L'Hebdo du Vendredi Châlons 240

Rythmes scolaires Le ras-le-bol national se fait aussi entendre dans la Marne p.8

Ecole d'infirmières

Entre-sort de Furies

La direction de l'établissement tente de rassurer les étudiants p.9

Le plein de créations artistiques et de burlesque, dès mercredi p.12

IDÉES CADEAUX DE NOËL NOUVELLE ADRESSE

Venez découvrir notre nouveau magasin

Parapharmacie : quand le web devient réalité

ÉDITION CHÂLONS N°240 du 15 au 21 novembre 2013

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c h a l o n s. l h e b d o d u ve n d r e d i .

com

VAL DE MURIGNY REIMS

Il y a huit ans, Paul Musset et Stéphane Douesnard se lançaient sur un marché prometteur : la vente en ligne de produits parapharmaceutiques.

Et Cocoon center fut. Plus qu’un simple buzz sur internet, une véritable success story qui conduit aujourd’hui les deux créateurs à ouvrir leur première boutique physique à Châlons. Rencontre. P. 4

SDAC 7 av. du 106ème RI - CHALONS EN CHAMPAGNE - Tél. : 03 26 69 56 00

A U T O M O B I L E S

&

S E R V I C E S

N°240 du 15 au 21 novembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

ÉDITO

L’ indigné de la semaine

Entre la progression (qui ne décélère pas) de la chute du nombre de Français (15 %, record absolu) qui jugent favorablement l’action de François Hollande, la grève dans les écoles, l’alerte donnée par les préfets à propos du vent de contestation qui souffle, l’annonce, hier jeudi, du report de la grève des clubs par l’Union des clubs professionnels de football, prévue pour les journées de Ligue 1 et Ligue 2 du dernier week-end de novembre, a pu passer inaperçue. Et pour cause. Le mouvement de protestation des clubs contre la taxe à 75 % ne s’arrête pas pour autant, mais la porte a été entrouverte par Jean Glavany la veille. Comme quoi, ça n’est peut-être pas toujours la peine de tout casser pour se faire entendre d’un exécutif, qui ne « reviendra pas sur le principe » de la taxe mais étudie « l’applicabilité » au football (Glavany), après que le Président de la République ait signifié une fin de non-recevoir aux clubs fin octobre, après que le candidat Hollande se soit engagé à ce que les clubs sportifs ne soient pas concernés par une nouvelle taxe durant la campagne présidentielle...

Tout ce monde politico-footballistique sera uni derrière les Bleus en Ukraine demain soir pour le match aller des barrages qualificatifs pour la Coupe du Monde au Brésil.

Parce qu’ils sont tous supporters de l’équipe de France, parce qu’en cas d’élimination, l’image du foot français sera encore pire (c’est possible ?), parce qu’un bon résultat donne un brin de confiance pour quelques jours et détourne du reste de l’actualité.

Et parce que le temps d’un match de foot de la sélection nationale, la France sortira un peu du climat nauséabond ambiant. Et s’ils pouvaient briller, les Français... Bacary, Mamadou, Moussa, Samir, Rio, Karim...

Bonnets bleus

Tony Verbicaro

La météo Vendredr

5° 8°

Dimanche

0° 6°

Samedi Lundi

Qualité de l’air

3

Vendredi 15 novembre

Samedi 16 novembre

0° 6° 2° 7°

Dimanche 17 novembre

Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 3 6 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

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Thibault est fatigué

Tout le monde l’a vu, lundi 11 novembre, s’indigner contre des manifestants qui conspuaient François Hollande pendant les cérémonies du 11 novembre. Thibault, Châlonnais, 25 ans, professeur agrégé d’histoire-géographie, a créé un buzz médiatique malgré lui. Simplement parce que des caméras de télévision étaient au bon endroit, au bon moment. Le lendemain, Thibault était invité sur iTélé et Canal +, dans Le Petit Journal. Il a expliqué qu’il s’était exprimé, non pas en tant que militant socialiste, qu’il est par ailleurs, soutenant Rudy Namur à Châlons-en-Champagne.

Contacté plus tard cette semaine, Thibault nous a dit qu’il souhaitait « modérer ses (mes) interventions, retourner à l’anonymat paisible qui était le mien il y a quelques jours. Je n’ai plus grand-chose à ajouter. Je suis un peu fatigué, dépassé, débousThibault, sur le plateau du Petit Journal de Canal + solé ».

Pas d’inquiétude, le buzz médiatique est ainsi fait que le cirque passe vite à autre chose.

T.V

Coup d’oeil sur le monde

L'excès de trop à Toronto

Jusqu'où s'arrêtera le maire de Toronto ?

Déjà connu des services de police pour ivresse sur la voie publique et autres frasques délictuelles de ce genre, Robert Ford n'en est plus à son coup d'essai quand il s'agit de faire parler de lui. A la tête de la ville canadienne depuis trois ans, l'édile, personnage haut en couleurs de 44 ans, est une nouvelle fois empêtré dans une affaire assez délicate. La police de Toronto vient en effet de transmettre à la justice locale une vidéo montrant le premier magistrat en train de fumer une pipe dans un lieu connu de la consommation de crack, une drogue puissante dérivée de la cocaïne. Qu'importe pour le maire qui a assuré en public n'avoir « absolument aucune intention de quitter son fauteuil municipal ».

Causerie par (le) derrière

Une récente étude réalisée par des chercheurs-vétérinaires italiens, et relayée par la BBC anglaise vient apporter un peu plus de lumière sur la capacité de communication des chiens entre eux. La même équipe de chercheurs était déjà parvenue, par le passé, à démontrer qu'un chien remuant la queue vers la droite était heureux tandis qu'au contraire, remuer sa queue vers la gauche

était un signe d'anxiété. Cette fois, les spécialistes sont allés encore plus loin en parvenant à prouver que nos chers toutous avaient la possibilité de décoder le battement de la queue de leurs congénères. En montrant à des chiens « volontaires » pour le test des vidéos d'autres canidés remuant la queue à droite, ils ont semblé parfaitement détendus, ce qui fut tout le contraire lorsque l'image montrait une queue remuant vers la gauche : le rythme cardiaque des chiens s'accélérait en effet subitement.

La plus longue...

Au cœur de la ville de Jaipur, en Inde, il est un personnage haut en couleurs et détenteur d'un record, homologué tout ce qu'il y a de plus sérieusement par le Guiness Book des Records. Cet homme, c'est Ram Singh Chauhan, dont la particularité est de posséder la moustache la plus longue du monde.

Bichonnée par ses soins depuis plus de trente ans, celle-ci atteint en effet aujourd'hui les 4,26 mètres de long ! Au quotidien, notre ami poilu enroule ses longs poils, soit autour de son cou, soit sur sa tête, de manière à leur faire éviter de traîner par terre. Si Ramn Singh est recordman mondial sur cette discipline depuis 2010, c'est que le monsieur passe au minimum deux heures par jour à s'occuper de sa moustache surdimensionnée,

la brossant et la huilant avec le plus grand soin car elle représente pour lui, d'après ses propres mots : « un symbole de fierté, de respect et d'honneur ».

Halloween pour de vrai

Au Danemark, la fête d'Halloween prend ces dernières années de plus en plus d'ampleur, les Danois prenant un malin plaisir à se prêter au jeu du déguisement effrayant et à déambuler dans les rues. En principe, cette fête ne dure qu'une journée et le lendemain, le pays célèbre la fête de la bière de Noël.

C'est d'ailleurs cette dernière que trois jeunes filles comptaient célébrer dans une petite bourgade située à 30 km au nord-ouest de Copenhague. Mais sur le chemin du bar, quelle ne fut pas leur surprise de découvrir un homme, assis près d'une clôture, une corde autour de son cou. Aussitôt, la police est prévenue mais, stupeur, les agents refusent d'intervenir, assurant aux trois amies qu'il s'agit sûrement d'une poupée d'Halloween oubliée de la veille. Après l'appel d'autres personnes au poste, les policiers sont finalement arrivés sur les lieux pour s'occuper du corps sans vie. Des excuses ont été faites aux demoiselles choquées et une aide psychologique leur a même été offerte, en dédommagement...

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Paul Musset (à g.) et Stéphane Douesnard (à d.), les créateurs de Cocoon center. © l'Hebdo du Vendredi

Cocoon center : une success (web) story châlonnaise

Pharmacie, parapharmacie, même combat ?

Implantation - Cocoon center

Implantation - Parapharmacie

Made in Châlons, Cocoon center est devenu, en quelques années seulement, l’un des leaders français de la vente de parapharmacie en ligne. L’enseigne passe aujourd’hui du virtuel au réel en ouvrant, ce samedi, sa première boutique physique au centre commercial du Mont-Héry. Et fait partie de ceux qui ont clairement trouvé le bon filon.

’histoire débute en 2005. Stéphane Douesnard, fraîchement diplômé de l’Institut de promotion industrielle (IPI) et expérimenté dans la cosmétique, propose à Paul Musset, pharmacien de métier, de monter avec lui un projet de parapharmacie en ligne. Très vite, les associés créent leur propre marque, leur site internet, leur stock, puis se lancent. « Nous avons tout fait nous-mêmes, de A à Z, se souvient Stéphane

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300 commandes par jour, six millions de chiffre d’affaires

Douesnard. De la conception du logiciel informatique pour gérer le site, jusqu’au service aprèsvente. La vente en ligne de ce type de produits n’existait pas à l’époque. Il n’y avait quasiment pas de concurrence sur le marché. On s’est tout de suite dit qu’il s’agissait d’une véritable niche, qu’il y avait vraiment quelque chose à faire dans ce secteur. » Bingo. La première commande est enregistrée en mars 2006 et depuis, les chiffres ne cessent de grimper.

Aujourd’hui, Cocoon center reçoit quelque 300

commandes par jour, et a misé, dès 2007, sur l’ouverture à l’international, en traduisant l’intégralité de son portail web en anglais. Résultat : 40 % des commandes sont passées depuis l’étranger, et depuis 80 pays différents. Avec un chiffre d’affaires qui augmente, en moyenne, d’environ 200 % par an ! « Il s’élevait à 3,2 millions d’euros en 2012, note Paul Musset. Nous dépasserons les six millions d’ici la fin de l’année. Et espérons franchir le cap des dix millions d’euros en 2014.

C’est notre objectif. » Pour alimenter l’engouement des internautes et répondre plus largement à leurs attentes, les entrepreneurs ont déployé leur offre. « Près de 8 000 références (contre 1 000 au commencement et 6 000 en début d’année) et 400 marques sont proposées sur le site. » Des produits non médicamenteux pour toute la famille, du maquillage aux soins bucco-dentaires, en passant par les compléments alimentaires, les protéines, l’hygiène des animaux, l’aromathérapie, etc. « Nous travaillons avec des fournisseurs de toute la France et sommes l’un des plus gros acheteurs chez les laboratoires.

Conséquence : nous obtenons de meilleures remises lors des négociations et sommes en mesure de pratiquer des prix raisonnables et adaptés. Nous ne vendons qu’aux particuliers. Et proposons certains produits que les pharmaciens ne vendent plus. Comme cette poudre d’huître fabriquée en France par exemple, un reminéralisant pour les sportifs. » Les produits de l’entreprise sont d’abord stockés à Pogny, dans le magasin du pharmacien, mais la place vient rapidement à manquer. En janvier 2010, les co-gérants investissent dans un local de 400 m2 au Mont-Héry, pour y installer leur marchandise mais aussi toute leur logistique. « Deux ans plus tard, c’était déjà devenu trop petit, sou-

rient-ils. Depuis janvier, notre centre logistique se trouve rue Chaussée du Port, et s’étend sur 1 200 m2. Dont 800 de stockage et 200 de bureaux.

17 personnes y travaillent, contre 3 en 2010. » Car qui dit envolée de l’activité, dit besoins supplémentaires en ressources humaines. Les recrutements se sont donc enchaînés. Magasiniers et préparateurs de commandes, ingénieurs infor-

Le statut d’indépendant, une force

maticiens et infographistes, secrétaires comptables, etc. « Une responsable marketing vient de nous rejoindre, précise Stéphane. Nous prévoyons d’embaucher un référenceur web l’an prochain pour améliorer la visibilité du site. Et peut-être d’autres collaborateurs, notamment pour la partie achat. Aujourd’hui, la difficulté reste de trouver les bonnes personnes, avec les bonnes compétences, et de les faire venir à Châlons. » Les créateurs de Cocoon center ouvriront donc, dès samedi, une boutique physique dans leur local du Mont-Héry. Un point d’accueil et de vente complémentaire, pour lequel quatre conseillères spécialisées ont été recrutées. La recette du succès ? Une remise en question perpétuelle et une stratégie avisée. « Nous tenons à conserver notre statut d’indépendants. C’est notre force. Nous fonctionnons par palier. En investissant petit à petit, à chaque fois que les chiffres escomptés sont atteints. » Avec un mot d’ordre : faire évoluer l’outil de travail pour gagner en qualité de service, en réactivité et en rapidité.

Sonia Legendre

ême s’il ne s’agit pas de produits pharmaceutiques mais parapharmaceutiques, et donc non médicamenteux, l’arrivée de Cocoon center pourrait peut-être faire grincer des dents. Car aujourd’hui, nombreux sont les pharmaciens qui se diversifient en proposant, également, des gammes de produits parapharmaceutiques.

Evidemment, la concurrence géographique entre en ligne de compte. Implantée depuis une quinzaine d’années à Châlons, la pharmacie Petitcolin, située avenue Sarrail, est à ce jour la seule à desservir le quartier du Mont-Héry. Sa dirigeante n’a pas souhaité se prononcer sur l’ouverture de cette nouvelle boutique.

En matière de publicité, les commerçants en parapharmacie ne sont pas assujettis aux mêmes contraintes que les pharmaciens. Côté tarifs, des mesures gouvernementales permettent désormais d’appliquer des prix libres sur les produits parapharmaceutiques non remboursés par la sécurité sociale. Et les disparités n’ont pas tardé à se faire sentir. Ainsi, d’un point de vente à l’autre, un même article peut être vendu à plusieurs euros de différence. Auprès d’un fournisseur, par exemple, quantité d’achat plus modeste oblige, une petite structure ne bénéficiera pas des mêmes remises qu’une grande surface venue acheter en gros. La dure loi du commerce…

S.L

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EN BREF

Les métiers paramédicaux et médicaux qui recrutent

L'Institut Régional de Formation (IRF) du CHU de Reims (45, rue Cognacq-Jay) ouvre ses portes ce samedi 16 novembre de 13h30 à 17h. L'occasion de découvrir une vingtaine de métiers paramédicaux et médicaux qui recrutent : infirmier de bloc opératoire, manipulateur radio, ambulancier, sage-femme, etc. Rens. : www.chu-reims.fr

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Le grand défi des Gadz’arts réussi

Arts et métiers

our la deuxième année consécutive, les étudiants d’Arts et Métiers ParisTech renouent avec une tradition d’antan baptisée Grand défi. Pendant 24 heures non stop, pinceaux et huile de coude de rigueur, 124 Gadz’arts se sont relayés au complexe sportif René Saché pour lui donner un coup de jeune. « Et environ 250 en comptant ceux qui ont préparé le projet en amont », précise Guillaume Rocher, président de l’association des étudiants.

Il a fallu choisir le lieu à rénover, trouver le matériel nécessaire, constituer les équipes, prévoir la logistique, de quoi se restaurer et dormir sur place, etc. « Cette phase fait appel à nos connaissances en termes de gestion de projet et de management. La Ville de Châlons nous a fait confiance et nous a été d’une aide précieuse. Les

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professeurs ont aussi joué le jeu en décalant certains cours. » Verdict, ce jeudi matin : 2000 m2 minutieusement repeints, répartis entre le gymnase et les terrains de tennis. Ainsi qu’une fresque colorée en fond de tribunes, pour ajouter au pep’s de l’équipement. « Nous avons dessiné des scènes sportives représentant les disciplines pratiquées ici : basket, volley, handball. Le deal des 24 heures ne signifie pas que les choses doivent être bâclées. Nous prévoyons trois à quatre couches de peinture pour que le tout soit durable. Nous aurons relevé ce défi dans les temps. » Au-delà de son utilité pour la cité, l’initiative permet de fédérer les premières et deuxièmes années, et de forger les amitiés.

Sonia Legendre

Quand l'art se recycle dans l'environnement

Semaine européenne de la réduction des déchets u 16 au 24 novembre, la communauté d’agglomération de Châlons relaiera la Semaine européenne de la réduction des déchets, 5e édition. Et elle est plutôt bonne élève en la matière même si, évidemment, le plus noble des déchets reste celui qu’on ne produit pas. En 2009, les habitants de Cités en Champagne jetaient 421 kg de déchets par personne et par an.

Contre 400 aujourd’hui, et une moyenne nationale de 460 kg.

Parmi les animations prévues pour l’occasion : le spectacle écolo de la compagnie du 4. Ou quand Miss Terre se prête au jeu de l’interview exclusive face à Mère Nature… Une création artistique

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ludique, interactive, et une belle façon d’éveiller la conscience éco-citoyenne du grand public. À noter : l’association Adiflor organise également une collecte de livres. L’entrée du spectacle sera gratuite, mais délivrée en échange d’un livre rapporté.

> Miss Terre dans tous ses états – Par la compagnie du 4 – Samedi 16 novembre à 14 h Salle du Contrepoint (1, rue Jean Sébastien Bach à Châlons) – Tarif : un livre rapporté donne accès à la représentation et à un goûter « zéro déchet » - Réservations obligatoires au 03 26 26 17 99.

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Alors que se déroule du 18 au 24 novembre la Semaine pour l'emploi des personnes handicapées, la série « J'en crois pas mes yeux », créée par le Rémois Jérome Adam, aveugle depuis l'adolescence, va fêter, mardi 19 novembre, sa 4ème saison. Visible notamment sur le site www.jencroispasmesyeux.com, cette série crée du lien entre personnes valides et handicapées grâce à l’humour. Ainsi, après avoir séduit plus d’un million et demi d’internautes, Jérome Adam rassemble dans cette nouvelle saison le monde des grandes entreprises et quelques personnalités, à l'image de Philippe Croizon ou Gilbert Montagné, et prouve une nouvelle fois qu'un bon fou rire vaut souvent mieux qu’un long discours.

Plus d'infos sur la Semaine pour l'emploi des personnes handicapées sur www.semaine-emploi-handicap.com

Web série : la saison 4 de « J'en crois pas mes yeux » en approche

S.L

La commune de Fagnières inaugurera, ce samedi 16 novembre à 11 h 30, une place des Collines complètement réaménagée. Réfection des sols, accessibilité, optimisation des places de stationnement, etc. Quatre mois de travaux ont été nécessaires pour cette restructuration. Plusieurs animations, notamment musicales, sont prévues pour l’occasion.

Ce même jour, de 10h à 18h, le Centre de ressources de Fagnières (situé également place des Collines) accueillera sa traditionnelle Fête du livre. Au programme : les dédicaces de Philippe Debrard et Hélène Belaïch, deux auteurs du cru, mais aussi des lectures de contes pour enfants, la possibilité de bouquiner sur place, d’échanger et de faire des affaires. Plus d’infos sur www.mairie-de-fagnieres.com.

Fête du livre et inauguration de la place des Collines à Fagnières

Pour cette 16e Semaine de la solidarité internationale, les étudiants du département Carrières sociales à l’IUT de Châlons ont prévu plusieurs animations dans la ville. Et notamment la création d’une solisphère géante.

Le principe ? Fabriquer une œuvre éphémère symbolisant le nord et le sud du globe, grâce à tous les contenants alimentaires que voudront bien leur confier les habitants. Le défi restant évidemment de construire la plus grande solisphère de France. Rendez-vous ce samedi 16 novembre de 10 h à 16 h place Foch.

La plus grande solisphère de France à Châlons ?

UN AN DE PLUS

Un an de plus propose de revenir sur un évènement traité un an auparavant, semaine pour semaine.

L'occasion de donner un droit de suite, de regarder comment les choses ont évolué depuis.

Dans nos éditions du 16 novembre 2012, nous donnions la parole aux Châlonnais et Sparnaciens qui avaient découvert, une semaine plus tôt, que le projet d’une grande salle à Reims était relancé. Depuis le Capitole et le Millesium, on grinçait des dents. « Imaginez qu’une agglomération unique de 350 000 habitants dispose de trois salles de ces tailles, tout le monde dirait que les élus sont fous ! », avançait Franck Leroy. « Je vois mal comment un projet d’envergure pourrait voir le jour », lâchait Bruno Bourg-Broc. René-Paul Savary restait sur le registre de l’endettement : « Quand je vois ce qu’on a déjà sur les bras... » Depuis, à Reims, on a aussi lancé un projet de musée et quoi qu’il soit décidé, réhabilitation ou reconstruction, la piscine-patinoire à revoir va coûter bonbon.

T.V

Projet de « Zénith » à Reims : cette salle qui fait beaucoup parler

Tél : 03 26 21 25 38

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Les élus marnais jugent le gouvernement

Parti socialiste

Le chômage, même dans une progression en décélération, continue de grimper. La contestation monte partout, pas seulement en Bretagne, d’après des notes envoyées par les préfets à l’Elysée.

D’après le sondage paru jeudi 14 novembre, seulement 15 % des Français jugent favorablement l’action de François Hollande. Et, hormis pour défendre Christiane Taubira, victime d’injures racistes, dans la rue et dans un journal, la solidarité n’est pas à la mode.

Qu’en pensent les responsables socialistes marnais ?

a personnalité socialiste la plus remontée, en tout cas celle qui le dit le plus fort, c’est Adeline Hazan. « A dire vrai, je suis quelque peu choquée par l'ambiance qui peut régner actuellement. Je ne trouve pas cela très sain. Nous traversons une période assez difficile, et c'est justement dans ces moments-là que le gouvernement et nous tous devons tenir le cap et surtout être solidaires. » Jean-Paul Bachy, qui se plaint largement du gouvernement en présentant les orientations budgétaires pour la Région Champagne-Ardenne (lire cidessous), continue de supporter, dans les deux sens : « Les gens qui sont au gouvernement, je les ai soutenus et je les soutiendrai encore. Mais je pense qu’il y a des changements à introduire.

Par exemple, le gouvernement ne peut pas dire que les régions sont des entités-clés dans le développement de nos territoires en les prenant en otage dans leur financement. Il faut qu’on bouge, sur la base d’un contrat passé entre l’Etat et les territoires. C’était le deal proposé par François Hollande,

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Pendant la campagne électorale de 2012, à Reims. © l'Hebdo du Vendredi

et c’est avec ce deal qu’il gagnera contre la crise. Et ce contrat, c’est une réponse à la montée des démagogies, dans laquelle le gouvernement n’est pas seul responsable, mais porte quelques responsabilités. » La montée d’une contestation violente, comme en Bretagne, et les résultats qu’elle semble en obtenir, laisse perplexe. « Ailleurs, en Corse, ou dans d’autres départements, dans les banlieues, il y aurait eu une crise grave après des débordements similaires », évoque Nicolas Marandon, premier secrétaire fédéral du PS dans la Marne. « Pour moi c'est très clair, le gouvernement doit rester ferme et maintenir sa position sur ce dossier, explique la maire de Reims, car ce qu'il se passe

« L’impatience est à la hauteur de l’espérance de mai 2012 »

actuellement est tout simplement inadmissible, notamment les nombreuses dégradations de bornes écotaxe. » Jacques Cohen, adjoint à la maire de Reims, seul soutien de François Hollande lors des primaires socialistes en 2011, pense même que l’exécutif finira par sortir par la grande port(ique) : « Quand les premières condamnations tomberont pour les portiques, on verra qu’il n’y a pas d’impunité. » Globalement, les socialistes marnais

L’équation se complique

disent toujours être derrière le Président, forcément. « Un cap est maintenu, François Hollande et le gouvernement sont en train d’inverser la tendance des années précédentes en réduisant les déficits publics, lance Rudy Namur, conseiller général et tête de liste pour les municipales à Châlons-en-Champagne. Après, il faut mener une politique de relance et on ne va pas assez loin. » Pour JeanPierre Bouquet, maire de Vitry-leFrançois, « depuis l'affaire des subprimes, nous en sommes à la sixième année consécutive de crise, et confronté à l'obligation du redressement de ses finances publiques, le pays déprime. Le Président de la République a fait le choix de la France, pas celui de sa popularité, cela implique des efforts sur fond de crise persistante et c'est compliqué. La situation est sérieuse, c'est évident, mais c'est dans ces moments que l'on mesure la capacité d'un homme d’Etat à tenir la barre. Je fais confiance à François Hollande. Je crois qu'il gagnerait à expliquer ce fait, à mieux communiquer, à montrer la cohérence de son action et à l'assumer résolument car il y a une ligne claire qui sous tend les efforts de la France, mais elle n'est pas lisible ! » Selon Jacques Cohen, « le bilan du gouvernement est tout à fait positif. L’opinion publique n’a pas compris que les temps ont

changé durablement. Même si un peu de croissance arrive, ça ne redémarrera pas tout. Il faudra continuer de tenir. Les risques systémiques continuent d’exister. » Toujours derrière, mais conscients de la déception, au minimum, qui s’exprime. « Face aux attentes, voire aux frustrations, j'en suis consciente, de certains Français, ce n'est pas en se désolidarisant qu'on luttera mieux contre la crise économique, explique Adeline Hazan. Et sur ce sujet, les récents propos de certains députés nuisent sérieusement au climat général. » Rudy Namur : « Qu’on puisse être mécontent de l’action du gouvernement, je peux le comprendre, il y a de l’impatience. Les Français ont cru que François Hollande allait redresser le pays rapidement. Mais lui a toujours dit que ça ne se ferait pas d’un coup de baguette magique. L’impatience est à la hauteur de l’espérance de mai 2012. » « La situation est dure, c’est celle d’un pays en crise, rappelle Nicolas Marandon. Et même si demain les indicateurs passent au vert, les gens ne ressentiront pas une amélioration immédiatement. » La dernière question concerne le remaniement. Et sur ce point, tous sont d’accord, même si les raisons permettent de nuancer. « Il ne faut pas oublier

« Ce qui est dommage, c’est qu’on ne peut pas remanier le PS ! »

qu'un remaniement représente un certain coût, qu'on ne peut donc pas le faire à n'importe quel moment, rappelle Adeline Hazan. Surtout, un remaniement ministériel doit avoir un vrai sens politique, ce n'est nullement une baguette magique que l'on agiterait lorsque la situation serait délicate et qui arrangerait les choses comme par enchantement. C'est un acte fort qui doit donc être largement réfléchi.

Aussi, je ne suis pas du tout convaincue que procéder à un remaniement

Conseil régional - Débat d’orientation budgétaire e lundi 18 novembre, en assemblée, les élus régionaux débattront des orientations budgétaires que la majorité a préparé pour 2014. Les élus d’opposition de droite et du centre quitteront-ils la salle comme l’an dernier ? En attendant, le président Jean-Paul Bachy fera une large critique au gouvernement dont il partage la couleur politique. « La décision que j’avais prise, il y a un an, de différer le vote de notre budget primitif 2013 au mois de février était due à l’espoir dans lequel se trouvaient les Régions de voir le gouvernement et le parlement inscrire dans la loi de finance initiale les mesures correctrices des néfastes conséquences de celle de décembre 2010 qui avait placé les ressources régionales sous la quasi-totale dépendance (92 %) des dotations de l’Etat. » La réforme des collectivités territoriales, et notamment sa part fiscale, qui prive les régions de lever l’impôt, a été décidée sous le gouverne-

C

ment précédent. Depuis mai 2012, rien n’a changé. Pis, l’effort demandé à tous pour désendetter le pays verra l’Etat diminuer ses dotations aux collectivités locales dès 2014. Pour la Champagne-Ardenne, la baisse sera de l’ordre de 4,1 millions d’euros. Pis encore, les seules recettes fiscales encore consenties aux régions, les cartes grises et une part de la TIPP (taxe pétrolière), sont également en baisse, crise conjoncturelle oblige. Et une nouvelle taxe - sur les quais de gare - inventée pour la SNCF, va faire grimper la facture d’encore 4 millions d’euros.

Pour monter un budget qui devrait être sensiblement identique au précédent et toujours maintenir comme axes prioritaires le développement économique et celui de l’emploi, la recherche et l’innovation, la jeunesse (formation, notamment), et l’équité territoriale et sociétale, la Région va faire des choix. Cadev (l’agence de développement

économique) et Carinna (l’agence pour la recherche et l’innovation) vont fusionner. La politique de recentrage des service sur le site de l’ancien lycée Charles-Péguy, situé derrière l’Hôtel de Région, va se poursuivre. Et des coupes seront réalisées dans le budget de fonctionnement. Côté investissement, pas d’arrêt, mais des reports d’échéances. Ce sera le cas pour les travaux de l’autoroute A304 ou la participation à la finalisation de la Ligne à Grande Vitesse Est. « Nous ne bloquons rien, justifie Jean-Paul Bachy, mais à partir du moment où l’Etat ne tient pas ses engagements, pourquoi nous les tiendrions ? » Des avenants permettront aussi à la Région de diminuer ou de ré-échelonner sa participation aux travaux de SciencesPo à Reims ou de l’ESC à Troyes. Au total, environ 20 millions d’euros ne seront ainsi pas dépensés en 2014.

Tony Verbicaro

maintenant serait très efficace, rien n'indique que cela ferait évoluer positivement et rapidement la situation. A mon sens, le mieux pour le Président de la République serait d'attendre que les prochaines échéances électorales de mars soient passées... » Pour Nicolas Marandon, « ça ne serait pas un bon signe. Ça serait un artifice. Les gens attendent des résultats, pas un changement de casting. Il faudra peutêtre remanier pour donner un nouveau souffle, peut-être après les élections européennes. Ce qu’il faut, c’est de la solidarité, et notamment des parlementaires vis-à-vis du gouvernement. » « Les Français se moquent de savoir qui compose le gouvernement, ils attendent des résultats », lâche Rudy Namur. Pour d’autres, la question n’est pas de savoir s’il faut remanier, mais quand. Jean-Paul Bachy : « Forcément, il devra changer cette équipe. Est-ce le moment, avant les élections municipales et européennes ? Il ne faut pas abuser de ces armes.

Remanier, dissoudre l’Assemblée nationale, ce sont des bombes atomiques. Remanier maintenant, ça serait plutôt un signe de faiblesse. » « Remanier le gouvernement ? Ce qui est dommage, c’est qu’on ne peut pas remanier le PS ! » ; Jacques Cohen ironise à peine et évoque le parti comme un « problème » : « François Hollande écoute tout le monde, il prend le temps, peut-être un peu trop.

Il a choisi de ne casser les reins de personne quand il a été élu, et il doit faire avec tout le monde. » Ce qui a compliqué la vie de François Hollande dès ses premiers mois à l’Elysée a fini par se voir. Et si la majorité des élus locaux socialistes ne l’exprime qu’en off, l’appareil du parti, ses courants, ses motions, symbole d’un parti qui en sait long sur l’exercice démocratique, apparaît comme une faiblesse quand les circonstances réclameraient une armée de soldats.

Tony Verbicaro

EN BREF Nouveau mandat du Ceser : une assemblée largement féminisée

Président du Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) depuis 2007, Patrick Tassin vient d'être réélu sur ce poste pour les six prochaines années. Sans grande surprise, puisqu’il était le seul candidat en lice. Sur les 77 membres votants de l’assemblée, 65 lui ont confié leur voix, 12 se sont abstenus. Jean-Pierre Guerin a été élu premier vice-président du Ceser, en charge des questions de transport. A noter pour cette mandature 2013-2019 : près de 49 % des membres de l’assemblée ont été renouvelés, et le nombre de femmes y siégeant passe ainsi de 15 à 31. Soit un taux de féminisation global proche de 40 %.

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Quand les parents incitent à l'école buissonnière

Réforme des rythmes scolaires

Répondant à un appel national visant à contester la réforme des rythmes scolaires, plusieurs écoles dans la Marne ont été concernées par ce mouvement, à l'image de celle de Pargny-les-Reims où les parents étaient invités à ne pas mettre leurs enfants en classe mercredi matin en guise de protestation.

i Pargny-les-Reims, qui appartient à la Communauté de communes Champagne Vesle, n'a pas encore adopté la réforme des rythmes scolaires, cela n'a pas empêché les délégués de parents d'élèves du groupe scolaire du village de participer au mouvement de grève nationale. Ils ont ainsi incité les autres parents à ne pas mettre leurs enfants en cours mercredi en signe de protestation.

Habituellement jour de repos, ce mercredi 13 novembre était exceptionnellement un jour de classe afin de rattraper une journée perdue suite à l'allongement des vacances de la Toussaint. « A Pargny-les-Reims,

S

Mercredi matin, les parents favorables au mouvement se sont retouvés devant l'entrée du groupe scolaire. © l'Hebdo du Vendredi

lors de la rentrée 2014, les journées de classe s'arrêteront à 16h15 au lieu de 17h, explique Karine Mahut, déléguée des parents d'élèves et maman de deux enfants. Comme le ramassage scolaire en bus se fait à 17h, les 45 minutes restantes seront donc dédiées au temps périscolaire.

Le problème, c'est que c'est bien trop court pour véritablement avoir le temps de proposer une activité aux enfants. » En effet, une fois les cours terminés à 16h15, les enfants iront en cours de récréation si bien

que ce temps périscolaire devrait être largement amputé. « Ce sera de la garderie », estime même Karine Mahut. Les enfants auront donc toujours des journées aussi longues et travailleront en plus le mercredi matin. C'est de la fatigue supplémentaire sans apporter réellement un plus au niveau pédagogique. » Et le message semble être très bien passé puisque sur les 136 élèves du groupe scolaire de Pargny-lesReims, seuls 13 étaient présents en classe mercredi !

Autre soucis à Pargny-les-Reims, le coût de cette réforme pour les familles. En effet, les activités du périscolaire, qui sont encadrées par une association locale, Goutatou, sont financées en partie par les parents. Actuellement, elles débutent dès 7h30 le matin, jusqu'au début de la classe à 9h, puis se déroulent pendant la pause méridienne de 12h à 14h, et se poursuivent de 17h à 19h. A la rentrée prochaine, il y aura donc 45 minutes de plus, de 16h15 à 17h, qui engendreront un coût supplémentaire, sachant qu'une famille paye déjà aujourd'hui 10,50 euros, repas et goûter compris, pour mettre un enfant le matin, le midi et l'aprèsmidi. La réforme promet donc de coûter encore un peu plus d'argent aux parents et aux collectivités publiques, sans diminuer réellement la longueur des journées de la majorité des enfants. En effet, beaucoup d'entre-eux n'auront pas la possibilité de rentrer dans leur foyer une fois la classe terminée à 16h15. « Nous avons fait signer une pétition que nous allons envoyer au rectorat », précise Karine Mahut. Les motifs de mécontentement ne manquent donc pas et les délégués de parents

d'élèves de Pargny-les-Reims comptent bien continuer à faire entendre leur voix.

Julien Debant

4 578 élèves marnais déjà dans le rythme

Dans la Marne, 26 communes, représentant 4 578 élèves, ont adopté la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013, soit 9,17% des élèves du public.

Grève des professeurs d'écoles : des taux disparates selon les départements de la région

Le taux de participation au mouvement national de grève des enseignants du premier degré, jeudi 14 novembre, a été pour le moins contrasté selon les départements de la Champagne-Ardenne : 44,16 % dans les Ardennes, 34,93 % en Haute-Marne, 19,59 % dans l'Aube et 11,41 % dans la Marne. Ce qui donne un taux moyen de 25,10 % pour l'Académie de Reims.

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Les étudiants inquiets pour leur avenir professionnel

Ecole d’infirmières

teur. C’est la loi. Résultat, ils enseignent auprès des promotions d’aides-soignants. » Contactées par l’Hebdo, les deux représentantes du personnel n’ont pas souhaité s’exprimer.

Edith Warnet, directrice de l’IFPS, a tenu à rassurer les étudiants. « Notre volonté est de continuer à dispenser des formations de qualité aux soignants de demain. L’institut était normalement doté de formateurs encadrant les différentes promotions jusqu’à cette dernière rentrée scolaire. Deux postes de formateurs, dont le départ a été annoncé pendant l’été, viennent de se libérer. Leurs remplaçants sont en cours de recrutement. Dans l’attente, et pour palier les absences de personnel, des intervenants extérieurs diplômés viennent assurer des cours, permettant aux étudiants de recevoir l’enseignement correspondant aux exigences des textes. »

outes promotions confondues, plusieurs étudiants de l’école d’infirmières de Châlons ont manifesté leurs inquiétudes quant à la qualité de leur formation. Au top des revendications : certains cours ne sont plus assurés depuis la rentrée. « En juin, lors du changement de direction, on nous a annoncé la mise en place d’une nouvelle organisation en interne, rappellent les futurs professionnels de santé.

Depuis, les formateurs sont régulièrement en

T

Sept heures de cours au lieu de 35

*Frais effectivement supportés par le locataire indépendamment de ceux supportés par le propriétaire. ** Un cautionnement sera demandé si CDD, si période d'essai, si loyer supérieur à 33 % des revenus.

Frais de bail négocié : deux mois de loyer hors taxes – T.V.A. 19,60 % en sus. Frais suivant décret n° 2007.387 du 21 Mars 2007.

arrêt maladie, certains ont démissionné, et notre formation est mise en porte-à-faux. » Les élèves de première année semblent les plus impactés par ce défaut de personnel.

LOCATION

F2 - RUE DU FBG ST-ANTOINE, environ 58 m², dans petit immeuble, Chauff. Ind. Gaz, Loyer : 350,00 € - Prov./Ch. : 30,00 € Frais de bail : 360,00 €* Frais de cautionnement : 25,00 €** Classe énergie : E F2 - RUE PASTEUR, dans Résidence, 7ème étage, appt avec balcon, Chauff. Collect., Garage, Cave, Loyer : 417,00 € - Prov./Ch. : 199,00 € Frais de bail : 420,00 €* Frais de cautionnement : 30,00 €** Classe énergie : C F4 - RUE JJ ROUSSEAU, dans copropriété, Appt avec parquet, cuisine meublée, Cave, Garage, Chauff. Ind. Gaz, Loyer : 460,00 € - Prov./Ch. : 76,00 € Frais de bail : 460,00 €* Frais de cautionnement : 35,00 €** Classe énergie : E

L’institut de formation des personnels de santé, avenue Sarrail à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

« Avec, notamment, une semaine à sept heures de cours au lieu de 35 ! Ainsi que la disparition des cours de soins relationnels et de psychopathologie. » Assez déroutant, d’autant plus lorsqu’on arrive dans un nouvel établissement. « Les suivis pédagogiques ne sont pas assurés non plus. Pas simple pour ceux qui rencontrent des difficultés en stage et qui ont besoin de s’entretenir avec leur tuteur. Nos métiers ne sont déjà pas évidents. Est-ce que tout ça ne va pas en décourager certains et les pousser à abandonner ? »

03 26 26 21 41

VENTE

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Autre bémol : les deux référents des promotions ont démissionné et ont été remplacés « au pied levé » par une autre formatrice. « Mais elle ne pourra pas tout assumer toute seule. On a cherché à comprendre pourquoi. On attend encore la réponse. Lors d’une réunion collective avec la directrice, elle nous a rétorqué, pour la citer, que « même les parents ne disent pas tout à leurs enfants ». On nous infantilise et on nous manipule. Il semblerait aussi que certains formateurs ne peuvent plus faire cours car ils n’ont pas le statut de cadre forma-

MAISON - CHALONS, rue de lʼArsenal, maison de type F5, cuisine et séjour donnant sur jardin, Chambres avec parquet, garage, Loyer : 900,00 € Frais de bail : 850,00 €* Frais de cautionnement : 65,00 €** Classe énergie : E

Remplaçants en cours de recrutement

Suite à plusieurs articles parus dans la presse et à la soixantaine de courriers envoyée au président national par les étudiants, la direction régionale de la Croix-Rouge a lancé une enquête au sein de l’établissement pour évaluer les risques psycho-sociaux émanant de cette réorganisation, et enquêter de plus près sur des faits de harcèlement récemment dénoncés par certains membres de l’IFPS.

Sonia Legendre

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*Frais effectivement supportés par le locataire indépendamment de ceux supportés par le propriétaire. ** Un cautionnement sera demandé si CDD, si période d'essai, si loyer supérieur à 33 % des revenus.

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Ces dernières semaines, plusieurs manifestations étudiantes se sont déroulées dans l’enceinte de l’Institut de formation des personnels de santé (IFPS), à Châlons.

En cause : des cours non assurés, faute de formateurs assez nombreux, et un manque de visibilité évident sur l’organisation future de l’établissement. La direction se veut rassurante.

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Laurent Bessière : « Il faut savoir écouter les joueurs »

Foot (L1, 14e j.) Reims - Paris-Saint-Germain

et d'application. L'idée est qu'ils prennent du plaisir dans une ambiance de travail propice à obtenir de bons résultats.

Alors que toutes les têtes sont déjà tournées vers la réception du PSG, le 23 novembre, les joueurs du Stade de Reims profitent de la trêve internationale pour recharger les accus. Rencontre avec Laurent Bessière, préparateur physique des Rouge et Blanc.

assé par le monde du rugby, au club de Rodez, avant de s’orienter vers le football professionnel en rejoignant le Stade de Reims lors du mercato 2012, Laurent Bessière, préparateur physique, fait partie de ces acteurs discrets qui contribuent à la réussite des Rouge et Blanc, actuellement 6e de Ligue 1.

Comment gérez-vous les joueurs qui ne jouent pas avec l'équipe première ?

Nous avons un rapport évidemment particulier avec ces joueurs. Ils sont en veille même s'ils évoluent avec la réserve. On fait tout pour qu'ils se sentent bien psychologiquement. Quand ils ne rentrent pas sur le terrain le week-end, on leur enlève le résultat de leur travail. C'est mon rôle de les préparer à retrouver le chemin des pelouses même s'il y a évidemment toujours des états d'âme à gérer. Il faut donc savoir les écouter. Mais on est un groupe, une famille, comme dit le président, tournée vers un même objectif.

P

Comment se déroulent les semaines d'entraînements quand il n'y a pas de match à jouer en fin de semaine ?

Dans le contenu, c'est évidemment différent. On profite de ces moments pour être plus proche des joueurs. On individualise davantage les entraînements. Beaucoup ont besoin de souffler.

Pour ceux qui ont le plus joué, on les ménage et on travaille d'abord la récupération. Pour ceux qui ont bénéficié de moins de temps de jeu ou qui sont de retour de blessure, ce type de semaine est plus intensive. Tout dépend aussi du profil du joueur.

Préparateur physique du Stade de Reims, Laurent Bessière profite des semaines sans match pour individualiser davantage les entraînements. © l'Hebdo du Vendredi

Et sont-ils aussi motivés ?

Avec l'arrivée de l'hiver, la fatigue se fait davantage sentir, physiquement et mentalement. Ce sont avant tout des compétiteurs alors quand il n'y a pas de match, ils sont en décompression.

Pourtant, ils ne faut pas qu'ils se relâchent. Il faut savoir les faire travailler sans les mettre en danger. Et si les séances sont donc souvent plus ludiques, on leur demande beaucoup de sérieux

Et personnellement, comment vous sentezvous dans ce milieu ?

Ce n'est pas facile tous les jours mais c'est une belle aventure. Je ne peux en tirer que du positif. Je découvre des gens atypiques qui pour certains sont professionnels depuis dix ans. Quand on se retrouve dans le stade avec toutes les personnes qui on travaillé ensemble, les joueurs, le staff, et qu'il y a au bout le résultat, je prends mon pied. Ce sont de grands moments. J'ai conscience que ce genre de carrière peut être courte mais on ne pourra rien m'enlever.

Franchement, je me régale même si le soir je suis fatigué. Je pense que je gère mieux aussi les difficultés cette saison. Je suis moins dans les extrêmes.

Et par rapport au rugby ?

Les rugbymen aussi râlent quand ils ont l'impression que les entraînements sont trop durs.

Il est important de faire comprendre aux joueurs que la préparation physique ne rime pas forcément avec souffrance. Que leurs efforts vont leur servir par la suite. Finalement, la seule différence avec le rugby, c'est que c'est la Ligue 1 !

Julien Debant

Urkraine-France : Hubert Fournier plutôt « optimiste »

Pour l'entraîneur des Rouge et Blanc, le barrage face à l'Ukraine (match aller à Kiev le 15 novembre et retour le 19) sera compliqué « car l'équipe de France va être très attendue ». Mais Hubert Fournier se dit « optimiste sur la qualification au terme de ces deux rencontres. On possède de superbes individualités et si l'équipe arrive à jouer ensemble et à évacuer la pression, elle doit passer. L’Ukraine est moins forte sur le papier. La clef sera l'aspect psychologique. Ce serait catastrophique de ne pas se qualifier pour la Coupe du Monde au Brésil, mais c'est déjà arrivé (Coupe du Monde 1994) et le football français a continué à vivre et s'est relevé. Ce serait surtout dommage pour la génération Ribéry. Et on peut penser qu'elle a déjà vécu la catastrophe lors de la Coupe du Monde en Afrique du Sud ».

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Gare à l'excès de confiance

Basket (Pro B, 13e j.) Châlons-Reims - Denain

ouché à Fos-sur-Mer il y a deux semaines, le Champagne ChâlonsReims Basket a depuis remis ses compteurs à l'heure en s'imposant successivement contre deux prétendants aux premières places du championnat : Poitiers (90-95) et Le Portel (86-78). Deux succès acquis grâce à un mental de guerrier retrouvé et qui, surtout, replace l'équipe marnaise en embuscade derrière le leader Boulogne. Le CCRB a maintenant rendez-vous ce vendredi soir avec Denain (10e avec six victoires et six défaites).

Si, sur le papier, cet adversaire semble largement à la portée de Sacha Giffa et de ses coéquipiers, l'entraîneur Nikola Antic se dit certes décidé à vaincre mais se veut aussi prudent. « Notre objectif reste identique, à savoir conserver notre invincibilité à domicile. J'ai vu jouer cette équipe de Denain contre Aix-Maurienne (victoire 9268 mardi soir) et elle pratique un bon basket. Leur cinq majeur est capable de gagner contre n'importe quelle équipe ». Pour l'entraîneur de Châlons-Reims, la clef sera de les épuiser. « Ils ont un effectif réduit et nous on n'a pas joué mardi soir (le match à Boulazac a été reporté en décembre), ce qui est un avantage. A nous d'imposer un rythme élevé ». Les joueurs du CCRB ont donc profité d'une

D

Que retenez-vous de cette victoire face au Portel ?

Dès qu'on a répondu dans l'engagement, on savait qu'il allait lâcher un peu physiquement et qu'on ne perdrait pas ce match. Ron (Slay) et Maxime Zianveni, qui ont été un peu critiqués ces derniers temps, ont fait un bon match. On sait que tout le monde dans cette équipe aura un moment dans la saison où ce sera à lui de briller. Mais le plus important, c'est d'abord de défendre en équipe.

Sacha Giffa : « On s'est remis en question »

Quelque chose a-t-il changé depuis votre victoire à Poitiers ?

Poitiers, c'est peut-être le tournant de la saison. Après la rencontre de Fos où on ne méritait pas de gagner, cette victoire a été acquise dans la difficulté face à une très forte équipe qui nous a dominé une bonne partie du match. On a su faire preuve d'envie et de cohésion sans jamais lâcher. Je suis certain que cette victoire va nous aider pour la suite de la saison.

La suite, c'est Denain...

Tout le monde dit que Denain n'est pas une bonne équipe. Moi, je vois qu'elle obtient de bons résultats avec un groupe restreint et qu'il faut donc se méfier. En plus, on sait que ce genre d'équipe voudra jouer son meilleur basket contre nous. Maintenant, si on veut vraiment viser la Pro A, on doit conserver notre invincibilité chez nous et donc battre cette équipe.

Pour Sacha Giffa, plus que la victoire face au Portel, c'est le succès acquis dans la difficulté à Poitiers qui pourrait être le tournant de ce début de saison. © l'Hebdo du Vendredi

semaine complète d'entraînement et pu noter le retour de John Turek.

L'intérieur américain ne sera pas pour autant de la partie ce weekend. « Il a passé une IRM et sa blessure évolue dans le bon sens, rassure Nikola Antic. C'est un joueur important et on ne veut pas précipiter son retour en match officiel. L'idée, c'est qu'il soit prêt pour la fin du mois. » John Turek pourrait donc être sur le parquet contre Aix-Maurienne (le 22 novembre), mais plus surement encore lors de la réception de

Rouen (le 26 novembre). Car Châlons-Reims aura grand besoin du renfort de son joueur US dans les semaines qui viennent. Son calendrier est en effet des plus copieux avec pas moins de neuf rencontres de championnat à jouer entre le 26 novembre et le 27 décembre.

Julien Debant

> Châlons-Reims - Denain, vendredi 15 novembre à 20h au Palais des Sports Pierre de Coubertin, Châlons en champagne.

Le match face à Boulazac (prévu mardi 12 novembre) a été reporté. Est-ce un mal pour un bien ?

C'est à double tranchant. Physiquement, on sera prêt pour jouer Denain. Ça nous a évité un long déplacement. Mais peut-être aussi que c'était le bon moment de jouer Boulazac ? L'avenir le dira. Maintenant, on en a profité pour se poser un peu et travailler les détails à l'entraînement et je pense que ça nous a fait du bien.

EN BREF

Partenaire depuis 40 ans du football amateur, le Crédit Agricole du Nord Est vient de renouveler son partenariat avec les districts de l’Aisne, de la Marne et des Ardennes. Le Mozaïc Foot Challenge est l’événement footballistique national qui récompense chaque saison les clubs amateurs les plus offensifs par district. Ce challenge s’appuie sur les matchs de championnat de la FFF (niveaux ligues, districts et national), soit six catégories : U13, U15, U17, U19, seniors et féminines seniors. Ainsi le Crédit Agricole du Nord Est a procédé à la remise de prix de la saison 2013 et a signé la convention de partenariat pour la saison 2014 avec à chacun des districts. En 2013, le club du stade de Reims a remporté la finale U15 du Mozaïc Foot Challenge pour le plus grand plaisir des jeunes licenciés. En 2014, la finale nationale du Mozaïc Foot Challenge se déroulera en juin à Clairefontaine, dans le temple des « Bleus ».

Le Crédit Agricole du Nord Est toujours plus partenaire du football

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magazine

« J’ai eu envie de m’amuser avec les codes du concert »

Capitole en Champagne - Michaël Gregorio

Vous vous produirez au Capitole le 23 novembre prochain. De belles retrouvailles en perspective ?

J’ai effectivement habité dans le coin de fin 2002 à 2007. C’est une région à laquelle je suis très attaché, surtout aux personnes que j’y ai rencontrées. Je vais en profiter pour revoir quelques amis. Ça me fait énormément plaisir. L’occasion de voir aussi à quoi ressemble cette nouvelle salle.

Comment décrivez-vous votre dernier spectacle, En concertS ? Un coup de cœur particulier pour l’un des artistes auxquels vous rendez hommage ?

Il s’appelle ainsi car, étant un véritable fan de concerts, j’ai eu envie de m’amuser avec les codes du concert, tous styles confondus. Du rap à la musique classique, en passant par la variété, l’électro, le jazz, et bien d’autres. On y retrouve le rockeur qui se jette dans le public, les voix autotunées des Black Eyed Peas, ou encore les remix de David Guetta.

Il y a tellement de coups de cœur… Billie Holiday, Ray Charles, Jacques Brel, Edith Piaf, Michaël Gregorio en concert, une quaranDepeche Mode, Coldplay, les Clash, etc. Je n’aime pas uniquement imiter ces artistes, mais taine d’artistes à lui tout seul ! © DR je les aime pour ce qu’ils font.

Vous jouerez à guichets fermés à Châlons, et affichez d’ores et déjà complet pour beaucoup d’autres dates. Comment vivez-vous ce succès ?

J’ai beaucoup de chance ! C’est extrêmement encourageant de voir les salles pleines. En même temps, il ne faut pas décevoir, c’est aussi une pression supplémentaire. Pour ceux qui n’ont pas pu avoir de place, sachez que nous passons aussi à Paris. Ce n’est pas très loin.

D’autres projets en cours ?

Je prépare une carte blanche pour le Festival de Montreux, en décembre. Je suis aussi en train de réfléchir à une pièce musicale qui pourrait voir le jour en 2016, mais nous n’en sommes vraiment qu’au stade embryonnaire du projet. Un spectacle totalement différent, avec d’autres comédiens.

Propos recueillis par Sonia Legendre

> Michaël Gregorio – Samedi 23 novembre au Capitole en Champagne (COMPLET).

L’art d’en parler sans soif

Furies – Entre-sort

Comme le bon vin, les « Entre-sort » de Furies se font, d’année en année, toujours plus exaltants. Et qui dit nouvelle édition - 12e du nom ! - dit nouvelles créations. Trois, précisément, servies par des artistes loin d’être inconnus au bataillon. Leur point commun : ces amoureux de la langue française jonglent avec malice entre les verbes, les vers, et parfois même les verres. Le cas de Sébastien Barrier, par exemple, comédien, circassien et roi de l’impro, que le public pourra redécouvrir à l’heure de l’apéro pour un spectacle « œno-ludique ». A ses côtés : une dizaine de vignerons venus du Val de Loire pour alimenter le débat. Parmi les artistes de ce 12e entre-sort de Le tout agrémenté de dégustations commentées et d’improbables anecdotes. Furies : Arnaud Aymard, alias Perceval, et Dans la catégorie « expérience auto-pédagogique », Furies a nommé le trio Ar- ses chansons teintées d’humour noir. © naud Aymard, François Rollin et Fred Tousch. Les acolytes ont concocté une ren- Claudine Julien contre des plus surprenantes avec les spectateurs et prévoient, pendant cette master class, d’observer leur évolution en milieu (presque) naturel. Puis, le temps d’un concert en solo, Arnaud Aymard deviendra Perceval, et interprétera ses chansons à l’humour vitriolé.

Enfin, Fred Tousch – souvenez-vous, le final du festival Furies en 2011 – revêtira sa toge d’avocat pour incarner maître Fendard (Ah, Ah, Ah). « Un avocat spécialisé dans les affaires à caractère poétique et surréaliste, précise le philosophe de l’absurde. Comme celle du vol du château de sable. Mais ce spectacle n’est pas que folie. Il traite de la responsabilité individuelle et collective. En partant de quelque chose d’un peu fou, on arrive à quelque chose de sensé. » Grands moments en perspective…

S.L

> Entre-sort « Parler sans soif » - Du mercredi 20 au vendredi 22 novembre – Salle Rive gauche à Châlons (15 rue de Fagnières) – De 0 à 10 € - Infos et réservations au 03 26 65 90 06 ou furieusement@wanadoo.fr - Programme complet sur www.furies.fr.

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA CONCERTS VENDREDI 15 NOVEMBRE

CONCERT : SERGE LAMA Serge Lama est de retour sur les routes pour une grande tournée.

Il sera accompagné de huit musiciens, avec un quatuor de cordes, un piano, un accordéon et des percussions. Sur scène, il est tel qu’il nous plaît : simple, proche, fidèle, indémodable. À 20h30. Tarifs : 53 à 57 € Capitole-en-Champagne, av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne.

VENDREDI 15 NOVEMBRE

Morceaux choisis (et réorchestrés) de Kurt Weill Québécois d’origine, les artistes de l’Orchestre d’Hommes-Orchestres (prononcez Lodho) n’ont décidément pas fini d’étonner. Audacieux, créatifs et cocasses au possible, ils prennent un malin plaisir à réinventer le concept même de l’orchestre, usant pour cela des objets du quotidien, des instruments d’antan ou fabriqués maison, et, comme leur nom le suppose, de leurs corps. Pas de panique, ce spectacle s’adresse aussi bien aux jeunes qu’aux moins jeunes. Et le résultat flirte joyeusement avec le cirque, le théâtre, le cabaret, la musique populaire ou encore les arts visuels.

Après un hommage vibrant rendu à Tom Waits, les gais lurons ont choisi Les femmes et hommes-orchestres du Lodho l’univers coloré du compositeur allemand Kurt Weill pour concevoir leur rendent un hommage haut en couleurs à Kurt nouvelle création. Sur scène, huit musiciens-chanteurs-comédiens revi- Weill. © DR sitent ses oeuvres, avec, en prime, l’atmosphère feutrée des music-halls et un jeu de lumières façon Broadway. On y chante en allemand, en anglais, en français, et surtout, on s’y donne à chœur joie. Certains, au fil des morceaux, reconnaîtront des clins d’œil à l’Opéra de quat’sous, conçu en 1928 avec la complicité de Bertolt Brecht. D’autres, y retrouveront les Filles de Bordeaux, imaginées par Weill dans les années 30. Cette représentation à la Comète est une première française, et marque le début d’une tournée aux quatre coins de l’Hexagone. Un grand bol de fraîcheur, comme on aimerait en déguster plus souvent !

S.L

> Cabaret brise-jour et autres manivelles – Mercredi 20 et jeudi 21 novembre à 20h30 à la Comète –

Durée : 1 h 30 (avec entracte) - Infos et réservations au 03 26 69 50 99.

MERCREDI 20 NOVEMBRE

SAVOIR ENFIN QUI NOUS BUVONS Une dégustation de vins naturels (des vins honnêtes et buvables) commentée par Sébastien Barrier. À chaque vin goûté, un portrait et un paysage, des façons de faire, de penser, de vivre, de travailler, dévoilés par les photos de Yohanne Lamoulère et les mots, lus, dits ou chantés, de Sébastien Barrier. À 20h30. Tarif unique : 10 € Théâtre

RETRANSMISSION : MICHEL SARDOU

l’Entre-Sort de Furies, 15 rue de Fagnières.

Le spectacle de la tournée évènement de Michel Sardou, avec déjà plus de 300 000 spectateurs ! Capté à Paris, L’Olympia en juin dernier, ce concert regroupe les plus grands titres du répertoire de Michel Sardou. À 20h. Tarif : 14 € - Ciné Majestic,

CABARET BRISE-JOUR ET AUTRES MANIVELLES

2 rue A. Fresnel à Châlons-en-Champagne.

SAMEDI 16 NOVEMBRE

CONCERT : PASCAL OBISPO Pour accompagner la sortie, le 7 janvier 2013 de son 1er Best-Of «MillésimeS», Pascal Obispo part en tournée placée sous le signe de la proximité et du plaisir, entouré de cinq musiciens et de son piano. À 20h30. Tarifs : 38 à 49 € – Capitole-enChampagne, av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne.

SAMEDI 16 NOVEMBRE

ROCK : EIFFEL + DAYTONA Revoilà Eiffel qui se découvre chaque jour davantage et qui révèlera son «Foule Monstre» en se mesurant encore et encore à l’importance vitale de la scène. Daytona est enfin de retour avec un nouvel opus : « La Parenthèse ». À 20h30. Prix unique : 5 €

MERCREDI 20 NOVEMBRE

D’un bric à brac d’instruments et de dizaine d’objets bricolés, monte une symphonie harmonique et percussive rendant hommage à l’univers de Kurt Weill. Dans une performance sonore et visuelle qui doit autant au cirque, au théâtre qu’à la musique populaire, ces doux dézingués nous embarquent très loin dans l’émotion. À 20h30. Séance supp. le jeu. 21 novembre à 20h30 - Tarifs : 6 à 24 euros – La Comète.

JEUDI 21 NOVEMBRE

MAÎTRE FENDARD (ON A VOLÉ LE CHÂTEAU DE SABLE) Maître Fendard est un avocat spécialisé dans les affaires à caractère poétique et surréaliste.

Grand défenseur de l’inimaginable, il s’est distingué notamment dans l’affaire du vol du château de sable. Accompagné de Ménardeau son fidèle musicien greffier, il nous narre et chante son plus beau procès. À 20h30. Séance supplémentaire vendredi 22 novembre à 20h30 - Tarifs : 10/7/5 € - Théâtre l’Entre-Sort de Furies, 15, rue de Fagnières.

l’Orange Bleue à Vitry-le-François LUNDI 18 NOVEMBRE

JAZZ : DIANNE REEVES QUINTET Dans la famille des divas du jazz d’aujourd’hui, elle est la flamboyante. Maîtrisant aussi bien les techniques du jazz traditionnel que les sonorités et rythmes brésiliens et africains, sa voix exceptionnelle lui a permis de collaborer avec les plus grands musiciens. À 20h30. Tarifs : 6 à 24 € – La Comète JEUDI 21 NOVEMBRE

La Comète – Théâtre musical

péenne de la réduction des déchets. À 14h. Entrée gratuite en cas de don d’un livre à l’association ADIFLOR - Renseignements au 03 26 26 17 99 - Salle Contrepoint, 1 rue Jean Sébastien Bach à Châlons-en-Champagne.

ROCK : INSTIMPULSIONS Le groupe de Rock rebel-romantique sera présent, le temps d’un apéromix. À 19h30. Gratuit l’Orange Bleue à Vitry-le-François.

EXPOSITIONS JUSQU’AU MERCREDI 20 NOVEMBRE

20 ANS DE COOPÉRATION AVEC LA VILLE RAZGRAD

DE

Expositions d’objets du jumelage.

Entrée libre - Hall de l’Hôtel de Ville de Châlons-en-Champagne JUSQU’AU JEUDI 21 NOVEMBRE

JE ME SOUVIENS DE CEUX DE 14... ... Sur les traces de Maurice Genevoix et des soldats de la grande guerre. L’association «Je me souviens de ceux de 14» propose, via cette exposition, de rassembler le public autour de la figure de l’écrivain.

Entrée libre - Hall de l’Hôtel de Ville de Châlons-en-Champagne.

CONFÉRENCES

SPECTACLES VENDREDI 15 ET SAMEDI 16 NOVEMBRE

CIRQUE-CLOWN : L’ENVERS DU DÉCOR

SAMEDI 16 NOVEMBRE

VISITE RARE : A CHACUN SA FENÊTRE !

A chacun sa fenêtre ! : en partenariat avec le Boire un verre. Voilà une action simple que service Urbanisme de la Ville, venez décounous faisons tous dans notre quotidien. Mais vrir l’histoire des ouvertures, des origines à comment boit-on ? Il existe mille et une fanos jours afin de comprendre leur utilité, çons de boire ! C’est avec Mirabelle et René, leurs formes et la nécessité de les conserver. deux personnages un peu fous et hors temps À 14h30. Inscription au 03 26 65 17 89 que nous allons découvrir toutes les manières Tarif : 3 euros, gratuit pour les -18 ans possibles et imaginables de boire un coup.

Départ Office de Tourisme.

Renseignements au 03 26 65 90 06 - Théâtre l’Entre-Sort de Furies, 15 rue de Fagnières.

SAMEDI 16 NOVEMBRE

MISS TERRE DANS TOUS SES ÉTATS La Compagnie du 4 joue cette pièce éco-citoyenne dans toute la France. Ce spectacle ludique, interactif, délivre des messages sur le développement d’une conscience éco-citoyenne. Dans le cadre de la semaine euro-

MERCREDI 20 NOVEMBRE

L’HISTOIRE DES ARTS VUE PAR LES SCIENCES

Quelques exemples issus de l’histoire de la peinture sont présentées sous l’angle des sciences et techniques. Conférence présentée par Patrick Le Chanu. À 13h15. Entrée libre - DRAC ChampagneArdenne, 3 Rue du Faubourg Saint-Antoine.

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Maurice Genevoix, et tous ceux de 14

Fenêtres ouvertes sur Châlons

Exposition – Hôtel de Ville

« Il n’y a pas de mort. Je peux fermer les yeux, j’aurai mon paradis dans les cœurs de ceux qui se souviendront. » Ces mots, prononcés par Maurice Genevoix de son vivant, illustrent parfaitement le combat qu’il a mené pour rendre hommage, à travers sa plume, aux soldats de la Grande guerre. Avec plus d’une soixantaine d’ouvrages publiés - dont le plus connu, Ceux de 14, s’est vu récemment réédité - l’écrivain a révélé au grand public l’horreur de la guerre et les conditions de vie des militaires envoyés au front.

Conçue par l’association « Je me souviens de ceux de 14 », une exposition retrace l'ensemble de son parcours. Sa jeunesse passée dans la Nièvre et son orientation rapide vers l’écriture, sa mobilisation en tant que sous-lieutenant du 106e Régiment d’infanterie à Châlons, sa nomination au poste de Secrétaire perpétuel de l’Académie Française, en 1946, etc. Le tout illustré d’une dizaine de panneaux informatifs, de photos d’archives, d’ouvrages originaux, et d’uniformes d’époque.

Julien Larere-Genevoix, le petit-fils de Maurice Genevoix, participait au vernissage de l’exposition. « Mon grand-père a été blessé par balle en avril 1915. Il n’a donc vécu la guerre que quelques mois, mais cela le marquera toute sa vie, et il se fera ensuite le devoir de témoigner pour tous les soldats. Il y a quelques semaines, j’ai retrouvé une vidéo fil-

Visite accompagnée

Souvenirs de Maurice Genevoix et de Ceux de 14, à l’Hôtel de Ville de Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

mée en 1977, dans laquelle il lit à voix haute Ceux de 14. Au fur et à mesure de la lecture, on voit cet homme de 90 ans se ranimer. Sa voix s’envole, il est happé par son récit et se retrouve à nouveau au front. Une image extrêmement forte, qui illustre à quel point on ne peut oublier la guerre. » Soutenue par plusieurs municipalités, dont celle de Châlons-en-Champagne, l’association a adressé en début d’année une demande au président de la République pour que les cendres de Maurice Genevoix soient transférées au Panthéon, symboliquement le 11 novembre 2014. Une demande restée sans réponse à ce jour.

Sonia Legendre > Exposition – Je me souviens de ceux de 14, sur

les traces de Maurice Genevoix et des soldats de la Grande guerre – Jusqu’au 21 novembre à l’Hôtel de Ville, place Foch – Entrée libre.

Verrous à longue queue, crémones, chambranles à crossettes, etc. Ces termes restent un mystère pour vous ? La prochaine visite « Ville d’art et d’histoire » devrait vous passionner. Inédite, elle proposera d’observer un élément original du patrimoine châlonnais : ses fenêtres, toutes sortes et toutes époques confondues. « Car les styles et les fonctionnalités évoluent au fil du temps, explique Marie-Jo Journet, guide conférencière agréée. Certaines fenêtres datent du XVIIe siècle. Les espagnolettes, par exemple, se sont multipliées à partir du XVIIIe. Mais elles sont mentionnées pour la première fois en 1703. La persienne et l’œil-de-bœuf se situent plutôt au XIXe. D’où l’importance, quand cela est possible, de préserver ces éléments anciens, témoins du passé. » Au-delà du fait d’éclairer les pièces, les fenêtres jouent un véritable rôle social. « Elles permettent parfois de se montrer, de voir ce qui se passe dans la rue sans être vu, etc. L’objectif de cette visite Parmi les fenêtres anciennes les plus est d’expliquer comment, petit à petit, nous sommes arrivés aux fe- remarquables de Châlons : celles de nêtres que nous connaissons aujourd’hui. Aux XVIIe et XVIIIe siè- la Maison Clémangis, rue Nicolas cles, les gens n’avaient pas du tout le même rapport au bruit et à Durand. © DR la lumière. Faute d’électricité, on se couchait plus tôt. Et on passait beaucoup plus de temps à l’extérieur. Le bruit de la rue faisait partie intégrante de la vie quotidienne. » L’occasion également, au fil de l’escapade, d’en apprendre davantage sur les artisans et l’ingéniosité des différents systèmes inventés. « Châlons s’avère très riche et très variée en matière de fenêtres. Celles de la Maison Clémangis, rue Nicolas Durand, sont les plus anciennes. Elles sont à la fois superposées et juxtaposées, en utilisant l’ossature de la maison. » Et elles ont beaucoup à raconter…

S. L > Visite accompagnée – À chacun sa fenêtre - Samedi 16 novembre à 14 h 30 – Départ devant l’Office de tourisme (3, quai des Arts) – Tarif : 3 euros (gratuit pour les moins de 18 ans) – Inscriptions obligatoires au 03 26 65 17 89.

Voyages des sens en Inde

Exposition – Bibliothèque Pompidou

La nouvelle exposition accueillie par la bibliothèque Pompidou propose une approche toute particulière de la photographie. Artiste de renommée internationale, Véronique Durruty a sélectionné une quarantaine de clichés et autant d’images immortalisées au fil de ses voyages en Inde. Des paysages, des visages, des rituels, des scènes de vie, etc.

Des morceaux choisis, presque capturés, tous empreints d’un réalisme et d’une sincérité surprenants.

Elle a ensuite fait appel aux parfumeurs et chasseurs d’odeurs de Firmenich, l’une des plus prestigieuses socié- Voyages aux quatre coins de l’Inde, par le tés de création en parfumerie fine. Leur objectif : illustrer corps et l’esprit… © l'Hebdo du Vendredi ces œuvres visuelles de manière olfactive, en composant des flagances sur-mesure. Résultat bluffant. Avec, à chaque thématique explorée par les photos, une senteur à découvrir en soulevant la cloche de verre qui l’abrite. Et l’on se laisse enivrer vers d’autres ailleurs…

L’idée du sacré, par exemple, est évoquée avec brio par des accords boisé, ambré et fleuri, associés au santal, au cèdre et à la rose. Plus loin, l’ingénieux mélange de cannelle, de girofle, de musc et de gingembre sublime à la perfection la tradition du chai, un thé aux épices brouillé de lait dont la dégustation est devenue un art. L’odeur de l’eau nous plonge au cœur des images de l’artiste, parfois en bord de mer à Pondichéry, parfois sur les rives du Gange à Bénarès. Une expérience des plus originales, à ne pas manquer.

S. L >L’Inde des sens, exposition poly-sensorielle – Jusqu’au 12 décembre à la bibliothèque Pompidou – Entrée libre

Résidence Les Clos de Saint-Martin Une Maison à vivre

Assurer le bien-être, créer le bien-vivre Maison de Retraite Médicalisée Personnes âgées valides ou dépendantes Parc sécurisé WIFI Gratuit

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LA SÉLECTION

LES HORAIRES

du 13/11/2013 au 19/11/2013

Patrick Vanlanghenhoven

Genre: Thriller Pays: USA Durée: 1h51 Réalisateur : Ridley Scott Acteurs: Michael Fassbender, Penélope Cruz, Cameron Diaz.

Le film raconte la descente aux enfers d’un avocat pénal attiré par l’argent facile. Une décision de travers et toute la pyramide vole en éclats, on ne badine pas avec le diable, ici les cartels mexicains de la drogue. Sur un scénario et des dialogues de Cormac McCarthy (La Route, No country for old men), le film plonge dans les peurs du sud aisé face au nord des déglingués, des gueux de la planète. Un regard sur le monde sans concession, un conte immoral, une bonne petite claque pour ceux qui pensent que la bête jamais ne gronde.

Cartel

CINÉMA Le Palace

En solitaire mer : 17h30 jeu : 20h30 ven :14h30 - 18h sam :22h30 dim : 15h - 20h lun : 18h mar : 18h Thor : le monde des tenebres mer : 14h30 - 17h30 - 20h30 jeu : 18h ven :14h30 - 21h sam :14h30 - 17h - 20h - 22h30 dim : 10h30 - 15h - 17h30 lun : 18h - 20h30 mar : 14h30 - 20h30 La strategie ender mer : 20h30 jeu : 18h ven : 21h sam : 14h30 - 20h lun : 18h dim : 10h30 - 15h - 17h30 mar : 18h - 20h30 Snowpiercer, le transperceneige mer : 17h30 jeu : 20h30 ven : 18h sam : 17h - 22h30 dim : 20h lun : 20h30 mar : 14h30 Turbo mer : 17h30 sam : 14h30 dim : 10h30 Inside llewyn davis mer : 14h30 (vf) - 17h30 (vo) - 20h30 (vf) jeu:14h30(vf) -18h-(vf)-20h30(vo) ven :14h30 (vo) - 18h (vo) - 21h (vf) sam :14h30 (vf) - 17h (vo) - 20h (vf) - 22h30 (vo) dim : 10h30 (vf) - 15h (vo) - 17h30 (vf) - 20h (vo) lun : 14h30 (vo) - 18h(vf) - 20h30 (vf) mar : 14h30 (vo) - 18h (vf) - 20h30 (vo) Super trash seance unique lundi 18 novembre a 20h en presence du realisateur martin esposito entree libre Il etait une foret mer : 14h30 - 20h30 jeu:14h30-18h-20h30 ven :14h30 18h - 21h sam :17h - 20h - 22h30 dim : 15h - 17h30 - 20h lun : 14h30 18h mar : 18h - 20h30 5 cameras brisees jeu : 20h30 ven :18h dim : 20h lun : 14h30 mar : 18h Gravity mer : 14h30 - 17h30 - 20h30 jeu:18h-20h30 ven :18h - 21h sam :14h30 - 17h dim : 10h30 - 15h lun : 14h30 - 18h mar : 18h - 20h30 - 20h - 22h30 - 17h30 - 20h - 20h30 ven :18h - 21h sam :14h30 - 17h dim : 10h30 - 15h lun : 14h30 - 18h mar : 18h - 20h30 Quai d’Orsay mer : 14h30 - 20h30 jeu : 14h30 - 18h ven :21h sam :14h30 - 20h dim : 10h30 - 17h30 mar : 14h30

33 Bld Motte ? 51200 Epernay

Genre: Thriller Pays: USA Durée: 1h56 Réalisateur Arnold Schwarzenegger: Mikael Hafstrom Acteurs: Sylvester Stallone, Jim Caviezel.

Ray est chargé de tester les prisons. Cette fois il est vraiment dans la merde ! Piégé, sa seule porte de sortie est de s’allier avec Emil un autre détenu. Du gros muscle dans toute sa splendeur, hélas c’est fini depuis longtemps. L’heure est à la parodie : Expandables fonctionne bien, Dernier rempart se plante.

Evasion

CINÉ Le Majestic Gravity séances à 13h45 | 16h | 18h | 20h | 22h15 Thor, Le Monde des Ténèbres mercredi samedi dimanche 11h15 | 13h30 | 15h45 | 18h | 20h15 | 22h15; jeudi vendredi lundi mardi 13h30 | 15h45 | 18h | 20h15 | 22h15 9 mois ferme séances à 18h Turbo mercredi samedi dimanche 11h15 | 13h45 | 15h45 | 17h45; jeudi lundi 18h Planes mercredi samedi dimanche 11h15 | 13h30; vendredi mardi 18h En solitaire mercredi samedi dimanche 11h15 | 13h45 | 16h | 18h | 20h15 | 22h15; jeudi vendredi lundi mardi 13h45 | 16h | 18h | 20h15 | 22h15 Cartel mercredi samedi dimanche 11h | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h; jeudi vendredi lundi mardi 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h Inside Llewyn Davis séances à 22h15 La Stratégie Ender mercredi samedi dimanche 11h | 15h30 | 20h | 22h15; jeudi vendredi lundi 15h30 | 20h | 22h15; mardi 15h30 | 22h15 Il était une forêt mercredi samedi dimanche 11h15 | 13h30 | 15h15 | 17h | 18h45 | 20h30; jeudi vendredi lundi mardi 13h30 | 15h15 | 17h | 18h45 | 20h30 Snowpiercer film à 19h45 (sf vendredi) | 22h Fonzy film à 13h15 (sf mercredi samedi dimanche) | 17h45 Il était temps jeudi lundi mardi 13h15 | 15h45; vendredi 15h45 Evasion mercredi samedi dimanche 11h | 13h30 | 15h45 | 18h | 20h | 22h15; jeudi vendredi lundi mardi 13h30 | 15h45 | 18h | 20h | 22h15 Battle of the year film à 13h30 | 15h45 | 20h | 22h15; séances supplémentaires samedi dimanche 11h15 Capitaine Phillips mardi 19h45

LE GROS PLAN La vénus à la fourrure

Genre: Drame Pays: France Durée:1h33 Réalisateur : Roman Polanski Acteurs: Emmanuelle Seigner, Mathieu Amalric.

Une longue allée d’arbres et la tempête furibonde gronde et frappe à la porte d’un théâtre perdu dans un no man’s land des salles oubliées. Sur le plateau, le metteur en scène peste contre les actrices sans talent. Elles ânonnent le texte, le blessent, le déchirent, jeunes filles vulgaires sans noblesse. Entre une femme qui s’avance en se déhanchant, prostituée antique à la voix vulgaire, mâchouillant son chewing-gum. Une de plus, pense le créateur de la pièce. Elle arrive, malgré le refus insistant de l’auteur à se lancer dans la scène d’ouverture. Miracle, métamorphose du vilain petit canard, le ton change, la voix devient celle de Vanda, la femme dominatrice, séductrice qui piège les hommes dans ses griffes. Thomas tombe sous le charme et s’engage alors un jeu pervers semblable au thème de la pièce. Une danse cruelle où le texte de Sacher-Masoch devient le point d’appui d’un enjeu plus grand.

Le combat entre l’homme et la femme, la comédienne et le créateur, le vulgaire et le sublimé, le mythe et l’ordinaire, peut commencer. Ils trouvent tous leur place dans cette fable où la femme passe d’objet à déesse.

Oublions le sadomasochisme, le thème est beaucoup plus vaste, c’est bien la place de la femme dans nos sociétés. Cet étrange objet du désir nous met dans tous nos états et devient le culte de toutes nos adorations. Thomas finit par ne plus savoir quel est son sexe, piètre pantin costumé en son héroïne. Avec brio, après un premier film à trois personnages qui le fait reconnaître comme le réalisateur phare de la jeune vague polonaise au début de sa carrière, Polanski pousse encore plus loin son envie du huis-clos après un jeu à quatre acteurs dans Carnage. Il 5 rue des Fripiers ? Ch lons?en?Champagne achève par un duo qui, comme dans ce dernier, commence par des politesses et se déchire au final. La vérité se montre bien plus grande, il ne s’agit ni plus ni moins que du rapport entre l’homme et la femme. La mise en scène La Vie d'Adèle, Chapitres 1 et 2 jeudi 20h30; samedi 17h; lundi brillante s’appuie sur le lieu, les comédiens, pour respirer, relancer l’action et piéger le spectateur.

20h La vie domestique dimanche 20h30; lundi 14h30 Retrouvez la version longue, l’interview du réalisateur sur www.cine-region.fr, nos chroniques matinales et La Bataille de Solférino l’émission le mercredi de 18h à 18h30 sur France Bleu Champagne Ardenne.

CINÉ La Comète

mercredi 20h30; dimanche 18h

Genre: Documentaire Pays: France Durée:1h18 Réalisateur : Luc Jacquet Acteurs: Francis Hallé.

Après La marche de l'empereur et Le renard et l'enfant, Luc Jacquet suit les pas de Francis Hallé, spécialiste des forêts tropicales primaires. De la première pousse de la forêt pionnière au développement des liens entre plantes et animaux, ce ne sont pas moins de sept siècles qui vont s’écouler sous nos yeux. Le voyage commence, bercé peut-être par l’arbre des origines, celui des légendes de la naissance du monde. Nous allons en 1h18 voir nos illusions sur la forêt prendre le large, s’évanouir, pour comprendre combien le monde respire à l’unisson de notre souffle. Vous savez tous le bien que nous pensons de Disney Nature. Le groupe propose un autre regard sur le documentaire entre poésie et savoir, Il était une forêt ne fait pas exception. Découvrez-le en famille pour un voyage à partager entre petits et grands.

Il était une forêt

ZAC des Escarnotieres 51000 Ch lons

22e Festival du film de Sarlat Du 12 au 16 Novembre 2013.

Chaque année en novembre, Sarlat ouvre ses rues et ses salles aux lycéens de France et du Lycée Clémenceau à Reims. Ils s’élancent dans une croisade d’un genre particulier, illuminant les écrans du cinéma Rex où, vampires assoiffés d’images, ils quittent la lumière du jour pour découvrir mille vies sur les écrans. Ils vivront une semaine de cinéma intense entre projections et réalisation avec des professionnels, vos enfants seront à la fête.

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« La sculpture a un avenir énorme »

Jean-François Gavoty, sculpteur du monument aux Héros de l'Armée Noire

Il est l'artiste ayant réalisé la réplique du monument hommage aux tirailleurs africains, installé la semaine dernière au Parc de Champagne. Jean-François Gavoty, sculpteur, dessinateur et enseignant, est un créateur inspiré, un frontalier des pays comme des disciplines.

lle a, pour l'artiste, « un avenir énorme », principalement pour s'être selon lui « complètement renouvelée dans la dernière décennie. C'est, entre autres, grâce à l'action collective des artistes que cela a été possible ; la création elle-même est un jeu collectif dans lequel l'intuition est un modèle principal. » Au début pourtant, rien ne prédestine Jean-François Gavoty à se lancer dans cette discipline. « Dans ma jeunesse, je faisais beaucoup de sport, surtout du ski et de l'alpinisme. Puis, après le bac, je me suis tourné vers l'architecture ; rien à voir a priori avec la sculpture. » Et pourtant... Lors d'un voyage d'études en Italie avec un camarade, le hasard (ou le destin) leur fait rencontrer le sculpteur Michel Bourbon à Rome. De cette rencontre – dont il dit qu'il « ne s'y attendait pas du tout », qu'elle était comme « un coup sur la tête » - naîtra une amitié et de cette amitié une collaboration artistique et humaine de près de vingt ans. JeanFrançois devient l'assistant de Michel et développe son savoir-faire dans le moulage et la restauration de sculptures. Rome (Villa Médicis), Florence (Musée des offices), Naples (Musée Archéologique), puis Paris (Musées de Cluny et du Louvres), les chantiers se succèdent, faisant basculer peu à peu le sportif aux désirs d'architecte vers le monde sculptural. Michel Bourbon

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Jean-François Gavoty © l'Hebdo du Vendredi

transmets, Jean-François Gavoty apprend. La relation qui unira les deux artistes est telle que ce dernier réserve ces quelques mots à son mentor : « Il reste pour moi un passeur, celui qui m'a ouvert à l'art et à quelques morts dont l'ombre méritait bien nos efforts. » Un passeur qui guide le jeune artiste et lui permet de travailler, en parallèle, ses propres projets. Des créations qui s'avèrent rapidement d'un style unique, ne se rejoi-

Repère Jean-François Gavoty est né en 1957 à Salon-de-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, mais c'est surtout dans les Alpes de Haute-Provence, dans la vallée de l'Ubaye plus précisément, qu'il grandit avec son frère et sa sœur, entouré de ses parents qui travaillaient dans des activités liées au tourisme de montagne. En 1975, à l'âge de 18 ans, le voici fraîchement diplômé, intégrant pour la poursuite de ses études dans le supérieur, l'école d'architecture de Grenoble. Un cursus de six années, pendant lesquelles il rencontrera par hasard son mentor, Michel Bourbon, avec qui il partagera son temps entre l'Italie et Paris. Au début des années 1980, au sortir de ses études, il se lance parallèlement dans un travail de création et de restauration, principalement comme sculpteur et cadranier (spécialiste en cadran solaire). Une décennie plus tard, JeanFrançois Gavoty devient enseignant. En 1989 d'abord, à l'école des Beaux-arts de Lyon, puis en 1994 à la faculté d'Histoire de l'Art de cette même ville. Un passage par les Beaux-arts de SaintEtienne, en 1991, puis le voici, depuis 1999, coordinateur du département option « Art Objet » à la Haute-École des Arts du Rhin. Entretenant toujours par ailleurs sa propre activité, l'artiste partage aujourd'hui son temps entre Strabourg, où il vit et enseigne, et son atelier des Vosges.

gnant pas au niveau du style mais au niveau de l'effet de citation. « Elles sont faites d'éléments puisés dans un temps très long (pouvant aller de l'Antiquité jusqu'à Mickey), un peu comme des télescopages de références qui déclencheraient au final une œuvre. Tout est lié à une grande réflexion sur la question de la réplique, de la copie, la reproduction. » La réplique justement, comme celle réalisée pour les tirailleurs africains de la Grande Guerre. Arrivé à Reims et installé dans la foulée vendredi dernier, le monument hommage aux Héros de l'Armée Noire, réplique de celui réalisé par Paul Moreau-Vauthier, inauguré en 1924 et qui fut emporté par les nazis au cours de la Seconde Guerre Mondiale, a fait couler beaucoup d'encre ces derniers mois. En cause principalement, les accusations de « dénaturation de l'œuvre originale », lancées par l'association de protection du monument original à l'encontre du sculpteur provençal. L'association lui reprochant le socle de sa réplique, jugé « trop contemporain ».

Suite à d'infructueuses négociations avec la maire de Reims, Adeline Hazan, une action en justice avait été entreprise, amenant une première ordonnance du tribunal de grande instance de Nancy fin

septembre imposant la saisie du monument pour contrefaçon. « Ça a été un moment vraiment très dur, épouvantable même, quand l'huissier et les gendarmes sont arrivés à l'atelier ; on ne s'y attendait pas. Bien sûr, étant donné qu'il s'agissait d'un projet politique, on savait que ça faisait partie du travail, mais on était loin de penser que ça finirait devant les tribunaux. Heureusement que la justice a accepté un référé très rapide. » Quelques semaines plus tard en effet, une seconde décision de justice annulait la première, permettant à l'œuvre dédiée aux troupes africaines s'étant battues aux côtés de la France en 1914-1918 de prendre place au Parc de Champagne. « Huit mois de travail, des épisodes judiciaires rocambolesques, mais nous sommes très heureux d'être arrivés au bout presque dans les temps. On est encore assignés sur le fond mais pour le reste, le référé a été imparable sur tous les points de contestation. C'est au final une belle aventure collective même si je cherche toujours le mobile de cette action contre le monument... » Au hasard des rencontres, à la fin des années 1980/début des années 1990, Jean-François Gavoty s'oriente vers l'enseignement et avec cette nouvelle aventure, la possibilité de transmettre et partager son savoirfaire et ses connaissances, tout en s'épanouissant à la frontière de différentes disciplines, différents arts ; toujours être hors des catégories, sa marque de fabrique. « Pour avoir une bonne frontière, il faut toujours être à cheval sur deux bonnes spécialités », répète-t-il ainsi à ses étudiants. S'il doutait au début de sa place dans l'enseignement, « la

Art, enseignement et transmission

richesse des échanges » avec les étudiants l'a rapidement dissuadé de cesser cette activité. « Enseigner dans une école d'art est pour moi une mission à double sens, c'est un peu le modèle du maître ignorant qui échange points de vue et savoirs avec ses étudiants. » Ce qu'il confie peutêtre moins aux futures générations d'artistes, c'est aussi que pour lui, « le gros mensonge de l'art, c'est l'idée de l'inspiration car on infuse tous dans un gros bain de références passées. Les principales ruptures modernistes sont à l'heure actuelle un peu estompées et nous nous retrouvons tous dans une marmite qu'on appelle histoire de l'Art. Mais c'est là où l'association des éléments est intéressante et où la sculpture notamment (re)prend toute sa place... »

Aymeric Henniaux

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04 La confiance acquise ces derniers temps ne doit pas retomber, profitez de cette brise pour tenir le cap. ll s'agit d’initier des projets en obtenant des appuis, des relations influentes, et de voir plus loin.

CANCER du 22.06 au 22.07 Ne laissez aucune place à la morosité, à la frilosité. Même si vous ne connaissez pas la route à suivre, voyez le verre à moitié plein, on se précipitera pour le remplir. Il faudra rechercher de nouvelles forces.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

LION du 23.07 au 22.08

Amateur de double vie et de rapports légers, le temps est venu de calmer le jeu. La période vous met du baume au cœur et du plomb dans la cervelle. Vous allez apprendre la stabilité.

La période favorise les aventures sans lendemain, donnent des occasions et des illusions.

Et vous aspirez aux plaisirs et aux changements. Attention, ne détériorez pas votre situation actuelle par jeu ou par bravade.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

VIERGE du 23.08 au 22.09

La chance ne s'est pas invitée, c'est le temps qui vous conduit, qui mène le bal. Alors persévérez, faites des choix personnels, qui ne dépendent que de vous, et vous mènerez à bien vos projets.

Les astres feront évoluer votre vie affective.

Mélange de rigueur et de fantaisie, cette combinaison vous rend plus lucide et plus exigeant(e) aussi. Vous ne vous contenterez plus de rapports épisodiques.

BALANCE du 23.09 au 22.10 Acceptez des responsabilités, vous les assumerez et obtiendrez ce qui vous revient.

Vous vous renouvelez et découvrez d'autres cordes à votre arc.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

SCORPION du 23.10 au 22.11 Aujourd’hui, sur le plan affectif et relationnel des liens se créeront. Ne regardez pas vers le passé, sachez pardonner, oublier et repartir sur de nouvelles bases. Votre ciel vous rend apte au bonheur.

VERSEAU du 21.01 au 19.02

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Évitez de jongler avec vos sentiments, avec ceux de l'autre, ne jouez pas sur deux tableaux, ne pariez pas sur plusieurs numéros. Donnez au temps sa chance, il est question de lui en ce mois.

Oui cher Sagittaire, le succès, c'est bien pour vous. Vous atteindrez un nouveau palier, franchirez une étape importante. Accueillez favorablement les nouvelles responsabilités qui vous seront confiées.

Même si vous ne cherchez pas le succès, vous aurez des chances de l'atteindre ! La période annonce un renouveau. Avancement et nouvelle orientation. Vous êtes paré(e) !

Si vous aviez vécu des moments difficiles au travail ou sur le plan sentimental, relevez la tête et avancez. Chaque jour qui s’écoulera vous apportera plus de facilité.

POISSONS du 20.02 au 20.03

Benoit MELVHILLE