Chanzy Gambetta du
Sur la voie des sacres
Chanzy-Gambetta, un futur royal Un quartier dynamisé par la jeunesse Le Barbâtre en plein renouveau Nouveau parc pour Sain-Remi
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Voirie
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Jouez-vous des règles avec L’Odyssée des jeux 43210/.-+.*)('&.%3.$1#"!03". # 3!!#.#./ +.!3 2%3. 1. 31 . " .
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Un futur royal pour l'axe La ville de Reims a pour projet de créer une « Voie des sacres », calquée sur l'itinéraire emprunté jadis par les Rois de France lors de leur couronnement.
Un cheminement qui s'étire sur 1,6 km, de la cathédrale à la basilique Saint-Remi.
Un temple du jeu moderne pour découv’rire et voya’jouer ensemble ! © DR
l n’y a pas que le Monopoly » glisse Nicolas en présentant sa boutique. Spécialisé dans le jeu de société moderne, le magasin rémois compte en effet 2 000 références minimum en stock de boîtes de jeu en tous genres. Du bluff, de la culture, de la coopération, de la logique avec des degrés de difficulté croissants pour les gourmands, il y a de quoi s’amuser rue de Chanzy. « Avant, les familles possédaient au mieux une dizaine de jeux classiques, poursuit l’intarissable co-gérant, aujourd’hui, il en sort en moyenne 500 nouveaux par an. On est loin des petits chevaux ! » Les rayons regorgent de jeux familiaux et d’ambiance comme Top Ten ou TTMC pour rire ensemble ou Skyjo, assez tranquille, jusqu’aux succès Mysterium, 7 Wonders ou MicroMacro plus stratégiques. « Il faut que cela reste fun avec des règles pas trop complexes » explique cet ancien éducateur sportif. « Avec Anne-Sophie on essaie d’en tester un maximum, en festival ou les nouveautés qu’on reçoit. On doit être capable de conseiller le bon type de jeu pour chaque client et d’expliquer les règles pour qu’il joue facilement. C’est toujours l’amusement qui compte. » 3. 31&.1+. 03+. 1%!1"3%. 3.1+.#1!"3 Le couple a ouvert L’Odyssée des jeux avec l’ambition de casser les stéréotypes. « 70 à 80 % des jeux sont pour les adultes. Le jeu est une activité à part entière. Ce n’est plus seulement le cadeau de Noël ou la boîte qu’on ouvre pour occuper les enfants. » Et c’est vrai qu’avec la pandémie, chacun a pris conscience de la place grandissante du jeu en famille, entre amis. « Se mettre autour d’une table pour jouer renforce les liens. Maintenant quand je suis invité, j’apporte un jeu ! » avoue, souriant, Nicolas. Il cite en exemple une soirée-jeu autour d’Intime Conviction, où chacun endosse le rôle d’un juré, et de la qualité des débats qui s’en est suivie. « C’est une expérience où on à l’impression que l’avenir du personnage du jeu est entre nos mains. On apprend à connaître ses proches différemment. » Devant l’effervescence créative des auteurs et éditeurs de jeux modernes, Anne-Sophie et Nicolas ont adhéré à l’association Les boutiques Ludiques qui se bat pour faire reconnaître le jeu en tant que produit culturel. À l’instar du jeu vidéo déjà reconnu comme tel, le jeu de plateau comporte en effet des valeurs culturelles, artistiques et sociales évidentes. Pour vous en convaincre, retrouvez notamment l’équipe de L’Odyssée des jeux au festival Des Bulles et des jeux les 13 et 14 novembre à Bétheny et chaque jour dans leur boutique où ils se feront un plaisir de vous conseiller. Alors, on se fait une partie ? 41 Rue Chanzy - 51100 Reims 03 26 24 34 74 www.lodysseedesjeux.fr
La Voie des sacres, empruntant les rues Chanzy et Gambetta, s'étire sur environ 1,6 km. © l'Hebdo du Vendredi
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a cathédrale et le champagne sont les maîtres-mots de l'attractivité touristique rémoise. Il y en a pourtant un troisième, encore sous-exploité, mais qui présente un grand potentiel : le sacre ou plutôt les sacres. En l'occurrence, ceux des rois de France, au nombre de 33 à être venus à Reims pour y être couronnés, de Louis Le Pieux en 816 à Charles X en 1825. Cette prestigieuse relation avec l'histoire de France, la ville de Reims entend désormais la valoriser. Arnaud Robinet, l'a d'ailleurs encore rappelé, samedi dernier, lors de la présentation par le Centre des monuments nationaux, du projet de restauration du palais du Tau, qui promet notamment, d'ici l'été 2024, une refonte de sa muséographie recentrée sur la thématique des sacres royaux. « Nous devons potentialiser notre histoire étroitement liée à celle de la France, a ainsi déclaré le maire de Reims. Cela passe par l'aménagement de la Voie des sacres, un axe qui mérite d'être magnifié ». Un enjeu économique et touristique Si aucune précision sur la matérialisation de ce projet n'a été dévoilée, il n'a rien de nouveau. Il trouve son origine en 2016, via la création de l'association Reims Ville des Sacres, portée par des personnalités comme Jean-Marie Beaupuy, ancien député européen, Patrick Demouy, professeur des universités en histoire médiévale, Bernard Poret, président de la Société des amis de la
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cathédrale, et Camille Mangin, président de l'association Renaissance de Saint-Remi. Son objet est alors clair : faire la promotion de l'histoire des sacres à Reims aux niveaux culturel, touristique et éducatif. Une nouvelle muséographie consacrée aux sacres au palais du Tau et l'aménagement d'une voie des sacres sont évoqués parmi d'autres idées. « Le constat, c'est que seulement 10 % des visiteurs de la cathédrale se rendent jusqu'à la basilique Saint-Remi, explique Patrick Demouy. Il est donc logique de vouloir créer du lien par le traitement de l'urbanisme en réalisant des jalons entre les deux monuments, avec un double objectif : économique et touristique. » Si cette Voie des sacres « n'est pas une appellation d'origine contrôlée », dixit le spécialiste de l'histoire médiévale rémoise, elle repose cependant sur une cohérence historique. « Lors de chaque sacre, les moines de Saint-Remi, gardiens de la Sainte Ampoule, venaient en procession et sous bonne escorte jusqu'à la cathédrale. Le lendemain de la cérémonie, le roi se rendait à son tour à la basilique pour observer les reliques de l'évêque qui a baptisé Clovis. Cela se faisait le long de l'axe Chanzy-Gambetta. » Un parcours s'appuyant sur 33 sacres L'histoire est donc là et ne demande qu'à être racontée. Consulté par la municipalité sur le projet, Patrick Demouy estime que la création de la Voie des sacres doit reposer en priorité sur un
Chanzy-Gambetta
Un calendrier calqué sur celui des lignes de BHNS ? Cependant, le projet de la Voie des sacres est lourd financièrement. Aujourd'hui, quand une rue est requalifiée, cela concerne en effet aussi ses sous-sols et les réseaux qui y circulent. De plus, l'axe Chanzy-Gambetta, très emprunté par les transports en commun, devrait être concerné par un autre gros dossier, celui visant à créer deux lignes de bus à haute intensité de service (BHNS). Logiquement, les deux devraient être réalisées simultanément. L'annonce récente par le ministère de la Transition écologique de l'attribution d'une subvention de 14,6 millions d'€ à ce projet donne même quelques éclaircissements concernant le calendrier. En effet, la dotation de l'Etat en faveur des transports en commun rémois est soumise à une condition, que les travaux débutent avant fin 2025.
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St Jean-Baptiste de la Salle toujours novateur
Première école historique fondée par Saint Jean-Baptiste
de la Salle, le lycée de la rue de Contrai fait aujourd’hui partie d’un réseau solide de 150 établissements en France. Au cœur des 4 sites rémois, l’équipe éducative accompagne les élèves vers leur excellence.
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travail d'amélioration du parcours entre les deux monuments inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. « Cela passera évidemment par le traitement des luminaires et de la voirie, mais aussi par l'utilisation de relais naturels ». Le parvis du collège Université, le conservatoire, l'enceinte de la Maison Saint-Sixte ou encore la place Saint-Maurice sont autant d'éléments patrimoniaux qui pourraient servir de points étapes rythmant le parcours. « L'enjeu c'est de remplir l'espace entre la cathédrale et la basilique, insiste le professeur des universités. Nous avons 33 rois sacrés à Reims, ce qui permet un jalonnement. On peut imaginer un circuit historique, comme les cailloux du Petit Poucet qui guideraient les visiteurs d'un endroit à l'autre. » Habillage des murs aveugles, installation de bornes le long du parcours, sous la forme de bustes des rois ou de panneaux musicaux, il y a la matière à offrir aux visiteurs un lien entre les deux sites Unesco.
Chanzy Gambetta
Enseignement supérieur Le lycée, le centre de formation et le CFA permettent aux élèves de faire fructifier leur talent. © DR
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Un secteur dynamisé par la jeunesse
epuis la fin du 17e siècle, l’enseignement de Saint-Jean-Baptiste de la Salle a illuminé la vie de nombre de jeunes. Soucieux de l’éducation des enfants à une époque de famine où la situation des paysans s’aggrave, l’ancien chanoine de Reims développe en effet une pédagogie nouvelle ne tenant pas compte de l’origine sociale. Sa première école est alors créée ici, au cœur du quartier Gambetta où les valeurs de ce précurseur dans le domaine de l’éducation grandissent afin de donner un avenir à tous. Le Directeur général M. Tilly explique : « On prend le jeune comme il est et on le guide pour faire fructifier son talent vers son excellence, sa propre capacité à aborder demain ».
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epuis une décennie maintenant, l'axe Chanzy-Gambetta jouit d'une belle dynamique. Côté Chanzy, le secteur est porté par l'extension de l'hyper-centre de Reims. Côté Gambetta, le faubourg, plébiscité pour sa qualité de vie, rassemble de nombreux commerces et services de proximité. L'ensemble est surtout boosté par la présence d'une population étudiante grandissante. Amorcé en 2010 avec l'ouverture du campus Sciences Po au sein de l'ancien Collège des Jésuites, ce phénomène s'est accentué avec la montée en puissance de l'école. Comptant quelques dizaines d'étudiants il y a 10 ans, Sciences Po Reims en accueille aujourd'hui plus de 1500, dont la moitié sont internationaux. Et cette année, un autre établissement parisien a misé sur la cité des sacres, dans le même quartier. Il s'agit de l’Institut catholique de Paris (ICP) qui a pris ses quartiers au sein de la Maison diocésaine Saint-Sixte. Pour sa première rentrée rémoise, 120 élèves y sont accueillis. Un chiffre encore modeste qui va cependant augmenter avec le temps, avec à terme, d'ici 2026, l'objectif de réunir 1 000 étudiants. Ces deux campus viennent en fait accentuer un peu plus le caractère éducatif du secteur. En effet, autour de l'axe Chanzy-Gambetta se concentre un grand nombre d'établissements. Au premier rang, figure le Groupe Saint-Jean-Baptiste
Passer de la valeur à la vertu
Sciences Po Reims accueille chaque année plus de 1 500 étudiants. © l'Hebdo du Vendredi de la Salle qui, avec son lycée professionnel et son centre de formation, rassemble plus de 500 jeunes gens. Deux autres entités privées, Notre-Dame et Saint-Joseph, comptent respectivement 850 et 1 200 élèves, âgés de 2 à 18 ans. A ces effectifs s'ajoutent aussi ceux fréquentant le centre de formation du Greta et l'annexe du lycée Libergier, mais aussi, ceux de deux collèges publics, Université et Saint-Remi, soit plus de 1 000 élèves, et bien sûr tous les enfants des écoles maternelles et primaires alentour. J.D
Fort des préceptes du passé, l’établissement est résolument tourné vers l’avenir de son jeune public qu’il accompagne de la maternelle au bac +3. Ce sont à ce jour 1800 élèves et environ 200 étudiants qui bénéficient d’une offre riche comprenant un lycée général et technologique, un lycée professionnel, un centre de formation continue et un centre de formation d’apprentis. Très attaché à son époque, l’enseignement lasallien est toujours dans l’action et s’adapte en continuant d’innover. Après l’ouverture d’une formation en design et d’un BTS en audiovisuel, le numérique est au cœur de son développement envers le monde industriel avec des formations en informatique et en cybersécurité. Pour compléter la diversité de parcours possibles, l’établissement rémois prévoit d’ouvrir une école d’ingénieurs en lien avec l’ESAIP d’Angers d’ici septembre 2023. Ainsi accompagné, chaque élève, chaque étudiant accroît sa capacité à aborder demain de la meilleure des façons en confrontant la théorie des valeurs de Saint-Jean-Baptiste de la Salle à leur mise en œuvre. « Passer de la valeur à la vertu » comme le résume le Directeur reste le plus grand des bienfaits offerts aux jeunes gens passant par ses murs. 20 Rue de Contrai - 51100 Reims 03 26 36 56 77 www.groupedelasalle-reims.com/le-lycee
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Commerces
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Plus belle la vue des enffants avec Lunettes de Môm’ss
Le Barbâtre en plein renouveau Après avoir longtemps sommeillé, l'artère profite de la dynamique du secteur, en renouant, progressivement, avec sa riche histoire... commerçante.
Dans le quartier Gambetta, depuis 2015, l’opticienne Ca atherine Delord et son équipe s’occupent à 100 % des yeux des enfants du bébé à l’adolescent. Dans la boutique colorée, on suiit les petits et on rassure les grands avec la volonté de changer la vue v et la vie.
Lunettes de Môm’’ss accueille chaleureusement les enfants et leurs parents © DR
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’est d’abord Rosalie, l’hippopotame zèbre de la vitrine e qui accueille les petits visiteurs et leurs familles. Dodue et rigolote e, la mascotte de Lunettes de Môm’s rassure dans cette boutiqu ue d’optique pensée pour p p les plus p jeunes. j Après p 20 ans en tant q qu’opticienne p traditionnelle, Catherine Delord a souhaité donner un nouveau sens à son métier. « Je me suis formée auprès du réseau national Optikid qui a été créé par deux opticiennes parisiennes épaulées d’une ophtalmologiste pédiatrique. Diplômée, j’ai rejoins le groupement d’opticiens indépendants spécialisés dans la vue des enfants en ouvrant ma boutique à Reims où l’offre manquait. » Et la rue Gambetta était l’endroit idéal, à deux pas du centre-ville, près d’écoles, avec un parking en face. Entourée de ses 2 collaboratrices Floriane et Sarah, ainsi que de Laura en apprentissage, Catherine aime accompagner les parents et prendre le temps d’expliquer le parcours de soin des enfants. La gérante précise : « Nous sommes toutes des opticiennes diplômées et formées chaque e année sur les spécificités propres aux enfants. » Généraliser le dépistage avant 6 ans « De 0 à 6 ans, c’est la période où l’œil se forme et où la vision s’affine. Nous avons un temps d’action très court pour s’apercevoir d’un trouble visuel et le corriger. D’autant que l’enfant ne se plaint pas, il sait s’adapter. explique Catherine. Nous, nous sommes là pour parler à sa place et l’aider à se sentir mieux. C’est très gratifiant ! » La jolie boutique d’optique rémoise est ainsi devenue le repère des familles qui apprécient l’implication des opticiennes et le temps d’écoute qui leur est accordé. Les petits patients sont ici pris au sérieux. « Notre utilité est reconnue par les professionnels du monde médical. Les enfants ont des besoins précis en termes de lunettes. À commencer par le confort adapté à leur morrp phologie, la solidité, puiissque la paire choisie doit résister à leurs jeux, et l’esthétique pour qu’ils les acceptent. » Les 500 montures minimum en stock chez Lunettes de Môm’s et les nouveautés régulières des fournisseurs partenaires d’Optikid plaisent autant aux enfants qu’aux parents... et aux ophtalmos. Véritable enjeu de santé publique, la vue des enfants n’est malheureusement pas systématiquement contrôlée assez tôt déplore Catherine Delord. Pourtant, plus le dépistage est précoce, plus la rééducation est optimale. N’hésitez pas à venir rencontrer l’équipe de cette chaleureuse boutique.
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oincée entre le boulevard Pasteur et la rue Gambetta, la rue du Barbâtre compte un nombre non négligeable de commerces et artisans, séduits par une belle visibilité et des loyers encore accessibles, mais aussi une vraie vie de quartier. Christian Blanckaert, ébéniste, en est un témoin privilégié. Si aujourd'hui il plie bagage, pour une retraite bien méritée, il a travaillé pendant 49 ans au numéro 207 de la rue du Barbâtre. A la place de son magasin, Au Faubourg, divisé en deux récemment, a ouvert il y a un an déjà, une autre boutique d'antiquités. La seconde partie devrait être très prochainement occupée par un magasin de jouets. Deux implantations réjouissantes pour la mémoire du Barbâtre qui rappelle que « cette rue a été la plus commerçante de France jusqu'en 1910, après la rue Sainte-Catherine à Bordeaux ». Au sein d'un quartier alors ouvrier, il faut s'imaginer une artère bordée d'estaminets et de boutiques en A l'angle du Barbâtre et de la rue Montlaurent, Jérome Deuxdeniers tout genre, avec non loin de là d'innomouvre son resto-brocante mardi 2 novembre. © l'Hebdo du Vendredi brables ateliers et usines. De ce passé révolu, la rue du Barbâtre a conservé une particularité, celle d'abriter encore des métiers rares : tapissier, chaisier, ébéniste... Tous ont pignon sur rue et travaillent pour une clientèle pour moitié régionale et l'autre parisienne. « Les marchands parisiens nous donnent pas mal de boulot, reconnaît l'ébéniste Jean-Denis Manceaux. Un fauteuil qui arrive chez moi aura de fortes chances de passer ensuite chez un de mes collèges tapissier. » Une concentration de savoir-faire qui facilite la vie des clients comme des artisans, « heureux de pouvoir travailler ensemble ». Du neuf avec du vieux En ouvrant au cœur de la crise sanitaire son magasin d'antiquités, spécialisé dans le mobilier et les objets Art Déco et Art Nouveau, Anne Guarisse continue d'écrire l'histoire du Barbâtre. Arrivés du Brésil en 2007, via Strasbourg, elle et son mari voulaient se rapprocher de Paris. « On ne pouvait pas mieux tomber », assure celle qui est aussi restauratrice de tableaux. C'est le cas également de Jérome Deuxdeniers. Cet entrepreneur doit ouvrir mardi 2 novembre son restaurant-brocante, La Fontaine, un concept qu'il a déjà éprouvé rue de Tambour, et qu'il renouvelle à l'angle de la rue Montlaurent, au sein d'un ancien troquet qui abrite l'un des plus beaux et anciens comptoirs de la ville. Un véritable retour aux sources pour celui qui a occupé sept adresses différentes rue du Barbâtre, au fil des affaires tenues par ses parents cafetiers et restaurateurs ! Amoureux du Barbâtre, Jérome Deuxdeniers n'a d'ailleurs pas choisi d'appeler son resto La Fontaine par hasard. Juste en face de son établissement trône l'ancienne fontaine des Carmes, conçue à la demande du chanoine Godinot. Un patrimoine que le restaurateur espère voir remis en valeur, via une opération de mécénat de la ville. De l'autre côté de la rue, c'est un fleuriste, le Jardin des sacres, qui a remplacé il y a deux mois à peine le serrurier, parti s'installer un peu plus haut, boulevard Victor-Lambert. On peut aussi citer parmi les ouvertures récentes, celle du Venezia, un restaurant qui ne fait que de la vente à emporter, ou encore de Sortilèges et curiosités, une boutique-salon de thé ayant pour thème l'univers d'un célèbre sorcier. Les anciens comme les nouveaux, tous participent à perpétuer la tradition commerçante, plutôt atypique, qui donne vie au Barbâtre.
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J.D A l'origine du « Barbâtre » Il n'existe pas un, mais plusieurs quartiers ou rues du Barbâtre en France. Tous trouvent leur origine dans le nom d'une bataille victorieuse à l'époque de Charlemagne : celle de Barbastro en 1064, au sein de l'actuelle Espagne. « Les guerriers ayant fait preuve de la plus grande bravoure au combat, parmi lesquels figurait un Champenois, se sont vus accordés la permission de donner à leur fief le nom de la bataille », détaille Christian Blanckaert, ex-patron de la boutique Au Faubourg. Un épisode de l'histoire qui fut immortalisé par une chanson de gestes à la fin du XIe siècle.
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Espaces verts
Un parc digne de ce nom pour Saint-Remi
Chanzy Gambetta
2018, où la boutique du restaurant a ouvert ses portes. Volonté de la chef de la bonne table d’à côté, cet espace propose d’emporter l’expérience des bons produits chez soi quand bon nous semble.
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Les cheminements en stabilisé ont disparu pour laisser la place à d'élégantes allées en pavé. © l'Hebdo du Vendredi
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Anna’S La Boutique de la table amoureuse
Prolonger le plaisir de la table d’Anna’S est possible depuis janvier
Encore quelques semaines de patience et le parc de Saint-Remi réaménagé sera rendu aux habitants du quartier et aux touristes.
éritable écrin de verdure pour le musée et la basilique, le parc de Saint-Remi est fermé au public depuis un an, en raison de lourds travaux de rénovation. Au coût de 2 millions d'euros, ce chantier vise à améliorer ses cheminements et à moderniser un espace vert conçu il y a 50 ans. « La structure du parc n'a pas connu de travaux importants depuis les années 1970 », confirme Eric Lavoisy, directeur des espaces verts de la ville de Reims. Deux grands objectifs sont visés : résoudre les problèmes d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite et valoriser le patrimoine arboré. « Ce qui est particulier, dans ce chantier, ce sont les galeries, que l'on remarque d'ailleurs en raison de la présence de puits de ventilation, qui empêche les ouvriers d'utiliser de gros engins, avec pour conséquence d'allonger un peu la durée des travaux. » Initialement prévue cet été, puis en novembre, la réouverture du parc Saint-Remi au public devrait finalement être effective en décembre ou en tout début d'année 2022. En attendant, la part la plus importante des réaménagements a été réalisée. L'ensemble du site est désormais accessible à tous les usagers via l'ajout de rampes. De même, tous les cheminements ont été rénovés, avec des zones en pavé à la place du sta-
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bilisé existant. « Les parties centrales bénéficient de joints classiques, tandis que les parties latérales ont des joints en gazon pour avoir moins de surfaces imperméables, mais aussi donner un côté plus naturel », précise Eric Lavoisy. Concernant le patrimoine arboré, il n'a guère été modifié, « car la base végétale était présente ». Quelques arbres et arbustes ont tout de même été replantés, mais le parc conserve la particularité d'offrir des espaces largement ombragés, précieux pendant la période estivale, grâce à la présence de spécimens âgés de plusieurs dizaines d'années et culminants jusqu'à 25 mètres de haut. Le mobilier urbain, bancs, poubelles et éclairage public, a été changé, tandis que l'aire de jeux pour enfants a été agrandie, avec l'ajout d'une partie dédiée aux plus petits. Une aire de boules a aussi été créée, « à la demande des habitants », côté rue Simon. En parallèle, la mise en lumière de la basilique a aussi été revue. Enfin, le parc de SaintRemi restera totalement ouvert sur le quartier, à l'image de ses plus proches voisins, les parcs des Arènes du Sud et de la Butte Saint-Nicaise. J.D
Un appel à mécénat pour la basilique Saint-Remi ? Du côté de la vénérable basilique Saint-Remi, si son parvis et son parc ont été totalement réaménagés, c'est bien le monument lui-même, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1991, qui pourrait bénéficier à l'avenir d'un grand chantier de restauration. Annoncée depuis près de deux ans déjà, une opération de mécénat pourrait ainsi être lancée d'ici à la fin du mandat d'Arnaud Robinet. Ce chantier d'envergure pourrait s'étaler sur 10 ou 15 ans et demander un budget de 40 millions d'euros, dont 7 millions d'euros environ pour les seuls vitraux.
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Thomas vous guide parmis la sélection de bons produits de la boutique Anna’S © DR
nna’S La boutique invoque la gourmandise devant les yeux des passants du quartier Gambetta depuis bientôt 4 ans. La délicate vitrine met en valeur les plats du jour et les douceurs que chacun peut inviter désormais à sa propre table. Epicerie fine et traiteur, la boîte à bijoux joliment achalandée ouvre à la découverte des sens entre promesse de saveurs et bonnes odeurs. Thomas, le visage du lieu, présente cet écrin et les délicieux produits qu’il renferme avec chaleur. « Le succès du restaurant grandissant, les clients souhaitaient pouvoir emporter les plats chez eux. Lorsque le local voisin à été disponible, la création de la boutique s’est décidée rapidement, explique-t-il. C’est devenu un rendez-vous pour les gens du quartier qui veulent se faire plaisir, qui reçoivent des amis ou en cas d’imprévu. » Et il y a de quoi régaler ses proches parmi la sélection de fromages affinés à la coupe, de vin de petits producteurs, de pâtisseries élégantes, de plats concoctés dans les cuisines d’Anna’S. « La chef élabore chaque plat de ses mains. »
La chef Anne-Sophie et Cédric, le responsable de salle, épicuriens par nature, sélectionnent les fromages, les vins, et font confiance aux producteurs locaux et aux artisans. L’ouverture de la boutique à Reims à été l’occasion également de proposer des marques phares telles Oliviers & Co et ses grands crus d’huile millésimés ou La Belle-Iloise et sa tradition de conserverie de la mer travaillée à la main. Anna’S La boutique est aujourd’hui indissociable du restaurant du même nom. C’est une même équipe réunie par les mêmes valeurs du bien-manger et de la joie de vivre d’un côté et de l’autre du mur. Thomas décrit volontiers l’ambiance des lieux, « nous sommes comme une petite famille. » Véritables coulisses de la table voisine, c’est l’endroit où prend naissance la magie de la cuisine plaisir avec des produits de saison et de qualité comme les fruits et légumes de La Cueillette de la Pompelle, la bière de l’abbaye de Signy et les pâtes de La Nominette. Les plats traditionnels associés à la touche exotique comme le foie gras maison travaillé aux épices, le chou fleur et sa vinaigrette au curry ou la brunoise mangue citron vert et curcuma et son gel passion wasabi font voyager les papilles. À l’approche de Noël, les étals se garnissent de chocolats Valrhona, de thés du Comptoir français du Thé en calendrier de l’avent. De plus, Thomas peut vous concocter des coffrets de douceurs sur-mesure pour les fêtes. Invitez Anna’S à votre table, c’est toujours la saison des plaisirs.
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