Evénement UCIA
Droit des étrangers
Ce week-end, c'est trois salons ou rien ! p.15 à 17
La famille Kra. est-elle condamnée à l'exil ? p.7
Concert
Le cadeau de Maxime Leforestier au public châlonnais. p.20
Châlons, préfecture du fast-food ?
ÉDITION CHÂLONS N°241 du 22 au 28 novembre 2013
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c h a l o n s. l h e b d o d u ve n d r e d i .
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Rares sont ces villes, de la taille de Châlons, à accueillir quatre fast-foods différents sur un périmètre aussi étroit que celui de la zone Croix Dampierre. Si l’arrivée de KFC sur le marché local constitue une belle opportunité en termes d’emploi et d’attractivité, elle promet également de rendre la concurrence déjà existante plus accrue encore. Une raison supplémentaire pour les clients de se rendre en périphérie, au détriment d’un cœur de ville déjà affaibli. P. 4 et 5
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ÉDITO
Le kiné de la semaine
Jan In’t Veld. Ce n’est pas un slogan, ni le nom d’un gâteau flamand. Et pourtant ce patronyme, celui d’un économiste connu dans son quartier et réputé à Bruxelles, puisqu’il est le modélisateur en chef de la Commission européenne, va faire parler de lui. Et ça n’a rien à voir avec le fait de coller et de peindre des maquettes de modèles réduits. Même si, à la lecture de son dernier rapport, on pourrait penser que certains de ses collègues auraient mieux fait, ces dernières années, de chercher à faire entrer des bateaux dans des bouteilles. Dans son document révélé par le journal L’Humanité mercredi, Jan In’t Veld décrit les effets des politiques d’austérité menées depuis 2011 dans de nombreux pays européens. D’après lui, et seulement lui, parce qu’il prend soin de préciser que ses études, dans ledit document, n’engagent que lui et pas la Commission, les mesures restrictives auraient contribué à faire progresser… la baisse de croissance. 4,8 % pour la France, soit 1,6 par an, 3,9 pour l’Allemagne, 4,9 pour l’Italie, 5,4 en Espagne, plus de 8 points de croissance perdue en Grèce… Et forcément, effet de vase communicant, la croissance qui baisse, c’est aussi la destruction d’emplois qui augmente. Toujours selon Jan In’t Veld, la hausse de 1,9 % du taux de chômage en France depuis 2011 est imputable aux mesures d’austérité. L’économiste estime qu’un retour à la normale serait atteignable en 2018, à condition de mettre un terme aux politiques de serrage de ceinture, ce qui n’est pas dans l’air du temps. Ce qu’il ne dit pas, c’est s’il faut revenir en arrière, ressortir la planche à billets et dépenser, dépenser, dépenser…
Retenez ce nom
Tony Verbicaro
La météo Vendredi
0° 3°
Dimanche
1° 6°
Samedi Lundi
Qualité de l’air
3
Vendredi 22 novembre
Samedi 23 novembre
2° 5° 1° 5°
Dimanche 24 novembre
Bonne
L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.
L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims
T él. 03 26 3 6 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens
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Christophe Geoffroy : « C’était comme une finale »
Kiné attaché à la Fédération Française de Football depuis 1996, Christophe Geoffroy, qui réside à Cumières, près d’Epernay, a rejoint le staff des Bleus quand Laurent Blanc en est devenu le sélectionneur, en 2010. Le changement de coach ne l’a pas fait changer de décor. Il faut dire que le praticien connaît pratiquement tous les sélectionnés depuis un moment, puisqu’il était en charge des équipes de jeunes avant d’intégrer le staff de l’équipe A. Et forcément, mardi soir, il a été l’un des témoins privilégiés de la remontée face à l’Ukraine et de la qualification pour la Coupe du Monde au Brésil. « Ça a été l’aboutissement de quatre jours intenses de préparation. Après le premier match, il y a eu une mobilisation générale des joueurs. Ça s’est senti les jours et les heures précédent Christophe Geoffroy. © FFF la rencontre, ça pouvait tourner comme ça », raconte Christophe. On a tout lu, tout entendu, sur ce qui a bien pu se passer dans les têtes des Bleus pendant cette séquence des barrages. Pour le kiné, « les joueurs ont pris conscience qu’ils n’avaient pas tout donné au match aller, qu’ils étaient capables de retourner la situation et qu’ils avaient envie d’aller au Brésil ». Côté émotion, Christophe Geoffroy, qui en a « vu des matchs », raconte la soirée de mardi comme « l’une des plus fortes, grâce à la mobilisation collective surtout, dans le groupe, sur le terrain, et dans le stade ; l’ambiance était dingue, c’était comme une finale. Le public a joué un vrai rôle, il était derrière l’équipe, et ça n’est pas toujours le cas au Stade de France ».
T.V
Coup d’oeil sur le monde
Retour au commencement
C'est une étude qui pourrait faire froid dans le dos aux plus phobiques d'entre nous. Des chercheurs américains, pour la plupart spécialisés en paléontologie, viennent de montrer à travers les conclusions de leur travail, que les périodes de réchauffement de la Terre coïncidaient avec l'augmentation de la taille des reptiles et la diminution de celle des mammifères. En clair, plus notre planète se réchauffe, plus les serpents et lézards grandissent, au contraire notamment des vaches ou des chevaux qui, eux, rapetissent. Un lien existe donc bel et bien entre l'évolution des températures et les transformations des squelettes. A terme, les mammifères pourraient même finir par se voir frapper de nanisme, au contraire des vilains serpents qui connaitraient, eux, des tailles gigantesques, comme ce fut le cas il y a environ 55 à 60 millions d'années.
Au fond du trou
Halloween est pourtant déjà bien loin derrière nous, mais les effrayantes histoires n'ont pourtant pas totalement cessé ; au Brésil en tout cas. Une habitante de São Paulo, venue se recueillir sur la tombe d'un membre de sa famille a eu la peur de sa vie
il y a quelques jours quand, dans la tombe voisine, elle vit soudain surgir de terre un bras, puis deux, puis une tête hors de terre. Un mort tout ce qu'il y a de plus vivant qui tentait péniblement de s'extirper de sa tombe, après y avoir été enterré vivant. Prévenant derechef la police, la jeune femme se heurte au refus de celle-ci d'intervenir, les agents ne la croyant pas. Il a fallu l'intervention du responsable du cimetière pour que les forces de l'ordre acceptent de se déplacer. Le malheureux aurait probablement été amené dans cette tombe vide par les individus avec qui il aurait eu une altercation quelques heures avant.
Mauvais justicier
Tous les super-héros ne sont finalement pas si honnêtes que ça, et se sentent encore moins investis d'une mission de protection de la veuve et de l'orphelin qui les pousserait à combattre le crime pour que règne la justice. La preuve avec Batman bin Suparman (ce qui signifie Batman fils de Superman), un jeune singapourien de 23 ans qui, alors que son patronyme aurait pu le prédestiner à une carrière de justicier, vient au contraire d'être incarcéré dans une prison pour y purger une peine de neuf
mois. Parmi les délits à son actif, consommation d'héroïne, vol avec effraction et retrait frauduleux d'argent réalisé avec la carte bancaire de son propre frère, fraîchement dérobée. S'il n'a décidément rien du Batman des comics, notre ami a toutefois une similitude avec le vrai Superman : lui aussi sait voler, mais différemment.
Pas partageur
Giovanni Montresor a pourtant un nom qui aurait pu mettre la puce à l'oreille des enquêteurs. Mais ce n'est que tout récemment que la police financière italienne vient de sévir à l'encontre de cet entrepreneur, multimillionnaire, dont la fâcheuse tendance est de ne quasiment rien déclarer comme revenus à l'État italien. Au total, ses déclarations de revenus mentionnent quatre euros en 2009, cinq en 2010 et à nouveau quatre en 2011. Un peu léger pour celui qui possède pas moins de neuf entreprises, 235 hectares de terrain, 18 biens immobiliers et sept véhicules. Un patrimoine estimé à 300 millions d'euros et qui vient d'être saisi par la justice transalpine. Une fraude qui pourrait lui valoir cher, très cher même, ainsi qu'à son épouse qui, emboitant le pas de son mari, n'avait déclaré que trois euros en 2011 et seulement un euro en 2010 !
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Une ode à la nature
Festival photo animalière - Montier-en-Der endez-vous incontournable pour les photographes amateurs et professionnels, mais aussi pour tous les amoureux de la nature, le festival internationale de la photo animalière de Montier-en-Der revient ce week-end, jusqu'au 24 novembre, pour 17e édition ! Si l'événement n'a pas encore atteint officiellement l'âge adulte, cela fait bien longtemps que le festival fait preuve d'une extraordinaire maturité. Ce n'est pas Isabelle Autissier, présidente de WWF Le festival vous donne rendez-vous jusqu'au France et parraine cette année, qui dira le contraire. Pendant 24 novembre à Montier-en-Der. © l'Hebdo 4 jours, l'association organisatrice, AFPAN l'Or Vert, qui du Vendredi mobilise 600 bénévoles, propose plus de 80 expositions à découvrir sur les thématiques suivantes : L’Excellence d’une génération à l’autre, International, Botanique, Concours, Terre d’Afrique, Terre d’Asie, Vision Libre, Préservons la nature, Au plus près de la biodiversité, Quand les photographes de nature s’associent, etc. Au fil de l'eau, dans le cadre de l'année internationale de l'eau, et l'astronomie, sont les deux thèmes forts de cette 17e édition. Un planétarium a d'ailleurs été installé à l'intérieur de l’Abbatiale de Montier-en-Der pour l'occasion. Mais le festival s'est aussi des animations pour le jeune public, des conférences (Isabelle Autissier, Benoît Reeves, etc.) ou encore un salon du livre. Réunissant photographes, agences, magazines, associations, plus que jamais, le festival est le lieu de toutes les rencontres autour de la J.D nature, de l'environnement et de l'écologie... bref, de la vie !
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> 17e festival international de la photo animalière et de nature, du 21 au 24 novembre à Montier-en-Der. Rens. : www.festiphoto-montier.org
Michel Jolyot sur les traces de la Grande Guerre
Livre - Centenaire 14-18
abitué à photographier la Marne sous toutes les coutures, Michel Jolyot a choisi, actualité oblige, de se concentrer cette fois-ci sur la Première Guerre Mondiale. De ces pérégrinations aux quatre coins du département est donc né un livre : « Traces de la Guerre 14-18 dans la Marne ». Dans cet ouvrage de 176 pages qui bénéficie du label officiel Commémorations 14-18, le photographe immortalise les vestiges encore debout près de cent ans après les faits : cimetières militaires, ruines des villages disparus, bunkers, forts, monuments aux morts singuliers ou encore des graffitis et autres inscriptions gravés dans les caves. Au total, plus de 320 photos en couleur qui recensent les lieux de mémoire dans la Marne. > « Traces de la Guerre 14-18 dans la Marne » est disponible dans toutes les bonnes librairies au prix de 32 euros.
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Du 25 novembre au 5 décembre prochains, une vingtaine de portraits photographiques investira la galerie commerciale de l’Hôtel de Ville. Des portraits de femmes, plus précisément, puisque cette exposition, initiée par le Centre d’information sur le droit des femmes et des familles (CIDFF), s’inscrit dans le cadre de la journée pour l’élimination des violences faîtes aux femmes.
Violences faîtes aux femmes : exposer pour mieux dénoncer
Comme de nombreuses collectivités, la Ville de Châlons s’associe à la Croix-Rouge française pour aider les Philippines à se reconstruire suite au passage du typhon Haiyan. Une urne est mise à disposition des personnes qui souhaiteraient faire un don, dans le hall de l’Hôtel de Ville place Foch. Plus d’infos sur www.croix-rouge.fr.
Appel aux dons pour les Philippines
La Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles de la Marne (FDSEA 51) et le Syndicat Intercommunal d’Etudes et de Programmation de la Région Urbaine de Reims (SIEPRUR), qui regroupe 140 communes autour de Reims, s'engagent pour la préservation des terres agricoles. Hier, jeudi 21 novembre, le président du SIEPRUR et maire de Sillery, Jacques Douadi, et le vice-président de la FDSEA pour l’arrondissement de Reims, Vincent Godin, ont signé la « charte pour une sobriété foncière ». Celle-ci formalise la volonté des élus territoriaux et des agriculteurs de mettre en place une véritable politique d’économie de l’espace permettant d’éviter le gaspillage des terres agricoles. Recenser et optimiser les disponibilités foncières existantes, renforcer l’articulation entre les documents de planification et de programmation, tels sont les types d’objectif fixés par cette charte qui sera déclinée en actions concrètes.
140 communes prônent la sobriété foncière
UN AN DE PLUS Un an de plus propose de revenir sur un évènement traité un an auparavant, semaine pour semaine. L'occasion de donner un droit de suite, de regarder comment les choses ont évolué depuis. Dans nos éditions du 23 novembre 2012, nous évoquions Vatry et l’année particulière qui allait commencer pour l’aéroport marnais. Crise conjoncturelle, baisse de l’activité fret, fin des subventions contractuelles… René-Paul Savary, le président du Conseil général de la Marne, propriétaire de l’équipement, parlait « d’une année cruciale, le délégataire, SNC Lavalin, pourrait ouvrir son capital afin d’élargir l’activité de Vatry à d’autres investisseurs. Et nous Conseil général, nous sommes en contact avec d’autres pour élargir l’actionnariat ». Sur le dernier point, René-Paul Savary pensait collectivités. Il a, depuis, obtenu des fins de non-recevoir des agglomérations de Reims et de Troyes. La Région, son président en tête, joue toujours le partenaire plus que fidèle, mais émet des doutes sur l’activité passagers. Quant au premier point, l’ouverture du capital par SNC Lavalin, et bien elle s’est muée en retrait du délégataire et la recherche, obligée, d’un nouvel actionnaire majoritaire pour reprendre la société d’exploitation. Un an après, ce vendredi 22 novembre 2013, le Conseil général se réunit pour un seul élément à l’ordre du jour : Vatry, et en particulier la poursuite de l’examen de l’offre unique de reprise portée par Hubert Formey. Et le temps presse…
Aéroport de Paris-Vatry : 2013, une année charnière de plus ?
T.V
Croix Dampierre, quartier du fast-food
Restauration rapide Début novembre, l’enseigne KFC rejoignait la zone commerciale Croix Dampierre. Portant au nombre de quatre les fast-foods installés sur une – petite – portion de la périphérie. Si cette implantation a le mérite d’enrichir l’offre proposée aux consommateurs et de booster l’activité locale, elle s’accompagne aussi d’une nouvelle équation en matière de concurrence. Et n’aidera clairement pas à la redynamisation du centre-ville…
aurent Escaffre est un entrepreneur heureux. Deux semaines seulement après l’ouverture de son restaurant KFC à Croix Dampierre, les chiffres le confortent dans son choix d’implantation. Et les retours des clients sur la qualité des produits servis sont plus qu’encourageants. « Le flux client correspond à ce sur quoi nous avions tablé, précise-t-il. Nos prévisions en termes de chiffre d’affaires et de résultat attendus sont quasiment atteintes. Sachant que beaucoup de personnes préfèrent encore patienter avant de venir. Pour voir ce que donne cette ouverture, ou par peur d’attendre trop longtemps aux heures de pointe. » Lors de l’inauguration, le gérant confiait qu’il espérait passer le cap des 15 000 clients sur les sept premiers jours d’activité. Verdict ? Pas de chiffres précis, mais une tendance. « Nous n’y sommes pas tout à fait, mais pas loin ! A nous, maintenant, de développer notre pro-
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Le principe de la libre concurrence fessionnalisme pour fidéliser les clients. » Car au-delà de l’effet de nouveauté, se dessine la difficulté de tenir la barre à long terme. KFC n’a évidemment pas apporté
La zone Croix Dampierre, berceau des fast-foods à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi
avec lui 10 000 clients supplémentaires, et se trouve à deux pas d’un Subway, d’un Quick et d’un McDonald's. Le principe même de la libre concurrence. Il faut dire que la zone commerciale Croix Dampierre a tout pour plaire. Un parking entièrement gratuit, l’hypermarché Carrefour et sa galerie, des enseignes de grandes marques et des restaurants parsemés un peu partout, et à deux minutes, les zones Voitrelle et des Escarnotières, leurs nombreux magasins et
KFC, dernier fast-food arrivé, risque d’accroître la concurrence sur la zone Croix Dampierre. © l'Hebdo du Vendredi
leurs complexes de loisirs. De quoi bien occuper ses journées shopping, donc, et même s’offrir une soirée sympa pour les finir en beauté. Ou passer au fast-food avant de repartir. En termes d’achats, d’après une étude des CCI de Châlons et Reims-Epernay, Croix Dampierre pesait à elle seule, en février 2012, plus de 30 % des parts de marché de la ville. Soit environ 156 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une destination de choix pour les porteurs de projets. « C’est clairement l’affluence de ce site qui nous a amenés ici, poursuit Laurent Escaffre. Nous sommes situés face à Carrefour, près de la voie rapide et sur un terrain assez généreux pour accueillir notre drive, nos cuisines et notre salle. On se devait d’être là. » Quid des concurrents ? « Nous proposons quelque chose à la fois différent et complémentaire. Tout est au même endroit, ça laisse ensuite le choix aux clients. » Plus de choix, mais pas forcément beaucoup plus de clients. Se pose alors la question suivante : y aura-t-il réellement, à long terme, assez de place pour tout le monde ? « KFC profite de la notoriété de McDonald's, observe Franck Leclère, conseiller régional communiste. Ils ont créé environ 90 emplois, mais des contrats à
durée déterminée pour la moitié. Il ne faut pas oublier le contexte. En six mois, la ville de Châlons vient de perdre quelque chose comme 600 salariés. Donc, du pouvoir d’achat en moins. Et le fast-food, quoi qu’on en dise, reste une restauration qui peut vite coûter cher. » De l’avis de Gabriel Francart, directeur général de la CCI de Châlons, « chacun doit prendre ses responsabilités. Le flux de consommation est bien là, et pas ailleurs. KFC estime qu’il a sa place à prendre ici. En vertu de quoi pourrions-nous influencer le choix d’implantation des enseignes ? » Cette pratique n’est
Plus de choix, pas beaucoup plus de clients pas encore intégrée dans la stratégie nationale de KFC mais quand bien même, un local assez vaste aurait pu accueillir l’enseigne en centre-ville, les travaux de réhabilitation préalables auraient certainement coûté plus cher que la construction pure et dure d’un nouveau bâtiment à Croix Dampierre. Respectivement installés depuis sept mois et quatre ans, les gérants de Subway et de Quick n’ont pas souhaité s’exprimer offi-
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Implantation Restauration rapide
Un nouveau coup dur pour le centre-ville ?
n se souvient encore des hamburgers maison du Quicky, place Foch, il y a plus d’une dizaine d’années. Depuis, les enseignes se sont succédées et beaucoup de cellules n’ont pas relevé leurs rideaux. L’arrivée d’un nouveau géant du fast-food, une nouvelle fois en périphérie, ne contribuera-t-elle pas à renforcer ce phénomène de désertification du cœur de ville de Châlons ? « Ne soyons pas trop démago sur cette problématique, dixit Franck Leclère. Beaucoup de centres villes se heurtent au phénomène. Et c’est aussi une question de comportements des consommateurs. Aujourd’hui, on peut tout acheter à Croix Dampierre, sans avoir besoin de payer pour se garer. Un KFC n’est pas approprié aux petites cellules du centre-ville, ne serait-ce qu’en termes de drive et de livraisons. Un fast-food ne suffirait certainement pas à redynamiser le centre. Il faut déjà, avant cela, le rendre attractif en tant que tel, pour donner aux entreprises l’envie de venir s’y installer et créer un cercle vertueux. » Et le premier magistrat de Châlons, Bruno Bourg-Broc, de rappeler que « cette arrivée s’accompagne de plus de 80 emplois, et on ne peut que s’en réjouir. Les commerces s’installent là où ils le souhaitent. Dès lors que les règles d’urbanisme sont respectées, le maire n’a pas à s’opposer à telle ou telle implantation. Evidemment, si aujourd’hui, un fast-food ou une autre entreprise venait me demander conseil pour son choix d’implantation, je lui parlerai d’abord du centreville. » Le discours de Bruno Forget se veut plus tranché, et le directeur de l’UCIA ne voit pas cette implantation d’un très bon œil pour l’avenir du cœur de ville. « Dans un rayon de 150 mètres, on créé encore un sixième restaurant. C’est invraisemblable ! KFC est une enseigne qui a très bonne réputation et qui attirera, encore une fois, une clientèle làbas. Mais le centre-ville n’avait pas besoin de ça. Je suis conscient que les fast-foods préfèrent s’implanter dans cette zone. Ils sont là pour gagner de l’argent, et Croix Dampierre est certainement plus rentable pour eux. Mais c’est donc encore un constat d’échec qui prouve que le centre-ville n’est pas capable de répondre aux attentes de telles enseignes. Alors qu’il présente un réel potentiel, notamment avec les jeunes, les salariés des administrations, les habitants du centre. Il existe une vraie clientèle de proximité. A nous de poursuivre nos efforts pour le rendre plus attractif, et attirer les investisseurs. Quand on veut, on peut. Une ville, ça bouge. Ce qui était construit il y a cinquante ans peut être modifié. Voire démoli. On l’a fait pour la Galerie de l’Hôtel de Ville. D’autres sites gagneraient à être réaménagés. Aujourd’hui, j’en appelle au fait d’arrêter, dans la mesure du possible, toutes ces implantations en périphérie. »
Magasin de bijoux fantaisie et accessoires
O
ciellement sur le sujet. Bruno Joudrier dirige deux restaurants McDonald's à Châlons : celui de Fagnières, et celui de Croix Dampierre, ouvert en 1990. Aujourd’hui, un simple passage piéton le sépare de KFC. Mais ça ne semble pas l’inquiéter outre mesure. « Nous savons qu’il s’installerait ici depuis plus d’un an. S’il l’a fait, c’est que cela correspond à une offre, et à une demande de la part des Châlonnais. Il n’est pas rare de voir ce type de rapprochement. Prenez Cormontreuil à Reims par exemple, c’est à peu de chose près la même configuration. Ça peut aussi nous apporter une nouvelle clientèle, d’autant que nous ne sommes pas exactement sur le même créneau. Je crois effectivement qu’on se complète. Certains clients pourront passer prendre leur dessert chez nous, ou vice et versa. McDonald's a survécu à l’arrivée de Quick, Subway, mais aussi d’autres enseignes telles que Buffalo Grill, La Pataterie, etc. Il survivra aussi à KFC ! C’est l’effet domino. Une zone commerciale attractive, des enseignes qui s’implantent, et qui en appellent d’autres. » CQFD.
Sonia Legendre
S.L
5 rue lombards - 51000 CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE Tél. : 03 26 21 85 48
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RCF et Ozanam sur la même longueur d’ondes
Emission radio – Regards de jeunes
Fruit d’un partenariat entre le lycée Ozanam et RCF Radio l’Epine, l’émission Regards de jeunes, diffusée tous les mois sur les ondes, démarre une nouvelle saison. Rencontre avec celles et ceux qui la font vivre…
e mercredi, chez RCF Radio l’Epine. Dans le studio d’enregistrement, Jaoued, technicien-animateur de la radio, livre ses précieux conseils aux lycéens d’Ozanam avant leur passage à l’antenne. « N’oubliez pas de laisser la parole à tout le monde, de rappeler régulièrement les noms de vos invités, et de maîtriser votre timing. » Pour la troisième année consécutive, grâce au partenariat entre la radio et le lycée, les jeunes disposent, chaque mois, de 27 minutes chrono pour partager avec les auditeurs leurs regards croisés sur la société. Un véritable travail d’investigation, qui nécessite d’être construit et bien ficelé en amont. « Nous abordons deux sujets principaux par émission, détaille Camille, l’une des six membres de l’équipe. Avec, lorsqu’on a le temps, une chronique musicale sur un groupe ou un artiste en particulier. C’est une aventure qui sort de l’ordinaire. Ça nous donne l’occasion de nous exprimer, par-
C
Chaque mois, l’équipe de Regards de jeunes se retrouve dans les studios de RCF Radio l’Epine pour enregistrer l’émission. © l'Hebdo du Vendredi
fois de contrer certains clichés attribués aux jeunes. » Ah, les clichés… C’était d’ailleurs l’un des thèmes choisis par les lycéens pour cette émission. Micro portatifs sous le bras, ils sont allés recueillir les avis des Châlonnais, notamment des seniors, sur les jeunes. Verdict de l’en-
Le devoir de mémoire n’a pas d’âge
Rencontre intergénérationnelle
n début d’année, l'Office national des anciens combattants attribuait le label « Bleuet de France » à la résidence pour personnes âgées Sarrail. Et parmi les animations prévues dans le cadre de cette distinction : des rencontres intergénérationnelles thématiques, organisées en lien avec les écoles châlonnaises. Sur deux après-midis, à l’occasion des commémorations du 11 novembre, les CM2 de Clovis Jacquiert sont donc venus prêter main forte aux aînés pour la confection de bleuets, destinés à être vendus et à financer des projets solidaires. Bien mieux que tout ce qu’on peut trouver dans les manuels scolaires, anciens et enfants ont pu prendre le temps d’échanger sur la guerre. Mais surtout sur des valeurs telles que la liberté et la paix, et l’importance d’en prendre grand soin, aujourd’hui plus que jamais. Quelques répétitions avec la chorale des résidents plus tard, tous chantaient à l’unisson plusieurs complaintes emblématiques des poilus, ainsi que l’hymne national. « On a pu leur poser des questions, et apprendre des choses, confiait Kelly, 10 ans. Savoir comment c’était
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quête à découvrir sur les ondes ! S’il fait partie des moyens ingénieux pour rajeunir l’audimat de la radio, ce projet constitue également une expérience pédagogique et formatrice pour ses protagonistes. Et suscite des vocations, voire les confirme. Le doyen de Regards de jeunes, Côme, envisage depuis le collège d’embrasser une carrière de journaliste. « L’équipe prend un peu plus
d’assurance au micro au fur et à mesure. On a pu assister au découpage et au montage des enregistrements. On travaille sur des sujets qui nous concernent tous, de près ou de loin, et qu’on n’a pas forcément l’habitude d’évoquer ensemble. La politique, la religion, notre vision du monde, de l’actualité, etc. On essaie aussi d’interviewer des personnes extérieures. » En octobre, par exemple, le secrétaire général de la Comète et un prof d’histoire ont alimenté le débat sur le festival War on Screen et la guerre. Mercredi, un spécialiste de l’éducation numérique apportait ses lumières sur les avantages et les dérives possibles des réseaux sociaux. Nathan, lui, aimerait traiter de la violence en milieu scolaire dans une prochaine session. L’idée a d’emblée séduit ses collègues. « Et pourquoi pas tenter le direct par la suite ? Ça permettrait aux auditeurs de pouvoir réagir pendant l’émission. » Des auditeurs déjà conquis par l’originalité du concept et le peps de l’équipe, puisqu’ils lui attribuaient, l’an passé, l’un des premiers prix des Micros d’or RCF.
Sonia Legendre
> Prochaine diffusion de Regards de jeunes : samedi 23 novembre à 18 h 03 sur RCF Radio l’Epine (88.6 à Châlons-en-Champagne). Disponible également en podcast sur www.rcf.fr/radio/rcf51lepine.
Du 25 novembre au 1er décembre prochains, les Radios chrétiennes de France (RCF) organisent leur 5e édition de Radio Don. L’occasion de remercier la générosité et la fidélité des donateurs, mais également de sensibiliser l’ensemble des auditeurs à l’importance de leur soutien, quel qu’il soit. La radio prévoit une programmation spécifique de témoignages, débats et autres reportages dédiés. Plus d’infos sur www.jesoutiensrcf.fr ou au 03 26 21 26 26.
RCF lance son opération Radio Don
La Direction régionale des affaires culturelles de Champagne-Ardenne (Drac) accueillera prochainement une rencontre-débat intitulée « Médiation culturelle, radios associatives : le pouvoir de parler ! ». En présence notamment de Radio-France, Radio Primitive et de la Confédération des maisons des jeunes et de la culture. Rendez-vous le mardi 3 décembre à 18 h 30 à la Drac (3, faubourg SaintAntoine à Châlons). Entrée libre. Renseignements au 03 26 70 36 88.
Rencontre autour des radios associatives
Toujours plus d’animations
Semaine de la Solidarité internationale
Enfants et aînés ont poussé la chansonnette en souvenir de la Grande Guerre, et pour la paix. © l'Hebdo du Vendredi
à l’époque. On a aussi lu un passage des courriers écrits par un soldat pendant la guerre. Ça leur a rappelé des souvenirs. » Un moment des plus émouvants, à un an de l’ouverture du cycle mémoriel du centenaire de la Grande Guerre...
S.L
EN BREF
Du 25 novembre au 5 décembre prochains, une vingtaine de portraits photographiques investira la Galerie commerciale de l’Hôtel de Ville. Des portraits de femmes, plus précisément, puisque cette exposition, initiée par le Centre d’information sur le droit des femmes et des familles (CIDFF), s’inscrit dans le cadre de la journée pour l’élimination des violences faites aux femmes.
Violences faites aux femmes : exposer pour mieux dénoncer
ancées le week-end dernier aux quatre coins de Châlons, les manifestations concoctées pour la semaine de la solidarité internationale se poursuivent. Et de nombreuses associations locales s'y impliquent. Au programme, notamment : une initiation aux arts du cirque par les étudiants du Cnac (samedi 23 novembre de 16 h à 18 h au gymnase Nicolas Appert), la projection du film L’art de la pensée négative et un débat sur le handicap (samedi 30 novembre à 18 h à la Comète). L’abbaye de Vinetz accueillera également toute une série de tables-rondes, témoignages, expositions, dégustations, concerts et autres spectacles ces samedi 23 (de 14 h à 21 h) et dimanche 24 novembre (de 10 h à 18 h). Parmi les thématiques abordées : l’accès à l’eau et à l’éducation, la finance solidaire, ou encore les principes de la solidarité internationale
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La solidarité internationale fédère de nombreuses associations à Châlons. © DR
décryptés par le philosophe Didier Martz. Entrée libre (6 euros pour le spectacle de théâtre d’ombres du Cambodge, dimanche à 17 h). Renseignements : solidar.internationale.chalons@gmail.com.
S.L
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L'asile ou l'exil
Droit des étrangers
Sanije et Arben Kra. et leurs enfants Kushtrim, 12 ans, Albin, 8 ans, et Leon, 5 ans, ont fui le Kosovo et sont arrivés à Châlons-enChampagne en juin dernier. Ils pourraient être renvoyés vers la Hongrie, pays qui « gère » plutôt mal les demandeurs d’asile.
es risques sérieux pèsent sur la famille Kra. en cas de retour au Kosovo, mais le problème posé concerne surtout leur situation administrative. Ils ont été contraints à déposer une demande d’asile en Hongrie, où ils ont été arrêtés durant leur fuite. La France a refusé leur admissibilité sur le territoire, au nom du règlement Dublin II, qui veut que l’on renvoie des demandeurs d’asile dans le premier pays de l’Union européenne où une demande a été déposée. Sauf qu’en Hongrie… Un peu à l’image de Lampedusa, la Hongrie est une porte d’entrée de l’Union européenne. Le nombre de demandeurs d’asile a explosé récemment, passant de 2 000 en 2012 à déjà 17 000 en 2013. Et clairement, même en mettant de côté toute considération sur le sort des Roms, notamment, la Hongrie ne fait pas face. « Un demandeur d’asile qui a formé une première demande en Hongrie, puis présente ultérieurement une nouvelle demande en France, doit-il être réadmis en Hongrie ? » C’est la question que pose Raphaël Kempf,
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Albin, Arben, Kushtrim, Sanije et Leon (de g. à dr.). © l'Hebdo du Vendredi
avocat, humaniste, dans la Revue des Droits de l’Homme. « La logique du règlement Dublin II, poursuit-il, devrait naturellement conduire la France à renvoyer vers la Hongrie – pays responsable de l’examen de la demande d’asile – cette personne. Mais, s’il est établi que la Hongrie ne serait pas en mesure d’accorder au demandeur l’ensemble des garanties liées au droit d’asile, il revient alors à la France de refuser la réadmission du demandeur d’asile en faisant usage de la clause de souveraineté du
règlement Dublin II. Une ordonnance du Conseil d’Etat en date du 29 août 2013, rendue dans le cadre d’un référé-liberté, annule ainsi la décision d’un préfet ayant refusé d’admettre au séjour des demandeurs d’asile en vue de leur réadmission en Hongrie, car un risque sérieux existe, en l’espèce, que leurs demandes d’asile ne soient pas traitées par les autorités hongroises dans des conditions conformes à l’ensemble des garanties exigées par le respect du droit d’asile. » Voilà un jugement que l’avocat de la
Le Parlement européen a adopté en juin dernier une série de mesures qui modifient, pour tous les Etats membres de l’Union européenne, le droit des étrangers. Et notamment le règlement Dublin II, qui date de 2003. Dublin fixe les critères déterminant quel État membre est responsable du traitement d'une demande d'asile. Le règlement vise également à garantir que les demandeurs d'asile ne soient pas envoyés d'un État à l'autre, sans qu'aucun n'en assume la responsabilité. De manière générale, le pays responsable est celui dans lequel le demandeur d'asile est entré pour la première fois dans l'UE. L'accord empêchera de transférer des demandeurs d'asile vers des États membres « où il existe des défaillances systémiques de la procédure d’asile et des conditions d’accueil des demandeurs d’asile (...) impliquant un traitement inhumain ou dégradant », conformément aux décisions rendues par la Cour de justice de l'UE et la Cour européenne des droits de l’homme.
Règlement Dublin : les changements à venir en janvier 2014
L’histoire s’était répandue dans les médias en août dernier. Une famille géorgienne, un couple et deux enfants, qui faisaient partie de la quarantaine de personnes obligées de camper rue Joseph-Servas pendant quelques semaines, faute de place dans les centres d’hébergement, avait fait une demande d’asile à Châlons. Le contrôle des identités a démontré que la famille avait déjà une demande enregistrée en Pologne. Et début août, la mère de famille, seule, a été arrêtée et reconduite en Pologne, sans mari ni enfants. Ils ont quitté Châlons, direction la Pologne, quelques jours plus tard. Et ce n’est que la semaine dernière que la famille a enfin pu être réunie. D’après le témoignage de son mari, son épouse a passé les trois derniers mois à l’isolement.
Famille géorgienne séparée à Châlons en août, réunie en Pologne en… novembre
Les conseillers régionaux de Champagne-Ardenne ont profité de leur dernière assemblée plénière pour formuler un vœu relatif au racisme, suite à « certaines dérives récentes relevant de l’abject et de l’abomination. » Il est évidemment question des propos de la candidate Front national à la mairie de Rethel tenus à l’encontre de Christiane Taubira, ministre de la Justice. Les élus réaffirment ainsi la nécessité de renforcer les moyens en milieu scolaire en faveur de la prévention du racisme, de l’éducation au vivre ensemble et à la tolérance. Et demandent la mise en place, par tous les acteurs du territoire champardennais, d’actions concertées pour lutter contre le racisme. Cette motion a été adoptée à l’unanimité, excepté les représentants du FN, qui n’ont pas participé au vote.
La Région appelle à renforcer la lutte contre le racisme
famille Kra. ne manquera pas de soulever au cas où ce qui lui a été annoncé en rendez-vous en préfecture de la Marne finit par arriver. Lors de ce rendez-vous, la semaine dernière, on leur a indiqué par la
Le soutien d'enseignants et de parents d'élèves
voix de l'interprète qu'un courrier allait leur être adressé à la Croix Rouge la semaine prochaine, leur indiquant que, vu leur refus du retour volontaire au Kosovo et leur refus de signer l'accord de réadmission en Hongrie, la police viendrait les chercher dans leur appartement. En l’occurrence un appartement du Centre d’accueil des demandeurs d’asile à Châlons. S'ils se dérobent, ils sont considérés en fuite, et le délai pour déposer une nouvelle demande passe à 18 mois. Ce que réclame cette famille, c’est que la France « ferme les yeux » pendant six mois, jusqu’à janvier 2014, mois au cours duquel entrera en application une modification du règlement Dublin II et qui lui permettra de demander l’asile en France. Les Kra. vivaient à Vushtrii, une petite ville du Kosovo située entre Pristina, la capitale, et Mitrovica. Arben, 39 ans, était propriétaire d’un magasin de vêtements, cosmétiques et bijoux. Sanije, en plus de l’aider au magasin, était institutrice. Autant dire qu’au Kosovo, ils passaient plutôt pour des biens lotis. Mais Arben a été la victime collatérale d’une rivalité entre un membre de sa famille et un gang mafieux local. D’où la décision de fuir dans la précipitation. « Après le problème
de mon mari, nous avons été obligés de partir, pour nous cacher », raconte Sanije, qui s’exprime très bien en français. Elle l’a appris un peu en secondaire au Kosovo. « Je parle mieux en anglais, mais j’aime beaucoup les langues étrangères. J’ai appris surtout toute seule, avec les livres, la télé... » Direction l’Albanie voisine, où les Kra. ont de la famille. Le problème, c’est que ceux qui les menacent connaissent aussi leurs liens de parenté, et les ramifications des gangs mafieux entre le Kosovo et l’Albanie ne sont plus à prouver. Retour sur la route, direction, à pied, la Hongrie, en passant par la Serbie. Ils ont été « ramassés » par la police hongroise, qui leur a fait signer, sans qu’ils ne le sachent, une demande d’asile. « Kushtrim, qui comprenait ce qu’il se passait, s’est retrouvé avec du scotch sur la bouche parce qu’il pleurait et criait », se remémore Sanije. Toute la famille a été menottée, « même les enfants, oui. Les papiers n’étaient pas traduits. Les policiers nous ont dit de signer, sinon ils nous conduisaient en prison. Après avoir signé, ils nous ont dit qu’on était libres. » Libres d’être conduit dans un camp de détention, puis un autre, puis autre... Ainsi jusqu’à Debrecen, plus ouvert. Arben a réussi à soudoyer un fonctionnaire de police pour quitter le centre et a trouvé les moyens de « passer » jusqu’en France. « Dans d’autres pays d’Europe, en Allemagne, en Norvège, au Danemark, on a de la famille. Ici en France, on ne connait personne. Personne ne va nous chercher. » L’été dernier, Sanije s’est improvisée interprète pour les autres « campeurs » albanais et kosovars, même après que la famille Kra., avec ses trois enfants jeunes, ait obtenu un hébergement. Arben, un leader-né, a beaucoup aidé dans l’organisation de la vie quotidienne de ces dizaines de demandeurs d’asile à la rue. En septembre, Kushtrim a fait la rentrée au collège, en 5e. Albin est en CE2 et Leon en grande section de maternelle. La famille a reçu le soutien écrit d’enseignants après le refus d’admissibilité délivré par l’Etat français. Une maman d’élève a même pris l’initiative de lancer une pétition pour que les Kra. puissent rester ici, à Châlons. « J’espère juste une vie normale pour mes enfants, termine Sanije. Ici, c’est tranquille, c’est calme. On peut être protégés. Si on retourne au Kosovo, la mafia va tuer mon mari. Et je vais faire quoi, seule, avec les enfants ? »
Tony Verbicaro
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Abi51, un Père Noël pas comme les autres
Insertion par le travail
Depuis sa création en 1996 par le Secours Catholique, l’Association pour l’insertion par le travail, la rencontre et l’échange – prononcer Aitre, ou plus communément Abi51 – œuvre pour récupérer, rénover et revendre à des prix dérisoires toute une palette de produits. Et organise, jusqu’à Noël, une grande opération jouets.
déalement postée rue Léon Bourgeois, face à l’arrêt de bus et à deux pas du cœur de ville, la boutique d’Abi51 ne désemplit pas. En particulier ces deux dernières semaines. Et pour cause, sa vitrine brille de mille jouets. Vélos, jeux de société, poupées, pianos électroniques, dînettes, peluches… Le tout à des prix lilliputiens. « De 20 centimes à
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Les gens particulièrement généreux cette année
10 euros, précise Michèle Lenglos, manager du magasin. Avec un arrivage chaque matin, l’agencement de la boutique et son réapprovisionnement, c’est primordial. Ce sont des jouets qu’on nous a donnés. S'ils sont comme
À l’approche de Noël, la boutique d’Abi51 s’est parée de ses plus beaux jouets. © l'Hebdo du Vendredi
neufs, c’est grâce à tout le travail réalisé dans nos ateliers. » Soit 400 m2 gracieusement mis à disposition par la Renaissance immobilière châlonnaise (Ric), et situés près de la gare. Sur place, tous ces articles sont passés au peigne fin par les salariés d’Abi51. On les nettoie minutieusement, on vérifie leur bon état de marche, on les rafistole parfois. Un vrai travail de fourmis ! « Ils doivent être parfaits pour pouvoir être ven-
Le personnel apporte des précisions
dus, explique Aline Sénéchal, directrice de l’association. Il faut compter les pièces de chaque puzzle, rhabiller les poupées, etc. Nous essayons d’en jeter le moins possible. Et en donnons certains aux centres d’hébergement d’urgence. Les gens sont particulièrement généreux cette année. Nous avons déjà collecté quasiment autant de jouets qu’en 2012, et l’opération se poursuit jusqu’à Noël. » Abi51 récupère également nombre d’autres
produits. Environ 170 tonnes de marchandise chaque année, déposées au magasin, à l’atelier, et dans les huit containers roses dispersés à Châlons, Sarry et Pogny. Des vêtements, principalement, mais aussi du linge de maison, des chaussures, du matériel de puériculture, de la vaisselle, des sacs à main, des livres, etc. « Nous fédérons aujourd’hui plus de 1 500 adhérents et une centaine de membres bienfaiteurs, félicite le président, Pierre Johner. Nous employons au total une trentaine de personnes, pour la plupart en contrat d’insertion. Un tiers d’entre elles retrouve un travail ou une formation après leur passage chez nous. » Un tremplin, donc, qui permet d’acquérir une expérience humaine et professionnelle en se rendant utile à la société. « On essaie de travailler en bonne intelligence avec le Secours populaire, le Relais et les services sociaux de la ville. On vient aussi en aide aux personnes sans ressource, aux prisonniers et aux demandeurs d’asile. » Ce n’est pas un scoop, mais force est de constater que ces derniers, malheureusement, sont de plus en plus nombreux depuis le printemps.
Sonia Legendre
> Abi 51 – Boutique située au 7, rue Léon Bourgeois – Ouverte du lundi après-midi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Visites des ateliers sur demande. Renseignements au 03 26 65 30 01 ou sur www.abimeubles51.fr.
La fibre optique, expliquée aux apprentis par les pros
Ecole d’infirmières
Partenariat CFA / Orange
lusieurs membres de l’Institut de formation des personnels de santé (IFPS) ont souhaité réagir suite à l’article paru dans nos colonnes le vendredi 15 novembre. Parmi eux : Marc Allaert, l’un des deux référents de promotion ayant quitté l’établissement. « Les lecteurs pourraient penser que les difficultés que connaît l’IFPS aujourd’hui ont été générées par notre départ. Il n’en est rien ! Je suis cadre de santé de la fonction publique, et j'étais mis à disposition de la Croix Rouge, donc de l’IFPS, depuis six ans. Je comptais terminer ma carrière ici. Ce sont les conditions de travail et la façon désastreuse dont est managée l’équipe qui m’ont poussé à partir. En juin, on a annoncé sans explication la suppression de certains binômes de formateurs, dont celui que je formais avec mon collègue. Et depuis la miaoût, la directrice nous interdisait formellement d’intervenir auprès des étudiants, en nous accusant plus ou moins d’avoir encouragé leurs manifestations. Nous venions tous les jours sur notre lieu de travail, mais sans pouvoir faire cours. Une quinzaine de membres du personnel a signé une lettre adressée à l’Inspection du travail pour l’interpeller sur la situation. La Médecine du travail est intervenue sur place et a demandé à la Croix Rouge qu’une enquête soit menée pour évaluer les risques psycho-sociaux entraînés. » Une autre personne, toujours en poste à l’IFPS, nous a également contactés. Son discours confirme le malaise général. « Seuls huit
epuis plusieurs années déjà, le groupe Orange et le CFA de la Marne organisent régulièrement des rencontres entre les apprentis et les pros. Ce mardi, la fibre optique était à l’honneur. Et les mieux placés pour en parler restent ceux qui oeuvrent au quotidien sur le terrain : les techniciens de l’unité d’intervention ChampagneArdenne. « Environ 80 élèves ont assisté à une présentation générale de la fibre, précise Philippe Henry, responsable de la communication au sein du groupe. L’idée étant de les informer sur les opportunités d’emplois que cela représente dans de nombreux secteurs. » Et de séduire, peutêtre, de futures recrues. Les élèves en bac pro Systèmes électroniques numériques (SEN) option télécommunications et réseaux, eux, ont eu droit à un exposé bien plus technique, maquettes et démos à l’appui. De la composition de la fibre jusqu’aux principes du raccordement vertical, en passant par les aspects réglementaires et commerciaux. « D’ici fin 2020, en France, 3 600 communes seront câblées. Soit 60 % de la population potentiellement en mesure d’opter pour la fibre. Mais la migration du cuivre vers ce matériau est une opération complexe, qui demande une technicité et un savoir-faire particuliers. » Cette nouvelle technologie est d’ores et
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Le malaise perdure au sein de l’Institut de formation des personnels de santé, à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi
formateurs assurent les cours de la filière infirmière. Contre 13 en temps normal. Des formateurs compétents ont quitté le navire. D’autres, qui ont clairement dépassé les limites, sont toujours là. L’un s’est permis, via la base de données de l’école, de récupérer les numéros de portables de certaines étudiantes pour leur adresser des textos déplacés. L’autre a commis des actes de harcèlement moral et sexuel envers des étudiantes et des membres de l’équipe. Une plainte a été déposée. Les choses ont été sues et étouffées. C’est inacceptable. » Les résultats de l’enquête seront connus le 10 décembre.
Sonia Legendre
Démos à l’appui, les experts d’Orange ont présenté la fibre optique aux apprentis du CFA. © l'Hebdo du Vendredi
déjà déployée à Reims, Chaumont et Troyes. « En partie, car tous les endroits de ces agglomérations ne permettent pas encore d’installer la fibre chez soi. C’est un travail de fourmis. Il faut procéder immeuble par immeuble, en passant par les syndicats de copropriétés, en faisant appel à des sous-traitants, etc. » Châlons pourrait être concernée à l’horizon 2015.
S.L
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Restos du Cœur : un nouvel entrepôt pour l'hiver
Solidarité
L'association vient de déménager l'intégralité de son stock de denrées sur un nouveau site, situé à Taissy. Un espace plus grand devenu indispensable tant les besoins ne cessent d'augmenter ; encore plus à l'aube de l'hiver.
l'origine, l'entrepôt de stockage des Restos marnais était situé à Reims, sur le site Sernam, tout à côté de la place de la République. En 2007, les lieux étant devenus trop justes, décision est prise de rejoindre la zone Colbert pour s'installer dans un bâtiment de 280 mètres carrés qui servirait de place de stockage, permettant d'alimenter les dix centres de distribution du département. « A l'époque, on trouvait déjà l'endroit trop grand à Colbert », se souvient Lydia Bertot, présidente des Restos du Cœur de la Marne. Seulement, trois ans à peine après cette installation, c'est le site de la zone Colbert qui devient à son tour trop étroit et les demandes d'aides, ne diminuant évidemment pas pendant ce temps, bien au contraire (+10% de demandes
Lydia Bertot : « En trois ans, 25% de bénéficiaires en plus »
A
Déjà à plein régime
d'aides supplémentaires en trois ans), un nouveau déménagement s'impose donc rapidement. D'où l'arrivée dans l'entrepôt de Taissy, bien plus vaste puisqu'affichant pas moins de 450 mètres carrés. « On a pris possession des lieux le 1er novembre, avec la quinzaine de salariés en réinsertion qui travaillent sur place, bien aidés notamment par le Conseil Général qui nous a financièrement soutenus dans le déménagement. Il a fallu faire ça rapidement car nous devions être tout de suite opérationnels », précise la présidente de l'association, rappelant que le choix du site était la
Le nouvel entrepôt de Taissy s'étend sur près de 450 mètres carrés. © l'Hebdo du Vendredi
résultante de plusieurs critères incontournables : « Il fallait un local au loyer peu élevé car nos moyens sont limités, mais qui soit aussi situé dans l'agglomération de Reims et facilement accessible par les transports en commun, le tout avec une surface nécessaire. » Sur place, les chambres froides et les congélateurs fonctionnent et l'équipe est déjà en ordre de bataille. Comment pourrait-il en être autrement ? « Ce site peut accueillir jusqu'à 150 palettes de denrées et on reçoit actuellement près de 80 palettes chaque semaine », précise Mario Rossi, responsable de l'insertion des salariés aux Restos. Une grosse machine donc, pour de gros besoins... Avec 24 palettes livrées tous les quinze jours, le lait est l'aliment utilisé en plus grande quantité. Parmi les autres denrées stockées et destinés aux bénéficiaires, nombre de conserves (légumes, pâté, sardines), du poisson, de la viande, du riz,
des pâtes, des pommes de terre, des oignons... mais aussi des produits complémentaires comme l'huile, le beurre, la farine, le café, le sucre mais aussi des denrées non alimentaires comme les couches, les produits d'entretien (lessive...), d'hygiène (dentifrice...). Malgré l'augmentation croissante des demandes d'aides, les Restos du Cœur marnais, notamment grâce à ce nouvel entrepôt, parviennent pour le moment toujours à répondre aux besoins des bénéficiaires lors des distributions. « Mais jusqu'à quand », ne peut s'empêcher de s'inquiéter Lydia Bertot...
Aymeric Henniaux
> Rens. et dons : 21, rue des Poissonniers à Reims. Tél. : 09 83 72 11 90. E-mail : ad51.siege@restosducoeur.org
Magasins éphémères, arnaques durables
Consommation
La Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) de la Marne alerte les consommateurs sur les cas précis des magasins de meubles éphémères, véritables nids à arnaque.
n septembre, un magasin de meubles a ouvert ses portes dans la Zac des bas-jardins à Dizy, près d’Epernay. Plusieurs consommateurs ont été victimes d’escroquerie et ont porté plainte ou directement alerté la DDCSPP ou la répression des fraudes. « La fédération régionale de l’ameublement avait également attiré notre attention », explique Olivier Naudin, chef du service protection économique et sécurité du consommateur à la DDCSPP. Une « visite » a été programmée en compagnie de la gendarmerie, mais les portes du magasin dit éphémère, dans le jargon, étaient déjà closes à la mi-octobre. « Nous dénombrons en moyenne deux ouvertures par an dans la Marne, poursuit Olivier Naudin. Il s’agit souvent de sociétés immatriculées en Gironde, qui tournent partout en France.
Le constat est implacable et même dramatique : de plus en plus de personnes font appel aux Restos du Cœur ces dernières années, largement impactées par la crise économique. Des intérimaires sans contrat, des salariés licenciés de leur entreprise, mais aussi des familles monoparentales, des étudiants, des retraités... « Aujourd'hui, on ne peut plus identifier le profil des bénéficiaires tellement ils sont différents. D'autant que chaque année, 45% des personnes aidées par l'association viennent pour la première fois », indique Lydia Bertot, la présidente des Restos de la Marne. Pour la 29ème campagne qui s'annonce et ces 17 semaines de mobilisation à venir, environ 400 béné-voles sont mobilisés sur tout le département, dont au moins 150 à Reims. Et il faudra au moins cela, tant il y a à faire comme le souligne la présidente : « L'an passé, on a arrêté la campagne d'hiver à 8 900 personnes. Cette année, alors qu'elles ne sont ouvertes que depuis le début du mois de novembre, on a déjà enregistré au moins 6 000 inscriptions. C'est dramatique, le nombre de bénéficiaires ne cesse de s'accroître, à tel point qu'en trois ans on est à 25% d'augmentation. En 2009, quand j'ai pris mes fonctions de présidente, on finissait les campagnes avec 6 000 inscrits, pas plus. » Par ailleurs, l'autre problème majeur, c'est la menace de diminution de l'aide attribuée par l'Union Européenne. « Celle-ci devrait baisser tout en profitant parallèlement à plus d'associations, ce qui nous inquiète aussi. » Si la campagne d'hiver 2013-2014 ne devrait pas poser trop de soucis, l'incertitude demeure néanmoins sur les saisons prochaines. Que faire si les denrées venaient à diminuer tandis que les demandes d'aides continueraient, elles, leur douloureuse ascension ? « Il faudra alors faire des choix, annonce, grave, Lydia Bertot, diminuer la fréquence des distributions, aider moins de personnes, mais quoiqu'il en soit cela aura des conséquences. »
Recours auprès de l’administration
Les consommateurs qui estiment a posteriori avoir été victime des pratiques d'un tel établissement ont la possibilité de se rapprocher le plus tôt possible de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations de la Marne (DDCSPP), Service protection économique et sécurité des consommateurs, Cité administrative Tirlet, 51000 Châlons-enChampagne. Tél. : 03 26 68 62 01. E-mail : ddcspp-protectionconsommateur@marne.gouv.fr
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L'enseigne qui a sévi en septembre et octobre à Dizy. © l'Hebdo du Vendredi
Ce sont des commerces d’ameublement non identifiés, qui signent des baux précaires. » Les procédés, pourtant connus, marchent toujours. Démarchage téléphonique, envoi de courrier mentionnant un cadeau exceptionnel (!) à venir retirer en magasin, et là, le petit théâtre de l’arnaque peut commencer. « Un prix de vente
initial très élevé est indiqué au client, et après le petit jeu monté par des vendeurs formés à l’arnaque, on convainc le client qu’il va bénéficier d’un énorme rabais et pouvoir repartir chez lui, pour un prix exceptionnel, avec un produit exceptionnel. Et bien sûr, tout est faux. » Et ça peut aller encore plus loin, parfois, quand
le prix est encore élevé, le magasin propose des crédits et fait signer des demandes d’ouverture de crédit en n’hésitant pas à faire mentir les gens sur leurs revenus. Parfois même, ces sociétés en arrivent aux pressions morales, parfois limite physique, pour forcer les personnes à acheter. Les victimes qui poursuivent ces sociétés en justice sont généralement remboursées après un an et demi à deux ans, le temps de boucler l’enquête. Et les prévenus sont condamnés à de fortes amendes, parfois à des peines de prison ferme.
Tony Verbicaro
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Accueillir des handicapés, mais ne pas assumer les siens
Accident du travail
Le combat de Philippe Meyer contre son ex-employeur (lire l'Hebdo du Vendredi de Reims n°318, daté du 20 septembre) est un exemple pour d'autres personnes également victimes d'un accident de travail. Témoignage.
n septembre dernier, l'Hebdo du Vendredi consacrait un article à Philippe Meyer, en grève de la faim suite à un accident du travail au sein d'une maison de champagne. Dans son témoignage, il n'hésitait pas à dénoncer ses conditions de travail, mais aussi les pressions dont il a été victime. L'homme a poursuivi en justice son ancien employeur pour faute inexcusable. Débouté en première instance, il a fait appel et attend une nouvelle décision, prévue en mars 2014. Mais sa prise de parole n'a pas été vaine. Depuis, d'autres personnes comme lui, victimes d'accident du travail, également dans le secteur du champagne, veulent témoigner. René Lagille, âgé de 60 ans, fait partie de celles-là. Il veut lui aussi évoquer publiquement son histoire personnelle « par solidarité avec Philippe Meyer et pour montrer qu'on est nombreux dans son cas ». Travaillant pour de nombreuses maisons de champagne depuis l'âge de 14 ans, René Lagille voit sa vie basculer le 2 mai 2007. Le couvercle d'une machine à colle se referme sur son bras et plonge sa main gauche dans une mixture chauffée à 160°C. Brûlé au
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René Lagille témoigne aujourd'hui pour apporter son soutien à Philippe Meyer. © l'Hebdo du Vendredi
troisième degré, il passera les quatre années suivantes à se battre pour retrouver l'usage de sa main, multipliant les séjours dans des hôpitaux spécialisés et les séances, par centaines, chez le kiné. Au final, il a perdu l'usage de deux doigts et est reconnu handicapé à 17 %. Le 30 novembre 2011, il reprend le chemin du travail. « A mon retour, on me signifie qu'il n'y a plus de travail pour moi, assure René Lagille. Je me suis battu. On m'a
fait passer cinq évaluations avec la médecine du travail pour savoir si j'étais apte. » Reconnu finalement inapte pour son ancien poste, il est en revanche tout à fait capable de travailler sur un autre poste. Son statut de délégué syndical FO et de membre du CHST l'aideront à traverser ces épreuves. Sa direction est donc finalement bien obligée de le réintégrer au sein de l'entreprise sur un poste de travail
adapté. Depuis, René pilote un robot et pourrait être heureux. Mais voilà, les quatre années passées à se soigner ne sont pas prises en compte pour sa retraite. Conséquence, alors qu'il aurait dû partir avec un taux plein en septembre dernier, il doit donc cotiser jusqu'à 64 ans. Alors entre ça et le fait qu'on aurait voulu le pousser dehors, lui aussi a décidé de poursuivre son employeur devant la justice pour faute inexcusable. Jugement attendu au premier trimestre 2014. Et ses chances d'avoir gain de cause semblent réelles. Les témoignages que René a recueillis laissent apparaître plusieurs dysfonctionnements : une machine à colle en mauvais état, qui plus est située à 1,70 m de hauteur, alors que la disparition depuis plusieurs mois du marche-pied nécessaire à son remplissage avait été signalée. « Pour la remplir, il fallait que je le fasse à l'aveugle à l'aide d'un gobelet », précise-t-il. Et pour René, liste à l'appui, son cas serait loin d'être isolé. « De l'extérieur, les employés de maisons de champagne semblent chouchoutés. Elles n'hésitent pas à mettre aussi en avant leur politique en matière d'accueil des travailleurs handicapés. Mais la vérité n'est pas aussi belle que dans les journaux. Il faut voir nos conditions de travail. Et quand on devient handicapé suite à un accident du travail, c'est une autre histoire. On nous pousse dehors pour une question d'image. »
Julien Debant
Les élus des CCI en appellent aux pouvoirs publics
Conjoncture économique
ans grande surprise, la dernière enquête de conjoncture réalisée par les CCI de ChampagneArdenne suit les tendances nationales. En région, sur le premier semestre de l’année, 47 % des chefs d’entreprise font état d’une dégradation de leur chiffre d’affaires. Ils sont près de deux tiers à qualifier le contexte économique de « mauvais », voire « très mauvais ». Côté emploi, la Champagne-Ardenne semble particulièrement touchée comparé à d’autres régions. Au second trimestre 2013, tous secteurs confondus, elle enregistre une baisse de 2,4 % de l’emploi marchand par rapport à cette même période en 2012. Contre une baisse de 0,9 % observée au niveau national. Les élus de la CCI ChampagneArdenne alertent les pouvoirs publics et politiques sur l’extrême gravité de la situation économique régionale. « Les entreprises sont à bout de souffle ! Depuis quelques mois, les indicateurs sont au rouge. Aujourd’hui, la situation est dramatique, plus qu’intenable, pour
EN BREF
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Que faire après le BAC ? Suivez le guide de l'ONISEP
Lors de la dernière assemblée générale, les élus de la CCI Champagne-Ardenne ont tiré la sonnette d’alarme concernant la situation économique de la région. © CCI Champagne-Ardenne
la majorité des chefs d’entreprise. » Puis de demander au gouvernement « un abaissement rapide du coût du travail, une diminution de la pression fiscale et une lisibilité claire des mesures prises. Nous nous mettons à la disposi-
tion des services de l’Etat et des collectivités pour, ensemble, travailler vite, de manière concrète, et trouver des moyens d’actions nouveaux pour sauver notre tissu économique. »
Sonia Legendre
Le nouveau guide régional de l'ONISEP "Après le BAC" vient de paraître. Diffusé gratuitement, cet outil d’information présente toutes les possibilités d’études après un bac général, technologique ou professionnel. Dans sa partie nationale, il explicite les grandes filières de l’enseignement supérieur (licences, DUT, BTS, classes prépa., écoles), et dans sa partie régionale, il présente l’offre de formation de l’académie de Reims par domaine. Des pages sont également consacrées à la prise en compte du handicap, à la procédure admission-postbac - «spécial APB», à la poursuite d’études après le bac professionnel - «spécial bac pro», ainsi que toutes les adresses utiles dans notre académie. Le guide est téléchargeable sur : www.onisep.fr/Mes-infosregionales/ChampagneArdenne/Publications/Nos-guidesregionaux-en-telechargement
La Vie épingle la Marne
N°241 du 22 au 28 novembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Palmarès de l'écologie en France
Pour la 7e année consécutive, le magazine La Vie publie son palmarès de l'écologie en France, passant au crible 96 départements. Ceux de la Champagne-Ardenne y sont très mal classés, en particulier la Marne qui n'arrive qu'en 86e position.
es dizaines d'éoliennes présentes sur le territoire marnais sontelles les arbres qui cachent la forêt ? Peut-être. En tout cas, la situation écologique du département est, selon le magazine La Vie, peu enviable. La Marne n'arrive en effet que 86e sur 96 à ce palmarès (l'Aube 91e, les Ardennes 75e et la Haute-Marne 69e). Et ce n'est pas la politique du Conseil général qui est ici pointée du doigt car ce classement se base sur l'ensemble des activités et choix du monde politique et économique, et surtout de la société dans son ensemble, c'est à dire les habitants. En effet, La Vie estime « que face à une panne de l'écologie d'en haut - avec un ministre de l'Ecologie tétanisé et aux abonnés absents... c'est une écologie d'en bas qui a repris le flambeau ».
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Les éoliennes présentent dans la Marne ne suffisent pas au département pour bien figurer au palmarès de l'écologie en France. © l'Hebdo du Vendredi
Huit grands critères ont donc permis d'établir ce palmarès : la gestion des déchets, les énergies renouvelables, l'agriculture bio, la qualité de l'air, la qualité de l'eau, les agendas 21, la protection de la biodiversité et la consommation durable. Chaque critère se voit attribuer une note. Ensuite additionnées, elles permettent d'obtenir une moyenne. Celle de la Marne ? Un peu plus de 8/20. Celle de la HauteGaronne, lauréat du palmarès, est de 13,6/20. Le dernier, le Val-de-Marne, obtient 6,4/20. A noter que 60 départe-
ments sur 96 ont une moyenne supérieure à 10/20. Sans surprise, avec une 37e place, la Marne obtient son meilleur classement pour les énergies renouvelables. Merci au Conseil régional qui a fait de la Champagne-Ardenne la première région éolienne de France. Le département figure aussi à la 40e place pour les agendas 21 (40e), grâce aux engagements pris en ce sens par de nombreuses collectivités. Pour trois autres critères, la Marne figure dans le ventre mou du palmarès : 51e pour la
qualité de l'air, 53e pour la protection de la biodiversité et 61e pour la qualité de l'eau. Reste donc trois critères où le département flirte avec les derniers de la classe : 70e pour la gestion des déchets, 77e pour la consommation durable et 86e pour l'agriculture bio. Concernant la gestion des déchets, ce critère prend en compte les résultats enregistrés lors des différentes collectes, mais aussi la part des déchets ménagers dirigés vers la va-lorisation énergétique, ou encore le nombre de sites pollués et entreposant des déchets radioactifs... Enfin, les deux derniers critères, qui pèsent lourd dans la balance, sont d'ailleurs étroitement liés. En effet, il n'est pas facile de consommer durable (AMAP, vente à la ferme, magasins bio et équitable) quand la majeure partie du territoire est do-minée par un secteur agricole riche et puissant ne laissant que quelques miettes à son homologue bio.
Julien Debant
> Le palmarès complet est à retrouvé
dans l'hebdomadaire La Vie daté du 14 novembre. Il est disponible en téléchargement (2,65 euros) sur www.lavie.fr
EN BREF Débat autour de la transition énergétique
Suite au débat sur la sobriété et l’efficacité énergétique organisé le 16 mai dernier par Reims Métropole dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, la collectivité propose un nouveau rendez-vous public sur le même sujet. Reims Métropole donne cette fois-ci rendez-vous à ses habitants le mercredi 27 novembre à 18h30 à l’Hôtel de Ville de Reims pour une conférence en présence de Jean François Caron, Maire de Loos en Gohelle, Conseiller régional Nord Pas de Calais et Président de la commission transformation écologique et sociale de cette région. Le thème ? « La transition énergétique » abordée au travers du projet de « troisième révolution industrielle », initié par la région Nord Pas de Calais. Entrée libre
Salons de novembre
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L’UCIA met les petits salons dans les grands T Capitole en Champagne - Un week-end, trois salons
rois jours, trois salons diffÊrents. Sous la houlette de Bruno Forget, commissaire gÊnÊral de la foire-expo de Châlons, l’Union commerciale, industrielle et artisanale ouvre les portes, dès vendredi, de trois salons en un au Capitole. Et ce, pour la première fois dans la configuration actuelle de l’Êquipement. A l’honneur ce week-end : la gastronomie et le tourisme, les aÎnÊs, et les vÊhicules d’occasion. Trois ÊvÊnements regroupÊs depuis l’an passÊ. Pour les deux premiers thèmes, le lien est Êvident. Les personnes âgÊes, en gÊnÊral, prennent soin de leur alimentation, et prennent le temps d’apprÊcier les dÊlices du terroir. Elles sont Êgalement friandes de l’offre touristique. Soit. Mais il n’est pas si simple de trouver un dÊnominateur commun entre l’automobile, les anciens et la bonne cuisine. On a pourtant cherchÊ‌ Ici, l’explication est plutôt d’ordre logistique. Et financière. Les concessionnaires ont besoin de place pour
et
exposer leurs modèles et les halls 2 et 3 du Capitole s’y prêtent parfaitement. Naturellement, louer l’ensemble des halls sur un même week-end revient clairement moins cher à l’organisateur. La bonne nouvelle, c’est que les visiteurs pourront accÊder, grâce à la même entrÊe, aux trois salons.
Sonia Legendre > Salons de la gastronomie et du tourisme, des
vÊhicules d’occasion et des aÎnÊs – Du vendredi 22 au dimanche 24 novembre de 10h à 20h (et jusqu’à 19h le dimanche) – Halls 1, 2 et 3 du Capitole en Champagne – EntrÊe : 4 euros (valable pour les trois salons), gratuit pour les moins de 10 ans – Restauration sur place – Plus d’infos sur www.foiredechalons.com.
SALONS
Parmi les avantages du Capitole en Champagne : il peut accueillir dÊcemment trois salons sur un même week-end. Š l'Hebdo du Vendredi
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prĂŠsente
Venez nez ncontre Ă la rencontre des producteurs rs du rĂŠseau ÂŤBienvenue Ă la fermeÂť
• Samedi dès ès 14h :
la saison des lĂŠgumes ĂŠgumes avec Patrick DOMANGE OMANGE
60 exposants venus des 4 coins de la France
Le CCAS
• Exposition de e la Terre à l’Assiette Assiette
de Châlons-en-Champagne, proposera plusieurs ateliers : Samedi 23 : Vendredi 22 :
avec vec la FERME TERRE ERRE DE COEUR
de 10h Ă 12h
de 10h Ă 12h
Atelier tricot
Atelier Pâte das (pâte à modeler)
de 14h Ă 16h
de 14h Ă 15h
Atelier mĂŠmoire Atelier mĂŠmoire
REY SAS Garage
Š Champagne CrÊation - REIMS
Les concessionnaires de la capitale champardennaise, professionnels, experts dans leur mÊtier seront là pour rÊpondre aux besoins de l’acheteur ! Info pratiques : • Adresse : le Capitole - Parc des Expositions Avenue du PrÊsident Roosevelt - Châlons-en-Champagne • EntrÊe 4 valable pour les 3 Salons (Gastronomie, Voitures d’occasion et AÎnÊs) • EntrÊe gratuite pour les enfants de moins de 10 ans
AFL
Delhorbe automobile
Garage St Christophe
Guyot garage et fils
Groupe PWA
Le MusÊe Automobile de Reims, 5ème musÊe automobile français par son de nombre de vÊhicules
PWA2
Phillippe Emond SAS
Marchal automobiles
Rennesson
Groupe TĂŠnĂŠdor
MS automobiles
SDAC SA
Reims Champagne Auto
www.foiredechalons.com • Horaires : Vendredi 22 et samedi 23 novembre de 10h à 20h dimanche 24 novembre de 10h à 19h • Parking gratuit • Restauration sur place
Salons de novembre
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Salon de la gastronomie et du tourisme, le bel âge…
Capitole en Champagne - Un week-end, trois salons
Trois salons battront leur plein ce week-end au Capitole. Celui de la gastronomie et du tourisme fête déjà ses vingt printemps, et ne désemplit pas, d’édition en édition. Bien au contraire. Un événement incontournable dans le paysage des salons châlonnais.
n y voit et l’on y déguste de belles et bonnes choses, mais on y (re)découvre aussi quantité d’autres. Les secrets de certains producteurs, les spécialités venues d'ailleurs, le savoir-faire des cuisiniers, etc. Et puisque les douceurs de nos terroirs s’acoquinent volontiers avec leur patrimoine, ce salon de la gastronomie est aussi celui du tourisme. Les curieux trouveront ainsi toutes les bonnes infos pour explorer de façon originale les coins
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La possibilité de goûter, un vrai gage de qualité
les plus sympas de la Champagne-Ardenne, animations ludiques des comités et autres offices de tourisme à l’appui. Le tout dé-
Gourmandise et bonne humeur : deux ingrédients qui font la réussite du salon de la gastronomie et du tourisme. © UCIA
coré de ballots de paille, façon marché de campagne, mais à la ville. Pascal Piquet, fondateur du pâté croûte Piquet’s, dans les Ardennes, fait partie des plus fidèles exposants du salon. Il y revient avec plaisir cette année, pour la 17e fois, et a d’ores et déjà réservé son week-end pour y participer l’an prochain. « Le cadre est idéal, nous sommes une soixantaine de professionnels qui viennent de toute la France. Et il faut dire qu’à quatre semaines de Noël, cet événement tombe à point nommé. Nous proposerons nos pâtés croûte, bien
sûr, mais également d’autres produits, qui ont fait la renommée de notre région par le passé, mais ont été laissés à l’abandon, petit à petit. Comme les tourtes au boudin blanc ou au sanglier par exemple, celle aux pommes de terre et au maroilles ou encore la tourte au poulet et à l’estragon. » Créée en 1996 avec son frère, l’entreprise familiale emploie aujourd’hui 18 personnes. Elle priorise le fait-maison et la vente en direct. Le conseil de Pascal aux visiteurs : « Soyez curieux ! Et surtout, goûtez à tout ce qu’il est possible de goûter. C’est un gage de
qualité. » D’autres professionnels ont fait le choix de rassembler leurs savoir-faire sous une même bannière. Le cas de Bruno Cellier et de Sylvain Warin, respectivement chocolatier et spécialiste du pied de cochon dans l’Argonne. « Nous représentons l’association L’Argonne en bouche. L’idée, est de promouvoir la gastronomie argonnaise et de faire connaître ses produits, ses spécialités. Dégustations à l’appui ! » Les plus gourmands pourront découvrir les joies du pied de cochon, qu’il soit cuisiné en vinaigrette, au vin blanc ou en quiche. A ne pas manquer non plus : la soupe « Vivaldienne » du CFA interpro et des maraîchers de France.
Sonia Legendre > Salons de la gastronomie et du
tourisme, des véhicules d’occasion et des aînés – Du vendredi 22 au dimanche 24 novembre de 10h à 20h (et jusqu’à 19h le dimanche) – Halls 1, 2 et 3 du Capitole en Champagne – Entrée : 4 euros (valable pour les trois salons), gratuit pour les moins de 10 ans – Restauration sur place – Plus d’infos sur www.foiredechalons.com.
d Retrouvez-nous ce week-en au salon de l'Occasion !
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Salons de novembre
Tout, tout pour nos aînés !
Capitole en Champagne - Un week-end, trois salons
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L’occasion de vos rêves
Capitole en Champagne - Un week-end, trois salons
our sa 14e édition, le salon des véhicules d’occasion, made in UCIA, s’étendra sur les halls 2 et 3 du Capitole en Champagne. Soit plus de 500 modèles exposés, toutes marques confondues, et des concessionnaires venus des quatre coins de la Champagne-Ardenne pour proposer Plus de 500 véhicules d’occasion se partageront les halls 2 et 3 du Capitole, leurs bonnes af- ce week-end. © UCIA faires. L’automobile dans toute sa diversité, qu’on soit féru de carrosseries d’exception ou adepte des nouvelles technologies. Avec un avantage, celui de pouvoir voir et toucher ce qu’on décide d’acheter, les conseils avisés des experts en plus, et en direct. Sans compter que le fait de passer par un professionnel s’accompagne, la plupart du temps, d’une garantie en bonne et due forme. Sur place, pas moins de 10 000 visiteurs sont attendus. Et parmi les exposants : le Musée automobile de Reims, 5e du nom en France. Il présentera plusieurs modèles anciens, pour le plaisir des yeux, des petits comme des grands. A deux pas, se tiendra également le salon de la gastronomie et du tourisme. De quoi se remettre de ses émotions en dégustant quelques douceurs du terroir !
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Après le banquet des anciens, fin octobre, le Capitole en Champagne accueillera ce week-end le salon des aînés. © l'Hebdo du Vendredi
es temps changent, et les comportements évoluent. Dans la Marne, plus d’un tiers de la population a passé le cap des 55 ans. Les seniors vivent plus longtemps, croquent la vie à pleines dents et ne lésinent pas sur les moyens pour améliorer leur confort de vie. Ils s’investissent dans le bénévolat, voyagent, pratiquent le sport, et même, de plus en plus souvent, se familiarisent avec les nouvelles technologies. A tel point qu’en avril dernier, le gouvernement lançait officiellement la Silver économie. Une nouvelle filière, dédiée à structurer toutes les entreprises de l’Hexagone oeuvrant pour les personnes âgées. Pendant trois jours, l’Ucia réserve aux aînés un accueil des plus chaleureux au Capitole. Sur place, au fil des stands, ils pourront échanger avec les professionnels et les associations. L’occasion, par exemple, de s’essayer à la marche nordique, d’en savoir plus sur l’aide à domicile
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ou la prévoyance, et de participer aux différents ateliers concoctés par le Centre communal d’action sociale de Châlons. Au programme notamment : du tricot, des exercices pour booster sa mémoire et la découverte de la « pâte Das », une pâte à modeler autodurcissante. Au-delà de son aspect pratico-pratique, ce rendez-vous permettra aux anciens de se retrouver en toute convivialité. Et à bon entendeur : le salon cohabitera avec celui de la gastronomie et du tourisme, sur les airs d’accordéon de Damien Bérézinski et son orchestre. > Salon des aînés – Du vendredi 22 au dimanche 24 novembre de 10 h à 20 h (et jusqu’à 19 h le dimanche) – Hall 1 du Capitole en Champagne – Entrée : 4 euros (valable pour les autres salons), gratuit pour les moins de 10 ans – Restauration sur place – Plus d’infos sur www.foiredechalons.com.
Sonia Legendre
> 14e salon des véhicules d’occasion – Du vendredi 22 au dimanche 24 novembre de 10h à 20h (et jusqu’à 19 h le dimanche) – Halls 2 et 3 du Capitole en Champagne – Entrée : 4 euros (valable pour les autres salons), gratuit pour les moins de 10 ans – Restauration sur place – Plus d’infos sur www.foiredechalons.com.
S.L
Retrouvez-nous au SALON DE L'OCCASION du 22 au 24 Novembre 2013 au Parc des Expositions du Capitole (hall 2) Sur présenta tion de cett e publicité NO
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Battre le PSG n’est pas une fin en soi…
Stade de Reims - Perspectives
Revenu dans l’élite après 33 ans d’absence, le Stade de Reims a accompli un premier tiers de second championnat de Ligue 1 plus qu’honnête, remarqué par ses succès contre des grands du championnat. Et une grande partie du public amateur de football en France poussera derrière le petit Reims contre le grand Paris ce samedi 23 novembre. Parce que Reims a eu un passé. Et si le Stade avait aussi de l’avenir ?
e calendrier du Stade de Reims en Ligue 1, les semaines à venir, fleure bon l’histoire du football français. La réception du Paris SaintGermain ce samedi, avec l’ardent désir de conserver les étiquettes de « tombeur de gros » après avoir déjà vaincu Lille, Lyon, Monaco, Marseille, et de « tombeur de PSG », puisque Reims est la der-
L
Le sens de la débrouille
nière équipe à avoir battu les Parisiens hors tirs au but. Puis il y aura deux déplacements consécutifs à Saint-Etienne et à Sochaux, Nice à Delaune… En voilà des affiches qui sentent bon le papier sépia et ravissent les puristes. Pour ce qui est du
Le tifo des supporters dans la tribune Robert Jonquet contre Monaco, le 29 septembre dernier, en championnat. © l'Hebdo du Vendredi
contemporain, les fortunes sont diverses. Par exemple, le FC Sochaux, d’un côté du classement, sportif comme financier, a émergé grâce à Peugeot. Et le club jaune et bleu subit les conséquences de la crise que traverse la maison-mère. De l’autre côté de l’échelle, le Paris SG version Qatar est un exemple de la mondialisation qui marche. Et le Stade de Reims ? Contrairement aux idées reçues, dans les années 50, le Stade de Reims n’est pas devenu le premier grand club de l’histoire du football en France grâce à l’économie de l’activité numéro un de la région, le champagne. Henri Germain y mettait de sa poche, mais il en gagnait aussi en vendant des flacons au gré des déplacements des rouge et blanc. S’il on entend encore
régulièrement surgir l’idée de la contribution du bouchon (dans les années 80, quand le club traversait sa première crise financière, l’idée avait germé de « taxer » les bouteilles de champagne, à raison d’un franc de l’époque par col, pour alimenter les caisses), ça reste une lubie. Et pourtant, ramené à 1€ par bouteille vendue par an, le budget du Stade de Reims gagnerait, selon les années, autour de 300 millions d’euros ! Comparés aux 25 millions actuels… Dans les années 50 déjà, le Stade de Reims a gagné parce qu’il était malin. Les recrutements de Raymond Kopa ou Just Fontaine, jeunes espoirs du football français avant de rejoindre Reims, illustrent l’idée. Et si c’était ça, justement, la raison des succès stadistes : la débrouille
Un acte fort pour l'avenir
Stade de Reims - Centre de vie
Dès la saison prochaine, le Stade de Reims devrait disposer d'un centre de vie ultramoderne. Regroupant l'ensemble de ses forces vives, cet équipement doit aider le club à pérenniser sa place au sein de l'élite du football français.
e Stade de Reims en rêvait depuis près de six ans. Aujourd'hui, c'est une réalité. Le chantier du futur centre de vie du club a en effet débuté depuis un mois sur les terres du complexe Louis Blériot à Bétheny, tandis que la pose symbolique de la première pierre s'est déroulée cette semaine devant un parterre d'invités. « Enfin », a déclaré d'emblée Didier Perrin, président de l'association du Stade de Reims. « C'est l'une des étapes les plus importantes pour pérenniser le Stade au plus haut niveau », insiste celui qui est le grand artisan de cette réalisation. « C'est la dernière pierre du puzzle de la reconstruction du Stade de Reims, ajoute de son côté Jean-Pierre Caillot. Le Stade de Reims avait un passé, aujourd'hui il a un véritable avenir ». Mais les dirigeants ont du s'armer de patience pour voir éclore ce projet. Dès 2007, le centre de vie est au coeur des préoccupations rémoises. Mais le Stade de Reims, plombé par ses résultats sportifs lors de la saison 2008/2009 (descente en National), reporte une première fois le projet. Il faudra finalement attendre la remontée en L1, au terme de la saison 2011/12, pour qu'il revienne sur la table. Le lieu idéal semble alors la BA 112, avec la possibilité en
L
Pose (très) symbolique de la première pierre... plus d'un mois après le début du chantier. © l'Hebdo du Vendredi
plus de réutiliser des bâtiments existants. Hélas, après des mois de travail et de multiples réunions, et autres coups de gueules, les dirigeants jettent l'éponge face la situation inextricable concernant l'avenir de l'ancien site militaire. Mais le temps presse. Le Stade de Reims est en effet menacé de perdre l'agrément de son centre de formation, sans parler des conditions dans lesquelles s’entraîne notamment l'équipe première, indignes d'une formation évoluant en L1. « Très vite, nous avons rencontré la mairie de Reims pour évoquer notre plan B ». Nous sommes en mars 2013 et les élus prennent la mesure de l'urgence et cèdent, via un bail emphytéotique d'une durée de 50 ans, 12 hectares de terrains situés au complexe sportif Louis Blériot à Bétheny. Moins de sept mois plus tard, les travaux sont commencés ! Mieux encore, l'inauguration de ce centre de vie ultramoderne est d'ores et déjà programmée le 1er juillet 2014 !
Julien Debant
dans les gènes. Restons au rayon des transferts, récents. Grzegorz Krychowiak : qui aurait parié un kopeck (qui est russe, pas polonais) qu’il deviendrait un indéboulonnable international à son arrivée à Reims, alors qu’il écumait la CFA de Bordeaux ? Arrivé précédemment, Odaïr Fortes n’avait pratiquement joué qu’en salle. Et cette saison, Mads Albæk le Danois ou Eliran Atar l’Israélien promettent des promesses. Le tout, sans trop bourse délier. Le Stade de Reims fait partie des cinq clubs de l’élite qui ne seraient même pas concernés par la taxe à 75 % appliquée aux clubs de football. Et ne pas en être pourrait même permettre au club de grimper quelques marches du classement des budgets de la Ligue 1. Dans les années 50, si le Stade de Reims
Le jeu compte autant que les résultats
est devenu le premier grand club français, c’est, certes, parce qu’il a gagné six championnats de France et deux Coupes, et disputé deux finales de Coupe des clubs champions européens. Et aussi parce qu’il séduisait les publics par son jeu. On se déplaçait pour voir jouer le grand Reims. Cette saison, les matchs médiatisés de Reims ont accouché de victoires et ont surtout emballé les spectateurs et les téléspectateurs, notamment le « tout-Paris » du football, les journalistes et consultants qui font l’opinion, par le jeu proposé par les joueurs d’Hubert Fournier.
Personne ne s’attend à ce que Reims redevienne le grand Reims et toise durablement Paris, Monaco, Marseille ou Lyon. Les dimensions de ces villes et les économies qui vont avec font, pas tous les ans mais presque, que les surprises ne durent plus. Reims, douzième ville de France, est largement à sa place en Ligue 1. Et ses atouts histoire, débrouille, et attractivité naturelle chez les amateurs de football (et les sponsors ?), peuvent nettement lui permettre de viser plus haut. Certes, au classement des agglomérations, Reims Métropole tombe autour de la 30e place. Mais le positionnement sur la carte de France, entre Paris et l’est, les atouts - les mêmes que ceux utilisés avec succès par Invest in Reims, l’agence de développement économique de l’agglo - de Reims, en font un territoire un peu à part. Et l’histoire récente du Stade de Reims continue de prouver que ce club peut avoir de l’avenir, comme il a eu un passé. A la fin des années 90, Reims signait un contrat de partenariat avec le FC Metz ; c’était Reims le satellite. Jusqu’à il y a peu de temps, les dirigeants rémois évoquait l’AS NancyLorraine comme modèle à suivre. Les deux clubs lorrains sont aujourd’hui en Ligue 2… L’élève avait sans doute déjà, en fait, dépassé les modèles. Comme la débrouille et le jeu léché, les succès font sans doute partie du génome Stade de Reims.
Tony Verbicaro
Pour un coût « maîtrisé », selon Jean-Pierre Caillot, soit 8 millions d'euros, le Stade de Reims va donc bénéficier d'un centre de vie dès le 1er juillet prochain. Aujourd'hui disséminées sur huit sites, les activités du club vont donc toutes être rassemblées dans un même bâtiment de 3 300 m2. Le projet prévoit en effet une partie réservée à l'équipe première, une autre à la formation, à l'administration et enfin, un accueil. Les professionnels disposeront notamment d'un large vestiaire à la forme arrondie, souhaité tel quel par Hubert Fournier, une salle de musculation, plusieurs salles de soins équipées de piscines et jacuzzi, un lieu de vie et bien sûr des bureaux pour l'ensemble du staff technique et médical. Sur deux niveaux, la partie formation sera, elle, composée de vestiaires, d'une vingtaine de chambres, mais aussi de plusieurs salles d'études. L'administration prendra place au-dessus de la section réservée à l'équipe fanion avec notamment un bureau pour les présidents, muni d'une terrasse couverte avec vue sur les terrains d'entraînements. Quant à la partie consacrée à l'accueil, qui fait le lien entre les différentes composantes du centre de vie, elle comptera un amphithéâtre d'une capacité de 60 places et d'un grand espace restauration pour 100 personnes avec cuisine. Le tout donnera donc sur huit terrains d'entraînements, chacun dévolu à l'une des équipes du Stade de Reims, des plus jeunes aux pros. Et juste à côté, la Ville de Reims met en plus à disposition deux terrains de compétition. Le coût de ce bijou est financé en grande partie par le club lui-même. Néanmoins, la Ville de Reims apporte 1 millions d'euros pour la formation ainsi qu'une garantie sur l'emprunt, tandis que des aides du Conseil général de la Marne (300 000 euros), de la région Champagne-Ardenne et du Centre national de développement du sport (500 000 euros) sont espérées.
Un centre vie ultramoderne
Le Stade de Reims recherche sa miss, apparemment une première pour un club de L1. Véritable égérie des Rouge et Blanc, l'heureuse élue, qui remportera notamment un voyage, s’engagera alors à partager la vie des Rouge et Blanc en participant à des événements caritatifs et populaires du club, des opérations commerciales avec les joueurs ou avec les partenaires. Les jeunes filles intéressées sont invitées à se faire connaître auprès du club. Une première sélection est d'ores et déjà programmée le 27 novembre prochain au Multicolore. Celles qui seront retenues lors de cette première session seront invitées à revenir à AugusteDelaune, le 7 décembre. A la fin du match face à Nice, dans les salons VIP du stade, les finalistes défileront devant les partenaires qui éliront celle qui incarnera le Stade de Reims durant toute la saison.
Et bientôt une miss
Depuis un mois maintenant, le Stade de Reims, en collaboration avec la plateforme SponsorLive, a choisi de promouvoir ses espaces publicitaires maillots pour le championnat de L1 via internet. SponsorLive est une plateforme d'enchères qui permet une mise en relation rapide entre le club et les entreprises désireuses de s'afficher sur les maillots des joueurs de l'équipe professionnelle. Ces ventes d'espaces, sur les maillots donc, mais aussi sur les shorts et la panneautique, se font au match. Ainsi, SponsorLive regroupe et inventorie tous les espaces publicitaires mis à disposition par les clubs de football pour des rencontres données. Ils sont alors mis en vente auprès des annonceurs pour des transactions en temps réel et dans un temps défini via un système de mise aux enchères. Rens. : www.sponsorlive.com
Le Stade vend ses espaces maillots sur internet
N°241 du 22 au 28 novembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Delaune rêve d'un nouvel exploit
Foot (L1, 14e j.) Reims - Paris
Dernière équipe a l'avoir battu, le 2 mars dernier, le Stade de Reims retrouve, samedi à 17h, le Paris Saint-Germain. Si Auguste Delaune rêve d'une nouvelle victoire face à l’armada parisienne, la tâche promet d'être cette fois encore plus ardue.
ue de Reims, la rencontre opposant le Stade et le PSG, respectivement 6e et 1er au classement de la L1, est un événement : le rendez-vous que tous les joueurs et les supporters attendent. Mais vue de la capitale, ce n'est qu'un match de championnat comme les autres. Enfin, pas tout à fait, car le Paris-Saint-Germain a changé. Tous les observateurs s'accordent sur le fait que l'armada parisienne est aujourd'hui beaucoup plus forte que celle de la saison dernière. Surtout, l'époque où Carlo Ancelotti empilait les stars semble révolue. Laurent Blanc, son successeur, a en effet réussi à bâtir une véritable équipe qui joue ensemble et qui fait véritablement peur, invaincue en compétition depuis presque neuf mois et une défaite concédée en championnat sur la pelouse d'une équipe ordinaire : le Stade de Reims. C'était le 2 mars 2013. Hubert Fournier et ses joueurs, pourtant promus en L1, surprenaient le grand Paris Saint-Germain de Léonardo dans un stade Auguste Delaune en feu. Victoire 1-0. Celui qui était encore le directeur sportif déclarait alors : « Nous avons une équipe plus faite pour l'Europe que le championnat ». Des propos manquant d'élégance qui, avec le recul, ont été un tournant dans la jeune histoire du PSG version qatarie. Pour Léonardo et Carlo Ancelotti, cette défaite a en effet marqué le début de la fin de leur histoire commune avec le club parisien. Depuis le départ du premier, le climat s'est apaisé, tandis que l'arrivée de l'ancien sélectionneur de l'équipe de France
Anthony Weber : « C'est beau de les regarder jouer »
Légèrement blessé (entorse) lors de la rencontre disputée à Lorient (0-0), Anthony Weber a retrouvé, mercredi, le chemin de l'entraînement. Le défenseur postule évidemment pour une place au sein de l'équipe qui affrontera, samedi, le Paris Saint-Germain.
Comment allez-vous ? Je me sens beaucoup mieux. Même si cette blessure n'est pas arrivée au bon moment, je ne m'en sors pas trop mal. J'ai repris l'entraînement collectif et j'espère même être dans le groupe qui participera à la rencontre face au Paris Saint-Germain. Vous ne risquez pas d'être un peu juste physiquement ? Il faut voir physiquement, mais c'est au coach de juger. Il choisira les meilleurs joueurs à aligner sur le terrain.
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Duel de style
Pour Hubert Founier, la victoire de la saison dernière est « presque un soucis supplémentaire ». © l'Hebdo du Vendredi
à la place du second a apporté une nouvelle sérénité. Qu'on se le dise, le PSG a faim de victoires et ne prend plus certains de ses adversaires à la légère, surtout quand celui-ci est le dernier à lui avoir fait mordre la poussière. Nul doute que Blaise Matuidi et ses coéquipiers auront envie, samedi soir, d'effacer cet échec dont les médias s'étaient empressés, naturellement, de faire leurs choux gras. Dans ses conditions, que peut espérer la bande dirigée par Hubert Fournier ? « Ne pas avoir de regret à la fin de la rencontre, indique humblement l'entraîneur des Rouge et Blanc, lucide sur l'opposition qui attend son équipe samedi soir. Paris est plus fort que l'an dernier. Elle a un vécu collectif et les nouveaux joueurs arrivés cet été apportent encore une valeur ajoutée. Celle de Laurent Blanc a aussi permis à certains joueurs d'atteindre leur meilleur niveau à l'image de Marco Verratti et Thiago Silva ». Et si Hubert Fournier s'attend logiquement à souffrir sur son banc, il espère que ses joueurs sauront exploiter au mieux les occasions qui se présente-
On imagine que vous avez très envie de jouer ce match ? Évidemment, on reçoit le grand PSG. On sent l'engouement. C'est un événement particulier pour nous et pour les supporters. Et puis d'habitude il n'y a pas grand monde au centre d'entraînement, et là, il y a plus de journalistes qu'à l'accoutumée.
Quels souvenirs gardez-vous de votre victoire l'année dernière ? Nous avions réalisé deux belles prestations. Au Parc des Princes (défaite 2-1), on aurait mérité le match nul. Quant au match chez nous, c'est un très bon souvenir avec beaucoup de réussite (victoire 1-0). Nous avons vu le bonheur dans les yeux de nos supporters et ça fait vraiment plaisir.
Pensez-vous que le PSG est plus fort cette année ? Sans aucun doute. Nous avons eu un avant-goût avec la venue de Monaco. Le PSG, c'est un cran au-dessus. A chaque poste, cette équipe possède de grands joueurs qui cartonnent avec leur sélection nationale. Je pense qu'ils seront sans doute champions de France à la fin de la saison. Ils sont plus forts dans la possession du ballon. C'est l'une des meilleures équipe d'Europe actuellement, peut-être même la meilleure... C'est beau de les regarder jouer. Je crois qu'avec Laurent Blanc, le PSG a trouvé un grand entraîneur qui sait trouver les solutions pour bien faire jouer cette équipe. Et il y a de grosses individualités : Edinson Cavani, Zlatan Ibrahimovic... J'adore l’attitude de Cavani sur le terrain. On a toujours l'impression quand il marque un but que c'est le premier de sa carrière. Quant à Ibrahimovic, il marque des buts dans toutes les positions. J'ai eu l’impression l'année dernière qu'il avait levé le pied contre nous à Delaune. Cette année, il va peut-être davantage nous respecter. Avec en plus les montées de Van Der Wiel et de Maxwell, on a intérêt à être très vigilants.
ront à eux. « Nous devrons faire preuve d'ambition et d'efficacité, et surtout être solides en défense, insiste le coach Rouge et Blanc. Nous avons conscience qu'on n’aura pas un maximum d'occasions. Mais ce sera à nous de profiter de la moindre opportunité ». Quant à la victoire rémoise de mars dernier, Hubert Fournier ne veut pas penser
ept semaines après sa blessure contractée lors de la réception de Souffelweyersheim, John Turek devrait faire son retour sur les parquets, ce vendredi, lors du déplacement du CCRB sur les terres d'AixMaurienne. « Il participe aux oppositions à cinq contre cinq à l'entraînement et même s'il est encore un peu court physiquement, il sera dans le groupe », confirme Nikola Antic. Au-delà de la rentrée de son pivot US en compétition, sa seule présence pourrait avoir un impact psychologique sur les autres joueurs. « Nous n'avons pas perdu avec lui », prend d'ailleurs soin de rappeler le coach serbe. Une façon comme une autre de mettre toutes les chances de son côté avant de poser les pieds dans un antre où Nilola
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Muhamed Pasalic estime que le retour de Turek va faire progresser l'équipe. © l'Hebdo du Vendredi
Antic ne s'est jamais imposé, que ce soit avec Châlons-Reims ou Charleville-Mézières ! Il avoue d'ailleurs qu'il ne parlera pas de cette statistique avec ses joueurs. « On vient chercher une victoire dans une salle spéciale avec des panneaux accrochés au mur. Mais d'autres ont gagné là-bas. Il n'y a pas de raison que ça ne soit pas notre tour ». Face à une équipe d'Aix-Maurienne composée de joueurs imprévisibles, « capables du pire comme du meilleur », l'homme fort du CCRB estime que la rencontre se jouera au niveau des duels physiques. « Ils vont être très importants. L'engagement des joueurs va être essentiel. On l'a vu avec l'équipe de France de foot face à l'Ukraine qui a perdu tous les duels
Julien Debant
Direction Sotchi pour Véronique Pierron
Patinage de vitesse - Jeux Olympiques
Basket (Pro B, 13e j.) Aix-Maurienne - Châlons-Reims
Le CCRB (2e) entame son marathon de fin d'année par un difficile déplacement à Aix-Maurienne (8e), sur un parquet où le club ne s'est jamais imposé. A cette occasion, John Turek fera son retour dans l'équipe, tandis que Maxime Zianveni en sort, prenant la direction de Nancy.
à cette « belle histoire ». « C'est presque un souci supplémentaire, estime-t-il, car les Parisiens ne voudront pas tomber deux fois sur la même pelouse ».
lors du premier match et qui a inversé totalement la tendance lors du match retour. » Les joueurs marnais sont prévenus et pourront donc en plus compter sur John Turek. Avec le pivot US, Châlons-Reims n'a pas connu l'échec, compilant quatre succès. Attention tout de même à ne pas trop attendre de lui. Si le joueur tournait à 15 points et 9,5 rebonds de moyenne avant sa blessure, il faudra certainement un peu de temps pour retrouver son meilleur niveau. Son retour entraîne évidemment le départ de son remplaçant Maxime Zianveni. L'intérieur français, qui ne laissera pas forcément un grand souvenir dans la Marne (8 matches joués pour 5,8 pts, 2,9 rbds en 15 minutes), ne va pas rester sur la touche. Il a déjà trouvé preneur puisqu'il vient de s'engager jusqu'à la fin de la saison avec Nancy, son club formateur avec lequel il a vécu les plus belles années de sa carrière. > Aix-Maurienne - Châlons-Reims, vendredi 22 novembre à 20h, Halle de Marlioz, Aix-les-bains.
éronique Pierron a obtenu, dimanche, son billet pour les Jeux Olympiques de Sotchi qui se dérouleront en février prochain. Lors de la Coupe du monde de Kolomna, la Rémoise a réalisé les minima qualificatifs sur 500m, 1000m et 1500m. Une très bonne nouvelle pour celle qui reprenait le circuit mondial après un très long arrêt à la suite d’une rupture des ligaments croisés lors d’un match de foot avec ses partenaires d’entrainement de Font Romeu. Après une opération et de longs mois de travail acharné pour revenir à son niveau, elle a même effacé à deux reprises, son record de France datant de 2009, bouclant désormais le 500 m en 43'715 secondes.
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J.D
Julien Debant
Prochain match à domicile (14e j.) : mardi 26 novembre, Châlons-Reims recevra Rouen, 17e du classement, à 20h au Complexe René-Tys à Reims.
Après une opération et de longs mois de travail acharné, la Rémoise a retrouvé son meilleur niveau. © DR
N°241 du 22 au 28 novembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
magazine
« Un concert de chansons acoustique, très naturel. »
Capitole en Champagne – Maxime Le Forestier
Que de chemin parcouru depuis San Francisco… Voici déjà votre quinzième album, Le cadeau. Pourquoi l’avoir baptisé ainsi ? J’ai toujours donné à mes albums le nom d’une des chansons se trouvant dessus. Le cadeau, c’était vraiment le titre le plus rigolo et décalé. Je dis d’ailleurs moimême, dans cette chanson, ne pas être un cadeau. A un moment donné, on est bien obligé de se regarder de façon lucide (sourire)… Quatre musiciens m’accompagnent pour cette tournée. Le guitariste Manu Galvin et le percussionniste Sebastian Quezada, ainsi que Patrick Goraguer aux claviers et Etienne Roumanet à la contrebasse. Il y a longtemps que je n’avais pas joué avec des claviers. Le résultat est un concert de chansons acoustique, très naturel, c’est ce qu’on souhaitait. Maxime Le Forestier en concert, un beau cadeau Vous avez associé à cet album des artistes tels que Jacques Weber, pour les spectateurs du Capitole. © DR Julien Clerc, ou encore Camille. Qu’ont-ils apporté à votre œuvre ? J’aime beaucoup partager le côté création de mon travail. J’ai toujours besoin de sang neuf, du regard des autres. Jacques Weber, c’est lui qui est venu m’apporter plusieurs bouts de textes. C’est un acteur avant tout, un type très très cultivé, et dans son écriture, on sent que le niveau est élevé. Avec Julien Clerc, on a pris l’habitude d’écrire des chansons ensemble depuis plus de 30 ans, et pour ce disque, il a créé Le p’tit air. Quant à Camille, je lui ai proposé de poser sa voix sur l’un des titres. Elle a choisi La folie, une chanson dont la métrique est inhabituelle, rythmée sur cinq temps. Certains se demandent si cet opus sera le dernier cadeau que vous ferez au public… Et je me le demande moi aussi ! Ce n’est pas tant le fait d’écrire un album qui prend du temps. Mais tout ce qui va avec et après. Ça représente trois ou quatre ans de ma vie. Quand on avance en âge, on se demande toujours si l’on va y arriver. Pour l’instant, j’ai quatre ou cinq concerts par semaine, je suis donc bien occupé !
Propos recueillis par Sonia Legendre > Maxime Le Forestier – Mardi 3 décembre à 20 h au Capitole en Champagne - De 42 à 49 € - Placement numéroté assis - Billets en vente à l'Office de Tourisme, Carrefour Croix Dampierre, Espace culturel Leclerc de Fagnières et en ligne (Fnac, Ticketnet, Francebillet). www.lecapitole-en-champagne.fr
Macbeth : quand la légende renaît de ses cendres
La Comète – Théâtre
Tout juste issue d’une résidence artistique à Valenciennes, la libre adaptation de Shakespeare réalisée par Cédric Orain s’inspire non seulement de la tragédie de Macbeth, cruel roi d’Ecosse, mais aussi des mythes dont s’accompagne cette pièce depuis sa création, en 1606. La légende raconte par exemple que le simple fait de prononcer le nom de « Macbeth » au sein d’un théâtre porterait malheur. D’où l’appellation « The scottish play », couramment utilisée par les distributions et les acteurs associés à l’œuvre au fil du temps. « Cette malédiction, en dehors du fait qu’elle soit vraie ou pas, parle du pouvoir, de la puissance qu’on est prêt à donner au théâtre, confiait le metteur en scène lors d’une interview accordée à la Comète. Ça m’a plu de monter une pièce qui elle-même pouvait faire peur. Elle s’accompagne d’histoires de sorcières, de tout un univers Le couple royal Macbeth, revisité par bestiaire maléfique, et en plus de cela, elle porte malheur ! » Cédric Orain. © Didier Crasnault Entre suspense et sentiment d’effroi, les spectateurs sont rapidement plongés au cœur d’une intrigue meurtrière où l’ambition, la quête du pouvoir et la passion amoureuse se livrent une insoutenable bataille. Pour ajouter au côté mystérieux du spectacle, Cédric Orain a imaginé un décor des plus simples, dépourvu d’artifices et autres effets spéciaux. « En amenant des ambiances nocturnes, avec des moments d’obscurité, d’apparitions, et des reflets qui donnent l’impression de voir une image en 3D. » Ou l’art de faire renaître la magie d’une pièce d’antan avec trois fois rien… S.L
> The Scottish Play – Librement inspiré de Macbeth, de William Shakespeare – Mardi 26 et mercredi 27 novembre à 20 h 30 à la Comète – Durée : 1 h 30 - Infos et réservations au 03 26 69 50 99.
Chorégraphies d’hier, d’ailleurs et d’aujourd’hui
La Comète – Danse
Les planches de la Comète accueilleront prochainement quatre étoiles de la scène chorégraphique internationale. Quatre artistes, quatre solos, et quatre univers atypiques mêlant avec génie l’héritage des traditions indiennes à la danse contemporaine. Pour la petite histoire, le spectacle Rising est né de la créativité d’Aakash Odedra, danseur britannique d’origine indienne, formé aux techniques ancestrales du Kathak et du Bhârat Nat Yam. A ses côtés, trois chorégraphes de renom – Akram Khan, Russell Maliphant et Sidi Larbi Cherkaoui – se plaisent à faire le lien entre les continents et les époques. Sublimant par là-même les différents aspects, parfois contradictoires, des pas d’Odedra. Une évolution des gestes et des corps tantôt gracieuse, tantôt animale, lyrique, avant-gardiste. Et résolument fascinante.
SAMEDI 23 NOVEMBRE
SOIRÉE CARITATIVE : LES ROCKEURS ONT DU COEUR
Soirée caritative totalement rock, elle permet d’offrir aux plus démunis un joyeux Noël grâce aux cadeaux, aux matériels pour bébés, aux denrées alimentaires non périssables ou encore à l’argent récolté avec les entrées. Avec la présence de plusieurs groupes, dont Jamie Clarke et sa musique rock celtico-foldingue. À 20h. Entrée : 7 euros ou un cadeau – l’Orange Bleue à Vitry-le-François. SAMEDI 23 NOVEMBRE
CONCERT : MICHAËL GREGORIO Michaël Gregorio n’est pas un imitateur comme les autres. Ne lui demandez pas de faire Jacques Chirac. Dans ce tout nouveau spectacle, entouré de ses musiciens, il incarne aussi bien les grands de la scène française (Hallyday, Bashung, Goldman) que les stars internationales (Prince, Ray Charles, ACDC, Paul McCartney). À 20h30. Tarifs : 35 à 45 euros – Capitoleen-Champagne, av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne. JEUDI 28 NOVEMBRE
RETRANSMISSION : PATRICIA KAAS Ce concert a été capté à l’Olympia le 10 octobre 2013. Une occasion de voir et d’écouter l’une des plus grandes chanteuses françaises contemporaines rendre hommage à Edith Piaf. À 20h. Tarif : 14 euros - Ciné Majestic, 2 rue A. Fresnel à Châlons-en-Champagne. VENDREDI 29 NOVEMBRE
CONCERT : IRISH CELTIC Pendant près de 2 heures, dans le décor de son Pub , Paddy, entre deux verres, va conter à son fils son histoire. Celle de l’île d’émeraude et de ses légendes, qui a fait de la danse un principe, un mode de vie à travers les générations de 7 à 77 ans. Des récits plein d’émotions, des musiques magnifiques, des chorégraphies précises et des costumes qui varient d’une époque à une autre ! À 20h30. Tarifs : 26 à 49 euros – Capitoleen-Champagne, av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne.
SPECTACLES THÉÂTRE : LE NOM DU TITRE
Sonia Legendre > Rising – Chorégraphies : Akram
Khan, Russell Maliphant, Sidi Larbi Cherkaoui et Aakash Odedra – Vendredi 29 novembre à 20h30 à la Comète – Durée : 1h - Infos et réservations au 03 26 69 50 99.
Sur scène, au fil des rythmes envoûtants et effrénés de la musique indienne, ces quatre virtuoses ne font plus qu’un. Leurs talents respectifs et la générosité de leur interprétation
CONCERTS
VENDREDI 22 NOVEMBRE
s’unissent naturellement, pour le plus grand plaisir des yeux et des émotions.
Rising, ou quand la danse indienne traditionnelle embrasse la création contemporaine. © Chris Nash
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Initiation à la danse Kathak
En marge du spectacle, Aakash Odedra animera un atelier d’initiation aux techniques de la danse traditionnelle Kathak. Rendez-vous samedi 30 novembre de 14 h à 18 h à la Comète – Inscriptions obligatoires au 03 26 69 50 99.
Grands explorateurs devant Molière, François Rollin, Fred Tousch et Arnaud Aymard proposent de s’instruire mutuellement en public, afin d’atteindre le Nirvana Dramatique. À 18h30. Entrée libre - Théâtre l’Entre-Sort de Furies, 15 rue de Fagnières.
PERCEVAL DANS SOLEIL NOIR Tentant de rassembler ses forces pour montrer au public que oui, il est sensible, que non il ne faut pas dire du mal des gens qui sont tristes et surtout de lui, Perceval nous transporte de l’autre côté du miroir. Et ça fait peur... À 22h. Entrée libre - Théâtre l’Entre-Sort de Furies, 15 rue de Fagnières. MARDI 26 NOVEMBRE
THÉÂTRE : THE SCOTTISH PLAY En Angleterre, encore aujourd’hui, on ne doit pas dire Macbeth dans un théâtre mais «the scottish play». Sinon ça porte malheur. The Scottish Play, c’est donc la pièce écossaise de Shakespeare, celle qui porte en elle une malédiction, prête à s’abattre sur n’importe quel membre de sa distribution. Ça commence bien... À 20h30. Séance supp. le mer. 27 novembre à 20h30 - Tarifs : 6 à 24 euros – La Comète.
EXPOSITIONS SAMEDI 23 NOVEMBRE
EXPOSTION-VENTE DE L’AMICALE CROIX JEAN ROBERT Exposition des travaux manuels (couture, tricot, confection de petits objets, noël). À 10h. Entrée libre de 10h à 17h - Salle polyvalente de la Croix Jean Robert, 29 rue Leconte de Lisle JUSQU’AU SAMEDI 30 NOVEMBRE
SÉLECTION PATRIMONIALE : LES VOYAGEURS-EXPLORATEURS Vitrines du patrimoine. À 10h. Entrée libre - Bibliothèque Georges Pompidou, 68 rue Léon Bourgeois.
CONFÉRENCES JUSQU’AU DIMANCHE 24 NOVEMBRE
SOLIDARITÉ INTERNATIONALE À CHÂLONS Pour la première fois à Châlons-enChampagne, deux jours consacrés à la solidarité internationale et aux cultures du monde. Débats, témoignages d’actions solidaires, présentation d’ouvrages pour adultes et de littérature de jeunesse, contes, vente d’artisanat et de produits équitables, concert, expo-photo, théâtre d’ombres du Cambodge... Les samedi 23 et dimanche 24 novembre, à l’Abbaye de Vinetz. SAMEDI 23 NOVEMBRE
VISITE RARE : LA TRANSFORMATION D’UNE VILLE Châlons ou la transformation d’une ville au XIXe siècle : Militaire ou industrielle ? Ouvrière ou bourgeoise ? Venez découvrir les transformations et métamorphoses de la capitale champenoise au cours du XIXe siècle. À 16h. Inscription au 03 26 65 17 89 –Tarif : 3 €, gratuit -18 ans – Départ Office de Tourisme.
VENDREDI 22 NOVEMBRE
THÉÂTRE : CI SIAMO
JEUDI 28 NOVEMBRE
parvient pas à se trouver. La chorale chante plus ou moins juste mais leur tentative d’harmonie échoue. Et les paroles qui se font entendre sont celles d’une rupture amoureuse. Il y a un problème entre les filles et les garçons. Le spectateur scrute les visages des actrices et des acteurs, pour essayer de voir, qui est l’amoureuse de qui...
DE DIEUX HINDOUS
MULTIPLES EXISTENCES DES STATUES Dans Ci Siamo, il y a une chorale, qui ne
À 20h30. Tarifs : de 5 à 16 euros – Salle Simone Signoret à Vitry-le-François. VENDREDI 22 NOVEMBRE
Par Caroline Riberaigua, Chargée des ressources documentaires de l’Institut d’études indiennes du Collège de France, UMS 2409, Instituts d’Orient. Dans le cadre de l’exposition «Sur la route des Indes, un ingénieur français dans le Tamil Nadu». À 18h15. Entrée libre - Musée des Beauxarts et d’Archéologie de la Ville, à Châlonsen-Champagne.
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magazine
Ecoutez-vous Gaïa ?
Reims Scènes d'Europe 2013 - Comédie de Reims
De nos jours, la grande question de l’écologie s’affiche partout, dans les débats, les médias et même les publicités. Malgré tout, peu d’entre nous se mobilisent réellement, au grand dam de Mère Nature. Un paradoxe à l’origine du projet artistique de Bruno Latour. Entouré d’une équipe de metteurs en scène, scénographes, écrivains et scientifiques, le philosophe Bruno Latour, grand témoin de ce festival Reims Scènes d’Europe 2013, donnant la Une expérience collective théâtralisée pour sensibiliser le public au parole à la Terre, a fait le pari pas si fou que le théâtre pouvait, par le biais réchauffement climatique. © Compagnie AccenT et Soif de tous les artifices qu’on lui connaît, faire ressentir profondément le bouleversement que subi actuellement notre planète. A mille lieues d’être du théâtre scientifique ou didactique, Gaïa Global Circus est avant tout une expérience collective, « un cirque global où artistes, spectateurs et scientifiques vont partager la même incertitude ». Dans un décor mobile et imprévisible imaginé par les metteurs en scène, sorte de chapiteau volant qui, par sa présence, transforme l’espace scénique et bouscule les climats, Gaïa, un personnage qui n’est pas tout à fait la Terre, ni tout à fait la Nature, jusque là plutôt indifférent, se met en scène, racontant son histoire et espérant toucher un maximum de gens. « Il nous fallait un médium artistique le plus ouvert possible permettant de mettre les spectateurs comme les acteurs et les auteurs dans la même situation d’angoisse partagée et d’expérience collective. Pour ça, le théâtre est idéal puisqu’on peut partager en vraie grandeur et en temps réel avec les spectateurs assemblés en petit collectif politique », indiquent Bruno Latour, Frédérique Aït-Touati et Chloé Latour – metteurs en scène, à l’origine du projet. « Mais il ne s’agissait surtout pas pour nous de faire une « pièce catastrophe », comme on parle de « films catastrophes ». Plutôt que la chronique d’une tragédie annoncée, Gaia Global Circus est une tragi-comédie qui fait entendre la cacophonie des voix, le trop-plein des discours sur l’écologie, et nos propres contradictions », poursuivent les metteurs en scène. « Il ne s’agissait pas non plus de faire du théâtre scientifique ou philosophique. Au cours du travail de plateau, nous en sommes venues à éliminer progressivement toute trace de démonstration scientifique, pour ne garder que le cœur du sujet : des situations burlesques où les humains se débattent dans leurs propres contradictions, leur incertitude et leur désarroi face à une situation qui les dépasse, et pour laquelle personne ne nous a préparé ».
Claire Lagrange
> Gaïa Global Circus, samedi 30 novembre à 15h et 21h, dimanche 1er décembre à 17h à la Comé-
die de Reims. Tarifs : 5 à 22 euros.
L’Inde, berceau sacré des rituels
Musée des Beaux-arts et d’archéologie
En lien avec l’exposition « Sur la route des Indes », reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture, le Musée des Beauxarts consacre sa prochaine session « Une demi-heure, une œuvre » aux rituels hindous. En trente minutes chrono, néophytes comme avertis sont invités à (re)découvrir les traditions religieuses les plus emblématiques de l’Inde. « Et à comprendre l’importance des statues pour les hindous, qu’ils considèrent bien plus qu’un simple support pour prier, éclaire Caroline Niess-Guerlet, médiatrice culturelle. Elles sont vivantes à Ganesha, le dieu le plus populaire dans la religion hindoue. © l'Hebdo leurs yeux, habitées par les dieux. » Ce, dedu Vendredi puis la nuit des temps, puisque l’hindouisme s’impose comme la plus ancienne religion du monde. « Nous observerons toute une série d’objets rituels exposés : des autels portatifs, des lampes à huile, etc. Car les cérémonies se déroulent dans les temples, mais aussi chez les particuliers. Et elles se composent de gestes traditionnels comme par exemple le fait de plonger une statue dans du lait, et de la purifier à l’aide de petites flammes ou d’encens. » L’occasion, également, d’en savoir plus sur l’attachement du peuple hindou à l’astrologie, et sur la mythologie liée à cette religion. « Ganesha est toujours le premier dieu invoqué lors des prières. Il est capable de supprimer tous les obstacles rencontrés en chemin par les fidèles. C’est aussi une façon de s’ouvrir à une autre culture, à une autre conception du monde. » Et de voyager, le temps d’une pause méridienne culturelle.
Sonia Legendre > Une demi-heure, une œuvre : les rituels hindous - Mercredi 27 novembre de 13 h 15 à 13 h 45 –
Musée des Beaux-Arts et d’archéologie, place Godart – Entrée libre.
Châlons au XIXe, une ville métamorphosée
Visite accompagnée
De plus en plus prisées par les amoureux du patrimoine, les visites accompagnées « Ville d’art et d’histoire » racontent Châlons au fil du temps, et des trésors architecturaux dont elle regorge. Cette nouvelle excursion embarquera le public au cœur du XIXe siècle, période à laquelle la ville s’est considérablement transformée. « A commencer par la création de l’Ecole impériale des arts et métiers, en 1806, souhaitée par Napoléon, rappelle Catherine Cailloux, guide conférencière passionnée. Et très vite, Châlons étant le chef-lieu de la 6e région militaire de France, les casernes se sont multipliées. » Sortiront également de terre l’école d’artillerie, aujourd’hui disparue, et l’hôpital militaire Pierre Bayen, en cours de réhabilitation. L’idée, en favorisant la venue des recrues de l’armée, était aussi de relancer le commerce local qui – déjà à l’époque – tendait à s’essouffler. Parmi les bâtiments châlonnais construits au Côté industrie, la ville a accueilli par le passé plusieurs XIXe siècle : le cirque en dur. © l'Hebdo du maisons de champagne, notamment le long de la côte Vendredi de Troyes et avenue de Paris. « Ainsi que la société Martin, une fabrique de tonneaux très importante, et la célèbre fabrique Grantil, située au départ avenue de Valmy. » Sont ensuite apparues, en fin de siècle, lors du recouvrement partiel du Mau et du Nau, la rue Lochet et la place Godart, « sur laquelle sera construit ce beau marché couvert. » Du cirque en dur au palais de justice, bon nombre d’autres exemples illustrent cette métamorphose. Qu’on vous laisse le plaisir de (re)découvrir ce samedi.
Sonia Legendre > Visite accompagnée – La transformation d’une ville au XIXe siècle - Samedi 23 novembre à 14 h 30 – Départ devant l’Office de tourisme (3, quai des Arts) – Tarif : 3 euros (gratuit pour les moins de 18 ans) – Inscriptions obligatoires au 03 26 65 17 89.
EN BREF
Conçue à Compertrix par Eric Deflandre, la Bande du 9 sera officiellement lancée sur le web ce vendredi 22 novembre. Une sorte de communauté bédéphile dédiée à fédérer – en ligne comme dans la vraie vie - tous les acteurs du 9e art. Lecteurs, collectionneurs, auteurs, dessinateurs, maisons d’édition, etc. Tous sont d’ores et déjà invités à rejoindre le mouvement sur www.labandedu9.fr.
La Bande du 9 en ébullition
Parmi les prochains rendez-vous au cinéma de la Comète : l’avant-première du film « 2 automnes, 3 hivers ». Ou les parcours croisés d’un homme, Arman, et d’une femme, Amélie, que le destin réunira au gré des saisons, des accidents et des histoires (d’amour, mais pas que). L’occasion, après la projection, d’échanger avec le scénariste et réalisateur, Sébastien Betbeder. Vendredi 22 novembre à 20 h 30 à la Comète (rue des Fripiers à Châlons). Infos et réservations au 03 26 69 50 99.
Avant-première avec Sébastien Betbeder
Comme chaque année, la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) et la Fédération des sociétés archéologiques champenoises co-organisent une journée archéologique régionale. L’idée : rassembler professionnels, chercheurs et grand public autour de l’actualité archéologique et d’une quinzaine de sujets différents, débats et échanges à l’appui. Samedi 30 novembre dès 8 h 30 à l’auditorium Fernand Pelloutier (1, place de Verdun à Châlons). Entrée libre. Renseignements au 03 26 70 63 31.
Et l’archéologie n’aura plus de secret pour vous
AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA CHINER VENDREDI 22 NOVEMBRE Reims (Gambetta) Foire aux livres & vinyles 10h-18h - Maison Saint Sixte, 6 rue du Lieutenant Herduin Reims (Saint-Remi) Vide-maison 10h-18h 10, esplanade des Capucins
Fère-Champanoise Foire de la Sainte-Catherine Reims (Laon) Braderie de vêtements 10h-18h La Friperie du 24, avenue de Laon Sainte-Ménéhould Bourse aux jouets 9h-18h Espace La Fontaine Vertes Voyes
Marcilly-sur-Seine - Bourse aux jouets & puériculture 8h-18h - Salle des fêtes Mardeuil - Bourse aux jouets & broc des couturières 9h-18h - Salle des fêtes St-Etienne-au-Temple Bourse aux jouets & vêtements 9h-16h - Salle des fêtes
SAMEDI 23 NOVEMBRE
DIMANCHE 24 NOVEMBRE
Sainte-Marie-à-Py Marché des créateurs 10h-18h - Salle polyvalente
Reims (Laon-Zola) Marché de Noël 10h-18h - Maison de quartier Trois Piliers, 29, rue de Pontgivart
Compertrix - Bourses aux jouets, livres & DVD 9h-18h - Allée de la liberté
Troissy - Vente de vêtements, puériculture & jouets 9h-18h - Salle des fêtes
La Cheppe - Bourse aux jouets & puériculture 8h30-13h - Salle des fêtes
Valmy - Marché aux puces Relais de Poste d'Orbeva, Route Nationale
Epernay - Foire aux livres 10h-15h - Gymnase Henri Viet
N°241 du 22 au 28 novembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
magazine
LES HORAIRES
LE GROS PLAN
CINÉ Le Majestic
Guillaume et les garçons à table
du 20 au 26 novembre 2013
9 mois ferme Tous les jours : 18h00 Battle of the year - 3D Tous les jours : 22h15 Capitaine phillips Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Cartel Tous les jours : 13h45 | 16h30 | 19h45 | 22h15 En Solitaire Mer, Sam, Dim : 16h00 | 18h00 | 20h00 Jeu, Lun : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 Ven, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 Evasion Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h30 | 20h00 | 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 20h00 | 22h15 Fonzy Tous les jours : 20h00 Gravity Mer, Sam, Dim : 13h45 | 16h00 | 20h00 | 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Hunger games Ven : 19h30 Hunger games l'embrasement (Avant première) Ven : 22h15 Il etait une foret Mer, Sam, Dim : 11h15 | 18h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 18h00 Inside llewyn davis Mer, Sam, Dim : 11h00 La Marche (Avant première) Mar : 20h00 La strategie ender Mer, Sam, Dim : 22h00 Jeu, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 22h00 Ven : 13h30 | 15h45 L'apprenti pere noel et le flocon magique Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 Planes 3D Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h30 Quai D’Orsay Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h15 Snowpiercer Tous les jours : 22h00 Thor : le monde des tenebres - 3D Mer, Sam, Dim : 15h45 | 18h00 | 20h15 | 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h15 | 22h15 Turbo - 3D Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 15h45
ZAC des Escarnotieres 51000 Châlons
CINÉ La Comète
L'APRES-MIDI AU CINE : QUI VOILA ? Mercredi 20 14:30 / LEO ET FRED Mercredi 20 15:30 OMAR Mercredi 20 18:00 Jeudi 21 20:30 Dimanche 24 20:30 LE MAJORDOME Mercredi 20 20:30 Vendredi 22 18:00 Samedi 23 20:30 NOS HEROS SONT MORTS CE SOIR Jeudi 21 Samedi 23 18:00 Lundi 25 14:30 | AVANT-PREMIERE : 2 AUTOMNES… Vendredi 22 20:30 LA VIE D'ADÈLE Dimanche 24 17:00 LE LUNDI D'OLIVIER BROCHE Lundi 25 20:00
5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne
Genre: comédie Pays: France Durée:1H25 Réalisateur: Guillaume Gallienne Acteurs: Guillaume Gallienne, André Marcon, Françoise Fabian
LA SÉLECTION
Patrick Vanlanghenhoven
Borgman
L’acteur se concentre devant le miroir, la caméra balaie le cadre, s’arrête sur les photos, un acteur de No jouant une femme, des danseuses, des autographes. Le maquillage s’efface, le masque tombe, nous sommes prêts pour le jeu de la vérité, sans fard. Le pied glisse sur le parquet du théâtre, l’éventail claque, commence une ode à la mère, l’histoire d’une adoration commune entre elle et Guillaume, son fils. Pendant longtemps, elle le pense fille. Guillaume, cela l’arrange, face à ses deux frères très sportifs et son père plus viril. Il ne lui reste que ce malentendu pour attirer son attention. Pendant plus d’une heure, entre la réalité et le jeu de l’acteur, nous découvrons une déclaration d’amour aux femmes et à la première d’entre elles, la mère. Tout le monde le pense homosexuel, il se pense fille, du bout de l’âme. L’une des tantes possède peut-être la solution. « Lorsque tu tomberas amoureux, si c’est un garçon, t’es homo, si c’est une fille, t’es hétéro. » Guillaume ira jusqu’au bout de l’impasse pour connaître la vérité. Ces derniers temps, la comédie française se porte bien, elle nous propose des perles d’humour, sensibles et nuancées. Après 9 mois ferme, Quai d’Orsay, c’est au tour de Guillaume Gallienne d’adapter son spectacle dans une mise en scène riche et originale. C’est avant tout un hommage aux femmes et à leur souffle. Cette respiration intime, infime, qui les différencie. Tout part d’un malentendu, accepté par la mère et le fils. Guillaume est-il une fille ? Il explore, dans sa quête, les méandres de ce qui constitue la femme et l’homme. Une fois le rideau ouvert, c’est bien dans le labyrinthe du spectacle que nous entrons. Le spectateur au début accepte le jeu et finit par s’y perdre. Qui est qui ? Qui joue qui ? Nous ne le saurons qu’au dernier acte. Les garçons et Guillaume à table se révèle un film plus riche que nous ne le pensions, chacun y trouvera son bonheur. Retrouvez la version longue, l’interview du réalisateur sur www.cine-region.fr, nos chroniques matinales et l’émission le mercredi de 18h à 18h30 sur France Bleu Champagne.
Genre: Thriller Pays: Belge Durée: 1H53 Réalisateur: Alex Van Warmerdam Acteurs: Jan Bijvoet, Hadewych Minis, Jeroen Perceval Après une poursuite de la société bourgeoise d’êtres vivant sous terre, monstres diaboliques ou créatures divines, Camiel frappe à la porte d’une demeure de gentils bourgeois pour demander asile et reprendre des forces. Très vite la chose s’avère plus pernicieuse et plus maléfique que prévu. Entre film de survivants et d’inconnu dans la maison, Alex Van Warmerdam pervertit le genre dans un film pas si chaotique que cela.
Capitaine Phillips
Genre: Drame Pays: Drame Durée: 2H14 Réalisateur: Paul Greengrass Acteurs: Tom Hanks, Catherine Keener, Barkhad Abdi Capitaine Phillips nous raconte l’histoire vraie du piratage du Maersk Alabama, un navire américain au large des côtes somaliennes par des pirates. Dans une mise en scène aux plans serrés, peu de plans larges, le réalisateur de Jason Bourne 2 et 3 et Greene zone, dans le style du documentaire, nous emporte dans son récit. Parfois la caméra frôle le parkinson, et dommage que le sens du devoir des deux personnages ne soit pas plus poussé.
Ini avan celui qui revient
Genre: Drame Pays: Sri Lanka Durée: 1H44 Réalisateur: Asoka Handagama Acteurs: Dharshan Dharmaraj, Subashini Balasubramaniyam, Niranjani Lui revient au village après un passage par un camp de réhabilitation. Il espère reprendre sa vie et oublier les fantômes du passé. C’est sans compter sur les villageois qui lui reprochent d’avoir survécu. Asoka Handagama, grand réalisateur sri lankais contesté dans son pays pour son soutien aux Tamouls, réussit dans l’ensemble un beau film sur le retour après la guerre.
rire ! u o f e d h 2
CIRQUE DE MOSCOU SUR GLACE
REIMS Salle René Tys - Jeudi 5 décembre à 20h
EPERNAY Palais des fêtes - Mardi 10 décembre à 18h et 21h
CLAUDE VANONY
TAISSY Centre d'animation - Vendredi 14 février à 20h30
30 patineurs 300 costumes La magie du cirque La féerie de la glace
CHALONS EN CHAMPAGNE Maison des syndicats - Samedi 15 février à 20h30 MONTMIRAIL Salle roger perrin - Dimanche 16 février à 15h
RESERVATIONS : office de tourisme de CHALONS, MONTMIRAIL, la petite boulangerie à TAISSY, la fournée d'hugo à REIMS ET RESEAU CORA FNAC LECLERC CARREFOUR AUCHAN GEANT CULTURA SUPER U ticketnet.fr
RENSEIGNEMENTS : 06 80 70 77 78
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Trois drôles de dames en Malaisie
Camille Rives, Emilie Mothé et Lara Prunenec - Raid Amazones
Elles se sont envolées mardi pour la Malaisie afin de disputer le Raid des amazones. Camille Rives, Emilie Mothé et Lara Prunenec, toutes trois marnaises, ont préparé durant près d’un an leur périple. Juste avant leur départ, elles se sont confiées à l’Hebdo du Vendredi. Rencontre avec trois drôles de dames.
lles s’appellent Camille, Emilie et Lara. Ces trois marnaises se sont lancées le défi un peu fou de participer au douzième Raid des amazones à Langkawi, en Malaisie. Les trois jeunes femmes ont décollé mardi en direction de l’archipel où les épreuves débutaient hier. Après le choc thermique – la température dépasse les 30 degrés dans ce pays d’Asie du sud-est au climat équatorial hyper humide – place au
E
13 000 € récoltés grâce aux sponsors
choc physique. Durant cinq jours, elles vont enchaîner les disciplines : canoë, VTT, trek, biathlon et pour finir, une épreuve surprise. Exclusivement réservé aux
Camille, Lara et Emilie sont parties mardi en Malaisie pour disputer le Raid des Amazones. © l'Hebdo du Vendredi
femmes, ce challenge, organisé par l’Arbre Vert, se déroule jusqu’au 28 novembre avec un leitmotiv bien précis : « pas de moteur, que de la sueur ». C’est Camille, la baroudeuse qui a, la première, entendu parler du raid. Elle suggère l’idée à une collègue, Lara. Toutes deux sont cadres à la Caisse des dépôts, à Châlons-enChampagne. Très sportive, cette
dernière est tout de suite séduite par le projet. Emilie, rencontrée via le réseau professionnel de femmes cadres de la Caisse des dépôts Alter-égales, complète l’équipe. Car en plus d’être sportives, les trois jeunes femmes exercent des professions à responsabilités. C’est donc en référence à ce réseau qui les a réunies qu’elles ont baptisé leur équipe Alter-
Repère Camille Rives, la benjamine et aussi baroudeuse du groupe, est née le 21 mars 1986 à Perpignan. Après plusieurs séjours à l’étranger, cette sportive passionnée de voyages commence à travailler à la Caisse des Dépôts de Toulouse, avant d’intégrer celle de Châlons-en-Champagne, en 2011, suite à une opportunité professionnelle. C’est là qu’elle rencontre Lara Prunenec, également cadre au sein de la Caisse des Dépôts châlonnaise. Née en juin 1985 à Aix-en-Provence, la buccorhodanienne (Bouches-du-Rhône) est arrivée dans la région il y a un peu plus de deux ans. Très sportive, elle affectionne tout particulièrement les sports de montagne, la course à pied et le VTT. Une co-équipière toute trouvée pour Camille qui lui propose aussitôt de participer à l’aventure. C’est en septembre 2012, à l’occasion du lancement du réseau professionnel Alter-égales en Champagne-Ardenne, que les deux jeunes femmes font la connaissance d’Emilie Mothé, directrice générale de la SEMCha (Société d’économie mixte de Châlons). Née le 21 mars 1978, la doyenne de l’équipe est aussi la maman de deux enfants. Mardi, les trois concurrentes marnaises ont pris l’avion pour la Malaisie. Les premières épreuves du Raid des Amazones ont commencé hier et se poursuivront jusqu’à mardi. Camille, Lara et Emilie seront de retour dans leurs pénates le jeudi 28 novembre.
égales. « Le frein des femmes dans la vie professionnelle, c’est ellesmêmes ! Le but de ce réseau, c’est de partager de bonnes pratiques et avoir des opportunités. Mais attention, ça ne veut pas dire pour autant que l’on soit féministes », assure Emilie. En participant à ce raid, nos trois amazones prouvent aux autres et à elles-mêmes qu’elles peuvent assurer sur différents plans. « On veut montrer que l’on est capables de monter un projet en dehors du cadre professionnel, tout en étant aussi disponibles pour le boulot », explique Lara. Elles ont également choisi de parrainer l’association « A chacun son Everest », grâce à laquel-le une médecin alpiniste emmène des enfants malades au sommet du Mont-Blanc. Mais pour valider leur inscription, les trois Marnaises ont dû retrousser leurs manches. D’abord, pour réussir à obtenir les 13 000 euros nécessaires couvrant l’ensemble des frais de participation au raid. En ce sens, la recherche des sponsors, entamée depuis le mois de mars, s’est avérée plus difficile que ne l’avaient prévu les jeunes femmes qui pensaient obtenir la majorité des fonds auprès des « grandes » entreprises. Au final, de nombreuses PME locales ont répondu présent, aux côtés de l’URCA (Université de Reims ChampagneArdenne), de la Caisse des dépôts et des villes de Châlons-enChampagne et Font-Romeu (Pyrénées-Orientales). Au total, une douzaine de sponsors ont accepté de soutenir les filles qui n’ont, dés lors, pas ménagé leurs efforts pour préparer la compétition. Pour être au top le jour J, elles ont bénéficié d’un entraînement personnalisé, concocté par le club de tir à l’arc de Verzy et le Reims Olympique Canoë Kayak. « Le plus compliqué a été de réussir à
dégager du temps pour s’entraîner, le soir et les week-ends. Mais dès qu’on s’est lancées dans l’aventure, on s’est toutes engagées à fond. C’était agréable de se retrouver ensemble. On a vraiment appris à mieux se connaître et on a créé des liens d’amitié », révèle Camille. Alors qu’elles préparaient les derniers détails du voyage, les trois sportives appréhendaient, chacune à sa façon, l’aventure qu’elles s’apprêtaient à vivre. « J’ai hâte d’y être pour être confrontée à tout ça : c’est la première fois que je fais du sport en équipe et dans le cadre d’une compétition », trépignait Lara tandis que Camille jonglait entre l’excitation et une pointe d’appréhension. « Je me demande comment je vais pouvoir enchaîner une série d’épreuves comme celles-ci ! ». Mais la plus stressée était sans doute Emilie, qui n’avait jamais pris l’avion et était donc en proie à une « maxi angoisse ». Un sentiment toutefois infime face à la fierté de participer à une telle aventure. « Je réalise un rêve et je
Montrer que l’on peut « aller au bout de ses rêves »
montre à mes enfants que l’on peut aller au bout de ses rêves ; je pense qu’ils sont fiers de moi ». Dépassement de soi, dépaysement, partage : pour les 267 autres concurrentes comme pour Camille, Emilie et Lara les prochains jours s’annoncent riches en émotions. Nul doute qu’à leur retour, ces femmes seront de véritables amazones, capables d’affronter toutes les embûches, sur un canoë en Malaisie comme dans un bureau à Châlons.
Leticia Venancio
L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04 Natif du second décan, la période vous demande de fournir des efforts pour consolider vos acquis. Donc pas de relâchement et maintenez la barre avec discernement et fermeté.
CANCER du 22.06 au 22.07 Natif du Cancer, la confiance acquise ces derniers temps ne doit pas retomber, profitez de cette période pour tenir le cap. Au travail, agissez pour faire diminuer progressivement l'urgence et la pression.
BALANCE du 23.09 au 22.10 Au plan affectif, un nouveau départ pointe à l'horizon de cette fin de mois. Avant cela, employez-vous à calmer vos doutes, à suivre la voie qui mène à la confiance réciproque.
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01
TAUREAU du 21.04 au 20.05 L'heure du choix a sonné ! En famille, votre rôle s'étoffe, mais votre autorité peut être remise en cause. Cette période un peu difficile vous permettra de prendre, début decembre, un nouveau départ.
LION du 23.07 au 22.08
SCORPION du 23.10 au 22.11
Vous serez protégé(e) des intempéries, et il y a une possibilité d'avancée matérielle. Changez votre fusil d'épaule, cultivez la confiance en soi et prenez un peu plus d’initiatives audacieuses.
Essayez de comprendre ce que vous recherchez au niveau affectif. Triez vos émotions et gardez ce qui vous motive et vous plaît. De là jailliront de nouveaux désirs qui stimuleront vos envies.
L'heure de la renaissance amoureuse a sonné ! C'est un nouvel élan, un redémarrage à zéro pour certains, et, pour tous, un ballon d'oxygène qui vous fera évoluer.
GÉMEAUX du 21.05 au 21.06
VIERGE du 23.08 au 22.09
SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12
La chance soutiendra vos efforts. Au travail, ne restez pas scotché(e) à votre bureau mais franchissez les limites, physiques ou mentales, que vous vous êtes imposées. Vous serez récompensé(e) en retour.
Aujourd’hui, vous aurez de nouvelles opportunités de faire évoluer votre vie sentimentale. L'enthousiasme revient et vous permettra de vous exprimer. Pensez à vous, appréciez-vous et agissez en ce sens.
Vous n’aurez rien à redouter cette semaine. Les astres pacifient l'ambiance et vous offrent les moyens vous permettant de répondre, pour ainsi dire, à n'importe quelle situation ou difficulté.
La chance est là et bien là. La semaine sera riche en opportunités qui vous permettront de jouer au niveau social et professionnel un rôle majeur ou d’atteindre un sommet.
VERSEAU du 21.01 au 19.02
POISSONS du 20.02 au 20.03 Pour comprendre en profondeur votre situation affective, vous devrez être philosophe et patient(e). Mais aussi, il faudra trier le nécessaire du superflu et éviter de montrer les dents.
Benoit MELVHILLE
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