La Fondation canadienne du rein et la Société canadienne de néphrologie s’emploient sans relâche à mieux promouvoir la santé rénale, à accroître la recherche et à renforcer l’espoir de ceux et celles qui sont aux prises avec l’insuffisance rénale.
À l’INTÉRIEUR
Ce que vous devez savoir
Des histoires inspirantes
Des percées révolutionnaires
Facteurs de risque
Vivre avec l’insuffisance rénale
Le Canada a pris les devants
Notre raison d’être : Changer les choses Au cours des cinquante dernières années, nous avons constitué un groupe d’entreprises pharmaceutiques novatrices, engagé dans une seule mission primordiale : répondre aux besoins médicaux non satisfaits les plus importants de notre époque. Les sociétés Janssen se sont engagées à soutenir les patients et les programmes de santé rénale, afin de développer des solutions de soins de santé axées sur les maladies rénales chroniques. Nous travaillons avec des professionnels de la santé et d’autres intervenants afin de constituer une gamme de solutions pertinentes qui amélioreront la vie des patients. Nous sommes des personnes qui aident d’autres personnes – nous travaillons en étroite collaboration avec elles pour exploiter conjointement nos connaissances et ressources, tirer parti de la puissance et des promesses exceptionnelles de la science, et améliorer la durée et la qualité de vie des patients partout dans le monde. Chez Janssen, nous sommes passionnément dévoués à la science pour le bien-être des patients du monde entier.
Janssen Inc. 19 Green Belt Drive Toronto (Ontario) M3C 1L9
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L’INSUFFISANCE
RÉNALE AIGUË :
ÊTES-VOUS À
RISQUE?
Saviez-vous que les maladies rénales sont l’une des dix principales causes de décès au Canada? Et qu’il est possible de perdre jusqu’à 80 % de la fonction rénale sans s’en rendre compte? Si vous ignoriez ces faits, vous n’êtes pas seul. Selon le dernier sondage d’Environics pour le compte de La Fondation canadienne du rein, la plupart des Canadiens ne savent même pas que les reins sont des organes vitaux. Toutefois, si vos reins cessent de fonctionner, vous pouvez mourir. Le sondage révèle également que la plupart des Canadiens ne se rendent pas compte que le diabète et l’hypertension sont les deux causes d’insuffisance rénale terminale les plus répandues, mais souvent évitables. Les maladies rénales touchent des millions de Canadiens — vous en faites peut-être partie sans le savoir. Alors en cette Journée mondiale du rein, le 14 mars, nous vous invitons à en apprendre davantage sur vos reins. Découvrez si vous êtes à risque, ce que vous pouvez faire si vous l’êtes, ou comment prévenir le développement ou la progression d’une maladie rénale. La Journée mondiale du rein qui a lieu au mois de mars, mois de la santé rénale au Canada, fut initiée pour sensibiliser le public. Le thème de cette année met l’accent sur la prévention de la perte brutale de la fonction rénale, dont les cas sont en constante
Paul Shay Directeur général national La Fondation canadienne du rein
progression. Une dégradation subite de la fonction rénale, que les professionnels de la santé appellent « l’insuffisance rénale aiguë », touche le plus souvent ceux qui sont hospitalisés pour des troubles cardiovasculaires, ou ceux dont le système immunitaire est compromis. Une telle dégradation peut vous mettre à risque pour une maladie rénale chronique. Alors, que pouvez-vous faire? Lisez cette publication et si vous avez encore des questions, visitez le site web de La Fondation canadienne du rein à www.rein.ca. Ne tardez pas : informez-vous dès maintenant. Prenez des mesures préventives. Mettez en pratique les conseils santé que vous trouverez à la page suivante du présent document. Nous espérons que vous agirez. Nous vous encourageons à poser des gestes concrets afin de vous assurer que vous n’êtes pas à risque de développer une maladie rénale — et si vous l’êtes, que vous puissiez gérer ce risque de votre mieux. Nos organismes veillent à organiser des actions plus globales, afin d’assurer que votre communauté puisse être en mesure de veiller à votre santé lorsque vous en aurez besoin.
Dr John Gill Président Société Canadienne De Néphrologie
Qu’est-ce que l’insuffisance rénale chronique et pourquoi devrais-je m’en préoccuper?
FAITS SAILLANTS SUR LES REINS
Vos reins jouent un rôle essentiel et central au fonctionnement de beaucoup d’organes. Les reins : - aident à retirer les déchets du sang ; - aident à maintenir le métabolisme (en réglant les niveaux d’eau et de minéraux dans le corps) ; - produisent des hormones, dont celles qui règlent la pression sanguine.
L’insuffisance rénale chronique (IRC) se traduit par une atteinte ou une diminution de la fonction rénale qui dure au moins trois mois. L’IRC s’exprime en cinq stades, selon la gravité de l’atteinte rénale, ou de la perte de fonction rénale. Une insuffisance rénale peut aussi prendre la forme d’une crise aiguë qui sévit sans prévenir. Le cinquième stade de l’IRC est la phase terminale, lorsque les reins fonctionnent à moins de 10 % de leur capacité normale. À cette étape, la dialyse ou la transplantation rénale devient nécessaire à la vie. Ces traitements ne constituent pas une guérison. La dialyse est souvent stressante et représente un fardeau psychologique et physique énorme pour la personne. De plus, la dialyse est toujours coûteuse pour le système de santé. Une transplantation représente souvent la meilleure possibilité d’améliorer la santé et la qualité de vie de nombreuses personnes atteintes d’insuffisance rénale terminale. Malheureusement, le nombre de reins disponibles à la transplantation est très limité et un rein transplanté peut ne pas durer toute une vie.
CONSEILS SANTÉ Faire des choix sains joue un rôle important dans la santé rénale et la prévention des maladies. Des conseils santé inclus : suivre un régime alimentaire équilibré, faire de l’exercice régulièrement, éliminer l’usage du tabac et consommer l’alcool avec modération. Garder ses reins en santé dépend aussi de la gestion d’autres conditions qui peuvent déclencher les maladies rénales; il faut donc surveiller votre pression sanguine et prendre vos médicaments selon les ordonnances. Il n’est pas toujours possible de freiner ou de stopper la progression de l’insuffisance rénale. Dans ce cas, la maladie doit être gérée avec un régime alimentaire approprié et des médicaments spécifiques. La Fondation canadienne du rein offre un outil en ligne pour aider les personnes atteintes d’une maladie rénale à gérer leur régime alimentaire, www.cuisineetsanterenale.ca.
Si vos reins ne fonctionnent plus, la mort s’ensuit dans les jours suivants. Si l’insuffisance rénale est diagnostiquée tôt, la progression de la maladie peut souvent être stoppée. Sans intervention vitale, telle que la dialyse ou la transplantation, une personne atteinte d’insuffisance rénale terminale mourra.
Selon une vieille légende japonaise, celui qui façonne 1 000 grues en origami voit son vœu exaucé. Plus récemment, l’origami de la grue est devenu non seulement un symbole d’espoir dans les moments difficiles, mais aussi un symbole de guérison.
FACE AUX FAITS • Les traitements de dialyse coûtent, chaque année, au système de santé canadien plus de 70 000 $ par patient. • Au départ, une transplantation rénale coûte près de 100 000 $. Au cours des années subséquentes, il faut compter moins de 22 500 $ par an pour le suivi et les coûts des médicaments. • Sur cinq ans, outre les bienfaits pour la santé du patient, une transplantation rénale permet au système de santé d’économiser 200 000 $ par rapport à la dialyse.
Suis-je
à risque ? P
lus de 30 % des diabétiques présentent des signes précoces d’insuffisance rénale. Le diabète n’est pas, toutefois, le seul
facteur de risque pour l’insuffisance rénale. Si vous faites de l’hypertension ou si un membre de votre famille a souffert d’une insuffisance rénale terminale, vous êtes à risque. Les membres de certains groupes ethniques sont également à risque. C’est le cas notamment de personnes d’origine autochtone, hispanique, africaine/antillaise, asiatique et océanienne. Les personnes âgées de 55 ans ou plus sont aussi à risque. L’insuffisance rénale peut aussi être déclenchée par des maladies génétiques telles que la maladie polykystique des reins, ou par une
ON ESTIME QU’UN CANADIEN SUR DIX SOUFFRE D’INSUFFISANCE RÉNALE. LE NOMBRE DE CANADIENS AUX PRISES AVEC L’INSUFFISANCE RÉNALE TERMINALE A TRIPLÉ AU COURS DES 20 DERNIÈRES ANNÉES. LA DIALYSE COÛTE AU SYSTÈME DE SANTÉ 2,5 MILLIARDS DE DOLLARS PAR ANNÉE.
Demandez à votre médecin
infection ou un traumatisme tel que l’insuffisance rénale aiguë.
Que faire si je fais partie d’un groupe à risque? Voici quelques précautions utiles à prendre si vous êtes à risque de développer des maladies rénales : • Discutez de votre pression sanguine optimale avec votre médecin, qui vous recommandera des thérapies ainsi que des changements de régime alimentaire et de vie pour vous aider à atteindre votre but. • Gardez votre taux de sucre sanguin au niveau le plus normal possible, minimisant ainsi vos chances de développer la maladie rénale diabétique. • Demandez à votre médecin de faire une analyse sanguine afin d’effectuer le calcul appelée « taux de filtration glomérulaire estimé (TFGe) ». Le taux de filtration glomérulaire mesure la capacité des reins à filtrer les déchets. Un taux réduit indique une fonction rénale compromise. Votre résultat TFGe, combiné avec le niveau de protéines dans votre urine aidera le médecin à évaluer votre niveau de risque personnel quant à la fonction rénale. Ces analyses sont connues comme les moyens les plus efficaces de diagnostiquer l’insuffisance rénale à ses premiers stades, quand elle est encore traitable. • Assurez-vous de faire ces analyses régulièrement, ce qui vous permettra, ainsi qu’à votre médecin, de suivre le fonctionnement de vos reins, lequel peut varier avec le temps. • Continuez de faire attention à votre taux de sucre sanguin et à votre pression sanguine, même si vos reins sont parfaitement sains. Pour connaître les événements de dépistage de la maladie rénale (DMR) ayant lieu dans votre région, contactez la division la plus proche de La Fondation canadienne du rein. La liste de coordonnées des divisions est disponible à www.rein.ca ou en téléphonant au 1-800-361-7494.
Événements spéciaux de La Fondation canadienne du rein
Natalie Cole toucha une corde sensible
Q
ue ce soit des galas, les dépistages ou les symposiums pour les patients, les événements marquants font partie intégrante des initiatives de La Fondation canadienne du rein (FCR) auprès de la vaste et diverse communauté touchée par les maladies rénales.
Changer le futur
Des découvertes qui animent un monde plus sain Chez Astellas, notre mission est d’apporter de l’espoir aux gens qui sont la proie de maladies dans le monde entier. Cette volonté d’engagement est animée par nos découvertes incessantes de nouveaux médicaments. En favorisant l’innovation et en oeuvrant dans les régions où les défis sont immenses, nous avons créé un riche pipeline qui répondra aux besoins criants des patients. © Astellas Pharma US, Inc. ASTOOOO6CC Janvier 2013
Le 14 mars, Journée mondiale du rein, et tout au long de mars, Mois du rein au Canada, plusieurs événements permettront de souligner l’importance du progrès en matière de gestion des maladies rénales et de la santé rénale. La Division du Québec de la FCR organise des événements de dépistage à travers la province; la division de l’Atlantique tiendra un petit déjeuner pour la Journée mondiale du rein à Saint-Jean au Nouveau-Brunswick; tandis que La Fondation canadienne du rein et la Société canadienne de néphrologie travaillent en partenariat à une campagne de conscientisation et de financement pour la recherche en matière des maladies rénales lors de trois événements distincts à London, Ontario, Winnipeg et Vancouver. En octobre dernier, la chanteuse Natalie Cole, lauréate des Grammy, s’est illustrée devant une salle bondée au profit de La Fondation du rein. Sa présence toucha une corde sensible pour plus d’une raison : elle est elle-même bénéficiaire d’un rein transplanté et son autobiographie est le récit fascinant de son expérience de l’insuffisance rénale terminale. Pour plus de renseignements sur ces événements et biens d’autres, consultez www.rein.ca/2013Journeemondialedurein. Pour apprendre comment prévenir les maladies rénales, faciliter la détection précoce ou mieux vivre pendant que vous explorez les possibilités de traitements, visitez www.rein.ca. Le site de la FCR fournit aussi des renseignements sur la campagne Nouveau défi, une campagne de financement pour la recherche, les programmes pour les patients, les activités communautaires et autres : www.campagnerein.ca.
LA RECHERCHE SUR
L’INSUFFISANCE
RÉNALE Aussi important soit le progrès dans la recherche en matière de traitement de l’insuffisance rénale, l’avenir en promet bien plus.
UN AVENIR PROMETTEUR à long terme d’une transplantation et des stratégies visant à accroître les dons d’organes de donneurs vivants et décédés afin de répondre au besoin urgent en transplantation.
Des projets actuellement en laboratoire changeront la donne
LA DIALYSE Selon la Dre Deborah Zimmerman, clinicienne-chercheuse à l’Hôpital d’Ottawa, « La science peut sembler prendre énormément de temps. En 1860, Thomas Graham crée le terme « dialyse », mais ce n’est que vers 1913 que John Abel et ses collègues réussissent à dialyser les premiers animaux. Une autre décennie passera avant les premières tentatives — malheureusement infructueuses — auprès d’êtres humains. Ce n’est qu’en 1962 à Seattle, lorsqu’ils créent un aiguillage permettant l’accès externe au système sanguin, que les Drs Scribner et Quinn rendent possible la dialyse à long-terme. » Cette nouvelle approche élimine le besoin de trouver un nouveau point d’accès au système sanguin pour chaque traitement. La dialyse devient donc une option pour sauver des vies.
LA TRANSPLANTATION
Au Canada et ailleurs, la recherche actuelle promet de transformer le traitement de l’insuffisance rénale dans les deux décennies à venir. « Les chercheurs travaillent sur la technologie des membranes et parlent d’un dialyseur portable, » selon la Dre Zimmerman. « Vous pourriez porter cet appareil et vaquer à vos occupations quotidiennes tout en vous dialysant. Je crois que cela deviendra possible au cours de ma carrière. » Des chercheurs canadiens, dirigés par le Dr Jeffrey Medin, du réseau University Health Network de Toronto, ont lancé le premier essai clinique au monde d’une thérapie génétique pour la maladie de Fabry. Cette maladie génétique rare touche plusieurs systèmes d’organes. La maladie de Fabry déclenche des complications rénales graves qui mènent souvent à
Une importante réalisation canadienne compte parmi les avancées significatives ayant transformé la qualité de vie et redonné espoir à ceux qui souffrent de maladies rénales. En 1958, à l’Hôpital Royal Victoria de Montréal, le Dr John D. Dossetor, l’un des fondateurs de La Fondation canadienne du rein (FCR), coordonne le travail de la première équipe au Commonwealth à réussir une transplantation rénale, entre jumeaux identiques. Aujourd’hui, la recherche est axée sur l’amélioration de la survie
l’insuffisance rénale terminale. La participation des patients est vivement sollicitée dans le développement des technologies avancées et les pratiques de recherche modernes, par les sondages en ligne, les groupes de discussion et les essais cliniques. Pour faciliter l’accès du public aux activités de recherche rénale, la FCR a créé une nouvelle section sur son site web. Vous y trouverez des occasions de vous impliquer : www.rein.ca/sondages.
La société des bienfaiteurs
3 jours 100 KM
Un don planifié à La Fondation canadienne du rein est un don qui aura un impact durable et qui témoignera des valeurs qui vous sont chères. « Nous devons simplement nous assurer qu’il y aura d’autres percées dans le domaine rénal. C’est pourquoi j’ai inclus La Fondation canadienne du rein dans mon testament. »
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de Kananaskis à Calgary
Du 6 au 8 septembre 2013
John B. Dossetor, OC, BM BCh (Oxon), FRCPC, Ph. D. (McGill), Co-fondateur de La Fondation canadienne du rein en 1964 à Montréal, et membre fondateur de la société des bienfaiteurs.
Si vous désirez en apprendre davantage sur la façon de créer votre propre legs veuillez communiquer avec Linda Pellas, à linda.pellas@rein.ca ou 1-800-565-4515 • rein.ca/donsplanifies
Soyez des nôtres pour un voyage épique dans la lutte contre les maladies rénales
Marche rénale
L’échec n’est pas une option
kidneymarch.ca
HISTOIRES
L’histoire d’une donneuse
D’espoir L
auren Herschel comprend la valeur de la qualité de vie et du temps gagné pour une famille dont un membre est gravement malade. Adolescente, elle a perdu son
père après trois ans de lutte contre un cancer. Lorsqu’elle
Un trajet au sommet Cette histoire a été publiée dans Les éditions nouvelles. Jeune, Virginia Arsenault était souvent malade, hospitalisée, attendant la fin d’une infection rénale, redoutant déjà la prochaine. « Dès la naissance, mon rein droit était déformé, sujet à de sévères infections et aboutissant progressivement à l’insuffisance rénale, dit-elle. J’ai toujours été une grande rêveuse, et tout au cours de mon enfance et ma jeunesse, je ne pensais qu’à escalader les plus hauts sommets de la planète. Toutefois, je craignais que ce soit impossible à cause de ce rein constamment infecté. » À l’âge de 13 ans, le rein droit de Virginia a cessé de fonctionner; son rein gauche la gardait en vie. Elle souffrait d’immenses douleurs et il fallait retirer son rein droit malade. Elle a pu se faire opérer et retrouver une vie saine. « J’éprouverai toujours une immense reconnaissance auprès de la recherche qui a rendu possible l’aide aux patients comme moi » dit Virginia, qui fait maintenant du bénévolat auprès de La Fondation canadienne du rein. « Aujourd’hui, je vis mon rêve; je suis alpiniste. J’ai voyagé dans les Himalayas et j’ai vu le mont Everest du sommet d’une montagne voisine. »
a découvert le Registre des donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiares (DVEB), elle a voulu participer à l’amélioration significative de la vie d’une autre personne ayant besoin d’une greffe. Ce programme, qui est un partenariat entre la Société canadienne du sang et les programmes de transplantation à travers le pays, permet par le jeu d’échanges entre des couples donneur-receveur incompatibles, de réaliser des greffes qui ne pourraient autrement avoir lieu. Lauren s’informe auprès de La Fondation canadienne du rein, pensant s’inscrire au registre comme donneuse non-
Améliorer le sort des enfants atteints d’insuffisance rénale terminale « L’insuffisance rénale terminale chez les enfants est un gros problème » souligne la Dre Susan Samuel, chercheuse à l’Université de Calgary et pédonéphrologue à L’Alberta Children’s Hospital. « Les patients adultes ont eu la chance de grandir, d’avoir une famille, d’occuper un emploi et de survivre. Pour les enfants atteints d’insuffisance rénale terminale,
Virginia Arsenault, 2012
beaucoup de ces possibilités sont perdues tôt dans la vie. » Venant d’une famille qui a dû composer avec l’insuffisance rénale, la Dre Samuel, âgée de 35 ans et mère de deux enfants, a axé toute sa vie professionnelle sur l’amélioration de la santé et de la qualité de vie des enfants. « Les maladies rares, comme l’insuffisance rénale chez les enfants, sont toujours difficiles à étudier puisqu’il n’y a pas assez de patients dans un centre donné pour obtenir des résultats scientifiquement valides » selon la Dre Samuel. Elle a développé la première base de données nationale au Canada qui permet de documenter les pronostics à long terme pour les enfants atteints d’insuffisance rénale et d’identifier les disparités quant à l’accès à une transplantation selon la région, le groupe ethnique et le statut socioéconomique. « Chaque enfant mérite la meilleure chance de réussir dans la vie. L’insuffisance rénale peut être surmontée avec une attention et des soins particuliers » dit-elle.
dirigée. On la référa aux services des donneurs vivants du programme de transplantation de la région. Après avoir passé des examens pour s’assurer de la viabilité de sa candidature, elle fait le don de son rein en 2011. Son don non-dirigé altruiste a permis de déclencher une série de quatre transplantations différentes. Elle est retournée au travail après deux semaines et n’a « presque pas de cicatrices » grâce à la procédure laparoscopique. Depuis lors, Lauren a fait la connaissance de plusieurs personnes atteintes des maladies rénales, à travers des initiatives telles que la Marche de 100km de Kananaskis à Calgary.
Pour en savoir plus long sur le programme des donneurs vivants jumelés ou pour explorer la possibilité de devenir donneur vivant, visitez http://www.organsandtissues.ca/f/.
L’atteinte rénale soudaine de Dana
D
ana Morris avait 13 ans lorsqu’elle est devenue gravement malade, il y a six ans maintenant. Après une semaine de perte d’appétit, sa mère l’amena à l’Hôpital de Montréal pour enfants, où elle fut immédiatement admise. « J’étais en pleine insuffisance rénale terminale, et beaucoup plus malade que je ne le pensais. Le taux normal de créatinine dans le sang est entre 0,5 et 1,1 mg par dl; le mien était à 1 400! » La question que personne n’avait posée à Dana était si elle urinait. « On présumait que si je n’urinais pas, je l’aurais mentionné. Cette supposition aurait pu me tuer, parce que ça faisait huit jours que je n’avais pas uriné. Avec le recul, j’aurais dû être plus vigilante, mais j’étais trop malade pour m’en inquiéter. On m’a immédiatement transportée à la chirurgie, où on m’a installée le réceptacle à la poitrine pour que je puisse commencer la dialyse le lendemain matin. Quelle aventure! Je pense que chaque session de dialyse durait cinq heures, et j’étais chanceuse—j’en ai subi seulement six. Les autres jeunes en dialyse n’étaient pas aussi chanceux, la plupart étaient sur la liste d’attente pour une transplantation. » En plus de la dialyse, Dana a dû prendre plusieurs médicaments, dont la prednisone, qu’elle détestait pour ses effets secondaires – l’enflure du visage et du cou.
Hospitalisée pour neuf jours, Dana s’est complètement remise de l’insuffisance rénale provoquée par un virus non-diagnostiqué. « La leçon que j’en tire, c’est qu’il faut définitivement que je sois plus vigilante quand il s’agit de ma santé » dit Dana.
« Quand nous avons appris que ma mère avait besoin de la dialyse, dit Ike Zhang, ça nous a fait un choc. La dialyse, ce n’est pas du court-terme, et nous n’étions pas préparés. »
Ike Zhang and Linni Xu
L
orsque la maladie rénale frappe une personne, c’est toute la famille – et parfois toute la communauté – qui sont atteintes. C’est ce que Ike Zhang a compris quand sa mère, Linni Xu, a subit une insuffisance rénale terminale en 2003. « Quand nous avons appris que ma mère avait besoin de la dialyse, dit Ike Zhang, ça nous a fait un choc. La dialyse, ce n’est pas du court terme, et nous n’étions pas préparés. » Réveil douloureux pour Linni, dont les origines asiatiques augmentaient le risque de développer une maladie rénale; de plus, son travail de consultante en informatique l’obligeait à voyager plus de 300 jours par année. « Au début, nous avons réagi comme n’importe quelle famille. Nous étions stressés, déprimés et émotifs, se rappelle Ike. Mais par la suite, nous avons compris qu’il fallait composer avec la dialyse au jour le jour. » Le père de Ike a changé d’emploi pour accommoder l’horaire de dialyse de sa femme et Linni a trouvé un travail où elle n’aurait plus à voyager. La famille a entrepris la dialyse à domicile dès 2007, ce qui a permis à Linni de faire ses traitements, appuyée de son mari et son fils. En septembre dernier, après plus de cinq ans d’attente, elle a bénéficié d’une transplantation rénale. À la suite à ces épreuves, Ike fut inspiré à organiser un concert pour sensibiliser le public à l’insuffisance rénale et pour recueillir des fonds pour le travail de La Fondation canadienne du rein. Cet événement réussi, mettant en vedette des membres de l’orchestre chinoise, a dépassé toutes les attentes.
UNE NOUVELLE VIE
Michel Perron. « À mon retour, j’ai appris que nous avions recueilli 250 000 $, » dit-il. Avec un rein bien fonctionnel 19 ans après la transplantation, Michel rend régulièrement visite aux patients dialysés de sa communauté. « De par mon propre témoignage, j’ai la responsabilité de donner de l’espoir aux patients dialysés et de les encourager à subir une transplantation, » dit ce père de sept enfants et grand-père de 22 petitsenfants. « Donner un rein aujourd’hui est beaucoup plus facile qu’auparavant, pour le donneur et le bénéficiaire. La technologie pour la transplantation et la dialyse s’est beaucoup améliorée. »
M
ichel Perron, bénéficiaire d’une transplantation, est un champion à bien des égards, mais il reconnaît avec humilité que « si je n’avais pas reçu le don d’un rein précieux, j’aurais été obligé d’arrêter de travailler, et ma vie aurait été bien différente. » L’homme d’affaires québécois, âgé de 80 ans, a commencé la dialyse à l’Hôpital Royal Victoria de Montréal en 1992. À ce moment-là, les personnes âgées de plus de 60 ans n’étaient pas éligibles à une transplantation, mais puisque son fils avait un rein disponible, les chirurgiens ont accepté d’entreprendre la procédure transformative.
Michel est retourné au travail huit jours plus tard. Il célébra son 62e anniversaire et le premier anniversaire de sa transplantation en hissant le drapeau de La Fondation canadienne du rein au Pôle nord en 1994. À la suggestion de son épouse, l’aventure a inspiré une campagne de financement pour la Fondation en établissant le Fonds de recherche
Michel Perron
Michel Perron célébrera son 20e anniversaire de greffe en avril
La Fondation canadienne du rein et la Société canadienne de néphrologie ont collaboré à l’élaboration du contenu de cette publication destinée au grand public. Merci aux contributeurs et aux bénévoles qui ont partagé généreusement leurs connaissances et les fruits de leur perspicacité. Tous droits réservés, Copyright © 2013. Éditrice: Penny Shore, Shore Publishing, pshore@shorepublishing.ca Designer: Bravada Consumer Communications Inc., www.bravada-cci.com
Un engagement passionné envers la vie Chez Takeda, nous avons toujours été animés par la passion : la passion de créer une société plus saine. Depuis plus de 230 ans, nos principes fondamentaux nous servent de guide dans un monde en constante évolution. Ces principes nous incitent à faire constamment preuve d’intégrité et de toujours placer l’accent sur les personnes. Aujourd’hui, Takeda est une entreprise d’envergure mondiale. Elle contribue à améliorer la qualité de la vie de millions de patients dans le monde entier. Takeda a pris un engagement envers l’innovation pharmaceutique, la lutte contre les maladies incurables et l’exploration de nouveaux traitements et de nouvelles avenues thérapeutiques. Notre engagement consiste à améliorer la qualité de la chose la plus précieuse au monde : la vie. www.takedacanada.com
courageux SiSinous nouspouvons pouvonsêtre êtreaussi aussi
que queceux ceuxque quenous nousaidons. aidons.
Bonne BonneJournée Journéemondiale mondialedu durein! rein! Nous profitons de de l’occasion l’occasionpour poursaluer saluerlaLa Fondation canadienne Nous profitons canadienne Nous profitons de l’occasion pour saluer laFondation Fondation canadiennedudu du rein, la Société canadienne de néphrologie, et l’équipe rein etetl’équipe dederecherche œuvrant à àla laChaire Shire rein l’équipe recherche œuvrant Shireenennéphrologie de recherche oeuvrant à régénération la Chaire Shire enChaire néphrologie etnéphrologie en eteten transplantation et rénales du CHUM. en transplantation et régénération rénales du CHUM. transplantation et régénération rénales du CHUM. Nous Noussommes sommesfiers fiersdedeleslesappuyer appuyerdans dansla lapoursuite poursuitededeleurs leursmissions missions Nous sommes fiers de les appuyer dans la poursuite de leurs respectives. respectives. missions respectives. Shire Canada est une société biopharmaceutique basée à Montréal et un membre Shire Canada est une société biopharmaceutique basée à Montréal et un membre actif de l’association canadienne Rx&D. Nous sommes fiers de contribuer à la vitalité actif de l’association canadienne Rx&D. Nous sommes fiers de contribuer à la vitalité de l’industrie pharmaceutique, tant au Québec qu’ailleurs au pays. de l’industrie pharmaceutique, tant au Québec qu’ailleurs au pays. Visitez-nous via notre site Web au www.shirecanada.com. Visitez-nous via notre site Web au www.shirecanada.com.
Shire Canada inc. Shire Canada inc. 2250, boul. Alfred-Nobel 2250, boul. Alfred-Nobel bureau 500 bureau 500 (Québec) H4S 2C9 Saint-Laurent Saint-Laurent (Québec) H4S 2C9 514 787-2300 514 787-2300 www.shirecanada.com www.shirecanada.com
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