TA K E I T E A S Y #05 le trombinoscope culturel
E D IT IO N T O U L O U S E
Une envie d’un arrêt sur images. Un objectif fixé. Des visages qui tendent tous en une direction unique. Des sourires qui s’immobilisent. Une pause. Un doigt. Une pression. Son "clicclac" d'antan qui nous berçait tant étant enfant a été remplacé par un "tit-tit" digital qui sied si bien à notre époque. Elle, qui nous suit partout, nous, enfants de cette génération numérique. De notre naissance à notre fin, elle est et sera toujours à nos côtés. Belle quand elle nous permet de figer dans le temps nos instants heureux, mélancolique quand elle nous renvoie à nos moments de doute. Preuve de notre passage dans la VIE, comme dans celles de ceux qui nous entourent. Marquant l’histoire, celle avec un grand H comme celle de chaque être vivant. La photographie. Celle là même qui n'est pas que la technique qui nous permet de créer des images par l'action de la lumière, celle là même qui est bien plus que ça. Elle capture la foule en délire happée par la prestation d'un chanteur, elle est la compagne fidèle du modèle qui pour elle se livre corps et âme, elle est l'outil du photographe qui montre son regard et son travail à travers elle, elle est le jouet de cet enfant qui s’amuse à s’approprier son monde, elle est l'amour perdu de nos vacances... Que de plongeons à immortaliser, de festivals à mémoriser, de souvenirs de voyages à transmettre, de sensations à conserver. Alors, n'hésitez plus. Si vous n'en avez pas, achetez-en un, si vous en avez un, ne le laissez jamais prendre la poussière dans un tiroir ou sur un meuble. Prenez-le et saisissez l'instant!
#05 Septembre 2010 – Magazine gratuit – Edité par LABCOM, association loi 1901 pour le développement et la promotion de la culture 4, Rue de Grèce 31000 Toulouse – Imprimé chez Pure Impression, Montpellier – Dépôt légal à parution. Parution Web. Directeur de la Publication/Rédacteur en Chef : Olivier Ossouala olivier.ossouala@takymag.fr - Directrice de communication : Laetitia Laloi laetitia.laloi@takymag.fr - Directeur de la création : Nabil Nezzar nabil.nezzar@takymag.fr - Photographie : Michaël Luppi, Adrien Ehrhardt – Illustrations : Jaoven Ricoeur – Publicité : pub@takymag.fr - Attaché de presse & événementiel : contact@takymag.fr - Journalistes : Olivier Ossouala, Teddy Lavitry, Jean Bourrié, Laetitia Laloi, Johnatan Bessede (Bélou), Julia Coulibaly, Aurelien Ferreira, Fanny Delacroix, Laurent Boyer – Rédactrice mode : Laure Maurel – Make up : Charlotte Descouens – Modèles : Madji Yamassoum, Laurent & Brigitte, Anaïs, Anne-Fleur – Contributeurs : Olivier Valsecchi (couverture), Miss’tinguette (Univers de), ODB, Sebastien Simo & Docteur Von Wild (Diary of Vans - textes & photos), Pierre Elie de Pibrac – Special Thanxs : Thierry Pamies (merci pour la patience !), Benoît & Olivier du Bat Bat (le repas était fabuleux), Manon, David, Johanne et Alexandre pour leur participation au Petit Repas entre Amis, Pion Pion pour sa sélection de BD et tous les lecteurs de TAKY, on y croît encore !
Page 6 : L’univers De... Page 6 : L’univers Page 8 : Portfolio
De...
Page 8 : Portfolio
s Tinguette ant» ers de : Mis iv n u L’ hoto «L’inst /7 P6 concours p u d s at ré u la peau?» Les la P8/11 es t’as dans «K – e p o sc Trombino graphie» P12/13 ier «La photo ss o D : W O N i P14/23 ier Valsecch tbook – Oliv es u G 7 /2 P24 Da Crew A écouter – s P28 Cats on Tree ille A écouter – P29 – Samba Rés se u lo bouger Tou t ue n q fo si u Ils P30 – BAB M ger Toulouse u o b rédaction t n la fo Ils usicale de P32 m n io ct le a sé Tracklist – L d P34/35 e Wakeboar L – r Outdoo P36/37 x vidéo No life – Jeu P38/39 entre amis Petit repas P40/41 res/BD Sélection liv P42 à vous lire... P43 La Chromie P44/45 Mode P46/56 ez mamie lection de ch sé a L 7 5 P On y était ! P58/61 les festivals On y sera : P62 et soirées les concerts : ra se y n O P63
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Toulouse - 2002 par Laetitia Laloi
L’ U N I V E R S D E
P06
Qui es-tu?
L’univers de... Miss Tinguette
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Miss Tinguette Jewelry est née un peu par hasard, je ne suis pas designer de bijoux à la base, j'ai une formation de graphiste, spécialisée dans la retouche photo en publicité et de décoratrice d'intérieur. A la fin de mes études, j'ai travaillé 3 ans dans une boite de pub comme retoucheuse, mais étant une touche à tout, je me suis vite lassée et j'ai commencé à explorer d'autres choses. J'ai été membre active d'un collectif d'artistes et je me suis mise à la sérigraphie, moi mon truc c'était la customisation de culottes ! Ensuite la mode de la laine est arrivée, j'ai voulu retrouver mes aiguilles à tricoter d'enfance, et là, le buzz : bagues en laine, gros bracelets laineux avec des proportions gigantesques, ...
Avec beaucoup de travail et de recherche, j'ai eu mon identité et une collection complète. Je suis très indépendantes et polyvalente dans ce que je fait, c'est pour cela que je fait tout toute seule, de la création de bijoux, à la production, les shootings, la retouche en passant par la mise à jour de mon site, l'identité de ma marque, la création de mon shop et blog…
Dernièrement j'ai collaborée avec le photographe Toulousain Damien Elroy Vignaux (www.elroy.fr) pour une série de photo en collaboration avec la boutique de lingerie Sotto Sopra (6 rue du Coq d'Inde - 31000 TOULOUSE)
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http://misstinguette.42stores.com/ • myspace.com/miss__tinguette • http://bijouxmisstinguette.blogspot.com/
Pourquoi des bijoux faits-mains? Le fait-mains me plait, les petites éditions, la pièce unique que personne n'aura. Les coups de cœurs ! Où trouves-tu ton inspiration? Mon inspiration, le travail, la recherche, les gens, mais aussi la mercerie ou je travaille actuellement en mi-temps. Je prends beaucoup en compte les critique des gens pour faire avancer le design des bijoux. A qui sont destinés tes bijoux? Je pense que la tranche d'âge à qui mes créations plaisent le plus est les 25 - 35 ans. Après il y a toujours des exceptions !
Comment tu en es arrivé là? Tout a commencé grâce au concours «Who's Next» que j'ai remportée il y a 2 ans. Le concours m'a permis d'être sur pas mal de sites et blogs, ensuite les demandes se sont faites d'un peu partout. Actuellement j'ai une quinzaine de boutiques à mon actif, en France, Belgique et Espagne. Mon but maintenant est d'être présente en Angleterre.
Actuellement je lance la collection "Yörk Jewels".
l au r é at s d u c o n c o u r s p h oto
« L’ i n s ta n t »
Portfolio - Les gagnants du concours «L’instant»
Les
P08
Le Minotaure. Tunis - mars 2009
Apparition. Le Caire - août 2008
Ce personnage, cette «apparition» au bout d’une perspective graphique marque totalement cet état d’esprit de l’instant où la chance, le hasard, la coïncidence sont du côté du photographe. Philippe s’intéressait à l’aspect architectural du tunnel, certes impressionant, mais sans grand intérêt émotionnellement parlant. Cette femme passant, il a su saisir l’instant précis qui change une belle prise de vue en oeuvre d’art.
Philippe Abadie (Tarbes – 65)
«Lors d’un voyage ou d’une ballade, au détour d’une rue ou au fond d’un tunnel, un réflex à la main : capter l’instant... Je recherche le graphisme et le dynamisme dans une image et à recréer au mieux l’ambiance propre à une scène ou à un lieu. Mais ces prises de vue sont avant tout pour moi des souvenirs et les témoins de mon état d’esprit à un moment donné.»
P10
Je t’aime. Toulouse - 2010
Portfolio - Les gagnants du concours «L’instant»
Mississipi. Toulouse - 2010
Là encore, c’est l’instant qui a fait la différence. Cet homme, observant simplement le sol ou les passants avec un regard vide aurait eu beaucoup moins d’intérêt. Sébastien a su ici capter une expression forte, une émotion. Il a su saisir l’instant.
Sébastien Simo (Toulouse – 31)
«Je fais de la photo avec mes tripes, ça me permet de libérer mes émotions et d’exprimer mon point de vue sur la vie.» Laissez-vous embarquer dans l’univers de Bas’t, jeune photographe toulousain, qui vous emmènera au-delà des limites du réel, dans un imaginaire porteur de sens et de messages. Influencé par les grands Willy Ronis, Tarantino ou encore Terry Richardson, Bas’t vous propose des clichés emprunts de glamour et de néoromantisme, dans un esprit underground avec une sensibilité à fleurs de peau. Contact mail et facebook : seb.simo@hotmail.fr
T RO M B I N O S C O P E
?Kes uaet’as p aldans snadlasapeau ’t seK? Un jour du mois de mai, on a posé cette simple question :
Trombinoscope
T’as quoi dans la peau ?
P12
Alex 20 ans / Serveur
Olivier 28 ans / Rédac’ chef
Laure 24 ans / Rédac’ mode
Lolli 16 ans / Coiffeuse
Estelle 17 ans / Coiffeuse
Lola 19 ans / Coiffeuse
Julian 23 ans / Vendeur
Johnatan 23 ans / Intérimaire
Jim 28 ans / Inner
Bryan 24 ans / Tour manageur
Deborah 19 ans / Sans emploi
Mélanie 19 ans / Sans emploi
Jaoven 24 ans / Illustrateur
Adrien 24 ans / Photographe
Jesus 29 ans / Ingénieur du son
Marion 21 ans / Etudiante
Marine 26 ans
MX 263ans / Hôtesse
Sylvaire 27 ans / Aide à domicile
Mendez 27 ans / Dj
Cyrille 26 ans / Sans emploi
Fanny 34 ans / Infirmière
Nicolas 39 ans / Sans emploi
Julie 24 ans / Visuel
Romain 22 ans / Vendeur
Alan 37 ans / Tatoueur
Jhano 33 ans / Peintre
John 20 ans / Etudiant
Damien 21 ans / Intérimaire
Esther 18 ans / Etudiant
John 28 ans / Cuisinier
J.P 36 ans / Vendeur
La PHoTgraPhie Par Laetitia Laloi
En un siècle, on est passé de ça...
à ça…
Edward Steichen, Flatiron Building - 1909
David Lachapelle, Live Tyler - 2009
P18
Pour certains, l’apparition de la photographie signifie la mort de la peinture, de la gravure, de la lithographie et de nombreux artistes affirmequ’une«machine»nepeutproduireuneœuvred’art.Safonction première, est au départ purement «pratique», la photographie est utilisée en sciences, pour les fichiers de police et principalement pour réaliser des portraits posés de riches familles. Cependant, des peintres, tel que Degas, l’utilise pour reproduire ensuite les sujets photographiés et dès les années 1890, certains artistes défendent déjà l’idée d’un «art photographique». Ils partent du principe que ce n’est pas un procédé purement mécanique, mais que l’artiste intervient, outre la prise de vue, en pratiquant un ensemble d’opérations physico-chimiques, filtrant, dosant, tamisant et adoucissant les matières, ombres et lumières. A l’époque, les photographes s’inspirent largement de la peinture qui demeure une référence. Au début du 20ème siècle, plusieurs courants apparaissent : certains choisissent d’exécuter de nombreuses opérations manuelles, retouchant les négatifs ou les épreuves, d’autres, qu’on appelle les «pictorialistes» (Edward Steichen, Alfred Stieglitz…) prônent une photographie pure, sans autre intervention que le choix du sujet et le cadrage.
Les dadaïstes développent le photomontage (à l’époque les photos sont découpées, montées et re-photographiées), certains artistes (tel que Man Ray) explorent également la technique du «rayogramme» (photo réalisée sans appareil, en posant des objets sur papier photosensible, exposé à la lumière) et de la «solarisation» (exposition du film ou du papier à la lumière, lors du développement). Ces procédés de En Man ray, Le violon d’Ingres - 1925
Now - La photographie
>> Dès la naissance de la photographie, ce nouveau procédé fait débat. S’agit-il d’un art véritable ou d’une simple technique ?
En 1942, Kodak commercialise la première pellicule couleur. La photo devient réellement un art populaire et entre dans de nombreux foyers. Et même si quelques galeries spécialisées apparaissent, il faudra tout de même attendre la fin des années 60 pour que la photographie ait réellement sa place au musée. Elle est essentiellement à cette époque, au service de l’édition, l’information, la mode et la publicité. En 1947, Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, Georges Rodger et David Seymour fondent l’agence Magnum-photo. Le reportage illustré et l’essai photographique deviennent des genres à part entière. La photographie de mode évolue elle aussi, vers plus de mise en scène du modèle et de travail hors studio.
Robert Capa, Berlin - août 1945
>> Vers la démocratisation Dès 1930, l’apparition d’appareils photos compacts et maniables favorise l’essor du «photojournalisme». La photo peut alors devenir le «journal intime du promeneur», et de nombreux photographes aborderont cet art dans un devoir de mémoire de l’instant passé, un témoignage de la société actuelle pour les générations futures. La photographie devient alors un symbole de lutte sociale. On peut maintenant montrer à tous ce qu’est réellement le monde, et par là, dire ce que l’on pense. Les artistes n’hésitent pas à photographier la misère quotidienne ou l’horreur de la guerre : Robert Capa, Lee Miller, Hermann Class…
Henri Cartier-Bresson, Mexique - 1931
Ces procédés de «mise en scène» de l’objet photographié ne cesseront d’évoluer. La photographie peut alors sortir de sa fonction première de retranscription du réel. On peut construire une photo comme on construit un tableau. Dans les années 90, émergent des artistes tels que Tracey Moffat, Cindy Sherman ou David Lachapelle, entre autres, qui travaillent à la manière de metteurs en scène : ils agencent leurs décors, choisissent des costumes et accessoires et élaborent parfois un scénario. De nombreux artistes utilisent également les ressources de l’informatique pour retravailler leurs images. Certains continuent malgré les nombreux outils à notre disposition, comme Nan Goldin, à photographier la vie dans sa réalité la plus crue. Elle prend les gens en train de manger, de faire l’amour, de se maquiller, de pleurer… Mais la photographie peut prendre toutes les formes. Grâce à la retouche, on ne dénonce plus que la réalité nue, mais également les modes de pensée. Les photographes Pierre et Gilles par exemple, exposent allègrement leur homosexualité et n’hésitent pas à détourner des images religieuses ou pornographiques.
Nan Goldin, Rise and Monty kissing - 1988
Pierre et Gilles - Vierge à l’Enfant - 2009
L’apparition du numérique a encore boulversé le monde de la photo. Qui aujourd’hui n’a pas d’appareil chez lui ? Mais du coup, tout le monde peut-il être photographe ?On en revient au débat initial. Est-ce l’outil qui fait le photographe ? Ou l’artiste qui exploite la machine ?
interview Ousmane Kassé, tirailleur sénégalais, Dakar, Sénégal - 2006 (série «Le Tirailleur et les Trois Fleuves»)
Kéraban le Têtu, Roumanie - 2004 (série «Kéraban-le-Têtu»)
Tirailleur nigérien, Zinder, Niger - 2008 (série «Le Tirailleur et les Trois Fleuves»)
ENTRETIEN AVEC
PHILIPPE GUIONIE Par Julia Coulibaly
Now - Interview
Pouvez-vous vous présenter et présenter votre travail ?
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Historien de formation, je suis devenu photographe parce que je voulais être libre. Je revendique une photographie sociale et documentaire autour des thèmes de la mémoire partagée et des constructions identitaires, une photographie qui parle des hommes et qui s’inscrit dans la durée. J’ai commencé la photographie à 27 ans par une première série sur les cités lacustres en Afrique de l’Ouest, publiée par Willy Ronis en 2001. Ce fut le début de mon engagement en photographie. Mes sujets personnels sont présentés régulièrement dans des galeries et festivals : «le tirailleur et les trois fleuves» série de portraits d’anciens combattants africains pour laquelle je suis lauréat du Prix Roger Pic 2008, «Africa-América» sur les diasporas noires dans les Andes, «Kéraban le têtu», un voyage sur les traces de Jules Verne autour de la mer noire… Mon mode principal de figuration est le portrait, à la recherche d’un sentiment perpétuel d’intemporalité. Membre de l’agence Myop, je collabore avec l’ensemble de la presse française. Je suis également chargé des cours de sémiologie à l’école ETPA de Toulouse.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre travail autour des tirailleurs? La série «le tirailleur et les trois fleuves» est le fil rouge de mon identité et de mon parcours photographique. Depuis 1998, je parcours l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale francophone. Sénégal, Niger et Congo étaient les trois grands fleuves de l’ex-Empire colonial français. Trois chemins de pénétration et d’influence française que le tirailleur africain a emprunté dans son parcours d’homme et de soldat. Aujourd’hui, je reprends ces trois itinérances pour poser un regard artistique et mémoriel sur ce patrimoine humain méconnu. Vedette de la réclame et figure incontournable de l’imaginaire francophone, le tirailleur est un personnage historique complexe aux multiples lectures. Dépositaire d’une mémoire unique et originale de la francophonie, le tirailleur est devenu un témoin privilégié des relations entre la France et l’Afrique dans le contexte du 50ème anniversaire des indépendances africaines.
Que recherchez-vous lorsque vous prenez une photo ? Photographier, c’est créer du silence. Chaque photographie débute par un silence. Chaque voyage est un éternel recommencement, un retour aux sources, une humilité retrouvée. Je reviens souvent dans chacun des territoires traversés. Au Bénin, en dialecte fon, on m’appelle «le blanc qui revient toujours». Quelle est votre approche du portrait photographique ? Je considère que le portrait est la chose la plus difficile en photographie. Chaque portrait est un moment de tension entre le photographe et la personne photographiée. J’aime l’idée de faire le portrait d’une personne que je ne connais pas, dont je ne sais rien. C’est une sensation étrange, faite d’abandon et de solitude. Souvent enivrante, parfois déstabilisante, elle me donne un sentiment de liberté au moment de la prise de vues. Je ne recherche pas l’émotion ou le sensationnel dans une expression ou une gestuelle mais plutôt un sentiment d’intemporalité. Le bon portrait n’est pas toujours la résultante d’un moment agréable avec la personne «portraitisée». L’enjeu est ailleurs…
Kéraban le Têtu, Roumanie - 2004 (série «Kéraban-le-Têtu»)
Vous ajoutez des enregistrements sonores. Quel type d’expérience souhaitez-vous faire vivre à ceux qui voient vos œuvres ? Passionné de radio, je réalise des enregistrements sonores depuis de nombreuses années pour certains de mes travaux photographiques. J’essaie de ne pas raconter la même chose avec le son et l’image. L’idée est de proposer par le son de nouvelles images mentales. Tout le son produit vient du terrain, je m’interdis l’utilisation de musiques enregistrées. Pour moi, c’est une manière d’aller plus loin, de proposer un nouveau chemin, une autre itinérance. Un silence est un son qui m’intéresse. Pourquoi avoir décidé de travailler avec un argentique ? Le support argentique induit un certain rapport au temps, une économie de gestes, un éloge de la lenteur, une réflexion permanente loin de la frénésie de l’outil numérique.
Tirailleur nigérien, Zinder, Niger - 2008 (série «Le Tirailleur et les Trois Fleuves»)
Comment expliqueriez-vous l’usage croissant (par les jeunes, notamment) de l’argentique? Argentique ou numérique, peu importe ! L’essentiel est que le photographe utilise l’outil avec lequel il va se sentir à l’aise pour photographier en conscience. L’outil numérique offre de nombreuses fonctionnalités. Cependant une nouvelle tendance se dessine peu à peu avec un net regain d’intérêt pour les supports plus traditionnels. Ce phénomène récent conjugue plusieurs causes : le besoin de comprendre ce que l’on fait en s’appropriant physiquement l’appareil, la volonté de redonner une certaine matérialité à l’image en remettant en cause l’image virtuelle, le désir de recréer du sens à l’acte photographique en s’éloignant de l’image pour mieux se rapprocher de la photographie…
Eliana Ninfa Quintero, mannequin afro-équatorien, Esmeraldas, Equateur - 2009 (série «Africa-America». Cette série sera exposée au Château d’Eau d’octobre à décembre 2011)
Pouvez-vous nous parler de vos projets et de votre actualité? La série «le tirailleur et les trois fleuves» a été présentée en juin à la galerie de La Passerelle à Gap. En même temps, une nouvelle série de photographies sur ce thème, réalisée lors d’une résidence en région Poitou-Charentes début 2010 est exposée à la galerie du Pilori à Niort. Sélectionnée par Christian Caujolle et Gilles Favier, directeurs artistiques du festival Images Singulières à Sète, la série «AfricaAmérica» sur les diasporas noires dans les Andes a été projetée le 13 mai lors de la soirée d’ouverture de ce festival consacré à la photographie documentaire. Elle sera exposée à la galerie du Château d’Eau à Toulouse en octobre-décembre 2011. En tant que maître de stage, j’encadre deux masterclasses sur le portrait à Niort du 14 au 16 mai puis à Beauvais les 05 et 06 juin. Enfin, je pars cet été au Tchad puis au Congo-Brazzaville afin de réaliser une nouvelle série de portraits photographiques et sonores de tirailleurs africains. Le voyage continue…
www.myop.fr/fr/photographe/philippe-guionie www.philippe-guionie.com
5 PHoTgraPhes Par Julia Coulibaly
LES MONSTRES
MARTIN PARR STEPHEN SHORE
Martin Parr abandonne le N&B en 1982 et s'inscrit dans le courant documentaire avec une approche originale, cynique et quasisociologique d'un quotidien ordinaire. Il y a toujours un connard qui prend votre mauvais profil, vous photographie quand vous avez un bouton de fièvre ou un bourrelet qui dépasse. Parr est ce connard, un témoin gênant et détestable de la société. Il capte la vulnérabilité, la bassesse, les contradictions et la stupidité des gens. En plus, il en rajoute : il sature, il recadre, prend ses photos au flash même en plein jour et ça donne parfois des gros plans désagréables aux couleurs criardes. Par critique la société de consommation et les classes sociales, il traque le mauvais goût dans les attitudes et les postures, l'alimentation, les loisirs, la façon de décorer son intérieur, de s'habiller. Je crois que ce que j'aime et que je ne comprends pas, c'est qu'il parvient à être drôle, profondément cruel et tendre à fois.
Stephen Shore, Ginger Shore, 1977
La plupart d'entre vous connaissez Martin Parr. J'étais pourtant obligée d'en parler. C'est grâce à lui que j'aime la photographie. Dernièrement, je feuilletais «Common Sense» chez un photographe qui m'a montré trois de ses tirages originaux. C'était plutôt nul mais j'avais la larme à l'œil.
Stephen Shore a inspiré Parr. C'est normal puisque c'est un génie. Né en 1947 à New York, il vend ses premières photos au Museum of Modern Art à 12 ans, devient membre de la Factory (l’atelier d’Andy Warhol, ndrl !) à 17 ans, et s'expose au Metropolitan Museum of Art à 24 ans. Dans les 70's, le N&B est prédominant, la couleur est réservée à la pub ou à la photo amateur. Il innove, popularise et consacre la couleur. Shore est un avantgardiste, il photographie son quotidien et son style de vie. Il collecte des images des motels où il dort, de ce qu'il bouffe, des endroits où il pisse, immortalise ses rencontres. Nombreux sont ceux qui disent qu'il est l'ancêtre du «blogging».
Now - 5 photographes
Shore, c'est Robert Frank meets Edward Hopper meets Jack Kerouac. Pendant des années, il traverse les États-Unis. De ses voyages résultent ses deux séries les plus célèbres : American Surfaces et Uncommon Places. Sur ce travail, il explique : «J'enregistrais ma vie. C'était le journal visuel d'un voyage à travers le pays. [...] Je ne voulais pas faire d'instants décisifs. CartierBresson avait forgé cette expression pour désigner certaines rencontres visuelles exceptionnelles, mais j'étais plus intéressé par la banalité.»
P22
Son œuvre est effectivement «l'énonciation d'une banalité négligée» : banlieues résidentielles, parkings, carrefours, objets de la vie quotidienne. C'est également un maniérisme poussé dans la couleur et la composition. C'est ce traitement assez dingue appliqué à des sujets «médiocres» qui fait sa renommée et la qualité de ses photographies. Martin Parr, Pig Pink Cakes, 1989
Stephen Shore, Stampeder Motel - 1973
Stephen Shore, 2nd Street and South Main Street - 1974
Martin Parr, A crucifix on a tanned mans chest - 1997
Martin Parr - Abstract painting with abstract shirt - 2007
LES PHOTOGRAPHES EMERGENTS PIETER HUGO
AMY STEIN
Les travaux de Pieter Hugo et d'Amy Stein, eux, ne témoignent pas d'un quotidien ordinaire. Leurs séries sont atypiques, elles dressent le portrait de marginaux, recréent des situations bizarres. Tandis que les photographies de Shore et Parr sont ultra sophistiquées, leur traitement respectif des images est cru. C'est la composition qui est soignée, la mise en scène. Les clichés de Pieter Hugo sont d'une puissance et d'une brutalité incroyables. Son travail est sublime, fascinant, inconfortable. Photographe sud-africain, il est profondément attaché à son pays et au continent africain dont il dresse un portrait original –des albinos et des aveugles, des juges botswanais sur leur 31, ou des boys scouts libériens. Pour certains, il présente l'Afrique comme un freak show. En 2005, après avoir lu un article sur les Gadawan Kura, itinérants nigérians accompagnés de hyènes, de babouins et de rock pythons, Hugo décide d'aller à Lagos et s'incruste avec eux pendant 8 jours. Attiré par «l'hybridation de l'urbain et du sauvage, et la relation paradoxale que les dresseurs entretiennent avec leurs animaux – parfois cajoleurs et affectueux, parfois brutaux et cruels.», dans Hyena & Other Men il tente de capter les moments où ces éléments contradictoires apparaissent.
Pieter Hugo, Junior Ofokansi, Chetachi Ofokansi, Mpompo Ofokansi - 2008
Now - 5 photographes
J'ai connu Hugo grâce à Nollywood. Plutôt logique puisque je suis une bite en art mais que je suis passionnée de cinéma d'horreur. Nollywood est l'industrie filmographique nigériane, la 3ème mondiale. Les films sont tournés en 1 semaine, avec un budget moyen de 20 000 euros. Les acteurs sont recrutés sur place, les lieux de tournage sont ceux de la vie quotidienne et les intrigues confrontent le public avec des situations familières. On y croise prostituées, fonctionnaires verreux, gangsters, vampires, zombies, sorciers vaudou, et parfois tout à la fois. Romance et horreur s'y entremêlent. Pour Hugo, Nollywood incarne une Afrique qui s'auto-représente, qui perpétue ses traditions et crée ses propres mythes. Son imagerie horrifique et son esthétique excessive le fascinent. Il les réinterprète, demande à une bande d'acteurs déguisés de reproduire la dynamique des plateaux dans la nature ou dans des décors désolés, et produit une série de clichés surréalistes, à la fois grotesques, beaux et terrifiants.
P24
Pieter Hugo été exposé conjointement à la galerie du Château d'Eau et aux ateliers du Théâtre Garonne dans le cadre du Festival Rio Loco 2010. Pieter Hugo, Abdullahi Mohammed with Mainasara - 2007
Le thème qui sous-tend la plupart des photographies d'Amy Stein est l'isolation, qui est devenue, selon elle, un mécanisme de défense pour de nombreux américains. On retrouve ce thème dans toutes ses séries. Comme Hugo, elle peuple son travail de costumes effrayants et explore la frontière entre l'urbain et le sauvage. Ses clichés, néanmoins, sont plus «kawaii». Pour Halloween In Harlem, inspirée par les portraits d'enfants d'Helen Levitt, Amy Stein parcourt les rues de New York et photographie des enfants déguisés. On y trouve des super-héros, des animaux, des monstres, des princesses, ou des costumes impossibles à identifier. Ces tenues colorées s'intègrent de manière étrange à l'environnement gris et dégradé de New York. La raideur et la posture fière de ces enfants maladroits, engoncés et innocents se juxtaposent à l'animation et à l'ambiance parfois licencieuse qui règne dans les rues d'Harlem. Domesticated, «diaporama moderne de notre histoire naturelle», laisse apparaître le don d'Amy Stein pour la composition. Au travers de scènes singulières, parfois absurdes, elle y recrée une série de confrontations entre le monde animal et les humains où apparaissent connivence, fascination ou peur. Le récit survient à Matamoras, petite ville de Pensylvannie bordée par une forêt, et s'inspire d'histoires réelles dénichées dans la presse. Afin de rematérialiser l'événement, Stein choisi un lieu, caste des modèles et utilise des bêtes mortes ou empaillées. Amy Stein, Watering Hole - date inconnue
Amy Stein, Untitled - date inconnue
LA DECOUVERTE ULRICH LEBEUF ODESSA
C’est en visitant l’expo d’Hugo au Château d’eau que j’ai découvert Ulrich Lebeuf. Il travaille depuis dix ans pour la presse française et internationale. Photoreporter, ses projets sont aussi culturels : il s’intéresse à la culture populaire, à la consommation ou à la notion de plaisir. Dans Antonyme de la Pudeur, la série qui sera exposée, il s’est rendu sur les tournages de films de cul pour en photographier des scènes hors champs. Je trouve ça un peu ringard et ne suis pas fan de ces clichés mais j’adore Ère de Jeux, série issue du projet culturel et de démocratie participative Territoires de Fiction. Il y photographie les hauts lieux de l’entertainment est c’est plutôt cool.
Ulrich Lebeuf, Dysney Land - 2006
En conclusion, j’évoquerais très rapidement le collectif toulousain Odessa que Lebeuf fonde en 2002 et quitte en 2006. Installé rue Roquelaine, Odessa croise les regards différents mais complémentaires de six photographes : engagés, issus de la pub, de la mode, de la presse, de la musique, des arts plastiques… Je ne connais pas grand chose d’eux mais j’ai eu ma claque. Certaines séries sont vraiment surprenantes et géniales (cf : Marcel de Polo Garat ou Châteaux d’Eau de Jerôme Navarre).
Plus d’infos sur www.odessaphotographies.com Ulrich Lebeuf, série antonyme de la pudeur - 2007
Now - 5 photographes
Vincent Lacotte (collectif Odessa), série Datchas Blues - 2002
P26
Laetitia Kitegi (collectif Odessa), série à l’origine - date inconnue
expoexpoexpoexpoexpoexpoexpoexpoexpoexpoexpo
expoexpoexpoexpoexpoexpoexpoexpoexpoexpoexpo A Toulouse
En région
Viviane Sassen «Flamboya»
Pilar Albarracín «Fabulations»
Jusqu’au 19 septembre Galerie du château d’eau
Jusqu’au 31 octobre Albi (81)
Pour la première fois en France, une sélection de photographies de l’artiste hollandaise, Viviane Sassen, prises lors de ses voyages en Afrique. L’artiste a passé une partie de sa jeunesse au Kenya où son père était médecin et dont les premiers souvenirs remontent à cette époque. Alors qu’elle avait déjà débuté sa carrière d’artiste et de photographe de mode, elle est retournée sur le continent de son enfance en 2002 Depuis, l’Afrique est devenue l’unique objet de sa démarche photographique, à travers les séries «Flamboya» et «Ultra Violet» qui lui ont valu reconnaissance dans le monde de la photographie.
L’artiste sévillane Pilar Albarracín travaille ce qui constitue l’identité culturelle espagnole, chants, danses, corrida, fêtes populaires... Avec ironie, elle fait du comportement et du rôle de la femme un de ses champs de bataille. Simultanément, elle réinterprète des performances appartenant à l’histoire de l’art contemporain. Elle traite également d’autres questions de société comme la dynamique du pouvoir, les rapports hiérarchiques, les tensions de genre et la crispation identitaire. En jouant avec les propres codes de la culture andalouse, elle invite le spectateur à remettre en question ses idées reçues.
Emmanuelle Riva, Tu n’as rien vu à Hiroshima
En région L’Été photographique de Lectoure Jusqu’au 22 août Lectoure (32) Expositions d’Emmanuelle Riva, Masao Okabe, Miki Nitadori, Henri Salesse, Hortense Soichet, Juraj Lipscher, Beatrice Minda, Rodolf Hervé, Gaël Bonnefon, Alix Delmas, Rémy Marlot.
Le Château d’Eau 1, place Laganne www.galeriechateaudeau.org
41 Rue Porta 81000 Albi www.centredartlelait.com
Tirant parti du charme estival du village de Lectoure, l’Été photographique est une invitation à une promenade artistique dans la ville. Des démarches artistiques singulières, parfois inédites, mais pas uniquement photographiques. Pour sa vingtième édition, le festival investit de nouveaux lieux patrimoniaux, au cœur même du centre historique de la ville.
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LIVRELIVRELIVRELIVRE Bettina Rheims, Serge Bramly «Rose, C'est Paris» Edition collector en coffret, accompagnée d’un DVD, limitée à 1500 exemplaires, numérotés et signés Editions Taschen / 750€
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www.centre-photo-lectoure.fr
Quentin Bajac «Après la photographie : de l'argentique à la révolution numérique» Editions Découvertes Gallimard / 14,60€ Cet ouvrage très complet, retrace l’histoire de la photographie amateur comme professionnelle, depuis sa démocratisation dans les années 50, jusqu’à l’explosion numérique des années 1990-2000. Y sont abordées aussi bien des questions artistiques, sociologiques, philosophiques ou politiques, pour comprendre l’évolution du procédé comme du concept de photographie. A réserver cependant aux véritables passionnés, car un peu dur à lire pour un novice…
Magnum photos, 101 photos pour la liberté de la presse Reporters Sans Frontières / 9,90€ Soutenez la liberté de la presse en achetant ce magnifique album, réunissant les plus célèbres photos de notre mémoire collective : le milicien républicain foudroyé sur le front de Cordoue en 1936, l'adolescent à califourchon sur le mur de Berlin le 11 novembre 1989, des portraits Che Guevara avec son cigare à La Havane en 1963, le dalaï-lama, Jackie Kennedy… Tous les bénéfices sont reversés à l’association Reporters Sans Frontières.
Guestbook Olivier Valsecchi Un photographe «détaché mais pas indifférent» Né à Paris et installé à Toulouse depuis 2007 pour poursuivre ses études à l’ETPA (Ecole Technique de Photographie et de multimédia), l’artiste sort de ce cursus, récompensé par le grand prix de la photographie 2009. Mais ce n’est que le début de la carrière d’un photographe qui mêle esthétisme, finesse et travail inspiré ! Olivier Valsecchi, c’est une technique photographique maîtrisée de bout en bout, un esprit artistique hors du commun et une faculté à nous transporter dans son univers sans qu’on éprouve l’envie d’en sortir… Découvert dans le Trystate magazine numéro 2 (magazine New-Yorkais), c’est avec poésie, insolence et patience (l’artiste ne se pose pas de limites de temps pour parfaire ses réalisations) qu’Olivier Valsecchi nous transmet sa vision de la (sa ?) vie, de ses expériences, de son vécu. Et quand on se rend compte qu’il n’est qu’aux prémices de sa vie de photographe et au tout début de ses expérimentations, on ne peut qu’être submergé d’admiration et impatient de découvrir ses prochaines réalisations. Si sa série «DUST» est sa réalisation le plus publiée (Pref Mag n°35, Eyemazing Spring issue 2010, Azartphoto n°7 pour ne citer que cela), nous avons donc préféré, sans éluder le reste, vous présenter sa série «LES COUPLES», mélange de douceur, d’interdits, d’éloignement, de noirceur et d’espoir… La magie opère encore une fois.
Olivier Valsecchi sera exposé aux Promenades photographiques de Vendôme (Parc du Château) jusqu’au 20 septembre 2010. Plus d’infos sur www.promenadesphotographiques.com
Guestbook - Olivier Valsecchi
www.oliviervalsecchi.com
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LES COUPLES
Guestbook - Olivier Valsecchi
Guestbook
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DUST
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AUTOPORTRAIT : The A Phase. Travail en cours.
www.oliviervalsecchi.com
àécouter Par Robin Panfili
Da Krew
Electro/Hip hop
Et si le code couleur de l’arc-en ciel pour l’identité visuelle du Da Krew n’avait pas été choisie par hasard ? Et si l’univers de ce groupe de 6 artistes ne serait pas, tout simplement, une sorte de reconfiguration à leur échelle de ce phénomène météorologique, l’apparition du soleil pendant la pluie. Comme une bouffée d’air dans l’ennui ambiant ? Ce qu’on retiendra, c’est la rencontre avec des gars simples, authentiques et avides de nouvelles conquêtes musicales. Ekyone, Dhjaz, Bilal, D.R.I, Chomyx, Val : c’est le Da Krew, avec un grand K, sneakers et casquettes !
www.myspace.com/dakrewlegroupe TAKY : Racontez-nous la genèse du groupe
TAKY : Des influences artistiques autres que musicales ?
D : J’ai commencé par le rap avec mon cousin, le rap pur et dur sur des instrumentaux… B : Puis, on s’est retrouvés en Dordogne. A cette époque, le rap c’était seulement le trip des mercredi après-midi et des week-ends. En 2000, lorsqu’on a rejoint Toulouse, les uns après les autres, on a vraiment commencé à se développer.
C : George Orwell ou les répliques de Dikkenek. B : Les comiques en général arrivent à nous inspirer dans les textes.
TAKY : Comment définissez-vous le style, votre empreinte musicale ? E : C’est ce que l’on peut appeler l’électronique & voices. TAKY : A quel moment a eu lieu le tournant vers l’électronique ? D : On écrivait des textes, des trucs d’ados et sur nos problèmes, mais il fallait autre chose pour s’amuser, des sonorités différentes… C : C’est aussi la scène qui a provoqué cette évolution. Déjà, le premier album était pensé pour cela. E : La cassure est arrivée lorsque TTC a explosé. Ils ont ouvert une brèche et grâce à eux, nombre de groupes ont pu s’exprimer là-dedans.
À écouter
TAKY : A titre personnel, quel est l’artiste qui vous a le plus influencé ?
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B : Amon Tobin E : Le Wu-Tang ! C : La Rumeur, et même maintenant Kap Bambino D : La Caution, Modeselektor.
TAKY : L’importance de la scène ? D : C’est pensé pour, on s’est vite mis à écrire scénographiquement. TAKY : Le travail à six impose-t-il des concessions ? E : On écrivait ensemble depuis très jeune, c’est naturel à présent. Nous savons où nous allons, donc on ne perd pas de temps à ce niveau. B : On a nos projets annexes pour explorer nos autres faces musicales. TAKY : Et pour l’avenir ? D : Le vinyle d’Opusilf vs. Da Krew dans les bacs. Au passage, nous avons tout juste remporté le tremplin Toulouse Is Burning au Bikini, c’est un grand plaisir pour nous tous. C : L’album pour septembre avec des featurings avec Gérard Baste (Svinkels), Joke (Institubes), Nils Jumpen (Cassos Club), Undergang. TAKY : Et à propos du vivier musical toulousain ? C : Ca bouge avec des soirées Travesti Monsters, les How To Kill The Party. B : Seulement, il manque des groupes comme Zebda ou Nougaro qui avaient une réelle notoriété, mais Toulouse est une ville ouverte artistiquement parlant.
Cats on Trees
Folk/Indie/Psyché
www.myspace.com/catsontrees C’est dans un salon de thé qui aurait tout pour plaire à Jean-Pierre Jeunet que la rencontre a eu lieu. Ce couple aux allures d’Angus and Julia Stone avec une chanteuse aux faux airs de Bat For Lashes et une infantilité CocoRosièsque forme Cats On Trees. Organique et spontané, voilà comment Yohan, le batteur et Nina, la chanteuse aiment à définir la griffe de ce duo inspiré par la culture dans ce qu’elle a de plus éclectique. Il aura fallu moins d’une heure pour remarquer la complicité de ces deux musiciens qui prennent le succès comme une alternative plutôt qu’une finalité, sans prendre le temps de tirer le moindre plan sur la comète. Souriants et bavards, retour sur cette entrevue empreinte de douceur et de légèreté.
Comment le projet Cats On Trees a-t-il vu le jour ? N : Après s’être rencontrés et avoir joué des années ensemble (Aeria Microcosme, ndlr), on a remarqué beaucoup de points communs, créativement parlant. En juin 2007, on s’est lancés dans cette aventure, toute nouvelle pour nous. Y : Nos personnalités sont assez proches, nos univers similaires. Un peu perché musicalement. C’est l’originalité que l’on cherche, être le plus sincère et le plus spontané possible. On compose vite, et même sur scène, on est tellement complices que l’on joue face à face. C’était une alternative à vos groupes respectifs qui explorent des milieux musicaux différents ? Y : Oui, c’est très différent, j’essaye de développer une autre part de moi. Avec Nina, c’est un autre fonctionnement qu’avec M.O.P.A (l’autre groupe de Yohan, ndlr). On provoque un retour à l’enfance sans son aspect naïf, on explore des personnages uniques qui ne sont pas dans une recherche poussée de l’originalité, des artistes simplement honnêtes avec eux-mêmes. Abordons vos influences… Y : La démarche artistique de CocoRosie est intéressante mais elles ne sont pas pour autant une influence majeure. N : Notre interprétation de l’infantilité est différente d’elles. On essaye de métaphorer ces choses là. Par ailleurs, Björk et Nina Hagen sont aussi des références. Y : Je fais de la peinture à côté, je suis très touché par le mouvement impressionniste. Tim Burton nous a marqué étant plus jeune. On essaye de
le transcrire en art et en musique, des mises en scène, des déguisements. A Bourges, on a pris un décor vivant, un squelette humain qui chantait avec nous. Nina, pour l’écriture, quelle place accorde-tu à la littérature ? Robert Plant disait que seules les notes parvenaient à le guider dans l’écriture… N : L’inspiration nait des notes, je ne suis pas une grande parolière et je me contente de peu de mots pour signifier beaucoup. Les paroles ne sont jamais longues, et c’est volontaire. Y : Il y a de l’autobiographie, des bribes de l’enfance, c’est une sorte d’écriture automatique, très sincère. Votre style reste difficile à définir. Y : On pourrait parler de pop, mais on le voit plus comme un style empreint à l’imagination, surréaliste et originalement spontané, ce n’est pas facile à expliquer.
A SUIVRE : L’album pour janvier 2011, une tournée en novembre et un clip dans les prochains mois.
ilsfontbouger
Toulouse
Samba Résille fête sa 18ème bougie. Pour l’occasion, Taky est allé rencontrer Audrey Campourcy et Laurent Vildary, tous deux acteurs dans l’action artistique menée en faveur de la démocratisation, par la pratique, de la culture samba. Cette association donne lieu à un éventail d’activités conçues comme des liens sociaux, fraternels et entend bien s’investir dans un plus large champ d’action. Le tout, armé d’une ambition sans merci. Magnéto. A quoi se résume la ligne de conduite de Samba Résille ? A : Tout se développe autour du principe que la pratique artistique est ouverte à tous ayant pour vocation de créer une émulation et un lien social fort. L’idée, c’est de décliner des pratiques autour de la culture de la samba. L : Le Centre d’Initiative Culturelle et Citoyenne a été créé qui entend un accès à la culture pour tous. Nos activités oscillent de la batucada aux spectacles de rue qui ont donné vie à « La Pieuvre », un projet qui propose vrai spectacle. Cette pluridisciplinarité engage des moyens, des salariés, des bénévoles ? A : Oui, près de 300 adhérents, on ne peut plus compter. Nous sommes 16 personnes aux manettes, près de 30 bénévoles « actifs », et c’est cette masse solidaire qui fait notre force. Les locaux sont devenus un quartier général, il a matérialisé cette force. Quelles ont été vos motivations à la création de ce collectif ? A : C’était une bande d’amis a testé plein de projets, jusqu’à qu’ils décident de s’essayer à la samba. Ils ont amassé de l’argent de leurs petites performances, alors pour protéger le collectif, ils ont monté l’association. En 1990, la pratique de la samba n’étaient pas autant réputée qu’aujourd’hui. Auprès de quel public Samba Résille détient-elle le plus d’adeptes, de fidèles ? L : C’est dur à dire. La majeure partie se situe entre 25 et 40 ans. Il y a un perpétuel renouvèlement. On a voulu désacraliser le mythe de la samba à plumes, à paillettes. Il y a une empreinte européenne dans notre conception de cette culture. A : Cela réunion des gens et des classes sociales qui ne se seraient certainement jamais côtoyées. Le lien social se retrouve dans le terme qui définit le Brésil : « le pays monde ». L’accès à la culture est notre premier leitmotiv.
Ils font bouger Toulouse
Racontez nous les festivités que vous avez organisé à l’occasion de vos 18 ans. L : Le jour J, c’était le 7 juillet, et nous étions à Saragosse. A : Les festivités ont duré plus d’un mois, l’inauguration du 29 mai jusqu’ au 10 juillet. L : C’était un concentré de ce qu’évoque Samba Résille, des concerts, des parades, des expositions, des rencontres, des forums...
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Quel sentiment domine alors qu’on approche les 20 ans ? A : Une nouvelle étape, un moment de maturation approfondi où l’on peut faire le bilan, savoir où l’on se situe maintenant. On a voulu éclaircir nos racines et les étudier pour renforcer nos bases.
Par Robin Panfili
Samba Résille
ilsfontbouger
Toulouse
Bab
TAKY : Bab, c’est qui ? BAB : Un label créé par une bande de copains amoureux de musique et des vinyles sur lesquels elle sillonne. TAKY : C’est quoi ? BAB : Un label de musique... Après avoir passé des années à faire les bacs de nouveautés et d’occasions à la recherche de trésors oubliés, on a eu envie de mettre la main à la patte en restant fidèles à ce que l’on est et à ce que l’on aime. En clair, cela veut dire qu’à côté des sorties du label on organisera des rencontres, des débats, des conférences autour du «fait musical» notamment. Ensuite cela veut aussi dire qu’on n’est pas prêts à se conformer à la tendance actuelle qui est à la dématérialisation. Au contraire, on veut que nos disques soient de vrais objets et c’est pour cette raison qu’on a décidé de travailler avec des plasticiens dès le départ. On ne va pas reléguer la musique à un plan secondaire (quand-même !!!) mais la partie visuelle aura tout autant d’importance... TAKY : C’est où ? BAB : Bab vole et virevolte entre Toulouse et Paris. C’est pour ça que notre logo est le toucan... C’est notre moyen de transport de prédilection !! TAKY : Et après ? BAB : A Paris, Arnaud (Switch ‘Groov’ Exp), qui est le fondateur du label, organise déjà pas mal de soirées (oui, j’oubliais de préciser qu’on est tous des danseurs chevronnés)... A Toulouse, on va s’y mettre aussi, probablement avec la joyeuse équipe de kalakuta puisque on est tous bien branchés Afro-caribe !!!
Playlist et contact sur le site www.bab-musique.com
le label qui va faire du bruit !
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Sélection musicale
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nMarley musicaleSantigold track tracklist / sélection musicale track soulwax Pony del sol / sélection / sélection Elliott Lilymusicale Allen track The tracklist Modernist Cool Tepr Blody Beetroots Pussycat Dolls Yann one M.I.A Monika Kruse Steve o Christina Aguilera Lauryn Hill oundsystem Le Peuple de l’herbe llen Wu-tang Clan Coldplay Woler Fatboy Slim Forss The Hives
Pocus - Nervous - U-Roy - Wet Potatoes Rudd - Yelle - Cherry Cola - David Bowie ier - Very nice people - Vivaldi - Van she 50Cent - Chicken lips - Buddha bar
Curses - Hot Chip - Ida EngGossip - Crystal Casltes - JoKaos - Justice - La fouine - Leif - Kylie Minogue - Lifehouse d the Pharaons - Ascii Disko - Maps - Revolte - Remi Nicole - Junk - KaCrookers - Rico - Soulwax - Nelly - Rye Rye - Sebastian - Sven Vatch
Saycet
ns - Joe Cooker - Katy Perry - MC Mario - Fiest - Daft Punk - Dennis Brown - Britney Spears lle - Juliet - Cat Power - Norah Jones - Dosh -
de ci de là sur le net je -ntreau - David Vendetta - Nouvelle vague é Deerhoof par- Carla hasard sur unlupetexte - Maria Calle site. CeBruni texte,Laécrit par ody ; fut- The lu lors d’une conféProject - José Goonzagraphique à NewCarpenters York en 2003.
ais - Martin Solveig - Death cab for Cutie azer - Telepopmusik - Jurassic 5 - Fannypack - Mar- Kid loco - Dragonette - La Caution - Doc Gyneco on - Litlle Eva - Dianne Reeves - Gerard Rocamora costes - Klaxons - High Tone - Little - Afrojack - Fujasaki - Samantha Fox s Dyson - Le Dost Sucker - Phonique
ni - Hello goodbye - Phillipe de Boyar - Eve - Dave pche Mode - Remi Nicole - Mikrofisch - Louis Kylie - Phonique - Adam & Sky - Camille Muler I.T.C.H - Rouge rouge - Ferry Corten - MoSilicox - Eve Angeli - Samantha Fox - Alanis e - Mims - Amy Winehouse - Health - All saints
Wu Lyf
4hero - Culture Prophet - Fortune - Rekid - Mr Brown dbye - Diana Ross - The supremes - Efdemin - Mr Brown Mercy Arms - Sex in Dallas - P.Diddy - Rodion - Rekid piro - Booka Shade - Henrik B - Kid Rock Alex Dolby - Nathan Fake - Peter Gelderblom Rother - Butch - Chris Lake - Ol’ Dirty Bastard udacris Method Man -sur 2pac ntdecide-làSnoop surlenetDog jesuis-tombé parhasard un - Simon Flower - Bonde - John c Judo - Noyz énsur lesite.de CeRole texte,- Pryda écritpar Neville Brody ;futluNoise - Oxia conférence typographique à New York en-2003. MIA - Blende - Minilogue - Parallels Snowden - Alex Gopher Van Helden - Snowden - Dada life - Miss Kitin- Deadmau - Mo- Bob Marley - Danakil - Black 15 - John Holt - Gregory Isaacs Dalcan - Klaxons - Shaggy - Lloyd Price - Max romeo - Jimmy Cliff
- Dada life - Fat larage - Tenor Saw - Boys Noize Friends Electric - The Abyssinians - Pauline Black armer - Rex the Dog - Michael Mayer - King Tubby
ch - de Thecicure ant de-Marilyn là sur Manson le net -jeScarlette Johansson bé par hasard sur un texte r le site. Ce texte, écrit par rody ; fut lu lors d’une conféographique à New York en 2003.
Ellen Allien
The Rolling Stones - Madonna - The kiss incess superstar - Story of the year - Miss agnet - Honey Boy Martin - Terence Fixf - Johnnu Clark - Ben jeler - Bodyrockers
- Alex peace - Diam’s - Digital Dreamers quai - Rico - Keny Arkana - Velvet Underground - All Saints - David Guetta - Maroon 5 -
mitry Green - Stricht Acht - Haddaway Jee - N.E.R.D - Sniper - Lenny Kravtiz p - Broke - Joinf Forces - Soul Central
Boute-en-train sinoque d’un style musical qui, au dépit d’être un gentil obstacle à la culture a au moins la vertu de ne pas laisser lymphatique, le Stup’ goupille depuis quelques temps sa propre rédemption. Plus sensible en effet à “ un gros truc qui crache, genre qui dégage les bronches “ qu’à de petites contines mélodieuses pour ados en phase prépubère, King Ju (leader et maître spirituel) revient munis de ses collègues pour poser du son “qui bouffe le monde” (propos recueillis par Street-Shuffle) ! Comprenons par là qu’on veut faire de la musique pour faire tripper [après explications] ! Mais depuis 2005, et leur dernier album “Stup Religion” (qui rappelle qu’on peut faire de bons disques même avec trois blaireaux aux commandes), un spectre patibulaire tourne autour du “Krou”. Un peu comme si les acteurs du lynchage médiatique dont ils avaient fait les frais un peu plus tôt, les avaient achevés pour de bon. www.stupeflip.com - www.myspace.com/stupeflip - Label : Indé
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has
nk- Kelly - Gavin Degaw - Joey AM - EricCalrkson Donaldson - Peter - Screeching Waesel - Perle Diego Ray - Oxley - Namito Phillips - H-Town - A1 People Fedde le grand - The Beta bandfuture - Ranlos - Andain - Steel Pulse - Johnny ar - DJ Garga - The Drill - Nrivana - Carlitto and any - Freddy Mckay - Nygel Reiss-Niagara - Matisuahy derTablo -David vendetta -Nirvana -Spiant de ci de là sur le net je suis tombé BE3 - - Franz Ferdiand - Eminem Northern un texte publié--Rasta sur le Lite site. e - De ard la soulsur) Sound dimension écrit par Neville Brody ; fut lu lorsBigouds d’une e typographique à - Neg NewMarrons York )enSwoop 2003. mmond - Salt Pepper - Kaliber -NatashaSt-pier -TheCongos-HumanBody-Benlee ones - LocoDice Krafyty- The - Mish Mash - - Damien Rice Williams - Nicolas) Vallee Heptones coals Chenard - Georges Brassens - Sheryl
Elle est pas nette la planète !
On aurait cru, ouais, sauf que… Stupeflip n’est pas qu’un groupe de musique proprement dit. Il n’y a d’ailleurs qu’à leur enlever le micro, et je vous jure, en interview, sur un plateau ou autre lieu (par où une certaine forme de civisme règne), le Stup’ a de quoi passer haut la main pour l’élite des attardés mentaux ! Rien de plus logique alors de retrouver MC Salo, Cadillac et King Ju, en ces temps plus qu’inquiétants... C’est néanmoins tel quelle que l’ère du Stup’ a pris son envol, un entrain de barjot sur un concept de salaud. Un bon ramassis de conneries conté, rappé et remanié qui laisse place à des lyrics au combien impensables, exemple : “On dit que pétrir c’est modeler, moi je dis que péter c’est démolir”, ou aussi profondes que “Dieu n’a pas crée de paupières pour les oreilles” ! Comme vous le voyez, laisser Stupeflip faire du son c’est un peu comme foutre NTM au Ministère de l’Education : truc marrant mais dommageable. Sur ce, et en marge de ne faire que me lire, faites maintenant quelque chose d’utile, allez acheter leur nouveau DVD qui servira à financer ce troisième volume, et ou sinon, et bien, bouffez-le !!! STUPEFLIP Rap / Rock / Punk / Variet’
- Brumecllo - Jurassic 5 - Etienne de Crecy - Cool kids - Dusty kid - Jamiroquai - Diane e Melua - Glass Candy - Joe Dassin - Georges Moustaki - Ladytron - La Caution iel Santos - Destinys Child - Ella fitzgerald - Madcon - Colder - Doris Day - Micky Green - Kelly Joyce aniella D’Ambrosio - Karen Mulder - Evanescence - Jesse Rose - Killi - Grems - Jon Brion - Fergie
sélectionmusicale
Par Teddy Lavitry
M.I.A Oriental / Ragga / Hip-Hop / Autre /l/l/lY/l Le ciel du dernier Festival Coachella l’a annoncé de bien belle manière : le 12 Juillet prochain, M.I.A sortira son troisième opus sous le nom de “MAYA” . Les deux premiers (“Arular” et “Kala” ) faisant dorénavant office de vieux trophées prestigieux et émérites, la gracieuse anglo-sri-lankaise est désormais back in business ! Sans nul doute toute aussi épanouie et resplendit de son bambin dont elle aura enfin pu voir le vrai visage, la chanteuse (en plus d’avoir remis à neuf son ancien myspace devenu trop épileptique) se verrait bien changer d’air, et pourquoi pas celui de ses sons à l’occaz’ ! Si par ailleurs, un bon petit clip (subversif ou pas?! On s’en fout) à la Romain Gravas dans sa toute dernière chanson “Born Free” venait un peu mettre tout le monde d’accord, le reste, elle, s’en fou pas mal. De toute façon, si les critiques à deux balluches comme moi sont là, et bien c’est pas pour rien les amis… Passons donc le fond... Creusons la forme. C’est donc sous cette phase originelle, pour une M.I.A plutôt adepte d’un Orient mixé, brassé et enchanté d’une sauce toujours plus dancy, que la muse assume et se réjouit aujourd’hui de cette toute nouvelle expérimentation musicale on ne peut plus variée. Beaucoup plus profonde même, dixit un de ses amis qui n’est autre que le producteur du nouvel OVNI, en lettres : Diplo ! Ajouté à çà un Switch comme bras droit, et vous avez là un trio qui a plus que de la gueule ! De la gueule certes, mais un projet qui me laisse une pointe d’amertume… Trop inhabituels et trop punk, “XXXO” et “Born Free” ne font pas encore le poids vis-à-vis des puissants “Bambou au Banga” ou “Avions en papier” (uh uh uhh... J’en ai rêver de celle-là) que la chère nous avait fait ……. ! Deux refrains qui auront au moins le mérite de se placer en fer-de-lance de cette toute fraîche et revigorée M.I.A deuxième génération. Alors, plutôt M.I.A ou MAYA ?! Get your choice... www.myspace.com/mia www.miauk.com Label : XL Recordings / Interscope
OutdoorOutdoor Par Aurélien Ferreira
Dans la famille des sports hybrides, TAKY a décidé de se mouiller et de vous présenter le Wakeboard. Ou plutôt le Skurf, de son nom de baptême. Tout simplement, un croisement entre le ski nautique et le surf. Sorti tout droit des vagues de San Diego (CA), où un certain Tony Finn alors surfeur, commercialisa la 1ère planche «le skurfer». Il s’agissait à l’époque d’une planche de surf aux proportions réduites, assez épaisse, mono-directionnelle et équipée d’un aileron à l'arrière ; le wakeboard à l’état primitif était né, influencé par la pratique du ski nautique, du skateboard et du snowboard. Mais son ascension n’est réelle qu’au début des années 1990. Très vite les choses s’enchaînent, et du côté de l’hexagone le «Wakeboard Magazine» pointe le bout de son nez ; tandis que trois riders, G. Becker, F. Ropéro et P. Bergia pour ne pas les citer, crééent l’association nationale de wakeboard. On est en 1994. Aujourd’hui le wakeboard est un sport accompli, pratiqué par des milliers de fans à travers le monde et représenté dans diverses compétitions internationales. Il est possible de le faire découvrir à ton petit frère en toute sécurité, pourvu qu’il ait huit ans et toutes ses dents. En tout cas, moi, dents de la mer ou pas, j’y ai goûté et je vais vous raconter…
Samedi après-midi, rendez-vous pris du côté du (TNS) Téléski Nautique de Sesquières. Ni une, ni deux, me voilà déjà les deux bras et les deux jambes dans la combinaison d’homme grenouille qui va bien. Avec pour tuteur, Damien Deville champion du monde 2009 de wakeboard, que demander de plus ?
Outdoor
Il est déjà l’heure de se jeter à l’eau - même pas peur- c’est moins rude que la neige ou le bitume, et de toute manière mon gilet de sauvetage veille sur moi.
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Premier essai. À peine la poignée du câble saisie, elle manque de me filer entre les doigts et je me demande encore comment j’ai réussi un si joli départ. La question ne me reste pas bien longtemps en tête puisqu’arrive le premier virage et accessoirement la première gamelle. Forcément décevant, mais ô
combien inévitable et poilant. Un point d’honneur est accordé au fameux câble qui vous traîne, tant celui-ci m’a rappelé le célèbre et redouté tire-fesses des sessions ski et snowboard. Surtout snowboard d’ailleurs. Le principe est strictement le même. Si vous tentez de le tirer à vous, il tirera lui aussi et vous risquez de devoir encore une fois barboter pour rallier le bord du lac. Il faut rester COOL et se laisser guider… Sauf pour les virages ! C’est là, la clé du succès et si vous les maîtrisez, alors vous parviendrez à compléter votre tour sans trop d’embûches. Petite technique : anticipez le virage en le négociant amplement, sans oublier la règle d’or : les plots ! Passez dans les plots ! On me l’a répété, je me le suis répété, mais parfois c’est la flotte assurée.
La faute à ce diable de câble qui, une fois le virage bien ou mal négocié, reprend ses droits et vous fait comprendre où est la bonne direction. Mais rassurez vous, le coup de main -ou plutôt de reinsvient très rapidement. Vous pouvez allégrement espérer pouvoir profiter de ses quelques bases au bout d’une à deux heures de pratique, le tout accompagné de sensations quand même bien agréables en cette saison estivale. Vous savez donc tout de mes premières minutes passées à planer sur les minivagues du lac de Sesquières. Je peux maintenant affirmer sans trop me mouiller que le wakeboard n’est pas un sport tiré par les cheveux. À vous les athlètes et aussi tous les autres… Have a good ride !!!
Outdoor Interview de Damien Deville
Champion du monde de Wakeboard
TAKY : Pour te mettre dans l’ambiance du mag’, première question : t’es qui ? D : Mon nom est Damien Deville, je suis né il ya 23 ans à Toulouse et j’y vis toujours. Je pratique le wakeboard depuis 7 ans maintenant, et l’an dernier j’ai remporté le titre de Champion du Monde WWA des 19-24ans, aux Philippines. TAKY : Comment as-tu connu ce sport et qu’est ce qui te l’a fait kiffer ? D : En fait l'idée, je la dois à mon père. Au début je n’étais pas chaud, mais une fois sur l'eau ça été le coup de cœur ! Je n’en dormais plus, je n’avais qu'un seul mot à la bouche : "WAKEBOARD" ! J'ai tout de suite accroché à cette sensation de Glisse, et puis pratiquer un sport nautique en été c'est frais ! TAKY : Quels sont tes projets en ce moment ? D : Je suis en train d'ouvrir mon propre centre d'entraînement, Le "TNG" (Téléski Nautique Gers). Ça se situe sur le lac de l'Isle Jourdain à 20 minutes de Toulouse en direction D'Auch. Le concept c'est de proposer un park de qualité, où se mêleraient Pro riders et débutants. TAKY : La compétition, c’est toujours d’actualité ou terminé ? D : C’est toujours d’actu, mais en octobre prochain, on met en place un gros projet vidéo au lac de l'Isle Jourdain. Je n’aurais sans doute pas le temps nécessaire pour tout faire en même temps. TAKY : Qu’est ce qui te différencie des autres riders ? D : Sans doute ma motivation, mon sérieux, et l'envie d'aller aux bout de mes rêves tout simplement. TAKY : As-tu un trick préféré ? Une spécialité ?
TAKY : Tu es champion du monde mais avant tout toulousain. Alors on va se la faire en mode « Trombi » : • Kes t’écoutes ? - Lil Wayne - Busta Rhymes - Sexion d'Assaut
• Kes t’as aux pieds ? - Converse - Nike 6.0 - Des Tongs !
• Kes tu r’gardes ? - Impact - Hypnose - Truth
• Kes t’as sur la tête ? - Des Cheveux courts.
• Kes tu manges ? - Mac Do - Pizza Hut - KFC
• C où que tu sors ? - Purple - Warm up - Divino
D : Je n’ai pas vraiment de spécialité, je suis assez polyvalent, c'est aussi ce qui fait ma force. En revanche, pour ce qui est de mon trick préféré, je dirais un bon gros 180 back indy sur Kicker, c'est classique mais tellement stylé ! TAKY : Quel(s) conseil(s) pourrais-tu donner aux lecteurs de TAKY qui ont kiffé cette rubrique «Outdoor» et qui voudrait s’essayer au wakeboard ? D : D'être persévérant, et de ne pas avoir peur de se mouiller !
Merci Damien et n’oublie pas ton Taky pour ton prochain ride à l’autre bout du monde !
• Kes t’as dans la peau ? - La ride ! Wakeboard is (my) life !
Pas de soucis je vais y penser, merci à toi et au plaisir de vous voir tous au TNG ! Pour ceux qui veulent s'essayer à la pratique du téléski nautique, je vous invite à aller directement voir sur le site www.tngcablepark.com
nolife Par Awwap.
No life
God of war 3 / PS3 / Beat'em all
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Left for dead 2 / PC/XBOX360 / FPS
moment du jeu et jeux du moment
Resonance of Fate / PS3/XBOX360 / Jeu de r么le
New Super Mario Bros / DS/Wii / Plates-formes
P E T I T R E PA S E N T R E A M I S Par Jonathan Bessède
Pour sa deuxième édition de ses petits repas entre amis, TAKY vous propose son menu en noir et blanc !
AVEC
ALEXANDRE MANON
DAVID
Johanne
MANON
DAVID
Johanne
ALEXANDRE
Taky’fé ? J’ai trop kiffé ! Le +: Le moelleux au chocolat! J’en ai tellement mangé, j’ai eu mal au foie pendant 2 jours! Le - : Honnêtement l’ambiance a effacée tout les petits ratés ! La phrase culte : «Essaye cette position !!!» (petit jeu de fin de soirée avec les bonhommes salières ...)
Taky’fé ? J’ai trop kiffé le dessert :p le + : Les phrases de Manon… Le - : Manon qui a mangé tout le chocolat :p La phrase qui me restera: «Plus c’est long plus c’est bon»
Taky’fé ? J’ai surkiffé Le + : L’ambiance, les phrases cultes, le repas évidemment (surtout les fondants, le plat, en fait tout), les boissons (!), les phrases cultes (bis), et l’équipe TAKY bien-sûr! Le - : J’ai dû partir trop tôt, j’ai donc raté la fin de soirée :’( La phrase qui me reste : «Tu peux la surnommer Gorge profonde» dixit David à propos de Manon
Taky’fé ? J’ai multikiffé !!! Le + : L’ambiance et l’équipe qui ont permis une soirée parfaite ; mention spéciale pour le moelleux au chocolat blanc, une tuerie! Le - : RAS, félicitation au chef TAKY! La phrase culte : «C’est de famille, quand je suis contente je pleure»
Dos de cabillaud sauce citron parmesan et son riz noir Ingrédients pour 4 personnes : 400g de riz de noir 600g de dos de cabillaud 40g de parmesan râpé très fin ½ litre de crème liquide Un citron Une branche de thym Huile d’olive Sel, poivre La sauce : dans un saladier mélangez votre crème, le parmesan râpé, un jus de citron, quelques zestes de celui-ci, une branche de thym, salez, poivrez. Réservez 1h au réfrigérateur. Faire cuire votre riz noir. Attention, la cuisson est en général plus longue que pour du riz blanc. Enfarinez vos dos de cabillauds avant de les passer à la poêle chauffée, avec deux cuillères à soupe d’huile d’olive. Le poisson doit rester bien moelleux, surveillez bien la cuisson, environ 5 min de chaque côté. En même temps, retirez les zestes et la branche de thym de votre sauce et faites la chauffer à feu moyen environ 5 min, sans la faire trop réduire.
Petit repas entre amis
Servez bien chaud en nappant le poisson de sauce.
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Fondant chocolat noir, cœur chocolat blanc Ingrédients pour 4 personnes : 200g de chocolat noir 80g de beurre 80g de sucre 3 œufs 1cuillère de farine 2 bonnes cuillères de crème fraîche 1 sachet de sucre vanillé 4 carrés de chocolat blanc Faites fondre le chocolat noir au bain-marie avec le beurre sur feu doux. Une fois le chocolat bien fondu, retirez votre préparation du feu, ajoutez les jaunes d’œufs, la farine, la crème fraîche et le sucre.
Faites monter vos blancs en neige et incorporez les à la préparation, c’est l’opération délicate il ne faut pas briser les blanc, allez y progressivement.
Prenez vos petits moules individuels et remplissez les à moitié, posez votre carré de chocolat blanc et finissez de remplir. Faites cuire à 220° pendants 15-20 min à mi-hauteur.
SELECTION LIVRE/BD
Design grapik !
The Best Advertising and Design in the World Le célèbre éditeur TASCHEN a travaillé avec D&AD pour dévoiler au public son Annuaire très exclusif et très convoité, qui détaille les meilleurs projets créatifs de l’année. Sont ici réunis les meilleurs projets proposés par des studios de design et des agences de publicité, de stratégie de marque, de production de films et de photographie, de pionniers du numérique et d’autres entreprises créatives des quatre coins du globe. Editions Taschen 39.99€
Fashion revival
YAXIN / Canto I / Le Faune Gabriel
«Vintage T-Shirts» de Marc Guetta, Patrick Guetta, et Alison A. Nieder Sélectionnés dans la collection de Patrick et Marc Guetta, qui tiennent le «World of Vintage T-Shirts» sur la célèbre Melrose Avenue de Los Angeles, ce livre rassemble plus de 650 classiques du genre. Issus pour la plupart de l’âge d’or des années 1970 et 80, ces T-Shirts vintage ne sont pas que des objets chargés de nostalgie : ils représentent la mémoire de la pensée politique, populaire et collective des États-Unis. Musique, cinéma, détournement publicitaire… What is your favorite one ? Editions Taschen - 29,99€
Génie de l’animation, Manuel Arenas s’est associé à Dimitri Vey, brillant écrivain, pour donner vie à Yaxin the faun, une fable initiatique, mélange de mythologie et de poésie. Un véritable régal, tant au niveau dessin et couleurs que point de vue scénario… A découvrir sans hésiter ! Editions Soleil / Collection Métamorphose 14,95€
Le fils d'Hitler
Dans ce récit poignant, elle choisit elle-même de s’enfermer dans la vie d’une femme en recherche d’emploi. Elle choisit la région de Caen comme terrain de chasse et s’invente un personnage sans diplômes, sans expérience et ne cessera sa quête qu’à l’obtention d’un CDI. Elle est prête à accepter n’importe quel emploi… Comme des centaines d’autres personnes en situation précaire… «L’aventure» durera six mois, au détour de rencontres, de prises de conscience écœurantes, d’espoirs en adéceptions… Plongée au cœur d’un monde en crise.
Une BD sur Hitler? NEIN! Sur son fils! Car oui, Hitler découvre en 1944 qu'il a un fils qui n'est autre que Dickie, le (anti-) héros de Pieter De Poortere! Cet auteur reconnu avec notamment en 2001 le prix de la meilleure BD néerlandophone (sur les aventures de Dickie justement!), emmène cette fois ci notre héros dans la tourmente de la guerre. Il va devoir fuir à la fois les nazis qui le recherchent pour remplacer leur Fürher qui sent sa chute venir, ainsi que les Alliés qui compte bien entendu l'éliminer. Cette BD sous forme de planches sans textes et de grands panoramiques à la "où est Charlie" sent bon l'humour noir et le cynisme au vitriol. Et en ces temps où la démagogie à tout va et le bien-penser est de rigueur je vous prescris ce médicament qui se prend sans ordonnance!
Editions de l’Olivier 19€
Editions Glénat 15€
Prix Amila-Meckert 2010
«Le quai de Ouistreham» de Florence Aubenas
Sélection livres/BD
La Journaliste Florence Aubenas a fait la plus grande partie de sa carrière à Libération, avant de devenir grand reporter au Nouvel Observateur. Vous la connaissez au moins de nom, tellement sa détention de 157 jours en Irak en 2005 a fait couler d’encre.
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À vous lire : Par Laurent Boyer
Poil aboie
Le poil, aussi luisant soit-il n’est pas séduisant. Regardez autour de vous. Quel homme public qui doit faire bonne figure, arbore haut et fier le poil de nos ancêtres, quel journaliste, quel homme politique, à part peut-être Marine Le Pen ? Faites un tour dans le trombinoscope de nos dirigeants ? Pas une seule moustache, bouc ou favoris, tous élevés au Gilette 5 lames, l’une pour soulever le poil, la deuxième pour le couper et les trois autres pour justifier g un prix scandaleux. Même de la grande guerre, il ne reste plus de poilus. Depuis 10, dans un dictat imposé par la machine médiatique et les intérêts économiques qui nous imposent l’image du glabre comme celle de l’idéal masculin, un nouveau phénomène a émergé : les métrosexuels (aucun rapport avec la nouvelle appellation occitane de la station de métro Bellefontaine : Belle foun). Metrosexuel, c’est la contraction de «métropolitain sexuel» et la décontraction du neurone mâle. Le métrosexuel est un citadin de n’importe quelle orientation sexuelle, ayant un sens développé de l’esthétique qui dépense son temps et son argent dans son apparence et dans l’ablation de ses poils. Masques de visage, épilation laser, le métrosexuel est en résumé un mec qui pense encore avec sa bite, mais qui a chopé chez la femme le gêne du shopping et des soldes.
Dans le doute et la curiosité, j’avoue avoir fait le test sur 01Men.com et j’ai découvert que je n’étais pas métrosexuel. C’est vrai que les questions étaient aussi prévisibles que la garde-robe de Lady Gaga. Exemple : «sur votre table de chevet on trouve : 1.Le dernier Goncourt. 2.Un magazine masculin 3.Un précis de psychologie». J’ai regardé sur ma table de chevet, j’y ai bien trouvé une lampe, des peaux oubliées de saucissons et quelques ongles de pieds, mais rien de ce qu’ils proposaient. Répondant au moins pire, j’ai surtout découvert que j’étais übersexuel, «un homme bien dans sa peau (poilu), qui sait rester viril en prenant soin de sa femme et de ses enfants» (ne faites pas sauter le standard de la rédaction pour avoir mes coordonnées, je ne suis pas disponible). Mais où va-t-on ? Le poil, ça pique, c’est négligé, c’est sale. Or, sachez que le poil est un organisme vivant et naturel
Illustration : Jaoven
L’homme a compris que les femmes adoraient notre coté féminin (c’est sans doute la raison pour laquelle je me suis laissé pousser le ventre pour m’identifier à elles en période prénatale, mais le message ne passe pas forcément).
qui possède un capteur sensoriel lié au système nerveux : une peau dotée de poil, ressent davantage les caresses. Aussi, les glandes de nos poils émettent des phéromones qui non seulement humidifient nos T-shirt mais aussi les filles. Le poil des aisselles protège également du frottement des particules indésirables sur les muqueuses et il tient chaud ! Il est réconfortant et hygiénique : la toison à foison permet une meilleure évaporation de la sueur et renforce la circulation d’air. C’est prouvé, le poil est beau, le poil est bon, le poil appelle le corps et apaise les cœurs. Alors laissez vous envahir par la jungle de votre derme, reconvertissez vos œufs au poil pour faire mouillette ; tous à poil et vive la république, vive la raie poilue, vive le poil !
chrom DENIM
Jeans / CHEAP MONDEY
ie
la
Photographe : Michael Luppi RĂŠdactrice mode : Laure Maurel
Veste / H&M
Chemise / SANDRO
La chromie
Robe / NEW LOOK
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Š Nabil Nezzar
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MADJI
PIMP
du monde FURBY !!!!
Photographe : Adrien Ehrhardt RĂŠdactrice mode : Laure Maurel
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! ! ! t r o m s a p t s ’e
E T T I G I BR & T N E R U LA Elvis n
Photographe : Adrien Ehrhardt RĂŠdactrice mode : Laure Maurel
S I A N A
ACDC
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! . . . é d é h é d ah
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Photographe : Adrien Ehrhardt RĂŠdactrice mode : Laure Maurel
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Diary of Vans. Par ODB
7h je me réveille, la nuit a était courte j’ai bossé mes accords de guitare toute la soirée. Ma mère m’a mit mon bol de Corn Flakes et mon verre de lait sur la table, à la radio il passe les Pink Floyd. Je m’appelle Ray, j’ai 18 ans il est 7h15 on est à L.A., Venice Beach, Juin 1975... La journée continue au lycée, Daisy Smith m’ignore (si elle savait combien je la trouve craquante avec sa jupe de pom-pom girl), elle dit que mes chaussures sont moches et que ma coupe de cheveux craint, pourtant je porte une paire d’Authentic Vans et mes cheveux en bataille n’ont pas l’air si terrible que ça non? (surtout que je porte mon tee shirt du groupe THE KISS, mon préféré…) 16h fin des cours, direction le spot près de la plage, avec mes potes on passe notre temps à inventer de nouvelles figures avec nos boards, mes Vans se flinguent petit à petit, mais c’est cool sa leur donne un style et puis faut l’avouer elle me sont bien utile pour rider… Il fait beau,d ans le poste Alice Cooper : «Welcome to my Nightmare». J’adore. Une fois la session terminée, dégoulinants de sueur, on passe dire bonjour à Stacy Peralta, je le respecte, il fut parmi les premiers à avoir inventer le skate à Dogtown avec Tony Alva il y 10 ans environ. Il tient un magasin de disques, alors on passe la fin de l’après midi à écouter des vinyles tout en blaguant.. 20h je me pointe chez moi, mes parents sont à table, je me fais encore engueuler pour ma casquette et mes Vans crades. Le dîner finis, je fonce dans ma chambre faire croire à ma mère que je vais rédiger ce super devoir en Anglais. Il est 22h, je saute par dessus la fenêtre rejoindre mes potes, il y a les Sex Pistols (un groupe anglais plutôt pas mal!) qui jouent au parc près de la plage... mes cheveux sont toujours autant en vrac et mes Vans restent dégueulasses mais je m’en fiche, j’aime le vécu qu’elles ont, elles représentent une part de ma vie, une part de ce que je suis. 02h du matin retour à la maison, concert de folie, on a trainé un peu avec Tony & Stacy c’était sympa… 02h30 mes yeux se ferment, dans 4h30 une autre journée démarre, la vie à L.A.
Diary of Vans. Le 15 Mars 1966, Paul Van Doren donne naissance à un très beau bébé dans sa boutique de Anaheim en Californie : Vans. L’évolution de ce label restera indissociable de l’évolution des sports de glisse tout le long de son existence, dès le début jusqu’à maintenant. Le premier modèle qui parut en 1966 fut inspiré par Stacy Peralta et Tony Alva, tout deux membres du groupe Z-Boy, premier groupe de skate influent de Venice Beach, communément appelé «Dogtown». Le tout premier modèle fut la Z-Boys Vans ou Vans #44, mais elle est plus connut sous le nom d’Authentic. Ce modèle se distingue par les diamants imprimés sur la semelle, sa couleur bleu et ses lignes horizontales. C’est la première chaussure conçut pour le skate, avec une vraie volonté de prendre part à ce mouvement en pleine émergence. Dans les années 70’s on lui ajoute de la couleur, mais c’est aussi la période où l’on voit apparaitre un nouveau modèle tout aussi célèbre et culte chez Vans, inspiré des chaussures d’hôpitaux : la Slip-On et son célèbre motif à carreaux.... En 1982 le film «Fast time at Ridgmemont High», où l’on voit l’acteur Sean Penn porter une paire d’Authentic noirs et blanches à carreaux, ne fera que renforcer l’engouement pour ce design et cette sobriété si particulière. De nombreuses stars adopterons le style Vans par la suite, véhiculant derrière eux ce même esprit novateur en marge des tendances de l’époque. Vans continuera de prendre de l’ampleur, devenant le symbole de toute une génération de boards usés et de chaussures défoncées par les heures de ride en pleins soleil...
7h, le réveille sonne, la nuit fut courte j’ai «twitter» toute la soirée avec mes potes. Un bol de céréales plus tard, la panoplie habituel jean/sweat/doudoune/Vans Authentic je file en cours. J’ai 20 ans, on est à Toulouse, Juin 2010… Quelques stations de métro plus tard, une session Jay Electronica, Bloody Betroots & Kitsuné dans les oreilles, je débarque. Je ne peux pas le nier, en cours on est nombreux à porter la même paire de chaussure, c’est ma copine qui m’y a initié. En fouillant ses magazines de Skate j’ai trouvé la dégaine des types incroyable et ça m’a plu. J’ai ensuite vu un de mes rappeur préféré porter des Vans, puis finalement j’ai compris que Vans était porté par tellement de monde, et de milieux tellement différents que j’ai tout de suite trouvé ça cool. Parenthèse refermée ; la journée se poursuit, les cours ne sont pas tellement intéressants alors une fois le supplice fini, mes potes et moi on va prendre un café histoire de décompresser un peu… La discussion dérive très vite sur le programme de ce soir (Et oui! on est vendredi!): un ciné? Le Carna? Saint Pierre? Le Bistro des Marchand? Et pourquoi pas tout à la fois ?... Je les quitte vers 19h, j’ai entendu parlé d’un vernissage dans un shop, autant y aller faire un tour, ça devrait être sympa ! 21h45, quelques bières plus tard, je refais une apparition chez moi, histoire de me changer et manger un morceau avant de repartir… Mes Vans ne me quitteront pas ce soir c’est décidé. 23h je suis reparti pour une nouvelle escapade Toulousaine by night... 07h30, je suis de retour. La soirée était cool, mes Vans n’en sont, une fois de plus, pas ressorties indemne, pas grave. Je poste un Twitt’ rapidement, commente quelques statuts Facebook, des photos de la soirée sont déjà en ligne, ça me fait rire, un peu de musique avant de m’endormir et je pars rejoindre Morphée… Demain sera une nouvelle journée au soleil.
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En 2010 on comprend une chose très simple, l’image de Vans à considérablement évoluée. Son emprise sur le monde du Skate reste prépondérante, de nombreux contest sont mis en place, la gamme de chaussures évolue et s’agrandit (Sk8-Hi, Era, Chukka, etc...). En suivant ces deux garçons, on réalise que 44 ans on suffi pour faire de ce label ciblé sur les sports de glisse, un basic à la hauteur de la «petite robe noir» dans l’univers de la mode. Sortie de son contexte sportif, la Vans est aujourd’hui portée pour des raisons stylistiques (elle est simple, basique et s’accorde avec tout), techniques (elle est confortable et résistante) et souvent historiques. On aime porter Vans car elle nous rappelle des souvenirs d’enfance, on aime son coté «destroy» car on sait qu’en la portant on porte une histoire, une authenticité qui depuis 44 ans n’en démord pas... Vans à su se renouveler, tout en laissant exister ses basiques, elle fait appel au plus grands designers (Marc Jacob, Louis Vuitton, etc..), au plus grands groupes de musique, aux labels en vue (Crooks & Castle, Patta, Acapulco Gold, Supreme,..), aux labels sportifs (notamment le Base Ball) afin de rafraîchir son image en associant «Street», «Smart» et «Cool». Tous les milieux sont touchés, tout dépend de la manière de porter ta Vans...
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Il n’y a pas de stéréotype chez Vans, c’est peut être la raison pour laquelle je porte Vans, vous portez Vans.
Photos by Bast et Docteur Von Wild
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Foulards de chez Mamie Biiche
Modeles: Anne Fleur Maquilleuse: Charlotte Descouens
Photographe : Michael Luppi RĂŠdactrice mode : Laure Maurel
Onyétait ! Par Laetitia Laloi
Retour sur MAP10, festival de photo amateur à Toulouse Organisateurs passionnés, partenaires de renoms, un parrain et des invités d’exception… Tous se sont mobilisés pour que vive cette 2ème édition. Grâce à ce festival qui a investit durant un mois l’espace publique de la ville de Toulouse, l’art populaire qu’est la photo a été rendu au peuple ! MAP10 est terminé, vive MAP11 ! Pour ce festival gratuit sous toutes les coutures (des expos aux ateliers, conférences, rencontres, lectures de portfolios par des professionnel, etc.), MAP10 nous a offert un mois de mai consacré à la photo amateur.
On y était
Doit-on rappeler que la photo amateur fut en son temps un courant artistique à part entière ? Dès les années 40, de grands musées tel le Museum of Modern Art de NewYork lui consacre des expos. Ce qui plaît dans le style amateur, c’est l’absence de règles, le cliché d’avantage «pris» que «fait», la liberté d’un langage où «l’accident» (ratages, erreurs, ombres portées, contre-jours…) a sa part dans l’œuvre. Cette photo spontanée et populaire aura
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une forte influence sur tout un courant de la photographie américaine des années 60 (avec Diane Arbus ou Richard Avedon par exemple), courant qui sera amplement développé dans les années 70/80 grâce à des photographes comme Martin Parr (voir notre dossier «Now», p18) qui affiche clairement son goût pour l’image «ratée». Les images insolites et pleines d’humour du célèbre photographe de l’agence Magnum Elliott Erwitt (dont l’exposition à la Mairie a ouvert le festival) sont également un parfait exemple du sens que peut avoir la photo «spontanée». Ce qui compte avant tout ici, c’est la passion de l’image, la capacité du photographe à saisir un instant pour la postérité. Et c’est bien connu, «Le talent n’attend pas le nombre des années», MAP10 est un des rares festivals à donner leur chance à de jeunes photographes et inviter le public -quel que soit son âge ou sa connaissance du domaine de la photo- à se nourrir d’images, à explorer, à réfléchir, à échanger... Jean-Stéphane Cantero et Pierre Garrigues, organisateurs du festival, souhaitaient avant tout créer un événement «faiseur de lien», belle initiative et pari réussi !
Onyétait ! Par Laetitia Laloi
interview Pierre-Elie de Pibrac Pierre-Elie n’a que 26 ans et pratique la photo depuis peu. Pourtant, je ne pourrais pas caser sa bio sur cette page, tellement elle est longue ! Expositions, livres, films, reportages, concours, tout lui réussi. Et c’est plutôt par hasard que tout a commencé… Etudiant en finances, et malgré un grand-père photographe, il ne s’intéresse pas plus que ça à la photographie. C’est en 2005, au cours d’un voyage à New-York avec des amis qu’il se découvre cette passion pour l’image. Fasciné par cette ville (qui deviendra d’ailleurs l’un de ces terrains de chasse préféré, cf. : l’exposition «American Showcase» présentée à MAP10), il décide de s’éloigner un peu des clichés touristiques et se met en chasse d’images plus insolites. A son retour à Paris, il tombe par hasard sur le net, sur le concours photo amateur du magazine «Photo». Il envoie quelques un de ses clichés newyorkais et le voilà lauréat dans la catégorie reportage ! Après cela, il enchaîne les expos et les victoires à différents concours : Le magazine Photo encore en 2007 et 2009, SFR Jeune Talent, le photoreportage étudiant de Paris Match, le concours Pikeo 2008 (jury présidé par Yann-Arthus Bertrand, ndrl)… TAKY : Raconte-nous l’histoire de cette première photo lauréate qui a tout déclenché. P-E : C’est assez drôle qu’elle ait remporté le prix du reportage. Cette photo a été prise au musée des prisons et le pauvre tolard est un de mes potes ! J’ai envoyé ce cliché au concours amateur du magazine PHOTO, ne m’attendant à rien de précis et j’ai été plutôt surpris, et bien-sûr ravi aussi.
TAKY : Ta plus belle rencontre ? P-E : Les enfants d’un orphelinat Birman, près du lac Inley. Ils n’avaient jamais vu de blancs et au début ils ont eu une trouille d’enfer ! Au final, ça a été un fantastique échange. Je les ai pris en photo et leur ai prêté mon appareil. On a joué au foot et au volley, on a beaucoup rit. C’est l’une des photos de cette série qui a remporté le concours présidé par YannArthus Bertrand et qui a aussi été vendue aux enchères chez Christie’s l’année dernière. TAKY : Tes photographes préférés ? P-E : Stephen Shore est extraordinaire (cf. le dossier Now, p…) J’aime également beaucoup Saul Leiter, il fut l’un des premiers à explorer la photo couleur à une époque où tout le monde ne s’intéressait qu’au noir et blanc. TAKY : Tes projets ? P-E : Je pars 2 mois aux USA pour un reportage sur les “Real life super heroes” (cf. le film et la série de comics «Kick Ass»). Je vais rencontrer une trentaine de personnes dans tous les Etats-Unis qui s’inventent des personnages de supers-héros (avec costume, voiture de super-héros, etc.) pour aider les gens et faire des actions civiques. Il y a même à Portland, une famille entière de super-héros ! Je vais travailler sur le projet avec un écrivain, spécialiste du sujet et un réalisateur qui va faire un film sur le même thème. Je compte également tourner un documentaire de 50 minutes après le reportage photo. Si vous voulez en savoir plus sur ces personnes hors du commun, ils ont un site internet dédié : www.reallifesuperheroes.org
On y était
www.pierreeliedepibrac.com
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La série «American Showcase» est actuellement exposée à la Galerie ADP Interiors de Genève. Le livre est en vente dans toutes les librairies et le film réalisé en lien avec l’expo est visible sur le site de Pierre-Elie.
Lost in NYC, 2005
Where does desire come from? 2009
Les Enfants Oubliés de Birmanie, 2007
Stephen Shore - Girl Street Saul Leiter - Les Deux Magots, 1959
Livre «American Showcase», 2009
Onysera
festivals e
Du 3 au 28 septembre à Toulous
Piano aux jacobins ille pour profiter de l’été l’ore re tend Une belle occasion de rant des hauts lieux du indien en découvrant ou redécouv bins, halle aux grains, jaco des tre (Cloî n usai patrimoine toulo e des cuisines...). Pierr St e églis musée des Abattoirs, ées, du ème édition, toutes les notes seront représent Pour cette 31 ou des bre cham de ique mus la par ant classique au jazz, en pass les pour osés prop sont its sonorités plus latines. Des tarifs rédu urs d’emploi. ande dem les et ans 26 de s moin étudiants de e sur Infos et programmation complèt www.pianojacobins.com
Du 9 septembre au 3 octobre à Toulouse et Tournefeuille
ManifestO, festival d’images val investit 20 conteneurs Port Comme l’année dernière, le festi artistes sélectionnés suite à Viguerie afin d’exposer de jeunes d’honneur de cette année ité L’inv nal. natio inter t un appel à proje produit en particulier des qui rta, est le Catalan Joan Fontcube es via l’outil informatique pour images photographiques retravaillé val, retrouvez également toute festi du ur détourner la réalité. Auto conférences, ateliers, une série d’évènements musicaux, médiations, projections... e sur Infos et programmation complèt www.festival-manifesto.org
ille-Saint-Agne
Du 11 et 12 septembre à Ramonv
Festival de rue de Ramonville lle deviendra le théâtre à ciel Comme chaque année, Ramonvi plus folles. De la danse au ouvert des créations artistiques les nces, scénographies, orma perf , ique mus cirque, théâtre, s de marionnettes, tacle spec installations, poésie, 30 compagnies vous jets… d’ob tions ipula man ou s arts plastique ures urbaines» s’inscrivant comferont découvrir de «nouvelles écrit lument moderne et décalé. me toujours dans un contexte réso e sur Infos et programmation complèt to.fr e-ar nvill amo ivalr .fest www
sur-Garonne
Du 17 au 19 septembre à Portet-
On y sera : les festivals
MéditérannéO’ vités : outre les nombreux Gratuité totale pour 3 jours de festi plein air, des contes, du concerts, retrouvez du cinéma en anal, des expositions, artis e villag un et bio hé théâtre, un marc s du Patrimoine»... rnée «Jou des des visites guidées dans le cadre la mixité ème édition et toujours dans l’optique de fêter Pour cette 5 ers, klezm es rythm des sur z vibre z méditerranéenne, vene ! -sûr bien ais franç et lans , cata manouches, flamencos, occitans sur e plèt com ion mat Infos et program www.festivalportet.fr
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Du 20 septembre au 23 octobre à Toulouse et en région
festival Occitània contemporaine occitane ème Pour cette 11 édition, la création ue, monde juif, peuple basq issue de différentes cultures : Pays viendra une nouvelle n… erou Cam , hreb Mag e, celte, Catalogn mois à Toulouse un tout nt dura ic fois à la rencontre du publ e, concerts, spectacles, dans : e ramm prog Au n. régio en comme ou redécouvrir la culture expositions, bals... pour découvrir ! occitane sous toutes ses formes e sur festivaloccitania.com Infos et programmation complèt
ni
Du 23 au 25 septembre au Biki
’ Festival Electro Alternativ 6 c’est l’occase de vous tes, uver déco aux Des artistes confirmés de pur son nuits 3 en mettre plein les oreilles durant e et pointue ! ctiqu écle ation ramm prog électro avec une vague de l’électrola sur e anné Le festival surf bien-sûr cette vieux classiques les nt auta pour ier oubl sans rock, mais go!!! qui ont fait leurs preuves. Go go uement) uniq ente prév (en 35€ : jours 3 Pass e sur Infos et programmation complèt le site du Bikini : sur ou com ativ. www.electro-altern www.lebikini.com ème
Du 24 septembre au 17 octobre à Toulouse et Cahors
-à Toulouse le Printemps de Septembre ème édition, le Printemps de septembre se Pour cette 20 et à Cahors, marquant déroulera conjointement à Toulouse guré en 1991. inau val, ainsi l’origine lotoise du festi cette année le festival e plac n» actio toute pour e «Une form orant les différents aspect expl ce, rman sous le signe de la perfo de cet art en mouvement. années de nombreux lieux Seront investits comme chaque retrouvez, outre les rez pour culturels de la ville, et vous les Soirées nomades nuit, la de bout du radio la ns, expositio breuses nom de -sûr bien et er, de la Fondation carti ville. la toute dans ces rman perfo e sur Infos et programmation complèt om www.printempsdeseptembre.c
concerts
Du jeudi 2 au samedi 4 septembre Théâtre du Pont Neuf La môme Cricri et sa Colette «Mieux vaut boire ici qu’en face» Gouaille / ginguette / théâtre myspace.com/lamomecricri jeudi 2 à 19h30, vendredi 3 et samedi 4 à 21h / 12e Jeudi 9 septembre Le Cri de la Mouette THE RED LIPS + EWES + APRIL FOOLS Pop Rock / Rock / New Wave myspace.com/redlipsmusic 21h / 5e
© Philippe Mazzoni
Jeudi 9 septembre Le FILOCHARD MIX KALAKUTA SELECTORS World / Afrobeat www.kalakutaprod.org 22h /entrée libre Samedi 11 septembre Le Bikini Play!Ground #11 After du festival de Ramonville Drum’n’bass / broken beat / hip-hop / dubstep 23h / 6e avec conso (Interdit aux mineurs)
© Gilles Bouquillon
Du mardi 14 au samedi 25 septembre La cave Poésie Bernardo Sandoval Guitare flamenco www.bernardosandoval.com 21h30 / 8e / 10e / 12e Mercredi 15 septembre Le Mandala Oihana Quartet Jazz manouche myspace.com/oihanaquartet 21h / 5e / 8e Vendredi 17 septembre Le Cri de la Mouette HIGHLIGHTS + THE BANYANS Reggae myspace.com/highlightslive myspace.com/thebanyans 21h / 5e Samedi 18 septembre Le Mandala Abarrejadis Folk manouche / Jazz / Swing myspace.com/abarrejadis 18h / Apéro concert / Entrée libre Samedi 18 septembre Le Cri de la Mouette CARTE BLANCHE Ska / Rock myspace.com/carteblanchelegroupe 22h / 5e Lundi 20 Septembre La Dynamo Steve Hill Rock / Blues myspace.com/thestevehill 20h30 / 10e / 12e SP / 8e adhérents Première Pression
Mercredi 22 septembre Le Mandala Austin Trio / Tribute to Chet Baker Jazz myspace.com/rodolphetissinier 21h / 5e / 8e
© F. Loridan
Onysera
Du mercredi 22 au vendredi 24 septembre Le Bijou Didier Super Chanson / burlesque myspace.com/didiersuper 21h30 / 12e / 15e Jeudi 23 Septembre Le Bikini Electro Alternativ #6 ZENZILE + DAEDELUS + UNDERGANG + INA CESCO 20h30 / 10e Vendredi 24 Septembre Le Bikini Electro Alternativ #6 DIRTYPHONICS + PARA ONE + W.A.T. + PLAPLA PINKY + THE JAPANESE POP STARS 20h30 / 15e / 18e SP (Interdit aux mineurs) Samedi 25 septembre Le Mandala Melem Fusion / latino / reggae myspace.com/melemfrance 18h / Apéro concert / Entrée libre Samedi 25 Septembre Le Bikini Electro Alternativ #6 TEENAGE BAD GIRL live + NOISIA + FOREIGN BEGGARS + DAT POLITICS + PRO7 & THE MONSTERS 20h30 / 15e / 18e SP (Interdit aux mineurs) Mardi 28 Septembre Le Bikini Kate Nash Alternatif / Indépendant myspace.com/katenashmusic 20h30 / 22e / 23e SP Mercredi 29 Septembre La Dynamo Brisa Roché + Kestekop Rock Folk / Blues myspace.com/brisaroche myspace.com/bnazmusic 20h30 / 10e / 12e SP / 8e adhérents PP Jeudi 30 Septembre La Dynamo Imaad Wasif Rock / Folk myspace.com/imaadw 20h30 / 9e / 10e SP Jeudi 30 Septembre Le Bijou Chansons à bretelles Chanson française / accordéon myspace.com/chansonsabretelles 21h30 / 5e / 8e / 10e
Le Bijou 123 Avenue de Muret - 31300 Toulouse www.le-bijou.net / Le Bikini Rue Théodore Monod, parc technologique du canal - 31520 Ramonville-St-Agne www.lebikini.com / La Cave Poésie 71 rue du Taur - 31000 Toulouse www.cave-poesie.com / Le Cri de la Mouette 78 allées de Barcelone - 31220 Toulouse www.lecridelamouette.com / La Dynamo 6 rue Amélie - 31000 Toulouse / le filochard 8 place du Pont-Neuf - 31000 Toulouse / Le Mandala 23 Rue des Amidonniers - 31000 Toulouse www.lemandala.com / Théâtre du Pont Neuf 8 place Arzac - 31300 Toulouse http://theatredupontneuf.fr