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CONCLUSION

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BIBLIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE

Comme réflexion finale de ce travail, on trouve qu’une partie du processus de conception de l’agence RR&A cherche toujours à révéler les traces historiques qui permettront de préserver l’identité du territoire, comme le dit B. Reichen à partir de l’idée d’une «inversion du regard» pour repenser la parti pris du projet.

La ville historique, cela que nous abordon dans le contexte des etude de cas de ce travail, est le resultat de nécessités et de visions dans l’avenir, exprimees par ces chantiers et construis avec les codes de leur époque.

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Conjuguer dans une même pensée les liens et les lieux, les valeurs statiques et les valeurs dynamiques qui qualifient un espace urbain, est dans l’histoire le premier marqueur de ce que l’on nomme aujourd’hui le développement durable.

Dans sa formulation, il exprime le renouveau de l’esprit du palimpseste mais, dans les faits, il s’agissait avant tout de substituer des pièces urbaines à d’autres pièces urbaines sans que les valeurs de l’espace industriel ne soient véritablement considérées. Seuls, les châteaux de l’industrie les plus emblématiques ont trouvé grâce dans ce processus. Mais, on comprends lors de la démarche des projets étudiés dans ce travail que, en effet, le patrimoine peut être aussi représenté et préservé a partir de son tracé historique, lequel peut être projeté, soit à partir du parcours de ses espaces publics, soit prenant une forme tangible et visible dans la préservation d’un bâtiment.

Ces tracés ont un trait commun. Tous répondaient à la nécessité de rééquilibrer la relation entre la ville en mouvement (la gestion des flux des personnes et des matières) et la ville à vivre (l’espace de la vie sociale et de l’habitat). L’objectif est donc de préserver et réinventer l’espace, en fonction des valeurs du temps dans lequel ces espaces ont été conçus, les hybrider en leur donner une nouvelle perspective, en intégrant de nouveaux usages, de nouvelles façons de l’habiter, de nouveaux parcours.

Lorsque la forme physique du projet protège ces objectifs, ces valeurs peuvent devenir une ligne de conduite du projet. Affirmer cette position depuis le début permet à tous les acteurs de soutenir cette flexibilité dans l’évolution formelle, c’est-à-dire de la préserver à chaque étape du projet, puisqu’elle cherche à être cohérente dans les différentes temporalités, depuis le contexte du passé jusqu’à son intégration dans le nouveau maillage urbain. C’est pourtant la superposition et l’imbrication des « tracés » exprimant ces grandes bifurcations de l’histoire qui « font patrimoine » aujourd’hui.

Si l’on renverse l’hypothèse, on peut dire aussi qu’une structure urbaine contemporaine doit être basée sur un ensemble de lignes de forces capables d’assurer la continuité du « récit urbain » et un nombre limité d’invariants mis en œuvre d’une façon volontariste pour garantir le niveau d’exigence souhaité.

Par contre, on peut constater avec l’expérience du projet de l’Union que, même des principes nommés comme invariants sont évolue, c’est la où la capacité de l’urbaniste pour bien gérer ce type de scénarios c’est imprescindible pour la conduite du projet.

Une expérience remarquable dans le projet L’Union est que nous pouvons vérifier que les ambitions initiales des défis de l’innovation environnementale, voire de la qualité / performance énergétique du logement, disparaissent plus rapidement. La réalité et ses limites apparaissent et les ambitions sociales initiales évoluent autour des coûts et du financement, de sorte que ces ambitions ne se traduisent pas en projets.

Pour sortir des principes invariables, l’expérience du projet à Pantin nous donne également une autre perspective du processus de base pour repenser un projet, à partir duquel le travail avec les acteurs dès le départ permet d’intégrer différentes positions pour enrichir le dialogue dans le processus de conception.

Une autre réflexion du processus de la fabrication de la ville aujourd’hui ce traduit aussi par le dessin. L’objet de fabriquer la ville a partir des images c’est un enjeux d’actualité, un moyen pour transmettre les idées complexes en objets plus simple. Dans ce conditions, le rôle du révéler à travers le dessin les éléments plus importants serait-il la base pour la possible configuration du projet.

En revanche, le rôle de dessiner il expérimente aussi ces propres limites, de façon que, imaginer les scénarios futures n’est pas seulement un question qui peut se traduire à travers d’un image, ou spatialement. Ce sont les enjeux sociaux et économiques qui vont permet de formaliser finalement le projet.

Les conflits, les débats, la coopération, la négociation et toute interaction donneront lieu à de futurs rapports sociaux dans le bâtiment ou le quartier, sans que ceux-ci ne soient vus au préalable par les concepteurs, dit autrement, ce type des dialogues puissent vraiment être compris au cours de l’expérimentation du projet.

Mais, s’on reviens a la position de “inversion du regard”, a travers ces deux expériences, on peut signaler l’effet que l’ambition de réinventer la « nature urbaine » peut constituer cet axe fédérateur et donner tout son véritable sens à l’idée d’une inversion du regard. Tel que l’exprime B. Reichen : “Nous reconstruisons la ville dans la ville, nous allons maintenant reconstruire la nature dans la ville. C’est le paradigme urbain et social de notre époque.”

C’est la réflexion finale, comme réponse à notre hypothèse initiale, le savoir-faire de l’agence se traduit enfin par la capacité à aller au-delà et imaginer l’avenir, à mettre en évidence les expériences à plusieurs échelles, en traversant les différentes temporalités du projet et comme le résultat des leçons de chaque contexte où ils se sont investi.

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