Municipales
Emploi
Les listes Apparu et Le chômage épargne légèrement Namur se dévoilent les jeunes champardennais à Châlons p.7 en décembre p.8
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Municipales 2014
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ÉDITION CHÂLONS N°249 du 31 janvier au 6 février 2014 >> chalons.lhebdoduvendredi.c o m
Clowns et marionnettes
Emmaüs
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L'appel de l'abbé Pierre relancé
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Le 1er février 1954, l'appel de l'abbé Pierre résonnait aux oreilles de tous les Français. Soixante ans plus tard, Emmaüs fédère 140 communautés dans l'Hexagone, et des milliers de compagnons et de bénévoles, tous acteurs de la solidarité. Car si ce mouvement pour repousser l'isolement a fait du chemin, il demeure plus que jamais d'actualité, et doit être perpétué. P.4
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N°249 du 31 janvier au 6 février 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
ÉDITO
C’est quoi la Cnuced ? Il y a quelques années, la France découvrait Moody’s, Standard & Poor’s ou Fitch Ratings, et avec ces agences de notation financière, le triple A, pas pour longtemps, et les notes avec des + dedans. Elles faisaient la pluie et le beau temps des économies des pays entrés en crise. Des politiques ont dit qu’il était primordial d’être bien vu par ces agences, puis d’autres, quand les notes ont commencé à baisser sérieusement, qu’elles ne servaient à rien. Ben voyons. Cette semaine, les Français ont appris ce qu’était la Cnuced, l’improbable dénomination d’une agence des Nations unies, qui, à part quand ont été choisies l’Unicef ou l’Unesco, ne s’attache pas les services des meilleurs communicants quand il s’agit de trouver un nom. Donc la Cnuced. Soit la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement. En langue originale unisienne, soit l’anglais, on parle de UNCTAD, ce qui ne vaut pas mieux côté prononciation. Bref, la Cnuced a publié hier un rapport alarmant sur l’attractivité de la France. Les investissements directs étrangers vers le pays se sont écroulés en 2013, avec une baisse de 77 % (!), pour s’établir à 5,7 milliards de dollars. La décroissance des investissements extérieurs a commencé en 2011. Mais cette année-là encore, ils s’établissaient à 38,5 milliards. Au classement des pays les plus attractifs, la France était encore cinquième en 2011. Seizième en 2012, la France a carrément disparu de la liste des 20 premiers pays en 2013. A l’échelle de la planète, la Cnuced indique dans son rapport que les investissements directs étrangers sont en hausse globale de 11 %… Qui, en France, dira le premier que la Cnuced, ça ne sert à rien ? Tony Verbicaro
La météo Vendredi
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3° 6° -1° 6°
Qualité de l’air
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Vendredi 31 janvier
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Dimanche 2 février
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L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.
L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims
T él. 03 26 3 6 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens
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La transparence de la semaine
Réserves parlementaires : les députés marnais dans les clous
Évènement dans l’histoire de la République, l’Assemblée nationale a publié pour la toute première fois, mercredi 29 janvier, la répartition de la réserve parlementaire pour l’année 2013. Député par député, le site internet de l’Assemblée permet de lire le détail des sommes versées par les représentants du peuple français. Chaque député dispose d’une enveloppe de 130 000€ en moyenne, et pour les élus marnais, on est à peu près dans les clous. A noter que Catherine Vautrin disposait d’une somme doublée (260 000€, qu’elle a à peine dépassé) en raison de sa fonction de vice-présidente de l’Assemblée. Ci-après, le détail pour chacun des députés marnais, avec le montant total de la réserve parlementaire dépensée en 2013, le nombre total de bénéficiaires (en très grande majorité des communes, communautés de communes ou syndicats mixtes, plus rarement quelques associations) et le bénéficiaire qui a profité de la somme la plus importante au cours de l’année écoulée. - Arnaud Robinet, député de la 1re circonscription de la Marne : 107 100€, 8 bénéfi-
Une première dans l'histoire de l'Assemblée nationale. © DR
ciaires dont la commune d’Heutrégiville, 45 000€. - Catherine Vautrin, 2e circonscription, vice-présidente de l’Assemblée nationale : 262 400€, 19 bénéficiaires, dont la commune de Crugny, 40 000€. - Philippe Martin, 3e circonscription : 119 831€, 15 bénéficiaires, dont la commune de Villers-Marmery, 25 000€ - Benoist Apparu, 4e circonscription : 135 000€, 25 bénéficiaires dont la commu-
Coup d’oeil sur le monde
Bateau fantôme
Digne des films les plus angoissants, le Lyubov Orlova, un navire d'exploration russe, long de près de 100 mètres et construit en 1975, est actuellement ce que l'on pourrait appeler un véritable vaisseau fantôme. Abandonné par les autorités soviétiques, le navire a quitté Terre-Neuve, au Canada, en janvier dernier direction la République Dominicaine. Seulement, au cours du trajet, son câble de remorquage cède et voici le Lyubov à la dérive dans les eaux internationales. Le problème c'est qu'un an après, ce dernier est toujours livré à lui-même. D'après des images satellites, il se dirigerait actuellement vers les côtes britanniques avec, à son bord, des centaines de rats qui, faute de nourriture, seraient devenus cannibales. Pas sûr que les plages anglaises fassent le plein cet été !
L'immaculée conception
Dans la petite ville italienne de Rieti, une naissance en a surpris plus d'un il y a quelques jours. Et pour cause : la maman n'avait pas vraiment le "profil" pour le devenir puisqu'il s'agit d'une nonne d'un couvent de cette ville. Originaire du Salvador, la religieuse était, à
l'origine, entrée à l'hôpital afin d'y subir toute une batterie d'examen suite à des crampes persistantes à l'estomac. Une échographie est décidée par les médecins et le mystère est vite levé : les crampes étaient en réalité des contractions tout à fait naturelles liées à l'accouchement imminent. Quelques heures plus tard naissait en effet un petit garçon de 3,52 kilos. Quant à savoir s'il est arrivé par l'opération du Saint-Esprit, pour le coup cette fois rien n'est moins sûr.
Trésor à la capitale
En 1942, une riche parisienne fuyait Paris et la Seconde Guerre Mondiale pour se mettre à l'abri, laissant derrière elle son chic appartement situé dans le quartier Pigalle. Les années passent, la guerre se finit et madame refait finalement sa vie dans le Sud de la France. Ce n'est qu'en 2010, suite à son décès, qu'un commissaire-priseur chargé de faire l'inventaire de ses biens découvre l'existence du logement parisien, inoccupé depuis plus de 70 ans ! Suspendu dans le temps, à l'intérieur tout est d'époque, du vieux poêle à l'ancienne gazinière en passant par une vieille autruche en plume. Plus surprenant encore, dans le séjour de cet appartement abandonné se trouvait
nauté de communes du canton de Ville-surTourbe, 16 000€ et la commune de Le Chatelier, 16 000€. - Charles de Courson, 5e circonscription : 130 000€, 17 bénéficiaires, dont la commune de Vanault-les-Dames, 39 000€, en six versements (à noter que Charles de Courson est maire de Vanault-les-Dames).
T.V
également un bien improbable : un tableau de l'artiste-peintre Giovanni d'une valeur estimée de 2,1 millions d'euros. Un vrai trésor caché au cœur de Paris !
Jusqu'au-boutiste
Nul ne l'ignore, la Seconde Guerre Mondiale est terminée et ce, heureusement, depuis bien longtemps. Pourtant, si les conflits ont cessé en 1945, certains soldats ont mis beaucoup plus de temps à déposer les armes. Ce fut le cas du Japonais Hiroo Onoda qui, caché en pleine jungle sur une île des Philippines, ne s'est rendu qu'en 1974 ! C'est à la suite de son décès, le 16 janvier dernier, que son histoire s'est répandue. Envoyé sur cette île en 1944 en tant que spécialiste des techniques de guérilla, sa mission était de retarder le débarquement des américains. Mais la guerre s'achèva sans qu'Onoda en soit prévenu ; les tracts lancés des avions et indiquant la rédition japonaise laissa le soldat dubitatif. Pour lui donc, qui pensa à un leurre, la lutte continuait et il fallut faire appel à son ancien commandant pour le convaincre que le conflit était réellement terminé depuis 30 ans !
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N°249 du 31 janvier au 6 février 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Emmaüs : 60 ans contre l'isolement
Solidarité
1er février 1954-1er février 2014. L'appel de l'Abbé Pierre a soixante ans. L'hiver 54, où d'interminables gelées font rage, est dramatique pour les Français les plus faibles, les sans-abris. Six décennies plus tard, son appel à la mobilisation citoyenne est plus que jamais d'actualité. A ce titre, et pour fêter ce soixantième anniversaire, de nombreuses animations seront prévues sur tout le territoire, notamment entre Reims et Berry-au-Bac.
es amis, au secours... Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant hier, on l'avait expulsée. […] Devant leurs frères mourant de misère, une seule opinion doit exister entre hommes : la volonté de rendre impossible que cela dure. […] Chacun de nous peut venir en aide aux « sans-abris ». […] Grâce à vous, aucun homme, aucun gosse ne couchera ce soir sur l'asphalte ou sur les quais de Paris. Merci ! » Le problème avec l'appel de l'Abbé Pierre, tout comme celui de Coluche avec les Restos du Cœur, c'est que des dizaines d'années après, ils demeurent encore cruellement des sujets de premier plan. En 2014, la pauvreté et l'exclusion atteignent en effet des niveaux on ne peut plus préoccupants en France, avec pas moins de 8,8 millions de personnes considérées comme « pauvres ». Ainsi, marquer le soixantième anniversaire de l'appel de l'abbé, c'est bien sûr rappeler toutes les transformations et progrès rendus possibles
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La communauté Emmaüs se mobilise pour le 60e anniversaire de l'appel de l'Abbé Pierre. © l'Hebdo du Vendredi
par le mouvement Emmaüs, « et c'est surtout continuer à s'appuyer sur cette expérience unique pour provoquer un électrochoc autour de nous. L'insurrection de la bonté est plus que jamais d'actualité », rappelle Jean Rousseau, président d'Emmaüs International. Ainsi, le 1er février, partout en France, un nouvel appel sera lancé afin « d'inviter les citoyens à se mobiliser pour que les personnes en situation d'exclusion ne se retrouvent pas dans des impasses et que la lutte contre la pauvreté devienne la priorité des politiques publiques », comme l'indique Emmaüs France. « Il faut que les citoyens s'emparent des choses, se regroupent pour exiger des démarches, que les élus se rapprochent de la réalité. Qu'attend-on pour interdire aux grandes surfaces de jeter la nourriture invendue, qu'attendent les comités d'entreprise pour imposer aux dirigeants la redistribution des surplus.
A Reims - Berry-au-Bac, la communauté ne manque pas de projet
Depuis quelques années, la communauté Emmaüs, installée à Berry-au-Bac, s'est considérablement développée sur place mais aussi à Reims ; répondant toujours aux besoins sociaux des populations. « Il nous fallait nous agrandir pour l'accueil des compagnons et puis on savait aussi que tout le monde ne pouvait pas aller au magasin de Berry », explique Gérard Racinne, le coresponsable de la communauté du secteur. Le premier projet d'ampleur se concrétise à la toute fin des années 2000 avec la construction de la résidence sociale sur le site de Berry-au-Bac. De nouvelles places d'hébergement qui permettent aujourd'hui de loger 42 compagnons (sur la cinquantaine accueillie au total, plus neuf enfants). En 2010, l'actualité est à Reims avec l'ouverture d'un nouvel espace de ventes à la Neuvillette. « Celui-ci s'est rapidement avéré trop petit pour accueillir tous les dons de meubles et d'objets qui nous arrivaient », se souvient Gérard Racinne. Afin d'améliorer la situation, des recherches sont engagées et un nouveau site, bien plus grand, est déniché allée Paul Halary. « C'est un vaste espace qui, à terme, nous permettra de disposer d'une surface de 3 000 m2 pour la vente et de 1 000 m2 de dépôt-atelier. En plus de cela, il restera 800 m2 de bureaux qui pourront peu à peu être réaménagés en logements. » Grâce à ce nouveau lieu, la communauté a notamment pu apporter son aide aux sinistrés de la catastrophe de Wilson, au printemps dernier, en fournissant divers meubles aux victimes. Un conteneur a même été envoyé au Bénin.
La mobilisation doit se faire partout ». A l'instar de ses homologues partout en France, Gérard Racinne, le co-responsable de la communauté Emmaüs Reims – Berry-au-Bac, est au cœur de cette réalité sociale. Celle d'hommes et
« La mobilisation doit se faire partout »
de femmes, de familles parfois, brisés par un drame de la vie ; un décès, la perte d'un emploi, une maladie, la fuite d'un pays en guerre, autant de facteurs déclenchant la terrible spirale infernale. Alors oui, dans cette mobilisation, Emmaüs a un vrai rôle à jouer. « Depuis
60 ans, on propose des alternatives qui sont crédibles, 60 ans qu'on prouve qu'on peut vivre bien, sobrement et autrement, qu'on n'est pas obligé de rentrer dans la surconsommation. » Arrivé à la tête de la communauté il y a cinq ans environ, Gérard Racinne en est convaincu : « Emmaüs, c'est la liberté d'agir avec du sens dans ce qu'on a de commun, la liberté d'entreprendre, la liberté de transmettre librement. Nos objectifs sont ceux qu'on se fixe nousmêmes, contrairement à beaucoup d'entreprises. Chez nous, ce qui est important pour une personne qui arrive à la communauté, c'est d'avoir une activité sociale utile aux autres. Car c'est dans le regard de l'autre qu'on se reconnaît,
qu'on existe, qu'on peut vivre » Pour lui, le vrai souci à l'heure actuelle, c'est que « la société ne prend pas en compte la vraie vie des plus exclus. Il faut être le premier à l'école, il faut que la plus grosse entreprise bouffe l'autre, c'est toujours la loi du plus fort, du plus riche... rien n'a changé depuis 60 ans. Cette compétition forcée tue les rapports humains, les richesses, les produits fabriqués. Alors tant que notre société ne sera pas attentive aux plus faibles, elle ne pourra pas fonctionner normalement. Dans la communauté, on accueille des gens destructurés, mais qui ne l'auraient pas été si les services sociaux avaient pu s'occuper d'eux... » Alors pour tenter de rendre la société plus attentive, Emmaüs organise pour le 1er février de nombreuses opérations un peu partout en France. Dans la région, les animations débuteront dès 6h30 à la communauté de Berry-au-Bac, avenue du Général de Gaulle. Au programme, une grande marche solidaire au départ de la communauté à destination de Reims avec une arrivée programmée en deux temps, au Boulingrin puis place d'Erlon où sera servie une soupe populaire. L'après-midi, toujours place d'Erlon, le film Hiver 54 sera projeté et un studio photos sera mis en place.
Aymeric Henniaux > Rens. : emmaus-reims-berry-au-
bac@orange.fr A noter que samedi 1er février, les sites Emmaüs de Reims et Berryau-Bac seront exceptionnellement fermés.
A Châlons, tous acteurs de la solidarité
Emmaüs
nstallée depuis février 1995 dans un corps de ferme à Courtisols, la communauté Emmaüs dispose également d’un espace de vente à Châlons. « Nous avons acheté ce local de 450 m2 il y a une dizaine d’années, rappelle Jean-Luc Molet, le fondateur et responsable. Notre champ d’action s’étend de Châlons à Mourmelon, en passant par Sainte-Ménehould, Vitry-le-François, Suippes, Saint-Hilaire, etc. Nous pouvions accueillir au départ six compagnons, et grâce à des travaux d’extension terminés en 2012, nous disposons désormais de douze chambres individuelles. Malheureusement, faute de place, on a encore à peu près une dizaine de demandes d’accueil non pourvues chaque semaine. » En moyenne, 160 personnes sont accompagnées par Emmaüs chaque année. Qu’il s’agisse d’une aide matérielle ou d’un hébergement. « On observe une précarité de plus en plus forte chez les jeunes. Ils se retrouvent souvent à la rue suite à une rupture familiale, et ne peuvent pas bénéficier des minimas sociaux avant d’avoir 25 ans. Beaucoup de salariés au Smic ont aussi du mal à boucler leurs fins de mois. Vivre seul aujourd’hui, avec les impôts, les trajets en voiture pour aller travailler et sans aide financière, c’est devenu très difficile. » Ici, tous les compagnons hébergés sont acteurs de la solidarité, et vivent de leur travail. « Ils sont salariés. Ça leur permet d’avoir leur dignité, de se rendre utile. Il n’y a pas d’assistanat au sein de notre communauté. Et nous autofi-
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La communauté Emmaüs dispose d’un point de vente à Châlons, chemin du Perthuis. © l'Hebdo du Vendredi
nançons notre fonctionnement. »
> Communauté Emmaüs de Châlons-en-Champagne – 72 rue Saint-Julien à Courtisols - Horaires de ventes : chaque mercredi et samedi de 14 h à 18 h – Dépôts possibles du mardi au samedi de 8 h à 17 h Magasin de Châlons (12 bis chemin du Perthuis) ouvert les mercredi et samedi de 14 h à 17 h Contact : 03 26 70 09 14 ou emauscourtisols@wanadoo.fr.
Sonia Legendre
N°249 du 31 janvier au 6 février 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Le projet des jeunes châlonnais salué par le ministère
Unis-Cité – Service civique
La semaine passée, au ministère des Affaires sociales et de la Santé. Invitées par son cabinet, deux jeunes volontaires d’Unis-Cité présentaient, auprès de Marie-Arlette Carlotti, le projet GPS. Ou comment guider les personnes en difficulté à travers les méandres des démarches sociales et administratives.
epuis octobre, âgés de 18 à 24 ans, huit jeunes volontaires d’Unis-Cité planchent sur le projet GPS. Comme Guides vers un Parcours Solidaire. L’idée : permettre aux habitants de la Rive gauche de s’y retrouver plus facilement entre les nombreuses structures sociales – publiques, privées ou associatives – à leur disposition. Et de les orienter dans
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Les jeunes volontaires d’Unis-Cité aux côtés de Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux Affaires sociales. © l'Hebdo du Vendredi
leurs démarches administratives. Une initiative qui symbolise à merveille la vocation du service civique, à savoir s’impliquer dans des actions concrètes et œuvrer pour la société. L’équipe s’est d’abord rendue sur le terrain pour recueillir l’avis de la population, questionnaires à l’appui. Verdict : un véri-
table manque d’informations sur les organismes châlonnais, qu’il s’agisse d’aide sociale, de santé, d’emploi, etc. Première étape des GPS, donc, concevoir une cartographie recensant l’ensemble desdites structures par quartier, avec coordonnées, horaires d’ouverture et description de leurs missions. «
Partenaires sur le terrain… et le papier
De la Préfecture à la Caisse d’allocations familiales, en passant par les centres sociaux-culturels, le Palais de justice ou la Mission locale, on en répertorie 34 sur Châlons, chiffrent les jeunes. Et il y en a certainement d’autres encore. » D’où l’intérêt de faire perdurer ce guide pratique pour que d’autres volontaires puissent, à l’avenir, le compléter et l’actualiser. Parallèlement, chaque lundi matin au bureau de Poste de la Rive gauche, les jeunes échangent avec les usagers et les informent sur les GPS. En mars, ils animeront plusieurs ateliers pédagogiques avec l’aide de professionnels autour de thématiques phares, comme la gestion du budget. « Nous avons conçu une matrice et des cubes en carton représentant les différents postes de dépenses (alimentation, logement, loisirs, épargne, etc.), pour que le public puisse manipuler ces volumes et équilibrer son budget en fonction de ses besoins. » Leur première rencontre avec Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux Affaires sociales et à la
Santé, en charge notamment de la lutte contre l’exclusion, date de décembre. « Nous participions à une conférence sur la pauvreté à La Villette, se souviennent Gaëlle et Cyrielle. Lorsqu’elle a évoqué les difficultés rencontrées par la population face aux démarches administratives, on s’est dit qu’il fallait absolument lui parler des GPS. On y est allé au culot, elle a trouvé notre projet très intéressant. » Si bien que la ministre a tenu à inviter personnellement Unis-Cité à un point presse organisé la semaine passée, à Paris. « Il s’agissait de présenter officiellement le Document Unique, dédié à alléger les démarches administratives des citoyens. Nous avons pu parler d’Unis-Cité et des GPS. La ministre s’est engagée à venir sur Châlons avec son équipe. On ne pensait pas que ce projet irait aussi loin, c’est une reconnaissance, et c’est encore plus motivant ! ».
Sonia Legendre
Polices nationale et municipale
e lundi en mairie de Châlons, Pierre Dartout, préfet de Région, et Bruno Bourg-Broc, premier magistrat, cosignaient une convention pour officialiser la collaboration de leurs services de polices respectifs. Une collaboration couchée sur le papier pour trois ans, mais qui, en réalité, existe sur le terrain depuis longtemps déjà. Qu’il s’agisse de la sortie des écoles, de la sécurité routière, de la surveillance des grands événements tels que la Foire, ou encore de la vidéo-protection. Et les deux élus sont tombés d’ac- Convention à l’appui, Pierre Dartout et Bruno Bourgcord sur la qualité de ce travail en commun, tout Broc ont officialisé la collaboration des services de police comme sur l’importance d’assurer la sécurité des municipaux et nationaux. © l'Hebdo du Vendredi citoyens, « la première des libertés, dixit Bruno Bourg-Broc. Cette signature confirme les excellentes relations que nous avons eues jusque-là. Ici, en cas de besoin, on s’appelle et on gère les problèmes avec une grande réactivité. » Pas de changement dans les faits, donc, mais cette coopération dispose désormais d’un support juridique. « Comme c’est le cas dans les villes où l’on compte plus de cinq agents de police municipaux détenteurs d’une arme, quelle qu’elle soit », précise Jean-Edmond Beyssier, directeur de cabinet à la Préfecture. Pierre Dartout voit également en cette démarche l’occasion de « renforcer la complémentarité de nos missions et de mieux répartir nos moyens d’action. »
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2013 2014
UN AN DE PLUS
La rubrique Un an de plus propose de revenir sur un événement traité dans nos colonnes il y a un an, semaine pour semaine, et de regarder comment les choses ont évolué depuis. L’Hebdo du vendredi 1er février 2013 relayait le dépôt de bilan de Grandeco (ex Grantil), la plus ancienne fabrique française de papiers peints, détenue par le groupe belge Ideco. Un simple coup de fil de la holding aura suffi à annoncer la cessation de paiement et, de ce fait, le licenciement de 162 salariés. Constitués en association, les Grantil ont tenté pendant des mois de défendre leur entreprise, avec l’aide des pouvoirs publics, des consulaires, des banques, etc. Fin mai, leur projet de Société coopérative et participative, dernier espoir pour sauver l’usine, tombe à l’eau. Aujourd’hui, ceux qui avaient opté pour le Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) voient leurs droits prendre fin. « Le CSP dure un an, précise Franck Leclère, président de l’association. Là, on rebascule dans le dispositif classique d’Aide au retour à l’emploi. Soit moins de 55 % du salaire brut, contre 87 % jusqu’ici. » Le combat se poursuit en justice avec deux actions prudhommales. La première contre la Gimv, l’actionnaire principal de Grandeco. « Les conciliations s’étendront sur quatre jours, en mars et avril. L’objectif : étudier les 148 dossiers déposés et trouver une entente pour chacun d’eux. Le cas échéant, l’affaire passera en jugement. » La deuxième action est menée contre Isabelle Tirmant, le mandataire liquidateur de Grandeco, pour plusieurs manquements à la procédure. Audience prévue le 24 juin à Châlons, devant le bureau de jugement du conseil des prudhommes.
Le bras de fer entre l’industrie et la finance se poursuit en justice
Ciné-débat « Extrême droite : comment la combattre aujourd’hui ? »
La Ligue des Droits de l’Homme et la Licra Châlons proposent un ciné-débat le samedi 8 février à 14h30, à l’espace Pelloutier de la Maison des Syndicats (place de Verdun à Châlons). Au programme : la projection du film-documentaire « Au pays des gueules noires, la fabrique du FN », d’Edouard MillsAffif, puis des échanges animés par André Déchot, journaliste et membre du groupe de travail « Extrême droite » à la LDH, et par Pierre Henry, directeur général de France Terre d’Asile. Entrée libre. La Banque Populaire de Lorraine Champagne-Ardenne (BPLC) ouvrira prochainement une agence, qui sera dénommée Châlons-Fagnières, située rue du Docteur Fagne à Châlons. La pose de la première pierre symbolique aura lieu vendredi 7 février, en présence du directeur général de la BPLC, Dominique Wien.
Une nouvelle agence BPLC
Pour éclairer les chefs d’entreprise et les acteurs économiques sur les dernières mesures fiscales et sociales annoncées, le groupe KPMG propose une rencontre dédiée à l’amphithéâtre de l’Ensam (rue Saint-Dominique à Châlons). Rendez-vous le mardi 4 février à 18 h. Inscriptions et renseignements au 03 26 65 17 15.
Rencontre autour de l’actualité fiscale et sociale
La Ville de Châlons organise un atelier participatif à destination des commerçants, professionnels du bâtiment et autres organismes publics, en présence de Cyril Boucaud, architecte-conseil ZPPAUP (comme Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager). L’objectif : accompagner les propriétaires dans leurs projets de valorisation des façades, et leur permettre d’améliorer leur lisibilité tout en respectant le patrimoine existant. Rendez-vous ce vendredi 31 janvier à 18 h 30, à l’auditorium de la bibliothèque Pompidou (rue Léon Bourgeois).
Les bons tuyaux pour soigner sa façade
Ce jeudi 6 février, la maison de retraite Saint-Joseph fêtera son 400e anniversaire. L’occasion de commémorer l’histoire de cette structure, et de mettre en lumière ses particularités architecturales. Au programme : visite exceptionnelle des bâtiments à 14 h 30, puis messe à la chapelle Saint-Joseph à 17 h 30.
La maison Saint-Joseph, 400 ans déjà
Prisée pour ses cours d’eau et ses petits coins de verdure, la ville de Châlons affiche un bilan positif de la saison touristique 2013. Un peu plus de 12 000 passagers ont profité des balades en barque, contre 10 900 l’année précédente, et 8 000 internautes supplémentaires ont surfé sur le site de l’Office de tourisme. Les visites guidées ont fédéré près de 2 800 personnes, soit environ 400 de plus qu’en 2012. Le nombre de groupes accueillis a bondi de 53 %. Petite baisse de régime au camping municipal, avec une progression de 7 % des nuitées, contre 27 % la saison passée. Le relais nautique, quant à lui, a vu ses ventes de nuits grimper de 23 %. Côté marketing, la boutique « souvenirs » aménagée depuis mai à l’Office de Tourisme connaît un franc succès. Sur place, les bonnes idées cadeaux ne manquent pas et ne cessent de se développer. Des petites douceurs du terroir aux casquettes (ou parapluies), en passant par les mugs estampillés aux couleurs de la Venise pétillante.
Châlons, toujours la cote touristique
Ma ville à l’heure du FN…
N°249 du 31 janvier au 6 février 2014 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Front national
Insécurité, immigration, euro… C’est le trio de tête des mots-clés les plus recherchés sur le site officiel du Front national. Et ça décline assez bien, la problématique de la monnaie unique européenne en moins, forcément, les préoccupations des électeurs, selon les têtes de listes Rassemblement Bleu Marine Front national rencontrées pour réaliser ce dossier.
arseille n’a qu’à bien se tenir, nos villes marnaises sont des foyers d’insécurité. Sans vouloir nier une réalité de la délinquance à Reims, Châlons ou Epernay, les programmes sécuritaires des candidats FN dans ces villes semblent taillés pour des villes du nord du Mexique. Le doublement des effectifs des policiers municipaux, les candidats FN ne sont pas les seuls à le proposer, et ce n’est un secret pour personne, les villes manquent de présence policière, encore plus depuis que la police nationale voit son nombre de fonctionnaires diminuer. De là à vouloir mettre en place une police municipale dont la priorité serait de lutter contre la grande délinquance, et plus des problèmes de circulation et de stationnement ? Et on déroule l’armement - létal - des policiers municipaux, la création de brigades de nuit ou de brigade cynophile, la vidéo-surveillance mobile, embarquée par les policiers euxmêmes… Quand on parle avec les candidats du risque de mettre en place des villes très, trop policières, Roger Paris, tête de liste FN à Reims, se contredit quelque peu : « Il faut rassurer la population, la délinquance augmente, contrairement à ce qu’on nous dit. Mais je suis d’accord, il ne faut pas non plus créer un état policier. Fliqué, on l’est assez. » À Epernay, le candidat Bleu Marine Sébastien Durançois est moins « ambitieux », mais la ville est plus petite.
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Sécurité, sécurité, sécurité
« A Châlons, il y a eu deux actes de violence par jour en 2012, énumère Pascal Erre, secrétaire de la fédération départementale et tête de liste FN dans la ville préfecture. Et huit atteintes aux biens par jour. Tous les deux jours, il y a eu un vol à la tire. » Bien sûr, tout chiffre audessus de zéro, en matière de délinquance, c’est trop. Mais les chiffres châlonnais sont enviés par beaucoup de villes de France… « C’est peut-être plus faible qu’ailleurs, mais moi je m’occupe de Châlons. Il faut rétablir un climat de tolérance zéro. En lien avec la police nationale, bien sûr, parce que c’est le boulot de l’Etat, mais il faut bien que les collectivités locales fassent quelque chose. Avant Pétain en 1941, d’ailleurs,
Pascal Erre. © l'Hebdo du Vendredi
les polices étaient locales. » Le recours à l’histoire est monnaie courante chez Pascal Erre. Au point de se montrer quelque peu irrationnel en matière d’attractivité : « Au XVIIe siècle, Châlons était réputée comme l’une des plus belles villes de France. Châlons a eu une réputation économique plus importante que Reims, notamment, à l’époque des draps. C’était dû à un évêque, Roger Ier, au Moyen Age (10081042, ndlr). Châlons doit retrouver cette image. D’ici 10, 20 ans, avec nous, Châlons doit redevenir la grande capitale régionale qu’elle a été. »
Immigration : l’ancien et le nouveau FN cohabitent...
Côté immigration, on sent chez Sébastien Durançois et Roger Paris une arrivée relativement récente au Front national et les quelques jours de formation à Nanterre, censés lisser l’image du parti. « Le FN d’avant Marine Le Pen, non, je n’aurais pas pu en être, explique le candidat sparnacien. Certaines idées n’ont plus lieu d’être. Des gens qui se lâchent, il y en aura toujours, il faut les détecter et s’en débarrasser. » Pour Roger Paris, « il faut stopper l’immigration et intégrer ceux qui sont là, les former ». En parfait défenseur de son parti, Roger Paris estime que « tout le monde ne comprend pas qu’on est un parti républicain, laïque ». Mais comment comprendre qu’un parti revendique la laïcité tout en promettant la fin des subventions aux associations communautaristes ? La laïcité en France, on l’oublie souvent, est un principe qui sépare l’Etat et les religions, l’Etat devant rester neutre, et garantit la liberté de cultes. La laïcité ne combat pas les religions, mais cherche à empêcher l’influence religieuse dans l’exercice du pouvoir politique. Or, que les pouvoirs publics participent, dans des proportions raisonnables, au financement des associations religieuses, s’inscrit parfaitement dans la laïcité telle qu’elle est légiférée en France. Si Roger Paris ou Sébastien Durançois se contentent d’évoquer la fin des subventions
aux associations communautaristes (et un club d’échecs, par exemple, n’est-il pas déjà une association qui réunit la communauté des joueurs d’échecs ?), Pascal Erre, plus ancien au FN, est clair : « Moi, maire de Châlons, je ne financerai pas les mosquées. Moi, maire de Châlons, je ne marierai pas les couples homosexuels. » Dans le deuxième exemple, Pascal Erre a beau jouer de l’anaphore façon François Hollande, il s’inscrit d’ores et déjà dans l’illégalité. Pour le reste, les deux anecdotes qui suivent rappellent le Front National que Marine Le Pen cherche tant à gommer. Pascal Erre : « Moi, maire, je serai maire de tous les Châlonnais, quelle que soit leur race (sic, ndlr), quelle que soit leur religion. » Pendant notre rendezvous, en présence de quelques colistiers, au moment où nous échangions sur la sécurité, un jeune raconte : « Je suis venu au FN pour ça, pour la sécurité. » Pascal Erre : « Et il a été victime d’un vol de scooter récemment ! Et par qui ? On peut pas le dire... » « Par un arabe », lâche le jeune. « Pas par un Suédois », sourit, un peu jaune, Pascal Erre. Si Roger Paris assure que « les liens sont excellents avec Pascal Erre », et estime que « le climat tendu des législatives est calmé », la question de la légitimité du secrétaire de la fédération départementale reste dans les têtes. Alain Vieiville, frontiste rémois de longue date, a été prié d’aller voir loin de Roger Paris et de Jean-Claude Philipot, le directeur de campagne de la liste rémoise. Avec son départ, une petite dizaine de colistiers présumés seraient partis d’eux-mêmes.
A Epernay, Sébastien Durançois a été investi directement par le siège national, et il ne se reconnaît absolument pas dans Pascal Erre. « On a bien vu des tatouages nazis dans la Marne », rappelle le Sparnacien, faisant écho à l’affaire qui avait secoué le FN dans le département en 2012, quand avaient été révélés dans l’union les tatouages à la gloire du Reich sur le dos du fils de l’épouse du secrétaire départemental. Quand on évoque la question avec lui, l’agacement monte.
Léger sur l’économie et la culture
Enfin, au rayon développement économique et attractivité, les candidats FN marnais montrent assez vite des limites. Roger Paris, par exemple, annonce que « tous les gros investissements seront soumis à référendum ». Et c’est à partir de combien, un gros investissement ? Après un peu d’hésitation, il explique que ce sera « à définir ensemble ». JeanClaude Philipot vient à son secours : « Ça commence quand ça s’étale sur plusieurs années. » Ce qui est clair, pour Reims, c’est que « le musée, on ne le fera pas, c’est un coût de fonctionnement, des déficits publics, des emplois publics. On a déjà largement, la cathédrale, la ville des sacres. On va remettre ça en avant. Il nous faut des manifestations historiques. » Et retour dans le passé… Puis, quand on met en relation musée et éducation, Roger Paris se trouble, passe à autre chose. Puis revient dessus un peu plus tard : « Pour le musée, on n’est pas prêt, je ne dis pas
plus tard, mais là, non, on ne l’intègre pas dans notre projet. » Côté développement, Roger Paris voudrait « faire renaître la foire de Reims. Châlons a la sienne, Charleville, Troyes ont les leurs ». Quand on lui oppose son discours sur le musée - une dépense non nécessaire - et qu’on fait remarquer qu’à part à Châlons, les foires vivotent, et qu’à Reims, ça n’a jamais pris, le candidat se rattrape quelque peu aux branches : « On veut faire une foire de niches, on est dans la réflexion… » A Châlons, la redynamisation du centreville est l’un des thèmes les plus importants de la campagne électorale. Pascal Erre : « Je leur dis aux commerçants, le dynamisme, c’est eux. La mairie ne va pas créer le dynamisme. C’est aux commerçants de le faire. Mais nous, avec mon adjointe au commerce, une ancienne commerçante, madame Guerlet, on détectera les commerçants dynamiques pour pouvoir les fédérer pour redresser la barre. C’est aux commerçants châlonnais de prendre en main l’animation commerciale. Le rôle de la commune, c’est de leur faciliter la tâche. Hors, une taxe locale sur la publicité extérieure, c’est un bâton dans les roues. Pour une taxe qui rapporte à peine 100 000€ par an en 2013. Nous, on l’enlèvera cette taxe. Nous consulterons aussi les commerçants pour le plan de circulation. Pour le stationnement, on propose de mettre à égalité les commerces des zones périphériques et du centre-ville : gratuit, par zone bleue. A Vitry-le-François, ça marche. Nous, au FN, on se fonde sur l’expérience. La zone bleue, c’est le disque, ça n’empêche pas le contrôle. La ville peut utiliser le droit de préemption depuis cinq ans. A Châlons, il n’a jamais été utilisé. Et là, tout d’un coup, on en parle. Nous, on en a parlé il y a plus de six mois. » Le droit de préemption, l’actuelle majorité municipale l’a évoqué avant la mise en place du comité stratégique pour le centre-ville, installé en avril 2013. A Epernay, Sébastien Durançois estime que « la ville est certes touristique, mais qu’on ne peut pas miser que sur ça ». Un peu plus loin, il explique qu’il faudrait « un marché de Noël, qui ferait bouger le centre-ville ». Même indirectement, un marché de Noël n’est-il pas une animation qui cherche à attirer des touristes ?
Tony Verbicaro
Pascal Erre proposera lors du débat qu’organisera l’UCIA le 7 février une « idée de pôle d’excellence à créer à Châlons... On n’en parle pas avant, sinon, on va nous piquer nos idées. » D’ici là, il continue d’éplucher les comptes de la ville, année 2012. « 281 réceptions en 2012 à la mairie de Châlons. Moi, je n’en ai pas les moyens. C’est quand même l’argent du contribuable. C’est toujours pour de bons motifs, pour de bonnes causes ! Il y en a des justifiées, d’autres moins. Quand c’est pour des motifs patriotiques, 14 juillet, 11 novembre, nous, on est pour. Mais bon. Un contribuable ne peut pas se payer une réception presque chaque jour de l’année. Pendant cette période d’austérité en plus... Les gens attendent autre chose. » Il ne faudra pas que les Châlonnais attendent le festival Furies ou celui des Musiques d’Ici et d’Ailleurs… « Le cirque et le centre national des arts du cirque, c’est bien, c’est reconnu mondialement, mais Furies et Musiques sur la Ville, c’est niet. Furies, c’est pas le même cirque. Je n’ai rien contre eux, mais ça coûte trop d’argent aux contribuables. Furies, ils auront le droit de faire des représentations sur la place publique, mais ils n’auront pas d’argent. Il y a plus de 70 associations culturelles à Châlons, et deux associations se partagent le gâteau. 466 000€ pour deux associations. Avec ça on pourrait en faire des choses. Il y a 69 associations restantes qui ont des miettes. Je sais que dans la liste d’Apparu, il y en a qui pensent comme nous, mais ils n’osent pas le dire. » Furies et le Festival des Musiques d’Ici et d’Ailleurs sont aussi mondialement connus, pourtant…
Châlons - Furies et Musiques sur la Ville dans le collimateur
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La liste de Rudy Namur présentée ce vendredi
Liste « Un nouveau souffle pour Châlons »
avoir « su tirer un trait sur le passé et participé à cette union politique, à ce rassemblement des forces de la gauche », rappelant l’action de Jean Reyssier, ancien maire communiste de Châlons. Puis de dévoiler les grandes lignes du projet « Un nouveau souffle pour Châlons », non sans une pointe de reproches à l’actuelle municipaLes colistiers du projet « Un nouveau souffle pour Châlons », rassemblés lité. Tantôt sur « le déclin du devant leurs locaux de campagne. © l'Hebdo du Vendredi centre-ville », tantôt sur « les ymboliquement situés au colistiers, puisqu’ils s’affichent farces que sont les conseils de rond-point François désormais les vitrines desdits quartier. » Entre autres idées du Mitterrand, les locaux de locaux. Certains, d’ailleurs, ont eu programme à venir : la mise en campagne de Rudy Namur et son droit à une photo plus grande que place d’une charte des commeréquipe ont été inaugurés samedi d’autres : Alain Goze (personnali- çants - approuvée par Bruno dernier. Soit environ 110 m2, et tés civiles et socialistes), Carole Forget, venu par amitié -, le déveune cérémonie digne des grands Joussier (PS), Dominique Vatel loppement des jardins familiaux, meetings américains. Avec DJ (PCF), Karine Robin (PS) et l’utilisation du droit de préemLeloup (EELV). ption, le déploiement de la fibre pour l’ambiance musicale, sono Francis pour le discours, pins et bandanas Evidemment, on en a d’abord optique, ou encore l’installation de à l’effigie du candidat, thé à déduit qu’il s’agissait des « têtes transports en commun électriques. volonté, etc. Mais la star de la jour- de liste », mais il n’en est rien. Les Pour terminer, Rudy Namur s’est née, c’était sans conteste la « Rudy présentations - parcours et posi- solennellement engagé à stabiliser mobile », spécialement exposée et tions sur la liste - sont prévues ce les taux des impôts locaux et à officiellement en service. vendredi midi (lire par ailleurs). apporter un soutien sans faille à L’occasion également de décou- Au fil de son discours, le candidat l’aéroport de Paris-Vatry. vrir les noms et les visages des a remercié ses coéquipiers pour Sonia Legendre
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Lever de rideau sur la liste de Benoist Apparu
La liste « Un nouveau souffle pour Châlons » 2 - Carole Joussier, 54 ans, psychologue scolaire 3 - Alain Goze, 63 ans, retraité, expert consultant formateur 4 - Marilyn Homon, 51 ans, cadre professionnel à la Poste, syndicaliste 5 - Dominique Vatel, 55 ans, agent immobilier 6 - Karine Robin Le Luron, 40 ans, infirmière protection maternelle et infantile 7 - Philippe Comby, 50 ans, professeur de philosophie au lycée Pierre Bayen 8 - Martine Thibert, 51 ans, collaboratrice dans le secteur assurance, responsable associative 9 - Maxime Gérardin, 26 ans, assistant parlementaire au Sénat 10 - Leila Filali, 37 ans, adjointe d’animation 11 - Homad Messaoudi, 71 ans, retraité de l’industrie 12 - Martine Combres, 62 ans, retraitée de l’Education nationale 13 - Franck Leclère, 40 ans – en formation professionnelle, responsable associatif et syndicaliste 14 - Claudine Pavet, 50 ans, coordinatrice auxiliaire de vie scolaire 15 - Francis Leloup, 57 ans, retraité de France Telecom 16 - Sylviane Jeanne, 59 ans, attachée d’administration de l’Etat 17 - Christophe Lucas, 43 ans, enseignant en histoire-géographie au collège Victor Duruy 18 - Myriam Tassin, 45 ans, cadre territorial, directeur général des services 19 - Rachid Filali, 31 ans, conducteur routier 20 - Cathy Rigaux, 36 ans, mère au foyer, juriste 21 - Thibaut Poirot, 25 ans, professeur agrégé d’histoire
22 - Madeleine Bressand, 55 ans, agent des Douanes, responsable associative 23 - Julien Robert, 29 ans, secrétaire 24 - Céline Michel, 28 ans, aide-soignante 25 - Francis Flores, 54 ans, responsable syndical au Centre hospitalier 26 - Claire Bonot-Moreau, 54 ans, sagefemme 27 - Alban Theriat, 43 ans, technicien qualifié Pôle emploi? 28 - Emilie Langlet, 33 ans, enseignante en histoire-géographie au collège Perrot d’Ablancourt 29 - Tony Mateos, 68 ans, retraité de la Police nationale 30 - Marie-Claude Legrand, 60 ans, chargée de gestion budgétaire à l’Agence de l’eau SeineNormandie 31 - Adda Naouari, 36 ans, soudeur 32 - Emma Terrazano, 41 ans, aide-soignante 33 - Philippe Svagelski, 72 ans, retraité de La Poste 34 - Béatrice Comby, 58 ans, travailleur social 35 - Daniel Fontaine, 58 ans, chef de projet action sanitaire et sociale 36 - Valérie Virard, 43 ans, aide-soignante 37 - Joël Villers, 53 ans, agent des impôts, dessinateur 38 - Fatima Lamsyah, 54 ans, adjoint technique territorial 39 - Olivier Kuzas, 47 ans, employé d’exploitation à la STDM 40 - Françoise Costel, 60 ans, retraitée de l’Education nationale, comédienne amateur 41 - Philippe Porte, 53 ans, psychologue 42 - Marguerite Hermant, 68 ans, retraitée, professeur des écoles privées 43 - Michel Durand, 68 ans, retraité, ingénieur
Liste « J’aime Châlons – Génération 2014 »
algré quelques indices dévoilés çà et là (lire l’Hebdo du vendredi 24 janvier) et quelques intuitions, le mystère planait encore jusqu’à ce vendredi midi sur la liste de Benoist Apparu. Première liste, d’ailleurs, à avoir été dévoilée à Châlons pour les municipales. Comme prévu, « J’aime Châlons – L’équipe « J’aime Châlons – Génération 2014 », officiellement présentée ce vendredi à Génération 2014 » ras- Châlons. © l'Hebdo du Vendredi semble des anciens président de la communauté d’agglomération), Lise adjoints, des forces vives du monde associatif, des Magnier (directrice générale des services à Suippes), acteurs sociaux, économiques ou encore juridiques, Jérôme Mat (dirigeant d’une société), Pascale Belair ainsi que trois partis politiques : UMP, UDI et (directrice de l’Institut de formation en soin infirMoDem. « Une liste renouvelée, avec 40 % de sormiers), Jean-Louis Devaux (adjoint sortant, vice-prétants et 60 % d’entrants, a précisé Benoist Apparu. sident du Conseil général et chef d’entreprise), Mais aussi une liste ouverte et complémentaire. Nous Martine Lizola (adjointe sortante, cadre de la foncvoulons perpétuer ce qui a été fait par Bruno Bourgtion publique), Ludovic Chassigneux (consultant), et Broc et son équipe. » Clémence Brémont (doctorante en linguistique). On Moyenne d’âge des colistiers : 47,9 ans. « Et si retrouve également des figures connues de la muniBruno a longtemps été le benjamin de différentes cipalité sortante telles que René Doucet (premier assemblées, il ne sera pas le doyen de cette liste », a adjoint), Elisa Shajer (adjointe, présidente départeensuite plaisanté la tête de liste, avant de présenter mentale de la Croix-Rouge), Gérard Lebas (adjoint son équipe, membre par membre. 21 femmes, 22 aux finances), etc. hommes. Puis son « mentor » de lui souhaiter, une Tous, sans exception, ont signé une charge de déonfois de plus, bonne chance dans cette aventure : « Je tologie. « Il ne s’agit pas de sombrer dans un effet de souhaite vivement, de tout cœur, que Benoist Apparu mode, mais de renouveler ce principe. BBB l’avait soit élu maire de Châlons. Et si ce n’est pas le 23 fait en son temps. Cette équipe s’engage à respecter mars, ce sera le 30 ! » des valeurs d’impartialité, d’intégrité, d’assiduité et Dans l’ordre, les neuf premiers colistiers de Benoist de présence, ou encore de transparence. » Apparu : Frédérique Schulthess (adjointe sortante, S.L assistante sociale), Bruno Bourg-Broc (maire sortant,
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La liste « J’aime Châlons – Génération 2014 » 1 - Benoist Apparu, 44 ans, adjoint au maire, député de la Marne 2 - Frédérique Schulthess, 52 ans, adjointe au maire, assistante sociale 3 - Bruno Bourg-Broc, 68 ans, maire de Châlons-enChampagne, président de Cités en Champagne 4 – Lise Magnier, 29 ans, directrice générale des services à Suippes 5 - Jérôme Mat, 37 ans, directeur de société 6 – Pascale Belair, 55 ans, directrice de l’Institut de formation en soins infirmiers 7 – Jean-Louis Devaux, 56 ans, adjoint au maire, vice-président du Conseil général, chef d’entreprise 8 – Martine Lizola, 55 ans, adjointe au maire, cadre de la fonction publique 9 – Ludovic Chassigneux, 36 ans, consultant à la SCET 10 – Clémence Bremont, 23 ans, doctorante en linguistique 11 – René Doucet, 67 ans, 1er adjoint au maire, retraité de l’éducation nationale 12 – Elisa Schajer, 64 ans, adjointe au maire, présidente départementale de la Croix Rouge 13 – Gérard Lebas, 62 ans, adjoint au maire, retraité de l’éducation nationale 14 – Karine Bonne, 36 ans, directrice du Centre d’information sur le droit des femmes et des familles, juriste 15 – Christian Baty, 66 ans, adjoint au maire, président du Centre communal d’action sociale 16 – Martine Ragetly, 65 ans, conseillère municipale 17 – Fabrice Legrand, 39 ans, conseiller municipal délégué, animateur socio-culturel 18 – Marie-Pierre Carrillo, 39 ans, assistante en ressources humaines, organiste à Saint-Jean 19 – Antoine Gerbaux, 53 ans, pharmacien, président de la Caisse locale urbaine du Crédit agricole nord-est 20 – Floriana Paindavoine, 29 ans, vendeuse 21 – Yan Morand, 40 ans, adjoint au maire, masseurkinésithérapeute 22 – Fatima Djemaï, 51 ans, conseillère municipale déléguée, présidente de l’Association sportive et cul-
turelle pour la jeunesse et les adultes, aide médicopsychologique 23 – Augustin Delavenne, 35 ans, collaborateur parlementaire 24 – Inès Boulant, 20 ans, étudiante en droit 25 – Paulo Dias, 45 ans, artisan 26 – Frédérique Martin, 51 ans, conseillère municipale, employée de banque 27 – Jacky Deliege, 64 ans, retraité militaire, président de l’Amicale des Grévières 28 – Françoise Guglielmi-Eckert, 55 ans, enseignante, engagée dans l’association Temps danse libre 29 – Christophe Guillemot, 41 ans, délégué aux relations territoriales du groupe La Poste, engagé à la Jeune chambre économique et au Rotary 30 – Laurence Dadeu, 42 ans, rédactrice territoriale au Conseil régional, membre du comité directeur de la Renaissance 31 – Jean-Marie Foggea, 59 ans, retraité militaire, engagé à l’Association de gestion de l’insertion de la Cac (Agicac) 32 – Françoise Billo, 55 ans, commerçante 33 – Jérôme Gorgeot, 41 ans, attaché de presse 34 – Isabelle Colmont, 44 ans, commerçante 35 – Romain Janssens, 32 ans, coordinateur de programme à Unis Cités, engagé au CIDFF et à la Croix Rouge 36 – Christel Cher, 75 ans, engagée aux Restos du Cœur et à la Croix Rouge 37 – Hadrien Jolly, 31 ans, assistant manager 38 – Isabelle Panaïotis, 54 ans, infirmière, présidente de la Croix rouge Châlons 39 – James Alcon, 51 ans, cadre dans le privé, animateur à l’ASPTT VTT 40 – Sandra Sekhar-Marx, 41 ans, enseignante 41 – Gaëtan Amiet, 22 ans, étudiant en biologie 42 – Jacqueline Gallois, 68 ans, adjointe au maire, présidente de l’Amicale de la Croix Jean Robert 43 – Michel Hamm, 69 ans, adjoint au maire, docteur en médecine
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Chômage des jeunes : -1 000 en Champagne-Ardenne
Les indicateurs de l’emploi - décembre 2013
rançois Hollande a donc perdu son pari : la courbe du chômage ne s’est pas inversée avant la fin de l’année 2013. On concèdera au Président de la République et à son ministre du Travail, Michel Sapin, qu’effectivement, il y a une décélération de l’augmentation… La bonne nouvelle des chiffres de décembre 2013 réside en la baisse du nombre de demandeurs d’emplois (catégorie A) chez les moins de 25 ans. L’effet emplois d’avenir se vérifie. Et la baisse se vérifie pour la région ChampagneArdenne (-1 000), pour la Marne (-200) et l’Aube (-200), mais pas dans les Ardennes et en HauteMarne, où le chômage des jeunes reste stable. Concernant les zones d’emploi, l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi sur l’année 2013 a davantage touché les grandes agglomérations (Reims +6 %, Troyes +8,9 %).
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Prévenir assez tôt, pour ne pas avoir à guérir
Tribunal de commerce
haque année, le greffe du tribunal de commerce examine environ 2 400 bilans comptables des entreprises de Châlons, Vitryle-François, Sainte-Ménehould, Vertus et alentours. Souvent pointée du doigt parce qu’elle représente l’autorité, celle qui prononce les décisions de justice, cette structure gagnerait pourtant à être démystifiée. Elle constitue un précieux allié pour les entrepreneurs, au même titre que d’autres conseillers (experts comptables, banques, consulaires), la connaissance des lois sur le bout des doigts en plus. « A condition que les dirigeants ne tardent pas à nous consulter, insiste Jean-Pol Boban, le président du tribunal. Ce qui, malheureu- Jean-Pol Boban (à d.) et Patrick Caudwell (à sement, n’est pas encore assez ancré dans les mœurs. En moyenne, g.), respectivement président et vice-présisept entreprises sur dix, faute de s’organiser assez en amont, s’orien- dent du tribunal de commerce de Châlonstent vers la liquidation judiciaire. Nous pourrions en sauver davan- en-Champagne. © l'Hebdo du Vendredi tage si les difficultés étaient prises en compte plus tôt. » En 2013, redressements judiciaires, liquidations et plans de sauvegarde confondus, 144 procédures ont été ouvertes par le tribunal. « Contre 117 en 2011 et 133 en 2012, compare Patrick Caudwell, vice-président en charge de la cellule prévention. Les liquidations judiciaires directes sont passées de 64 à 84. Mais il existe des solutions de prévention, bien avant la cessation de paiement. Comme la conciliation ou le mandat ad hoc par exemple, qui permettent de négocier un étalement de dettes ou des contrats, tout en restant aux manettes de son entreprise. » » La faute à la crise ? Pas tant que ça, d’après Jean-Pol Boban. « Le territoire de Châlons reflète les difficultés rencontrées sur le plan national. Notamment dans les secteurs du transport, de la boulangerie, de la coiffure, etc. Effectivement, la crise lamine un peu les entreprises. Ceci étant, c’était vrai hier et ça le reste aujourd’hui, environ deux tiers des procédures lancées sont le résultat d’une mauvaise gestion. On constate également que les gens n’ont plus envie de se battre, qu’ils n’y croient plus vraiment. Mais nous espérons qu’il fera plus beau demain. » S.L
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Métiers de l’Hygiène et de la Propreté Préparez votre Formation Qualifiante avec le Greta de la Marne
Du 24 Février au 11 juillet 2014
Titre Professionnel Agent de Propreté et d’Hygiène du Ministère du Travail
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EN BREF
Les membres de la Jeune chambre économique d’Epernay ont présenté mardi 28 janvier leur nouveau projet, Marne déposée. Inspiré d’une initiative lancée par la JCE de la Mayenne en 2010, Marne déposée a pour objectif de recenser ces entreprises du département de la Marne qui excellent par leurs savoir-faire, parce qu’il n’y a pas que le champagne ! Article détaillé dans notre prochaine édition.
La JCE lance Marne déposée
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Veuve Clicquot : les raisons du silence
Champagne - Mouvement social En décembre dernier, les salariés de Veuve Clicquot étaient en grève afin de protester contre la mise à pied à titre conservatoire d'un salarié. Un mois s'est écoulé et ce sont deux salariés qui ont été licenciés par la direction pour harcèlement moral et physique : des décisions prises sous la pression de l'inspection du travail. L'enquête de cette dernière révèle en effet des faits accablants.
ntre le 10 et le 20 décembre dernier, les salariés des maisons de champagne Veuve Clicquot et Krug, deux sociétés appartenant au groupe LVMH, ont participé à un mouvement de grève. Ils protestaient alors contre la mise à pied à titre conservatoire d'un de leurs collègues. Cette dernière a été suivie d'un licenciement, tandis que deux autres salariés ont ensuite aussi été mis à pied. L'un deux a également été licencié depuis. Les motifs de ces sanctions n'étaient pas connus de l'ensemble des salariés, la direction restant bizarrement muette sur ses déci-
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sions. On savait simplement qu'elles découlaient directement d'une enquête réalisée au sein de l'entreprise par l'inspection du travail. L'Hebdo du Vendredi a pu lire le compte-rendu de cette enquête et ses conclusions sont claires, tant pour les salariés mis en cause que pour la direction des ressources humaines de Veuve Clicquot. Les multiples témoignages mentionnés dans ce rapport révèlent en effet que les trois salariés sanctionnés ont harcelé moralement et physiquement des mois durant plusieurs de leurs collègues, notamment féminines, dont la plupart récemment embauchés. Le comte-rendu de l’enquête atteste « d'intimidations, menaces, dénigrements, faits physiques et mise à l'écart ». Les témoignages des victimes sont très précis et accablants : « Ils se sont mis autour de moi, ils m'ont tiré ma blouse et mes cheveux » ; « Tu prends le balai, tu fais comme à la maison et tu fermes ta gueule » ; « Fais comme on te dira, sinon tu auras la vie dure », etc. Mais les victimes n'étaient pas toutes de nouveaux employés, il s'avère que des membres de l'encadrement ont aussi « fait l'objet de pression, menaces et insultes » : « Faites attention à ce que vous dites, on ne va pas en rester là » ; « Tiens voilà
l'enculé, le connard », etc. L'enquête évoque aussi d'autres témoignages de personnes souhaitant rester anonymes, mais qui confirment les dires des victimes, « voire des faits encore plus graves ». Si les faits reprochés sont effarants, ils sont malheureusement courants dans le monde du travail. Le plus grave dans cette triste histoire, c'est sans doute le silence et l'inaction de la direction de Veuve Clicquot. Bizarrement, celle-ci n'a pas communiqué à ses salariés les motifs des sanctions prises provoquant la grève de décembre. Le syndicat CGT champagne n'a d'ailleurs pas été plus bavard. Si cela avait été le cas, il est pourtant certain que le mouvement airait peu ou pas suivi. Il faut dire que la direction, qui connaissait les faits, pour certains depuis plusieurs mois, n'était sans doute pas fière de n'avoir rien fait plus tôt contre les salariés incriminés, finalement obligée d'agir suite à l'enquête de l'inspection du travail. Mais pourquoi la direction a t-elle laissé plusieurs de ses employés dans une situation de détresse psychologique pendant si longtemps ? En fait, les salariés concernés par l'enquête étaient tous des élus du personnel, délégués syndicaux de la CGT champagne. Et dans ce cas,
Une enquête de l'inspection du travail a permis de fare la lumière sur les problèmes qui empoisonnaient de nombreux salariés de chez Veuve Clicquot. © l'Hebdo du Vendredi
il est toujours difficile de prouver les fautes des salariés dits protégés et donc de les sanctionner. Et a t-elle voulu éviter un conflit ouvert avec le syndicat par crainte de subir un mouvement de grève pouvant ralentir la production ? La direction a t-elle donc sciemment privilégié la bonne marche de sa production au détriment du bien-être de plusieurs de ses salariés ? Deux questions qui restent sans réponse pour le moment car ni la direction de Veuve Clicquot, ni les responsables de la CGT champagne n'ont souhaité répondre à nos sollicitations invoquant que cette affaire n'était pas terminée. En revanche, ce qui est sûr, ce sont les conclusions de l'enquête
La mécanisation de la vendange s’écrit aujourd’hui
Champagne
Pascal Férat, président du Syndicat général des vignerons de la Champagne, a de nouveau évoqué la mécanisation de la vendange à l’occasion d’une conférence de presse, mardi 20 janvier. Agitée comme une menace face à la hausse des charges patronales sur les emplois saisonniers, le Syndicat réfléchit en fait sérieusement à cette mécanisation.
a-t-il une contradiction entre l’approche mécanique de la vendange et la mise en avant du prestige, de l’excellence, du luxe, vecteurs importants de la communication du champagne ? Pascal Férat semble jouer le grand bluff, mais à force de répéter qu’il est sérieux quand il parle de mécanisation, ne risque-t-il pas de s’enfermer dans sa « menace », à l’origine destinée à faire pression sur le gouvernement lors de l’annonce, puis de la mise en application, depuis la dernière vendange, de la forte hausse des cotisations patronales sur les emplois saisonniers ? « Sur les cotisations sociales, on nous a collé des barèmes qui sont ceux de l’hôtellerie », ne décolère pas Pascal Férat. La mesure est vécue de manière particulièrement injuste en Champagne, où la filière viticole paie mieux, en moyenne 10 %, ses saisonniers. Et un petit coup de machine à vendanger, menace ultime, en passant : « Elle va arriver plus vite que prévu ! » sourit, jaune, Pascal Férat. Qui se dit prêt à rédiger un cahier des charges - et même qu’il a déjà com-
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© l'Hebdo du Vendredi
mencé - pour demander aux industriels de plancher sur un projet de vendange mécanisée. « On est très sollicité pour avancer sur ce projet, on nous appelle pour nous demander le cahier des charges ! » Lequel cahier des charges pourrait être prêt d’ici 2015. Pour rappel, les systèmes mécanisés qui existent aujourd’hui dans d’autres vignobles occasionnent des pertes de raisin. En Champagne, le montant de ces pertes, en l’état actuel, resterait sans doute plus élevé que le surcoût engendré par la hausse des cotisations sur les emplois saisonniers, estimé à 30 millions d’euros pour la vendange 2013. En Champagne, il faudra toujours couper les grappes, question d’appellation, et pas égrainer, ce qui se fait déjà très bien mécaniquement. « Pour de nombreux industriels qui me contactent, explique Pascal Férat, inventer une machine qui coupe une « queue de raisin », comme ils disent, c’est facile. » Ce qui semble poser problème, ce sont les grappes cachées, ou celles emmêlées aux fils
métalliques. « On peut faire évoluer la vigne. On est bien passé de la plantation en foule aux rangs. Après, s’il faut élargir les routes de trois mètres, non, mais s’il s’agit de relever un fil de cinq centimètres, ça, on peut. » Pascal Férat reconnaît que si le gouvernement reculait sur la hausse des charges patronales sur les emplois saisonniers, « on serait embêté pour faire revenir la mécanisation sur le tapis ! » et défend le projet. « De très grands vins sont mécanisés, et en Champagne, beaucoup de monde est désormais prêt à aller au bout. » Le premier défenseur des vignerons rapproche le projet d’autres domaines comme la médecine, l’informatique, la télécommunication, les transports : « On fait bien rouler des trains sans pilote, et on voudrait nous dire que c’est parce qu’on ramasse à la main que notre produit est meilleur ? » Prenant l’exemple du tri des grappes, qui semble ne pouvoir être fait que par l’homme, Pascal Férat réplique : « Certains cueilleurs le font très bien, d’autres, non. Des chercheurs ont mis au point des robots capables de cueillir un abricot mûr et de laisser un fruit pas mûr sur la plante. Maintenant, pour nos raisins, si une machine ne peut pas faire mieux que l’homme, je ne vois pas l’intérêt. » En son temps, l’invention du Gyropalette (machine a remuer les bouteilles de vins effervescents par casiers) en 1968 avait suscité plus qu’un débat. Et pourtant, à partir de 1972, la profession a été totalement convaincue. Non seulement le remuage mécanique a remplacé un travail long et pénible pour l’homme, mais il est acquis que les bouteilles sont remuées plus précisément en Gyropalette qu’à la main. La vendange mécanique ou robotique en Champagne est-elle appelée à vivre pareille histoire ? Rien n’est moins sûr, et s’il est acquis qu’on cueillera encore à la
adressées à la direction des ressources humaines de la maison de champagne : « Vous n'avez pas rempli vos obligations, sachant que vous connaissiez ces problèmes depuis de nombreuses semaines. » Devant la menace d'un procès verbal, la direction a donc pris les mesures qui s'imposent dans de pareils cas : le licenciement pour deux des personnes incriminées. Quant aux victimes qui ont eu le courage de témoigner, certaines d'entre elles ont du être mutées sur d'autres sites appartenant au groupe LVMH afin de les protéger d'éventuelles représailles !
Julien Debant
EN BREF
La Région et Bpifrance lancent le prêt de revitalisation
Jean-Paul Bachy, le président du Conseil régional de Champagne-Ardenne, et Christian Thériot, directeur régional de Bpifrance ChampagneArdenne, ont signé jeudi 30 janvier une convention pour créer un prêt régional de revitalisation. L’idée a germé dans les instances nationales de Bpifrance et se décline donc à l’échelle régionale. Cet outil, dispositif public d’aide au développement économique, doit profiter aux petites et moyennes entreprises et aux entreprises de taille intermédiaire situées en Champagne-Ardenne ou souhaitant s’y installer. Le prêt peut concerner tout programme de développement, de reprise ou d’investissement nécessitant un renforcement du fonds de roulement. Le fonds destiné à ces prêts sera doté de 5,250 millions d’euros. La participation du Conseil régional est de 1,750 million d’euros. Le prêt, d’une durée de sept ans, est plafonné au montant des fonds propres de l’entreprise. Il est au minimum de 50 000€ et au maximum de 175 000€.
main pour un certain nombre d’années, parce que le développement de machines à vendanger prendra du temps, et que les investissements seront conséquents, le débat est plus que lancé. Respect de l’appellation oblige, c’est forcément par l’intermédiaire du CIVC qu’avancera ce dossier. A priori, le négoce n’y est pas opposé, et les vignerons resteront sensibles à ce que l’initiative viennent de leurs représentant du SGV. L’histoire retiendra que la mécanisation de la vendange est née d’une lutte contre une décision de l’Etat. L’interprofession, qui a tant fait pour le modèle économique du champagne, n’est-elle pas issue de la révolte de 1911…
Tony Verbicaro
N°249 du 31 janvier au 6 février 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Reims a changé, Montpellier aussi
Foot (L1, 23e j.) - Reims - Montpellier
Toujours solide à l'extérieur, le Stade de Reims a besoin d'une victoire à domicile pour rester dans la première moitié du classement. Un résultat que les Rémois devront aller chercher au bout d'euxmêmes face à une équipe de Montpellier ragaillardie depuis l'arrivée de Roland Courbis.
usqu'au bout l'ennui pouvait-on lire au lendemain du match nul et vierge entre le FC Nantes et le Stade de Reims. Un résultat pourtant on ne peut plus logique entre une équipe nantaise qui avait à coeur de se rassurer après sa lourde défaite à Paris (5-0) et une formation rémoise solide hors de ses bases. Et finalement, peu importe que cette rencontre ne fut pas d'excellente qualité. Pour les Rouge et Blanc, l'essentiel était aussi de ramener un petit quelque chose après la défaite subie à domicile face à Lyon (1-2). « Ce fut un match très positif même s'il nous a manqué cette capacité à marquer un ou deux buts », juge Hubert Fournier. L'entraîneur rémois estime aussi que la gestion de la rencontre fut intelligente, « face à un adversaire qui attendait derrière ». Toujours est-il qu'après 22 journées disputées, le Stade de Reims se positionne à une excellente 4e place au classement des résultats obtenus à l'extérieur, devancé
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ligne rouge. Et bien qu'encore seulement 15e du championnat, Rémy Cabella et sa bande sont invaincus depuis six rencontres toutes compétitions confondues. Ils ont pris leurs distances avec la zone de relégation et signent au passage un coup d'éclat au Parc des Princes en éliminant le PSG de la Coupe de France (2-1). Une victoire de prestige que les Montpelliérains ont confirmé le week-end dernier à la maison par un succès probant face à Nice (3-1). Un regain de forme qui ne surprend pas Hubert Fournier : « C'était une anomalie de les voir près des relégables. La moitié de l'effectif a participé au titre de champion de France. Cette équipe possède de belles individualités et Roland Courbis a le mérite de leur avoir redonné de l'allant ». Méfiance.
> Reims - Montpellier (23e j.), samedi 1 février
Julien Debant
Face à une équipe de Montpellier en grande forme, le Stade de Reims aura besoin de l'appui de ses supporters. © l'Hebdo du Vendredi
simplement par Paris, Monaco et Marseille. « Nos prestations à l'extérieur prouvent que le club a changé et crédibilise notre place dans la première moitié de classement », note Hubert Fournier. Désormais 9e avec 33 points, le Stade de Reims ne peut cependant pas se contenter de faire des résultats loin de ses bases. Pour rester dans le top 10 de la L1, il lui faut maintenant enchaîner par une vic-
toire à domicile. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le prochain visiteur ne foulera pas la pelouse de Delaune en victime désignée. Il s'agit en effet du Montpellier Hérault désormais entraîné par Roland Courbis. Depuis son arrivée sur le banc en remplacement de Jean Fernandez, l'ex entraîneur de Bordeaux et de Marseille a su redonner une âme à un groupe qui a longtemps fleurté avec la
Le CCRB peut (enfin) compter sur son banc
à 20h, stade Auguste-Delaune. Prochain match : Guingamp - Reims (24e j.), samedi 8 février à 20h, stade du Roudourou.
Kamel Ghilas file à Charleroi L’attaquant international Algérien Kamel Ghilas a résilié son contrat avec le Stade de Reims. Barré par la concurrence, il n'a joué que sept minutes seulement cette saison en L1. Agé de 29 ans, il s’est engagé librement avec le club belge de Charleroi SC.
Basket (Pro B, 27e j.) Orchies - Châlons-Reims
Diminué par des pépins physiques, Châlons-Reims a signé deux succès d'affilée grâce notamment aux apports décisifs d'Arthur Bouëdo et de Florent Tortosa. Aux deux jeunes joueurs de poursuivre dans cette voie et ce dès samedi sur le parquet d'Orchies.
'est la belle satisfaction de la semaine. Les performances d'Arthur Bouëdo et de Florent Tortosa lors des deux dernières victoires ont été enfin à la hauteur des attentes. Le duo a cumulé 16 points et 18 d'évaluation contre Poitiers (78-67) et 20 points et 19 d'évaluation à Denain (80-72) contre 7,3 points et 7,3 d'évaluation sur l'ensemble de la saison. Leur apport conjugué a donc clairement permis à Châlons-Reims de relever la tête après deux défaites consécutives. « Un début de satisfaction, indique sobrement Nikola Antic. C'est bien car ça leur donne de la confiance, mais ce n'est pas en deux matches qu'ils vont compenser une première moitié de saison décevante. » L'entraîneur du CCRB se veut donc réservé
Djordje Petrovic (13,5 pts et 4,2 rbs) ou encore Nicolas Taconen (5,8 pts et 6 rbs) sont tous capables dans un bon soir de créer des problèmes à n'importe quel adversaire.
> Orchies - Châlons-Reims (27e j.), samedi
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1er à 20h, Pubeco Pévèle Arena, Orchies.
Prochain match à domicile : Châlons-Reims - Lille (28e j.), vendredi 8 février à 20h, Complexe Sportif René Tys, Reims.
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EN BREF Diminué par les pépins physiques, le CCRB peut compter en ce moment sur un Arthur Bouëdo saignant. © l'Hebdo du Vendredi
quand à la performance de ses protégés. Surtout, il attend que les deux jeunes joueurs confirment leur montée en puissance. D'autant plus que le club marnais a grandement besoin de son banc en cette période riche de blessures à répétition. Contre Poitiers, Nikola Antic a en effet dû jouer avec un Sacha Giffa diminué avant de se priver
Invitations Pro A : Châlons-Reims présente à nouveau sa candidature La LNB a décidé de relancer le processus d’invitation de deux clubs supplémentaires en Pro A pour la saison 2014-2015 et a parallèlement « décidé de revoir les modalités d’attribution de ces invitations afin d’adapter celles-ci aux objectifs poursuivis à moyen terme tout en prenant en considération les remarques faites par la commission indépendante ». En janvier dernier, le CCRB avait consacré beaucoup de temps et d’énergie pour présenter un dossier de qualité. Le cahier des charges étant réactualisé et le président de la LNB, Alain Béral ayant loué la qualité du dossier présenté, le CCRB a donc pris la décision de représenter sa candidature. Cependant, les dirigeants de Châlons-Reims affirment « que cette procédure ne doit en aucune manière atténuer l’engagement de toutes les forces vives du club pour accéder à la Pro A par la voie sportive au terme de la saison en cours ».
de Michel Morandais, blessé après seulement 8 minutes de jeu. A Denain, ce dernier n'a même pas posé le pied sur le parquet, tandis que c'était au tour de Kévin Joss-Rauze d'être touché. Dans ces conditions, l'apport du banc devient capital. Il le sera tout autant samedi soir dans l'antre d'Orchies, 17e au classement. Une partie a priori largement à la portée des joueurs marnais. « Comme à Denain, il faut aller chercher la victoire face à une formation qui peut battre n'importe qui » insiste Nikola Antic qui souhaite voir son équipe « détruire » le jeu adverse. A Orchies, le danger viendra d'abord de Marc Salyers (11 pts et 5,3 rds), ancienne star de la Pro A avec Roanne, arrivé au début du mois et capable par séquences de prendre feu. « S'il est euphorique, personne ne peut l'arrêter », prévient Nikola Antic. L'américain ne sera pas la seule menace à annihiler : Austen Rowland (15,2 pts et 5,9 pds), Tony Stanley (12,4 pts),
Nouveau record de France pour Diniz
Yohann Diniz a battu le record de France du 5000m marche en salle lors des championnats régionaux indoor qui se sont déroulés à Reims, dimanche dernier. Avec un temps de 18’29’’44, le licencié de l'EFSRA améliore sa précédente marque sur la distance réalisée en 2009 de plus de dix secondes (18’40’’26).
Jeux mondiaux d’hiver des transplantés : trois médailles pour Martine Varin
Martine Varin, Rémoise de 45 ans, transplantée d’un rein il y a six ans, a encore brillé aux Jeux mondiaux d’hiver des transplantés, qui se sont déroulés du 12 au 17 janvier à La Chapelle d’Abondance, en HauteSavoie. Martine Varin a collectionné trois médailles d’or mondiales, ses premières, dans les épreuves de ski de fond.
Cette semaine
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Le jazz d’Omar Sosa à la Comète Milamarina, artiste harpiste à encourager !
Entre-sort Furies Lâcher de clowns et de marionnettes
Expo Sylvain Lécrivain et son étrange carnaval à la maison Clémangis
Capitole en Champagne La programmation 2014 < Au coeur de l'hiver, la Comé-
die de Reims ne prend pas de vacances. La scène culturelle rémoise propose ainsi pas moins de cinq pièces de théâtre pour tous les goûts et tous les âges, dès six ans : Tête Haute, un conte résolument moderne qui s’amuse avec les technologies pour créer un véritable univers de rêve ; Les Revenants, un bouleversant drame familial orchestré par Thomas Ostermeier ; Oblomov, l'histoire d'un anti-héros russe qui refuse tout et s’enferme dans sa chambre ; Les Enfants du soleil, un grand classique de la littérature russe qui raconte un monde malade ; Ali Baba, un monument raconté avec fantaisie, magie, folie et le tout en musique.
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Omar Sosa, ou l’art délicat d’allier l’urbain à l’afro-cubain
La Comète – Concert jazz
Sans doute l’un des plus emblématiques - et des plus mystiques – musiciens de son temps, Omar Sosa enchante les publics au fil de ses passages sur scène. Et pour cause. Voici un magicien hors-norme, capable de réinventer les notes, leurs mouvements, pour des voyages exceptionnels quelque part entre jazz, world, cultures urbaines et rythmes afro-caribéens. Installé aux Etats-Unis, ce pianiste cubain d’origine multiplie les casquettes de compositeur, producteur, arrangeur et percussionniste. Et puise dans ses racines une inspiration et une originalité inégalables. En live, d’expérimentations en improvisations, il vit sa musique avec une intensité rare et invite les spectateurs à rejoindre son univers. Le Quarteto Afrocubano rassemble autour d’Omar Sosa - et de ses multiples claviers - plusieurs artistes complices : Leandro Saint-Hill aux saxophones et aux flûtes, Childo Tomas à la basse, et Ernesto Simpson à la batterie. Le tout sublimé par les arrangements conçus sur mesure pour cette formation, et la verve fabuleuse du maestro. Plus qu’un concert, un grand S.L Omar Sosa, légende vivante du jazz moment de partage à ne pas manquer, résolument. afro-cubain, à découvrir à la Comète. > Omar Sosa - Quarteto Afrocubano – Mardi 4 février à 20 h 30 à la Comète - Durée : 1 h 30 - Infos et © Antonella Mori réservations au 03 26 69 50 99.
Lâcher de clowns et de marionnettes sur les pistes
Furies – Entre-Sort
Adepte du complètement barré et du décalé, l’association Furies place ce nouvel Entre-Sort clown & marionnette sous le signe… des sports d’hiver. Jusqu’ici, rien d’anormal, sauf peut-être le manque de neige par chez nous. Mais du côté de la programmation, ça foisonne de créativité, et de glissades plus ou moins contrôlées. Au menu : trois jours de folie, douze spectacles - dont deux concoctés in situ – servis par huit compagnies. Et parmi les furieux invités : Boris Arquier alias Bobitch, un clown bruiteur-beatboxeur parfois borderline, mais résolument attachant. Issu du cirque Archaos, le saltimbanque originaire des Cévennes (tiens, rapport à la montagne !) se souvient être déjà passé par Châlons. Il y revient pour une résidence artistique, et proposera donc, en plus de son premier spectacle solo, une dégustation de sa nouvelle création. À l’heure Bobitch, un clown hors-norme en où nous rédigeons cet article, rien n’est figé, tout reste à imaginer. Du déroulé de l’histoire à la scénogra- résidence de création chez Furies. phie. « Le titre du spectacle, tout comme le lieu, sont susceptibles d’être modifiés, glisse Boris, malicieuse- © Massimo Baesi ment. Mais on vous préviendra si c’est le cas. » Car le propre de sa compagnie, baptisée Microsillon, c’est de surprendre le public. Quelques pistes, tout de même : le clown mettra sa voix et son jeu d’acteur au service de cette création, ainsi qu’une paire de talons aiguilles, taille 45. Et en guise de fil conducteur : l’environnement urbain, ses bons côtés comme ses aspects un peu glauques. « La prostitution, les dealers, les ambiances sombres, etc. Aucune vulgarité, mais néanmoins déconseillé aux enfants. L’humanité du clown, l’amusement et la légèreté seront omniprésents, pour contraster le tout. » Théâtre d’objets, acrobaties périlleuses, ou encore contes musicaux : beaucoup d’autres pépites attendent impatiemment les spectateurs. Rendez-vous au sommet de la station Rive gauche, dès jeudi ! S.L > Entre-sort clown & marionnette de Furies - Du 6 au 8 février – Salle Rive gauche à Châlons (15 rue de Fagnières) – Tarifs : de 2 à 14 € (forfaits Gliss, Luge, Bobsleigh ou Tout schuss au choix, de 10 à 14 euros) – Restauration sur place - Infos et réservations au 03 26 65 90 06 ou furieusement@wanadoo.fr - Programme complet sur www.furies.fr.
AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA LOISIRS VENDREDI 31 JANVIER
INITIATION AU UKULÉLÉ Pour apprendre, parfaire, progresser ! Avec prêt d’instrument. À 20h30. Entrée libre - l’Orange Bleue à Vitry-le-François.
fants, palais des glaces, maison hantée, auto - tamponneuses, chenilles, confiseries, stands de tir et manèges à sensation. À 14h00. Mercredi, samedi et dimanche de 14h à 19h30 - Entrée libre - Le Grand Jard, à Châlons-en-Champagne.
CONCERTS
SAMEDI 1ER FÉVRIER
RENCONTRE AVEC LES DIEUX
SAMEDI 1ER FÉVRIER
HINDOUS
POP/ROCK : DEPORTIVO + OK CHORAL
Atelier «Apprentis découvreurs» pour les 8-12 ans, dans le cadre de l’exposition «Sur la route des Indes, un ingénieur français dans le Tamil Nadu». À 10h00. À 10h et 14h30 - Salle pédagogique du musée des Beaux-arts et d’Archéologie, passage Vendel. VENDREDI 28 FÉVRIER
COURS DE DANSE INDIENNE Pour les 8-12 ans, dans le cadre de l’exposition «Sur la route des Indes, un ingénieur français dans le Tamil Nadu». À 14h30. Renseignements, réservation au 03 26 69 38 53 - Musée des Beauxarts et d’Archéologie, passage Vendel. JUSQU’AU DIMANCHE 2 MARS
FOIRE DE LA SAINT GLINGLIN Une cinquantaine de familles de forains seront présentes au Grand Jard avec, notamment manèges pour les en-
Deportivo loin de la scène ? Impossible ! Depuis 10 ans qu’il brille dans la lumière de la scène rock française, le trio continue, sans se retourner, plus que jamais. Ok Choral pose les bases d’un rock «à la française» malin, avec une intention électro évidente et un mélange inédit de pop française et de rock. À 20h30. Tarifs : de 5 à 16 euros – l’Orange Bleue à Vitry-le-François. MARDI 4 FÉVRIER
APÉRO MUSIQUE : TROMPETTE
Jérôme Marinette (trompette) et Christiane Romain (piano), viennent présenter un instrument lors d’un mini concert suivi d’un apéritif... En partenariat avec l’École municipale de musique Jean-Michel Schaefer. À 19h30. Tarifs : de 3 à 8 euros – l’Orange Bleue à Vitry-le-François.
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L’étrange carnaval de Monsieur Lécrivain
Maison Clémangis – Exposition
Difficile de décrire la démarche artistique de Sylvain Lécrivain, tant elle oscille entre réalisme et onirisme. Sur invitation de la Maison des arts, ce plasticien issu des Beaux-arts de Reims exposera une cinquantaine d’œuvres à Clémangis. Des masques, plus précisément, tous plus intrigants les uns que les autres. Une belle façon d’annoncer l’arrivée, mi-mars, du carnaval à Châlons, mais aussi de détourner de leur fonction première certains objets du quotidien. Le tuyau d’un aspirateur se transforme ainsi en une trompe d’éléphant, un balai devient la tête d’un personnage, etc. Le tout saupoudré de jeux de mots en tous genres. « La récupération est la base de mon travail, explique l’artiste. J’y intègre une certaine démarche écologique, des clins d’œil à la biodiversité, au monde qui nous entoure et auquel nous sommes sensés prêter attention. C’est un hommage à la nature. » Pour accompagner ces totems, un film d’animation baptisé « Tronches de vie » permettra de reconstituer, à partir de vrais animaux, des chimères et autres bêtes imaginaires. Dans un tout autre registre, à l’étage, Sylvain Lécrivain propose une expérience singulière autour de la vidéo et de la lumière. « Aujourd’hui, il existe encore des matières que les scientifiques ont du mal à définir, comme l'éther par exemple. Je Les personnages mi-humains mi-végém’en suis inspiré pour créer le « monde d’éther ». Un univers imaginaire, une sorte de planète relataux de Sylvain Lécrivain s’invitent à la tivement habitable que je me suis appropriée, où se meuvent des formes abstraites et de curieux permaison Clémangis. © Sylvain Lécrivain sonnages, pour plonger les visiteurs dans l’inconnu. Cette fois-ci, il s'agit d'un clin d’œil poétique et S.L décalé à notre bonne vieille Terre. » Ambiance lunaire assurée. > Lumière masquée – Exposition de Sylvain Lécrivain, artiste plasticien – Organisé par la Maison des arts – Du samedi 1er (vernissage à 14h30) au dimanche 16 février à la Galerie Clémangis (rue Nicolas Durand à Châlons) – Entrée libre tous les jours de 14 h à 18 h.
La foire aux bons concerts (et bons spectacles)
Capitole en Champagne – saison 2014
La saison 2014 du Capitole en Champagne s’annonce riche en belles surprises et promet de faire voir du pays. De l’Espagne à la Chine, en passant par la Russie, la Pologne, et même Vénus, pour les plus intrépides. Avec la complicité des Stentors, fervents ambassadeurs du patrimoine musical français. De quoi s’évader, donc, qu’on soit petit, grand, fan de cirque, d’opéra, ou encore de Tony Carreira, le Johnny Hallyday du Portugal. Parmi les perles proposées au fil de cette nouvelle programmation : les concerts de Tal, Bernard Lavilliers et Gérald De Palmas, la magie des cirques Medrano et de Pékin, le retour des hommes et des femmes de Mars et de Vénus, l’hommage à Carmen de l’Opéra national de Sibérie, etc. Liste non exhaustive, évidemment. En mars, place aux salons. Et autant d’occasions, pour le grand public, de faire des affaires autour de la gastronomie, de l’habitat, des antiquités ou de l’automobile. Puis rendez-vous du 29 août au 8 septembre pour la Parmi les rendez-vous culturels S. L de cette nouvelle saison au Catraditionnelle Foire de Châlons, 68e édition. pitole : le concert de Tony Car> Billets en vente à l’Office de Tourisme, Carrefour Croix Dampierre, Espace culturel Leclerc de Fagnières et reira, une bonne idée de cadeau pour la Saint-Valentin ! © DR en ligne (Fnac, Ticketnet, Francebillet).
AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA JAZZ : OMAR SOSA QUARTETO AFROCUBANO Entre jazz et world, musiques urbaines et rythmes afro-caribéens, le pianiste cubain Omar Sosa invente un jazz à l’horizon très ouvert, une musique magnifique, toujours en mouvement, qui sonne comme une langue universelle. À 20h30. Tarifs : 6 à 24 euros – La Comète.
EXPOSITIONS JUSQU’AU VENDREDI 31 JANVIER
LA CAMPAGNE DE FRANCE DE 1814 Présentation des collections des musées municipaux relatives à la Campagne de France de 1814. À 8h30. Entrée libre - Galerie Lallement, Hôtel de Ville de Châlons-en-Champagne. JUSQU’AU VENDREDI 14 FÉVRIER
LE VIN DANS LA BIBLE Un exposition qui donnera à voir une dizaine de panneaux réalisés fort judicieusement par des chrétiens d’Arbois, des outils de collection destinés au travail de la vigne, des calices de différentes époques, des bibles anciennes ainsi qu’une recension des passages de l’Ancien et du Nouveau Testament relatifs à ce thème.
À 15h00. Entrée libre du lun. au ven. de 9h à 12h et de 14h à 17h, les sam. et dim. de 15h à 18h - Maison diocésaine, 1bis, rue Saint Joseph.
SPECTACLES MERCREDI 5 FÉVRIER
LES ETOILES DU CIRQUE DE PÉKIN 50 Étoiles du Cirque de Pékin, des costumes fabuleux, des décors gigantesques pour 2 heures de fable acrobatique impressionnante. À 20h00. Tarifs : 35 à 50 euros – Capitole-en-Champagne, av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne. JEUDI 6 FÉVRIER
MARIONETTES : LIMEN Spectacle de marionnettes à partir de 14 ans, par la Numen Company. À 19h00. Séance supplémentaire à 21h - Tarif unique : 4 euros - Salle Rive Gauche, 15, rue de Fagnières. JEUDI 6 FÉVRIER
THÉÂTRE : VIVRE ! La nouvelle pièce de Vincent Clergironnet, Vivre !, est un spectacle sur les hommes et la place du masculin. On y suit l’histoire de Joseph, bien déterminé à se poser les bonnes questions, on y rencontre certaines des figures qui hantent l’imaginaire des hommes... À 19h30. Séance supplémentaire le ven. 7 février à 20h30 - Tarifs : de 5 à 16 euros – Salle Simone Signoret à Vitry-leFrançois.
N°249 du 31 janvier au 6 février 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
magazine
Le conte de fées de Milamarina
Concert - La Cartonnerie
Dimanche 9 février à la Cartonnerie, Milamarina proposera un live original, accompagnée sur scène par 60 autres artistes dont les musiciens de l'orchestre symphonique Euphony. © DR
En tête du concours Jeunes Talents 2014, concert qui s'annonce grandiose à la Cartonnerie et premier album dont la sortie nationale est prévue en avril : Milamarina est bien la petite bête de la scène rémoise qui monte, qui monte, qui monte et qui éblouit ! Avec un peu plus de 3 400 voix, celle qui a choisi comme instrument de prédilection la
harpe est donc en tête du concours Jeunes Talents 2014 pour la région du Grand Est. En cas de victoire finale - dernier vote le 3 février à midi - Milamarina franchirait une nouvelle étape vers la reconnaissance en se qualifiant pour la grande finale. « C'est d'abord l'occasion d'élargir mon public, mais c'est aussi un prix que j'aimerais utiliser pour le tournage d'un prochain clip », note
LES HORAIRES
sobrement l'auteure-compositrice-interprète. La cerise sur le gâteau pourrait aussi d'être remarquée par le jury et de gagner une tournée dans toute la France. En attendant de connaître le verdict de ce concours, un concert attend Milamarina à la Cartonnerie le 8 février prochain. Une date qui s'annonce exceptionnelle puisque l'artiste sera accompagné sur scène par ses musiciens, un choeur et Euphony, un orchestre symphonique ! « Nous serons environ 60 sur scène. Tous les morceaux ont été composés pour ce concert car je n'avais pas envie de tomber dans le cliché en ajoutant simplement quelques nappes de violons sur des morceaux déjà existants », préciset-elle. Ses influences classiques, pop et électroniques devraient se marier à merveille lors de cette soirée savamment préparés par ses soins et quelques amis fidèles, parmi lesquels Gabriel Philippot qui dirige l'orchestre Euphony, et l'écrivain Simon Sanahujas qui a écrit les paroles des chansons en reprenant les thématiques et personnages de son roman L'Emprise des rêves. Tout un programme qui devrait parfaitement coller avec l'univers de Milamarina peuplé de personnage étranges et de rêves alanguis où sa harpe
du 29 janvier au 4 février 2014
CINÉMA Le Palace
33 Bld Motte - 51200 Epernay Minuscule - La Vallée des Fourmis Perdues VF Mer 14h30, 20h30; ven lun 14h30; sam 14h30, 17h; dim 10h30, 20h; mar 18h. VF 3D Mer 17h30; jeu lun 20h30; ven 21h; sam 20h, 22h30; dim 15h, 17h30; mar 14h30. 12 Years a Slave VF Mer 14h30, 20h30; jeu lun 20h30; ven 14h30, 21h; sam 14h30, 20h; dim 10h30, 15h, 17h30; mar 18h. VO Mer 17h30; jeu 14h30; sam 17h, 22h30; dim 20h. Bandes-annoncesLes critiques cinémaProjeté dans 443 salles Prêt à Tout VF Mer 14h30, 20h30; jeu 14h30; ven 21h; sam 14h30, 20h, 22h30; dim 10h30, 15h, 17h30; lun 20h30; mar 18h, 20h30. L'Amour est un Crime parfait VF Mer 17h30, 20h30; jeu mar 14h30, 20h30; ven 14h30, 21h; sam 17h, 22h30; dim 15h, 20h; lun 14h30. Yves Saint Laurent VF Mer 14h30, 17h30, 20h30; jeu lun 14h30, 20h30; ven 14h30, 21h; sam 14h30, 17h, 20h, 22h30; dim 10h30, 15h, 17h30, 20h; mar 18h, 20h30. Paranormal Activity : the Marked Ones VF Mer 14h30, 17h30, 20h30; jeu lun 20h30; ven 21h; sam 14h30, 17h, 20h, 22h30; dim 10h30, 15h, 17h30, 20h; mar 18h, 20h30. Belle et Sébastien VF Mer 14h30; sam 14h30, 20h; dim 10h30, 17h30; lun 20h30; mar 18h.
CINÉ Le Majestic
ZAC des Escarnotieres 51000 Châlons Les trois freres - le retour (avant première) Ven : 20h00 A coup sur Tous les jours : 18h00 Albator, corsaire de l'espace – 3D Tous les jours : 15h45 Belle et sebastien Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 Du sang et des larmes Tous les jours : 22h00 Homefront Tous les jours : 13h30 | 15h45 | 20h00 | 22h15 frankenstein – 3D Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Jacky au royaume des filles Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Jamais le premier soir Mer, Jeu, Sam, Dim, Lun : 20h15 Ven, Mar : 13h45 | 20h15 La reine des neiges Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 Le loup de wall street Tous les jours : 21h15 Le jeu de la verite Tous les jours : 18h00 Le manoir magique 3D Avant première Mer, Sam, Dim : 11h15 Match retour Tous les jours : 15h45 | 18h00 | 22h15 Minuscule, la vallee des fourmis perdues – 3D Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 15h45 | 17h45 | 19h30 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 15h45 | 17h45 | 19h30 Pret a tout Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Jeu, Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Ven : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 22h00 The Ryan initiative Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 20h00 | 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 20h00 | 22h15 Yves saint Laurent Mer, Ven, Sam, Dim, Mar : 15h45 | 18h00 | 20h00 Jeu, Lun : 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h00
CINÉ La Comète
5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne
Fruitvale Station VO Mer ven 18h; jeu sam 20h30. Tel Père, Tel Fils VO Mer ven 20h30; sam 18h. A Touch of Sin VO Jeu 18h; dim 20h30. Henri VF Dim 18h; lun 14h30. VF Lun 20h (Vivre de sa terre, suivi d'un débat).
s'accorde majestueusement aux sonorités électroniques. Un son qualifié souvent de magique que toute la France pourra d'ailleurs bientôt découvrir avec la sortie en avril de son premier album. Intitulé Pull, « telle une invitation à ouvrir une porte imaginaire et donc à entrer dans l'album », ce disque contient 10 chansons qui montre à quel point la musique de Milamarina est faite de contradiction. « On passe d'ambiances étranges à des instants tendres et légers en passant par des morceaux popélectroniques rythmés ! Pas évident de trouver une cohérence dans tout ça, mais finalement, c'est ce qui fait que cet album me ressemble ! » J.D > Milamarina & l'orchestre Euphony seront en concert dimanche 9 février à 18h à la Cartonnerie. Tarifs : 12/15/17/21 euros (enfant 5 euros). Pour soutenir Milamarina en lice pour le concours Jeunes Talents 2014 , rendez-vous sur http://espritmusique.fr/#/jeunes-talents/actu et voter via Facebook. Plus d'infos sur www.milamarina.com
LE GROS PLAN Jacky au royaume des filles
Genre: Comédie Pays: France Durée: 1H30 Réalisateur : Riad Sattouf Acteurs: Vincent Lacoste, Charlotte Gainsbourg, Didier Bourdon Il était une fois au royaume de Bubunne un jeune garçon nommé Jacky rêvant d’épouser la Colonelle. Tout ceci ne pouvait rester que dans un coin de cerveau, comment un mécréant comme lui rencontrerait la fille du despote éclairé, la Générale. Cette dernière voyant que sa fille chérie tarde à trouver un mari décide, comme dans les contes de fées, de lancer un grand bal pour désigner l’élu. Depuis la mort de sa mère, notre pauvre Jacky se retrouve à vivre avec ses deux cousins, une paire d’idiots imbus d’euxmêmes. Dans ce monde, les hommes portent le voile, vénèrent chevaux et poneys comme des dieux de l’Olympe et mangent la divine nourriture offerte par leur bienfaitrice, la Générale. Il est exploité par sa tante, son ticket pour la grande fête, gagné grâce à ses charmes, volé par son cousin. Il ne reste plus qu’une bonne fée ou un maigre espoir pour au bal aller danser. Tout ceci pourrait bien se retrouver dans l’escarcelle de notre pauvre Jacky et peut-être que, ses charmes aidant, la Colonelle en fera son nouveau mari. Deuxième film de Riad Sattouf, nous retrouvons diverses inspirations allant du port du voile, la tyrannie, Soleil Vert, et une relecture du conte de Cendrillon, sous l’effet de l’humour de la nouvelle vague en bande dessinée. Nous sommes bien dans un film aux fantaisies issues de l’humour provocant et décalé des jeunes dessinateurs comme Joann Sfar, Lewis Trondheim, Mathieu Sapin et bien d’autres. Derrière se cache une réflexion sur la tyrannie, la différence homme et femme, avec une fin surprenante, et des influences comme Soleil vert pour la nourriture. Riad Sattouf recompose tout un univers loufoque avec des décors naturels glanés en Géorgie, comme cette ville improbable aux pavillons identiques. Le tout donne un film décalé, gonflé qui ne laisse pas de marbre et secoue nos petits neurones avec bonheur. Retrouvez les sorties de la semaine, des interviews sur www.cine-region.fr, et nos chroniques sur France bleu Champagne 95.1.
LA SELECTION
Genre: Espionnage Pays: USA Durée: 1h45 Réalisateur : Kenneth Branagh Acteurs: Chris Pine, Kevin Costner, Keira Knightley Le nouveau Jack Ryan est brillant, mathématicien, soldat, espion, combattant, bon chef d'équipe. Son ennemi est tout le contraire, russe et utilise une nouvelle arme, la finance, pour déstabiliser le monde des archanges US. Rien de bien nouveau en ce bas monde, le nouveau Ryan se rapproche plus de Bourne que de Bond. Alors que le choix de réalisations plus sombres occupe ses concurrents, Branagh choisit de privilégier l’action série B au détriment du dialogue et de l’intrigue.
The Ryan initiative
Patrick Vanlanghenhoven
Minuscule la vallée des fourmis perdues 3D
Genre: Animation Pays: France Durée:1h29 Réalisateur : Thomas Szabo, Hélène Giraud La découverte d’une boite à sucre lance des fourmis noires dans une suite d’aventures extraordinaires. Elles devront affronter les fourmis rouges, leur ennemies, convoitant leurs trésors et leur cité. Une gentille coccinelle aide les fourmis noires à affronter leurs ennemis héréditaires. Le passage sur grand écran de cette série télé au grand succès se fait avec intelligence et brio. Une vraie histoire et non des sketchs, une réussite que nous souhaitons voir plus souvent.
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« Chez Emmaüs, je me sens utile »
Jean-Philippe Alzieu, compagnon Emmaüs
Compagnon depuis bientôt quinze ans, Jean-Philippe Alzieu a tout connu, de la paisible vie en couple avec un travail aux quelques journées et nuits passées dans la rue. Comme celles de tous les compagnons de France, son histoire est forte, intense et bouleversante. Une histoire qu'il a accepté de raconter à l'occasion du 60e anniversaire de l'appel de l'Abbé Pierre.
haque parcours de vie est unique et connait toutes sortes de rebondissements ; celui de Jean-Philippe ne fait pas exception à la règle. De Casablanca au Mans, puis Paris, les premières années sont celles d'un homme sans histoires, rentrant rapidement dans la vie active, comme coursier d'abord, puis agent d'entretien avant de gagner la capitale en devenant aide-plaquiste. « C'était un métier que j'appréciais. J'y suis resté presque dix ans, en apprenant sur le tas. Parmi les plus gros chantiers auxquels j'ai participé, j'ai notamment travaillé à la Défense et à la Tour Montparnasse avec jusqu'à une dizaine de personnes à diriger. » Parallèlement, un heureux hasard de la vie lui fait rencontrer l'amour au début des années 1990, lui donnant encore de nouvelles raisons de sourire.
C
Le tournant
Jean-Philippe Alzieu © l'Hebdo du Vendredi
geais plus, ne dormais plus, alors j'ai fini par entrer à l'hôpital, poussé par ma sœur. Je me laissais complètement aller, incapable de remonter la pente. Bien sûr, mon patron de l'époque m'a relancé plusieurs fois pour rejoindre de nouveaux chantiers, mais je ne m'en sentais pas du tout le courage. J'étais incapable de travailler, je pleurais tout le temps. » La soudaineté du drame, doublée d'une tristesse sans nom, entraine peu à peu Jean-Philippe dans les méandres de la dépression. « Au total, j'en ai fait deux... », soupire-
teille, je ne veux plus jamais la revivre. » Le pire est atteint en 1999/2000 quand, à force de ne plus travailler, l'homme se voit contraint de quitter son logement et se retrouve à la rue. Un moment terrible, qui porte atteinte à la dignité de la personne. Une épreuve que Jean-Philippe n'a pourtant d'autre choix que d'accepter et surmonter.
contraire toujours l'accompagner dans son projet, quel qu'il soit, que celui-ci soit exprimé et puisse être adapté dans le quotidien. Quais de la Gare, le compagnon participait au tri des dons de vêtements aux plus pauvres. « J'étais hébergé et nourri dans un centre Emmaüs du 17e arrondissement. Puis, peu à peu, j'ai pris davantage de responsabilités dans ce centre, je m'occupais par exemple de lister les personnes venant récupérer les vêtements. Peu après, on m'a confié la gestion de l'hôtel Magenta, qui était un hôtel social géré par la communauté. On est début des années 2000, j'y faisais le ménage, m'occupais des réservations. » C'est à la fin de l'année 2001 que JeanPhilippe se voit proposer une place dans la communauté de Bourg-en-Bresse. Sur place, il s'occupe des livres. Les années suivantes, désireux de se rapprocher de la Marne d'où est originaire sa défunte compagne (celle-ci est native de Tinqueux), il rejoint les communautés de Courtisols, par deux fois, Châtillon-sur-Marne, puis enfin Berry-auBac, où il pose ses valises le 2 décembre dernier. « Le plus important pour moi comme pour tous les compagnons, c'est d'arriver à trouver son espace de liberté, arriver à se sentir chez soi. Aujourd'hui, je pense à mon bien-être. Et si je me sens bien, je serai plus disponible pour les autres. Chez Emmaüs, j'ai une activité, je me sens utile ; les responsables nous font confiance, c'est très important pour nous, surtout quand on a tout perdu. Avec eux, on essaie d'améliorer les choses qui ne vont pas, à remettre de l'ordre dans sa tête, dans sa vie. Honnêtement, si mon chemin n'avait pas croisé celui des compagnons, je ne suis pas sûr que j'aurais tenu le choc. » Entouré, suivi, sans pour autant avoir perdu son autonomie, Jean-Philippe va mieux. Ses vieux démons s'effacent peu à peu, terrassés par le sentiment profond d'être (re)devenu un homme serein, au service des autres.
t-il, encore touché. Prostré chez lui, incapable à ce moment de reprendre le dessus, le compagnon se coupe peu à peu du monde, ne trouvant une once de réconfort, bien qu'éphémère, que dans la boisson. « Cette image de moi, buvant seul sur un banc avec ma bou-
Quelques temps plus tard, une rencontre fortuite lui met à l'oreille qu'Emmaüs recherche des bénévoles sur les quais de la Gare à Paris, pour trier du linge. « Je connaissais Emmaüs depuis mon enfance mais je n'avais jamais mis les pieds dans une communauté. Cette fois la situation était telle pour moi que j'y suis allé... » L'aspect fondamental que toutes ces femmes et tous ces hommes retrouvent en découvrant l'esprit d'Emmaüs, c'est le respect de leurs droits et de leur dignité. « On nous écoute, on nous comprend ici. » Car l'important, c'est toujours de ne jamais faire les choses à la place du compagnon, mais au
BÉLIER du 21.03 au 20.04
CANCER du 22.06 au 22.07
BALANCE du 23.09 au 22.10
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01
Au travail, méfiez-vous de votre susceptibilité ! Elle risque cette fois de provoquer quelques heurts inutiles avec vos collègues. Evitez de prendre pour une offense personnelle la moindre remarque.
Au niveau professionnel, soyez prudent(e) dans vos engagements. Faites preuve de discernement si vous devez signer un contrat. Coté affectif, la période est propice aux rencontres en tous genres.
De bonnes surprises vous attendent cette semaine. Restez curieux(ses) et ouvert(es) à l’imprévu car nul ne sait ce qui vous attend !
Aujourd’hui, tous les voyants passent au vert, la chance étant à vos côtés. Au plan professionnel, de belles et agréables opportunités vont survenir pour vous faciliter la vie.
TAUREAU du 21.04 au 20.05
LION du 23.07 au 22.08
C’est la semaine du changement et du renouvellement. Les événements évolueront à une vitesse déconcertante. Tout se bousculera et vous aurez des opportunités pour améliorer votre vie.
Voici une semaine en demi-teinte, mais qui vous réserve tout de même d’agréables surprises. En effet, vous pourrez vous réaliser et votre partenaire sera cette fois sur la même longueur d’onde que vous.
GÉMEAUX du 21.05 au 21.06
VIERGE du 23.08 au 22.09
Aujourd’hui, à vous de prioriser certaines de vos activités pour avoir plus de temps afin de faire de nouvelles choses plus excitantes. Pour une fois, sachez dire non sans culpabiliser !
Gérez vos finances en bon père de famille. N’hésitez pas à revenir sur vos choix antérieurs si vous avez ne serait-ce que l’ombre d’un doute quant à leur pertinence sur la durée.
Seulement, si la vie peut se montrer généreuse, elle peut aussi parfois reprendre tous les bonheurs apportés. C'est en 1996 que tout bascule pour le compagnon. « Je suis rentré du travail ce jour-là, la police m'attendait à mon domicile. Les agents m'ont annoncé la terrible nouvelle : mon amie avait fait un malaise cardiaque dans la journée et était décédée. Elle était partie si prématurément, je n'en revenais pas. J'étais complètement sonné, abattu. On m'a proposé de me faire hospitaliser le soir-même, mais j'ai refusé. Cependant, les jours qui suivirent, je ne man-
Une communauté indispensable
Aymeric Henniaux
L’horoscope de l’hebdo
SCORPION du 23.10 au 22.11 Au travail, des collègues feront appel à vos compétences. Soyez disponible. L’échange sera fructueux et vous ouvrira des perspectives larges dont vous ne pouviez soupçonner l'existence jusqu'alors.
VERSEAU du 21.01 au 19.02 La semaine sera à double tranchant, elle sera à la fois source de belles occasions de progression et de limitation. Coté affectif, certains natifs subiront des tentations, avec l'envie de papillonner.
SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 Aujourd’hui, votre audace vous permettra de tracer de nouvelles stratégies dans votre travail. Votre hiérarchie appréciera tout particulièrement vos initiatives.
POISSONS du 20.02 au 20.03 Poussé(e) par votre ambition à prendre certains risques, vous allez cette semaine pouvoir saisir à la volée les occasions qui ne manqueront pas d'apparaître. La vie affective reste protégée. B. MELVHILLE
Voir détail des conditions
CHÂLONS Zone de Voitrelle SAINT-MEMMIE - 03 26 65 32 15 - www.pwa.fr REIMS Cité de l'automobile 16, Rue Léna Bernstein - 03 26 83 82 82