Santé publique 1

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Santé publique cours 1 Introduction :

La santé publique comme les autres matières sociales se sont inscrits dans le projet propre à Bobigny à l’année 1968. L’idée à l’époque était que l’on ne pouvait pas former des étudiants en médecine seulement en leur apprenant au début des sciences exactes. Les premiers cours d’avant étaient de la biochimie… Alors que quand on est soignant, il y a une partie technique monstrueuse en complexité et en savoir et il faut toutes les dominer. Mais l’instant d’après, le même facteur de risque peut revenir. On a mis les sciences humaines en médecine avec certes beaucoup de réticences. Dans la tête de la société et du patient, c’est extrêmement important de s’imaginer que ce que l’on pense dans notre tête, tout le monde ne comprend pas les mêmes choses. Il faut surtout prendre conscience que ce qui nous parait évident est de toujours de faire sous une position subjective. En l’espace de 30 ans, on connaît un triplement du niveau de vie même chez les familles démunies mais on a un sentiment globale de la société que tout va mal et un grand découragement. On ne peut pas faire économie de la part subjective et de la part relative en santé publique notamment.

Sur le numerus clausus : à partir du moment dans les années 60, avec l’avancée de la sécurité sociale notamment, on veut des médecins conventionnés (pour le tarif) dont une grande partie est remboursé donc les gens vont plus voir le médecin. Il y a donc une augmentation d’inscription d’étudiant en médecine : Oct 1963 : 10000 étudiants en médecine en France. 1 an après, le chiffre passe à 25000. Une rumeur arrive que la société a besoin de médecin et que ce métier est bien payé d’où l’augmentation d’inscription. Si tout les étudiants rentrent sans goulot d’entrée (sans sélection), tout le monde peut aller jusqu’au bout. L’expérience montrait qu’un grand nombre ne finissait pas leurs études et sinon un petit groupe très sélectif avait le concours de l’Externat et l’Internat : 60% des étudiants à cette époque n’avait jamais été externe, interne et avoir examiné un malade. Les choses changent et décident que c’est un projet de santé publique de savoir combien de médecins le pays a besoin ? On calcule le nombre de médecin à la retraite, dans 10 ans pour notre génération par exemple pour voir comment le taux de médecin évolue. Le numerus clausus a été régulé à 8000 dans toute la France puis est tombé à seulement 3000 puis est revenu à plus de 7000. Même la régulation des nombres d’étudiants, la manière des études, les connaissances apprises, l’argent pour les professeurs s’inscrits dans la santé publique.

En 1975 : on a 75 000 médecins inscrits dans l’Ordre National des médecins. Aujourd’hui, il y en a 250 000 médecins. Certains sont inscrits au Conseil de l’Ordre donc pas actif mais on a 220 000 actifs. Enormément de médecin aujourd’hui rentre en retraite alors qu’avant les médecins travaillaient jusqu’à la fin car beaucoup était pauvre. Il y a une grande féminisation de la profession médicale. Cela s’est amorcé dans la moitié du 20 ème dans les pays socialistes. En France, il y a une féminisation très rapide du corps médical. Autrefois, les femmes avaient des métiers médicaux


heures fixes ou des spécialités n’impliquant pas des charges trop lourdes car responsables de la vie familiale. Le temps de travail de la femme est moins long que le temps de travail d’un homme avec ces doubles journées entre la famille et le travail. Elle travaille les 2/3 de la durée de travail des hommes médecins. Le temps médical a beaucoup augmenté, il y a beaucoup de personnes qui partent à la retraite donc on a des problèmes de remplacement aujourd’hui. Vous arrivez à un moment où on prend conscience de cela mais il va tout de même nous manquer en 2020 : 20 à 40 % du temps médical selon les estimations.

On s’est rendu compte que un jeune médecin arrive vers ce métier avec a culture qui est la leur : amis, lecture, activité, famille… Lorsqu’il y a une extraction sociale des médecins, il y avait une incompréhension entre ce qui était normal dans leur propre vie et ce qui est normal chez les gens qu’ils vont s’occuper. A l’hôpital par exemple, cela entraîne des attitudes de paternalisme ou de brutalité médicale c'est-à-dire on soigne le corps, on ne savait pas leur parler ou si c’était pour leur parler on donnait des ordres mais on était incapable d’entendre qu’il existait, qu’il avait besoin de quelque chose. Exemple pour l’IVG : certains pensent que c’est pas bien, contraire à la religion… Si le médecin est contre l’IVG, il peut se débrouiller pour que la limite légale pour faire un IVG (interruption volontaire de grossesse) et va donc violenter, forcer avec son pouvoir et va défendre la vertu en disant qu’il a empêché un avortement mais de l’autre coté, on peut réfléchir si c’est lui qui doit imposer a loi arbitraire ou rester dans sa loi de l’époque. Quelle matière faut-il pour inculquer tout cela aux jeunes métiers ? Philosophie, psychanalyse….

Début du cour de la santé publique….

La santé , qu'est-ce que c'est ? On va le voir a travers différents entrés et en suite on ce demandera si c'est un rapport interpersonnel de soin , ça rentre bien dans le système de santé , si c'est de la médecine . Si par contre il s'agit de s'occuper globalement d'un groupe de gens , la vie des personnes , de changer des règles , d'organiser l'environnement . Ici on est dans la question de santé , c'est des soins qui sont d'une autre nature , c'est la santé publique .

I – des images et des mots Quels sont les mots et les images qui émergent quant on parle de santé ? Dans le savoir populaire ou empirique de tous la santé est constamment présente . Par exemple '' comment va la santé ? '' , '' a votre santé '' . C'est a dire un souhait ou le fait que lorsque l'on va manger ou partager quelque chose ou même boire quelque chose nous fera du bien . Des expressions comme : '' la santé c'est un bien ''


ou '' la santé c'est le bien le plus précieux '' , dans ce cas cela renvois a la santé comme une valeur monétaire ou des valeurs marchandes , mais en vantant que la santé n'a pas de prix . Si c'est un bien , c'est un bien de nature particulière qui devrait échapper a la lois du marché qui n'est pas comme une valeur financière ou bien comme un Kilo de pomme de terre . Lorsque l'on désigne un groupe de personne , on pourra dire par exemple une population en bonne santé ou bien une population avec un état de santé catastrophique après un événement climatique , un siège , la guerre . On aura alors une plus grande mortalité et de maladies . On va avoir a propos de la santé des paroles qui désigne des projets qui sont des projets a la fois politique et de santé publique , je pense ici a la notion de promotion de la santé . C'est un concepte qu'on a moins l'habitude en France , mais plus un concepte anglo-saxon . Lorsqu'on voit ce qu'il signifie , c'est un projet global pour qu'une population aille de mieux en mieux . On est pas le la même espace que le soin . Si on désigne par contre un individu a travers les adjectifs de la santé on poura dire '' un individu en bonne santé '' mais on pourra encore dire '' un individu sain '' et dés que l'on dit un individu sain imaginez qu'on dise un individu malsaine . Ça peut être organique mais aussi un comportement . On dira que cette personne est malsaine ou bien que ces lectures sont malsaines . Ici on ne renvoi pas a la santé du corps , qui n'est pas la santé psychique a proprement parler qui aurait a voir avec les valeurs morales ou les valeurs éducatives . On pourra parler de la même manière d'une vie saine avec le sport , le grand air , les bonnes études , respecter papa et maman , tout ce qu'il faut pour une vie saine . On pourrait parler d'une vie malsaine , les gens qui s'organisent mal . Le terme santé selon les pays ne renvoi pas au même contenu . Si on prend l'espagnol '' salud '' le même mot va désigner la santé au sens santé physique , psychique , santé publique mais ça désigne également la santé de l'âme . Donc la question du salut et on va voir très souvent une confusion entre la santé du corps et la santé de l'esprit . Pour ne pas dire entre la santé social ou l'objective d'une personne et puis quelque chose qui s'inscrirait plus dans le domaine du religieux . Toujours dans ambiguïté ou l'acception extrêmement large de cette notion de santé . Lorsque l'on va regarder les gens dans le métier est de s'occuper de la santé évidement on aura tout ces notions de '' professionnels de santé '' , '' établissent de santé '' . Si on prend par exemple l'hôpital derrière qui marche avec la fac . La bas travaillent beaucoup des professeurs de l'université , on dit qu'on va a l'hôpital ou que j'ai une consultation a l'hôpital , mais si l'on regarde les textes de lois aujourd'hui ça ne s'appelle plus hôpital mais établissement de santé . Par une espèce de glissement de sens ou le soin ne s'appellerait plus soin et s'appellerait une manière flou . Si on prend le classique de l'hôpital psychiatrique sur l'entré on a mtnt ' établissent de santé spécialisé '' . Le terme de santé est déjà relativement large et on lui fait en plus embosser toute la partie soin implicitement est dans la santé . On va regarder de l'usage que l'on va faire du mot sanitaire . Sanitaire est un adjectif , on dira une politique sanitaire ou politique de santé , mais surtout dans la maison on va parler des sanitaires et dans l'installation des sanitaires il y a en gros tout ce qui va concerné l'eau , qu'elle arrive mais surtout le départ des eaux usés dans les égouts . Lorsque l'on a un système sanitaire bien fait , tout ce qui part dans les égouts même si il y a des germes , même si il y a des éléments contagieux pour les autres . C'est traité et ça ne contamine personne . Alors si il n y a pas d'équipement sanitaire dans une ville et que tout les déchets ( eaux + excréments ) n'est pas canalisé , n'est pas traité , cela véhicule des maladies et des épidémies de toutes sorte . On voit bien aussi jusqu'à l'équipement des villes , les égouts , la manière dont fonctionne la maison , toutes les normes de propreté , tout un tas de choses autour de la prévention , tout ces éléments rentre dans le cadre des installations sanitaires , des politiques sanitaires , tout ça étant les applications de ce qui viendra dans la vie quotidienne pour un projet de protection ou d'amélioration de la santé collective . Autour de la santé on va trouver et s y passe du temps c'est que tout les mots que l'on ce sert


pendent les cours on des significations que l'on peut étendre soit le points de vue de ce que nous avons toujours depuis l'enfance et que nous connaissons tous et en même temps le piège c'est qu'ils ont en même temps un sens , qui est un sens qui est un peu codifier sur le quel on ce met d'accord notamment dans le monde professionnel ou bien pour la recherche . Je reviens a ces questions de la santé , '' comment allez vous ? '' , c'est très souvent sur la santé qu'on va s'approcher . Soit on voit des gens qui vont pas bien , qui font un malaise . Même si on les connait pas le fait qu'il y a un trouble de la santé et encore plus lorsqu'il va s'agir d'assistance a personne en danger met un lien qui permet aux autres ou qui demande aux autres d'établir un contacte avec une personne inconnu . Même sans aller aussi loin que une situation ou il faut aider c'est '' bonjour , comment allez vous ? '' . Comme si ce '' comment allez vous '' s'inscrivait dans un rituel ou entre la politesse et ça peut être une fausse politesse , mais ça peut être également le soucis sincère qu'on a et la même phrase '' comment allez vous '' quand c'est dit par des parents a ces enfants ou quand c'est dit dans les escaliers a quelqu'un que l'on croise ne porte pas la même charge émotionnel et ne s'inscrit dans le même rituel . On a déjà dans le mot '' salut '' . Ce mot '' saluer '' que l'on connait c'est le latin '' salus '' qui en latin veut dire santé . Lorsque l'on dit a quelqu'un salut , toujours on est un peu dans le même vœu de santé . Sinon c'est la notion '' être '' et on verra la définition de l'OMS en santé publique . La santé est un état d'être , être en bonne santé , se sentir bien . C'est être qui est la santé . On va le trouver en anglais , lorsque l'on dit '' how are you '' = '' comment êtes vous '' . La aussi question et la politesse veut qu'on dise toujours bien et toi ? merci c'est parce que l'on que l'on vous demande comment allez vous et si vous dite mal et que vous racontez vos emmerdements la c'est considéré comme une faute de goût . Si certains entre vous connaissez les règles de politesses dans certains pays , notamment les pays d'Afrique sub saharienne , chaque fois que l'on ce rencontre on commence par échanger longuement des nouvelles ; '' comment ça va ? '' , '' et toi ? '' … . Comme si par la question de la santé qui est en même temps une question de politesse mais également qu'il faut examiner comme une manifestation du lien social et il y avait la un des éléments extrêmement fort qui fait lien entre les groupes ou qui fait lien entre les personnes . Si l'on regarde du point de vue étymologique l'origine de ces mots en Latin on ce sert comme interjection du mot '' vale '' qui viens du mot '' Valeo '' qui signifie être fort , aller bien , avoir une certaine valeur . Parce que dans '' vale '' , '' valoir '' , mais si on regarde la traduction , lorsque l'on dit a quelqu'un '' vale '' ça veut dire porte toi bien . C'est un impératif . On ne dit pas comment allez vous , la politesse c'est disjoncté l'impératif '' porte toi bien '' ,'' vas bien '' . Si l'on regarde le mot santé , ce mot '' salut '' a plusieurs sens , ou bien c'est le salut , la santé par rapport a l'existence et si je prends des mots actuels on pourrait dire '' le salut de l'état '' ou '' le salut des armées '' . C'est un peu démodé mais ça signifie conservation de la vie , le rétablissement et quasiment la bonne santé . C’est par rapport à un danger, la vieille expression : « il cherche son salut » c'est-à-dire à se protéger par la fuite. C’est le courage fuyant mais c’est le salut ctd être sauvé, c’est donc par rapport à un danger , à une insécurité. Evidemment et ds le monde chrétien,on est en 2 siècle av JC, le monde chrétien n’existait pas, le monde arabe nn plus, il viendra 7 siècles plus tard, mais on est ds l’idée que par la religion il y aura un « salut », et ce sera le fait d’échapper à la damnation ou alors d’échapper à l’enfer pour ceux qui y croient, avoir la félicité après la vie sur Terre et là aussi on l’a depuis l’origine dans ce « salut » qui signifie en même temps santé. La conception de la santé dans l’antiquité Grecque. (ds la collection Hippocratique, médecin grec du 5/4ème sicèle av JC).


On va commenter un certain nbre de points puis on verra ds 1 er temps avec le sens des mots, et ensuite on verra comment ça se situe ds l’art médical. Il y aura une confusion entre le fait qu’on parle d’art médical ou de médecine et qu’on parle de santé. Pr l’immense majorité des gens, qd on parle de santé, on parle de médecine, et on a bcp de mal à imaginer que « la bonne santé »,ce n’est pas seulement l’absence de maladie, dans la vie courante qd on demande « est-ce que tu es en bonne santé ? » répond « oui je ne suis pas malade » mais on peut ne pas être malade du tout, n’avoir aucune maladie ni physique, ,ni psychologique ou mentale ou encore diagnotiscale et pour autant ne pas être en bonne santé, ou en tout cas ne pas être bien. Donc cette confusion entre médecine et santé est entretenue depuis bien longtemps, surtout dans les pays latins, un peu moins dans les pays anglo-saxons, par le fait que les spécialistes de la santé, de fait sont des médecins, mais les médecines apprennent la maladie et le soin, mais quelque fois ils sont extrêmement peu savants, et des fois mêmes très maladroits quand il va s’agir de la vie normale, en bonne santé que d’une certaine manière ils ne connaissent pas, sauf pour eux et la propre famille s’ils en sont capables, mais sinon tous les gens qui viennent les voir, c’est pck ils ont un signe qu’ils croient être de mauvaise santé ou maladie. Qu’est-ce qu’on appelle la collection Hippocratique ? Cette collection vient du nom du médecin Hippocrate Grec, à l’époque de Socrates, environ au 5/4 ème siècle av JC. Il vit ds une île qui s’appelle Cos, petite île au large des côtes actuelles de la Turquie, c’est là que va être fondée une école de médecine qui sera extrêmement célèbre et qui va transmettre nn seulement des enseignements oralement mais surtout qui va retransmettre des enseignements avec des livres, qui ont traversé les époques des mondes grec, arabe,romain, ce sont vmt les bases sur lesquelles on s’appuiera. Il y aura ds cette école des quantités d’élèves, qui vont écrire ( mais on ne sait pas si les livres datent d’Hippocrate lui-même mais on pense que cette collection c’est 100 à 150 ans d’écriture après Hippocrate lui-même). Si on parle d’Hippocrate très ancien, « le serment d’Hippocrate » qui est le serment qu’encore aujourd’hui les médecins quand ils finissent leurs études de médecine, le doctorat (examen universitaire) , on leur donne le titre de docteur, donné par l’université, et ensuite c’est le rituel qq1 le font d’autres pas, certains fotn le serment d’un gd médecin arabe ou juif. Mais il prononce après la partie strictement scolaire, un serment qui est un engagement sur des questions d’honneur, de probité, les rapports entre leurs savoirs, leur pouvoir sur les patients, sur la société, de telle sorte qu’il s’engage à ce que son savoir soit utilisé pour le bien des autres et autant que possible pas seulement que pour eux-mêmes. C’est plutôt le souvenir collectif qui nous porte, la culture c’est très long à évoluer. On fonctionne sur des valeurs, sur des principes qui s’inscrivent de manière extrêmement ancienne. Dc la collection est écrite par Hippocrate et ses élèves. Un des plus célèbres livres s’appelle « le traité de la Nature de l’homme », il reste assez populaire, par le fait que c’était là qu’était formulé la théorie des humeurs qui pendant des siècles ont été la base des savoirs médicaux, dans le monde Occidental, pck ds la médecine chinoise, c’est différent. Les humeurs qui composent l’homme sont le sang, le phlegme, la bile jaune, et la bile noire. C’est une manière de voir ce qui compose l’homme , les fluides, des humeurs qui vont circuler dans l’homme et qui expliquent avec les croyances d’avant, comment se construisaient les maladies, à quel trouble de l’humeur est liée la maladie. Tous les auteurs qui s’inscrivent dans la tradition hippocratique, se différencient dès cette époque là des manières très significatives de tout ce qui serait des guérisseurs fonctionnement avec des pratiques magiques, qui existent tjr sur une bonne partie de la planète dont se servent bcp de nos


contemporains même ds les pays occidentaux en même temps que la médecine rationnelle et objective, souvent ds le secret sans le raconter, avec des croyances que nous avons de fait que telle chose, tel comportement, telle pensée seraient bon/mauvais pour la santé, donc ça , ça ne rentre pas dans les enseignements de type objectivable, et dc tous les auteurs de la médecine hippocratique pratiquent une médecine dite rationnelle, c'est-à-dire appuyée sur des démonstrations que peut caler la raison. On peut expliquer autant que possible qu’ils vont commencer à s’inscrire ds des procédures expérimentales même s’il faut attendre le 19 ème sicèle avec Claude Bernard pr la médecine expérimentale. C'est-à-dire que dans les mêmes situations, avec les mêmes déterminants, les mêmes effets on observe ce qui se passe, et lorsque c’est les même déterminants qui produisent les mêmes causes on peut en déduire non pas sur un cas particulier mais en observant en général, qu’il peut y avoir une règle empirique. La médecine hippocratique est une gde rupture dans la manière dont les hommes vont aborder la question de la maladie, de la santé, de ces déterminants. Sur le vocabulaire lui-même, en Grèce les gens parlent grec et évidemment on se demande comment traduire les mots puisque le même mot ne signifie pas la même chose. Par ex si on prend le mot « maladie » en anglais il y a 3 manières de le dire. Dc on voit bien que ds toutes les langues la manière de désigner un état de bien être, mal être, maladie n’englobe pas la même chose n’a pas le même sens de fond. En grec, si on le reprend du de point de vue philologiste (gens spécialistes des mots et de la langue), dans le mot grec qui constitue le terme de santé, il y a une partie du mot qui introduirait par la vie, ce qui fait que si nous traduisions littéralement aujourd’hui la manière dont les grecs à cette époque là se représentaient la santé, c’est l’état de celui qui est bien en vie, en bonne vie. C’est renvoyé à une notion exclusivement positive, il n’y a pas de mots pour désigner la mauvaise santé, alors que si on le compare à ce qui vient vers nous avec le mot santé, sain, mal sain, nous sommes dans une logique latine, et à ce moment là le mot santé aura une signification tout à fait différente et notamment le même mot pourra désigner avec le sain ou le mal sain les 2 facettes. Donc pour nous ça va renvoyer à un état, avec son coté péjoratif avec mal sain, alors que la représentation de la santé chez les grecs est qqchose qui n’est que du coté d’un élément positif et qui est bcp plus proche aussi de l’ensemble de ce qui est politique, de ce qui est la connaissance etc… La définition de l'hygiene :que l'on revera dans la comparaison de l'ancien formulation du serment d'Hippocrate et la nouvelle .C'est un serment , où l'on jure sur les lois de l'honneur et de la probité. Dans l'ancien serment on jure sur Apollon ,esculape dieu de la médecine, hygie et panacée. Hygie donne hygiene et ce terme est déjà le mot qui existe déjà en grec qui définie la santé. Panacée comme le panacée universelle qui est le médicament qui guérit toutes les maladies. En français comment on peu définir l'hygiène: Définition par le médecin Hamburger : l'hygiène est la branche de la med qui étudie les moyens de maintenir l'homme en bonne santé en le protégeant contre les maladies.

Toujours du coté des grecs quelle est la place de la santé dans la définition pour eux de l'art médicales. Ce qui caractérise les médecins à cette époque,les médecins ne ce contenté pas de soigné les patients, soigné ceux qui arrivent ,il ont essayé de réfléchir sur l'art meme de la médecine quesque


c'est que la médecine dans la société ,quel fonction elle occupe ,quel sont les conditons de médecine qui vont déclenché l'aparation d'une maladie ou bien les conditions qui définissent la bonnes santé. 428 348 av jc Platon un philosophe considère et parle de la médecine. A son époque la médecine est considéré comme la sciences du corps peu être couplé a d'autres sciences comme la sciences des athlètes .Cette science du corps avec le corps parfaite (statut),c'est la mise en avance du corps , idéalisation de la beauté formelle, sert de modèle a d'autres sciences et notamment avec la rhétorique (les discours) les sciences de l'âme et globalement de la politique. Les médecins de cette époques discutent , controverse sur quelle science qui est a la première place,est ce que c'est la médecine puisque grâce a la médecine et la science du corps les gens sont en bonnes santé et que lorsque on est pas en bonne santé on est pas libre d'agir et finalement on pourra pas non plus s'occupé de l'âme et de la politique. On pourra pas s'occupé des activités nouvelles .Donc la médecine serai la science , l'art premier de tous . Quelques éléments, des arguments pour ceux qui définissent la med comme en tete des art :c'est la question du régimes alimentaires,aujourd'hui on pense combien de calories faut mangé mais le sens est beaucoup plus large ,on parle aussi de diète . Il y a un lien avec le mode de vie. En tous cas c'est l'apparition du régime alimentaire et de ca régulation par un savoir médicale qui fait le passage entre l'état sauvage et l'état civilisé . Et c'est donc cette régime que les gens s'appuie sur l''art médicale que l'on commence a mettre l'homme sur la civilisation.

Quelques citations montrant que la santé est la choses la plus importante de tous . « Quand on pose la question Est ce que la santé est le bien le plus préciceu ? La réponse est oui , il sert a rien d'avoir la richesse ni aucun des autres bien si on est en mauvaises santé . » Dans Gorgias contraire on fait remarqué que la rétorique est la science du discour porte sur les affaires humaines les plus importantes, la justice , la mort .Donc plus important que la médecine. Hors Socrate montre que la définition est contesté par les médecins qui considere que la santé est le plus grand des biens on lit la chose suivante: « la santé est le plus grand bien pour l'homme mortel , le second est la beauté physique, troisième c'est d'être riche sans avoir rusé, quatrieme c'est detre dans la force de l'age avec ces amis » évidement c'est un dialogue entre des hommes qui sont des hommes qui ont une situation priviligié et la santé a cette époque est situé au sommet de la hiérarchie des valeurs, avant la beauté richesse et jeunesses ,on comprend alors aujourd'hui pourquoi on met beaucoup d'argent sur la santé . D'ailleurs la santé tellement important en grece que l'on en fait une déesse Igie dans le panthéon .

discussion de la médecine , définition de la médecine un peu prés a la meme époque,assez étonnante « selon moi la médecine c'est délivré totalement les malade de leurs souffrance , ou émoussé la violence des maladies et ne pas traité les malades qui sont vaincues par les maladies »


cette définition refuse ce qui est aujourd'hui l'acharnement thérapeutique. Pour d'autre la médecine est un peu comme un diapositif productiviste,c'est ce que appellera Platon la finalité positif « la médecine a pour tache de produire de la santé comme l'agriculture à pour tache de produire la nourriture ». Dès ce moment la on réfléchie comme agit les médecins , on dénonce qu'il agissent plus dans la maladie que dans la santé. Le médecin va dire il ne faut pas vivre comme ça parce que vous allez attraper une maladie par exemple, ou bien il dira c’est parce que je sais soigner les maladies que vous me respectez. Et d'ailleurs les grands médecins quand vous les voyez à la télévision on commence par vous raconter leurs prouesses, c'est parce qu'ils sont capables de prouesses très admirables dans leur manière de soigner qu'on leur demande respectueusement qu'est-ce que vous pensez du G20 ? Ou est-ce que vous pensez de la politique. Donc pas extension. (Quand j’ai dit le G20 j'ai fait un gros raccourcis là) l'autorité morale politique du médecin vient parce qu'il est capable de prouesses. Alors que le philosophe lui va dire que si l'on prend éventuellement le modèle de la médecine qui est le modèle de la santé du corps s'est pour l'appliquer au modèle de la santé de l'âme et pour définir un mode de vie mais dont la finalité n'est pas la santé du corps mais la finalité de l'esprit, vous voyez donc la manière dont cela se décale. Alors sur les régimes, le médecin de l'époque hippocratique s'intéresse au régime des gens qui sont en bonne santé. Exactement comme aujourd'hui quand on fait de l'éducation pour la santé comme vous voyez sur les affiches, c'est déconseille que l'on donne aux gens en bonne santé pour rester en bonne santé. C'est ce qu'on appellera de la prévention primaire et qu'on reverra. Donc la médecine hippocratique commence à faire ce que l'on pourrait appeler aujourd'hui la médecine préventive pour que les gens restent en bonne santé. Et on va voir des livres entiers sur la manière de vivre une vie normale pour être en meilleure santé possible. Ensuite il y a des choses qu'on ne fait plus aujourd'hui, il y a toute une stratégie des vomissements. Comment faut-il vomir pour que ce soit bon pour la santé ? Notamment si on a trop mangé, si on a mangé des choses qui n'étaient pas bonnes, on est à une époque qui va durer jusque largement la fin du XIXe siècle qui est le clyster. C’est des lavements on va se laver l'intérieur du corps avec des représentations qu'aujourd'hui nous n'avons plus donc ça c’est toute une série de choses qui font qu'on propose d'adapter des régimes à l’âge, d'adapter des régimes en fonction des saisons, on ne mangera pas la même chose s'il fait chaud, s'il fait froid. Chose qu'aujourd'hui pourrait paraître de bon sens. Et on peut dire qu'à l'âge classique existent donc tous les éléments qu'aujourd'hui reviennent progressivement vers les conseillers médicaux qui ont à voir avec l'hygiène et la médecine préventive. Un point qui est intéressant que l’on dira peut être qui est le régime des athlètes : vous savez que l'importance que à le sport encore aujourd'hui : les jeux olympiques, avec les drapeaux nationaux, des championnats du monde de toutes sortes ce nationalisme d'aujourd'hui exister à un niveau qui n'était pas entre les nations mais entre les cités, et autant de la Grèce les gens les plus célèbres dont on parle dans les tablettes qui se transmet de génération en génération, sont les grands athlètes qui sont admirables qui ont entraîné l'admiration de tous. Et ces athlètes s'entraînent avec le mode de vie particulier aux athlètes. Donc les médecins s'intéressent au régime des gens en bonne santé mais ils apprennent parce que c'est eux qui supervisent l'entraînement des athlètes qui participent au concours qu'on appelle panne hellénique c'est-à-dire l'ensemble de la Grèce toutes les cités


ensemble. Et à l'époque pour développer la force le poids des athlètes, aujourd'hui on dirait pour les doper jusqu'à certains points, on leur donne un régime forçait à base de viande mais évidemment ce n'est pas sans danger pour la santé puisqu'ils vont avoir une surcharge liée à ces produits qui sont trop riches et ils ont des accidents divers. Donc les entraîneurs qui sont comme aujourd'hui des gens qui valent eux aussi extrêmement chers s'intéressent de près à la médecine, à la diététique et on va à ce moment-là progressé en faisant autour de la médecine des athlètes, toute une série de découvertes sur les aliments les boissons non seulement pour donner la force mais également pour qu'il puisse les digérer et que quelques années après il ne meurt pas de surcharge comme aujourd'hui on parle de surcharge athéromateuse ou autre ce n'est pas peut-être de ça qu'il s'agit parce que ça se constitue très vite mais il ne faut pas que la manière dont on a entraîné les athlètes les fasse mourir. Vous retrouver en à peine décaler les débats qu'on a aujourd'hui sur l'entraînement des sportifs de haut niveau avec le forçage, l'alimentation particulière voire des dopages qui sont des utilisations particulières de produits médicaux pour améliorer les performances physiques. On est exactement dans le même cas de figure que, donc on voit apparaître ce moment-là le nouveau type de médecins qui sont des médecins associés aux entraîneurs ce qui deviendra plus tard la médecine du sport. Voilà ce que je pouvais vous raconter sur ce qui concerne les conceptions de la médecine grecque. Donc au fond qu'est-ce qu'il y aurait à retenir de sa ? : Une représentation de la santé qui est plutôt du côté être bien en vie plutôt dans cette logique bien plus pragmatique des Romains et de nous aujourd'hui qui est un état à double face ou il y a aussi bien la bonne santé que la mauvaise santé. Retenir que dès cette époque-là on cherche à rationaliser et on cherche à avoir une démarche qui vérifie parler fait ce que sont des théories qu'on mettra ensuite des siècles à clarifier que la médecine par le canal des conseils sur la vie quotidienne, commence à élargir son champ elle n'est plus seulement du côté du soin et de la maladie mais s'approche de la vie ordinaire des gens exemple avec les régimes alimentaires mais dès que vous approchez de la vie des gens vous allez donner un conseil qui vont modifier leur manière de vivre quotidien, aux familles et vous allez donner des conseils également aux responsables politiques. Et lorsque le médecin ou un groupe d'experts en santé, en médecine viennent conseiller les politiques sur la prévention, sur la connaissance de produits qui seraient mauvais pour la santé et que par exemple dans la réglementation on va interdire que lorsqu'on construit un bâtiment comme ça, pour faire l'isolement on va se servir des produits d'isolations qui ne sont pas de l'amiante, l'amiante on s'en servait depuis extrêmement longtemps, c'est cet interdit par la loi, c'est bien par ce que observant médicalement comment on respirait la poussière d'amiante donne des maladies de diverses sortes dont la plus grave est un cancer lié à l'amiante qui tu spécifiquement des personnes exposées à l'amiante, après des dizaines d'années de réticences économiques, parce qu'il y a des gens qui gagnent leur vie en vendant de l'amiante que c’est commode sur les chantiers on change la loi, et cet interdit. Donc on voit bien qu’une connaissance médicale va devenir une décision politique. Donc on voit très bien ce balancement dont je vous en parlais en santé publique, et on passe du soin, qui serait éventuellement un échange interne individuel, un conseil qui vient changer le mode de vie du groupe social est donc l'État politique. Alors je change d'époque complètement, Georges Canguilhem, c'est un philosophe médecin il s'agit d'un groupe de conférences sur la médecine sur les éditions du Seuil mais sinon peut-être en vous en a déjà parlé à un certain moment, le plus connu s'appelle « le normal et le pathologique » et c'est un philosophe qui a parlé de beaucoup de sujets ayant trait à la santé et notamment sur la question d'épistémologie c'est-à-dire de connaissance ou de savoir philosophique en matière de science. Donc


de Canguilhem ce que je voudrais vous faire entendre c'est cette notion qu'il appelle la santé un concept de vulgaires et une question philosophique, je vais vous en lire quelques phrases déjà à propos d'Hippocrate dont je vous ai parlé il y a un instant il fait remarquer que avant Hippocrate les écrits médicaux la médecine ne parle pas de ce qui est sain la médecine ne parle que de maladies donc c'est après Hippocrate on commence à se demander ce qui est sain et ce qui ne l'est pas. En sachant que nous avons en tout cas aujourd'hui une conception populaire a priori de ce qui nous paraît sain c'est-à-dire bon ou pas bon pour la santé. D'où est-ce que nous savons que telle chose est bonne pour la santé et que telle chose n'est pas bonne pour la santé et sachant qu’entre les générations ce n'est pas toujours le même point de vue. Vous pouvez rentrer à la maison ou chez un grand parent et devoir manger telle chose ou de voir telle pratique et vous vous allez dire « mais ce que tu fais n'est pas bon pour la santé » ou de la même manière d'un pays à l'autre on voit bien dans la conduite quotidienne soit la nourriture, soit la manière de s'habiller, soit les heures de sommeil soit mettre le casque de walkman que sais-je... Certains vous diront ce n’est pas bon pour la santé, d'autres au contraire considéreront que c'est bon pour la santé, qu'ils sont plus heureux, donc on voit bien qu'il y a toute une série de savoir populaire sur se qui est sain et malsain. Alors évidemment dès lors qu'on va se poser la question du sein et du malsain se pose la question de la définition de la santé, on y reviendra d'une manière plus méthodologique mais je vais vous en donnez quelquesunes, et puis il a aussi vous en avez déjà entendu de temps en temps. Dans les années 1925 1940 en France, on peut dire que c'est un grand chirurgien qui s'appelle René Le Riche la santé : «fait la vie dans le silence des organes ». Et on aura des phrases qu'on entendait autrefois des gens qui vous disaient par exemple « j'ai pas d'estomac » ou bien ça voulait dire quoi quand il disait « dans toute ma vie je n'ai jamais eu mal à l'estomac je n'ai jamais eu besoin de penser à mon estomac » donc il était silencieux. Si par contre l'estomac commençait à vous faire mal et vous oblige de penser à cet organe, cet organe qui était silencieux se met à devenir à changer de nature. Autre point de vue qui est celui de Paul Valéry qui écrit la santé en 1942 : « la santé est l’état dans lequel les fonctions nécessaires s'accomplissent insensiblement ou avec plaisir » exemple : vous avez affaire à un geste, on vous aime vite à une activité et vous dites je peux pas j'ai mal au dos ou vous dites gilet et j'ai mal au dos en même temps, donc on voit bien que la fonction de marché ou de faire quelque chose vous allez la faire mais avec une douleur, la santé c'est que vous ne ressentiez rien, c'est-à-dire le corps est votre serviteur, il est à votre service et en plus au moment où vous le faite vous êtes content ça vous fait plaisir. Autre entrée dans l'état de santé et ça c'est écrit au XIXe siècle : on ne sent pas les mouvements de la vie, toutes les fonctions s'accomplissent en silence. Donc c'est la même idée que ce soit digérée, dormir, faire un effort, faire ses besoins, aller aux toilettes que s'ai-je ça s’accompli silencieusement. Et ensuite il y a d'autres philosophes entre autres Leibniz mais était au XVIIIe siècle qui se demande quel est le bien physique, est-ce qu'être bien physiquement c’est être en situation de plaisir avec son corps ? Dans la plupart des situations votre corps vous n'y pensez pas il y a de votre service, mais ce que le bien physique c'est au fond le plaisir, ou bien on serait dans un autre espace, par ce qu'à l'inverse, ça vous est déjà peut-être arrivé dans votre vie personnelle, le médecin regarde appui palpe, et si on trouve l'endroit qui fait mal évidemment pour le médecin c'est un symptôme qui va le guider et grâce auquel par exemple il va savoir qui vit à une maladie, qu'il faut opérer ou donner un conseil. Donc à l'inverse on peut dire que la douleur fait connaître l'importance de la santé quand on n'en est privé. Puisque quand on est en bonne santé on ne sent rien donc on n'a pas conscience qu'on est en bonne santé. Un petit peu comme je vous le disais pour commencé la population


française est aujourd'hui en bonne santé, il y a des gens qui sont en énormes difficultés sociales mais sont relativement peu nombreux même s'ils sont très présents au moins dans l’idée que l’on se fait d’eux et les gens ont plutôt l'impression que ça ne va pas très bien. S'il y avait un événement grave, et si comme ça s'est passé pendant les dernières guerres : les gens manquent d'alimentation, non plus de soin ou des blessés qu'on ne peut même plus soigner, ils vont commencer à dire avant on était très heureux et en ne se rendaient pas compte. Donc évidemment la question de la santé c'est un peu la même chose, quand on est en santé on ne se rend pas compte il y a une phrase qui a été dite par un professeur qui a enseigné ici il y a quelques années avec nous qui n'est plus là maintenant qui s'appelle Professeur Marzouki qui est un professeur tunisien et dans un de ses bouquins et ce qu'il dit à ses étudiants et à une phrase très jolie il dit : « la santé est comme une couronne sur la tête des bien portants que seule voie ce qui ne sont pas bien portants. » Vous voyez toujours cette expression du décalage.


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