L'Hebdo du Vendredi Châlons 276

FOIRE DE CHÂLONS

Fréquentation, retours

des exposants : le bilan

de cette 68e édition p. 3

POLITIQUE

Le vote de confiance

au Gouvernement,

vu par les socialistes marnais p. 8

EXPOSITION

La famille Ronzat

RETROUVEZ LE DOSSIER

à la Maison Clémangis p. 13

p. 9 à 10

se dévoile

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Un autre regard sur la guerre

En première ligne lors de la Première Guerre mondiale, la Marne entre de plain- pied dans les célébrations du Centenaire. Dans toutes les villes et villages du département, expositions, cérémonies et manifestations diverses se bousculent afin d'honorer la mémoire de ceux qui ont vécu l'horreur de la guerre. P.6 et 7

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ÉDITO Phobophobique

...ou la peur d'avoir peur, peut-être la plus terrible des phobies. Car visiblement pour être tendance cette semaine, il valait mieux y aller de sa petite phobie.

L'Administrative déjà, popularisée par le plus qu'éphémère Secrétaire d'Etat au Commerce Extérieur, reparti aussi vite qu'il « éThévenoud » du gouvernement. Face à cette peur irraisonnée, une solution existe : le choc de simplification (administrative justement), un « vaccin » malheureusement pas encore tout à fait au point...

La Technologique ensuite, dite aussi iPhobie, que des milliers d'aficionados de la marque à la pomme croquée ont brièvement déclenchée mardi, effrayés à l'idée de devoir encore attendre avant de découvrir la toute première Apple Watch, la montre connectée du constructeur.

La Sportive enfin qui, elle, montera doucement jusqu'à atteindre son paroxysme au coup d'envoi de la demi-finale de basket de nos Bleus face à la Serbie, en Coupe du monde.

Des peurs éphémères très handicapantes et qui sont, d'une manière générale, étrangement liées à l'actualité. Ainsi, le Démocratophobe interne souffre d'un mutisme inexplicable au moment de désigner son candidat préféré pour la présidence de son parti quand, dans un autre registre, plus local, le grappophobe, lui, voit du raisin partout. Loufoque, oui.

La liste est longue mais ouf, n'en jetons plus : avec toutes ces névroses, le leucosélophobe que je suis a bien gagné une semaine de sursis, non ?

Aymeric Henniaux

Retrouvez-nous au quotidien sur :

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L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 36 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Marjolaine Combraque (marjolaine.combraque@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Laurianne Laggia (laurianne laggia@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

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La parution de la semaine

Quand les ténors de l’ UMP mettent leurs plumes en commun

Ce mercredi 10 septembre marquait la sortie officielle du livre « Les douze travaux de l’opposition », soustitré « Nos projets pour redresser la France ».

L’initiative est signée Benoist Apparu et réunit dans un même ouvrage les plumes des principaux dirigeants de l’UMP. Douze au total. « Je pensais que ce serait plus compliqué, mais tout le monde a joué le jeu », concède le député-maire de Châlons. Y compris François Fillon et Jean-François Copé. « On a souhaité balayer l’ensemble des grands sujets politiques et chacun a choisi sa thématique. » L’économie pour François Baroin, l’Europe et l’international pour Jean-Pierre Raffarin, la sécurité pour Xavier Bertrand, les questions d’intégration et d’identité pour Alain Juppé, l’écologie et le numérique pour Nathalie Kosciusko-Morizet, les collectivités territoriales pour Benoist Apparu, etc. « L’idée, c’est de montrer qu’on est capable de mener un travail en commun. Un travail qui ne soit pas basé sur la tactique, mais sur le fond. Pour défendre une politique et des propositions. C’est aussi une façon de Apparu a souhaité rassembler les principaux dirigeants de l’UMP autour d’un dire qu’on fait des choses ensemble pour préparer les Benoist même ouvrage. © l'Hebdo du Vendredi 15 ans à venir, et pas pour les sondages du lendemain.

Si l’on veut redonner une forme d’espoir dans ce que peut être la vie publique, il faut que l’UMP montre à tous ses militants, et au-delà, à tous les Français, un visage rassemblé et uni. J’espère que notre message passera. »

Coup d’oeil sur le monde Amateurisme

S'il souhaitait se la jouer gentleman cambrioleur, il lui faudra encore prendre quelques « cours »... Un jeune homme d'une vingtaine d'années, originaire de Menton, a tenté jeudi dernier de cambrioler avec deux comparses une villa de la commune à la nuit tombée. Si les deux autres brigands ont été interpellés en flagrant délit par une patrouille de police, le troisième larron, lui, a réussi à prendre la fuite. Pas pour longtemps... car l'individu, dans la panique et la précipitation, a laissé sur le lieu du délit un sac dans lequel se trouvait... sa carte d'identité, rien que ça. Et si cela ne suffisait pas aux enquêteurs pour remonter rapidement vers lui, il a également envoyé un sms à l'un de ses amis pour lui confier qu'il avait justement oublié ce sac. Un sms qui vaut une reconnaissance de culpabilité. Pas très malin...

Jack l'éventreur enfin identifié ?

C'est en tout cas la conviction profonde de l'enquêteur amateur Russel Edwards, un homme d'affaires britannique, et de celle d'un expert en analyse génétique, qui se sont principalement appuyés sur un châle, tacheté de sang, qui aurait appartenu à l'une des cinq prostituées victimes du tueur en série de l'automne 1888. Ce châle, qui se serait transmis de

génération en génération, comporterait visiblement l'ADN de Jack l'éventreur.

Pour en avoir le cœur net, Russel Edwards a comparé l'ADN retrouvé sur le morceau de tissu à celui d'une descendante d'Aaron Kosminski, l'un des six suspects de l'époque, un immigré polonais devenu barbier-coiffeur, qui accepte de se prêter au « jeu ». Après quelques analyses, le verdict tombe : les ADN sont concordants ! Aaron est bien Jack l'éventreur ! Pour autant, certains experts remettent en cause les conclusions de cette enquête, estimant que le châle a été touché par de trop nombreuses personnes. Mystère à moitié résolu donc...

Pauvre toutou

Il avait pourtant ses croquettes, sa pâtée et même sûrement les restes des assiettes de ses maitres. Pourtant, ce grand chien de race danoise, âgé de trois ans était friand d'un tout autre type « d'aliments ». Amené dans une clinique spécialisée à Portland par son propriétaire, après avoir constaté que l'animal semblait souffrir de l'estomac, quelle ne fut pas la surprise des vétérinaires en découvrant à l'intérieur de la panse du gentil toutou pas moins de 43 chaussettes ! Le grand chien avait visiblement pris l'habitude de mâchonner les chaussettes de ses maîtres et prenait ensuite

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un malin plaisir à les avaler goulument.

Plus de peur que de mal au final puisqu'après l'intervention médicale, où les vétérinaires ont dû enlever une à une chaque chaussette, le danois a pu rentrer tranquillement dans sa niche.

Prévenir pour mieux guérir (et essuyer)

Le gouvernement japonais vient de procéder à une bien surprenante recommandation pour le peuple nippon. A travers une vaste campagne de communication, les dirigeants du pays ont ainsi vivement invité la population à se constituer des réserves de papier toilette. Ce message de prévention rentrait en réalité dans le cadre de la Journée nationale des désastres du 1er septembre, un événement qui rappelle chaque année à la même date les 100 000 morts du grand tremblement de terre de Kanto, en 1923. Profitant de l'occasion, le ministère de l'Industrie a donc demandé aux habitants d'acheter et de stocker un maximum de rouleaux de papier toilette, « en quantité suffisante pour tenir au moins un mois, soit le temps nécessaire pour un retour à la normale du marché en cas de désastre majeur », a-t-il précisé. Il faut dire que le Japon connait régulièrement des pénuries de papier wc, sa capacité de production étant limitée...

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Foire de Châlons - Bilan

Record (encore) battu !

Autour de 225 000 visiteurs. C’est la fréquentation annoncée par Bruno Forget, commissaire général de la foire de Châlons. Un nouveau record et la preuve, malgré un contexte économique difficile, que cet événement reste une locomotive en ChampagneArdenne. Les exposants partagent leur ressenti sur cette 68e édition.

n 2012, la foire de Châlons accueillait plus de 219 000 visiteurs. En 2013, elle franchissait la barre des 220 000 visiteurs. Et pour cette 68e édition, « on est autour de 225 000 personnes, dixit Bruno Forget, le commissaire général. C’est un record inattendu. On n’imaginait pas cela, surtout avec le contexte économique très compliqué que l’on connaît. » Il faut dire que l’événement s’impose comme une plaque tournante de la région. Tant d’un point de vue agricole qu’économique, politique, commercial, culturel. « C’est un agglomérat de gens qui prennent plaisir à se retrouver, quelle que soit leur fonction, et ça n’existe nulle part ailleurs. » Onze jours durant, près de 800 exposants ont

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travaillé sur la foire. C’est dire la richesse des produits proposés aux quatre coins du site.

Des équipements de jardin aux spas, en passant par les pianos, les vérandas, l’électroménager, les cheminées, etc. Le tout accompagné d’un soleil particulièrement généreux, d’une ambiance conviviale et de tarifs spéciaux. Idéal pour faire de bonnes affaires.

Parmi les « habitués » : le concessionnaire châlonnais Peugeot Guyot SAS. « Nous avons travaillé un peu moins que l’an passé, constate Franck Guyot, mais sommes contents d’être venus. Vu le contexte, je ne m’attendais pas à ça. » Un peu plus loin, chez Delhorbe Automobiles, on note une progression de 20 % des ventes cette année. « Soit l’équivalent d’un mois normal, dixit Laurent Rogé, le directeur, sans compter les retombées à venir. La foire de Châlons a toujours été porteuse. En dehors, c’est plus difficile. » Sur l'espace agricole, chez Ravillon, si la semaine s’est montrée plus tristounette, les week-ends ont bien fonctionné. « Avec des achats un peu plus frileux mais de très bons contacts, qu’on aura le plaisir de retrouver au salon Viti Vini. » Comme tous les ans, les dégustations culinaires ont fleuri partout sur la foire, et les pro-

1 731 vélos ont été confiés à l’association Avenir 2 roues, à l’entrée de la foire (contre 1 543 en 2013).

Environ 18 000 gobelets ont été distribués sur le stand de la Ville de Châlons (contre 13 000 l’an passé).

En chiffres…

Fermeture d’usine

Air Liquide Welding France : 70 emplois supprimés à Châlons

e site châlonnais (anciennement Fresa) racheté en 2009 par Air Liquide Welding France - filiale du groupe Air Liquide - fermera ses portes d’ici quelques mois. « C’est le dernier site de production d’électrodes de soudage en France, précise Mario Cardoso, délégué syndical CFTC. Et c’est un groupe industriel français qui va l’anéantir !

Nous sommes écœurés. Cette usine a été construite dans les années 1960. En 2009 déjà, le groupe avait fermé plusieurs sites et délocalisé une partie de 70 salariés d’Air Liquide Welding France vont perdre leur emploi suite l’activité en Roumanie. En à la fermeture du site châlonnais. © l'Hebdo du Vendredi 2013, les postes à souder que nous fabriquons dans le Val d’Oise ont été délocalisés en Slovaquie.

Et cette fois, ils annoncent la fermeture de notre site, la suppression de 113 emplois occupés en France, dont 70 à Châlons ainsi qu’une quinzaine d’intérimaires. Le site de Vatry n’est pas concerné, heureusement. » Environ 70 % de l’activité sera délocalisée en Roumanie, et 30 % en Italie. « On nous a précisé que là-bas, les salariés étaient payés cinq fois moins cher qu’en France.

C’est une décision purement financière. » Ce mercredi, Benoist Apparu, député-maire de Châlons, et Bruno Bourg-Broc, président de Cités en Champagne, ont rencontré Bertrand Hillion, le président du conseil d’administration d’Air Liquide Welding France et vice-président d’Air Liquide. Ils ont aussi écrit au PDG du groupe, Benoît Potier, et au ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, pour lui demander d’intervenir au plus vite sur ce dossier. Un cabinet a d’ores et déjà été mandaté par Air Liquide pour reconvertir le site et trouver un repreneur.

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S.L

L’affluence était au rendez-vous pour cette 68e foire de Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

duits de fêtes ont connu un véritable succès.

Pour la troisième année, le bar à huîtres de Laurent Chiron a fait des heureux. « + 10 % de chiffre d’affaires, se réjouit le producteur. Il n’y a pas forcément beaucoup plus de consommateurs, mais les gens mangent davantage.

Nous sommes aussi là par amour du métier. » Nouvel exposant, le maître artisan Jean-Noël Schellenberger a souhaité promouvoir l’Alsace et Les Foies gras de Saint-Louis en Champagne. « Pour une première, c’est très

bien. Nous pensons atteindre l’équilibre et sommes impatients de revenir. » Enfin, toujours fidèles au poste et ravis de cette édition : les Escargots La Grange de Thibie et le champagne Régis Fliniaux, implanté à Aÿ. Et si la nostalgie de voir les rideaux se refermer sur ce rendez-vous annuel se fait sentir, « la meilleure thérapie, c’est de penser d’ores et déjà à 2015 ! », conclut Bruno Forget.

Ouverture de la chasse

Sonia Legendre

L’art de la chasse… aux idées reçues

entrée particulièrement chargée pour la Fédération des chasseurs de la Marne. Hormis la chasse au gibier d’eau, lancée le 21 août, l’ouverture officielle de la saison est fixée au 21 septembre. « Une date importante, note Jacky Desbrosse, le président départemental et régional, puisqu’elle symbolise l’aboutissement de toute une gestion en amont réalisée par les chasseurs. Le comp- L’ouverture de la chasse est fixée au 21 septembre. © Dominique Ge tage des espèces, l’élaboration du plan de chasse, etc. » Pour associer davantage le grand public à cet univers, la Fédération rejoint cette année l’opération nationale Un dimanche à la chasse. Le 19 octobre, les sociétés de chasse ouvriront leurs portes aux non chasseurs. L’occasion de leur faire découvrir une passion, des valeurs, mais aussi de tordre le cou à certaines idées reçues. Non, les chasseurs ne peuvent pas pratiquer n’importe où ni n’importe quand. « Nous ne tirons pas sur tout ce qui bouge ! Nous respectons un calendrier précis (ndlr : à consulter sur le site de la Fédération) pour nos sorties collectives et nos battues, en balisant les zones concernées. C’est la loi. » Non, les chasseurs ne sont pas les ennemis jurés des professions agricoles, bien au contraire. « Nous adaptons nos quotas en lien avec les agriculteurs et les sylviculteurs pour préserver un équilibre naturel et la biodiversité. La chasse est tout à fait compatible avec les autres activités dominicales en nature. La randonnée ou la balade, le jogging, et même le golf ! » Autre rendez-vous important pour les chasseurs : les traditionnelles rencontres Saint-Hubert, prévues le 18 octobre prochain à Mourmelon. « Ce challenge met à l’honneur les duos hommes / chiens, et permettra au couple gagnant d’être l’ambassadeur de la région au niveau national. Avec, cette année, une initiation proposée aux nouveaux chasseurs. »

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EN BREF

S.L

Le concours régional « J’ai une idée » est de retour. Les créateurs ou futurs créateurs d’entreprise ainsi que les porteurs de projets originaux peuvent déposer leur candidature jusqu’au 31 octobre. 10 000 euros sont en jeu. Une initiative de CCI Entreprendre Champagne-Ardenne, en partenariat avec la Région. Contact : CCI Champagne-Ardenne – 03 26 69 33 58 ou developpement@champagne-ardenne.cci.fr. Plus d’infos sur www.champagne-ardenne.cci.fr.

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Professions réglementées

Les notaires et huissiers entrent en résistance

A l'instar de leurs collègues mobilisés partout en France, les huissiers et les notaires marnais protesteront mercredi 17 septembre contre la réforme préconisée par le ministère de l'Economie sur les professions réglementées. Le même jour, un rassemblement des salariés des études notariales et d'huissiers ainsi que des retraités est prévu devant la préfecture à Châlons à 14h.

out est parti des conclusions, parues cet été, d'un rapport de l'Inspection générale des finances sur les professions réglementées. Très vite, architectes et pharmaciens notamment ont donné de la voix, avant donc que les huissiers et les notaires ne leur emboitent le pas. Ce rapport recommande une réforme (en l'occurrence une dérèglementation) de ces professions qui pourrait amener en théorie jusqu'à six milliards d'euros d'économie. Oui mais voilà, ce que les notaires, les huissiers et leurs salariés n'acceptent pas, ce sont tous les « dommages collatéraux » qui accompagneraient l'application de cette réforme. « Au total, on est

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48 000 salariés d'études en France.

Appliquer cette réforme reviendrait à mettre au moins 25 000 personnes au chômage, dont 1 200 à 1 400 rien qu'en ChampagneArdenne », tempête Gilles Borck, négociateur immobilier travaillant pour une étude notariale de l'agglomération rémoise. Celui qui est également délégué de l'intersyndicale dénonce en outre la manière choisie par le gouvernement pour passer cette loi : « par décret, sur ordonnance, ce qui signifie qu'il n'y aura donc même pas de débat à l'assemblée ! »

« C'est le dynamitage de la profession »

Au delà des graves conséquences que pourrait avoir la réforme, si elle rentrait en vigueur, c'est aussi la qualité des actes réalisés et le coût de ceux-ci qui inquiètent fortement Gilles Borck : « En clair, avec cette réforme, une banque ou une assurance pourrait embaucher directement son notaire ou son huissier et donc ne plus faire appel à une étude indépendante. Cela supposerait déjà une perte de chiffre d'affaires, d'où les suppressions d'emplois, mais j'ai aussi un doute

Champagne – Vendanges 2014

Huissiers et notaires battront ensemble le pavé mercredi. © l'Hebdo du Vendredi

sur ce que pourra être l'honnêteté intellectuelle de ces nouveaux conseillers juridiques qui nous remplaceront et qui, désormais, seront salariés de la banque ou de l'assurance et pourront donc être amenés à proposer au client tel ou tel service en sus de l'acte initial. Enfin, nous n'avons aucune idée de ce que seront les coûts de ces actes. Les clients n'auront donc plus aucune garantie, c'est le dynamitage pur et simple de la profession. » Dénonçant la volonté de Bercy de vouloir « taper » gratuitement sur les professions juridiques, « sous l'influence probablement des lobbys bancaire et d'assurance », Gilles

Borck défend le sérieux dont font preuve les études en libéral : « Moins de 0,1% des actes que nous réalisons sont contestés aujourd'hui en France ; aux Etats-Unis c'est un tiers, cela montre que nous faisons bien notre travail et que cette réforme est d'autant plus injuste. » Mercredi, les huissiers et notaires du pays se retrouveront tous à Paris, tandis que Gilles et les autres salariés de ce secteur se rassembleront, eux, devant les préfectures, « avec, on l'espère, un maximum de retraités de la profession, car tout le monde est concerné ! »

Média

Aymeric Henniaux

Les vendanges pour les visiteurs De nouveaux licenciements

Si les vendanges ont commencé tout doucement lundi 8 septembre à Cumières, la plupart des vignerons entameront la cueillette la semaine prochaine. Pour les non-vendangeurs qui voudraient prendre le pouls de l'événement et, pourquoi pas, couper quelques grappes, plusieurs maisons ouvrent leurs portes.

au quotidien régional

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Les vendanges commencent à Cumières. © l'Hebdo du Vendredi

e champagne Joseph Desruets à Hautvillers ouvre ses portes du 16 au 22 septembre prochains et pour la troisième année consécutive, les visiteurs auront la possibilité d'assister au pressurage de la récolte 2014 sur le plus vieux pressoir de Champagne encore en fonction. « Le pressoir date de 1888, nous effectuons le pressurage à l'ancienne, tout est manuel. Pour un marc de 4 000 kilos de raisin il nous faut environ 8 h de pressurage alors qu'avec un pressoir en inox 3 à 4 h suffisent », explique Clémence Gauthier, chargée de clientèle et de relation publique. « Au début, il y avait trois pressoirs et c'était un centre de pressurage pour tout le village », un système sur le mode de la coopérative en somme. La commercialisation a commencé après la Deuxième Guerre et aujourd'hui, la petite maison familiale qui existe depuis cinq générations est actuellement tenue par deux frères. En plus de la visite du pressoir, des dégustations de jus sont possibles et un diaporama sur les travaux dans les vignes est visionnable.

Plus au nord-ouest du département, dans le village de Passy-Grigny, la coopérative Dom Caudron invite les visiteurs, du 16 au 28 septembre, à participer à divers ateliers comme celui de la télégravure sur tous supports ou un autre appelé le nez du vin « pour apprendre à retrouver les arômes dans le champagne », détaille Rachel Lely, responsable de la communication. Les visites peuvent se décliner en trois parties : celle des cuveries (dont une qui sera exceptionnellement ouverte au public), la visite de l'éco-musée sur les outils anciens ainsi que celle des vignes peuvent se faire à bord de voitures anciennes. « La dégustation de jus fraîchement pressé dans un ancien pressoir coquard de 4 000 kg, remis en fonction pour l'occasion est aussi possible », poursuit Rachel. Par ailleurs, depuis la salle de cinéma où est projeté un petit film sur l'histoire de la vigne et du vin, raconté par André Dussolier, les visiteurs ont accès à une vue sur tout le centre de pressurage entièrement automatisé, ce qui donne vraiment l'impression d'être « au cœur de la production ! ». De nombreux autres viticulteurs ouvrent leurs portes pendant les vendanges, un document avec les adresses et les activités proposées est disponible à l'Office de tourisme d'Epernay.

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acheté en janvier 2013 par le groupe belge Rossel à son homologue Hersant Média, le pôle CAP, composé aujourd'hui des journaux l'Union, l'Ardennais, l'Est-éclair et Libération-champagne, ainsi que de la régie commerciale CapRégie, a été profondément remanié tant structurellement qu'humainement. Mais la cure d'économie n'est visiblement pas tout à fait finie. En effet, depuis le début de l'année, 9 licenciements y ont été enregistrés, tandis que 15 Le pôle CAP, qui publie le journal l'union, accélère la restructuration de sa régie commerciale Cap Régie. autres sont programmés cet © l'Hebdo du Vendredi automne via un plan de sauvegarde de l'emploi. Ils concernent des employés de CAP Régie, la régie publicitaire du journal l'Union et l'Ardennais. « Ces départs seront actés d'ici à la fin de l'année », indique Emmanuel Busson, secrétaire du syndicat CGT-Filpac. Confrontés comme toute la presse quotidienne à une érosion de son lectorat papier - 89 810 exemplaires vendus par jour en 2013 pour l'ensemble des titres l'Union-l'Ardennais contre plus de 100 000 il y a moins de cinq ans (sources www.ojd.com) - et à une diminution de ses rentrées publicitaires - moins 9% de chiffre d'affaires pour le pôle CAP entre 2012 et 2013 (sources www.societe.com) - le groupe Rossel taille là où cela lui semble nécessaire. Ce sont donc les employés des petites agences locales de CAP Régie qui trinquent. A Laon, Epernay ou Sedan, les petits bureaux où historiquement on venait y déposer une petite annonce ou un avis de décès disparaissent du paysage. Des lieux de vie où les activités qui y étaient réalisées se font aujourd'hui largement à distance, par téléphone ou via internet. Si du côté de la CGT-Filpac on comprend la nécessité de s'adapter aux modes de consommation d'aujourd'hui, on se demande quand même si « cette stratégie sera payante ». « Nous risquons de perdre encore de la proximité avec les lecteurs », conclut le secrétaire du syndicat.

Marjolaine Combraque

> Champagne Joseph Desruets : 85, rue de Bacchus 51160 Hautvillers, 03 26 59 40 13. Champagne

Dom Caudron : 22 rue Jean York 51700 Passy-Grigny, 03 26 52 92 65.

> La direction du pôle CAP n'a pas souhaité répondre à nos sollicitations.

J.D

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Pour ne pas oublier Centenaire 14-18

En l'honneur des 20 millions de personnes disparues durant la Première Guerre mondiale, le département de la Marne, qui était en première ligne lors du conflit en septembre 1914, voit fleurir dans toutes ses communes des initiatives visant à célébrer leur mémoire.

A travers des expositions événements, des hommages ou encore des reconstitutions historiques, le grand public est invité à comprendre et à ne pas oublier ses héros anonymes qui se sont sacrifiés pour leur patrie.

Grande Guerre : la Marne en première ligne

Histoire

algré elles, les trois principales villes marnaises sont entrées très tôt dans la Grande Guerre, avant même la fin de l'été 1914. Dans la ville d'Epernay, l'occupation débute le 4 et se finit le 11 septembre pendant la Retraite de la Marne. A Châlons, les Allemands pénètrent dans la ville le 4 septembre également pour n'en repartir que le 12, au crépuscule de la Bataille de la Marne. Les mêmes jours, Reims voit, elle, débarquer 20 000 fantassins et pas moins de 3 000 cavaliers d'outre-Rhin. Alors que les troupes allemandes quitteront rapidement la cité des Sacres, cette dernière se verra néanmoins cruellement meurtrie quelques jours

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Tranchée au Fort de la Pompelle. © Musée de la Pompelle, Reims

Exposition

L'art de la guerre

A partir de dimanche débute « Jours de guerre et de paix », l'exposition événement de cette rentrée au musée des Beaux-arts de Reims.

Au total plus de 500 oeuvres d'artistes français et allemands à découvrir, offrant un regard croisé avant, pendant et après la Grande Guerre.

'est un regard nouveau et inédit autour de la Première Guerre mondiale qu'offre le musée des Beaux-arts de Reims avec « Jours de guerre et de paix ». En effet, cette exposition propose plus de 500 œuvres allemandes et

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L'exposition est née des réflexions de David Liot, directeur du musée rémois, et de Gehrard Finck, son homologue de Wuppertal. © l'Hebdo du Vendredi

françaises, provenant des fonds du musée rémois, mais aussi d'autres établissements français (Versailles, Arles, Nice...) et allemands (Wuppertal, Munich et Berlin), couvrant une large période incluant l'avant et l'après guerre. « Ce projet est né d'une réflexion commune avec Gehrard Finck (ndrl : directeur du musée de Wuppertal) en regardant les approches artistiques françaises et allemandes où le ressenti vis-à-vis de cette guerre est différent », explique David Liot, directeur de l'établissement rémois. Par cette confrontation d'œuvres, les deux musées révèlent les similitudes mais surtout les divergences culturelles entre leurs pays. Loin de s'attarder seulement sur les batailles, « Jours de guerre et de paix » couvre ainsi un demi-siècle de propositions artistiques, de 1870 aux années 1930. Composée de dix sections, l'exposition démarre par les origines du drame et l'ombre de la guerre de 1870 à la suite de la q u e lle la France perd l'Alsace et la Lorraine, engendrant humiliation et rancoeur vis-à-vis de la Prusse, et s'achève avec les années folles ou amères selon de quel côté on se trouve par rapport au Rhin. Entre ces deux périodes, tableaux, sculptures et documents racontent notamment l'insouciance d'avant 1914, le choc de la guerre, la beauté tragique des ruines ou encore les zones de paix.

Sur toutes ces thématiques, les différences entre la France et l'Allemagne sont éclairantes. « En Allemagne, la Grande Guerre est évoquée par les batailles, la souffrances des soldats, alors qu'en France, on décrit la guerre mais aussi la paix, car des civils vivaient non loin des champs de batailles », précise le directeur du musée des Beaux-arts de Reims. Un point de vue que confirme son homologue de Wuppertal : « Chez nous, la Grande Guerre est surmontée par la Seconde

plus tard, avec l'incendie de la cathédrale Notre-Dame et les bombardements sur la ville. La relative défaite de l'Armée allemande dans le département s'avèrera, et plusieurs historiens s'accordent sur ce point, décisive quant à la suite du conflit. Les Allemands pensaient en effet l'emporter rapidement sur les Français avant d'attaquer la Russie, ce qui n'a finalement pas été le cas et les a affaiblis. Les célébrations liées au premier centenaire de cette Grande Guerre permettront de faire perdurer le souvenir et de sensibiliser les plus jeunes à l'indispensable devoir de mémoire autour de cette tragédie.

A.H

L'exposition rassemble plus de 500 œuvres françaises et allemandes.

Guerre mondiale qui a laissé davantage de traces dans le paysage et dans les têtes. La première est presque oubliée, mais cette année c'est différent. Il faut que les jeunes allemands en sache autant sur les deux guerres. » La section dédiée aux années 20/30 est ainsi particulièrement édifiante. « D'un côté on veut oublier, c'est la reconstruction. De l'autre, c'est l'amertume et la crise sociale qui s'installe », résume David Liot. Finalement, c'est avec la partie réservée aux oeuvres décrivant la réalité de la guerre que les visions allemandes et françaises sont les plus proches. Artistes et écrivains évoquent tous la boucherie d'une guerre qui a causé la perte de 20 millions de personnes, sans oublier les 6,5 millions de blessés et d'invalides. Les plus grands artistes, tels Otto Dix, Max Beckmann et Georges Desvallières, comme ceux oubliés de la collection du musée des Beaux-arts de Reims sont tous unanimes pour décrire une même souffrance terrifiante. Un terrible message sur l'horreur qui

n'est résolument pas passé. Et David Liot de conclure : « Si notre regard artistique est forcément subjectif, exposer la guerre c'est faire en sorte qu'elle ne se reproduise plus. Malheureusement, ce n'est pas le cas aujourd'hui où on ne vit pas une époque glorieuse »

Julien Debant

> « Jours de guerre et de paix », à découvrir

du 14 septembre au 25 janvier au musée des Beaux-arts de Reims, 8, rue Chanzy.

Ouvert tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h (sauf les mardis). Tarifs : 3/4/6 euros (gratuit pour les étudiants, les moins de 18 ans et les demandeurs d'emplois).

Renseignements au 03 26 35 36 00 ou www.reims.fr

Un poilu encore bien vivant

N°276 du 12 au 18 septembre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Association

Abondamment illustrée, pédagogique, l'exposition « Plumes des tranchées, les écrivains et la Grande Guerre sur le front de Champagne », proposée par la bibliothèque de Reims, évoque autour de manuscrits et de pièces jamais montrées au public, la période 14-18 sous un angle littéraire. A découvrir jusqu'au 4 janvier 2015 à la bibliothèque Carnegie et à la médiathèque Croix-Rouge. Entrée libre.

Exposition : une guerre littéraire

En ces temps de commémoration, Le Poilu de la Marne est une des associations les plus demandées de la région. Entre conférences, reconstitutions et figuration, Le Poilu tourne dans toute la France et intéresse également les touristes étrangers.

onorer la mémoire des combattants de la Première Guerre », telle est la fonction de l'association Le Poilu de la Marne selon son président-fondateur, Didier Blanchard. « Nous partons tous les week-ends dans toute la France, ça n'arrête pas ! Nous sommes un peu débordés par les événements, dernièrement nous nous sommes déplacés à Limoges et même à Monaco. » L'association loue ses services auprès de mairies, d'organismes, d'autres associations et même d'aérodromes demandeurs de reconstitutions de la guerre 14-18. Les membres sont au nombre d'une quarantaine : « Ça va de 13 ans à la cinquantaine, je dois être le plus vieux maintenant. Il y a plein de gamins, les plus jeunes portent un pantalon et un képi blanc, comme dans les écoles militaires de l'époque ». Lors des reconstitutions, ils vivent vraiment comme les Poilus, vêtus avec les tenues de 14-18, bien sûr, mais aussi avec l'inconfort de cette période difficile. « C'est comme dans un camp militaire, précise Didier, on dort sous les tentes, on mange dans les gamelles des Poilus avec la roulante, tout comme en 14 ! » En revanche, « On ne joue pas à la guerre sinon il faut que ce soit bien structuré et encadré par des professionnels, mais on participe à des sons et

Exposition : « Châlons et les Châlonnais dans la Grande guerre »

Du 20 septembre au 20 novembre à la bibliothèque Pompidou, l'exposition « Châlons et les Châlonnais dans la Grande guerre » retrace, à partir de documents des archives municipales et des fonds patrimoniaux mais aussi de films, visites de monuments ou encore lectures théâtralisées, l’occupation de la ville par l’armée allemande du 4 au 11 septembre 1914, en s'intéressant en particulier au quotidien des habitants pendant le conflit.

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Hommage

Didier Blanchard a trouvé tous ces objets « dans des brocantes, sur des salons et même dans des décharges publiques ! » © l'Hebdo du Vendredi

lumières, des mises en scène ». Modeste, Didier en aurait presque oublié de spécifier la figuration dans plusieurs films, et émissions comme Un long dimanche de fiançailles, C'est pas sorcier, Allons petits enfants et il y a deux mois dans Le Soldat, le dernier clip de Florent Pagny.

Pour le président de l'association, tout a commencé vers l'âge de 20 ans, lorsqu'il a retrouvé les documents de son grand-père, poilu gazé mais qui a survécu à la Der des Ders. De fil en aiguille, il a rassemblé des objets datant des quatre années de guerre, et a lancé l'association Le Poilu de la Marne en 1991. Dans son restaurant La Madelon à Mancy, Didier Blanchard expose plusieurs belles pièces de sa collection : mannequins en tenues, mitrailleuse, fusils, casques ou affiches.

« C'était la seule association sur les Poilus en 1991, aujourd'hui il en fleurit un peu partout et toutes n'utilisent pas forcément les bonnes tenues ». En effet, il faut rappeler que les tenues militaires ont évolué en quatre années de guerre : d'août à décembre 1914 les soldats portaient le « piou » composé notamment du pantalon en laine rouge teintée par la racine de garance et puis « en 1915 ils étaient tous en bleu horizon ». Le prochain événement régional auquel prendra part Le Poilu de la Marne sera le grand défilé du 11 novembre à Epernay avec troupes à pied et véhicules en marche.

Marjolaine Combraque > Retrouvez Le Poilu de la Marne sur le site

internet (en refonte) et la page facebook lepoiludelamarne.free.fr

Maurice Genevoix, ce héros

Déployée aux quatre coins de la France, l’opération « 100 villes, 100 héros, 100 drapeaux » a rendu hommage, le 6 septembre, aux soldats de la Grande guerre. A Châlons, la mémoire et l’œuvre de Maurice Genevoix étaient à l’honneur.

amedi dernier, sous le haut patronage du général Pierre de Villiers, Chef d'état-major des armées, une cérémonie des plus émouvantes se tenait devant le bâtiment d’époque du 106e Régiment d’infanterie de Châlons-sur-Marne. Un lieu symbolique, puisque Maurice Genevoix y a servi comme sous-lieutenant dès la mobilisation. En 1915, après huit mois de combat puis la Bataille de la Marne, il est lieutenant et commande une compagnie lors de la bataille des Eparges, dans la Meuse. Le 25 avril, suite à une blessure par balle, il perd 70 % de l’usage de sa main gauche. Réformé, il se consacre alors, dès 1916, à la rédaction de ses souvenirs de guerre et publie l’ouvrage Ceux de 14. Un récit poignant, et un précieux témoignage sur la vie des Poilus pendant la Grande guerre. Elu à l’Académie française en 1946, il en devient le secrétaire perpétuel en 1958. Maurice Genevoix s’est éteint en 1980, mais son œuvre demeure, aujourd’hui plus que jamais, d’actualité.

Sur la base du volontariat, plusieurs élèves du collège Louis Grignon de Fagnières ont participé à la cérémonie. Certains ont lu des extraits de Ceux de 14, d’autres ont dévoilé la plaque commémorative inaugurée au 106e RI pour l’occasion. Tous, conscients de l’héroïsme et de l’abnégation dont ont fait preuve les soldats à l’époque. « En lisant Ceux de 14, on ressent bien tout ce qu’ils ont vécu, confie Zoé, 14 ans. Leur quotidien, la vie dans les tranchées, etc. S’ils ne s’étaient pas battus pour la France, on ne serait peut-être pas là. » Pour Jonathan, « cette plaque et cette cérémonie sont un bel hommage à Maurice Genevoix et aux Poilus.

C’est important de se souvenir d’eux. La mémoire, c’est un devoir. »

Exposition : « IMPACTS » à l'Université de Reims

Du 13 septembre au 31 octobre 2014, la BU Robert de Sorbon, la BU Sciences et STAPS et l'UFR de Pharmacie accueillent « IMPACTS », une exposition de l'artiste Frédéric Garnier proposée en partenariat avec le SUAC. « IMPACTS », c'est le regard d’un artiste sur les traces laissées par la première guerre mondiale. « Mon projet consiste à utiliser ce terme d’ « IMPACTS » pour construire des images, explique Frédéric Garnier. L’idée générale est de reprendre les traces actuelles de la grande guerre. Des traces tellement ancrées dans le quotidien qu’elles en deviennent invisibles. Et l’invisibilité est la base de l’oubli, de la perte de mémoire. » L'association Le temps qu'il fait... dans les conscience propose, samedi 20 septembre, de 17h à 19h au Stalingrad, de discuter autour du 5e commandement « Tu ne tueras point » et de tenter d'apporter des réponses aux questions suivantes : Faire la guerre, tuer nos semblables quand ils portent les armes contre nous : estce un homicide légal ou un devoir patriotique ? Le refuser, est-ce un principe imprescriptible ou du pragmatisme lucide ? Ce rendez-vous sera suivi d'une soirée cabaret, à partir de 20h, les comédiens de la compagnie Cage de scène feront revivre la vie du café « Au Noyau », reconstituant l’ambiance d’un troquet au temps de la grande guerre. Rens. : cafédephilosophie@orange.fr ou www.cyberphilo.org

Café-philo

Ecole du Louvre à Reims : un nouveau cycle de cours, très allemand

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Les collégiens de Louis Grignon ont eux aussi rendu hommage à Maurice Genevoix et Ceux de 14, à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

Pour avoir initié l’itinéraire commémoratif « Sur les pas de Ceux de 14 » (lire l’Hebdo Châlons n°273 du 18 juillet), Jean-Christophe Sauvage connaît particulièrement bien l’histoire et le parcours de Maurice Genevoix. « Il n’aurait d’ailleurs pas utilisé le mot héros pour parler de lui, remarque ce professeur et docteur en histoire. Il se considérait comme un témoin, et souhaitait raconter l’histoire de ses compagnons. S’il y avait un autre terme à employer pour définir son combat et celui des soldats, ce serait plutôt le mot courage. » Deux ans durant, Jean-Christophe Sauvage a travaillé avec le photographe ardennais JeanMarie Lecomte pour réaliser un ouvrage sur Genevoix et ses pairs. « Nous avons suivi leur itinéraire et souhaité retranscrire ce qu’ils ont pu voir. Je donne les clés de compréhension historique, et une cinquantaine de clichés illustre leur périple. Le tout avec des extraits de Ceux de 14. » A paraître prochainement.

Sonia Legendre

Comme chaque année, le musée des Beaux-arts de la Ville propose à Reims un cycle de cours de l’Ecole du Louvre – la célèbre école parisienne d’histoire de l’art – en lien avec son actualité. Ainsi, du 13 octobre 2014 au 16 février 2015, six rendez-vous sont donnés aux amateurs d’histoire de l’art sur le thème « La création artistique en Allemagne, 1905-1937 ». Plaquette de présentation et d’inscription à télécharger sur http://www.reims.fr La Société d’agriculture, commerce, sciences et arts de la Marne (Sacsam) fait sa rentrée. Sa prochaine conférence se tiendra samedi 13 septembre à 14 h 30 salle de Malte (7, rue du Lycée), et abordera deux thématiques : « Châlons-sur-Marne en temps de guerre » et « Rire de la guerre, rire pendant la guerre ». Entrée libre.

Renseignements au 03 26 66 39 97.

Regards croisés sur la Grande guerre

Pierre Guy, auteur du livre Epernay 14-18 qui sort le 15 septembre donnera une séance de dédicaces à la librairie L'Apostrophe à Epernay samedi 20 septembre.

L'ouvrage retrace le quotidien de la ville et des cheminots locaux pendant la Première Guerre.

Livre

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Vote de confiance au gouvernement

Des socialistes « frondeurs » s’organisent en région

Ce mardi 16 septembre, lors du vote de confiance, Manuel Valls se confrontera une nouvelle fois à l’avis des députés. Un rite de passage qui, en cas de non obtention de la majorité par le Premier ministre, pourrait se traduire par la démission du gouvernement. Si la ChampagneArdenne ne compte qu’un seul député PS, elle rassemble une poignée d’élus socialistes « frondeurs » qui militent pour la défiance.

rondeur : adjectif, nom (masculin mais aussi féminin, on l’a vu). Se dit de quelqu’un qui lance des pierres avec une fronde, ou, au sens figuré, qui critique les autorités établies.

Synonymes : rebelle, séditieux. La définition colle particulièrement bien avec l’actualité. Le 16 septembre, seuls les députés donneront (ou pas) leur confiance à Manuel Valls. En ChampagneArdenne, Christophe Léonard est le seul député socialiste appelé à voter. Il était également le seul à s’abstenir, début juillet, lors du vote du projet de loi de finances rectificatives. Et s’abstenait aussi, fin avril, concernant le programme de stabilité de la France 2014-2017. Que ferat-il le 16 septembre ?

D’autres personnalités politiques s’insurgent contre la ligne de conduite du Premier ministre. A

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Présidence de l’UMP

Gérard Berthiot aux côtés de Marie-Noëlle Lienemann (à d.) et de Joëlle Barrat (à g.), lors de la foire de Châlons. © DR

commencer par Gérard Berthiot, vice-président du Conseil régional, membre du Conseil national du PS et… responsable départemental de la sensibilité Maintenant la gauche. « Cette opposition ne date pas d’hier, rappelle-t-il. Au printemps déjà, environ 40 % du bureau national du PS étaient en désaccord avec la politique menée par le Gouvernement Valls. Puis il y a eu les frondeurs. » Et la création du collectif Vive la gauche, lors des universités d’été du PS à la Rochelle. « Nous avons invité à la foire de Châlons la sénatrice frondeuse MarieNoëlle Lienemann, l’une des représentantes de Maintenant la gauche. » D’autres élus régionaux du groupe socialiste ont également rejoint ce mou-

Bruno Le Maire n’a visiblement pas convaincu les élus marnais

endredi dernier, Bruno Le Maire, l’un des deux candidats officiellement déclarés à la présidence de l’UMP – avec Hervé Mariton, député de la Drôme – était l’invité de Benoist Apparu sur la foire de Châlons. En soirée, il tenait son meeting de campagne en présence d’une petite centaine de militants. À l’heure où nous rédigeons cet article, Nicolas Sarkozy ne s’est pas encore publiquement prononcé sur sa candidature.

Quoi qu’il en soit, les élus marnais UMP n’affichent pour l’instant aucun soutien à l’un ou l’autre des (futurs) candidats. S’il reconnaît volontiers que Bruno Le Maire s’est exprimé « avec beaucoup de clarté et Bruno Le Maire a tenu son meeting de campagne à la présidence de l'UMP, en présence de nombreux militants et des de pédagogie », Bruno Bourg-Broc, prési- élus marnais. © l'Hebdo du Vendredi dent de la communauté d’agglomération de Châlons, ne souhaite pas s’exprimer sur sa préférence. Le député-maire de Châlons, Benoist Apparu, a d’ores et déjà affirmé qu’il n’était pas favorable à une candidature de Nicolas Sarkozy. « étant engagé auprès d’Alain Juppé, il est possible que je ne vote pas pour Bruno Le Maire. Alain Juppé n’est évidemment pas candidat à la présidence de l’UMP, mais il est compliqué de donner mon soutien à une personnalité un jour, puis à une autre deux mois plus tard. Dans tous les cas, je voterai. » Du côté de Reims, c’est l’incertitude. Arnaud Robinet, le député-maire, n’a pris aucune décision à ce jour. « Je dois reconnaître que Bruno Le Maire incarne le renouveau, mais j’avoue ne pas avoir été séduit à 100 % par son discours. J’aurais aimé l’entendre davantage sur la façon dont il souhaite mettre en place la gouvernance de l’UMP. Je rencontrerai prochainement tous les candidats, annoncés et potentiels (ndlr : y compris Nicolas Sarkozy) et je ferai ensuite part de mon soutien. Rappelons que le poste de président à l’UMP n’est pas forcément un tremplin à la présidentielle de 2017. » Catherine Vautrin, députée, présidente de Reims Métropole et vice-présidente de l'Assemblée nationale, regrette également de ne pas avoir abordé la future organisation du parti. « Nos adhérents attendent une nouvelle façon de gérer l’UMP. Bruno Le Maire est quelqu’un pour qui j’ai de l’estime, mais je n’ai pas S.L pris ma décision pour l’instant. »

V

vement : Régine Pillière, Joëlle Barrat (conseillères régionales) ou encore Martine Legay (vice-présidente de la Région). « Entre la remise en question des 35 heures, la stigmatisation des chômeurs et la nomination d’un ex-banquier d’affaires au ministère de l’Economie (ndlr : Emmanuel Macron), on marche sur la tête. La politique Valls II est suicidaire ! On appelle à un gouvernement de gauche dans toute sa diversité, et à la primauté du Parlement, car c’est lui qui doit faire les lois, pas l’exécutif. » Le 23 octobre, à Reims, une réunion organisée par quatre sensibilités « frondeuses » ouvrira le débat sur la possibilité d’une alternative économique et politique au gouvernement actuel.

Quant au risque de dissolution du Gouvernement en cas de défiance, Gérard Berthiot est formel : ce n’est pas une fin en soi. « Rien n’obligerait François Hollande à le dissoudre. Il pourrait nommer un nouveau Premier ministre. »

Sonia Legendre

UDI - Yves Jégo

Nicolas Marandon : « Une dissolution ne serait bonne pour personne »

Conseiller régional et premier secrétaire fédéral du PS dans la Marne, Nicolas Marandon estime qu’au-delà des différends survenus ces derniers temps au sein du parti, l’absence de résultats reste la principale problématique. « Nous sommes confrontés à une crise dont on ne sort pas. Les gens viennent de recevoir leurs feuilles d’impôt, les chiffres annoncés par Michel Sapin ne sont pas bons. Aujourd’hui, il existe des réformes structurelles entamées par François Hollande. Qu’on la partage ou pas, la ligne directrice donnée en début de mandat et portée par Manuel Valls est claire. » Des inquiétudes quant à l’issue du vote de confiance ? « Martine Aubry l’a rappelé : il faut souhaiter la réussite du gouvernement. Je pense qu’il y aura des abstentions, mais que le Premier ministre obtiendra la majorité nécessaire. Nous sommes dans une séquence institutionnellement très difficile, avec des tensions entre l’exécutif et le Parlement. Une dissolution symboliserait un échec collectif. J’encourage les secrétaires des sections locales à organiser le débat le plus librement possible. Ce qui fait la force du PS, même si les temps sont durs, c’est que ses militants restent, justement parce qu’ils peuvent s’exprimer. »

Rudy Namur : « Ce n’est pas au cœur de la tempête qu’il faut lâcher le gouvernail »

Rudy Namur, conseiller municipal châlonnais et conseiller général, voit dans le mouvement des frondeurs un manque de courage politique. « Nous sommes à un moment charnière de la mandature, et certains n’hésitent pas à taper sur le Premier ministre. Je ne suis pas convaincu qu’ils feront avancer le débat de cette manière, et je pense qu’ils doivent prendre leurs responsabilités : s’ils souhaitent fronder, qu’ils aillent jusqu’au bout, qu’ils démissionnent de la majorité. Au moins, c’est la démocratie qui parlera. Et si les Français jugent qu’ils veulent mettre en place la bonne politique, dont acte, ils seront élus. Mais ces députés tiennent trop à leur place pour prendre le risque de renverser le gouvernement. »

« Le courage d'une refondation, d'une réécriture »

ercredi 10 septembre, le candidat à la présidence de l'UDI, Yves Jégo était de passage à Reims pour parler aux militants. « L'UDI doit être un parti clair sur ses ambitions idéologiques, libérales, écologiques et républicaines. Nous sommes attachés à l'indépendance de l'UDI avec Chantal Jouanno et l'indépendance veut dire avoir un objectif politique. Il faut rassembler le Centre, je pense qu'il faut retrouver l'élan politique de cette époque ou Valérie Giscard d'Estaing disait qu'il fallait diriger la France au Centre. Le défis est de donner du corps et de la consistance à notre parti.

Nous sommes au bout de nos systèmes ; le Le nombre d'adhérents au parti UDI dans la région système fiscal est injuste, incompréhensi- Champagne-Ardenne s'élève à 297. © l'Hebdo du Vendredi ble, instable, improductif. Le système éducatif produit la moitié d'une classe d'âge sans rien ou avec des diplômes qui ne valent plus rien. Il faut qu'on ait le courage d'une refondation, d'une réécriture ! L'UDI doit être le parti des solutions courageuses et durables plutôt que le parti des pansements et des ambitions personnelles. » Le projet des fédérations UDI est de travailler pendant un an sur douze thèmes différents afin de préparer une alternative aux élections 2017.

M

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Apprentissage

L’insertion, cheval de bataille du CFA Interpro

epuis des années, le CFA Interpro de la Marne profite de la foire de Châlons pour promouvoir l’apprentissage et ses avantages. « Nous avons accueilli environ 1 600 jeunes sur l’année 2013-2014, et on attend pour cette rentrée 700 nouveaux apprentis, chiffre Cédric Tarayre, responsable pédagogique de la filière vente / fleuristerie. Notre centre est l’un des plus grands de France. Il propose une quarantaine de diplômes différents, du CAP au BTS. » Et pour ceux n’ayant pas encore l’âge de signer un contrat d’apprentissage, une autre solution existe : le Dispositif d’initiation aux métiers de l’alternance (Dima), une année de préapprentissage avec des périodes d’immersion en entreprise.

Depuis le 1er septembre, le dispositif « décrochage » accompagne les jeunes au fil de leur cursus. « Pour faire en sorte qu’ils se sentent soutenus à tout point de vue. Le décrochage existe, et ne régresse pas. Et bien souvent, pour des motifs qui ne sont pas forcément ceux qu’on croit. » Des difficultés d’hébergement, de déplacement, des problèmes familiaux, financiers, etc. « Pour certaines formations par exemple, le matériel professionnel nécessaire coûte extrêmement cher. » Du côté des filières, la vente se porte particulièrement bien. Tout comme l’alimentaire. « Les promotions boucherie-charcuterie connaissent un véritable succès. Beaucoup de jeunes se diri-

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Les apprenties fleuristes ont porté haut les couleurs du CFA Interpro sur la foire de Châlons. © CFA Interpro de la Marne

gent également vers la coiffure ou la fleuristerie, et ce, malgré les contraintes liées à ces métiers. » A noter : une dizaine de postes en alternance reste actuellement à pourvoir pour des CAP de vente en boulangerie, principalement à Reims.

Sonia Legendre

Le geste professionnel avant tout !

Centre AFPA

'Afpa (l'Association pour la formation professionnelle des adultes) forme entre 600 et 800 professionnels chaque année. Les formations aux métiers du BTP (bâtiment - travaux publics) et de l'industrie ne trouvent plus assez de demandeurs. « Il n'y a pas de formations low cost chez nous ! Les personnes ne travaillent pas sur du papier avec un crayon mais avec du bois, des parpaings ou du ciment », commente Céline Huré, la directrice du centre Afpa de Reims. Les for- Le réseau des ambassadeurs participe à la vie interne de l'AFPA comme une sorte de bureau des élèves. © AFPA Reims mations proposées sont très variées sur le centre de Reims, les plus demandées étant les secteurs du tertiaire comme l'administration ou la comptabilité. En revanche les formations pour travailler dans les métiers du BTP et de l'industrie ont un déficit d'attrait qui se ressent de plus en plus. « Des métiers comme maçon, carreleur, plaquiste sont clairement demandés par les entreprises, mais il y a un problème d'appétence de la part du public. », explique la directrice. Le problème, visiblement, c'est la difficulté physique de ces métiers : « C'est sale, c'est trop haut, c'est dehors », entend régulièrement la directrice. Elle donne un exemple flagrant en citant un des partenaires de l'Afpa, les Compagnons du Devoir, qui lance une formation en ferronnerie d'art, ce mois-ci, pour huit demandeurs d'emploi et il leur manque encore six personnes. « Un professionnel qui sort de chez nous a appris à se tenir droit, à prendre des initiatives, à respecter ses outils, à tenir un budget, à arriver à l'heure. C'est le geste professionnel et la posture aussi ! »

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Marjolaine Combraque

> L'Afpa ouvre ses portes le jeudi 25 septembre aux femmes avec le thème Osez exercer d'autres

métiers ! Les visites des plateaux techniques et les échanges sur les formations auront lieu de 9h à 12h et de 14h à 16h. AFPA Reims, rue du Général Micheler à Reims. Tel : 39 36

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Un Stade « new-look » pour se relancer

Foot L1 - 5e j. : Reims (19e) - Toulouse (12e)

Alors qu'officiellement aucun match amical n'était prévu pendant la trêve internationale, le Stade de Reims a pourtant bien joué une rencontre d'entraînement à huis clos sur la pelouse de son centre de vie à Blériot.

Face à l'équipe belge de Charleroi, les Rouge et Blanc, privés de leurs internationaux, mais avec Chris Mavinga, Valentin Roberge et David N'Gog, se sont inclinés 6 buts à 2. L'ancien joueur de Liverpool a d'ailleurs marqué l'un des deux buts rémois. A noter pour le club belge, le doublé de Cédric Fauré.

Défait 6-2 face à Charleroi

L'attaquant israélien Eliran Atar pourrait retrouver le championnat d’Israël où le période des transferts s'achève le 22 septembre. En effet, n'entrant pas dans les plans de Jean-Luc Vasseur, il pourrait y être prêté.

Il a notamment été proposé à son ancien club le Maccabi Tel-Aviv avec lequel il avait marqué 22 buts en 31 rencontres de championnat lors de la saison 2012/13.

Eliran Atar vers un rebond en Israël

Le tirage au sort des 1/16èmes de Finale de la Coupe de la Ligue, effectué mercredi, a désigné ArlesAvignon (L2) comme futur adversaire du Stade de Reims. La rencontre aura lieu mardi 28 ou mercredi 29 octobre.

Coupe de la Ligue : Reims jouera Arles-Avignon

Fort de ses dernières recrues, à l'image ici de Valentin Roberge prêté par Sunderland, le Stade de Reims entend lancer sa saison face à Toulouse. © l'Hebdo du Vendredi

Samedi soir face à Toulouse, le Stade de Reims tentera de montrer un nouveau visage au sens propre comme au figuré. Ses trois derniers renforts, Mavinga, N'Dog et Roberge, devraient ainsi être alignés d'entrée.

Rencontre avec le dernier arrivé en provenance de Sunderland : Valentin Roberge.

'il n'est évidemment pas possible d'effacer les quatre premières journées de ce championnat de L1 version 2014/15, le Stade de Reims compte bien au moins les oublier afin de lancer véritablement sa saison, samedi, lors de la réception de Toulouse. Les maux et les manques repérés, le staff Rouge et Blanc espère bien les corriger grâce à ses nouvelles recrues signées dans les dernières heures du mercato : Chis Mavinga

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(défenseur - 23 ans), David N'Dog (attaquant - 25 ans) et Valentin Roberge (défenseur - 27 ans).

Trois hommes, « qui ne sont pas des messies » selon Jean-Luc Vasseur, mais qui ont d'ores et déjà « donné un nouvel élan au groupe à l'entraînement ». Trois joueurs qui ont en commun d'être partis très jeunes du championnat de France et qui y reviennent aujourd'hui avec l'envie farouche de s'imposer.

Valentin Roberge, le dernier arrivé, est un bel exemple de ces jeunes talents français s'expatriant à l'étranger en quête de temps de jeu. Formé à Guingamp et passé rapidement par le PSG, le défenseur central choisit en 2008, à seulement 20 ans, de quitter la concurrence du club de la capitale et de s'exiler en Grèce où l'Aris Salonique lui offre un contrat de trois ans. Il s'y imposera (27 matches joués) mais n'y restera finalement que 18 mois. Il raconte : « Je n'avais aucune garantie quand je suis parti là-bas, mais je me suis accroché. La Grèce, ce n'était pas facile et je n'étais pas payé

tous les mois ». Valentin Roberge résilie donc son contrat et rebondit ensuite au Portugal avec la Club Sport Marítimo. Entre juillet 2010 et juillet 2013, le nouveau rémois jouera plus de 70 matches de championnat auxquels s'ajoute une dizaine de ren-

Roberge, un inconnu très expérimenté

contres de Coupe d'Europe. Ses qualités sont remarquées par Sunderland qui lui propose alors un contrat de trois ans. Le joueur dit banco et découvre à 26 ans le meilleur championnat du monde. Lors de la saison 2013/14, il ne jouera cependant qu'une dizaine de matches. En mal de temps de jeu, il fait alors le forcing auprès des dirigeants anglais pour être prêté. Le Stade de Reims qui recherche un défenseur d'expérience entre alors en jeu et réussit à l'arracher sous forme de prêt au club anglais dans les dernières minutes du mercato. Une signature rendue possible, comme pour Chris Mavinga d'ailleurs, « parce que le joueur abandonne une partie de son salaire,

motivé avant tout par son envie de jouer », précise Jean-Pierre Caillot. « Je ne suis pas connu en France. C'est un choix de carrière que je ne regrette pas. En Grèce, au Portugal et en Angleterre, j'ai découvert d'autres modes de vie, de grands entraîneurs étrangers et la Coupe d'Europe. Mais aujourd'hui, le Stade de Reims est le meilleur choix pour moi ». Dans les petits papiers de Jean-Luc Vasseur, Valentin Roberge arrive à Reims pour occuper une place de titulaire en défense centrale où sa dureté dans les duels, ses qualités de placement et de relance devraient faire du bien à la pire défense de L1 (11 buts encaissés).

En tout cas, lui croit au renouveau Rouge et Blanc : « il y a un bon groupe et tout pour réussir.

J'ai suivi les résultats, mais ce n'est que le début de la saison. On a la capacité de monter en puissance. »

J.D

> Reims - Toulouse (5e j.), samedi 13 septembre à 20h, stade Auguste Delaune, Reims.

Prochaine journée : Lorient - Reims (6e j.), samedi 20 septembre à 20h, stade du Moustoir, Lorient.

La nouvelle vie des filles du Stade de Reims

Foot féminin - Coupe de France : Saint-Memmie - Reims

Nouvellement créée, l'équipe féminine seniors du Stade de Reims joue son premier match officiel ce dimanche à Saint-Memmie dans le cadre de la Coupe de France. Une belle entrée en matière pour le jeune groupe entraîné par l'ex-stadiste Florent Ghisolfi, et qui vise cette année l'accession en D2.

uand Florent Ghisolfi, environ 150 matches professionnels au compteur, a décidé de raccrocher les crampons en mai dernier, le milieu de terrain du Stade de Reims avait le projet de prendre en main l'une des équipes de jeunes du club rémois et poursuivre ainsi son apprentissage du métier d'entraîneur. « Quand j'ai discuté avec les dirigeants, ils m'ont proposé de prendre en main la nouvelle équipe féminine », explique Florent Ghisolfi. Agréablement surpris par la proposition, il dit banco. « C'était bien plus que ce que j'espérais car il y a tout à créer autour de cette équipe ». En effet, cette section est toute nouvelle au Stade de Reims et comprend trois équipes : U15, U17 et seniors. « Ce qui est inté-

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Premier match officiel pour Florent Ghisolfi et ses joueuses dimanche sur la pelouse de Saint-Memmie. © l'Hebdo du Vendredi

ressant, c'est l'aspect multi-fonctions du poste, précise le natif de Bastia. Il y a le côté terrain et le côté organisation. Ça me permet de voir différents aspects du métier. Et que ce soit des filles ou des garçons en face de moi, ça ne change pas ma philosophie de jeu. Le football féminin est un micro-

cosme passionnant. Je dois juste adapter mon discours. » Composé d'une vingtaine de joueuses, le groupe a été bâti à partir de rien ou presque. Âgées de 17 à 28 ans, les filles qui le composent viennent pour la majorité de Reims, mais aussi de Châlonsen-Champagne, Epernay, Vitry-le-François,

Charleville-Mézières, Givet et Laon, donnant à cette équipe une touche très régionale qui sied bien au Stade de Reims. Car évidemment, porter l'histoire des Rouge et Blanc sur ses épaules ce n'est pas rien. Charlotte Noël, seulement 17 ans mais dont cinq à jouer au football, acquiesce : « C'est vrai que ça nous met un peu de pression supplémentaire, mais je suis venue ici pour progresser sous la conduite d'un entraîneur qui nous fait partager son expérience de joueur professionnel. » Et même si les féminines du Stade de Reims engagées pour leurs débuts en Division d'Honneur sont donc encore loin de l'élite, elles ont de l'ambition. « Même si le groupe est jeune (20 ans de moyenne d'âge), notre objectif c'est de valider en fin de saison notre montée en Division 2 », indique Florent Ghisolfi. En attendant les grands débuts en championnat, dimanche prochain, les Rémoises joueront leur premier match officiel dès ce dimanche 14 septembre dans le cadre du 1er tour de la Coupe de France sur la pelouse de leurs homologues de Saint-Memmie.

J.D

> Saint-Memmie - Reims, dimanche 14 septembre à 15h, stade de Saint-Memmie.

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Hockey D3 - Châlons - Colmar

Un nouvel entraîneur pour les Gaulois

La section hockey mineurs du club, entraînée par Arnaud Briand, triple champion de France. © l'Hebdo du Vendredi

ette nouvelle saison s’accompagne de quelques changements pour le Hockey club de Châlons. De retour sur la glace depuis la mi-août, l’équipe D3 séniors – les Gaulois – a rencontré son nouvel entraîneur. « Nous avons appris un peu tard le départ de Richard Zavodny, explique Jean-Marie, le responsable communication. Nous avons donc confié l’équipe à Tristan Lohou, déjà joueur chez nous l’an passé. Il a évolué en D1 à Reims avant de nous rejoindre. » Les Gaulois pourront compter sur le soutien des Fanatix, un club de supporters châlonnais né quelques jours avant les play-offs, en avril dernier. « Nous sommes l’un des rares clubs en D3 à avoir un club de supporters ! » Prochaines étapes : un premier match à domicile contre Colmar, puis la coupe de France. « Les joueurs sont confiants, c’est une sorte de nouveau départ pour eux. On espère faire au moins aussi bien que l’an passé, c’est-à-dire atteindre les 8e de finale en play-offs, et essayer d’accrocher le fameux carré final pour monter en D2 ensuite. » Toujours sous la direction d’Arnaud Briand, triple champion de France, la section hockey mineurs a repris les entraînements cette semaine. « On a eu quelques départs de joueurs, liés aux études notamment, mais on accueille aussi beaucoup de nouveaux licenciés. On a donc plus de jeunes que l’an passé, et on recherche des créneaux supplémentaires pour eux. » Nouveauté cette année : les jeunes pourront suivre des entraînements spécifiques au poste de gardien, encadrés par le gardien titulaire de l’équipe D3.

C

Sonia Legendre

> Match à domicile contre Colmar samedi 20 septembre à 18 h 30 à la patinoire Cités Glace – Premier tour de la coupe de France Deuil-Garges / Châlons (D3) samedi 27 septembre - Plus d’infos sur www.hockeyclubchalons.fr.

Basket Pro A - Préparation : Châlons-Reims - Liège

En pensant à la Coupe de France

deux semaines de ses premiers pas en PRO A, face à Paris-Levallois, le Champagne Châlons-Reims Basket va justement délaisser les confrontations directes avec ses futurs adversaires en championnat. La victoire face à Boulogne (114-98), vendredi dernier, restera donc comme la dernière de cette préparation estampillée Pro A. Un joli final après ses succès face à Gravelines (75-73) et Strasbourg (80-71), et une courte défaite contre Nancy (7175). Reste que Michel Morandais et ses coéquipiers n'en ont pas encore terminé avec les rencon- Vainqueur de Charleville samedi dernier (98-90), le CCRB tres amicales. C'est maintenant face à l'élite belge défiera à nouveau son voisin ardennais, mercredi 17 septemque la troupe de Nikola Antic va effectuer ses der- bre, en Coupe de France. © l'Hebdo du Vendredi niers réglages. Les Marnais accueilleront tout d'abord le club de Liège, ce vendredi à Châlons, puis Willebroeck, une semaine plus tard. Mais entre ces deux oppositions, le CCRB retrouvera l'Etoile de Charleville, mercredi 17 septembre dans les Ardennes. En effet, les deux clubs voisins s'affronteront dans le cadre des 32e de finale de la Coupe de France. Le vainqueur défiera d'ailleurs au prochain tour, mercredi 1er octobre, l'équipe de Dijon. Si Nikola Antic et ses hommes partiront logiquement favoris, forts de leur succès lors de leur duel en amical (98-90), ils devront se méfier d'une formation qui n'aura rien à perdre sur ses terres J.D et qui aura envie de montrer que sa récente promotion en Pro B est amplement méritée.

A

> Châlons-Reims - Liège, vendredi 12 septembre à 19h, Palais des Sports Pierre de Coubertin, Châlons-enChampagne.

Prochaine rencontre, Charleville - Châlons-Reims, mercredi 17 septembre à 20h à Charleville dans le cadre des 32e de finale de la Coupe de France.

EN BREF

Le Reims Basket Féminin enchaîne les tournois de préparation. Après celui du Havre, le week-end dernier, conclu par une victoire face aux Belges de Gand (63-57) et une défaite face aux pensionnaires de l'élite féminine Mondeville (56-84), les protégées d'Aurélie Lopez sont en lice à Châlons-enChampagne. Lors de ce tournoi organisé par l'ASPTT Châlons-en-Champagne, le RBF sera opposé à Podgorica (Monténégro), Katwijk (Pays-Bas) et Namur (Belgique). Rendez-vous samedi 13 et dimanche 14 septembre, dès 14h au Palais des Sports Pierre de Coubertin. Tarif : 3 euros pour l'ensemble du week-end.

Basket LF2 - Préparation : le RBF au tournoi de Châlons

Exposition

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magazine

Concert - Le Millésium

Une histoire de famille

Et un jour, un chanteur

Connue du tout Châlons, la famille Ronzat est réputée pour ses fresques en mosaïque qui marquent l’architecture et le patrimoine de la ville depuis plus de cinquante ans. Afin de lui rendre hommage et de présenter la passion qui l’anime, la Maison des Arts organise « Une famille, une passion, la mosaïque », une exposition qui s'installera à la Maison Clémangis du 14 au 28 septembre. Vous sera alors contée l’incroyable histoire de ces artistes originaires du Frioul, en Italie, pour qui tout commence en 1920 : alors qu’il n’a que 16 ans, Pietro Ronzat émigre vers la France pour y trouver du travail. Quelques années plus tard, il crée la première entreprise de carrelage Ronzat à Chaumont ; une affaire familiale dont LauGrâce au talent de la famille Ronzat, la piscine olympique est rent et Bruno, deux de ses fils, prennent rapidement remplie de poissons ! © Ville de Châlons-en-Champagne la suite en s’installant à Châlons, tandis que Claude, le cadet, rejoint la très célèbre école Irène de Spilimbergo pour y apprendre l’art de la mosaïque : la passion familiale est née. De génération en génération, les gestes se sont ensuite transmis, permettant aux Ronzat de se distinguer à de nombreuses reprises dans le monde de la mosaïque d’art. Marchant dans les pas de ses aïeux, Sandra Ronzat, arrière-petite-fille de Pietro, fera d’ailleurs une démonstration de l’art familial en compagnie de son père, Meilleur Ouvrier de France, dans le cadre des journées du patrimoine. L’occasion de découvrir la technique très ancienne que perpétue cette famille presque légendaire.

Claire Lagrange > Exposition - Une famille, une passion, la mosaïque - Du 14 au 28 septembre à la galerie Clémangis (rue Nicolas Durand) – Entrée libre.

EN BREF

Les rideaux s’ouvrent sur la nouvelle saison artistique de la Comète, Scène nationale. Musique, théâtre, danse, cirque, magie, etc. Et comme le veut la tradition, deux soirées sont spécialement dédiées aux présentations officielles. Vous n’étiez pas disponible jeudi ? Rendez-vous ce vendredi 12 septembre à 20 h. Renseignements et réservations au 03 26 69 50 99. Ouverture de la billetterie samedi 13 à partir de 10 h. Plus d’infos sur www.la-comete.fr.

La Comète dévoile sa nouvelle saison

S’il a commencé sa carrière artistique par de petits rôles au cinéma ainsi qu’à la télévision, Florent Pagny s’est surtout fait connaître grâce à la musique. Alors principal auteur de ses chansons, il rencontre rapidement le succès et démarre une longue carrière au cours de laquelle il va sortir près d’un album par an et vendre plus de 15 millions de disques. Une productivité rarement atteinte par d’autres artistes, qui prouve à quel point le chanteur ne cesse d’être passionné par son travail. Actuellement juré star de l’émission The Voice, Florent Pagny nous revient plus de 25 ans après l’écriture de sa première chanson, avec Vieillir avec Venez découvrir en live Vieillir avec toi, le toi, un nouvel album entièrement composé par nouvel album du chanteur. © Capitol Music Calogero, auteur-compositeur à l’origine du succès de Châtelet-Les-Halles. Dans ce nouvel opus assez court – puisqu’il ne comporte que dix titres, l’artiste nous invite dans un univers doux et élégant, à l’image des Murs porteurs, premier single dévoilé ; un registre dans lequel on n’avait plus l’habitude de l’entendre. Avec des textes signés Marc Lavoine ou Lionel Florence, Vieillir avec toi s’est placé, dès sa sortie, en tête des ventes d’albums en France. Un succès qui nous permet d’affirmer que Florent Pagny, après Pagny chante Brel et Baryton, Gracias a la vida, a réussi son retour dans la variété française. Avis aux fans, ne ratez pas son passage au Millésium le 20 septembre prochain !

C.L

> Florent Pagny, samedi 20 septembre à 20h – Tarifs : 35 à 60 euros – Le Millésium, Epernay.

Du 15 septembre au 4 octobre, les tableaux de Paul, un enfant atteint de Trisomie 21, seront exposés à l’Office de tourisme. L’occasion pour l’association AkroPAUL de sensibiliser le grand public à cette maladie, et de partager son expérience.

A découvrir du lundi au samedi, de 9 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 18 h.

Les œuvres de Paul à l’Office de tourisme

Semaine du 10/09 au 16/09

CINÉ Le Majestic

ZAC des Escarnotieres - Châlons-en-Champagne

Bon retablissement ! (Avant Première) Mar : 20h00 22 jump street Mer, Sam, Dim : 17h45 | 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 15h30 | 17h45 | 22h15 Delivre-nous du mal Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h45 | 20h00 | 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 20h00 | 22h15 Dragons 2 – 3D Mer, Sam, Dim : 15h30 Expendables 3 Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h30 | 22h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 22h00 Gemma bovery Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Hercule – 3D Tous les jours sauf Mar : 16h00 | 18h00 | 20h00 Mar : 16h00 | 18h00 La planete des singes l'affrontement – 3D Mer, Sam, Dim : 11h00 | 17h30 Jeu, Ven, Lun, Mar : 17h30 Les gardiens de la galaxie – 3D Mer, Sam, Dim : 16h30 | 19h30 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 16h30 | 19h30 Les recettes du bonheur Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h30 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Les vacances du petit nicolas Mer, Sam, Dim : 11h00 | 15h45 Lucy Tous les jours : 13h30 | 15h30 | 20h00 | 22h15 Maintenant ou jamais Mer, Sam, Dim : 13h30 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Nos etoiles contraires Tous les jours : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Operation casse noisette – 3D Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h30 Planes 2 – 3D Mer, Sam, Dim : 11h15 Sex tape Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00

CINÉ La Comète

5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

Sils Maria VO Mer ven 20h30; jeu dim 18h; lun 20h.

Winter Sleep VO Sam 20h30; dim 14h.

L'Homme qu'On Aimait Trop VF Mer ven 18h; dim 20h30; lun 14h30.

Le Procès de Viviane Amsallem VO Jeu 20h30; sam 18h.

LES SORTIES

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Sex Tape

Genre: Comédie Pays: USA Durée: 1h35 Réalisateur : Jake Kasdan Acteurs: Cameron Diaz, Jason Segel, Rob Corddry.

Des leur première rencontre Jay et Annie étaient faits l’un pour l’autre, même envie d’explorer le corps de l’élu(e). Comme un torrent, cet amour les emporte à la porte de l’église, fonder une famille (deux enfants) et la vie qui roule. Avec le temps on oublie les élans sauvages du début. La question de ranimer la flamme du ça va ça vient, devient celle de la survie peut-être ? Ils décident de réaliser une vidéo de leurs soirées torrides en se lançant le défi de réaliser tout le programme du Kama-Sutra, bible du couple en manque d’exercice. Trois heures de folie ravivent le feu et nos deux tourtereaux sont prêts à repartir comme au bon vieux temps. Il faut juste effacer la vidéo compromettante pour que les enfants ne tombent pas sur la folie de leurs parents ou pire. Jay par mégarde envoie celle-ci sur le Cloud reliant tous ses Ipad y compris les vieilles versions qu’il offre.

Votre mission, si vous l’acceptez : récupérer ou accéder à celle-ci pour effacer la chose compromettante. C’est la course folle chez la meilleure amie d’Annie, sa mère, son futur boss, le copain de Jay et le facteur… La soirée sera chaude et pleine de sueur, mais pour une tout autre raison !

Dans la veine des comédies Apatow, Jack Kasdan fils de Lawrence, mais dans un tout autre genre de cinéma, réalise une comédie de fin d’été sympathique. Le ton et les situations sont légères comme une bulle de champagne un soir de cocktail quand les étoiles brillent dans le ciel et que la fille est jolie. Camerons Diaz, habituée à ce genre de rôles, roule en roue libre et nous offre son festival de clins d’œil et de grimaces, sa marque de fabrique depuis Mary à tout prix. Jason Segel de la même façon surfe son savoir faire, c’est bien huilé et pas désagréable. Nous aurions certes aimé un peu d’innovation, mais c’est la fin de l’été et le chaland ne sera pas exigeant. C’est un film sur la fièvre au corps de la jeunesse, quand on ne mesure pas le temps et que l’on se laisse porter par le « ça va ça vient ». Les situations sont bien troussées, le délire de la partie, que demander de plus ?

Découvrez les versions longues, interview et toutes les sorties sur www.cine-region.fr.

Chaque jour à 17H10 et le Mercredi de 18H à 18H30 retrouvez notre chronique sur France Bleu Champagne Ardenne 95.1.

Gemma Bovary

Genre: Comédie Pays: France Durée: 1h39 Réalisateur : Anne Fontaine - Acteurs: Gemma Arterton, Jason Flemyng, Fabrice Luchini.

Les recettes du bonheur

Genre: Comédie Pays: USA Durée: 2h03 Réalisateur : Lasse Hallström - Acteurs: Helen Mirren, Om Puri, Manish Dayal.

40 Festival du cinéma américain de Deauville

Du 5 au 14 septembre 2014 e

À Deauville il n’existe pas que les mouettes sur les toits des maisons, les parasols sur la plage et les ladies huppées oscillant le long des rues. Tous les ans quand arrive l’été indien, bien avant que ne jaunissent les feuilles sur les arbres et que les chauds couchers de soleil de l’automne succèdent à ceux de l’été, c’est le moment propice que choisissent les passionnés de cinéma, les fans à l’affût et les derniers vacanciers pour vivre la même passion autour du cinéma américain. Cette année, le cru est spécial, il fête ses 40 ans, l’âge mûr dit-on. Cela fait longtemps que le festival tient sa feuille de route en couvrant tous les aspects d’une saison américaine, des séries au cinéma indépendant en compétition. Pour clôturer le festival, c’est le sombre Sin City avec la présence de Frank Miller pour les fans.

Deauville c’est aussi des avant-premières, des docs, des hommages et bien d'autres festivités à ne pas manquer, avec vendredi la présence Mick Jagger Pour plus de renseignements http://www.festival-deauville.com.

ECOLE de DANSE BOURDON

Mademoiselle Julie

Genre: Drame Pays: Durée: 2h13 Réalisateur : Liv Ullmann - Acteurs: Jessica Chastain, Colin Farrell, Samantha Morton.

Rock Salsa Tango

Reprise des cours Le mercredi 17 septembre 2014

et autres danses de société

Pour toute inscription du 17 au 31/09/14

2 COURS OFFERTS

inscription seul ou en couple

cours d’essai offerts !

*Renseignement à l’école

LES HORAIRES

magazine

Complexe Gérard Philippe 19 av. Géneral Sarail - CHALONS Tél. 06 38 41 43 25 - ww.dansebourdon.com

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CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER l

Le Ch em in – Vid e - g reni ers , fo i re g o urma n d e et d es mét ier s d ' a rt

SAMEDI 13 SEPTEMBRE

Ma rup t-l e -M on to i s - Vi d e -g re ni ers & f eu d e l a St- Je an 1 0h -1 8h

Mo rs a i ns – Vi d e- g ren ier s Mo urm el o n- le - Peti t – Vi d e -g ren i ers

l

DIMANCHE 14 SEPTEMBRE Mui z o n – Vi d e -g ren ie rs A ng l ure – Vi d e -g ren i ers At hi s – V id e - g reni ers

Prun a y - Vi d e -g re ni ers A uto ur d e l a sa l l e d es fête s

Fi s mes - Vi d e- g reni ers R ue d e l ' Eta n g P i q ua rt

Rei m s (cen tre - vil l e) – P l ac e a ux l i vres 9 h- 17 h – P l a ce d u Fo rum

Gi g n y-B us s y - Vi d e -g re ni ers Ha us s i gn em on t - Vi d e- g ren ier s

R ei ms (Jea n - Ja urès ) - Vi d e- g ren ier s ru e d e Wi try

H erm o nvi l le - Vi d e -g ren i ers P l a ce d e l a Pos te

Sa i nt-P i erre – Vi d e -g ren i ers

Jo n chery - s ur-Ves l e - V id e -g re ni ers A ven ue d e l ' Au b y et rue d u Bo i s d u Sa lu t

8° 23°

Samedi

Dimanche

12° 26°

Lundi

Wa rmeri vi l le - Vi d e -g ren i ers

La qualité de l’air

La météo

Vendredi

Sa rry - V id e -g re ni ers P l ac e d e l a Ma i ri e

11° 25° 12° 25°

5

Vendredi 12 septembre

Samedi 13 septembre

Moyenne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Dimanche 14 septembre

Lundi 15 septembre

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Natifs du premier décan, la période sera mouvementée à n’en pas douter. C’est un peu le grand remue-ménage. Tant mieux ! Car cela s'avérera fort utile à vos projets.

Les configurations astrales sont quelque peu mitigées. Vous devrez lutter contre votre émotivité et votre nature changeante… Faire du sport sera un bon moyen pour éliminer votre stress.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Pourquoi ne pas solliciter les appuis nécessaires pour soutenir votre ambition? Au niveau affectif, faites l’impasse sur les petits défauts de votre partenaire et ménagez au mieux les susceptibilités.

La semaine sera favorable aux contacts, à la communication et aux activités liées au commerce.

C’est peut-être le bon moment pour acquérir une nouvelle qualification professionnelle.

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Aucun obstacle ne pourra vous empêcher d'obtenir des satisfactions dans votre travail si vous y mettez de la détermination. Abordez la semaine avec de bonnes résolutions et prenez le bon virage.

CANCER du 22.06 au 22.07 La baisse de vitalité actuellement ressentie est un signe prouvant qu’il est temps de faire une pause. Êtes-vous vraiment en mesure de relever tous les défis qui se présentent à vous ?

LION du 23.07 au 22.08 Dynamique, vous mènerez plusieurs activités en même temps. Au niveau sentimental, votre désir sera décuplé pour la plus grande joie de votre partenaire.

VIERGE du 23.08 au 22.09 Au niveau affectif, l'important est de savoir exactement ce que vous voulez vraiment. Il y aura des rencontres, mais celles-ci se feront sous le signe de l’imprévu.

Dans la mesure du possible, recherchez la compagnie de personnes gaies et dynamiques. Leur bonne humeur et leur tonus vous permettra de lâcher prise sur vos difficultés actuelles.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Pas vraiment grand-chose à redouter cette semaine. Vous serez plus mature, plus concentré(e), plus concerné(e) et capable de répondre, pour ainsi dire, à n'importe quelle situation.

VERSEAU du 21.01 au 19.02 Sur le plan professionnel, soyez audacieux(se). Les contretemps ne doivent pas vous décourager.

Oubliez le passé pour ne plus vous concentrer que dans l’instant présent.

POISSONS du 20.02 au 20.03 Les astres vous permettront de réaliser certains de vos projets, toutefois, vous devrez savoir faire la part des choses et prendre les décisions qui s’imposent.

B. MELVHILLE

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