L'Hebdo du Vendredi Châlons 281

Châlons, une ville

ENERGIES RENOUVELABLES CONCERT POLYCLINIQUE PRIOLLET-COURLANCY La Champagne-Ardenne et Aubert et Houellebecq,

handicapées

pour l'instant

ACCESSIBILITÉ

adaptée aux personnes Pas de déménagement en vue p. 6

p. 7

la Marne, terres d'accueil idéales

pour la géothermie

p. 12

comme

une évidence

p. 16

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ÉDITION CHÂLONS N°281 du 17 au 23 octobre 2014

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Ce jeudi, près de 1 000 personnes ont répondu à l'appel des politiques et des décideurs économiques, mobilisés pour le maintien de l'armée à Châlons. Deux jours plus tôt, le ministre de la Défense officialisait la dissolution, d'ici l'été 2015, du 1er Régiment d'artillerie de marine et de la 1re Brigade mécanisée. Une décision lourde de conséquences puisque 1 250 militaires et personnels civils, ainsi que leurs familles, quitteront la ville-préfecture.

D'ores et déjà, les élus exigent de l'Etat qu'il s'implique concrètement dans l'avenir socio-économique de Châlons. P.4 et 5

N°281 du 17 au 23 octobre 2014 >> w w w. . l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

ÉDITO Une dramatique occasion formidable

Comme le feu d'une trainée de poudre, la nouvelle s'est répandue mardi en quelques heures jusqu'à mettre, au crépuscule du jour, toute la cité préfecture en plein émoi. La décision est tombée : 1 250 militaires quitteront Châlons d'ici à l'été 2015. Un missile ministériel venu « d'en haut », de la même série que celui s'étant déjà abattu dans la Marne, à Reims cette fois, avec la fermeture de la base aérienne 112 en 2011.

Le département perd donc son armée et avec elle, tout un pan de sa propre histoire, mais peut néanmoins gagner là l'opportunité d'enfin concrétiser son utopie d'antan : le rapprochement entre Châlons, Reims et Epernay. Revêtant leur uniforme de chef de guerre, nos élus promettent de faire fi des clivages politiques pour enfin parvenir à manœuvrer ensemble sur l’indomptable cuirassé « G3 ». Une alliance d'autant plus indispensable face au belliqueux spectre de paupérisation qui guette le territoire, à l'aube d'une réforme territoriale alsaco-vampirisante. Aujourd'hui, l'ordre de mobilisation a été donné et les premières réactions des troupes semblent aller dans la bonne direction, celle de l'unité. Les soldats Apparu, Bourg-Broc, Bachy, Savary, Vautrin, Robinet, Leroy, De Courson, Martin, Détraigne et Férat ont les premiers sonné la charge de la grande bataille de « l'après », celle du développement économique commun qu'ils promettent de remporter main dans la main. Et face à la situation actuelle, sans fleur et bientôt sans fusil, nous n'avons d'autre choix que d'y croire, nous aussi.

Aymeric Henniaux

Retrouvez-nous au quotidien sur :

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L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 36 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Marjolaine Combraque (marjolaine.combraque@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Laurianne Laggia (laurianne laggia@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

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La manifestation de la semaine Plus de 900 salariés des travaux publics dans la rue

En lien avec le mouvement national de la profession, la Fédération régionale des travaux publics organisait une manifestation en Champagne-Ardenne ce mardi 14 octobre. Plus de 900 personnes se sont mobilisées à Châlons, ville-préfecture, « et plus de 2 000 sur l’ensemble des quatre départements, précise Hervé Noël, le président de la FRTP. Soit un tiers de la profession en région. Il y a une véritable prise de conscience de la situation catastrophique dans laquelle nous sommes. » De 2008 à fin 2013, au niveau régional, les travaux publics ont vu leur activité chuter de 25 % et les appels d’offres ont diminué en moyenne de 35 %. « Parfois même de 50 % et plus, notamment dans les territoires ruraux. Nous travaillons au service des collectivités et dépendons à 60 % de la commande publique. » Mais à l’heure où les dotations de l’Etat fondent comme neige Ce mardi, plus de 900 manifestants sont descendus dans les rues de Châlons pour défendre au soleil, comment encourager les collectivités à relan- les travaux publics. © l'Hebdo du Vendredi cer leurs investissements auprès des entreprises ? « En leur permettant de récupérer immédiatement la TVA des chantiers qu’elles commandent par exemple, avec un fonds de compensation. Ou bien en prélevant deux centimes d’euro sur le diesel pour remplacer l’écotaxe et financer pérennement les infrastructures routières. » S.L

Coup d’oeil sur le monde Capsule historique

A l'occasion de la restauration de la statue d'une tête de lion, trônant au sommet de l'Old State House, l'ancien capitole situé à Boston aux Etats-Unis, le sculpteur chargé de la restauration a découvert une ancienne capsule, glissée à cet endroit il y a plus d'un siècle (113 ans précisément).

A l'origine, la boite de cuivre avait été disposée à l'intérieur de la statue au moment de son inauguration, en 1901.

L'événement avait d'ailleurs été couvert par la presse de l'époque mais l'existence de cette capsule avait, depuis, été oubliée. « A l'intérieur de celle-ci se trouveraient des photos, des autographes, des lettres de politiciens de Boston, des coupures de journaux ainsi que des badges provenant des campagnes présidentielles de William McKinley et Theodore Roosevelt », précise le journal local Smithsonian Mag. Un bel instantané du passé.

Problème de genre

Près de quatre ans déjà que les soigneurs du zoo Maruyama de Sapporo, situé au nord de l'archipel du Japon, tentaient en vain de faire s'accoupler leurs deux hyènes généreusement données par un parc zoologique sud-coréen. S'il est connu que la reproduction des animaux

en captivité est souvent plus compliquée que dans leur milieu naturel, quatre ans cela commençait tout de même à faire long. Alors les responsables du zoo nippon se sont interrogés : la femelle Kami et le mâle Kamutori y mettraient-ils de la mauvaise volonté ? La réponse était en réalité assez simple : après un test de genre pratiqué sur les deux animaux, il s'est avéré que Kami était finalement aussi un mâle ce qui, évidement, rendait toute reproduction plutôt compliquée.

Précisons quand même que l'appareil reproducteur des hyènes ayant la même apparence chez le mâle et la femelle, la confusion est excusable...

Comme à l'hôtel

On avait l'habitude (façon de parler) de voir certains radars automatiques défectueux suite à des dégradations d'automobilistes hostiles au dispositif, mais un peu moins quand les dégradations en question peuvent résulter de l'action des... fourmis.

L'anecdote cocasse s'est produite près de Toulon, dans le Var, sur l'autoroute A57.

Les policiers ont constaté la semaine dernière des dommages sur l'un de leurs radars. Dommages causés par une colonie de fourmis qui, cherchant à trouver un nid pour sa reine et à défaut de trouver un

arbre au tronc creux, s'était rabattue sur la boite d'un radar, mettant l'appareil hors d'usage. Rien de grave dans l'absolu évidemment, bien que les dégâts soient tout de même coûteux : 20 000 euros pour le dispositif et près de 10 000 euros de frais d'installation et de réparation.

Tourisme de l'eCh'trême

Pas besoin d'aller bien loin pour ressentir quelques sensations. C'est en tout cas ce qu'a dû se dire ce jeune homme qui, jeudi dernier, a profité d'une visite en pays Ch'ti, plus précisément du beffroi de la mairie de Lille pour sauter dans le vide à parachute ! Arrivé en haut de la plateforme (qui culmine à 101 mètres tout de même), l'amateur de sensations fortes se serait éclipsé aux toilettes un instant, le temps d'enfiler son parachute et d'allumer sa caméra, avant de revenir dans le groupe de touristes et de sauter derechef dans le vide. En bas l'attendait un complice, lui aussi muni d'une caméra, avec qui il a aussitôt pris la fuite à bord d'une voiture. La maire de Lille, Martine Aubry, a très peu goûté ce spectaculaire plongeon, annonçant qu'une enquête était ouverte et une plainte déposée pour mise en danger de la vie d'autrui.

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Capitole en Champagne

Mariage, tourisme et gastronomie à l’honneur ce week-end

e temps d’un week-end, l’Ucia propose deux salons en un au Capitole. La 27e édition du salon du mariage et des grands événements accompagnera les visiteurs dans leurs préparatifs, et leur permettra d’échanger avec une foultitude de professionnels : concepteurs de faire-part, DJs, fleuristes, traiteurs, couturiers, coiffeurs, agences de voyage, etc.

L’occasion également de découvrir les plus beaux costumes en défilé, chaque jour à 14 h 30 et 16 h 30.

Et parce que l’un ne va pas sans l’autre, le rendez-vous de la gastronomie et du tourisme, 21e du nom, s’organisera en parallèle. En collaboration avec la Chambre d’agriculture de la Marne. Produits du terroir (et dégustations !), animations touristiques, démonstrations culinaires, etc. De quoi, forcément, trouver son bonheur !

L

> 27e Salon du mariage et des grands événements – 21e

Pour la première fois, la commune de Sarry accueillera le festival national de magie. Illusion, ombromanie, mentalisme pictural, etc. Une flopée d’artistes magiciens et leurs numéros s’inviteront à la salle des fêtes le samedi 25 octobre, dès 20 h 30. Réservations conseillées au 06 66 84 82 87 ou com.culturelle.sarry@voila.fr. Tarif : 15 euros (8 euros pour les 5-12 ans et gratuit pour les moins de 5 ans).

Sarry est magique !

Dans le cadre du Centenaire de la Grande guerre, et en lien avec l’exposition qu’elle accueille, la bibliothèque municipale Pompidou organise un mini-salon de la BD de guerre, avec l’aide de la Bande du 9. Sur place, les auteurs Benoit Blary, Etienne M, Pascal Regnauld et Thierry Boulanger dédicaceront leurs ouvrages respectifs, ainsi que leur dernier album en commun : Petites histoires de la Grande guerre. Rendez-vous samedi 18 octobre de 14 h à 18 h à Pompidou (68, rue Léon Bourgeois). Entrée libre.

Quand la guerre se raconte en bulles…

Réuni par Bulles & Millésimes, le magazine des vins de Champagne, un jury de journalistes régionaux a désigné Arnaud Lallement comme « Champenois de l'année 2014 ». Cette distinction récompense chaque année la femme ou l'homme ayant le plus contribué au rayonnement du champagne. Le chef de l'Assiette Champenoise succède à Pierre Cheval mis en avant l'an dernier pour le dossier du classement des paysages de Champagne au patrimoine de l'Unesco. Arnaud Lallement devance d'une courte tête Jean-Luc Barbier, directeur général du Comité interprofessionnel des Vins de Champagne (CIVC).

Arnaud Lallement désigné Champenois de l'année

S.L

Rendez-vous de la gastronomie et du tourisme - Samedi 18 et Les univers du mariage, du tourisme et de la gastronomie s’invitent à Châlons ce dimanche 19 octobre de 10 h à 19 h au Capitole en week-end. © DR Champagne - Entrée 3 euros - Rens. : 03 26 68 20 44.

Aéroport Paris-Vatry

De nouvelles destinations bientôt à portée de vol

erniers jours pour profiter des vols vers Nice au départ de l’aéroport Paris-Vatry, puisqu’ils termineront leur saison ce mardi 21 octobre. Mais dès le 26 octobre et jusqu’au 25 mars 2015, les vols pour Porto font leur retour chaque mercredi et dimanche. Autre destination soleil : Marrakech, à partir du 28 octobre, les mardis et samedis. Et du 17 avril au 19 juin 2015, une nouvelle ligne s’ouvrira à destination de la Sicile.

Du côté des vols charters, la compagnie Top of Travel proposera en 2015 quatre séjours de huit jours : le 22 février à Tenerife (Canaries), les 18 juin et 1er octobre à Madère (Portugal) et le 20 juin à Dubrovnik (Croatie). Plus d’infos sur www.vatry.com.

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S.L

En marge des conseils de quartiers organisés chaque trimestre, la municipalité propose des permanences bimensuelles le samedi, de 10 h à 12 h, sur le marché et dans les différents quartiers de Châlons. L’occasion pour les habitants de rencontrer plus souvent l’équipe et de partager leurs attentes. Prochaine permanence ce samedi 18 octobre sur le marché, puis le 15 novembre (La Bidée/Orléans), le 29 novembre (marché) et le 13 décembre (Croix-Dampierre).

Les élus à la rencontre des habitants

La municipalité a décidé de rejoindre la Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles de Champagne-Ardenne (prononcer Fredonca) et d’adhérer à sa charte. Elle s’engage ainsi à réduire durablement l’utilisation de produits phytosanitaires dans l’entretien des espaces verts châlonnais, en optant pour des techniques alternatives.

La ville chouchoute ses espaces verts

Cités en Champagne

Châlons se bouge aussi en automne !

n nouvel agenda s’est glissé dans les boîtes aux lettres des Châlonnais récemment : nouveau format, nouvelle ligne graphique, nouvelles rubriques, etc. Il présente de façon synthétique – et pratique ! – toutes les animations qui rythmeront la ville ces trois prochains mois. Les rendez-vous culturels (spectacles, concerts, rencontres littéraires et expos confondus), les rencontres sportives, les sorties en famille ou entre amis, les animations liées au Centenaire, ou encore celles des commerçants. Idéal pour ceux qui trouvent encore qu’à Châlons, « c’est mort ». Et rien que ce weekend, ils auront l’embarras du choix pour se divertir. La place Foch accueillera les deux jours du goût, le marché des producteurs et des ateliers en tout genre, tandis que l’opération « Automne en fête » se poursuivra au centre-ville et alentours. Expositions et démonstrations artisanales, défilé de voitures anciennes, petit déj’ solidaire de la Croix-Rouge, menus spécialement concoctés par les restaurateurs, jeu-concours des commerçants, etc. Reste à espérer le soleil !

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Animations

S.L

Un ancien journaliste aux côtés de Bruno Bourg-Broc

ecruté depuis le 1er octobre en tant que chargé de mission auprès de Bruno Bourg-Broc, président de Cités en Champagne, Gaël Padiou a été responsable du quotidien aubois Libération Champagne de 2008 à 2013. Une sorte de retour aux sources pour ce journaliste, puisqu’il a également travaillé à l’Union pendant 21 ans, et notamment à Châlons. « Je connais Bruno Bourg-Broc depuis 1988, ainsi que Christophe Peltier, son directeur de cabinet, dont je serai l’adjoint, précise-t-il.

L’agrandissement de Cités en Champagne, qui Gaël Padiou, nouveau chargé de mission au cabinet de Bruno Bourg-Broc. © l'Hebdo du Vendredi réunit désormais 38 communes, s’est accompagné d’une charge de travail accrue en interne. J’ai accepté ce poste par respect et par amitié pour Bruno Bourg-Broc, qui, sans flagornerie, est un homme intègre, droit, d’une grande valeur humaine.

C’est aussi pour moi un nouveau challenge à relever : faire le relais entre le président et les élus de l’agglomération, les différents services et les nouvelles compétences, etc. Et surtout voir comment, dans le cadre de la Nouvelle organisation territoriale de la République, les communautés d’agglomération peuvent se positionner et développer leurs partenariats pour préparer l’avenir. »

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S.L

Armée

Châlons, capitale désertée

C’est officiel, le 1er Régiment d’artillerie de marine (1er RaMA) et la 1re Brigade mécanisée (1re BM) quitteront Châlons d’ici l’été 2015. Soit environ 1 250 militaires et personnels civils, et 3 000 habitants si l’on compte leurs familles.

Un coup dur pour la ville-préfecture, et une décision dont les conséquences socio-économiques s’annoncent désastreuses pour le territoire.

e mardi 14 octobre restera gravé dans l’histoire de Châlons. Et la campagne publicitaire lancée en juin pour défendre les militaires, représentant des élus et décideurs locaux en treillis et rangers, n’a semblet-il pas convaincu l’Etat. Alors qu’il était en entretien avec Benoist Apparu pour évoquer le maintien de l’armée à Châlons, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a confirmé la dissolution du 1er RaMA et de la 1re BM en 2015. « Une décision totalement injuste, dixit le député-maire, à l’heure où la ChampagneArdenne est la seule région de France à perdre des habitants. Depuis 40 ans, nous assistons à une désindustrialisation massive du quart Nord-Est, et le gouvernement y participe. Aujourd’hui, il est question de restructuration militaire, mais demain, il y aura aussi la réforme territoriale. L’Etat a-t-il déjà pris sa décision quant à la future capitale administrative de la nouvelle région ? Est-ce que Châlons, une fois encore, devra payer pour tout le monde ? » Même sentiment pour Bruno Bourg-Broc, le

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Restructuration militaire : les explications de l’armée

Près de 1 000 personnes se sont mobilisées ce jeudi pour le maintien de l'armée à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

président de la Communauté d’agglomération, ancien premier magistrat. « C’est une décision quasi-meurtrière. Châlons est l’une des seules villes de France aussi durement frappée par cette restructuration. Le 1er RaMA est le régiment le plus décoré de France, on ne peut que s’étonner de sa dissolution. Nous avions déjà perdu environ 2 000 militaires ces vingt dernières années, mais il y a toujours eu un étatmajor à Châlons. L’armée est ancrée dans

Mercredi 15 octobre, le général de corps d’armée Patrick Ribayrol - également officier général de la zone de défense et de sécurité Est, et commandant la région Terre Nord Est de l’armée - s’est rendu à Châlons pour évoquer avec la presse les restructurations annoncées par le ministère de la Défense. Une heure auparavant, il rencontrait les militaires et le personnel civil des unités dissoutes en 2015, aux côtés du général Houitte de La Chesnais, major-général de l’armée de Terre. « Sont concernés la 1e Brigade mécanisée, son état-major et sa compagnie de commandement Le général de corps d’armée Patrick Ribayrol s’est exprimé offiet de transmission, ainsi que le 1er Régiment ciellement devant la presse, ce mercredi. © l'Hebdo du d’artillerie de marine. Soit en-viron 1 250 per- Vendredi sonnes, et 3 000 en prenant en compte leurs familles. Notre première préoccupation, c’est de ne laisser personne au bord du chemin, quel que soit son statut, son ancienneté, son grade ou sa situation personnelle. Nous ne sommes pas dans un processus de suppressions d’emplois. » Concrètement, l’armée s’engage à reclasser chaque personnel dans d’autres unités. On pense évidemment au 40e Régiment d’artillerie de Suippes, « mais il existe aussi d’autres écoles, brigades et régiments où nous avons besoin de ces personnes. » Les raisons de cette décision sont géographiques et économiques. « Les régiments qui composent la 1re BM sont dispersés entre Valences, Sarrebourg, Châlons, etc. Ce qui s’avère plus compliqué en termes de commandement et de fonctionnement. En supprimant ces deux unités, on ne créé pas un vide militaire. Pour Châlons, certainement, mais pas pour la région Champagne-Ardenne, où l’armée reste présente.

Rappelons que cette mesure concerne 7 500 postes au niveau national, et que tous les régiments d’infanterie, par exemple, rendront en 2015 un volume d’une trentaine de postes chacun. Nous avons réalisé une analyse fonctionnelle et financière en amont. » Verdict : à long terme, la garnison de Châlons aurait été la plus coûteuse à maintenir sur le territoire. « Des facilités seront octroyées aux collectivités pour qu’elle puissent se porter acquéreuses des infrastructures et du domanial (ndlr : soit environ 80 hectares) dont se séparera la Défense. » Un dispositif de redynamisation sera également mis en œuvre pour accompagner financièrement les projets économiques sur la ville et l’agglomération, et ainsi faciliter la création d’emplois sur le bassin local. A condition que les entreprises décident de s’y installer ou de s’y développer…

l’histoire de cette ville. » Concrètement, en comptant les militaires, les personnels civils et leurs familles, environ 3 000 personnes déserteront Châlons. Et autant de consommateurs dans les commerces et les restaurants, d’adhérents aux associations, de cinéphiles, d’usagers des transports en commun, de patients dans les hôpitaux, etc. Ce sont également plus de 530 enfants qui ne fréquenteront plus les bancs des écoles primaires et les crèches.

Selon Bruno Bourg-Broc, « cela représente à coup sûr une dizaine de classes en moins l’année prochaine. » Les politiques et les acteurs économiques de la région se sont mobilisés pour ouvrir le débat et défendre la présence de l’armée à Châlons. Et si l’on imagine mal le gouvernement revenir sur sa décision, les négociations pour obtenir des compensations, au sens large du terme, s’annoncent sévères. « Mais nous ne demandons pas que des compensations financières, insiste Benoist Apparu. Car les vraies compensations sont celles qui se mesurent en termes de développement économique et d’emploi. Nous avons sollicité par courrier un rendez-vous avec le Premier ministre et le président de la République, pour lequel nous attendons un retour, et transmis plusieurs demandes, toujours par écrit, au ministère. » A commencer par une enveloppe financière « pour relancer le tissu économique et participer à la gestion des friches abandonnées par l’armée. » Difficile, pour l’heure, d’évaluer ce que représenterait exactement le manque à gagner, et donc de définir le montant de cette aide. « Nous exigeons également trois autres engagements de la part de l’Etat.

Premièrement, la délocalisation d’administrations sur notre territoire. Le préfet de Région nous l’a expliqué, cela paraît difficile. Mais si l’Etat sait faire déménager plus de 1 000 personnes d’un coup, il doit aussi pouvoir faire déménager ses services. Deuxièmement, l’in-

vestissement sur notre bassin économique des entreprises militaires dont l’Etat est actionnaire. Rappelons qu’il participe à hauteur de 12,5 milliards d’euros dans des boîtes comme Thalès ou Safran, qui produisent et innovent pour la Défense. Troisièmement, que l’Etat assume ses responsabilités sur l’aéroport de Paris-Vatry. » Preuve que la situation touche les habitants : en 24 heures seulement, les élus ont organisé, via les réseaux sociaux, une manifestation devant la préfecture ce jeudi midi. Près de mille personnes se sont mobilisées. Mais le combat ne doit pas s’arrêter là. Le projet de réforme territoriale, tel qu’il se dessine, menace sérieusement le statut de préfecture de Région de Châlons, et plus largement, le poids de la Champagne-Ardenne face à l’Alsace et la Lorraine. D’autres suppressions militaires sont également déjà annoncées dans la Marne : le Dépôt de munitions de ConnantrayVaurefroy en 2016, puis le Centre de ravitaillement des essences de Bouy, en 2019. > Plus de réactions sur

Sonia Legendre

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Le poids de l’armée à Châlons, en chiffres :

Environ 3 000 personnes, soit 6,5 % de la population 126 enfants dans les crèches et plus de 400 dans les écoles primaires 900 emplois indirects 15 millions d’euros de chiffre d’affaires injectés dans l’économie locale Environ 80 hectares de terrains militaires

Jean-Paul Bachy : « Nous ne devons pas nous contenter de compensations financières »

e l’avis de Jean-Paul Bachy, président de la Région Champagne-Ardenne, « la reconfiguration de l’armée a été décidée il y a de longues années déjà. Et ce n’est malheureusement pas la première fois que ce genre de situation se produit en région.

Elle aura des conséquences très douloureuses sur l’activité de la ville et son bassin d’emploi. Je suis tout à fait solidaire, et prêt à ouvrir toutes les discussions avec l’ensemble des élus champardennais. Nous ne devons pas nous contenter de compensations financières, qu’on a coutume de proposer comme un moyen de faire « avaler la pilule ». Il faut trouver des solutions alterna- Jean-Paul Bachy, président du Conseil régional tives, mettre en œuvre des projets créateurs d’emploi et de Champagne-Ardenne. © l'Hebdo du Vendredi dynamisants pour le territoire. Ce n’est pas en reconvertissant des bâtiments militaires en HLM – qui de toute façon resteront vides, puisque la population va baisser - qu’on réglera le problème, mais en nous réunissant tous autour de la table. Négocions avec l’Etat le transfert d’activités de Roissy à Vatry par exemple, ou des aides publiques pour développer le projet de gare multimodale à Châlons. » L’élu voit également en cette mobilisation un autre enjeu : la défense du statut de ville-préfecture de Châlons, fortement menacé par le projet de réforme territoriale. « Cette situation rend d’autant plus pertinente la position que le Conseil régional a toujours défendu, à savoir le rapprochement de la Champagne-Ardenne avec la Lorraine et la Picardie, sans l’Alsace. L’avantage de cette configuration, c’est qu’elle nous permettrait de rester au centre, géographiquement. Aujourd’hui, c’est làdessus que les élus doivent se positionner et s’engager. Car si demain, on ajoute 15 000 suppressions d’emplois publics aux 3 000 personnes qui quitteront Châlons, on ajoutera aussi un second coup dur pour cette ville et notre région. » Puis de souligner l’urgence d’un rapprochement et d’une coordination concrète entre Châlons, Reims et Epernay, condition sine qua non pour donner davantage de poids au département de la Marne dans la future carte des régions.

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Bruno Forget : « Cet échec doit nous servir de leçon »

ême déception pour Bruno Forget, le directeur de l’Union commerciale, industrielle et artisanale (UCIA) de Châlons, pour qui cette annonce est loin d’être un scoop. « Nous avions déjà eu une alerte en 1972, avec le départ de l’école d’artillerie, qui a préfiguré le déclin militaire de Châlons. On le savait. C’est dramatique, parce que ce sont 3 000 personnes qui quittent Châlons, la Marne et la Champagne-Ardenne. Ce sont des acteurs de la ville qui consommaient des loisirs, de la culture, qui étaient adhérents d’associations locales, etc. Et évidemment, ce sont aussi quelques dizaines de millions d’euros qui vont déserter les Bruno Forget, directeur de l’Ucia de caisses du monde commercial. De Carrefour à Leclerc, en pas- Châlons. © l'Hebdo du Vendredi sant naturellement par le commerce du centre-ville. » Et s’il pointe du doigt « une erreur de méthode », Bruno Forget est persuadé qu’il existe des pistes pour rebondir. « Cet échec doit nous servir de leçon, nous permettre de tout remettre à plat, très vite.

Il faut travailler davantage en cohésion, avec un projet identifié et partagé par l’ensemble des acteurs régionaux. Il y a des opportunités de proximité à développer. La filière bois, la filière cynégétique, et surtout l’agriculture au sens le plus large du terme. Maintenance du machinisme, biomasse, valorisation alimentaire ou non alimentaire, biodiversité, etc. Réemployons une nouvelle méthode pour créer une nouvelle richesse sur notre territoire. Le pétrole vert est un véritable levier qui n’est pas suffisamment exploité. Il est temps de miser sur l’innovation. Il faut que Châlons devienne une capitale dédiée à la valorisation de la ressource végétale. »

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Arnaud Robinet : « On ne s’y prendrait pas autrement pour faire mourir un territoire »

e député-maire de Reims, Arnaud Robinet, a d’emblée annoncé son soutien aux élus châlonnais. « Je me suis entretenu avec Benoist Apparu dès la sortie de son rendez-vous avec le ministre de la Défense, à Paris. Je lui ai dit que les élus rémois étaient à sa disposition pour se mobiliser, pour faire comprendre que, et je reprends les termes de Bruno Bourg-Broc, « c’est un assassinat ». On ne s’y prendrait pas autrement pour faire mourir un territoire. » Car si cette suppression de l’armée concerne Châlonsen-Champagne, « elle a un impact également sur Arnaud Robinet, député-maire de Reims. © notre territoire, ici à Reims. Nous avons noué des l'Hebdo du Vendredi liens très étroits avec Châlons, et notamment ses professions militaires. Aujourd’hui, on ne peut pas laisser faire de la sorte, et d’un coup de crayon, tuer une commune et un territoire. La situation est grave et nous sommes mobilisés auprès de Benoist Apparu et de Bruno Bourg-Broc. »

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Michel Gobillot : « Et après la réforme territoriale, on se déclare tous en faillite ? »

e président de la CCI de Châlons, Vitry-le-François et Sainte-Ménehould n’a pas caché sa colère suite à l’annonce du gouvernement. « C’est un véritable tremblement de terre économique qui se prépare sur Châlons. Même si nous avions des craintes, on imaginait mal qu’il soit possible de supprimer 1 000 foyers dans une ville qui en compte environ 45 000. Et encore moins dans une ville qui perd déjà des habitants ! Qu’il y ait des réformes à mener, d’accord. Mais l’Etat ne peut pas se permettre de mettre à mal l’économie de toute une préfecture de région. C’est inadmissible et irresponsable ! » Une très mauvaise nouvelle pour les chefs d’en- Michel Gobillot, président de la CCI Châlons-entreprise, « mais aussi les professions libérales, les com- Champagne / Vitry-le-François / Saintemerçants, les artisans, les sous-traitants, tous les salariés Ménehould. © l'Hebdo du Vendredi qui ont investi et qui vont perdre 10 ou 15 % de la valeur de leur bien immobilier, etc. Et après la réforme territoriale ? On se déclare tous en faillite ? » Dès l’été 2015, date butoir du départ des armées châlonnaises, le nouvel entrepôt logistique de la Scapest sera mis en service et stockera les produits destinés à approvisionner les magasins E. Leclerc du grand Est. Michel Gobillot, membre de la centrale, est également propriétaire de deux hypermarchés E. Leclerc. « Cela ne remet pas en cause le projet de la Scapest. Et il faudrait être capable de trouver d’autres projets de ce type pour compenser la perte de cette restructuration militaire. En espérant que le privé ne se désengage pas de Châlons. Imaginez qu’une entreprise licencie 1 000 salariés de cette façon, sans aucune solution de rechange. Cela serait un scandale dénoncé à tous les niveaux, à commencer par l’Etat. » Quant au plan de redynamisation, évoqué par l’armée pour palier ces départs, « c’est de la poudre aux yeux. Ce sont des habitants qu’il nous faut. De nouvelles administrations, des équipements et des implantations. »

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Franck Leroy : « Nous avons connu ça à Epernay »

a réaction du maire d'Epernay à l'annonce du départ de l'armée est forcément solidaire, lui qui a vécu la même situaiton en 2002, pour la ville sparnacienne : « C'est un coup dur pour Châlons, mes pensées vont vers le maire de Châlons et la Communauté d'agglomération. Nous avons connu ça à Epernay et nous avons réussi à nous en sortir, nous avions d'autres ressources que l'armée à Epernay ». Franck Leroy voit l'annonce du gouvernement comme définitive : « En 2002, je Franck Leroy, maire d'Epernay et président de la savais la nouvelle irrémédiable. Celle-ci l'est Communauté de communes d'Epernay Pays de aussi, mais il ne faut pas qu'il en découle des con- Champagne © l'Hebdo du Vendredi séquences irrémédiables. Châlons doit pouvoir bénéficier de contreparties, que ses commerces ne ferment pas à cause de ce départ de l'armée ». Le maire sparnacien manifeste son soutien aux Châlonnais et même s'il n'a pas eu la possibilité de s'y rendre, plusieurs de ses adjoints étaient présents à la manifestation jeudi. « Je pense que les Châlonnais ont la capacité, le dynamisme pour s'en sortir. Il faut qu'ils travaillent avec les acteurs locaux pour que ce départ de l'armée ne laisse pas un vide dans la ville. »

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Catherine Vautrin : « Une catastrophe pour le département »

éputée UMP de la Marne et présidente de Reims Métropole, Catherine Vautrin ne cache plus son inquiétude après la décision du ministère de la Défense de dissoudre en 2015 à Châlons la 1ère Brigade mécanisée, son état-major et sa compagnie de commandement et de transmission, ainsi que le 1er Régiment d’artillerie de marine. « Cette situation est dramatique pour Châlons et c'est une catastrophe pour tout le département. D'autant plus quand on regarde la déficience de l'Etat dans sa gestion des Catherine Vautrin, aux côtés de Benoist Apparu dossiers de reconversion : il n'y a rien eu à Metz lors de la foire de Châlons. © l'Hebdo du Vendredi et, pour notre base aérienne 112, nous attendons toujours l'Inrap promis... Nous demandons aujourd'hui une attitude exemplaire sur ce dossier lourd et grave. Sur le terrain, ce qui arrive ne peut que nous inciter, nous, élus rémois, châlonnais et sparnaciens, à accélérer notre rapprochement. Un rapprochement qui doit nous faire travailler sur une vraie complémentarité de nos activités afin de conserver un dynamisme certain, surtout qu'avec la future réforme territoriale et le risque pour Châlons de ne plus être ni ville-préfecture, ni siège de département et de région, l'avenir reste très incertain... Enfin, nous devons aussi réfléchir au cluster militaire qu'il nous reste, avec cette dernière base de défense à Mourmelon – Suippes – Mailly-le-Camp. »

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Accessibilité

Châlons, plutôt bonne élève

c’est impeccable. Pour certains bâtiments anciens et commerces, par contre, l’accès reste encore difficile. On sait que Paris ne s’est pas faite en un jour, et que les travaux peuvent parfois être délicats à mener, soit techniquement, soit financièrement. Il faut dire qu’en la matière, les aides sont rares. » La loi de 2005, qui imposait au départ la mise aux normes des ERP et des petits commerces d’ici le 1er janvier 2015, vient d’être assouplie. L’ordonnance ministérielle du 27 septembre prévoit de prolonger cette date butoir de trois ans. Les établissements concernés devront s’engager, d’ici l’an prochain, sur un prévisionnel de travaux clairement défini. A bon entendeur, les CCI peuvent conseiller et accompagner les commerçants dans leurs projets.

La deuxième tranche des travaux d’accessibilité dans l’enceinte de l’Hôtel de Ville vient d’être livrée. Un ascenseur permet désormais aux personnes à mobilité réduite et en fauteuil roulant de rejoindre les étages de ce bâtiment historique, et d’accéder à des sanitaires flambant neufs en sous-sol. En globalité, Châlons s’avère plutôt bien adaptée en la matière. Avec, comme dans d’autres villes, une marge de progrès.

n 2011, une première tranche de travaux avait permis de rendre le rez-de-chaussée de l’Hôtel de Ville entièrement accessible, avec une rampe et un système élévateur à l’entrée de la mairie, pour éviter les marches menant à l’accueil. Aujourd’hui, un ascenseur traverse intégralement la cour du bâtiment, et relie ses étages en un clin d’œil. Rapide, silencieux et parfaitement intégré dans l’architecture existante. Coût de ces projets : environ deux millions d’euros.

Quelques surprises se sont invitées au fil du chantier, comme par exemple la découverte d’un puits ancien en craie, en lieu et place de l’ouvrage.

Qu’à cela ne tienne, une plaque de verre permet désormais d’en contempler toute la beauté patrimoniale, avec vue sur les profondeurs souterraines de Châlons !

Présent lors de l’inauguration, Alain Debeury, vice-président national des Travailleurs handica-

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Sonia Legendre

Le nouvel ascenseur de l’Hôtel de Ville, récemment inauguré. © l'Hebdo du Vendredi

pés et reclassés de La Poste et France Télécom, a testé et approuvé l’installation. « Des progrès ont été faits à Châlons depuis une bonne dizaine d’années.

Châlons classée 32e sur 96 en matière d’accessibilité

Mais ce qui manquait vraiment, c’était l’accessibilité en mairie. J’ai déjà fait plusieurs mariages avant ces aménagements, c’était très compliqué.

C’est une bonne chose ! » Même constat pour Anne-Marie Stourme et Guy Poiret, représentants de l’Association des paralysés de France

Le point de vue de Bruno Forget, directeur de l’Ucia de Châlons

(APF). « Dans le dernier baromètre de l’accessibilité établi par l’AFP, Châlons est classée 32e sur les 96 préfectures de France, note Guy Poiret.

C’est plutôt pas mal ! D’autant qu’il y a encore trois ou quatre ans, nous étions plutôt dans les 70e. » Du côté des autres bâtiments publics ou des établissements recevant du public (ERP), les efforts semblent avoir porté leurs fruits. Qu’il s’agisse de la Cité administrative, du cinéma, du théâtre, des services préfectoraux, de la GHV ou encore de la gare. « L’église Saint-Alpin elle aussi a été entièrement refaite, félicite Anne-Marie Stourme. Il y a désormais un plan incliné avec une rampe,

« Les commerçants ont pris en compte aujourd’hui le fait de faciliter l’accès des personnes handicapées dans leur commerce. Ça exige beaucoup d’investissement et de travaux, il faut s’en rendre compte. Le centre-ville est un centreville bimillénaire, avec des structures très anciennes. On ne fera pas tout du jour au lendemain, mais en attendant, et ça se fait d’ailleurs souvent, les commerçants peuvent aider les clients à mobilité réduite, sans réaliser d’aménagements astronomiques. La loi a été faite par des technocrates dans les ministères qui n’ont pas la mesure de la réalité. Il y a une marge de manœuvre entre la loi coercitive et le bon sens. »

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Projet de fusion

Le Centre hospitalier et la Polyclinique Priollet-Courlancy poursuivent leur réflexion

tous les deux des situations budgétaires tendues. » Priollet-Courlancy a d’ores et déjà sollicité la mise à disposition par l’Hôpital d’un étage avec 17 lits, dédiés aux Soins de suite et de réadaptation (SRR) des patients. « Cela me paraît difficile, faute de place. Mais les discussions se poursuivent. Et il n’est pas question de déménagement pour le moment. Il faut déjà s’assurer de la rentabilité du projet. »

Lors du dernier conseil municipal, le renouvellement du bail du parking accueillant les usagers de la Polyclinique Priollet-Courlancy a attisé les curiosités… et les plans sur la comète. Certains en ont déduit que l’établissement ne fusionnerait finalement pas avec le Centre hospitalier de Châlons.

Réponses des principaux concernés.

’avenant acté entre la Ville de Châlons et le président de la SCI Priollet prévoit un renouvellement du bail pour utiliser le parking de la Polyclinique Priollet-Courlancy sur les 18 prochaines années. Et a clairement interpellé Dominique Vatel, chef de file du Parti communiste Français (PCF) à Châlons, lors du dernier conseil municipal. « Cette demande pour continuer à utiliser le parking est une bonne nouvelle. Ça signifie que, au moins pour l’instant, la Polyclinique prévoit de rester là. Et qu’elle ne déménagera pas à l’Hôpital. » En réalité, cette demande émane du propriétaire du terrain, sur lequel se trouve ledit parking. Et non du groupe Courlancy, propriétaire de la Polyclinique. « Ce sont deux choses bien différentes, précise le Dr Henri-Georges Vrillaud, chargé de la communication au sein du groupe.

Le comité de pilotage missionné sur ce projet de

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Champagne Lanson

Sonia Legendre

Une première réunion entre l’Hôpital et les médecins de ville Si les deux établissements travaillent toujours sur leur projet de mutualisation, le déménagement de la polyclinique Priollet-Courlancy dans l’enceinte du Centre hospitalier de Châlons n’est pas encore à l’ordre du jour. © l'Hebdo du Vendredi

rapprochement entre les deux établissements se réunira le 4 novembre prochain. C’est un projet qu’on peut qualifier d’ambitieux, mais aussi de complexe à mettre en œuvre. Il reste encore beaucoup de travail. »

Un investissement de 4,8 millions d’euros

De l’avis du Centre hospitalier, le projet, initié en 2011, a déjà fait du chemin. Danièle Herbelet, directrice de l’établissement, rappelle la création

Des caves revisitées

Les caves du champagne Lanson s'étendent sur plus de 7 km. © l'Hebdo du Vendredi

lors qu'à Epernay Moët & Chandon vient de fermer ses caves et ses espaces de visite au public, jusqu'à automne 2015, pour des travaux de rénovation, à Reims, la maison Lanson vient de rouvrir les siennes. En effet, sous l'élégante bâtisse de la rue Courlancy courent plus de 7 km de galeries où reposent 20 millions de bouteilles. Un dédale taillé dans la craie que la prestigieuse maison de champagne fondée en 1760 par François Delamotte a repensé avec le soucis premier d'améliorer la qualité de ses vins mais aussi l'accueil de ses visiteurs. Les travaux entrepris, d’un montant de 14 millions d’euros, concernent l’ensemble des services visant à produire et expédier le champagne : modernisation des chaines de production (seconde tranche en 2015), construction d’un nouveau hall de stockage (en 2015) et la cuverie. Achevée, celle-ci porte la capacité totale de stockage à 97 560 hectolitres. Seule grande Maison au cœur de Reims à proposer une expérience champagne de la vigne au verre, Lanson a donc profité de ce nouvel aménagement pour repenser son circuit visite. Démarrant depuis le Clos Lanson, les visiteurs peuvent découvrir et profiter désormais d'une passerelle moderne surplombant la nouvelle cuverie, d'une ambiance générale plus tendance, d'éclairages retravaillés, de lettrages savamment posés et d'une salle « d'observation », qui peut également servir de salle de dégustation.

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> Champagne Lanson, 66, rue de Courlancy à Reims. Visite sur rendez-vous du lundi au vendredi (fermeture le week-end et jours fériés). Horaire de départ des visites (durée une heure) : 10h et 14h30 du lundi au jeudi et 10h et 14h le vendredi. Rens. : 03 26 78 50 50 ou www.lanson.com

d’un groupement de coopération sanitaire pour les activités de chimiothérapie. « Les négociations se poursuivent. L’étude financière réalisée avec la Polyclinique et un cabinet d’expertise sur ce dossier fait état d’un investissement assez lourd : 4 millions d’euros pour mutualiser nos blocs opératoires, et environ 800 000 euros pour l’ambulatoire. L’idée, c’est de partager ces coûts entre l’Hôpital et la Polyclinique. Nous allons également demander des crédits spécifiques à l’Agence régionale de santé (ARS). Le projet est équilibré financièrement, mais nous présentons

Jeudi dernier, le Centre hospitalier proposait aux médecins libéraux, pharmaciens, personnel paramédical, urgentistes et personnel hospitalier de se réunir pour échanger et imaginer de nouvelles collaborations. Une première à Châlons, particulièrement réussie. « Nous avons accueilli une centaine de participants, se réjouit Danièle Herbelet. Deux patients sur trois sont orientés vers nos services par les médecins traitants.

L’objectif, c’est de faciliter leur suivi. Suite à ces échanges, nous avons optimisé l’accès des médecins aux comptes rendus d’hospitalisation sur notre plate-forme informatique, et nous prévoyons la mise en place d’un numéro de téléphone dédié, pour faire le lien entre urgentistes et médecins traitants. » Cette réunion sera désormais organisée tous les ans.

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Formation - Philippe Cellérosi, nouveau président du GRETA de la Marne

« Répondre aux besoins de notre territoire »

financées par leur employeur. Mais les salariés peuvent aussi financer eux-mêmes une formation. Pour les demandeurs d'emplois, ce sont principalement les régions ou le Pôle Emploi.

Nés officiellement en 1974, les GRETA (acronyme pour groupement d'établissements publics locaux d'enseignement) sont des structures de l'Education Nationale qui organisent des formations dans la plupart des métiers. On peut ainsi aussi bien y préparer un diplôme du CAP au BTS que suivre un simple module de formation. A l'occasion de leur 40e anniversaire, rencontre avec Philippe Cellérosi, nouveau président du GRETA de la Marne et proviseur du lycée Libergier.

Pouvez-vous nous rappeler comment sont nés les GRETA ?

C'est la loi de 1971 relative à la promotion sociale, dite loi Delors, qui a donné naissance aux GRETA quelques années plus tard. Nous sommes alors dans la période post 68. Ce texte a ouvert le droit à la formation pour l'ensemble des salariés et les entreprises ont été tenues de participer au financement. De nombreux organismes de formation privés se sont alors créés. L'éducation Nationale s'est dit qu'elle aussi pouvait former des salariés en profitant d'une richesse qu'elle possédait déjà : ses enseignants et ses locaux. C'est ainsi que les GRETA sont nés en 1974. Les établissements d’enseignements ont mis en commun leurs moyens humains et matériels dans le but de développer des activités de formation continue.

Quel rôle joue aujourd'hui les GRETA en matière de formation professionnelle ?

Depuis les années 70, le monde évolue très

Saint-Memmie

Philippe Cellérosi, président du GRETA de la Marne et proviseur du lycée Libergier. © l'Hebdo du Vendredi

vite. Hier, on faisait carrière dans la même entreprise. Aujourd'hui, on sait qu'on aura plusieurs employeurs. Il est donc nécessaire pour les salariés de s'adapter et donc de se former. Mais à la différence des organismes de formation privés, notre objectif n'est pas de faire du business. Nous sommes d'abord un service public qui a les valeurs de l'Education Nationale, même si nous devons bien sûr faire en sorte que notre budget soit à l'équilibre. Le GRETA de la Marne est ainsi présent partout, dans les entreprises, dans les grandes comme les petites villes. Nous ne sélectionnons pas nos stagiaires. Nous sommes d'abord là pour répondre aux besoins de notre territoire.

Qu'entendez-vous par répondre aux besoins du territoire ?

Les entreprises souhaitent augmenter les capacités de leurs salariés, élever leurs compé-

Une nouvelle page se tourne pour Lamy

mplantée à Châlons puis à Saint-Memmie depuis 65 ans, l’entreprise familiale Lamy change de cap. Spécialisée dans la décoration, la confection et la pose de rideaux et de stores, ainsi que la literie et le linge de maison, elle fait le choix, pour concentrer ses efforts sur son activité B to B et s’adapter aux nouveaux Le magasin de détail Lamy fermera bientôt ses portes à Saint-Memmie, mais modes de consommation, de l’entreprise poursuit son activité. © LAMY fermer son magasin de détail situé au parc commercial de Voitrelle. « Une nouvelle page se tourne, précise François Lévy, le président, dans un communiqué de presse. Nous resterons à la disposition des particuliers châlonnais et marnais pour tous les produits stores, volets et films solaires, dont nous assurons également la pose. Et dès janvier 2015, vous pourrez nous retrouver à notre siège, rue Nicolas Appert à Saint-Memmie. » Dès ce lundi 20 octobre, à partir de 14 h, les stocks seront bradés. L’occasion de faire de bonnes affaires. « Notre magasin ne restera pas longtemps vide : début 2015, une grande marque française de l’équipement de la maison y ouvrira ses portes. » A suivre…

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tences ou les spécialiser dans les nouvelles technologies. Les GRETA peuvent répondre à toutes leurs demandes sur tout le territoire.

Notre palette est très large : tertiaire, bâtiment, industriel, langues, transport, logistique, etc.

On peut ainsi proposer des formations très courtes, par exemple une dizaine d'heures sur la sécurité ou internet, ou bien beaucoup plus longues, jusqu'à 1 600 heures pour l'obtention d'un BTS. En plus, nous proposons aussi les bilans de compétence, les validations des acquis de l'expérience ou encore du conseil en orientation et en définition de projet.

Qui peut profiter des formations dispensées par les GRETA ? Et qui finance ?

Tout le monde : salariés, jeunes en alternance, demandeurs d'emploi ou les particuliers. Tous les salariés ont ainsi le droit de suivre des formations au cours de leur carrière. Elles sont

Entrepreneuriat

Une loi relative à la formation professionnelle a été votée en mars 2014. Que change-t-elle ?

Cette loi vise à améliorer la lisibilité et l'efficacité du système afin de faciliter l'accès à la formation professionnelle de l'ensemble des actifs, salariés comme demandeurs d'emploi.

Elle a aussi abaissé le taux de cotisation des entreprises qui était en moyenne équivalent à 1,5% de leur masse salariale. Désormais ce taux varie de 0,5 à 1% selon leur taille. Cette loi entend ainsi mieux rationaliser les fonds en direction des personnels et des entreprises qui en ont réellement besoin, tout en diminuant les charges de ces dernières. La formation doit être vue comme un investissement et non une charge pour les entreprises car les compétences et qualifications des salariés sont des facteurs de compétitivité, le tout avec l'objectif de renforcer son côté promotion sociale et professionnelle.

Propos recueillis par Julien Debant

> Le GRETA de la Marne, centre de Reims : 20, rue des Augustins. Contacts : 03 26 84 55 40 ou centre.reims@gretamarne.com Site internet : www.gretamarne.com

Le GRETA de la Marne en chiffres

622 690 heures stagiaires réalisées 4 696 stagiaires formés 615 entreprises clientes 300 formateurs dont 120 permanents 20 lieux de formation

Créa Châlons : toujours plus de candidats… et de prix

our sa 4e édition, le concours CréaChâlons, dédié à saluer l’entrepreneuriat sur le territoire et à encourager les initiatives, a reçu les candidatures de 30 entreprises. Reprises, récemment créées ou en passe de l’être. Un record, qui s’est aussi accompagné d’une augmentation du nombre de lauréats et de prix. Soit sept lauréats pour cinq prix.

Nouveau au palmarès, le prix spécial de la création solidaire a récompensé la bonne idée de Vanessa Petithomme : l’ouverture d’une micro-crèche à Saint-Memmie. Et Cette 4e édition du concours Créa Châlons a permis d’accompaentre autres professionnels également dis- gner financièrement sept entreprises. © l'Hebdo du Vendredi tingués : le garage JP Auto à Coolus, la ferronnerie-serrurerie Joël à Moncetz-Longevas ou encore l’auto-entreprise Julie services à la personne, à Sarry. « A l’heure où l’on ne parle que de suppressions d’emplois, a souligné Bruno Bourg-Broc, le président de Cités en Champagne, notons qu’il y a aussi des créations d’entreprises et d’emplois. A Châlons comme ailleurs. » La menuiserie P2M à Saint-Martin-sur-le-Pré en est un bel exemple. Elle a permis d’embaucher sept personnes sur le territoire, et projette de s’agrandir avec un espace dédié à l’exposition de ses vérandas. Au total, une somme de 15 000 euros réunie par les dix partenaires du concours a pu être dispatchée entre les lauréats. De précieux coups de pouce pour la suite de leur aventure.

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Viti Vini - Formation

Une passerelle très pratique

a Maison de l'Emploi et des métiers propose, jusqu'au vendredi 19 octobre, de 9 h 30 à 18 h 30, un espace de 600 m² sur le salon Viti Vini dédié à l'emploi, aux métiers et à la formation, il s'agit de la Passerelle des métiers à l'emploi. « Notre but est de parler de la diversité des métiers des industries connexes au champagne, notamment ceux de l'industrie du commerce et les prestations de service viti-vini, indique Gaëlle Quenelisse, coordinatrice à la Maison de l'emploi. Il y a des métiers mal connus comme celui de technico-commercial, celui du conducteur de ligne ou encore le poste de manager de proximité ». La Passerelle est un moyen de présenter ces métiers en lien avec les entreprises présentes sur le salon et d'en montrer une partie de façon concrète ; des jeunes en formation expliquent et montrent le fonctionnement d'un simulateur de soudure et d'une imprimante 3D notamment. L'espace de démonstration permet aussi de découvrir d'autres secteurs comme ceux de la chaudronnerie, l'usinage, la conception et la réalisation des systèmes automatisés et robotisés, Des démonstrations de soudure se font sur le stand la production ou la maintenance. Par ailleurs, tout de la Passerelle. © Maison de l'emploi et des le process champagne - à partir de la vigne jusqu'à métiers la commercialisation - est expliqué à travers plusieurs visites commentées et guidées du salon. Deux animateurs se chargent de ces visites : un pour le côté industriel et l'autre pour les métiers de la vigne et du vin. Un dernier exercice, en partenariat avec Pôle Emploi, est proposé aux visiteurs : l'atelier de simulation pour découvrir son habilité professionnelle et son lien avec les métiers présentés. Cette Passerelle porte bien son nom, elle s'adresse aux jeunes à la recherche d'une formation comme aux personnes en insertion professionnelle et les aide à s'orienter. 500 personnes étaient déjà pré-inscrites aux différentes animations avant le début du salon.

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> Renseignements auprès de la Maison de l'emploi et des métiers : 03 26 54 85 85

Marjolaine Combraque

Viti Vini - Economie

La prise de risques, salutaire pour l'économie mondiale ?

a filière champagne face à l'émergence d'un nouveau modèle économique, tel était le thème de la conférence de l'économiste Philippe Dessertine sur le salon Viti Vini mardi après-midi. À la question : le champagne a-t-il sa place dans cette économie de demain ? Philippe Dessertine répond que oui, évidemment il a sa place, « ce mot est connu dans le monde entier, il est synonyme de fête, de qualité et de savoir-faire, de technologie et de racines ». Le spécia- Les révolutions économiques actuelles et à venir, selon Philippe Dessertine, concernent l'agriculture, les biotechnologies, l'énergie et liste de la finance explique qu'un le numérique. © l'Hebdo du Vendredi nouveau modèle économique est déjà en train de se créer depuis plusieurs années et qu'il n'y a qu'à ouvrir les yeux et accepter de « prendre des risques » pour avancer. « La France a une réputation de produits de haute qualité, nous n'assumons pas ce que cela veut dire aujourd'hui. L'idée c'est que le pays doit redevenir le pays de tous les risques. L'économie mondiale, telle qu'elle se dessine, va vers la prise de risques. » Pour le champagne comme pour le reste, l'aspect le plus important de cette économie, selon le conférencier, c'est l'export : « l'avenir de notre économie, de notre développement passe par une logique mondiale, internationale ! ». Et en effet, lorsque l'on se penche sur les derniers chiffres de vente de champagne, c'est un constat indéniable : les expéditions à l'export augmentent de 2,1 % sur les sept premiers mois de 2014 par rapport à la même période en 2013. L'export mondial augmente de 7,5 % alors que les ventes dans le pays reculent de 2,7 %.

L'économiste parle également de quatre grandes révolutions qui se développent actuellement, notamment celle de la révolution agricole, « C'est l'immense défi à venir, avec une agriculture de précision et de haute technologie. Nous sommes le seul pays où la population n'investit pas son épargne dans l'agriculture alors que c'est un environnement difficilement délocalisable ! »

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Energies renouvelables

La Champagne-Ardenne, terre bénie pour la géothermie

que des aides publiques existent pour accompagner ces projets. « Grâce au Fonds Chaleur mis en place depuis le Grenelle de l’Environnement, l’Ademe peut financer les projets des professionnels jusqu’à hauteur de 30 % environ », rappelle Jean-Luc Saublet. Ils peuvent également compter, en fonction de leur projet, sur les coups de pouce de la Région, des Conseils généraux, de certaines intercommunalités ou de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du loge-

Les installations géothermiques poussent comme des champignons en Champagne-Ardenne. Il faut dire que la région dispose d’atouts géologiques imparables pour accueillir ce type de projets. Mardi, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) réunissait les professionnels de la filière pour échanger sur leurs expériences, et leur présenter un nouvel outil d’accompagnement.

ette demi-journée technique autour de la géothermie, initiée par la direction régionale de l’Ademe et ses partenaires, était une première en région. « Et la boîte à outils présentée aux professionnels participants, pour les accompagner étape par étape dans leurs projets, est une première en France », félicite Jean-Luc Saublet, le directeur régional. Une première en France, made in Champagne-Ardenne. Entre 2009 et 2013, environ 160 installations géothermiques ont été mises en place par les collectivités et les entreprises sur le territoire. Dans les établissements scolaires, les maisons de retraite, les salles culturelles, etc. « Contre 180 en Île-de-France, ce qui fait de la Champagne-Ardenne la deuxième région de France en la matière ! » Pour rappel, ce processus consiste à utiliser la chaleur stockée sous terre via un système de pompe, et à la transformer soit en chaleur, soit en air froid. Les serres municipales et le Centre des congrès de Reims en sont équipés, tout comme le cirque rénové de Châlons, le collège

La Champagne-Ardenne, deuxième région géothermique de France !

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Lors de ses travaux de rénovation, le cirque de Châlons a opté pour une installation géothermique. © l'Hebdo du Vendredi

JOURS DE GUERRE ET DE PAIX REGARD FRANCO-ALLEMAND SUR L’ART DE 1910 À 1930 MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE REIMS 14 sept. 2014 - 25 janvier 2015

www.reims.fr

Cette exposition est reconnue d’intérêt national par le Ministère de la Culture et de la Communication / Direction générale des Patrimoines / Service des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’État.

HOERLE Heinrich (1895-1936), Monument aux prothèses inconnues (détail), 1930, Huile sur carton, LÉGER Fernand (1881-1955), Trois Musiciens (détail), 1930, Huile sur toile, 118 × 113,5 cm, Inv. G1197, 66,5 × 82,5 cm, Inv. G 1221, Von der Heydt-Museum Wuppertal, © Von der Heydt-Museum Wuppertal © ADAGP, Paris, 2014, Von der Heydt-Museum Wuppertal, © Von der Heydt-Museum Wuppertal

de Suippes ou encore le pôle scolaire de TauxièresMutry, près d’Epernay. Il faut dire que le sol champardennais est particulièrement adapté à la géothermie. « Nous sommes à cheval sur trois bassins d’eau, explique Axel Wyckhuyse, responsable des énergies renouvelables à la direction régionale de l’Ademe. La Meuse, la Marne et la Saône. 75 % de

la Champagne-Ardenne dispose d’une ressource en eau à moins de 100 mètres de profondeur. Les nappes de craie présentes sous terre facilitent aussi les choses. » Et si opter pour ce système peut revenir en moyenne entre 40 et 50 % plus cher qu’une installation classique, le retour sur investissement, à moyen terme, en a convaincu plus d’un. D’autant

ment (Dreal).

Ces derniers mois, l’Ademe a mené une étude pour mesurer l’intérêt technique et économique de la géothermie. Et présentait mardi les audits réalisés dans 25 installations régionales qu’elle a suivi.

Verdict ? « Toutes fonctionnent correctement, la quantité de chaleur apportée est bien celle prévue en amont, et les retours sur investissement sont ceux espérés. Les bureaux d’études préconisent toutefois d’améliorer l’entretien et le suivi de ces installations, pour optimiser leur fonctionnement.

Ce sont des modes de chauffage souterrains, non visuels. Il existe donc encore certaines craintes, notamment chez les maîtres d’ouvrage. D’où l’importance de ces audits, et de réunir les acteurs de cette filière (architectes, chauffagistes, foreurs, etc.), pour la dynamiser. »

Sonia Legendre

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Reims A Toutes Jambes

30 ans de foulées rémoises

Dimanche 19 octobre, près de 15 000 coureurs sont attendus dans les rues de la cité des Sacres à l'occasion du 30e anniversaire de Reims A Toutes Jambes : une manifestation sportive et conviviale qui a su évoluer avec son temps.

'est en 1984 que la Ville de Reims entre dans la course avec alors le bien nommé Marathon de Reims, succédant à une première initiative menée l'année précédente par l'Armée de Terre qui avait organisé un semi-marathon.

C

15 161 participants en 1999

Depuis, chaque année a vu grossir un peu plus cet événement dédié à la course à pied. Et si le plus grand nombre de participants a été atteint lors de l'édition de 1999, avec 15 161 participants dont 4 106 pour le marathon, près de 15 années après l'engouement demeure toujours présent avec une participation qui flirte avec ce record. L'an dernier, 14 924 participants ont ainsi couru l’une des 5 courses au programme, faisant de cette édition la 2e la plus fréquentée depuis sa création. Si la barre des 15 000 coureurs est un réel objectif, il ne sera peut-être pas atteint cette année même si, à trois jours du départ, 14 891 personnes sont déjà inscrites. Ce n'est en tout cas pas la faute au 10 km France Bleu qui, lui, affiche complet avec 7 000 inscrits : un record ! Les organisateurs n'ayant pas souhaité aller au-delà de ce nombre afin de garantir un meilleur confort aux participants.

L'attractivité de cette distance prouve s'il en

Le 10 km affiche complet

était besoin l'envie que ressent aujourd'hui la majorité des coureurs de courir d'abord pour le plaisir et non pour la performance. Une sorte de virage que la manifestation avait plutôt bien négocié dès 2005 en changeant

Ces dernières années, RATJ s'est repositionnée en cœur de ville. © l'Hebdo du Vendredi

l'appellation du Marathon de Reims par Reims A Toutes Jambes.

Et oui, depuis les années 2000 et l'essor du running, la participation à une telle course est motivée avant tout par son côté convivial. Ni trop monotone, ni trop dingue, l'événement rémois est ainsi bien équilibré, s'adaptant aux souhaits des coureurs et du public jusqu’à s’imposer comme un passage obligé pour qui aime courir dans un esprit convivial et familial au sein d'un territoire d’exception. Car depuis 2012, toutes les courses ont été repositionnées en cœur de ville. Quand à leur déroulement, elles permettent de courir le matin et de déjeuner ensuite entre amis ou en famille. D’ailleurs, depuis deux ans, le nombre d’inscrits sur le 10 km ne cesse d’augmenter. Ils étaient 6023 en 2012 et 6475 en 2013. Et ils seront donc 7 000 ce dimanche.

Le 10 km commence donc par apparaître

comme le pilier de l’événement, celui qui rassemble tous les types de coureurs et tous les niveaux et même, plus de femmes (51 %) que d’hommes (49 %) ! Pour autant, Reims A Toutes Jambes ne renie pas ses origines. Son plateau de haut niveau demeure aussi dans son ADN. Le marathon rémois, qui est l'un des plus rapides d'Europe, reste plus que jamais une épreuve qui compte. Son record est détenu depuis 2012 par le Kenyan Mariko Kipchumba qui a bouclé la distance mythique en 2h06’05''. Et cette année encore, le plateau sportif rassemblera quelques grands noms de la course à pied (lire ci-dessous). A la convivialité et au haut-niveau, l'autre caractéristique qui sied le mieux à RATJ, c'est tout simplement la qualité de son orga-nisation. De la chronométrie (avec les puces intégrées aux dossards), à la vidéo sur les arrivées, sans oublier les balises GPS sur les parcours ou

Peter Kipalagat remet son titre en jeu

ainqueur de l'édition 2013 du marathon, en 2h11'36, le Kenyan Peter Kipalagat sera de nouveau sur la ligne de départ. Il aura fort à faire pour conserver sa couronne avec comme principaux adversaires... ses compatriotes : Daniel Kiprugut (5e du marathon de Paris en 2010 et vainqueur à Milan en 2012 - Record : 2h08'29), Paul Samoei (3e à Los Angeles en 2010 - Record : 2h09'54), Gilbert Masai (10e à Paris en 2013 - Record : 2h10'27) et Moses Mwarur (vainqueur à Anvers en 2014 - Record : 2h15'09). Deux coureurs éthiopiens, Aschalew Hunde (Record : 2h17'40) et Dejene Kelkilew (Première course en Europe) tenteront aussi de s'immiscer dans le peloton des favoris.

Chez les femmes, la victoire sur le 42 km semble promise à Ayantu Hailemaryam (Vainqueur du marathon du Mont Saint Michel en 2013 Record : 2h35'45), à moins que sa compatriote

V

Yeshumie Ayale, spécialiste du semi-marathon, ne vienne créer la surprise.

Sur le semi-marathon, le Kenyan Stephen Ogari partira favori, fort du meilleur chrono parmi les engagés, qui plus est réalisé cette année : 61'23 lors du Humarathon. Il devra tout de même se méfier de l'Ethiopien Muhajr Sraj (Vainqueur du 20 km de Paris en 2014, juste devant Stephen Ogari - Record : 62'47) et de son compatriote Daniel Kiprotich (Vainqueur du semi de Kisi en 2014 - Record : 62'43). Chez les femmes, elles seront quatre favorites : Aziza Abate (14e du semi de New-York en 2013 - Record : 71'07), Marion Jepkurui (3e à Nairobi en 2013 - Record : 72'10), Nadezhda Leontyeva (12e à Cheboksary - Record : 76'16) et Ayele Gebiyanesh (Vainqueur du 10 km d'Addis Adeba en 32'40).

J.D

encore la dématérialisation des inscriptions sur Internet, l'épreuve rémoise a su évoluer avec son temps pour offrir aux coureurs tous les services d’une manifestation sportive moderne. Un défi technique et logistique rendu possible par une organisation sans faille grâce au soutien de centaines d'agents et de bénévoles le jour J qui fait de RATJ une référence en la matière sur le plan national.

Dimanche, près de 15 000 coureurs, petits et grands, slalomeront donc une nouvelle fois entre la cathédrale, le Palais du Tau, la Basilique Saint-Remi et son abbaye, trois monuments inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO en attendant l'inscription espérée en 2015 des « Coteaux, Maisons et Caves de Champagne », pour un court mais intense voyage entre histoire et avenir.

Julien Debant

Peter Kipalagat, vainqueur l'an dernier, sera de nouveau au départ du marathon rémois. © l'Hebdo du Vendredi

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Foot L1 (10e j.) : Nantes (5e) - Reims (16e)

Le Stade face au « Mur de l'Atlantique »

A Nantes, l'état d'esprit sera la première arme des Rouge et Blanc. © l'Hebdo du Vendredi

a trêve internationale aura eu au moins cela de positif qu'elle a permis aux blessés de se remettre tranquillement sur pied.

Valentin Roberge, Chris Mavinga, Gaêtan Charbonnier, Johny Placide ou encore Grégory Bourillon, tous absents lors de la victoire face à Bordeaux (1-0), postulent ainsi pour une place dans le groupe qui ira défier Nantes, samedi soir au stade de la Beaujoire. Pour le reste, cette coupure n'aura donc pas offert au Stade de Reims le temps de parfaire ses automatismes. Car en plus des blessés, Jean-Luc Vasseur, comme l'ensemble de ses collègues de L1, a été privé de plusieurs joueurs convoqués par leur sélection

L

nationale. Ce fut le cas de Prince Oniangué (Congo), Aïssa Mandi (Algérie), Benjamin Moukandjo (Cameroun), Odaïr Fortes (Cap Vert), Omenuke MFulu (Congo Espoirs) et Christopher Glombard (Martinique). « Je ne sais pas si on peut dire qu'on s'est bien préparés avec les absences des uns et des autres, mais on a tout fait pour. Le positif, c'est que tout le monde peut prétendre à jouer », note l'entraîneur rémois.

Dans ces conditions, les Rouge et Blanc devront donc d'abord s'appuyer sur leur état d'esprit pour aller chercher un résultat sur la pelouse du FC Nantes. « Nantes, c'est redoutable. C'est le Mur de l'Atlantique. C'est un bloc efficace et très rigoureux composé de joueurs qui se connaissent depuis longtemps », résume Jean-Luc Vasseur. 5e de L1, les Canaris présentent la particularité de compter 15 points avec seulement 7 buts marqués. Une efficacité rare que l'équipe entraînée par Michel Der Zakarian doit à sa défense, l'une des plus imperméables du championnat avec 6 buts encaissés. Une solidité que le Stade de Reims lui envie et vers laquelle il doit tendre pour ne pas subir de nouvelles déconvenues.

J.D > Nantes (5e) - Reims (16e),

samedi 18 octobre à 20h, stade de La Beaujoire.

Le Groupement Officiel des Supporters organise un déplacement à Nantes le samedi 18 octobre. Le départ est fixé à 10h sur le parking de l’ancienne patinoire près du Stade Delaune. Le prix est de 50 euros pour le voyage en bus, tandis que le billet du match est à acquérir au stade de la Beaujoire directement.

Inscription à la boutique du mardi au samedi, de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Aller supporter le Stade à Nantes : mode d'emploi

Foot CFA 2 (6e j.) : Epernay – Thaon

Le Racing bien lancé !

'est notre meilleur début de saison depuis notre retour en CFA 2. » Ces mots sont signés Antoine Diaz, l'entraîneur du Racing Club d'Epernay Champagne. Les ciels et blancs occupent actuellement la sixième place du classement, après deux victoires, deux nuls et une défaite. « C'est très positif. Ce n'est que le début de la saison mais c'est toujours mieux de commencer de cette manière. Et les garçons continuent de monter en puissance ! » Leur seule défaite, les Sparnaciens l'ont concédée face au leader, Saint-Louis Neuweg. « Nous avions effectué un très bon match. Nous méritions au moins le match nul. Je suis enthousiaste pour la suite. L'objectif est de rester dans le haut de tableau. » Samedi, à 18 h au stade PaulChandon, les joueurs de Thaon (11e) tenteront de briser cet élan. « Nous connaissons leur style de jeu. C'est une équipe assez mature et rigoureuse qui joue le maintien depuis quelques années. Elle viendra à Epernay pour ne pas perdre. Il faudra, je pense, répéter notre prestation de la dernière journée, face à Sainte-Savine (2-1), pour espérer l'emporter. D'un point de vue footballistique et collectivement, c'était de

Anthony Weber : « Je repars un peu de zéro » Victime d'une rupture du tendon d'Achille le 27 avril dernier, lors d'une défaite face à Nice, Anthony Weber voit enfin le bout du tunnel. Le joueur âgé de 27 ans, titulaire indiscutable en défense centrale avant sa blessure, a en effet fait son retour à l'entraînement. Il peut envisager de retrouver une place dans le groupe début novembre.

Comment vous sentez-vous ?

Très bien. Je suis en phase de reprise partielle avec le groupe en attendant que mon tendon soit bien cicatrisé. Ça met du baume au coeur même si je ne peux pas encore participer aux duels. Je dois encore attendre une quinzaine de jours. Je devrai rejouer deux rencontres afin de retrouver des sensations avant de pouvoir espérer réintégrer le groupe en L1. Ça ne devrait pas se faire avec la réserve en DH, où au niveau physique c'est très rude, mais plus sûrement contre d'autres équipes réserves en amical.

Cette période sans toucher un ballon a dû vous sembler longue ?

Le plus difficile ce fut la rééducation pendant en juillet à Cap-Breton. Pendant un mois je me suis retrouvé seul pendant que les copains s'entraînaient. J'ai quand même pas mal discuté avec d'autres joueurs professionnels qui étaient avec moi, comme Zakaria Diallo (Dijon).

Ensemble, on se soude et ça permet de relativiser par rapport aux blessures plus importantes des autres. Le mois qui vient de s'écouler aussi fut difficile car le staff a dû me freiner.

La concurrence est rude. As-tu l'impression de repartir de zéro ?

C'est le coach qui instauré cette concurrence et je pense que c'est une bonne chose. Je vais devoir batailler, bien travailler pour qu'il fasse

Après six mois d'arrêt, Anthony Weber a retrouvé le chemin de l'entraînement avec le reste du groupe. © l'Hebdo du Vendredi

appel à moi. Alors oui, je repars un peu de zéro. Je ne sais pas s'il me connaît énormément, mais il sait ce que j'ai fait pour le club.

Je vais attendre mon heure. Ce fut déjà le cas avec Hubert Fournier. A moi de prouver à l'entraînement que je suis meilleur que les autres.

Quel regard portes-tu sur le début de saison du Stade ?

C'est mitigé. C'est compliqué pour un coach de reprendre un groupe qui a mal fini la saison dernière. Il faut du temps pour que la mayonnaise prenne. On est 16e avec 10 points, pas très loin de la 10e place sur le plan comptable, donc pas très loin non plus de notre objectif qui est d'accrocher la première moitié de tableau. Il ne faut pas s'alarmer. On a connu un discours différent avec Hubert Fournier. JeanLuc Vasseur nous demande beaucoup plus tactiquement. Il sait exactement ce qu'il veut de chacun de nous. Hubert Fournier nous laissait plus de liberté dans nos déplacements. A nous de nous adapter et d'assimiler sa méthode.

Quand on voit le Marseille de Bielsa, c'était pas ça lors des trois premières journées et maintenant ça tourne.

Propos recueillis par Julien Debant

EN BREF

C

Hockey D1 (6e j.) : Reims (10e) - Mont-Blanc (6e) : Les Phénix enfin à la maison... à Châlons

Samedi le Racing Club d'Epernay affrontera l'équipe de Thaon à domicile. © Ville d'Epernay

loin notre meilleur match. J'ai vu une équipe d'Epernay très séduisante. » Les Sparnaciens auront en tout cas à cœur de briller devant leur public, avant deux déplacements. « A nous de surfer sur cette dynamique positive et de continuer à glaner le plus de points ! »

Jonas Yvoix

Toujours dans l'attente de l'installation d'une patinoire provisoire, prévue cet hiver, les Phénix de Reims joueront leur premier match de championnat à domicile, samedi 18 octobre, dans la patinoire de Châlons-en-Champagne. Les hommes de Miika Rousu, battus le week-end dernier sur la glace de Tours (2-0), défieront leurs homologues du Mont-Blanc.

Les Rémois, qui comptent deux victoires et trois défaites après 5 journées toutes jouées à l'extérieur, tenteront d'équilibrer leur bilan face un adversaire qui reste sur une sévère défaite face à Nantes (0-4).

Reims - Mont-Blanc, samedi 18 octobre, à 18h30 à la Patinoire Cités Glace, Châlons-enChampagne.

Les poids mouches n'ont qu'à bien se tenir, la boxeuse sparnacienne Amira Hamzaoui vient de remporter les championnats du monde dans la catégorie des moins de 50,8 kg. La sportive a affronté l'Allemande Raja Amasheh samedi 11 octobre à Sarrebrück, en Allemagne, et a remporté les deux ceintures du mondial : WBF et WBC. Après une dizaine d'années d'entrainement au Boxing club d'Epernay, Amira boxe en professionnelle depuis 2011. Ses années d'efforts sont enfin récompensées par la plus haute distinction, celle de championne du monde !

Le ring mondial pour une sparnacienne

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Basket Pro A (4e j.) : Boulogne-sur-Mer (18e) - Châlons-Reims (17e)

Le bal des promus

Le CCRB se déplace samedi soir à Boulogne.

L'enjeu est simple : l'équipe battue sera alors la seule du championnat à ne compter encore aucune victoire après quatre journées.

epuis un peu plus de cinq ans, Châlons-Reims et Boulogne ne se quittent plus. En 2010, les deux clubs accédaient à la Pro B. Le club marnais, alors tout nouvellement créé, profitait du titre de champion de N1 du Reims Champagne Basket pour débuter au sein de l'antichambre de l'élite du basket français. Boulogne gagnait, lui, sa place au terme d'une victoire lors du Final Four disputé... à Reims.

Après 4 saisons passées à jouer les premiers rôles en Pro B, les deux clubs ont finalement rejoint en même temps l'étage supérieur : le CCRB via la wild-card et le SOMB via le titre de champion de Pro B. Et aujourd'hui, il semblerait que la destinée des deux équipes soit toujours liée. Les deux promus partagent en effet malheureusement les deux dernières places du classement, tous les deux à la recherche de leur première victoire de la saison. En revanche, la physionomie de leur début de saison respectif ne se ressemble guère. Si Châlons-Reims a su jouer les yeux dans les yeux avec ses adversaires, Boulognesur-Mer a subi clairement la loi de ses adversaires malgré un calendrier plutôt favorable : deux fois à domicile en championnat, face à Gravelines (64-79) et Orléans (86-92), et en Coupe de France au Havre (86-67). Pour autant, cette rencontre ne sera pas plus facile pour le CRBB. « Je connais cette équipe.

Avec son public, si elle s'enflamme, on aura des problèmes, prévient Nikola Antic. Elle est composée de joueurs qui n'hésitent pas à shooter. Il faudra bien communiquer et bien revenir en défense afin de ne pas les laisser tirer dans des positions confortables. » Si lors de la préparation l'affrontement entre les

D

si la défaite inaugurale à laisser des traces (défaite 84-85 face à Paris sur un tir au buzzer), un nouvel échec samedi soir, face à une formation de Boulogne considérée actuellement comme la plus faible de la Pro A, plongerait Châlons-Reims dans le doute.

Julien Debant > Boulogne-sur-Mer (18e) - Châlons-Reims (17e), samedi 18 octobre à 20h, Salle Damrémont, Boulogne-sur-mer..

Basket LF2 (match en retard, 2e j.) : Reims (4e) - Nice (8e)

Réaction attendue

Contrairement à Chalmers, Mitchell et Watkins, le CCRB ne doit plus tourner le dos à la victoire. © l'Hebdo du Vendredi

deux clubs avait donné lieu à un feu d'artifice offensif (victoire du CCRB 114-98), cette fois-ci la partie promet d'être plus défensive. « C'est la défense qui va décider qui sera le vainqueur », promet même l'entraîneur serbe. Ce dernier pourra compter sur l'ensemble de son effectif et notamment sur un Da'Sean Butler normalement plus en forme que lors de son retour face à Nancy (0 points en 12 minutes). Le joueur américain ne sera pas de trop lors de ce duel qui enverra l'équipe vaincue tout au fond du classement de la Pro A. Autrement dit,

échues le week-end dernier sur le parquet d'Aulnoyelès-Aymeries (66-48), les joueuses du Reims Basket Féminin doivent relever la tête, vendredi à domicile, à l'occasion de la venue de Nice. Face à une formation tout juste reléguée, et qui compte bien retrouver l'élite dès l'été prochain, l'équipe entraînée par Aurélie Lopez n'aura pas la tâche facile.

Néanmoins, la coach rémoise attend beaucoup de ses protégées après la sévère déconvenue à Aulnoye : « Après deux victoires faciles, les joueuses se sont faites marcher dessus. Elles n'étaient pas prêtes mentalement à aller au combat. C'est une honte pour notre équipe. J'attends maintenant une réaction d'orgueil de tout le groupe face à Nice ».

D

> Reims - Nice, vendredi 17 octobre,

à 20h au complexe René Tys.

magazine

Spectacle - Capitole

Oui-Oui fait son Carnaval

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Spectacle - Millésium

C’est la crise… de rire !

Oui-Oui et tous ses amis sont prêts pour le Grand Carnaval ! © DR

Petit pantin de bois toujours coiffé de son bonnet bleu à grelots et portant son éternel foulard jaune à pois rouges, Oui-Oui est sans nul doute le plus célèbre des chauffeurs de taxi. Heureux quoi qu’il arrive, il sillonne inlassablement le Pays des Jouets à bord de sa « belle voiture jaune et rouge », et transporte ses amis où bon leur semble. A Miniville, tout le monde le connaît et l’apprécie. Il faut dire que ce personnage a un cœur gros comme ça et ne rechigne jamais à aider ceux qui en ont besoin. Héros des tout-petits, Oui-Oui est de retour sur scène avec un spectacle haut en couleurs et riche en rebondissements. Comme chaque année, il se prépare en effet à faire la fête avec tous ses amis. Mais souhaite, pour une fois, organiser un Grand Carnaval avec tous les autres pays du monde ! Enthousiasmés par cette proposition, les jouets, heureux de pouvoir se déguiser et défiler, n’ont qu’une hâte : désigner le Roi de Miniville qui aura alors le droit de demander à tous les amis de lui préparer quelque chose de spécial. Un titre que convoitent bien évidemment tous les jouets et que les lutins, Sournois et Finaud, comptent bien obtenir par tous les moyens. Pendant que Oui-Oui et ses amis se préparent pour faire le plus beau char, les deux vilains complotent dans leur coin, bien décidés à ne pas laisser les autres gagner et à rafler la mise sans respecter les règles du jeu… Oui-Oui C.L saura-t-il les en empêcher ?

> Oui-Oui et le Grand Carnaval - Samedi 25 octobre à 15 h au Capitole en Champagne Tarifs : de 25 à 33 euros – Billets en vente à l'Office de tourisme, Carrefour Croix Dampierre, Espace culturel Leclerc de Fagnières et en ligne (Fnac, Ticketnet, Francebillet).

Concert

Quand Aubert rencontre Houellebecq

C’est en allant acheter des cigarettes que Jean-Louis Aubert est tombé, presque par hasard, sur La Configuration du dernier rivage, court recueil de poésie signé Michel Houellebecq.

Véritablement séduit par les vers qu’il vient de lire, le rockeur français s’empare alors de sa guitare et compose Jean-Louis Aubert et Michel Houellebecq dans le clip d'"Isolement". © DR Les Parages du vide, un nouvel album de 16 titres, respectant, à la virgule près, les textes de l’auteur.

Une renc ontre improbable mais qui, quand on écoute le résultat, semblait évidente. Il n’a d’ailleurs pas fallu longtemps à Jean-Louis Aubert pour mettre en musique les poèmes de Houellebecq – seulement dix jours d’écriture et huit mois de réalisation – tant leur collaboration tombait sous le sens : « Tout était dans les maquettes ! Je n’ai pas fait de ratures, pas cherché deux musiques pour une chanson.

La moitié des voix qu’on entend, c’est la première prise : je chante sur une guitare, le bouquin à la main. C’est comme si je n’avais rien eu à faire. Je n’ai eu qu’à reproduire ce que j’entendais : une grande musicalité dans ses mots. Jamais de répétition, plus même de refrain, ce truc qu’on a souvent dans la chanson, chaque phrase met une claque à la précédente. Les mots ont cette rondeur, quelq ue chose d’apparemment simple et de très doux dans les sonorités qui m’émeut beaucoup ». Un album à la croisée des univers artistiques des deux hommes, désormais amis, que le chanteur vous fera découvrir sur scène, tout au long de sa nouvelle tournée !

Claire Lagrange > Aubert chante Houellebecq, samedi 18 octobre à 20h – Tarifs : 39 à 59 euros Capitole en Champagne.

Tenez-vous prêts pour une bonne dose de rire ! © Les Éternels du Rire

Quel meilleur moyen que le rire pour oublier les soucis du quotidien et repartir du bon pied ?

Un remède vieux comme le monde que vous proposent dix des plus grands humoristes français, réunis pour la première fois dans un spectacle à leur image : hilarant et généreux. Pendant plus de deux heures, retrouvez Jean-Marie Bigard, Roland Magdane, Popeck, Jean-Yves Lafesse, Smaïn, Pierre Péchin, Didier Gustin, Bernard Menez et Tex dans leurs meilleurs sketchs.

Revisitant l’histoire de l’humour à leur manière, ces légendes comiques, habituées au One Man Show, travaillent de concert et comptent bien vous offrir surprises, duos et rencontres magiques, sans oublier de rendre hommage au plus légendaire de tous : Coluche. Une joyeuse bande que chapeautera Liane Foly, artiste aux multiples talents revêtant pour l’occasion le costume de chef d’orchestre. Avec seulement 21 dates prévues, dont une au Millésium d’Epernay, le spectacle des Eternels du Rire vous donne l’occasion de laisser de côté les tracas et de passer du bon temps avec ceux qui ont consacré – et consacrent encore – leur vie à vous faire rire : venez chanter avec l’orchestre live, amusez-vous des histoires que vous connaissez par cœur et laissez-vous surprendre par celles que vous allez découvrir ! Poids-lourds de leur catégorie, les dix artistes à l’affiche vous attendent de pied ferme pour un show exceptionnel, fait de rires et de souvenirs inoubliables.

C.L

> Les Eternels du Rire, samedi 25 octobre à 20h – Tarifs : 39 à 59 euros – Le Millésium.

Concert - Basilique Saint-Remi

Magnifica au profit de la Fondation Un Avenir Ensemble

L’Association Rémoise des Membres de la Légion d’Honneur, fondée en 1839, sous le patronage de la Fondation Un Avenir Ensemble de la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur, organise, vendredi 17 octobre, un concert au sein de la Basilique Saint-Remi.

L'objectif est de faire connaître cette fondation qui a pour but d’aider des jeunes issus de milieux défavorisés dans le déroulement de leurs études et dans leur insertion professionnelle.

Pour l'occasion, l'Ensemble Magnifica, composé de Michel Barré et André Feydy (trom- Le Quintette de cuivres Magnifica jouera pour la Fondapettes), Jimmy Charitas (cor), Pascal Gonzales tion Un Avenir Ensemble de la Grande Chancellerie de (trombone) et Benoît Fourreau (tuba), interpré- la Légion d’Honneur. © DR tera des morceaux sur les thèmes de la Première Guerre Mondiale et de Napoléon 1er. Depuis trois décennies, le Quintette de cuivres Magnifica représente avec brio l'école française des Cuivres. Lauréate de la Fondation Menuhin en 1986, cette formation a remporté le Premier Prix du Concours International de Quintette de cuivres de Baltimore (USA) et est également lauréate du Concours International de Narbonne. Participant à de nombreux festivals (Art Sacré de Paris, Radio-France, Flâneries Musicales de Reims, Saint Bertrand de Comminges, etc., le Quintette fêtera son 30e anniversaire en 2015 avec plusieurs concerts dans le monde entier, notamment aux Etats-Unis et au Japon. > Ensemble Magnifica, vendredi 17 octobre, à 20h à la Basilique Saint-Remi.

Entrée libre (participation facultative).

J.D

magazine

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Exposition

Le fabuleux destin du trésor de Pouilly

Le Musée des Beaux-arts et d’archéologie accueille une collection toute particulière, prêtée par le Musée Lorrain de Nancy : le trésor de Pouilly-sur-Meuse, découvert en 2006 par des habitants. « C’était à l’occasion de travaux d’assainissement, raconte Virginia Verardi, conservateur du patrimoine et directeur des musées. Ce trésor était soigneusement enfoui dans un étui. Il a été acheté par le Musée Lorrain mais se compose d’œuvres fabriquées en Alsace, à Paris, Reims, et même Châlons. D’où son exposition dans nos lo-caux. » Méticuleusement disposées au cœur d’une vitrine climatisée et conditionnée, les 32 pièces du trésor dévoilent aux visiteurs leur caractère exceptionnel. « L’argent peut s’oxyder à la lumière, ces précautions sont indispensables. Ce sont des pièces d’orfèvrerie civile, et non religieuse, comme on a l’habitude d’en voir. Elles datent en partie de la Renaissance et sont d’une grande rareté ! Elles

Visite accompagnée

appartenaient à un certain Monsieur Beschefer. Peut-être un protestant qui fuyait les guerres de religion, et qui aurait caché son trésor en pensant pouvoir le retrouver par la suite. » Autre spécificité de cette collection : le nombre de couverts, de coupes et de gobelets qu’elle regroupe. « Douze cuillères fabriquées à Châlons, comme le nombre d’apôtres. C’est vraiment surprenant, car les familles à l’époque ne possédaient que très peu de couverts. Des planches posées sur des établis faisaient office de tables, et l’on partageait les verres. Cette coupe a été conçue à Reims, au milieu du XVIe siècle. Et cette aiguière, datée de 1466 et 1506, vient de Paris. » Pour ajouter à la magie du moment, le musée accompagne l’exposition d’ateliers pour enfants et de conférences. Les plus gourmands pourront aussi se lancer dans la réalisation de recettes typiques de la Renaissance : Hypocras, charbonnées ou encore

Châlons et son hospitalité légendaire

Le trésor de Pouilly-sur-Meuse, une œuvre inestimable à découvrir au Musée de Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

oranges rôties !

Sonia Legendre

> Exposition – Le trésor de Pouilly-sur-Meuse Jusqu'au 15 décembre au Musée des Beaux-arts et d’archéologie (place Godard) Ateliers pour enfants

ractère de la personne, etc. Dans les préceptes de l’Evangile, au XIe ou XIIe siècle, les hospices étaient avant tout des lieux d’accueil. On y recevait les malades, mais également les enfants trouvés et les indigents. » A l’époque, plusieurs petits hôpitaux s’éparpillaient aux quatre coins de la ville. « L’hôpital du Saint-Esprit, par exemple, situé sur l’actuelle place Foch, l’hôpital Saint-Lazare, près du lycée Bayen, et aussi l’Hôtel-Dieu, le premier hôpital de Châlons, fondé au Xe siècle.

Les malades étaient répartis dans de grandes salles communes et plusieurs par lits. Les médecins les soignaient souvent avec des diagnostics à la volée, confiant ensuite aux chirurgiens les saignées et autres traitements

mercredi 22 octobre et samedi 6 décembre à 14 h 30 Conférence sur la découverte du trésor et son identification jeudi 6 novembre à 18 h 15.

appropriés. » Mais ça, heureusement, c’était avant ! Parmi les temps forts de la visite : la maison du Mortier d’Or, au coin des rues de Marne et des Sept Moulins. « Un apothicaire y préparait les baumes, essentiellement à base de plantes médicinales, et les pétrissait dans un mortier. L’ancêtre du pharmacien, en quelque sorte. » Un plongeon dans le passé S.L à ne pas manquer ! > Visite accompagnée – Se soigner à Châlons - Samedi 18 octobre à 14 h 30 Départ devant l’Office de tourisme (3, quai des Arts) – Tarif : 3 euros (gratuit pour les moins de 18 ans) Inscriptions obligatoires au 03 26 65 17 89.

Centenaire 14-18 - Concert

L’Hôtel Dieu, premier hôpital châlonnais, fut remplacé par la Poste principale en 1970. © Bibliothèque municipale Georges Pompidou

Les visites labellisées « Ville d’art et d’histoire » poursuivent leur périple au gré du patrimoine pour conter la vie à Châlons autrefois, comparaisons et anecdotes insolites à l’appui. Après la naissance, l’école ou encore le mariage, cette nouvelle excursion abordera la médecine. Comment se soi-

gnait-on au Moyen-Âge ? Quelle évolution architecturale ont connu les hôpitaux châlonnais ? « Longtemps, la médecine s’est avérée très empirique, rappelle Christiane Jacquin, guide conférencière agréée. Elle se basait sur les théories d’Hippocrate, l’astrologie, le ca-

Résidence Les Clos de Saint-Martin Une Maison à vivre

Assurer le bien-être, créer le bien-vivre Maison de Retraite Médicalisée Personnes âgées valides ou dépendantes Parc sécurisé WIFI Gratuit

Les Clos de Saint-Martin - EHPAD Jardins de Cybèle 2 ter Av. de Paris - 51530 ST-MARTIN D’ABLOIS Tél : 03 26 57 24 24 Fax : 03 26 57 24 00 Email : accueil.stmartindablois@jardinsdecybele.com

Double hommage par l'organiste Thomas Monnet

Le dernier concert de la saison produit par l’association « Renaissance des Grandes Orgues de la Basilique Saint Remi de Reims » sera donné par Thomas Monnet, brillant organiste ayant fait ses débuts au conservatoire de Reims, dimanche 19 octobre à 18h. Ce récital sera l'occasion d'un double hommage puisque Thomas Monnet interprétera des morceaux issus de ses deux derniers Thomas Monnet interprétera notamment des morceaux issus de « Métamor- albums sortis cette année phose, entre angoisse et renaissance », consacré aux compositeurs dont les : « Métamorphose, entre œuvres furent écrites entre 1914 et 1918. © DR angoisse et renaissance », consacré aux compositeurs dont les œuvres furent écrites entre 1914 et 1918 et « De Cire et d’Or », première intégrale de l’œuvre pour orgue de Jean-Louis Florentz, composiJ.D teur disparu il y a dix ans. > Musiciens de la Grande Guerre et Hommage à Jean-Louis Florentz, par Thomas Monnet, dimanche 19 octobre, à 18h à la Basilique Saint-Remi.

Entrée libre (participations aux frais).

N°281 du 17 au 23 octobre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Semaine du 15/10 au 21/10

CINÉ Le Majestic

ZAC des Escarnotieres - Châlons-en-Champagne

lou ! journal infime Mer, Sam, Lun, Mar : 11h15 | 13h30 | 15h45 | 18h00 Jeu : 13h30 | 15h45 Ven, Dim : 13h30 | 15h45 | 18h00 Annabelle Tous les jours : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Balade entre les tombes Tous les jours : 13h30 | 15h45 | 20h00 | 22h15 Bon retablissement ! Tous les jours : 18h00 Dracula untold Tous les jours sauf Jeu : 20h00 | 22h00 Jeu : 22h00 Elle l'adore Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 La legende de manolo – 3D Dim : 11h00 Le labyrinthe Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h15 | 22h30 Jeu, Ven : 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h15 | 22h30 Les boxtrolls – 3D Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 Jeu, Ven : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 Ninja turtles – 3D Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h45 | 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Jeu, Ven : 13h45 | 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Papa was not a rolling stone Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h00 Equalizer Tous les jours : 22h15 Gone girl Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h00 | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h15 Jeu : 13h45 | 16h30 | 19h30 Ven : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h15 Samba Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h15 | 22h30 Jeu, Ven : 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h15 | 22h30 Tu veux ou tu veux pas Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h15 | 20h15 | 22h15 Jeu, Ven : 13h45 | 16h00 | 18h15 | 20h15 | 22h15

CINÉ La Comète

5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

*Frais effectivement supportés par le locataire indépendamment de ceux supportés par le propriétaire. ** Un cautionnement sera demandé si CDD, si période d'essai, si loyer supérieur à 33 % des revenus.

Frais de bail négocié : deux mois de loyer hors taxes – T.V.A. 20 % en sus. Frais suivant décret n° 2007.387 du 21 Mars 2007.

3 Coeurs VF Mer 20h30; ven sam 18h.

Near Death Experience VF Jeu dim 18h; ven 20h30.

L'Institutrice VO Mer 18h; sam 20h30; lun 14h30.

Hippocrate VF Jeu dim 20h30; lun 20h.

LOCATION

F2 - RUE DU FBG ST-ANTOINE, environ 58 m², dans petit immeuble, Chauff. Ind. Gaz, Loyer : 350,00 € Prov./Ch. : 30,00 € Frais de bail : 360,00 €* Frais de cautionnement : 25,00 €** Classe énergie : E F2 - RUE DU GÉNÉRAL ABBÉ, dans petit immeuble, environ 43 m², Chauff. Ind. Loyer : 395,00 € Prov./Ch. : 29,00 € Frais de bail : 400,00 €* Frais de cautionnement : 30,00 €** Classe énergie : F F3 - CHEMIN DU BARRAGE, dans petit immeuble, Cave, Grenier, Chauff. Ind. Gaz Loyer : 400,00 € Prov./Ch. : 55,00 € Frais de bail : 405,00 €* Frais de cautionnement : 30,00 €** Classe énergie : E F3 - RUE DU FBG ST-ANTOINE, dans petit immeuble, possibilité de garer un véhicule dans la cour, Chauff. Ind. Elect., Loyer : 403,00 € Prov./Ch. : 40,00 € Frais de bail : 405,00 €* Frais de cautionnement : 30,00 €** Classe énergie : F MAISONS - SARRY, LA FOSSE HALLÉE, maison de type F5 sur sous-sol, cuisine équipée, garage, Jardin, Loyer : 750,00 € Prov./Ch. : 12,00 € Frais de bail : 720,00 €* Frais de cautionnement : 55,00 €** Classe énergie : E MAISONS - ST MARTIN SUR LE PRE, maison de type F6, maison dʼenviron 103 m², Terrasse, Jardin, Garage, Chauff. Fioul, Loyer : 780,00 € Frais de bail : 745,00 €* Frais de cautionnement : 60,00 €** Classe énergie : E

Samba

Genre: Comédie Pays: France Durée 1H58 Réalisateur : Eric Toledano, Olivier Nakache Acteurs: Omar Sy, Charlotte Gainsbourg, Tahar Rahim.

Samba, d’ailleurs est-ce son vrai nom, vient du Sénégal pour trouver un nouvel Eldorado en France et aider sa famille restée au pays. Il aide son oncle cuisinier quand il ne navigue pas entre les petits boulots.

Sur une promesse d’embauche, il pense qu’enfin il est temps de faire une demande de titre de séjour. Arrêté et placé dans un camp, c’est ici qu’il découvre Manu, stagiaire d’une association humanitaire, accompagné de sa copine Alice. Cette dernière tente à travers le bénévolat de retrouver sa vie, de redonner un sens à un spleen qui pourrait l’emporter et la broyer. Entre ces deux êtres au croisement de l’existence, en attente d’un autre jour plus prometteur, le courant passe. Ils briseront les règles, passeront outre ce qui ne se fait pas pour peut-être, en bout de route, se retrouver et donner un sens à leurs lendemains. Auparavant, il faudra franchir les barrières des lois de l’immigration et d’un parcours du combattant où les uns et les autres finissent par perdre leurs illusions. Ils rêvaient d’un pays où sur le fronton des mairies on peut encore lire Liberté, Egalité, Fraternité.

Découvrez les versions longues, interview et toutes les sorties sur www.cine-region.fr.

Chaque jour à 17H10 et le Mercredi de 18H à 18H30 retrouvez notre chronique sur France Bleu Champagne Ardenne 95.1.

Patrick Vanlanghenhoven

Balade entre les tombes

Genre: Thriller Pays: USA Durée: 1H54 Réalisateur : Scott Frank Acteurs: Liam Neeson, Dan Stevens, Boyd Holbrook.

Boxtrolls

Genre: Animation Pays: USA Durée: 1h37 Réalisateur : Graham Annable, Anthony Stacchi Acteurs: Isaac Hempstead-Wright, Elle Fanning, Ben Kingsley.

Geronimo

Genre: Drame Pays: France Durée: 1h44 Réalisateur : Tony Gatlif Acteurs: Céline Sallette, Rachid Yous, David Murgia.

Le labyrinthe

Genre: S.F Pays: USA Durée: 1H54 Réalisateur : Wes Ball Acteurs: Dylan O'Brien, Aml Ameen, Will Poulter.

03 26 26 21 41

VENTE

F2 - RUE STE-MARGUERITE, environ 66 m², appt avec balcon, parking dans cour fermée, Loyer : 522,00 € Prov./Ch. : 78,00 € Frais de bail : 515,00 €* Frais de cautionnement : 40,00 €** Classe énergie : E F2 - RUE DES MARTYRS DE LA RÉSISTANCE, dans immeuble rénové, cuisine équipée, Loyer : 655,00 € Prov./Ch. : 15,00 € Frais de bail : 635,00 €* Frais de cautionnement : 50,00 €** Classe énergie : D

EN BREF

LES SORTIES

LES HORAIRES

Du 17 au 26 octobre, la patinoire Cités glace propose une foultitude d’animations pour marquer son dixième anniversaire, et inviter le plus grand nombre à (re)découvrir les joies de la glisse. Au menu : des sessions spéciales avec ses partenaires (Wizywear, Barbe à Papa, Quick, Décathlon, etc.), un gâteau d’anniversaire « on ice » et une soirée DJ. Plus d’infos sur : www.vert-marine.com/citesglace-chalonsen-champagne-51/.

Cités glace, dix ans déjà

Un dimanche d'automne à la ferme

Ce dimanche 19 octobre, de 10 h à 18 h, Isabelle, Benoit et Jean-Baptiste Collard ouvrent les portes de leur ferme « Terre de Cœur », à Somme-Tourbe.

Sur place, les visiteurs pourront découvrir les joies du marché fermier, les démonstrations d’un chien truffier ou encore les conseils culinaires des nombreux producteurs présents. Cette journée s’inscrit dans le cadre de l’opération « Un automne à la ferme », concoctée par la Chambre d’agriculture de la Marne et le réseau Bienvenue à la Ferme. Entrée libre, déjeuner à la ferme sur réservation au 03 26 60 22 87.

03 26 26 21 31

CHALONS, QUARTIER PRIVILEGIE POUR CETTE AGREABLE MAISON DE 6 PIECES. TOTALEMENT INDIVIDUELLLE, ELLE EST IMPLANTEE SUR 470 M² DE TERRAIN. PIECE DE VIE AVEC ACCES TERRASSE. CUISINE ET SDB RECENTES. 3 CHAMBRES. 1 BUREAU. GARAGE. DPE = D. REFS:M3796 PRIX:198 100 €

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F3 - RUE DU GÉNÉRAL ABBÉ, dans petit immeuble, environ 57 m², Cave, Chauff.

Ind. Gaz, Loyer : 491,00 € Prov./Ch. : 40,00 € Frais de bail : 490,00 €* Frais de cautionnement : 35,00 €** Classe énergie : F

F3 - RUELLE SAINT-ALPIN, dans petit immeuble, Appt avec parquet, environ 62 m², Chauff. Ind. Loyer : 600,00 € Prov./Ch. : 15,00 € Frais de bail : 585,00 €* Frais de cautionnement : 45,00 €** Classe énergie : F

MAISONS - LʼEPINE, belle maison de type F6, environ 159 m², Jardin, Terrasse, Garage, Chauff. Collect. Fioul, Loyer : 950,00 € Prov./Ch. : 185,00 € Frais de bail : 895,00 €* Frais de cautionnement : 70,00 €** Classe énergie : C

MAISONS - CHALONS, RUELLE FOURNIER, maison de standing de type F4, environ 99 m², cuisine équipée, Parking, Loyer : 1 039,00 € Prov./Ch. : 23,00 € Frais de bail : 980,00 €* Frais de cautionnement : 80,00 €** Classe énergie : C

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CHALONS, AGREABLE APPARTEMENT DE 66 M² HABITABLES AVEC VUE DEGAGEE. SALON. 3 CHAMBRES.PAS DE TRAVAUX A PREVOIR. POSSIBLITE DE GARAGE. DPE = D REFS:A1427 PRIX:119 800 €

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CHALONS, A QQUES MINUTES DU CENTRE, DANS PETITE COPRO, APPARTEMENT DE 4 PIECES. ENVIRON 70 M² HABITABLES. BELLE PIECE DE VIE DE 27m². CUISINE EQUIPEE. 2 CHAMBRES. AUCUN TRAVAUX A PREVOIR. DPE EN COURS. REFS:A1444 PRIX:99 000 €

CHALONS, HYPER CENTRE POUR CET APPARTEMENT CHARMANT DE 4 PIECES. ENVIRON 87 M² HABITABLES. SALON. 3 CHAMBRES. INTERIEUR SOIGNE AVEC PRESTATIONS DE QUALITE. GARAGE. CAVE. PARTIE DE JARDIN. FAIBLES CHARGES. DPE = D REFS:A1445 PRIX:155 800 € CHALONS, HYPER CENTRE, GRENIER A AMENAGER. ENVIRON 100 M² AU SOL. POSSIBLITE DE TRANSFORMATION EN F3. CAVE. DPE NON REALISABLE. REFS:A1446 PRIX:73 400 €

*Frais effectivement supportés par le locataire indépendamment de ceux supportés par le propriétaire. ** Un cautionnement sera demandé si CDD, si période d'essai, si loyer supérieur à 33 % des revenus.

HONORAIRES DE NEGOCIATION 5,00 % HT (5,98 % TTC) sur la partie du prix n'excédant pas 45 734,71 Euros et 2,50 % HT (2,99 % TTC) sur la partie du prix excédant 45 734,71 Euros.

magazine

N°281 du 17 au 23 octobre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER l

SAMEDI 18 ET DIMANCHE 19 OCTOBRE C hi ch ey - Fo i re a ux li vres 1 0h - 18h - Sa ll e d es fêt es

C l oy es - s ur-M ar ne - Vi d e- p o us s ettes A p a rti r d e 8h 30 - S al l e po l y va l ent e E p erna y - Dé b arr as Pa rty #6 9 h- 18 h - Pa l a is d es F ête s, Parc R o g er Me nu

l

SAMEDI 18 OCTOBRE C on d é- s ur- Ma rne B o urs e p uéri cul ture, v êtem ent s et j ou ets 8 h- 13 h - Sa l le d es f êtes

Ma reu il - le - Po rt - Vi de - g reni ers

l

DIMANCHE 19 OCTOBRE B ea um o nt- s ur-Ves l e - Vi d e -g re ni ers

R o uffy - Béb é B ro c 9 h- 17 h Sa l le p o l y va len te, rue d e la Bu che Verz en a y - B roc a nte d es e nfa n ts 9h -1 6h - C a vea u Sa in t-Vi n cent

Bo urs a ul t - Vi d e- g ren ie rs

LA CLCV VOUS INFORME Les délais de conservation des documents

Les factures de téléphone, d'électricité, les quittances de loyers, les décomptes de sécurité sociale et de mutuelle, les quittances d'assurance, les bulletins de salaires… doivent se conserver selon certains délais.

Pour quelles raisons ? Les papiers sont utiles pour justifier les éléments contestés, lors d'une réclamation en matière de litige avec la partie adverse. Pour se renseigner sur ces délais : direction le site Légifrance - service public.fr, rubrique papiers – citoyenneté.

Assurances : - quittance, avis d'échéance, courriers de résiliation, preuve de règlement : date du document + 2 ans - contrat : durée du contrat + 2 ans Banque : - chèque à encaisser : 1 an et 8 jours -relevé de compte, talons de chèque : 5 ans

Logement : - facture électricité et de gaz : 5 ans - facture d'eau : 5 ans - contrat de location, état des lieux, quittance de loyers : durée de la location + 3 ans

CLCV de la Marne – Reims : 03 26 05 03 88 ou marne@clcv.org

La qualité de l’air

La météo

Vendredi

11° 21°

Samedi

Dimanche

12° 24°

Lundi

12° 26° 12° 22°

3

Vendredi 17 octobre

Samedi 18 octobre

Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Dimanche 19 octobre

Lundi 20 octobre

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Cette semaine au niveau relationnel, ça passe ou ça casse. Il vous faudra savoir ce que vous voulez vraiment. La décision choisie vous permettra de passer à autre chose en prenant un nouveau départ.

Les astres vous demandent d'avancer, moins vite peut-être, mais plus sûrement. Gardez donc le cap et ne déviez pas de la direction prise.

TAUREAU du 21.04 au 20.05 Beaucoup de choses, aujourd’hui, des facilitées et des imprévues. Vous ne pourrez plus brouter tranquillement : des turbulences s’immiscent dans votre quotidien.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Au niveau professionnel et sentimental, évitez de montrer les dents ou de bousculer quoi ou qui que ce soit, de vous énerver, de céder aux emportements.

CANCER du 22.06 au 22.07 La période bousculera l'ordre des choses et apportera des surprises. Gardez confiance car vous vous en sortirez bien, même mieux que vous ne le pensiez !

LION du 23.07 au 22.08 Les planètes cette semaine sont plutôt favorables, votre ciel astral stimulera votre ambition et vous aidera à mieux assumer vos responsabilités. Votre quotidien prendra un nouvel essor.

VIERGE du 23.08 au 22.09 Natif du premier décan lâchez du lest, nettoyez vos tiroirs et vos méninges. Au plan affectif, ne ruminez pas le passé et tempérez votre possessivité.

Samedi 18 octobre 2014

SCORPION du 23.10 au 22.11 La période est propice à l'amour tout feu tout flamme ! De belles occasions d’ouvrir vos horizons sentimentaux se présenteront.

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 Aujourd’hui, donnez-vous le droit de rêver... Vos espoirs ont de grandes chances de prendre corps.

Il vous faudra accepter les responsabilités, des charges lourdes mais nécessaires à votre évolution.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Une semaine effervescente et pétillante s'offre à vous. Vous aurez carte blanche pour poursuivre votre progression. Alors foncez, comme vous savez si bien le faire ! Cela vous ira bien.

VERSEAU du 21.01 au 19.02 Ami (e) Verseau, certes acquérir le pouvoir à tout prix et la renommée ne sont pas vos moteurs mais vous possédez d'excellents atouts. Alors avancez, créez, produisez, utilisez.

POISSONS du 20.02 au 20.03 La semaine sera intéressante et contrastée. Vous devrez à la fois maintenir ce qui est et chercher la nouveauté. Vous serez bien dans votre peau et allez vous épanouir.

B. MELVHILLE

REIMS, au Grand Hôtel de l’Univers 41 Bd Foch, de 10h à 12h et de 14h à 18h

TROYES, au Bureau de la Chambre des Notaires 126 rue du Général de Gaulle, de 9h à 12h et de 14h à 16h

CHARLEVILLE-MEZIERES, à l’Hôtel de Ville de Mézières Place de l’Hôtel de Ville, de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Les Notaires vous dispensent au quotidien leurs conseils et vous assurent la sécurité juridique.

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*offre valable pour toute commande signée et enregistrée du 4 au 31 octobre 2014 inclus, d'un montant minimum de 1000€HT de menuiseries PVC, fenêtres, portes fenêtres et portes d'entrée, non cumulable avec d'autres offres en cours.

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