L'Hebdo du vendredi Châlons 237

Page 1

Famille Gashi

Le visa médical de Blendon, 12 ans, encore refusé p.7

Avenir 2 roues

La Comète

p.8

p.12

Les cyclistes passent à l'heure d'hiver

Du théâtre musical pop avec Cécile de France

ÉDITION CHÂLONS N°237 du 25 au 30 octobre 2013

>>

Châlons, capitale (des aînés) en mouvement !

c h a l o n s. l h e b d o d u ve n d re d i.

com

La Semaine bleue, dédiée aux aînés, s’achève à Châlons. Une réussite à en juger l’engouement des anciens pour les différentes animations proposées, et l’occasion, une fois de plus, d’apprécier leur légendaire dynamisme. Zoom sur une génération qui se bouge, et qui aime sa ville… P. 4 et 5


N°237 du 25 au 30 octobre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

ÉDITO Happy (last ?) champagne day ! *

Le reportage de la semaine

« Un nouvel an avant l’heure. Comme ça, juste pour le plaisir. La joie de déguster des bulles, de trinquer entre amis et de partager avec les amateurs de champagne ses coups de cœurs. » Ces mots sont ceux figurant sur le site (www.champagneday.fr) dédié à cette sorte de journée mondiale du champagne, née sur les réseaux sociaux. Un nouvel outil de promotion commerciale ? La question ne se pose même pas. La question qui se pose, c’est de savoir si l’an prochain, à la même date, on pourra se souhaiter une joyeuse journée du champagne. Parce que si les préconisations de la MiLDT (mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) et de l’Agence nationale de prévention de l’alcoologie et de l’addictologie sont suivies, il ne sera tout simplement plus possible de faire la promotion du champagne - et de tous les vins - sur internet et il est fort à parier que sur la bouteille, une étiquette blanche, bords noirs, façon paquet de cigarette, portera la mention « L’alcool est dangereux pour la santé ». Sans vouloir faire front commun avec le lobby puissant de la filière viti-vinicole, si toutes ces recommandations sont suivies par le gouvernement, ce dernier se tirera une (nouvelle) balle dans le pied. Pondre une taxe supplémentaire pour un secteur qui ne se porte pas mal, on peut juste le comprendre économiquement, il faut bien prendre l’argent où il est. Mais la radicalisation des messages sanitaires enverraient un drôle de message au monde : la France, premier pays du monde pour ses vins, en particulier pour sa qualité, qui vante partout sa gastronomie, sa qualité de vie, veut vous empoisonner ! * Joyeuse (dernière ?) journée du champagne !

Tony Verbicaro

La météo Vendredi

12° 20°

Samedi

Dimanche

13° 18°

Lundi

Qualité de l’air

3

Vendredi 24 octobre

Samedi 25 octobre

14° 19° 12° 17°

Dimanche 26 octobre

Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 3 6 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

w ww.l hebd oduve ndre di .co m

« La petite ville sans histoires a décidément pris goût aux contes les plus farfelus »

L'hebdomadaire L'Express du 23 octobre consacre quatre pages de reportage à Châlons-en-Champagne. Plus précisément, à la fumeuse rumeur qui court depuis l'été 2011. « Longtemps, Châlons-en-Champagne fut cet échantillon de province tranquille. Elle est aujourd'hui rattrapée par la « rumeur du 9-3 ». Comme à Niort, Poitiers ou Le Mans, climat délétère garanti. Ici, ce n'est pas le maire (UMP), Bruno Bourg-Broc, qui est soupçonné d'encourager des populations de Seine-Saint-Denis à s'installer dans les logements sociaux de la ville, mais l'un de ses adjoints, Benoist Apparu : au moment des premiers bruits, il est secrétaire d'Etat au Logement dans le gouvernement Fillon. » Une fois le cadre posé, la journaliste Agnès Laurent fait parler le principal intéressé, le maire, les opposants Rudy Namur ou Dominique Vatel, Alain Marjolet, directeur de la Renaissance immobilière châlonnaise ou encore Fabrice Loncol (Châlons Habitat), et lance des pistes. « Peut-être y a-t-il eu une dizaine, une vingtaine de familles venues de la région parisienne ces dernières années (...) Peut-être y a-t-il dans le 1er régiment d'artillerie de marine, qui a remplacé le 402e régiment d'artillerie, davantage d'ultramarins à la peau foncée. » Avec humour, Agnès Laurent parle également

L'Express consacre quatre pages à la rumeur, vue de Châlons. © DR

des exagérations répandues à Châlons. « On vous déconseille de passer dans cette artère (rue de Marne, ndlr), pourtant située dans le centre-ville, après 20 heures un soir d'au-

A la mode de chez nous

T.V

UN AN DE PLUS

Un an de plus propose de revenir sur un évènement traité un an auparavant, semaine pour semaine. L'occasion de donner un droit de suite, de regarder comment les choses ont évolué depuis. Dans nos éditions du 26 octobre 2012, nous annoncions que le pôle Champagne-ArdennePicardie du Groupe Hersant Media serait vendu au groupe de presse belge Rossel. La vente sonnait comme la fin d’un long feuilleton, qui avait vu craindre le pire pour les journaux champardennais et axonais et leurs personnels, quand la tentative de mariage entre les deux géants avait échoué, six mois auparavant. Un an après, la vente a été concrétisée (en janvier 2013), Rossel a pris la main, réorganisé, re-maquetté, et un peu plan-socialisé... T.V

Groupe Hersant - Pas de mariage, une vente pure et dure

Coup d’oeil sur le monde

Quels seront les prénoms les plus à la mode pour l'année 2014 ? Le palmarès de l'Officiel des Prénoms a été rendu public la semaine dernière, réservant quelques surprises à l'image du retour en force du prénom George depuis plusieurs mois, probablement influencé par l'enfant de Kate et William. En tête des classements, pas de bouleversements néanmoins, Nathan trustant chez les garçons la première place, devant Lucas et Léo. Mais attention aux Aaron et Jacob qui gravissent rapidement les marches du palmarès. Chez les filles, Emma s'installe pour la dixième année consécutive en tête des prénoms les plus utilisés (une fille sur 72 devrait s'appeler ainsi en 2014) devant Lola et Chloé. Suivent ensuite les Ines, Léa (longtemps numéro 1), Manon, Jade, Louise, Léna et Lina qui complètent le top 10.

tomne ». Trop dangereux, trop exposé. En réalité, il n'y a rien à faire rue de Marne parce qu'un magasin sur deux est fermé (...) Même sentiment de décalage dans ce quartier décrit comme « une plaque tournante de la drogue » à cause des « nouveaux » : trois oies trottinent paisiblement, à moitié sur le trottoir, à moitié sur les pelouses, et des personnes âgées vivent fenêtres ouvertes au rez-dechaussée des bâtiments. » Si l'article, pas plus que les plaintes déposées à Châlons et ailleurs, n'affaiblira pas la rumeur, il contribue à la faire passer davantage pour une fable que pour une vérité.

Panique à l'australienne

Grosse pagaille mercredi dernier à l'aéroport de Melbourne, en Australie. La police locale, venue en nombre sur place, a dû procéder à la fermeture temporaire d'une partie du terminal de l'aéroport de la ville, le temps d'attraper un kangourou qui s'était introduit sur le tarmac. Celui-ci gambadait sagement sur un terrain voisin de la piste que les marsupiaux ont l'habitude de fréquenter, quand il s'est retrouvé par erreur au milieu des avions. Affolé, l'animal a tenté de s'échapper mais n'a pas su retrouver son chemin de l'aller. Légèrement blessé, il a fini sa course dans un hall du terminal. Et où va un kangourou blessé ? A la pharmacie bien sûr ! C'est en effet dans une officine du bâtiment que les policiers et des volontaires de la protection de la nature ont retrouvé l'animal et sont parvenus à le calmer.

Les nouveaux enquêteurs

La police hollandaise de Rotterdam va prochainement se doter d'une toute nouvelle unité d'élite composée de fins limiers d'un nouveau genre. Ici, point d'agents spéciaux armés jusqu'aux dents ou d'enquêteurs version Les Experts puisque l'équipe sera en réalité pourvue exclusivement... de rats ! Des rongeurs actuellement en cours de dressage dont la mission, en « collaboration » avec la police scientifique de la ville, sera principalement de détecter des traces de drogues diverses ou de poudres sur des scènes de crimes ou lors de perquisitions et ce, grâce à leurs aptitudes olfactives surdéveloppées. Et le gain de temps sera conséquent puisque ce que les rats réalisent en quelques secondes à peine nécessite au moins deux heures de travail pour les techniciens « humains ». Les cinq futurs détectives, opérationnels courant 2014, devraient afficher un taux de réussite de 95% dans leurs opérations de détection.


N°237 du 25 au 30 octobre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Monsieur le Président...

Projet de loi sur les vins

e maire d'Epernay, Franck Leroy, a pris sa plume le 17 octobre dernier et a envoyé une missive au Président de la République dans laquelle il a exprimé tout le bien qu'il pensait des préconisations annoncées récemment « sur le sujet du vin, non pour défendre cette composante essentielle de notre patrimoine national, mais, sous prétexte de politique de santé publique, pour en restreindre la visibilité et en blâmer la consommation ». Franck Leroy évoque les recommandations de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie qui « vient, il y a peu, de prôner que soient retirées de la liste des activités autorisées par dispositions légales la propagande et la publicité en faveur des boissons alcoolisées sur les services de communication en ligne » ainsi que la toute aussi récente contribution de l'Association nationale de prévention de l'alcoologie et de l'addictologie, qui demande l'interdiction de la mention « A consommer avec modération » (qu'elle considère comme abusivement ajoutée par les producteurs et les annonceurs) pour la remplacer par la mention « L'alcool est dangereux pour la santé ». « A terme, poursuit le maire d'Epernay, la défense d'une consommation responsable, et donc modérée, du vin serait remplacée par une vision hygiéniste allant jusqu'à faire un amalgame des plus simplistes entre le vin et les produits stupéfiants. Cette vision maximaliste, dont la logique ultime mènerait à la prohibition, n'est pas acceptable car elle est démesurée. De plus, elle caricature et stigmatise le travail de femmes et d'hommes qui ont contribué à faire de notre pays le premier producteur mondial de vin. » Tony Verbicaro

L

On attend trop à la caisse du Carrefour !

Grande distribution - Châlons

n ne badine pas avec le marketing ! Dans les allées du magasin Carrefour CroixDampierre de Châlons-en-Champagne, des affiches assuraient pas plus de dix minutes d'attente à la caisse. Et un client mécontent - et particulièrement procédurier ! - ayant dû patienter vingt minutes, a porté plainte. La grande surface a été condamnée mardi 22 octobre à 10 000€ d'amende pour pratiques commerciales trompeuses par le tribunal d'Evry, en Essonne, siège de Carrefour. L'enseigne a fait appel de la décision de justice et rappelé que « la fluidité du passage en caisse » constituait « une priorité pour le groupe ». T.V

O

Le tourisme se porte un peu mieux en Champagne-Ardenne

Étude – Insee

Progression timide mais progression quand même pour le tourisme en Champagne-Ardenne. © l'Hebdo du Vendredi

vec 1,1% de nuitées supplémentaires par rapport à la même période l'année précédente, la fréquentation hôtelière de la région a poursuivi sa progression au deuxième trimestre 2013. Déjà au cours des trois premiers

A

mois de cette année et par rapport au même trimestre de la saison précédente, la progression enregistrée était de +6,6%. Et hormis l'Aube (-4%), tous les départements de la ChampagneArdenne en ont profité en voyant une hausse de leur fréquentation au second trimestre 2013, de +1,1% dans la Marne à +14,4% dans les Ardennes. Des résultats très encourageants puisqu'à titre de comparaison, sur la même période, le nombre de nuitées en France métropolitaine reculait, lui, de 0,6%. La faute, entre autres, à une clientèle française un peu moins présente et ce, malgré des nuitées de touristes étrangers plus nombreuses ; à l'image de l'hôtellerie champardennaise qui a vu au printemps dernier une augmentation des nuitées étrangères (+1,3%) plus importante que les nuitées françaises (+1%).

A.H

EN BREF

Le chef de L'Assiette Champenoise (2 étoiles au guide Michelin), à Tinqueux, est le « Cuisinier de l’année » 2014 pour Gault & Millau. C'est une consécration pour Arnaud Lallement (39 ans) qui avait déjà décroché cinq toques (le maximum) dans l'édition 2013 du célèbre guide jaune. Publié le 28 octobre prochain, le Gault & Millau 2014 recense 3 200 restaurants, dont 600 nouveautés.

Samedi 26 octobre 2013

REIMS, au Grand Hôtel de l’Univers 41 Bd Foch, de 10h à 12h et de 14h à 18h

TROYES, au Bureau de la Chambre des Notaires 126 rue du Général de Gaulle, de 9h à 12h et de 14h à 16h

CHARLEVILLE-MEZIERES, à l’Hôtel de Ville de Mézières Place de l’Hôtel de Ville, de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Le Gault & Millau sacre Arnaud Lallement « Cuisinier de l’année »

Schlumberger s’intéresse aux technologies développées par l’URCA et le CNRS

Le groupe Schlumberger, leader mondial des services à destination des industries d’exploration et de production de pétrole et de gaz, est entré au capital de la start-up Aerovia et a établi des liens contractuels exclusifs dans le cadre d’applications produits spécifiques. Cette start-up a été créée en 2010, au sein du GSMA, au titre d’une convention de transfert de technologie associant le CNRS et l’URCA. En 2011 Aerovia a été lauréat du concours national à l’innovation porté par OSEO (BPI) et le Ministère de la Recherche. Le GSMA est un laboratoire commun au CNRS et à l’Université de Reims Champagne-Ardenne dont les recherches fondamentales portent sur la physico-chimie des atmosphères planétaires. Il est dirigé depuis 2008 par le Professeur Georges Durry.

Les notaires de ces 3 départements vous délivreront ce jour-là des conseils individuels, anonymes et gratuits sur tous sujets de droit.


Châlons, une ville où il fait bon vieillir

Personnes âgées

Aux quatre coins de France, la Semaine bleue – jadis surnommée la journée des vieillards - touche à sa fin. Un véritable succès à Châlons, tant sur le nombre de manifestations organisées que sur la participation, qui confirme l’état d’esprit dynamique et positif de nos aînés.

Planning overbooké pour les seniors châlonnais cette semaine ! Et pour cause, la municipalité et ses partenaires (associations, centres socio-culturels, conseil des sages, office des séniors, etc.) n’ont pas lésiné sur les activités proposées. Randonnée, concours façon Masterchef, rencontres intergénérationnelles, initiation à l’informatique et aux nouvelles technologies, session tir à l’arc, etc. Le tout sous l’égide thématique du bienêtre après la retraite. Ce mercredi, le traditionnel banquet des anciens – 65 ans et plus battait son plein au Capitole. Un événement digne des plus grands galas. Evidemment, l’Hebdo n’a pas pu interroger chacun des 2 260 participants. Mais entre deux plats ou deux pas de danse, certains ont bien voulu partager leur avis sur Châlons. Alors, fait-il bon y vieillir ? « Et comment ! sourit JeanClaude. J’ai longtemps œuvré pour le tissu associatif, et je peux vous dire que cette ville bouge, quoi qu’on en dise. On est tellement bien ici, pourquoi aller ailleurs ? » Marie-Jo et Michel, commerçants de métier, sont arrivés dans la ville préfecture il y a neuf ans. « On constate tout de même que ça s’est dégradé en termes de sécurité. Avant, on laissait toujours tout ouvert. Maintenant, on est plus prudent… Mais on aime cette ville, son climat, ses rues atypiques

L

La nature, atout séduction de Châlons

comme celle de Chastillon, ses jards, ses balades le long du canal, etc. Et on compte y rester ! » La nature, un vrai atout pour séduire les personnes âgées, donc ? Michel, en tout cas, semble tombé sous le charme. « Je suis originaire de Troyes et je suis arrivé à Châlons en 1968, pour le travail. C’est une ville avec peu d’usines, où l’air est sain. On a la chance d’avoir des cours d’eau, des parcs,

Ambiance remarquable au banquet annuel des anciens, ce mercredi au Capitole. © l'Hebdo du Vendredi

où l’on peut se promener à pieds, en barque, etc. » Un peu plus loin, Jean et Danielle, 53 ans de mariage, sont amoureux comme au premier jour. « L’un de l’autre, bien sûr, mais aussi de Châlons ! Nous venons de vendre notre maison en Charente-Maritime pour revenir ici et y vivre nos vieux jours. La ville a d’ailleurs drôlement changé. Avec tout ce qui est proposé, celui qui s’ennuie, c’est parce qu’il le veut bien. » Effectivement, même hors Semaine bleue, l’offre d’animations pour les aînés foisonne à Châlons. Tout comme les bénévoles ayant à cœur de les organiser. Unique en son genre, l’association Seconde mi-temps symbolise à merveille le dynamisme des retraités. Née en 1990, elle fédère à ce jour 760 seniors (de plus de 50 ans) autour d’environ 80 activités différentes. « Une véritable ruche », aime à comparer Yolaine Routier, la présidente. Au départ, cette amicale se voulait sportive, uniquement. Puis elle s’est rapidement orientée vers la culture. 170 bénévoles se démènent pour mettre en place toutes ces rencontres. « Nous essayons de proposer en perma-

nence des choses nouvelles. Nous venons par exemple de lancer le Tai Chi, et planchons sur un futur atelier autour du bien-être. » Au top des activités plébiscitées : l’aquagym, suivie de près par la

Bientôt une seconde Seconde mi-temps ?

musculation, le théâtre, l’entretien cérébral ou encore les voyages. Et là aussi, l’originalité est au rendezvous. Parmi les destinations choisies pour 2014 : Saint-Tropez, la Chine et la Turquie. Mais la formule connaît un tel succès qu’il en devient problématique. « Nous avons été amenés à créer une liste d’attente, par souci d’équité. Une cinquantaine de nouveaux adhérents nous rejoint chaque année. Et entre 500 et 600 sont inscrits sur cette liste… La solution serait de fonder une seconde association de ce type. Gérée par d’autres, car faute de moyens, nous ne pourrions pas nous en occuper en même temps. » Autre structure au service des anciens : l’office des séniors, qui accueille chaque année environ

1 500 personnes. « Parfois pour les accompagner dans leurs démarches administratives, d’autres fois pour les renseigner sur des questions du quotidien, explique Gilles Debar, le directeur. Nous existons sous cette forme depuis 1996, mais oeuvrons en réalité depuis 1948 ! A l’époque, il s’agissait d’une association municipale d’entraide, qui s’est ensuite élargie à Cités en Champagne et au canton de Marson. Et depuis 2004, nous sommes associés au Conseil

général, via le Centre local d'information et de coordination (Clic) pour les personnes âgées et leur famille. Avec, parmi nos priorités, celle d’entretenir le lien social en favorisant les échanges et rencontres en tout genre. Nous proposons aussi depuis peu, en lien avec les professionnels, un rendez-vous mensuel dédié aux aidants, souvent des membres de la famille du senior. »

Sonia Legendre

Les rencontres intergénérationnelles, créatrices de lien social. © l'Hebdo du Vendredi


Adapter l’offre au vieillissement de la population

N°237 du 25 au 30 octobre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Les établissements d’hébergement, privés comme publics, doivent s’adapter au vieillissement de la population châlonnaise. © l'Hebdo du Vendredi hâlons et son agglomération n’échappent pas au vieillissement de la population. Les plus de 60 ans représentent aujourd’hui environ 21 % des habitants. Une tendance en constante progression, qui appelle à adapter l’offre de logements, de services et de soins spécialisés. Le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Châlons gère trois Résidences pour personnes âgées (RPA) ainsi que l’Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Sarrail, et le foyer-logement Henri Dunant. « La moyenne d’âge des résidents oscille entre 82 et 83 ans, note Christian Baty, vice-président du CCAS. Contre 78 ans auparavant. Ils arrivent de plus en plus tard dans nos structures. Sur les 181 logements des RPA, une quinzaine est vacante. Pour un F1, le

C

A peine sortie de terre, la maison de retraite associative Monseigneur Bardonne, construite sur le site de l’ancien hôpital militaire Bayen, fait déjà l’objet d’une liste d’attente.

loyer s’élève à 483 euros toutes charges comprises, avec possibilité d’Aide au logement (APL). Mais ça peut parfois paraître cher, quand on voit les faibles revenus que touchent certains aînés. Depuis octobre, nous acceptons les petits animaux de com-

pagnie (hormis les chiens) des résidents, souvent difficiles à quitter lorsqu’il s’agit de déménager. Et nous menons une réflexion pour proposer une offre de logements temporaires. Des meublés, que nous mettrions à disposition des personnes âgées quelques mois, notamment l’hiver. Une sorte de logement à la carte, pour répondre davantage à leurs besoins. » L’Ehpad Sarrail, entièrement rénové et même agrandi il y a trois ans, affiche complet. Pour ceux habitant toujours chez eux, des portages de repas et des soins infirmiers à domicile sont proposés par le CCAS. D’autres établissements, publics comme privés, existent pour l’accueil des anciens. A peine sortie de terre, la maison de retraite associative Monseigneur Bardonne, construite sur le site de l’ancien hôpital militaire Bayen, fait déjà l’objet d’une liste d’attente. « Elle rassemblera 50 places permanentes et deux temporaires, ainsi que deux chambres de convalescence dédiées aux religieux, précise Marceline Lecler, directrice de l’association Jean XXIII. Avec un mot d’ordre : accueillir toutes les personnes âgées, y compris celles qui n’en ont pas les moyens, grâce à l’aide sociale du Conseil général et aux subventions de l’Agence régionale de santé. C’est aussi le fruit d’un partenariat remarquable avec la municipalité, la Renaissance immobilière châlonnaise et la Semcha. » Ouverture prévue fin mars voire avril 2014.

S.L


N°237 du 25 au 30 octobre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Avec le PS, définir des projets écolo-compatibles

Municipales 2014 – Europe Écologie Les Verts Cinq mois avant les élections municipales, le temps est aux discussions pour les écologistes, dans l'optique de trouver là où cela est possible des accords avec le Parti Socialiste. Un exercice indispensable pour espérer être représenté au mieux, mais pas toujours évident.

ls sont une soixantaine d'adhérents-militants Europe Écologie Les Verts dans la Marne, dont pas moins de quarante à Reims. Un chiffre relativement faible et qui témoigne surtout des disparités entre les principales villes du département. « On a un rapport déficitaire entre tous les citoyens qui votent pour nous et ceux, ensuite, qui sont prêts à s'engager à nos côtés », constate Stéphane Joly, porte-parole d'EELV dans la Marne et adjoint à la maire de Reims. En vue des prochaines échéances électorales de mars prochain, l'élu s'est constitué en binôme paritaire avec une autre adjointe verte de la mandature rémoise actuelle, Mireille Wojnarowski.

I

« Ce sont les consignes du parti qu'il faudrait, dans l'idéal, appliquer pour chaque commune. Mais on sait déjà que pour certaines villes ce sera difficile à tenir. » La faute au manque de militants, à Epernay notamment. Pour autant sur le terrain, le porteparole marnais l'assure : « Les écologistes font le boulot. » Comme au gouvernement où « nos deux ministres travaillent énormément et ce, malgré certains récents troubles et dissensions internes, que ce soit avec Cécile Duflot, Pascal Durand ou Noël Mamère. Le projet que l'on propose est tellement fondamental pour l'avenir de l'humanité que ce n'est pas toujours évident d'assimiler, d'intégrer et surtout d'accepter ces obligations que la nature nous rappelle régulièrement. Alors c'est normal qu'il y ait des débats... » Des débats il y en a aussi eu, depuis cinq ans et demi, entre les écologistes et les socialistes de la municipalité actuelle. « Ça n'a pas été un long fleuve tranquille, certes, mais on a pu constater de réelles avancées, bien qu'il reste énormément de choses à faire, et pas que sur les espaces verts et les économies d'énergie. » Car non, qu'on se le dise, les écologistes ne par-

Stéphane Joly et les militants EELV sont prêts à des accords avec le PS, mais pas au détriment de leurs valeurs. © l'Hebdo du Vendredi

lent pas uniquement d'environnement. A Reims, Stéphane Joly a ainsi remarqué plusieurs points positifs, comme le développent des conseils de quartier et la création de la chaufferie bois, « emblématique du projet que nous souhaitions défendre, tant sur l'aspect environnemental, économique que social ». Des bémols aussi, à l'image de l'abandon de l'idée de l'autopartage et des vélos en libre-service, ou encore

du malaise évident au moment où la maire de Reims, Adeline Hazan, envisageait de conserver une aviation d'affaires sur le site de la base aérienne 112 : « Si elle était allée au bout, on se serait très sérieusement posé la question de claquer la porte. » Bien que pour porter au mieux le premier, mieux vaut avoir le maximum de secondes sur la liste, l'élu écologiste l'affirme : « Le plus important, ce sont

La politique autrement, Le pasteur Blanchard, sur Primitive caution sociale du FN

Jeunes UDI

Front national

imanche 27 octobre à 12 h, trois membres des Jeunes UDI de la Marne proposeront leur troisième rendez-vous mensuel sur la radio rémoise Primitive. Leur émission, Voyage au centre de la Marne, propose de montrer ce qui va bien. « Nous nous sommes con- Voyage au centre de la Marne, avec Claire nus il y a un an, au moment Alexandre, sur radio Primitive (92.4 FM), dimanche 27 octobre de 12 h à 13 h. © DR de la constitution de l’UDI dans la Marne, et de la création au même moment du groupe Jeunes », explique Yann Velly, 30 ans, Parti radical-UDI, directeur de cabinet du maire de SainteMénehould. « On avait pour objectif d’être visible et notamment de montrer qu’on voulait faire de la politique autrement, détaille Dimitri Oudin, 27 ans, Nouveau centre-UDI, ancien assistant parlementaire de Charles de Courson et aujourd’hui professeur des écoles. Le directeur de radio Primitive nous a dit que l’antenne était ouverte à tous, et nous a rappelé qu’en leur temps, les Jeunes UDF avaient eu leur émission sur l’antenne. » Alban Saliot, le troisième animateur radio amateur de la bande, 29 ans, Alliance centriste-UDI, fonctionnaire à la ville d’Epernay, place l’objectif : « Mettre en avant des acteurs qui bougent sur le territoire. » Ce dimanche, l’invitée sera Claire Alexandre, la présidente de la Jeune Chambre Economique de Reims. Mais il ne faut pas croire que l’émission des jeunes centristes est faite par les jeunes pour les jeunes. « Notre premier invitée était Hélène Seuxet, la présidente de France Alzheimer Marne. On a volontairement commencé par un sujet intergénérationnel, explique Yann Velly. Et le second, Noël Orsat, vice-président délégué du mouvement européen dans le département, est venu parler de l’Europe. » L’émission de novembre sera, elle, consacrée au devoir de mémoire à travers les commémorations du centenaire de la Grande Guerre. Une émission mensuelle pour faire de la politique autrement, « sans se regarder le nombril » (Dimitri), « sans verser dans le sectarisme partisan » (Alban). Yann citera même Alain : « Le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté. »

ascal Erre, le secrétaire de la fédération départementale du Front national, avait invité le pasteur Jean-Pierre Blanchard samedi 19 octobre. Une manière de mettre l’action sociale au cœur de la campagne des municipales, en particulier à Châlons-en-Champagne, où le patron du FN marnais est candidat. « Un conseil municipal doit être social. On ne peut pas être patriote sans être social, a-t-il expliqué, et on ne peut pas être social sans être patriote. » Ce qui a servi de raccourci pour l’idée suivante : « Il faut rétablir les frontières pour protéger les Français. » Le pasteur luthérien à la retraite JeanPierre Blanchard sert donc de caution sociale au FN. S’il ne cache pas « avoir fait ses classes » au sein de mouvements d’extrême-gauche (LCR, maoïstes, Lutte ouvrière), JeanPierre Blanchard embrasse le FN avec les Le Pen, Jean-Marie et son épouse Jany, dans les années 90. « Je n’ai pas de lien officiel avec le FN », explique ce pasteur sans église, « parce que j’ai eu des problèmes avec mon synode ; je suis rattaché aujourd’hui à une église du Wisconsin, aux Etats-Unis ». Disons qu’il n’a plus de lien officiel avec le FN. Parce qu’en 1997, sur décision de Jean-Marie Le Pen, il entre au comité central du parti, dont il sort des suites de la division Le Pen Mégret. Après avoir créé l’Action

D

Tony Verbicaro

les délégations que la gauche attribuera si on (re)passe, que ce soit à Reims ou à Châlons. Évidemment, on souhaite quand même avoir plus de places, d'autant que nous, à Reims, avons toujours été réglos, respectant l'accord PS-EELV depuis le début, à savoir aller directement consulter la maire sans passer au préalable par le conseil municipal ou communiquer via la presse. On doit pouvoir se dire les choses pour trouver des points d'accords. » Et les accords, c'est dès maintenant que les verts souhaitent commencer à les nouer avec les socialistes. L'objectif : parvenir à définir un projet écolo-compatible qui satisfera les deux partis. « Nous sommes bien sûr enthousiastes pour repartir sur une prochaine mandature, mais à condition bien sûr que l'accent soit mis sur des chapitres importants comme la mobilité durable, la transition énergétique, la solidarité accrue (accélérer le vivre-ensemble) et la démocratie locale et de proximité. » « Pensez global, agir local », l'ancien slogan écologiste a encore de l'avenir.

Aymeric Henniaux

P

Le pasteur Blanchard (à g.) et Pascal Erre. © l'Hebdo du Vendredi

sociale populaire (distribution de vivres, de couvertures, de petit électroménager dans les rues de Paris) en 2005, aidée par « des militants FN, y compris des cadres, qui viennent faire les maraudes avec moi », explique-t-il, Jean-Pierre Blanchard réintègre l’organigramme officiel du parti comme responsable des actions sociales. Il n’a effectivement plus de fonctions officielles aujourd’hui. La préférence - qui a remplacé la priorité, lifting du FN oblige - nationale est revenue sans cesse durant le point presse de Pascal Erre et du pasteur Blanchard, comme un surf sur le climat actuel. Et le candidat à Châlons a pratiquement regretté que « la préférence nationale n’était pas dans la loi ; moi, maire de Châlons, j’appli-

querai la loi ». Pascal Erre a également expliqué que, « maire de Châlons », il « réduirait l’assistanat, contrôlerait mieux l’action du CCAS (Centre Communal d’Action Social) », et qu’une fois « représenté au conseil municipal », il exigerait « plus de transparence ». Avant de promettre : « Si je deviens maire de Châlons, je ne laisserai personne sur le bord de la route, et je créerai un service communal de fraternité française. » Non seulement le pasteur Blanchard soutient Pascal Erre, mais il le voit « déjà gagnant, parce qu’il a envie ; il n’est pas dans le verbe, il est dans le concret ». Jusqu’à présent, pourtant, n’ayant jamais eu de mandat exécutif, Pascal Erre n’a pu être que dans le verbe.

T.V


N°237 du 25 au 30 octobre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Au jeu du visa, les règles semblent changeantes

Blendon Gashi

Après presque deux mois d’attente, la famille Gashi a enfin eu la réponse à sa troisième demande de visa médical visant à rapatrier temporairement dans la Marne Blendon, 12 ans, hémiplégique : c’est non.

e hasard est ainsi fait qu’en pleine médiatisation de la reconduite au Kosovo de Leonarda et de sa famille, des nouvelles des Gashi sont arrivées. Et dire qu’elles n’ont pas fait plaisir aux nombreux militants qui soutiennent cette famille kosovare depuis son arrestation et reconduite à la frontière en janvier 2012, est un euphémisme. Au printemps dernier, le ministère de l’Intérieur avait émis des conditions très précises conditionnant la délivrance d’un visa médical pour Blendon, et d’accompagnants pour sa mère et son frère. La famille devait s’engager à rentrer au Kosovo dès après la fin des soins médicaux

L

Quand la France ne se cache pas derrière l’Union européenne pour évoquer sa privation de souveraineté, c’est derrière la Suisse...

Blendon Gashi et son frère jumeau Blendi, 12 ans aujourd'hui, vivent cachés à Pristina. Ils sont déscolarisés depuis près de deux ans. © l'Hebdo du Vendredi

consécutifs à l’intervention, à prendre en charge son hébergement, et à payer - et à l’avance, s’il vous plaît - les frais médicaux. La famille a strictement rempli les critères. Depuis la Marne, les membres du collectif de soutien à Blendon Gashi et Réseau éducation sans frontières (RESF) ont lancé un appel au don. Le Secours Catholique en a assuré la collecte. Et les un peu plus de 4 000€ nécessaires ont été relativement vite trouvés. La facture a pu ainsi être réglée et le CHU de Reims a fait parvenir à la famille l’attestation de paiement, dernière pièce manquante avant d’aller

déposer la demande de visa au consulat suisse à Pristina (le consulat suisse gère, pour les pays de l’espace Schengen, les demandes de visa court séjour). Le visa a donc été refusé, pour la troisième fois. Le ministère de l’Intérieur, sollicité par RESF, a expliqué que les autorités consulaires suisses avaient pris leur décision en toute indépendance, et que la France n’était pour rien dans ce refus. Quand la France ne se cache pas derrière l’Union européenne pour évoquer sa privation de souveraineté, c’est derrière la Suisse... Les points de blocage maintenant. D’abord, l’opération que doit subir Blendon serait possible à l’hôpital américain de Pristina, dit le consulat suisse. Alors que le père de Blendon a recueilli le témoignage d’un médecin de cet hôpital qui lui a conseillé de programmer l’intervention ailleurs en Europe. En février dernier, des journalistes qui s’étaient rendus à Pristina avaient pu se procurer un certificat médical de l’hôpital public de Pristina qui conseillait également de ne pas faire cette opération au Kosovo. Autre élément, Blendon a déjà été opéré, plus jeune, à Pristina. L’intervention a aggravé sa situation… Deuxième point, pour le consulat suisse, le fait que Blendon soit accompagné de sa mère et de son jumeau peut laisser penser à un détournement de l’objet du visa. La mère de Blendon a pris la décision d’accompagner seule son enfant. Maintenant ? Les soutiens à Blendon en France

Les textos, alliés des forces de l’ordre et des commerçants

Sécurité des commerces

Initié en 2011 par la CCI du Jura, le dispositif « alerte commerces de proximité » a fait son entrée en Champagne-Ardenne. D’abord dans l’Aube, cet été, puis dans la Marne, ce lundi. Au moindre signalement d’un méfait perpétré en magasin, les services de police et de gendarmerie peuvent désormais alerter par SMS les commerçants alentours.

es nouvelles technologies, LA solution pour renforcer la sécurité et l’ordre publics ? La SNCF en est convaincue. Elle confiera d’ailleurs, dès l’an prochain, la surveillance de son réseau ferroviaire à des drones, pour enrayer les vols de câbles en cuivre perpétrés le long des voies. Du côté des commerces, en Champagne-Ardenne, on opte plutôt pour le Short message service (SMS) et ses nombreux avantages. Moins cher, ultra-rapide, illimité. Le contact humain en plus. Les CCI de Châlons et de ReimsEpernay viennent ainsi d’acter avec les services de l’Etat - gendarmerie et police – la mise en place du protocole « alerte commerces de proximité ». Et

L

Après avoir fait ses preuves dans l’Aube, le protocole « alerte commerces de proximité » est lancé dans la Marne. © l'Hebdo du Vendredi

François Cravoisier, président de la CCI Champagne-Ardenne, d’insister sur « l’utilité de régionaliser cet outil, d’échanger plus largement sur les bonnes pratiques et d’éveiller les bons réflexes. En associant tous les commerçants, qu’ils soient implantés en zone urbaine ou rurale. Nous avons déjà de très bons retours dans l’Aube. L’ensemble des départements aura signé cette convention d’ici la fin de l’année. » Un nouveau dispositif, donc, pris en charge financièrement par les CCI, et qui rejoint le vivier des plans déjà déployés par les forces de l’ordre pour sécuriser les commerces. « Nous avons récemment lancé le dispositif « anti vols à main armée », bien que la Marne soit un département plutôt préservé par ce genre de délit, note Annie Brégal, directrice départementale de la Sécurité publique. Etablissements

industriels et commerciaux confondus, nous en dénombrons une dizaine depuis le début de l’année, dont la moitié a pu être résolue. Les vols à l’étalage sont plus fréquents. La recette pour y remédier : l’occupation du terrain, par les patrouilles civiles et en tenues, ainsi que nos échanges avec la gendarmerie. » Concrètement, dès qu’un commerce sera victime d’un vol, d’une effraction ou de toute autre agression, et qu’il en aura informé les policiers ou gendarmes, un texto collectif sera envoyé aux commerçants qui le souhaitent. « A ceux travaillant à proximité ou dans le même secteur d’activité, et en fonction de la nature du délit, précise le Général Bruno Jockers, commandant la région de gendarmerie de Champagne-Ardenne. Il ne s’agit évidemment pas d’entretenir artificiellement un sentiment d’insécurité en noyant les commerces sous un flux d’information quotidien. Nous travaillons sur quelque chose de ciblé. Notre ennemi, c’est l’espace. L’ennemi des malfaiteurs, c’est le temps. Ce dispositif va nous permettre de gagner en réactivité. » Pour ajouter au côté dissuasif de l’initiative, les commerçants participants pourront apposer sur leurs vitrines un panonceau aux couleurs du protocole.

Sonia Legendre

ne vont certainement pas lâcher aujourd’hui, après près de deux ans. Demander un nouveau visa médical ? Etayé, bien sûr, des preuves de la nécessité que Blendon soit opéré à Reims, où il est déjà suivi. D’autant que la facture est payée…

Tony Verbicaro

Blendon, 12 ans maintenant, son frère jumeau Blendi et leurs parents avaient été expulsés vers Pristina, au Kosovo, en janvier 2012, alors que Blendon devait subir une intervention chirurgicale en mars 2012 au CHU de Reims pour atténuer les effets de son hémiplégie. La famille était arrivée à Châlons-en-Champagne en avril 2011, fuyant les menaces d’une organisation mafieuse locale, à Pristina, alors que leurs conditions de vie n’étaient pas des pires (les deux parents travaillaient, étaient propriétaires de leur maison individuelle). La demande d’asile des Gashi avait alors été examinée - et rejetée - en procédure d’urgence, au prétexte du placement du Kosovo par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) sur la liste des pays sûrs en mars 2011. Placement jugé illégal en mars 2012 par le Conseil d’Etat… Tout le dossier de demande d’asile aurait dû être traité autrement par la France. Même si ça ne préjuge pas d’une réponse positive, la procédure dite normale, prenant plus de temps, aurait au moins permis à Blendon d’être opéré.

Bientôt deux ans sans école

Violences conjugales : un coup de fil contre les coups

Sécurité

n téléphone pour lutter contre la violence domestique. C’est le nouveau dispositif dont vient de se doter le Parquet de la Marne. Expérimenté depuis 2009 dans quatre autres départements, le téléphone d’alerte « grand danger » sera remis à des femmes dont l’agresseur fait l’objet d’une mesure judiciaire d’éloignement. Au total, dix appareils offerts par Orange sont mis à disposition du Parquet qui, en fonction de la gravité de la situation et en lien avec l’association d’aide aux victimes partenaire de l’opération, le CIDFF, décidera de leur attribution pour une durée de six mois renouvelable. « Ce n’est pas un gadget. Chaque téléphone sera remis sur décision de la justice », martèle Fabrice Belargent, procureur de la République de Reims. Le coût de l’opération, financée par les collectivités et l’Etat, est estimé à 30 000 euros. Les portables ont été modifiés par le service recherche et développement d’Orange : une simple pression permet à la victime d’être mise en contact avec Mondial assistance qui déclenchera l’intervention la plus appropriée. « Cela permet d’instaurer un lien beaucoup plus rapide avec les forces de l’ordre », poursuit Fabrice Belargent qui reconnaît toutefois que ce dispositif – un outil parmi d’autres -

U

Le département s'est doté de dix téléphones d'alerte à l'usage de femmes battues en situation de danger. © DR

est « loin d’être le remède miracle car les faits de violence les plus graves sont souvent la manifestation inaugurale », les auteurs des coups fatals n'étant pas forcément coutumiers de violences conjugales. L’identification des femmes « à risque » est d’autant plus difficile que seulement une victime sur dix porte plainte. Pourtant, tous les deux jours, une femme décède sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon en France. En 2012, trois marnaises en sont mortes, plaçant la Marne dans les dix premiers départements français en nombre de décès par habitant.

Leticia Venancio


N°237 du 25 au 30 octobre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

La nuit, tous les cyclistes ne sont pas gris !

Déplacements doux

Si les aménagements dédiés à faciliter le quotidien des cyclistes vont bon train sur l’agglomération, l’association Avenir 2 roues prône également le respect du Code de la route, la courtoisie entre les différents usagers, et réitère ses précieux conseils en matière de sécurité.

venir 2 roues n’aura pas attendu le passage à l’heure d’hiver pour le rappeler aux cyclistes : dès septembre, la nuit tombe plus tôt, plus vite, et s’installe beaucoup plus longtemps qu’en été. « Le brouillard réduit aussi considérablement notre visibilité, martèle Véronique Porcel, la présidente de l’association. L’accidentologie en vélo reste plutôt faible, mais force est de constater que trop de cyclistes ne modifient ni leur équipement ni leur comportement au changement de saison. » Pourtant, des élémentaires permettent d’être mieux vu. Un phare avant blanc, un phare arrière rouge. Même chose pour les catadioptres. Deux par pédale, un par roue. Et à ceux qui lésineraient sur cet équipement obligatoire : ils sont amendables, de onze euros par accessoire manquant. « On peut éventuellement ajouter une lumière clignotante, mais à mon sens, ça ne suffit pas. La nuit, nous préconisons le port du gilet jaune à bandes réfléchissantes, qui, pour l’instant, n’est obligatoire qu’en dehors de l’agglo, pas en ville. Les réflexions nationales portent davantage sur les aménagements cyclistes. » Sur ce point, Cités en Champagne et Avenir 2 roues travaillent

Le sempiternel débat : chaussée ou trottoir ?

Si certains cyclistes préfèrent le trottoir à la chaussée par peur du manque de sécurité ou des représailles des automobilistes, Véronique Porcel est formelle : « le Code de la route considère le vélo comme un véhicule à part entière. Il n’a donc rien à faire sur les trottoirs. D’autant que ça peut être dangereux vis à vis des piétons. Les cyclistes utilisent encore trop les trottoirs. Plus nous serons nombreux à circuler sur la chaussée, plus les voitures feront attention à nous. »

A

La cohabitation des cyclistes, automobilistes et piétons : parfois délicate, mais loin d’être impossible ! © l'Hebdo du Vendredi

main dans la main depuis plusieurs années déjà. « Les aménagements se sont beaucoup améliorés, note Véronique. Et ce, grâce à la prise en compte du cycliste dans la politique globale des déplacements. Des pistes cyclables ont été créées côte de Troyes, avenue de Paris, pont de Marne, etc. Il reste encore des passages difficiles à vélo, mais on sait bien que ce n’est pas si simple… » Parmi les suggestions de l’asso : renforcer la liaison entre les rives droite et gauche (de la cathédrale Saint-Etienne vers la Bidée), repenser la place du vélo sur le giratoire de l’Hémicycle, ou encore installer un double-sens cyclable boulevard Henri Faure, en sens unique depuis quelques mois. Ces fameux doublesens permettant aux cyclistes d’emprunter certaines rues en sens inverse à celui imposé aux automobilistes. Comme dans la rue de Marne par exemple, ou la rue Pierre Bayen.

Bus le dimanche : 314 signatures !

« Leur mise en place date d’un an. Il y en a une trentaine au total, principalement en hyper-centre de Châlons. Ça peut surprendre de voir un cycliste arriver en face de soi alors qu’on est en sens unique. Mais les utilisateurs fréquents du centre-ville l’ont désormais bien intégré. » Prochaine étape ? L’instauration de plusieurs tourne-à-droite et aller-tout-droit pour que les vélos puissent, à condition que la voie soit libre, s’engager malgré le feu rouge. Pas n’importe où, évidemment. « Là où il sera possible de les appliquer sans incidence sur la sécurité des usagers. Avenues Sarrail et Patton par exemple, avenue Roosevelt, etc. » Une réflexion est également en cours sur la mise à disposition de parkings sécurisés et la location de vélos à long terme, notamment pour les étudiants, le temps de leur scolarité.

En un mois de temps, le collectif militant pour des bus le dimanche a rallié 314 signatures à sa cause, déposées le 25 septembre en mairie, à l’attention de Bruno Bourg-Broc, président de Cités en Champagne. « Mais toujours pas de retour à ce jour, regrettent Annick et JeanClaude Stachura, les initiateurs du mouvement. Peut-être que les élus ne souhaitent pas trop bouger avec les municipales en vue ? Nous aurions peut-être du envoyer cela par recommandé ? En tout cas, ce n’est pas très poli… » D'après le cabinet de l’élu, un courrier de réponse est en cours d’élaboration. Mais il semblerait que cette option ne soit toujours pas envisageable. Pour des raisons de coût, notamment, et un manque de fréquentation déjà observé par le passé.

faire plaisir. L’ambiance est vraiment sympa. » Il faut dire que bénéficier des conseils d’un triple champion de France (catégories moins de 18 ans, moins de 22 ans puis D3), c’est tout de même quelque chose ! « J’ai eu la chance d’être en Pôle France et de jouer dans l’équipe de France espoirs, ainsi que dans quatre clubs différents. Ces titres et cette expérience m’ont offert de voir différentes techniques, différents entraînements. Et quelque part, ça encourage les enfants. Les trois quarts d’entre eux espèrent intégrer les équipes « des grands » comme ils disent, jouer en compétition, devant le public et avec d’autres hockeyeurs, de tous horizons. » Son conseil aux jeunes recrues : toujours garder l’esprit d’équipe, valeur fondatrice du hockey sur glace. « Le plus important, c’est de s’entraîner avec rigueur et sérieux. Puis, vers 14-15 ans, il faut avoir une certaine hygiène de vie et alimentaire. Sans se priver de tout non plus ! Si l’enfant se motive, qu’il a vraiment envie d’avancer, ça vient tout seul. Comme dans tout, c’est la persévérance qui permet d’atteindre les hauts niveaux. » Evidemment, le club ouvre volontiers ses portes à ceux qui souhaiteraient se lancer –

avec cinq séances d’essai gratuites - et notamment à la gente féminine. « N’oublions pas que le hockey est un sport mixte. Nous proposons d’ailleurs des portes ouvertes réservées aux filles deux fois par an. A ce jour, nous n’accueillons qu’une dizaine de licenciées. » Parmi elles, Julie, bientôt 11 ans, vient de rejoindre le club. « Je patine depuis toute petite. Reste à savoir maîtriser le palet ! Mais c’est super d’être entraîné par un champion de France ! »

Des graines de champions à Châlons

Sonia Legendre

Hockey sur glace

Cette semaine, la patinoire Cités Glace accueillait une vingtaine de jeunes hockeyeurs pour un stage de perfectionnement. Sous la houlette d’Arnaud Briand, 25 ans, entraîneur général de la section hockey mineur du club châlonnais, et déjà triplement sacré champion de France. Rencontres.

e Hockey club de Châlons et sa section mineur sont nés quasiment au même moment. Dans les années 70. Aujourd’hui, cette section fédère 120 jeunes licenciés, âgés de trois à 22 ans. « Avec des débutants dans chaque catégorie, et d’autres ayant commencé ce sport dès leur plus jeune âge », souligne Arnaud Briand, l’entraîneur général. Le cas de Sacha par exemple, 9 ans et hockeyeur depuis qu’il a… trois ans ! « Ça m’a plu tout de suite ! C’est un sport collectif, j’y retrouve les copains et j’aimerais bien continuer en compétition. Le plus compliqué, c’est la vitesse. Mais dès qu’on sait patiner, on arrive à la gérer. » Diplômé d’un Brevet d’Etat, Arnaud Briand

L

Les jeunes hockeyeurs sur glace sont venus se perfectionner aux côtés d’Arnaud Briand, triple champion de France. © l'Hebdo du Vendredi

lançait, il y a un an, un stage de perfectionnement dédié aux 7-15 ans. Qu’ils soient licenciés à Châlons ou ailleurs. « Pour leur permettre de se retrouver dans un autre cadre, plus intensif, et de progresser. On essaie d’y faire participer les débutants, ça leur apporte beaucoup. Ce stage a lieu trois fois par an, à raison de trois heures sur la glace chaque jour. On travaille aussi en gymnase, sur la théorie et le maniement des équipements. Le but, dans tous les cas, reste de se

S.L

Un improbable homonyme…

Installé à Rouen, un « autre » Arnaud Briand – aucun lien de parenté avec l’entraîneur de la section hockey mineur châlonnaise - a marqué l’histoire marnaise du hockey sur glace. Ancien joueur et capitaine du Hockey club de Reims, il a remporté à deux reprises le titre de champion de France et a été élu meilleur joueur français de la Ligue Magnus en 96 et 97. Il est aujourd’hui le directeur régional Est de la société Vert Marine, qui gère entre autres la patinoire Cités Glace de Châlons-enChampagne.


N°237 du 25 au 30 octobre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

EN BREF

De plus en plus d'étudiants à l'Urca

Enseignement supérieur Si les derniers chiffres officiels ne sont pas encore tombés, la tendance, elle, en tout cas se confirme : le nombre d'inscrits à l'Université de Reims Champagne-Ardenne (Urca) continue d'augmenter pour cette rentrée 2013. De bonne augure alors que se profilent déjà les premiers travaux concrets du projet de Grand Campus à Reims.

,1%. Toutes filières confondues, c'est l'augmentation constatée du nombre d'inscrits à l'Urca pour cette rentrée 2013. Soient précisément 802 inscriptions supplémentaires par rapport à l'année passée, portant entre 22 300 et 22 500 le nombre total d'étudiants sur l'ensemble des campus champardennais. Une augmentation plus marquée notamment en Sciences Exactes et Naturelles, Staps, à l'IFTS et à l'EsiReims, ainsi que dans le secteur santé, ce dernier affichant une progression de ses effectifs de 4,8% par rapport à octobre 2012. « C'est un exemple incontesta-

4

Gilles Baillat a aussi confirmé le transfert de la présidence de l'Urca dans un nouveau bâtiment de Croix-Rouge, derrière l'hippodrome. © l'Hebdo du Vendredi

ble montrant que le redressement de notre université se poursuit, souligne, enthousiaste, Gilles Baillat, le président de l'Urca, tenant au passage à souligner, la hausse de 6,6% d'étudiants étrangers, à savoir 144 inscrits en plus et 1 495 au total. » S'il y a ceux qui arrivent à l'université, il y a aussi ceux qui en sortent. D'après les réponses données par les diplômés de Master ou de Licence sortis en 2010, le taux d'insertion à trente mois serait de 88% pour les titulaires d'un Master et de 85% pour les diplômés d'une licence professionnelle (dont 66 à 75% d'emplois stables selon les diplômes). De bonne augure pour le président de l'Urca et son équipe, en vue des futures transformations à venir, en

Projection de ce que devrait être le futur grand campus à Croix-Rouge. © Pierre Etienne

particulier le projet Grand Campus à Reims. « Ce dossier avance, poursuit Gilles Baillat, le schéma directeur d'immobilier et d'aménagement sera complété pour la fin du mois de novembre. Avec les nouveaux équipements et le transfert des infrastructures du Moulin de la Housse à Croix-Rouge, l'objectif sera de réduire de 30% notre surface sur la ville. D'après les critères nationaux, nous avons 60 000 m2 en trop aujourd'hui. Dans notre université de demain, nous proposerons de meilleurs services, dans de meilleures conditions, le tout dans une logique de rationalisation. »

Aymeric Henniaux > www.univ-reims.fr

Renaud Vernet, entrepreneur dynamique

Concours CréaChâlons

our sa troisième édition, le concours CréaChâlons a récompensé sept entrepreneurs du cru. Et dans la catégorie « entreprise dynamique », le jury a nommé Renaud Vernet, fondateur en 2007 d’Agence51. Implantée à Saint-Martin-sur-le-Pré et spécialisée dans la création de sites Internet, cette entreprise est sans doute l’une des plus investies dans le quotidien châlonnais. « Avec la volonté de mettre en avant toute sa dynamique et ce qui s’y passe, notamment via le site toutchâlons.com, une référence en Renaud Vernet, fondateur d’Agence51, a reçu le prix de l’entreprise dynamique du concours CréaChâlons. © Christophe Manquillet matière d’agenda, ainsi qu’une web TV dédiée. Nous avons également développé plusieurs applications IPhone et Android pour permettre aux mobinautes de rester informés en permanence. » Est-ce à dire qu’une entreprise surfant sur les nouvelles technologies est, de ce fait, dynamique ? « Pas forcément. Une entreprise dynamique doit continuellement être force d’idées et de propositions innovantes, pour avancer dans le bon sens. C’est une entreprise capable de faire le point, de regarder là où il y a un besoin pour mieux y répondre. Pas seulement dans son propre intérêt mais dans l’intérêt général. » Début octobre, Agence51 accueillait une nouvelle recrue. Cette distinction s’accompagne d’un coup de pouce de 3 500 euros. « De quoi offrir une prime à mon premier salarié et investir dans du matériel pour améliorer les conditions d’accueil du second. Au-delà de l’aspect financier, c’est une reconnaissance du travail accompli ces dernières années. Et c’est d’abord cela qui me touche. »

P

> www.agence51.fr

Taxe locale sur la publicité extérieure : un paradoxe, selon l’Ucia

Sonia Legendre

Suite à un article paru dans la presse quotidienne locale, l’Union commerciale, industrielle et artisanale (UCIA) a souhaité partager son avis concernant la taxe locale sur la publicité extérieure. Une taxe appliquée sur les enseignes châlonnaises depuis 1981, et pour laquelle ont récemment opté les communes de Saint-Memmie, SaintMartin-sur-le-Pré et Compertrix. « S’il y avait eu un exemple à suivre, c’était celui des maires de Fagnières ou de Sainte-Ménehould (ndlr : n’appliquant pas cette taxe), qui ont compris que l’époque n’est sûrement pas à l’instauration de nouveaux impôts pour les entreprises artisanales ou commerciales, déplore François Lévy, co-président de l’UCIA. S’il est tout à fait légitime de vouloir contrôler « la pollution visuelle » en réglementant la forme, la taille et l’emplacement des enseignes et autres publicités, pourquoi est-il besoin de l’assortir d’une taxe de plus, dont d’ailleurs, la mise en place, le système de déclaration et le recouvrement coûtent sans doute plus cher aux communes que ce qu’elle leur rapporte ? » Puis de pointer les délais de réponse excessivement longs des mairies sur ces demandes. « Il y a un vrai paradoxe entre la volonté de nos élus de favoriser la sauvegarde des commerces, tout en multipliant les embûches administratives et fiscales. » Message passé.

Le salon Avenir & Carrières, organisé par l’Union et ses partenaires, se tiendra mardi 29 octobre de 9 h à 18 h au Capitole en Champagne. L’occasion pour les jeunes et les personnes en recherche d’emploi de se renseigner sur les offres de recrutement, de stages, de formations, etc. 2 300 visiteurs sont attendus cette année, un nouveau record.

Avenir & Carrières débarque au Capitole

Tradition oblige, la commune de Saint-Martin-sur-le-Pré organise son marché d’automne. Sur place, de nombreux exposants et leurs produits du terroir, mais aussi leurs spécialités florales et végétales. Avec en prime, les démonstrations de « Zoé », un véhicule électrique bien de chez nous. Dimanche 27 octobre de 10 h à 17 h, à la salle des fêtes de Saint-Martin-sur-le-Pré.

L’automne fait son marché à Saint-Martin

Les cours d’astronomie populaire de Bernard Vochelet, professeur passionné, reviennent pour une quatrième saison. Nul besoin de connaissances pointues en mathématiques pour y participer. Seule condition : être curieux ! La première leçon abordera la Terre dans l’espace et ses principaux mouvements. Rendez-vous le lundi 4 novembre à 18 h 30 salle Rive gauche (24, rue d’Orléans à Châlons). Puis un lundi sur deux, même heure, même endroit. Renseignements et inscriptions au 03 26 64 30 73 ou sur place à partir de 18 h.

Astronomie pour tous : rentrée imminente

T N I A S S U O T L A I C É RS P S X DES FLEU

LE CHOI S! R U E L U O C s, ET DES es, bruyère m è ... h t n a s Chry rtificielles a urelles et t a n s n io composit

à partir de

e nthèm Chrysa on Pomp

à partir de

590

Le pot de 17 cm.

220

Le pot de 14 cm.


N°237 du 25 au 30 octobre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Un outil de pointe au service de l'industrie

Nouveau Pôle de Formation des Industries Technologiques Inauguré aujourd'hui (vendredi 25 octobre), le Pôle de Formation des Industries Technologiques rassemble les forces vives du secteur industriel de Champagne-Ardenne sur un site unique. Objectifs : former des professionnels aux métiers de l'industrie, accompagner les entreprises locales et en attirer de nouvelles sur le territoire avec pour ambition, à moyen terme, de devenir « un lieu de référence nationale ».

'est donc au coeur de la zone Farman, à deux pas du Parc de Champagne, que les professionnels des métiers de l'industrie ont choisi de se rassembler en érigeant un tout nouveau Pôle de Formation des Industries Technologiques. Réunissant le Centre de formation d'apprentis de l'industrie (CFAI), l'Alliance formation pour l'industrie (AFPI) et l'Union des industries et des métiers de la métallurgie de Champagne-Ardenne (UIMM), cet élégant vaisseau de verre, de métal et de béton de plus de 10 000 m2 se veut être la vitrine des métiers de l'industrie en ChampagneArdenne. Pour Christian Brethon, président de l'UIMM, du CFAI et de l'AFPI Champagne-Ardenne, ce pôle

C

Les élèves disposent de machines modernes. © l'Hebdo du Vendredi

qui rassemble les outils de formation et l'ensemble des services à destination des entreprises a pour objectif d'être « un lieu de référence nationale pour l'industrie ». « Les professionnels rencontrent des problèmes en matière de recrutement de personnels qualifiés en raison d'une image dégradée. Il était donc important que l'industrie en Champagne-Ardenne dispose d'une vitrine de ses savoir-faire, ouvert au monde de l'entreprise mais aussi capable d'accueillir le grand public, les jeunes et leur famille. Car ce lieu de haut niveau technologique doit donner envie aux jeunes d'aller vers les métiers de l'industrie. » Et oui, car comme le rappelle Christian Brethon, le secteur industriel aujourd'hui « ce n'est plus comme du temps d'Emile Zola ». Si la caricature est un peu exa-

gérée, il est vrai que l'industrie possède une image trop souvent désuète auprès du grand public, renforcée par des médias qui relatent abondamment les difficultés économiques rencontrées dans ce secteur d'activités. Pourtant, l'industrie représente toujours en France, et en Champagne-Ardenne en particulier, une grande source d'emplois (lire par ailleurs). Pour séduire les jeunes, mais aussi assurer la formation continue des salariés existants, les professionnels de l'industrie disposent donc maintenant d'un Pôle de Formation flambant neuf et particulièrement bien doté en outils de pointe : une ligne de production modulaire, des ateliers de chaudronnerie, d'usinage, de maintenance et de logistique. Des installations dernier cri qui grâce à l'informatique sont capa-

bles de répondre aux besoins de n'importe quelle entreprise du secteur. « Nous pouvons simuler plusieurs dizaines de machines différentes », précise Michel Vuarnesson, directeur régional du Pôle. Même pour l'enseignement général, les élèves disposent d'un matériel moderne comme par exemple le laboratoire de langues étrangères où l'assistant du professeur n'est autre qu'un robot ! Capable de poser des questions comme d'y répondre, mais aussi de circuler librement, cet outil de haute technologie fabriquée près de Lyon apporte un côté ludique évident à l'apprentissage des langues vivantes. Mais ce n'est évidemment pas le seul. Les tableaux interactifs disposés dans les différentes salles permettent ainsi de reproduire virtuellement des installations et de les piloter comme dans un jeu vidéo. Qu'on se le dise, l'industrie a changé. Terminé le temps où l'opérateur n'avait pour schématiser qu'à appuyer sur un bouton. « Aujourd'hui, il est doit être capable de comprendre et de maîtriser tout le procédé de fabrication, de la création du programme informatique à la maintenance de la machine », insiste Michel Vuarnesson. « Avec ce Pôle nous disposons maintenant d'un outil de pointe qui permet un apprentissage ou une formation très personnalisée au plus près des exigences du monde de l'entreprise », conclut Lionel Vuibert, secrétaire général de l'UIMM.

Julien Debant

Respect’in, la marque durable de Vivescia

> Pôle de Formation des Industries

Technologiques de ChampagneArdenne, 3, rue Max Holste à Reims (Parc Technologique Henri Farman). Renseignements : www.formation-industries-ca.fr

L'industrie : premier employeur privé en ChampagneArdenne

A l'origine de ce Pôle de formation se trouvent évidemment les professionnels du secteur de l'industrie, particulièrement nombreux en Champagne-Ardenne. Car contrairement à une idée reçue, l'emploi industriel demeure très important dans notre région, représentant 20% de l'emploi privé. Ainsi, la Champagne-Ardenne compte 7 500 entreprises technologiques et industrielles, allant de la PME à la grande entreprise internationale, employant 90 000 salariés. Au centre de ce territoire, la Marne emploie 34 000 personnes dans le secteur industriel dont 17 000 affiliées à la branche métallurgie. En outre, l'UIMM chiffre à 100 000 par an au plan national le nombre d'emplois à pourvoir dans les cinq années à venir. Ce nouveau pôle doit ainsi permettre de répondre à ce besoin pour la région, voire au-delà. En effet, à terme, ce campus dédié aux métiers industriels entend former près de 8 000 personnes chaque année.

Agriculture

La coopérative agricole Vivescia a présenté lundi 21 octobre Respect’in, sa marque de grains produits en agriculture durable, qu’elle souhaite faire connaître au grand public. Déjà 200 adhérents ont rejoint le programme.

pour mettre au point huit engagements : préserver les ressources en eau, préserver les sols, favoriser la biodiversité, assurer la sécurité sanitaire des produits, réduire les émissions de gaz à effet de serre, réduire la

L

consommation énergétique de l’exploitation, s’impliquer dans des actions sociétales, et mettre en place des actions de protection des utilisateurs et de l’environnement. Concrètement, l’exemple de Bertrand Patenôtre est parlant. Il a abandonné le labour en 1998, pour des raisons économiques au départ, avant de se laisser convaincre par les bienfaits du durable. Après moisson, il sème des plantes, des fleurs, pour favoriser la biodiversité. Et il y gagne : les légumineuses à tige haute captent l’azote et la restituent dans les sols ; les fleurs attirent les abeilles, ce qui est bon pour son champs comme pour les apiculteurs voisins ; les plantes à forte nodosité (racines) favorisent la vie des vers de terre, et donc des gale-

e rendez-vous avait été donné chez Bertrand Patenôtre, agriculteur à Piney, au cœur de la forêt d’Orient, dans l’Aube. Installé en 1994, l’agriculteur de 51 ans exploite 176 hectares de terres cultivables (blé, orge, betterave, colza, maïs, graminées...) et depuis 2007, il a aussi diversifié son activité dans l’élevage (aujourd’hui 650 brebis), justement pour aller dans le sens du développement durable et de Respect’in. Respect’in est né en 2008, avenue de la Grande Armée à Paris, devant la vitrine de Peugeot, qui mettait en avant les performances environnementales de ses véhicules « Christian Rousseau est passé devant, raconte Régis Merand, directeur des projets business de Vivescia, et il s’est fait cette réflexion : pourquoi le monde agricole ne

Le tracteur est passé de 120 à 40 litres de fuel par hectare

Les tournesols favorisent l'apport naturel en azote, et la prolifération des abeilles. © l'Hebdo du Vendredi

répondrait-il pas lui aussi aux attentes des consommateurs ? » Christian Rousseau, président de Vivescia, délégué à l’agriculture et à l’innovation, détaille : « Les consommateurs, on le sait, attendent deux choses, avoir confiance en ce qu’ils ont dans leur assiette, et pouvoir choisir un produit à l’empreinte environnementale la plus faible possible. » Partant de ce constat, Vivescia s’est rapproché d’experts

ries souterraines, et donc de l’irrigation en eau... Quelques semaines avant la semence, il envoie paître ses brebis, « une barre de coupe à l’avant, un épandeur à l’arrière », s’amuse l’exploitant. Et le seul besoin en tracteur, c’est pour semer. « J’utilise moins le tracteur, donc je peux le faire durer plus longtemps, poursuit Bertrand Patenôtre. Et côté carburant, je suis passé de 120 litres de fuel par hectare à 40. » L’agriculteur est devenu un spécialiste du sol, « et lui redonner de la vie, c’est mon hobby ! » Pour Vivescia, l’objectif à long terme est d’étendre l’engagement dans Respect’in et l’agriculture durable à tout le territoire. Côté finance, parce que le groupe Vivescia n’est pas que philanthrope, Christian Rousseau rappelle que « l’agriculture durable recherche toujours la productivité, mais dans le respect du développement durable ». Le succès d’estime du site internet dédié à Respect’in (www.respectin.com), 250 000 visiteurs uniques par mois, « nous conforte dans l’idée que c’est une réponse à l’attente des consommateurs », se félicite Régis Merand.

Tony Verbicaro


N°237 du 25 au 30 octobre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Les Rouge et Blanc veulent aller droit au but

Foot (L1, 11e j.) Marseille - Reims

Défait à domicile par Toulouse (1-2), la série d'invincibilité du Stade de Reims a pris fin. Les Rouge et Blanc font face maintenant à une réalité : il faut marquer, gagner et prendre des points. A Marseille, la tâche promet d'être difficile, mais pas impossible.

ette série de huit rencontres de championnat sans défaite devait bien s'arrêter un jour. C'est désormais chose faite depuis la venue samedi dernier de Toulouse. Les hommes d'Alain Casanova ont, grâce à un pénalty généreusement accordé en fin de match, douché le public d'Auguste Delaune. Voilà le Stade de Reims 13e du classement, avec seulement cinq points de mieux que le premier relégable, Lorient. Une fois encore, le manque de réussite des joueurs rémois a été criant. Mais cette fois-ci, la défaite est venue appuyer une tristesse offensive qui dure depuis le début de saison. Pourtant, en apparence, cette défaite, seulement la 2e en championnat, n'inquiète pas plus que cela l'entraîneur du Stade de Reims. « Je sais bien qu'il n'y a que le résultat qui compte, mais nous avons eu la bonne attitude. J'ai vu des choses intéressantes sur lesquelles on doit s'appuyer », positive Hubert Fournier. Si sur le pénalty il juge « qu'il

Christopher Glombard : « On ne va pas s'inquiéter à la 10e journée »

Éloigné des pelouses depuis le 21 septembre, et une blessure contractée aux adducteurs contre Guingamp, Christopher Glombard a retrouvé, cette semaine, le chemin de l'entraînement. Comment allez-vous ? Ça fait vraiment plaisir de retrouver le terrain et le groupe. Pour moi, le football c'est bien plus qu'un métier, c'est une passion. Je regardais mes coéquipiers s'entraîner par la fenêtre et je ressentais un véritable manque de pas être avec eux.

Comment avez-vous vécu la défaite contre Toulouse ? C'est encore plus difficile à vivre depuis les tribunes. On se sent terriblement impuissant. Maintenant, je trouve qu'on a plutôt bien joué. Y avait-il pénalty ? Bon, on ne va pas s'inquiéter à la 10e journée. L'important, c'est qu'on possède un bon fond de jeu.

C

Blessé depuis le 21 septembre, Christopher Glombard se dit prêt à renforcer le groupe. © l'Hebdo du Vendredi

n'y a pas grand chose », le coach rémois estime « que dans une saison ça arrive et qu'un jour peut-être ce sera en notre faveur. » La dynamique brisée, le Stade de Reims a donc rendez-vous, samedi soir, au stade Vélodrome pour y défier l'Olympique de Marseille, autre équipe en difficulté (4 défaites de rang dont deux en Ligue des Champions). Pas facile sur le papier. « On jouera là-bas à fond, assure Hubert Fournier. Ce sera pareil face à Monaco et Bastia. On possède l'effectif pour jouer ces trois rencontres en huit jours avec la même intensité ».

Le CCRB sème le doute

Optimiste, l'entraîneur insiste : « On doit continuer à prendre des risques, tout en conservant un bon équilibre, car il y a la place pour gagner. On a les occasions. Ça dépend simplement de la qualité dans le dernier geste ». Une façon comme une autre de placer ses joueurs, ses attaquants en particulier, devant leur responsabilité.

> Marseille - Reims, samedi 26 octobre à 17h, stade Vélodrome. Prochain match de championnat à domicile, samedi 2 novembre à 20h, le Stade de Reims recevra Bastia.

Basket (Pro B, 8e j.) Châlons-Reims - Saint-Vallier

Battu nettement en championnat par Saint-Quentin le week-end dernier, Châlons-Reims s'est de nouveau incliné, trois jours plus tard en Coupe de France, contre Kaysersberg, pensionnaire de N2 ! Simple accident de parcours ou réelle déficience ? Réponse vendredi soir à Reims lors de la réception de Saint-Vallier.

ous les ans, c'est la même rengaine. L'ensemble des clubs professionnels dit manquer de motivation quand vient l'heure de jouer la Coupe de France. Surtout quand cette compétition intervient au coeur d'une saison de Pro B riche de 44 rencontres cette saison. Pourtant, après la défaite de Châlons-Reims, mardi soir, sur le parquet de Keysersberg (77-73), une équipe évoluant en N2, ce soi-disant désintérêt ne peut pas être la seule excuse d'une telle contreperformance, d'autant plus quand celle-ci intervient trois jours à peine après la leçon reçue sur le parquet de Saint-Quentin (96-82). Cette rencontre contre cette modeste formation de N2 (une seule victoire en 5 journées) n'était-elle pas l'occasion pour Nikola Antic et ses hommes de se rassurer ? Visiblement non. Le coach serbe a en effet largement profité de ce court déplacement en Alsace pour faire tourner son effectif et ainsi donner du temps de jeu à ceux qui jouent moins, à l'image d'un Florent Tortosa qui en a profité pour se montrer (22 points). Souhaitons pour lui que cette rencontre lui apporte la confiance nécessaire pour exister maintenant en championnat (12

Julien Debant

Et maintenant c'est Marseille... Il va falloir être sérieux en défense comme on sait le faire depuis le début de la saison. On n’y va pas juste pour jouer, on va là-bas aussi pour ga-gner. On a des difficultés devant mais la confiance reviendra. On a montré que chez nous le danger pouvait venir de partout.

Quand pensez-vous faire votre retour ? Je n'ai repris l'entraînement que depuis quelques jours, mais je me sens très bien. C'est le coach qui décidera quand je serai apte à rejoindre le groupe.

Coupe de la Ligue : Reims défie Monaco mercredi 30 octobre

Après sa belle performance réussie face à Monaco lors de la 8e journée de championnat (1-1), le Stade de Reims accueille à nouveau le club monégasque à l'occasion des 16e de finale de la Coupe de la Ligue, mercredi 30 octobre à 20h55 au stade Auguste Delaune. Tarifs : 5 à 20 euros (gratuit pour les abonnés).

Pour protester contre la mise en place de la taxation à 75% sur les hauts revenus, les clubs de L1 et L2 ont annoncé jeudi une grève lors du dernier week-end de novembre où sont normalement programmés les rencontres comptant pour la 15e journée de Ligue 1 et 16e journée de Ligue 2. Le monde du ballon rond, UCPF, LFP, UNFP et UNECATEF, doit rencontrer François Hollande la semaine prochaine.

Le foot pro français en grève fin novembre

> Châlons-Reims - Saint-Vallier, vendredi 25 octobre à 20h, complexe Sportif René Tys, Reims. Billetterie sur www.ccrbasket.com

Prochaine journée (9e j.) : Fos-sur-Mer - Châlons-Reims, lundi 28 octobre à 20h30, Palais des Sports de Marseille.

EN BREF Basket (LF2, 3e j.) Reims - Le Havre

T

Abonné au banc depuis le début de la saison, Florent Tortosa, seule satisfaction à Kaysersberg, sera être très motivé face à son ancienne équipe. © l'Hebdo du Vendredi

minutes de jeu et 2,8 points en moyenne en Pro B). Si on excepte le fait que les cadres marnais en ont profité pour se reposer, la performance de l'ancien joueur de Saint-Vallier est donc la seule bonne nouvelle à retenir de cet échec. Bref, pas de quoi pavoiser alors que l'ancienne formation de Tortosa s'apprête à débarquer à René Tys forte, elle, de son net succès en Coupe de France aux dépens de Sorgues (98-81), équipe de N1. Mais soyons clair, sur le papier, le Saint-Vallier de Laurent Pluvy n'est pas un foudre de guerre. Avec un bilan négatif en championnat (3 victoires et 4 défaites), cette formation pointe à la 9e place du classement, à égalité avec sept autres équipes, et ne joue pas dans la même catégorie que Châlons-Reims. Saint-Vallier semble

donc être le concurrent idoine pour se relancer. Mais voilà, hormis la belle victoire face à Boulognesur-Mer, le collectif de Nikola Antic semble déboussolé depuis la perte sur blessure, face à Souffelweyersheim, de l'intérieur américain John Turek : court succès face au promu alsacien (77-75), défaite à Nantes (88-69), victoire face à Boulogne (82-73) et échec à Saint-Quentin (96-82). Et si malgré ses performances en dent de scie, le CCRB fait toujours partie du Top 4 de la Pro B, face à SaintVallier, les joueurs marnais ont l'obligation de se reprendre avec la manière, pour le public d'abord, et surtout pour eux-mêmes. Car aucune excuse ne sera acceptée cette fois-ci en cas de nouvelle désillusion.

J. D

Vainqueur de Limoges en ouverture du championnat, le Reims Basket Féminin ne sera pas longtemps resté invaincu. Les joueuses de Guillaume Rassineux sont en effet tombées, samedi dernier, sur le parquet de Graffenstaden (81-74). Elles accueilleront, samedi 26 octobre à 20h à René Tys, les surprenantes promues havraises qui comptent, elles, deux succès.

Volley : Belle perf pour le Reims Métropole Volley

Opposé à Besançon, pensionnaire de N2, pour le compte du 2e tour de Coupe de France, samedi dernier, le Reims Métropole Volley n'a pas failli et s'est imposé à domicile 3 sets à 1. Au prochain tour, le RMV recevra, le 11 novembre, Charenton (N2). En attendant, les Rémois essaieront de remporter une nouvelle victoire en championnat de N3, dès ce dimanche 27 octobre, lors de leur déplacement dans l'antre de Saint-Michel Sports Marquette.


N°237 du 25 au 30 octobre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

magazine

L’hommage de Cécile de France à Anna et Gainsbourg

La Comète – Théâtre musical pop

Anna est le septième opus de Serge Gainsbourg. Seize titres, dont le plus célèbre reste sans équivoque Sous le soleil exactement, porté notamment par la voix d’Anna Karina, la muse de Gainsbourg pour cet album. Anna est aussi le titre du téléfilm réalisé par Pierre Koralnik en 1967, devenu culte. Il sera d’ailleurs présenté en ouverture du troisième Festival du jeune cinéma, à Hyères. Une comédie musicale particulièrement audacieuse à l’époque, pour certains. Un monument de la culture 60’s, pour d’autres. On y retrouve Anna Karina, Jean-Claude Brialy et Gainsbourg, posant leurs jeux d’acteurs sur les dialogues de Jean-Loup Dabadie. Ou l’histoire d’un photographe tombé éperdument amoureux d’une inconnue, découverte sur plusieurs clichés… Plus de quarante ans après, Emmanuel Daumas fait le pari de revisiter ce chefd’œuvre, veillant à préserver l’univers tantôt psychédélique, tantôt dramatique, qui le caractérise. Et le metteur en scène de concevoir Anna « comme une ode débridée à l’amour idéal, un poème à la fois loufoque et tragique. » Sur scène, Cécile de France incarne avec brio le personnage principal et chante Gainsbourg, « belle comme un fantasme, une icône. Suffisamment irréelle pour qu’on puisse projeter sur elle le Vrai

EN BREF Pour cette nouvelle session ciné-apéro, la Comète propose de découvrir en avant-première le long-métrage de Sylvain Chomet : Attila Marcel, avec Bernadette Lafont. Ou l’histoire d’un trentenaire orphelin, que ses tantes rêvent de transformer en pianiste virtuose… Ce réalisateur, connu entre autres pour Les triplettes de Belleville et L'illusionniste, excelle également dans l’art du film animé. Samedi 26 octobre à 18 h au cinéma de la Comète (rue des Fripiers à Châlons). Réservations vivement conseillées : cinema@la-comete.fr.

Avant-première et apéro à la Comète

Ce jeudi soir, le Musée des Beaux-arts de Châlons a ouvert ses portes jusqu’à 21 h pour fêter l’arrivée d’une toute nouvelle œuvre, prêtée par le Musée Guimet de Paris. Une statue de bronze représentant un Siva Nataraja, le roi de la danse dans la tradition hindoue, et venant compléter l’exposition « Sur la route des Indes », reconnue d’intérêt national. L’occasion pour le grand public d’en savoir plus sur les coutumes spirituelles de l’Inde, et même d’apprendre quelques fondamentaux de la danse indienne aux côtés de Lucile Hannesse, de la Compagnie l’Anthéridie.

Une nuit (indienne) au Musée

Cécile de France incarne à la perfection Anna Karina. © DR Grand Amour. » Le tout sous la direction musicale de Philippe Gouadin, connu entre autres pour les spectacles Le roi lion et Mama mia. Et sur les planches de la Comète, exactement !

Sonia Legendre

> Anna, avec Cécile de France – D’après le film de Pierre Koralnik – Parole et musique : Serge Gainsbourg – Adaptation et mise en scène : Emmanuel Daumas – Jeudi 7 novembre à 20 h 30 à la Comète - Infos et réservations au 03 26 69 50 99. www.la-comete.fr

rire ! u o f e d 2h

En lien avec l’exposition qu’elles accueillent jusqu’au 26 octobre et dans la collection « Histoire d’une ville », les archives municipales viennent de publier Histoire(s) de Cinéma(s). Un livret de 40 pages et autant d’anecdotes sur le 7e art dans la ville-préfecture, les censures réalisées à certaines époques, les salles d’antan, les artistes accueillis à Châlons comme Blier, Dujardin ou encore Baffie, etc. En vente auprès des services municipaux (tarif : 3 euros).

Laissez-vous conter le cinéma à Châlons

CIRQUE DE MOSCOU SUR GLACE

REIMS Patinoire boquaine - Jeudi 5 décembre à 20h

EPERNAY Palais des fêtes - Mardi 10 décembre à 18h et 21h

CLAUDE VANONY

TAISSY Centre d'animation - Vendredi 14 février à 20h30

30 patineurs 300 costumes La magie du cirque La féerie de la glace

CHALONS EN CHAMPAGNE Maison des syndicats - Samedi 15 février à 20h30 MONTMIRAIL Salle roger perrin - Dimanche 16 février à 15h

RESERVATIONS : office de tourisme de CHALONS, MONTMIRAIL, la petite boulangerie à TAISSY, la fournée d'hugo à REIMS ET RESEAU CORA FNAC LECLERC CARREFOUR AUCHAN GEANT CULTURA SUPER U ticketnet.fr

RENSEIGNEMENTS : 06 80 70 77 78


magazine

N°237 du 25 au 30 octobre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Fabricants de voyages féériques

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA

La Comète / Pompidou – Contes et théâtre d’ombres

CONCERT CHÂLONS

Depuis la nuit des temps, les ombres chinoises - également indiennes, thaïlandaises, québécoises, grecques ou turques ! - fascinent et invitent au voyage des rêves. Les artistes de La petite fabrique, une compagnie made in Gironde, possèdent ce don incroyable de captiver leur public avec trois fois rien. Une source de lumière, un écran, des décors. Ah, et aussi un manipulateur, pour donner vie aux fameuses ombres. Ils utilisent leurs talents de dessinateurs pour concocter, au millimètre près, des univers féériques. Et leurs talents de conteurs pour embarquer petits et grands enfants dans un imaginaire sans frontières. Pour ce nouveau spectacle itinérant, ils ont apporté trois histoires aux ambiances chatoyantes, toutes plus touchantes et surprenantes les unes que les autres. Celle du Petit bonhomme haut comme trois pommes, par exemple, en quête du quart de la moitié de la force qui lui fait défaut. Ou encore celle, improbable, de La De fabuleux voyages au pays des ombres, pour petits et chachatatutu et du phénix, illustrant avec magie la rencontre entre le volatile le grands enfants. © Pierre Planchenau plus petit et le plus laid du Tibet, et le roi des oiseaux. Ou enfin, l’histoire d’un roi entêté par sa propre beauté et d’une reine à la mélancolie soumise… Le tout rehaussé par une bonne dose d’humour, un trait de malice et beaucoup, beaucoup de créativité. Un périple des plus exquis, à déguster en famille ! Sonia Legendre > À l’ombre d’une histoire – Par La petite fabrique – Spectacle jeune public (à partir de 5 ans) - Mercredi 6 novembre à 14 h 30 et 17 h – Bibliothèque Georges Pompidou - Durée : 40 min - Infos et réservations au 03 26 69 50 99.www.la-comete.fr

Et la capitale administrative fut…

Visite accompagnée

Les excursions du programme Ville d’art et d’histoire se poursuivent, toujours plus insolites et croustillantes. Et à chaque époque ses anecdotes. Cette fois, Christiane Jacquin accompagnera les visiteurs au cœur du XVIIIe siècle, à la découverte d’une cité en pleine mutation. « C’est à cette période que le pouvoir de l’évêque s’efface pour laisser l’intendant devenir le seul dirigeant de la ville, raconte la guide conférencière. Et c’est à cette période que Gaspard-Louis Rouillé d’Orfeuil entreprend de donner un nouveau visage à Châlons, loin de son aspect médiéval et de ses petites rues étriquées, où les chars et autres carrosses peinaient à circuler. » Dès lors, les grands bâtiments d’utilité publique poussent comme des champignons. L’Hôtel de Ville de Châlons (ici, investi par Furies), L’Hôtel de Ville et sa place, la Porte-Sainte-Croix, la préfecture baptisée Hôtel de l’Inl’un des joyaux architecturaux du XVIIIe siècle. tendance, etc. « Toujours dans cet esprit de renforcer l’image prestigieuse de la cité, on crée des axes dégagés de circulation et on aligne les façades. » Un véritable tournant © l'Hebdo du Vendredi pour Châlons, qui lui vaudra d’ailleurs d’être ensuite surnommée « capitale administrative » de la région. Dans la série « people », la ville a accueilli en 1768 le roi de Danemark. Puis, en 1770, Marie-Antoinette, à l’occasion de son mariage avec le Dauphin, futur roi Louis XVI. « Un passage des plus heureux, qui le sera beaucoup moins en 1791, lorsqu’elle fut reçue à l’Hôtel de Ville, au retour de Varennes. » Un plongeon dans le Châlons d’antan à ne pas manquer. S.L

> Visite accompagnée – Châlons, capitale du XVIIIe siècle - Samedi 26 octobre à 14 h 30 – Départ devant l’Office de tourisme (3, quai des

Arts) – Tarif : 3 euros (gratuit pour les moins de 18 ans) – Inscriptions obligatoires au 03 26 65 17 89.

Concert de l’orchestre d’Harmonie des Jeunes Musiciens du Comité UAICF À 20h30. Salle Rive Gauche à Châlons, 15, rue de Fagnières. SAMEDI 26 OCTOBRE

SOUL/FUNK : MADD VIBES BRASS BAND + THE MOODHUNTER Quand Angelo Moore, l’incroyable chanteur trublion de Fishbone, s’associe au groupefanfare Ceux Qui marchent Debout, on obtient le Madd Vibes Brass Band et une création exceptionnelle. Si la musique Soul des années 60 et 70 est sans conteste l’étincelle à l’origine du groupe, l’âme des MoodHunters réside dans le savant dosage des influences de chacun. À 20h30. Tarifs : de 5 à 16 euros – l’Orange Bleue à Vitry-le-François.

CONFÉRENCES CHÂLONS SAMEDI 26 OCTOBRE

VISITE RARE : AUTOUR DE LA PRÉFECTURE Autour de la Préfecture, la capitale du XVIIIe siècle : Hôtel de l’Intendance, Jards, Hôtel de Ville, Marne, porte Ste-Croix... Laissez-vous conter la renaissance architecturale de la ville, voulue par un homme, Rouillé d’Orfeuil. À 14h30. Inscription au 03 26 65 17 89 – Tarif : 3 euros, gratuit pour les -18 ans – Départ Office de Tourisme.

Les passionnés de l'image ont rendez-vous à Cormontreuil

14 Foire au matériel photo et cinéma e

JEUDI 31 OCTOBRE

Seul événement de ce type dans la région, la foire au matériel photo et cinéma de Cormontreuil se déroulera dimanche 27 octobre, de 9h à 18h à la salle polyvalente. Cette manifestation rassemble à la fois les amateurs de photos argentique et numérique, les collectionneurs, les amateurs de ciné tous formats, les chineurs de photos anciennes, les adeptes du labo et les chasseurs de bonnes affaires en matériel neuf ou d'occasion. A noter également que le Clic Clac Club de Cormontreuil, organisateur de l'événement, présentera une des meilleures photos de ses membres, mais également celles de Karl Hecquefeuille. L'invité d'honneur de cette 14e Foire au matériel photo et cinéma exposera « Voyages au pays des neiges », un reportage sur le Tibet d'aujourd'hui.

J.D

Les amateurs de photo et de ciné ont rendezvous ce dimanche à Cormontreuil. > 14e Foire au matériel photo et cinéma, dimanche 27 octobre de 9h à 18h à la salle polyva-

lente de Cormontreuil. Entrée libre.www.clicclacclub.infos.st

MUSIQUE CLASSIQUE : ORCHESTRE D’HARMONIE

LE TRAVAIL DE L’ÉPIGRAPHISTE

Comment lire les inscriptions ? Conférence par E. Francis. À 18h15. Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, passage Vendel.

EXPOSITIONS CHÂLONS JUSQU’AU SAMEDI 26 OCTOBRE

EXPO : LE CINÉMA À CHÂLONS Exposition virtuelle sur le cinéma à Châlons : salles de projection, stars, censure... Tout y est ! À 13h00. Entrée libre - Bibliothèque Georges Pompidou, 68, rue Léon Bourgeois.

JUSQU’AU DIMANCHE 27 OCTOBRE

70E SALON D’AUTOMNE D’ART VIVANT Le Salon d’Automne, c’est aussi la réunion de 77 artistes : 67 peintres et dix sculpteurs. Le curieux pourra donc admirer toutes ces oeuvres et échanger avec les artistes, le tout dans le cadre élégant du prieuré. Entrée libre de 14h à 18h Prieuré de Vinetz, 2, rue du Prieuré.

JUSQU’AU MARDI 29 OCTOBRE

EXPO : JEAN MOULIN, UNE VIE D’ENGAGEMENT

Exposition conçue par l’Office national des anciens combattants. 15 panneaux retracent la vie du fondateur du Conseil National de la Résistance, de sa jeunesse dans l’Hérault à son inhumation au Panthéon. À 8h30. Entrée libre du lundi au vendredi - Hall de l’Hôtel de Ville de Châlons-en-Champagne.

SPECTACLES CHÂLONS VENDREDI 25 OCTOBRE

CABARET PRECIOUS DIAMOND : FEMME Ce spectacle présente plus de 150 magnifiques costumes uniques, des paillettes et des strass en pagaille et des tableaux hauts en couleur à l’image des plus grands cabarets. «Femme» est un des spectacles incontournables de revue cabaret itinérant... Dans le cadre du Festival Musiques en Mourmelonnie. À 20h30. Entrée libre Salle des fêtes de Vadenay.


N°237 du 25 au 30 octobre 2013 >> w w w. l h e b do d u ve n d re d i. c o m

magazine

LA SÉLECTION

LES HORAIRES

du 23/10/2013 au 29/10/2013

Patrick Vanlanghenhoven

Gravity

Genre: Science Ficition. Pays: USA. Durée: 1h30. Réalisateur : Alfonso Cuaron. Acteurs: Sandra Bullock, George Clooney, Ed Harris. Perdu au cœur de l’espace dans l’immensité infinie où l’horizon mange le cœur des étoiles, le docteur Ryan Stone effectue sa première sortie dans l’espace en compagnie du cosmonaute chevronné Matt Kowalsky. Cette promenade banale se transforme en cauchemar quand des objets épars venus du fond des abysses percutent la navette et envoient nos deux cosmonautes sans lien vers l’infini. Ils devront compter sur l’expérience de Matt, l’intelligence de Ryan et une bonne dose de chance et de hasard pour que l’espace ne devienne pas leur tombeau. Il y aura un avant et un après dans le cinéma, comme pour 2001, l’odyssée de l’espace, L’arrivée en gare du train de La Ciotat ou Méliès. Alfonso Cuaron apporte une grammaire à la 3D en renouvelant le cinéma tout entier. Sur une histoire simple, il nous plonge au cœur des grandes questions de l’humanité en nous proposant en seconde lecture, une métaphore de l’évolution, fabuleux, incontournable. Après, vous ne verrez plus le cinéma de la même façon.

CINÉMA Le Palace PRISONERS INTERDIT AU MOINS DE 12 ANS Mer : 17H30 - 20H30 Jeu : 17H30 - 20H30 Ven : 17H30 - 21H Sam : 17H - 19H45 - 22H30 Dim : 17H - 20H Lun : 17H30 - 20H30 Mar : 17H30 - 20H30 L’EXTRAVAGANT VOYAGE DU JEUNE ET PRODIGIEUX T.S. SPIVET - 3D Mer : 17H30 Jeu : 20H30 Sam : 17H Dim : 17H30 Lun : 20H30 PLANES Mer : 14H30 Jeu : 14H30 Ven : 14H30 Sam : 14H30 Dim : 10H30 - 15H Lun : 14H30 Mar : 14H30 LA VIE D’ADELE - CHAPITRES 1 ET 2 Mer : 20H30 Jeu : 20H30 Ven : 17H30 Sam : 20H Dim : 20H Lun : 14H30 Mar : 17H30 AU BONHEUR DES OGRES Mer : 14H30 - 17H30 Jeu : 14H30 - 17H30 Ven : 14H30 - 21H Sam : 14H30 - 17H Dim : 10H30 - 15H - 17H30 Lun : 20H30 Mar : 14H30 - 20H30 LE COEUR DES HOMMES 3 Mer : 14H30 - 17H30 20H30 Jeu : 14H30 - 17H30 - 20H30 Ven : 14H30 - 17H30 21H Sam : 14H30 - 17H - 20H - 22H30 Dim : 10H30 - 15H - 17H30 - 20H Lun : 14H30 - 17H30 - 20H30 Mar : 14H30 17H30 - 20H30 9 MOIS FERME Mer : 17H30 - 20H30 Jeu : 17H30 20H30 Ven : 17H30 - 21H Sam : 17H - 20H - 22H30 Dim : 17H30 - 20H Lun : 17H30 - 20H30 Mar : 17H30 - 20H30 MALAVITA Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30 17H30 - 20H30 Ven : 14H30 - 17H30 - 21H Sam : 14H30 17H - 20H - 22H30 Dim : 10H30 - 15H - 17H30 - 20H Lun : 14H30 - 17H30 - 20H30 Mar : 14H30 - 17H30 - 20H30 MA MAMMAN EST EN AMERIQUE ELLE A RENCONTRE BUFFALO BILL Mer : 14H30 Jeu : 14H30 Ven : 14H30 Sam : 14H30 Dim : 10H30 - 15H Lun : 14H30 Mar : 14H30 TURBO Mer : 14H30 Jeu : 14H30 Ven : 14H30 Sam : 14H30 - 20H Dim : 10H30 - 15H Lun : 14H30 Mar : 14H30 THE MORTAL INSTRUMENTS Mer : 20H30 Jeu : 17H30 Ven : 17H30 - 21H Sam : 22H30 Dim : 20H Lun : 17H30 Mar : 17H30 - 20H30 33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le Majestic Turbo VF séances à 11h15 | 13h45 | 16h | 18h | 20h L'extravagant Voyage du jeune et prodigieux T.S Spivet VF séances à 11h15 | 17h45 | 22h15 Planes VF séances à 11h15 | 13h45 | 16h | 17h45 Eyjafjallajökull VF séances à 13h45 | 16h | 18h | 20h Gravity VF séances à 11h15 | 13h45 | 16h | 18h | 20h | 22h15 Malavita VF séances à 11h15 | 13h45 | 16h30 | 20h | 22h15 Le Coeur des Hommes 3 VF séances à 11h | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h La Vie d'Adèle, Chapitres 1 et 2 VF séances à 13h45 | 17h | 20h30 9 mois ferme VF séances à 13h45 | 16h | 20h | 22h15 The Mortal Instruments : La Cité des Ténèbres VF séances à 13h45 | 19h30 | 22h Sur le chemin de l'école VF séances à 11h15 Prisoners VF séances à 16h30 | 19h30 | 22h15 Au Bonheur des Ogres VF séances à 11h Insidious : Chapitre 2 VF séances à 22h15 Fonzy VF mardi 20h La Belle et le Clochard VF séances à 11h

Le cœur des hommes 3

ZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

CINÉ La Comète

Blue Jasmine VF jeudi samedi 20h30; vendredi 18h Elle s'en va VF dimanche 18h A Letter to Momo VF mercredi lundi 14h30 Ma vie avec Liberace VF mercredi 18h; vendredi dimanche 20h30 La Petite Fabrique du monde VF jeudi 15h Jimmy P. (Psychothérapie d'un indien des plaines) VF mercredi 20h30; jeudi 18h; lundi 20h Attila Marcel VF samedi 18h 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

LE GROS PLAN Au bonheur des ogres

Genre: Comédie. Pays: France. Durée: 1h36. Réalisateur : Nicolas Bary. Acteurs: Raphaël Personnaz, Bérénice Bejo, Guillaume De Tonquédec. Benjamin possède un emploi d’avenir dans un grand magasin, croisement entre le Bonheur des dames de Zola et la Samaritaine de mon enfance, le Bonheur parisien. Contrôleur souffre-douleur, il a pour fonction de subir les foudres de son patron, un petit nerveux qui le prend comme bouc émissaire. Une grosse dame a un problème avec son frigo, un costaud, il accourt comme le chien de la maison pour prendre en pleine face la tempête de son incompétence. C’est une perle rare ce type là, le frigo crame c’est lui, la machine ne marche pas, encore lui. Tout se complique quand, sans doute à l’image du paratonnerre, il attire la foudre ! Le décorateur explose dans un grand feu d’artifice, le type de la sécurité carbonise sur son fauteuil, qui trouve-t-on à chaque fois dans cette liste de meurtres ? Benjamin. La police vivier de fins limiers voit donc tout de go notre homme comme un excellent coupable. Heureusement, dans la balance de la justice, une journaliste enquête et la jeune femme qui en pince pour Benjamin fera tout pour le sortir du piège. Ils découvriront, derrière la tapisserie, de pas bien belles choses ma brave dame ! Pas facile d‘adapter l’œuvre de Daniel Pennac et plus particulièrement le premier opus d’une saga qui compte six volumes. Devant l’engouement de Nicolas Bary, l’auteur se laisse séduire. Il devait y avoir du bonheur à adapter cette histoire pour le réalisateur des Enfants de Timpelbach. La difficulté relève d’abord de la construction d’un univers décalé, surréaliste. Il apparaît comme un personnage en plus. Le réalisateur s’en tire plutôt bien, jouant sur le second degré, décalage entre poésie et grand barnum circus, façon BD. La deuxième difficulté c’est la galerie de personnages complexes et un peu barrés. Comme dans celui-ci, nous retrouvons un regard pertinent sur la société de consommation à travers le magasin où évolue Benjamin et le comportement de celleci face à cette famille anarchique quêtant le bonheur avant tout. Certains trouveront, comme toujours, qu’il manque ceci ou cela, nous rétorquerons que le bonheur n’est pas parfait, mais que le film y contribue. Découvrez les sorties de la semaine sur www.cine-region.fr , notre chronique le mercredi de 17h50H à 18H30, et chaque matin à 8h45 sur France bleu Champagne.

Genre: Comédie. Pays: France. Durée: 1h54. Réalisateur : Marc Esposito. Acteurs: Bernard Campan, Jean-Pierre Darroussin, Eric Elmosnino. Nos trois compères Alex, Antoine et Manu rencontrent Jean qui apprend les joies de l’amitié sincère avec ce trio bien soudé. De nouveau, ils devront faire appel à celle-ci pour se sortir des malheurs de la vie de couple. Après l’échec de Mon pote, Marc Esposito tente un retour avec la franchise qui l’a lancé, mais ce n’est pas une bonne idée.

Malavita

Genre: Comédie Pays: France Durée: 1h51 Réalisateur : Luc Besson Acteurs: Robert De Niro, Michelle Pfeiffer, Tommy Lee Jones. Giovanni Manzoni est sous la protection du FBI depuis qu’il a balancé ses potes mafieux. Il se retrouve planqué en Normandie dans un bled perdu, espérant qu’on ne lui mettra pas la main dessus. Un Besson sans grande surprise, hommage à De Niro, aux clins d’œil parfois trop appuyés, avec une fin tonitruante plus proche de la série B.

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA Reims - Rétro pièces Tinqueux - Bourse aux vêtements CHINER DIMANCHE 27 OCTOBRE Aÿ - Vide-greniers et braderie

9h-17h - Entrée visiteur : 6 euros Parc des expositions

10h-17h30 Salle des fêtes, rue Croix-Cordier

Reims - Vide-dressing 9h-18h - 18, rue du Général Battesti

Valmy - Marché aux puces Relais de Poste d'Orbeva, route nationale.

SAMEDI 26 OCTOBRE

Ecriennes - Vide-greniers et Foire à tout Reims - Rétro pièces 10h-18h30 - Entrée visiteur : 6 euros Parc des expositions

Epernay - Vide-greniers Rues de la Crayère et René Lemaire

Reims - Vide-dressing 9h-18h - 18, rue du Général Battesti

Pringy - Vide-poussettes 9h-17h - Salle des fêtes

Saint-Memmie - Vide-greniers 8h-18h Centre de loisirs, avenue Jacques Simon


Un art riche et silencieux

N°237 du 25 au 30 octobre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Renée Mayot, créatrice de médailles pour la Monnaie de Paris

Depuis son plus jeune âge, Renée Mayot crée des médailles frappées par la Monnaie de Paris. Des créations prochainement exposées à la médiathèque La Filature de Bazancourt qui mettent en scène une spécialité qui, des mots mêmes de l'artiste, « n'impressionne pas forcément », mais « se veut une forme d'art à la portée de tout le monde ».

a vocation artistique, Renée Mayot se l'est découverte très jeune, du temps où elle résidait encore dans la maison familiale d'Avançon, petite localité ardennaise proche de Reims. Une vocation étroitement liée à l'histoire de l'église du village. Une édifice religieux massif du XIIe-XIIIe siècle pourvu d'un ensemble de vitraux extraordinaire réalisé par Jacques Simon, illustre maître-verrier de la cathédrale de Reims. « Etant enfant, toutes ces compositions de vitraux m'ont beaucoup marquée. D'ailleurs, très récemment en regardant mes travaux, je me suis rendue compte que j'avais été influencée inconsciemment par l'œuvre de Jacques Simon. J'ai toujours aimé cette petite église. Et puis à neuf ou dix ans, j'ai découvert le portail de la cathédrale de Reims et tous ses ornements et

S

Renée Mayot dans son atelier à Avançon, petite commune des Ardennes proche de Reims. © Jean-Jacques Castaing

là, je me souviens avoir dit que plus tard, je voulais faire de la sculpture comme ça. C'était un peu présomptueux à l'époque ! » Quoiqu'il en soit, l'idée fait son chemin et voici que la jeune Renée Mayot fait ses premiers pas, à seize ans à peine, aux Beaux-Arts de Reims. « C'était une période très riche pour moi, on touchait à tout et je travaille d'ailleurs encore toujours avec ce que j'ai pu apprendre ces années-là. On faisait de l'anatomie, de la pub, du dessin de nu, de l'étude documentaire, de la sculpture. C'était un emploi du temps très rigoureux mais formidablement formateur. » Après Reims, direction l'Est et

Strasbourg pour la jeune étudiante en art, histoire de se spécialiser dans la sculpture. Un choix toutefois malheureux : « Je n'ai pas eu d'atome crochu avec le patron, tel qu'on l'appelle, et j'avais l'impression de piétiner sans rien apprendre. » Décision est alors prise de prendre la direction de la capitale avec, grâce aux équivalences, la possibilité d'intégrer les Beaux-Arts de Paris, toujours pour y faire de la sculpture. Sur place, Renée Mayot intègre un atelier de confection de médailles. « C'est là que j'ai finalement découvert pour la première fois le travail de création de la médaille. Au début pourtant, moi j'y suis simplement

Repère Enfant de deux parents cultivateurs, Renée Mayot est née dans la ferme familiale à Avançon, une petite commune du sud des Ardennes, le 13 septembre 1947. Diplômée de l'École des Beaux-Arts de Reims où elle rentre en 1963 à tout juste seize ans, elle passe ensuite par l'École des Arts décoratifs de Strasbourg, où elle se spécialise et obtient un diplôme en sculpture. Pour terminer son cursus, direction ensuite l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris en 1967 où l'artiste travaillera cette fois dans les arts plastiques, section gravure en médailles. Dès sa sortie des études, en 1970, elle entre à la Monnaie de Paris avec qui elle ne cessera de travailler, pour les particuliers comme pour les professionnels, réalisant des commandes de médailles faites main. Au cours de sa carrière, Renée Mayot s'est vue distinguée par de nombreux prix : celui de la Jeune Sculpture au salon des Artistes Français, le Prix de dessin Pierre-David Weill, le Prix Georges Wildenstein et le Prix Frédéric et Jean de Vernon. Elle a par ailleurs été lauréate de la Casa Velasquez, ce qui lui permit d'effectuer un séjour de deux ans à Madrid. Mère d'une jeune fille, Renée Mayot partage aujourd'hui son temps entre Paris et sa ChampagneArdenne natale, disposant d'un atelier à la capitale et à Avançon, au nord de Reims.

allée pour continuer à faire de la sculpture, je n'étais pas particulièrement attirée par ça. Car ce que j'aimais surtout, c'était le modelage en terre, ainsi que la taille de pierre et de bois. Tout doucement je me suis mis à faire de la médaille ». Au fil des ans, l'artiste finit par apprécier le travail sur les médailles, y découvrant là une intéressante opportunité de mêler différentes passions et savoir-faire : « Tout est intimement lié, il n'y a pas de rupture. On ne peut par exemple pas faire de médaille si on ne sait pas dessiner, composer ou sculpter. La preuve, quand on regarde Picasso, il a peint, sculpté et fait de la céramique, tout ça en même temps. C'est un ensemble qui permet d'arriver plus profondément dans une matière plus spécifique. » Rentrée aux Beaux-Arts de Paris en 1967, la créatrice champardennaise en sort diplômée en 1970, sa formation et son école ayant entre temps traversé, au printemps 1968, les tumultes des heurts de mai. Aussitôt sortie et aussitôt appelée par la Monnaie de Paris, comme le voulait la tradition à l'époque : « Chaque élève diplômé recevait une invitation de rendez-vous du directeur de la Monnaie qui lui confiait sa première commande. C'était comme ça, l'époque des Trente Glorieuses avec beaucoup d'argent à frap-per. » De collaboration en collaboration, un lien se tisse entre l'artiste et la Monnaie de Paris, cette dernière commençant à lui confier de plus en plus de réalisations. Des commandes de professionnels, pour la plupart, mais aussi de particuliers pour des raisons spéciales (anniversaires, mariages, communions...). Et peu à peu, Renée Mayot prend plaisir à confectionner ces médailles, de « petits objets pouvant être frappés et diffusés partout. La médaille, c'est une forme d'art qui peut être à la portée de tout le monde. Les gens peuvent la caresser, la toucher et elle peut, pourquoi pas, les inciter à les amener un jour vers d'autres formes d'art. Ce qui me plait aussi, c'est qu'avec la médaille je suis dans la société, je ne reste pas enfermée dans mon atelier en essayant d'exprimer je ne sais quel ressenti. En travaillant pour la Monnaie de Paris, je suis obligée de faire la démarche de m'intéresser à des domaines très différents, mais aussi d'al-

ler vers les gens, de les écouter, de savoir ce qu'ils souhaitent à travers cette médaille. Et ces rencontres sont à chaque fois très enrichissantes. Mon rôle est de répondre à leur demande du mieux possible tout en restant moi même ». Ne pas rester enfermé seul dans son atelier, mais aller au contraire à la rencontre du monde et de ceux qui le composent est d'ailleurs pour notre créatrice, « le vrai rôle de l'artiste, tel qu'il était avant la période romantique, avant la fin du XIXème siècle. Comme Mozart par exemple, qui travaillait d'une certaine manière à la commande. Produire de cette manière n'a jamais empêché les gens de créer. Moi je me bats contre ceux qui pensent qu'il suffit de s'asseoir seul pour que la création tombe du ciel. Attention, ça ne veut pas dire pour autant que je ne suis pas non plus une artiste torturée, car lorsque je me retrouve devant ma feuille blanche, je me dis aussi mon dieu, qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire. » Un bon mois de dessins et croquis, un autre pour réaliser des moulages successifs, le métier de Renée Mayot demande du temps et un savoir-faire qui, malheureusement, « commence à se perdre aujourd'hui. Désormais les médailles sont faites à la machine et les dessins par ordinateur, c'est un travail plus industriel, moins créatif. » Parmi ses réalisations phares, citons les médailles-calendriers sur le thème de l'Europe et surtout la médaille du Petit Prince. « Mais il y en a encore plein d'autres, moins connues mais ayant pour autant une valeur unique pour moi. Car au fond chaque médaille a une histoire, et c'est bien ça l'important. »

Aymeric Henniaux > Renée Mayot sera

le mercredi 6 novembre à la médiathèque de Bazancourt pour exposer et présenter ses techniques de création. Rens. : La Filature, 1, rue de la Filature à Bazancourt 03 26 48 65 00 www.renee-mayot.com

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04

CANCER du 22.06 au 22.07

BALANCE du 23.09 au 22.10

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Aujourd’hui comptez plutôt sur votre expérience, et votre sens des responsabilités pour avancer, plutôt que sur la chance. Soyez patient(e) car les questions que vous vous posiez trouveront leurs réponses plus tard.

Besoin d’ouverture ou d’aventures, de désirs encore non satisfaits ? Profitez de la semaine pour les exprimer. Ne retenez rien, sinon ils bouillonneraient en vous. Parlez, confiez-vous sans crainte d’être blessé(e) ou trahi(e).

Vous qui ne vivez souvent que pour le travail, vous allez devoir vous calmer ! Pour vous, si sage d'habitude, si pondéré(e), serait-ce le moment de perdre un peu la tête ?

La semaine sera dynamique et riche sur le plan relationnel avec de fortes probabilités de réussite. Votre vie sociale et professionnelle sera stimulée. Bref vous pourrez garder le pied sur l’accélérateur.

SCORPION du 23.10 au 22.11

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Au fond de vous, ça bout, ça vibre, ça fermente et remue sans cesse. Il sera question, pour vous cette semaine, de comprendre votre situation en profondeur plutôt que de vivre des aventures aussi échevelées qu'éphémères.

Ne vous réfugiez pas dans ce que vous connaissez par cœur, dans ce que vous vivez maintenant. Tentez, essayez, osez, libérez-vous, lâchez-vous, désinhibezvous, osez !

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

POISSONS du 20.02 au 20.03

Aujourd’hui, tous les voyants passent au vert ! Après la stabilisation, vient le temps de la maturité et des réussites ! Les astres vous favoriseront une belle amélioration matérielle.

L'imprévu fait irruption dans votre vie, voici du nouveau, des opportunités, mais aussi des excès ! L'argent entrera et sortira tout aussi rapidement, votre budget va B. M subir des hauts et des bas.

TAUREAU du 21.04 au 20.05 Votre situation va se stabiliser. Mais avant il faudra passer par une période un peu mouvementée où des changements auront lieu dans votre tête et votre cœur. Avec la possibilité de vivre de nouvelles expériences.

LION du 23.07 au 22.08 Certaines prises de contacts pourront vous faire progresser plus vite que vous ne le pensiez. Vous aurez un agenda chargé et beaucoup de pression, mais votre tonus vous permettra de travailler vite et bien.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Ouvrez l’œil et la porte de votre cœur car la chance viendra faire un petit tour par chez vous. C’est pour vous la semaine des échanges et des rencontres. Alors, ne réagissez pas à contre-courant.

VIERGE du 23.08 au 22.09 Ne vous limitez pas et ne tombez pas dans les pièges de la critique et des jugements a priori. Vous devez prendre le vent quand il soufflera, le suivre où il ira.



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.