N° 2 · Février 2014 Afgiftekantoor Leuven Masspost Huit numéros par an
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« Dans le cas de la famille, la fragilité des liens devient particulièrement grave parce qu’il s’agit de la cellule fondamentale de la société, du lieu où l’on apprend à vivre ensemble dans la différence et à appartenir aux autres et où les parents transmettent la foi aux enfants. »
Départ pour un voyage au pays de la fidélité : le Pape François avec des fiancés
Être fidèle à sa parole, pouvoir se fier à quelqu’un et lui faire confiance – ce sont les éléments de base d’une relation humaine heureuse. C’est pourquoi l’abus de confiance, l’hypocrisie et l’infidélité jusqu’à la trahison sont les causes des plus profondes blessures de l’âme. L’amour exige l’acceptation sans condition de l’autre, il suppose un engagement formel et définitif, et il ne croît qu’en se dévouant lui-même dans une fidélité indéfectible. Cette force de l’amour se nourrit fondamentalement à la racine de la foi dans le Dieu fidèle et en son amour qui nous pardonne. Toute la Sainte Écriture nous parle de la fidélité de Dieu qui, malgré l’infidélité de son peuple, maintient fermement son alliance et lui offre inlassablement des signes de son amour miséricordieux. Pour quiconque reste uni à Dieu, une promesse, un serment ou un vœu ne sont pas de vaines paroles.
Pape François, exhortation apostolique « Evangelii Gaudium »
des conjoints précède la fidélité des prêtres et des consacrés. Alors que la mère de Giuseppe Sarto, futur Pape Saint Pie X, baisait respectueusement l’anneau de son fils après son ordination épiscopale, elle devint soudain pensive et lui montra son anneau de mariage en argent, usé par le travail : « Oui, Giuseppe, si je n’avais pas d’abord
Fabiola : « Jésus, je te remercie de m’avoir enflammé d’un si grand amour pour ma femme. Je te remercie de m’avoir offert une épouse qui, après toi, m’aime plus que tout. Remplis Fabiola de ta sainteté et donne-lui une opinion plus positive d’elle-même. Il faut qu’elle sente ma confiance et mon admiration pour elle. Apprends-moi à respecter sa personnalité avec La force de l’amour se nourrit toutes ses contradictions. Renforce mon amour pour elle qui fondamentalement de la foi vient de toi. »
dans le Dieu fidèle et en son amour qui nous pardonne.
Nous vous remercions de tout cœur, chers Bienfaiteurs, pour votre fidélité à Dieu, à l’Église et les uns aux autres, dans les bons et les mauvais jours. Cette fidélité donne à beaucoup de gens dans le monde entier le courage de rester fidèles eux-mêmes à la Parole de Dieu.
porté mon alliance, tu ne porterais pas aujourd’hui ton anneau d’évêque. » Dans l’instabilité du monde qui n’approuve plus aucune vérité obligatoire, il devient de plus en plus difficile de prononcer un « oui » durable. Nous avons un besoin d’autant plus urgent de la sincérité et de la fidélité miséricordieuse de Dieu comme d’un Je vous bénis. sceau sacré, un phare de stabilité, pour surmonter la tempête du délabrement et de la décadence.
La fidélité de Dieu trouve sa forme et son expression les plus naturelles dans le lien Le roi Baudouin de Belgique a laissé dans matrimonial qui dépasse largement le son journal ce beau témoignage d’amour niveau des simples sentiments. La fidélité fidèle qui l’unissait à son épouse, la Reine
P. Martin M. Barta Assistant ecclésiastique 1
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L’Église doit souvent partir de rien Photo : ACN/Magdalena Wolnik
Le Zimbabwe fait partie des pays ayant le taux de malades du sida le plus élevé. Plus d’un million d’enfants sont des orphelins du sida, les plus vulnérables et sans défense. Les Sœurs missionnaires franciscaines pour l’Afrique leur font suivre les programmes de Youth Alive (Jeunesse vivante) et prennent soin d’eux. Obert est l’un de ces enfants. Il vivait encore récemment dans la rue. Après la mort de ses parents, un oncle l’a recueilli, mais les trois femmes de celui-ci ne l’aimaient pas. Il travaillait pour elles dans les champs, l’école n’était qu’un rêve. « Ndaishandiswa se dhongi », dit-il : « elles m’exploitaient comme un âne ». Les quitter ne lui a pas semblé difficile, la rue était un espoir. Il avait alors 16 ans. Des années de mendicité et de vol s’en sont suivies, puis l’alcool et la marijuana. C’est alors qu’il rencontra les sœurs et suivit les programmes de Youth Alive Zimbabwe. « Cela a changé ma vie ». Il ne se voyait plus comme un « élément inutile, né pour souffrir ». Aujourd’hui, il est vendeur, touche un salaire et a une chambre, un « chez-lui ». Tout comme Obert, de nombreux enfants et jeunes gens, âgés de 7 à 35 ans, suivent les cours de Youth Alive dans le diocèse de Mutare. Mgr Patrick
Géorgie (Koutaïssi) – Catéchiste : l’amour s’apprend. 2
Indonésie (Larantuka) – D’un amour maternel, les « Filles de la Reine du Rosaire » tiennent des internats pour les enfants des travailleurs émigrés (bûcherons de Borneo), et s’occupent aussi des enfants des rues à Jakarta. Nous les aidons à hauteur de 8 100 euros.
Mutume, évêque auxiliaire, en est le Président et voit dans tout ce travail d’éducation un moyen efficace, non seulement de lutter contre le sida, mais aussi de prévenir la violence, la prostitution, la traite des êtres humains et les grossesses chez les jeunes filles. Nous avons promis 15 000 euros pour ce programme de vie. Presque partout la connaissance de la famille et du mariage chrétiens n’existe que de manière rudimentaire, comme le montre l’enquête mondiale suggérée par le Pape François. Elle a presque disparu chez les jeunes des anciennes républiques soviétiques. Ces pays sont dévastés moralement et blasés, l’avortement y est normal pour beaucoup. Il faut recommencer à zéro. En Géorgie, des laïcs, aidés de religieuses, font des tentatives en donnant aux jeunes des cours sur la protection de la vie et l’amour conjugal. Il s’agit de questions sur le rapport aux émotions, la différence de psychologie entre l’homme et la femme, le respect mutuel et la responsabilité, en bref : l’anthropologie et la théologie du corps. Nous subventionnons leurs dépenses de matériel à hauteur de 4 500 euros. En Slovaquie, des aides concrètes s’y ajoutent : au centre familial de Presov, des couples suivent une formation pour devenir à leur tour formateurs
Slovaquie (Presov) – Messe des familles : éduquer à l’amour dès l’enfance
d’autres couples, et des cours sont organisés pour les jeunes mariés, mais aussi pour affermir spirituellement les personnes divorcées. Mais le vent souffle à travers les fenêtres vermoulues, surtout en hiver. Nous avons promis 3 000 euros pour leur rénovation. Un tel centre doit servir à réchauffer les cœurs, sans courants d’air. « La famille est le chemin de l’Église », écrivait le bienheureux Jean-Paul II. Les projets au Zimbabwe, en Géorgie et dans beaucoup d’autres pays le montrent : l’amour prend de nombreuses voies, et l’Église doit parfois pallier l’absence de la famille, Église domestique. C’est ce qui nous motive.
En cas de surplus, votre don ira à un projet similaire permettant de poursuivre le travail pastoral de l’AED.
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Contre le vent, les vagues, les longs trajets Les voitures, minibus, motos ou bateaux à moteur sont des moyens de transport pour l’Évangile. Sans eux, la mission et les missionnaires resteraient immobiles et certaines régions du monde dans l’obscurité. Le lac Mai-Ndombe, dans l’Ouest de la République Démocratique du Congo, est charmant, mais aussi perfide. Les tourbillons, vents et vagues coûtent la vie à des dizaines de personnes par an ; on a compté plus de 200 morts en 2009. Mais pour visiter les paroisses, il n’y a pas d’autre moyen que de les affronter. C’est ainsi que Mgr Philippe Nkiere Keana prend le large, selon la Parole du Christ « duc in altum », pour apporter la Bonne Nouvelle à la population de son diocèse d’Inongo, plus grand que le Portugal. Il parcourt chaque année plus de
5 000 kilomètres dans son petit bateau. L’un de ses prédécesseurs avait déjà chaviré et n’avait été sauvé que grâce à quelques pêcheurs et à leurs pirogues. Maintenant, il se tourne vers nous parce qu’il « s’arrache les cheveux à cause du prix du carburant », comme l’écrit le Père Laurent. 80 % des voies de communication de la région sont navigables. Quand l’évêque vient, c’est pour beaucoup comme une visite prophétique. On l’écoute très attentivement. Un petit bateau à moteur, plus économique, serait une bénédiction pour les visites pastorales. Nous avons promis 29 900 euros. Rien ne va plus à Indura (Biélorussie) sans les deux sœurs des « Servantes de l’Immaculée Conception ». Elles vont chaque jour dans trois villages, s’occupent des jeunes et des enfants, de la catéchèse et République Démocratique du Congo – Mgr Philippe Nkiere – attendu sur la rive
Belarus – Les Servantes de l’Immaculée Conception s’occupent des enfants, des personnes âgées et malades. Sans voiture, elles sont bloquées, surtout en hiver.
de l’église. C’est trop pour deux religieuses seules. Et les autres sœurs ne peuvent pas les aider parce qu’elles sont étrangères et n’ont pas reçu de visa. Une voiture leur serait nécessaire, car la leur est vieille et peut tomber en panne à tout moment. Il leur faut donc une voiture en meilleur état pour assurer le travail pastoral et social dans les différents endroits. Nous voulons les aider à en acheter une (6 000 euros), et espérons vraiment que ce projet aura aussi du sens pour vous.
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La paix commence dans la famille « Écoutez ce conseil : ne pas finir la mariés, afin qu’ils accompagnent à leur journée sans faire la paix. La paix tour d’autres couples et les familiarisent se refait chaque jour en famille ! » avec l’esprit d’amour du mariage chrétien. Cette formation comprend des cours, des À Espinal (Colombie), ils prennent très au rencontres et des week-ends de vie comsérieux ce conseil du Pape François. La ré- munautaire. 15 couples ont déjà été formés conciliation en famille, la communication et beaucoup d’autres sont intéressés. « De entre conjoints, la fidélité et le respect – la cellule familiale naît la paix de toute la tout cela doit être appris, et le meilleur en- famille humaine », écrivait le Pape Jeanseignement est, comme toujours pour les Paul II pour l’année de la famille en 1994. relations humaines, l’exemple vivant et le Cela commence par le mariage. Nous partage d’expériences. C’est pourquoi avons promis 15 000 euros à l’évêque Mgr Pablo Salas Anteliz a mis en place un d’Espinal pour le matériel, les frais de programme de formation pour les couples déplacements et d’hébergement pendant
Colombie – Mgr Pablo bénit les accompagnateurs de couples.
les week-ends – un petit investissement pour préserver la paix dans les familles.
En cas de surplus, votre don ira à un projet similaire permettant de poursuivre le travail pastoral de l’AED.
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Ce fut une fête. Les fidèles de la paroisse Saint Charles Lwanga, à Mpepai (Tanzanie) attendaient déjà la voiture à la sortie du village, et quand elle est arrivée, ils l’ont escortée jusqu’à l’église en dansant et en chantant. « Ce fut un jour de joie et de bonheur », écrit le curé, le Père Pichai Pillai. Il a été surpris par cet accueil festif pour une voiture, preuve de l’impatience avec laquelle les gens l’attendaient. Cette « joie et ce bonheur sont votre œuvre. Vous avez mis un grand sourire sur les visages de tous les fidèles de ma paroisse ». Ce don est « une grande bénédiction, surtout maintenant, avant la saison des pluies ».
Détresse, amour et gratitude – Vos lettres En signe de gratitude Aujourd’hui, c’est mon 89ème anniversaire. Je n’aurais jamais pensé atteindre cet âge, et cela m’a fait réfléchir. Je sais que je peux m’estimer heureux d’être en bonne santé, d’avoir quatre enfants merveilleux qui sont mariés, et même des petits-enfants et arrière-petits-enfants ! J’ai été béni de passer 50 années de bonheur avec une femme merveilleuse. J’ai une bonne retraite et je vis seul. En signe de gratitude pour tout cela, je vous envoie un chèque de 3 000 £. J’espère pouvoir un jour laisser un grand héritage à l’Aide à l’Église en Détresse pour son magnifique travail. Un Bienfaiteur anglais
certainement offert une couronne de gloire au Père Werenfried pour son amour filial et son amour des pauvres, des affamés et des personnes en détresse. L’Aide à l’Église en Détresse est dans mes prières quotidiennes. Puisse le Seigneur étendre sur vous ses mains aimantes et vous offrir son amour indéfectible. Un Bienfaiteur des USA Plus nécessiteuses que moi J’ai 92 ans, je vis seul et avec diverses maladies. Je pense souvent à vous et je prie régulièrement le rosaire pour l’Aide à l’Église en Détresse. Ci-joint un petit don, car j’ai conscience que certaines personnes sont bien plus nécessiteuses que moi. Un Bienfaiteur d’Italie
Amour indéfectible Tant de gens souffrent et vous les aidez. Fondée il y a de nombreuses années par Merci pour votre travail le Père Werenfried, l’Aide à l’Église en Ci-joint un chèque de 25 dollars en reDétresse est devenue une œuvre de bien- merciement pour votre splendide travail. faisance chrétienne si importante ! Dieu a Une religieuse d’Australie Aide à l’Église en Détresse a.s.b.l. Abdij van Park 5, B-3001 Leuven,Tél. +32 (0)16 39 50 50, Fax +32 (0)16 39 50 60 Pour la Belgique francophone : rue des Bruyères 129, B-4000 Liège, Tél. +32 (0)4 229 79 43. - Votre don : pour la Belgique IBAN: BE25 1960 0933 4182 et BIC: CREGBEBB. Pour un dégrèvement fiscal pour un don à partir de 40.€, veuillez verser à notre filiale Aide et Espoir asbl, rue des Bruyères 129, B-4000 Liège, sur le compte IBAN: BE72 1960 1357 6116 et BIC: CREGBEBB. Pour le Luxembourg : IBAN: LU66 1111 0261 9404 0000 et BIC: CCPLLULL P&T Luxembourg. E-mail : info@egliseendetresse.be - Website : www.egliseendetresse.be 4
Johannes Freiherr Heereman, Président exécutif
Chers amis, Depuis que le Pape Benoît XVI nous a offert il y a deux ans des bases juridiques nouvelles et stables, l’Aide à l’Église en Détresse a continué son développement avec succès. Mais nous sommes encore confrontés à un défi majeur. Notre Œuvre a neuf noms différents dans nos 17 bureaux nationaux, par exemple Aide à l’Église en Détresse, Kirche in Not, Aid to the Church in Need, Ayuda a la Iglesia Necesitada, Aiuto alla Chiesa che Soffre… Nous ne voulons pas changer ces noms, mais nous cherchons à avoir en plus un nom en commun, entre parenthèses, qui indique clairement le caractère international et l’unité de notre Œuvre. La nouvelle génération que nous devons attirer à nous pense et agit de façon mondiale. Sur Internet et lors de grands événements internationaux comme les Journées Mondiales de la Jeunesse, cet élément supplémentaire nous fait particulièrement défaut. Le mieux serait que ce nom soit en latin. Plus nous aurons de suggestions, plus grandes seront nos chances de succès. Qui, mieux que vous, nos Bienfaiteurs, peut nous faire des propositions ? Si vous avez une idée de génie, écrivezmoi un courriel à President@acn-intl.org
Rédaction : Jürgen Liminski Editeur responsable : Kirche in Not / Ostpriesterhilfe, Postfach 1209, D-61452 Königstein – En Belgique : Uma Wijnants, Abdij van Park 5, B-3001 Leuven – P608135 – De licentia competentis auctoritatis ecclesiasticae – ISSN 0252-2519 – Printed in Belgium. www.acn-intl.org
frique A n e ille La fam
Dans tous les coins du continent La Fédération Africaine d’Action Familiale (FAAF), fondée à l’initiative du Bienheureux Jean-Paul II, a aidé en douze ans, plus d’un million de personnes à mieux vivre l’enseignement de l’Église sur le mariage et la famille. L’Aide à l’Église en Détresse soutient la FAAF. Christine du Coudray, responsable du Département Afrique, en a fait partie dès le départ. Pourquoi l’Aide à l’Église en Détresse soutient-elle cette fédération ? C’est une nécessité pour l’Église et la population. Lors de l’Assemblée générale du premier Synode pour l’Afrique en 1994, le Saint-Père avait mis en garde contre les dangers émanant des conférences internationales et des idéologies telles que le féminisme et la théorie du genre, qui menacent de détruire la famille naturelle formée d’un père, d’une mère et de leurs enfants. Ses paroles furent prophétiques. Ensuite, de petites associations de protection de la vie et de la famille se sont réunies et, avec l’Institut pontifical Jean-Paul II d’études sur le mariage et la famille à Cotonou (Bénin), ont fondé la FAAF. Celle-ci n’avait pas d’argent, seule l’Aide à l’Église en Détresse était à ses côtés. Comme David contre Goliath, la FAAF a combattu pendant des années les tendances à la destruction de la famille et à la promotion de l’avortement de l’ONU et d’autres organisations internationales.
Jeunes mères lors d’un cours de la FAAF – Comme dans le sein d’Abraham
dernière, 141 experts et groupes diocésains ont éduqué des dizaines de milliers de personnes aux valeurs familiales, et 21 000 couples à un planning familial naturel concret. Mais ce ne sont que des chiffres. Le véritable succès est qu’à travers la FAAF, des millions de personnes connaissent et vivent le bonheur qui repose sur une attitude de respect à l’égard de la vie et de la sexualité. En particulier, malgré les influences massives d’une société consumériste et misanthrope, des dizaines de milliers de jeunes couples apprennent que la fidélité, le respect mutuel et l’amour vrai peuvent être vécus et rendent vraiment heureux. Ceci s’applique également aux jeunes, et c’est la meilleure des préventions contre le sida.
l’Église en Détresse. Depuis sa fondation, nous avons dépensé 4,7 millions d’euros pour de nombreux projets. Mais cela fait moins de cinq euros pour qu’un homme soit heureux et vive l’amour selon le plan de Dieu. Nous espérons vivement que d’autres organismes apportent bientôt leur aide. En effet, il faut beaucoup de matériel pédagogique, brochures, manuels, courts métrages, et les équipes d’experts doivent voyager. La demande est grande, la croissance de la FAAF énorme, et l’Église d’Afrique est fidèle mais pauvre.
Qu’y a-t-il de prévu pour la suite ? Je place beaucoup d’espoir dans le Synode sur la famille, à l’automne, à Rome. Il va mettre un fort accent sur la théologie du David a-t-il grandi ? corps, de Jean-Paul II. Cela donnera un Oui. Grâce à l’aide de nos Bienfaiteurs, la coup de pouce à la FAAF. L’actuel Président FAAF travaille aujourd’hui dans 22 pays Qui soutient la FAAF ? avec 34 organisations. Rien que l’année Jusqu’à présent, seulement l’Aide à des Conférences épiscopales africaines, Mgr Gabriel Mbilingi (Angola), et le Président du Conseil Pontifical Cor Unum, le Cardinal Robert Sarah, voient dans la FAAF un axe d’avenir pour l’Afrique. Parce que grâce à cette infrastructure supra-diocésaine, les vertus humaines telles que la solidarité, la fidélité, l’attention et la serviabilité peuvent être portées dans tous les coins du continent. C’est l’axe de l’amour. Et j’espère sincèrement que nos Bienfaiteurs continueront à être assez généreux pour faire prospérer Christine du Coudray avec des experts Mgr Henryk Hoser, de Pologne – Pionde la FAAF – L’aide ne vient que de vous. nier et cofondateur cette œuvre d’amour.
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Les Fer
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Là où l’amour porte du fruit bac, commencé des études supérieures puis est entré en politique. Aujourd’hui, il dirige la lutte contre la drogue dans l’un des États du Brésil.
Frei Hans et deux jeunes filles guéries – La vie à nouveau
Citons encore le jeune « Washington » : drogué et très endetté, il est passé du milieu de la drogue dans une favela de Rio aux Fazendas. Au bout d’un an, il a demandé au cofondateur du mouvement, Nelson Giovanelli R. dos Santos, où il devait aller maintenant. Nelson a répondu : « à la maison ». « Tu sais d’où je viens? » « Oui. Ici, tu as
« Là où il n’y a pas d’amour, mettez de l’amour et vous recueillerez de l’amour ». Cette parole de Saint Jean de la Croix était la devise du 30ème anniversaire des Fermes de l’Espérance. Elles se sont maintenant transformées en mouvement. Des dizaines de milliers de personnes ont été guéries et ont pu quitter ces Fermes grâce auxquelles des malades psychiques et des drogués retournent à une vie normale par le travail et la prière – et apportent de l’amour dans le monde. Trois exemples. Luciano était un cas particulièrement difficile. Il y a 20 ans, il vendait de la drogue et des armes, volait des voitures et des bijoux. Il était à la tête d’un gang car il avait du talent pour diriger. Dans les Fazendas, les Fermes de l’Espérance, il a fait la découverte d’un esprit nouveau. Il a disparu après un an, et on n’a plus entendu parler de lui. Un jour, le Père franciscain Frei Hans, l’un des fondateurs du mouvement des Fazendas, voit sur son compte un don équivalant à dix mille euros. Quand les montants sont si importants, il téléphone lui-même pour remercier. Luciano est à l’appareil. Quelle grande joie ! Luciano décide spontanément
3 000 jeunes sont venus du monde entier pour le jubilé – Une explosion de joie
de quitter Rio de Janeiro dans son jet privé pour rejoindre Frei Hans. Il raconte pendant la moitié de la nuit comment il avait fait ses études après avoir quitté la Fazenda, construit une clinique pour les soins oculaires, rassemblé des médecins pour effectuer des opérations dans le monde entier avec les dernières méthodes au laser. Il a ouvert les yeux d’innombrables personnes, non seulement physiquement, mais aussi spirituellement. « Tout comme les Fazendas l’ont fait pour moi. » Il projette sous peu un voyage en Afrique : au Mozambique, il n’y a que deux ophtalmologues pouvant effectuer des opérations comme lui. On voudrait y opérer 2 000 malades en quelques semaines. Il y a aussi Ricardo : il a été adopté alors qu’il était petit enfant, et à la première grande difficulté, sa grand-mère a déclaré « il ne tient pas ça de nous ». Il s’est enfui, a vécu dans la rue et rejoint un gang, puis il est tombé dans la criminalité. Lors d’une fusillade, il fut le seul survivant de la bande. Le tribunal lui donna une chance : aller dans une Fazenda. À l’époque, il avait 14 ans. Après un an, il est devenu l’un des responsables, a fréquenté l’école, passé son
Un produit des Fazendas – Fabriquer puis prier le chapelet
découvert une nouvelle vie. Tu dois la mettre à profit là-bas. » Washington a maintenant ouvert un kiosque grâce auquel il gagne honnêtement de l’argent, a pu payer ses dettes aux trafiquants de drogue, et a montré à plus de 50 toxicomanes la voie vers les Fazendas qui conduit vers une vie nouvelle. Ce sont des parias et des hors-la-loi, des marginaux de la société, des victimes devenues des malfaiteurs – ils ont tous une place dans les Fazendas. Beaucoup viennent de familles désunies, de père inconnu ou alcoolique, et de mère désespérée ou prostituée. Ils viennent tous des déserts glacés de la société : des gares, des ponts et des égouts des villes. Ils viennent de là où il n’y a ni amour ni espérance. Ils retrouvent leur dignité dans les Fazendas, et bon nombre aussi une vocation spirituelle. C’est aussi grâce à votre aide qu’ils découvrent les bras ouverts de Dieu pour tous ses enfants. Et ils transmettent cet amour.
En cas de surplus, votre don ira à un projet similaire permettant de poursuivre le travail pastoral de l’AED.
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