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Véhicules ÉLECTRIQUES

Avec une offre de nouveaux modèles plus riche que jamais, le marché du véhicule électrique propose désormais des solutions pour tous les besoins et presque tous les budgets. Dans ce dossier, présenté en trois catégories (citadines, berlines et SUV), une sélection d’une soixantaine de véhicules disponibles chez vos concessionnaires rémois, accompagnés de leur fiche technique, pour vous aider à choisir la voiture électrique la plus adaptée à votre quotidien.

La voiture électrique gagne du terrain

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On compte aujourd'hui près de 800 000 voitures électriques sur les routes, un chiffre doublé en deux ans. Un succès vertigineux, dopé par les aides d'État, mais qui doit encore s’accroître pour remplacer, à terme, les 40 millions de voitures en circulation.

Les voitures individuelles sont aujourd’hui responsables d’environ 60 % des émissions totales de CO2 du transport routier en Europe. Réduire son usage ou basculer vers des véhicules moins polluants est donc nécessaire afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 et réduire la pollution atmosphérique. C’est la raison pour laquelle l’Europe a tout récemment validé l’interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique en 2035. La voiture électrique est donc appelée à prendre le relai et le mouvement est déjà en marche. Alors que l’on comptait, en 2019, 42 764 immatriculations, soit moins de

2 % de part de marché pour les autos électriques, lors des trois premiers mois de l'année 2023, près de 65 000 véhicules ont été mis en circulation, pour plus de 15 % de part de marché. Parmi les principales réflexions qui entrent en ligne de compte pour les automobilistes désireux de passer à l'électrique, il y a le prix. Véhicule le plus accessible de la gamme électrique, la Dacia Spring est cotée à plus de 20 000 € et il faut compter au moins 30 000 € pour une Renault Zoé. C’est la raison pour laquelle les États subventionnent largement l’achat de ces véhicules. La prime à la conversion permet de récupérer jusqu’à 6 000 €, en fonction des ressources (revenu fiscal de référence par part inférieur ou égal à 22 983 €), pour l’achat d’un véhicule électrique et la mise au rebut d’un ancien (diesel immatriculé pour la première fois avant 2011 ou essence immatriculé pour la première fois avant 2006). Le montant de la prime à la conversion est majoré de 1 000 € pour les personnes physiques domiciliées ou travaillant dans une zone à faibles émissions mobilité (ZFEM). Elle peut être cumulée avec un bonus écologique, fixé à 27 % du coût d’acquisition d’une voiture neuve (inférieur à

47 000 €), dans la limite de 5 000 €. Un acheteur dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 14 089 € se verra remettre une aide majorée de 2 000 €, soit 7 000 € en tout pour les plus modestes. La plupart du temps, le bonus écologique est directement déduit de la facture par le concessionnaire. Il y a ensuite la question de la recharge. Chez soi, il faudra privilégier soit une prise renforcée, semblable à une prise traditionnelle, mais nécessitant près de 15 heures pour une recharge complète, soit un coffret mural (« Wallbox »), d’une puissance supérieure. Pour une acquisition et une installation, comptez environ 500 € pour la première et 1 000 à 1 500 € pour le second. En extérieur, le cap des 100 000 bornes de recharge a été atteint le 5 mai dernier en France et 90 % des autoroutes françaises devraient être équipées au début de l’été. Enfin, l’Union européenne planche sur la question des tarifs avec sa nouvelle directive AFIR (Alternative fuels infrastructure regulation) qui prévoit notamment d’harmoniser le processus de recharge. Ce nouveau règlement va obliger tous les distributeurs d’électrons délivrant une puissance de plus de 50 kW à adopter la tarification au kWh, et non à la minute, et un standard de paiement par carte bancaire. L’entrée en vigueur est prévue début 2024. Des simplifications qui vont dans le bon sens.

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