi,
nom
et à la té-
fait
devaient tant.
avec vénération
d'eux
gation
260
et
et
avec piété et qui aurait
symbole de la vaillance, de des vertus suprêmes de l'homme. le fier
l'abné-
XVII
Rhodes sous
les
Turcs
1523-1912 u\ Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem succédèrent ainsi
les
ville
pendant
après avoir massacré tion grecque de
la
la
popula-
après avoir plus d'une fois dé-
pénétrèrent dans
après sa reddition, et
passèrent par
la
ia ville.
le fer et
par
des roses
et
l'épouse
du
Soleil est
alors
écrasée parun tyran sanguinaire, et sa population est massacrée
inhumainement.
Sa menace de n'épargner personne tout passer
Kiu.
au
fil
de
l'épée
—
et
de
faire
sans excepter
.-)(I2
RHODES.
(i)("i. ("jaliet.
manière
Sultan
l'accomplit
horrible
et répu-
—
le feu.
L'île
le
Des ^oo ooo habitants que Rhodes avec ses colonies comptait à l'époque classique et que les massacres des Romains avaient décimés et réduits à 200. ooo âmes à peine, il ne resta plus, après les nouveaux massacres en masse dont les Turcs se rendirent les auteurs, qu'une faible trace, la vingtième partie à peu près de la population sans compter les s. 000 Rhodiens qui, fuyant la mort et l'esclavage, s'étaient embarqués sur des vaisseaux de fortune et avaient échappé à la catastrophe en se réfugiant en Crète ou en Occident. Tous les autres furent massacrés impitoyablement
campagne,
vasté rîle tout entière,
d'une
—
gnante.
mois,
cinq
eux-mêmes
brutalement,
les
Turcs qui. après avoir assiégé la
chats
l)escri|ition
des
Isles
—
Ln
dessin de lile au .WIl' siècle (i).
de IWrciiipel. .Amsterdam 170J.
201
leurs
virent
et
biens
pillés
volés:
plusieurs
et
milliers
de
beaux
adolesau
cents
ces
profil
d'Apollon,
de
taille
^i^- -^oy
à
la
ephèbe
1
d'Anticythère, furent
vendus pu-
bliquement comme esclaves aux
Turcs
d'E-
gypte, de Brousse
de Konia alors que les admirables Ji e s l1 e Rhodes, aux yeux et
1
1
noirs et à
la
jeu-
nesse ardente,
fu-
RHODES.
renttransportées.
—
Une vue du
port au .WIIK- siècle.
iiiartxres saireuse que
gnantes, au fond des harems turcs où elles furent
—
la
souffrance meurtrit, n'entend monter
résis-
autre chose que les cris aigus, les lamentations
tance leur avait valu une mort entourée de tor-
déchirantes, les pleurs et les soupirs de nos an-
tures inouïes.
cêtres torturés! Oh! ces temps que nous ne pouvons évoquer sans voir des tableaux de massacres,
de force islamisées
sauf
si
leur tenace
temps sombres et horribles, ces temps de massacres, de malheurs et de misères! Oh! ces temps, du fond desquels notre âme doulou-
Oh!
ces
de dévastations et de crimes. sans affronter des scènes d'horreurs
et
ble
:
de martyres (Jh
et
de tyrannie
temps noirs
ces
!
et
indici-
maudits
!
Fi^. 504
Rhodes
fut écrasée et détruite!
Sa
population succomba et disparut sous le
lui
couteau du conquérant Sa richesse !
arrachée pour être partagée
fut
entre
vainqueurs!
les
Ses
magni-
fiques forêts. qui.au départ des
Che-
ne comprenaient pas moins
valiers
de 600.000 mètres carrés, furent déincendiées;
truites et
verte et
cendres;
si
Iraiche
sa
un
surface
si
amas de
terre fertile et féconde
sa
devint stérile; et
fut
épuisants
des impots écrasants
sucèrent
les
dernières
gouttes de vie qui coulaient dans ses
un morne désespoir, accablés par une profonde misère, les quelques milliers de Rhoveines.
Dès
lors,
en proie
à
diens qui y étaient restés, ingénieux habiles, capables et travailleurs
et
comme toujours, KHoDHS.
'ciric rouLCi-
de
k)
geant
Inricrcssc.
2(>2
à leur
sedésolaient en son-
ancienne richesse que
la
on peut
bien-aimés.
ÔO.-)
l-iu.
à
e.xtraordinairement
scènes
des
assister
émouvantes qui vous bouleversent intensément, jusqu'au fond
du cœur. Chaque
famille se rend,
au complet, auprès de lamiliale,
tombe
la
de grand matin:
elle
apporte sur un large plateau de
luxueusement orné
aussi
bois,
que possible de broderies d'or, des offrandes, des cadeaux, des fruits, des gâteaux, qu'après la
messe par
et la
bénédiction accordée
prêtre qui l'accompagne,
le
immédiatement sur
elle distribue
place entre les pauvres qui vien-
nent assister
descendants RH()1)K>.
—
Le port des Trirenu-s. d après une peinture du
le
XN'IK' siècle
de leur
ile et
son admirable
enfants
diguaient pourtant et leur promettaient sans cesse.
Dans
forteresse
la
en étant formellement interdite. La nuit même, elle étaitpuniede mort. Après quelque temps, l'accès et leséjour y furent autorisés pendant l'entrée
s'ils les
leur
droits de
la
les
soleil,
forteresse; mais, après
portes en
le
coucher du
hermétiquement gardées sévèrement
étaient
lation les
il
était
exécuté
les
la
forteresse et
la ville
se trouvèrent-elles
environs,
les
quelques survivants des massa-
cres avaient peu à peu bâti les divers quartiers de la ville,
qui entourent de tous côtés
la
fois
leurs
souffrances, leurs soucis, leurs
que bientôt
elles
viendront
leur tour
quelles mourront
à
pas seuls, et elles
les
et
consolent
ne
Ki-
,')iiG
forteresse.
:
1
Et c'est pourquoi lorsque, quatre fois par an, entière.
désirs.
Et
morts les
puis-
les laisseront
et elles
de Rhodes étaient densément peuplés et regorgeaient d'habitants. car on peut dire que c'est là que le peuple rhodien. qui succomba en se battant pour sa patrie et sa religion, a transporté sa demeure c'est de là qu'il observait le sort imposé à son malheureux pays
l'ile
tristesses,
elles aussi,
villages. Et seuls les cimetières
population de
après
à leurs
Les Grecs peuplèrent également la campagne, par groupes isolés, tormant. les malheureu.x.des petits
la
s'en-
calment
leur angoisse en leur promettant que bientôt on se réunira à nouveau. Et l'on peut voir ces pieux
subitement habitées par des Turcs, alors que. dans les
première
la
rejoindre, et les prient de ne pas s'affliger
par
Turcs.
Ainsi
pour
mères douloureuses annoncent
chéris
y était arrêté, en vio-
de cette disposition,
revoyaient
leurs
;
s'il
ils
comme comme s'ils
avaient vraiment devant eux.
furent ravies, leurs douleurs et
et
et soigneusement fermées et n'était plus permis à aucun Grec d'y rester il
jusqu'avant-hier encore
tout en pleurs et en sanglots,
leurs
une longue absence. Les enfants à leur tour, quand ils se prosternent devant les tombeaux de leurs parents, confient aux chères créatures qui leur les
journée seulement, et encore dans certains en-
la
tombe de
la
tretiennent avec l'âme de leurs bien-aimés.
ne resta plus un seul Grec,
il
et,
les
ainsi
pardon de leurs péchés.
Les parents s'asseoient sur
cliinat leur pro-
cérémonie:
la
souvenir de leurs pères et sol-
licitent le
terre
à
commémorent
— ainsi que des autres
du Dùdécanèse. — afflue dans les églises de Rhodes, s'agenouille devant les tombes de ses morts et prie pour le repos de l'âme de ses ancêtres
îles
RHODHS. 263
liuericur
du
pi>ii.
Fiu'. 511"
—
RHODES.
I.auberge de France habitée par
à coté des armoiries de France,
des
pèlerins qui, tantôt pleurent
la
les
formées par
saillies
mort prématurée
des leurs, tantôt se lamentent sur
leur
les
Turcs.
balcons fermés de
On
voit sur la façade.
treillis
des
gynécées
l'histoire tout entière
pées d'émotion
injuste
et
les lieux d'aisance.
de notre famille, que.
et d'horreur,
racontaient les lèvres
Combien de
disparition, tantôt sanglotent en pensant au.x vertus
pieuses de nos parents!
des décédés, tantôt décrivent vivement
pas entendu, dans ce décor impressionnant,
et la
bravoure
et la gloire
sont plus, tandis que
fondément secouée vantes au possible.
la
et
les exploits
des êtres chers qui ne
toire
famille entière assiste, pro-
détaillée
de
propriétaire d'un
muette, à ces scènes émou-
pendant
la
mon
cris-
nai-je
fois
l'his-
grand-pere maternel qui,
brick,
parcourait libre et indé-
Méditerranée, légalisait lui-même ses
papiers de navigation et méprisait les Turcs dont
.
il
punissait l'insolence,
la
sauvagerie
l'inhuma-
et
Oh! combien de fois étant encore tout petit, nous avons été mené par la main, conduit par
Combien de fois ne m'a-f-on pas raconté comment les Turcs, qui n'osaient pas l'affronter
notre
en ennemi, feignirent d'être ses amis,
vieille
et
vénérable grnnd'mère,
tombe de nos ancêtres! Combien de nous pas entendu, évoquée
là.
fois
vers
nité!
la
navons-
mener auprès du pacha lui faisant boire du
tout simplement.
en 2lil
turc café,
qui
pour
l'a-
l'empoisonna
dans
le
konak
Fip-,
510
Fiu. 0(18 Fisf
RHODES
—
51
Cruche en faïence
du XVllF
Musée de
.
siècle.
l'Ariana. Genève.
KllUDHS.
—
Vases en faïence du XVIIH
Ciillectiiin
siecl
Jean N. Casullis. Fie. 512
F'w. 5(19
Kl K )|1FS.
-
Fiat en faïence
Musée de
du XYllF
RHODHS.
siecl
— Plai en
Collection Fol.
l'Ariana. Genève.
265
faïence
Musée d Art
du et
.W'i'
ou
.\\ll= siècle.
d Histoire. Genève.
Fiy;:
513
51Ô
FiiT.
KIIODHS. — Plat en fait-ncc du X\'l Musef de Ariana. (jeneve.
RHODES.
— Plat
Fiii.
Ô14
Plat en faïence
Musée de
Combien de de
qui. plies
du XVIIK-
pas entendu de
mon
dans ses ultimes contorsions,
de sang les
et
de haine, insultait des
appelait
lâches, et leur crachait à
brutes la
que ses bourreau.x et lui disaient
viens de par terre,
sa
bouclie
la
les lèvres ren le
pacha
,,u
.Wllb
siècle.
.Ariana. (îenève.
riaient et se
:
je
dernière phrase, lorsqu'il
me
pour dire
:
vx
I
de
mon
siècle.
Le .(^apitan Mihalis est né 1
pas entendu
je
du .Wlt
.Ariana. (ieneve.
« Ht
combien de
fois
la
mort
oncle maternel. Nicolas,
qui,
les détails
de
capitaine intrépide et marin indomptable, tut tué
an milieu de
et
In
place de
ma
patrie
Cabmnos
—
—
une des îles du Dodécanèse lâchement assassiné par un coup de fusil, dans un guet-apens!
« Les
moquaient de
des ordures! Combien
avant de
Plat en verre opale
meurt Grec aussi
tragique
-
« pendant
1
et
encore nai
et les
sanguinaires
sorte
la
et qui fut
Grec
le
grand-père.
ligure, s écriant
braves ne combattent pas de
—
Musée de
éplorée et saignante encoie.
des dernières minutes de
Turcs,
RHODES.
siècle.
l'Ariana. Genève.
fois nai-je
ma grand'mère
récit
1
Fio. 516
—
RHODES.
en faïence du .Wlle
Musée de
1
C'est ainsi
lui,
sou-
que
la
tradition
est
travers les générations, transmise
du peuple
s'écroula
rendre son dernier soupir.
de 266
la
:
elle se
jeunesse
conservée, h par les lèvres
grave profondément dans l'âme
et elle
devient
le
trésor inestimable
RHODES. CAPITALE DU DODÉCANÉSE
SKEVOS ZERVOS
PI
Fig. 517
RHODES.
— Coupe plate
de Camiros. Diamètre
0.^,42.
Louvre,
salle A.
Armoire N. N°
Fis. 518
RHODES.
— Coupe plate de Camiros.
Diamètre 2C7
0.^,24.
Louvre,
salle
A. N- v>2
301.
27
/^
Fiiî
Fia. 521
:)19
RHODES.
— Fiat en
Collection Fol.
RHODES.
faïence du XVI ou XVll- siècle Musée d Art et d Histoire. Genève.
—
pale du X\ll' Plat en ..::. Musée de IWriana. Genève.
qui contient toute Ihistoire, tous les
nationaux, tous et
les
RHODES.
siècle.
idéaux patriotiques de Rhodes
conquête turque, ne
constitué, parties
ne succomba pas. Elle
ni
était trop
moralement, son âme et
l'écrasa
ne se
XWU
siècle.
Genève.
au
de
même
du monde
sauvée son âme
siècle.
langue hellénique, ont
que pour toutes
les
autres
la
solide arche nationale,
s'est
réfugiée, conservée et
grec,
fond de laquelle
du .X\11K Genève.
hellénique, avec ses aspirations
heureusement pas;
grecques
laissa anéantir sans
que Rhodes
idéaux nationaux... Et c'est ainsi a survécu au terrible cataclysme,
évitant
la
patriote,
était
faïence
l'.Ariana.
religion grecque et à sa
malheurs
du Dodécanèse.
retour.
du .XVF ou
d'.\rt et d'Histoire.
— Plat en
Musée de
La douleur indicible qui s'empara de Rhodes quand s'abattit sur elle le malheur inouï de la rile
faïence
Musée
Fig. 522
Fin- 520
RHODES.
— Plat en
Collection Fol.
trop
puissante
ainsi
mort
avait voulu lui préparer.
trop forte. Sa tradition
son histoire nationales étroitement unies
et ses
à sa
2(î>.)
totale
que
le
conquérant
I-i!i.
l-itî.
r)23
— Plal
KHODHS.
Musée Je
(l)
très
Un
plat
de cette
incorrect:
Métropolite, maître
Ai;illnTll\
el pontife.
KC
Plat en faïence
Musée d'Art
du XVK nu Wllet
siècle.
d Histoire. ('ieneve.;(i)
«guerriers. Hpiniue nixceniennc
ep(i(|ue représentai! clans le
l'i\
-
C.illection Cliavan.
Aiiiuia. (ieneve.
1
Anciens
(Irec
KHOOKS.
en faïence du .Wlll' mccIc.
,")24
fnnd une main dnnnanl
\r\li:i'l.\\
ll\|n\
U) |i.un lijOy.
27(1
Kii'lf:
la
benediclinn.
'IMW!!'; llniAKili).
et
sur
l()l)7
:
reburd. un
li.sait
en un
.Seigneur. proie,i;ez
notre
le
XVIII
Rhodes
et
Révolution grecque
la
(1822) succédèrent ainsi
es siècles se
noirs et lugubres, lorsqu'apparut en 1770, la
dans
Hotte russe
la
Mer Egée,
commandée
Orlotï et que Catherine avait envoyée.
Toutes
par \-
II
les
îles
de l'Egée se réunirent aussitôt ayant forme une
et,
flotte
puissante placée sous
commandement de Lambros
le
sulaires la
ils
rent
se mirent
à
poursuivre
rejoignirent près de Chio,
une défaite écrasante,
Catsonis, les la
ou
flotte ils
in-
turque
:
lui infligè-
11
tissait la vie, la religion et les
Mais
lendemain Egée,
Fii;-.
départ
ont eu, de
ils
fait
effet sur
le
vrai
que
les
Dodécané-
champ
Russes de la Mer que tous les insulaires,
des
même
des Turcs. Ceux-ci violèrent en traité
le
conclu
engagements concernant les D'ailleurs quand les Turcs, étant
leurs
jamais respecté
de
les traités
ont toujours,
ment le traité
du
du
est vrai qu'après l'interruption des opérations
militaires russo-turques intervint, en 1774.
moins
à souffrir
les
livrant
non
est
il
17 garan-
l'article
biens des insulaires.
siens n'ont jamais oublié tous les malheurs, qu'au
aux flammes,
la
Tchesmé.
à
de Koutchouk-Kaïnardji, dont
la
s'ils
la
leur
trahirent
grecques.
forts,
ont-ils
signature?
Ils
étaient puissants, cynique-
violés, riant et se
naïveté et de
et
et
îles
moquant diaboliquement
simplicité des
hommes
poli-
tiques de l'Occident qui prêtaient une telle valeur
525
fii0
feteàdfHteaitjmiip
^^
.
>.
,.;^.>sr'
.
:^
RHtJDKS — La chamc de mciinugnos qui. rcgnant du imi-d au sud. Le sommet d'.Atavvros est dune altitude de 4.11,8 pieds anglais, en
etïet
est le
temple célèbre qu Mlliamenis
le
traverse soit
1
ilc
de Rhodes prcïque dall^ loute sa longueur. du niveau de la mer: là.
1.240 mètres au-dessus
Cretois avait eleve a [upiter .Atabvrien.
\y\ premier phui. un hrick grec à bord duquel se trouvent des insin-gés hellènes.
Dessin du |ieintre (il Rotlier.
Miiiuiinenls de Rhode.s.
P.-|.
Witdoeck en
1S2:;
1).
t-ig. D2(i
•%
—
RHODEb. Le vaisseau de jfuerre anglais Stiingiipatiiin sous le vaillant capitaine Charles Sotlieby qui. en 182, adressa au bev de Rhodes cette sommation mémorable « Si dans une heure, montre en main, mes remontrances n ont pas été écoutées, c'est avec mon canon, iillinui ratio r,gum. que j'appuierai ma demande: voila mon dernier argument ». Le vaillant anglais connaissait si bien la politique turque! (1). :
Fis. ô27
I
i i>->!-V.^ X'
RHODHS. jiartif
de
la
(1-2) Roltier.
— La
ville de Rhodes vue de la nier, drapeau turc ainsi que celle qui lui de piédestal au fameux Oilosse \i).
forteresse sur laquelle flotte
Monuments de Rhodes.
le
fait vis
à vis. servaient autrelois,
Kio. 528
RHODES.
et signification à
Dans siècle
la
le xix<; siècle.
Et.
1
— ce
à l'horizon
de
l'histoire, le
joug de son insupportable tyran. Ce fut lution de 1821.
(
1)
la
pour ce qui est des autres
iles
du Dodéca-
nèse, elles n'avaient pas chez elles de puissantes :
elles
reconquirent
donc immédiatement leur indépendance, proclamèrent leur liberté et se dotèrent immédiatement du même système politique, militaire et administratif que les autres régions révoltées delà Grèce. Et elles envoyèrent leurs navires dans tous les ports
peuple
grec qui venait déjà d'éprouver ses forces, se sentit assez puissant pour se révolter et pour secouer
(1).
garnisons turques à combattre
résurrection des peuples et des natio-
— levé
nalités.
Métropolite devant son palais en 1825
de simples « chiffons de papier «
ces conditions, aussitôt
de
— Le
le
révo-
Monuments de Rhodes. 2T.i
Fisj.
529
RHODKS.
—
Intérieur de Icglise de
Nntre-Dame de Philernios du cote
de la Méditeriiinée, sous pavillon grec, pourvus de documents officiels rédigés en grec, que les drandes Puissances reconnurent et acceptèrent
massacres dont et c]ui y
—
iiref.
elles constituèrent aussitôt
parable de
la
patrie libérée. Mais à
une partie
Rhodes,
la
lui
intima
la
elle
terrorisa
tout
mouvement
Rhodien visé. Hn 1826, on
et
menace du lenouvellement de ces
et
était
à
tout
274
frais
interdit au.v
Si
bien,
que
soupçon, toute
l'e.xécution, à
la
mort du
Européens eu.x-mêmes
de débarquer dans l'intérieur de
{\) Kuttier. .M(piuuiientMle Khode.V.
encore très
de Damas.
suspect,
calomnie aboutissait
Porte
lilc
souvenir
avaient été accomplis après les massacres
analogues de Ujeddah
insé-
réussit à envoyer, par i'Asie-Mineure voisine, d'im-
portantes forces militaires:
le
est (i).
l'île
et
de
la visiter,
Fiff.
530
RHODES. —
toute violation de
Intérieur de l'église de Ni)tre
mesure
cette
comportant
la
Dame
de
l-'iiilernios
Fig.
du ente ouest
(4).
5,'il
mort de l'étranger, (i ). Dans les lieu.x les plus renommés pour leur fertilité, écrivent des témoins oculaires, ne reste plus que le sol et ce qui montre jusqu'où va la il
;
décadence de toutes choses. « qu'on venait de
taire,
le
par l'ordre de
dénombrement la
Porte, n'avait
donné pour toute l'île que 16.000 habitants. »{2). Un autre témoin rapporte La seule satisfaction que les Turcs obtinrent, fut de voir les Grecs sans ss
:
cesse vexés pour le plus léger prétexte, et punis de mort au moindre soupçon de complot «. (3).
Savary, enfin, qui visita, «
Malgré toute
(1) Rdttier
:
(2) Micliaud
vol. IV, pag.
p. et
v''^).
lui
aussi
son activité
Uv.
et
Rhodes, ses
écrit
:
heureuses
c/7.
Pdujnulal
:
Corr.spiUhiiiiu;- il'Oiliiit.
1X^4.
lii.
(3) Univcrsers. Histoire et description de tous les peuples.
Paris i8î3. (4)
12'-
Livraison.
Monuments de
/
;/,
Rhode.s.
i/<-
Rbod.s. p. iS4b.
RHt)DHS -
L'n des anciens bâtiments.
FiiT.
532
RHODES
Intérieur de l'église d'Agicis-SlephaïKis (i).
commerce, la forte race des Grecs de Rhodes ne put tenir longtemps contre la désastreuse influence du despotisme musulman.
excès de
Les avanies,
gique
dispositions pour
exactions,
les
Il) Kotlier.
(2) .Savarv
le
Monuments
île
Lllns sur
In
:
les
corvées, tous les
Rhodes. Gi,w. lettre mu,
la
fiscalité brutale
promptement dégrader trieuse, et détruire
p. Mi. Paris ly.SS.
la
des pachas turcs durent
cette
population
prospérité de cette
et vivace «. (2).
indus-
ile
éner-
RHODES. CAPITALE DU DODÉCANESE
SKEVOS ZERVOS
Fia;.
PI.
28
533
Fia;.
534
—
—
Guipe Luge a [ncJ naut et à rebord plat. Style Camiréen. RHODES. Fig. 533. Le décor de l'intérieur se compose de groupes de raies. Au centre de la cuvette une grande rosace de u) teuilles. Dans une des métopes, protome dégagre à g. dans les autres, trois protomes de femmes à g. alternant avec trois grandes rosaces. '.. (U Haut, o.iss. Diam. de la cuvette, sur "le bord 0.3,,. Diam. du pied, en bas. 0.142. Ep. des parois de la cuvette annulaire. pied et horizontales à anses large, à deux embouciuire Petit vase à 534. RHODES. Fig. Haut. o.aH. Ép. des parois environ ^ '",„. Peinture brun fonce, mate. 12) :
:
i
—
(1-2)
Vroulia.
—
277
^•^^
Fiq. 535
RHODES L'image de
la
— La
chapelle de Nolre-Daiiie-de-Philennos (i).
Sainte-Vierge conser\ée dans cette chapelle était
la
copie de l'image peinte par Saint Lucas.
Intérieur d une phi.ile a [leniture rehaussée de blanc
(1)
Miinunients de Rhodes
279
XIX
Rhodes sous de
protection de l'Angleterre,
la
France et de
la
Russie
la
1828 1828, avant de procéder à
n
recherches
la
royaume de Grèce,
trois
Puissances
l'Angleterre,
Russie, cherchèrent faire
la
question des limites.
cet effet
une w
à
^^
et sv
préparer d'avance
ments statistiques, qui, nous guider dans l'examen
faire entre
nous de
(1).
et quels sont
bien
HUes soumirent
sions ?
A
de
vingt-quatre questions
comme un moyen Fil,'.
en
le
nombre
dans
les
et la
mêmes
popudivi-
>>.
cette question,
Capodistrias répondit entre
Quant aux lies, l'histoire, les monuments, tout en un mot. attestent encore que Chypre, Rhodes et tant d'autres îles encore, ne sont que des démembrements de la Grèce (3) >^. Et le Président hellène autres :«
à
au président de Grèce, Jean Capodistrias,
série
actuellement
lation des dites populations
les élé-
devront
:
force
la
la
disaient-elles, à
était ainsi
les
protectrices.
France
la
La première de ces questions
(2).
conçue « Qiielle était respectivement numérique des populations grecque musulmane avant 1821, dans chacune des et divisions du continent et des îles de la Grèce,
délimitation territoriale du nou-
veau
«.
tout
de diriger plus sûrement ses
.-).!()
-tHL-lMS/^L -^o3"ï T""*^-' »~A<*i!?
^•4.«r^«f i'«««iisv.'f»w»ijiji».'oA»'ot^»ifc^*'Ki»/«i(j"
^ É Manuscrit
.sur
('.iillccliiin
(1) Lettre
(2) (^).
nopoli
de Corfou. i^aniit
parclicmin de
ri:\-annilL'
/,('.•,
ili's
de l'Hgrr.
|i.
tiu D'
Sl<(.-\(is
i.X'
siccii.').
/crvos.
i,S2(S.
Communication adressée au (iouvcrnemcnt grec par Note verbale du Président de la Créce. adressée aux :
sclmi sainl Malliicii
de manuscrils du DndccaïK'Sc-
les
représentants des trois Cours alliées, q octobre 1S2S.
re|irésenlants des (-ours alliées. iS-^o octobre
lîy.
280
L.S2W.
Jeanne Steiiha-
l-ig.
537
•i
c^^X^'^^TP^^ '"c7)^ -c7
>i^
La Bible. Parchemin du Vil--' siècle. du Dodécanèse du D'' Skevos Zervos.
Collection de manuscrits
joignait à sa réponse
par cliaque il
île
une
liste
des pertes subies
séparément pendant
en ressort nettement que
la
Patmos
ros
avait
1.700,
Astypalaea
^.700, Khalki
Révolution,
perdu
1
^.000 âmes, Léros i.ooo. Calymnos 1.200, Nissy-
1.200,
^,000. Tilos 2,200. Symi.
Carpathos
7.=»oo
décanèse. alors qu'elles avaient avant 281
et
Cassos
.000, c'est-à-dire que dix sur les douze îles du Dola
Révolution
Fis;.
53 S
•uirp lu v^TfK 0'#«A
'YVC
••«
#^ -^^ «ri n a Û
tor KVit emj fAOt ^^ j (V^<U/
, oJl^^U
81
À ^^M" Bf«4 OY^**
~i~l
«V ^UVT«>
Manuscrit du XVK- siècle, sur parchemin, contenant des discovu's panégyriques, des discours philosopliiques el rexjtlication de certains passages de l'Évangile. Les deux pages citces représentent une partie du discours de saint Jean-Chrysostonie sur la trahison de ludas. Collection de manuscrits du Dodecanèse du
D''
Ske\os Zervos.
Fil-. .')39
.;-•-«-•/ i« ipin.-iu
(PMK
r»'"^<n,.< .!,.<',('««,
lAliÇ, 4».-«»»rr«ri«a.;T»£"./iJ'»»#>'rf!,
1..1
Collection
ik'
du V'III .siccli.-. Dodecanèse du D' Skcsos /er\ds.
ISihlc. l'.irclRiiiiii
nianuscrils
tlu
282
Fitr. :>4n
I
iiii
lH Il—Il
Manuscrit contenant des seiiiKins
et
i'-~-^^^"
des pages de philologie
et
Collection de manuscrits du Dodécanése
2S;î
de philosophie. Parchemin du 1)'' Skevos Zervos.
du
W'I^- siècle.
Fia. Ô41
T •Tr~r#vù7,,.
<a<•««-^^.W.^;.l•«trtçi^1,«t,iJial„JÎ;.
"km*»?*»'. «i»*T««AiA»Ô#C)»'**«' •ô/i>*^/*«5tiWi'*i'.«'T» ;<3.F"(^i»*_»T«I'yr» JwViaoi;'»! vi^nVlç. •ulk^^wlftî»*»
>|«iL«^
o MMtfi
..
•--..!!<:
Manuscrit du XVI' siècle sur panier parcliemine contenant des pa^es d iiist..ire i-ies discours politiques, des sermons etc >llection de manuscrits du Dodecanese du D'' Skevos Zervos Fie
et
de
philus,,ni,ie
542
^3»-
7i. qTij OTJJ'
6^
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•^ am.
rO^/dvilv »3»^
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«.^o j; .lit/ e^p^i «^r
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*5 «fV WowM >f^
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•'^C -W«i d'^Xô|«n:^
^\
Manuscrit eccicsiastiuuc du XVII' .-a-ckCollection de manuscrits du Dodécanèse du D^ Skevos Zervos. 284
Fig.
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''^'*!:::::i:^ sr^^'^^'V^-- i;-,"^»'.»^^"'
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,W4fc^.,^,...^LC- JiL:t^^^-.i^>faa.:.
^
i
-S'. î*^:'
^
•
.-
LÉvangile selon Saint-jean. Parchemin du .\\1= siècle. Zerv. Collection de manuscrits du Oodécanèse du D'' Skevos
en resuite que le Dodécanèse sacrifia à l'autel de la liberté la moitié et même plus de sa popuarmes à lation totale, victime de la lutte que les contre leur tyran la main, ses habitants menèrent
grecque de 1821 une population de so.700 habin'en avaient plus, après la fin de la tants, Révolution, en pertes se
1S28, qu'à
chiffrent
sept ans que dura
la
peine
24.200.
Leurs
conséquent, pendant
par
11
les
séculaire.
lutte pour l'indépendance, par
26000. sans compter
les
des massacres effectués
à
Les grandes Puissances protectrices libérèrent
pertes subies par suite
Rhodes
et à
Cos
vx
28.")
La Morée.
les îles
attenantes et celles
communé-
Fig. 5^4
I
L Évanorile selon Saint-Jean. Parchemin du XVh siècle manuscrits du D.,décanese du D' Skevos Zervns.
(...llection lie
ment appelées Cyclades
«.
par
le
Protocole de
Conférence tenue au Foreign Office
le
i6
la
situées au-delà du ^,c;" degré de latitude Nord du 26" de latitude Est», fissent retour à la Turquie, en échange de Fattribution à la Crèce de îles
novem-
et
bre 1828.
Cependant elles ajournèrent leur décision concernant le Dodécanèse et ce n'est que quinze mois plus tard que, par le Protocole de Londres du î février \Hw. elles résolurent que «
l'île d'Eubée, de cette île qui, située près de l'Attiqueet d'.Athènes, était alors occupée par la Turquie.
les
Et quelques jours plus tard, par 28G
le
Protocole de
SKEVOS
RHODES. Fig
RHODES.
/F.R\C)S
— Coupe
CAl'iTAl.E
DU DODECANESE
large à cuvette peu profonde et à rebord horizontal. Diam. 0.29. Terre jaune (ocre). (1)
:)4(;
RHODES. — Coupe de Vroulia. Diam. s. A l'intérieur, filet réservé sous la lèvre de triangles accolés par (1-2) Vroulia
la
pointe
et
l.t).2i^: s. a, 0.27'?.
Haut, o.iiï. Pied conique, haut. 0,026.
bande réservée au niveau des anses et décorée de groupes de raies. Sur le dessous du pied, spirale peinte. (2) :
à l'extérieur,
287
PI.
29
m'^
PU. 547
,^oveMaLf-)'o'e-*a"'t»''-i««»<
T" n>pi'ov e -me Ko''Ht>VMvc«
i r
^-TiK«»'n'p<>TDBKPw^ti>ûWe«cnTo'TrK8^?oj»'
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oî=n«^
uja.3^»f ««yA.^^
rriK *TVD>I «fXZtl
tlJji«|l
•
*TV>f
contenant divers discours panégyriques et une exnlicatinrrde l'Evangile. Collection de manuscrits du Dodécanèse du D'' Skevos Zervos.
Manuscrit grec sur parciiemin du
la
Conférence tenue
les le
à
Londres
XVb
le
siècle
puissance de
20 février 18^0.
Puissances déclarèrent vouloir bien améliorer sort
du Dodécanèse.
%%
protection traires. «
contre
bares...
de son devoir d'inter-
poser son influence auprès de surer au.x habitants des
îles
la
fortunée qui avec ses galères
aux successeurs d'Alexandre et aux barL'île n'est maintenant qu'une savane magni-
résistait
Chacune des Puissances
alliées, dirent-elles, croirait
file
llque.
où
la
nature verse en liberté tous les trésors
d'une sauvage végétation, que l'homme ne veut jamais ni diriger, ni contraindre... Mais une
Porte, afin d'as-
susmentionnées une
secousse violente peut seule
des actes oppressifs et arbi-
léthargie profonde
où
elle
tirer cette ile
est
plongée
de
la
comme
l'empire ottoman tout entier. »(i).
Ch. Cottu. qui visita Rhodes en 1844, évalue sa population à 2^.000 âmes. Et il écrit à propos de « Il ne reste rien à Rhodes de la sa situation
(i) Ch. Cottu. ///<
:
289
/.•
Rh^lf.
R'.ii,- ,i<s
D.iix Mcinl.s. 1844.
Fig. 048
Enluminure représentant Saint Jean
le
Divin
accompagnant le manuscrit sur parchemin de son Rvangile du Hodécanese du D'' Skevos Zervos
et
(Vll!'^
siècle.)
Collection de manuscrits
Néanmoins. Rhodes rent à surmonter cette vinrent leurs
;i
maintenir
coutumes
et
Dodecnncse
crise et
leur
et leurs
le
vivre
religion,
leur
:
ils
Rhodes,
eut assez de force pour renaître,
tel
lanoue,
de Rhodes,
L'école
(^alymnos,
et
celle
celle
de Patinos,
phénix, de
que.
pour constituer un nouveau loyer
les
2!)0
Ht
ces
celle
de
de Symi. ont instruit des élèves
qui devinrent les maîtres de toute
en particulier. le
littéraire et
artistique.
par-
mcjems, leurs traditi(,ns
leurs idéaux nationaux. Ht
ses cendres, et
à
de civilisation, un centre scientilique.
réussi-
la
nation grec-
écoles étaient fréquentées par tous
Dodécanésiens.
et
non seulement
par
les
Fig. 549
i
Knluminun.-
Marc
rL'prcsi-ntiinl Saint
et
servant de iVontispicc a un manuscrit
(.(illectiiin
éphèbes
et les jeunes
n'osaient pas, par
seuls de
leur
adultes, mariés famille
;
ils
ou
et
les
— caries petits enfants
—
mais
même
célibataires, par
par
des
parcliomin de son Hvangilc (\\'\l siècle).
Skevos Zervos.
périté
et
l'his-
pour connaître l'ancienne pros-
l'évolution
de leur
élèves se rendaient ù l'école
des pères de
patrie. El le
tous ces
plus souvent
la
nuit, par crainte des Turcs, ce à quoi nous devons la gracieuse prière en vers que le peuple grec avait
dans leur texte mêmelHyan-
Saints-Apotres. pour être initiés
siu"
science de leurs ancêtres, pour apprendre
y accouraient, tous, pour s'instruire, lire
D'
toire de leur race,
crainte du Turc, sortir tous
maison.
pour apprendre à gile
gens,
de manuscrits du l)c.decaiK>e du
l'habitude d'adresser à
à la
291
la
lune
:
Fis. 550
Enluminure représentant Saint Lucas (^)lleclii'n lU-
accompagnant \c manuscrit sur |iai-cliL-iiiiii de son l^vanuilc manuscrits du Dndccanese du 1)' Skevos /crvos.
et
Ma «l'iyyj p.o'j
va -c^j-y.-(o,
petite lune Ivillanle
F.eliUre-iiioi
pour que
Pour que faille
Xà
(i-aGaivco
Toû OcoO T7
yfyà(j.[j.aTCi:.
~yj.u.u.v.-.'j..
2'.r>
(N'Iil^-
je iiureln'
à l'école
Apprendre
îi
Apprendre
ces choses Je
lire et à écrire,
Dieu
!
siccle)
FiiT.
551
-;f:>'3i.';iï'j
'.
9
>:-i/f
M
^ :
Enluminure représentant Saint Mathieu
et
C^iollectiiin
servant de iVdntispice à un manuscrit sur parchemin de de manuscrits du Dodécanése du D'' Skevos /ervus.
Et ceux des écoliers qui n'avaient ni papier, ardoise,
— c'étaient
employaient des bœufs
et
hélas
!
les
ni
polies,
sur lesquelles
ils
son Kvangile (W'I'
siècle.)
leurs
e.xer-
écrivaient
cices et faisaient leurs premiers pas
plus nombreux.
pour leurs écritures les omoplates d'autres grands animau.x, dûment
de l'instruction. certaines 2!)3
On
vieilles
dans
la
voie
peut retrouver encore dans
familles
qui
les
conservent
Via. 552
Rnluminures rtprésentanl Saint Lucas et accompagnant le manuscrit sur parchemin de son Kvangile (VIK- ou Vllji' siècle). (2ollecti<in (.le manuscrits du Dodécanèse du 1)' Skevos Zervos
comme
de curieuses mais saintes reliques, quel-
ques-uns de ces instruments primitifs d'enseignement. écrire, en
sable,
la
originaux
pourrait
racontant
par
Rhodes pour conserver son
et
pour se développer, alors
à
qu'à chaque instant elle avait à lutter contre une
du
foule d'insurmontables difficultés et à combattre
mer où se tenaient ces cours
ru-
un ennemi implacable qui,
encore apprenaient la
dimentaires.
On
moyens employés caractère national
surface
D'autres
traçant des lettres sur
près de
et
remplir des
les mille
manières,
volumes et les
comment
entiers en
innombrables 21)4
l'écraser,
à
chaque pas, ne
comment la comment l'anéantir.
proposait qu'un seul but
:
se
détruire,
Fisj.
ii5,'{
m
III
iillIUlupnillBIIWWII
i|W—ppBpwii—
KnluminurL- représentant Saint Marc et accumpagnant le manuscrit sur parciiemin de son Evanuile (Vil-' ou Vlil' siècle). Collection de manuscrits du Dodécanese du D' Skevos Zervos.
Elle n'hésita pas à cet effet à
nombre de
ses enfants en Egypte, dans cette terre
des Pharaons
dont
elle
constitue
avancée. Par ses enfants disséminés
au
Caire,
soutien, un précieux appui
envoyer un grand
au Soudan
mcme.
famille et
à
Alexandrie,
église
île
ou de quelque autre établissement d'utilité la vie de Rhodes trouvaient sentiment national où le où s'abriter,
publique. L'àme et
acqué-
autant de laborieux pionniers de son progrès, de son bonheur, de sa prospérité. Car chaque Rhodien. grâce à sa proverbiale puissance de tra-
ainsi
rait
vail.
de son petit village, mais de son
tout entière qu'il dotait bientôt d'une école, d'une
une position
Rhodes
non seulement de sa
prendre son essor
et s'amplitler, et le feu sacré
l'idée hellénique où
ravonnant
olHcnail un grand hien-otrc et devenait un 2\)j
et éternel.
se conserver
de
inextinguible.
Fia;.
554
RHODES.
-
Plat on t'aïencc
Musée de
Fis;.
RI K
1
du
XVII' siècle.
RHODES.
.\riana. (Jeiieve.
—
Culiectiiin Enl.
Plat en l'aience
Musée
d'.Art
et
du .Wll-
siècle.
d Histoire, (ienève.
556
)I)I.S.
—
I,
intérieur d une niais<.n pa\ sanne.
(
)n
vuil.
2'J(i
sus|x-ndus au mur.
le^
célèbres plais rhndiens
SKEVOS ZERVOS
KH(.)L)K,s,
CAPITALE PU DODHCANÈSE PI.
Fiù-
558
—
—
Fig. 557-557.1 RHODES. Coupe t'ragnientaire. Diam.o.2^î. Haut. o,ios, dont o.cXia pour le pied.(i)
Fig. 558.
— RHODES. — Partie de le
Fig. 559.
pied
Diam.
s.
1.
a cuvette peu profonde Face extérieure concave.
0,12:,
:
s. a.
Ep. des parois, dans
dans
:
(2)
— RHODES. — Coupe petite, et à pied haut.
la
o.ihj. Haut. le
panse,
Fig. 559
(i.2.-i)
intérieur d une cuvette
1
manque.
Fia. 557.;
Vroulia.
297
rebord s
"^
(y)
2
>.j
<).o(xS.
1^.
.^A.
30
XX
Rhodes sous Foccupation
Italienne
1912-1920 es années et les décades se pas-
Voulant en
guerre qu'elle avait, à cause de
événements que nous vous avons déjà rapportés dans le mémoire que nous avons eu l'honneinde soumettre à Vos Excellences sous le titre Le
déclarée à
siècles
les
;
ses
ses droits, (ave^
Turquie.
la
—
l'Italie
fonctionnaires
et soldats
A
une carte
la tête
escadre,
le
et
WBommmgsasBP'-^
la
bataille
'
*
"1,1
tsr»
Ri-m»
1
:^
X-
'
r^
'
'-,
'
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trs:A.^îL>^-
'
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'
tof T'T'*! Tl-tr r»'ie?jtM'"'TOT«iti*i»
J
*•»««*«,
^ <0 -:aaMMM>n Tr»" !»•? Miîjdi^airiBf
.a preinieri-
page de IKvanizile .-;elon Saint .Mathieu. Parchemin du X'II-^^ .m de nianuscriis du l\x1écanèse du D'' Skevos Zervos.
(",(illectii>n
2'J9
\lll<-
Rhodes
de Psinlhos qui
^
'
et les
d'une puissante
général Ameglio débarqua à
Fig. 560
T%
tous
turcs qui s'y trouvaient
de 12.000 soldats
après avoir livré
'
Tripolitaine,
occupa Rhodes
proclama l'affranchissement des Dodécanésiens du joug ottoman.
photographies).
'
la
à la
et
services
i^-MIOj
un terme
autres îles du Dodécanèse. captura
les
:
Dodccanèse à trcivers rendus Cl l'humanité et et ^22
1912, mettre
avril
sent ainsi remplies de divers
siècle.
et.
lui
coûta cinq morts en tout, l'appui
que
la
il
parut
population grecque
enchanté de
si
l'île
ainsi le territoire sacré
rageux
même
et
si
que
les
Si
tienne de l'Europe amie de
l'Hellénisme, à accueillir
supprimée
ses soldats en libérateurs, mais, en outre, connais-
sant bien les personnes.
géographie de leur
ils
lie,
des choses
l'état
et
avaient offert aux
le
de
I200.
dans
le
hommes,
s'était
réfugiée
laquelle
à
mais encore
assure de
montrant aux en
expliquant
leur
en attaquant
les
la
Grèce. Et
ils
cueillirent
partout avec soin tous les soldats turcs, cents environ, la
bataille
et
—
qui
s'étaient cachés
Fiy.
dans
Vieillards),
que
alors les
:
la
il
la
la
et
Démo-
déclara
:
croyais devoir af
je
je
Grecs.
^^
n'ai
trouvé
Et lors de il
déclara
Démogérontie «Je vous :
plus catégorique qu'après
guerre italo-turque, vos
provisoirement,
seront
mes
paroles
îles, que l'Italie pourvues d'un
paroles d'Evangile. «
Rhodiens
les
et
comme
si
longue
et
et les si
Dodécanésiens,
amère expérience
des tyrans, réunissent dans leur
de leurs délégués autorisés. «
à
au
monde
civilisé,
la
ils
proclament, face
ferme décision du peuple
du Dodécanèse de subir tous les sacrifices plutôt que d'être placé à nouveau sous l'affreuse tyrannie des Turcs « Et encore -\ ils proclament l'aspira-
après
de
561
— \x
autonomie
leur
île la plus glorieuse, à Patmos. en juillet 1012, un Congrès pandodécanésien. où. par la bouche
un peu
KHODHS.
que
Dodécanèse. dont
Et s'adressant à
Rhodes
manière
des dynastes
Turcs,
l'intérieur
la
le
Métropolite de Rhodes,
le
qui ont eu une
— quatre
s'étaient disséminés
de
la
Peu après,
vaillants les
demeureraient enfin libres et seraient réunis la
dérer
géographie de et
dans
régime autonome. Je vous dis cela, en ma qualité et de chrétien, et je vous prie de consi-
premiers, en s'exposant aux
en plus, convaincus qu'en chassant
leur mère-patrie,
à
le
de soldat
matériel
Italiens les positions stra-
premières lignes, toujours intrépides
ils
la fin
occupe
en conduisant ses équipages de trans-
tégiques,
et.
ser-
de guerre.
ses munitions, son ravitaillement, son
rile.
ils
l'aidaient-ils diver-
sement, en transportant son matériel
port, en
^>.
encore, en présence de
de l'armée italienne,
sanitaire,
et
sort ne saurait être autre
sa visite chez
Pendant le combat, non seulement iismarcJKiient vaient d'éclaireurs.
:
Rhodes
de Rhodes,
ville
la
4 mai 1912 une pro« La souveraineté turque est
fronter ^0.000 ennemis, que 30.000 amis sincères
village Psinthos.
à la tète
à
« En débarquant
jetranchée
et
les
le
gérontie (au Conseil des
Ita-
garnison turque de Rhodes, qui, forte
la
ils
Ameglio. pour nettoyer
qu'entré dans
leur self-govenimeiit
la
liens un appui précieux, sans lequel il eût été difficile pour ces derniers, sinon impossible, de sou-
mettre
civilisés,
de leur patrie des derniers
Ameglio publia
clamation déclarant
une nation chré-
l'Italie
bien
général
autres Dodécanésiens ne s'étaient
pas bornés, voyant dans
nobles et
vestiges de l'infection turque.
Rhodiens de
effet, les
hommes
en
et.
livrèrent sains et saufs à
lui avait prêté,
qu'il ne trouva point de paroles assez éloquentes pour remercier le peuple de son concours si cou-
spontané. En
;
viliiii^c
»)0
de IMnihns.
nationale séculaire des Do-
ti(in
decanesiens d'être réunis mère-patrie, la Grèce.
à leur
Bientôt après, éclata
guerre
F'^;
^^''-
'-^
la
entre les Etats balkaniques et
la
Turquie. Ce tut pour l'Italie une admirable occasion elle lui permit d'obtenir le traité de Lausanne et d'établir sa souveraineté sur la Tripolitaine et la Cyrénaïque, qui risquaient autrement ;
de devenir un vrai cancer rongeant son tlanc si sensible. L'Italie assuma, cependant, l'obligation de restituer Rhodes et Dodécanèse à la Turquie. l'Italie
condition.
dernière
Cette
dune
pour plus
l'accepta
le
raison. Elle savait d'abord qu'elle Rhodk-ns marchant
ne pouvait jamais conserver et annexer le Dodécanèse, dont l'Asie et l'Afrique fait de ce
de
Méditerranée
la
ces îles par une grande rait
une grave atteinte
ropéens.
groupe
d'îles
un point
l'occupation
;
Puissance
balkaniques, dont
Dodécanèse, à
—
l'ère
titre
provisoire
;
elle
cevoir
n'avoir pas pu
bienfaits
aurait ainsi
Fia;.
caresse
la
cnmbat de Psinthos.
libération
la
les
îles,
temps,
tels
de voir
la
de
Dodécanésiens
des petits enfants.
Liberté
voler tout
de
la
si
de ses
ailes,
inconsolables de
et
précieux de
la
bonne administration,
vie libre, de leur restauration nationale.
563
en créant à cet effet l'occasion propice, ou bien, si cela était absolument impossible et si une nécessité impérieuse l'obligeait
d'abandonner ce gage, qu'elle pourrait ne céder qu'en échange d'autres compensations.
Toujours grecque,
est-il
qui
que
la
flotte
cours de
au
la
première guerre balkanique réussit
à
libérer,
dans l'espace de
quelques heures, toutes voisines du Dodécanèse
les îles :
Chios.
Lesbos, Samos, Nicaria, ne put pas en foire autant avec et les
autres onze
Dodécanésien. core
v\
îles
qui
Rhodes
du groupe étaient
en-
provisoirement « occu-
pées par
Khinliens e\|iliiniani au\ Italiens les positions
pendant
l'Italie.
3(»1
le
re-
eux aussi, au joug de n'avoir pas pu goûter aux
en exploitant ou
finitivement,
leurs
être soustraits,
d'un infâme tyran
le
entre les mains un gage sérieux qu'elle pourrait
ou bien s'approprier un jour dé-
même
inconsolables
le
autour d'eux sans qu'ils puissent à leur tour,
que les guerres commençait, lui offraient le
plausible de garder jusqu'à leur tin
prétexte
pleuraient en
de
navale porte-
savait en outre
L'Italie
par
joie
frères habitant les autres
d'importants intérêts eu-
à
de l'année italienne avant
Remplis de
géographique entre l'Europe,
l'excellente position
privilégié
a la tète
sti'atesiiiiiies
cunibal de Psintlios.
des Turcs
Aussitôt
conditions du tinite de
les
Lausanne connues,
«—
homme
seul
»w •^'i.
en des meetings imposants
et, réunis,
en des assemblées
et
.">6-l
Dodécanésiens
les
comme un
se soulevèrent,
F if.
nationales,
ils
manifestèrent leur ardente et séculaire aspiration
dont
et les plus
réunis
d'être
sont
ils
à
enfants
les
Grèce,
la
plus purs
les
aimés.
Dans le Deere f pop ii/j ire que Rhodes soumis en janvier iqi^ à la Conférence des Ambassadeurs de Londres et que nous avons eu l'honneur de communiquer à vos H.xcellences dans le Livre blanc du Dodécanèse (i ), les Rhodiens déclarent: «Nous affirmons* a
nos sentiments profondément
hellé-
niques, qui furent toujours pratique-
ment manifestés par notre
participa-
tion militaire aux luttes libératrices de
notre mère
Grèce contre
la
j/ctO c cuctc
ua/nc
'riàtoçt otnifcvet^ j/âc
Lurquie.
la
par l'envoi du
produit de nos souscriptions publiques, par le pavoisement
TZTt»
Koado<at<3*
tHyouKit/rwjL-M
delile tout entière aux drapeaux grecs et par de nombreuses autres démonstrations.
«Nous proclamons
et réitérons
notre
résolution inébranlable d'être, à tout
réunis à notre mère-patrie, la Grèce, cette réunion étant notre seule prix,
aspiration
naturelle
et
séculaire,
et
nous repoussons toute autre solution. «Nousdéclarons hautement que notre union à notre mère-patrie, la Grèce est
seule solution qui garantira notre
la
Manuscrit ecciesiastii]UL' du XVIll- siècle. Gillectinn de manusci-ils du Dudecanese du D'' Sl<evos Zervos.
paix d'une manière permanente, notre tranquillité,
progrès »
notre prospérité et notre
janvier
7/20
Rhodes
iqn,
—
protesta contre
italiennes de file, pour dit
la
lui
peuple de autorités
avoir inter-
que
la
la
fcte
de
population
de cette fête publine proclamât son union avec la
saisît l'occasion
que (1) •iii.i
le
les
pendant
croix,
1,1
l'Hpiphanie, de peur
ne
plus tard.
célébration publique de l'immer-
de
sion
56.")
(2).
Une semaine exactement le
Fig.
et
linok
li^hil.-
Dociiiiuiiti
Ihc
Do,i,c:iii,s.
iOiicniiliii;
11)12-11)11). l.onilon. p.
(2) IVhilc édition with
V. aussi
le
fioo/t
a
th.-
Ihr
R,-olii/;oiis
Dod.wjiu-.u-,
i().
Do,i,r,i„rs.:
Second
Map
T.iiips
of the Dodecanese. p. du i; jatnier kj^. '
i.S.
—
RHODHS. Une ceiemimio ecclesiastii|ue le joiu' de F.piphanie. au cours de hiqueile le nielrop(,liie Apostolos jette la croix
302
il
la
mer.
56(î
l-'iar.
ganisa et
sortit
sur
parvis,
le
police lui barra brutalement
min. Le peuple, voi.x,
la
che-
le
commune
d'une
transporté d'un saint enthou-
siasme, acclamait l'union avec
la
Grèce, mère-patrie. Alors dans un accès injustifiéde colère, la police re-
poussa dans
l'église
ceux qui por-
taient les saintes bannières et les
étendards,
renversa étendards et
bannières,
en
brisa
dispersa brutalement
hampes,
les la
foule, battit
plusieurs personnes, jetant
la
pa-
nique parmi lesfemmes dont quelques-unes s'évanouirent, et empêcha ainsi la cérémonie religieuse de
la
bénédiction des eaux. » Et
Rhodiens de proclameraussitôt nettement et courageusement RHODES. — La résidence actuelle du tjouverneur du Dodécanèse. « Nous savons que ces mesures ont principalement pour but Grèce en présence des représentants des grandes d'étouffer notre sentiment national, de nous emPuissances à Rhodes. pêcher de manifester et de proclamer solennelleLes chefs politiques de Rhodes, ses Démogément et publiquement notre aspiration séculaire rontes, rapportèrent, sur un ton très énergique, qui est l'union avec la Grèce, notre mère-patrie. ces faits dans la dépêche suivante qu'ils adresMais, ajoutaient-ils, rien ne pourra ébranler notre les
:
sèrent au Ministèredes Affaires étrangères d'Italie « Le général, ont-ils dit,
fit.
pendant
matin, qui est célébré dans l'Eglise de tation
troupes
l'office la
au quartier de Necchori. cerner l'église et placer
l'enceinte.
Au moment
réclamations de
volonté,
:
du
de
par des
une force de police dans ou, sur
les
l'oppression brutale, ni les
mensonges
presse italienne, et nous persistons à de-
mander aux grandes Puissances, conformément au sentiment que le peuple de Rhodes a manifesté
Présen-
de diverses façons, de
pressantes
l'assistance, la procession
la
ni
faire
au principe des nationalités,
droit à nos aspirations nationales,
notre union
s'or-
et
à la
par
Grèce, notre mère-patrie. «
Et pour montrer toute la pensée du peuple rhodien. nous joindrons à ce document la dépêche des Rhodiens d'Amérique, que ces citoyens
Fig. ilOT
libres
d'une démocratie
réunirent pour adresser férence
des
Londres
gramme xo
libre
Ambassadeurs I9i3). Ge
(février
était ainsi
conçu
se
Gon-
à la
de télé-
;
Excellences.
« Notre nation, notre mère bienaimée c'est la Grèce. Nos rêves,
nos aspirations
et
nos
efforts, de-
puis que Rhodes notre patrie soumise au joug répugnant
fut et
écrasant delà Turquie, netendaient qu'ù notre et
RHODES.
— Le siè^e du iiciuvernenieiii
actuel.
303
union avec
la
nos efforts pour arriver
but d'être placés sous
le
Grèce, à
notre
drapeau
5l>8
Fitr
RH()1)HS.
et
SOUS
le
gouvernement
— Office
funèbre rhodien jiour
patrie.
Nous
patrie
autres,
sommes
de ces sentiments
le
deux mille Rhodiens
les
attachée la
monde comment nous
sacrifice
pure population grecque de
mort pour sa liberté qui est Dieu dans ce monde. « (i).
de notre vie. La plus grand
à
dont
Ttwps du
i8 février
ments éloquents dant que
Potier polissant
encore fraîche,
la
qui étaient
elle
la
Mère-
adressait tous ses docu-
Conférence des Ambassaaux cabinets européens, deman-
à la et
justice et
un vase. Décor d une coupe.
:i04
et
réclamer son union avec
à
assista à
mains tous ses décrets populaires,
Grèce, à l'heure où
k)Iv
que Rhodes
guerre européenne, alors qu'elle
l'encre était
unanimes
don de
la
deurs de Londres (i) Lt
démonstrations
de ces idéaux nationaux, au
et
ses résolutions,
déclaration de
tenait entre les
si
lîle luttera jusqu'à la le
I»"^
milieu de cet enthousiasme, et plus que jamais
paix de notre
prêts à revenir dans notre
pour montrer au
faisons pour elle
la
de Cirece (je^rifes
roi
tion diplomatique, au milieu des
« Toute tentative contre nos aspirations nationales et sacrées mettra en danger
mort du
C'est dans cet état de choses, dans cette situa-
helléniques, ne cesseront
pas avant que nos aspirations soient réalisées.
d'Amérique,
la
la
libertélui fussent rendues.
XXI L'Ile 'ile
de Rhodes actuelle
de Rhodes contient de nos
joursune
ville,
nommée égale-
ment Rhodes, et 47 villages. La ville de Rhodes est comde
posée
où les Grecs ne résident que pendant le jour, des Israélites
et
et
de sept autres quartiers e.xclusivement habités
et
—
RHODES par des Grecs et dont les
Néohori, où siègent
i")
ces
;
pole, sia 7";
;
2")
Saint-Jean
où habite S")
noms sont
les
les
suivants
:
consuls des Puissan-
Métropolite
le
A
;
:
^")
leurs
magasins
tant
même où
canon est
ile.
^^
ex
de quitter
signal de
le
parts »
(I )
ville
car. à lins-
;
un coup de
fermeture des portes; les
la
-
Métro-
Dès 47 villages de Rhodes. 3 seulement. Kalamonas. Tsaïri et Kandyli sont restés turcs, habités par une trentaine de familles en tout !
(l'incendié) et
Tous
44 sont exclusivement grecs nomenclature
les autres
voici leur
les
nou
pay-
se trouvent leurs
h'
magasins et mais aussi-
eux. pendant que les portes de
la
Callithiés
l'iie :
4")
:
1°)
:
10")
Pylona
IV) .Asklépio
;
14'')
:
ii')
Vati
(1) V.
fermées derrière eux. Guérin qui séjourna long-
Leraiix. 3(i:>
Guerin
:
8°)
:
:
i^")
y")
;
2'')
;
12°)
;<!>)
:
17")
;
Cala-
Lardes;
Gennadi
l'Ile
Coski-
Archépolis
Massari
Lindos
Lachania. Partie sud-ouest de
forteresse sont
Asgouri
Afantou
Archangellos: 7")Malôna:
thos
y passent leur journée, à travailler, tôt le soleil couché, ils s'en vont et rentrent chez
3°)
:
et
:
Partie sud-est de
où
la
cet astre se couche,
au raya qui serait surpris au dedans des rem-
qui sont tous Grecs, pénètrent dans
« forteresse
à décliner
pont-levis sont aussitôt levés, et malheur alors
4") Sainte-.Anastas-
Kamménos
Les habitants de ces quartiers ainsi que 1
commence-t-il
dit-il. le soleil
:
à l'horizon, les Grecs doivent se hâter de fermer
Saint-Nicolas.
sans de
peine,
dans ces termes
Carte niuntrant remplacement des villages de Rhodes.
ou Saint Anargyros
Saint-Georges
«
décrit cet usage
569
V'ig.
la
qui
habitée par des Turcs et
est
ne travaillent
forteresse
la
temps à Rhodes
et
16°)
Trianta
:
Lilc de Rbi\i<s. p. 77. Paris iSso. éd. E.
7(1
;)
RllODHS.
i8")
Crémasti
Tholos
;
k>")
Vallanovo
:
20") Pnstida
22")Dainati"ia. 2^'')Maiitsa
;
2^") Plianés
;
Psinthos
26°)
Arnitha
21')
24")Soroni;
Calavaida
27")
;
;
;
;
;
42")
Mésanagros
;
43") Catavia
— Vue
clc
1,1
vl
Vucilf
l.i
c
et 44")
Pigais.
La population de
28")
l'île
a
marqué depuis iSsoles
Fiu. 571
KHODHS.
Salaccos
;
29") Dimiiia
lonas; 32") Castellos
3S")Agios Isidoros }8")
Istrios
;
39")
;
;
36")
:
30°) Platania
^3")
Hmbonas:
Alaerma
Prophylia ;
;
37°)
40")
;
Apol-
31")
^4")
Siana
Monoiithos
Apoiakia
;
variations
suivantes Guériii, qui publia son ouvrage en i8so, après avoir longtemps séjomné à Rhodes, écrit que la population de l'Ile de
;
:
vn
;
Rhodes peut
41")
3UU
être évaluée à 27.000 habitants au
—
/
^^:'^m l'je
iiucllc est actiicllcnicnl
plus, qui 1.
000 Juifs
se
décomposent
et
20.000 Grecs. "
Biliotti et le
If
qu
clk'
L'sl
ninsi i
).
:
6.000 Turcs,
remarquent,
L'Anglais Edouard
à
ce
sujet,
que
Musulman,
Français l'Abbé Cottret. qui ont passé
juif-Seffarédin
et
population
la
divise aujourdluii en quatre cultes
:
se
Grec-Oriental,
Catholique
Latin,
acUiL'Ik'iiicnt.
toute leur vie livre
:
/.'//('
à
Rhodes
et
qui
\-
dr Rlnhlts, paru dans
(I) tnicriii. ()/. .;/. p.
"î;.
74. Paris.
ont l'ile
écrit
en
dans
leur
la
proportion deyo, 20, oet
Charles
1881,
iS^o.
(2)
307
LiU
V'ellay,
un des rares
de Rhodes, p.
sfvj-
Rhodes
i
pour 100 «(2).
Occidentau.x qui
1881.
connaissent bien rient, écrit,
nu
son tour, en
;i
de
sujet
d'O-
les a1ï;iiies
U)!^.
population
hi
de
Rhodes, qu'elle se compose de Grecs
P&AOY.
37-777
Musulmans
4.8=14
Juifs
2.44=,
45.076
Vers
la
même époque
(1)
un écriAdolphe
vain autorisé et impartial.
Reinach. donnait exactement
mêmes
Jes iles grecques
général
lui-même,
même
qui
voulait,
à
popuadressa une
Rhodes,
dépêche parue dans la
dans laquelle
chiffres suivants
^,.»^
«v....---
Musulmans
*f'
Israélites. *'
.
.
il
la
numéro de du 20 mai donne les
:
Orthodoxes. <t.
le
Tribuna romaine
1913,
cette
presse
la
italienne avait publiés sur
de
'7 (•> .
.
Catholiques.
,246
490
4 .290 318 28 344
KHODHS. -
l'iaii
Jo
hi ville et .U- la roncrc.s.sc.
KII()l)|->.
(1)
(-11.
Vfllav
:
L'Iiiiii.iilisiii,- hilliiilijiii-. l-'aris
(2) Lis /4spiialioiis ttiiloiwiiiislis (^) Tnhiiihi iiu 2i) mu] ron-
</; h.iiropi-.
—
hiti-ricur lie la
itji'î.p.
liiricri.-.'ise.
ni. Perrinet
(",'•.
éii,
Paris ion. I.ibiaiiic Félix-.Alcan. :i()s
(2).
rectifier les rensei-
gnements inexacts que lation
;
Ameglio
italien
époque,
les
dans son étude
chiffres
L Autonomie Le
:
(3)
Enfin
Déniogérontie de
la
pnblié. toujours à
—
le
1
mai ign,
1
de
détaillée
la
la
—
une
les
dont
totaux sont
Fig
a
r)74
époque.
statistique
population de
d'après les
même
l'ile
l'île,
quartiers et les villages, les
Grecs
suivants
:
—m
36.890
Musulmans.
f'
-
4-404 3.486
.
Israélites
Catiioliques.
130
rV?.3»-
IS.OOO
Dans
capitale de
la
Rhodes
il
y a
.\%T,ir..'^w»-
un gymnase (lycée) grec complet, reconnu par lesuniversités européennes envoyés chaque année où sont les boursiers, à l'effet d'y
poursuivre
de plus vastes études universitaires; i-«3<Ti.-
y fonctionnent également une autre :-^.^«,-.
école
écoles
grecque à sept classes, sept KlloDF.S.
communales grecques, deux
écoles de jeunes
tilles
communales pour
file
Dans chacun des
3.22(3
élèves en
tout, dont
budget de
2.230 garçons et qqb
tilles.
Quant au
et;
l'instruction publique
drachmes par
an. (i). Et
RllODFS. Jeanne Stephannpiili
:
/.,-.(
ilrx
—
l.c
phare
île
il
construction et l'entretien
et 21
.")75
(I)
r(>rteresse._
fréquentées par
institutrices,
il
possède ^5 écoles, avec 63 instituteurs Fia;
|..Lir lIc la
et trois écoles
petits enfants.
grecs, existe en outre une école communale, et dans quelques-uns d'entre eux il y a aussi une école de filles. Si bien qu'au total
44 villages
—
Saint-Nicolas au clair de lune.
dr l'Egiv. p. 140. .Athènes. U)i;
;iu9
est à
il
s'élève à 44.000
remarquer que
la
de chaque école, de
Fiff.
576
—
KHDDHS.
même que
l.c i.ir.liii
munauté du
toutes les dépenses de renseignement
dans chaque
village,
Kiu.
sont assumés par
la
\nibUc.
village respectif, grâce
tions et souscriptions de ses
Corn-
577
R11()1)1-;S.
—
Le purt.
k-s
rempans
Vv^. 578
KHOl)I:S.
—
L'ilc
Jcs cCnlcs
310
ik' f;ai\-niis
aux contribu-
membres.
Fig. 579
L Art
Di idecanésien
de
Et
si
contemporain. Le Tout-Puissant. CLuvrc du peintre Sai<ellarios Manglis (1885). de Calymnos. (Se trouve dans la cathédrale « Christos ")•
l'ile
Ion prend en considération que, durant
des milliers d'années, toutes Fisr.
I.
les
iles
nèse ont conservé leur langue grecque, leur esprit
du Dodéca-
grec. leurs
580
An
mœurs
et
leurs
coutumes grecques.
Fiy. 581
Dodecanesien contemporain. Les rois-pn.plietes David ià gauche! et Salomon. Oiconomos de Calymnos 1890. (Cathédrale de File.)
<F.uvre> du peintre Geort;es A.
311
Hiii.
L'Art Dodécanesicn ontcmpcirain
leurs élans, leurs sentiments.
.
582
L'Évangéliste Saint-Mathieu. Œuvre du peintre Sakeliarios Manglis de Calvnincs. (Cathédrale de lile.)
leurs
défauts grecs eux-mêmes,
aspirations,
leurs idéaux, leurs vertus helléniques et jusqu'aux
ces insulaires ont souffert et
Fig. 583
iii.
I.Arl Dcidctane.sien contemporain. I.e> prnplu-les |éréniie et Daniel, (Kiivrcs du peintre (ieorgfs A. Oiconoiiins de ("alyninus. (Cathédrale lie
:ii2
I
île
pense que tous ont pleuré et ont
l'on
si
584
)
Fia:
585
L Art Dodécaneiien cunicaipurain. L Evaiisicliste Saint-Marc. peintre Sai\ellarios Manglis de Calvmnos. Cathédrale de
Œu\re~du saigné pour
la
prise de
frent et pleurent
Constantinople.
Fig.
persécutions de Macédoine, pour les massacres déportations de Thrace et de TAsie-Mineure.
el souf-
également aujourd'hui pour
Vi\e.^
les
les
586
Fis;.
i
Ai: Dc'dccanesicn ciintcmpi>rain. Les propia-tes h/cciiiel ci i>.i!e. peintre (icorges .\. Oiconomos de Calymnos. (Cathédrale de
Œuvres du
313
587
l'ile.)
et
—
Fig. ;hS9
s'étonner que le caractère de du Dodécanèse soit grec et que leur profonde et immuable aspiration soit
comment peut-on Rhodes seule
et
et
d'être réunis à
Le
ciel et la
la
mère-Grèce
mer de Rhodes
leur soleil et leur
?
et
du Dodécanèse.
atmosphère sont
i;recs
et
rien
Fis. 588
L'Art Dodécanésien contemporain. (Etivre du peintre Sakellarios Manglis
(Cathédrale de lile.de {^ah'nimis.)
que grecs,
l.e
style de
leurs
maisons
de leurs
et
églises et de leurs écoles est grec et rien
que grec.
L'archéologie de Rhodes, son histoire, sa poésie et ses arts, ses sciences et ses lettres, sa
religion, son culte,
sont depuis I.Ari DdiIccaniJsicn
ciinic-nipiiiiiiii.
I.c (Christ
<Kuvrc-i.iu |)i-inlrc S;ikcll;iri(is Manf^lis. (CalliciIrMli.'
ili-
(^ahniiius.)
314
i=,ck)
ses
coutumes
langue, sa
et ses
moeurs,
avant jésus-Christ jusqu'à nos
Fia.
.'>!'!>
ayant l'histoire que nous avons évoquée.
peuple
à
si
soit
idéal,
courageu.x,
si
civilisé,
souffrir
fidèle à
1-
An
Dodécanésicn au Mo\
être
encore tyrannisé,
5!)1
t'ii-.Age.
(Euvre d un peintre inconnu. L.-^ SOURCK DE LA VIE (Eglise de « i^anagia » de (^ajxninds.)
jours,
grecs,
pendant ^^oo ans environ, grecs, toujours
—
sans interruption
continuité aucune
—
et sans solution de malgré tant d'épreuves, tant
d'orages, tant de catastrophes.
Comment ayant rendu
se peut
il
qu'un peuple ayant ce passé, que nous avons signalés,
les services
L
Dddecanésien conlcnipciain. de Notre-Dame. Œuvre de Sakellarios Manglis (ibïV)). (Cathédrale de File de Calyninos.) .\rt
l'einture
:!!.">
son
de nouveaux maux, de nouvelles
tortures ?
Fia.
qu'un
aujourd'hui soumis contre sa volonté,
un joug nouveau, pour
pour
si
—
Fis:
'^yi
Alt
Fig.
Adam et Eve chassés du Paradis terrestre. (Kuvre de Sakellarins Manglis. (Cathédrale de l'ile de Calvinnns.)
Dudccaïu'sicn coiitenipDi'ain.
,')SI3
L'Art Dddecanésien ciinteiiiporain. (hiivre de Sakellarios Manglis. (Cathédrale de
316
l'ile
de (^alMiiiios.)
SKEVOS ZHRVOS
RHODES. CAFITALH DU DODÉCANÈSE
31
S.
Fig. 5!)4-595.
Coupe
—
large a
RHODES pied liaut
Diani. o
(i.i) \'roulia
Coupe
le
pied
large
Diam.
à
RHODES.
pied
haut.
0.27 Ep. des parois (vers le centre!. s.
I.
6\
ào.ouSde largeur. •54. Haut 0.1 1:;
dont env. 0.07 pour
—
Fig. 5%-,-)96<7.
de {2aniirns. La partie supérieure, la cuveiu-. est plus plate, que dnrdinaire Le rebord de lacuxette. horizontal.
596 II
";„ (vers la lèvreV Terre rouge, contenant une certaine quantité de mica. (2) I
(i)
317
XXII
Les droits
et les
vœux
nationaux de Rhodes
Excellences.
S
— que conservent Musées comme de saintes reliques — des guerriers grecs de Marathon et
uand vous regarderez attentiles Rhodiens et vement tous les Dodécanésiens, quand vous verrez le profil et les traits
les
de Platées, vous n'y trouverez aucune différence
la
vous serez convaincus sans l'ombre d'une hésitation que vous avez en face de vous la population la plus pure de tout l'Hellénisme libre ou
la
irrédimé.
et
de notre visage, notre
front et
nos
mâchoires,
couleur de nos cheveux et
constitution de notre crâne, comparés aux crânes hitr. fiSIT
,,
KHDDhb. Fit(.
-
Le pirt de .Mandraki.
598
KHODKS.
—
l.a pl.icc
319
Mandraki.
Fia.
;V,)!i
RHODHS.
Ouand vous thiopométrie
la
étudierez au point de vue de Tan-
la
par
cranioscopie et que vous analyserez
uieuses,
culte et de
la
famille,
à l'idée
de
son adoration pour
la
que vous avez devant vous
les
distinctement les deux
du
l'orthographe d'un
p,
les
une
et
—
des
deux
telle
a. les
finesse
lorsqu'elle cherche
mot grec au
sujet duquel les
dictionnaires et les inscriptions ne donnent pas
Nation
de conclusions tout
grecque, son abnégation et son esprit de sacrifice, vous serez persuadés de manière définitive et irréfutable
et
;
si
deux X, avec une telle clarté que la linguistique actuelle
reli-
Patrie,
la
mots
plus familières, des
Homère ou Xénophon quand vous entendrez nos paysans
épeler
psycholoi^ie les cerveaux,
son dévouement
les
phrases qu'on dirait composés par
les têtes au point
au point de vue de la lorsque vous approfondirez ses convictions
la ville.
conversations
population de Rhodes et du Dodé-
canèse. lorsque vous examinerez
de vue de
Diu' \'uc de
à la
fait
langue de Rhodes
prend
enfants les
à
comme
et
certaines,
du
a
recours
Dodécanése
et
la
critérium indiscutable et définitif
de l'orthographe contemporaine,
plus purs de l'Hellade.
—
—
vous serez
encore persuadés que vous avez incontestablement
Quand Rhodes
et
peuple
devant vous
de
vous entendrez du Dodécanése et employer, dans ses parler
Fii<.
le
nisme.
600
Kl
11
iDIiS.
—
l'iic
:i20
vue de
la vil
les
membres
les plus
purs de
l'Hellé-
Fio. 601
KH()DKS. le
Lorsqu'enfin vous entrerez, dans
peuple rhodien
et
dodécanésien.
et
terez ses églises et ses écoles, ses et ses
—
Le piii't de Mandraki (ancien port des Trirèmes), phare d'Agins-Nicnlas et le Palais de |ustice.
les
dévouement
maisons du
que vous visidémogéronties
parents, son mépris de
et
ses
quand vous
établissements philanthropiques;
joies et
ses colères,
que vous verrez ses temples et ses sanctuaires divins; lorsque vous lirez ses prières à Dieu et ses papiers de famille; lorsque vous étudierez son admiration, son culte pour Dieu, son
les
tases,
oh
hérauts
-
Rhodes
!
et le
W^
mm S ^^^^^^1^^^
—
à ses
L'n ci)in
321
i.\i\
port.
sa bravoure;
enthousiasmes
'
à
alors
proclameront
que
l'Hellade
plus
Dodécanèse.
X
et
vous deviendrez sans doute qui
c'est
hellénique de tout l'Hellénisme.
--
KHi)l>l-S.
mort; quand vous cons-
universels
602
^.
la
assisterez aux manifestations de ses
de ses peines,
lorsque vous connaîtrez ses familles et ses iconos-
Fitc-
son abnégation envers ses
taterez sa témérité, son intrépidité,
pharmacies municipales, ses hôpitaux com-
munaux
familial,
la
l-"ig.
t)l»3
RH(.)DES.
Au
Chaque
fond
— Vue
panoramique du
Dans nos veines coule un sang
chaque rade, chacune de nos colchaque village, chaque rivière, chaque source, chaque grotte, chaque site, le ciel, l'air, la mer, tout en un mot possède, à Riiodes et dans le Dodécanèse, son histoire, sa h'nes.
île,
chaque
gloire,
sa
tournerez
illustré
par
trente-cinq siècles d'un passé resplendissant.
vallée,
Quand nos pêcheurs fond de
la
mer.
ils
retirent
des polypes du
recueillent bien souvent d'an-
légende grecques. N'importe où vous
ciennes monnaies helléniques, collées au corps du
regard, n'importe où vos yeux se fixe-
mollusque, vestiges de quelque ancien naufrage.
le
vous aurez partout et toujours devant vous une page d'Histoire, d'entre les lignes de laquelle la gloire vous regardera dans les yeux pour vous rappeler quelque grand nom, pour vous raconter quelque événement ront,
port.
on aperçoit l'Asie-Mineure.
n'importe où vous
irez,
Nos pêcheurs d'épongés, en explorant fonds de
la
ciennes statues grecques d'une inégalable perfec-
—
léphèbe d'Anticythère a été repêché par un Dodécanésien des statues qu'ils retrouvent
tion.
—
immortel. t
Fis. 604
KII()|)I:.S.
—
\'ue pan(.raniii|ue
les bas-
Méditerranée en retirent souvent d'an-
du port avec 322
le
phare d
Aj^io.s-Nicola.-;.
\-K. 605
RH( )DHS
l.e |icirt
de Marassi.
à l'intérieur
les
glorieuses péripéties des saints Grecs.
jadis,
les
iconostases des
de trirèmes romaines qui ont sombré alors qu'elles emportaient loin de chez nous
particuliers
peut également reconstituer chaque
nos trésors artistiques.
Dans
Rhodes,
de
on
jour, l'histoire
tout entière de leur religion, l'histoire de l'Hellé-
Nos
nisme,
quand ils cultivent leurs terres y rencontrent les tombeaux de nos ancêtres, qui datent souvent de l'époque mycénienne et qui cultivateurs
l'histoire
Rhodes, qui ne présente
de
pas d'intervalles sombres et des lacunes ignorées,
mais qui est consécutive, ininterrompue, qui est une chaîne interminable d'événements parmi les
contiennent de vrais ciiefs-d'cEUvre artistiques.
plus importants de l'histoire des sciences, de
Noire peuple se prosterne, dans nos églises, devant des icônes
vieilles
représentent, avec
des
de
écrits
littérature et
d'événements
de plusieurs siècles, qui
commentaires
la
étapes mémorables
en
humain
langue grecque, d'anciens exploits religieux, ou
Phare
ilii
p..n d .-Kuios-Nloolas.
32:?
la
la
civilisation
plupart ont
en
général,
marqué des
dans l'évolution de
l'esprit
et qui honorent l'humanité tout entière.
Fia. 606
RHOOHS.
de
dont
l'art,
faite la
lait
les assistants se metdes cérémonies nuptiales et l'un des premiers chanter à et danser tent alors à chants, qu'ils chantent de tout leur cœur et tous :
en chœur,
est celui-ci
DiVis la coiffe
hi
lie
du militarisme, de
décisive
grâce de Dieu, de
C'est notre liberté
demandons que il
Un sur lequel s'embarquera
le
pour
roi
comme
civilisé,
bateau
même,
lui
à
Comment
Comment pouvons-nous
le
peuple
a sauvés d'une
mort
certaine,
se peut-il
liberté à titre
de peuple
plus civilisé et parce
loureux
ne plus nous le
aux heures
à
être
libres parce
Nous poussons vers vous un
à
que nous ser-
cri
suppliant, dou-
comme
ta Servitude et courageux comme nous demandons que la justice et la nous soient rendues par vous qui repré-
Droit, et
liberté
sentez l'esprit de
la
Justice et de
la
Liberté, en
Europe, en Amérique, dans l'univers entier.
a affectueusement réconfortés, quelle a par-
tagé nos infortuneset nos persécutions?
oublierions-nous notre tradition alors qu'elles constituent le
Fig. 607
de notre
et la vie et
Le cœur déchiré d'agonie, l'àme toute saignante.
Comment
notre langue,
et
sang
organisme national, notre cœur
notre cerveau,
des parties depuis trente-cinq siècles inséparables de notre corps, alors qu'elles nous ont inspiré
j^^^^^JI '^Jg^ i^l'^^^^^^B
nous ont incité à tant d'actions d'éclat, qu'elles nous ont dicté de sublimes idéaux, quelles nous ont donné le cou rage et la force de résister, de demeurer Grecs et
tant de chefs-d'œuvre, qu'elles
rien
la
les
plus malheureuses vécues par notre nation, qu'elle
nous
le
vices semblables.
rappeler notre religion, lorsque nous savons quelle
nous
que nous réclamons. Nous nous soit faite.
nous sentons capables de rendre encore des
chaque
qu'il oublie ses parents, ses ancêtres, son histoire,
son passé?
force bru-
la
justice
Nous demandons peuple ne se souvienne pas de instant, à chacun de ses pas?
monarchie par
cruauté et de
civilisation.
Messieurs, que ce
se peut-il donc.
la
dé-
la
que nous avons rendu d'insignes services
aller
à Constantinople.
Comment
la
Nous revendiquons notre
a un bateau,
y
principaux de
l:i
:
mariée
les facteurs
tale, à vous qui. prenant par les cornes le taureau déchaîné du despotisme, avez su le renverser et l'anéantir, et nous vous demandons, pour Rhodes. liberté, nous vous demandons la justice.
également allusion à la reprise ardemment espérée de Constantinople par les Grecs, à lissue
On
vous qui êtes
à
Le Vendredi-Saint de chaque année les jeunes filles dodécanésiennes pleurent, en même temps que le Christ crucifié, la chute de Constantinople.
que
^^^ ^^^
' ,
yj
\1B
Grecs, malgré tant d'orages politiques.
tant de malheurs nationau.x?
Comment, nous nous
tels
renier,
que nous sommes, pourrionsrenier nos aïeux et nos ancêtres,
renier notre histoire, notre langue,
W^
comment
et
pourrions-nous accepter une nouvelle servitude en plein xx" siècle, après une horrible guerre monfut poursuivie
diale qui
vers et pour
la
justice
pour
liberté
la
du monde
de
l'uni-
?
rjEB'^
maM^ J
M ^^^PiV<^^^^^HS9HHi^l
Hxcellences,
Nous nous fondons
sur les droits séculaires et
r
^^^^^^^^H wk'^ *'^Ê ^^^LbJ^f .^^^^^^^^^^^^^^ ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^1 '
imprescriptibles
tie la
race grecque sur
Rhodes
Dodécanêse. dont l'hellénisme date dès mières années de l'histoire de l'homme,
le
avons l'honneur de nous adresser sentez les
à
et
les pre-
et
nous
vous qui repré-
peuples libéraux et civilisés de
RHODKS
la terre,
324
Pavsans Rhodiens en costumes natiimaux.
ment
nous avons l'honneur de vousrdéclarer que l'aspiration nationale des Rhodiens et de tous les Dodécanésiens est une et iinmuable, que notre volonté nationale
est
commune
et
inébranlable
;
joies,
malheurs.
être
La réalisation de nos voeux nationau.\ séculaires est un droit sacré que nous avons acheté par des
Grèce dont nous sommes, depuis plus de v=i00 ans. les enfants bien-aimés. pour laquelle nous nourrissons un amour, un dévoueréunis avec
nous réjouissant de chacune de ses tremblant et pleurant pour chacun de ses
filial,
la
torrents 325
de sang,
par
de mémorables services
lumière de
l'acquisition de
offerts à riiumanité entière. Et à
notre liberté nous possédons des droits incontestables et
lisés,
liberté,
la
prêts
d'être
intellectuelle
unanimement reconnus.
à
lisation,
siècles,
et les
orages que nous avons traversés plutôt morts que vivants au point de vue moral, après avoir vécu en esclaves éloignés du monde civilisé,
la
hommes, en
civi-
aptes à offrir notre obole
commun
commune,
de l'univers, de
famille des nations, dont
l'honneur d'être un des
après des tortures qui se poursuivirent à travers tant d'époques, après toutes les catastrophes et
tous
de
de vivre en
souscription
la
concourir;! l'effort
Après une servitude qui dura tant de
et
membres
de
la civi-
nous avons
les plus
anciens
plus actifs.
les
—
l'heure est enlln
affranchis à
venue pour nous
notre tour, de voir
Fio.
à
L'ile actuelle
de l'antique, car servitude crée
d'être
notre tour
de Rhodes n'est plus que l'ombre
favorise
la
la
la
tyrannie écrase et ternit, car
la
marasme
et
la phtisie,
)|)I-!S.
—
Drap
ilo lin
i-hodien brodé avec df
Collection I.-N. Casiillis.
:vni
le
mort. C'est pourquoi, obéissant
f)i)9
KHi
développe
la
>c>ic
dr
lilc.
à
la
Kl IODES.
SKEVOS ZERVOS
PI.
CAPITALE DU DODÉCANÈSE
Fisi.
Fig.
612
RHODES.
Fig. GlU-Gll
32
611
— Coupe large
Camiréen. Diam. s. 1.0,2,. pour la cuvette 0.054. dont Haut. env. o, Terre rouaeàtre contenant peu de mica. (1
à pied haut. Style
T
1 1
,
•-i,.^S2^.«.T^X.*g
'
RHODES. Diam
s.
Fig.
612-613
l.o.iîd;
—
-.. au-dessus du pied > Hp. desparois, dansle reN>rd. 2 Lacuvetteest profonde, le pied relativement bas. (2):
Coupe de Vroulia
s. a. o. 19S.
Haut. 0,078.
(i-2)Vrouli.i.
3t^
voix de notre conscience et de notre sentiment national et voulant rendre
progrès et perdus,
la
le
Rhodes
demandons de vous,
la
vie.
le
glorieusement
prospérité qu'elle a
y a tant de siècles sur
il
neur, nous
lement
à
KiM. f,14
le
champ
d'hon-
qui êtes actuel-
Tribunal de l'Univers entier, notre union
à notre mère-patrie,
la
Grèce. Car de cette union
nous attendons avec conviction notre renaissance nationale, notre renouveau intellectuel, notre res-
tauration matérielle,
avant vers
le
la
reprise de notre course en
progrès et vers
la
civilisation.
RHODES.
Un
—
Intérieur de
la
forteresse.
simple coup d'œil sur
la Grèce et ses provinces, une simple comparaison entre leur état d'avant et
Kit;.
celui d'après leur libération
()l,"i
RllODHS
—
l")rap
de soie rhodien
bmde
avec de
(."ollection j.-N. Casullis,
329
la soie
de
l'Ile,
convaincra n'importe
Fiu. 016
Fig.
RHODES. — Chemised'un
618
paysan Rhodien en soie indigène.
Collectirn de l'auteur.
plus abandonnée entre les mains de
la
tyrannie,
quelle ne sera plus livrée aux ténèbres et à vage.
Elle a confiance qu'elle
l'escla-
ne subira pas ce
nouvel et incalculable malheur, alors
qu'il
dépend
de vous que cela ne se fasse pas, de vous qui êtes RHODHS.
— Chemise
dune
ii.i\>;inne
Rhodienne en
lin
Fie.
brodée avec de
(-,19
la soie indiijène.
Gillection de l'auteur.
qui. d'une
manière certaine
et décisive,
que nos
espoirs sont invinciblement motivés.
Rhodes, le
patrie
du bien
et
du beau. Riiodes.
foyer de l'antique lumière scientifique et artis-
tique. et
la
de
Rhodes un des berceaux de la
la
République
civilisation, a la conviction qu'elle
Fit;.
ne sera
017
RHODHS.
—
CncniiM. J u:ii. |uv^aIl^^. Rhudicnnc on brodée avec de la soie indigène. Collection de laiiteur.
Fig. 62(1
Dos de
la
chemise.
Dos de :j:t(i
la
chemise.
lin
l-ig.
02 1
RHODES.— parmi nité.
et
de
les esprits les plus
de vous qui êtes la
civilisation.
les
Serviette en
soutiens de
Rhodes
Fisj.
la
est sûre
brodée avec de
la
suie indisiène. Gillection de
1
auteur.
de Thuma-
au cours de
démocratie
quelle se sont sacrifiés tant de millions de Français.
privilégiés
violerez pas les principes et les
que vous avez
lin
que vous ne
dogmes
la
guerre, sur
le terrible
d'Anglais et d'Américains pour défendre
politiques
et la
tant de lois proclamés et invoqués
justice universelle.
Rhodes
— Hiiiderie riiudienne en
Fi-.
soie sur toile
de soie indigène,
c'.ollection
de
(52;{
^"^r.^'^«.«.«
¥
wfifi^d^i^^^^iÊrÉf¥MÉriifttÉfM^4dÈ. RHODES.
—
Motif de broderie rhodienne.
331
I
auteur
la
sait enfin
paix n'est qu'un fruit de l'arbre de
622
RHODES.
autel
la
de
la-
liberté
que
la
Justice, et
G24
Kis/.
RHODES — elle a foi
que vous ne inisserez pas dans
terranée
le
centre d'une terrible Fig.
Pavsan
la
injustice,
awv
>iin
chien se reposant.
vous ne permettiez pas qu'il y ait là une plaie pouvant contaminer la paix, une étincelle pouvant
Médi-
que
(Vif)
'1 flSN^^^s^'
ITIl i
KH(-)1)E.S. l-itî.
—
Serviettes en
lin lin idées
avec de
la soie
indigène. Clullection de l'auteur.
626
KHODES.
— Hroderie
rliddienne de soie
stn' tuile
3;i2
de scie rlu.dieinie. Ci.lleclion
|.-N. C.asullis.
provoquer un incendie. Et vous ne
la
condamnerez pas
mais que vous
lui
elle a
à
certitude
la
un nouvel esclavage,
accorderez sa pleine et entière
liberté, cette liberté qu'elle a tant
aimée
et sou-
tenue de tout temps, cette liberté qu'elle
répandue
jadis et qu'elle a utilisée
comme
pour accomplir de grands exploits miracles sur
la
que
et
a
Fi^.
62S
tant
piédestal
de vrais
scène de l'histoire mondiale.
Excellences,
Rhodes
du Dodécanèse avec leur mère, la Grèce, nous rendra. dans la Mer Egée, la justice et le calme que nous demandons. Toute autre solution serait condamnée à aboutir à un naufrage et à un échec. Si nous autres Rhodiens nous étions forcés de nous soumettre et si un poing de fer devait nous L'union, et seule l'union de
et
RHODHS. Fi y.
Fig.
— Paysanne
629
6'J
RFIODES.
Fiu.
—
Broderies rlmUiennes de suie sur toiles de CoUecticin Jean N. ("asullis.
O)
RH()DF;S.
—
Broderie rliodienne.
333
lin
rhodiennes
rhcidiennc.
Fig. 631
'"^'^'î^îi&i^
*^<-3K'«-^^
#
**'-9«««%,**i^j,^*i^j.
J
x.t
<
lî
fil
RHODES.
— Quelques
motifs de broderie rhodienne.
334
Fis. 638
lut ^*V>V*V«V»N
t#i««t
léf
fff •î
riçmçUlX'W^'^'^
w^
tfiTi
w s
RHODHS.
— Uuelques
iiiotils
337
ili-
W^
Ifïèi
broderie rh.nlienne.
^
Fisr. 6.<:'
— Le svmnase de
RHODES.
contraindre à une nouvelle servitude, nous décla-
rons que,
malgré
la
vénération et
la
armes
reconnais-
faible, le
l'Italie
tifier
d'opposer
une résistance désespérée, pour nous
à
jus-
la
nous Rhodiens, juré de ne plus vivre que
libres, et
de préférer mourir,
un
homme
seul
le
cas échéant,
le
liberté,
est certain
plus petit,
le
suivant son éternel
que l'animal
le
plus
plus impuissant lui-même,
puissance d'un lion et déchire son tyran et son
assassin.
comme
L'ile
pour notre indépendance, pour
notre drapeau bleu et blanc, pour
il
les
est capable
face à l'Histoire et face à Dieu, auquel
avons, tous les
main, notre
pour gagner,
quand il est tyrannisé et menacé d'étranglement, quand il défend sa vie et sa liberté, de déployer une force colossale et qu'il acquiert
et pour l'éternelle France, ces deux nobles protectrices de la nation hellénique, nous nous trouve-
nécessité
à la
Crète
l'héroïque
exemple. Mais
impératrice des mers, l'invincible Angleterre
rons devant l'inéluctable
de
tagnes
sance infinies que nous éprouvons pour l'immortelle
Minos Venetocles.
de Rhodes, mortellement blessée
de deuil depuis déjà des
drapeau grec.
vie
et
de jeunesse,
siècles, était
de courage
et
et habillée
pleine
de
d'espérance.
Sortie des ossuaires sacrés des Hellènes, elle ne
Nous n'avons
certes
ni l'étendue, ni les
l"ii!.
mon-
peut plus vivre esclave,
— Kc<ile des
filles i:.\SLr.i.FioN
640
KHODHS.
338
elle
ne peut plus
vivre
(ill
Fit;
RHODES.
—
Madame
et
Minos Venetoclès
Fondateurs du l'cnctodiion
d'une vie
d'ilote, elle
ne peut plus résister à une
nouvelle et épuisante
tyrannie.
Et
nulle
de phtisie
humaine ne pourra au monde nous empêcher de résister, de toutes nos forces, par tous les moyens, à tout prix, contre une décision qui nous refuserait la
liberté, qui s'opposerait à la
nos vœu.x séculaires,
à
réalisation
notre réunion avec
notre mère bien-aimée.
la
de marasme, maintenus sous l'odieuse
sommes irrévocablement
résolus de nous livrer aux
mouvements
mourir
dire jusqu'au dernier, sur l'autel de
la
inégale, désespérée, dans
Grèce,
mort
Et plutôt que de mourir
une
lutte
RHODES. du
Cnsiilliioii.
339
de
lutte
de vie ou de
^ simple poignée d'hommes contre quarante
('.aMillis.
Foiidatevirs
c'est-à-
une
Fio. 64:H
Paul C.
plus
Patrie et
notre Liberté, de nous engager dans
de
les
fous, mais aussi les plus glorieux, de
V\m. G42
KHODKS.
et
tyrannie des Italiens, nous
force
—
Nicolas
Ci
Casullis
Fisr
(i44
RHODES. — OÙkior millions d'Italiens
ihudien de
— de défendre courageusement,
avec éclat et avec efficacité notre sainte notre liberté, notre indépendance,
1
année
tcrecque.
Anglais et Français, que nous
sommes
réellement
amphibies de la Méditerranée, que nous sommes vraiment les Anglais de l'Orient, que nous sommes dignes de notre liberté.
cause.
les
notre union,
vous montrer, à vous, nos grands et immortels protecteurs et bienfaiteurs, à vous autres
bref de
La Méditerranée n'a pas de marins qui
puis.'^ent
Fig. 645
1 sp^a
^m%
»«.
1
.'
.
^ 'i
1
RIIODKS
—
Vue de
la ville,
:U(I
prise
du
pi.rt .Mandraivi.
Fisr.
646
RHODES.
rivaliser avec
nos insulaires
:
— Le
village de Khodini (Simboullvi.
avec nos iiardis pê-
Ne sommes-nous
cheurs d'épongés qui. patriotes jusqu'au fond de l'âme,
se sont
montrés
à
l'occasion,
de
la
pas les
fils
les
plus légitimes
Grèce?
intrépides
guerriers.
Excellences.
Nous sommes capables de toute abnégation, de
On
tout sacrifice pour reconquérir notre liberté, parce
que
nos poitrines recèlent encore cette
étincelle
croit
communément que
pour pouvoir donner
divine
du génie hellénique.
a
— Le port
et la partie
341
l'arbre
de
la liberté,
qu'on attend de
lui.
besoin d'être arrosé de beaucoup de sang. Eh
Fia. 647
RHODHS.
le fruit
ouest de
la ville.
FiiT.
648
RHODtS. Vue
bien: Messieurs.
Rhodes
— Le
vilhtiie
prise d
de Trianta. Plage laviuilc
une hauteur dominant
n"a rien fait d'autre,
roser, en versant le
sang précieux de ses entants.
de sa
Nous
liberté tant désirée.
contre
étions près
la
avons été
pour ensuite, ne rester
terrible
—
les
guerres romaines et
avalanche turque
{.arsenal et
.(42
la
et
les
quand nous
livrés à la cruauté et à l'inhumanité
tvran sanguinaire,
Fig. 649
KHoDKS.
île.
massacres de Cassius. Et quand, avec les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, nous avons lutté
de 500.000. nous autres Rhodiens avec nos colonies, à l'époque classique,
1
que 200.000 après
pen-
dant tant de siècles jusqu'hier encore, que d'arl'arbre
dt-
le village.
place de Mandraki
il
n'est plus resté de
d'un
nous tous
Fig. 65<»
RHODES. qu'un nombre infiniment les
autres ayant été tués
petit.
— L'ne
villa
du
ves. Depuis, les Rhodiens n'ont cessé de se trouver engagés dans une lutte quotidienne et ininterrom-
12.000 à peine.
ou vendus
comme
village de Trianta.
escla-
Fia. t)ôl
RHODES.
— Une maisi^n de faubourg. 343
Kig. G.Vj
...iS^
RHODES.
puecontrelatyrannie.f l'esclavage et
le
Phares-fort_;Agios-NicoIas.
baïonnette
despotisme,
dont rinfiîme couteau nous coûta de nouveaux torrents de sang et le sacrifice de centaines de milliers
de nos enfants,
victimes de notre
la
fleur
amour de
italienne,
toute sanglante encore [et
toute chaude du sang de ses victimes tant, elle se révolta
Rhodes
le
jour de Pâques,
pour-
blessée à
et.
mort
bien que désarmée, battue, meurtrie, emprisonnée,
la liberté.
présenta pourtant devant vous, et elle vous montra ses blessures, vous raconta ses tortures, vous décrivit son supplice elle protesta énergique-
elle se
Hier encore,
et
en masse contre son tyran
lardée de coups de baïonnette,
de notre jeunesse,
,
vous
le
savez.
voyait brandir toute nue sur sa tête
la
;
Fig. 653
RHODHS.
M\li » (Moulins).
3^4
l'iii.
66'J
RHODES.
ment devant vous
et,
— La
jKirte
d'Agios loannis (Saint-|can
remplie de respect pour vous
mais aussi de ternieté
et
de sang-tVoid,
elle
malheurs, de tortures, de pleurs
\ous
Chaque
mes
Juges, moi, Rhodes,
je
autre chose que Grèce, depuis des temps
moriaux, de
me
et je
liberté, je
demande
je
Grèce. Rendez-moi justice. Messieurs
ma
pierre de
Rhodes
de sang. La douleur
notre
immé-
demande mon union avec ma mère,
rendez-moi
et
ne suis
de souffrances
depuis,
destin
et le
r
est baignée de larmes
sang
voilà
et les pleurs, c'est
déjà
sept
siècles.
Point de génération rhodienne, depuis, qui ne fût
demeure Grèce. Ayant l'honneur
présenter devant vous,
et
consentis et éprouvés par les Rhodiens
déclara: (i)
« Messieurs
).
torturée, tyrannisée, qui n'eut
nia
à
souffrir
du
fait
du
despote et qui, pourtant, malgré toutes ses tortures
la
et ses
les juges.
tourments, n'eut pas maintenu
ble, sa
Liberté. « (2).
sa foi
immua-
confiance inébranlable, son llambeau natio-
nal inextinguible, et sacré
pour
la
son enthousiasme indéracinable
Grèce, son dévouement et son
abnégation tout aussi N'y
eut-il
profonds et inaltérables grands idéaux de la Nation hellénique. C'est pourquoi nos coeurs sont hantés par une
âonc, E.xcellences, pas d'assez hauts
monceaux de cadavres rhodiens, fonds neuves de sang rhodien
envers
et d'assez pro-
les
agonie mortelle et notre
et d'assez violents
âme meurtrie
par une
torrents de larmes rhodiennes, et n'y eut-il pas
affreuse douleur,
assez de sacrifices et de douleurs, de martyres, de
notre avenir, de l'avenir de nos enfants et des géné-
(i)/..'
soumis
à la
Dodciiin'isr
nisdiigliiiilr
Conférence de
la
i/.»/,;;;,/,-
x,i
Paix du .7 Mai au
(2) Lt DodccciiirsidiViVit le Coiigris
i/,-
lihul,-. <>
Mcniciires.
Octobre iqu)
Ai P,i/.v. Pag'. ï6-sq.
rcsolulions.
^-i:
rapports,
Paris.
Imp. Chaix. Paris
quand nous devons douter de
U)it).
télégrammes,
lettres,
documents,
Fir.
Gd3
KH()1)ES.
—
Vieilles
quand nous devons entendre les sons douloureux de la cloche d'alarme qui sonne
pour nous dire que notre liberté est en danger. Le plus vert de nos sapins et la branche la plus
rations futures,
Fisr.
664
RHtJDKS.
hi.!<.
maisons.
— ('.hateau
inedieviai.
065
KHoDliS.
—
Vue Je
la
ville
34S
du ccte de
la iiiev.
Kiiï.
(>6«
RHOUhS.
\ ul- pn.Nf
du haut
et
une maison
Fis. 667
— Ruines de
RHODES. (A Fis;.
66S
1\H( )nHS. (Il
la forteresse du village de l.ardi 4^ kilomètres environ de la ville.
On
[appelle aussi ainsi du
nom
—
l.e
mont d
de lanijlais
iltii
sir
A4,'ios
Stelanos ou Mont-Smith (i\.
Sidney Smith qui. en i.Si>i a resïarde armées de Napoléon.
transportait en Hijvpte les :t l'.i
d'ici
passe
la
Hotte
Iransaisc.
"itf.
6G9
RHODES.
fraîche et
la
—^Un
coin des remparts
pkis jeune sécheraient aujourd'hui au
depuis trente-cinq siècles consécutifs,
main rhodienne. Telle est l'agonie et l'angoisse de Rhodes, quand elle pense à votre imminente décision contact de
les services qu'elle a
la
sont ses
vœux
amour pour Rhodes, Excellences, tel est son passé, dans ses grandes lignes, son histoire
Telle est est,
Fiji
histoire j'aurais
-
i.c
:iM
nationaux séculaires
la liberté.
Je n'ai pas
dans tous ses détails, car, été amené, malgré moi, à
'i'^"
KHODHS.
sont
tels
à l'humanité,
telles
sont sa gloire, sa grandeur et ses infortunes, tels
!
telle
rendus
dchircadcre.
et
son ardent
examiné si je
ici
son
l'avais fait,
écrire
de gros
Fig. 071
RHODES.
volumes
qu'il
—
Chàteau-tcirt
du moven-às;e
m'aurait été impossible de composer
dans l'espace des quatre mois dont
je
à Lindi
n'a joué, au cours des âges
tant et aussi glorieu.x
disposais,
du Dodécanèse.
que vous n'auriez certes pas le temps de parEn effet, aucune des autres îles du Dodécanèse n'a été autant que Rhodes favorisée paria nature, aucune de ses lies sœurs n'a une histoire aussi ancienne que celle de Rhodes, aucune d'elles et
que
un
celui
rôle
aussi impor-
de Rhodes,
la
perle
sa capitale et sa reine.
courir.
Vous. Messieurs, qui avez bien voulu proclamer hautement tant de fois à l'univers entier votre
Fiu. 672
KHODhS.
—
Vue du
sinltc cl
351
du
village de Triania.
RHODES.
immense respect et aux
idée.s
nez
les
le
les plus
et les plus libéraux
et
\
iUf df Lindos
dévouement qui vous attache
de justice et de
peuples
Port
de
la
liberté,
vous qui gouver-
grands,
les
terre, ces
plus civilisés
peuples qui ont
versé tant de sang pour défendre justement ces
dans son
idéaux,
vous qui êtes
les
protecteurs tout puis-
sants des victimes de l'injustice et les soutiens
inébranlables
Rhodes
la
certains.
Fiu. G71
KHODKS. -
état actuel.
l'ne des grandes iue>
de
la
justice et
civilisation la
liberté,
vous rendrez
à
nous en sommes
\-\iX.
OTâ
RHODHS.
Nous avons
la
certitude absolue que
sans bornes de tous
les
peuples de
acquis à vosgrandes nations, à
de civilisation l'invincible
et
—
de
la
la
nobles
le
port de
1.
et
indus dans son état actuel
més, que vous êtes
respect
et
de
la
Et alors,
— oh
liberté
oui!
— cette
Ile
et
en
elle,
de Rhodes qui les
enfin de
épuisés:
et, libre
que
la
dommages
matériels causés par l'esclavage;
retrouvera ses forces intellectuelles a,
les
des peuples
— libérée
servitude, réparera rapidementtous
moraux
la
elle
tyrannie
enfin, elle pourra se
remettre à écrire, à continuer son histoire trois
Fiy. (576
— Le
!
souffre encore aujourd'hui,
champions des peuples opprimés etàvous-mèmes, qui les représentez si dignement, lorsque vous aurez rendu justice à Rhodes et auDodécanèseen leur rendant la liberté, lorsque vous leur aurez montré par des actes, comme vous l'avez déjà fliit si généreusement pour d'autres pays oppri-
la
gardiens et
justice.
des mers,
infatigables
RHUL)1!S.
les vigilants
défenseurs tout-puissants de
terre sera
France, flambeau
liberté, à la reine
Angleterre,
Ville- et
buut d une des grandes ^ue^
.!,">3
RHODES.
—
Route
liint;eant la
mer au
village de Trianta.
Hiu. ()7S
RHoDIiS.
—
OreiUei' en toile de soie brode en soie rhodieniie. ("ollcction lean \. t^asullis.
V\'r.
1)79
KH()l)i;S.—
Kallilliea
354
(Kelk-Vue
)
SKEVOS ZERVOS
Fig.
RHODES. CAl'lTALH DU DODECANESE
PI.
(iSi
RHODES.
I^roderie
rhodienne de soie sur
Collection
lean
:?55
N.
CasuUis.
toile
de
lin.
35
^i^
lisï.
(«51
RHODES.
fois millénaire, avec
—
Ville
de Rhodes. Quartier de Hc.idas
ses annales de nouvelles pages, en l'honneur des
un esprit nouveau, une cha-
leur nouvelle,
une
enthousiaste,
l'éternelle
vie
elle,
l'éternelle
sciences et des arts et des lettres qu'elle cultive
vigoureuse,
l'éternelle
avec tant d'amour, pour lesquelles
nouvelle,
elle
s'émeut
et
se passionne.
travailleuse.
Elle gravera alors avec sa
Et elle pourra alors graver profondément dans
Fig. 682
RHODES.
—
i'Iace
du
sietie
.357
du Cjouveineiiient
plume, avec son pin-
I
ig.
683
RHODES.
ce;ui, les
— Tciur
de
1
hurlnsfc et ruines de
avec son ciseau et avec son esprit, de nouvel-
pages de gloire;
elle créera
et
Fi.iï.
ses
eylise de Saint-lean.
poètes et ses artistes.
de nouveaux chefs-
Et
devant ces nouvelles
de son génie, l'humanité passera de nouveau éblouie, prête de nouveau à s'en inspirer et à s'instruire, et elle se découvrira devant elles. Car libres et unis à leur mère-patrie. Rhodes et créations
d'œuvre qui ne le céderont en rien, si on les compare, à ceux de ses vieux iours. à ceux qu'ont produits ses philosophes
1
historiens, ses
()84
^-' RHODKS.
—
l.c
iiictropolite
Apnstolos
sortaiil
;!.')8
de
l'église
Kimissis TiienidCdU i.Assnmptiun)
Fiu. 685
RHODES.
le
— Clocher de
1
ésfiise
protecteurs et libérateurs, leur esprit surhumain,
D'
etqui apparaîtra dans toute sa clarté et sa majesté, éclat et
de Cuskinciu.
éternelle gratitude.
immortel qui se cache dans leur cœur
dans tout son
villay;e
Et nous Vous crierons alors, par tous les moyens, nous autres Dodécanésiens. notre chaleureuse et
Dodécanèse, feront bientôt valoir d"une manière devant vos veux, devant les yeux de nos
parfaite,
génial et
du
SKEVOS ZERVOS.
Président de la Délégation du Dodécanèse
dans tout son ravonnement.
au Congrès de
la
Paix
Londres 20 janvier 1020.
,
'J\\.
Achille et .\jax jouant aux osselets. Peinture d une amphore.
359
086 (I-\XV1I1)
RHODKS.
â&#x20AC;&#x201D; Bijoux en
verre
et
en porcelaine colores. Kpoque nivconienne.
l-ouvre, salle K. Vitrine de Rhodes.
:m
Kig. 687 cl-.\.\l.\>
RHODES. -
Bijûux en or. Kpoquc niycéniennc l.uinre. Salle K. Vitrine de Rhodes.
361
cl
archaïque,
.c
Rliiidicn
Ĺ&#x2019;dipe
L-l
et
la
Diplomatie
le
Sphinx.
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Il
Amour
hisse sur
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d'un chicn-hiup.
TABLES DES MATIÈRES
Chapitres
Pages
Lultre
leurs
à
Millerand
MM.
Excelleni.fs
l);i\
id
Lloyd
Alexandre
Cîeorge,
et Elefthcrios \'cnisélt>s
11
Rhodes aux temps préhistoriques
I
Rhodes
II
à l'époque
mycénienne
i:{
(lôOO a\
|.-C.).
III
Camiros. lalysos. Lindos (loOO-KHM) av.j.-C.)
l\'
Rhodes
W
Fondation de
\11
Rhodes au
Vlll
Riiodes à
2:1
l'époque homérique
à
Rhodes aux VII
\'
14
.
Yl.
la ville
I\'
V
siècles (av. l.-C.)
actuelle de Rliodes
siècle av. J.-C
du IV
la tin
114
(4()li
12Ô
av. j.-C.)
l.Vt
K;:}
.
siècle av. j.-C. (Démétrit)s assiège
Rhodes,
:iO.')-
3()4av. ].-C.)
184
IX
Rhodes pendant
X
Rhodes pendant
XI
La guerre de -Mithridate contre (I
siècle av. |.-C
le 111
le II
siècle av. j.-C les
Rhodiens, Secontl siège de Rhodes 204
Rliodcs à l'époque romaine
Xlll
Rhodes pendant l'époque hxzantiiie
XI\'
Rhodes
X\'
Le siège de Rhodes par Mahomet I
st)us les
211 21.")
Chevaliers de Saint-jean-iie Jérusalem 11 (14!!(l
après
(18(l!l-l.")22)
Rhodes sous
les
X VIII
Rhodes
Révolution grecque (1822)
et la
Rhodes sous
la
22(>
|.-C.)
2:Ç(i
Quatrième et dernier siège de Rhodes. Son occupation par Soliman 11. (1022 après j.-C.)
X\ll
XIX
2»!
siècle av. j.-C.)
\1I
X\
U»8
le
Sultan 24:5
Turcs (l.VJMiiri)
261
protection de l'Angleterre, de
271 la
France
et
de
la
Russie
(1H28)
280
XX
Rhodes sous l'occupation
XXI
L'Ile
XXII
Les droits
de Rhodes actuelle. et les
Statistique
île
italienne (1912-1920)
299 30.j
.
vœux nationaux
de Rhodes
Rhodes
Dodécanèse
et
du
((jrecs, Tiu'cs, )uil's et di\ers) instruction
365
815)
i
Superficie,
population 8(i8
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Figures 1
2 :î
'
... Les îles du Dodocniu'so dans la mer Egée (en couk'ur) anglaise et Iraiivaise Amirautés Rhodes d'aprc.s les cartes des
.)
17
-
1» l!l
20 21
-
'l'i
24 2.')
2(i
27
-
"iit
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(Kl
...
...
...
''K»-"
I'k' lô
Vases, plats, pithos, statuettes, figurines, cratères, amphores, oinoehoés, skyphos, etc. île Rhodes, l-lpoque mycénienne, préliomériLiue, homérique et classique
4
..
•
1"
•
pendeloques et bijoux en or de Camiros. Kpoque mycénienne -. • ••• ••• ... ... ... (Musée du Louvre) ... ... ... ... Tombeaux rhodiens de l'époque mycénienne
Collier,
'^ l!l-'2()
... ... ... Construction rappellant l'architecture cyclopéenne. ... ... ... ... ... Oinochoé de Camiros (Musée du Louvre) ... ... ... Masque de Camiros, en terre cuite. Époque archaïque Diadèmes d'un tombeau mycénien d'Ap.salvtiras près du \ ilhige de N'athi. ... ... ... ... ... Aryballe de Camiros. Époque archa'ique Berlin ... ... ... (Musée mycénienne de \'ase de Camiros. Époque ... ... Berlin (.Musée fuseau (.le l'orme de en Alabastre de Camiros, archaïque Kpoque annulaire. forme cuite, de terre en Vases de Camiros .•• •. ••• ... ... ... •• (Musée britannique) ... archaïque Epoque forme annulaire. cuite, de terre Siana, en \ase de ••• ••. ••• ••• .. ... ... ... (Univers, de Lund.) ... ... ^•ase de Camiros. Epoiiue mycénienne (Musée de Berlin)... ••. ... ... ... ... Coupe de Kattavos. Epoque mycénienne ... ... ... .•• ,.• Vase de Kastellos. Époque mycénienne ... ... Vase de Camiros. Époque mycénienne (Musée de Berlin) ... ••• •• ... ... ... ... \'ase géométrique de Camiros... ... ... ... ... Va.se de Massari-Malona. Époque géométriciue ... Bague en or et ornement en verre d'Ialysos. Époque mycénienne.. Ilolmos de Camiros. Époque archaïque (.Musée du Louvre) (en couleur).
'il
Coupe de Camiros (.Musée du Louvre).. Skyphos de Camiros (Musée britannique)
2!)
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llydria de Camiros. Epotjue archaïque Coupe de Camiros. Epoque archaïque.. Coupe jaune et noire de Camiros. Époque archaïque (.Musée de Berlin) ... ... ... ... ... ... Oinochoé de Camiros (Musée du Louvre) ••• ••. ... ,.. ... .\mphore de Camiros (Musée du Louvre) ... ... ... ... ,\mphore de Camiros (.Musée d'.Vltenburg) ... ... ... ... ... ... Pithos de Camiros. Époque archaïque ... ... ... ... .\labastre de Camiros (Musée du Louvre) ... ... ... ,\.ryballe émaillé en forme de tête ca.squée (Musée du Louvre) ... ... Aryballe de Camiros. Epoque archaïque (Mu.sée du Louvre) Louvre) ... ... ... ... ... .Mabasire lie Camiros (.Musée du cuite ... ... ... ... ... sarcophage en tei-re Pcintm-e il'un ... ... ... ... ... Coupe de Camiros (Musée de Berlin) ... ... ... ... . Décor il'un vase de Camiros (.Musée du Louvre) Ti-ois colliers en \ erre et en poi'celaine de Camiros. ICpoepie archaïc|ue ... ... ... ... ... ... (.Musée du Louvre) (en eoideiu) Coupe lie Camiros en argent a\fc apiilii|Ues en oi". l'qioipie an-haïque ... ... ... ... ... ... ... ... (.Musée ilu Louvre) ... ... Amphore île Camiros (Musée cantonal liistoi". de Lausanne)
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... ... ... Oinochoé de Camiros (Musée du Louvre) ••• ... ... Oinoehoè de Camiro.s (.Mu.sée du Louvre) ... ... .. ... •• Oinoehoè de Caniiros (Musée du Louvre) •.• ••• •... Statuettes de Camiros en terre cuite Aryballe de Camiros à panse sphérieiue. anse plate (Mu.sée canton, histor. ••• ••. •• ••• •• ••• ... ... de Lausanne) ... ... ... ... Oinochoé de Camiros à hec trilobé (Musée du Louvre) Pvxis de Camiros (Musée cantonal historique de Lausanne) .-
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Arvballe de Camiros. à pan.sesphérique(Mus. canton, histor. de Lausanne). Arvballe de Camiros à panse sphérique (Mus. canton, hi.st. de Lausanne). Arvballe de Camiros à panse sphérique (Mus. canton.hi.stor.de Lausanne). Alabastre de Camiros à panse piriforme et à anse courte (Mus. du Louvre).
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••• ... ... ... Plat de Camiros (Musée du Louvre) (Musée canton. anse plate larj^e et panse piriforme Camiros, à de Arvballe ••. •• •• ... ... ... ... historique de Lausanne) ••• ... ... ... ... Décor d'un va.se peint. La Chimère ... Arvballe de Camiros à panse piriforme et lart^e anse plate (.Mu.sée canton.
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... ... ... Coupe de Camiros à deux an.ses (Musée du Louvre).. ••. •• ... ... ... Oinochoé de Camiros (Mus. Brit.). ... ... ... • Oinochoé de Camiros (Mus. Copenhague) ... ... Coupe de Camiros à deux anses petites et fines (Musée du Louvre) Statuettes de Camiros en terre cuite. Epoque archaïque (Mus. du Louvre). • •• ... ... • Plat de Camiros (Musée du Louvre) ... Petite amphorede Camiros à deux anses et à panse allongée (Mus. Louvre) .... ... Fragment de grand pithos de Camiros (Musée du Louvre). (Musée archaïque Époque Camiros. Oinochoé à embouchure trilobée de •• ••• ••• ... ... ... du Louvre) (en couleur) Inscription relative à un .stratège de Camiros (Mu,sée du Louvre) Plat de Camiros en forme d'assiette (Pi nax) (Musée du Louvre) Arvballe de Camiros, en forme de tube circulaire (Mu.sée du Louvre) ... Arvballe de Camiros, en forme de tube circulaire (Musée du Louvre) ... ... ... Plat de Camiros (Musée cantonal historique de Lausanne)... Louvre) (Musée du (Pinax) d'assiette Plat de Camiros en forme Alabastre de Camiros à panse piriforme et à anse courte (Mus. du Louvre). Grand alabastre de Camiros à panse piriforme et à anse courte iMu.sée ••• •.• •• ••• • •• ... ... ... du Louvre Louvre Mus. liu anse courte etâ piriforme pan.se Alabastre de Camiros à ... ••• •• ... ... Hydria de Camiros. Époque archaïque ... ... ... ... archaïque Époque peinte. Camiros Amphore de ... ••• •• .\mphore rhodienne (Musée Britannique) ... ... Alabastre de Camiros à panse piriforme et à anse courte... Oinochoé de Camiros à large embouchure, faiblement trilobée et à anse .• •-. •• ••• ... ... ... bifide (Mu.sée du Louvre ... ... Amphore de Camiros à ligures noires Musée du Louvre ... ••• ... ... ... .Olpé de Camiros. Époque archaïque. ... Amphore de Camiros à deux anses plates trifides (Musée du Louvre .•
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Hydria rhodienne à trois petites anses verticales et à base effilée (Mu.sée ••• ••• ••• ••• ... ... ... ... du Louvre ... Oinochoé de Camiros à bec trilobé et anse trifide (Musée du Louvre) ... ... AryballedeCamirosapan.se sphérique Musée du Louvre) ... ... Oinochoé à bec trilobé et à anse trifide (Musée du Louvre) (111). Coupe plate de Camiros. Ép. arch. (Mu.sée du Louvre) en couleur. M 12'. Coupe plate de Camiros. Ép. ai-ch. Musée du Louvrei en couleiu" Oinochoé de Camiros à bec trilobé et à anse trifide. accostée de deux ron•-. ... ... ... ••• delles saillantes (Musée du Louvre).. .
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)inochoé de Camiros à bec trilobé et à an.se tritide (Musée du Louvre) ... ... ... ... Amphore rhoiiienne (Musée du Lou\re)
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(Muscc du Louvre) Oinochoè de Caniiros à hee trilobé et à anse ti-ilide, accostée de deux fon délies saillantes (Musée du Louvre). Coupes de Caniiros à lii^ines noires (Musée du Louvre) Coupes de Caniiros à lii^ures noii-es (Musée du Louvre) Cantharos de Caniiros (Musée ilu Lou^re) ... Coupe plate de Caniiros, sans anse, siu- pieil à hase lari^e (Mus. du Loin .) Coupe de Caniiros à deux anses et à pied court (.Musée du Louvre). .\mpliore de Caniiros à ligures noires (Musée du Loin re)... Plat ou Pinax de Caniiros à double échancrure sur les boi-ds .Mus. Loin.) Plat de Caniiros en l'orme d'assiette (Pinax) (.Musée du Louvre) ... Py.xis de Caniiros à deux anses. Premier côté de la panse. Mus. du Louv. Pvxis de Caniiros à deux anses. Deuxième côté de la panse. (M. du Lou\-.) Pyxis de Caniiros sans anse (panse et tond) (.Musée du Louvre) ... Pvxis de Caniiros ronde à couvercle et à deux anses. (.Musée du Louvre).. Pvxis de Caniiros à deux anses. Troisième côté de la panse. Mus. du Louv. Cratère de Caniiros à deux anses (Musée historique de Lausanne). .\rvballe de Caniiros à panse spliérii.|ue. (Musée historique de Lausanne) .\mpln)re de Caniiros .Musée historique de Lausanne) .\ryballc de Caniiros à panse sphèrique (Musée historique de Lausanne). Cratère de Caniiros à deux anses. Revers B. (.Mus.Cant. Hist.de Lausanne Ar\balle de Caniiros à panse sphèrique. (.Musée du Lomre) Aryballe de Caniiros à panse sphèrique. (Musée du Louvre) Cratèi'c à figures rouges .Musée du Louvre)... .\r\ balle de Caniiros à panse sphèrique (.Musée du Louvre). .\rvballe de Caniiros à panse sphèrique. (Musée du Louvre) Statuette en terre cuite de Caniiros. Epoque archaïque (en couleur) Oinochoè de Caniiros à bec trilobé et à anse plate (.Musée du Louvre) ,\ryballe de Caniiros à panse sphèrique (Musée du Louvre). Brùle-parl'ums (?) rhodien en forme de coupe soutenue par cpiatre caryatides (.Musée du Louvre). Skvphos de Caniiros à deux anses plates et verticales (.Musée du Loiivi'e) .\ryballe de Caniiros à panse sphéricpie (Musée du Louvre)
50
70
157
Statuette de Caniiros en piei-re calcaire. Plateau sacré Mastiue de Caniiros en terre cuite (.Musée du Louvre) Fragments de jarres enterre cuite de Caniiros. Epoque archaïque. Fragments de jarres enterre cuite de Caniiros. Épocpie archa'ique. Fragments de jarres en terre cuite de Caniiros. Epoque arcli (Mus du Louv.) Grantle amphore.. Ornements d'ialysos, en verre, grand, nat. Ep mycénienne (.Mus. Brit Ornements d'ialysos, en verre et en ambre, l->p myc.gr. nat (.Mus Brit.) Ornements tl'hily SOS, en verreet en terre glaise, Ep.myc.gi-. nat. (.Mus. Brit.
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Ornements
d'ialysos. Epoque mycénienne. (Musée Britannicpie)... (102) Oinochoè de Caniiros. Ep. archaïque. (.Mus duLouv.)(en couleur)..
70
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Ornements d'ialysos l-^p. m^c, en verre et en ambre (.Mus. Brit.). Ornements d'ialysos. Epoque niycèniemie (.Mus. Brit.) Ornements il'hdysos en ambre, en verre et en terre glaise. Epoque mycé
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.\rnies d'hily.sos.
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Époque mycénienne (Mus. Brit.) ... il'Ialysos. Epoque mycénienne (.Mus. Brit.)
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Brùle-parrums i.ri;il\sos à une anse et trois pieds. Ep. myc.(.Miis. Brit.) .. Brille-parfums (.rialysos. Epocpie mycénienne (.Mus Brit.) ... Kèchaiiil tl'lalysos. ICpoque mycénienne (.Mus. Brit.).. Coupe d'ialysos. Epoque mycénienne. Collect. Parent. (.Mus. liu Lomre) Kyathos d'ialysos à deux anses. Epoque mycénienne (Mus. Brit.).. Coupe d'ialysos lieux anses. (Mus. Brit.) ... :'i
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Cantliare d'ialvsos. Epoque niyeènienne (.Mus. Brit.). ... ... Kyathos d'ialysos à deux anses. Époque mycénienne (.Mus. Hiit.).. Canthare d'ialysos à deux anses. Epoque mycénienne (.Mus. Brit.). Coupe d'ialysos à deux anses. Ép. mye. (.Mus. Brit. et Louvre) ...
Coupe probablement d'ialysos. Ép. mye. (.Mus. Brit. et Louvre) ... Coupe d'ialy.sos à deux anses. Epoque mycénienne (British Mus.)..
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mycénienne (British .Mus.) ... ... ... ... ... ... Coupe d'ialysos à deux an.ses. Époque mycénienne British Mus.)... ... Coupe d'ialysos à deux anses. Époque mycénienne (.Mus. Brit.) ... ... Cruche d'ialysos. Époque mycénienne (British .Mus.) ... ... ... Oinochoé d'ialysos. Époque mycénienne (Brit. .Mus.) ... ... Oinochoé d'ialysos Époque mycénienne (British .Mus.) ... ... ... Cruche d'Ialy.so.s. Époque mycénienne (British Mus.) .. .. Oinochoé d'ialysos. Époque mycénienne (British .Mus.) .. .. ,. Oinochoé d'ialysos. Époque m\cénienne. (British .Mus.) Oinochoé d'ialysos. Époque mycénienne (British .Mus.) .. Oinochoé d'ialysos. Epoque mycénienne (British .Mus.) .. .. Olpé d'ialysos. Epoque mycénienne (British .Mus.) .. .. .. .\niphore d'ialysos. Époque mycénienne (Brit .Mus.) Amphore d'ialysos à trois anses. Époque mycénienne (British .Mus.) Entonnoir alabastre d'ialysos. Époque mycénienne (British Mus.. .\mphore d'Ialyso.s. Époque mycénienne. (Briti.sh Mu.s) Pyxis d'ialysos. Epoque mycénienne. (British Mus.) .Amphore d'ialysos à deux anses. Époque mycénienne (.Mus. Brit.) Pyxis d'ialysos. Époque mycénienne (Mus. Brit.) .. .. Entonnoir alabastre d'ialysos. Époque mycénienne (.Mus. Brit .. Amphore d'ialysos. Epoque mycénienne (.Mus. Brit.) Pyxis d'ialysos. Époque mycénienne (.Mus. Brit.) Vase d'ialysos à étrier et à bec vertical. Epoque mycénienne .Mus Brit). .Vniphore d'ialysos. Epoque mycénienne .Mus. Brit. .\mphore d'ialy.sos. Époque mycénienne Mus. Brit ) .. Amphore d'ialysos Époque mycénienne .Mus. Brit.) Amphore d'ialysos. Ept)que mycénienne ^.Mus. Brit. .. .\mphore d'ialy.sos. Époque mycénienne (.Mus. Brit ) .. .. P}xis d'ialysos. Époque mycénienne (.Mus Brit. Va.se d'ialysos en forme de salière. Epoque mycénienne .Mus. Brit. .\niphore d'ialysos. Époque mycénienne (Mus. Brit. .. Pyxis d'Ial\s()s Époque m\cénienne (.Mus. Brit.) .. Hydria d'Ial\sos. Époque mycénienne. .Mus. Brit. llydria d'ialysos à deux anses verticales. Epoque mycénienne (.Mus. Brit.l II\dria d'ialysos Époque mycénienne i.Mus. Brit. Pinax de Camiros. Époque archa'ique (.Mus. Brit en couleur) llydria d'ialysos à trois anses verticales. Ep. mycénienne (.Mu.sée Brit). Oinochoé d'ialysos. Époque mycénienne (.Musée Britannique) Petit kyathos d'ialysos à une anse. Époque mycénienne (.Musée Brit.) Deux Ilydriae d'ialysos à trois anses verticales. Ép. mvc. (Mus. Brit.) llMli-ja d'lal\sos. Epoque m^cénienne (.Musée Britannii.|ue) Hydria d'ialysos à quatre anses verticales. Ép. mycénienne (.Musée Brit.) Deux Kyathoi d'ialysos à une anse. Ep. mycénienne (.Mus. Britannique) llydria d'ialysos à trois anses verticales. i;i-ioi|ue mycénienne (.Mus. Brit.) Petit Kyathos d'ialysos à une anse. lOpotiue mycénienne (.Musée Brit.) ..
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Hvdria d'Ialvsos à trois anses verticales. Kpoque mycciiicnnc (Mus. Hrit.) Deux Hydriae d'Ialvsos à trois anses verticales. Époque myc. (.Mus. Brit.) ... .. Kvatlios d'Ialvsos à une anse. Kpoque mycénienne (Mus. Brit.) Hvdria dialysos. Kpoque ni\cénienne (.Musée Britannique). Coupe d'Ialvsos à deux anses. Époque mycénienne (.Musée Britannique) Petit Kvathos d'Ialvsos à une anse. Kp. mycénienne (.Musée Britannique) Hvdria d'Ialvsos à trois anses verticales Kpoque mycénienne ( .Mus. Brit.) Gobelet d'Ialvsos. Époque mycénienne (.Musée Britannique)
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deux anses. Époque mycénienne
(.Musée Biitannique).
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Coupe de Camiros en terre cuite. Époque archaïc|ue (en couleur) .. Hvdria de Camiros. l'époque de transition. Style Dorien Statuette en terre cuite de Camiros. Ép. de trans. Style grec. (Mus. Brit.). Masque en terre cuite de Camiros. Époq. de trans. Style grec. uMus. Brit.). Hvdria de Camiros. Kpoque de transition. Style Dorien. (Bruxelles, .Musée du Cinquantenaire .. Hxdria de Camiros. (.Musée Cantonal Historique de Lausaune Lausanne). Camiros. .Musée Cantonal Historique de Oinochoé de Hxdria de Camiros. Musée Cantonal Historique de Lausanne Statuette en terre cuite de Camiros. Kp. de transition. .Musée Britan. .. KigiU'ines en terre cuite de Rhodes. .Musée du Louvrei Le plan des pièces il'hahitation de \roulia. Kpoque du ^'IL siècle av. J.-C. Le plan de deux maisons de \'roulia. Kpoque ^'ll siècle a\-. |.-C. Le plan dedeux maisons de X'roulia et de celle iiui k's sépare. Kpoque .
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de Berlini .. .. Camii-os deux anses et à deux oiseaux. Décor île cai'actèi'e géométrique. .Musée Copi'iihague .. Lébès lie Camiros et le support iiolychrome .( .Musée Britannique;. Coupe de Camiros l-'ace intérieure. .Mus. Cant. hist. Lausanne ..
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La vue en perspective d'un des tombeaux à incinération (.le X'roulia Cruche de Vroulia à une anse tombeau d'enfant \'ase d'ossements trouvé à \illanova de Rliodes Musée du Louvre Kvlix ou Coupe de Camiros. l-;poque arch. .Mus. Brit. Scène champéti-e Kragment de carreaux de Camiros en terre cuite. Plateau sacré. ICpoque arclia'ique. (.Musée du Louvre) (en couleur Kyli.x ou Coupe de Camiros. I^potiue archa'iqiie. .Musée Britannii|uei. Revers B. Danse rhodienne en coideur) Coupe de \'roidia (.Musée Britannique) .Skyphos de N'roulia. Musée .\rch. de Klorence. .. .Skypjjos
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\'ue de Kindos avec son .\cropole Plateau ou Pinax de Camiros (Musée Britannique) (en couleur) La ville de Lindos dans son état actuel et son .\cropole .. Les anciens Propylées de Lindos Fra_i;ment du col d'une grande amphore de Lindos. Époque mycénienne Fragment d'une coupe large trouvé sur l'Acropole de Lindos Skyphos de Siana. Époque géométrique (Coll. S. \\andel. Copenhague). Fi-agmeiit (partie du pied) d'une grande coupe de Lindos (Lindos. Inv.) Kragment de la panse d'une coupe de Lindos (.Musée Brit.). .. .. .. .. Coupe de Lindos (Musée Britannique). l'ragmcnt d'une coupe de Lindos (Lindos. Inv.) .. Kragment de la panse d'une coupe de Lindos (.Musée Brit.) Lindos trirème. représentant une Sculptures sur les rocs à Ihdi'ia de Camiros. Époque de transition. Style Dorien (Musée Cantonal Historiciue de Lausanne) .\mphore de Camiros. Ép. de transition. Style Dorien (.Mus. llist. de Bàle) Hvdria de Camiros. Époque de transition. Style Dorien Décoration d'un aryhallos de Camiros. Ép. archaïque (.Musée du Louvre) .
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Coupe rliodiciine. Musée Cantonal historique de Lausanne Coupe de Camiros. Musée du Louvre Coupe de Camiros l'extérieur Musée Britanniquei Oinoehoé de Camiros à embouchure trilobée. Bruxelles.
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Musée
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Cinquantenaire Fragment de la partie supérieure de la pansedune grande coupe M. Brit '2'M 2!I8 Coupe de Camiros l'intérieur (Musée du Louvre iîlii .\niphore de Siana :{()(» Amphore rhodienne Musée Britannique :{(•! Aryballos de Vroulia à panse sphérique un peu aplatie. Situle de Vroulia. :ît)"2 S(i:î Amphore Musée de Karlsruhe Oinoehoé de Camiros .Musée du Louvre :i04 Amphore rhodienne (Musée Britannique :îl)ô :i(t() Oinoehoé rhodienne. Musée Karlsruhe :{(i7 Statuettes de Camiros Musée Cantonal historique de Lausanne Va.se de Camiros. Revers B. Musée Cantonal historique de Lausanne^ :i(l8 ^ ase de Camiros. Musée Cantonal historique de Lausanne^ :iO!t Mi) Hvdria de Camiros. .Musée Cantonal histi)rique de Lausanne) Hvdria de Camiros. (Mu.séc Cantonal hi.storique de Lausanne :M .\labastron de Camiros (.Musée Cantonal historique de Lausanne. ;512 Va.se de Camiros. (.Musée cantonal hi.storique de Lau.sanne :il3 314 Alabastron de Camiros Mu.sée Cantonal hi.storique de Lausanne 31Ô Petite amphore de Camiros .Musée Cantonal historique de Lausanne' 31(> Sphinx en calcaire Musée Britannique Ml Sphinx en calcaire Coupe large. (Musée arch. de Florence) :îl8 :il!t Cvlix( Coupe de Camiros. (Musée cantonal historique de Lausanne Va.se en forme de tête de guerrier de Camiros. (Mu.sée hist de Bàle) :VH) Coupe de Camiros (Pied brisé) (.Musée Cant. histor de Lausanne). i'Il Cvlix Coupe de Camiros (Musée Cant. histor. de Lausanne). :i'2'2 323 Alabastron de Camiros à panse piriforme et à anse courte. (.Musée canto nal historique de Lausanne 324 Neuf fioles de Camiros en porcelaine Kp arcliaïque (Musée du Louvre) i.
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à pied haut de style camiréen. (Mus. Brit Alaba.stron de Camiros r.Mus. Hist. de Bàle) Revers B. .Mus Hist de Coupe de Camiros à deux anses.
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— Lausanne Mus. Camiros Brit. Plat pinax de Vase en forme d'oiseau de Camiros (Mus. Hist. de Bàle) Bas-reliefs de Camiros en terre cuite. L'.\urore et Képhalos. Pelée
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Plat de Camiros. Représente le combat d'Hector et de Ménélas Mus Brit Statuettes de Camiros en terre cuite Mu.s du Louvre
140
Camiros Mus. Brit Coupe de Camiros à figures noires (Mus. du Louvre) Oinoehoé de Camiros Musée du Louvre Oinoehoé de Camiros .Musée du Louvre) .Miroir de Camiros Époque archaïque (Musée du Louvre Scarabée de Rhodes. Epoque archa'ique. -Musée du Louvre Pendeloque en or de Camiros. Tête d'Hélios. Epoque Hellénistique (Musée d'Art et d'Histoire. Genève Pendeloque en or de Camiros avec entaille représentant im personnage drapé Epoque hellénistique (Genève. .Musée d'.\rt et d'Histoire
141
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Plat de
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en couleur)
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Thétis avec son lion i.Mus. Brit. 331
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131
Paire de boucles d'oreilles en or de Camiros, avec têtes de lions. Epoque hellénistique (Genève. Musée d'.Vrt et d'Histoire Pièces de monnaie de Camiros ^(iO(l-408 av. j.-Ch ) Pièces de monnaie de Lindos ^()(K)-4()8 av. j.-Ch. .
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Pinax de Caniiros docoro d'iiiic ligure de Sphinx à corps de lion :i\ee tète de femme et ailereeoquillée. Èp. areh. (Mus. du i.ou\re)(en couleur) Coupe de Camiros (Mus. Brit. len couleur ;144 <f 345 Le triomphe de Diagoras de Rhodes 84(> Coupe de Camiros. Aphrodite sur son cygne (Mus. Brit 347 Pièces de monnaie d'lal.vsos(ô(){)-4()8 av. l.-C.) 348 Amphore de Camiros Thètis et Pelèe(Mu.s. Brit.) 349 (i-xi.) Quelques-uns des motifs ordinaires de l'art décoratif île la lêramique rhodienne des motifs ordinaires de l'art décoratif de la céramique Quelques-uns (i-xiv) 3.V) :i44
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rhodienne. 3.")1
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Peinture d'un \ ase de Camiros (en couleur Le dessin de l'ancienne \ ille de Rhodes La ville de Rhodes à l'épocjue ancienne Pièces de monnaie du \ et du IN' siècle av. ].-C. Knlèvement d'Orithyie par Borée Mus. Brit.) .. Armement de guerriers. Décor d'une coupe .. Pièces de monnaie de 333-304 av. |.-C. .. Pièces de monnaie de 3(I4-I()ti av. J.-C. Pièces de monnaie de 3()4-t(i(i av. J.-C. Loi >L\ritime de Rhodes. Manuscrit grec sur parchemin du \I1 siècle. Bibliothèque Nationale: .. Plat de Camiros en couleurs .. .Manuscrit grec siu- parchemin iluXll siècle. (BiblioLoi Rhodienne thèque Nationale Loi Maritime de Rhodes. .Manuscrit grec sur parchemin du XIl siècle. Bibliothèque Nationale Manuscrit grec sur parchemin du XII siècle. iBibl. Nat. Loi Rhodienne. Amphore de Camiros à ligures noires. iCoH. Jean N. CasuUis de Rhodes .
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Kantharos de Camiros Alabastron de Camiros (Musée Historique de Bàle. Le fameux groupe du taureau de Rhodes Musée National de Naples Hydria de Camiros. Figures noires f.Xrtemis entre deux biches Musée .
177 170 1!!1
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Historique de Bàlei 370
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.. Historique de Bàle Kant haros de Camiros. \ase peint. Thé.sée combat
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Le fameux .. .. La course du char Les quatre chevaux du Char du Soleil de Rhodes .\mphoi-e élancée tle Camiros à deux anses et à panse allongée (Musée
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Quelques-uns des motifs ordinaires de l'art décoratif de la céramique .. rhodienne Quelques-uns des motifs ordinaires de l'art tlécoratif de la céramique rhodienne Restitution tl'un atelier lie céramiste \ase de Cair.iros représentant la Minerve de l.indos(en couleiu•
3ô2 (i-xv)
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Thésée combattant contre les .\ma/.ones. Décor d'un aryballos (.Musée de Naples Stadiodromes Championsi Le Char de Rhoiles (Musée du N'atican) Va.seen formede buste d'.Vphrodite(Nénus) de Camiros ^Mus. Hist.de Bàle) .. .\mphore de Camiros (.Musée du Louvre en couleur). Coupe à pietl de Camiros .Musée Historitiuc de Bàle'i Bague en or. l-;po(.|ue classique. (Collection Jean N. CasuUis) Nase en forme de pigeon, à tète de Wnus de Camiros (.Mus. llist. de Bàle) Le fameux Colosse île Rhodes. L'ne des sept mer\ cilles ilu momie. .\ryballos à panse sphérii|ue île Camiros (.Musée Historiiiue de Bàle .\mphore lie Camiros (.Mus. Cant. Hist. de Lausanne I
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.. .. sphoriquc arvhullos de Caiiiiros Mus. H ist. de Bàlcl Hydria de Camiros. Époque de transition. Style dutieii en ^onkiii .. Ba.-4-reliefs et eolonncs votives. Époque cla.'<.><iq lie .. Ruines de Lindos. Sur l'aeropole, une forteresse byzantine .. .. lf)(i-8« avant .. .. .. .[.-C. monnaie de Pièces de .. .. .. .. Pièces de monnaie de 8«-4:i avant l.-C. Eschine .Mus. Nat. de Naples Kmplacement actuel où se trou\ ait autrefois l'École d'Ksehine Coupe de Camiros ou de Lindos. Époque vil siècle avant |.-C. en couleiw !l(j après |.-C. Pièces de monnaie de 4:î avant J.-C. .. .. Pièces de monnaie dt. l'époque impériale romaine. .. .. Ruines de l'église de Notre-Dame de Philermos Chope et plat en fa'ience du XVI' siècle (Musée de l'Ariana, Genève) Plat en fa'ience du X^'l<)uX^'lI siècle. Collection Chavan .Musée d'art
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Plat en fa'ience
Genève du XVI' siècle. Musée de
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Genève)
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.. .. .. Coupe de Vroulia en couleur coupes Vroulia (en panse rebord de deux de coul. et du la Fragments de Kol. (Mus d'Art d'Histoire Genève) XVI siècle. Col. et fa'ience du en Plat Plat en faïence du XVI siècle (Collection Jean N. Casullis, à Rhodes) Chope en fa'ience du X\'I siècle (Co!. lui. Mus. d'Art et d'Histoire (lenève) Plat en fa'ience du XVI siècle (Col. Chavan. .Mus. d'Art et d'Hist. Genève) Cruche en fa'ience du X\'l ou X^'1I siècle (Collection Chavan. .Mus. d'.\rt
217
220 IIO 220 220 220
438
Genève) du X^ II siècle (Col. Kol. .Mus. d'Art et d'Hist. Genève) Veilleuse en fa'ience du XVII ou XVIII siècle (.Mu.sée de l'Ariana). Cruche en fa'ience du XVII siècle (Col. Fol. .Mus. d'Art et d'Hist. Genève). Cruche en faïence du XVII siècle (Col. Fol. Mus. d'Art et d'Hist. Genève) Côté latéral de l'église d'.\gios-Stéphanos du ^'I siècle Côté longitudinal de l'église d'.\gios-Stéphanos du VF siècle Plat en faïence du XV siècle (Collection Jean \. Casulli.s) Plats en faïence du XVII siècle (.Mu.sée de l'.Xriana à Genève) Plat en faïence du XV' siècle (Collection Jean N. Casullis) Plat en faïence du XVI siècle ;Musée de r.\riana à Genève) .. Plat en faïence du XVII siècle (Mu.sée de r.\ri;>na à Genève) Plat en fa'ience du XVI siècle Col. Chavan .Mus. d'.\rt et d'Hist. Genève Plat en faïence du XVI siècle Musée de r.\riana à Genève) Plat en fa'ience du XVII siècle .Musée de l'.\riana â Genève
430
Plat en faïence
224
441
.. du XV' siècle (Collection Jean N. Casullis Plat en faïence du XVI siècle .Musée de l'Ariana à Genève Plat en faïence du X\I ou XVll siècle (Collection Chavan. .Musée d'Art
442
d'Histoire. Genève) Plat en fa'ience du
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XV siècle (Collection Jean N. Casullis Le plan de Rhodes au XVI siècle .. .\mphore de Camiros (.Musée Britannique) en couleur) Le bastion d'.\ngleterre. Le bastion d'Italie Le bastion d'.\llemagne Le bastion d'Espagne Le bastion d'.\uvergne Le prieuré d'.Vnglcterre L'auberge de France Le prieuré d'Italie Le prieuré d'Espagne et de Portugal Le siège de File par Mahomet, d'après une peinture gra\ée par l'Épine et peinte par Cornille en 1705 ()int)choé de Camiros Musée du L<>u\re (encouleiu") Le commencement du siège de Rhodes par .Mahome( Il Bibliothèque .. .. Nationale de Paris) .. .
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(ortercsse de Rhoïk-s pt'iulaiit le siéire BibliotlK-ciuc \ilk' la Natioiialcuc Paris) La fin du siège de Rhodes (Bihiiothoqiie Xati<inale de PaiMs) Un des canons de l'Isle-Adani Un coin de la forteresse Une des ruines de file ilaprès une gravure de Pillenient Pinx du s La loge de St-|can de |érusaleni telle qu'elle était pendant le siège de file W'-> et4()7 \'ases et chopes en faïence du XN'I' siècle (Col. |ean X. Casullis) Plat en faïence du XVII siècle Musée du cinquantenaire à Bruxelles^ Amphore de Caniiros (Musée du Louvre) (en couleur Chope en faïence du X\I siècle (Collection Jean N. Casullis) Plat en laïence du X\'I siècle (Collection Jean N. Casullis). Chope en faïence du X\'I siècle (Musée du Louvrei. Chope en faïence du X\l siècle (Collection |can N'. Casullis Plat en faïence du X\I siècle (Musée de l'Ariana à Genève; Plats en faïence du X\'I (Collection ,|ean N. Casullis) Plat en faïence du XV'^' siècle Collection Jean N. Casullis) Plats en faïence du X^l' siècle (.Musée de l'Ariana à Genève) Plat CM faïence du XVf siècle Collection Jean X. Casullis). Plat en faïence du X\'l'- siècle Musée de l'Ariana à Genève) Plats en faïence du X\'I' siècle (Collection Jean X. Casullis) I.;i
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Plat en faïence du XN'l' siècle (Musée de Cluny à Paris) Plat en faïence du X\'f siècle (Col. Chavan. Mus. d'.Vrt et d'ilist. Genève) Plat en faïence du XVf' siècle (Collection Jean X. Casullis). Plat en faïence du siècle (Collection Jean N. Casullis)
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du XV'^ (Collection Jean N. Casullis) Plats en faïence du XVf siècle (Musée de l'Ariana à Genève) Plat en faïence du XVI" siècle (Collection Jean N. Casullis) Plats en faïence du XVP siècle (Collection Jean N. Casullis) Plat en faïence du XVII'' siècle (Musée de l'Ariana à GcMîève) Plats en faïence du XVI' siècle (Collection Jean X. Casullis) Plat en faïence
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Oinochoé de Caniiros ou vase à verser le vin (Musée du Louvre) Plat en faïence du X\' siècle (Musée de l'Ariana, Genève) Un dessin de l'ile au X\'1I siècle Une vue du port au X\ III siècle Porte rouge de la forteresse Le port des Trirèmes, d'après une peinture du X\II siècle. Intérieur du port L'auberge de France habitée par les furcs Cruche en faïence du X\1I1 siècle (.Musée de l'Ariana, Cvnvxc) Plat en faïence du X\TI1 siècle (Musée de l'Ariana, Genève) Vases en faïence du XVIIf siècle. (Collection Jean X. Casullis Plat en faïence du XVIdu XVIf siècle. (Collection fol. Musée d'.Xrt et d'Histoire, Genève] Plat en faïence du W\\ siècle (Musée de l'.Vriana, (îenève Plat en fa'ience du X\ III siècle (.Musée de l'.Vriana, Genève) Plat en faïence du X\'II ou WIII siècle (.Mu.séc île l'.Vriana, Genè^e) Plat en verre opale du X\II siècle Musée de l'Ariana, Gcnèvi) Coupe plate de Caniiros (Musée du Louvrei (en couliur) Coupe plate de Camiros iMu.sée du Louvre iil. Plat en faïence du X\'l ou WTI siècle. (Collection l'ol. .Musée il'.Vrt et tl'llistoire, Genève) Plat en verre opale du X\ll siècle (.Musée de l'Ariana, Genève) Plat en faïence du .\\1 <>u XVII siècle. (Collection fol. .Musée d'art et il'l listoire, Genèx el Plat en faïence du \\ \\\ siècle (.Musée de l'Ariana, (}enè\e) Plat en faïence ilu XNllf siècle (.Musée de l'Ariana, (îenève) Plat en faïence du XVf ou X\lf siècle. (Collection Chavan. .Mu.sée d'.\rt .
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Le vaisseau de i^ueriv aiii^lais SV/v/i(/(//»((?(n;/ 011 iiW") l.a ville de Rliodes vue de la nier en i»2ô Le .Métropolite devant son palais en 182Ô Intérieur de l'éi^lise de Notre-Dame de Pliilernios du côté Intérieur de l'église de Notre-Dame de Philernios du coté In des anciens bâtiments. Intérieur de l'église d'Agios-Stephanos Coupe large à pied haut et à rebord plat. Style Camiréen deux anses iioriz. et à Petit vase\'i embouchure large, .
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.. .. .. La chapelle de Notre-Dame de Philermos siècle). saint .Mathieu X' selon l'Évangile de parchemin sur .Manuscrit .. (Collection de manuscrits du Dodécanèse) Dodécanèse). du manuscrits siècle (Col. de VIL du Parchemin Bible. La Manuscrit du XVl siècle, sur parchemin, contenant des discours panégvriques, etc. (Collection de manuscrits du Dodécanèse. La Bible. Parchemin du VllI siècle. (Col. de manuscrit du Dodécanèse). Manuscrit contenant des sermons et des pages de philologie et de philosiècle. (Col. de manuscrits du Dodécanèse) sophie. Parchemin du .Manuscrit du X^'^ siècle sur papier parcheminé contenant des pages d'histoire, etc. (Coll. de manuscritsdu Dodécanèsei. .Manuscrit ecclésiastique du X\'ll siècle. (Collection de manuscrits du •• • Dodécanè.se siècle. Collection de XYl"" du Parchemin Saint-)ean. L'Kvangile selon Dodécanèse). manuscrits du siècle. Collection de L'Évangile selon Saint-jean. Parcliemin du .\\ manuscritsdu Dodécanèse).. Coupe large à cuvette peu profonde et à rebord horizontal (en couleur). • . .• .. .. Coupe de \'roulia len couleur) Manuscrit grec sur parchemin du .XVL' siècle contenant divers discours. (Collection de manuscrits du Dodécanè.se Enluminure représentant Saint Jean le Divin, NUI siècle. (Collection de manuscrits du Dodécanèse) Enluminure représentant Saint .Marc, .\ VIP siècle. iCollection de manuscrits du Dodécanèse). Enluminure repré.sentant Saint Lucas, VIIL siècle. (Collection de manuscrits du Dodécanèse Enluminure représentant Saint Mathieu, X\'l' siècle. (Collection de manuscrits du Dodécanè.se). Enluminure repré.sentant Saint Lucas, \'ll' ou VUl siècle. (Collection de manuscritsdu Dodécanèse). Enluminure rcpré.sentant Saint Marc, VIP ou VUl' siècle. Collection de .. manuscritsdu Dodécanèse i. Genève) r.\riana. (.Musée siècle de XVII' faïence du Plat en Plat en faïence du XVIL siècle. (Collect. Eol. .Mus. d'.\rt et d'Hist. (ienèvc) .. L'intérieur d'une maison paysanne. Coupe fragmentaire (en couleur) .
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Partie de l'intérieur d'une cuvette; le pied manque en couleur Coupe petite, à cuvette peu proft)nde et à pied liant. Face extcr. concave (en couleur) La première page de l'Evangile selon Saint-.Mathieu. Parchemin du siècle. (Collection de manuscrits du Dodécanèse) .. VII' ou VIII Le village de Psintlios .. Rliodiensmarciiantà la tête de l'armée italien ne avant le combat de Psinthos Rhodiens expliciuant aux Italiens les positions stratégiques des Turcs
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peiulant le combat de Psinthos .Manuscrit ecclésiastique du XNllI .. Dodécanè.se)
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Une cèrémonii.' CLclcsinstiquc le jour lit rKpiphanio La résidciiio nctiiello du i;()U\ c'i-iic'iir ilu l)odc'(.-;inc'se. Le siège du gouvernement actuel Office funèbre rhodien pour la mort du roi de Grèce Georges Carte montrant remplacement des \illages de Rhodes \'ue de la ville telle tiu'elle est actuellement Nue de la cite telle qu'elle est actuellement Plan de la ville et de la forteresse
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Intérieur de la forteresse Tour de la forteresse Le phare de Saint-Nicolas au
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Le jardin public. Le port, les remparts Une des écoles de garçons L'art dodécanésien contemporain. L'art dodécanésien contemporain
Le Tout-Puissant Les rois-prophètes David
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303 303 304
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Salomon
311
dodécanésien contemporain. L'art dodécanésien contemjiorain. L'art dodécanésien contempt)rain. L'art dodécanésien contemporain. L'art dodécanésien contemporain. L'art dodécanésien contemporain. L'art dodénanésien au Moyen- Age L'art dodécanésien contemporain, L'art dodécanésien contemporain.
L'Evangéliste Saint-.Mathieu Les prophètes jérémie et Daniel L'Evangéliste Saint-.Marc Les prophètes Ezéchiel et Lsa'ie
L'art
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Le Christ. Le Christ. « La Source de
la Vie ». l^einturede Notre-Dame .\dam et Eve chassés du Parad
terrestre. .")!i;i
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dodécanésien contemporain. L'Evangéliste Saint-Jean Coupe large à pied haut de Camiros Coupe large à pied haut Le port de .Mandraki La place Mandraki Une vue de la ville Une vue de la ville Le port de .Mandraki (ancien port des Trirèmes), le phai'e d'Agios-Nicol; L'art
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Coupe large à pied haut. Style Camiréen Coupe de N'roulia en couleur.
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Drap de sr>ie rhodien brodé avec de la soie de l'île. Collect ion. |.-N. Casulli Chemise d'une paxsanne rhodienne en lin brodé avec de la soie indigène Dos de la chemise Chemise d'un pa\ San rhodien en soie indigène. Chemise il'une paysanne rhodienne en lin brodée avec de la indigène.
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Le port de .Marassi. Phare du port d'.\gios-Nicolas. Paysans rhodiens en costumes nationaux Eemmes et jeunes hlles de Calymnos tricotant des chaussettes Drap de lin rhodien brodé avec de la soie de l'île. Collection -N. Casulli
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Un coin du port. Vue panoramique du port. Vue panoramique du port avec
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chemise. Serviette en lin brodée a\ec
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Paysan avec son ihien se
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Broderies rliodiennes i.ie soie sur toik's de lin rliodiennes .. (>3(1 Broderie rhodienne .. .. .. .. ., <i31 Quekjues motifs de broderie rhodienne .. .. (i32-(i3K Oinoehoés et Phits de \'roulia en eouleiir) .. .. .. f)38 Quekjues motifs de broderie rhodienne l)3!l Le gymnase de Minos \'enctoek's <>4(l Keok^ des liUes CasuUeion ()41 Madame et Minos VenetoeR's, fondateurs du IV/u-roc/t'/o/r .. .. ti42 Paul G. Casullis, fondateur du 0/.s(///t'/(>/j .. .. 643 Nicolas G. Casullis, fondateur du CVrs-////t'/V)/). .. .. (i44 Officier rhodien de l'armée j^recque (i4ô Vue de la ville, prise du port Mandraki .. .. .. ()4<) Le viUage de Rhodini Simboully .. (i47 Le port et la partie ouest de la ville (i48 Le village de Trianta. Plage favorite de l'ile .. .. ()49 L'arsenal et la place de Mandraki .. ()50 Une villa du village de Trianta (>ôl l'ne maison de faubourg K52 Phares-fort Agios-Xicolas 653 « Myli » (Moulins 654-660 Coupes de \'roulia et fragments de coupes en couleur) 661 Amphore à décor incisé id. .. .. 662 La porte d'Agios loannis (Saint-Jean .. .. .. 663 \'ieilles maisons de Rhodes 664 Château médiéval à Rhodes 665 \ue de la ville du côté de la mer. 666 Vue prise du haut d'une maison de Rhodes 667 Ruines de la forteresse du village de Lardos 668 Le mont d'Agios Stefanos ou Mont-Smith 669 Un coin des remparts de Rhodes .. .. .. 67(1 Le débarcadère 1)71 Château-fort du moyen-âge à Lindos .. .. .. .. (i72 Vue du golfe et du village de Trianta. .. .. .. .. .. ()73 Port et ville de Lindos dans son état actuel .. 674 Une des grandes rues de Rhodes 675 Ville et port de Lindos dans son état actuel 676 Le bout d'une des grandes rues 677 Route longeant la mer au village de Trianta .. .. ,. .. 678 Oreiller en toile de soie brodé en .soie rhodienne .. .. •• ()79 Kallithéa" iBelle-Vue) 680 Broderie rhodienne de soie sur toile de lin (en couleur .. .. 681 Ville de Rhodes. Quartier de Hoidas .. .. 682 Place du siège du Gouvernement 683 Tour de l'horloge et ruines de l'église de Saint Jean 684 Le métropolite Apo.stolos sortant de l'église Kimissis Theotocou .\ssomption 685 Clocher de l'église du village de Coskinou 686 (i-xxviii) Bijoux en veri^e et en porcelaine colorés. Époque mycénienne. 687 Ci-xxix) Bijoux en or. Époque mycénienne et archa'ique Nases de Rhodes. Époque archaïque (Louvre salle A., vitrine de Rhodes) (couverture) Décoration d'une oinoclioé de Rhodes. Ép. arch. (dos de la couverture) (i2i-()2!l
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