Memoire STREET PHOTOGRAPHY

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Nguyen Kieu Linh


Sommaire 2

INTRODUCTION

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Avant de COMMENCER

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PREMIERE EPISODE

MON EXPERIENCE EN COURS

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DEUXIEME EPISODE

MON EXPERIENCE PERSONNEL

LES SERIES FINALES

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UN long EPILOGUE


INTRODUCTION La photographie est venue à moi comme par hasard.

Quand je suis allée rendre visite à un ami à Nice, j’ai commencé à utiliser son appareil Nikon pour prendre des portraits de lui. C’est à partir de ce moment que la curiosité pour la recherche de la composition et du cadrage d’une image m’a poussée à apprendre comment manipuler un DLSR et à regarder des beaux clichés sur internet. A partir du moment où mon père m’a offert un Canon et m’a montré les bases de techniques, ma passion pour la photographie « s’est activée » comme jamais auparavant, ce qui m’a motivée pour convaincre mes parents de me laisser poursuivre des études dans ce domaine après avoir obtenu la licence en Econométrie à Lyon (économie quantitative).

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Le portrait est le premier sujet photographique que j’ai choisi ainsi celui qui m’intéresse le plus depuis toujours. Les visages, les mains, les rides, les vêtements, tous ces caractéristiques de l’homme m’attirent énormément. Mes yeux ne peuvent jamais s’échapper à regarder la beauté des gens, jusqu’à la prise de vue.

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A l’époque, j’ai défini le style « photo portrait » de ces photos, sans savoir qu’elles appartiennent aussi à « street photography ». Le hasard m’a amené naturellement à ce monde. La non-existence de cette notion me semble très utile : parce qu’à la prise de vue, nous ignorons/oublions sa définition et ses règles ainsi nous ne pense qu’au sujet situé devant nous.

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Je me suis orientée vers les portraits en extérieur et

Grâce à l’exposition PMAC, j’ai pris contact avec

un peu de portrait en studio quand j’en ai l’occasion.

un nouveau client, qui m’a permis de faire connaissance avec la photographie de danse contemporaine. La première commande de sa compagnie concernait des passages et des coulisses du spectacle de fin d’année des élèves du centre : « Les Carnets chorégraphiques ». Quelques-unes ont été exposées dans « Regards Croisés »

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Mes activités

/Exposition « Petit marché d’art contemporain » - Galerie VISIOSFEIR, 26 rue René Leynaud 69001 Lyon – Mai 2016

/Exposition collective « Regards Croisés » de 8 photographes français et vietnamiens sur la danse contemporaine – Mairie du 7ème arrdt et Mairie Annexe du 5ème arrdt – Septembre 2016 : Organisatrice et participante en cadre du projet Regards Croisés. Prochaine destination : L’Espace, Centre culturel de la langue française – Campusfrance, Hanoi, Vietnam en Septembre 2017.

/Exposition « Forest Spirit » - Maison de communication et d’édition Treize Avril, 17 rue Royale 69001 Lyon – Janvier 2017.

Aujourd’hui, après quelques expositions et une publication de mon portfolio sur la page Facebook de la revue CAMERA, je commence à constater que la photographie prend une place dans ma pensée, ma vie quotidienne, libérant ainsi mon imagination, ma conception. Je me suis beaucoup inspirée des photographes vietnamiens, mais mon objectif est encore d’aller plus loin qu’eux, avec ma vision sur

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le monde.


AVANT DE COMMENCER Un des moyens d’améliorer la contemplation de la photographie est la musique. Pourquoi ne pas essayer une mélodie aléatoirement en prenant des photos ou en les retouchant sur notre ordinateur. J’aimerais vous offrir une opportunité de vous présenter mon intérêt sur ce travail. Grâce à la musique, la photographie peut révéler le moment de la prise de vue, où nous sommes amenés dans une aventure par le photographe. https://www.youtube.com/watch?v=pLKeZukedZ est le lien de cette liste, qui est dédiée uniquement à cette série photographique et qui annonce naturellement son esprit, dans le cadre de la street photographie. Ainsi nous débutons bien ce livre de photos.

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PREMIERE EPISODE

MON EXPERIENCE EN COURS Pourquoi le street photographie ? Elle combine la forme et le contenu en transformant

Parce que la photographie est un moyen d’expression.

le monde à travers la personnalité de l’artiste. Michail

L’image dont nous sentons la puissance exprime nos

Moscholovis a insisté sur l’harmonie parfaite entre

sentiments par rapport au sujet de la photo. Chaque

le contenu et la forme, il s’agit de la beauté au-delà

spectateur est capable d’une manière instinctive

de notre création. Par l’introspection et notamment

d’apprécier ou de critiquer ce qu’une photographie

le bonheur existant à l’intérieur de chaque personne,

aurait rêvé pouvoir faire. Elle serait fière de « décoder »

l’œuvre d’art prend sa naissance dans la vie quotidi-

et de nous « expliquer » ses éléments (dont la forme, le

enne.

contenu). Depuis que j’ai commencé à me dédier à ma passion,

Donc quelle-est mon humeur aujourd’hui ? Pourquoi

je n’ai jamais entendu parler de cette notion jusqu’au

j’insiste là au-dessus ?

début du workshop à l’école de Condé. Street photogra-

phie comprend plusieurs occurences. La mise en scène est permise dans les autres styles mais pas pour ceci. Il ne nous demande que des challenges afin d’obtenir un cliché dans un monde chaotique. C’est une raison qui m’intéresse énormément.

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Mes attentes

/Si les photos ne sont pas prises aux lieux publics, elles perdent de leur réalité et de leur sincérité.

/Je suis à la recherche de ce qui se passe autour de la vie quotidienne ainsi les émotions des gens que j’ai croisés. La météo décide également la couleur et l’ambiance du reportage de ce jour : Gris, sombre, sans reflet et moins de passage quand il n’y pas de soleil, mais c’est une occasion de s’intéresser à l’absence humaine : Le vide et le froid.

/J’aime une présence de l’homme dans la plupart de mes photos. Les objets peuvent nous apportent quelque chose d’intéressant et d’étrange, par contre moins théâtral.

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Mes inspirations /Je m’inspire tout d’abord des photographes du domaine, que j’ai rencontrées pendant le cours de l’école. À chaque photo passée sur le projecteur, ce qui m’attire ne sont que les photos claires, nettes, contenant du graphique, de la surprise et de la douceur de la vie.

/Je m’inspire ensuite de ce qui se passe autour de moi, généralement de la vie lyonnaise, que j’ai découverte depuis 2011, avec tout ce qui reste encore à découvrir à l’avenir. Il y a tellement de choses qui se passent autour de nous au quotidien. Il y a des choses qui se répètent et également des choses qui se renouvellent.

/Je redécouvre des lieux devant lesquels je suis passée chaque jour et je découvre des lieux que j’ai connus mais qui sont changés par l’intervention humaine. Je regrette de n’avoir pas pu enregistrer ce changement parce que j’ai raté de belles photos que j’aurais dû réaliser. Je trouve que le temps ne nous attend jamais, ainsi que les photos ne nous attendent pas pour être prises. C’est pourquoi le photographe doit réagir dès qu’il peut et trouver un nouveau site dans son carnet.

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Les pistes suivies J’établit de variants sujets, qui sont pour moi très L’instant décisif est difficile pour une jeune débutante. Après avoir tenté je décide d’essayer plusieurs pistes différentes afin de me permettre les expérimenter et me proposer des challenges.

intéressants, pour donner une nouvelle valeur à chaque photo et de maximiser l’utilisation des photos que j’ai réalisés pendant et en dehors du workshop. Au moment où l’on déclenche, l’image est décidée après une procédure de réflexion et d’hésitation, puis de considération de la technique et de la position de prise de vue. Alors chaque photo possède une raison pour laquelle on l’a choisie. Ensuite, sa valeur définie devra être présentée soit individuellement, soit en série, en fonction de son contenu.

/Les portraits /Les couleurs /Les éléments graphiques

Dans mon esthétique, il y a rarement qu’une photo qui se présente toute seule. Une histoire doit être racontée en série de photo.


Des contraintes

Une autre difficulté est la surcharge d’informations au fond de l’image. Le sujet est devenu moins intéressant

Une des plus difficiles approches de ce genre de

quand il existe tellement d’activités

photographie est comment prendre un portrait d’une

autour de lui. Le challenge sera pour

personne dans la rue, c’est-à-dire que nous ne la

moi de chercher un cadrage qui le

connaissons pas.

sépare du monde en protégeant sa visibilité. Soit nous faisons des portraits volés, en essayant de nous avancer vers eux au plus proche, pour limiter à 50mm : les émotions sont plus naturelles. Si cette personne me reconnaît, je souris et leur demande la permission.

Soit je demande la permission avant de les prendre en photo quand je sens que je suis obligée d’avoir leur portrait. Je leur donne ma carte de visite afin de me présenter et d’obtenir plus de confiance.

Parfois les gens refusent, je dois chercher un autre sujet parce que plus que je passe de temps à négocier, moins la personne se sent à l’aise pour poser.

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PLANCHES DE CONTACTS Pourquoi ? Dès la première séance du workshop, j’ai entendu parler de “L’instant décisif” de Henri Cartier Bresson, en plus, je suis fascinée de la façon qu’il capte des moments sur une seule image. Pourtant, lorsque je découvre son travail et ceux des autres photographes dans “Magnum Contact Sheets”, beaucoup de photos ont été prises sur une scène. Le fait de la rechercher de sens d’une scène de photo dépend de la reconnaissance de son importance. J’ai pu observé comment les meilleurs photographes ont travaillé leurs planches de contacts et combien d’effort il ont mis au-dessus afin de définir leur cliché préféré. Chaque travail me rappelle les circonstances de la série de photo que j’ai prise et surtout, comment je me suis débrouillée mon vocabulaire française et mes geste au cas où il arrive des réactions inattendues chez les gens. Je suis donc avec un grand plaisir de vous montrer certains planches de mon travail effectué en cours à Lyon.

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Lyon, Octobre 2016 Voici une série que j’ai pris pendant une sortie libre quand il pleuvait. Comme j’ai abordé dans la partie des contraintes, la météo n’est toujours pas idéale pour me supporter à obtenir les images bien exposées et contrastées. Il est temps de transformer cet inconvénient par un point fort que nous rencontrons pas tous les jours: Les couleurs chaudes. Oui, les imperméables, les bottes, les feuilles jaunes, les lignes des passages. J’obtient moins de couleurs, mais la couleur principale est désormais très visible et brillante. Pour cette occasion, j’ai pu observer des activités quotidiens du matin: Accompagner son enfant à l’école, acheter du pain pour le petit déjeuner, ou si pas du temps, on déjeune dans la rue. J’ai profité à appliquer une technique de prise de vue: Bouger mon caméra pour un effet flou à l’image 5.

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Lyon, Novembre 2016 Une deuxième série que j’aimerais vous montrer est prise à l’intérieur du métro (en endroit publique que je devais faire attention au permission des portraits) et en bas du pont à Jean Macé. Les conditions de la lumière est donc différentes par rapport au premier planche de contact. En plus, il a tellement ensoleillé pour que je puisse obtenir un beau reflet graphique à la photo 13 et 16. Personnellement, 5 est la photo la plu s intéressante au niveau du cadrage, de la composition du sujet entre les courbes. Je la nomme “Derrière une femme”.

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DEUXIEME EPISODE

MON EXPERIENCE PERSONNELLE Barcelone, Décembre 2016

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ROUGE


“Rouge”, Lyon Novembre 2016 Elle s’agit d’une série des photos avec le rouge comme couleur majeure. Il n’existe pas une ordre ou une place fixe pour chaque photographies.

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Les dyptiques


Lyon, Paris Novembre 2016 Elle comprend quelques dyptiques que je souhaite mettre à côté dans un livre que vous trouverez dans la poche derrière la couverture. Les photos en dyptiques sont en double page avec marge blanche. Sauf la première et la dernière photo, qui devraient être ensemble.

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LES VIEUX LYONNAIS


Lyon, Fin 2016 Les portraits des vieux me plaisent tellement... Ils sont des personnes âgÊs mais leur Êmotions sont beaucou plus naives, comme les enfants

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04 LE TEMPS QUI PASSE


Lyon, Fin 2016 Imaginons quand nous grandirons... C’est une série de photo que je voudrais positioner les inconnus dans un même contexte: Les enfants au dos etl les femmes en face de nous, ou la fille et la dame avec son chariot et le couple qui cachent toujours leur identité.

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LES GRAPHIQUANTS





I think photography is life. Life is photography. They are inter-connected. You cannot separate them. Eric Kim

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UN LONG EPILOGUE

Pour conclure, je regrette de ne pas avoir pu continuer certains sujets préférés que j’ai présentés dans les séries finales, surtout « Les lignes » et « Les vieux lyonnais », à cause des autres projets de l’école, de mes expositions et de ma forte envie de changer le lieu de prise de vue (en dehors de Lyon). Je préfère sortir avec une deuxième personne pour augmenter ma confiance en moi. Par contre, je perds ma confiance quand je suis à côté d’autres photographes à viser un même sujet (par exemple pendant le workshop avec ma classe).

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Ensuite, ce que je retire sont peut-être les bases de street photographie, cependant pour moi, très utiles à me rappeler à chaque sortie.

Je n’ai aucun temps de réglage de mes paramètres

au moment de la prise de vue : Je devrai connaître ce que je devrai photographier afin de préparer à l’avance. Le seul bouton à toucher est le déclencheur. Obtenir un instantané d’une image sous-exposée est mieux que rien.

Accepter le matériel que je possède : Il ne faut pas

trop penser à mon appareil. J’ai eu de la chance d’avoir un bon « œil » (full frame et dernière génération). Par contre son poids et sa forme encombrante me gênent. De toute façon je dois m’habituer à cet inconvénient et apprendre à savoir l’utiliser habilement. Ce n’est pas comme un petit appareil argentique que nous pouvons cacher avec nos mains ou mettre dans la poche de nos manteaux.

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Marcher lentement et réagir rapidement : Les gens

vont nous reconnaître si nous courrons, contrairement à si nous déclenchons soudainement.

Pour avoir de belles photos satisfaisantes, il me

semble normal de passer du temps à attendre des modèles. C’est mieux quand je trouve un joli cadre et je n’ai qu’à attendre que quelqu’un arrive. Personne ne me dit combien de temps, peut-être 5 ou 10 minutes, ou même plus. Mais ça démontre la valeur et l’importance du contexte d’une image.

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Ce que je souhaite, pour aller plus loin, sera d’avoir une certaine journée destinée uniquement à pratiquer ce genre de photo : trouver le rythme de ma vision, ma sensibilité sur ceux qui sont devant l’appareil. J’aimerais déconnecter tous les détails spécifiques à un moment et à un endroit et distiller la vraie chose pour moi. Ce qui me permet de proposer mon introspection par l’interprétation d’un moment candide, pour le transformer en un symbolisme sur les agonies ordinaires et l’inquiétude.

Je suis évidemment toujours attirée par la géométrie, les diagonales, les lignes et les modèles répétitifs. Pourtant ce n’est pas suffisant si la photographie ne traduit pas l’obsession de l’auteur pour l’extraordinaire : un geste surprenant qui n’est pas attendu. Peu importe les règles définies, capturer une image n’atteint son achèvement qu’avec l’édition et le choix final du photographe.

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Vous pouvez me contacter par

Site - www.kieulinhnguyen.fr Mail - kieulinh.nguyen.10f@gmail.com Instagram - nguyenklynn Facebook - kieu.linh.14


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