ESPOIR - SOUTIEN - PRISE EN CHARGE - ENGAGEMENT
RAPPORT D’IMPACT 2013
Vos dons ont un impact sur des millions de vies
68 000 NOUVEAUX DONATEURS
Jacques Duval
RECUEILLIS JUSQU’ICI
3,5 millions
de Canadiens sont atteints d’insuffisance rénale
Un million Le soutien financier que nous avons accordé aux personnes dans le besoin s’élève à près de 1 M$.
LANCEMENT du nouveau programme de soutien en ligne
Reinreseau.ca
UN PROGRAMME DE FORMATION DE CALIBRE MONDIAL 40 NOUVEAUX DIPLÔMÉS EN RECHERCHE DEPUIS 2005
80 % DE CHAQUE DOLLAR NET SERT AU BIENFAIT PUBLIC* Politiques publiques 2 % Renforcement communautaire 4,7 %
Éducation publique 19,1 %
Don d’organes 5,5 % Services aux patients 18 %
Recherche 31,6 %
*Produits nets de la campagne de financement
Gestion et administration 19 % Distribution de
Nous nous sommes engagés avec d’autres partenaires financiers, comme les Instituts de recherche en santé du Canada, à verser
23 000 000 $ AU PROGRAMME NATIONAL DE RECHERCHE EN TRANSPLANTATION DU CANADA
PROJETS DE RECHERCHE SOUTENUS
150 000 encarts en vue de mieux sensibiliser le public à l’insuffisance rénale à l’échelle du pays
investis dans la recherche par La Fondation du rein et plus de 3 000 000 $ par des partenaires
NOTRE BIENFAIT PUBLIC
Espoir Soutien Prise en charge Engagement
Rehausser la santé rénale Réduire et éliminer le fardeau que représentent les malades rénales
NOTRE COMMUNAUTÉ Toutes les personnes qui sont affectées par une maladie rénale ou qui risquent de l’être
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Paul Shay, directeur général national Il y a trois décennies, on estimait qu’un million de Canadiens souffraient d’insuffisance rénale. Aujourd’hui, leur nombre a plus que triplé. Il n’a jamais été aussi vital d’alléger le fardeau que représente l’insuffisance rénale. Grâce au soutien accru de nos donateurs, de nos bénévoles et des membres de notre communauté en ligne, nos actions ont encore plus d’impact. La générosité de nos donateurs a suscité de l’espoir en 2013 en nous permettant de financer la première recherche canadienne axée sur les priorités des patients en dialyse et de leurs proches aidants et d’investir dans le Programme national de recherche en transplantation du Canada, mis sur pied pour transformer le domaine de la transplantation et améliorer la qualité de vie des greffés.
Nous avons amélioré les volets soutien et prise en charge grâce au lancement de notre service d’entraide en ligne, Reinreseau.ca, et à la distribution de 300 000 documents d’éducation du public, dont un encart sur la Journée mondiale du rein qui a été préparé en collaboration avec la Société canadienne de néphrologie et inséré dans La Presse et The Globe and Mail. Nous avons continué à aider les gens à prendre en main leur santé rénale par le biais de notre programme de dépistage ciblé de l’insuffisance rénale chronique. À la fin de 2013, près de 7 000 personnes ont pu en bénéficier. Une personnalité fort connue s’est fait le défenseur des dons d’organes. Gaétan Frigon, homme d’affaires et vedette de l’émission Dans l’œil du dragon, a pu
éviter la dialyse grâce au rein dont sa conjointe, Hélène Héroux, lui a fait don. Lorsque le couple a appris que le nombre de donneurs vivants au Québec était très bas comparativement à celui des autres provinces, ils ont offert leur aide à La Fondation du rein pour promouvoir le don vivant. Les amis de Facebook ne se sont pas faits prier pour relever le défi « J’aime = 1 dollar », contribuant ainsi à la campagne Nouveau défi de la Fondation, qui est toujours en cours et qui totalise maintenant 61 millions de dollars. Ensemble, nous avons contribué de manière importante à améliorer la santé rénale et à réduire le fardeau que représente l’insuffisance rénale. Merci de votre confiance et de votre appui.
Dr Julian Midgley
« La plupart des gens qui lisent ces lignes ont été affectés d’une façon ou d’une autre par l’insuffisance rénale. Si vous êtes comme moi, vous êtes infiniment frustré par la nature de cette maladie, qui est invalidante, implacable et incurable. Julian Midgley, M.D., président national
« C’est démoralisant de voir des gens que je connais et que j’aime aux prises avec cette réalité au quotidien, mais je garde espoir. »
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Je me suis joint à La Fondation du rein comme bénévole dès mon arrivée à Calgary en 1994. J’ai été le premier pédonéphrologue recruté par l’Alberta Children’s Hospital et j’avais hâte de mettre sur pied un volet pédiatrique complet pour le Programme rénal de l’Alberta-Sud, auquel font également appel certaines familles de la Saskatchewan et de la Colombie-Britannique. J’ai découvert bien des façons d’apporter ma contribution comme bénévole – par exemple, en servant de porte-parole pour la Journée mondiale du rein ou en participant à des marches organisées en vue de recueillir des fonds. Pour moi, la remise de prix nationaux, comme la Médaille d’excellence en recherche, a toujours été un moment fort et j’ai aimé me consacrer à la mise au point de matériel
éducatif qui pouvait être utile à des patients et à leurs familles et proches aidants. Vingt ans plus tard, je vois tous les progrès que nous avons réalisés, que ce soit dans la promotion de la santé rénale et la sensibilisation à l’insuffisance rénale ou encore dans les recherches, l’élaboration de politiques publiques, le dépistage précoce et la prise en charge de la maladie, les traitements eux-mêmes et la multiplication des options thérapeutiques, comme le don d’organe. Le chemin à parcourir s’annonce prometteur. C’est cette promesse – et la communauté dynamique que forment les donateurs, les bénévoles, les chercheurs, les professionnels de la santé, le personnel de la Fondation et les millions de personnes affectées par la maladie – qui me
motivent dans l’exercice de mes fonctions et comme bénévole.
À tous ceux et celles qui marchent à nos côtés pour rendre bien tangible le possible, un grand merci!
« Comme les personnes sous dialyse et celles qui en prennent soin ‘vivent la maladie’, elles ont un rôle important à jouer dans la mesure où elles peuvent nous aider à comprendre quelles sont les priorités en matière de recherche pour elles. »
Dr Andreas Laupacis
6]
Chantel et Claire Large ont participé au sondage et ainsi fait valoir leurs points de vue. Chantel a été la principale proche aidante de sa mère quand Claire a commencé la dialyse et qu’elle a eu plus tard une transplantation (2012).
ESPOIR – Impliquer les patients et les proches aidants dans l’établissement des priorités en matière de recherche Une première canadienne Sous la direction du D Andreas Laupacis, titulaire de la Chaire du Canada sur la politique en matière de santé et l’engagement des citoyens, des chercheurs canadiens ont mené un sondage, l’objectif étant de réunir des patients en dialyse, des proches aidants et des cliniciens en vue d’identifier les dix principales questions toujours sans réponse sur lesquelles devrait porter la recherche. r
Les résultats ont été compilés en 2013 et sont affichés en ligne au http://www.cann-net.ca/ patient-information/dialysis-research-prioritiessurvey#results.
IMPACT :
IMPACT :
- Orienter la recherche future en vue d’améliorer les soins dispensés aux patients
Les personnes qui souffrent d’insuffisance rénale chronique sont plus susceptibles d’avoir des problèmes cardiovasculaires et de mourir d’une défaillance cardiaque que d’être atteintes d’insuffisance rénale terminale. La recherche avant-gardiste du Dr Tonelli sur la réduction du cholestérol a ouvert la voie vers une amélioration des traitements destinés à ces patients.
- Contribuer à l’autonomie des patients et des proches aidants
Médaille d’excellence en recherche – Le Dr Marcello Tonelli, lauréat en 2013 Cette médaille est décernée chaque année à un Canadien ou à une Canadienne pour l’excellence de ses recherches dans le domaine rénal.
Dre Marie-Josée Hébert
Dre Lori West
[7
ESPOIR - Les réseaux de recherche pourraient bien transformer les soins prodigués aux patients La mise en commun des ressources avec d’autres partenaires ayant les mêmes aspirations peut déclencher des changements en profondeur. C’est pourquoi nous contribuons au financement de réseaux et de programmes de recherche pancanadiens. La Fondation du rein met ainsi à contribution les dollars des donateurs dans des innovations dont le public pourrait bénéficier au mieux. Nous ne pourrions pas faire ces recherches seuls, mais nous pouvons contribuer à leur réalisation.
C’est le cas notamment du Programme national de recherche en transplantation du Canada (PNRTC), qui réunit plus d’une centaine de chercheurs répartis dans neuf provinces ainsi que des patients et leurs familles. Ce programme, qui est dirigé par la Dre Lori West (Edmonton) et la Dre Marie-Josée Hébert (Montréal), a pour but de transformer le domaine de la transplantation.
IMPACT : - Éliminer les obstacles aux dons d’organes et accroître le nombre d’organes disponibles - Améliorer la qualité et la viabilité des organes qui sont donnés - Améliorer la survie à long terme et la qualité de vie des patients
IMPACT : « L’aide que j’ai reçue de La Fondation du rein m’a littéralement sauvé la vie. Ils viennent en aide à des personnes comme moi qui passent entre les mailles du filet. Je les remercie de tout cœur. » Mathew Hogue
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SOUTIEN – Près de 1 M$ en aide financière d’urgence à court terme En 1999, nous avons mené un sondage auprès de 18 000 patients. Ce sondage a révélé qu’un grand nombre d’entre eux habitaient à plus de 50 km de leur équipe soignante et beaucoup vivaient sous le seuil de la pauvreté. Aujourd’hui, le fardeau que représente à maints égards l’insuffisance rénale continue à peser lourdement. Chaque année, des milliers de personnes s’adressent à nous pour les aider à joindre les deux bouts lorsque le coût des compléments alimentaires ou des médicaments ou encore les frais de déplacement afférents aux traitements se révèlent trop onéreux. En plus de voir aux besoins les plus pressants, La Fondation du rein offre divers autres types de soutien financier :
• Remboursement des dépenses des donneurs d’organes vivants. Ce programme rembourse aux personnes qui font don de leur rein ou d’une partie de leur foie de leur vivant les frais qu’elles ont ainsi engagés – par exemple, déplacements, hébergement et perte de revenu. • Camps pour dialysés. Qu’il s’agisse du Kidney Camp for Kids au Brigadoon Village en N.-E., du Camp Dorset en Ontario ou du Kidney Camp for Kids au Zajac Ranch en C.-B., La Fondation du rein et ses donateurs et partenaires offrent aux enfants dialysés et à des familles dans le besoin la possibilité de vivre des vacances en plein air.
• La Division de la C.-B. propose ses Kidney Suites. Grâce à un partenariat avec la New Chelsea Society, quatre suites sont offertes à des patients qui, résidant hors de la vallée du Bas-Fraser, sont en période de convalescence après une transplantation rénale. Cette division dispose également d’une maison de ville de trois chambres pour des familles qui doivent venir s’installer à Vancouver pour que leur enfant puisse recevoir des traitements d’hémodialyse au BC Children’s Hospital.
1 Canadien sur 10 est atteint d’insuffisance rénale et des millions d’autres présentent un risque de l’être, mais ils ne le savent même pas.
PRISE EN CHARGE – Un programme de dépistage ciblé aide à gérer les risques Nous savons que la prévention et le dépistage précoce doivent se voir accorder un rôle prépondérant si l’on veut freiner la multiplication des cas d’insuffisance rénale chronique. C’est pourquoi nous avons redoublé d’efforts pour mieux sensibiliser les gens aux facteurs de risque associés à l’insuffisance rénale. En 2011, le CN s’est engagée à verser 600 000 $ à La Fondation canadienne du rein pour le lancement du Programme de dépistage des maladies rénales (DMR). Cette initiative d’envergure nationale vise à identifier les personnes qui pourraient être atteintes d’insuffisance rénale chronique (IRC). Les fonds, provenant de la vente de wagons du CN mis à la
ferraille, ont servi à promouvoir des comportements de prise en charge personnelle en vue d’aider à prévenir l’IRC ou d’en retarder la progression. Le programme permet en outre de recueillir des données probantes pouvant servir à l’élaboration d’initiatives en matière de politiques publiques axées sur la prévention, le dépistage précoce et la gestion de l’IRC. Le CN a généreusement renouvelé son appui en s’engageant à donner de nouveau 600 000 $, cette fois pour la période 2014-2016, afin d’assurer le maintien des séances de dépistage, qui cibleront entre autres les communautés autochtones.
IMPACT : -
Des centaines de séances de dépistage ont été organisées dans l’ensemble du pays.
-
Près de 7 000 personnes ont su ainsi si elles étaient ou non à risque et, si c’était le cas, ce qu’elles pouvaient faire pour prendre la situation en main.
Le diabète est la principale cause de l’insuffisance rénale terminale chez les nouveaux patients.
[9
IMPACT : « Donner un rein à un proche, c’est un don de vie, un don qui ajoute des années à la vie et de la vie à ces années. » Hélène Héroux et Gaétan Frigon
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ENGAGEMENT Le nombre de Canadiens qui reçoivent des traitements pour l’insuffisance rénale terminale a plus que doublé au cours des deux dernières décennies.
le pas.
C’est donc dire à quel point il est vital de mobiliser la communauté en faveur des dons d’organes.
Jusqu’à il y a quelques années, l’insuffisance rénale ne faisait pas partie de l’univers de Gaétan Frigon. Il se souvient qu’à l’âge de 45 ans, une demande d’assurance-vie lui avait été refusée en raison d’un taux de créatinine élevé, mais il se sentait en parfaite santé et ne souffrait d’aucun symptôme. Il se trouva une autre compagnie d’assurance et n’y pensa plus.
C’est dans cet esprit qu’en 2013, Gaétan Frigon, homme d’affaires et vedette de l’émission Dans l’œil du dragon, et sa conjointe, Hélène Héroux, qui lui a fait don de l’un de ses reins, ont décidé d’emboîter
Une douzaine d’années plus tard, lors d’un bilan de santé annuel, son médecin de famille l’informe que son taux de créatinine semble augmenter d’année en année, ce qui pourrait être le signe d’une
De plus, près de 75 % des quelque 4 500 Canadiens sur la liste d’attente pour un organe ont besoin d’un rein.
insuffisance rénale. Il l’envoie chez une néphrologue qui lui donne un régime alimentaire pour ralentir la progression de son insuffisance rénale. Il n’a toujours pas de symptôme, mais son taux de créatinine continue d’augmenter. Un jour son néphrologue l’avise que, lorsque son taux atteindra 300, il devra commencer la dialyse et s’inscrire sur la liste d’attente dans l’espoir d’obtenir un rein d’un donneur décédé. « Oh! un instant, s’est dit Gaétan, ça semble être plus sérieux que je pensais. » Il n’avait jamais considéré la possibilité de recevoir un rein d’un donneur vivant jusqu’à ce que sa sœur Pierrette lui offre l’un de ses reins. « Ça m’a
Deux porte-paroles du don vivant Lorsqu’ils ont appris que le nombre de donneurs d’organes vivants au Québec était très bas en comparaison avec les autres provinces, Gaétan et Hélène ont offert leur aide à La Fondation du rein pour promouvoir le don vivant. Leur message ne s’adresse pas à ceux et celles qui ont besoin d’un rein, mais à leur famille : « Si vous avez quelqu’un dans votre famille qui a une maladie rénale et que vous pourriez être compatible, dit Gaétan Frigon, n’hésitez pas! Un rein, on ne peut pas le demander, il faut que quelqu’un l’offre. »
[ 11
frappé, dit-il, et je ne savais pas comment réagir. Il est important que les médecins parlent de la possibilité d’un donneur vivant. » Lorsque, pour des raisons médicales, sa sœur dut retirer son offre, la fille de Gaétan ainsi que sa conjointe, Hélène Héroux, décidèrent de passer les tests de compatibilité sans lui en parler. Toutes deux se sont avérées compatibles; alors Hélène décida d’aller de l’avant. « Ce n’était pas évident d’accepter son offre, dit Gaétan, car on pense toujours au danger, mais Hélène m’a dit : ‘Écoute j’y ai pensé; selon moi le risque est minime, et je ne veux plus en entendre parler – ma décision est prise!’ »
De toutes les opérations qu’il a subies dans sa vie, Gaétan révèle que la transplantation de son rein a été la moins douloureuse. « Dès le début je me suis senti très bien, dit-il, et Hélène aussi... Mon premier rendez-vous de suivi médical était six jours après et les gens dans la salle d’attente qui avaient tous eux aussi eu une transplantation, ne croyaient pas que j’avais eu une greffe une semaine avant. Mais le fait que j’ai eu un donneur vivant, ça fait toute la différence au monde. Je me considère chanceux, car je n’ai jamais vécu le côté négatif de l’insuffisance rénale. J’ai vécu seulement le côté positif du don vivant. »
Erica a reçu un diagnostic de glomérulonéphrite membrano-proliférative en 2011. Il s’agit d’une maladie qui affecte les filtres du rein, les glomérules.
IMPACT : « Nous croyions avoir remporté la bataille. J’ai été en rémission pendant un peu plus d’un an, mais la maladie a refait son apparition. J’attends maintenant que mon taux de filtration glomérulaire baisse davantage afin de pouvoir commencer la dialyse. Je suis très heureuse d’avoir trouvé ReinRéseau.ca, d’autant que je suis une mère monoparentale et que ma fille de neuf ans est terrifiée par tout ce qui m’arrive. (En fait, nous le sommes toutes les deux.) Plus il y a des ressources disponibles, plus ce sera facile! » - Erica 12 ]
Erica, avec sa fille, Carolyn
SOUTIEN – PRISE EN CHARGE – ENGAGEMENT Aider les membres des communautés à échanger et à développer des réseaux intéressants En 1982, grâce au guide Vivre à sa façon, La Fondation du rein a offert son premier programme d’envergure nationale. Plus de 13 000 exemplaires de cette mine de renseignements ont été distribués en 2013. Aujourd’hui, les ressources et le soutien que nous offrons font appel à de nombreuses plateformes. Le programme Entraide-jumelage, qui a vu le jour en 2006 comme service de soutien en personne ou
téléphonique, comprend maintenant un volet en ligne. ReinReseau.ca est le tout dernier fruit de nos efforts en vue de répondre aux besoins croissants et nouveaux de la communauté.
guides Vivre à sa façon ont été distribués
IMPACT : Que ce soit à travers des événements, au moyen d’imprimés, par téléphone, en ligne ou par le biais des médias sociaux, les mots d’ordre de la grande communauté que forment les personnes affectées par une maladie rénale sont soutien, prise en charge et engagement.
« J’ai 48 ans; je suis mariée et j’ai deux filles. J’ai appris que je souffrais de diabète à l’âge de 8 ans. J’ai commencé la dialyse péritonéale en 2006. Au bout de neuf mois, on m’a transplanté un rein et un pancréas. C’était en février 2007. Quelle bénédiction! Le diabète a disparu et j’ai pu retourner travailler et reprendre de nombreuses autres activités que j’aime. Il y a eu plusieurs épisodes où j’ai cru qu’un rejet allait se produire, mais on a pu me traiter avec de fortes doses de médicaments qui ont évité cela. »
IMPACT : « Je suis reconnaissante envers La Fondation du rein pour tout le soutien que j’ai reçu et je crois que ce réseau est une idée géniale. Je participe à un groupe d’entraide de La Fondation du rein et j’entends dire de la part de nombreuses personnes que ces groupes de soutien viennent combler un immense besoin! » - Bev
« Je m’appelle Ania et j’ai reçu un diagnostic de syndrome d’Alport (à transmission autosomique récessive) en 2009. Je prends des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA) depuis 2007, mais ma maladie progresse. Mon taux de filtration glomérulaire est d’environ 60 et ma protéinurie est très élevée. Au cours des dernières années, j’ai pris des médicaments par intermittence parce que j’ai été enceinte à quelques reprises. J’ai finalement accouché d’un beau garçon, qui a maintenant sept mois! Ces grossesses se sont répercutées sur ma santé. Ma fonction rénale s’est de beaucoup détériorée quand j’étais enceinte, mais je n’ai aucun regret! Je suis très heureuse et j’ai un garçon en parfaite santé.
« En plus de mon problème d’insuffisance rénale, je dois porter des prothèses auditives. La perte d’audition est très courante chez les personnes atteintes du syndrome d’Alport. Mon frère, qui a la même maladie, a souffert d’insuffisance rénale terminale dès l’âge de 25 ans et a été sous dialyse pendant un an et demi avant d’avoir une greffe du rein il y a six mois. Il fait de l’hypertension depuis des années, ce qui accélère la progression de la maladie. Lui aussi est aux prises avec un problème de perte auditive. »
IMPACT : « Merci d’avoir créé cet espace de partage pour des gens comme nous. C’est encourageant! »
[ 13
« Il y a environ sept ans, ma fille, qui avait alors presque 16 ans, a reçu un diagnostic d’insuffisance rénale chronique. Après bien des examens, nous avons appris avec stupeur qu’elle était née avec un seul rein, qu’il avait à peu près la taille de celui d’un enfant de deux ans et qu’il fonctionnait à seulement 51 % de sa capacité. Aujourd’hui, il ne fonctionne plus qu’à 13 % et les taux de créatinine fluctuent grandement et se situent autour de 350. Mon beau-père a subi tous les tests nécessaires et, comme tout est en ordre, c’est lui qui va donner l’un de ses reins à ma fille dès que sa santé va s’améliorer. »
IMPACT : « Cela a été et continue d’être une très longue bataille pour notre famille. Je suis si contente d’avoir trouvé ce site. Cela faisait longtemps que je cherchais des gens comme nous qui peuvent comprendre notre épreuve et nous apporter un certain réconfort dans le partage de nos expériences. C’est bon de savoir que nous ne sommes pas seuls dans cette lutte pour une santé meilleure. » - Tammy
14]
SOUTIEN – PRISE EN CHARGE – ENGAGEMENT La Fondation du rein compte en tout 15 000 amis et abonnés sur les médias sociaux. Notre communauté en ligne s’emploie non seulement à fournir du soutien à ses membres et à leur donner les moyens de se prendre en main, mais aussi à recueillir des fonds pour La Fondation canadienne du rein.
J’aime = 1 Dollar 5 000 $, c’est ce que la campagne « J’aime = 1 dollar » d’Aviva a permis de recueillir grâce aux amis Facebook
« Mon mari et moi vivons maintenant à Saskatoon. Nous sommes mariés depuis 15 ans. Le diagnostic d’insuffisance rénale que mon mari a reçu en juillet 2007 a bouleversé nos vies. Il lui a fallu des années pour l’accepter. Je dois dire toutefois que maintenant il va vraiment bien. « Récemment, nous avons appris que ses reins étaient en train de se dégrader rapidement; alors, nous avons dû commencer à planifier en conséquence. Son néphrologue lui a fait des recommandations. Maintenant il doit aller voir le transplantologue
d’ici la fin de l’année.
« Nous gardons espoir. Je suis une donneuse compatible. Je suis ici pour partager mon vécu et apprendre des autres. Tout cela est nouveau pour moi. Merci de votre accueil. » - Leta
2013 - 2014 CONSEIL D’ADMINISTRATION NATIONAL Président national : Dr Julian Midgley Présidente sortante : Kathryn Richardson Trésorier : Andrew MacRitchie Secrétaire : Ken Mylrea Vice-présidente : Tetiana Gerych
Faye Clark,
Mike Sheppard,
présidente, Division du Canada atlantique
président, Division de l’Alberta-Sud
Christopher Gobeil,
David Stack,
président, Division du Québec
administrateur général
Dre Manjula Gowrishankar,
Harvey Thomson,
présidente, Division de l’Alberta-Nord et des Territoires
administrateur général
Paul Kidston,
Ron Walker,
administrateur général
président, Division de la Colombie-Britannique
Kurtis Krug,
Marsha Wood,
président, Division de la Saskatchewan
administratrice générale
Jason Kroft,
Terry Young,
administrateur général
président, Division de l’Ontario
Guy Langlois,
Dr James Zacharias,
administrateur général
président, Division du Manitoba
Anciens présidents de La Fondation canadienne du rein 2009-2012 : Kathryn Richardson, Ont.
1985-1986 : Kenneth R. Hughes, Man.
2006-2009 : Niloufer Bhesania, Ont.
1983-1985 : Howard McNutt, N.-É.
2004-2006 : Patrice Waché, Qc
1981-1983 : Barry S. Arbus, Ont.
2001-2004 : Peter Davis, Ont.
1979-1981 : Stephen A. Stein, Ont.
1999-2001 : Mary Lou Karley, Ont.
1977-1979 : Ben Vanden Brink, Alb.
1997-1999 : Marcia Bell, C.-B.
1976-1977 : David Ornstein, Qc
1995-1997 : Owen B. Brown, T.-N.
1974-1976 : Roger P. Kerans, Alb.
1993-1995 : Vivian Doyle-Kelly, Qc
1970-1974 : Harold Ashenmil, Qc
1991-1993 : Mary Catharine McDonnell, N.-É.
1964-1970 : Arthur Boidman, Qc
1989-1991 : Neil Bronsch, Alb. 1988-1989 : Alfred Coll, Ont. 1986-1988 : Doris Norman, N.-B.
www.rein.ca
Numéro d’enregistrement d’organisme de bienfaisance : 10756 7398 RR0001 Les états financiers de La Fondation canadienne du rein sont disponibles en ligne au www.rein.ca dans la rubrique portant sur les publications.
[15
BUREAU NATIONAL 300-5165, rue Sherbrooke Ouest Montréal, QC H4A 1T6 514-369-4806 / 1-800-361-7494 Paul Shay, directeur général national
DIVISION DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE
DIVISION DU MANITOBA
4940 Canada Way, bureau 200 Burnaby, BC V5G 4K6 604-736-9775 / 1-800-567-8112 Karen Philp, directrice générale
1-452 Dovercourt Drive Winnipeg, MB R3Y 1G4 204-989-0800 / 1-800-729-7176 Valerie Dunphy, directrice générale
DIVISION DE L’ALBERTA-NORD ET DES TERRITOIRES
DIVISION DE L’ONTARIO
202-11227, avenue Jasper Edmonton, AB T5K 0L5 780-451-6900 / 1-800-461-9063 Flavia Robles, directrice générale
1599, rue Hurontario, bureau 201 Mississauga, ON L5G 4S1 905-278-3003 / 1-800-387-4474 Jim O’Brien, directeur général
DIVISION DE L’ALBERTA-SUD
DIVISION DU QUÉBEC
6007, rue 1A Sud-Ouest Calgary, AB T2H 0G5 403-255-6108 / 1-800-268-1177 Joyce Van Deurzen, directrice générale
2300, boul. René-Lévesque Ouest Montréal, QC H3H 2R5 514-938-4515 / 1-800-565-4515 Martin Munger, directeur général
DIVISION DE LA SASKATCHEWAN
DIVISION DU CANADA ATLANTIQUE
1-2217 Hanselman Court Saskatoon, SK S7L 6A8 306-664-8588 / 1-888-664-8588 Joyce Van Deurzen, directrice générale
56, Avonlea Court, bureau 204 Fredericton, NB E3C 1N8 506-453-0533 / 1-877-453-0533 Tracy Durkee-Jones, directrice générale