Mai 2023
Objectif emploi !
Les besoins de recrutement dans la Marne en 2023 p. 8
Quels métiers en 2030 ? p. 8
Etat des lieux du chômage dans le Grand Est p. 9
Les métiers de l'industrie à l'honneur chez Sparflex p. 10
Quels diplômes dans la vigne et le vin ? p.11
Focus sur la réforme du lycée professionnel p. 12
Nouveau bac hôtellerie-restauration à Epernay p. 13
1 000 emplois à saisir au Village des recruteurs de Reims p. 14
A Reims, un forum pour tout savoir sur l'IOT p. 16
La filière connexe au champagne recrute p. 18
Une nacelle éolienne au service de l'IUT de Châlons p. 18
Quid de la reconversion dans l'artisanat ? p. 20
Mission Jobs d'été à Châlons p. 20
Regard sur le métier de tapissier p. 22
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Près de 34 000 projets de recrutement dans la Marne en 2023
L'enquête annuelle « Besoins en main-d’œuvre », réalisée par Pôle emploi, révèle des intentions d'embauche légèrement inférieures en 2023 par rapport à l'année dernière dans le Grand Est. Même constat dans la Marne, dont le dynamisme est porté en partie par les emplois saisonniers des secteurs vinicole et agricole.
Depuis plus de 20 ans, l'enquête « Besoins en main-d’œuvre » fait le point, chaque année, sur les intentions de recrutement des entreprises au niveau national, régional et départemental. À l'échelle du Grand Est, 2023 succède à une année 2022 record, avec des intentions d'embauche évaluées à 203 244 projets. Un chiffre légèrement en retrait par rapport à l'année dernière (216 480), mais qui demeure, selon Pôle emploi, « particulièrement élevé » (+18 % par rapport à 2018).
Parmi les secteurs d'activité souhaitant embaucher le plus au niveau régional, on trouve les services aux particuliers qui représentent 34,1 % des projets de recrutement, suivis des services aux entreprises (19,9 %), de l'agriculture (14,3 %), de l'industrie (11,4 %) du commerce (11,2 %) et de la construction (9,2 %). Si bien que les profils les plus recherchés par les employeurs sont ceux des aides à domicile et aides ménagères, des agents d’entretien de locaux, des aides-soignants, des apprentis et employés polyvalents de cuisine et des infirmiers, cadres infirmiers et puéricultrices.
Avec 33 769 projets de recrutement recensés cette année, en légère baisse de 4,7 % par rapport à 2022 (35 283), la Marne est le 2e département le plus dynamique du Grand Est, derrière le Bas-Rhin (46 950), un territoire qui compte deux fois plus d'habitants. Avec
15 352 projets (16 229 en 2022), le bassin d'emploi de Reims concentre presque la moitié des intentions d'embauche dans la Marne. Il est suivi par celui d'Epernay avec 8 856 projets (9 197 en 2022), puis de Châlons avec 4 394 (4 338 en 2022), Sézanne avec 3 065 (3 191 en 2022) et Vitry-le-François avec 2 101 (2 328 en 2022). Des chiffres globalement encourageants, mais qui sont ternis par la part très importante des emplois saisonniers. Du fait de l'importance des secteurs de l'industrie agroalimentaire, de l'agriculture et de la viticulture, la Marne est d'ailleurs le département du Grand Est comptant le plus grand nombre de projets saisonniers, soit 16 192. Une caractéristique que l'on retrouve dans tous les bassins d'emploi, en particulier dans celui d'Epernay, avec 75,7 % des projets de recrutement
Dans la Marne, la moitié des projets de recrutement sont saisonniers
concernés, contre 46,8 % pour le bassin de Châlons et 38,5 % pour celui de Reims. Problématique déjà très importante depuis quelques années, les difficultés rencontrées par les employeurs de la région pour recruter restent à un niveau élevé. Ainsi, 57,9 % des intentions de recrutement sont jugées difficiles par les employeurs, soit un niveau comparable à celui de 2022 (- 0,4 %). Parmi les métiers présentant les plus forts taux de difficulté de recrutement, on trouve notamment ceux du bâtiment (couvreurs, plombiers-chauffagistes, électriciens...), des services à la personne (aides à domicile et aides ménagères, employés de maison...), de la maintenance (mécaniciens et électroniciens de véhicules, ouvriers qualifiés de la maintenance en mécanique), de la santé (infirmiers, cadres infirmiers et puéricultrices) et des trans-
ports (conducteurs de véhicules légers, taxis, ambulances, conducteurs routiers et grands routiers et conducteurs de transports en commun sur route).
Julien DebantLes 15 métiers les plus recherchés en 2023 dans le Grand Est
1.
Quels métiers dans le Grand Est en 2030 ?
Dans une étude publiée en début d'année, France Stratégie et la Dares mettent en évidence les métiers qui seront les plus créateurs d'emplois d'ici 2030 dans la région Grand Est : l'objectif étant de prévoir ceux qui risquent de manquer de main-d’œuvre. En effet, les projections indiquent que tous métiers confondus, 36 700 postes ne seraient pas pourvus d'ici sept ans, principalement en raison des départs massifs à la retraite prévus sur cette période (615 000), biens supérieurs à ceux des arrivées des jeunes sur le marché du travail (575 800). Parmi les métiers qui seront les plus touchés par les départs à la retraite, on retrouve les agents d'entretien (42 300), les enseignants (22 400), les conducteurs de véhicules (25 200), les employés administratifs de la fonction publique (19 100), les aides à domicile (16 200) ou encore les aides-soignants (14 200). Cependant, les besoins évoluant, les métiers les plus impactés par les retraites ne seront pas ceux qui manque-
ront forcément le plus de bras. En effet, en plus d'être compensé par les jeunes, le deuxième élément pouvant influencer le vo-
lume de postes à pourvoir est la création d'emploi. Les métiers qui en créeront le plus d'ici 2030 sont les infirmiers et sages-
femmes (9 400), les aides-soignants (8 200), les aides à domicile (7 000), les ouvriers qualifiés (6 340) ou les médecins et assimilés (4 030). Le troisième élément à prendre en compte est la destruction d'emploi à la suite de départs à la retraite non remplacés. Il concernerait principalement les métiers d'employés administratifs de la fonction publique (12 900), les enseignants (7 200), les secrétaires (5 200), les employés administratifs d'entreprise (5 100) et ceux de la comptabilité (4 900). Au final, en agrégeant ces différents éléments, les métiers pour lesquels les recrutements pourraient être plus difficiles dans la région Grand Est d’ici 2030 sont, selon France Stratégie et la Dares : les aides à domicile, les employés de maison, les ouvriers qualifiés de la manutention, les professions intermédiaires administratives de la fonction publique, les dirigeants d'entreprises, les assistants maternels et les agents d'entretien.
Le chômage au plus bas depuis 2008 dans le Grand Est
Publiée en avril, la dernière note de conjoncture de l'Insee Grand Est décrypte les chiffres de l'emploi et du chômage sur le 4e trimestre 2022. Elle fait état d'une certaine stabilité de ces deux composantes, avec une particularité du côté du chômage : il atteint en région son niveau le plus bas depuis 2008 (7 % de la population active). La zone d'emploi d'Epernay figure parmi les meilleurs élèves (4,5 % de chômage, contre 10,9 % à Forbach, en Moselle). La baisse du nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et n'ayant exercé aucune activité (catégorie A) au cours du dernier trimestre s'accentue (-2,4 % d'inscrits, contre – 0,8 % au 3e trimestre). Cette donnée reste stable dans la Marne. Tous secteurs d'activité confondus, l'emploi salarié progresse moins vite en région au 4e trimestre que précédemment. Il affiche une légère hausse (+ 0,6 %) dans l'intérim, mais recule dans la construction. L'Insee recense 16 800 créations d'entreprise d'octobre à décembre 2022 (+ 4,5 %), principalement des micro-entreprises, et note une continuité dans la progression des défaillances d'entreprise (3 000 en 2022, en hausse de 10,4 % au trimestre précédent). Elles demeurent toutefois inférieures de 23,8 % à leur niveau d'avant-crise sanitaire, mais sont plus prononcées dans l'industrie (+ 16,3 %). Sur un an, la fréquentation touristique a augmenté de 11 % dans le Grand Est et dépasse ainsi les chiffres de 2019. Une évolution qui s'explique notamment par l'afflux de la clientèle non-résidente (+ 46,2 %). Hors campings, les hébergements touristiques collectifs enregistrent 4,7 millions de nuitées au 4e trimestre 2022 (+ 11,2 % comparé au même trimestre 2021).
Sparflex met à l'honneur les métiers de l'industrie
L'entreprise champenoise, fabricante de coiffes et de muselets, accueillera la semaine de l'alternance, à la fin du mois. Elle en profitera pour présenter sa formation au métier de conducteur de ligne automatisée, dont la deuxième promotion est attendue en septembre.
Sparflex est un poids lourd dans son domaine. Productrice de coiffes, de muselets, de capsules et d’étiquettes pour les champagnes et vins effervescents, la société basée à Dizy est intégrée depuis bientôt trois ans au groupe italien Crealis, leader mondial des solutions de surbouchage, qui produit, chaque année, dans six pays (Italie, France, Espagne, États-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande) six milliards de coiffes, capsules, muselets et bouchons pour les secteurs du vin, des spiritueux, de la bière, de l’huile et du champagne. Autant dire qu’ils sont nombreux, dans notre région, à travailler avec Sparflex. Acteur économique et industriel de premier plan du bassin d’Épernay, l’entreprise souhaite faire connaître son savoir-faire et ses métiers, mais aussi toute la diversité de ceux de l'industrie, parfois méconnus. C'est la raison pour la-
quelle son site de Dizy accueillera, du lundi 22 au vendredi 26 mai, la semaine de l’alternance. Née d’un partenariat entre l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) et le Grand Est, cette opération se matérialisera par la présence du Magical industry tour, un camion équipé de sept ilots immersifs et ludiques dédiés aux métiers de l'industrie : chau-
dronnerie/soudure, usinage, maintenance, process de production, robotique, conception industrielle et électrotechnique. « C’est un moyen innovant et décalé d’accrocher les jeunes et les moins jeunes à nos métiers de l’industrie, car les participants pourront approcher au plus près la technique, ce qui est trop compliqué à faire en entreprise, quand les
lignes tournent », explique Peggy Bonnevie, directrice des ressources humaines de Sparflex. Des collégiens, des lycéens, des demandeurs d’emploi et des travailleurs en reconversion sont ainsi attendus sur le site durant toute la semaine pour échanger avec des professionnels de l’entreprise de Dizy et s’essayer aux métiers de l’industrie, à l’intérieur du fameux véhicule. Sparflex espère faire naître des vocations, elle qui a déjà monté une promotion en alternance, en mai 2022. « Étant dans un bassin de plein emploi à Épernay, ça peut être délicat de recruter. On a donc imaginé, en partenariat avec Pôle emploi et le lycée SaintJean-Baptiste de La Salle, une formation courte, en alternance, sur le métier de conducteur de ligne automatisée pour la fabrication de nos muselets », précise la DRH. Sur les huit apprenants, six terminent actuellement leur formation d’un an et seront prochainement titularisés. À partir de la mi-mai, Sparflex lancera sa deuxième phase de recrutement pour sa prochaine promo d’alternants, qui entamera sa formation en septembre. Les futurs apprenants se trouveront peut-être parmi les participants à la semaine de l’alternance.
Simon Ksiazenicki4 Inscription auprès de la Maison de l'emploi et des métiers d'Épernay : 03 26 54 85 85 et contact@mdem-epernay.fr
EMPLOI FORMATION
Les diplômes de la vigne et du vin
Centre de formation dédié aux métiers de la vigne et du vin en Champagne, l’institut Georges-Chappaz se donne pour mission de dynamiser l'AOC au service de l'innovation scientifique et valoriser le patrimoine commun de la Champagne et du champagne.
Rattachée à l’université de Reims Champagne-Ardenne (Urca), l’équipe pédagogique compte des enseignants-chercheurs et des intervenants professionnels de la filière qui dispensent leur savoir à la Villa Douce, à Reims, et à la Villa Bissinger, à Aÿ. Originales et organisées en petits groupes, ces quatre formations s’adressent à un large éventail de candidats, qui peuvent d’ores et déjà s’inscrire.
On y retrouve une formation au diplôme national d’œnologue, en deux ans, accessible généralement après l’obtention une licence. L’institut propose également un diplôme universitaire (DU) management de l’œnotourisme, qui s’adresse aussi bien aux étudiants qu’aux professionnels, et dont l’enseignement se déroulera tous les vendredis, ainsi que trois samedis, du 6 octobre au 3 février. Une autre formation, destinée aux journalistes et aux communicants souhaitant se spécialiser dans les questions de la vigne et du vin, sera dispensée tous les premiers jeudis et vendredis de chaque mois, du 5 octobre au 14 juin. Enfin, l’institut forme aussi aux hautes études de la gastronomie, un enseignement intensif proposé du 19 au 30 juin, une semaine à Paris et une semaine à Reims, afin de mettre en valeur les aspects scientifiques, culturels, sociologiques, économiques qui constituent le monde du goût et de la gastronomie. S.K
4 Infos et inscriptions : univ-reims.fr/igc
La réforme du lycée pro se précise
En déplacement en CharenteMaritime, jeudi, Emmanuel Macron a présenté sa réforme de l'enseignement professionnel. Sa mise en œuvre progressive est prévue à partir de la rentrée de septembre 2023.
En voici les grandes lignes.
La voie professionnelle concerne, chaque année, plus de 620 000 jeunes, soit un lycéen sur trois. Emmanuel Macron avait annoncé, lors de la campagne présidentielle de 2022, vouloir réformer l’enseignement professionnel et sa ministre chargée du dossier, Carole Grandjean, détaille ces derniers mois, au gré de ses déplacements et interventions publiques, les grandes lignes de cette réforme.
Envisagée dans un premier temps, l'idée d'augmenter de moitié, pour tous, le temps passé par les lycéens professionnels en stage devrait finalement être appliquée au cas par cas. Ce projet était dans le viseur de nombreux enseignants, qui avaient manifesté dès l'automne dernier. Actuellement, les périodes de formation en entreprise durent de 12 à 16 semaines en CAP et de 18 à 22 semaines, réparties sur trois ans, en bac pro. L’idée serait d’adapter le contenu et la durée des périodes de stage au profil, au parcours et au projet de
l’élève puisqu’ils sont nombreux à être jeunes, voire très jeunes : en 2021, les élèves de moins de 16 ans représentaient 69 % des effectifs à leur entrée au lycée professionnel. Les périodes de stage seraient ainsi plus importantes à l’approche du diplôme.
Une fois le sésame en poche, une des propositions clés issues des groupes de travail concerne l'instauration d'un temps de formations post-diplôme optionnelles pour continuer
à suivre des enseignements et vivre des expériences professionnelles. Une mesure qui doit permettre d'améliorer cette statistique : en janvier 2022, 41 % des lycéens sortis du système éducatif sept mois plus tôt occupaient un emploi salarié, contre 28 % des sortants de CAP
Ces dispositions sont encore à affiner, mais certaines doivent entrer en vigueur dès septembre prochain : rémunération des stages
(50 à 100 € mensuels), découverte des métiers et du monde de l’entreprise dès la cinquième ou encore transformation de la carte des formations.
Ce dernier point est l’un des grands chantiers de la réforme, à savoir « orienter la carte des formations vers les métiers liés aux grandes transitions numérique, écologique et démographique », a récemment expliqué la ministre déléguée Carole Grandjean. Cette refonte se voudra la plus locale possible, bassin d’emploi par bassin d’emploi, en concertation avec les recteurs et les régions. Si cela impliquera de créer ou d’adapter certaines formations aux métiers de demain, cela signifiera également d’en fermer d’autres. « Il s'agit de fermer les filières les moins insérantes et celles qui permettent le moins de poursuites d'études. Il faudra voir selon les statistiques », a déclaré la ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la Formation professionnels. Enfin, cette dernière a assuré, en février dernier, lors d’un débat au Sénat : « Il n’y aura aucune diminution du nombre d’enseignants ».
La mise en œuvre de la réforme s’étalera de septembre prochain à la rentrée 2025. Emmanuel Macron a assuré que l’État allait investir un milliard d’euros pour faire de l’enseignement professionnel une « cause nationale ».
Simon KsiazenickiOuvrir des filières, en fermer d'autres
Nouveau bac hôtellerie et restauration à Épernay
SOIRÉE PORTES OUVERTES
Vendredi 12 mai 2023
Le bac STHR prépare aux métiers de la restauration, l’hébergement et l’agroalimentaire. © l'Hebdo du Vendredi
Accueillant plus de 2 000 jeunes chaque année, le lycée StéphaneHessel d’Épernay propose, notamment, plusieurs formations technologiques et professionnelles. À la rentrée prochaine, une de plus garnira son catalogue : un bac sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration (STHR). Ouvert dès la 1re aux élèves issus de 2de générale ou technologique, cet enseignement portera sur l’économie et la gestion hôtelière, les sciences et technologies culinaires et les sciences et technologies des services, à travers des séances concrètes. Les matières générales seront les mêmes dans toutes les séries (français en première, puis enseignement moral et civique, histoire-géo, maths, langues vivantes, EPS et philosophie en terminale) et les élèves suivront aussi des spécialités propres à la série (trois en première et deux en terminale). Un stage de mise en application sera prévu en première. Cette filière technologique prépare aux études supérieures, mais il est également possible de préparer une mention ou une formation complémentaires d’initiative locale en un an à l'issue du bac. Les débouchés se situent dans les secteurs de la restauration, l’hébergement, l’armée ou encore l’agroalimentaire.
Les métiers de l'immobilier à Stéphane-Hessel
Établissement de formation professionnelle et d'enseignement supérieur, le Cnam propose une formation de responsable d'opération immobilière, en alternance (deux jours au lycée Stéphane-Hessel d’Épernay, trois jours en entreprise), ouverte aux bac+2. Elle permet de se former à l’étude de faisabilité économique, financière, technique, administrative et juridique d’opérations de construction et de rénovation immobilières. Rentrée en septembre, inscription avant le 28 mai. Infos : cnam-grandest.fr/cpn9700a
●
CAP
AAGA (Agent Accompagnant au Grand Age)
AEPE
E lectricien
IMTB (Intervention Maintenance et Technique du Bâtiment)
3 è me Pr é pa M é tiers
BAC PRO
AGOrA (Assistance à la Gestion des Organisation et de leurs Activité s)
AMATA (Artisanat et M é tiers d'Arts/option Tapissier d'Ameublement)
ASSP (Accompagnement Soins et Services à la Personne)
M é tiers du Commerce et de la Vente
M é tiers de la S é curit é
M é tiers de l’ É lectricit é et de ses Environnements Connect é s
Mardi 20 juin 2023
Métiers de l'Industrie - 9h Lycée Libergier, 20 rue des Augustins - Reims
Métiers du Bâtiment - 14h Lycée Arago, 1 rue François Arago - Reims
1 000 offres d'emploi à saisir au Village des recruteurs
La Caravane de l'emploi de Reims fait étape à Wilson
Tournée événementielle dédiée 100 % à l'emploi, le Village des recruteurs fera étape à Reims, pour la 4e fois depuis sa création en 2017, le jeudi 25 mai. Organisé par l’agence Aglaé, en collaboration avec la ville de Reims et avec le soutien des acteurs de l’emploi et du développement économique du territoire, cet événement rassemblera près d’une soixantaine d’entreprises et de centres de formation, présents pour rencontrer et échanger avec plusieurs candidats. Il vise donc à réunir employeurs et personnes à la recherche d’un emploi, sous la forme d’un « job dating » géant organisé directement sur l’espace public, en l'occurrence sur l'esplanade Porte de Mars dans la cité des sacres. Ce rendez-vous est ouvert à tous, de 9 h à 17 h. Les candidats, que ce soit pour obtenir des conseils pratiques ou pour postuler à un emploi, pourront y retrouver environ 1 000 offres (CDI, CDD, alternance, stage et intérim) et plus de 300 offres de formation. Pour participer, il est nécessaire de se rendre sur www.levillagedesrecruteurs.fr. Sur ce site, les personnes intéressées peuvent consulter la liste des offres et des entreprises et ainsi identifier celles qu’elles souhaitent rencontrer. Dans le cadre de leur venue, les candidats sont aussi invités par les organisateurs « à travailler leur discours et soigner leur présentation » et « préparer et imprimer leur CV en plusieurs exemplaires ». Des conseils avisés pour être fin prêt le jour J et trouver sa voie.
4 Infos : levillagedesrecruteurs.fr
Cette année, le Village des recruteurs de Reims s'installera sur l'esplanade de la Porte de Mars. © DR
J.D
Lancée le 11 avril, la Caravane de l'emploi de Reims s'arrête ce mardi 9 mai dans le quartier Wilson (boulevard Wilson). Cette étape a pour thématique les métiers de l'accompagnement social, de la petite enfance, du médical et de l'aide à la personne. De 14 h à 17 h, les personnes en recherche d'emploi ou de formation peuvent y venir rencontrer sans rendez-vous plusieurs types d’acteurs du territoire. Objectifs : créer des synergies nouvelles pour faciliter l’accès des habitants à l’emploi et aux aides de droit commun et permettre à des entreprises publiques et privées qui rencontrent des difficultés de trouver les compétences qui leur manquent. Infos : reims.fr
ENBREF
Ce dispositif vise à faciliter l’accès des habitants à l’emploi et aux aides de droit commun. © AD Ville de Reims
Formation : portes ouvertes à la MFR de Gionges
La Maison familiale et rurale de Gionges organise une journée portes ouvertes le samedi 13 mai, de 10 h à 17 h, au 66, rue de la Crolière. L’établissement propose des formations pour les scolaires, dès la 4e et après le bac, et pour les adultes autour de l’agriculture, la viticulture et l’œnologie.
Infos : 03 26 57 54 89 et mfr-gionges.fr
Un tremplin vers une carrière prometteuse
Les formations du CFA du Bâtiment et des Travaux Publics sont reconnues et permettent d’acquérir des compétences essentielles pour réussir dans les métiers de la Construction.
Le réseau BTP CFA Grand Est regroupe sept établissements et forme des apprentis du CAP au Diplôme d’Ingénieur (bac +5), au plus près des besoins des entreprises. Une adaptation constante qui fait sa force et la vôtre pour l’avenir.
Ce maillage territorial permet à chaque jeune d’avoir un établissement près de chez lui grâce à 6 Centres de Formation d’Apprentis (CFA) aux Métiers du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) et à l’Institut Universitaire des Métiers et du Patrimoine (IUMP). Ce sont plus de 70 formations dispensées par des professionnels
apprentis chaque année. C’est également une structure ouvrant à des parcours de formation personnalisés dans un cadre réconfortant, doté d’équipements modernes et performants, reconnu pour la qualité de son apprentissage et son taux de réussite élevé aux examens.
L’un des points forts de BTP CFA Marne est
de s’adapter continuellement aux enjeux majeurs de la Construction pour répondre aux besoins des professionnels.
Une nouvelle formation en rénovation énergétique
Ainsi, le secteur est confronté aux préoccupations croissantes liées au développement durable. C’est pourquoi, le CFA du BTP de la Marne à décider de mettre en place une nouvelle formation permettant aux apprentis d’acquérir les compétences nécessaires pour réaliser des travaux respectueux de l’environ-
A la rentrée prochaine, BTP CFA Marne proposera donc le Titre Professionnel de Chargé d’Affaires en Rénovation Energétique du liers énergivores. Matériaux durables, isolation, performance énergétique, bâtiment passif, normes environnementales seront au programme de cette formation. Les ajouts comme celui-ci au catalogue des formations se font naturellement pour rester au plus près de la réalité du monde professionnel.
L’antenne BTP CFA Châlons-enChampagne va voir le jour !
mération châlonnaise et ainsi régler les problématiques de mobilité, BTP CFA Marne ouvrira en septembre prochain une antenne à Châlons-en-Champagne. Sous l’impulsion de la Fédération Régionale des Travaux
Publics et accueillis au Centre Raymond Bard, ce sont trois nouvelles formations qui seront possibles de suivre à Chalons : un CAP Constructeur de Réseaux de Canalisations de Travaux Publics, un CAP Constructeur de Routes et d’Aménagements Urbains, et un CAP Constructeur d’Ouvrages en Béton Armé.
Lieu de vie et d’apprentissage
Chaque site est un véritable lieu de vie et d’apprentissage pour les apprentis et les formateurs, qui peuvent y travailler, apprendre, vivre, participer à des activités culturelles et sportives, les conduisant parfois même à des voyages à l’étranger (dans le cadre des
échanges Erasmus+) ou aux WorldSkills, LA compétition des métiers. Oui, les métiers de la Construction peuvent emmener loin, et il y a tout un avenir à se construire avec BTP CFA Grand Est.
Profitez de la Journée Portes Ouvertes couvrir le CFA du BTP de la Marne, ses ateliers et formations, et rencontrer les équipes socio-éducatives (aide et accompagnement) et de formateurs.
www.btpcfa-grandest.fr
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EMPLOI FORMATION
A Reims, une journée pour tout savoir sur l'IOT
Portes ouvertes à Avize Viti Campus
L'IOT, pour Internet of Things, en français l'Internet des objets, est un réseau d'objets, de lieux et de terminaux équipés de capteurs et connectés à la toile leur permettant de transmettre et de recevoir des données entre eux et avec d'autres systèmes. Cette technologie est aujourd'hui massivement utilisée dans les entreprises, notamment dans l'industrie. L'Afim Champagne-Ardenne, association dédiée aux métiers de la maintenance industrielle, immobilière et tertiaire, en partenariat avec la CCI, lui consacre une journée entière sous la forme d'un forum, à l'occasion de ses 5e Rencontres de la maintenance et de la performance, organisées le 8 juin, au lycée SaintJean-Baptiste de La Salle à Reims. « L'objectif est de présenter l'IOT aux entreprises, aux salariés et aux étudiants, et de créer du lien entre eux, indique Caroline Froissart, présidente de l'Afim Champagne-Ardenne. Grâce aux technologies de l’IOT, la maintenance devient plus prédictive que curative, via des capteurs sur les équipements qui transmettent des données en temps réel avec comme but d'anticiper les pannes des machines. » Ce forum, ouvert à tous gratuitement sur inscription, est donc l'opportunité d'en savoir plus, lors d'une journée ponctuée de six conférences pour mieux comprendre l'intérêt de cette technologie pour les entreprises et ses débouchés en termes d'emploi et de formation.
L'IOT ou l'internet des objets est l'interconnexion entre l'Internet et des objets, des lieux et des environnements physiques. © DR
Plus grand centre de formation dédié à la viticulture de la région Champagne-Ardenne avec plus de 2 000 apprenants accueillis chaque année, le lycée viticole et centre de formation basé à Avize donne rendezvous pour ses journées portes ouvertes, le samedi 13 mai, de 9 h à 13 h, à Avize Viti Campus (13, rue d’Oger). L’occasion pour les personnes intéressées par les métiers de la vigne et du vin de découvrir la large palette de formations dans les domaines de la viticulture, l’œnologie, le commerce, l’œnotourisme et le machinisme agricole, de la 3e au bac +3, proposée par le centre de formation.
ENBREF
Formation : portes ouvertes à la MFR de Vertus
4 5e Rencontres de la maintenance et de la performance, mercredi 8 juin, à partir de 13 h 30, au lycée Saint-Jean-Baptiste de La Salle, 20, rue de Contrai à Reims. Gratuit sur inscription sur https://afim-asso.s2.yapla.com/fr/event-38715.
La Maison familiale et rurale de Vertus ouvrira ses portes le samedi 13 mai, de 10 h à 17 h, au 19, avenue Saint-Vincent. Établissement privé sous statut associatif, elle forme des jeunes de la 4e jusqu’au bac pro dans les domaines de l'agriculture, la vente et les services à la personne, aux entreprises et aux seniors, ainsi que des adultes qui préparent les diplômes d'accompagnant éducatif petite enfance (AEPE) et d'accompagnant éducatif et social (AES). Infos : 03 26 52 22 20 et mfrvertus.com
EMPLOI FORMATION
Une nacelle éolienne au service de l'IUT de Châlons
À Épernay, la filière connexe au champagne recrute
En 2020, pour rappel, Châ lons Agglo et les parte naires du CRSD (contrat de redynamisation de site de défense) investissaient 329 000 € HT dans l'implantation d'une nacelle éo lienne pédagogique sur le site châ lonnais de l'IUT, chaussée du Port. Objectif : éviter aux étudiants de la licence professionnelle MTSP (maintenance et technologie des systèmes pluritechniques) ayant opté pour le parcours « énergie éolienne » de se rendre au lycée François-Bazin de Charleville-Mézières, déjà doté de cet outil, pour leurs cours pratiques. L'équipement, opérationnel depuis début 2021, fonctionne sans pale, mais grâce à un moteur annexe. Il peut produire près d'un mégawatt d'énergie et permet aux jeunes de parfaire leurs connaissances en matière de mécanique et de maintenance. Il était question, à l'époque, de développer une formation continue auprès des salariés du secteur éolien grâce à cet outil et à l'expertise de la société dijonnaise d'ingénierie Justy, missionnée sur son installation, également spécialisée dans le démantèlement. Jusqu'ici maître d'ouvrage du projet, la communauté d'agglomération souhaite désormais confier la nacelle à l'Etat. Il en deviendra propriétaire et la mettra à disposition de l'Université de Reims Champagne-Ardenne (Urca) pour les besoins des étudiants. Cette dernière en assurera ainsi la gestion, l'entretien et le suivi technique. Elle prendra également le relais sur le volet de la formation continue.
Implantée en 2021 sur le site de l'IUT de Châlons, la nacelle éolienne pédagogique sera confiée à l'Etat par l'agglomération. © l'Hebdo du Vendredi
Ce n’est pas une nouveauté, les entreprises dites connexes au champagne, c’est-à-dire celles qui fournissent consommables, matériels et services nécessaires à la production de raisin et de vin, éprouvent des difficultés à recruter. C’est la raison pour laquelle le Club des entrepreneurs champenois organise, le jeudi 11 mai, au Palais des fêtes d’Épernay, une journée de recrutement lors de laquelle des CDI, des CDD, des alternances et des stages seront proposés par des entreprises du bassin champenois. Les participants se verront remettre un document récapitulant la liste des entreprises et structures présentes, les différents contacts et les offres disponibles. Ils pourront ensuite aller à la rencontre des acteurs de la formation et de l'emploi qui ont répondu présent et qui seront répartis chacun dans un pôle dédié. « L’an dernier, plus de 60 offres avaient été proposées par les entreprises auprès d’une centaine de visiteurs, explique Christophe Labruyère, président du Club des entrepreneurs champenois, connu notamment pour organiser le salon professionnel Viti Vini à Épernay . Le 11 mai prochain, nous devrions réunir une vingtaine d’entreprises de la région en capacité de recruter rapidement de nouveaux collaborateurs. » Les besoins de la filière connexe concernent particulièrement les métiers de la production (mécaniciens, tourneurs, soudeurs…), de la vente (commerciaux…) ou encore de l’administratif.
4 Job dating, jeudi 11 mai, de 9 h à 17 h, Palais des fêtes, parc Roger-Menu, Épernay. Entrée libre.
EMPLOI FORMATION
Tout savoir pour se reconvertir dans l'artisanat
Mission « jobs d'été » à Châlons
La crise sanitaire a amplifié les reconversions professionnelles – 62 % des 25-34 ans y songent – dans bien des domaines. En particulier dans l'artisanat, prisé pour la diversité de ses quelque 250 métiers. Et si les filières de l'alimentation comme la boulangerie, la boucherie ou encore la chocolaterie-confiserie sont souvent sous les feux des projecteurs, de nombreux autres savoir-faire composent ce secteur d'activité et allie les techniques ancestrales aux technologies de pointe. On citera par exemple les arts graphiques, le travail du cuir, la taille de pierre, l'horlogerie, la maréchalerie, etc. L'artisanat compte 125 000 entreprises en région, sachant qu'un créateur d'entreprise artisanale sur trois est issu d'un autre secteur. Après une première édition couronnée de succès en 2022, la Chambre de métiers et de l'artisanat (CMA) du Grand Est lance un nouveau « Rendez-vous reconversion » ouvert à tous, dans neuf départements. Il se tiendra le jeudi 11 mai de 12 h à 18 h à Reims (68, boulevard Lundy) et réunira tous les acteurs clés pour une reconversion réussie : du bilan de compétences à la formation, tant sur l'artisanat que la gestion d'entreprise. Les futurs artisans pourront également glaner de précieux conseils auprès des équipes de la CMA et de ses partenaires (Pôle emploi, Compagnons du devoir, Greta, Cap Emploi, Alméa formations, etc.). Un cycle de mini-conférences rythmera l'événement, avec plusieurs focus sur la validation des acquis de l'expérience, la protection des créateurs d'entreprise ou les aides financières pour accompagner une reconversion. Accès libre.
4 Infos : cma-grandest.fr.
Denombreux métiers (ici, l’ébénisterie) font la richesse de l'artisanat. © l'Hebdo du Vendredi
La Mission locale de Châlons propose un focus sur les jobs d'été le mercredi 10 mai, de 16 h à 19 h dans la Galerie de l'hôtel de ville à Châlons (place Foch). Plusieurs entreprises et agences d'intérim du bassin local, ainsi que l'antenne Pôle emploi, seront présentes pour échanger avec les jeunes et leurs familles. Un stand réunira également bon nombre d'offres d'emplois estivales, dans des domaines variés : restauration, aide à la personne, nettoyage de locaux, vente, accueils de loisirs, vendanges, etc. L'équipe de la Mission locale informera les visiteurs sur les sites internet utiles pour trouver un job d'été. Accès libre, CV appréciés. Contact : 03 26 68 54 02. S.L
ENBREF
Portes ouvertes au lycée Ozanam
Sonia Legendre
Le lycée polyvalent Frédéric Ozanam, à Châlons, organise ses prochaines portes ouvertes le vendredi 12 mai sur ses deux sites de formation : Centre (rue du Général Féry, de 16 h à 19 h) et Mont-Héry (rue de la Fraternité, de 16 h à 19 h 30). L'occasion pour les jeunes et leurs familles d'en savoir plus sur les cursus professionnels que propose l'établissement dans différentes filières : gestion, commerce, maintenance, électricité, soins et services à la personne, sécurité, métiers d'art, etc. Infos : ozanam-lycee.fr.
Tapissier d'ameublement, un métier aux multiples facettes
La seule section professionnelle « tapissier d'ameublement » de Champagne-Ardenne se trouve au lycée Ozanam, à Châlons. Ses 13 élèves participent au programme pédagogique de la Villa Médicis et s'envoleront le 7 mai vers Rome pour présenter leurs projets.
De la seconde à la terminale, l'option « tapissier d'ameublement » du bac pro artisanat et métiers d'art, au lycée Frédéric-Ozanam de Châlons, ne compte « que » 13 élèves. Dont seulement deux garçons. « Ça a pourtant longtemps été considéré comme un métier d'homme, souligne Capucine Plos Sourin, leur professeur de couture et de garniture. Les émissions télévisées autour de la décoration d'intérieur ont fait davantage connaître la filière. Cette section existe depuis une trentaine d'années à Ozanam. » Comme beaucoup de cursus professionnels, elle se heurte à des difficultés de recrutement amplifiées par la crise du covid. « Certains parents ont des craintes, no-
Quatre scénographies sur la culture romaine
tamment face à la nouvelle réforme des lycées professionnels attendue en septembre. » Désormais en première, Bérénice, Wardeya et Alexandre ne regrettent pas leur choix d'orientation.
« On travaille souvent en atelier, dans une ambiance vraiment sympa, expliquent-ils. Ça permet de faire de la pratique à côté des cours
théoriques. Et puis il y a tout l'aspect créatif. » Une fibre qu'ils ont d'ailleurs pu mettre à l'épreuve grâce au projet mené depuis un an et demi, toutes classes confondues, autour de l'art de vivre à la romaine.
ses musées et son architecture - tout en valorisant les nombreuses techniques du métier, traditionnelles comme contemporaines. « Le gainage pour étendre les tissus sur les panneaux, illustre l'équipe. Ou encore la technique du nid d'abeille pour assembler le voile. On a créé différentes assises, mais aussi des rideaux et des stores vénitiens, des structures en bois pour certains éléments de décor, etc. Et on a utilisé des matériaux plus modernes, comme la mousse, la ouate et le carton. C'est plus concret pour nous, on peut vraiment comprendre le métier dans sa globalité, avec ses points positifs et ses difficultés. »
Des débouchés dans le monde du spectacle et du cinéma
Sélectionnés parmi 250 jeunes du Grand Est pour participer à la Résidence pro 2022-2023 de la Villa Médicis, ils ont conçu puis présenté au Centre Pompidou de Metz quatre décors scénographiques à l'échelle ½, sous forme de caissons d'environ 1,50 mètre. Chaque module s'articule autour d'une composante culturelle de Rome - sa gastronomie, son cinéma,
Bien loin de l'image vieillotte du tapissier œuvrant seul au fond de son atelier, les jeunes ont misé sur le collectif et la pluralité de leurs compétences. « Aujourd'hui, les tapissiers d'ameublement peuvent être amenés à travailler dans l'événementiel, à réaliser des décors pour les spectacles ou le cinéma », explique Capucine Plos Sourin. Trop imposantes pour faire le voyage jusqu'à Rome avec les lycéens et leurs enseignantes, les scénographies ont fait l'objet d'une création musicale et chorégraphique imaginée et filmée par plusieurs artistes. Cette vidéo sera projetée dans un écrin spécialement conçu à Châlons, luimême exposé à la Villa Médicis et visible du grand public. A découvrir dès le mois d'août dans la ville-préfecture de la Marne, en la chapelle de l'hôtel de région.
Sonia LegendrePlus de 11 000 euros collectés pour le projet
La cagnotte en ligne lancée par les élèves pour leur projet a permis de réunir 4 400 € grâce à 61 donateurs. « Des associations châlonnaises comme le Rotary et le Lions club, ainsi que les parents d'élèves, le diocèse et la mairie nous ont également soutenus financièrement, précise Capucine Plos Sourin. Sans compter les dons de tissus de plusieurs éditeurs, on a pu collecter plus de 11 000 € au total. » De quoi acheter les matériaux nécessaires à la construction des scénographies. Le séjour à Rome, quant à lui, est financé par le conseil régional du Grand Est. Une semaine durant, les jeunes pourront participer à des ateliers avec plusieurs artistes, découvrir la ville grâce à des visites guidées et, peutêtre, se voir remettre le prix « coup de coeur » de la Villa Médicis.
JOURNÉE PORTES OUVERTES
Samedi 13 Mai 2023 de 10 h à 16 h