Colloque français et breton ou nouveau vocabulaire. 1854. - 158 p. [Doare liv a orin]

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Q U IM P E R ,

IM P R IM E R IE

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B L O T .



COLLOQUE F R A N Ç A IS

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B R E TO N

,

OU

NOUVEAU

VOCABULAIRE. NOUVELLE ÉDITION

Corrigée et augmentée d'une Table des matières.

Q UIM PER, IMPRIMERIE

DE

E.

— 1854, —

BLOT



AVIS

ALI

D E l ’IM P R Z M E U E ,

 R M O ULER,

Ce livre est entre les mains de tout le monde. Il est particulièrement utile aux habitants de la cam­ pagne qui désirent appren­ dre le Français. Il fait la base de l’instruction des petites écoles des villes et des campagnes. Il est également néces­ saire aux étrangers qui se fixent dans nos villes com­ me commerçants, et qui ont besoin d’avoir des re­ lations directes avec les cultivateurs. De toutes les éditions du Volloque français et bre­ ton , faites depuis 1660, celle que nous offrons au public est la plus correcte et la plus complète. On a élagué ce qui était inutile ou ennuyeux. On Pa beau­ coup augmentée de mots usuels, et ce qui devra faire plus de plaisir aux étrangers qui voyagent dans nos cantons, c’est qu’ony trouvera les noms des villes et principaux villages des départements du Finistère,des Côtes-duNord et du Morbihan, où la langue bretonne est en

A l leor-ma a zo etre daouarn ann oll. Profitabl eo evit an dud divar ar meaz pore ho deuz c’hoant da zisqui ar Gallec. Ober a ra ar fondezoun euz a zescadurez ar scoliou euz a gear ha var ar meaz.

usage.

Talvoudeg eo ivez d’an dud a ziaveaz-bro pere a zeu da choum e kear evel marc’hadourien, hag ho deuz ezom da drafica gant al labourerien. Euz ann oll editionou a zo bet great euz ar C'hollocou gallec ha brezounec abaoue 1660, an hini a guinigomp d’an oll a zo ar guella hag ar muia four­ nis. Tennet eo bet ar pez a ioa didalvez hag inoüs. Cresquet eo bet euz a veur a gomz a zo bremâ en usach, Hag ar pez a biijo ar muia d’an dud a ziaveazbro a zeu da veachi er vro-m â, eo caout ennàn ann hanoiou euz ar c'herriou hag euz ar bourgadennou principala euz a zepartamanchou Finister, Costez-an-Nord hag euz ar M o rb ih a n , e pere e parlanter brezounec.


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A vis de V Imprimeur

Enfin nous espérons que le public accueillera en­ core plus favorablement celle nouvelle édition que celles qui ont paru jusqu’à ce jour , eu raison de ce qu’elle n’a été faite que pour sa plus grande utilité.

Erfin esperout a reomp e vezo diguemeret al leormâ gant an oll gant muioc’li a blijadur eguet ar re en deuz godet bete vremâ, abalarnour ne deo bet composet nemet evit lie vrassa talvoudeguez.

OBSERVATIONS.

r e m :îr q l o u .

Pour faciliter aux lec­ teurs l’étude de la pro­ nonciation de la langue bretonne, remarquez que \'e n’est jamais muet, et que quoiqu’on n’y mette point d’accent aigu comme en fi ançais, on le pro­ nonce cependant comme, s'il y en avait : ainsi le mot pere en français se pro­ nonce en brvton père. Il suffit de savoir que toutes les lettres en breton ont le même son qu’en latin; à, è, i,ô, ù, avec un accent grave, devant un n , sont des voyelles longues, ctl’w ne se prononce alors que médiocrement , comme dans ces mois : clàn, èn, dm, etc.

Evit renia essoc’h d’al lenuerien ar studi bag ar brononciaiion euz ar bre­ zounec, rernerquit penaoz an e na choum james hep beza prononcet,petra ben* nâc na laquer quetvarnàn eun tire t, evel er gallec. Prononci a rer anezàn evel pa ve an liret-ze varnàttif Eveise ar guer-mâ pere e gallec, a brononcer e bre­ zounec eguiz ma ve péré. Aoualc’h eo gouzont pe­ naoz an oll lizerennou ho deuz, e brezounec, ar memes ton ma ho deuz e la­ tin : à, è, i, à, ù , gant an tiret-mâ varnezo, araog eun n , a zo vogalennou h ir , da lavaret eo , var bere eo ret poeza muioc’h, neuze an n ne vez prononcet nemet eun neubeudic , evel er guerioumâ : clàn, èn, din, etc. Les mémos voyelles Ar me mes vogalennou avec un accent chconflexe, gant an tiret-mâ varnezo, abrègent, dans un mot, a verra, en eur guer, al


au Lecteur. la lettre qui les suit im­ médiatement : ainsi bremàn se prononce bremây etc. Tous les mots où il y a une apostrophe entre 1e c et Vh%comme dans c'fioaz, c ’hraç, etc. se prononcent comme s’il n’y avait pas de c, de cotte manière : hoaz, hraç, etc. On fait encore plusieurs mutations de lettres dans le breton , selon les cir­ constances, en exprimant un même mot par diffé­ rentes lettres. Exemples : Bep, pep, dad, ta d , zad ; bried, pried, frie d ; mam, v a m ; breur, vreur; comz, gomz; berson,ferson;graç, c'hraç, etc. Toutes ces mu­ tations ont été exactement observées dans ce livre, de sorte que l’on trouvera les mots orthographiés tels qu’il faut les prononcer.

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lizeren a zeu querqueut varlerc’h : evelse , bremàn, a brononcer bremâ etc. E quement guer ma vezo caveteun tiret etre eur c hag eun h, evel er gueriou-mâ : choaz, c'hraç, etc. a vezo prononcet evel pa ne ve quet a c, evellen hoaz, hraç, etc. Ober a rer c’hoaz meur a chenchamant a lizeren er brezounec, horvez ar circonstançou, oc’h expri­ ma eur memes guer gant lizerennou dishevel. Quentel : Bep, pep ; d a d , ta d , za d ; b rie d , p rie d , frie d ; mam, v a m ; breur, vreur, comz, gom z; berson, ferson ; graç, c'hraç, etc. An oll chenchamanchou-mâ. a zo bet miret piz el leormâ, en hevelep feçon ma vezo cavet argueriouscrivet eguiz ma renquer o frononci. On a augmenté cette Cresquet eo bet an édi­ nouvelle édition d’une ta­ tion nevez-mâ euz a eun ble des matières pour la daolen evit eazamant al facilité du lecteur. lenner.


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FRANÇAIS E T BRETON. o

m GALLEC

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BREZOUNEC.

D ie u .

D oue.

la Trinité. Jésus-C hrist. le Saint-Esprit. Créateur. Rédempteur. Notre-Dame. un Saint. un Evangéliste. un Apôtre. un M artyr. un Confesseur. un Patriarche, un Prophète. un Bienheureux. l’Eternité. la Nature. Paradis. un Esprit. un Génie. un Ange. Archange. Chérubin. Séraphin.

an Dreindet. Jezuz Christ. ar Speret-Santel. Crouer. ttedeniptor. an f trotiu-Varia. eur Zant. eun Avieler. eun Abostol. eur Merzer. eur C ’hofessour. eur Patriareh. eur Profet. eun Ene euruz. an Eternité. an IVatur. Baradoz. eur Speret. eur Squiant. eun El ou eun Eal. Are’hel. Chérubin. Séraphin. Trôn. Limbou.

Trône. Limbes.


n

Colloque

Enfer. Démon. Esprit familier, un Fantôme, les Dieux, les Nymphes. L ’ Univers, le Monde. Chaos, le Ciel. « le Ciel empyré. le Ciel étoilé, le Soleil, la Lune. Nouvelle Lune. Premier Quartier. P I eine Lune. Dernier Quartier, un Astre, une Planète, une Comète, une Etoile. Saturne. Jupiter. Mars. Soleil. Vénus. M crcure. Lune. l ’A rc-en-C ieï. F A ir. la Terre. PEau. le Feu. une Nuée.

lfern. Diaoul. Speret familier, eun Teuz. an Doueou. an Nitnphoti. u lr Bed oll. ar Bed. C ’haoz. au Env. an Env impérial, an Env steredet. an Heol. al Loar. Loar nevez. Quarto! quenta. ar C ’hanu. an Discarg. eun Astr. eur Blaneden. eur Stereden lostec. eur Stereden. Saturn. Jupiter. Mars. Heol. Venus. Mercur. Loar. Goarec ar Glao. an Ear. au Douar, an Dour. an Tan. eur Gouabreu.


Français et Breton . un Orage, le Vent, la Pluîe. le Tonnerre, un Eclair, la Grêle, le Chaud, le Froid. Vent d’Orient. Vent du M idi. Vent de bise. Vent d’Occident. le Printemps. l ’Eté. l ’ Automne. l’Hiver.

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eun Arneu. an Avel ou Ael. ar Glao* ar Guriin. eu! Luc’heden. ar G rizil. au Tomder. ar Icnien. Avel ar Zav-H eol. Avel ar CMircs-Dciz. Avel bis. Avel ar C ’hus-Hcoi. an IVfevez-Amzer. an Hanv. • Discarr-Amzer. ar Gouanv.

De VEnfer.

E uz an tfern.

L u c ife r, le prince des diables. M ort éternelle. Damnation. T oiirineuts. une A nu; damnée. un Maudit. une Maudite* les Peines éternelles,. un Magicien. un Possédé. un Excommunié.

Lucifer, prins an diaoulou. Maro eternel. Daonatinn. I oiiruiancbou. eun Eue daonet. * eur M iili^uct. eur V illieiiet. ar Pnaniou eternel. eur \i»jieiau. Possédé t gant an diaoul. eun Excomiiiunuguet.

Les sept Péchés mortels. A r seiz Pee’hed marvel. rO rgueiL F A varice. Gourmandise.

an Orgouil. Avaris. Gourmandis.

Luxure.

Luxur.


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Colloque

Envie*. Colère. Paresse. De la Tevre. Tremblement de (erre. Sable. Gros sable. Terre sablonneuse. — grasse. — stérile. — argile. — glissante, bonne. Terre, nue Colline, une i\! ontagne. une Vallée, une Plaine. un Hocher, un Caillou, une Pierre, une Caverne, une Fosse, un Abîme. un Etang. la Bouc. Des Villes. une Ville, les Murailles, les Portes, une Citadelle, un Port, un Bastion, une Chaîne, une Barre de fer.

Avi. Coler. DieguL Euz an Douar. Crenamant douar. Treaz. Grouan. Douar grouanncc. — druz. — difrouoz. — pri. — riscluz. Douar mad. eur Grec’hen. eur Menez, eun Draouien. eur Bicncn. eur Roc’h. eur Villien. eur Mcn. eur C ’havarn. eur Fos. eun Abirn. eur Staug ou Len. ar Fane. Euz ar C ’heriou. eur Guear. ar Vogueriou. an Dorojou. eur Citadel. eur Portz. eur Bastion, eur Chaden. eur Varen houarn.


Franeais et Breton. j un Château. l’Hôtel-de-Ville. . un Pavé, une Rue. un Coin, une Ruelle, une Tour, un Rempart, un Pont-Levis, un Pont de pierre, uue Tranchée, une Contrescarpe, un Marché, un Bourg, un Faubourg, un Gouverneur, un Préfet, un Maire, un Adjoint, un Juge-de-Paix. Commissaire de police. De la Justice. un un un un un un un un un un un un un

Palais, Président, Conseiller, Procureur impérial, Avocat, Procureur, Notaire, Clerc, Archevêque, Evêque, Doyen, Prédicateur, Prêtre.

eur C ’hasteî. an Ti-C om m un. eur Pave. eur Ru. eur C ’houign. eur Vane!. eun Tour. eur Remparz, eur Pont guinteiz. eur Pont mon. eur C ’hleuz. eur C ’honfrescarp. eur Marc’had. eur Rourc'h. eur Fabourz. eur Gouarner. eur Prefet. eur Mear. eun Adjoint. eur Ilarner a Reoc’li. Cominisser a bolis. JEuz ar Justic. là eur Palez. eur Présidant. eur C ’houseiller. Procurer an Irnpalaer. eun Avocad. eur Procurer. eun Noter. eur C ’hopist. eun Arc’bescop. eun Escop. eun Dean. eur Predicator. eur Delec.


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Colloque

un Lecteur.

eul Lenncr.

Des Villages, un Village, uni» Paroisse, une Eglise succursale, une Chapelle, une Eglise, un Curé, un Vicaire, un Recteur. une Ferme ou une M é­ tairie. un Fermier ou un M é­ tayer, une Grange, un Grenier, une Charrue, un Paysan, un Laboureur, un Charretier, un Fouetune Charrette, uno Houe. un Berger, une \1 oisson. les V endanges. uno Faux, un Pré. du Foin, de l’Hcrbe. de la Paille, un Champ, du Blé. du Froment, du Seigle. *

Euz ar C ’heariou. e:ir C ’hear. e < Barrez, eun lliz treo. eur Chapel. eun lliz. eur C ’hure. eur Vinuel. eur Person. eur Verouri. eur Merour. eur C ’Iiranch. eur C ’hrignol. eun Alar. eur Paisant. eul fl.abourer. eur Charretier* eur Fouet, eur C ’har. eur Bod. Paolr an Dènved. eoii Eost. ar Vandancb* eur Falc h. eur Prat. Foen. Gueot. Plouz, Colo. eur Parc. H id . ' Guiniz. Segaï.

»


Français et Breton. de FOrge. de rA v o in e .

une Gerbe, des Fèves, des Puis, du Hiz. une Garenne, une Lande, un Désert» une Forêt, un Bois taillis, un Chèue. un Orsue. une Haie, une Epine, une Ronce, un Lieu, un Fumier, des Chardons. D ’un Jardin. un Jardin, un Jardinier, une Salade. Scorsonère, un Ogiiou. de l’Ail» des Porreaux, des Choux. Choux cabus. des Bettes, du Persil, du Cerfeuil, une Laitue, de la Sauge, de l’Oscilîe.

Heiz ou Ile i. Quereh. eur Fescat. Piz. Fa ou Fao. Biz. eur Goarem. eul Lanuec. eun Dczerz. eur Forest. eur C'hoat taill. eur Vezen Dero. eur Vezen Euloe’h. .eur C ’hars. eun Dreau. eun Sh’ezen. eun Ere ou Amarr. eur bern Teil. Col Garo. E uz ar Jardin. eur Jardin, eur Jardiner, eur Saladen. Louzaouen ar viber. eun Oui «no il. Quignen. Pourr. Caol. Caol commun. Caol-Bettes. Petriehill. Cerfill. Letuzeo. Saoch. Trinchin.


14 de l’Anis. du Fenouil. du Pourpier. des Epinards. Racines. du Chiendent. des Raves. des Navets. du Souci. de l’IIysope. de la Marjolaiue. de l’Ortie. un Melon. une Fleur. un OEillet. une Rose. tin Rosier. des Bous-IIomincs. de la Violette. du Thvtn. du Romarin. du Laurier. un Arbre. un Pommier. un Poirier. un Pêcher. un Abricotier. un Amandier. une Vigne. une Branche. une Feuille. un Bouton. une Allée. une Salle verte. une Fontaine. des Groseilles.

Colloque Anis. Fanouil. Pourpi. Pinoches. Grizicunou. Treuzgucot. Rabcs. Irvin. Sousci. ilisop. Marjol. Linaden. eur Sucrin. ciir Boquet. eur Genoflen. eur Rozen. eur Blanten Roz. Fcon. Violctcz. Turuuantin ou Tin. Roumarin. Lorc. eur Vezen. eur Vezen A yak eur Vezen Ber. eur Blanten Pcches. eur Blanlen Briques. eur Blanten Alamandes. eur Guiniez. eur Branc. eun Delien. eur Bouton. eun Aie. eun Diucl glaz. eur Feunteun. Spezard.


Français et Breton . des Caslilles. des Fraises, un Prunier, une Prune, une Pomme, une Poire, un Cerisier, une Cerise, une Pêche, le Noyau, une Olive, un Olivier, une Mûre, un Figuier, une Figue, un Raisin, un Noyer, une Noix, une Noisette, un Champignon, un Coing, une Orange, un Oranger, un Citron, un Châtaignier, un Concombre. Planter. Euter, greffer* le F ruit est mûr. Des Animaux* une Rête. une Bête sauvage, uu Lion, une Lionne* un Eléphant.

Castiücs. Sivi. eur Vezen Rrün. eur Brunen. eun Aval. eur Beren. eur Vezen Querez. eur Guerezen. eur Bechezen. ar Men. eun Ol ivez. eur Vezen Olivez. eur V ouaren. eur Vezen Fiez. eur Fiezen. eur Rezin. eur Vezen Graoun. eur Graouen. eur Graouen guelvez* eur Quabel-Tousseq. eun Aval-Stoup. eun Orangez. eur Vezen Oranjez. eur Citrons. eur Vezen Questen. eur Gocombrezen. Planta. A n lij greffi. ar Frottez a zo liao. Euz a l Loenet. eul Loen, eun A ne val eul Loen gouez. cul Léon, eul Leonez. eun Olifand.


Colloque un Ours. un Cerf. une Biche. un Loup. une Louve. un Sanglier. un Bénard. un Lièvre. un Lapin. un Cheval. une Juincnt. un Poulain. un Ane. une Anesse. un Bœuf. un Taureau. une Vache. une Géuisse. un Veau. un Mouton. une Brebis. un Agneau. un Bouc. une Chèvre. un Cochon. une Truie. un Cochou de lait. un Chien. une Chienne. un Chien courant. un Mâtin. un Lévrier. un Singe. un Blaireau. une Belette. un Chat.

eun Ours. eur C haro. eun Heizez. eur Bleiz. eur Vleizez. eur Pen-M oc’h gouez. eul Louarn. eur C ’had. eur C ’honiflT, eul Lapin eur Marc’h. eur Gazec. eun Eubeul. eun Azen. eun Azenez. eun Ejcn. eun Taro. eur V ioc’h. eun Ounner. eul Lue. eur Maoud. eun Danvat. eun Oan. eur Boc’h. eur Gavr. eur Pen-Moc’h. eur Vis ou eur Ves. eun Oc’hic leaz. eur C ’hi. eur Guiez. eur C ’hi red. eur C ’hi mastîn. eul Levran. eur Marinons. eur Broc'h. eur Gacrel. eur C ’haz.


Français et Breton, è une Chatte, un Ecureuil. Des Oiseaux. lin Aigle,

nn Perroquet, nn Epervier. un Oiseleur, une Grue, une Cigogne, un Cygne, un Héron, un Hib OU, une Chouette, un Corbeau, une Pie. une Corneille, un Geai, un Pivert, un Etourneau, une Hirondelle, un Merle, une Grive, une Bc casse, une Bécassine, une Buse, une Perdrix, un Coq. un Chapon, une Poule, un Poussin, un Poulet une Poularde, une Oie. un Oison, un Dindon.

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eur Gazez. eur Gniber ou Coantic. Euz al Labouset e n Erer. e r Perroqued. e r Sparfel. e 1 Labousetaer. e r Gara n. ' e r Cigouign. c r Ciu. eur Gare'hleiz. e r Gaoueu. e r Gavan. e r Yrran. e r Biq. e r Scoul. e r Gucguin. e r Gazec-Coad. e n Dred. eur Guenili. e r Vouale’h. e n Drascl. c r C ’hevelec. e r Guioc’h. c r Bargued. e r Glujar. e r C ’hoq, eur C ’ e r C ’habon. e r lar. e r Ponsi nie. e r Ponsin. e r Iar Cabon. e r Goazicn. e r Goazic. e r Ponsin Indez.

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18 une Cane, un Canard sauvage, une Sarcelle, une Poule d’eau, un Pigeon, un Pigeonneau, une Colombe, une Caille, une Tourterelle, un Rossignol, une Alouette, un Linot. un Chardonneret, un Moineau, une Chauve-Souris, une Plume, une Aile, un Bec. un Ongle, une Queue. Pondre. Couver, un Nid. une Cage. Dénicher. App rivoiser.

Colloque eun Houadez. eun Houad gouez. eur Grec’houad. eur lar dour. eun Dube. eur Pichonic. eur Gouliii. eur C ’hoail. eun Durzunel. euu Eostie. eun Alc’hueder. eur Sidan. eur Pabour. eur Eilij). eun Asqucl-Groe’hen. eur Bluen. eun Asquel. eur Beg. eun lvin . eul Lost. Dozvi. Gori. eun Neiz. eur Gaouet. Dineiza. Doeva.

De V o r, de l ’argent et Euz an aour^ an arc'lu de toutes choses qui se hag euz an traou fondent. deuzi. l’O r. l’Argent. des Bagues, du V7if-Argent, de l’Airain. du Cuivre.

an Aour. an Arc’hant. Bizeier. Viverjant. A rem. Cuevr.


Français et Breton . de l ’Etain. du Plomb, du ülétal. du Fer. de l’Aeier. une Cloche. F ondre. Foudu. un Clou. Des choses qui se vendent dans les boutiques. de la Soie, une Aiguille, du Fil. une Epingle, un Peloton, un Dé. un Dé d’argent, un Couteau, une Gaine, une Ecritoire. un Canif, du Coton, une Plume, un Bouchon, un Jeton, des Epoussettes, un Décrottoir, des Lunettes, line Agrafe, une Aiguillette, de la Liette. une Serrure, une Clé. une Etrille.

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j Sten. PI ou ru. MétaS. H ouarn. Dirr. eur C ’hioc’h. Teuzi. Teuzet. eun Tach. Euz an traou a verzer ebarz er station. Soi. eun Nadoz. Neud. eur Spillen. eur Bclicn ou Cloue. eur Vesquen. eur Vesquen arc’hant. eur Gountcl. eur Gouhin. eur Scritol ou Scritouer. eur C ’hanif. Coton, eur Blucn. eur StoufF ou Steff. eur Chcttouer. Barrou ou Brossou. eun Digrottouer. Lunedou. eur C ’hlochet. eun Aqu iileten. eul Lietten. eur Boten. eun A le*huez, cur Scrifcl.


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Colloque

un Poinçon. é une Aiène. une Valise, un M iroir, une Coiffe, un Tablier. Attacher. Lier. Délier. une Cruche. une Bouteille. une Lampe. de IH u ilc d’olive. une Tasse. nue Fiole. un Peigne. un Rasoir. des Ciseaux. % un Bonnet. un Bonnet de velours. un Bonnet de nuit. uu Chapeau. une Veste. une Culotte. une Paire de Bas. un Habit complet. un Manteau. une Epée. un Eperon. une Selle. une Bride. du Drap. du Drap lin. Epais, milice, de rE lofîc. du Damas.

eur Pocnson. eur Minaouet. cur Valizen. Mellezour ou Milhoucr eur C ’hoef* eun Davancher. Stajja. Ere n ou Liamma. Discret! ou Dialammn. eur Pod dour. eur Voûtai!. eur C ’hleuzeur. Hea>ul olivez. eun Tas. eur Fiotcti. eur Grib. Bazouer ou iVoten. Cisaillon. eur Bonet. cur Bouct voulouz. eur Bonet noz. eun Toq. eur Chupen. cur Braguez. eur Rc-Lerou. eun Abid pen-da-ben. eur Vantel. eur C ’hleze. eur Gueutr. eun Dibr. eur Brid. Mczcr. Mczcr fin. Tecu Tauo ou Moan. Mczcr. Damaz.


Français et Breton. ~# du Satin, de l’Ecarlatc. du Camelot, de la Ratine, de la Serge, de l’Etaininc. une Aune, fine Demi-Aune de la Toile, du Linge, une Chemise, line Cravattè. des Manchettes, de la Dentelle, du Ruban, du Galon, une Paire de Gants, des Boucles, nue Echarpe, une Cappe. un Manchon, un Livre. une Paire d’fleures. un Chapelet. de la Laine. une Balle de Laine. un Ballot. line Balance. nue Pesée. un M illier. un Cent. un Poids. une Livre. une Dem i-Livre. un Quarteron. un Demi-Quarteron.

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Satin. Scarlec. Camolot. Ratin. Sercli. Entamin. cur Voalen. eun Hanter-Voaleu. Lien. Lincach. eur Rochet. eur Gravaten. Manchet ezou. Dautclez. Ruban. Galonz. eur R e-M anegou. Boucloti eus Esquerh. eur C ’habcl. eur Manchou ou Dorncl. eul Lcvr ou Leor. eur Re H eurioii. eur Chapeled. Gloan. eur Pacadic Gloan. eur Pacad. cur Balanc. é eur Bouezaden. cur M il ier. eur C ’hant. eur Pouez. eul L ivr ou Liour. eun Hantcr-Liour. eur C ’hartouron. eun fTanter-Cartouron.


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Colloque

une Once, uue Demi-Once, un Tonneau, un Q uartier. un Boisseau, une Mesure.

eun eun eun eur cur eur

Des Gens de Métiers et île leurs Instruments.

Euz ar Mieherourien hag euz ho Instrumunchou.

un Boulanger, une Boulangère, un Four. Cuire, du Pain, du Pain blanc, du Pain bis. du Pain frais, du Pain rassis, du Pain moisi, une Tourte de Pain, de la Croûte, de la Mie. de la Pâte, du Levain, de la Farine, du Son. un Crible, un Sas. un Sac. un Meunier, une Meunière.

cur Bouloujcr. eur Voulonjercz. cur Forn. Poazat. Bara. Bara gticn. Bara griz. Bara fresq. Bara diazez. Bara louedet. eun Dorz Vara. Creun. Min vie. Toaz. Gouell. Bleud. Brenn. cur C ’hlouer. cun Tamouez. eur Sac’h. cur M iliner ou M ei Hcr. eur Vilinerez ou eur Veillerez, eur V ilin ou eur V eill. eur V ilin baper. cur V ilin bleud. cur V ilin avel.

un un un un

Moulin, Moulin à papier, Moulin à blé. Moulin à vent.

Ons. H anter-Ons. Doncl. Palcvars. Bocscilad. M uzul.


Français et Breton. 4»

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Mala. Moudre. Maiadur. Mouture. eur Men M ilin. une M cule de Moulin, eur C ’heguiner. un Cuisinier, une Cuisinière, eur Gueguinerez. eur Pastez. un Pâle. eur Pastez Gad. un Pâte de Lièvre, eur Pastez Avaiou. un Pâté de Po mmes. eur Pastez Pcr. un Pâté de Poires, eun Dourten. une Tourte, des Tourteaux, Cuignou. des Sa ueisses. Silzic. un Doucher, eur C^huiguer. une Boucherie, eur Guiguerez. les Halles, ar C ’hoc’hui. de la Chair, Quiq. du Bœuf. Bevin. eun Tainm Bevin. une Pièce de Bœuf, du Veau, Quiq Luc, du Mouton, Quiq Maosuî. de l’Agncau. eun Oan. de l'A g neau de Lait, Oan-Leaz. Quiq sal, Quiq inoc’h. du Salé, du Porc, du Bœuf salé. Bevin sal. Quiq fresq. Viande fraîche. — Grasse, Maigre. -— Druz, Treut. eur Graouen Bevin. Aloyau de Bœuf, une Epaule de Mouton, eur Scoaz Vaoud, un Gigot de Mouton, cur Morzed Vaoud. un Quartier d'Agneau. eur C ’hartel Oan*Leaz. une Poitrine de Veau, eur Bruched Luc. une Longe de Veau, cul Loenen Lue. line Fraise de Veau, eur Frezen Lue. un Pied de Cochon, eun Troad Moc’h. eur Sconarn. une Oreille, un Os. cun Ascorn.


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Colloque

Ronger les Os. Un Poissonnier. nn Po isson. du Poisson frais. Poisson de mer. Poisson d’eau douce. Pèchop. des Filets. un I I amecon. é une Sirène, une Raleinc. uu Dauphin, un Esturgeon, un Congre, un Marsouin, une Roucette. un Chien d'Eau, une Morue, de la Morue verte, de la M orue sèche, une Raie, un Raiton. une Plie, un Saumon, un Crochet, un Rouget, une Sole, une Alose, un Turbot, une Carpe, une Tanche, une Anguille, une Truite, un Mulet, un Lieu.

Crignat au Esqucrri. E u r Pesquetaer. cur Pcsq. Pcsqucl fresq. Pesquet mor. Pesquet dour dons. Pesquetta. Rouejoti. fliguen. M ari Morgand eur Ralcn. cuti Delfin. eur Sturch ou Slurjau. cur Ziiicu-m or. cur Morouc’h. cur Riciz-mor ou Touilh cur C ’hi dour. cur Moru ou Molu. M oiu glaz. Moru seae'h. cur Rae. cur Rctou. cui Leizen. eur Samon ou eun Eucq cur Récqtied. eun Arlicon ou Meil ruz cur Garlizen pe Solcn. eun Allouzc. cun Tulbozen. cur C harpeu. eun Tainch ouTrainch. cur Zilien. eun Dluzen. cur Moullcc ou meil. eul Levnec ou Leonnec.


Français et Breton. s une Vieille, un M aqticreau. un Hareng;, une Sardine, une Ecrivisse. des U uîtres. des Moules, des Ormeaux, des Chevrettes, des OEufs. du Fromage, du Beurre, du Lait, de la Crème. Un M aréchal. du Fer. Forger du Fer. un Soufflet, des Tenailles. Petit es Tenailles, une Masse, un Marteau, un Fer de Cheval. Un Cordonnier. des Souliers, du Cuir, des Semelles, des Empeignes, des Pantoufles, des Bottes, des Bottines. des Escarpins.

2$

eur C ’hrac’h. eur Brezel. eun Harinq. eur Zardinen. eur C ’havr-mor ou G rilhiiio r. Histr. -Me sel. Ourmel. Gaour-Vor. Viou. Fourmach. Amann. Leaz ou Lez. Dien. E u r M arichal ou Goff. Houarn. Fotja Houarn. eurVeguin ou C ’huezerez Quevellou. Tnrquczou bihan. eun Orz. eur Morzol ou eur M ail, eun Houarn Marc’h. E u r C ’here. Boutou Ler. Ler. Soliou ou Coazrellou. Enebou. Pantoufflou. Hcuzou. Heuzouigou ou Boutinizou. Scarpinou.


26

Colloque

Souliers de maroquin. Un Marchand de F in . du V in rouge, du Vin blanc, un Tonneau, une Pipe, une Pipe à tabac, une Barrique, un Tiercon. un Aubergiste, une Auberge, un Cabaret, un Pot de V in. une Pinte» une Cbopine. une Vcrrce. de TEau-de-Vie. Un Epicier. Epices. du Gingembre, de la Caitcilc. un Clou de Girofle. Noix de Muscade, du Poivre, des Dragées sucrées, du Safran, des Figues, des Raisins, des A mandes, une Amande amère, du Sucre, du Sucre candi, un Pain de Sucre, de l’Enccns.

Bout ou Ler maroquin. E ur M a rc 9hadour Guin. Guin ruz. Guin guen. eun Donel. eur Bipad. eur C born butun. eur Varriquen. eun Tierson. eun llostis. eun IIostaliri. eun Tavargn. cur Podad guin. cur Pintad. eur Chopinad. cur Verennad. Guin-Ardant. * Eun Fspisser. Ispis. Gin?>ebr. <1 Canel. eun Tacli Genofl. Graouen Vusquadez. Pebr. Drajc sucret. Safran. Figucz. Rezin. Craouu Alamandez. Alarnandez c’buero. Suer. Suer cantin. cur Men Suer. Ezens.


Français et Breton. Régi isse. du Savon, de l’Empois. Un Pharmacien. un Rreuvage. une Médecine, une Potion. Distiller, un Lavement, une Seringue, un M ortier. Un Médecin. un Malade, la Fièvre, une Esquinancie. un Panaris, la Migraine. Fièvre quarte. Fièvre chaude. Paralysie. Coqueluche, la Petite Vérole, la Vaccine, la Rougeole, la Peste. Flux de Ventre, Flux de Sang. l’Hérnoragie. de rC rine. & les I I éuiorrotdes. Apoplexie. Des Vers. un Ver.

2

Regalis. Sa on. Ain pez. Eun Apo tiquer. eur Reuvrach. eur M id ici nerez. eur Rreuvach. St l'ilia. eul Lavarnant. eur Strinquel. eur M ortez. E u r Midicin. eur C ’hlanvour. an Derzien ou Derrien. cur Squinans. eur Viscoul. an Droug penu. Derzien gartcl. Derzien toin. Seizi. an Dreati. ar Vreac’h. ar Vacsin. ar Ruzel. ar Vossen. Fluz Cof. Fluz Goad. an Divoada Stod. ar Goazrudcz. Taoi goad. E uz ar Prènvet. cur Prènv.


28

Colloque

une Fourmi, une Mouche, un Moucheron, un Papillon, une Puce, un Pou. une Lende. une Chenille. Mouche à M iel, du Miel, de la Cire, une Taupe, un Mulot, un Rat. une Souris, une Perce-Oreille. Des Bêles vénimeuses. un Serpent, une Couleuvre, une Vipère, une Araignée, un Crapaud, un Scorpion, un Crocodile, un Dragou. Des Métiers. un Imprimeur, uu Libraire, une Presse, un Livre, des Livres, de l’Eucre. du Papier,

eur Vcrienen. cur Guelienen. eur Fubuen. eur Balaven. eur C'hoanen. eul Laouen. eun Nizcn. eur Prènv blevcq. cur Guenanen. M el. Coar. eur Goz. cur Morzeu. eur Uaz. cul Logodcn. eur C ’harlosten. Euz al Loened vinimuz. eur SarpauL eun Aer. eun A er-V iber. eur Guifniden. eun Toussec. eur Grucg. eur C ’hrocodila. eun Aer-Ouand. Euz ar Micheroü. eun Imprimer, cul Librer. eur Gouasqucrez. col Leor. Lcoriou. Liou. I Paper.


Français cl Breton, 4

une Plume, un Graveur, un Charpentier, une Hache, une Scîe. un Menuisier. un Ciseau, un Rabot, un Serrurier, une Lim e, un Chaudronnier, un Y7itrier. un Gautier, un Pauelier. un Boutonnier. un Tailleur, des Ciseaux, un F iip p icr. un Etaminier. un Tisserand. un Teinturier. un Chapelier, un Cordonnier, un Jardinier. un Paveur, un Coutelier, un Peintre, un Tonnelier.. un Râtelier, un Matelot, une Lingèrc. une Blanchisseuse. un Barbier $ un Rasoir, iiii Chandelier.

29

eur Blucn. eun Engraver. eur C'halvez. eun Hacli. eun Esquen. eur M utiuzer. eur Guizel. eur Rabod. eun Alc’huezer. eul L im . eur M inter ou Pilliguer. eur Gucraer. eur Maneguer. cur Panercr. eur Bontoner. eur C'hemcncr; Cisaillou. eun Tacouucr. eun Etaminer. eur GuiadcTf. eul L iv e r. eun Tocquer. eur C ’here. eur Jaidiner. * eur Paver, eur C ’IiontcIIer. eur Pinlcr ou Liver. eun Tonnelier, eur Baguer, eur Martolod. cur Guerncnerez. eur Guennerez ou Can­ nerez . cur Barvcr. cur Razouer. cur C rhantolor.


50 un un un un

Colloque Charretier, Porteur, Journalier, Charbonnier»

Des Serviteurs d'une Maison. un un un un un un un un un un un un un un un un

Chapelain. Maîlre-d’flô te l. Intendant. Gentilhomme. Eeiiver. «v Secrétaire, Page, Sommeiller, Valet de chambre, Cuisinier, Cocher, V a le t. Palefrenier» Boulanger, Portier, Marmiton •

Des Servantes d'une Dame. une une une une une

Gouvernante, Fille de chambre, Cuisinière, Empescuse. Servante»

Officiers de Guerre. Maréchal de France. Général. Lieutenant général.

eur Charrelcr. eun Dougner. eun Devczour. eur Glaouaer» JEuz a Zcrvicherien eun Tu eur Chapalan. eun Dispanser» cur Gouarucr a di. eun Dijentil. eur Scuedour» eur Segrctour. eur Pach. eun Dispanser. eun Den a gampr» eur C ’hcguiner. cur C’hoieher. eur Mevel. eur Paotr marchossi. cur Boulonjer* eur Porzier ou Porzer. eur M armiton » Euz a Zervicherezet eun ltro u n . eur Gouarnerez. cur Plac’h a gampr. eur Gueguinercz. euii Ampezercz. cur Zervicherez. Officerien a vrezel.

M arichal a Franc. Jcneral. Letanant jcneral.


Français et Breton é A m iral. V ice-A m iral. Maréchal de Camp. Coloocl • Major.* Capitaine. Lieutenant. Enseigne. Sergent-Major. Sergent. Caporal. Commissaire. Capitaine de cavalerie. Capitaine d'infanterie. Cavalier. Dragon. Fantassin. Mousquetaire. un Trompette. Tambour. une Sentinelle. un Espion. une Année. un Ilégim ant. une Compagnie un Canon. un F u s il. un Pistolet. une Hallebarde. une Pique. une Lance. un Boulet de canon. une Balle. de la Poudre fine. de 1a Poudre à canou.

A m ira l. Vie-A m iral • Marichal a Camp. Coronal. M ajol. Cabiten. Lcianaut • Assaign. Serjant-Majol • Serjant. Carporal. Coin misscr. Cabiten var varc’h. Cabiten var droad. Marc’heguer. Dragon. Soudard var droad. Moosqucdcr. eun Troinpiller. Tabouliner. Goard ou Gucd. cur Spion ou Spioncr eun Arm e. eur Rejimant. eur Goinpagnunez. eur C ’hanol. eur F u zu l. cur Bistolen. eun Halabarden» eur Picq.' eul Lanc. é eur Volod canol. eur V o lod. Poultr fia . Poultr canol.


52

Colloq ne

Des Maîtres d 9exercice.

Euz ar M istri a exercic

un un un un un un un

eur eur eur enr eur cur eur

Maître d’Ecolc. Ecrivain . Précepteur, Mathématicien, Maître à danser, Maître à chanter, M aître d’armes.

Mestr Scol. Scrifagner. Preceptor. Matematisiau. Mestr evit dansai, Mestr evit cana. Mestr iscrimer.

Des Verbes les plus né­ cessaires du 1er ordre.

Euz ar Verbou profitapl euz a urz quenta.

Parler. Aim er. M anger. D îner. Souper. DéjcA ner.

Parlant. Caret. D ib ri. Leina. Couauia. D iju n i. M o n t. Coumanc. A r m i. C o ntinui. Studia. Profita. Pedi. Eren. C ’hoari. ‘ . Goucla. Savetei. Lammct. Dansai. Cana . Selaou • G ounit. Baie ou Querzet. Poueza.

A ller.

Commencer. A rm e r. Continuer. E tudier. P ro fiter. P rie r. . # -,’ L ie r. •9ouer. Pleurer Sauver, Sauter. Danser. Chanter. Ecouter. Gagner . M ar ch e r. Peser.


F t ancais et Breton, j Louer. IVouer. Dénouer. L iv re r. Délivrer (donner). Délivrer (de captivité). Assurer. N ier. Prouver. Relier. Im prim er. Composer (terme d’im­ primerie). Composer (transiger). Déchirer. Sonner (les cloches). Détourner. Voyager. S’Arrêter (prendre ha­ leine). Commander. Supplier . Arracher . Dérober. Avaler, i Disputer. Raisouucr . Acheter . Demander. Chercher . Voler (avec des ailes). Donuer . Ferm er . Apporter. Porter. Cacheter.

M e u li. Séoul m a. Discoulma. Livra. D ilivra. D illvria. Assuri. JVac’h , P ro u i. Coubla ou G olei. Moula ou Imprima Composi. Ober eun transac. H ogui. Senni ou S onn. Distrci. Beachi. Ehaua . Coumatuli. Supplia . Diframma. Laerez. Lounca. Disputi . Rcsouni. Preita. Gouicn . Ciasq . N ija l . Rei. S e rri . Digas. Dougueiv. Cachcdi.

3


34

Colloque

Badiner. Railler. Couper. Consoler. Envoyer. Se cou cher. Se lever. Argumenter. Prêcher. Causer. Négligent» Vauter. M anier. Appliquer. M o n trer. Camper. Décamper. Enterrer. Déterrer. Enferm e*. Complimenter. Courir » Mêler (brouiller). Mêler (la bouillie). Laver. M o n ter. Désoler (ravager). Garder. Paver. Compter. Raconter. Répéter (redire). Affronter. Se moquer. Baiser (donner un baiser) Courtiser.

Ebata. Farsal ou caquetai, Trouc’ha. Consoli. Cass • Gourvez. Sevcl. Argumnnti ou Argusi» Prczec ou Sarrnoni. Caozcal. Dispriza. Meuli • Manca. Applica. Discuez. Campa • Discampa. E n tc rri. D icntcrri. Sarra. Complimanti. Redcc. Qnomcsqua ou Luzia. Mesqua (ar ioud). Goalc’h i. P iguat. Goasta. M iret. Paca. Conta. Dianevel ou counta» Lavaret adarre. Affrounta. Goappât. Pocquat. Godissa. ,


Français et Breton. 4

Développer (ôter l'enve­ loppe). Haranguer. T ire r. Percer. Travailler. Considérer. Regarder. Saluer. JVager. Fumer. Acquitter. Contempler. Couronner. Placer. Accuser. Excuser. Damner. Condamner. Co nsumcr. Emprunter. Prêter. Accepter. Refu scr. Reculer. Baptiser. Appeler. Nommer. Effacer. Etonner. Geler. Fricasser. E xpirer. Annoncer. Déclarer.

35

Dispaqua ou Displega. Harengui. Tenna. Toulla. Labourât. Consideri. Sellet. Saludi. N c u i. F u m i. Acquitta. Contem pli. C uruni. Plassa. Accuzi. Iscuzi. Daouni. Coudaouni. Distruja. Ampresta ou Quemeret e prest. Presta. Quemeret ou Receo • Refuzi. A rg u ila . Badezi. Guervel. Henvcl. Difassa. Soueza. Scourna ou Scorni. F rita. M ervel. Annonci. Discleria,


50

Colloque

Accabler (île douleur). Proclamer. Ruiner. Forcer. Jurer. V io ler. Fausser. Nettoyer. Peigner. Balayer. Renoncer. Amender.

Mantrct (gant glac’bar)* Emhann. R uina. F o rz i. Toiiet. Violi ou Forza, Falsa. Ncttàt. G riba. Scuba. Rcnonci. Guellât.

Des Verbes réguliers de la seconde conjugaisonf les plus nécessaires.

Euz ar Verbou reizet cm, an eil conjugue son, ar re profil apla.

Bénir. B â tir. Guérir. Fournir. G arn ir. Flétrir* Blanchir. Anéantir. D ivertir. A ig rir. P o lir. P âlir. M û rir. P o u rrir. Nourrir. Avertir. Abolir. Ralentir. Fleurir. Enrichir.

ISiniga • Ratissa. Parea. ur<i«r Fournissa. Goarnissa. Goènvi. Guennât Neanta. Divcrtissa. Trènqua. Flourât. Glaza. Ha vi ou H aoui. Breina. Maga ou Boeta. Avertissa. Abolissa. Lcntât. Ble ozvia. Pinvidicàt.


Français et Breton . tê Appauvrir. Finir. Eblouir. Evanouir. H aïr. Fouir. Saisir. Refroidir. Réunir. Convertir. Verbes, réguliers de la troisième conjugaison. Recevoir. Concevoir. Apercevoir. Décevoir. Verbes de la quatrième conjugaison. Craindre. Feindre. Contraindre* Atteindre. Etreindre. Eteindre. Rcudre. Vendre. Pendre. Fendre. Tendre. Prendre. Entendre. Etendre. Connaître.

57

Paourâl. Finissa ou A cb u i. Mezevelli. Sem plâi. Cassât. T u riat. Sezissa. Ienât. Banissa. Couvert issa. Verbou reizet euz an drede conjugueson. Receo. Conceo. Guelet. Decevi. Verbou euz ar bevare conjugueson. Douja. Sebianti. Contraign ou Forza,. Tizo u t. S tarda. îYlouga. R enia. Guerza. Crouga. Faouta. S tigna. Quèincr. E n ten t. Astcn. Auaout.


3tt

Colloque Parissa Comparissa. Crcsqui. Pctifi. Pasteuri. Anaout. Dianaout. Disparissa.

Paraître. Comparaître. Croître. * Paître. Repaître. Reconnaître. Méconnaître. Disparaître. Division de la Terre.

Impalacrdcd. Rouantclrz. Re public. Prinselcz. Dugach. Arc'hescoptî. Escobach. Escopti. Marquisach. Condtad. Dalc’h. Barouniach. Carg* au Amiral. Gouarnamant. Provinc. Departarnant. Bro. Terrouer. Autrouniach. Kear. r» ar Meaz.

Empire. Royaume. République. Principauté. Ducbé. Archevêché. Evêché. Diocèse. Marquisat. Comté. Juridiction. Baronnie. Amirauté. G ou vememen t. Province. Département. Pays. Territoire. Seigneurie. Cité. la Campagne. Appartenances de l ’âme. Ame. — Raisonnable. Facultés.

Euz a Rann an Douar,

:

Aparchandou an Ene» Ene.. 9*tliff9rJi0 — Rcsounabl. Faculteou.


Français et Breton. Entendement. M émoire. Pen sée. Jugement (puissance de l ’âme). Jugement (sentiment, opinion). Jugement (sentence ren­ due). Esprit. Sens (faculté de sentir). Raison. Des Sens. la Vue. POdorat. l’Ouïe. le Goût, la Voix, la Parole. Discours. Cri. Bâillement. Eiernumcnt. Soupir. Respiration. Haleine. Regard. Raisonnement. Ris Souris. Larmes. Présence. Taille (stature). Songe. Sommeil.

59

Entcndamant, Üfeinor. Sonjeson. Squiant an Ene. Istim ou Santimant. Rarn ou Raruediguez. Speret. Scj uianl. Rezoun. Euz ar Sc/uianchou, ar Guelct. ar C ’hueza. ar C ’hlevet. ar Vïaz. ar Vouez, ar Gomz. Divizou. Criaden. Razaillerez. Streviadur. Huanad. Halanad. Halan. Se 11. Rezounamant. C ’hoarz. Mouzc’hoarz. Daelou. Prezanç. Ment ou Tailh. Hunvrc. Cousq.


40

Colloque

Vie. M ort. Résu rrection.

POUR D EM A N D ER NOS NECESSITES.

Je vous prie. Donnez-moi. Apportez-moi. du Pain blanc. du Pain bis. un Morceau de pain. du Reurre. ic Pain. un petit Pain. un gros Pain. un Pain d’un sou. la moitié d’un Pain. de la Croûte. de la Mie. du Pain chaud. du Pain Frais. du Pain rassis. une Rôtie. du Pain de ménage, un Gâteau (petit pain). de la Croûte de dessus. de la Croûte de dessous. de l’Entatnurc. du Pain de froment. Do niiez nioi de la viande, une Pièce de bœuf, un Plat de viande, du Rœuf rôti.

Ruez.

Maro. R ésu rrectio n .

E V IT

G O U LEJX

HOIM NECESS1TEOU.

Me ho ped. Roit din. Digasit din. Rara gnon. Rara griz. eun Tam bara. Amaitn. ar Rara. eur Rara bihan. eur Bara braz. cur Guenneg'at bara. eun Hanter ba ra. Creun. Minvic. Bara tom. Bara fresq. Bara diazez. eur Rostaden. Bara tieguez. eur G’huign. Creun divar c’horre. Creun a zindan. ar Bonlc’h. Ba ra guiniz. Roit din quiq. eur Pez bevin. eur Pladad quiq. Bevin rostet.


eh Breton. F , ~cmcnis 4 du Bœuf bouilli. — salé. -— fri cassé. — froid. — chaud. —frais. — gras. — maigre. — grillé, du Mouton. du Veau, de l’Agneau, du Porc, du Jambon, du Salé, du Porc frais, du Cochon de lait, de la Chair, un Lapin. un Lièvre, un Pâté, un Poulet, un Chapon, des Pigeonneaux, un Dindon, une Poule, un Coq. une Oie. un Pigeon, une Bécasse, une Bécassine, une Perdrix, une Caille, un Canard, une Sarcelle.

\\

Bevin bervet. — sal. — frite!. — ien. — tom. — fresq. — druz. — treud. — grille! ou rostet. Maoud. Lue. Oan Leaz. Quiq moe’h. Jambon. Quiq sal. Qnillavardoun. Ouc’h Leaz. Quiq. eul Lapin ou eur C ’honniffi. cur C ’had. cur Pastez. eur Ponsin. eur C ’habou. Pichouned. eur Ponsin Indez. eur lar. eur C ’hilloq ou C ’boq. eur Goazien. eun Dube. cur C ’hcvelec. eur Guioc’h. cur Glujar. eur C ’hoail. eun Houad. eur Grec’houad.


Colloque

un Merle, une Allouctte. un OEuf. une Couple d’œufs. une Douzaine d’œufs. une Omelette. une Livre de beurre. une Dem i-Livre. un Quarteron. du Fromage. de l’Huile. du Vinaigre. du Poivre. du Sel. des Raves. des IVavets. une Fricassée. une Soupe. des Huîtres. du Lait. une Saucisse. Donnez-moi du fruit. une Pomme. une Poire. des Noix. un Abricot. des Confitures. une Prune. des Cerises. des Fraises. des Framboises. des Groseilles. des Pommes de Reiüekte. une Salade. des Concombres.

eur Voualc’h. eun Alc’htieder. eur V i ou Ui. eur C ’houbl Viou ou C ’boubl Uiou. eun Dous9en Viou. eun Alumen. eul Liour Amann. eun Hanter-Liour. eur C ’hartouron. Fourmach. Heaul. Guinegr. Pebr. Ilolen ou Haien. Râliez. Irvin. cur Fritaden» eur Zouben. Histr. Leaz. eur ZJilziguen. Roit din frouez* euu Aval, eur Reren. Craoun. eur Rriquezeu. Confitur. cur Rrunen. Querez. Sivi. Fia inboez. Spczard, Avalou Reucttez. eur Zaladen. Cocombrez.


Français et Breton. * Donnez-moi du Poisson. du Poisson frais. du Poisson salé. du Saumon. une Sole. de la Morue. du Merlu. un Brochet. de la Raie des Anguilles. du Hareng. du Maquereau. une Truile. une Ecrevisse. une Carpe. Donnez-moi du vin. du Vin blanc, du V in rouge, du V in nouveau, du V in vieux, uu Verre de vin. un Coup de vin. du V in d’Espagne, de la B ière. de la double Bière» du Cidre. une Bouteille de vin. Don nez-moi à boire. A votre santé, de l’Eau. de l ’Eau chaude, de l’Eau froide, une Table, un Tapis, une Nappe, une Serviette.

Roit diu pesquet. Pesquet fresq. Pesquet sal. Samon ou Eucq. eur Solen ou Garlizen M oru ou Molu. Merluch. cur Becqued. Rae. Siliou. Harinq. Brezel, eun Dluzen. eur C ’havr-Vor. eur C ’harpcn. Roit din guin. Guin guen. Guin ru. Guin lievez, l Guin coz. eur Verennat guin. cur Banne guin. Guin Spagn. Bier. Bier doubl. Cistr. eur Voutaillad guin* Roit din da eva. D ’ho iec’het* Dour. Dour tom. Dour ien. euu Daol. eun Tapis, eun Douai, cur Scrvieden.


44

Colloque

une Assiette, nu Pain, un Couteau, une Cuiller. une Fourchette» une Salière, un Poivrier, un Vinaigrier, une Ecuelle. un Verre, un Pot d’argent, une Tasse d’argent, uuc Chaise, un Escabeau. Partie d’une Maison. un Palais, un Château, une HI aison, la Cave, la Cuisine, la Cour, le Puits, la Pompe, le Four, le Jardin. l ’Escalier. la Salle, une Chambre, la Dépense, la première Chambre, la seconde Chambre. Cbambre de devant. Chambre de derrière, un Cabinet, un Grenier.

eun Assict. eur Bara. eur Gontcl ou Gounteh eul Loa. eur Fourchettez. eur Saigncl. eur Pebrouer. eur Podig ar Guinegr. eur Sctidel ou ScucL eur Vcrcn. eur Pod arc’hant. eun Tas arc’hant. eur Gador. cur ScabeL Lod euz a eun T u eur Palez. cur C'hasteL euu T i. cur C ’hao. ar Gneguin. ar Porz. ar Puuc. * ar Riboul. ar Forn. ar Jardin, ar Scalier. ar Zail' eur Gampr. an Dispign. ar Gampr guenta. an eil Gampr. Campr araoc., Cainpr adrén. eur Gahiuct. eur Grignol.


Français et Breton, é rOffice. une Porte, une Cheminée, la Fenêtre, la R oulangcric. une Ecurie, une Etable. une Clé. une Fontaine, un L it. une Couverture, un Drap, un Lit île plume, un L it de halle, un L it clos, un L it à rideaux, un Oreiller, nn Matelas, urte Paillasse, des Rideaux, le Ciel du lit. la Ruelle du lit. un Coffre, nue Roîtc. un M iroir, un Tableau, une Image, le Plancher, la Tapisserie, une Pelle à feu. les Pincettes, le Soufflet. De la Cuisine. un Plat. un Plat d’argent.

an Offic. eun J\or. ar Chiminal. ar Prencst. ar Raraercz. eur Marchossi. cur C ’hraou. cun Alc’huez ou Alfe. eur Feunteun. eur Guele. eur Golcier. eul Lisser. eur Guele plum. eur Guele pell. eur Guele cloz. eur Guel e stign* eur Penvclc. eur Vatalasscn. eur Raillassen. C oirtinou ou Stign. Stel ar guele. Ranncl ar guele. eur G'houfc ou hanq. cur Yoest. eur Milhouer. cun Daolen. cun Imacb ouSqucudcn. ar Plaiuch. an Tapissiri. cur Rallidari. ar Pinsctezou. ar C ’huezerez. Euz ar Guequin. eur Plad. eur Plad arc’hant.


Colloque un Plat d’étain. — de faïence, uu Chaudron, un Poêlon, une M artnile. un Bassin, une Brochc. les Chenefs. un Gril, un Trépied, une Crémaillère, une Poêle à frire, uu Réchaud, une Casserolie. un Dressoir, une Cuve, une Armoire. Hardes d’un Homme. uue Perruque, un Chapeau, un Bonnet, une Chemise, une Casaque, un Manteau, une Culotte, des B as de soie. des Pautoufles. des Souliers, des Sabots, uu Habit, des AI auchcttes. un Mouchoir. Robe de chambre, une Camisole.

cur Plad sten. — feillanç. eur Chaudouron. eur Paelonuic. eur Pod houarn. eur Vassin. cur Ber. al Landcriou. eur G rill, cun Trebez. eun Drezen bot. cur Billic da frila. eur Brazouer. cur Gasserolen. eun Dressouer. eur Veol. eun Armel ou Arbel. D illad eur Goaz. eur Bemiqucn. eun Toq. eur Bonet. eur Rochet. eur Gazaquen. eur Vantel. eur Braguez. Bazou sci ou Lerron sei. Pantoufflou. Boutou 1er. Boufou coad. eun Habid. Manchetezou. eur Mouchoucr. Sae ganibr. euu Hivizen.


Français et Breton. 4

une Epce. une Cravate. du Rubau. des Routons, des Gants, des Rodes, un Hf anchon. des Eperons.

47

cur C ’hleze. cur Gravaten. Rubau. Routonou. Mancgou. H cuzou. cur M anchon ou Dornel. Qucntrou.

Hardes d’une Femme.

D illad eur C ’hreg.

une Chemise. une Coiffe. une Coiffe de toile. dû Taffetas. un Mouchoir de cou. un Mouchoir de poche»

eun H inviz. cur C ’hoef. eur C ’hoef lien. Taftas. eur Mouchouergouzoup-. eur Mouchouer gode! ou chacod. Roquedenuou-maouez. cur Zae gambr. cur Zac sei. — mezer. cur Zac a zindan. cur Sq uerb. eur M anchon ou DorueL eun Davancher. cur Rusq.

des Rrassicres. une Robe de chambre, une Robe de soie» — d’etoffe. une Jupe de dessous, une Echarpe, un Manchou, un Tablier, un Ruse.

Euz al lodennou euz ar c’horf.

Des parties du Corps. le Corps. l’Aïnc. un Membre, la Peau, la Chair, un Os. le Gras.

^

1

ar C*horf. an Ene. eur Mcmbr. ar C ’hioc’hen. ar C ’hig. cun Ascorn. al Lard.


Colloque du Maigre.

an Treut. les Os. an Esquern. la Moelle. ar Meel. une Veine. eur Goazieu. la Tète. ar Penn les Cheveux. ar Bieo. le Poil. ar Vleven. la Tempe. an Ividiq. uue Oreille. cur Scouarn. le Sourcil. ar M alvcnnoii. un OEil. cul Lagad. les Yeux. an Daoulagad. le Coin de l’œil. Corn ai lagad. la Prunelle de l’œil. Mab al lagad. * le JXez. f f • * . ar F ri. les IVarines. Difroun. la Joue. ar Voc’b ou Jodt. la Face. ar Vizach. le Front. au Tal. la Lcvre. ar Muzel. la Bouche. ar Guenou. rilalcine. an Iialan. les Gencives. ar C ’harvennou owc’harvanou. les Gencives (qui n’ont ar Vuncsunou. pas de dents), euu Dant. une Dent, le Cou. ar C ’houq ou ar Gouzoug. le Menton, ar Groiucb. ar Gouzoug. la Gorge, le Cerveau. an Empenu. ar C ’hein. Je Dos. ar C ’hof. le Ventre. le Côte. ar C’hortez. le Cœur. ar Galon.


t Breton. F i *ancnis 4 le Foie, le Rognon, le Fiel, la Rate, le Poumon. l’Estomac. les Royaux. l’Epaulc droite. l ’Epaulc gauche, le Rras. la Main. l’Aiselle. le Coude, uu Doigt, un Ongle. la Paume de la main, les Reins. la Cuisse, le Genou, la Jambe, le Talon, le Pied. l’Orteil. le Nombril. E tat de VHomme. un Homme, une Femme, un Garçon, une Fille. . un Enfant. Savant. Ignorant. Sage.

49

an Heü. al Louncz. ar Vcstl ou ar Guestl. ar Felc’h. ar Squcvcnt. an Estomac ou poull ar galoun. ar Rouzellou ou Roucllou ar Scoaz deou. ar Scoaz gleiz. ar Vreac’h. an Dourn ou Dorn. ar Gazel. an H ilin . eur Riz. eun Iviu. Pal an dourn. an Diou Groazel ou an Dargreiz. ar Vorzet. ar Glin. ar C ’harr. ar Seul an Troad. an Troad. eur Rcsantroad. ar Reguel. Stad an Den. eiir Goaz. cur C ’hreg. cur Paôtr. eur Vcrc’h . , eur Ruguel. Gouizieg ou Habfl. Dientent. Fur.


50 Insensé. Infirme. Boiteux. Bossu. Louche. Borgne. Aveugle. Muet. Sain. Malade. Fort. Faible. Grand. Petit. Gros. Court. Joyeux. Triste. Hardi. Peureux. Soigneux. Paresseux. Fainéant. Riche. Pauvre. Jeune. Agé. Beau. Laid. Libéral. Chicltc. Paisible. Colère. Patient. Impatient. Vertueux.

Colloque Disquiantet. Clànvuz. Gain. Bosscg 01« Tord. Luch. Born. Dali. Mud. lac’h. Clan. Crén ou crc. Dinerzuz. Braz. Bihan. Tco. Berr. Joauz. Trist. Hardis. Aounic. Soignuz. Dicguz. Didalvcz. Piuvidic. Paour. Iaouanq. Oajct ou Coz. Brao ou Cacr. Difccou ou vil. Larg. Piz. Trait (j ni!. Colcruz. Pacianf. Jaluz. Verluzuz.


Français et Breton,

31

Vicieux, Viciuz ou fautuz. va Zad. mon Père, va Mam. ma M ère. va Eontr. mon Ouclc. va Moereb. ma Tante. Tad-Caer. Beau-Père. Mam-Gacr. Belle-Mère. Parâtrc. Eez-Tad. Marâtre. Lez-Vam. Beau-Frère. Breur-Caer. Belle-Sœur. C ’boar-Gaer. JVeveu. Niz. IViècc. IVizez. Cousin. Quenderv. Cousine. Quiniderv. Frère. Breur. Sœur. C ’hoar. Demi-Frère. Hanter-Vrcur. Demi-Sœur. H antcr-C ’lioar. Grand-Père. Tad-Coz. Grand’Mèrc. M am-Goz. Filleul. Fillor. Filleule, Filiores. mon Fils, va Mab. ma Fille. va Mcrc’h. Gendre. Mab-Cacr. Bru. Merc’b-Caer. Serviteur. Servicber. Servante. Servicherez. Maître. Mestr. Maîtresse. Mestrez. Cousin-Germain. Quenderv-Gompez. Cousine-Germaine. Quiniderv-Gompez. Tuteur. Goard. Tutrice. Goarderez. M ineur(qui est en tutelle) Minor(azodindan goard)


32

ColloqMe

Miucurc. Orphelin* Orpheline. Epoux. Epouse. Veuf. Veuve. Gouverneur. Compagnon. Compagne. Compère. Commère. Am i. Amie. Voisin. Voisine. Hôte. Hôtesse. Monsieur. Madame. Mademoiselle. iVpprcnti. Nourricier. Père Nourricier. Nourrice. Mère Nourrice. Les Nombres. Un. Deux, i rois. Quatre. OC Cinq. Six. Sept.

Minorez. Emzivad. Emzivadez. Pried. Fried. Intaon ou Intauv. lnlanvez. Gouarner. Compagnon ou Camarad Compaguoncz ou Camaradez. Compcr. Corner. Mignoun. Mignounez. ' Amezeg. Amezegucz. Hostîz, Hostizez. Autrou. Itron ou Itroun. Vadcmczel. Paolr Michcrour. Magucr. Tad Magucr. Magnerez. Mam Magucrez. A n Nombrou. Unau. Daou. T ri. Pcvar. Pemp. C ’hucc’h. Seiz.


Français et Breton, t

H u it. Neuf. D ix . Onze. Douze. Treize. Quatorze. Quinze. Seize. D ix-sept. D ix -h u it. D ix-neuf. v V in g t. V in g t-u n . V in g t-d eu x. V in g t-tro is . V in g t-q u atre. V in g t-c in q . V in g t-s ix . Vingt-sept.. V in g t huit. V in g t-n eu f. Trente. Quarante. Cinquante. Soixante. Soixante-dix. Quatre-vingts. Q u atre-vin g t-d ix. Cent. Cent dix. Cent vingt. Cent quarante. Cent soixante. Cent quatre-vingts. Deux cents.

E iz . Nao. Dec» Unncc, Daouzcc. Trizec. Pcvarzec» Pernzec. C ’huezec. Scitec. T ri-h u e c ’h. JVaonlec.

liguent. Unau var-nuguent. Daou var-nuguent. T r i var-nuguent. Pevar var-nuguent. Peinp var-nuguent. C ’huec’h var-nuguent Seiz var-nuguent. E iz var-nuguent. Nao var-nuguent. Tregont. Daou-tiguenf. H a nter-cant. T ri-u g u e n t. Dec ha tri-uguent. Pevar-uguent. Dec ha pevar-uguent. C ant. Dec ha cant. C ’huec'h-uguent. Seiz-ugucnt. E iz-uguent. Cant ha pevar-uguent Daou c’hant.


54

Colloque

M il. M illio n . le Premier. le Second. le Troisième. le Quatrième. le Cinquième. Sixième. Septième. H uitièm e. Neuvième. Dixième. Onzième. Douzième. r*i • •, J rcizieme* Quatorzième. Quinzième. Seizième. Dix-septième. Dix-huitièm e. Dix-neuvièm e. V ingtièm e. Vingt-cinquièm e. Trentième. Quarantième.

Jours de la Semaine. Lundi. M ardi. Mercredi. Jeudi. Vendredi. Samedi. Dimanche.

Mois de VAnnée. Janvier.

M il. M ilio n . ar C ’henta. an E il. an Dredc. ar Bevarc. ar Pcmpet. C ’huec’hvct. Seizvet. Eizvet. Navet. Decvet. Unnccvct. Daouzccvet. Trizecvet. Pevarzecvct. Pemzecvet. C'huezccvet. Seitecvet. Triuec’hvet. Naontecvet. Uguentvet. Pempet-var«nugucnt. Tregontvet. Daou-uguentvet.

Deveziou ar Zizun D ilu n . Demeurz. Demerc’her. Diriaou. Derguener. Dcssadorn. Dissul.

M iziou ar Bloaz* Gucnver.


Français et Breton. 4

Février. Mars. A v ril. M a i. Juin. Juillet. A oût. Septembre. Octobre. Novembre. Décembre, un Siècle, un A n . un Dem i-an. une Année, une Demi-année, un M ois. Quinze jours, une Semaine, un Jour, une H eure, une Dem i-beure. un Q u a rt-d ’heurc. un M om ent. l'Europe. l’Asie. l’A friq u e. l ’Am érique, un Royaume. m la France. l’Espagne. l’Italie. l ’Angleterre. la Hollande. le Portugal. l ’Irlande.

C ’hoevrcr ou C ’buevr. M eurz. Ebrel ou Ebreul. Mae. Even. Gouere. Eost. Gucngolo. H erc. Du. Querzu. eur C ’hanvet. cur RI oaz. cun Hanter-bloaz. eur R I oavez. eun Hantcr-bloavcz. cur M iz . Pemzec deiz. eur Z izu u . eun Deiz. cun H c ur. cun H anter-hcnr. eur C ’hard-beur. cur M oum ent. an E u ro p . an Asi. an A friq . an A m eriq. eur Rouantelez. ar Franc, ar Spagn. au Ita li. R ro Z a o z . an Holland. ar Portugal, an Irlan d .


36 la Flandre. l'Allemagne.

Colloque >

ar Flandrez. an Allam agn.

GÜERIOÜ AR MUIA ClISTH. A u jourd’hui. Demain. t Après demain. Ce matin. Ce soir. Avant dîner. Après dîuer. T o u t à l’heure. C elle semaine, la Semaine passée, la Semaine prochaine. Prenez garde. Dépêchez-vous. Taisez-vous. M ontez. Descendez. Buvez. Mangez. Regardez. Laissez cela. V o ici. V o ilà . Le voici. Les voilà. Un peu. T ro p peu. C ’est assez. . E n bas. E n haut. Entrez. Venez ici.

Ilir io . VarC’hoaz. Goude varc'hoaz. ar M in lin -m àn . Tro -n o z. Abarz Icin. Goude lein. Rremâ-souden. ar Z izu n tn àn . ar Z izu n dremcnCt. ar Zizun guenta. Laquil evez ou D iouallit. H astit afo. T iv it ou Tevct. Pignit. Disquenuit. E v it. Dcbrit. S e llil. List an dra ze. Chetu aman. Chetu eno. Chetu-hen aman. C h etu -in t amàn. Eun nebeut. Re nebeut. Aoualc’h eo. O uz traôn. O uz creac’h. A n freit. Deut amàn.


Français et Breton. 4

(pui es! là ? A m i. C ’est moi. A votre service. A vôtre santé. Je vous remercie. La nuit. Tout le jo u r. Bicutôt. Dépêchons-nous. O ù est-il ? O ù est-elle ? O ù sont-ils? Où sont-elles? Quelquefois. Jamais. Peut-être. Pourquoi. Une fois. L ’après-dîncr. I l n’ y a guère. Derrière. Rarement. Beaucoup. Moins. I l fait-beau temps. L e temps n’est pas beau, J ’ai faim. J'ai soif. I l est nuit. I l est tard. 11 est déjà nuit. T o u t le soir. Le soleil se couche* Le soleil se lève. Le soleil est levé.

57

Piou zo aze ? M ignoun. M e eo. En bo servie!».■ D'ho iec'hct. H o trugarecât a ràn. A n noz. Hcd an deiz. Soudcii. Hastorn p -ni. Peleac’h cmâ ? Peleac’ h emâ-hi? Peleac’ h cmaint? Peîeac'h emaint-bi? Avcchou. Biscoaz ou Binticn. M aiteze. Pcrac. E u r vcach. Goude lein. JV'euz quet uemeitr. Adrén. Dibaot a veach. . Ca!z. LVebcutoc’h. Ober a ra amzer brao. J \’eo quet brao an amzer. IVaoun arn euz. Scc’bet am euz. N oz eo. Divezat eo. JYfoz eo dija. Hed an noz, E za au heol da guzct» Sevel a ra an heol. Savct eo an licol.


58

Colloque

E st-il couche? De hou matin. Chez. De chez. Avec. Sans. Contre. Auprès. Près. Ici-contrc. Ici-près. Après. Environ. » Envers. Sur. Sous. Proche. A cause. Pour. Vis-à-vis de. Bien loin. Bien près. Chaque jo u r. Ouvrez la porte. Fermez la porte. Ouvrez-m oi la porte. J ’ai appclit. Je n’ai point faim. A vcz-vous fait ? Attendez. Demeurez un peu. Que faites-vous? Que dites-vous ? M on trez-moi cela. Prêtez-moi de l’argent, Donuez-m’en.

H a cuzct eo? M in tin mad. E ti. E u z a di. Gant. * Hep. A dost ou chatz. E quichen. Tost. Ainâ ouz. Amâ fosl. Goude. Vardro. E quever. V a r. Ditulan. Tost. Abalamour. E v it. D irag da. Pell braz. Tostic. Bemdez. D ig o rit an nor. S crrit an nor. D ig o rit an nor din. C ’hoant dibri am euz. JV’am euz quet naoun. H a great hoe’h enz-hu? G ortozit. Choum it cun nebeut. Petra a rit-hu ? Petra lavarit-hu? Disquezit din an dra-ze. i Prestit arc’haut din. i! B oit din.


Français et Breton. 4

•le n4eii ai pas. En avez-vous? E n a -t-il? En a-t-cllc? Cela est bon. Cela est beau. Excusez-moi. I l est vrai. I l n'est pas vrai. I l est impossible, la A! esse de m inuit, le Jour de Noël, les Fêtes, les Innocents, les Rois, la Chandeleur, le M ardi gras. Mercredi des Cendres, le Carême, la M i-C a rême. la Notre-Dam e de Mars. Dimanche des Rameaux, la Semaine sainte, le Jeudi saint, le Vendredi saint. Pâques. les Fêtes de Pâques, la Quasimodo. la saint Marc, les Quatre-Temps. l ’Ascension, la Pentecôte, la T rin ité , le Sa int Sacrement, la saint Barnabé.

N ’eni euz quet. Reza hoe’h euz-hu? Rcza eu deuz-hen? Reza e deuz-hi? A n dra-zc zo mad. A n dra-zc zo brao ou cacr. Va iscuzit. G u ir co. N ’en d’eo quet guir. fmpossubl eo. Oflferen an hanter-noz. Deiz Ncdelec. ar Gouclioti. Gouel an Innossantet. Goucl ar Rouanez. ar Cbatidclour. M eu rz-L arg ez. M erc'hcr al Ludu. ar C ’ horaiz. H anter ar C ’horaiz. Gouel an Itro u n -V a ria e rniz meurz. . Sul ar Rleuniou. Sizun ar Bassion. ar laou gamblid. Gucner ar Groaz. Pasq. Gouciiou Pasq. ar C ’hasimodo. Gouel saut M arc. an Daouzcc-Dciziou. ar laou Rasq. ar Pa ntecost. S ul an Dreindet. Gouel ar Sacramant. Gouel saut Barnabaz.


60 la la la la la la

Colloque

saint Jean. saint Pierre, Magdcleine. sainte Anne, saint Laurent, N otre-D am e d’août.

la saint Mathieu, la saint M ichel, la saint Luc. la Toussaint, le Jour des M orts. la saint M artin. Sa sainte Catherine. l’A vent. la N u it de Noël.

Gouel sant lan . Gouel sant Pcr. Gouel ar Vadalen. Gouel santez Anna. Gouel sant Laurans. Gouel an Itro u n - V aria hanter-eost. Gouel sant Vazc. Gouel sant M iqucal. Gouel sant Luc. Gouel an O ll-Z e n t. Gouel an Anaoun. Gouel sant M artin. Gouel santez Gathel. an Azvent. Noz Ncdelec.

PRËPOS FAMILIER. Entre une Gouvernante et Etre eur Gouarnerez hag une Demoiselle. eun Demezel.

Je suis endormie. Cousquet oun. Laissez-moi dormir. Va Iezit da gousquet. Dormez-vous? Cousquet hoe’h-hu? Etes-vousencorecouchée? En ho quele emaoe’h-hu c’hoaz? Eveillez-vous. Dihunit. Vous dormez trop. Re e cousquit. Vous êtes bien endormie. Terrubl hoc’ii cousquet. Levez-vous promptement. Savit buan. Que ne vous dépêchez- Petra na hastit-hu? vous? Votre sœur est-elle levée? Ha savet eo ho c’hoar? Prenez garde, vous vous Diouallit, en em siferni a enrhumerez. reoe’h. Mouchez-vous. Sec’hit ho fri. Habillez-moi. I Va guisquit.


Français et Breton . ê

Coiffez-moi. Prenez cette chemise blan­ che. Lavez-vous les mains. Peignez-moi. Lacez moi. Aidez-moi.

Avez-vous fait? Dites vos prières. Recommencez. Où est votre livre de priè­ res? Lisez un chapitre. Lisez doucement. Expliquez ce mot-là. Vous ne lisez pas bien. Vous lisez trop vite. Vous n’apprenez lien. Vous n’observez rien. Vous n’étudiez pas. Vous êtes paresseuse. Vous ne savez pas votre leçon. Voilà votre leçon. Pourquoi me parlez-vous Breton? Parlez toujours Français. Voulez-vous déjeûner ? Que voulez-vous pour déjeûricr ? Prenez votre ouvrage. Dites ce que vous voulez. Montrez-moi votre ou­ vrage. Cela n’est pas bien. Vous faites des grimaces. Il est temps de dîner. Laissez votre ouvrage. Mettez-vous à table. Asseyez-vous. Où est votre couteau?

01

Coeffit ae’hanoun. Quemerit an hinviz fresqmâ. Goualc’hit ho taouarn. Cribit va fenn din. Lassit ae’hanoun. Sicourit ae’hanoun. Great hoe’h euz-hu? Lavarit ho pedennou. Coumancit adarre. Peleac’h emâ ho leor pe­ dennou ? Lennit eur chabist. Lennil goustadic. Expliquit ar guer-ze* Na lennit quet rnad. Re vuan e lennit. Na zisquil netra. Na virit netra» Na studiit quet. * Dieguz hoe’h. Na ouzoe’h quet ho quentel. Chetu aze ho quentel. Perac e comzit-hu Bre­ zounec din. Comzit Gallec ato. Fellout a ra deoe’h dijuni? Petra ho pezo-hu d’ho tijuni? Quemerit ho labour. Lavarit petra a fell deoe’h. Diseuezit din ho labour. N’emâquet erfad an dra-ze Neuziou fall a rit. Poent eo leina. Quitait ho labour. En em laquit oe’h taol. Azezit. Peleac’h emâ ho coimtel ?


Colloque

Dites le Benedicite. Mangez de la soupe. Mangcz-en. Voulez-vousdu mouton? Voulez vous du gras ou du maigre? Aimez-vous le gras? Voulez-vous de cela? Aimez-vous la sauce ? Dites ce que vous aimez. Mangez. Vous ne mangez pas. Voulez-vous un os? Tenez, voilà une aile de poulet. Mangez du pain avec votre viande. Avez-vous bu ? Demandez à boire. Celte viande est-elle bonne? En voulez-vous davan­ tage? Avez-vous assez mangé? Avez-vous bien dîné? Aimez-vous le fromage? Dites les grâces. Allez jouer. 11 faut refaire tout cela.

Lavarit ar Benedicitt. Debrit souben. Debrit anezi. Quiq maoud ho pezo-bu? Hini druz, pe hini treud ho pezo-hu? Caret a rit-hu.anhini druz? Euz ahema ho pezo hu? Saus a garit-hu? Lavarit petra a garit. Debrit. Na zebrit quet. Eun ascorn ho pezo-bu ? D alit, chetu aze eun asquel ponsin. Debrit bara gant ho quiq. Evet hoe’b euz-hu ? Goulennit da eva. Ar c’hiq-ze ha rnad eo?

C’hoaz ho pezo-hu? Aoualc’h hoe’h euz-hu debret? Leinet mad hoe’b euz-hu? Caret arit huarfourmach? Lavarit ar graçou. It da c’hoari. Ret eo ober adarre an dra-ze holl. Avez - vous une bonne Eun nadoz vad hoe’h euzaiguille? hu? Avez-vous du fil ? Neud hoe'h euz-hu? Allez danser. It da zansal. Avez-vous dansé ? Danset hoe’h euz-hu? Exercez-vous. En em exercit. Dansez une gavotte. Dansit eur gavotten. Vous ne dansez pas bien. Ne zansit quel mad, Tenez-vous droite. En em dalc hit soun. Haussez la tête. Savit ho penn. Faites la révérence. Grit eur stouig.


Français et Breton. 4

Regardez-moi. Votre maître est-il parti? Avez-vous déjà fait? Allez chanter. Portez votre livre avec vous. Revenez travailler quand vous aurez fait Avez vous chanté? Avez-vous une leçon nou­ velle ? Vous ne chantez pas bien. Chantez un air. Répétez votre leçon. Vous ne la savez pas. Vous ne savez rien, v Retournez à votre ou­ vrage. Allez apprendre le Fran­ çais. Où avez-vous mis votre grammaire? Cherchez votre livre. Quelle leçon avez-vous?

Sellit ouzin. Ha partiet eo ho mestr? Great hoe’h euz-hu dija? It da gana. Cassit ho leor ganeoe’h. Deuit da labourat pa ho pezo great. Canet hoe’h euz-hu? Eur guentel nevez hoe’h euz-hu? C’houi ne ganit quet mad. Canit eun ton. Lavarit ho quentel adarre. Nouzoc’h quet anezi. Nouzoc’h nelra. It adarre d’ho labour. It da zisqui ar Gallec.

Peleac’h hoe’h euz hu lequeat ho grammel? Clasquit ho leor. Peseurt quentel hoe’h euzhu ? Quel dialogue avez-vous Peseurt dialog hoe’h euzlu? hu lennet? Lisez devant moi. Lennit dirazoun. Vous ne prononcez pas Na brononcitque mad. bien. Savez-vous votre leçon Gouzont a rit-hu ho quen­ par cœur? tel dindan henvor? Vous n’avez point de mé­ N’hoc'h euz quet a vemoire. raor. Vous ne prenez pas de Na laquit quet ho poan. peine. Allez vous promener dans It da bourmen er jardin. le jardin. INe vous échauffez pas. N’en em domail quel. Revenez bientôt. Distroit souden.


64

Colloejne

Que voulez-vous pour votre souper. Yenez souper. Mangez du lait. Ne mangez point tant de fruit. Vous serez malade. Le fruit ne vaut rien. Il est temps de vous cou­ cher. Allez vous coucher. Déshabillez-vous. Priez Dieu. Levez-vous demain de bon matin. Av«x vous en tendu ce qu’il a dit? Entendez-vous ce qu’il dit?

Petra a fell deoe’h d’ho coan? Deuit da goania. Debrit leaz. Na zebrit quet quement a frouez. Clàn a viot. Ar frouez na dall netra. Poent eo deoe’h mont da gousquet. It da gousquet. En em divisquit. Pedit Doue. Savit varc’hoaz mintin mad. Clevet hoe’h euz-hu ar pez en deuz lavaret? Clevet a rit-hu ar pez a lavar? Va c’hlevet a rit-hu? M’entendez-vous? Me ho clev. Je vous entends. Je ne vous entends pas. N’ho clevàn quet. Comprenez-vous le Fran­ Entend a rit-hu ar Gallec? çais? Je ne le comprends pas. N’en entenlàn quet. Je le comprends bien. E entend a ràn erfat. Monsieur le comprend-il? E entend a ra an autrou? Il ne le comprend pas. N’en entent quet. M’avez-vous compris? Va entendet hoe’h euz-hu? Je ne vous ai pascompris. N’am euz quet hoe’h ententet. Me am euz hoe’h ententet Je vous ai bien compris. erfat. E ententet hoe’h euz-hu? L’avez-vous compris? Les avez-vous compris? Ho ententet hoe’h euz-hu? E ententet hoe’h euz-hi? L’avez-vous comprise? Je ne sais ce que vous Ne ouzoun quet petra a dites. lavarit, Que diies-vous? Petra a lavarit-hu? Petra hoe’h euz-hu lavaret Qu’avez-vous dit? Clevet am euz e lavaret. Je l’ai ouï dire.


Français et Breton. 4

Biscoaz n’em euz clevet e lavaret. Lavaret eo bet din. On me l'a dit. Hel lavaret a rer. On.le dit. An holl hel lavar. Tout le monde le dit. An autrou en deuz e lava­ Monsieur me l ’a dit. ret din. Lavaret e deuz-hen deoe’h? Vous l’a-t il dit? Madame ne me l’a pas dit. An itroun ne deuz quet e lavaret din. Lavaret e deuz-hi deoe’h? Vous l’a-t-elle dit? Quand l’avez-vous ouï P’eur hoe’h euz-hu clevet e lavaret? dfte ? Je l’ai ouï dire aujourd’hui. Hirio em euz clevet e iavaret. Piou en deuz e lavaret Qui vous l’a dit? deoe’h? N’her c’hredàn quet. Je ne le crois pas. Petra lavar-hen? Que dit-il? Petra lavar-hi? Que dit-elle ? Petra en deuz-hen lavaret Que vous a-t-il dit? deoe’h ? Il ne m’a rien dit. N’en deuz lavaretnetra din Que vous a-t-elle dit? Petra e deuz-hi lavaret deoe’h ? Elle ne m’a rien dit. Hi n’e deuz lavaret netra din. Il ne m’a pas dit de nou­ N’en deuz laveret quelou velles. ebet din. Monsieur m’a dit des nou­ An autrou en deuz lavaret velles. quelou din. Ne lui dites pas cela. Na lavarit quet dezàn an dra-ze. Je lui dirai. Me lavaro dezàn. Je ne lui dirai^pas. Ne lavarin quet dezàn. Je ne leur dirai pas. Ne lavarin quet dezo. Ne leur dites pas. Ne lavarit quet dezo. Avez-vous dit cela? Lavaret hoe’h euz-hu an dra-ze ? Non, je ne l’ai pas dit. Nan, n’am euz quet hen lavaret. Je ne'l’ai jamais ouï dire.


66

Monsieur me l’a dit.

Colloque

An aulrou en deuz en la_ varet din. Le connaissez-vous? Anaout a rith u anezàn? La connaissez-vous? Anaout a rit-hu anezi? Les connaissez-vous ? Ho anaout a rit-hu? Je ne les connais pas. Ne anavezàn quet anezo. Nous nous connaissons. En em anaout a reomp. Nous ne nous connaissons N’en em anavezomp quet. pas. Je crois que je le connais. Me gred ec’h anavezàn anezàn. Je crois queje l’ai vu. Me gred am euz en guelet. Je l’ai counu. Anavezet am euz anezàn. Je l’ai connue. Anavezet am euz anezi. Nous nous sommes con­ En em anavezet oump. nus.' Il me connaissait bien. Va anaout a rea erfat. Je ne l’ai jamais connu. Biscoaz n’am euz en ana­ vezet. Me connaissez-vous? Va anaout a rit-hu? Ne me connaissez - vous Ne anavezit-hu quetac’ha* pas? noun? J’ai oublié votre nom. Ancounac’heat am euz hoe’h hano. M’avez-vous oublié? Va ancounac’heat hoe’h euz-hu? Vous connaît-elle ? Hoe’h anaout ara-hi? Monsieur vous connaît-il? Hoe’h anaout a ra an au­ lrou ? Monsieur ne me connaît An autrou n’em anavez pas. quet. Monsieur me connaît bien. An autrou em anavez er­ fat. Il ne me connaît pas. N’em anavez quet. Il ne me connaît plus. Dianavezet oun ganiàn. Il m’a oublié. Va ancounac’heat en deveuz. Elle ne me connaît plus. Dianavezet oun ganti. Vous voyez-vous? En em velet a rit-hu ? Je'le vois souvent. Alies her guelàn. Je la vois souvent. Alies e velàn anezi.


Français et B t 'elon. é

Nousnous voyons souvent Nous ne nous voyons plus. Je les vois souvent. Il y a longtemps que je ne l’ai vu. H y a longtemps que je ne J’ai vue. Il y a longtemps que je ne les ai vus. On ne vous voit plus. C’est miracle de vous voir. Nous nous sommes vus autrefois. Monsieur m’a vu.

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Alies en em velomp. N ’en em velomp mui. Alies ho guelàn. Pell braz zo n’am euz quet guelet anezàn. Pell amzer zo n’am euz quet guelet anezi. Pell amzer zo n’am euz quet guelet4anezo. N’ho queler mui. Miracl eo ho quelet. En em velet oump bet guech ail. An auirou en deuz guelet ae’hanoun. Il ne m’a jamais vu. Morse n’en deuz va guelet. Je ne l’ai vu qu’une fois en N’am euz hen guelet ne­ ma vie. met eur vecli em buez. Je l’ai vu par hasard. Me am euz hen guelet dre chans. Je ne le vois plus. N’her guelàn mui. Allez-y voir. It da velet. Quand verrez-vous mon­ P’eur e velot-hu an au­ sieur? trou? J’ai l’honneur d’être con­ Me am euz an enor da nu de lui. veza anavezet gantàn. Je le verrai après-midi. M’her guelo goude creizdeiz. Je vous prie de lui faire Me ho ped d’ober va gourmes compliments. c’hemennou dezàn. Voyez quelle heure il est. Guelit ped heur eo. Savez-vous quelle heure Gouzout a rit-hu ped heur il est? eo? Dites-moi quelle heure il Lavarit din ped heur eo. est. Ne savez-vous pas quelle Ne ouzoe’h-hu quet ped heure il est? heur eo? Je ne sais pas quelle heure Ne ouzoun quet ped heur il est. eo. Une heure vient de son­ Emâ eun heur o paauez ner. sonn.


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Colloque

I l est une heure et quart. I l est une heure et demie. Il est une heure et trois quarts. Il est bientôt deux heures. Une heure n’est pas en­ core sonnée. Deux heures ne sont pas encore sonnées. Je n’ai pas entendu l’hor­ loge. Il est deux heures au so­ leil. Il est entre trois et quatre heures. Quatre heures viennentde sonner. Cinq heures sont sonnées. Environ les six heures. Cette horloge avance. Cette horloge retarde.

Eun heur ha quart eo. Eun heur hanter eo. Eun heur ha tri c’hart eo.

Div heur eo souden. Ne d’eo quet sonnet eun heur c’hoaz. Ne d’eo quet sonnet div heur c’hoaz. N’am euz quet clevet an horalach. Div heur eo hervez an heol. Etre teir ha pedeir heur eo. Emâ pedeir heur o paouez sonn. Sonnet eo pemp heur. Vardro c’huec'h heur. An horolach-mâ zo araog. An horolach-mâ zo varlerc’h. Il n’est qu’une heure à ma Ne d’eo nemet eun heur montre. d’am montr. Les horloges ne s’accor­ An horolachou n’en em dent pas. accordont quet. Voyez au soleil. Guelit diouc’h an heol. L'heure est passée. Tremenet eo an heur. Son heure était venue. Deuet oe he heur. D’ici à huit jours. Ac’han da eiz deiz. D’ici à quinze jours. Ac’han da bemzec deiz. Parlantit. Parlez. Vous parlez trop bas. Ne barlantit que cre aoualc’h. Vardro an noz. Vers le soir. Venez par ici. Deuit dre amâ. It dre aze. Allez par là. Tremenit dre amâ. Passez par ici. Tremenit dre aze. Passez par là. En dourn deou. 3 A main droite. En dourn cleiz. A main gauche.


Français et Breton 4

Au soleil. A la lune. Détournez à main droite. A la sixième maison à main gauche. Etes vous marié? Combien de fois avez vous été marié ? Combien de femmes avezvous eues? Avez-vous encore vos père et mère. Monsieur , votre père estil vivant? Son père et sa mère sont morts. Madame, votre mère estelle vivante? Ma mère est morte. Mon père est mort. Il y a quatre ans que mon père est mort. Ma mère est remariée. Mon père est remarié. Monsieur est-il marié? Madame est-elle mariée? Combien d’enfants avezvous? J’en ai quatre. Fils ou filles? J’ai un fils et trois filles. Combien de frères avezvous? Je n’en ai aucun. Combien de sœurs avezvous ? Quel âge a Monsieur? Quel âge a Madame? Combien d’enfants a-t-il?

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Oc’h an heol. Oc’h al loar. Distroit en dourn deou. Er c’huec’hvet ti en dourn cleiz. Demezet ez hoc’h-hu? Pet gueach ez hoc’h-hu bet demezet? Ped greg hoe’h ez euz-hu bet? Ho tad hag ho mam hoe’h euz-hu c’hoaz? Autrou, ha beo eo ho tad? Maro eo he dad hag he vam. Itro u n , ha beo eo ho mam? Maro eo va mam. Maro eo va zad. Pevar bloaz a zo abaoue ma eo maro va zad. Va mam a zo azdemezet. Va zad a zo azdemezet. Ha demezet eo an autrou? Ha demezet eo an itroun? Pet buguel hoe’h euz-hu? Pevar am euz. Mipion pe merc’hed. Eur mab am euz ha teir verc’h. Ped breur hoe’h euz-hu? ÎN’am euz nicun. Ped c’hoar hoe’h euz-hu? Pe oad en deuz an autrou? Pe oad e deuz an itroun? Ped buguel en deuz-hen?


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Colloque

Combien en a-t-elle? Quand irez-vous à la cam­ pagne? Monsieur est allé à la cam­ pagne? Madame est allée à Paris. Mademoiselle votre sœur est-elle mariée? Quand fut-elle mariée? Elle n'est pas mariée. Elle va se marier. Elle ne veut passe marier Je ne veux pas me marier. Il fait bien froid. J’ai grand froid. N’avez-vous pas froid? Ah ! qu’il fait froid. Chauffez-vous. Approchez-vous du feu. Chauffons-nous. Faites bon feu. Faites du feu. Soufflez le feu. Allumez le feu. Le feu est éteint. Mettez un fagot au feu. Brûlons un fagot. Mettez du charbon au feu. Eteignez le feu. Allumez la chandelle. Eteignez la chandelle. Voilà un bon feu. Ce charbon-là brûle bien. Mouchez la chandelle. Voilà de bon bois. Il pleut. Il fait du vent. Il fait grand vent. I l gèle. Il dégèle. Il neige.

Ped e deuz-hi? P’eur e ielot-hu var ar meaz? Hag eat eo autrou var ar meaz? Eat eo an itroun da Bariz. Vademezel ho c’hoar hag hi a zo demezet? P’eur e oe-hi demezet? Hi ne d’eo quet demezet. Hi a ia da zemezi. Ne fell quet dezi demezi. Ne fell quet din demezi. Ien braz eo. Ien braz am euz. N’hoc’h euz-hu quet ien? Ah! peguen ien eo. Tomit. Tostait ouz an tan. Tommomp. Grit tan mad. Grit tan. C’huezit an tan. Ellumit an tan. Maro eo an tan. Laquit eur fagoden en tan. Devomp eur fagoden. Laquit glaou en tan. Mougnit an tan. Ellumit ar goulou. Mouguit ar goulou. Chetu eun tan mad. Ar glaou-ze a zev manific. Mouchit ar goulou. Chetu aze queuneud mad. Glao a ra. Avel a ra. Avel braz a ra. Scorni a ra. Discorni a ra. Erc’h a ra.


Français et Breton 4

Il grêle. Gèle-t-il? Neige-t-il? Venez vous chauffer. Fait-il aussi froid à Paris qu’en Bretagne? Il fait plus froid à Paris qu’ici. Voici un jour fort mélan­ colique. Les jours sont fort courts. Il n’est pas jour à sept heures. Il ne fait plus jour à cinq heures. Les nuits sont fort longues. On ne sait à quoi passer le temps. L’hiver ne me plaît pas. Il est déjà nuit. On ne voit plus à cinq heures. C’est une saison triste. Il fait du brouillard. On ne voit ni ciel ni terre. Il fait bien sombre. Les jours commencent à croître. Les jours sont un peu allongés. Il ne fait pas si froid au­ jourd’hui qu’hier. Il fait plus froid aujour­ d’hui qu’hier. Il fait encore bien froid. Il faisait hier fort froid. Il faisait plus froid l’année passée. Voici un hiver bien froid.

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Grisil a ra. Ha scorni a ra? Hag erc’h a ra? Deuit da doma. Ha quen ien eo e Pariz evel e Breiz? Ienoc’h eo e Pariz eguct amàn. Hemàn zo eun devez goal trist. Goal berr eo an deiziou. Ne quet deiz da seiz heur. Ne quet mui deiz da bemp heur. H ir braz eo an noziou. Ne ouzor quet da belra tremen an amzer. Ar gouanv na blij quet din. Noz eo dija. Ne d’eo mui sclear dà bemp heur. Eun amzer trist eo. Brurnen a ra. Ne veler nag an env nag an douar. Ténval braz eo. Coumanç a ra an deiziou da hirât. An deiziou a zo eun nebeut astennet. Ne d’eo quet quen ien hirio evel deac’h. Ienoc’h eo hirio eguet deac’h. Ien braz eo c’hoaz. Ien braz e oa deac’h. Ienoc’h e oa varlene. Chetu amàn eur gouanv | goal ien.


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Colloque

Nous n’avons point d’hi­ ver. L ’hiver est passé. Nous eûmes un rude hivér il y a deux ans. Vous souvient-il du grand hiver? Je n’ai jamais vu un hiver si froid. Il fait beau temps. Ah ! le beau jour! Allons nous promener. Il fait beau à la campagne. Voilà un beau bouquet. Ce bouquet sent bon.

N’hon euz quet a gouanv.

Tremenet eo ar gouanv. Bremâ ez euz daou vloaz hor boe eur gouanv calet. Ha sonch hoe’h euz-hu euz ar gouanv braz? Biscoaz n’am euz guelet eur gouanv quer ien. Amzer gaer a ra. Oh! an deiz caer! Deomp da bourmen. Caer braz eo var ar meaz. Chetu aze eur boquet caer. C’houez mad zo gant ar boquet-mâ. Allons faire] un tour de Deomp da ober eun dro jardin. jardin. Deomp en disheol. Allons à l’ombre. Comment s’appelle cette Penaoz e c’halver ar fleuren-mâ? fleur ? Chetu eur fleuren gaer. Voilà une belle fleur. Grit eur boquet din. Faites-moi un bouquet. Chetu roz caer. Voilà de belles roses. Roit unan din. Donnez-m’en une. Quemerit unan. Prenez-en une. Chetu eun aie gaer. Voilà une belle allée. Les arbres sont bien fleu­ Ar guez zo bleunviet caer. ris. Donnez-moi cette tulipe ? Roit din an dulipezen-ze. Il commence à faire Coumanç a ra da veza tom. chaud. J’ai déjà mangé des ceri­ Querez am euzdebret dija. ses. Allons faire une prome­ Deomp da ober eur bourmenaden. nade. Pourmenomp. * Promenons-nous. * An amzer zo douç braz. Le temps est fort doux. Voulez—vous que nous Ha fellout a ra deoe’h ez afemp da bourmen gou­ nous promenions après souper? de coan? si


Français el Breton .é

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An amzeriou zo chenchet. N’euz netra prim. Re brim eo pep tra. Oh! peguen tom eo. Ah ! qu’il Fait chaud. Il fait chaud aujourd’hui. Tom braz eo hirio. Il fait une chaleur exces­ Eun domder divoder a ra. sive. Je ne saurais endurer la Na hellàn quet anduri an domder. chaleur. Ne garàn quet an domder. Je n’aime pas la chaleur. Je sue. C’huezi a ràn. Gleb dour oun. Je suis tout en eau. La chaleur m’empêche de An domder a vir ouzoun da gousquet. dormir. Il ne fait pas si chaud Ne quet quen tom hirio evel ma oa deac’h. aujourd’hui qu’il faisait bier. Mervel a ràn gant an dom­ Je meurs de chaud. der. Nous avons un été bien Eun hanv goal tom hon euz. chaud. Fresqueat eo an ear. L’air est rafraîchi. Je n’ai jamais senti une N’em euz biscoaz santet telle chaleur. eun hevelep tomder. Fait-il aussi chaud en Es­ Ha quen tom eo e Spagn evel amâ? pagne qu’ici? Il y fait plus chaud. Tommoc’h eo end, Il y fait bien chaud. Tom braz eo eno. Allons nous baigner. Deomp d’en em voalc’hi. La chaleur est passée. An domder a zo tremenet. Je ne saurais rien faire Ne hellàn ober netra epad durant la.chaleur. an domder. Nous avons besoin de Ezorn lion euz a c’hlao. pluie. Il y a eu grande abon­ Eur founder vraz a frouez dance de fruits cette a zo bet er bloaz-mâ. année. Voilà un beau melon. Chetu aze eur sucrin caer. Aimez vous les melons? Caret a rit-hu ar sucrinet? Nous allons à lacampagne Mont areompvarar meaz. Il fait trop chaud. Re dom eo. Lessaisons sont changées. Rien n’est avancé. Tout est trop avancé.


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Colloque

Ne sortons pas. Il tonne. Il fait des éclairs. C'est un grand orage. Les blés sont gâtés. Nous sommes à la cani­ cule. La canicule est passée. Les jours sont fort rac­ courcis. Il fait froid le matin. Les moissons sont belles celte année. L’hiver vient. L’hiver s’approche. Les soirées sont longues. Il fait beau auprès du feu. Il y a des vins cette année. Le vin est à bon marché. Les vignes étaient belles. On a bien ramassé du fruit. Le vin nouveau est bon. Il a fait bien chaud en France cet été. Le feu commence à être de saison. Il ne fait ni froid ni chaud. Le froid est venu. Le froid est très âpre. Il a fait bien de la neige aujourd’hui.

Ne zortiomp quet. Curun a ra. Luc’het a ra. Eun arneu braz eo. An hid a zo breinet. Emaomp er stereden ar c’hi. Stereden ar c’hi a zo tremenet. An deiziou a zo bereat calz. Ien eo diouc’h ar minlin. An eostou a zo caer er bloaz-mâ. Arru eo ar gouanv. Tostât a ra ar gouanv. An nosveziou a zo hir. Mad eo beza étal an tan. Calz guin zoer bloaz-mâ. Ar guin azo marc’hat mad. Ar guiniennou a oa caer. Dastumet ez euz calz a frouez. Ar guin nevez a zo mad. Eun domder vraz a zobet e Franç en hanv-mâ. Coumanç a ra an tan beza en he amzer. Ne d’eo na ien na tom. Deuet eo ar ienien. Ar ienien a zo criz braz. Calz a erc’h a zo bet hirio.


Français et Breton 4

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DIALOGUES FRANÇAIS ET BRETONS. DIALOGOU GALLEC HA BREZOUNEC. I r DIALOGUE Entre deux Amis.

Bonjour, monsieur. Votre serviteur. Je suis le vôtre. Comment vous portezvous? A votre service. J'ai bien de la joie à vous voir. Je vous remercie trèshumblement. Comment se porte mon­ sieur votre cousin? Il se porte bien, Dieu merci. Il se portait bien hier au soir. Il se portait bien la der­ nière fois que je le vis. Où est-il ? A la campagne. En ville. Comment se porte ma­ dame ? Elle se porte bien. Je crois qu’elle se porte bien. Elle se portait bien hier au matin. Avez-vous vu monsieur? Je le vis hier. Je le vis l’autre jour.

DIALOG QENTA Etre daou Fignoun . Bonjour, autrou. Ho servicher. Me zo hoe’h hini. Penaoz a rit-hu? En ho servich. Eur joa vraz am euz d’ho quelet. Me ho trugareca humblamant. An autrou ho quenderv penaoz emâ? Iac h manific, a drugare Doue. Iac’h e oa deac’h da noz. Iac’h e oa ar veach diveza ma her giieliz. E peleac’h emâ-hen? Var ar meaz. E quear. Penaoz e ia an itroun? Iac’h manific. Me gred emâ iac’h. Deac’h vintin e oa iac’h manific. Guelet hoe’h euz-hu an autrou ? M’her guelaz deac’h. I M’her guelaz en deiz ail.


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Colloque

Je le vis la semaine passée M’her guelaz ar zizun dremenet. Je viens de le voir. Bremâ souden em euz hen guelet. Je l’ai vu aujourd’hui. Hen guelet am euz hirio. Comment se porte-t-il ? Ha penaoz a ia? Fort bien. Manific. Avez-vous été en ville? Bet ez hoc’h-hu e quear? J'y fus hier. Deac’h e oen. Connaissez - vous mon - Anaout a rit-hu an au­ sieur? trou ? Je le connais bien. Me hen anavez mad. Je ne le connais pas. Ne anavezàn quet anezàn. Je le connais de vue. M’henanavezevithe velet. Je le connais de réputa­ M’hen anavez dre vrud. tion. J’ai l'honneur de le con­ An enor am euz d’he anaître. naout. Je n’ai pas l’honneur de N’am euz quet an enor vous connaîire. d’hoc'h anaout. Connaissez vous madame? Anaout a rit-hu an itroun? Je la connais bien, Anaout a ràn mad anezi. je ne la connais pas. Ne anavezàn quet anezi, Je la'connais de vue. E anaout a ràn hervez he guelet. J’ai l’honneur de la con­ An enor am euz d’he anaître. ‘naout. Je n’ai pas l’honneur de N’am euz quet an enor la connaître. da anaout anezi. Quand avez-vous vu ma­ P’eur hoe’h euz-hu guelet demoiselle? vademezel? Quand l’avez-vous vue? P’eur hoe’h euz-hi guelet? Je la vis hier. Deac’h her gueliz. D’où venez vous? A beleae’h e teuit-hu ? Je viens de Rennes. Euz a Roazon e teuàn. De la cour. Euz al lez. De chez monsieur... Euz a di an autrou.... Quelle nouvelle y a-t-il? Pe seurt quelou zo? Je n’en sais aucune. Ne ouzoun nicun. Je n’ai pas lu la gazette. N’am euz quet lennet ar gazetten.


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E peleac’h e zit-hu? Où allez-vous? Da Vontroulez. ' A Morlaix. Da Vrest. A Brest. D an iliz. A l’église. Da di an itroun. Chez madame. D’hon ti-ni. Chez nous. Amâ tost. Ici-près. Faites mes complimenls à Grit va gourc’hemennou d’an itroun. madame. Ne vanquin quet. Je n’y manquerai pas. Quenavezo. Adieu. II. DIALOGUE Entre deux Demoiselles. Mademoiselle, votre trèshumble servante, Je suis la vôtre. Vous portez-vous bien? Oui, Dieu merci, mais je suis fort affligée. Pourquoi? Madame ne se porte pas bien. Qu’a-t-elle? Elle a mal à la tête. Ne puis-je pas la voir ? Je ne sais pas. Est-elle couchée? Dort-elle ? Je m’en vais la voir. Elle vous prie de l’excuser Elle ne saurait parler à personne. Elle tâche de reposer. Où est monsieur votre père ? Il est dans sa chambre. Il a compagnie avec lui. Il ne se porte pas bien non plus.

II. DIALOG Etre diou Demezel. Vademezel, ho servicherez humbl. Me zo hoe’h hini. Iac’h ez hoe’h hu ? la , a drugare Doue, mes glae’haret braz oun. Perac? An itroun ne d’eo quet iac’h. Petra c’hoarvez ganti? Poan e deuz eu he fenn. N’hellàn-rne quethe guelet Ne ouzoun quet. En he guele emâ-hi ? Hag hi a zo cousquet? Me a ia da velet anezi. Ho pedi a ràn d'he iscuzi. Ne hell quet parlant oc’h den. Emâ ho clasq reposi. Peleac’h emâ an autrou ho tad? Ernâ en he gambr. Compagnunez zo gantàn. Ne d’eo quet iac’h quen nebeut.


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Colloque

Qu’a-t-il? Petra c’hoare gantàn ? Il est enrhumé. Sifernet eo. Où est mademoiselle votre E peleac’h emâvademezel sœur ? ho c’hoar. Elle est allée au marché. Eat eo d’ar marc’had. Quand reviendra-t-elle? P’eur e tistroio-hi? Elle va revenir bientôt. Dont a rai souden. Elle reviendra bientôt. Dont a raio bremâ souden. Que ferez-vous après dî­ Petra rafFot-hu goude ho ner? lein? Ce que vous voudrez, si Ar pez a guerrot, mar be ma mère se porte mieux. iac’hoc’h va mam. Voulez-vous venir avec Ha fellout a ra deoe’h dont moi? ganen-me? Où aliez-vous ? E peleac’h ez it-hu ? Faire un tour de jardin. Da ober eun dro jardin. Allons, je le veux bien. Deomp, me zo countant. Autrement, voulez-vous Peautramant, ha c’houi a jouer aux cartes? fell deoe’h c’hoari cartou? Jesuis malheureuse au jeu. N ’am euz chanç ebet er c’hoari. Je ne saurais jouer. Ne hellàn quef c’hoari. Pourquoi? Perac? Je perds toujours. Coll a ràn ato. Je perdis hier cinq sous. Deac’h e collizpemp guennec. Je ne gagne jamais. Biquen ne c’hounezàn. Je ne jouerai jamais. Ne c’hoariin biquen. Je m’en vais donc. Me a ia quit eta. Etes-vous si pressée ? Ha querpresset hoc’h-hu? Voulez-vous dîner avec Ha fellout a ra deoe’h leina nous? ganeomp-ni? Je vous prie de m’excu­ Me ho ped d’am iscuzi. ser. Nous avons compagnie à Compagnunez hon euz en la maison. bon ti. On m'attend. Va gortoz a rear. Adieu donc. Quenavezo ta. A l’honneur de vous re­ D’an enor d’ho quelet. voir. Ad•


F ra n céttis et Breton .

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III. DIALOGUE

III. DIALOG

Entre un homme instruit et un Ecolier qui ap­ prend le Français .

Etre eun Den desquet mad hag eur Scolaer a zesq a r Gallec.

Parlez-vous français? Je parle uu peu. Y a-t-il long-temps que vous apprenez? J’ai appris un mois, deux mois, trois mois. Fort peu de temps. Je ne fais que commencer. Je ne sais rien encore. La langue française est fort difficile. Les commencements sont toujours difficiles. Avez-vous un maître de langues? Oui, j’en ai un. Comment s’appelle-t-il? Il s’appelle monsieur... Vous prononcez bien. La langue trançaise est belle. Presque tout le monde parle français. Toutes les personnes de qualité parlent français. C’est une langue fort usi­ tée. C’est à présent la langue universelle. On parle français en tou­ tes les cours de l’Eu­ rope. Je n’apprendrai jamais. Je ne prononce pas bien.

Parlant a rit-hu gallec? Parlant a ràn eun nebeut. Ha pell zo abaoue ma tesquit? Desquet am euz eur miz, daou viz, tri miz. Nebeut a amzer. Ne ràn nemet coumanç. Ne ouzoun netra c’hoaz. Ar gallec a zo diez braz. Ar c’houmançamanchou a zo ato diez. Eur mestr langach hoe’h euz-hu ? la, unan am euz. Pe hano a rer anezàn? An autrou... a rer anezàn. Prononç mad a rit. Ar gallec a zo eul langach caer. Cazi an holl a barlant gal­ lec. An holl dud a galite a bar­ lant gallec. Al langach-ze a zo calz en usach. Bremâ. ez eo langach ar bed holl. Parlant a rer gallec e quement lez a zo en Europ. Birviquen na zisquin. Ne brononçàn quet mad.


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Colloque

Je suis découragé. Combien de fois ïa se­ maine apprenez-vous? Je n’apprends que trois fois la semaine. J’apprends tous les jours. Combien donnez-vous par mois ? Je donne.... Quel livre lisez-vous? Le Colloque Français et Breton. Lisez-vous bien ? Je commence un peu. Comprenez-vous ce que vous lisez? J’en comprends quelque chose. Je comprends mieux que je ne parle. Quels jours apprenez vous? Le lundi, le mercredi et le vendredi. Quelquefois le mardi, le jeudi et le samedi. A quelle heure? A sept heures du matin.

Digourachet oun. Pet guech er zizun e tesquit-hu? Ne zescàn nemet teir guech er zizun. Desqui a ràn bemdez.. Peguement a roit-hu bep miz? Rei a ràn.... Pe seurt leor a lennit-hu? Ar C’holloc Gallec ha Bre­ zounec. Lenn a rit-hu mad ? Coumanç a ràn enn nebeut Entend a rit-hu ar pez a lennit? Entend a ràn eun drabennâc. Entend a ràn guel eguet na barlantàn. Da be seurt deiziou e tesquit-hu ? D’al lun, d’ar merc’herha d’ar guener. Avechou d’ar meurz, d’ar iaou ha d’ar sadorn. Da bet heur ? Da seiz heur diouz ar mintin. An heur vad eo. C’est la bonne heure. Ar guella heur eo. C’est la meilleure heure. Combien de temps avez- Pegueit amzer ez hoc’h-hu bet e quear? vous été en ville? Je n’ai été que deux mois. Ne doun bet nemet daou viz. Vous parlerez bien fran­ Parlant mad a raffot ar gallec. çais. Pe oad hoe’h euz-hu? Quel âge avez-vous? Pemzec vloaz am euz. J’ai quinze ans. Comment vous appelez- Pe hano hoe’h euz-hu ? vous?


Français et Breton.

Je m'appelle Léon. Prenez courage, vous ap­ prendrez bien. Vous êtes fort obligeant. Vous m’encouragez. On n’a rien sans peine. Si vous prenez de la peine vous apprendrez le fran­ çais. Je suis bien convaincu de cette vérité. Bonsoir, monsieur. Je vous souhaite aussi le bonsoir. IV. DIALOGUE.

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Léon eo va hano. Quemerit courach, desqui mad a reoc’h. Oblijant braz ez hoe’h. Va ancourachi a rit. N’euz netra hep poan. Mar quemerit poan, e tescoc’h ar gallec. Assuret mad oun euz ar virionez-ze. Noz vad deoe’h, autrou. Me souhet noz vad deoe’h ivez.

IV. DIALOG. Antreit, autrou. Entrez, monsieur. C’houi zo an hini deuetmad Vous êtes le bien venu. Ha prest ez hoc’h-hu? Etes-vous prêt? Pas encore. N’en d’oun quet c’hoaz. Gortozit eun nebeut. Attendez un peu. Quel temps fait-il ? Peseurt amzer a ra ? Il fait beau temps. Amzer gaer a ra. Comment va la santé de­ Penaoz e ia ar iec’hed abaoue deac’h? puis hier? Fort bien pour vous ser­ Manific, evit ho servich. vir. Savez-vous votre leçon ? Gouzout a rit-hu ho quen­ tel? Non, car je n’ai point de Nan, rac n’em euz quet a mémoire. vemor. Que dites-vous, monsieur? Petra livirit-hu, autrou? Vous apprenez bien. Desqui mad a rit. Je ne saurais parler. Ne hellàn quet parlant. Je ne saurais discourir. N’ouffen quet derc’hel eun diviz. Vous parlez bien. Parlant mad a rit. Vous me flattez. Va meuli a rit. Avez-vous connu mon­ Anavezet hoe’h euz-hu an sieur.....? I an autrou....? 6


Colloque

Je le connaissais de vue. Qu’est-il devenu? H est mort. Depuis quand? Depuis un mois. Quand reviendrez-vous? Après demain. Adieu, monsieur. Bonne santé. V. DIALOGUE. Mademoiselle, je prends la liberté de venir vous saluer. Monsieur, vous m’obligez sensiblement: d’où vient que l’on ne vous voit plus? J’ai été fort contrarié de­ puis un mois. C’est que vous négligez vos amis. Quelle affaire avez-vous qui vous empêche de les voir quelquefois? J’ai un procès de la der­ nière importance qui prend tout mon temps. Etes-vous bien avec mon­ sieur votre frère? Point du tout, nous som­ mes fort brouillés en­ semble. Il ne marque pourtant que du respect pour vous.

E anaout a ren hervez he velet. Petra eo deuet ? Maro eo. Pegueit zo ? Eur miz zo. P’eur e teuoe’h-hu adarre? Goude varc’hoaz. Quenavezo, autrou. Iec’het mad. Y. DIALOG. Vademezel, quemer a ràn al liberte da zont da ober deoe’h eur zalud. Autrou, va oblija a rit calz meurbet : mes perac-ta n’ho queler mui ? Abaoue eur miz oun bet trubuillet braz. Ancounac’hât a rit ho mignounet, Peseurt affer hoe’h euz hu hag hoe’h ampech d’ho guelet avechou ? Eur procez a bouez vraz am euz pehini a implich va holl amzer. Hag erfadez hoc’h-hu gant an autrou ho preur? Ne domp quet sur, fachet braz oump assamblez.

Ne zisquez gouscoude ne­ met eur respet braz evidoe’h. L ’avez-vous v u , made­ Hag hen guelet hoe’h euzmoiselle? hu, vademezel ? Je le vis il y a quinze Her guelet a riz pemzec jours. deiz zo.


Français et Breton .

Il est mal intentionné pour moi. Il vous respecte apparem­ ment? Il dit beaucoup de bien de vous. Néanmoins il me donne bien du chagrin, En quoi, monsieur ? C’est contre lui que je plaide. Arrangez-vous ensemble. Vous êtes frères, et ne vous ruinez pas l'un et l’autre. Je le voudrais bien, mais il n’est pas raisonnable ; il me demande des cho­ ses que je ne lui dois pas Je suis fâché de votre dif­ férend. Je vais prendre congé de vous. Attendez encore un petit moment, mon frère se­ rait bien aise de vous voir. Je suis pressé, je m’envais chez mon avocat. Quand vous reverra-t-on? La semaine prochaine. Je recommanderai votre affaire à Dieu. Mademoiselle, je vous re­ mercie d’avoir soin de mes intérêts.

VI. DIALOGUE. Que demandez-vous?

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Goal intantionct eo evidoun. Ho respeti a ra michanç ? Calz a vad a lavar ac’hanoe’h. Gouscoude calz a nec’h a ra din. E penaoz, autrou ? Ountàn eo em euz eur procez. En em accordit assamblez. Breudeur hoe’h , ha n’en em revinit quet an eil hag eguile. Me garfe erfat, mesne d’eo quet rezounabl : goulen a ra din traou pere ne dleàn quet dezàn. Fachet oun demeuz ho tcbat. Me a ia da guemeret conje diganeoe’h. Gortozit c’hoaz eur moument bihan, va breur a vezo countant d’ho quelet. Hast am euz, me a ia da di va advocat. P’eur e viot-hu guelet ? Ar zizun guenta. Me bedo Doue da gaout sonch euz hoe’h afîer. Vademezel, me ho trugareca diouz -an acqued a guemerit evit va inte­ rest. VI. DIALOG. Petra a c’houlennit-hu?


Colloque

Monsieur est-il au logis? Oui, monsieur. Est-il levé? Il y a une heure. Est-il occupé? Je le crois occupé. Qui est avec lui? 11 y a compagnie. Puis-je lui parler? Bientôt. Où est-il ? Dans sa chambre. Montrez-la moi. Monsieur, excusez-moi, s’il vous plaît. Que demandez-vous de moi ? Vous plaît-il de vous as­ seoir ? Monsieur......... vous fait ses compliments. Comment se porte-t-il ? Fort bien, Dieu merci. Demeurez-vous chez lui ? Oui, monsieur. Etes-vous Français? De quel pays êtes-vous? Je suis d’Espagne. Que dites-vous de notre pays? C’est le plus beau pays du monde. J’ai été à Paris, c’est une belle ville. Y êtes-vous resté long­ temps? Deux ans. Vous parlez comme un Français. Je parle pour me faire comprendre.

An autrou zo er guear? la, autrou. Hag hen a zo savet? Eun heur zo. Hag hen a zo implijet ? Me gred emâ implijet. Piou zo gantàn ? Compagnunez en deuz. Comz a hellàn-me gantàn? Hep dale. E peleac’h emâ-hen? En he gambr. Discuezit-hi din. Autrou , va iscuzit, mar plich ganeoc’h. Petra a c’houlennit-hu diganen-me ? Mar plich ganeoc’h azeza? An autrou.. a ra he chourc’hemennou deoe’h. Penaoz emâ? Manific, a drugare Doue. En he di e choumit-hu? la, autrou. Ha Gall ez hoc’h-hu ? Euz a be vro ez hoe'h-hu ? Euz a Spagn oun. Petra a levirit-hu euz hon bro ? Ar c’haera bro euz ar bed eo. Bet oun e Pariz, eur guear gaer eo. Pell amzer ez hoc’h-hu bet choumet enni ? Daou vloaz. Evel eur Gall e comzit. Parlant a ràn evit en em rei da entent.


et Breton, Français ê

«&>

Faites mes compliments à Grit va gourc’hemennoH d’an autrou , ha lavarit monsieur, et dites-lui dezàn ez in varc’hoaz que j ’irai demain le voir, d’he velet, mar plich s’il plaît à Dieu. gant Doue. Ne vanquin quet. Je n’y manquerai pas. Je vais prendre congé de Me a ia da guemeret conje diganeoc’h. vous. Doue ho cunduo. Dieu vous conduise. V it, DIALOGUE. Bonjour, mon voisin. Votre très-humble servi­ teur. Avez-vous dejeûné ? Pas encore. Voulez-vous boire? Ce qu’il vous plaira. Prenez la peine de vous asseoir. Voulez-vous boire du vin blanc ou du vin rouge? Buvons du vin blanc. Je le veux bien. Tirez-nous une pinte de vin blanc A votre santé. Je vous porte la santé de monsieur. Voulez-vous manger quel­ que chose? Qu’avez-vous? J'ai un ragoût. Apportez-le. Le voilà. N’est-il pas bon ? Il est excellent. Mangez-en donc. J’en mange trop.

V II. DIALOG. Bonjour, deoc’b, va amezeg. Ho servicher humbl. Dijunet hoe’h euz-hu ? N’am euz quet c’hoaz. Ha c’houi a fell deoe’h eva? A r pez a guerroe’h Quemerit ar boan da azeza. Pe guin ruz pe guin guen a c’hoantait-hu da eva? Evomp guin guen. Countant oun. Tennit deomp eur pintad guin guen. D’ho iec’het. Da iec’het an autrou. Ha c’houi a fell deoe’h dlbri eun dra bennâc? Petra hoe'h euz-hu ? Eur ragoût am euz, Digassit*hen? Cheta-hen aze. Hag hen n’eo quet mad? Mad tre eo. Debrit euz anezàn eta, Re a zebràn anezàn.


86

Colloque

Que dites*vous de ce vin?

Petra lavarit-hu euz ar guin-ze? Guin mad tre eo. Pa zebràn diouz ar mintin, n’em euz mui naon en deiz. Ha c’houi a fell deoe’h lei na ganen-rae ? Ne hellàn quet, rac affe riou am euz. N’éuz forz, eur veach al ho greoe’h. Me ho ped d’am iscuzi. Mont a rit-hu quit? N’ez it quet quit c’hoaz.

C’est d’excellent vin. Quand je mange du matin, je n’ai plus d’appétit tout le jour. Voulez-vous dîner avec moi? Je ne le puis pas, car j ’ai des affaires. N’importe, vous les ferez une autre fois. Je vous prie de m’excuser. Vous en allez-vous? Ne vous en allez pas en­ core. Demeurez encore un peu. Choumitc’hoazeunnebeut Ne hellàn quet. Je ne saurais. Quenavezo ’ta. Adieu donc. Je reviendrai vous voir Dont a rin d’ho quelet varc’hoaz. demain. Va oblija a reoe’b. Vous m’obligerez. V III. DIALOGUE. Où fûtes-vous hier? Je fus à l’opéra, Etait-il beau? Fort beau. L’empereur y était-il? Oui, et le duc et la du­ chesse. Quand y retournerezvous? Après demain. J’ai envie d’aller avec vous Je serai bien aise de votre compagnie. Tiendrez-vous votre pa­ role?

V III. DIALOG. E peleac’h oec’hhu deac’h En opéra e oen. Hag hen a oa caer? Caer braz. An impalaer a oa eno? la, hag an duq hag an duquez. P’eur e tistrooe’h-hu? Goude varc’hoaz. C’hoant am euz da vont ganeoc’h. Joa vezo dincaoathocompagnunez. Derc’hel a reoe’h-hu mad d’ho quer?


Français et Breton. 4

87

Je le promets. Où avez-vous été ce matin?

M’her promet d’eoc’h. E peleac’h ez hoc’h-hu bet er mintin-mâ? A rhôtei-de ville. E ti commun. C’est un bel édifice. Eun ti caer eo ? Où irez-vous demain ? E peleac’h ez eot-hu var­ c’hoaz ? Hors de la ville. Er meaz a guear. Quand reviendrez-vous ? P’eur e viot-hu distro ? Demain au soir. Varc’hoaz da noz. Avez-vous été en Angle­ Bet ez hoc’h-hu e Broterre ? Zaoz? Non, je n'y ai jamais été. Nan, hiscoaz enni ne oun bet. Où allez-vous à cette beure E peleac’h ez it-hu bremâ? Je vais chez moi. Me a ia d’am zi. A quelle heure vous peut- Da bet heur ec’h heller ho on trouver au logis? caout er guear? Depuis sept heures du ma­ Adalec seiz heur euz ar tin jusqu'à dix. mintin betec dec. A l’honneur de vous re­ D’an enor d’bo quelet. voir. IX DIALOGUE.

IX. DIALOG.

Etes-vous Français? Ha c’houi a zo Gall ? A votre service. En ho servich. Y a-t-il longtemps que Ha pell amzer zo ez hoc’hvous êtes à Quimper? hu e Quemper ? J’y suis arrivé la semaine Er zizun dremenet ec’h passée. arruiz. Où logez vous ? E peleac’h e lojit -hu ? Sur le Parc. E parc arC’hosti. Chez qui ? E ti piou ? A l’hôtel de l’Epée. ! En hostaleri ar C’hleze. Y êtes-vous bien? Erfat en em gavit-hu? Je m’y trouve bien. Erfat en em gavàn. Avez-vous passé par Nan­ Tremenet ezhoc’h-ho dre tes? Naonet? Non monsieur, j ’ai passé j Nan, autrou, dre Roazon par Bennes. oun tremenet.


08

Colloque

Que dites-vous de la Bre­ tagne? C’est le plus beau pays du monde. N’avons-nous pas ici de belles dames? Elles sont belles comme des anges. Prenez garde à vous, mon­ sieur. De quoi monsieur ? De tomber dans leurs chaî­ nes. Je ne demanderais pas mieux. Vous ne les romprez pas i quand vous voudrez. Monsieur, si j ’y tombe j ’y veux mourir. Je vous remercie de l’es­ time que vous faites de nos Bretonnes. Je dis la vérité. Adieu, monsieur.

Petra a lavarit-hu euz a Vreiz ? Ar c’haera bro eo euz ar bed. N’hon euz-ni quet amàn itrounezet caer ? Caer int evel elez. Diouallit deoe’h, autrou. Euz a betra, autrou? Da goueza en ho chadennou. Na c’houlenfen quet guelloc’h. Ne dorfet quet anezo pa guerroe’h. Autrou, mar couezàn enno e fell din mervel enno. Me ho trugareca euz an islim hoe’h euz euz hor Breiziadezet. Ar virionez a lavaràn. Quenavezo, autrou.

X. DIALOGUE

X. DIALOG

Entre un Français et un Cocher Breton.

Etre eur G all hag eur Choicher Breiziad.

Coicher? Autrou. Gajet ez hoc’h-hu? Petra a lavarit-hu? Ne glevit-hu quet ae’ha­ noun? Je ne sais pas ce que vous Ne ouzoun quet petra a lavarit din. me dites. Je ne comprends pas le Ne ententàn quet ar Gal­ Français. lec. Parlantit Brezounec. Parlez breton.

Cocher? Monsieur. Etes-vous loué? Que dites-vous? Ne m’entendez-vous pas?


Français et Breton 4

89

Je vous demande si vous Goulen a ràn diganeoe’h ha c’houi a zo gajet. êtes ioué. Je vous comprends bien à Me hoe’h entend erfat bremàn. présent. Non : où voulez-vous aller? Nan: e peleac’h e fell de­ oe’h mont? Da Pont-Abad. A Pont-l’Abbé. E pe leae’h? En quel endroit? E ti-commun. A la mairie. Peguement a fell deoe’h ? Combien vous faut-il ? Uguent real. Cinq francs. C’est trop. Re eo. Je vous en donnerai quatre Me roio deoe’h 16 real. C'est trop peu. Re nebeut eo. Voulez-vous prendre qua­ Ha c'houi a fell deoe’h tre francs cinquante cen­ triuec’h real ? times?1 En vérité, je ne pourrais. E guirionez, nehellàn quet Ne quet aoualc’h. Ce n’est pas assez. J’en prendrai donc un Me guemero eun ail eta. autre. Antreit er gariolen. Entrez dans la voiture. Coicher, dalc’hit amàn. Cocher, arrêtez ici. Digorit ar stalaf. Ouvrez la portière. Avez-vous des affaires ici? Affer hoe’h euz-hu amàn ? Ayez un peu de patience. Ho pezet eun nebeut a basiantet. Mais, monsieur, le temps Mes, autrou, an amzer a dremen. se passe. Ne vous mettez pas en N’en em laquit quet e poan me ho dizoumacho. peine, je vous dédom­ magerai. Dale a reot-hu ? Serez-vous longtemps ? Non, je reviendrai tout- Nan, me arruo bremâà l’heure. souden. Vous avez été bien long­ Dale braz hoe’h euz great. temps. N’ouffen petra d’ober. Je ne saurai qu’y faire. Tenez, voilà votre argent. Dalit, chetu aze hoe’h ar­ c’hant. Ouspen a ranquàn da gaout Il me faut davantage.


90

Colloque

Vous n’aurez pas davan­ tage. II faut donc me conten­ ter. Adieu, monsieur.

Ret eo din eta en em gountanti. Quenavezo, autrou.

X I. D IA L O G U E

X I. D IA LO G

Entre deux amis touchant le Mariage.

Etre daou vignoun va r sujet an Demezi.

Où allez-vous, mon­ sieur? Vous ôtes bien pressé. Je ne marche pas, je vole quoique je sois sur la terre. J’ai bien de la joie : qui est-ce qui vous donne des aîles? quel est votre trans­ port ? Je vais me marier à la plus aimable demtoiselle du monde. Gomment ! monsieur, n’aviez- vous pas assez de peines, sans en chercher davantage? Est-ce que le mariage est un si grand mal ? Oui, sans doute, pour plusieurs si nous voulons croire les sentiments de Télèse Milésien. Pour moi, je n’en crois rien, je suis résolu d’en faire l’expérience. Et que disait ce philo­ sophe, ou plutôt ce beau rêveur? Quand sa mère lui do-

E peleac’h ez it-hu, au­ trou ? Près braz zo varnoe’h. Ne valeàn quet, nijal a ràn, petra bennâc ma’z oun var an douar. Joa braz am euz : piou a ro deoe’h diou-asquel ? ha petra eo ho laouenediguez? Mont a ràn da zemezi da eun demezel ar garantesuza a zo er bed. Penaoz ! autrou , n’ho poa-hu quet aoualc’h a boaniou, hep dont da glasq ouspen ? Hag ar briedelez a zo eta eun droug quer braz ? la, hep douet, evit meur a hini, mar querorap credi santimanchou Thelese Mi­ lesien. Evidoun-me ne gredàn netra, en em resolvet oun da ober an essa. Ha petra a lavare ar filor sof-ze, pequentoc’h ar sorc’henner oaer-ze ? Pa c’houlenne he vam

N’ho pezo quet ouspen.


Français et Breton, é

mandait s'il ne voulait pas se marier, et qu’elle jui procurerait une femme in­ finiment accomplie, il sécouait la téte, et ne lui répondait rien ; mais pressé de lui répondre, il lui dit qu'il était trop jeune. Mais quand il fut plus avancé en âge, que disaitil? 11 disait qu'il était trop vieux. Il était donc bien diffi­ cile en matière de mariage Et que disait-il pour ses raisons? Voici son raisonnement: Si j'épousais une femme bien riche, elle voudrait être la maîtresse: si je me mariais à une personne laide je ne l'aimerais pas ; si elle était belle, elle se laisserait peut-être sé­ duire. C'était un fou, et son caprice ne m’empêchera pas de me marier : une femme est toujours sou­ mise à son mari, qu’elle soit belle et riche. Je ne voudrais pas vous détourner de votre bon dessein; ce que je vous en ai dit est une plaisanterie.

91

digantàn ha ne felle quet dezàn demezi, hag e clasqje dezàn eur c’hreg meurbet parfet, ec’h hije he benn, hep respount netra dezi; mes dre ma haste anezàn da respount, e lavaraz dezi e oa re iaouanq. Mespa oe muioe’h avancet en oad, petra a lavare-hen ? Hen a lavare e oa re goz. Figuz braz e oa eta var sujet an demezi? Ha petra e lavare-heu evit he rezouniou? Chetu amâ he rezounamant : ma eureujfen eur c’hreg pinvidic, e fellfe dezi beza ar vestrez ; mar demezfen da unan difeçon, n'em be quet a garantez evit-hi, ba mar be coant, en em lezo marteze disenori. Eun disquiantet e oa, hag he sotoni n'am miro quet da zemezi : eur c'hreg a zo bepret sujet d’he fried, daoust pe hi a vezo coant ha pinvidic. Ne felfe quet din hotistrei demeuzho sonch vad; hag ar pez ameuz lavaret deoe’h a oa evit farsal.

Me oar erfat, autrou, Je le sais bien, monsieur, car je vois que vous suivrez rac guelet a ràn ec’h heuliot hep dale va exempl. sous peu mon exemple.


92

Colloque

Je l’espère, monsieur, mademoiselle votre maî­ tresse a bien du mérite. Monsieur, je suis le plus heureux homme du monde d’avoir l’avantage de l’é­ pouser. Monsieur, je vous sou­ haite à tous deux toutes prospérités. Monsieur, vous nous obligez infiniment. Comme je vois , vous allez chez elle. Il est vrai, monsieur. Adieu , jusqu’à l’hon­ neur de vous revoir.

Esperout a ràn, autrou, vademezel ho mestrez e deuz calz a virit. Autrou, me zo an eurusa den euz ar bed da gaout an dalvoudeguez d’he eureuji. Autrou , souheti a ràn deoe’h ho taou pep seurt chans vad. Autrou, hon oblija a rit calz meurbet. Evel ma velàn, ez it d’he zi. G,uir eo, autrou. Quenavezo, beteg an enor d’ho quelet adarre.

X ÏI. DIALOGUE

X II. DIALOG

Entre deux jeunes Demoi­ selles.

Etre Diou Demezet iaouanq .

Le dîner est-il prêt? Non, il ne l’est pas encore. Quand sera-t-il prêt ? I l sera prêt dans une heure

Ha prest eo al lein? Nan, ne d’eo quet c’hoaz. P’eur e vezo-hen prest ? Prest a vezo abeneunbeur amàn. Qu’avons-nous à dîner? Petra hon euz-ni da leina? Nous avons un dindon et Eur ponsin Indez hon euz quelques autres choses. hag eun dra bennàc ail. A-t-on mis le couvert? Ha dresset eo an daol? Pas encore. N’en d’eo quet c’hoaz. Avons nous compagnie? Compagnunez hon euz-ni? Je ne sais pas. Ne ouzoun quet. Le dîner est prêt. Prest eo al lein. On a mis le couvert. Dresset eo an daol. On a servi. Emà servichet. On est à table. Ez oar oc’h taol. A-t-on sonné la cloche? Ha sonnet eo ar c’hloc’h? Venez dîner. Deuit da leina.


Français et B reton . 4

93

Allons dîner. Je ne saurais manger. Je n'ai pas faim. A-t-on dîné ? A*t-on desservi? Le maître de danse est-il venu ? Won, il n’est pas encore venu. Quand reviendra-t-il? Il viendra tout à l’heure. Est-ce anjourd’huison jour Oui, c’est son jour. Il viendra donc ? Où est-il? Il est dans la chambre de madame. Le maître de danse est-il parti ? Non, il n’est pas encore parti. Quand s’en ira-t-il ? Il s’en va. Il est parti. Madame est-elle au logis? Elle est allée en ville. Quand reviendra-t-elle? Elle reviendra ce soir. En étes-vous assurée? J’en suis assurée.

Deomp da leina. N’oufFen quet debri. N’am euz quet a naoun. Ha leinet eo? Ha dizervichet eo? Ha deuet eo ar mestr danç?

X III. DIALOGUE

X III. DIALOG.

Entre deux jeunes Demoi­ selles.

Etre diou Demezel iaouanq .

Où est madame? Dans sa chambre. En étes-vous sûre? Je le crois.

Nan, n’en d’eo quet deuet c’hoaz. P’eur e teuio-hen ? Dont a rai bremâ-souden. Hag he zeiz a zo hirio? la, he zeiz eo. Dont a rai eta? E peleac’h emâ-hen? Emâ ebarz campr an itroun. Ar mestr danç hag hen zo partiet ? Nan, n’en d’eo quet c’hoaz partiet. P’eur e ielo-hen quit ? Mont a ra quit. Partiet eo. Hag an itroun a zo en ti? Eat eo e quear. P’eur e tistroio-hi ? Dont a raio fennoz. Ha sur hoe’h a guementse? Sur oun a ze.

E peleac’h emedi an itroun ? En he gambr. „ Ha sur hoe’h a ze? Credi a ràn.


94

Colloque

N’avez-vous pas vu ma N’hoc’h euz-hu quet gue­ sœur? let va c’hoar? Non, je ne l’ai pas vue. Nan, n’am euz-hi quet guelet. Où allez-vous? E pelcac’h ez it-hu ? Dans ma chambre. Em c’hambr. Voulez vous venir avec Ha fellout a ra deoe’h dont moi ? ganen-me ? Voulez-vons jouer? Fellout ara deoe’h c’hoari? A quel jeu ? Pe seurt c’hoari ? Aux cartes. C’hoari cartou. Je ne saurais jouer. N’ouffen quet c’hoari. Allons donc nous prome­ Deomp eta da bourmen. ner. Où irons-nous? E peleac’h ez imp-ni? Où vous voudrez. Eleac’h ma querroe’h. Il fait trop chaud. Be dom eo. Attendons un peu. Gortozomp eun nebeut. Avez-vous donc chaud? Ha c’houi hoe’h euz tom? Oui, en vérité. la, e guirionez. Que cherchez-vous? Petra glasquit-hu? Je cherche mon chapeau. Va zoc a glasquàn. Voulez-vous descendre ? Ha disquen a fell deoe’h? Attendez un peu. Gortozit eun nebeut. Quelle est cette dame ? Pez itroun eo hounnez ? C’est la dame de M. le An itroun an autrou ar maire. mear eo. La connaissez-vous parti­ E anaout a rit-hu en eur culièrement? feçon spisial? J’ai cet honneur-là. Me am euz an enor-ze. Vous avez bien des con­ Calz a anaoudeguez hoe’h euz amàn. naissances ici. Faites-moi une grâce. Grit eur c’hraç din. De tout mon cœur. A greiz va c’halon. Commandez-moi. Coumandit din. Que souhaitez-vous de Petra a zouhetit-hu digamoi? nen-me ? De me mener chez la Va c’has da di an itroun dame de M. le maire. an autrou mear. Elle aura bien de la joie à Joa vraz he devezo d’ober hoe’h anaoudeguez. faire votre connaissance


Français et B re to n . é

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Ma chère, je vous suis in­ finiment obligée. Je suis toute à vous.

Obligation vraz am euz deoe’h, va mignounez. Deoe’h oun holl.

XIV. DIALOGUE.

X IV . DIALOG.

Avez-vous des chambres Beza hoe’h euz-hu camgarnies à louer? prou goarnisset da feimi? Oui, monsieur. la, autrou. Combien en avez-zous? Pet hoe’h euz-hu ? Nous en avons deux. Diou hon euz. Sont-elles au premier éta­ Er c’henta astach emainthi? ge? Oui, monsieur. la, autrou. Montrez les moi. Ho discuezit-int din ? Entrez, s'il vous plaît. Antreit, mar plich gane­ oc’h. Combien prenez-vous par Peguement a guemerit-hu mois? dre viz ? Vingt francs des deux. Uguent liour ho diou* C’est bien cher. Querbrazeo. Je puis en trouver à meil­ Caout a hellàn evit guelleur marché. loc’h marc’had. Je vous en donnerai seize. C’huezec a roin deoe’h. Je ne saurais les prendre. Ne ouffen que ho c’hemeret. Nous accorderons-nous? En cm accordi a raimpni Ï. % 1 Oui, si vous le voulez/ la, mar quirit. Ne prendrez -vous pas Na guemerrqc’h-hu quet moins ? nebeutoe’h ? Non, monsieur, quand Nan, autrou, na pa vec’h vous seriez mon frère. va breur. Hé bien, je vous donnerai Neuze ’ta, me roio deoe’h ce que vous me deman­ ar pez a c’houlennit didez. ganen. Où sont vos effets ? E peleac’h emâ ho tillad? On va les apporter. Emaeur o vont d’ho digas. Vos lits sont-ils bons ? Ha mad eo ho queleou ? Voyez-les. Guelit anezo.


96

Colloque

Faut-il vous payer d’a­ vance ? Comme il vous plaira. Je vous paierai, quand vous voudrez. Monsieur , on vous de­ mande. Qui est-ce ? C’est un Français. Demandez-lui son nom. C’est monsieur Le Pape. Faites le entrer.

Piou eo ? Eur Gall eo. Goulennit digantâ he hano An autrou ar Pab eo. Grit dezàn antren.

XV. DIALOGUE

XV. DIALOG

Entre deux Bretons se rencontrant à Paris.

Etre daou V reiziad en em c ’hoarvez e Pariz.

Je suis bien aise de vous voir. Je ne croyais pas faire une si heureuse ren­ contre. Vous voyez que les hom­ mes se rencontrent. J’ai bien de la joie de vous revoir encore une fois en ma vie. Quand êtes-vous arrivé à Paris? La semaine passée. Où logez-vous? Dans la rue Jacob. En quel endroit? Auprès de Saint-Jacques. N’est-ce pas chez mon­ sieur Didot? Je ne sais pas son nom. Quand partites-vous pour Paris? Il y a quinze jours.

Joa braz am euz d’ho quelet. Ne greden quet ober eur c’hoarvéz quen euruz.

Ho paea a ranquer araoc? Evel ma plijo ganeoc’h. Me ho paeo pa guerroc’h. Autrou, ho coulen a rer.

Guelet a rit an dud a zeu d’en em c’hoarvezout. Calz a joa am euz oc’hho quelet c’hoaz eur vech em buez. P’eur ez hoc’h-hu arruet e Pariz ? Ar zizun dremenet. E peleac’h e lojit-hu? Er ru Jacob. E peleac’h ? E quichen Sant-Jacquez. Ha ne d’eo quet e ti an autrou Didot ? Ne ouzoun quet he hano. P’eur e partiec’h-hu evit Pariz ? Pemzec deiz zo.


Français et Breton.

Où était l’empereur? Il était à Versailles. Avez-vous vu notre am­ bassadeur ? O ui, monsieur, il a fait une belle entrée. Avez-vous à été la cour? Voulez-vous m’y mener? Je le veux bien. Peut-on voir dîner l’em­ pereur? A quelle heure dîne-t-il? Où étiez-vous l’été passé? J’étais de l’armée du duc de Vendôme. Demeurerez-vous ici quel­ que temps? Je n’y serai que huit jours. Pourquoi si peu de temps? Je m’en retournerai en Bretagne. Qu’étes - vous venu faire •

A

ICI ?

J’y suis venu acheter des chevaux. A quelle heure vous trou­ ve-t-on? Je sors tous les matins à sept heures. J’aurai l’honneur de vous voir demain matin. Vous serez le bien venu. Adieu , monsieur, votre serviteur.

97

E peleac’h edo an impalaer ? E Versailles e oa. Ha guelet hoe’h euz-hu hor c’hannad? la, autrou, great en deuz eun antre gaer. Bet ez hoe’h-hu er palez? Ha c’houi a fell deoe’h va c’has eno? Countant oun. Ha guelet a heller an impalaer o leina? Da bet heur e lein-hen? E peleac’h e oac’h-Liu en hanv tremenet? E oen en arme an duc a Vandôm. Choum a reoe’h-hu amâ eun nebeut amzer? Ne vezin nemet eiz deiz. Perac quen nebeut a amzer Me a zistroio e Breiz. D’ober petra ez hoc’h-hu deuet amâ? Deut oun amâ evit preria quezec. Da bet heur e caver ac’hanoe’h? Sortial a ràn bep mintin da seiz heur. Me am bezo an enor d’ho quelet varc’hoaz vintin. An hinideuetmad e vioe’h. Quenavezo, autrou, ho servieber.


Colloque

XVI. DIALOGUE

XVI. DIALOG

Entre un Parisien et un Breton .

Etre eur Parizian hag eur Breiziad.

Je me réjouis de vous voir.

En em joaussât a ràn ouz ho quelet. Penaoz a rit-hu abaoue ma ho queliz e Pariz?

Comment vous êtes-vous porté depuis que je vous vis à Paris? Fort bien, à votre service. Comment passez - vous le temps tous les jours? Je me promène, car je n’ai rien à faire. N’avez-vous point d’habi­ tudes à la cour? Non, monsieur. Je vous en donnerai. Faites-moi celte amitié-là. Que vous semble-t-il de notre cour? C’est une des plus belles du monde. Monsieur, vous êtes fort riches en Bretagne. Pourquoi, monsieur? On le voit par vos belles campagnes. Que vous en semble-t-il? En vérité, monsieur, je suis surpris, c’est la plus belle province de la terre. Je suis de votre opinion. Quand reviendrez-vous me voir? Quand il vous plaira.

Manific, en ho servich. Penaoz e tremenit-hu bemdez an amzer? En em bourmen a ràn,rac n’am euz netra da ober. N’hoc’h euz-hu quet darempredou er palez? Nan, autrou. Me a roio deoe’h. Grit din ar garantez-ze. Petra seblant deoe’h euz hon palez? Beza ez eo unan euz ar c’haera zo er bed. Autrou, pinvidic braz ez hoe’h ebarz e Breiz. Perac, autrou? E velet a rer dre ha touarou caer. Petra e seblant deoe’h anezàn? E guirionez , autrou, estounet oun, beza ez eo ar c’haera provinç euz ar bed. Beza ez oun euz aj memes sonch ganeoc’h. P’eur e teuoe’h-hu d’am guelet? Pa blijo ganeoc’h.


Français et Breton, ftf

991

Je serai bien aise de vous revoir. Etes-vous pressé ? O ui, monsieur, à moins que commandements vos ne me retiennent. Je ne veux pas vous dé­ tourner de vos affaires. Allez-vous-en à vos af­ faires. Bonsoir. Ne logez-vous pas chez monsieur.... N’est-ce pas à l’enseigne du Lion d’Or? Oui ^monsieur.

Noz vad deoe’h. Ne Jojit-hu quet e ti an autrou.... Ha ne d’eo quet en ansaign al Léon aour ? la, autrou.

X V II. DIALOGUE Entre les mêmes.

X V II. DIALOG Etre a r memes re.

Countant e vin d’ho queIet adarre. Ha presse! ez hoc’h-hu? la, autrou, nemet ho courc’hemennou a zeufe d’am derc’hel. Ne fell quet din ho tistrei euz hoe’h afferiou. It d’hoe’h afferiou.

Monsieur, selon vos dé­ Autrou, deut oun, hervez sirs, je viens vous ren­ ho tezirou, da renta dre mes respects. . deoe’h va respejou. Je vous suis infiniment Oblijet oun deoe’h calz obligé.. meurbed. Prenez la peine de vous Quemerit ar boan da azeasseoir. za. p| Je suis en mon devoir sans Beza ez oun em dever hep cérémonie. feçon ebet. Vous m’avez prévenu : Va dialbennet hoe’h euz : j’étais résolu de vous e sonch e oan da vont aller voir le premier. d’ho quelet da guenta. Dites-moi à quelle heure Lavarit din da bet heur ez vous êtes au logis. hoe’h er guear.' Vous vous donnerez trop Re a boan a guemerroe’h. de peine. Vous me ferez trop d’hon­ Re a enor a reoe’h din. neur. | Quelle bonne nouvelle Peseurt quelou mad a zesq* m’apprenez-vous? ! foc’h*hu dm?


00

Colloque

Je n’ai rien appris aujour­ d’hui. La poste d’Angleterre n’est elle pas arrivée? Avez-vous vu le régiment des gardes? Qu’en dites-vous? Ils ont tous la mine de ca­ pitaines. Voulez-vous diner avec moi? Je vous prie de m’excuser, il faut que j ’aille à la mai­ son de ville. Etes-vous si pressé? Oui, monsieur, il est temps d’y aller. Ne manquez pas d’étre de­ main au logis. Je n’y manquerai pas. A quelle heure y serezvous? Environ les dix heures. Me le promettez-vous ? Oui, assurément. Adieu, jusqu’à l'honneur do vous revoir. Votre serviteur.

Vardro dec heur. Er prometi a rii-hu din? la, assur. Quenavezo,beteg an enor d’ho quelct. Ho servi cher.

X V III. DIALOGUE

X V III. DIALOG

Entre un Voyageur et un Loueur de chevaux.

Etre eur Beacher hag eul Louacher quezec.

N’am euz clevet netra hi­ rio. Post Bro-Zaoz ba ne d’eohi quet arruet? Ha guelet hoe’h euz-hu rejimant ar goardou? Petra lavarit-hu anezàn? Ho deuz holl an ear euz a gabitanet. Ha c’houi a fell deoe’h lei­ na ganen-me? Me ho ped d’am iscuzi, ret eo din mont d’an ti-commun. Quer presset ez hoc’h-hu? la, autrou, poent eo mont di. Ne vanqu.it quet da veza varc’hoaz er guear. Ne vanquin quet. Da bet heur e vioe’h bu?

Avez-vous de bons che­ Ha quezec mad hoe’h euzvaux? hu? Pour aller où ? Da vont e peleac’h? Pour aller à Paris. Da vont da Bariz. O ui, monsieur, nous en la , autrou, beza bon euz avons de-fort bons. re vad.


Français et Breton «*

E peleac’h emaint-hi? Me ho discuezo deoe’h. Ped a fell deoe’h ? Pevar a fell din. Eun hencher a fell deoe’h? la, roit din unan. Peguit amzer e viot-hu en * ho peach ? Eiz deiz. Peguement a guernerit-hu bemdez ? Quemer a ràn.... Peguement a ranquer d’an hencher? Il lui faut.... Dleet eo dezàn.... Je ferai comme Ins autres. Me a raio evel ar re ail. Quand vous les faut-il? P’eur e fell deoe’h^hu ho c'haout? Demain matin. Varc’hoaz vintin. A quelle heure? Da bet heur ? A cinq heures. Da bemp heur. Ils seront prêts. Prest e vezint. Faut-il vous payer ici? Ho paea a ranquer amâ? C’est la même chose. Ar memes ira eo. Monsieur, donnez-moi des Autrou, roit din herrez. arrhes. Combien me demandez- Peguement a c’houlennitvous? hudiganen? Ar pez a guerroe’h. Ce que vous voudrez. Tenez, voilà cinq francs. Dalit, chetu uguent real. Combien de lieues y a-t-il Pet leo zo ac’han da Ord’ici Orléans ? lean ? Il y en a .... Beza ez euz.... Est-ce une belle ville ? Hag hi a zo eur guear gaer? Fort belle. Caer braz. Donnez-nous de bonnes Roit deomp dibrou mad. selles. Vous en aurez des meil­ Beza ho pezo euz ar re leures. vella. Voulez-vous voirie guide? Ha c’houi a fell deoe’h gue­ let an hencher? Où sont-ils ? Je vous les montrerai. Combien vous en faut-il? Il ru'en faut quatre. Voulez-vous un guide? Oui, donnez-m’en un. Combien de temps serezvous dans votre voyage? Huit jours. Combien prenez-vous par jour? Je prends.... Combien faut-il au guide?


02

Colloque

Il sera assez temps de­ Abred aoualc’h a vezo var­ main matin. c’hoaz vintin. Je m’en vais partir tout à Partial a rin bremâ-soul’heure. den. Adieu, mes amis. Quenavezo, va mignounet. Bon voyage, monsieur. Beach vad deoe’h, autrou. X IX . DIALOGUE Entre un Médecin et un Malade . Monsieur, je vous ai en­ voyé chercher. Qu’avez-vous? J’ai mal à la tête et au cœur. Depuis quand? Depuis hier. Avez-vous dormi celte nuit? Non, je ne puis dormir. Avez-vous appétit ? Point du tout. Vous avez la fièvre. Je sens une pesanteur par­ tout le corps. Il faut vous faire saigner. Je me fis saigner l’autre jour. N’importe, demain vous prendrez aussi une mé­ decine. Ne sortez pas, tenez-vous au lit. Quel régime faut-il que je suive? Prenez des œufs frais et des bouillons.

XIX . DIALOG Etre eur M idicin hag eur C’/ilànvour. Autrou, casset am euz d’ho querc’hat. Petra hoe’h euz-hu? Poan am euz em perrn hag em c’haloun. ' Abaoue p’eur? Abaoue tfeac’h. Cousquet hoe’h euz-hu en noz-mâ ? Nan, ne hellàn quet eousquet. Naoun hoe’h euz-hu? Nan. An derzien hoe’h euz. Santout a ràn eur pouez é peb leae’h euz va c’horf. Bet eo deoe’h en em laçât goada. Laçât a riz en em voada en deiz ail. IN’euz fors, varc’hoaz e quemerfoe’h eur vidicinerez. Na zortiit quet, choumit en ho quele. Peseurt fecon moder a vo ret din derc’hel? Quemerit viou fresq ha souben hep bara.


Français et Breton. 4

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Qui voulez-vous ? Le même qui m’a déjà saigné. Comment s’appelle-t-il? Je ne sais pas, demandezle en bas. < Comment vous trouvezvous à présent ? Je suis fort mal. Appelez quelqu’un. Ce ne sera rien, vous n’ê­ tes pas en danger. Ne bougez pas , je me trouve mieux.

Ha beza hoe’h euz-hu eiïü diouallerez? Cassit da glasq unan. Va goulen a rer, ret eo din mont da velet eun den clan. Quemerit courach. Me ho ped da zont vatc’hoaz d’am guelet. Ne vanquin quet. Diouallerez , ret eo moftt da guerc’hat din eur surjian. Piou a fell deoe’h? Ar memes hini en deuz dija va goadet. Pe hano en deuz ? Ne ouzoun quet, goulennit-hen d’an traôn. Penaoz en em gavit-hu bremâ? Fall braz oun. Galvit unan bennâc. Quementse ne vezo netra, n’ez hoe’h quet en danjèr. Ne finvit quet, en fera gaout a ràn guelloc’h.

XX. DIALOGUE,

X X . DIALOG ,

Seconde V isite .

EU B iz it.

Avez-vous une garde? Envoyez en chercher une. On me demande, il faut que j ’aille voir un ma­ lade. Prenez courage. Je vous prie de revenir demain me voir. Je n’y manquerai pas. Garde, qu’on m’aille cher­ cher un chirurgien.

Vous êtes fort soigneux. Etes-vous mieux? ■ Oui, Dieu merci. Vous n’avez plus de fièvre. Je me trouve un peu soulagé. Avez-vous été saigné?

Acqueduz braz ez hoe’h, Guelloc’h en em gavit-hu? la, a drugare Doue. N’hoc’h euz mui a zerzien. M’en em gav eun nebeut soulajet. Ha goadet ez hoc’h-hu bet?


104

Colloque

Je le fus hier. Où est votre sang ? Il est sur la fenêtre. Vous avez besoin d’une autre saignée. Votre sang est échauffé et corrompu. Votre purgation a-t-elle bien opéré ? Fort bien. Combien de fois avez-vous été à la selle? Une dizaine de fois. La tête vous fait-elle en­ core mal? Won. Tant mieux. Vous prendrez encore après demain une autre médecine. Je ferai tout ce que vous m’ordonnerez. Avez-vous appétit à pré­ sent? Oui, monsieur : je mange­ rai bien du poulet. Que buvez-vous? De la petite bière avec une rôtie. Cela est fort bon. Tâchez de reposer, de­ main je passerai par ici.

Deac’h e oeji. E peleac’h emâ ho coad? Emedi var ar prenest. Ezom hoe’h euz da veza goadet adarre. Ho coad a zo tommct ha falsidiguet. Ho spurjadur hag operet mad e deuz-hi? Manific. Pet gueach ez hoe’h bet var ar gador-doull? Eun deevot guech bennâc. Poari hoe’h euz-hu c’hoaz en ho penn?

X X I. DIALOGUE, Troisième Visite. Comment êtes-vous au­ jourd’hui? Je me porte beaucoup mieux.

XXI. D1ALOG, Trede B izit. Penaoz ez hoc’h-hu hirio?

N an.

Guell aze. Goude varc’hoaz e quemerfoe’h adarre eur vidicinerez ail. Me a raio holl ar pez a c’hourc’hemennot din. Naon hoe’h euz-hu bremàn ? la, autrou: dibri mad a rafen eun tarri ponsin. Petra a evit-hu? Bier bihan gant eur rostaden. An dra-ze a zo mad. Grit ho possubl evit cousquat, varc’hoaz me dremeno dre amâ.

En em gnout a ràn calz guelloc’h.


et Breton. Français j

Avez-vous dormi cette nuit ? Parfaitement bien. Vous n’avez plus de fièvre. Je vous suis fort obligé. Dans deux ou trois jours vous pourrez sortir. Buvez un peu de vin. De quel vin? Du vin blanc, ou du vin rouge ? De celui que vous vou­ drez. Avez-vous à présent bon appétit ? J’ai grand faim. Vous pouvez manger, mais modérément. Ne voyez-vous pas mon­ sieur.... J’en viens. Gomment se porte-t-il ? Il est fort mal. Est-il en danger? Tout-à-fait. N’y a-t-il point d’espé­ rance? Aucune. C’est fait de lui. Y a-t-il longtemps qu’il est malade? Il y a deux mois. Quelle maladie a-t-il ? Il est pulmonique. Combien d'enfants a t-ii? Il en a sept. Je crois que sa feinii.e est bien affligée. t Elle est inconsolable. J’ai pitié d’elle.

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Cousquet hoe’h euz-hu en noz-màn? Manific. N’hoc’h euz mui a zersien. Oblijet braz oun deoe’h. Aben daou pe tri deiz amâ ec’h helfot sortial. Evit cur banne guin. Peseurt guin ? Guin guen, pe guin ruz? Euz an hini a guerroe’h. Naon hoe’h euz-hu bremàn ? Naon braz am euz. Dibri a hellit, mes dre voder. Ne velit-hu quet an au­ trou.... Ac’hano e teuàn. Penaoz emâ? Fallbrazeo. En danjer emedi-hen? En holl d’an holl. Ha n’ez euz quet a esperanç? Nicun. Collet eo. Ha pell zo abaoue ma‘z eo clàn? Daou viz zo. Peseurt clénvet en deuzhen? Droug squevend en deuz. Pet buguel en deuz lien? Seiz en deuz. He c’hreg zo glae’haret braz me gred. Digonsolabi eo. Truez am euz out-hi.


106

Colloque

Et moi aussi. Est-elle jeune? Elle n'est ni jeune ni vieil­ le. Où demeure-t-elle? Dans la rue St€ Catherine. Je vous remercie.

Ha me ive. Ha iaouanq eo ? N ’e d’eo na iaouanq na coz. E peleac’h e choum-hi? Ebarz er ru Santez-Catel. Me ho trugareca.

X X II. DIALOGUE

X X II. DIALOG

Entre un Frère et une Sœur. Ii l

Etre eur Breur hag tu r C’hoar.

Mon frère , parlez Fran­ çais avec moi. De tout mon cœur. Avez-vous dansé aujour­ d’hui? Ne le savez-vous pas? Won, j ’ai sorti aujourd’hui de bon matin. Où avez-vous été? Chez ma eonsine. Apprend-elle aussi le Fran­ çais? Elle commença hier. Son frère l’apprend - il aussi ? Il y a-t-il longtemps? Le parle-t-il bien? A merveille. Quand l’avez-vous vu ?

Va breur, parlantit Gallec ganen-me. A greiz va c’haloun. Ha danset hoe’h euz-hu hirio ? N’her gouzoe’h-hn quet ? Nan, sortiet oun bet hirio mintin mad. E peleac’h ez hoe’h hu bel? E ti va c’hiniterv. Ha desqui a ra-hi ivez ât* Gallec? Deac’h e coumanças. He breur ha desqui a rahen ivez ? Pell amzer zo. Her parlant mad a ra-hen? Manific. P’eur hoe’h euz-hu hen guelet? Voulez-vous venir au jar­ Ha fellout a ra deoe’h dont din? d’ar jardin. Non pas encore, attendons N’en d’eo quel c’hoaz, un peu. gortozomp eun nebeut. J’attendrai tant que vous Me c’hortoio quement ha voudrez. ma querroe’h.


Français cl Breton.

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Je ne saurais y aller/ Ne ouffen quet mont di. Pourquoi, mon frère? Perac, va breur? Vous 1’apprendrez une au­ Her gouzout a reoe’h eut tre fois. veach ail. Voilà mon maître. Chetu va mestr. Je ne veux pas perdre mon Ne fell quet din coll va temps. amzer.

. X X III. DIALOGUE

X X III. DIÀLOG

Pvur parler à un T a il­ leur.

E v it parlant da eur C’hemener.

Pouvez-vous me faire un habit pour dimanche? O ui, monsieur, vous l’au­ rez. Ne me le promettez pas si vous ne pouvez pas le faire. Je le ferai. De quelle étoffe le voulezvous ? De casimir. C’est à présent 1a mode. Iraî-je l’acheter? Oui, et je vais avec vous.

Ha c’houi a hell ober eun habid din aben dissul? la , autrou, beza ho pezo hoe’h habid. N’her brometit quet din ma na hellit quet he ober. He ober a rin. Euz a beseurt mezer è c’hoantait-hu e ve? Euz a gazimir. Ar c’hiz eo bremâ. Mont a rin me d’he brena? la, ha me a ia ganeoch.

Joa braz am bezo. Je serai bien aise. Combien m’en faut-il d’au­ Pet goalennad a ranquànnes ? me da gaout ? Il vous en faut.... Caout a ranquil.... M'en faut-il tant? Ha quementse a rancàn* me da gaout? C’est le moins. An nebeuta eo. Chez quel marchand irons- Da di peseurt raarc’hadour ez irnp-ni? nous? Deomp da di.... Allons chez..,. E pe ru? Dans quelle rue? Dans la rue Quéréon. Er ru Quereon,


108

Colloque

Chez qui? Chez Monsieur Lechat. Est-ce une bonne bouti­ que ? C’est la meilleure de toute la ville. Allons-y donc. Attendez-moi. Monsieur, jo vous prie de vous dépêcher.

Deomp di eta. Gortozit ae’hanoun. Autrou, me ho ped d’en em hast a.

X X IV . DIALOGUE.

XXIV. DIALOG.

Monsieur, montrez-nous de votre plus beau Ca­ simir; Messieurs, en voilà de fort beau. Celui-ci ne me plaît pas. C’est de celui qu’on porte à présent. Il n’est pas assez fort. Montrez-nous-en d’autre. Voilà une autre pièce. Ce n’est pas encore du meilleur. Montrez-moi du meilleur.

Autrou, discuezit deomp euz ho caera cazimir.

Voici une pièce du meil­ leur. Celui-ci est meilleur que l’autre. N’en avez-vouspas encore de meilleur? Non, en vérité. Combien en vendez-vous l’aune? Je le vends vingt francs l’aune. C’est trop cher.

E ti piou ? E ti an Autrou Lechat. Eur stal vad ef-hi ? Ar guella eo euz ar guear.

Autrounez, chetu aze hag a zo caer braz. Hèmâ ne blich quet din. Euz an hini a zouguerbremàn eo. Ne quet cre aoualc’h. Disquezit hini ail deomp. Chetu aze eur pez ail. N’en deo quet c’hoaz euz ar guella. Disquezit din deuz ar guet­ ta. Chetu amâ eur pez euz ar guella. Hemâ so guelloc’h eguet eguile. Ha n’hoe’h puz-hu quet c’hoaz hini ail guelloc’h. Nan, e guirionez. Peguement e verzit-hu ar voalen? M’h(;r guerz uguent liour ar voalen. Re guer eo.


Français et B relo n . é

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En voulez-vous quinze fr.? Fellout a ra deoe’h caout pemzec liour? Je souhaiterai pouvoir le Me garfe gallout e ober, faire, mais en vérité, il mes e guirionez muioe’h e coust din. me coûte davantage. Dites-moi le dernier prix. Livirit din ar priz diveza. En un mot, il vous coû­ En eur guer, triuec’h liour ha dec çantim e cousîo tera dix-huit francs et deoe’h. dix centimes. XXV. DIALOGUE. Retournons chez nous. Prenez ma mesure. Quelle garniture souhai­ tez-vous? Je veux des boulons de soie. Ce sont les meilleurs et les plus à la mode. Quand aurai-je mon ha­ bit ? Vous l’aurez aprës demain sans faute. Faites-le proprement et à • la mode. Ne craignez rien, je vous ferai de bon ouvrage.

XXV. DIALOG. Distroomp d’ar guear. Quemerit va muzul. Peseurt goarnitur a zouhetit-hu? Boutonou sei a fell din.

Ar re vella int, hag ar re muia er c’hiz. P’eur ern bezo-me va ha­ bid? Goude varc’hoaz ho pezohen hep mar ebet. Grit-hen en eur feçon deread hag er c’hiz. N’ho pezit quet a aoun, me raio labour vad de­ oe’h. Monsieur, voici votre ha­ Autrou, chetu amàn hoe’h habid. bit. Den a guer hoe’h. Vous êtes de parole. Essayez-le-moi. Essait-heri din. Il est bien fait. Great mad eo. Combien vous dois-je ? Peguement a dleàn-me deoe’h ? Vous me devez.... C’houi a ranq din.... Quer hoe’h. Vous êtes cher. Je ne prends pas plus à Na guemeràn quet mui divous qu’à un autre. ganeoe’h eguet digant eun ail.


110

Colloque

Voilà votre argent.

Chetu aze hoe’h arc’hant.

XXVI. DIALOGUE, Pour parler à un Cor­ donnier. Faites-moi des souliers. Pour quand vous les fautil? Pour demain. Vous les aurez. Prenez ma mesure. Faites-les à la mode. Monsieur, voilà vos sou­ liers. Où sont-ils? Les voici. Ils sont trop longs. C’est la mode. Je connais la mode mieux que vous. Ils ne me plaisent pas, ils sont trop larges, faitesm’en d’autres. Vous êtes difficile. M’en ferez-vous d’autres? En voici qui vous feront mieux. Essayez-les. , Ceux-ci sont meilleurs que les autres. De quel prix sont-ils? Ils valent huit francs. C’est trop. C’est le prix ordinaire, chacun m’en paie au­ tant, le prix en est fait. Je ne vous crois pas. Vous pouvez me croire, je ne voudrais pas vous tromper.

XXVI. DIALOG, E v it pa rla n t da eur C'here. Grit din eur re voutou. Aben p’eur e ranquit-hu ho c’iiaout? Aben varc’hoaz. Beza ho pezo anezo. Quemerit va muzul. Grit anezo er c’hiz. Autrou, chetu aze ho pou­ tou. E peleac’h emaint-hi? Chetu int amàn. Be hir int. Ar c’hiz eo. Anavezout a ràn mui ar c’hiz eguedoe’h. Ne blijont quet din, re ledan int, grit re ail din. Diez ez hoe’h da gountanti. Be ail a reot-hu din-me? Ar re-màn a Yezo guelloc’h deoe’h. Essait-ho. Ar re-màn a zo guelloc’h eguet ar re ail. A be priz int-hi? Eiz liour a dalont. Be eo. Ar priz ordinal eo, pep hi** ni a bae quementse din, great eo ar priz anezo. N’ho credàn quet. Va c’bredi a hellit, ne garfen quet ho trompla.


' Français et Breton é X X V II. DIALOGUE Entre deux Français qui apprennent ia langue Bretonne. Apprenez-vous encore le Breton ? Oui, je n’y suis pas encore parfait. Je continue aussi, je com­ mence à le comprendre; je comprends tout ce que je lis. Avez-vous un valet Bre­ ton? Oui, monsieur. Le comprenez-vous bien? Fort bien. Quel livre lisez-vous? Je! is le Colloque Français et Breton. Il faut que je l’achète. Où le trouverai-je? A Quimper. Chez qui? Chez Monsieur Blot. Avez-vous lu les Heures Bretonnes que le même a imprimées? Non : mais j ’espère les avoir. C’est un livre très-utile pour toutes les person­ nes qui désirent s’avan­ cer dans la perfection. X X V III. DIALOGUE Entre deux Amis. Monsieur, j ’ai bien de la joie à vous rencontrer,

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X X V II. DIALOG Etre daou C’h a ll a zesq a l langach Brezounec. Desqui a rit-hu c’hoaz ar Brezounec? la , n’ez oun quet reizet gantàn c’hoaz. Me a guntinu ivez,coumanç a ràn e entent; entent a ràn holl ar pez a lennàn. Eur mevel Breiziad hoc’t; euz-hu? la, autrou. E entend a rit-hu erfat? Manific.

Peseurt leor a lennit-hu ? Lenn a ràn ar Cholloe Gallec ha Brezounec. Ret eo din prena unan. E peleac’h er c’havin-me? E Quemper. E ti piou? E ti an Autrou Blot. Lennet hoe’h euz-hu an Heuriou Brezounec imprirnet gantàn ? Nan : mes me a esper ho c’haout. Eul leor ar profitabla eo evit ar re pere ho deuz c’hoant d’en em avanç er barfedet. X X V III. DIALOG Etre daou Vignoun Autrou, joa vrazeo ganen ho cavout, gourc’he,*


112

Colloque

A Paris. Comment se porte-t-il? Il se por lait fori bien quand j ’en partis. Y demeure-l-il ? Oui, monsieur. Est-il marié? N on, mais i! est sur le point de Tôtre. Que fait-il là ? Il est avocat, et y est trèsestimé. Avez-vous trinqué avec lui ? ‘ Nous avons trinqué plu­ sieurs fois à votre santé. Y tient-il maison? Oui, monsieur. Quand y étiez-vous? Le mois passé. Ne reviendra-t-il pas en Bretagne? Peut-être. Adieu, monsieur, portezvous bien.

mennou am euz da ober deoe’h. Aberspiou? Abers unan euz ho mignounet. Pe hano a rer anezàn ? An auirou.... a c’halver anezàn. E peleac’h hoe’h euz hen guelet? E Pariz. Penaoz emâ? lac’h manific a oa pa barliiz ae’hano. Ha choum a ra eno ? la, autrou. Ha demezet eo ? N’en d’eo quet, mes emâ var ar poent d’en veza. Ha petra a ra-hen eno? Alvocad eo, hag istimet braz eo eno. Trinquet hoe’h euz-hu gantàn ? Trinquet hon euz meur a vech d’ho iec’het. Derc’hel a ra-hen ti eno? la, autrou. P’eur e oec’h-hu eno? Er miz tremenet. Ne zistroio-hen quet e Breiz ? Marteze. Quenavezo , autrou , iec’hed mad deoe’h.

X X IX . DIALOGUE Entre deux jeunes Demoi­ selles. . Vous êtes bien venue, ma-

X X IX . DIALOG Etre diou Demezel iaouanq. Deuf mad hoe’h, vademe-

j'ai des compliments à vous faire. De la part de qui ? De la part d’un de vos amis. Comment s’appelle-t-il? 11 s'appelle monsieur.... Où r avez-vous vu?


Français et Breton. •i

demoiselle, j ’allais vous voir. Votre très-humble, made­ moiselle, comment vous portez vous depuis hier? Je suis un peu indisposée. Où avez-vous mal ? A la téte. Pourquoi sortez-vous? J'avais envie de vous voir. J’allais chez vous. Qu’y a-t-il de nouveau en ville? Monsieur.... est marié. Est-il possible? Quand a-t-il été marié? Ce matin. Est-il riche ? Il a douze mille livres de rente. Quel âge a-t-il ? Vingt ans. Pas davantage ? Non. Quel âge a madame son épouse? Elle n*a que dix-huit ans.

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zel, mont a ren d’ho quelet. Ho servicherez humbl, va­ demezel , penaoz a rithu abaoue deac’h? Clàn oun eun nebeut. E peleac’h hoe’h euz poan? Em penn. Perac e sortiit-hu ? C’hoant ara boa d’ho quelet Mont a ren d’ho ti. Petra zo a nevez e quear?

An autrou... zo demezet. Ha possubl eo ? P’eur eo bet demezet? Ar mintin-mâ, Hag hen zo pinvidic? Pevar mil scoet leve en deuz. Pe oad en deuz-hen? Uguent vloaz. W’en deuz quen ? Nan. Pe oad e déuz itroun he fried ? N’e deuz nemet triuec’h vloaz. De quelle famille est-elle ? Euz a be tieguez ef-hi? C’est la fille do M..,. Merc’h an autrou.... eo Est-il en ville ? E quear emâ-hen? Oui. la. Est-elle jolie? Hag hi a zo coant ? Fort jolie. Coant braz. Qu’a-t-elle eu en mariage? Petra e deuz-hi bet en argoulou ? Cent mille écus. Cant mil scoet. C’est un beau mariage. Eun argoulou caer eo. Ils ont une belle voiture? Eur gariolen gaer ho deuz? Fort belle. Caer braz. Les connaissez-vous? Ho anaout a rit-hu? 8


1 14

Colloque

Je les connais de vue.

Je vous dirai d’autres nou­ velles. Quoi ? Je vais en Bretagne. Quand y allez-vous? La semaine prochaine. Vous vous moquez. Je ne me moque pas. Qui va avec vousf Mon pere et ma mère. Vous me suprenez. Allez-vous à Rennes? Oui, mademoiselle. Je serais bien aise d’al'er avec vous. Venez-y donc. Vous me ferez plaisir. Combien de temps y se­ rez-vous? Deux ou trois ans. > Ce temps me semblera bien long. Vous m’oublierez bientôt. Je ne vous oublierai ja­ mais. Que m’enverrez-vous de Bretagne ? Je vous enverrai quelque chose. Tiendrez-vous votre pro­ messe ? Oui, s’il plaît à Dieu. Je le verrai. Voire petite sœur y va telle aussi? On la laisse ici. Je ne me porte pas bien v je m’en vais.

Ho anaout a ràn hervez ho guelet. Me lavaro nevezentiou ail deoe’h. Petra ? Mont a ràn c Breiz. P’eur ez eot-hu? Ar zizun guonta. Ober goap a rit. Ne ràn quet a c’hoap. Piou a ia ganeoc’h? Va zad ha va mam. Va esion a rit. ' Da Boazon ez it-hu ? la, vademezel. Countant e yen da vont ganeoch. Deut ela. Plijadur a reoe’h din. Pegueit amzer c viol bu eno? Daou pe tri bloaz. An amzerze a zeblanto din goal hir. Va ancounac’hât a tfifot hep dale. N’hoc’h ancounac’hain bi­ quen. Peira a zigassoe’h-hu diu­ rne euz a Vreiz? Me zigasso deoe’h eun (ira bennâc. Ha c’houi a zalc’ho mad d'ho promessa? la, mar plich ganl Doue. Me a velo. Ho c’hoar vihan ha mont a raio ivez ? E lezel a rer amâ. Ne doun quet iac’h, mont a ràn quit.


Français et Breton . i

f i t )

Je suis fâchée de ce que vous soyez sortie. Adieu, ma chère amie.

Fachet oun ma’z hoe’h sort iet. Quenavezo, va mignounez quer. Reviendrez vous nous voir Dont a reoe’h hu d’hor avant de partir? guelet araoc partial? Je n’y manquerai pas. Ne vanquin quet da ze. Je serai bien aisé de vous Joa yraz vezo ganen Ho voir chez nous. quelet en hon ti-ni. XXX. DIALOGUE. Un Français invite à d î­ ner un Breton. Monsieur, vous êtesle bien venu. Prenez votre place. C’est là votre place. Monsieur, c’est la vôtre. Je vous prie sans cérémo­ nie de vous asseoir. Je vous ai fait perdre un meilleur repas. Que dites-vous, monsieur? c’est ici un grand régal pour moi. Que dites-vous de ce vin-^ là? Il est excellent. Où le prenez vous? Au Pélican. Vous plaît-il que je vous serve de ce dindon? Tout ce qui vous plaira. Est-il est bon Il est bien tendre et bien rôti. Vous ne mangez rien. Je mange fort bien. Voici de bon vin. Il n’est pas mauvais.

XXX. DIALOG. E ur G all a bed da leina eur Breiziad. Autrou, an hini deuet mad hoe’h. Quemerit ho plaç. Ho plaçeo hounnez. Hoe’h hini-hu eo, autrou. Me ho ped hep feçon ebet da azeza. Great am euz deoe’h coll eur pred guelloc’h. Petra a lavarit-hu, autrou? hemâ zo cur fest braz din. Petra a lavarit-hu euz ar guin-ze? Mad tre eo. Peleac’h her c’hemerit-hu? Er Pélican. Hac’hoantâta rit-hu caout euz ar ponsin Indez-mâ? Ar pez a blijo ganeoc’h. Ha mad eo ? Tener braz eo ha rostet mad. Na zebrit netra. Manific a zebràn. Hemàn zo guin mad. Ne quet fali.


1 10

Colloque

Versez du vin à monsieur.

Discarguit guin d’an au­ trou. J’ai assez bu. Evet am euz aoualc’h. Je ne saurais ni boire ni N'ouffen pelloc’h na debri manger. nag eva. Avez-vous de bonne vian­ Ha quiq mad hoe’h euz-hu de en Bretagne? e Breiz? Oui, Dieu merci. la, a drugare Doue. A votre santé. D’ho iec’hed. Vous me faites trop d’hon­ Be a enor a rit din. neur. A tous nos bons amis. D’hon holl. mignounet vad. Je ne boirai pas davan­ Ne evin quet muioe’h. tage. Vous ne voulez plus boire, Ne fellit mui eva , ar guin le vin n’est-il pas bon? ha n’en d’eo quet mad ? Il est trop fort pour moi. Be gre eo evidoun-me. Meltez-y de l’eau. Laquit dour ennàn. Je ne mêle jamais de l’eau Ne vescàn morse an dour avec le vin. gant ar guin. Que dites-vous de cette Petra lavarit-hu euz ar perdrix ? glnjar-mâ ? Elle est très délicate. Mad braz eo. En avez-vous quantité en Ha calz hoe’h euz hu e Bretagne? Breiz ? Beaucoup plus que vous Calz muioe’h hag hoe’h en avez dans le haut euz er vro huel. pays. C’est ici le pays du monde Hemàn eo ar vro euz ar le plus abondant. bed ar muia founuz. Il est vrai. Guir eo. Je vous prie de me per­ Me ho ped d’am lezel da mettre de m’en aller. vont quit. Je suis fâché que vous Fachet oun ma’z hoe’h soyez si pressé. quer presset. Vous serez toujours le bien Deuet mad e viot bepret. venu. Je vous suis fort obligé. Obligation am euz deoe’h. Je ne mérite pas tant Ne veritàn quel quement d’honneur. a enor. Monsieur, je vous prie Autrou, me ho ped da


Français et Jfreton. s

de demeurer encore un peu. La compagnie vous en prie. N’abandonnez pas la com­ pagnie. Ne vous en allez pas si tôt. C’est pour vous obéir. Vous nous obligez. Je voudrais pouvoir vous rendre service. Vous êtes fort obligeant. Je n’ai Jamais été si bien traité. Ce n’est que notre ordi­ naire. Vous tenez bonne table en ce pays. Le monde y est fort hono­ rable. Monsieur, je suis bien aise de vous posséder. Et moi d’être en votre compagnie. Vous me trouverez tou­ jours prêt à vous servir. Monsieur, je vous ai mille obligations. Fumez-vous? Jamais. N ’aimez-vous pas le ta­ bac ? Je n’en ai jamais pris. Je vous prie de voir quelle heure il est. Monsieur, il est temps de m’en aller. Voulez-vous jouer aux cartes?

117

choum c’hoaz eun ne­ beut. Ar gompagnunez a bed ac’hanoc’h. Na lezit quet ar gompa­ gnunez. Na ielit quet quit quer buhan. Evit senti deoe’h eo. Hon oblija a rit. Me garfe gallout renta servich deoe’h. Oblijuz braz hoe’h. Biscoaz ne dcfttn bet quercoulz tretet. N ’en d’eo nemet hon or­ dinal. Cundu mad a zalc’hit er vro-mâ. An dud zo enorabl braz ennàn. Autrou, joa braz eo ganen ho possedi. Ha me da veza en ho compagnunez. Va c’haout a reot ato prest d’ho servicha. Mil obligation am euz de­ oe’h, autrou. Fumi a rit-hu ? Morse. Ne garit-hu quet ar butun? Biscoaz n’am euz queme­ ret. Me ho ped da velet pet heur eo. Autrou, poent eo din mont quit. Ha fellout a ra deoe’h c’hoari cartou ?


i 18

Colloque

En vérité, je n'ai pas le temps. Quand me ferez - vous l’honneur de revenir ici ? Quand il vous plaira. Quand retournerez-vous en Bretagne? Dans trois semaines. Si tôt? Vous ennuyez-vous ici? Point du tout. Vous y plaisez-vous? Je m’y plais» fort. Monsieur, je vais prendre t congé de vous. ■ Je vous rends grâce de votre bonne réception.

E guirionez, n’am euz quet a amzer. P’eur e reot-hu din an enor da zistrei amâ?

Pa blijo ganeoc’h. P’eur e tistrofot-hu e Breiz ? Aben teir zizun. Quer buhan? En em enoui a rit hu amâ? Nan a dra zur. En em blijout a rit-hu ? En em blijout a ràn calz. Autrou, me a ia da guemeret conje diganeoc’lu Graç a reniàn deoe’h demeuz ho tiguemeridiguez vad. Vous me confondez par Va c’honfondi a rit dre votre politesse. ho tereadeguez. Je suis entièrement à Me zo deoe’h agrenn. vous. Je trouve bien des occa­ Caout a ràn darvoudou sions de vous importu­ aoualc’h d’hoe’h enoui, ner, mais non pas de mes nan d’ho servicha. vous servir. Voulez-vous bien me faire Ha fellout a ra deoe’h un plaisir? ober cur blijadur din ? De tout mon cœur, s’il est A greiz va c’haloun, mar en mon pouvoir. emâ em c’halloud. C’est (le demeurer ici à Beza ez eo da dionm amâ souper. da goania. En vérité, j.e ne le puis E guirionez, ne hellàn pas. quet. J’aime mieux me priver Guell eo ganen en em zide ce plaisir, que de oueri euz ar blijadur-ze vous causer aucun pré­ eguet digas nep doujudice dans vos affaires. mach ebet en boe’h af­ feriou.


Français ci Breton. j

XXXI. DIALOGUE

XXXI.

DIALOG

Entre deux Demoiselles.

Etre diou Demezel.

Mademoiselle , soyez la bienvenue. Mademoiselle, votre trèshumble servante. Où avez-vous été depuis deux ans ? J’ai été à Paris. En venez vous? Je viens de Rouen. Où est Rouen? Il est en Normandie. Y parle-t on bien ? Les personnes de qualité et les hommes de lettres parlent bien partout. Je l ’ai toujours pensé. Est-ce une belle ville? Fort belle. A-t-elle un grand com­ merce ? Fort grand. Combien de temps y avezvous été ? J’y ai été un an. Y a-t-il plusieurs person­ nes de qualité ? Il y en a une grande quantité. Y a-t-il beaucoup de Bre­ tons à Rouen ? Il y a des marchands.

Vademezel, deuet mad ra viot. Ho servicherezhumbl, va­ demezel. E peleac’h ez hoe’h hu bet abaoue daou vloaz? E Pariz oun bet. Ac’hano e teuit hu ? Euz a Rouan e teuàn. E peleac’h emedi Rouan? E Normandi emedi. Ha parlant mad a rer eno ? An dud a galite hag ar re desquet a barlant mad e pep leae’h. E sonjel am euz ato. Hag eur guear gaer eo ? Caer braz. Ha trafic braz zo enni ?

Sont-ils riches ? Quelques-uns. L’air y est-il bon ?

Meurbet braz. Pegueit amzer ez hoc’hhu bet enni ? Eur bloaz oun bet. * Ha beza ez euz calz a dud a galite enni? Bez’ ez euz eunniver braz. Ha calz a Vreiziz a zo e Bouan? Bez’ ez euz marc’hadourien. Ha pinvidig int-hi ? Hinieunou. An ear hag hen zo mad?


120

Colloque

Assez bon. Etes-vous revenue par Nantes? Je suis venue par Rennes. Que dites-vous de Ren­ nes ? C’est une ville bien peu­ plée. Est-elle proche de Van­ nes? Il y a vingt lieues entreclles. Avez-vous apporté quel­ ques raretés de Rouen?

Mad aoualc’h. Dre an Naonet ez boc’hhu distroet ? Dre Roazon oun deut. Petra a lavarit-hu euz a Roazon? Eur guear poblet braz eo. Hag hi zo tost diouz Guennet? Uguent leo zo etreze.

Quelques unes. Voulez-vous faire la col­ lation avec moi ? Je viens de dîner. Il est temps de m’en aller. J’ai d’autres visites à faire, adieu.

Digasset hoe’h euz-hu eur ralentez bennâc euz a Rouan? Unan bennâc. Ha fellout a ra deoe’h merenna ganen-me? Emaoun o paouez leina. Poent eo din mont quit. Bisitou ail am euz da ober, quenavezo.

X X X II. DIALOGUE Entre le Maître et le Ser­ viteur.

X X X II. DÎALOG Etre a r Mestr hag a r Servicher.

Allez de ma part chez ma­ dame... et faites-lui mes compliments. Monsieur, je n’y manque­ rai pas. Y avez-vous été? Oui, monsieur. Est-elle levée? * Non, pas encore. A qui avez-vous parlé?

It euz va ferz da di an itroun... ha grit dezi va gourc’hemennou. Autrou, ne vanquin quet.

A sa fille de chambre. Comment se porte t-elle?

Ha bet ez hoc’h-hu ? la, autrou. Ha savet ef-hi? N’en d’eo quet c’hoaz. Ouz piou hoe’h euz-hu comzet ? Ouz he flae’h a gambr. Penaoz e ia-hi ?


Français et Breton. 4

12!

Lavaret he deuz din e oa iac’h. Petra he deuz-hi lavaret? Ho trugarecâi a ra. Nevezentioua ouzoc’h hu? An autrou... zo o paouez mervel. Va zoueza a rit. Abaoue p’eur e oa-ben clàn ? N’en d’eo bet clànv nemet tri deiz. Gant peseurt clénved ez eo-hen maro ? Gant ar c’hlénvet tom. P’eur e vezo-hen enterret? Varc'hoaz da noz. Da bet heur ? Da seiz heur. Piou en deuz en lavaret deoe’h? Ar vrud h an ad eo. Ha demezet a oa-hen? la, autrou. Ha bugale en doa-hen ? Beza en devoa, mes maro int. He c’hreg ha beoeo c’hoaz Clànv braz eo ivez. En danjer emâ-hi? M’her c’hred. He anaout a rit-hu ? Anaout a reae’h -h u he fried? He anaout a renn hervez he velet. Ha beza en devoa madou? Avait-il du bien? En he eaz edo. Il était à son aise. Sa femme est-elle fort af­ He c’hreg hag hi zo glac’hareîbraz? fligée ? Elle est inconsolable, elle Digonsol eo, mervel a ra,

Elle m’a dit qu’elle se porte bien. Qu’a t-elle dit? Elle vous remercie. Savez vous des nouvelles? Monsieur... vient de mou rir. Vous me surprenez. Depuis quand étaii-il ma­ lade? Il n’a été malade que trois jours. De quelle maladie est-il mort ? D’une fièvre chaude. Quand sera-t-il enterré ? Demain au soir. A quelle heure ? A sept heures. Qui est-ce qui vous l'a dit? C’est le bruit commun. Est-il marié? Oui, monsieur. Avait-il des enfants ? Il en avait, mais ils sont morts. Sa femme vit-elle encore? Elle est aussi bien malade. Est-elle en danger? Je le crois. La connaissez-vous? Connaissiez-vous son ma­ ri? Je le connaissais de vue.


122

Colloque

se meurt, c’en est fait. great eo anezi. Où demeure-t-elle ? E peieac’h e choum-hi? Ici près. Amâ tost. j ___ ;__ -.» ______ » X X X III. DIALOGUE.

X X X III. DIALOG.

Suite du même sujet.

| Cuntinuation euz a r me­ ntes sujet.

'1

.

Que ne vous levez-vous? Monsieur, je nie lève. Il faut vous lever plus ma­ tin , vous ôtes irop pa­ resseux. Pourquoi ne me répondezvous pas quand je vous appelle? Je ne vous ai pas entendu. Vous dormez donc bien fort ? faites du feu. Donnez moi du linge blanc Courez chez ma blanchis­ seuse. Il faut être plus soigneux. Vous n’avez pas soin de moi. Avez-vous été chez ma blanchisseuse? Mon linge est-il blanc? Où sont mes pantoufles?

Perac na zavit-hu quet? Sevel a ràn, autrou. Ret eo deoe’h sevel mintinnoe’h, redieguz hoe’h.

Perac ne respountit - hu quet din , pa ho calvàn ? N’em euz quet ho clevet. Goal slard c cousquit eta ? grit tan. Roit din lien fresq. Redit da di va goalc’herez. Reteo beza acquedussoc’h N’hoc’h euz quet acquêt ae’hanoun. Ha bet ez hoe’h hu e ti va goalc’herez ? Ha guen eo va lien ? E peleac’h ernedo va fantouflou? Avez-vous décrotté mes Digaillaret hoe’h euz-hu souliers? va boutou? Nettoyez mon habit. Nettait va habid. Appelez le tailleur. Galvit ar c’hemener. Apportez-moi de l ’eau. Digassit dour din. Ne lardez pas. Ne zaleit quet. Pourquoi avez-vous tardé Perac hoe’h euz-hu daleet si longtemps? queit amzer? Faites monter le cuisinier. Grit d’ar c'heguiner pignat var lae.


fra n ç a is et Breton.

Dilesau cocher qu’il mette les chevaux à la voiture. Il faut être plus diligent, Pi’enez garde de trop boire Allez me chercher le bar­ bier. M’a-t-on demandé ? Si l’on me demande, je se­ rai chez monsieur.... Ayez soin de mon linge. Ne perdez pas mon linge. Portez cette lettre à la poste. Le courrier est-il venu? Le courrier est-il parti? Allez à la poste. En venez-vous? Y a-t-il des lettres pour moi ? Combien avez-vous payé? Portez cela là haut. Appelez moi à deux heu­ res. Eveillez-moi demain à six heures. Allez vous coucher. Levez-yous demain de bon matin. N’oubliez pas. Déchaussez-rnoi. Déshabillez-moi. Tout doucement. C’est assez. XXXIV.

DIALOGUE.

Avez-vous de bon drap?

125

Lavarit d’ar clioicher staga ar c’hezeg ouz ar gariolen. Ret eo beza primoc’h. Diouallit da eva re. It da guerc’hal din ar barver. Goulennet ez oun-me bet? Mar goulenner ae’hanoun e vezin e ti an autrou,*. Ho pezit acqued euz va Ijen. Na goliit quet va lien. Cassit al lizer-m â d’ar post. Ha deuet eo ar post? Ha partiet eo ar post? It d’ar post. Ac’hano e teuit-hu? Ha lizerou zo evidounme? Peguement hoe’h euz-hu paet ? Cassit an dra-ze d’an eae’h Gaivit ae’hanoun da ziv heur. Diunit ae’hanoun varc’h* oaz da c’hueo’h heur. Il da gousquat. Sa vit varc’hoaz mintin mad. N’ancovmac’hait quet. Teiinit va bon tou. v.' Divisquit ae’hanoun. Goustadie. Aaoualc’h eo. XXXIV.

DIALOG.

Mezer mad hoe’h euz-hu?


124

Colloque

De quel drap vouiez vous? Du drap noir. En voilà. Combien l’aune? Vingt francs l’aune. Ce n’est pas du drap de vingt francs l’aune. Il vaut ce prix. Est-ce du beau ? Oui, monsieur. Je n’en veux pas à ce prixlà, c’est trop cher. Vous n’en trouverez pas à meilleur marché dans toutes les boutiques. Voulez-vous le donner pour quinze francs ? En vérité, j ’y perdrais , il me coûte plus de dixhuit. Ce n’est pas impossible. C’est aussi vrai que vous voilà. N’avez-vous qu’une pa­ role ? Est-ce votre dernier mot? Oui, je vous assure. En voulez-vous dix-huit francs ? Il faut que je gagne quel­ que chose. En voulez-vous dix-neuf? Il est à vous.

Peseurt mezer a fell deoc’b Mezer du. Chetu aze. Peguement ar voalen? Uguent liour ar voalen. N’en d’eo quet mezer a uguent liour ar voalen. Quementse a dal. Hag euz an hini caer eo? la, autrou. N’am euz quet afler oc’h ar priz-ze, re guer eo. Ne gaffoc’h quet a velloc’h marc’had en holl staliou. Ha c’houi a fell deoe’h he rei evit pemzôc liour? E guirionez, coll em be, coust a ra din ouspen triuec’h. Impossubl eo. Quer guir eo evel ma’z hoe’h aze. N’hoc’h euz-hu nemet eur guer ? Ho guer diveza eo ? la, me hoe’h assur. Ha c’houi a fell deoe’h triuec’h liour? Ret eo din gounit eun dra bennâc. Naontec a fell deoe’h? Deoe’h eo.

XXXV. DIALOGUE. Avez-vous de bons cha­ peaux? Voulez-vous un castor?

XXXV. DIALOG. Ha beza hoe’h euz-hu tocou mad? Ha c’houi a fell deoe’h caout eur c’hastor? Discuezit din unan.

Montrez-m’en un


Français et B reton . «*

125

Chetu aze unan mad. Peguement a dal-hen? Dec liour a dal. Ne roin quet quemenîse anezàn. Combien en voulez-vous Peguement a rofoc’h-hu anezàn? donner? Je ne sais que vous oflrir, Ne ouzoun petra quiniga deoe’h, re a c’houlennit. vous demandez trop. Eun dra bennâc a dal. 11 vaut quelque chose. Ha c’houi a fell deoe’h eiz En voulez-vous huit fr.? liour evitàn ? E guirionez, coll a rin. En vérité, j ’y perdrais. Je n’en donnerai pas da­ Ne roin quet ouspen. vantage. Je ne saurais le donner N’ouffen quet en rei evit ar priz ze. pour ce prix. Vous n’en trouverez pas Ne gaffot quet unan guel­ loc’h e quear. un meilleur dans la ville. Je suis fâché de ne pou­ Fachet oun na hellomp quet en em accordi. voir pas nous accorder. Ha me ivez. Et moi aussi. Regardez bien le chapeau, Sellit mad ouz an to c , ne c houlennàn quet re evi­ je ne vous en demande tàn. pas trop. Si vous en voulez neuf Mar quirit en rei evit tri scoet, m’her c’hemero. francs, je le prendrai. E guirionez, coll a ràn. En vérité, j ’y perds. En voilà un bon. Combien vaut-il ? Tl vaut dix francs. Je n’en donnerai pas tant.

X X X V I. DIALOGUE. Où est ma robe ? Elle n’est pas encore faite. Vous ne travaillerez plus pour moi. Quand l’aurai-je? Après demain. Pas plus tôt? Il m’est impossible. Il y a longtemps que vous avez mon étoffe.

XXXVI. DIALOG. E peleac’h emâ va zae? Ne quet great c’hoaz. Ne iabouroc’h quet pelloc’h evidoun. P’eur em bezo-hi? Goude varc’hoaz. Pas quentoe’h ? Impossubl eo din, Pell amzer zo abaoue ma hoe’h euz va mezer.


126

Colloque

Ce n’est pas ma faute. Ne me l’avez-vous pas promise aujourd’hui? Promettre cl tenir sont deux choses. Pourquoi pro meliez *von s donc ? Madame, les autres veu­ lent ôtre servies aussi bien que vous. Mon argent est aussi bon que lu leur. On ne saurait contenter tout Ni monde. L’aurai je après demain? Je vous la promets trèssûrement. Si vous y manquez,je serai fort fâchée contre vous. Je vous prie d'avoir un peu de patience. J’en aurai jusqu’après de­ main. Bridez mon cheval. Sellez-le* aussi. L’avez-vous envoyé à l’eau? Lui avez-vous donné son avoine? Menez-le chez le maré­ chal. Faites-le ferrer. Etrillez-le. Menez !e à la rivière. Promenez le. Combien prenez-vous par nuit? A-t-il bu? A-t-il mangé son avoine?

N’eo quet va faot. Ha n’ho poa hi quet prometet din hirio? Prometi ha derc’hel zo daou zra. Perac e prometit-hu eta? Itroun, ar re ail a fell dezo beza servirhet quercoulz ha c’houi. Va arc'hantazo quer mad hag ho hini. N’heller quet countanti an holl. Ha beza em bezo-hi gou­ de varc’hoaz ? M’her promet deoe’h a dra zur. Ma vanquit, me vezo faclvet braz ouzoe’h. Me ho ped da gaout eun nebeut a basiantet. M’ern bezo bete goude var­ c’hoaz. Bridit va marc’h. En dibrit ivez. Ha casset hoe’h euz-hen d’an dour ? Ha roet hoe’h euz-hu he guerc’h dezàn? Cassit-hen da di ar marichal. Laquit-hen houarna. Sciifelüt-hen. Cassit-hen d’ar ster. Pourmenit-hen. Peguement a guemerit-hu dre nosvez ? Hag evet en deuz-hen? Ha debret en deuz-hen he guerc’h ?


Français et Breton. «i

127

Est-il bien fatigué ? Menez le moi. Amenez-le à l’écurie. Débridez le. Dessellez-le. Ne le faites pas courir. Donnez-lui du son.

Ha scuiz braz eo? Digassit-hen din. Cassit-hen d’ar marchossi. Div ri dit-hen.

X X X V II. DIALOGUE Entre un Passager étran­ ger et un Batelier.

X X X V II. DIALOG Etre eur Béajer a ziaveaz bro hag cur Baguer.

Dizibrit-hen.

Na rit quet dezàn redec. Roit brenn dezàn.

Cher ami, êtes vous Fran­ Va mignoun quer, ha Gall ez hoc’h-hu? çais? O ui, monsieur , à votre la, autrou, en ho servi ch. service. Tremen a rit hu c QuemPassez-vous à Quimper? per ?. O ui, monsieur, quand le la, autrou, pa vezo mad an avel. vent sera bon. Avez-vous des passagers? Beajerien hoe’h euz-hu? J’en ai déjà dix. Doc am euz dija. Avez-vous une bonne cha­ Hag eur va g vad hoe’h euz-hu ? loupe? Ha fellout a ra deoe'h he Voulez-vous la voir ? guekît? P’eur ç partioe'h-hu? Quand partirez-vous? Marieze en noz-mâ. Peut-être cette nuit. Combien me demandez- Peguement a c’houlennitbu diganen evit va zrcvous pour mon pas­ sage ? menidiguez ? Monsieur, vous me don­ Autrou, rei a reoe’h din... mar plich ganeoc’h. nerez.... s’il vous plaît. Je vous donnerai autant Bei a rin deoe’h quement hag ar re ail. que les autres. Où êtes-vous logé? Peleac’h ez hoe’b-hu lojet? A l’enseigne de... En ansaign ar... Je sais bien où; tenez-vous Me oar e peleac’h eo; bezit prest, me ho calvo prêt, je vous appellerai pa vezo poent. quand il sera temps.


1128

Colloque

Faut-il que je porte des vivres ? Si vous voulez. Monsieur, !e vent est bon. Allons donc. Entrez dans la chaloupe. Je vous paierai à Quimper. C’est la môme chose. Où allez-vous loger?

Rouet a ranquàn-me da gass ? Mar quirit. Autrou, an avel zo mad. Deomp eta. Antreit er vag. Me ho paeo e Quemper.

X X X V III. DIALOGUE.

X X X V III. DIALOGUE.

Eteint dans une Auberge.

O veza en eun Hostaliri.

Ar memes ira eo. E peleac’h ez it-hu da loja? Je ne sais point, je n'ai pas Ne ouzoun quet, n’em euz de" connaissance ici. anaoudeguez ebet amâ. Allez à l’hôtel Chapalain. It en hostaliri Chapalain. Est-ce un bon hôtel? Eun hostaliri vad eo? C’est bien le meilleur de Ar guella euz a Guemper Quimper. eo. Portez-y mes effets. Cassit va dillad di. Combien vous faut-il? Peguement a fell deoe’h? Il me faut... Fellout a ra din.,. Tenez, voilà votre ar­ Dalit, chetu aze hoe’h ar­ gent c’hant.

Montrez-moi une cham­ Discuczit din eur gambr. bre. Quand part la diligence de P’eur e parti an dilijanç Quimper pour Paris? euz a Guemper evit Pa­ riz? Combien fa u t-il que je Peguement a ranquàn-me donne ? darei? Faites-moi parler au cou- Grit din parlant ouz ar ducteur. rener. Ne• voulez-vous pas dîner Ha ne fell quet deoe’h leina • o  ICI ? amâ? Je le veux bien. Countant oun. Qu'avez-vous à dîner ? - Petra hoe’h euz-hu da leina


Français et Bi don.

Nous avons... Voulez-vous dîner en com­ pagnie ? Oui, s’il y en a. Le dîner est-il prôt? Il est sur la table. Combien prenez-vous par tôle ? Je prends... Ne coucherez - vous pas ici? Je ne le pense pas. Je prendrai la première diligence. Quand partira-t-elle? Tout-à l’heure. Voilà le conducteur. Allez-vous partir? Nous partirons dans une heure. Où ira-t-on coucher? On ira coucher à... Donnez-moi une bonne place. Vous en aurez une des meilleures. Je vous remercie. Combien vous faut-il? On me donne... Quand arriverons-nous à Paris ? Nous y arriverons sous... Monsieur, il faut partir, voilà ce que je vous dois. Monsieur, je suis à votre service, i ____ J espere en repassant que vous reviendrez me voir. Je n’y manquerai pas.

120

Ni bon euz... Ha c’houi a fell deoe'h ici na e compagnunez? la, mar ez euz. Ha prest eo al lein? Emâ var an daol. Peguement a guemerit-hu evit peb den ? Quemer a ràn... Ha ne gouscoc’h-hu quet amàn? Ne son ch quet din. Me guemero an diïijanç guenta. P’eur e partio-hi? Bremâ souden. Chetu aze ar rener. Da bartial ez it-hu? Partial a raimp aben eun heur. E peleac’h ez er da loja? Mont a rer da gousquet da. Roit din eur plaç mad. Unan euz ar re vella ho pezo. Me ho trugareca. Peguement a fell deoe’h? Rei a rer din.... P’eur ec’h arruimp-ni e Pariz? Erruout a raimp dindan... Autrou, ret eo partial, chetu aze ar pez à dleàn deoe’h. Autrou, me zo en ho servich. Esperout a ràn en eur distremen, e tistrofoe’ h d’am guelet. Ne vanquln quet. ’ * 0


150

CoUocj ne

Etes-vous contant? Oui, monsieur.

Ha counlant ez hoc’h-hu? la, autrou.

XXXIX. DIALOGUE.

XXXIX. DIALOG.

La bonne, faites mon lit, et donnez-moi des draps blancs. Apportez-m’en d autres Pourquoi, monsieur? Ceux-ci ne sont pas frais. Ils furent blanchis hier. Excusez-moi, ils ont déjà servi. Je vous donnerai quelque chose si vous m’en don­ nez de blancs et de frais. En voilà d’autres. Je vous remercie. Monsieur, il faut se lever. Va-jt-on partir? Tout le monde est déjà «’ levé. Je vais donc m’habiller. Adieu, mon hôte. Quand afriyerons nous à Paris ? Après demain. Quelle maison est ce[Je-Jà? C’est la maison d,e mon­ sieur.... Où dînerons-nous? Nous dînerons à... Est-ce un village? C’est un petit bourg. Nous y voilà. Mettons nous à table. Prenez vos p}aeg£ sans cérémonie. Dépêchons nous de dîner.

Mates, grit va guele, ha laquit din lisseriou guen. Digassit din re ail. Perac, autrou? Ar re mâ ne dint quet fresq Goalc’het e oent deac’h. Va iscuzi a reoc’h , servichet ho deuz dija. Me a roio deoe’h eun dra bemiâc , ma roit din re venn ha re fresq. Chetu aze re ail. Ho trugarecât a ràn. Autrou, ret eo sevel. Da bartial ez er ? Savet eo an holl dij$. Me a ia eta d’en em visca. Quenavezo, va bostiz. P’eur eç’h arruimp-ni e Pariz ? Goude varc’boaz. Ti piou eo hounez ? Ti an autrou.... eo. E peleac’h c Jeinjmp^i ? Ni a leinQ e . , Hag eur guear eo-hi ?

Eur vourc’h vihap eo. Chetu ni ennàn. En er$ laquoiup ouz taol. Quemerit ho plaçou hep nep feçon. Hastomp-ni da leina.


Français et Breton. 4

Messieurs, prenez vos pla­ ces. Y a-t-il de bon vin ici? Ce vin-là n'est pas bon. Qu’on nous en donne d’au­ tre. Nous n’en avons point d’autre. Quelle viande est celle-là? Cette viande n’est pas bonne. Tout le monde s’en con­ tente. A vos santés, messieurs. Nous vous remercions. Voilà de bon pain. Il est assez bon. Allons-nous-en. Serons-nous bientôt à Pa­ ris? Nous y serons demain à midi. J’en serai bien aise. Voilà Paris. Sont-ce là les tours de Notre-Dame ? Oui, les voilà. Nous en sommes bien près. Descendons, messieurs. Sommes-nous arrivés? Oui, nous le sommes. J’avais beaucoup d’em­ pressement d’y arriver. Hé bien, monsieur, nous y voilà. Voilà votre argent. Où allez-vous? Menez-moi chez mon­ sieur.... Où demeure-t-il?

lof

Autrounez, quemerit ho plaçou. Ha guin mad zo amàn? Ar guin-mâ ne quet mad. Roit deomp hini ail. N’hon euz quet a hini ail. Peseurt quigeo hounez? A rc’hig-mâ n’eo quet mad. An holl en em gountant anezi. D’ho iec’hed, autrounez. Ni ho trugareca. Chetu bara mad. Mad aoualc’h eo. Deomp ac’han. Ha beza e vezimp-ni hep dale c Pariz ? Varc’hoaz e vezimp eno da gresdeiz. Me am bezo joa vraz. Chetu Pariz. Ha touriou an Itroun-Varia eo ar re-ze ? la, chetu int. Emaomp tost ae’hano. Disquennomp, autrounez. Hag arruet ez oump-ni ? la, bez’ ez oump. Mail braz oa ganen arruout. Ac’hanta , autrou , chetuni ebarz. Chetu aze hoe’h arc’hant. E peleac’h ez it-hu ? Va c’hassit da di an au­ trou.... E peleac’h e chom-hen?


I3SÎ

Colloque

A 1’enseigne de.. . vis-à- I En azroucz ar.... dirag ti vis de l'hôtel de.... an.... C'est donc ici ? Amâ eo eta ? LETTRE

LTZER

D 'un Écolier à son pèrç.

E ur Scolaer d'he dad.

M on

très - cher

Pè r e ,

J’ai reçu jusqu'à présent tant de marques de votre bonté, qu’il m’est impos­ sible de vous témoigner la reconnaissance et l’obliga­ tion que je vous ai du soin que vous avez de moi ; je vous prie de me le conti­ nuer. Mon régent m’a dit qu’il fallait que je fisse mon acte; c’est ce qui me fait encore prendre la li­ berté de vous importuner, pour obtenir de vous quel­ que argent pour faire im­ primer des thèses, vous assurant que je ferai tout mon possible pour ne pas perdre mon temps , et pour vous donner tout le contentement imaginable. Je prierai Dieu toujours pour votre santé et pour celle de ma mère, à la­ quelle je suis comme à vous, M on

cher

P ère ,

Votre très-humble et très-obéissant fils et serviteur...

V a Zad q u er,

Recevet am euz bete vremàn quen alies a vercou euz ho madclez, ma’z eo impossubl din disquez deoe’h va anaoudeguez hag an trugarez am euz evit an acquêt hoe’h euz ae’hanoun ; me ho ped d’her c’huntinui din. Va mestr en deuz lavaret e vjje ret din ober va act; ar pez a ra din c’hoaz quemeret al liberte d'ho tourmanti, evit caout diganeoe’h eun nebeudic ar­ c’hant evit ober imprima va zezennou, en eur assuri deoe’h e rin va fossubl evit miroui coll va amzer, hag evit rei deoe’h an holl gountantamant a heller sonjal. Me bedo Doue ato evit ho iec’het hag evit hini va mam, da behini ez oun evel deoe'hbu, V a Z ad

quer

,

Hoe’h humbla ha sentussa mab ha senicher.,..


i 53

Français et Breton. «0

MANIÈRE

FEÇON

D'écrire à une Mère malade.

Da scriva da eur Fam glàn.

Ma

chère

M ère ,

J’ai tant de déplaisir de voir continuer votre ma­ ladie , qu'il ne m'est pas possible de l’exprimer; et je serais inconsolable, si l’on ne me faisait espérer que vous serez bientôt dans une parfaite santé, laquelle je vous souhaite de tout mon cœur, n’ayant rien de plus cher que la santé d'une bonne mère , que je prie Dieu de me conserver toujours. Ma

chère

Mère ,

Votre très-humble servante et fille... LETTRE

V a M am

guer

,

Quement a zisplijadur am euz o velet ho dérive t o cuntinui, quen n’en d’eo quet possubi din hel lavaro u t, hag e ven digonsolabl, panevet ma’z eo bet great din esperout penaoz e vezoc’h paresouden, ar pez a souhf‘tàn deoe’h a greiz va c’halon , o veza n’am euz netra querroe’h evit iec’het eur vam vad, hag e pedàn Doue d’ho quendalc'hi ato. V a M am

guer,

Ho servicherez humbl ha merc’h.... L IZ E R ,

De prière à un A m i pour une Commission.

Da bedi eur Mignoun evit eur C’hefridi.

Vous m’avez témoigné en tant d’occasions, mon­ sieur , que vous étiez de mes amis, que je puis maintenant me servir de vous en cette qualité, et vous prier familièrement d'avoir la bonté de m’en­ voyer quatre aunes de toile de fin fleuret de Léon, du

Desquet hoe’h euz din e quement a zarvoudou, au­ trou, penaoz ez oae’h euz va rnignounet, ma hellàn bremâ en em zervichout ac’hanoc’h er galite-ze, hag ho pedi hep nep feçon da gaout ar vadelez da zigas din pevar voalennat lien fin fleuret euz ar c’ha-


154

Colloque

plus beau blanc qu’il y ait. Je vous supplie de rue la faire tenir par la première occasion. Je ne manquerai pas de vous faire rembour­ ser le prix sitôt que faire se pourra. En revanche, si je puis vous rendre quelque service, com­ mandez avec la même li­ berté à celui qui est, é

Mo n s ie u r ,

A s

era guen a zo e Léon. Me ho suppli da ober he renta din dre ar c’henta tu , ha ne vanquin quet da ober ramboursi deoe’h ar priz querquent ha ma vezopos* subi din : en esquem,mar gellàn renta eur zervich bennâc deoe’h, gourc’hemennit gant ar mêmes li­ berté d^an hini a zo, Au t r o u ,

Votre très-humble serviteur...

Ho servicher humbl meurbet...

RÉPONSE

RESPOUNT

un reproche.

Vos reproches sont si obligeants;, monsieur, que je n’ose prèsque me répentir d’une faute qui me fait recevoir une punition si agréable; et il faut avouer que personne ne sait mieux que vous com­ bler de faveurs-ceux que vous aimez; vous faites connaître la? grandeur de vos affections par de fein­ tes colères; et cette ga­ lante rhétorique nfengagerait encore à plus de remercîments, si, au lieu de simples reproches, vous m?aviez: dit ces? agréables injures ; et j ’ose vous ré­ pondre que je n’ai rien de

Da eur rebecfi.

Ho rebechou a zo quen oblijuz, autrou, quen na gredàn gozic caout glac’har euz a eur fazi a ra din receo eur c’hastiz quen hetuz; hag e ranquer anzao penaoz den ne oar guell evidoe’h carga a faveriou ar re a garit; rei a rit da anaout ar grevusdet euz ho carantez dre brouezou dissimulet, hag ar retoliq dereat-ze am angachfe d’ho trugarecâu muioe’h c’hoaz, mar ho pije , eleae’h rebechou sirnpl, lava­ ret din ar c’hunuguennou hetuz-ze ; hag! e credàn n&spount deoe’h , penaoz n’am eu^ netra querroe’h


Français et B reton .

135

plus cher que la qualité eguet ar galite da vcza tre entièrement à vous, agrenn deoe’h , M onsiewr ,

Votre très-humble...

A utro u ,

Ho servicher humbl.

LETTRE

LIZER

Obligeante.

Oblijant.

M ad em o iselle ,

V adem ezel ,

Si j’avais la liberté de vous voir, ma bouche fe­ rait maintenant l’office de ma plume, pour m’infor­ mer de vous-même de l’é­ tat de votre santé. Vous savez jusqu’à quel point votre mérite me la rend chère, et avec quels sen­ timents je prends part à tous vos intérêts. Je suis toujours le même, et dans les occasions de vous le témoigner. Vous avouerez que je ne porte pas inuti­ lement la qualité, M ade­ m o is e lle , de votre trèshumble et très-obéissant serviteur.

Mar am bije al libérée d’ho quelet, va guinou a rafe bremâ souden an offiç euz va fluen, evit gou~ len diganeoe’h hoe’h-unan ar stad euz ho iec’het. Gouzout a rit betec pe boent ho mirit e rent quer d in , ha gant peseurt santimante quemeràn perz e quement a zoug profit de­ oe’h. Beza ez oun ato ar memes evidoe’h , hag en abeg cfen ober anaout deoe’h. Anaout a reoe’h penaoz ne zougàn quet gant didalvoudeguez ar galite, Vadem ezel, da veza ho servicher humbl ha sentuz.

RÉPONSE A là Lettre obligeante.

BESPOüNT D ’a l Lizer oblijant.

M o n s ie u r ,

A utrou,

Quand j’aurais aülarit1 Pa em bije quement a d’éloquence que de raison eloquanç evel a res^on d’en de me défendre d* vos em difen euz ho meuloülouanges , je ne Fentre- diou , n’en antreprenfen


f5 6

Colloque

prendrais point, car je croirais vous donner lieu de les continuer : c’est pourquoi je vous prie de me rendre justice, et de mieux égaler les qualités que vous me donnez, avec le peu de mérite que je possè ’e , si vous voulez que me dise , M o nsieur ,

Votre très-humble servante...

quet, rac me grele rei deoe’h leae’h d'bo c’hunlinui : rac se me ho ped da renta din justiç , ha da ingali gueiloc’b ar vertuziou a roit din, gant an nebeut a virit a bossêdàn, mar fell deoe’h en em lavarfen, Au tr o u ,

Ho servicherez humbl meurbet...

LETTRE

LIZER

Pour se plaindre d'un long silence.

E v it en em glem euz eur sioulanç h ir.

M adame ,

J’étais prêt à me fâcher de ne point recevoir de ré­ ponse à mes lettres; mais j ’ai appris par monsieur Dumont que vous deviez bientôt arriver ici, ce qui m’a un peu consolé à la vérité. Comme je fais pro­ fession de me ressouvenir de toutes les excellentes qualités que vous possé­ dez aussi bien que si je les voyais encore, j ’aurais bien oublié votre douceur et votre civilité , si je croyais que vous auriez pu avoir manqué pour moi en cette occasion; ce qui

I troun ,

E oan prest d’enem facha pa ne receven quet res­ pount euz va lizerou; mes cleyet am euz gant an au­ trou Dumont penaoz e tliac’h arruout souden amàn, arpez en deveuz va c’honsolet eun nebeut e guirionez. Evel ma ràn stad da zerc’hel sonch euz an holl vertuziou esquiz a bossedit, quercoulz ha ma ho guelen c'hoaz, me am be buan ancounac’heat ho touçder hag ho fereadeguez, ma credfen ec’h helfae’h beza manquet evidoun-me en darvoud-ze;


Français cl Breton . *

m’obligerait à no me dire plus, comme je suis, Madame,

Votre très humble serviteur...

157

ar pez am oblichfe n’en em lavarfen mui eguet raa’z oun, I tro un ,

$

«

Ho servicher humbl meurbet...

LETTRE

LIZER

De recommandation.

E v it erbedt.

Je vous écris, monsieur, pour vous prier très-hum­ blement en faveur du sieur N. que vous avez vu chez moi, lequel s’en va à Bru­ xelles pour se mettre chez quelque banquier, où il puisse apprendre la ban­ que et le commerce ; je vous prie instamment de le servir en tout ce que vous pourrez, et de lui procurer une place. Je vous réponds de sa fidélité et de son affection pour le service de ceux qui l’emploieront; ils en au­ ront, je vous assure, une entière satisfaction. J’es­ père cette grâce de vous, puisque je suis et que je serai toute la vie ,

Me a scriv deoe'h, au­ trou , evit ho pedi hurnblamant e faver N. pehini hoc h euz guelet em zime, hag a ia da Vruxelles evit en em laçât e ti eur banquer bennâc, e pe ­ leac’h ec’h helfe desqui ar banq hag ar c’hommerç; me ho ped gant acquêt d’he zervicha e quement ha ma helloc’h, hada gavout dezàn eun implich. Me res­ pount deoe’h euz he lealdet hag he garantez evit ar re pere eu em zervicho anezàn; beza ho devezo, m’en assur deoe’h, eur sa­ tisfaction leun meurbed. Me a esper ar c’hraç se diganeoe’h, pa’z oun hag e vezin epad va buez,

M o n s ie u r ,

Votre très-humble, etc.

Au t r o u ,

Ho servicher humbl, etc.


158

Colloque

LETTRE

LIZER

De Voiture.

A Voiturach .

Je vous prie, monsieur, de recevoir trois balots de marchandises tels que vous me les avez demandés par votre dernière du huit jan­ vier dernier, que je vous envoie par La Commère, commissionnaire, demeu­ rant à Ch&teaulin, qui s’est chargé de vous les rendre chez vous bien condition­ nés, et lui paierez la voi­ ture à raison de..... pour chaque balot; vous priant de me donner avis de leur réception : c’est la prière de celui qui est,

Me ho ped , autrou, da reGeo an tri bacad raarc’hadourez hervez ma hoe’h euz ho goulennet diganen-me dre ho tiveza lizer euz an eizvet a viz guenver diveza, am euz casset deoe’h dre Gommer, commissionner, a choum e Castellin, pehini a zo en em garguet d’ho renta deoe’h en ho ti querapennet mad, hag e paeoe’h dezàn e rezon euz a... dre bep pacad; ho pedi a ràn da rei din-me ali euz an dîguemer anezo : arbeden eo euz an hini a zo,

M onsieur ,

Votre très-humble serviteur... MX

chère

Sœur ,

J’ai reçu voire lettre, avec tant de joie, que dans mon mal elle m’a procuré une santé parfaite : jugez donc par là que je n’ai de plus grande satisfaction que quand j’apprends de vos nouvelles, et que je vois que je suis toujours dans votre souvenir, en recevant des marques de votre amitié; aussi je vous

A utrou ,

Ho servicher humbl... V a C’hoar

guèr

,

Recevet araeuz ho lizer gant quement a joa , m’e deuz em c’hlénvet digasset* din eur iec’het barfet : comprenii dre aze penaOz n’am euz quet a vrassoe’h* satisfaction eguel pa; hel­ làn clevet euz ho quelou, ha pa veiàn ez oun ato en ho prassa sonch, en eur recevi mercou euz ho carantez; evelse e touàn


Français et Breton. 4

159

jure que, si je ne puis assez reconnaître cette bonté comme je voudrais, je la loue au moins et l’estime commeellele mérite. J’es­ père avoir bientôt l’hon­ neur de vous voir et de vous témoigner de bouche que je suis,

deoe’h, ne heUànquet beza re anaoudeg euz ar vadelez-ze, evel ma fielfe din, da viana he roenii hag he istim a ràn eyel ma vint. Me esper caout hep dale an enor d’ho quelet, ha da zisquez deoe’h dre c’henou ez oun, M a chère S oeur , V a G’h o a r guer, Votre très-humble et affec­ Ho servicherez humbl hag tion née sœur... ho c’hoar carantezuz. M adame et chère C.OUSJLNE,,

I troun

ha Q u in it e r v guer ,

Vous devez être per­ suadée plus que personne, quoique je sois éloignée de vous, que je vous ai toujours dansma mémoire, vous assurant que vous m’avez donné tant de mar­ ques die votre bonne ami­ tié, que je croirais être la plus ingrate du monde, si je n’en avais de la recon­ naissance, et ne vous té­ moignais en toutes les oc­ casions où vous aurez besoin de m oi, que ma glus grande joie sera de pouvoir vous rendre ser­ vice. J’attends donc ce bonheur avec une grande impatience, en vous assur ram que je suis de tout mon cœur,

G’houi a die cr edi muioe’h eguet den ebet, pegue­ ment bennâc rna’z oun pell diouzoe’h , cousgoude ez hoe’h bepred em mernor, oc’h assuri deoe’h penaoz hoe’h euz roet din que­ ment a vercou euz ho carantez, ma credfen beza m ingrata euz ar bed, ma n’am be aze eun anaoude­ guez vad, ha ma na renten testeni e quement tu ho pezo ezom ae’hanoun, ha va brassa joa a vezo da c’hallout renta servich deoe’h. Gortoz a ràn eta an eur vad ze gant eun ioul vraz , en eur assuri deoe’h ez oun euz a greiz va holl c’haloun,

M a CHÈRE COUStNE,

V a C’h in ite r v g uer,

Votre très-humble servante;..

Ho servicherez humbl meurbet...


140

Colloque

LETTRE DE CHANGE A....

A CHENCH A ....

Ce 20 ju ille t 1854, pour la somme de 1,000 francs.

An uguent a viz gouere 1854 , evit a r somm a 1,000 liour.

Monsieur, il vous plaira payer à trois jours de vue, par cette seule lettre de change, au sieur..., mar­ chand à.... la somme de mille francs, ou à son or­ dre , pour valeur reçue dudit sieur. Ce faisant, je vous en tiendrai compte, me rapportant le présent, et suis,

Autrou, plijet ganeoc’h paea aben tri deiz, hervez al lizer a chench-mâ, d’an autrou... marc’hadour e.. ar somm a vil lio u r, pe d’he urz , evit an dalvoudeguez recevet digant an hevelep autrou. O veza great se, me zalc’ho count deoe’h , en eur dizouguen din ar billet-mâ, hag ez oun,

Monsieur , Votre très-humble serviteur....

LIZER

Au t r o u ,

Ho servicher humbl meurbet....

A Monsieur,

D 'an A utrou ,

Monsieur...... , marchand

an A utro u ...., m arc’ha­ dour e.....

\ (X /

••• •*

PROMESSE.

PROMESS A.

Je soussigné, reconnais devoir à monsieur..... la somme de... qu’il m’a cejourd'hui prêtée et que je promets de lui rendre à sa volonté. Fait à Quimper, ce dix juillet 1854.

Me pebini a zin amâ izelloc’h, a anavez dleout d’an autrou ar somma... pehini en deuz hirio prestet diu ha pehini a bromettànren­ ta d’he volontez. Great e Quernper, an dec euz a viz gouere 1854.


Français et Breton

141

QUITTANCE

QUiTTANÇ

Pour le Loyer d ’une Maison.

E v it Lojeiz eun Ti.

Je soussigné, reconnais avoir reçu de........... ; la somme de...... pour une année de loyer d’un ap­ partement de maison qu’il tient de m oi, échu à la Saint-Michel dernière, sans préjudice de la cou­ rante. Fait à Châteaulin, ce vingt niai 1854.

Me pehini a zin amâ izelloc’h, a anavez beza recevet digant... ar somm a... evit eur bloavez lojeiz euz a eun ti pehini a zalc’hdidiganen-me, achuet da Vouel Mikeal diveza , hep doumach euz an hini a red. Great e Castellin, an uguentvet a viz mae 1854.

QUITTANCE

QUITTA NÇ

D ’une Rente.

Euz a eul Leve.

Je soussigné.... recon­ nais avoir reçu de mon­ sieur.... la somme de.... pour une année d’arré­ rages de la rente qu’il me doit., échue à la SaintMichel dernière, dont je le quitte , sans préjudice de l’année courante, et autres dus, droits, ac­ tions , frais et dépens. Fait à Lesneven, ce vingt mai 1854.

Me pehini a zin amâ izelloc’h, a anavez beza recevet digant an autrou... ar somm a.... evit restadou eur bloaz euz al leve a die din abaoue Gouel Mikeal diveza, a behini herc’huitàn hep doumach d’ar bloa­ vez a red, ha dleadou ail, droajou hag actionou, mizou ha coustou. Great e Lesneven, an uguentvet euz a viz mae 1854.

M o rla ix , ce vingt M ai

Montroulez, an uguent a v iz mae 1854.

1854. M o n s ieu r ,

Autro u,

Colle ci est pour vous Houmâ zo evit rei aviz donner avis que, j ’ai cc- deoe’h em euz casset hirio


14<2

Colloque

Jourd’hui fait partir par le commissionnaire de cet­ te ville, les deux charges de fil blanc qu’il vous a plu me demander par votre dernière lettre; et si vous en désirez une plus grande quantité, vous aurez la bonté de me la demander. Eu attendant cet honneur, je suis et se­ rai comme j ’ai été, M o n s ie u r ,

dre ar c’hommissionner ar guear-mâ, an daou zamm neud guen a zo plijet ganeoe'h goulen diganen dre ho lizer diveza ; ha mar c'hoantait muioe’h, ho pezo ar vadalez d’en goulen din. O c’hortoz an enor-ze, ez oun hag e vc.zin evel ma’z oun bet,

Au t r o u ,

Votre très-humble serviteur..;

Ho servicher humbl meurbet...

LETTRE

LIZER

D ’un Fils à son Père.

Euz a eur Mab d'he Dad .

M on

cher

P ère ,

Toutes les lettres que vous me faites l’honneur de m’écrire, renferment tant d'instructions pour ma conduite et pour mon éducation dans les bonnes mœurs, que je ne puis mieux fa ire que d’en suivre les maximes; et c’est aussi ce que je médite avec beau­ coup d’application ; fai­ sant mon unique consola­ tion , dans le chagrin que j ’ai d'ètre éloigné de vous et de ma très-chère mère, de vous contenter. Si je ne vais pas si vite que je Je souhaiterais, pour vo-

V a Z ad q u er , An holl lizeriou a rit an enor da scriva din, a gompren qu’ellies a guentelliou evit va c’hundu ha va zescadurez ermadoberou, ne hellàn quel ober guel eguet heulia ho rcoliou; evelse ivez ho fridiriàn gant calz a studi; ar pez a ra va frealzidiguez hepquen, en nec’h am euz da veza pell diouzoe’h ha diouz va mam guer, eo dont d’ho countariti. Ma na iàn quet quer buan ha ma souhetfen, evit ho sa­ tisfaction ha va avantach, da viana e ràn va fossubl


Français et Breton .

145

i

trc satisfaction et mon avantage, :au moins je fais mon possible pour cela , n’ayant pas de plus forte envie que celle de vous marquer ma soumission et mon obéissance, et que je suis, avec un profond res­ pect, M on

cher

P ère ,

Votre très-humble et obéissant fils.

evit se, dre n’am euz quex a vrassoc’h c’hoant egaet an lxini da verca deoe’h va sujediguez ha va sentidiguez , hag ez oun, gant eur respe* incurbet braz,

V a Zad q u er, Ho mab humbl ha sentuz.

LETTRE

LIZER

D ’une F ille à sa Mère.

Euz eur Verc ’h d ’he Mam.

Je vous écris, ma trèschère mère, pour vous dire que je suis arrivée au couvent en fort bonne santé, Dieu merci, mais toujours un peu triste de me voir séparée de toute notre famille. Je le serais infiniment plus, si en par­ tant je ne m’étais fait une image de vos bontés et de celles de mon cher père. J’ai ici avec nos révé­ rendes mères tout ce que je puis désirer pour mon instruction en la piété, l’honnéteté, et en tout ce que je dois savoir : elles nous instruisent avec un ordre admirable. De mon côté je ferai ce qui dépen­ dra de moi pour répondre à leur bonté, et c’est ce qui

Me a scriv deoe’h , va mam guer, evit lavaret deOc’h ez oun arruer er gouent iac’h manific, a drugare Doue, mes bepret trist eun nebeut, ouz en em velet dispartiet diouz hon holl dieguez. Ha calz muioe’h e ven c’hoaz, ma n’en em bije great en eur bartial eun imach euz ho madeleziou hag euz ar re va zad quer. Me am euz amâ gant ar marnmou reverand quement a hellàn da zezirout evit va zescadurez en dévotion, en honesliz, hag e quement a dleàn da c’houzout : hor c’helen a reont gant eun urz souezuz. Euz va c’hostez e rin va feg&ubl evit respount d’ho madelez, an


1M

Coll que

nie doune lieu de croire que vous voudrez bien m’airner toujours comme une fille qui sera toute la v ie , avec beaucoup de soumission, d’amitié et de respect, Ma

très chère

Mè r e ,

Voire très-humble et obéissante’fille...

dra-ze eo ar pez a ro leae'h din da gredie teurvezot erfat va c’haret beprêt evel cur verc’h a vezo epad he buez, gant calz a sujediguez, carantez hag a respet, V a M am

guer,

Ho merc’h humbl ha sentuz braz...

LETTRE

LIZER

Pour se plaindre d'une longue absence.

E v it en em glem euz eun esvezanç hir.

M o n sieu r ,

Malgré que les vraies amitiés soient à l’épreuve de l’absence, la vôtre est de si longue durée, que je crains qn>ri m’oubliant peu à peu , vous cessiez tout-à-fait de m’aimer. Je vous parle hardiment, par­ ce que je crains beaucoup, et vous devez pardonner à ma hardiesse et à ma crainte, puisqu'elles pro­ cèdent également et de l'affection que j ’ai pour vous et de l’estime que j ’en fais. Revenez donc promp­ tement , si vous désirez ôter de peine et d’inquié­ tude, M o n sieu r ,

otro affectionné 'Serviteur...

Autrou,

Peguement bennâc e vez ar guir garantez en amprouv euz an esvezanç, hoe'h hini a bad quement, quen n’am euz aoun, ouz va ancounac’hât nebeut a nebeut, ec’h ehanfac'h agrenn d am c’haret. Comz a ràn ouzoe’h gant hardiseguez, rac aoun vrazam euz, hag e lleit pardouni vahardiseguezhava aoun, dre ma teuont er memes feçon euz ar garantez am euz evidoe’h hag euz an islim a ràn anezi. Distroit eta gant primder , tnar c’hoantait tenna a boan hag a vorc’hed, Au t r o u ,

Ho servicher carantezuz...


Français

RÉPONSE. M onsieur ,

Les reproches que vous me faites de ma longue absence me sont si agréa­ bles que je souhaiterais que vous fussiez souvent d’humeur à me traiter de la sorte, m’obligeant à croire que je ne vous suis point tout-à-faitindifférent. Il est vrai que mon ab­ sence a été un peu longue; mais comme ma présence est inutile à mes amis, dans l’impuissance où je me trouve de les servir, je ne tiens plus compte des jours de mon éloignement. Le seul moyen de me faire revenir, c’est de me té­ moigner que je vous suis nécessaire, vous m’y ver­ rez alors dans un instant, pour vous prouver que je suis, M o n s ie u r ,

Votre très-humble serviteur...

B t *e to n .

145

RESPOUNT. Autrou, Ar rebechou a rit din demeuz va hir esvezanç a zo din quen hetuz, ma souhetfen e veae’h aliez en humor d’am zreti er guizze, dre ma’z oun oblijet da gredi penaoz ne d’oun quetevidoc h dizoursi holl. Va esvezanç, evit guir, a zo bet hir eun nebeut ; mes dre ma’z eo va fresanç didalvoudeg d’am migriounet, en diç’halloudiguez m’en em gavèn d’ho servicha, ne zalc’bàn mui count demeuz an deiziou eux va fellidiguez. An tu hepquen d’oberdin distrei, ez eo disqui din ez oun talvoudeg deoe’h , neuze em gueloc’h en eun istant, evit proui deoe’h penaoz oun , Autrou , Ho servicher humbl meurbet...

PROVERBES PROVERBOU ou Sentences. pe Setançou. Attendez au soir à dire Gortozit an noz evit lasi le jour a été beau, et à varout ez eo bet caer an la mort pour bien juger de deiz, ha d’ar mam evit la vie. reUta eur varne^jprez vad euz ar vuez. * 10 •-


iW

Collêfj He

La manière de donner vaut mieux que ce que Ton donne. A père avare, enfant prodigue. Les fautes sont person­ nelles de môme que les vertus. Il n’y a point de petit ennemi. Avec l’œ il, ni avec la religion , ne badinez ja­ mais. L’enfer est plein de mau­ vaises intentions. Dites*moi qui vous fré­ quentez , et je vous dirai qui vous êtes. On n’a des yeux que pour les défauts d’autrui ; personne ne connaît les siens. * Si vous vouiez être craint de vos enfants, ne les flat­ tez pas souvent. Trop de familiarité nous fait mépriser. Une douce réponse adoucit la colère. Ce que trois personnes savent n’est pas un secret. Un bon ami vaut mieux qu’un parent. Celui qui ne désire rien peut se considérer comme étant riche. Une clé d’or ouvre tou­ tes sortes de portes. Le bon maître fait le bon valet.

Ar feçon da rei a dali muioe’h evit ar pez a roer. Da eun tad avariciuz, eur mab prodig. Ar faziou a zo persou! nal evel ar veriuzioiu N’ez euz quet a adversour bian. Gant al lagad na gant ar relijion, ne vadinit morse. An ifern a zo leun a intantionou fall. Lavarit din piou a hent i t , ha me lavaro deoch hoe’h. N’ez euz daouiagad ne­ met evit defautou ar re a il, den ebet ne ra evez mad d’he re. Mar fell deoe’h beza douget gant ho pugale, na veulit quet anezo aliez. Re a gamaredeguez a ra hon dispriza. Eur respount douç a zoussa ar goler. Ar pez a oar tri den ne deo mui cur secret. Eur mignoun mad a zo guel evit eur c’har. An nep na zezîr netra a liell en em gonsideri evel ma ve pinvidic. Eun alc’huez aour a zigor an holl dorojou. Ar mestr mad a ra ar mevel mad.


Français et Breton. 4

147

Qui ne sait pas obéir ne An hini ne oar quet senti ne oar quet cornsait pas commander. mandi. On trouve toujours la Ato e caver eost an amoisson de son voisin plus mezeg guelloc’h eguet hon hini. belle que la sienne. Parlez peu et bien, si Parlantit nebeut ha mad, vous voulez qu’on vous mar fell deoe’h beza conregarde comme un hom­ sideret evel eun den a speret. me d’esprit. An hini a zorjot ae’haCelui qui vous caresse plus qu'à l’ordinaire, veut noe’h muioe’h eguet ar vous tromper ou a besoin c’hustum, en deuz c’hoant d’ho trompla, pe en deuz de vous. ezom ac’hanoc’h. I l vaut mieux être seul Guel eo beza hon-unan qu’en mauvaise compa­ evit beza e compagnunez fall. gnie. C’est être mort au mon­ Beza maro evit ar bed de , que d’avoir perdu sa eo pa vez collet he vrud mad. réputation. Les petits esprits font Ar sperejou bian a ra ordinairement mystère de mysteriou euz a holl, metout, même des moindres mes euz an traou distera. bagatelles. Ne dleomp douja na caNous ne devons crain­ dre et aimer que Dieu, rout nemet Doue, pa’z eo puisqu’il n’y a que lui seul guir n’ez euz nemetàn a qui puisse nous rendre hell hon renta euruz pe goaleuruz. heureux on malheureux. Ar feçoniou simpl ha Les manières simples et naturelles sont les plus natural eo ar re an hetussa. agréables. Les manières gênées et Ar feçoniou jeinet ha affectées sont aussi insup­ great gant re a studi a zo portables aux autres que quen dizuportabl d’ar re ail, evel ma int poaniuz pénibles à soi-même. d’ an nep ho ra.


Colloque

WOMS HAiNOIOü Des principales villes de A r c’herriou principala Bretagne, et des bourgs a V re iz , hag euz ar les plus importants du bourgadennou a r re département d i i r Finis­ vrassa euz a zepartatère. . ' mant Finister'. Où allez-vous, monsieur? E peîeac’h ez it hu, autrou? Je vais : Mont a ràn : à Audierne. da Goayen. à Bénodet. da Vennodet. à Brest. * da Vrest. à Becouvrance. da Becouvran.ç. à Briec. da Vriec. au Bourg-Blanc, d’ar Bourc’h-Guen. à Concarneau, da Goncq (Kerne). au Conque!, da Goncq (Léon), à Crozon. da Grozon. à Cafhaix. da Guer-Ahez. à Châteaulin. da GasteHin. à Châteauneuf. da Gastel-Ncvez. à Daoulas. da Zaoulas. à Saint Divy. da Sant Divy. au Drennec. d’an Drennec. à Douarnenez. da Zouarnenez. à Saint-Thégonnec. da Sant-Thegonnec. à Saint-Eioi. da Sant-Alar. à La Forêt, d’ar Forest. au Folgoët. d’ar Foigoat. au Faou. d’ar Faou. à La Feuillée. d’ar Fouillez, à Gouesnou. da Vouesnou. à Guipavas. da Guipavas. à Irvillac. da Irvillac. à Saint-Jean-du-Doigt, da Sant-Ian-ar-Biz. à Lambézellec. da Lambezellec. à Landerneau, «la Landerne. à Lesneven. da Lesneven. à Lanniiis. de Lanniliz. à Landivisiau. ■da Laridiviziau.


Fronçais et Breton. y «

à à à à

Lanmeur. Lttnhouârneau. Locronan. La Martyre.

à Milizac.

à Morlaix. à Saint-Nic. à Ploudaniel. à Plabennec., à Plevben. t/ à Ploudiry. à Ploudalmézeau. à Plouguerneau. à Plouescat. à Ploujean. à Plougastel. à Saint-Pol-dc-Léon. à Pont Croix, à Pont-l’Abbé. à Quimper. à Quimperlé. à Sain Renan, à La Roche, à RoscoffJ à Saint-Urbain. à RumengoL

Rade de Brest. Rade de Morlaix. Rade de Roscoff ou le che­ nal de rile-de-Batz. Bade d’Audierne. Bade de Vannes. Bade de Quimperlé. Bade de Pont-Aven. Bade de St-Pol-de-Léon. la Montagne d’Arée. la Lieue de Grève.

da Lanneur. da Lanhouarne. da Locornan (CoaMNevet) d'ar Merzer. da Vilizac. da Vontroulez. da Sant-Nic. da Bloudaniel. da Blabennec. da Bleyben. da Bloudiry. da Bloudalmezeau. da Blouguerne. da Blouescat. da Blouian. da Blougastel. da Gastel-Paol. da Bont-Croaz. da Bont-Abbat. da Guemper. da Guemperle. da Locornan (ar Fanq). d’ar Boc’h. da Roscoff. da Sant-Urban. da Bumengol.

Campr-vor a Vrest. Hanter-al-Lenn. Canol-Vaz. Cambro. Mor-Bihan. PoullDu. Poull-Guin. Penn-Poull. ar Menes Are. al Leo-Drez.


Colloque Iles de Bretagne.

Enezennon a Vreiz.

rile-de-Balz. l’Ile-d’Ars. rile-Dieu. l’île de Noirmoulier. les Iles des Glénans. l’île aux Moines, l'île de Groie. Ile de Molène. Ile des Vaches. Ile d’Ouessant. Ile Longue. Ile Bonde dans la rade de Brest. Ile des Seins. Ile Tudy. Ile de Siec. les Sept-Iles. rite Verte, l’île Saint-Maudé. l’île Vierge. Belle-Ile-en-Mer. le Château du Taureau, le Raz de Fontenay. la Pointe du Raz.

an Enez Vaz. an Enez Adar. an Enez Heuz. an Enez ar Vouster-Du. an Enezi Glenan. an Enf*z Venac’h. an Enez Groa. an Enez Volenez. an Enez ar Zaout. an Enez Heüz. an Eaez Hir. an Enez Cren , e catnprvor a Vrest. an Enez Sizun. an Enez Tudy. an Enez Siec. ar Seiz-Enezen. an Enez Glaz. an Enez Sant-Vaudez. an Enez Guerc’h. an Enez ar Guer-Veur. Castel an-Taro. ar Raz a Fontene. Beg ar Raz.

Département des Côtesdu-N ord .

Departamant Costeziouan-Nord.

Mademoiselle, par où avez-vous passé dans vo­ tre voyage ? Monsieur, j ’ai passé par : Saint-Brieuc. Dinan. Guingamp. Lannion.

Vademezel, drebeleae’h ez hoe’h hu tremenet en ho peach? Autrou, tremenet am euz dre : Sant-Briec. Dinan. Guengamp. Lannuon.


Français et Breton . 4

Londéac. Tréguier. Pontrieux. La RocheDerrien. Laraballe. Pairapol. Perros. Belle-Ile.

Département du Mor­ bihan .

Vannes. Port Louis. Lorient. Auray. Hennebon. Pontivy. Rohan. Guéméné. Ploërmel. Saint- Anne- d’Auray. Musillac. Châteauneuf. Rostrenen.

Département d'Ille-etVilaine.

Rennes. Fougères. Monfort. Redon. Saint-Malo. Vitré. Dol.

Loudeac. Treguer. Bontreo. Ar Roc’b-Derven. Lambal. Penn-Poult. Perros. Venac’b.

Departamant euz ar Morbihan.

Guennet. Porz-Loiz. Loriant. Aire. Hennebont. Pontivy. Roc’han. Gueraenez. Plouarrael. Santez-Anna-Venet. IVIuzillac. CastelJNevez. Rostrenen.

Departamant a Roazon.

Roazon. Fougera. Monfort. Redon. Sant-Malou. Vitre. Dol.


152

Colloque

Département de la Loire Inférieure.

Nantes. Ancenis. Châteaubriand. Paimbœuf. Savenay.

Departamant a l L o ir Izella.

an Naouned. Anceni. Castel-Briand. Pairabœuf. Savene. Clisson. Roc’h-Bernard. Croazic. Macheconh

Clisson.

La Roche-Bernard. Le Croisic. Mâcheconl.

F IN


TA B LE DES M A T IE R E S EN FRANÇAIS ET EN BRETON. o

TA O LEN AM D IV IZ O U GALLEC HA BREZOUNEC.

L 'Univers, 8. De r E n fe r , 9. Les sept pèches mortels, 9. De la Terre, 10. 10. Des V ille s , De la Justice, 11. Des V illages, 12. D'un J a rd in , 13. 15. Des Bêtes, Des Oiseaux , 17. De l ’or, de l'argent et de toutes choses qui se fondent, 18. Des choses qutse ven­ dent dans les boutitiques , 19. Des gens demetiers et de leurs instruments, 22. Un Poissonnier, Un Maréchal, Un Cordonnier, Un Marchand de vin, Un E p ic ie r, Un Pharmarcien, Un Médecin, Des Vers, Des Bêtes venimeuses,

24. 25. 25. 26. 26. 27. 27. 27. 28.

A r Bed h o ll , 8. Euz an Ife rn , 9. Arseizpec'heimarvel, 9. Euz an Douar , 10. Euz a r C'heriou, 10. Euz a r Justiç, 11. Euz a r C'heariou , 12. Euz eur J a rd in , 13. Euz a l Loenet, 15. Euz a l Labousset, 17. Euz an aour, an a rc'hant hag euz an traou da deuzi, *18. Euz an traou a verzer ebarz er staliou, 19. Euz a r micherourien hag euz ho instrumanchon, 22. E u r Pesquetaer, 24. E u r M aricha l, 25. E u r C'here, 25. E u r Marc *hadourguin 26. Eun Ispisser, 26. Eun Apotiquer, 27. E u r M id ic in , 27. Euz ar Prénvet, 27. Euz a l Loenet v in t28. m uz,


Des Métiers, Des Serviteurs d'une Maison , Des Servantes d ’une Dame , Officiers de Guerre , Des Maîtres d'exer­ cice , Des Verbes les plus nécessaires du pre­ mier o rd re , Des Verbes réguliers de la seconde con­ jugaison les plus nécessaires, Verbes réguliers de la troisième conjug . , Verbes de la quatriè­ me conjugaison , Division de la Terre , Appartenances de l ’â­ me , Des Sens, Pour demander nos nécessités, Partie d ’une maison, De la cuisine, Hardes d'un homme, Hardes d ’une femme, Les parties du corps,

28. 30. 30. 30. 32. 32.

36. 37. 37. 38. 38. 39. 40. 44. 45. 46. 47. 47.

É tat de l ’homme, 49. Les nombres, 52. Jours de la semaine , 54. Mois de l ’année, 54. Mots fa m ilie rs , 56. Phrases fam ilières en­ tre une gouvernante et une demoiselle, 60. Premier dialogue en­ tre deux amis, 75.

Euz a r Micherou, 28. Euz a Zervicherien eun T i, , 30. Euz a Zervicherezet eun Itro u n , 30. Officerien a v rezel, 30. Euz a r M is triu exerc iç , 32. Euz a r Verbou profitapla euz an urz quenta , 32. Euz a r Verbou reizet euz an eil conjugue­ son a r re protifdap /a , 36. Verbou reizet euz an drede conjugueson, 37. Verbou euz a bevare conjugueson, 37. Rann an douar, 38. Apparchandou an ene 38. Euz a r Squianchou, E v it goulen hon necessiteou, Lod euz a eun t i , Euz ar gueguin, D illa d eur goazK D illa d eur c’hreg, Euz a l lodennou ar c’h o rf, Stad an den, An nom brou , Deveziou ar zizun, Miziou a r bloaz , Gueriou fa m ilie r, Prepos fam itier etre eur gouarnerez hag eun demezel, Dialog guenta etre daou vignoun,

39. 40. 44. 45. 46. 47. 47. 49. 52. 54. 54». 56. 60. 75.


2. Dialogue entre deux demoiselles t 77. 3. Dialogue entret un homme instruit et un Ecolier qui apprend le fra n ça is , 79. 4. Dialogue, 81. 5. Idem y 82. 6. Idem 83. 7. Idem 85. 8. Idem , 86. 9. Idem, 87. 10. Dialogue entre un français et un co­ cher breton , 88. 11. Dialogue entre deux amis touchant le mariage, 90. 12. Dialogue entre deux jeunes demoi­ selles, 92 13. Dialogue entre deux jeunes demoi­ selles 93 . 14. Dialogue, „ 95. 15. Dialogue entre deux Bretons se ren * contrant à Paris , 96. 16. Dialogue entre un Parisien et un Breto n , 98. 17. Dialogue entre les mêmes, 99. 18. Dialogue entre un voyageur et un mes­ sager , 100. 19. Dialogue entre un médecin et un ma­ lade 102 20. Dialogue, sêconde visite, 103. y

y

2. Dialog etre diou demezel, 3. Dialog etre eun den desquet mad hag eur Scolaer a zesq ar gallec , 4. D ia lo g , 5. Idem, 6. Idem , 7. Idem, 8. Idem , 9. Idem, 10. Dialog etre eur g a ll hag eur c’ho­ cher breiziad, 11. Dialog elre daou vignoun var sujet an demezi 12. Dialog etre diou demezel iaouanq , y

77.

79. 81. 82. 83. 85. 86. 87. 88. 90. 92.

13. Dialog etre diou demezel iaouanq. 93.

y

y

14. D ialog , 95. 15. Dialog etre daou V reiziad a zigouez e P a riz , 96. 16. Dialog etre eur P arizian hag eur B reiziad, 98. 17. Dialog etre arme- v mesre, 99. 18. Dialog elre eur beacher hag eur messajer, 100. 19. Dialog etre eur m idicin hag eur cyhlànvour, 102. 20. Dialog. eil bisit, 103.


T A R L E.

21. Dialogue, troisiè­ me visite, 104. 22. Dialogue entre un frère et une sœur, 106. 23. Dialog. pour par1er à un ta ille u r , 107. 24. Dialogue, 108. 25. Idem, 109. 26. Dialog. pour p ar­ ler au cordonnier, 110. 27. Dialog. entre deux Français qui ap­ prennent la langue gue bretonne, 111. 28. D ialog . entredeux amis, 111. 29. Dialog. entre deux demoiselles, 112. 30. Dialog., un Fran­ çais invite à dîner un Breton, 115. Si. Dialog. entre deux demoiselles, 119. 32. Dialogue entre le maître et le servi­ teur , 120. 33. Dialog., suite du même sujet, 122. 34. Dialogue, 123. 35. Idem, 124. 36. Idem , 125. 37. Dialogue entre un passager étranger et un batelier, 127. 38. Dialog. étant dans une auberge, 128. 39. Dialogue , 130. Lettre d'un écolier à

21. D ialog, trede bîz it. 104. 22. Dialog etre eur breur hag eur c h o a r, 106. 23. Dialog evit par­ lant da eur c'hemener, 107. 24. D ia lo g , 108. 25. Idem, 109. 26. Dialog evit par­ lant d 'a r c’here, 110. 27. Dialog etre daou C’h a ll a zesq ar brezounec, 111. 28. Dialog etre daou vignoun, 111. 29. Dialog etre diou demezel iaouanq, 112. 30. Dialog , eur G all a bed eur Breiziad da le in a , 115. 31. Dialog elre diou demezel, 119. 32. D ial, etre a r mestr hag he servicher, 120. 33. Dialog, cuntinuation euz a r memes sujet, 122. 34. Dialog, 123. 35. Idem , 124. 36. Idem , 125. 37. Dialog etre eur beajer a ziaveaz bro hag eur baguer, 127. 38. Dialog o veza en eun ho staliri, 128. 39. D ia lo g , 130. Lizer eur scolaer d he


TABLE.

son père , 132. Manière décrire à une mère malade , 133. Lettre de prière à un am i pour une com­ mission, 133. Réponse à un repro­ che, 134. Lettre obligeante, 135. Reponse à la lettre obligeante t 135. Lettre pour se p la in ­ dre d*un long si­ lence , 136. Lettre de recomman­ dation , 137. Lettre de vo itu re , 1 38. Lettre à une sœur, 138. Lettre à une cousine, 139. Lettre de change, 140. Promesse, 140. Quittance pour payer le loyer d ’une m ai­ son y 141. Quittance d ’une rente 141. Lettre de commission, 141. Lettre d 'un fils à son père , 142. Lettre d ’une fille à sa mère, 143. Lettre pour se p la in ­ dre d ’une longue ab­ sencey 144. Réponse, 145. Proverbes ou senten­ ces , 145. Noms des principales villes de Bretagne y et des bourgs les plus importants du dé-

dad, 132. Feçon da scriva da eur vam g là n , 133 . Lizer da bedi eur m igrioun evit eur c’hef r id i, 133. Respount da eur rebech, 134. Lizer o b lija n t, 135. Respount d a l lizer oblijant, 135. Lizer evit en em glem euz eursioulançhir, 136. Lizer evit erbedi,

137.

Lizer a voiiurach, 138. Lizer da eur c/hoar, 138. IÀzer d ’eur guiniterv 139. Lizer a ecench, 140. Promessa, 140. Quittanç evit lojeiz eun t i , 141. Quittanç euz a eul levé, 141. Lizer a g u e vrid i , 141. Lizer euz a eur mab d ’he dad, 142. Lizer euz eur verc*h d ’he mam, 143. Lizer evit en em glem euz eun esvezanç h ir , 144. Respount, 145. Proverbou pe Setançou, 145. Hanoiou a r c’heriou principala euz a Vreiz hag euz ar bourgadennou arre


TABLE.

parlement du Finis­ tère. 148. Iles de Bretagne , 150. Département des Cô­ tes-du-N or d , 150. Département du M or­ bihan, 151. Départemen t d 1Ille et-V ilaine, 151. Département de la Loire- In férieure , 152.

vrassa euz azepar tamant Finisler, 148. Enezennou a V reizt 150. Departamant Costeziou an-Nord, 150. Departamant euz ar M orbihan , „ 151. Departamant a Roa­ zo n , 151. Departamant a l L o ir lz e lla , i 52.

FIN DE LA TABLE.




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