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Concours PHOTOS
Comme l'an dernier, vous avez été très nombreux à répondre à notre appel à contribution. Merci à vous, femmes et hommes du SSA, pour ces instants du cœur de vos vies en action. MC (TA) Denis Gutierrez Chef du BCISSA
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* Toutes les photographies qui n'ont pas été retenues dans le présent dossier ont été intégrées dans la photothèque offi cielle du BCISSA avec leurs crédits photos.
Mission SERVAL
1. Hélicoptère décollant devant l'ACA à
Tessalit - mars 2013
MC Rémy Michel
CESPA - Marseille Aubagne
Opération DORO III - mars 2013 Prise en charge d'un blessé malien par les AUXSAN du poste de secours de la 4 e cie VBCI du GTIA 2. Opération PYTHON - février 2013 VAB SAN du poste de secours de la 4 e compagnie VBCI du GTIA 2.
Médecin Clément Derkenne CMA de Gap
1.
Médicalisation d’un C160 Transall lors d’un exercice - La Réunion 2012
MC Vincent Beylot - Responsable de l’AM de Sainte Clotilde - CMIA de Saint Denis de la Réunion
10 septembre 2013, déclenchement du plan Mascal pour l’arrivée par voie aérienne de 6 blessés afghans suite à l’explosion de leur véhicule sur un IED.
ADC Dominique Forestier - SIRPA TERRE IMAGE - Cesson Sévigné
Aide médicale à la population, dispensaire du village de Debel, Sud-Liban, mission FINUL II. Octobre 2009.
MC Vincent Beylot
Rôle 3 de Kaboul Août - Septembre 2013 Une patiente afghane est conduite après traitement par 2 ICN vers le service de radiologie pour contrôle.
ADC Dominique Forestier
Zouar dans les montagnes du Tibesti au Tchad - avril 2012. Échographie obstétricale réalisée lors d'une AMP dans un dispensaire désaffecté.
MC Jean-Marc Boissy CMA La Valbonne
Arrivée de blessés français à l'hôpital de Kaia Kaboul le 20 janvier 2012
CDC A. Benmansour HIA Ste Anne - Toulon
3.
4. 1.
Concours PHOTOS
Reconnaissance de la vallée d'accès à Wour, région du Tibesti, Nord Ouest du Tchad, Opération GUELTA - Août 2013, Force Epervier - Mandat 88. La piste sommaire est encadrée par de larges zones minées, vestiges du confl it tchado-lybien.
Médecin Paul Bernard CMA St-Dizier - Chaumont
1.
1.
2.
3. Intervention sur un blessé incarcéré poste de secours du RMT basé à N'Djamena - Tchad 2010
Médecin en chef Frédéric Bizeau CMA Rennes
Soins dispensés à l’orphelinat SaintCharles par le SCH Marie Vincent, infi rmière de l’antenne médicale de Castres - Opération BOALI 31, République Centrafricaine
Médecin Astrid Bard - CMA Toulouse
HMC KAIA - 2012 Poste de bactériologie-parasitologie Identifi cation et antibiogramme d'une bactérie
TLABCN Marion Guarato HIA Robert Picqué - Bordeaux
2.
HMC Kaia - Kaboul - mai 2012
ICN Jérôme Bujakiewicz
Parcours dans l’aéronautique
Médecin en chef Eléna Kereun-Froger - CMA Dijon
« Je me suis engagée pour l’opportunité de pratiquer une médecine « dynamique » dans des conditions d’exception : soutien aéronautique et accès au vol, isolement, mer et théâtres d’opérations extérieures.
J'ai tout d’abord été affectée comme médecin Major de La Frégate Montcalm de 2003 à 2005, qui a participé à plusieurs déploiements opérationnels (opérations Enduring Freedom dans le Golfe arabo-persique, Task Force 151 en Océan Indien, Agapanthe et Varuna avec la Marine indienne, soit un total de 376 jours de mer en 2 ans.)
En tant que médecin en charge du personnel navigant (transport, chasse, hélico air et gendarmerie, commandos parachutistes de l'Air), j’ai une quadruple casquette : soins, expertise, prévention, instruction aéro-médicale et soutien des forces aériennes en général avec l’ensemble de ses spécifi cités.
En résumé : pas de routine. Une médecine de soins riche. L'honneur d’être au contact des navigants soumis à une sollicitation opérationnelle forte (Harmattan, Serval) et de partager les connaissances médico-aéronautiques avec eux. La possibilité de voler et d’appréhender les contraintes des PN. Je m’investis également dans des branches de la science opérationnelle (fatigue, logiciel de formation aux cycles veille/sommeil Cycl’ops…) afi n d’optimiser le soutien des combattants en opérations et hors opérations. Lors de l’Opération Harmattan, j’ai travaillé sur la fatigue opérationnelle des équipages Mirage 2 000 D. J'ai participé aux groupes de travail pour la mise en place de kinésithérapeute sur plateforme chasse avec la DRSSA de Metz et pour la refonte de l’IM 744 relative aux substances modifi ant la vigilance. En ce moment, je rédige un mémoire sur la charge de travail des équipages chasse, transport et drones au cours de l’Opération Serval.»
Infi rmière responsable d’antenne
Infi rmière de classe normale Sophie Varlet
L’ICN Varlet a choisi de s’engager comme sous-offi cier « par goût de l’effort, par envie de se surpasser ». D’abord militaire puis infi rmière, elle est aujourd’hui responsable de l’antenne de Mailly-le-camp, au sein du Groupe Médical Rochambeau, hommage aux conductrices ambulancières de la 2 e division blindée.
« Mon métier est riche de sa diversité. Le CMA de Mourmelon-Mailly est le 4 e CMA de France en matière d’effectifs soutenus et le 1 er de la zone Nord-Est. Il soutient 8 750 militaires, 1 069 civils et 2 500 stagiaires et permanents en moyenne journalière. Nos quatre camps nationaux (Mourmelon, Mailly, Suippes, Sissonne) assurent 85 % de l’entrainement de l’armée de Terre, et voient passer, en deux ans, l’équivalent de la totalité des effectifs de l’armée de Terre. Cela me permet d’effectuer des soins et des gestes techniques quotidiennement et de prendre en charge des urgences régulièrement. L’infi rmier responsable d’antenne assure le suivi de carrière et de formation de ses brancardiers secouristes. C’est enfi n l’interlocuteur privilégié du médecin responsable d’antenne, de l’infi rmier-major et du médecin chef commandant le CMA.
En tant que chargée de prévention, je dois veiller à ce que toutes les antennes médicales détiennent les registres spécifi ques à la prévention. Je dois collecter les Fiches Emploi Nuisance de tout le personnel du CMA, rédiger les plans de prévention pour les entreprises extérieures, vérifi er l’entretien de certains matériels spécifi ques (microondes, échelles, ascenseur,..). J’organise les réunions CCHPA*. J’assiste aux réunions CHSCT** du groupement de soutien de la base de défense. Pour ce métier, il faut avant tout être polyvalent ! Nous ne faisons pas que des soins. Nous assurons également la prévention (cours sur l’hygiène en campagne, l’eau, les infections sexuellement transmissibles, etc. aux nouveaux incorporés), la prise en charge des urgences, la gestion du personnel, l’apprentissage des techniques de soins aux brancardiers secouristes. Les clés de la réussite : faire preuve d’adaptation, savoir se remettre en question (en apprenant de nouvelles techniques de soins par exemple) et, surtout, ne pas avoir peur de la charge de travail. L’expérience qui m’a le plus marquée a été la prise en charge de plusieurs camarades
blessés lors de ma première mission au Liban en 2010 (DAMAN 12). Il a fallu agir vite, en équipe et accepter la perte de camarades que l’on côtoyait quotidiennement dans notre camp. Tout au long du mandat, j’ai dû être à l’écoute du personnel qui avait perdu un membre de l'équipe mais aussi à l’écoute de mes brancardiers secouristes qui n’apprennent pas durant leur formation à s’occuper d’un mort. Cette tragique expérience a permis de souder l’équipe médicale et de garder une cohésion, même après la mission. Le retour a été diffi cile. Je me suis beaucoup remise en question. J’ai changé ma façon de travailler en prenant plus de recul pendant les interventions pour avoir une vision globale des évènements.
J’aimerais partir en individuel en Afghanistan au sein de l’hôpital médico-chirurgical de Kaia. Je souhaite également être mutée dans une autre antenne médicale afi n de pouvoir travailler avec une nouvelle équipe pluridisciplinaire, acquérir des techniques différentes, vivre de nouvelles expériences mais tout cela en restant infi rmière au sein des forces. »
Infi rmier plongeur
Infi rmier de classe normale Cyril Mastrodonato
État-major de la Force d'Action Navale - CEPHISMER *
« Infi rmier diplômé d’État en 2010 et attiré par le monde de la plongée, j’ai suivi dès ma sortie de l’EPPA un cursus complet qui m’a mené du Centre de formation en médecine navale, à l’école de plongée puis à l’HIA Ste Anne. Cursus au cours duquel j’ai été formé à la prise en charge des accidents de plongée, à l’usage des caissons thérapeutiques hyperbares, aux différentes techniques de plongée dans les armées et à la connaissance des matériels utilisés. Cette phase très intense au plan intellectuel comme professionnel a été consacrée par l’attribution du certifi cat de plongeur de bord et la qualifi cation d’infi rmier plongeur hyperbariste du service de santé des armées. Avec ce solide bagage militaire et médical je peux envisager la suite de ma carrière en unité opérationnelle de plongeurs d’armes ou encore en qualité de formateur à l’école de plongée. Je souhaite aussi à terme suivre le cours de plongeur démineur afi n de devenir infi rmier expert en plongée militaire et mettre à profi t l’ensemble de mes acquis en participant, aux cotés des médecins de la plongée, aux activités de la CEPHISMER * de la force d’action navale, qui pilote le domaine de la plongée dans les armées. J’ai la chance de faire le métier que j’aime en participant au soutien médical des activités de plongée militaire. Cette alternance de médecine d’expertise, de soins y compris d’urgence, et de formation des plus jeunes en fait toute la richesse. La pratique de la plongée m’apportant ce sentiment d’appartenance à une communauté de marins et de militaires à la pointe de l’activité opérationnelle ».
Réorientation réussie Infi rmier de classe normale Christophe Couzon
Infi rmier responsable de l’antenne médicale de Varennes sur Allier CMA Clermont-Ferrand
Engagé dans l’armée de Terre par esprit d’aventure, rien ne prédestinait le SCH Couzon, dans l’artillerie sol-air depuis 15 ans, à devenir infi rmier responsable d’antenne médicale. Un déclic, au cours d’une mission au contact de la population en Bosnie, le pousse à « tout changer ».
« À 15 ans de service, sur appel à candidature, j’ai plaqué le Brevet supérieur technique de l'armée de Terre pour tenter le concours d’infi rmier… que j’ai réussi. Ma route était alors tracée. J’ai du me replonger dans les études (EPPA de Toulon) après 15 ans comme soldat et beaucoup travailler. J'ai eu mon diplôme d’État en 2008. Après trois ans en salle de soins de l’Antenne Médicale de Chaumont Semoutiers – expérience très utile en sortie d’école – j’ai été muté en 2012 comme responsable de l’antenne de Varennes sur Allier. Un double défi à affronter : être seul à gérer une antenne sans médecin à moins de 80 kms et travailler pour l’armée de l’Air ! Heureusement, mes deux auxiliaires sanitaires m’ont bien épaulé pour ma première visite de contrôle interne quelques semaines après mon arrivée.
J’assume tous les rôles avec mes deux AuxSan : le cœur de métier d’infi rmier, auquel l’EPPA nous prépare très bien, les visites périodiques (à planifi er avec les médecins du CMA ou réservistes) et la gestion des dossiers médicaux. Mais aussi toute la gestion d’une antenne médicale : matérielle, informatique, infrastructure, avec surtout, l’administration, ce volet que l’on trouve en général le moins intéressant en formation : rapport mensuel, référentiel qualité, messagerie, situation de prise d'arme, contentieux, gestion de la pharmacie, du ravitaillement, de la comptabilité et la médecine de prévention. En tant qu’interlocuteur direct du commandant de base pour les questions santé, j’assiste également aux réunions de commandement et aux différentes commissions. Autre point particulier : mes 572 administrés sont interarmées : armée de l’Air (40 %), Gendarmerie (25 %), civils (20 %) et armée de Terre (15 %). L’avantage c'est que j’ai mes objectifs. Je gère entièrement mon emploi du temps. Devoir
tout gérer parait insurmontable au début. En fait, il faut être rigoureux, mais aussi curieux, avoir le sens du contact. Ensuite on acquiert les bons mécanismes. Cette multiplicité des tâches rend cette fonction très enrichissante au quotidien, il n’y a jamais de routine ! Cette réorientation a été une vraie bouffée d’oxygène. Sans cela, je ne serai peut-être plus militaire aujourd’hui. À l’avenir, si je ne peux pas rester pas dans les forces comme infi rmier major, j’envisagerais une mutation en service psychiatrie d’un HIA.»
LYON : UN COMPLEXE MÉDICO-OPÉRATIONNEL
La DRSSA de Lyon et les cinq centres médicaux des armées de la région constituent, avec l’École de santé des armées, l’HIA Desgenettes, le centre de formation opérationnel santé, et le régiment médical un pôle d’excellence santé reconnu. La zone de Défense Sud-Est organise chaque année la formation « aguerrissement opérationnel santé » au profi t des réservistes du service. Elle accueille les états-majors de la 27 e Brigade d’Infanterie de Montagne (Varces) et de la 3 e Brigade Mécanisée (Clermont-Ferrand) qui sollicitent fortement, pour les projections extérieures, les CMA adossés à leurs régiments opérationnels. En témoigne le CMA des Alpes, premier décoré de la Croix de la Valeur militaire et qui en porte la fourragère. Trois unités originales y sont également implantées : l’École militaire de haute montagne (Chamonix) qui apporte son expertise lors des stages Medichos, l’Ecole des pupilles de l’air (Montbonnot) avec ses jeunes enfants en internat, et le Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA - Mont-Verdun), pilier de la veille sécuritaire du ciel. Au total, le personnel du service soutient 35 000 militaires (dont 14 000 gendarmes).
Technicité et adaptabililté Médecin en chef Sébastien Donnard
CMA de Verdun
Module de chirurgie vitale (MCV) de Tessalit (nord Mali) - février 2013
© BCH Péducasse
« Je suis entré le 1 er septembre 1992 à l’École de Santé Navale avec le désir de servir outremer. Ma première affectation m’a permis de rejoindre Cayenne et « l’enfer vert » du marsouin au sein du 9 e RIMa. J'y ai découvert les plaisirs et les joies des missions de renseignement avec la section CRAJ (Commando de Recherche et d’Action en Jungle). Ces premières missions nécessitaient toutes les qualités dont doit être doté un médecin des Forces : la technicité dans la préparation de la mission et dans le domaine des soins - de la médecine tropicale à la médecine d’urgences - l’adaptabilité, le goût de l’effort, la rusticité et le souci du facteur humain.
Mon affectation suivante, toujours sous les couleurs de l’Ancre d’or, m'a amené en terre bretonne, au 11 e RAMa. J’ai occupé les fonctions de médecin-chef, après un an de présence. J’y ai connu des moments tragiques avec un décès en service, mais aussi des satisfactions tel que l’accompagnement d’un sergent bi-amputé des membres inférieurs dans la poursuite de sa carrière au sein du régiment, toujours comme militaire.
J’ai pris le commandement du CMA de Verdun depuis le 1 er septembre 2011 à mon retour du Gabon. Dans la continuité de mes précédentes fonctions de médecin-chef de régiment, la fonction et la charge de commandant de CMA m’a un peu plus éloigné de la fonction de soin pour m’orienter vers le commandement, la démarche qualité, le SSI, la sécurité, la programmation et la gestion RH (carrière, chancellerie, solde, etc.).
ECPAD
Le commandant de CMA est un facilitateur pour le travail des antennes. Il essaye de leur donner les moyens, dans une période de contraintes, de remplir leurs missions. Il peut avoir un rôle de tuteur ou de conseiller des praticiens et des infi rmiers sortant d’école, tant dans les domaines techniques que dans la gestion de leur carrière. Si ces nouvelles fonctions m’ont éloigné de la technique, elles ne m’ont pas empêché de poursuivre des missions opérationnelles comme lors de mon départ mi-janvier en équipe MedEvac lors de l’opération Serval au Mali ou lors de ma prochaine mission comme ComSanté en République de Côte d’Ivoire. »
Le stéthoscope d'un équipage Médecin Christiane Cavell
Médecin major - Frégate anti sous-marine La Motte-Piquet
« À bord d’une frégate de 230 marins, l’équipe médicale se compose d’un médecin et d’un infi rmier. Dans l’action, je reçois le renfort de quelques brancardiers secouristes issus d’autres spécialités. L’équipage est jeune, pas toujours sportif, mais en bonne santé physique. Le talon d’Achille est souvent l’adaptation psychique à la vie embarquée. La tolérance à l’éloignement familial et aux diverses frustrations peut s’étioler au fi l du temps passé en mer et de la fatigue du rythme de quart. Je m’efforce, avec mon infi rmier, de capter l’état d’esprit de chacun, du matelot à l’offi cier, en restant attentive à d’éventuels fl échissements d’humeur. C’est un aspect du Le référentiel d’auto-évaluation et l’approche processus ont permis début 2011 de faire un état des lieux et de défi nir des objectifs lisibles par tous les acteurs. L'harmonisation des procédures et des pratiques, la création d’un partenariat actif avec l’HIA Bégin (parcours de soins, participation aux réunions de management, aux comités et groupes de travail, consultations croisées en allergologie et gynécologie) et avec le CMA de Paris (partage des expériences et des missions, métier que j’apprécie particulièrement. N’ayant pas le monopole de l’humanité et de l’anthropologie, la justifi cation de ma présence à bord reste la prise en charge de l’urgence, dans un milieu qui est potentiellement accidentogène. Cela nécessite une bonne connaissance du matériel et un maintien des compétences médicales. À l’inverse des marins, les soignants peuvent s’exercer à quai. C’est ce à quoi je m’attache notamment lors des gardes au service des urgences de l’HIA de Brest. création d’une cellule commune de réponse médico-administrative) ont été établies. Deux structures ont été créées en 2012 : le comité opérationnel qui fi xe les objectifs et la cellule coordinatrice. Cette organisation transversale favorise une politique volontaire, dynamique et une meilleure réactivité à nos missions et aux besoins de nos patients et partenaires (armées et gendarmerie). Un plan qualité a été élaboré selon 4 axes : mettre en œuvre la politique qualité, optimiser la prise en charge du patient et harmoniser les pratiques professionnelles, améliorer l’élaboration et la pertinence du plan de formation, mettre en place LUMMV2. La cartographie des risques réalisée fi n 2012 a facilité la mise en place du contrôle interne en 2013. Ce dernier fi xe des objectifs pour les processus de réalisation, de santé et de Enjeu partagé par l’ensemble des médecins militaires, l’exercice médical en milieu isolé ne diffère, pour sa partie maritime, que par l’éloignement des structures hospitalières. Passionnée par ce mode d’exercice mais consciente de mes limites, j’ai toujours la possibilité de recueillir l’avis d’un camarade hospitalier, anxiolytique effi cace que les
Le management par la qualité
Créé en janvier 2011, le CMA de Vincennes comprend 8 antennes médicales, un Centre d’Expertise Médicale Initiale (CEMI), un peloton sanitaire, répartis sur 7 sites. Parmi ses diverses missions, il soutient 11 500 personnes de la communauté de défense et évalue chaque année 12 000 candidats à l’engagement. Dans cette organisation complexe, le commandement du CMA a identifi é le management par la qualité comme un enjeu majeur. Une politique qualité et gestion des risques a été initiée et pilotée.
sous-mariniers souvent nous envient. » sécurité au travail et dans le domaine de l’environnement. Différents outils ont été créés : base documentaire, outils de signalement et tableau de pilotage. Le signalement des évènements indésirables au sein du CMA et avec les HIA parisiens a été un formidable effecteur à l’amélioration de nos pratiques. La culture de la sécurité remplace progressivement celle de la faute et renforce l’implication du personnel de notre CMA. À ce jour, dans notre établissement de santé, le management par la qualité devient une culture commune essentielle au management opérationnel. C’est un processus continu d’appropriation, d’innovation et d’amélioration qui va permettre de mieux défi nir notre projet d’établissement dans un environnement systémique.