L'Hebdo du Vendredi Châlons 254

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Les propositions des candidats pour la sécurité p.4

Portrait - Danielle Herbelet

Concert de jazz à la Comète

Joshua Redman Quartet, à savourer avec les yeux !

à la

La nouvelle directrice du centre hospitalier, optimiste et pragmatique p.10

COUP DE BALAI*

p.9

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La présidente d'une association de descendants d'Ukrainiens basée à Troyes s'est rendue récemment, à deux reprises, à Kiev, pour aider les résistants du Maïdan. Elle a apporté les dons préalablement récoltés, des médicaments. Elle raconte la tension, comme cette colonne d'étudiantes prête à faire face aux Berkhout, la violence, quand tout a dégénéré. P.3

crédit : Annick Bilobran

Une Champenoise sur le Maïdan


N°254 du 7 au 13 mars 2014

ÉDITO

Le coup de gueule de la semaine

La NSA américaine l’a montré bien malgré elle récemment ; l’agence de renseignement utilise les moyens les plus modernes pour écouter un peu tout le monde. Je n’entre pas ici dans le fond du débat sur le respect de la liberté individuelle, mais juste sur les dépenses occasionnées. En France, où on a des idées, on recycle, et on disperse des dictaphones. Beaucoup moins cher, tout aussi efficace, à condition de bien cibler. Par exemple, dans le salon de Liliane, ou dans la poche de la veste de Patrick Buisson qui, lui, sait se placer. On se croirait revenir au temps des espions à moustache et pattes d’eph’, à Gagarine en orbite et Armstrong sur la Lune, à la Baie des cochons. Un peu d’Histoire, avec Patrick Buisson. 1962, tous les Terriens - enfin, ceux qui ont la télé - sont suspendus à ce bout de Cuba et à ses missiles. Puis il y aura Prague, Budapest, puis Bucarest, Berlin, Moscou… En 2014, des larmes coulent pour la Crimée. Il n’est plus question d’idéologies, mais de sentiment national, de gaz, de gros sous. Dans la course à l’échalote diplomatique, les camps se marquent à la culotte. Sur les marchés, le rouble commence à fléchir. Vivement qu’on relève les dictaphones planqués au Kremlin…

L’Histoire, ça s’écoute

Tony Verbicaro

La météo

Vendredi

3° 13°

Dimanche

2° 14°

Samedi Lundi

3° 14° 3° 15°

Qualité de l’air

7

Vendredi 7 mars

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Samedi 8 mars

Dimanche 9 mars

Mauvaise

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 3 6 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

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Les entrepreneurs tirent la sonnette d'alarme

En décembre dernier, le Medef, l'UPA et la CGPME lançaient le mouvement « Stop à l'asphyxie », visant à alerter les pouvoirs publics sur les difficultés rencontrées par le monde de l'entreprise au quotidien. Les organisations interprofessionnelles de la Marne créaient alors un site dédié invitant les entrepreneurs du département à librement s'exprimer. Plus de 250 l'ont fait. Les responsables du Medef, de l'UPA et de la CGPME ont donc rendu public le ras-le-bol de leurs adhérents lors d'une conférence de presse qui s'est déroulée mardi matin. Ainsi, les entrepreneurs de la Marne aimeraient « que les pouvoirs publics prennent conscience du niveau absolument insupportable des charges, taxes et prélèvements qui pèsent sur les entreprises françaises, qu'elles agissent en conséquence pour remédier à cette situation qui conduit inexorablement à l'asphyxie de l'économie et que la compétitivité des entreprises soit enfin l'objectif prioritaire des politiques publiques ». « Jamais dans notre histoire contemporaine nous avons ressenti une telle exaspération », note Bruno Arcadipane, président du Medef Marne. « Nous n'avons aucune visibilité, ajoute Luc Mourot, président de la CGPME Marne. Nous entendons tout et son contraire. Il n'y a plus d'orientation car dès que quelqu'un hausse le ton, le gouvernement fait machine arrière. » « Dans les conditions actuelles, les jeunes sont découragés et se disent pourquoi se mettre à son compte ? », regrette pour sa part Grégory Piraux, président de l’UPA Marne. Pour remédier à une situation jugée « catastrophique », les trois représentants des organisations interprofessionnelles ont défini 23 propositions visant à la baisse des charges et des dépenses publiques, à la stabilité pour rétablir la confiance et à la valorisation du travail. « La réalité, c'est qu'en 2013, le nombre de procédures de redressements et de liquidations judiciaires n'a jamais été aussi élevé dans la Marne : 366 nouvelles enregistrées au tribunal de commerce de Reims et 144 à Châlons-enChampagne !, assure Luc Mourot. Après les promesses, nous ne pouvons plus attendre, nous voulons des actes. »

J.D

Coup d’oeil sur le monde

Le « V » néo-zélandais

Vous vous souvenez sûrement de cette série, « V », dans laquelle des « Visiteurs » débarquaient, sous une forme humaine, sur Terre pour en prendre possession mais cachaient, en réalité, une apparence de reptile repoussant. Une fiction qui n'est heureusement pas devenue réalité en Nouvelle-Zélande, le Premier ministre lui-même, John Key, ayant récemment précisé son origine bien humaine. Comme aux EtatsUnis, dans ce pays les citoyens peuvent directement interpeller leurs dirigeants politiques et ceux-ci leur répondent régulièrement. Aussi, quand un néo-zélandais a demandé à son leader politique s'il était un reptile, la réponse de ce dernier fut franche : « Sachez que j'ai vu un médecin et même un vétérinaire qui ont tous deux confirmé que je n'étais pas un reptile. Je précise également n'être jamais monté dans un vaisseau spatial de ma vie. Je vous confirme aussi que ma langue n'est pas extrêmement longue. »

(Jeune) fou du volant

A seulement dix ans, un enfant norvégien est déjà récidiviste des délits routiers. La semaine dernière, il avait emprunté la voiture de ses parents en embarquant sa petite sœur de 18 mois, bien décidé à aller rendre visite à leurs grands-parents habitant à quelque soixante kilomètres de là. Après une sortie de route, heureusement sans gravité, le véhicule avait achevé sa course dans un fossé enneigé. Interpellé par la police locale, le petit agité du volant avait alors prétendu être un nain ayant oublié son permis de conduire. Si les autorités s'étaient montrées clémentes envers les parents, il n'en a pas été de même, le week-end dernier, quand le jeune garçon a récidivé, empruntant cette fois le véhicule d'un proche chez qui sa famille était en visite, avant d'être arrêté après avoir roulé trente kilomètres (tout de même).

Pizza du front

A la demande de G.I américains envoyés en mission longue, un laboratoire de recherche de l'université du Massachusetts vient d'inventer une pizza révolutionnaire, capable de se conserver pendant... trois ans ! Pour mettre au point ce procédé, les scientifiques ont ajouté du sirop, du sucre et du sel à la pâte pour rendre celle-ci moins humide, modifié l'acidité de la sauce tomate ainsi que la composition du fromage. Afin de rallonger encore la période de conservation, les chercheurs ont également travaillé sur un emballage spécial dans lequel a été ajouté du métal, celui-ci permettant d'absorber l'air, responsable des moisissures. Résultat donc : une pizza toujours mangeable au bout de trois ans. Quant au goût, ça c'est autre chose, rendez-vous en 2017...

Plastic Robert

Dans le dernier numéro de l'émission américaine Mon étrange addiction, les téléspectateurs ont pu découvrir le portrait d'un jeune homme à l'addiction très spéciale. Robert, un étudiant de 23 ans pourtant en parfaite santé, est accro aux sacs plastiques. Une gourmandise qui, mine de rien, lui en aurait fait engloutir près de 60 000 depuis sa naissance, soit une quantité suffisante pour recouvrir l'intégralité d'un terrain de football. Si sa préférence va vers les emballages de journaux, notre « plastic-addict » apprécie également les sacs fournis par les épiceries. Interrogée sur la dépendance de son conjoint, la compagne de Robert confie attendre avec impatience de le voir manger des fruits et légumes. Reste qu'une dépendance comme celle-là présente au moins l'avantage de lutter contre la pollution des emballages plastiques jetés dans la nature...

Un an de plus

Destination Marne

La rubrique Un an de plus propose de revenir sur un événement traité dans nos colonnes il y a un an, semaine pour semaine, et de regarder comment les choses ont évolué depuis. Dans une interview de l’Hebdo du vendredi 8 mars 2013, Philippe Harant présentait la 7e édition du Salon Destination Marne. « Les Marnais ignorent les richesses présentes près de chez eux », regrettait à l’époque le directeur du Comité départemental de tourisme (CDT). On sait que les touristes dans la Marne séjournent en moyenne 1,4 jour. On peut faire bien mieux. » Si cette tendance n’est pas encore chiffrée pour l’année 2013 – les statistiques du CDT paraîtront prochainement - l’événement a connu un véritable succès l’an passé, avec 16 000 visiteurs. Prochain rendez-vous au printemps 2015.

S.L


De la Champagne au Maïdan

N°254 du 7 au 13 mars 2014

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Engagement - Ukraine

Les membres de l’Advule, association troyenne portée par deux femmes d'origine ukrainienne, sont forcément préoccupés par la crise qui touche leur pays. Sa présidente, Annick Bilobran, s'est rendue sur place au plus fort du conflit pour apporter en personne les dons récoltés et marcher aux côtés des manifestants. .

lle n'a pas froid aux yeux. Annick Bilobran, ancienne enseignante et jeune retraitée de 66 ans, n'a pas hésité à donner de sa personne en se rendant à deux reprises à Kiev afin de remettre médicaments et dons aux personnels médicaux présents sur le Maïdan, la place de l’Indépendance dont les images font le tour du monde depuis des mois. Ses deux parents ukrainiens lui ont transmis quelques bases de langage mais ses rares séjours dans son pays d'origine ne lui ont pas permis de garder son niveau. Malgré ses lacunes linguistiques, Annick s'envole pour Kiev le 7 janvier dernier : « J’y suis allée en éclaireur en mon nom propre pour apporter des médicaments et des vêtements chauds. J'ai pris contact avec les médecins sur place qui m'ont recommandé de ne pas apporter de médicaments français, parce que la plupart des personnels médicaux ne lisent que le cyrillique, et que les posologies ne sont pas équivalentes entre la France et l'Ukraine. Ils m'ont recommandé d'acheter directement du matériel médical en Ukraine avec l'argent récolté. » A son retour de Kiev, Annick Bilobran, aidée d'Yvette Pinkowicz, la trésorière de l'association, lance alors un appel aux dons auprès de ses 300 contacts, concernés de près ou de loin par le sort de l'Ukraine. En tout, près de 6 000 € seront récoltés. « Je suis repartie à Kiev le 14 février, accompagnée d'une Lyonnaise qui cherchait également à se rendre sur le Maïdan pour soutenir les Ukrainiens. Une demi-heure après la proposition de cette femme, j'ai acheté mes billets d'avion, c'était une évidence pour moi qu'il fallait y retourner rapidement. » Mais l'ambiance a bien changé entre janvier et

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Annick Bilobran (à gauche) aux côtés d'une manifestante biélorusse et de Michaëlo, activiste de Lviv, sur le Maïdan en février. © DR

février à Kiev. « La première fois, il y avait toutes ces tentes, les gens étaient calmes, discutaient et cuisinaient les uns pour les autres. Ils avaient mis de côté des casques et des bâtons, ce qui était loin d'être suffisant en cas de conflit. En arrivant le 14 février, l'atmosphère n'était plus la même. J'ai eu la chance de monter trois fois sur scène pour dire aux 10 000 personnes présentes que nous les soutenions et qu'il fallait tenir le coup. C'était extraordinaire, ils nous remerciaient après chaque intervention, je n'oublierai jamais ces moments-là. » Annick fait des aller-retours entre son hôtel et la place de l'Indépendance pendant quatre jours et le 18, à 8 h 30, elle converge, avec des

Basée à Pont-Sainte-Marie, l'association Advule (Association des descendants de volontaires ukrainiens de la légion étrangère) a été créée en 2008 par Annick Bilobran. Cette structure a pour objectif d’entretenir la mémoire des combattants ukrainiens engagés aux côtés de la France durant la Seconde Guerre mondiale. Ils auront été 6 000 à s’enrôler dans l'Armée française ou dans la Légion étrangère, refusant contre toute attente de combattre dans le camp polonais (l'ouest de l'Ukraine était alors occupé par la Pologne). Ces 6 000 combattants ukrainiens participeront à la libération de la ville de Lyon et seront démobilisés en Provence pour cause d'Armistice, alors qu'ils se dirigeaient à pied vers Marseille afin de renforcer le front d'Afrique du Nord. 900 d'entre eux feront halte à Peynier (Bouches-du-Rhône) où un rocher sera gravé par quelques soldats en mémoire de leur passage. En 2007, en tant que fille de l'un de ces combattants, Annick Bilobran contacte la mairie de Peynier et la Légion étrangère afin de commémorer annuellement ces soldats. Elle obtient gain de cause. A ce jour, ce rocher est la seule reconnaissance sur le territoire français des combattants ukrainiens de la Seconde Guerre mondiale. En fondant l'Advule, Annick Bilobran entreprend de retrouver les descendants ou parents de ces combattants ukrainiens. La première personne identifiée est Yvette Pinkowicz, fille et nièce de deux de ces soldats. « Mon père et mon oncle étaient dans la Légion étrangère, c'est normal que je leur fasse honneur », explique cette dernière, qui s'investit au sein de l'Advule en devenant sa trésorière. Avec l'aide de deux historiens, 80 familles ont déjà été retrouvées. Chaque 2 novembre, certains d'entre eux se retrouvent au rocher de Peynier afin de commémorer leurs pères. L'Advule tente également d'entretenir la mémoire de ces soldats ukrainiens sur tout le territoire français.

Qu'est-ce que l'Advule ?

centaines d'Ukrainiens, vers le Parlement. « C’est là que tout a dégénéré. Devant nous, les Berkhout (unités gouvernementales antiémeutes, ndlr) nous faisaient face, debout sur

«Je me suis pris une grenade assourdissante et éblouissante, c'était très violent...»

leurs chars, mais tout le monde restait calme. Des snipers étaient postés sur les toits, prêts à intervenir. C'est alors que les Titouchkis, prisonniers libérés pour provoquer la foule, ont commencé à lancer des projectiles en se mettant en queue de cortège pour donner l’illusion que les hostilités avaient été déclenchées par les manifestants. Je me suis pris une grenade assourdissante et éblouissante, c'était très violent... Nous nous sommes mis à courir dans tous les sens, l'objectif étant de ne pas tomber pour éviter d'être écrasé par la foule. » Ce jour-là, dix manifestants perdront la vie... Durant les heures qui suivront, ils seront nombreux à conseiller à Annick de rentrer en France. « Je me suis dit que c’était fini, que j’étais ni journaliste, ni membre d'un parti politique, qu’il fallait partir. » Annick aura quelques difficultés à trouver un moyen pour sortir de la zone de conflit : « Tout était bloqué, mais grâce à l'aide de deux Ukrainiens, j'ai été escortée dans des ruelles et j'ai pu quitter Kiev avant qu'il ne soit trop tard. »

De retour en France, Annick se souvient : « Il y avait énormément de personnes âgées présentes, les grands-mères allaient parler aux jeunes Berkhout sur les chars. Elles leur

disaient : « Vous êtes nos fils, vous allez tirer sur vos frères ! Réfléchissez aux conséquences de vos actes ! » En Ukraine, ils n'ont pas eu de grands procès pour laver les crimes de Staline, contrairement aux Allemands qui ont eu Nuremberg. C'est pour cela que des personnes âgées se sont trouvées sur le Maïdan à encourager les jeunes à se battre. Il y avait aussi des Russes qui venaient chercher à Kiev un havre de liberté, ne pouvant manifester chez eux. D'autres membres de l'ancien bloc soviétique étaient également présents. Et toutes les religions étaient réunies. Mon père est mort en 2011 en croyant que l'Ukraine était définitivement libre... Quelque part, je me réjouis qu'il n'ait pas assisté à cette nouvelle crise… » Annick Bilobran n'est pas prête à repartir à Kiev pour le moment. Elle continue pourtant à soutenir le peuple ukrainien en tant que membre de la cellule médicale de l'Euromaïdan à Paris et en allant manifester aux quatre coins de la France. Elle vient de passer deux jours au Parlement européen : « Avec une copine, nous sommes allés rencontrer les euro-députés. Les seuls qui ont semblé concernés par le sort des Ukrainiens sont les Verts, et notamment José Bové. En Ukraine, nous aurions bien besoin d'écologistes : si les centrales hydroélectriques explosaient, toute l'Europe serait en feu. Jean-Luc Mélenchon a réagi avec grand mépris à nos sollicitations, et Marine Le Pen nous a demandé si c'était la guerre que nous voulions… » > L'appel aux dons continue, chèque libellé à

Cécile Moffroid

l’ordre de l’Advule en précisant au dos « pour les blessés du Maïdan » adressé à Yvette Pinkowicz, 15 rue des Quatre Vents - 10150 Pont-Sainte-Marie.


N°254 du 7 au 13 mars 2014

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La sécurité selon chacun

Thème de campagne : sécurité On se pose parfois la question de savoir pourquoi la sécurité tient une place si importante dans une campagne électorale, en particulier pour des municipales à Châlons, qui n’a rien d’une banlieue invivable. Cela dit, le sentiment d’insécurité, ça ne s’invente pas, et les candidats ne font pas l’impasse sur cette question.

t pour Pascal Erre et le FN, c’est même le fonds de commerce de base : « Il y a eu deux actes de violence par jour à Châlons en 2012. Et huit atteintes aux biens par jour. Tous les deux jours, il y a eu un vol à la tire. » L’énumération de chiffres participe bien sûr du sentiment d’insécurité. Ces actes sont toujours trop nombreux, mais les chiffres, ça se compare, sinon ça n’a pas grand sens, rien n’est absolu. Et de fait, Châlons est plutôt une ville tranquille. A qui la liste FN promet donc le doublement des effectifs de police municipale, l’armement létal des fonctionnaires en question, la création de brigades de nuit, d’une brigade cynophile, la vidéoprotection, bien sûr, et aussi la vidéo-surveillance mobile. « La priorité, c’est lutter contre la grande délinquance, en aidant la police nationale », explique Pascal Erre.

E

Vidéo-protection et police municipale Voilà l’un des domaines où l’on peut encore, en général, faire une différence entre la gauche et la droite : la vidéo-protection. Le dispositif châlonnais a commencé à être déployé sous le mandat en cours, et Benoist Apparu annonce vouloir doubler le nombre de caméras, en ville comme dans les quartiers et les zones commerciales de périphéries, en communiquant

La vidéo protection semble avoir fait ses preuves à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

sur les dispositifs. Rudy Namur préfère renforcer les moyens de la police municipale et augmenter le nombre d’agents opérationnels sur le terrain au quotidien, mais pas de caméras supplémentaires : « Il faut aussi que les Châlonnais sachent que nous ne disposerons pas dans le prochain mandat de marges de manoeuvre pour tout financer. » Le candidat de gauche parle d’une organisation d’une politique de sécurité globale, à partir du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance, et en misant sur l’évolution du rôle de la police municipale (médiation sociale, ilotage). Benoist Apparu aussi parle d’une réorganisation au sein de la police municipale, mais il s’agit des horaires de travail des policiers, pour qu’ils puissent être présents sur le terrain en soirée, et sur l’ensemble du territoire communal. La tête de liste de la majorité sortante évoque l’armement des poli-

Rudy Namur - liste de rassemblement de gauche « Un nouveau souffle pour Châlons »

- Pas d’augmentation de la vidéoprotection - Evolution de la police municipale (médiation sociale, ilotage) - Sensibilisation du public scolaire et des parents

ciers municipaux par de nouveaux moyens techniques d’intervention, l’accentuation des contrôles permettant de réduire les nuisances quotidiennes (circulation des poids lourds en transit, deux-roues bruyants, vitesse…) ou encore le renfort des actions de prévention auprès des jeunes.

Dans les quartiers Côté quartiers, Benoist Apparu souhaite impulser le déploiement du dispositif national des voisins vigilants dans chacun des quartiers châlonnais afin de renforcer l’entraide entre les habitants et faciliter l’intervention des forces de l'ordre, et constituer des comités d'échanges réguliers avec les riverains et les commerçants et les forces de l’ordre pour échanger sur les attentes et les difficultés de chacun afin d’y apporter les solutions adaptées. Rudy Namur parle aussi de concertation à ce chapitre de la sécurisation des quartiers,

Benoist Apparu - liste UMP/UDI/MoDem « J’aime Châlons - Génération 2014 »

- Doublement des caméras de vidéo-protection - Réorganiser les horaires de travail de la police municipale - Armer la police municipale par de nouveaux moyens techniques d’intervention - Plus de contrôles pour lutter contre les nuisances quotidiennes (poids lourds, deux-roues bruyants…)

Pascal Erre dévoilera sa liste ce samedi

Liste Rassemblement Bleu Marine / FN

éposée en Préfecture le 26 février dernier, la liste de Pascal Erre sera officiellement dévoilée ce samedi, ainsi que le positionnement de chaque colistier. On sait d’ores et déjà que la seconde de liste est Catherine Guerlet, et qu’elle est pressentie pour le poste d’adjointe au commerce et au développement économique. « C'est une liste diversifiée, tant en situations sociales qu’en expériences, commente Pascal Erre. Moyenne d’âge : 43 ans et demi. 42 ans pour les femmes, et 44 pour les hommes. Pour l’instant, nous sommes la plus jeune liste sur Châlons. Ce qui conforte le leitmotiv de notre parti : la jeunesse, c’est l’avenir ! »

D

S.L

Bernard Namura liste citoyenne « République + »

- Nouveau plan de sécurité élaboré avec les autorités compétentes - La culture pour lutter contre la précarité

avec les conseils d’école, les habitants, les travailleurs sociaux…

La sécurité est culturelle Pour le quatrième candidat, Bernard Namura, « la sécurité est essentiellement culturelle ». En ce sens, son projet prévoit des actions éducatives et culturelles pour lutter contre la précarité, renforcer la dignité, et, en conséquence, diminuer le sentiment d’insécurité. Bernard Namura indique également vouloir mettre en place un nouveau plan de sécurité élaboré en concertation avec les autorités compétentes, « afin de mieux répondre aux exigences de l’actualité et de veiller à la fois à la correction de toute incivilité et à la meilleure réponse immédiate à toute forme d’insécurité ».

Tony Verbicaro

Pascal Erre - liste Rassemblement Bleu Marine / FN

- Doublement des effectifs de police municipale - Brigade de nuit, brigade cynophile - Davantage de vidéo-protection

La liste de Pascal Erre - Rassemblement Bleu Marine (par ordre alphabétique) Elisabeth Affigliatti, 56 ans, hôtesse de caisse Marie Baillais, 36 ans, intérimaire André Brun, 67 ans, gérant de société et ancien adjoint au maire Jean Reyssier Charlène Carré, 23 ans, mère au foyer Claude Carré, 51 ans, ouvrier Sylvain Carré, 37 ans, agent SNCF Sylvie Carré, 43 ans, mère au foyer Eric Charpentier, 45 ans, cariste Martine Cofflard, 26 ans, commerciale Jacques Coudri, 55 ans, postier Brigitte Crespel, 56 ans, agent de maîtrise

Raphaël Da Silva, 25 ans, intérimaire Patrick Dehec, 65 ans, retraité Angélique Draveny, 21 ans, serveuse Morgan Dutrion, 26 ans, directeur de magasin Marie-José Duval, 63 ans, retraitée Pascal Erre, 56 ans, fonctionnaire d’Etat, conseiller régional, ancien conseiller municipal Edith Erre, 55 ans, grand-mère au foyer, ancienne conseillère municipale de Châlons Jocelyne Frich, 74 ans, retraitée Lafaele Fuluhea, 64 ans, retraité Yannick Goujard, 26 ans, en recherche d’emploi Chantal Guillemin, 25 ans, mère

au foyer Catherine Guerlet, 49 ans, gérante de société et ancienne commerçante Julien Havasi, 36 ans, conducteur routier Marie-Andréa Herbillon, 20 ans, en recherche d’emploi Jessica Huteau, 28 ans, mère au foyer Fabrice Jacquot, 50 ans, jardinier Catherine Lamiraux, 56 ans, agent de service Kevin Lamiraux, 32 ans, ouvrier Aurélie Leal, 25 ans, étudiante Maryse Lemery, 64 ans, retraitée Dominique Louis, 52 ans, agent de service Michèle Louis, 24 ans, intéri-

maire Cédric Mauclaire, 37 ans, intérimaire Jean-Louis Picot, 65 ans, retraité Maryline Poussin, 54 ans, accueillante familiale Jacky Renard, 66 ans, ouvrier Céline Stephan, 31 ans, mère au foyer Lucien Vanderleenen, 49 ans, livreur Clément Verut, 25 ans, agent de sécurité Xavier Vincent, 24 ans, peintredécorateur Jacqueline Visbecq, 67 ans, retraitée Seif Eddine Zeghida, 23 ans, intérimaire


N°254 du 7 au 13 mars 2014

Femmes et militantes

LA QUESTION DE LA SEMAINE

Municipales 2014

Catherine Guerlet

Elles jonglent - aussi bien que les hommes, si ce n’est mieux ! - entre leurs casquettes d’épouses, de mamans, de salariées et de militantes. A l’occasion de la Journée de la Femme, l’Hebdo a décidé de mettre en lumière les colistières de cette campagne électorale. Et la façon dont elles vivent cette aventure politique.

vec (ou grâce à) la loi sur la parité, les femmes font partie intégrante de cette campagne. Certaines, apolitiques, font leurs premiers pas dans l’univers électoral. Le cas de Priscillia Chabaud (liste de Bernard Namura), jamais encartée et résolument convaincue que « le maire est là pour organiser le bien-vivre ensemble, mais pas pour avoir lui seul le pouvoir de décision. Aujourd’hui, on creuse le fossé entre élus et habitants. Je vois mon engagement comme citoyen avant tout. Et je mènerai ma barque exactement de la même façon si j’étais un homme ! » Vive la parité, alors ? « Pas forcément absolue. Je ne suis pas pour la discrimination positive, qui stigmatise encore plus les choses. » Même sentiment d’engagement citoyen pour

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Catherine Guerlet (colistière de Pascal Erre), bien qu’elle affiche clairement sa couleur Front national. « Je suis une ancienne commerçante. Je connais ce milieu et ses difficultés. Je trouve dans le programme de Marine Le Pen des concordances avec ma vision des choses. Mais je respecte aussi totalement les idées des autres. Ce qui m’importe, c’est le ressenti des Châlonnais. Il faut leur laisser la parole. » De quoi se demander si la sensibilité des femmes n’est pas un atout supplémentaire pour faire de la politique… Il y a aussi des colistières connues comme le loup blanc à Châlons. Amies depuis plus de trente ans, Carole Joussier et Claudine Pavet (liste de Rudy Namur) étaient aux côtés du socialiste Gérard Berthiot lors des municipales de 2008. « Cette liste de rassemblement de gauche est une première, note Carole Joussier, secrétaire du Parti socialiste châlonnais. Mais on a commencé à travailler tous ensemble dès 2011. » Et pourquoi pas une femme en tête de liste ? « Peut-être une prochaine fois ! Cela dit, vu les commentaires entendus çà et là lorsque Ségolène Royal s’est présentée, je pense qu’il va falloir encore attendre un peu... » Claudine Pavet est partie travailler à l’étranger pendant douze ans, et adhère depuis toujours au PS. « Je crois que je savoure encore plus ma ville depuis mon retour. La politique est l’affaire de

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Rudy Namur : « Le rôle de ma conjointe dans cette municipale est le plus important, elle est là pour me soutenir, me rassurer, m’engueuler parfois, bref elle est mon équilibre. » Benoist Apparu : ne souhaite pas aborder ce qui relève de sa vie privée.

Bernard Namura : « Elle est avec nous, c'est une des colistières. C'est une lumière de simplicité, de relativité. D'humilité. Qui invite à tempérer les choses. Elle a été commerçante pendant très longtemps, c'est donc aussi quelqu'un qui a Châlons à coeur. »

Pascal Erre : « Elle m'appuie de toutes ses forces, et ce, depuis toujours, à chaque élection. Et elle m'est de très bon conseil, puisqu'elle est ancienne conseillère municipale de Châlons. Elle se trouve sur ma liste (pas en position éligible) et participe à la campagne sur le terrain. Elle se présente sous le nom Erre d'elle-même, et affirme clairement sa couleur politique. »

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F2 - Rue Ste-Marguerite, environ 66 m², appt avec balcon, parking dans cour fermée, Loyer : 522,00 € - Prov./Ch. : 78,00 € Frais de bail : 515,00 €* Frais de cautionnement : 40,00 €** Classe énergie : E F2 - Ruelle du Canal, dans immeuble rénové, appt en duplex avec une mezzanine, Loyer : 550,00 € - Prov./Ch. : 30,00 € Frais de bail : 540,00 €* Frais de cautionnement : 40,00 €** Classe énergie : D

F3 - Rue du Châtelet, dans petit immeuble, environ 58 m², Chauff. Ind. Gaz. Loyer : 453,00 € - Prov./Ch. : 45,00 € Frais de bail : 455,00 €* Frais de cautionnement : 35,00 €** Classe énergie : E

F3 - Rue du Camp dʼAttila, appt avec parquet, Balcon, cuisine équipée, Garage, Loyer : 600,00 € - Prov./Ch. : 80,00 € Frais de bail : 585,00 €* Frais de cautionnement : 45,00 €** Classe énergie : C

F3 - Rue Sainte-Marguerite, dans petit immeuble, appt rénové dʼenviron 67 m², cuisine équipée, Loyer : 510,00 € - Prov./Ch. : 30,00 € Frais de bail : 500,00 €* Frais de cautionnement : 40,00 €** Classe énergie : E

F3 - Rue Saint-Eloi, Environ 76 m², Cave, Parking, Chauff. Collect. Gaz Loyer : 622,87 € - Prov./Ch. : 60,00 € Frais de bail : 355,00 €* Classe énergie : D

Loyer : 676,00 € - Prov./Ch. : 0,00 € Frais de bail : 655,00 €* Frais de cautionnement : 50,00 €** Classe énergie : F

Priscillia Chabaud

tous, ce n’est pas une histoire de sexe ! Il existe aussi une solidarité énorme entre colistières. On a prévu un espace pour les enfants au local, et on garde les enfants à tour de rôle pendant le porte-à-porte. »Frédérique Schulthess et Lise Magnier (colistières de Benoist Apparu) se connaissent aussi depuis très longtemps. Adjointe au maire sortant, Frédérique Schulthess quittait l’UMP en 2009, et lançait l’UDI à Châlons en janvier 2013. « Je souhaitais à la base me présenter seule et mener une liste centriste. Mais la montée du FN nous a fait prendre conscience qu’il fallait partir unis. On a fait beaucoup de chemin. On a un projet commun, et envie de travailler ensemble. Je pense que les femmes ont toute leur place dans cette campagne. Je reste persuadée que la parité imposée est une nécessité. Mais elle peut aussi poser des problèmes pour la constitution des listes. » Lise Magnier a travaillé cinq ans à la mairie de Châlons et dirige désormais les services de la commune de Suippes. Elle s’est engagée à l’UMP en 2012, « car il était important pour moi d’apporter mon soutien à des idées que je défendais. Cette campagne est une expérience unique. On porte tous ensemble un même projet, on se soutient. Et tout le monde est logé à la même enseigne. »

03 26 26 21 41

F2 - Rue des Anciens Combattants dʼAfrique du Nord, dans résidence récente, appt avec balcon, Parking, Loyer : 450,00 € - Prov./Ch. : 68,00 € Frais de bail : 450,00 €* Frais de cautionnement : 35,00 €** Classe énergie : E

MAISONS - COURTISOLS, Route Nationale, maison de type F5, environ 89 m², Garage, Jardin,

Frédérique Schulthess et Lise Magnier

En ce 8 mars, Journée des droits des Femmes, l’Hebdo du Vendredi a posé la question suivante aux candidats pour les municipales : quelle est la place de votre conjointe dans cette campagne électorale ?

MAISONS - COMPERTRIX, maison de type F5, cuisine équipée, séjour donnant sur terrasse, Garage, Chauff. Gaz, Loyer : 750,00 € - Prov./Ch. : 11,00 € Frais de bail : 720,00 €* Frais de cautionnement : 55,00 €** Classe énergie : F

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*Frais effectivement supportés par le locataire indépendamment de ceux supportés par le propriétaire. ** Un cautionnement sera demandé si CDD, si période d'essai, si loyer supérieur à 33 % des revenus. HONORAIRES DE NEGOCIATION 5,00 % HT (5,98 % TTC) sur la partie du prix n'excédant pas 45 734,71 Euros et 2,50 % HT (2,99 % TTC) sur la partie du prix excédant 45 734,71 Euros.

Claudine Pavet et Carole Joussier

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N°254 du 7 au 13 mars 2014

Les discussions avec Nacarat portent leurs fruits

Nouvelle Catalaunie – Ancienne abbaye de Toussaints près huit années de combat, l’abbaye de Toussaints sera bientôt sauvée de la ruine ! », a annoncé Bruno Malthet, président de l’association Nouvelle Catalaunie. Une bonne nouvelle pour ce fervent défenseur du patrimoine, d’autant qu’en novembre dernier, les discussions avec le groupe Nacarat, promoteur et propriétaire du site, s’étaient avérées vaines. Pour rappel, ce bâtiment classé en partie Monument historique est à l’abandon depuis 2006, et présentait jusqu’ici, faute d’être sécurisé, de sérieux risques d’accident. En février, une nouvelle rencontre avec Nacarat a mis tout le monde d’accord. « Ils ont engagé un plan de protection contre les intrusions et les intempéries. A savoir : fermer intégralement le site et renforcer les clôtures, obstruer toutes les ouvertures donnant sur la cour d’honneur, refaire les descentes d’eau pour préserver les murs de craie, et bâcher les parties délabrées des toits ainsi que les fenêtres béantes à l’étage. » De quoi attendre un peu plus sereinement le chantier de réhabilitation

A

Dans le cadre du collectif Mars Bleu, l’association Actions croisées organise son 3e forum Cancer et bien-être, ce dimanche 9 mars de 14 h à 18 h au Centre social et culturel du Verbeau (rue Georges Barbier). Avec un focus sur l’activité physique adaptée, élément essentiel dans l’après-cancer. Plusieurs démonstrations de gymnastique énergétique chinoise sont prévues. Contact : actions.croisees@gmail.com. Plus d’infos sur http://actions-croisees.e-monsite.com.

Forum Cancer et bien-être, 3e édition

Aéroport Paris-Vatry : des vols pour Malaga et Ajaccio dès juin

L’ancienne abbaye de Toussaints, toujours dans un triste état, mais désormais sécurisée. © Bruno Malthet

envisagé par Nacarat, « qu’ils ne lanceront pas avant 2015 vraisemblablement. » Le permis de construire, longtemps décrié par l’association, a également été renégocié. « La protection juridique des salles voûtées sera respectée. S’il veut faire des travaux dans son appartement, le futur acquéreur devra conjuguer avec les contraintes imposées pour les Monuments historiques. Nous avons aussi obtenu la garantie que les aménagements intérieurs ne toucheront pas physiquement aux murs. »

Freebook débarque à Châlons

Littérature nomade

epuis peu, trois espaces Freebook ont pris leurs quartiers à la Comète, à la Maison de la petite enfance (rive gauche) et au service Etat civil de la mairie. Ils rassemblent une centaine d’ouvrages issus des bibliothèques municipales, régulièrement renouvelés, pour tous les goûts et tous les âges. Des livres voyageurs en quelque sorte, à déguster sur place ou à emporter chez soi. Seule consigne : penser ensuite à les rapporter, pour permettre au plus grand nombre d’en profiter.

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D

Après la Côte d’Azur, la compagnie Jetairfly.com proposera, du 17 juin au 17 septembre 2014, deux nouvelles destinations hebdomadaires au départ de Paris-Vatry. Embarquement chaque mardi pour Malaga (Espagne) et chaque mercredi pour Ajaccio (Corse). Plus d’infos sur www.parisvatry.com ou auprès des agences de voyages habituelles.

C'est le titre d'un documentaire que consacre le programme Infrarouge, sur France 2, mardi 11 mars à 22 h 50, au service public de santé. Stéphanie Molez et Thierry Kübler, ses auteurs, explorent les relations entre patients et médecins, dans trois hôpitaux de tailles différentes. Le petit établissement de province où sont allées les caméras est l'hôpital de Rethel, où l'on suivra l'urgentiste Ali Aissaoui.

Hôpital, attention : fragile

L’association Vision du Monde, 1ere ONG de parrainage dans le monde, a créé le 13 février dernier une délégation de bénévoles en Champagne-Ardenne pour accompagner les actions de l’équipe nationale. Son objectif : aider les populations les plus défavorisées et les plus fragiles, particulièrement les enfants, pour qu’ils deviennent acteurs du développement de leur propre pays. Vision du Monde soutient 13 programmes de parrainage d’enfants dans 10 pays (Bolivie, Sénégal, Mali, Arménie, Liban, Ethiopie, Bangladesh, Mongolie, Birmanie et Vietnam). Vous avez un peu de temps de libre ? Rejoignez l'équipe. Pour toute information, contactez Edwige, responsable de la délégation champardennaise au 03 26 36 68 09 ou par mail à edwige.diancourt@free.fr ou www.visiondumonde.fr

L'ONG Vision du Monde ouvre une délégation en Champagne-Ardenne

Vendredi 14 mars à 20 h, au Centre culturel André Gallois, Gérard Kestler (liste « Fagnières en avant ») invite Alain Biaux (maire sortant, à nouveau candidat) à un débat public en vue des municipales. José Antunes (« Fagnières ensemble ») et Thierry Besson (rassemblement Bleu Marine) n’ont pas été associés. « Je ne souhaitais pas débattre avec le Front national, un parti dont je ne partage pas du tout les idées, précise l’organisateur. Et je ne savais pas encore, lors des invitations, si José Antunes bouclerait et déposerait sa liste. »

Fagnières : Gérard Kestler et Alain Biaux ouvrent le débat

Freebook, idéal pour bouquiner partout, tout le temps, et gratuitement. © l'Hebdo du Vendredi


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Un souffle féminin sur les JCE marnaises

Jeunes Chambres Économiques

S'il y a bien un endroit où la parité est plus que respectée, c'est bien au sein des Jeunes Chambres Économiques marnaises (JCE) où, fait atypique, les trois présidents sont en réalité trois présidentES, dont la complicité et la complémentarité sont évidentes.

agedouline N'Gairi, Noémie Brisson et Elodie Plagne, respectivement présidentes 2014 des JCE de Reims, de Châlons-Cités en Champagne et d'Epernay ont pris leur fonction au 1er janvier dernier pour un mandat d'un an. Une année pour mener un certain nombre d'actions apportant des changements positifs, dans les cinq domaines sur lesquels intervient la JCE : l'emploi, l'économie, le développement durable, l'attractivité du territoire et les solidarités. Une année qui demandera donc un important investissement pour les trois demoiselles : « A Reims, cette année, on est sur la poursuite de l'opération Child & Connect, une action sur l'emploi et les jeunes, sur l'économie circulaire et enfin sur l'attractivité du territoire (à travers le lancement, à Reims, d'une application pour smartphone en rapport à l'accessibilité) », indique Magedouline, la présidente rémoise. « Pour nous à Châlons, nos actions prévues sont Smile In Châlons (reprise du

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Les trois présidentes des JCE marnaises, rassemblées cette semaine à Reims. De gauche à droite, Noémie, Elodie et Magedouline. © l'Hebdo du Vendredi

concept Smile In Reims) et Bouchons Nous pour la Planète », poursuit Noémie, son homologue châlonnaise. « A Epernay enfin, on est dans la transmission de Bouchons nous pour la Planète. On a aussi Marne Déposée (une action de mise en valeur des savoir-faire marnais), les Entrevues Sparnaciennes (en rapport avec les élections) ou encore Juniors Chamber Olympics », conclut Elodie, la Sparnacienne. Au quotidien, les trois « Drôles de Dames » sont responsable marketing, conseillère emploi-formation et avocate. Trois activités leur demandant déjà beaucoup de temps, en

Mise sous tutelle des CCI : le coup de gueule des présidents

Loi de décentralisation - Chambres de commerce et d’industrie

in février, les présidents de CCI France (André Marcon), du Medef (Pierre Gattaz) et de la CGPME (Jean-François Roubaud), signaient dans les Echos une tribune titrée « la décentralisation au mépris des entreprises ». Ce mercredi, les présidents des CCI de Champagne-Ardenne exprimaient eux aussi leur mécontentement. En cause : un projet de loi qui, vraisemblablement, sera présenté en Conseil des ministres la semaine prochaine. Et qui prévoit de placer les CCI sous la tutelle des conseils régionaux. Impensable, d’après François Cravoisier, le président régional. « Rumeur ou pas, nous préférons dénoncer plutôt que subir. Nous ne sommes pas des notables, ni des politiciens, mais des chefs d’entreprise qui mouillons notre chemise au service de l’économie. Nous travaillons déjà très bien avec le Conseil régional. Et nous ne voulons pas subir l’alternance politique qui s’y opère. Pourquoi ne pas continuer à développer cette complémentarité ? » Pour la première fois, et suite aux « hold-ups fiscaux déjà imposés par le gouvernement », les CCI présentent des budgets déficitaires. « Avec une baisse

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Les représentants des CCI de Champagne-Ardenne ne conçoivent pas une mise sous tutelle du Conseil régional. © l'Hebdo du Vendredi

de 20 % de nos ressources fiscales, nous arrivons tout de même à investir 15 millions d’euros sur l’année. Pour un total budgétaire de 54 millions. Qui fait mieux ? Quid de Vatry si les CCI n’avaient pas repris le dossier ? Quid des 5 700 étudiants formés dans nos établissements ? » D’ores et déjà, les porteparoles des entrepreneurs planchent sur différents scenarii, qui permettraient aux CCI de s’organiser autrement à l’avenir. A suivre…

Sonia Legendre

plus de leur vie privée et de leurs responsabilités de présidentes. Leur recette pour tout gérer ? « Une très bonne organisation déjà, c'est indispensable, mais aussi des heures en plus le matin et le soir ». Et surtout de la pas-

sion. Ensemble, leur complicité est évidente et le fait d'appartenir toutes trois au sexe que l'on disait naïvement « faible » n'y est peut-être pas étranger : « Qu'on soit des hommes ou des femmes, le dynamisme entre les JCE régionales est le même, mais c'est vrai qu'être trois femmes, de surcroît plutôt jeunes, nous permet de lancer ensemble de nouvelles dynamiques, de partager toutes les trois une autre vision, une autre approche des choses. » Mues par la même motivation lorsqu'elles ont intégré les Jeunes Chambres Économiques marnaises, Elodie, Magedouline et Noémie ont fait le choix de s'investir dans une association fertile en projets dynamiques, utiles à la communauté et pouvant en outre s'inscrire dans le temps (dans le cadre des transmissions d'actions à des structures et collectivités chaque année). C'est certain, le passage de trois jeunes femmes dans leur JCE ne passera pas inaperçu !

> www.jce3c.fr / jce-epernay.fr

www.jcereims.fr

Aymeric Henniaux

Les jeunes vignerons champenois inquiets

Communication sur le vin

nterdiction de communiquer, taxation, radicalisation des messages sanitaires : tous ces motifs de préoccupation seront évoqués vendredi 7 mars lors de l’assemblée générale du Groupe des Jeunes Vignerons de Champagne. « La profession viticole est de plus en plus soumise à la restriction de communiquer et à un renforcement de la complexité administrative », commente Jean-Marc Charpentier, le président du GDJ. « La France est le pays où l’on stigmatise le plus le vin alors qu’il participe pour 4 milliards d’euros à l’excédent de notre balance commerciale. » Pour Jean-marc Charpentier « il y matière à se poser de sérieuses questions sur l’avenir de la filière vins en France. » Il rappelle qu’un projet de Jean-Marc Charpentier, président du groupe des loi de finances est toujours dans les tiroirs du gou- jeunes au SGV. © DR vernement. « Il vise à augmenter encore les taxes sur le vin. Nous sommes devenus des boucs émissaires », lance-t-il. Pour en parler vendredi, à partir de 14 h au Centre VinicoleChampagne Nicolas Feuillatte, à Chouilly, le groupe des Jeunes Vignerons de la Champagne a invité Jacques Dupont, journaliste des pages Vins de l’hebdomadaire Le Point et auteur du livre « Invignez-vous », Audrey Bourolleau, déléguée générale de l’association Vin & Société et le psychiatre Alain Rigaud, président de l’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA). Le débat promet d’être passionnant au moment où une grande maison de négoce vient d’être condamnée pour une publicité incitative à un évènement sportif, en l’occurrence la prochaine Coupe du Monde de Football. « Paradoxalement cette sanction lui offre davantage de retombées médiatiques que la sortie d’une nouvelle cuvée. Cela doit être aussi un effet du french paradoxe », s’amuse Jean-Marc Charpentier. Il sera aussi question d’installation, de Cap 2030 et de formation lors de cette assemblée générale. J.B

I

> Assemblée et débat vendredi 7 mars à 14 h au centre vinicole champagne Nicolas

Feuillatte à Chouilly.


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Anaïs Jomby : « C'est frustrant »

Basket (LF2, 19e j.) : Pays d’Aix - Reims

Anaïs Jomby : « Je n'ai jamais imaginé ne faire que du basket ». © l'Hebdo du Vendredi

Le Reims Basket Féminin vit dans l’ombre des clubs masculins : Stade de Reims et CCRB en tête. Alors qu’il lutte pour son maintien, le club a pourtant plus que jamais besoin de soutien.

a très belle victoire acquise le week-end dernier face au 2e du classement, Roche Vendée (68-63), est passée quasi inaperçue. Il faut dire que la saison du Reims Basket Féminin ressemble à tout sauf à un long fleuve tranquille. En effet, si cette performance a redonné le sourire à tout un club, elle ne fait pas oublier que l'équipe rémoise, 10e sur 14 de LF2, lutte pour son maintien. Ces résultats en dents de scie n'aident évidemment pas à la reconnaissance de cette équipe qui vit dans l'ombre du Stade de Reims et du Champagne Châlons-Reims Basket. Et oui, dans le sport de haut niveau, peut-être encore plus que dans la vie de tous les jours, être une femme n'est pas facile. A la sous-médiatisation vient en effet s'ajouter un manque de moyens. Un cercle vicieux auquel se sont habituées les joueuses du RBF. « C'est frustrant, mais on s'y fait, témoigne Anaïs Jomby, rémoise depuis 4 saisons et dont le petit frère, Rudy, évolue en Pro A avec Cholet. Quand on regarde le CCRB, qui joue pourtant au même niveau que nous, il existe une très grande différence. Quand il joue la salle est pleine et quand c'est nous... ». Aucune jalousie ne transpire dans les paroles de celle qui est aussi passée par Limoges, ville de basket par excellence. « Quand je jouais là-bas, c'était presque

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pareil. Certes, les gens nous arrêtaient dans la rue pour nous encourager, mais les garçons, comme ici, passaient d'abord ». Un exemple ? « Quand un basketteur se blesse, il passe une IRM dès le lendemain. Quand c'est une basketteuse, elle patiente plusieurs jours pour obtenir un rendez-vous », indique sobrement Anaïs Jomby. Cet exemple frappant traduit bien la différence de traitement entre les filles et les garçons dans le sport de haut niveau en général. Les médias L'Hebdo du Vendredi en tête - n'y sont pas pour rien, ne laissant que peu de place aux exploits féminins. La faute en revient aussi au grand public qui ne se presse guère pour aller les applaudir, sauf événement d'importance à l'image du parcours très suivi de l'équipe de France de basket féminin lors du dernier championnat d'Europe. Une exception qui confirme la règle. D'ailleurs, si les garçons voient dans le sport une possibilité de carrière et de réussite, les filles ont conscience que cela ne sera le plus souvent qu'une belle parenthèse. Anaïs Jomby doit ainsi jongler entre son emploi du temps de joueuse de basket de hautniveau et celui de professeur d'anglais ! « C'est parfois difficile et fatigant, mais je n'ai jamais imaginé ne faire que du basket », explique-t-elle. Tout est dit.

Julien Debant

> Pays d’Aix - Reims (19e j.), samedi 8 mars à 20h au gymnase de la Pioline, Les Milles. > Prochaine rencontre à domicile, Reims Dunkerque (20e j.), samedi 15 mars à 20h au complexe René Tys.

EN BREF

Vainqueur à Delaune de Valenciennes sans trembler (3-1), le Stade de Reims poursuit tranquillement son bonhomme de chemin en L1. Le maintien officiellement acquis (42 points), les Rouge et Blanc sont maintenant attendus, samedi soir, à Toulouse (10e avec 36 points). Au Stadium, les hommes d'Hubert Fournier entendent bien continuer à jouer les trouble-fêtes. Toulouse - Reims (28e j.), samedi 8 mars à 20h au Stadium de Toulouse.

Foot (L1, 28e j.) : Reims bouscule la hiérarchie

Défait à Boulogne lors d'une rencontre au sommet (69-66), le Champagne Châlons-Reims Basket a perdu une bataille, mais pas la guerre. Vendredi soir, l'union marnaise a l'occasion de rebondir lors de la réception, à Reims, d'Aix-Maurienne, 4e du classement à seulement une victoire de la bande à Michel Morandais. Au match aller, Châlons-Reims s'était imposé sur le score de 94 à 92. Un bon point, mais pas une assurance tout risque. Châlons-Reims - Aix-Maurienne (33e j.), vendredi 7 mars à 20h au complexe René Tys à Reims.

Basket (Pro B, 33e j.) : Faux pas interdit pour le CCRB


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magazine

Joshua Redman Quartet : le rêve (américain) éveillé

La Comète - Jazz

Salué par la critique américaine comme l’une des étoiles du jazz contemporain, Joshua Redman a su, au fil de sa carrière, composer et nourrir une musique subtile, euphorisante. Tout en enrichissant son talent de rencontres et d’expériences précieuses. On citera notamment Quincy Jones, The Rolling Stones ou encore Stevie Wonder, avec qui il a pu collaborer, outre ses propres projets. Il faut dire qu’avec l’illustre Dewey Redman - son papa - comme modèle, difficile de ne pas tomber dedans tout petit. Et entre études de droit et vocation artistique, le choix s’est très vite imposé de lui-même. Il incarne aujourd’hui la nouvelle génération des saxophonistes. Ceux qui, tout en respectant l’héritage des maîtres de l’instrument et les traditions, s’ouvrent à d’autres univers musicaux. En live comme en studio, il lui arrive ainsi de flirter avec les frontières du funk, d’inviter une double-rythmique dans ses ballades, ou encore de conjuguer avec des harmonies complexes. Le résultat, lui, est toujours bouleversant. Sur scène, l’artiste s’entoure de trois complices : Aaron Goldberg au piano, Reuben Rogers à la contrebasse, et Gregory Hutchinson à la batterie. Ensemble, en totale osmose, ils interprètent quelques morceaux choisis – et spécialement revisités – de Walking Le saxophoniste Joshua Redman, maître Shadows, le dernier album de Redman. A savourer les yeux fermés ! Sonia Legendre du jazz américain. © DR > Joshua Redman Quartet – Vendredi 14 mars à 20 h 30 à la Comète - Infos et réservations au 03 26 69 50 99. www.la-comete.fr

Châlons, muse des architectes

Visite accompagnée

Spirale du quotidien oblige, rares sont ces moments où l’on prend le temps de flâner dans les rues de Châlons, et d’observer tous les joyaux qui en font une ville d’exception. Pour cette nouvelle visite accompagnée, le service Patrimoine propose d’y remédier, en rappelant à notre bon souvenir les architectes ayant apporté leur pierre à l’édifice. Et la ville-préfecture les a particulièrement inspirés. « Entre la prison, le palais de Justice et les écoles, de nombreux bâtiments publics ont été refaits au XIXe siècle, note Christiane Jacquin, guide conférencière agréée. Notre-Dame-en-Vaux, elle aussi, a fait l’objet d’une restauration à l’époque, grâce à un architecte parisien, pour réparer tout ce que la Révolution avait détruit. Ses façades, ses vitraux, ses pierres tombales, etc. » Les halles du marché, ici investies par les élèves Parmi les projets architecturaux châlonnais les plus emblématiques : l’Hôtel de Ville, du Cnac, un joyau de l’architecture châlonnaise dessiné par Nicolas Durand et construit en 1772. « Cet architecte a également traparmi d’autres. © l'Hebdo du Vendredi vaillé sur bien d’autres choses, notamment l’Hôtel de l’Intendance. On doit les halles du marché à Louis Gillet. Elles ont été bâties entre 1883 et 1884, et symbolisent à merveille l’architecture industrielle du XIXe siècle. Elles conjuguent avec brio la praticité et la modernité. » L’occasion également, au fil de l’excursion, d’apprécier çà et là les maisons de style Art nouveau et leurs décors atypiques. S.L > Visite accompagnée – Sur les pas des architectes à Châlons - Samedi 8 mars à 14 h 30 – Départ devant l’Office de tourisme (3, quai des Arts) – Tarif : 3 euros (gratuit pour les moins de 18 ans) – Inscriptions obligatoires au 03 26 65 17 89. En vingt minutes chrono, la prochaine visite-flash du service Patrimoine propose de (re)découvrir la rue de Chastillon. Et la beauté architecturale de ses hôtels particuliers. Rendez-vous jeudi 13 mars à 13 h 15 devant l’Office de tourisme. Accès libre.

Laissez-vous conter… la rue de Chastillon

Saveurs du terroir à l’honneur

Salon des vins et de la gastronomie

Ce week-end, succès de la formule oblige, la seconde édition du Salon des vins et de la gastronomie, made in GL Events, s’invitera au Capitole en Champagne. L’occasion, trois jours durant, de (re)découvrir les douceurs culinaires et les précieux breuvages du terroir français, toutes régions confondues. Les Crus de Bourgogne, les bretzels d’Alsace, le foie gras du Périgord, les eaux de vie de Cognac, etc. Environ cinquante exposants partageront avec les visiteurs leurs produits, leur savoir-faire et la passion d’un métier, dégustations à l’appui. Spécialités locales, gastronomie, nouveaux millésimes, le tout accompagné des conseils avisés des professionnels. Ce week-end, toutes régions confon- Au menu également : les animations gourmandes de Joseph Le Norcy, membre de l’Acadues, les vins et la gastronomie s’invi- démie nationale de cuisine et des Toques françaises, élu Toque de l’année 2009. Il élabotent au Capitole en Champagne. © DR rera plusieurs recettes en lien – et en live ! - avec les produits présentés, et mettra en lumière les déclinaisons possibles autour du champagne, de l’entrée au dessert (samedi 8 et dimanche 9 mars, à 11 h et 15 h). De quoi ravir toutes les papilles ! S.L > Deuxième Salon des vins et de la gastronomie – Du vendredi 7 (à partir de 17 h) au dimanche 9 mars au Capitole en Champagne - Entrée 5 euros (gratuit pour les moins de 16 ans). Plus d’infos sur www.salondesvinsetdelagastronomie.fr.

EN BREF

Jusqu'au 31 mars, le festival Le Cabaret Vert, qui se déroulera du 21 au 24 août prochains à Charleville-Mézières, lance un appel à candidature aux artistes champardennais. En effet, ces derniers sont appelés à postuler sur le site internet du festival ardennais avec à la clef la possibilité de jouer sur scène en août prochain ! Renseignements : www.cabaretvert.com

Qui veut jouer sur la scène du Cabaret Vert ?

Châlonnais de naissance et passionné d’architecture, Bertrand Philibert exposera ses peintures, dessins et autres créations artistiques à la Chapelle de Saint-Memmie. Son domaine de prédilection : l’alliance entre le bois et la couleur. Un univers à découvrir du 9 au 16 mars prochains, de 11 h à 19 h. Plus d’infos sur http://bois-decor-creation.over-blog.com.

Bertrand Philibert, invité de la Chapelle

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA LOISIRS VENDREDI 7, SAMEDI 8 ET DIMANCHE 9 MARS

2ÈME SALON DES VINS ET DE LA GASTRONOMIE Pendant 3 jours, 60 exposants feront partager leur enthousiasme et apprécier leurs nouvelles productions et leurs nouveaux millésimes, pour un salon qui alliera diversité, originalité et authenticité. Horaires : 17h-21h le ven. 7, 10h-19h les sam. 8 et dim. 9 mars - Tarif : 6 euros – Capitole-en-Champagne, av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne.

CONCERTS

À 20h30. Tarifs : de 5 à 16 euros – l’Orange Bleue à Vitry-le-François.

EXPOSITIONS VENDREDI 7 MARS

MUR D’EXPRESSION «PAROLES D’ÉGALITÉ» Réalisation d’un mur d’expression avec des «productions» (images, photos, peintures, dessins, poèmes...) sur le thème de l’égalité ou des inégalités Femmes/Hommes, réalisées par les publics de diverses associations Châlonnaise. L’événement sera suivi par un lâcher de ballons. À 15h00. Entrée libre - Hôtel de Ville de Châlons-en-Champagne.

SAMEDI 8 MARS

ROCK BRETON : MERZHIN+SEAGULLS ARE DRUNK

Formé en 1996, sur les bancs du lycée de leur Landerneau natal, Merzhin brûle les planches depuis une quinzaine d’années, bombardant leur rock de salles de concerts en festivals avec la même flamme et autant de plaisir. Les Seagulls aiment la bière, l’Irlande, l’Ecosse, les chansons de loosers, le folk, les blagues pourries, le whisky, les ritournelles, les bateaux et partager tout ça sur scène dans la joie, la bonne humeur et la sueur !

JUSQU’AU SAMEDI 8 MARS

EXPOSITION « JEU » Conçue par le Centre de Création pour l’enfance de Tinqueux, cette exposition, dédiée aux enfants, s’inspire librement d’auteurs et d’artistes qui se sont intéressés au jeu comme moyen de transmission et d’apprentissage du langage plastique et graphique. Parmi les plus connus : Bruno Munari, Paul Cox, Tana Hoban, Katsumi Komagata... À 18h00. Entrée libre - Bibliothèque municipale Diderot, 11 rue du Groupe Libération Nord. JUSQU’AU SAMEDI 15 MARS

À 20h30. Tarifs : de 5 à 16 euros – l’Orange Bleue à Vitry-le-François.

ATELIER NOMADE : CHIC ! UNE GRANDE MAISON

MARDI 11 MARS

Pendant deux heures, avec un animateur, les jeunes visiteurs deviennent des architectes chargés d’imaginer, concevoir, élaborer un hôtel particulier. La maquette sera le résultat des connaissances acquises, des contraintes de la commande et de leur créativité ! De 7 à 12 ans.

RÉSIDENCE DE CRÉATION ARTIS2014 : ACTE I

TIQUE

Venez découvrir Olivier Vaillant, artiste en résidence 2014, dans une création qui mêlera voix et cordes en un pop opéra baroque et urbain, pour célébrer la quête de l’amour comme réponse ulÀ 14h30. Sur inscription au 03 26 69 98 21 time aux tourments des hommes. Bibliothèque Georges Pompidou, Avec Alain Siegel au piano et 68 rue Léon Bourgeois. Jean-Philippe Feiss au violoncelle. À 19h00. Entrée libre sur réservation au 03 26 68 47 27 - Bibliothèque Georges Pompidou, 68 rue Léon Bourgeois, Châlons-en-Champagne. VENDREDI 14 MARS

JAZZ : JOSHUA REDMAN QUARTET Celui que l’on compare déjà à Sonny Rollins, ou encore à John Coltrane est incontestablement passé maître parmi ses pairs, avec un groove toujours aussi singulier qui met le monde à ses pieds. À 20h30. Tarifs : 6 à 24 euros – La Comète. SAMEDI 15 MARS

SKA : ELMER FOOD BEAT+TREE KONG Au départ, créé uniquement pour célébrer la fête de la musique et la victoire de la France sur le Brésil en quart de finale de la coupe du monde de foot de 1986, Elmer Food Beat est toujours vivant et reste fidèle à lui même. Tree Kong fait du ska, du vrai ska dans la lignée de la déconnade joyeuse ! Avec l’esprit créatif de nos 8 compères, on ne s’ennuie pas.

SPECTACLES MARDI 11 MARS

THÉÂTRE : LES MARCHANDS Joël Pommerat ne cesse d’explorer notre humanité. Avec Les Marchands, il nous propose de poser notre regard sur le monde de ceux qui sont «ensevelis sous le manque d’argent» et qui subissent de plein fouet la disparition d’une valeur jusqu’alors considérée comme référence absolue pour la stabilité de l’ordre social : «le travail». À 20h30. Séance supp. le mer. 12 mars à 20h30 - Tarifs : 6 à 24 euros – La Comète. VENDREDI 14 MARS

HUMOUR : VINCENT ROCA Au prétexte de retracer la vie d’un homme de sa naissance à sa mort, Vincent Roca nous entraîne dans un univers poético-humoristico-absurde où les mots et les pensées s’entrechoquent, s’entremêlent. À 20h30. Tarifs : de 5 à 16 euros – Salle Simone Signoret à Vitry-le-François.


N°254 du 7 au 13 mars 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

« L’hôpital, une aventure humaine avant tout »

Danielle Herbelet – Directrice du centre hospitalier de Châlons Arrivée ce lundi de Lyon, Danielle Herbelet dirige à présent le centre hospitalier de la ville-préfecture. Un retour aux sources pour cette châlonnaise de naissance, et une mission qu’elle entend remplir avec empathie et pragmatisme.

ientôt cinquantenaire, Danielle Herbelet fait partie de ces femmes engagées et passionnées, au parcours professionnel remarquable. « Un parcours plutôt atypique pour ma part, sourit-elle. J’ai suivi ma scolarité à Châlons, puis à Reims, au lycée Libergier. Très vite, j’ai travaillé en tant qu’élève infirmière au centre psychothérapique pendant les vacances. Mes premiers pas dans le milieu hospitalier. Mon papa était lui-même infirmier en psychiatrie. Petite, j’ai donc été rapidement sensibilisée à cet univers et ses particularités. La fibre sociale, l’attention portée à l’autre, etc. » Son bac en poche, elle travaille ensuite à l’hôpital psychiatrique. D’abord en tant qu’agent administratif. « En parallèle, j’ai décroché ma maîtrise de droit public. Puis j’ai passé le concours d’adjoint des cadres hospitaliers. » Nommée chef de bureau dans la foulée, Danielle continue à grimper les échelons et obtient le concours de directeur d’établissement sanitaire. « J’y suis arrivée grâce à la formation professionnelle continue. C’était très important de pouvoir en bénéficier. Et de pouvoir conjuguer, en tant que femme, mes enfants, les concours et ma carrière. » Un an durant, elle fait ses armes à l’hôpital de Rennes. Elle devient ensuite assistante de direction au CHU de Reims, avant de rejoindre le centre hospitalier de Châlons, en 1990. « J’en ai été la directrice adjointe pendant huit ans. Je gérais les services économiques, le fonctionnement du bureau des admissions, mais aussi le schéma directeur de l’hôpital. Les mobilités fonctionnelles font partie intégrante de nos

B

Danielle Herbelet, la nouvelle directrice du centre hospitalier de Châlons, d’un naturel souriant et optimiste. © l'Hebdo du Vendredi

postes. Et c’est le propre de nos carrières : être toujours en mouvement, se remettre perpétuellement en question. J’ai donc continué à bouger, et à acquérir de l’expérience. Je suis repartie trois ans à Reims pour un poste de directeur financier,

« Se remettre perpétuellement en question »

puis direction Nancy, pour quatre ans. » À cette occasion, Danielle se voit confier la direction par intérim d’une maternité régionale. Sa mission : concevoir un plan de retour à l’équilibre pour l’établissement. « Tant d’un point de vue financier que qualitatif et productif. J’ai d’ailleurs toujours adopté cette philosophie : trouver le juste équilibre entre le social et l’économie. L’un ne va pas sans l’autre, et l’hôpital est une aventure humaine avant tout. Pour autant, et c’est ce qui me caractérise également,

Repères Née à Châlons-sur-Marne en octobre 1964, Danielle Herbelet a suivi sa scolarité dans la villepréfecture puis à Reims. Son bac et sa maîtrise de droit public en poche, elle continue à gravir les échelons de l’administration hospitalière au fil des concours qu’elle décroche. Celui de directeur d’établissement sanitaire lui permettra d’accéder à différents postes dans les hôpitaux de Rennes, Reims, Châlons ou encore Nancy. Dernière expérience en date : la direction du groupement hospitalier Nord de Lyon. Maman de deux enfants et grand-mère depuis deux mois, Danielle conçoit le milieu hospitalier comme « une aventure complexe, mais humaine avant tout. » D’un naturel optimiste, elle se veut aussi « très à l’écoute et pragmatique. Tout en sachant prendre les décisions. » Ses loisirs : observer et photographier les oiseaux au lac du Der, se détendre en écoutant de la musique. Elle est aussi passionnée par l’Afrique et s’y rend en général tous les ans. « J’ai découvert ce pays en 1992, lorsque je travaillais déjà à Châlons, par le biais du comité de jumelage avec l’hôpital de Bobo-Dioulasso. »

un gestionnaire doit savoir prendre des décisions. Je suis très optimiste de nature, à l’écoute, mais je suis aussi quelqu’un qui sait trancher. » Autre challenge de taille : le rassemblement, en région lyonnaise, de cinq groupements hospitaliers différents. « J’étais formateur national dans le cadre de la réforme hospitalière de 2004. Il a fallu consolider ces structures, les faire travailler ensemble. 22 000 agents, et un budget de 1,5 milliard d’euros, c’était un sacré paquebot ! Le poste de directeur du groupement hospitalier Nord s’est ensuite libéré. Pendant six ans, j’ai

« Trouver le juste équilibre entre social et économie »

donc eu en responsabilité quatre établissements lyonnais. J’ai accompagné 600 personnes lors de la fermeture de l’Hôtel-Dieu, j’ai également supervisé l’ouverture d’un hôpital et d’un nouveau centre de gynécologie obstétrique à la Croix-Rousse. Six années formidables. » Depuis lundi, Danielle Herbelet succède à Francis Saint-Hubert et retrouve un établissement qu’elle a quitté en 1998. Un retour aux sources qui tombe à point nommé pour cette jeune et heureuse grand-mère, puisque ses enfants habitent encore dans le coin. Premières impressions ? « C’est un peu comme retourner dans son ancienne école ! Je retrouve aussi un établissement à dimension humaine, même si ce

centre englobe Châlons (plus de 1 000 agents), mais aussi Sainte-Ménehould et Vienne-leChâteau. Rien qu’en arrivant, le personnel vous accueille et vous oriente. Ce n’est pas le cas partout… L’entrée et le parking sont un peu vétustes, on doit pouvoir faire quelque chose pour cela. J’ai également retrouvé le self. Pour la petite anecdote, c’est moi qui l’avais pensé à l’époque. On y mange toujours très bien ! J’ai quitté mon poste à Lyon vendredi soir, et je vois déjà que nous avons beaucoup de pain sur la planche ici. » À commencer par le rapprochement avec la polyclinique Priollet Courlancy, dans les tuyaux depuis 2011 déjà. « Le protocole d’accord est signé. Désormais, il faut passer à la phase concrète. Je vois ce projet d’un bon œil, à condition qu’il soit gagnant-gagnant et que personne n’y laisse des plumes. Il faut optimiser l’utilisation de nos outils, mais tout en préservant la qualité des soins et en améliorant la satisfaction des patients. Je prévois d’ailleurs de m’impliquer pleinement au sein de la commission des usagers. Même chose pour les autres partenariats existants, notamment avec Vitry-leFrançois, Saint-Dizier et Reims. Nous devons travailler ensemble au service de la population, jouer la complémentarité. Tout en confortant la position du centre de Châlons au sein de la préfecture de région. Je vais prendre mon bâton de pèlerin pour rencontrer tous les collègues ces prochains mois. » Parmi les dossiers prioritaires également : la santé financière de l’hôpital. Qui, après un résultat légèrement excédentaire en 2012, se trouve à nouveau dans le rouge pour l’année 2013. « Il semblerait que des dépassements de crédits de personnel soient en cause. J’ai d’ores et déjà rencontré le receveur, j’attends le compte de bilan pour l’étudier dans son intégralité. Avant tout chose, il faudra instaurer un dialogue avec les organisations syndicales, pour œuvrer main dans la main et se fixer des objectifs communs. » De quoi bien occuper cette nouvelle directrice, donc, « au moins pour les quatre ou cinq prochaines années ! Je resterai peut-être ensuite dans la région, je ne sais pas encore… Ces retrouvailles avec ma famille sont tellement réjouissantes ! Une chose est sûre, c’est un honneur pour moi de reprendre les rênes de ce centre. D'autant que les directrices d’hôpitaux, en France, ne sont pas nombreuses ! »

Sonia Legendre

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04 Vos contrariétés actuelles viennent de ce que certaines questions qui vous préoccupent n'ont pas encore trouvé de réponses. Efforcez-vous de trouver les mots justes pour parler à votre partenaire de ce que vous ressentez.

CANCER du 22.06 au 22.07 Vous allez voir des portes s'ouvrir sans avoir besoin de les forcer. Vous aurez des opportunités de changements et d'évolutions. Sur le plan affectif, vous allez vivre de grands moments avec votre partenaire.

TAUREAU du 21.04 au 20.05 Même si votre charge de travail est conséquente, vous allez sortir votre épingle du jeu et réussir là où on ne vous attendait pas. Côté cœur, le soleil brillera à nouveau sur votre vie affective.

LION du 23.07 au 22.08 Au cas où vous ne vous en seriez pas rendu compte, vous effrayez un peu tout le monde avec votre tempérament dominateur. La bienveillance est le meilleur moyen de gagner la sympathie des gens qui vous entourent.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Vous allez devoir vous occuper de vous et vous astreindre à une discipline de fer. Il faudra surveiller votre alimentation et ménager votre organisme. Si vous le pouvez, faites le plus de sport possible.

VIERGE du 23.08 au 22.09 Au travail, laissez de côté votre modestie et mettez-vous en avant. Côté cœur, malgré les tensions du moment, vous trouverez l’énergie pour rétablir la situation.

BALANCE du 23.09 au 22.10 Votre situation va se stabiliser et vous aurez des cordes neuves à votre arc. Dès le printemps, s’ouvrira pour vous une période d’appuis et de protections. SCORPION du 23.10 au 22.11 Comptez sur votre expérience et votre sens des responsabilités pour avancer, plutôt que sur la chance. Les questions que vous vous posiez trouveront leurs réponses tout naturellement. SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 La période sonne le glas de vos difficultés et vous offrira l’opportunité de retrouver des couleurs. Votre côté curieux et touche à tout vous servira dans votre vie professionnelle.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Votre semaine sera " un long fleuve tranquille ". Vous prendrez la mesure de toute chose et vous goûterez ainsi cette période avec délice. De plus, de belles surprises vous attendent aujourd'hui. VERSEAU du 21.01 au 19.02 Aujourd’hui, des occasions se présenteront. Soyez vigilant, scrupuleux, ne cédez pas à la facilité. Cette période charnière va peut-être marquer une étape importante de votre vie. POISSONS du 20.02 au 20.03 Vous serez très émotif et sensible à l’excès. Vous avez un tournant à négocier, alors ne laissez pas vos craintes vous diriger. B. MELVHILLE


Dossier formation « L'emploi est l'affaire de tous »

Djamila Haddad - Conseillère régionale en charge de l'apprentissage Djamila Haddad, vice-présidente à l'assemblée régionale en charge de l'apprentissage.

Djamila Haddad. © DR

Parmi les compétences dévolues au Conseil régional de ChampagneArdenne figurent l'enseignement supérieur, la formation ou encore l'orientation, autant de chemins menant à l'emploi. Décryptage des enjeux de la formation en alternance avec

En matière d'apprentissage, quelles sont les missions du conseil régional ? Dans le cadre du Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP) signé en 2011, le Conseil régional accompagne chaque année financièrement les jeunes apprentis, leurs employeurs et les Centres de Formation par Apprentissage (CFA). Pour l’année 2013, cela représente un budget total de 43,80 millions d’euros, dont 33,6 millions pour les CFA et 3,2 millions pour les aides aux apprentis.

Quels types d'aides ? La région apporte un soutien financier pour l'hébergement, la restauration et le transport. Il faut savoir que les coûts de déplacement sont souvent un frein à la mobilité des jeunes. Et plus les jeunes sont mobiles, plus ils ont une chance de trouver une formation adéquate avec comme finalité un emploi. Pour la rentrée 2014, nous espérons également ajouter à ce dispositif une aide pour l'équipement. L'achat d'une boîte à outils ou d'un jeu de couteaux pour un apprenti

boucher sont des investissements qui sont trop lourds pour beaucoup de familles.

A quelle autre problématique êtes-vous confrontée ? Il ne faut pas former pour former et envoyer des apprentis dans des secteurs bouchés. Nous travaillons ainsi actuellement sur la carte des formations qui est un travail en amont fondamental. Pour ce faire, nous avons demandé à toutes les branches professionnelles présentes en Champagne-Ardenne de nous donner leurs perspectives d'emplois et de besoins économiques dans les prochaines années. L'idée est bien sûr de faire coïncider au mieux l'offre d'apprentissage avec la demande des entreprises.

Les entreprises proposent-elles suffisamment de postes pour les apprentis ? L'emploi est l'affaire de tous. Les entreprises, au même titre que les collectivités, ont un grand rôle à jouer dans cette bataille. Il est nécessaire qu'elles le jouent pleinement quand elles le peuvent évidemment. Les entreprises ne doivent pas avoir peur de prendre des jeunes en alternance. Leur approche est toujours enrichissante. Il apporte un regard neuf qui favorise les échanges et la créativité. Propos recueillis par Julien Debant

EN BREF Les Espaces métiers sont à votre disposition

Ouverts à tous et toutes, les Espaces métiers constituent une source d’informations de proximité sur les métiers, l’emploi et la formation pour ceux qui sont amenés à réfléchir sur leur parcours professionnel. Ils proposent un conseil personnalisé gratuit et confidentiel sur rendez-vous à ceux qui souhaitent ou doivent réfléchir à un changement majeur dans leur activité (reconversion, validation de leur expérience, création d'entreprise, etc.). Les Espaces métiers informent aussi sur les droits en matière de formation ou de reconnaissance des acquis professionnels, en fonction des situations et peuvent orienter vers les structures adéquates. Des informations très précieuses car le « comment faire ? » reste toujours la question la plus difficile à résoudre lorsque l’on souhaite évoluer professionnellement ! Rens. : www.espacesmetiers-champagneardenne.org


N°340 du 7 au 13 mars 2014 >> re i m s. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

CPME : la CCI recrute pour une seconde session

Management d'entreprise

n octobre, un nouveau cursus rejoignait le vivier des formations professionnelles : le Cycle de perfectionnement au management d'entreprise (prononcer CPME), conçu par la CCI de Châlons/Vitry-leFrançois/Sainte-Ménehould. Et dédié aux chefs d’entreprise ou aux cadres des PME. « Cette première session rassemble cinq stagiaires, note Chantal Dupire, référente CPME à la CCI. Ils sont issus de secteurs variés tels que l’industrie, les services ou encore la production viticole. L’idée étant, à partir de cas pratiques, de leur permettre de sortir de leur quotidien. Et de remettre leur stratégie en question, pour mieux se développer. Car bien souvent, les dirigeants des petites entreprises sont les seuls maîtres à bord et doivent tout gérer. A raison d’une journée tous les quinze jours et pendant neuf mois, ils suivent sept mo-dules d’enseignement. » Avec, à chaque module – ressources humaines, achats, marketing, développement commercial, etc. -, son intervenant. Thierry Dufour, par exemple, est consultant en analyse stratégique et opérationnelle. « Je leur donne des outils pour prendre de la hauteur et porter un regard stratégique sur leur entreprise. Ses points forts, ses faiblesses, son marché, etc. Les stagiaires peuvent aussi choisir

E

Le Cycle de perfectionnement au management d’entreprise, lancé en octobre par la CCI, permet aux dirigeants d’améliorer leur stratégie. © CCI de Châlons-enChampagne

de passer deux demi-journées avec un formateur au sein de leur entreprise. On est vraiment sur du concret. » Succès oblige, une seconde session s’ouvrira à partir du 3 avril prochain. Coût de cette

formation : 4 700 euros, avec possibilité de prise en charge, notamment par les Organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA).

S.L

> Renseignements et inscriptions auprès

de Chantal Dupire : 03 26 21 91 92 ou chantal.dupire@chalonsenchampagne.cci .fr.


N°254 du 7 au 13 mars 2014

L’industrie recrute

>> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Pôle de Formation des Industries Technologiques

domaines d’activité, de la chaudronnerie au soudage, en passant par l’environnement nucléaire, la maintenance industrielle, la plasturgie, l’usinage... La voie de l’alternance permet de professionnaliser un maximum la formation et de confronter les

Longtemps dévalorisée, l’industrie est pourtant un secteur innovant et créateur d’emplois. Afin de répondre au besoin de recrutement qui va se faire sentir dans les années à venir, le Pôle de Formation des Industries Technologiques joue la carte de la séduction auprès des jeunes et leur propose pas moins de 27 cursus différents.

aviez-vous que l’industrie est le premier employeur privé de la Champagne-Ardenne ? Ce qui représente un vivier de 7 500 entreprises et avec elles des perspectives d’emploi non négligeables. Mais pour cela, il ne faut pas avoir peur de dépoussiérer les idées reçues sur ce secteur qui n’a plus rien à voir avec ce qu’il était il y a encore une vingtaine d’années. C’est l’une des missions du Pôle de Formation des Industries Technologiques, inauguré il y a quelques mois à Reims, dans la zone Farman. C’est là, dans un bâtiment flambant neuf, que le Centre de formation d'apprentis de l'industrie (CFAI), l'Alliance formation pour l'industrie (AFPI) et l'Union des industries et des métiers de la métallurgie de Champagne-Ardenne (UIMM) ont décidé d’unir leurs forces pour former les profes-

Portes ouvertes les 11 et 12 avril

S

Le Pôle de Formation des Industries Technologiques propose pas moins de 27 cursus différents. © l'Hebdo du Vendredi

sionnels et accompagner les entreprises. Pour attirer les jeunes, ils ont équipé le site d’outils de pointe avec une ligne de production modulaire, des ateliers de chaudronnerie, d'usinage, de maintenance et de logistique. Même l’apprentissage des langues fait la part belle à l’industrie puisque le robot qui assiste le professeur est anglophone.

Le Pôle se décline sur quatre sites à Reims, Charleville-Mézières, Saint-Dizier et Troyes. Il propose trois volets de formation : initiale, continue et pour les demandeurs d’emploi. En ce qui concerne la formation initiale, les jeunes peuvent choisir parmi les 27 cursus, du CAP au diplôme d’ingénieur, qui sont proposés dans près d’une douzaine de

apprentis à la réalité de l’entreprise. D’après les estimations de l’UIMM pour les cinq ans à venir, près de 100 000 emplois seront à pourvoir chaque année dans le secteur de l’industrie. A Reims, le pôle peut accueillir jusqu’à 400 jeunes en alternance et 8 000 stagiaires professionnels. Des objectifs que la structure espère atteindre prochainement. Pour informer et séduire les jeunes, elle multiplie les portes ouvertes. L’une d’elles aura d’ailleurs lieu les 11 et 12 avril sur les quatre sites. Les visiteurs pourront rencontrer les apprentis, les équipes pédagogiques, les conseillers de formation et même certaines entreprises venues présenter leurs métiers. > Pôle de Formation des Industries

Leticia Venancio

Technologiques de Champagne-Ardenne : 3, rue Max Holste à Reims (Parc Technologique Henri Farman). Renseignements au 03 26 89 60 00.


N°254 du 7 au 13 mars 2014

Les inscriptions au Bachelor de technologie, c’est maintenant !

Centre Arts et Métiers ParisTech

ès septembre, les centres Arts et Métiers ParisTech (anciennement Ensam) de Bordeaux et Châlons accueilleront un nouveau cursus : le Bachelor de technologie. Cette formation bac + 3 s’adresse aux lycéens issus des Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D), toutes options confondues. Avec, à la clé : le Diplôme d’études supérieures technologiques (DEST) et le Certificat de qualification paritaire de la métallurgie (CQPM). « En fin de cursus, les étudiants peuvent passer un concours pour poursuivre leur formation en école d’ingénieur, ou entrer dans la vie active, précise Philippe MontelMarquis, l’un des professeurs référents. Les entreprises ont du mal à recruter sur des grades intermédiaires entre technicien et ingénieur. On répond à un vrai besoin en région. Cette formation comprend deux stages – de quatre semaines puis de trois mois – et une troisième année en alternance entre l’entreprise et le centre, via un contrat de professionnalisation. » Dès la seconde année, en partenariat avec les pôles de compétitivité Materalia et IAR, deux options s’ouvriront aux jeunes : les industries de la mécanique et les agro-

D

La majeure partie du temps de formation des Compagnons se passe en entreprise. © DR

ressources. « Contrairement aux BTS ou DUT classiques, on met en place une pédagogie innovante, basée sur le projet. Les étudiants travailleront en toute transversalité, à l’image de ce qui se fait en GrandeBretagne ou dans les pays nordiques par exemple. » Sur dossiers et entretiens, 48 candidats pourront intégrer la formation, dont 24 à Châlons.

Sonia Legendre > Renseignements et inscriptions auprès

de Chantal Dupire : 03 26 21 91 92 ou chantal.dupire@chalonsenchampagne.cci.fr.

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N°254 du 7 au 13 mars 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

magazine

LES HORAIRES

Semaine du 05/03 au 11/03

CINÉMA Le Palace 33 Bld Motte - 51200 Epernay

300 : Naissance d'un Empire VF 3D Mer jeu 14h, 16h15, 18h30, 20h45; ven 14h, 16h15, 18h30, 21h; sam 14h30, 17h, 20h, 22h30; dim 10h30, 15h, 17h30, 20h; lun mar 14h30, 18h, 20h30. Non-Stop VF Mer jeu 18h30, 20h45; ven 18h30, 21h; sam 20h, 22h30; dim 14h30, 20h; lun mar 14h30, 18h, 20h30. Supercondriaque VF Mer jeu 14h, 16h15, 18h30, 20h45; ven 14h, 16h15, 18h30, 21h; sam 14h30, 17h, 20h, 22h30; dim 10h30, 15h, 17h30, 20h; lun 14h30 (ciné-senior), 18h, 20h30; mar 14h30, 18h, 20h30. Le Crocodile du Botswanga VF Mer 14h, 16h15; jeu 14h, 16h15, 20h45; ven 14h, 16h15, 18h30; sam 14h30, 20h; dim 10h30, 15h; lun 20h30; mar 18h. La Grande Aventure Lego VF Mer jeu ven 14h, 16h15; sam 14h30, 17h; dim 10h30, 15h; mar 18h. Ida VO Mer 18h30, 20h45; jeu 18h30; ven 21h; sam 17h, 22h30; dim 17h30, 20h; lun 14h30, 18h; mar 14h30, 20h30. Les Trois Frères, le Retour VF Mer 16h15, 20h45; jeu 14h, 18h30; ven 16h15, 18h30; sam 17h, 22h30; dim 10h30, 15h; lun 20h30; mar 18h. La Belle et la Bête VF Mer jeu 18h30, 20h45; ven 18h30, 21h; sam 20h, 22h30; dim 17h30, 20h; lun 18h, 20h30; mar 14h30, 20h30. Minuscule - La Vallée des Fourmis Perdues VF Mer jeu ven 14h, 16h15; sam 14h30, 17h; dim 10h30, 15h. Les Garçons et Guillaume, à Table VF Mer 14h, 18h30; jeu 16h15, 20h45; ven 14h, 21h; sam 14h30, 20h; dim 17h30, 20h; lun 14h30, 18h; mar 14h30, 20h30.

CINÉ Le Majestic

ZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

300 : la naissance d'un empire – 3D Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Dans l’ombre de mary la promesse de walt Disney Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h00 | 13h30 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Lun, Mar : 13h30 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Fiston Ven : 20h00 Jack et la mécanique du cœur Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 18h00 La belle et la bête Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 15h45 | 20h00 Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 20h00 La grande aventure lego - 3D Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h00 | 13h45 | 15h45 Lun, Mar : 18h00 Le crocodile du Botswanga Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 13h30 | 22h15 Lun, Mar : 13h30 | 16h00 | 22h15 Les trois frères le retour Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 17h00 | 19h00 | 22h15 Lun, Mar : 13h45 | 17h00 | 19h00 | 22h15 M. peabody et sherman : les voyages dans le temps - 3D Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 Lun, Mar : 18h00 L'ile des miam-nimaux : tempete de boulettes geantes 2 Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h00 Mea culpa Lun, Mar : 13h45 | 16h00 Minuscule, la vallee des fourmis perdues – 3D Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h00 Monuments men Mar : 20h00 N'importe qui Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h15 | 13h15 | 18h00 | 20h00 Lun, Mar : 13h15 | 18h00 | 20h00 Non-stop Tous les jours : 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Pompei - 3D Tous les jours sauf Mar : 18h00 | 20h00 | 22h15 Mar : 18h00 | 22h15 Supercondriaque Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h00 | 13h45 | 14h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 21h15 | 22h15 Lun, Mar : 13h45 | 14h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 21h15 | 22h15 Tarzan – 3D Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 12 years a slave Tous les jours : 22h00 Un été à Osage county Tous les jours sauf Ven : 13h30 | 15h45 | 20h00 Ven : 13h30 | 15h45

LE GROS PLAN Dans l'ombre de Mary

Genre: Comédie Dramatique Pays: USA Durée: 2h11 Réalisateur : John Lee Hancock. Acteurs: Tom Hanks, Emma Thompson, Paul Giamatti. Un coin perdu au cœur du bush australien, c’est ici dans la chaleur de la terre sèche et aride, sous le soleil tapant, que la petite Pamela Lyndon Travers ancre sa nouvelle vie. Son père est muté pour la énième fois dans une autre banque, un autre oubli, pourquoi ? C’est le temps des illusions, du rêve qui s’efface pour laisser la place à la dure réalité. En parallèle, une vieille dame digne et chieuse débarque dans les studios Disney pour se pencher sur l’adaptation de son livre d’enfant « Mary Poppins ». Elle commence par mettre tout à plat pendant que l’équipe de Disney tente de négocier des petits aménagements. Elle ne cède en rien, ni sur la couleur de la maison, ni sur ces ritournelles qui viennent de temps en temps flirter avec la comédie musicale, et encore moins les pingouins animés. Ces derniers finissent de la mettre en colère. Abandonnant là l’équipe et son projet, elle retourne en Angleterre, bien décidée à ce qu’on ne l’y reprenne plus. Comment Disney percera-t-il le secret de la vieille dame, peut-être en remontant les traces du passé et des douleurs de l’enfance qui ne s’effacent jamais. Pour comprendre le cœur du film, il faut se demander qui Mary Poppins est venue sauver. Dans l’ombre de Mary ne parle que de cela, ces blessures que vous laisse l’enfance et qui ne se referment jamais. Ces rêves que les adultes brisent et qui se fracassent sur les portes closes de la vie insatiable. C’est l’histoire d’une petite fille et de son père, liés par les terres enchanteresses du rêve et de la féérie. Au début Pamela ressemble à ces vieilles dames pour qui rien ne va, acariâtres rongées par l’existence qui passent leur temps à rejeter le monde. Le spectateur la trouve insupportable et se demande comment s’est perdue la petite fille. À la fin, il vient à comprendre les longues cicatrices qui ne se referment jamais et cette carapace asociale dressée entre elle et le monde. Dans une belle séquence entre Disney et P.L. Travers admirablement jouée par Emma Thompson, tout s’éclaire sur la présence de la famille dans l’œuvre de Disney et Mary.

CINÉ La Comète

5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

Nymphomaniac - Volume 2 VO Jeu dim 20h30. Lulu Femme Nue VF Mer sam 18h; ven 20h30; lun 14h30. Le Vent se Lève VF Mer sam 20h30; jeu dim 18h.

Nymphomaniac - Volume 1 VO Ven 18h; lun 20h. Loulou, l'Incroyable Secret VF Mer 14h30. La Sorcière dans les Airs VF Jeu 15h.


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Vendredi 28 mars : de 10h à 19h Samedi 29 mars : de 10h à 19h Dimanche 30 mars : de 10h à 19h Lundi 31 mars : de 10h à 18h

avec les Concessionnaires Châlonnais FRANÇOIS MANCEAUX © CHAMPAGNE CRÉATION - REIMS

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