ARMÉE
CENTRE
HOSPITALIER
La réponse du ministre
Zoom sur la santé
à l'Assemblée nationale p. 2
de l'établissement p. 4
de la Défense à Benoist Apparu,
financière et les projets
COMMERCE
MAGIE
ET HUMOUR
Pas de repreneur pour Fly,
Le délire
pour Voitrelle p. 8
au Capitole
une nouvelle fermeture
d'Eric Antoine bientôt
€(1)
14 900 sans condition
p. 12
AV. MARC HAMET ZAC DE VOITRELLE ST-MEMMIE 03 26 65 32 15
Trente ans de
ÉDITION CHÂLONS N°282 du 24 au 30 octobre 2014 > > chalons.lhebdoduvendredi.c o m
Banque alimentaire
solidarité
30, c'est le nombre d'années que fête la Banque alimentaire ce vendredi. Créée pour apporter de l'aide alimentaire à ceux qui en ont le plus besoin, elle rencontre un public d'associations toujours plus nombreux : les bénéficiaires de cette aide n'étant plus seulement des personnes vivant dans la rue sans aucun revenu. Petit tour d'horizon de la Banque alimentaire de la Marne qui intervient dans tout le département. P.3
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ÉDITO Arlequin ou Pierrot triste ?
Plus qu'une semaine à attendre avant que les masques puissent enfin effrayer à juste titre. Certes, ils sont quelques impatients à n'avoir pu s'empêcher de les ressortir prématurément, mais que voulez-vous, il y a certaines choses qui ne se commandent pas. Ce soir là, on sortira car une date comme celle-ci on l'attend chaque année de pied (mais aussi d'écharpe et de chaussettes) ferme ! Ce qui va bien, c'est que cela tombe au beau milieu des vacances, de quoi donner de la sérénité à tout le monde et surtout aux petits qui vont pouvoir en profiter. Évidemment, à force, nous, les parents, on commence à se dire que ce n'est plus de notre âge et qu'il serait temps de passer à autre chose, même si, pudiquement, on pourra toujours prétexter que ce n'est pas nous qui nous prenons au « jeu », mais le jeu qui revient à nous chaque année. On pourrait. Sauf qu'en réalité, ce « grand moment » on aimerait ne plus l'attendre ainsi. Ne plus l'attendre du tout même. Pas le choix toutefois, ce 1er novembre nous rappellera encore que nos seuls masques à porter sont toujours ceux de l'infortune et qu'à défaut de sucreries, l'aide alimentaire des associations sera déjà une « friandise » précieuse. Et oui, gare aux méprises : si Halloween tombe le 31 octobre, le 1er novembre, c'est le début de la trêve hivernale. Un seul jour d'écart mais sous les masques, deux visages aux sourires cruellement différents.
Aymeric Henniaux
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La question (au gouvernement) de la semaine Benoist Apparu plaide pour le maintien de l’armée devant l’Assemblée nationale
Ce mardi 21 octobre, l’Assemblée nationale se réunissait pour examiner puis voter le budget 2015 de l’Etat. Avec, comme le veut la tradition, une session de questions-réponses entre les députés et le gouvernement. Benoist Apparu avait choisi de s’adresser au Premier ministre pour évoquer le départ annoncé de l’armée à Châlons, mais aussi le risque pour cette ville de perdre son statut de préfecture au détour de la réforme territoriale à venir. « Les élus de droite comme de gauche, les forces économiques et sociales de cette région demandent la suspension de cette décision tant que des mesures de compensation administrative ou industrielle ne seront pas négociées. Nous demandons une politique d'aménagement du territoire. » En réponse, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a rappelé « l'application stricte de la loi de programmation militaire. J’ai veillé à ce qu’il y ait le moins de garnisons dissoutes possibles. Benoist Apparu a alerté le Premier ministre quant à l’avenir de Châlons-en-Champagne, Ce choix grave correspond à un impératif capacitaire mûre- remis en cause par la suppression de l’armée et le projet de réforme territoriale. ment réfléchi, et aux besoins de nos armées demain. » Puis de © l'Hebdo du Vendredi reconnaître « l’impact économique et social très négatif » de ces mesures. « J’ai évoqué devant le Premier ministre vos lourdes et légitimes préoccupations pour que la ville de Châlons ne soit pas plusieurs fois pénalisée. Il va vous recevoir très prochainement et m’a demandé de mettre en place, avec l’ensemble des ministères concernés, un plan exemplaire pour permettre de compenser autant que faire se peut la décision que j’ai dû prendre. Et donc, nous serons amenés à commencer à préparer ce plan avec vous, avec les élus de l’agglomération, pour faire en sorte que la nation assume ses responsabilités après ces décisions. » Un nouvel appel à la mobilisation générale est d'ores et déjà lancé pour le 11 novembre prochain, à 10 h 45 devant le monument aux Morts. Un rassemblement symbolique, puisque cette cérémonie marquera l'un des derniers défilés du 1er Régiment d'artillerie de Marine. Sonia Legendre
Coup d’oeil sur le monde Méprise sans uniforme
La confusion était cocasse vendredi quand, tandis qu'un jeune agent de police procédait à une démonstration de vol à l'arraché dans le centre-ville d'Albi, un gendarme qui était lui aussi présent pour une démonstration en tant que membre d'une équipe cynophile, s'est mis à le courser après avoir entendu crier « Au voleur ! ». Des militaires du 8e RPIMa ont, eux, barré la route du policier pour mieux le maitriser. Tous ces professionnels étaient en fait réunis à l'occasion des Journées de la sécurité intérieure du Tarn, sauf que visiblement, personne n'avait été mis au courant, ou plutôt n'avait fait attention que parmi les animations prévues figuraient une simulation de vol à la tire. Le malheureux agent, plaqué au sol, s'est finalement relevé sans encontre et les militaires l'ayant arrêté se sont évidemment excusés aussitôt.
Demi-sommeil
Un groupe de photographes spécialisés dans la réalisations de photos sous-marine a présenté il y a quelques jours les résultats de leur dernière exploration. Une immersion complète au milieu des baleines qui, à travers les films et clichés réalisés, a permis de décou-
vrir de près certains détails surprenants de la vie de ces cétacés. Chez les baleines, la respiration est une action consciente, aussi l'animal, quand il dort, n'a jamais un sommeil total car il doit régulièrement penser à respirer. D'ailleurs, seule une moitié de son cerveau est au repos dans les phases de sommeil. Plus amusant encore : les photographes se sont aperçus que les baleines dormaient à la verticale, la tête en bas. Une certaine forme de similitude avec le cachalot qui, lui, dort également à la verticale, mais cette fois la tête dirigée vers la surface.
Bière et objets trouvés
La dernière édition de l'OktoberFest (la fête de la bière allemande) qui s'est déroulée à Munich a attiré quelque 6 300 000 visiteurs qui ont consommé pas moins de 6 500 000 litres de bière. Forcément, autant de monde et autant de bière en un seul endroit favorisent la perte d'objets personnels. Le bureau des objets trouvés de la ville du sud de l'Allemagne a en effet vu arriver des centaines de nouvelles pièces en tous genres à l'issue de l'OktoberFest. Outre les traditionnels portables (330 tout de même en 2014 !), vêtements et autres pièces d'identité, d'autres
objets, beaucoup plus insolites, ont également été recensés. Comme un véritable boulet de prisonnier avec sa chaîne, une cage pour animaux (vide, fort heureusement), mais aussi des chaussures de ski, une trompette et même un dentier !
Désespoir immobilier
Désespérant d'arriver un jour à vendre sa maison, un propriétaire de la ville de Detroit aux Etats-Unis, a fini par proposer un improbable échange aux acheteurs potentiels de son bien : une maison contre un Iphone 6 ! Le pire dans l'histoire, c'est qu'au vu de la crise économique qui frappe cette ville de l'Etat du Michigan, les spécialistes locaux de l'immobilier estiment judicieuse la proposition, estimant que la demeure ne vaut pas beaucoup plus que le prix du smartphone, soit autour de 750 dollars. Le propriétaire, qui avait acquis la bâtisse en 2010 pour 41 000 dollars, pensait alors faire une bonne affaire. Mais l'état du logement et le nombre incalculable de maisons de ce type à vendre avaient finalement achevé de dévaluer son bien. Grâce à cette proposition originale, l'homme, un autrichien, aurait enfin fini par recevoir des offres d'acheteurs intéressés.
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30 ans au service des autres
Banque alimentaire
Ce vendredi, la Banque alimentaire fête ses trente ans. L'occasion de faire un zoom sur l'association marnaise, un peu plus d'un mois avant la grande collecte nationale. La Banque alimentaire de la Marne couvre les plus grandes communes du département : Reims, Epernay et Châlons-enChampagne.
l y a trente ans la première banque alimentaire était créée pour aider les plus démunis qui vivaient dans la rue et souffraient de la faim en hiver. Aujourd’hui les choses ont évolué : « La plupart des bénéficiaires travaillent mais ne peuvent pas terminer le mois, explique Gérard Signoret, le président de la Banque alimentaire de la Marne. Le reste à vivre ne leur permet pas de se nourrir convenablement ». Des travailleurs pauvres, des « accidentés de la vie », des personnes seules ou avec des enfants à charge, des gens qui touchent le RSA et autres minimas sociaux, des étudiants (10 % sur Reims)... les bénéficiaires de l'aide alimentaire sont de plus en plus nombreux. Ces dernières années, on commence aussi à voir apparaître une couche de la population qui ne venait pas auparavant : les retraités. « Ils représentent environ 3 à 4 % des bénéficiaires dans la Marne, cela n'augmente pas autant qu'on le pressentait, sûrement une question de pudeur, avance le président de Banque alimentaire marnaise. Ils n'imaginent pas demander de l'aide et préfèrent se débrouiller seuls. Mais ça va augmenter petit-à-petit », prédit-il.
I
Une entreprise de bénévoles
Des retraités il y en a aussi parmi les bénévoles, c'est d'ailleurs le fer de lance de la Banque alimentaire de la Marne car il faut de la disponibilité. « Ils ont besoin de s'occuper et de donner une partie de leur temps », énonce Gérard Signoret, lui-même retraité. Au total, ils sont une quarantaine de bénévoles mais seulement
Solidarité
dix ou douze à venir en permanence. « Nous faisons marcher l'entreprise avec les bénévoles, pour eux c'est aussi du lien social, une façon de sortir de chez soi ». Il y a également huit salariés dont trois et demi en CDI. La Banque alimentaire fonctionne en grande partie grâce aux denrées issues de la grande distribution (31,3 % au niveau national) et récupérées gratuitement. Le reste des produits provient des industriels et producteurs (24,2 %), de l'État (2,4 %), de l'Union Européenne (28,9 %) et bien sur du grand public pendant la collecte annuelle (13,2 %). « Le retrait se fait le matin dès 6 h et jusqu'à 10 h 30 - 11 h maximum. Il faut décharger tôt pour que les produits soient distribués le plus rapidement possible ! » À partir de ce moment-là, ce sont les 35 associations marnaises et les CCAS (Centre communal d'action sociale) qui viennent chercher les denrées alimentaires pour les distribuer aux bénéficiaires dans l'après-midi, sous forme de colis, petit-déjeuner, déjeuner ou dans leurs épiceries sociales. Ces dernières sont au nombre de huit sur la Marne. Celle des Salines à Reims fournit, quant à elle, de la nourriture à 1 200 familles par an, à raison de cent par jour. Cela représentait 496 tonnes de nourriture distribuée en 2013, soit une moyenne de 1 976 kg par jour. Ce dispositif profite en priorité aux travailleurs sociaux après validation de leur dossier.
Des difficultés d'approvisionnement
Le modèle d'épicerie sociale est particulier à la France et cause quelques problèmes depuis cette année, suite à une nouvelle législation européenne. En effet, les épiceries sociales font payer leurs denrées, à environ 10 % de leur valeur, aux bénéficiaires pour que ce ne soit plus une question de charité mais bien de soutien, de solidarité qui soit en jeu. Hors, le nouveau FEAD, le Fonds européens d'aide aux plus démunis, considère que s'il y a rémunération ce n'est pas de l'aide alimentaire ; il interdit donc à la Banque alimentaire de fournir les épiceries sociales. L'État a alors mis en place
Gérard Signoret et son équipe viennent de récupérer 24 palettes de pommes. © l'Hebdo du Vendredi
une autre aide, le CNES, le Crédit national des épiceries solidaires, seulement « il ne devrait arriver que fin novembre pour cette année 2014 et ce n'est pas sûr qu'il soit reconduit l'année prochaine, déplore Gérard Signoret. Nous allons aussi devoir réorienter la collecte nationale vers des produits de base alors qu'auparavant elle était tournée vers des produits un peu plus nobles comme le café ou le chocolat... » Pour anticiper ces difficultés d'approvisionnement et sachant que le FEAD verse toujours la même somme depuis sept ans alors que « la demande est de plus en plus forte », la Banque alimentaire marnaise a investi 220 000€ ces trois dernières années. Elle a mis en place de nouvelles installations, notamment des racks de stockage en plus et deux chambres froides négatives pour conserver de la viande surgelée - la viande fraiche étant de moins en moins disponible puisque la grande distribution la brade jusqu'à la dernière date possible désormais. « Aujourd’hui, on se bat pour trouver des produits de substitution auprès des industriels », constate Gérard Signoret. Trente ans après sa création, la Banque alimentaire fait toujours face à de nouveaux défis.
Bénévolat
Marjolaine Combraque
> La Banque alimentaire accepte
les dons d'argent mais pas de nourriture, de la part des particuliers, pour des raisons de sécurité alimentaire.
La Banque alimentaire en chiffres
La première Banque alimentaire a été créée le 20 juin 1984 à Paris par cinq associations fondatrices pour lutter contre la faim, elles sont au nombre de 102 aujourd'hui. La Banque alimentaire de la Marne a permis d'accompagner 25 000 personnes en 2013 et de fournir 3 400 000 repas, ce qui représente 5,5 M€. Ce sont 1 700 tonnes de produits frais et 700 tonnes de produits secs qui sont collectés tous les ans par la Banque marnaise. Actuellement, elle recherche toujours des bénévoles et des mécènes, notamment pour la soutenir dans ses frais de fonctionnement.
Aide alimentaire : les associations « Il faut aider quand on le peut ! » en première ligne O
utre la Banque Alimentaire, deux autres grandes associations humanitaires apportent chaque année une aide alimentaire non-négligeable aux plus nécessiteux. Présidente des Restos du Cœur dans la Marne, Lydia Bertot précise ainsi qu'en 2013-2014, « les Restos marnais ont aidé 8 500 personnes. Au total, nous avons précisément servis 710 842 repas (6 repas par semaine et par personne) entre le mois de décembre 2013 et mars 2014, c'est à dire pendant la campagne d'hiver. Ce à quoi s'ajoutent 1 588 repas spécial bébé, servis aux petits de 0 à 12 mois, ainsi que des colis de dépannage, à savoir des repas servis pour des personnes ne faisant pas partie de nos bénéficiaires mais se trouvant en grande précarité. » Sur la campagne d'été 2014, 1 800 personnes étaient inscrites sur les listes de l’association qui leur a servi 11 763 repas. Le mois prochain, les Restos du Cœur ouvriront leur 30e campagne d'hiver. Au Secours Populaire de la Marne, la distribution
O
d'aide alimentaire se passe « au siège de l'association (30 avenue du Général De Gaulle) en libre service et ce, tout au long de l'année. En 2013, nous avons aidé 2 660 familles, ce qui représente 8 225 personnes. De même, 271 425 repas ont été distribués sur l'année, soit plus de 402 tonnes de nourriture », précise Patricia Le Corvic, responsable départementale du Secours Populaire, qui ajoute : « Nous ne distribuons pas que de l'aide alimentaire, mais c'est ici pour nous une porte d'entrée permettant de mieux aider les familles face à l'exclusion. »
A.H
> Restos du Cœur : 09 83 72 11 90
ad51.siege@restosducoeur.org www.restosducoeur.org > Secours Populaire : 03 26 79 12 00 contact@spf51.org / www.secourspopulaire.fr/51
n m'a sollicité. Mon ancien patron m'en parlait déjà deux ans avant que je prenne ma retraite ! » Marie-Claude, 67 ans, est trésorière bénévole à la Banque alimentaire de la Marne depuis 2002. Au départ, elle ne venait que deux demi-journées par semaine, et aujourd'hui elle se rend disponible tous les matins et parfois même l'après-midi pour certaines démarches. « Je travaillais déjà dans la comptabilité mais j'ai été aussi beaucoup formée sur le terrain. On en demande de plus en plus en informatique, je suis obligée de rester au goût du jour ! » La plus grande partie du travail de Marie-Claude est de s'occuper de la comptabilité et des fiches de salaire des employés. « Il m'arrive aussi de ramener du travail chez moi, ça pourrait être un temps plein mais je me raisonne, 20 h c'est déjà bien. La fatigue est là mais il faut aider quand on le peut et c'est avec plaisir que je le fais ! » Venir aider à la Banque alimentaire permet à Marie-Claude de se changer les idées aussi, de s'échapper Marie-Claude oeuvre à la des problèmes personnels en donnant un grand coup de main aux plus démunis. Banque alimentaire de la Elle déplore, en revanche, la lourdeur des dossiers qui ne cesse de s'amplifier : Marne depuis 12 ans en tant que trésorière. © DR « C'est logique mais ce sont quand même des gens qui sont dans le besoin derrière tout ça ! Mon budget a triplé en douze ans, nous ne pouvons plus réduire les charges et nous avons du mal à obtenir des subventions ». Par ailleurs, le nombre de bénévoles diminue, rien n'est simple : « ils sont toujours en train de porter, même si ce sont des petites cagettes, par tous les temps. Il faut pouvoir supporter les changements de température et surtout avoir la santé et le moral ! ». À l'inverse, si Marie-Claude avait besoin de l'aide alimentaire, elle se demande si elle l'accepterait : « Je suis toujours prête à rendre service mais je sais pas si j'aurais le courage de demander cette aide... ».
M.C
Danielle Herbelet - Directrice du centre hospitalier
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« Grâce aux efforts de tous, notre déficit prévisionnel ne devrait pas être dépassé »
Danielle Herbelet reprenait les rênes du centre hospitalier de Châlons en mars dernier. Zoom sur la santé financière de l’établissement et les projets qui s’y dessinent.
Le budget 2014 du centre hospitalier prévoit de ramener son déficit à deux millions d’euros, contre 2,5 millions fin 2013. Objectif réalisable ? Rappelons d’abord que ce déficit prévisionnel représente à peine 3 % du budget global de l’hôpital. A priori, il ne sera pas dépassé d’ici la fin de l’année, grâce aux efforts de tous et à l’augmentation de notre activité. De janvier à fin août, le nombre de séjours a progressé de 2,45 %. Ce qui ne s’accompagne pas forcément d’une augmentation des recettes. En valorisation, par contre, toujours à fin août, nous étions pratiquement arrivés au million de recettes supplémentaires nécessaire pour respecter le prévisionnel. Il nous manque environ 150 000 euros. Sur cette même période, les consultations externes ont augmenté de 7 % par rapport à l’an passé. Du côté de la chirurgie ambulatoire, on note également une progression de 22 %. Nous envisageons d’ailleurs un passage de 5 à 7 places pour répondre aux besoins de cette activité. Et notre plan de retour à l’équilibre a été négocié jusqu’en 2016 avec l’Agence régionale de santé (ARS).
Danielle Herbelet, directrice du centre hospitalier de Châlons. © l'Hebdo du Vendredi
Comment évoluent vos discussions avec les syndicats ? Il était question, au 1er septembre, de supprimer les temps partiels pour convenance personnelle au sein de l’hôpital. Soit 75 000 euros d’économies. Mais cette mesure aurait rendu les choses plus compliquées encore pour le personnel, qui doit déjà s’organiser avec les nouveaux rythmes scolaires. J’ai donc annulé ce projet. Les syndicats m’ont fait plusieurs propositions pour compenser cela. Nous
Projet pédagogique
L’amitié franco-allemande, vue par les lycéens
menons actuellement une réflexion sur les astreintes, en fonction du nombre d’interventions qu’elles représentent. En les optimisant, nous pourrions économiser environ 76 000 euros sur trois ans.
Quels projets souhaitez-vous mettre en place à l’hôpital ? En six mois de temps, nous avons déjà pu réaliser un certain nombre de choses. L’ouverture d’une cafétéria, par exemple, la réfection du
portail d’entrée, et l’amélioration des panneaux signalétiques pour les urgences. Le recrutement d’un cadre de bloc opératoire est en cours. La principale problématique de l’hôpital, c’est le manque de lits. Après étude, nous avons décidé d’augmenter notre capacité d’accueil pour l’hôpital de jour. Jusqu’ici, la dermatologie était regroupée avec la pneumologie. A partir du 1er novembre, nous ouvrons un service individualisé de dermatologie et de médecine interne au rez-de-chaussée, qui passera de 8 à 14 lits. Ça implique évidemment d’augmenter les effectifs, soit six nouveaux postes d’infirmières et d’aides soignantes. Dès novembre également, nous élargirons les horaires du laboratoire. Les patients pourront venir dès 7 h 30 pour une prise de sang. Nous souhaitons aussi développer la chirurgie digestive, en coopération avec le CHU de Reims. C’est une activité assez complexe à mettre en place, car elle nécessite une équipe pluridisciplinaire pour travailler sur la prise en charge globale des patients (diététiciens, psychologues, endocrinologues, etc.). Un chirurgien spécialisé a été recruté le 1er juin.
Propos recueillis par Sonia Legendre
Qu’elles soient culturelles, sportives, socio-éducatives ou caritatives, toutes les associations châlonnaises doivent retourner – en deux exemplaires - leurs dossiers de demandes de subventions d’ici la mi-novembre au plus tard. A télécharger sur le site internet de la Ville (rubrique vie associative / aides et subventions) ou à récupérer auprès du Pôle de coordination et du service des Sports (3, rue Cosme Clause, tél : 03 26 69 09 98). Ces coups de pouce seront votés au cours du premier trimestre 2015, après instruction des dossiers par les commissions municipales concernées. www.chalons-en-champagne.net.
Associations : les demandes de subventions, c’est maintenant
n an durant, à l’occasion du 50e anniversaire du Traité de l’Elysée, la section AbiBac (pour Abitur et Baccalauréat) du lycée Pierre Bayen a enquêté sur les liens noués entre les citoyens français et allemands dans les années 1960. Sous l’œil bienveillant de leurs professeurs d’allemand et d’histoire-géographie, Susanne Hassnaoui et Xavier Desbrosse. En une trentaine de pages, photos d’époque et anecdotes à l’appui, ce document retrace le parcours et les récits de ceux qui ont vécu le Traité, ainsi que leur vision sur le rapprochement entre les deux pays. Environ cinquante témoins ont accepté de se confier aux élèves. Certains se rappelant de la visite d’Adenauer à Paris ou de leur premier jumelage, d’autres, racontant leur apprentissage de la langue allemande ou française, leurs souvenirs de la guerre, etc. Parmi les jeunes associés au projet, Sarah suit désormais un cursus franco-allemand au campus européen Sciences Po, à Nancy. « Plus jeune, ma mère avait organisé un jumelage entre Varennes et Peterhausen. Il existe toujours, et j’y participe quasiment chaque été. J’ai pu interroger l’actuel maire de Varennes sur ce sujet. » Julie, quant à elle, étudiante à l’Ecole du Louvre, a fait témoigner son grand-père, Rolf Meyer. « Il est allemand, et il a vécu l’amitié franco-allemande à travers la musique. Il faisait partie d’un orchestre et est parti à la rencontre des Français en 1960. On découvre une partie de la vie de ces gens, c’est très touchant et ça leur a fait plaisir de partager tout cela avec nous. »
U
S.L
> « Vivre le rapprochement franco-allemand dans les années 1960 », par la section AbiBac de Bayen – A consulter aux archives départementales et municipales.
Tournoi citoyen de Futsal
La Licra et l’OMS se liguent contre le racisme
n lien avec la quinzaine Fare (Football against racism in Europe), et avec le précieux soutien de l’Office municipal des Sports (OMS), la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) de Châlons propose plusieurs temps forts ce samedi 25 octobre. Dès 14 h, les enfants de 10 à 12 ans sont attendus au gymnase Cabot (rue René Lemoine) pour partager un tournoi citoyen de futsal (remise des récompenses à 16 h 30). Puis rendez-vous à 18 h salle Pelloutier (place de Verdun) pour la projection du film « Les Noirs en couleur » et la présentation de l’exposition « Des Noirs dans les Bleus », retraçant l’histoire des joueurs afro-antillais, réunionnais, guyanais et néo-calédoniens en équipe de France de 1930 à 2010. Inscriptions et renseignements au 06 81 88 10 75 ou licra-chalons@licra.org.
E
S.L
Chaque année, la Ville de Châlons invite les aînés - âgés de 70 ans et plus - à se réunir en toute convivialité autour d’un repas et d’un après-midi dansant. Rendez-vous le mercredi 5 novembre à partir de 12 h au Capitole en Champagne. Et à ceux n’ayant pas encore reçu ou renvoyé leur bulletin d’inscription : réservations indispensables au 03 26 69 38 43.
Le banquet des aînés, une tradition à Châlons
Trois événements s’inviteront dans la commune de Soudé-Sainte-Croix, près de Vatry, du 8 au 12 novembre prochains. Le dimanche 9 novembre (à 10 h, route de Poivres) commémorera le centième anniversaire de la mort du cuirassier Besson, tué lors d’une reconnaissance et inhumé sur place, sans que son nom ne soit inscrit sur sa tombe, selon sa volonté. Une cérémonie lui rendra hommage, en présence de sa famille et des habitants. L’occasion également, jusqu’au 12 novembre dans la Salle des fêtes de Soudé, de découvrir l’exposition de Patrick Bostoen, retraçant le parcours des treize morts pour la France de la commune. Le lundi 10 novembre à 20 h, Alain Girod, membre du Comité du souvenir français de Châlons, animera une conférence intitulée « Le cruel destin des Morts pour la France 1914-1918 ». Contact : girod.alain2@orange.fr.
Le Centenaire de la Grande guerre fait étape à Soudé
Lancée en mai par la CCI de Châlons, Vitry-le-François et Sainte-Ménehould, la 11e édition de l’opération « Bienvenue dans nos entreprises » touche à sa fin. Des biscuits Fossier à la brasserie artisanale d’Orgemont, en passant par l’aéroport de Paris-Vatry, elle aura permis au grand public de (re)découvrir près d’une cinquantaine d’entreprises et de structures locales, anecdotes et démonstrations des salariés à l’appui. Derniers rendez-vous à ne pas manquer : la ferme gourmande d’Alexandre et Sandrine Blondeau à La Chaussée-sur-Marne (vendredi 24 octobre à 14 h 30), la blanchisserie Châlonnaise à Saint-Martin-sur-le-Pré (vendredi 24 octobre à 14 h) et le centre de tri La Poste à Saint-Gibrien (jeudi 30 octobre à 17 h 30). Réservations au 03 26 21 77 79.
Quand les entreprises dévoilent leurs coulisses
Exposition Marne Déposée
N°282 du 24 au 30 octobre 2014 >> w w w. . l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Nos entreprises ont du talent !
Depuis jeudi, l'exposition Marne Déposée affiche ses couleurs dans les jardins de l'Hôtel de ville d'Epernay. Une façon de montrer qu'il n'y a pas que les entreprises du champagne qui ont du potentiel dans le département de la Marne.
ix-neuf affiches présentent autant d'entreprises marnaises et leur savoir-faire particulier dans le cadre de l'exposition Marne Déposée. Créée par la Jeune Chambre Economique d'Epernay (JCE), cette exposition provient d'une idée, initiée en 2010 par la JCE de Laval, qui mettait déjà en avant les entreprises du département de Mayenne. En 2013, la Jeune chambre sparnacienne se lance à son tour dans le projet mais veut aller plus loin et crée un label spécifique, le label Marne Déposée. « Nous voulions quelque chose de pérenne, que ce label vive. Il y a sûrement d'autres entreprises pas encore identifiées et qui pourraient montrer l'attractivité de notre territoire, indique Elodie Plagne, la présidente de la JCE d'Epernay. Nous avons commencé par sélectionner les entreprises sur le territoire selon des critères assez simples : l'obligation d'une implantation marnaise, avoir une certaine histoire, une vraie spécificité et un savoir-faire particulier. » La jeune présidente ajoute également l'importance des critères de politiques envi-
D
Un ouvrage et un site internet autour de l'exposition et du label Marne Déposée sont en cours de création et devrait voir le jour d'ici à la fin de l'année. © JCE d'Epernay
ronnementale et sociale, notant que les entreprises choisies ont presque toutes un caractère d'ordre familial.
« Beaucoup de savoirfaire dans la Marne ! »
Les entreprises qui ont adhéré au label évoluent dans des domaines très divers comme celui des services avec DMD Santé qui a créé une application pour les smartphones permettant d'accéder à des services de santé, l'industrie avec ASI Innovation
Centenaire 14-18 - Fouilles
(conception de matériel aéronautique), Sparflex (fabricant de supports communicants), Sanel Plastimarne (spécialiste de la chaudronnerie plastique) ou encore Technoma (fabricant de pulvérisateurs agricoles). Le secteur alimentaire n'est pas oublié avec les entreprises McCain et Fossier, notamment, mais aussi le restaurant à thème le Cabaret des secrets. D'autres secteurs sont plutôt inattendus : la broderie avec la société Sublim'Brodeurs qui confectionne de la décoration pour véhicule et du marquage publicitaire ou la maroquinerie
L'Inrap au cœur des lignes allemandes
En fouillant en amont de la construction de la zone d'activités Sohettes-Val de Bois, près de Warmeriville, les archéologues de l'Inrap ont mis au jour les vestiges d'un camp allemand datant de la Première Guerre Mondiale.
endant que la CCI de Reims inaugurait cette semaine l'extension du parc d'activités Witry-Caurel, au même moment, de l'autre côté de l'autoroute A34, l'Inrap présentait ses dernières et surprenantes trouvailles sur un autre site appartenant à la chambre consulaire et destiné aussi à accueillir des entreprises. Ainsi, si les services de l'Inrap ont l'habitude de trouver des vestiges de l'âge du Fer et de la période gallo-romaine, il est en revanche plus rare pour eux d'exhumer des traces de la Première Guerre Mondiale, et encore plus les restes d'un camp de soldats allemands de l'arrière du front. « Cette découverte fut une belle surprise, explique AnneCharlotte Baudry, responsable scientifique du site pour l'Inrap, car peu de camps de seconde ligne ont été fouillés à ce jour alors qu'ils documentent un quotidien différent de celui des premières lignes ». Situé à l'emplacement d'un futur parc d'activités
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L'INRAP a découvert quatre cabanes de 13 m de long révélant, comme ici, un plancher et un escalier en bois. © l'Hebdo du Vendredi
réalisé par la CCI de Reims-Epernay, à cheval sur les territoires des communes appartenant aux communautés de communes de la Vallée de la Suippe et de BeineBourgogne, ce site était donc occupé, il y a cent ans et pendant les quatre années de guerre, par l'armée allemande. A plusieurs kilomètres du front, de l'autre côté du Mont
de Berru, les Allemands avaient installé là un vaste camp dit de « seconde ligne ». Un choix stratégique motivé par le noeud ferroviaire de Warmeriville qui permettait d'alimenter le front en vivres et en armes. Dans ce camp, on s'occuppait donc du ravitaillement des soldats en première ligne, grâce à une voie ferrée construite par les Allemands
avec Peauxluxe (sous-traitant d'un grand maroquinier parisien). Certaines entreprises travaillent en lien avec le monde du champagne, Lehmann Glass, par exemple, fabrique des verres oenologiques et Le Muselet Valentin est la seule entreprise française et champenoise créatrice de muselets. Du côté de la préservation de l'environnement, Champagel (concepteur de matériels refroidissant pour le champagne) et Bio attitude (produits d'entretien écologiques) visent à réduire leur empreinte énergétique, tandis qu'ADM Bois et Torréfaction (producteur de bois de chauffage) tient à adopter une démarche éco-responsable. « Les dirigeants des entreprises nous ont confié leurs grosses difficultés de recrutement, les jeunes pensent à tort qu'il n'y a pas de travail et ils partent vers les grandes villes. Pourtant il y a beaucoup de savoir-faire dans la Marne ! », explique Élodie Gagne qui démontre ainsi tout l'intérêt de l'exposition pour faire connaître l'attractivité de notre territoire.
Marjolaine Combraque > Exposition Marne Déposée, du 23 octobre au 6 novembre dans les jardins de l'Hôtel de Ville d'Epernay. L'exposition devrait ensuite être installée à l'UIMM de la Marne, la Gare de Reims, L'aéroport de Vatry et peut-être les lycées et collèges marnais.
et qui reliait Warmeriville au Mont de Berru, aujourd'hui disparue, mais aussi de l'entraînement physiques des hommes et notamment de la formation des nouvelles recrues. Les archéologues de l'Inrap ont ainsi découvert un riche mobilier révélant cette vie quotidienne : bouteilles de vin, d'eau gazeuse, flacons pharmaceutiques, boites de conserve, assiettes bavaroises, vaisselle française, etc. De nombreux ossements d'animaux, portant des traces de découpe, reflètent l'alimentation des soldats. La quinzaine de fosses fouillée a permis également de découvrir des restes d'équipements militaires : filtres de masques à gaz, pointes de casques et un cendrier réalisé dans une douille d'obus, témoignant de « l'artisanat des tranchées ». Quatre cabanes de 13 mètres de long ont aussi été mises à jour, révélant plancher et escalier en bois. « Elles accueillaient certainement des soldats, jusqu'à 24 hommes, ou bien servaient de soutes à muni- tions », indique Anne-Charlotte Baudry. Bien sûr, quelques cartouches de première génération, datant de 1916, ont aussi été retrouvées. « Les armes les plus récentes étant réservées aux soldats de première ligne », précise l'Inrap.
Julien Debant
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Circuits courts
Local’Appro 51, site de rencontres pour producteurs et restaurants collectifs
également fait appel à un éleveur pour proposer aux jeunes du véritable poulet fermier. Verdict ? « On a joué le jeu du local mais on
Depuis peu, Local’Appro 51 permet aux restaurants collectifs et aux producteurs marnais d’être mis en relation via une plate-forme Internet. Un e-catalogue de spécialités fermières, conçu pour booster le recours aux produits du terroir et pour favoriser les circuits courts.
’est le fruit d’un partenariat entre la Chambre d’agriculture et le Conseil général de la Marne, et d’une volonté commune : réunir en un même lieu l’offre et la demande des producteurs locaux et des restaurants collectifs. Tout en restant dans une démarche de proximité et d’éco-responsabilité. Et lorsqu’on sait qu’en 2013, deux millions de repas étaient servis rien que dans les collèges publics du département, ce projet prend tout son sens. « Local’Appro 51 s’adresse également aux restaurants d’entreprises, aux cantines des écoles et lycées, aux cuisines centrales, précise Charlotte Bertrand, chargée de mission circuits courts à la Chambre. Cette plate-forme ne permet pas de réaliser des transactions financières en ligne, mais de mettre en contact les différents acteurs, et de passer commande. Les modalités de facturation et de paiement se règlent ensuite directement entre fournisseurs et clients. »
Pas de surcoût pour les fruits et légumes
C
Technologie
Les cantines scolaires et autres restaurants collectifs peuvent désormais passer commande auprès des producteurs marnais via Local’Appro 51. © l'Hebdo du Vendredi
À ce jour, une quarantaine de catégories de produits locaux – et de saison ! – est référencée sur ce e-catalogue, cartographie à l’appui. Des fruits et légumes aux produits laitiers, en passant par la viande ou encore l’épicerie. Le tout accompagné d’une charte en bonne et due forme. Les exploitants s’engagent ainsi à renseigner les clients dans les 48 heures qui suivent la prise de contact, à assurer la traçabilité de leurs produits, et à mettre régulièrement à jour l’état de leurs stocks sur le site.
Un drone au service des agriculteurs
ous ses airs de jouet pour enfant, le drone – ou plutôt aéronef volant autopiloté – conçu par la société Airinov est un véritable condensé de technologie. Objectif : aider les agriculteurs à optimiser la fertilisation azotée de leurs champs grâce au principe de réflectance. Relié par ordinateur, il permet, en quelques allers retours, d’élaborer une cartographie de la surface survolée et d’en mesurer la biomasse, le taux de chlorophylle, ou encore la répartition de l’azote. « Il se compose d’un capteur photo développé par deux agriculteurs avec l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) », explique Antoine François, ingénieur technico-commercial au sein de l’entreprise. Mieux que l’imagerie par satellite ? « L’avantage, contrairement au satellite, c’est sa capacité à voler même par temps nuageux. Il peut résister jusqu’à 50 km/h de vent et monter à 150 mètres de haut. Avec une précision d’environ 30 cm et plusieurs photographies d’une même parcelle, pour obtenir les indicateurs agronomiques les plus justes possible. » Fait de polypropylène expansé, ce drone ne pèse que 700 grammes et s’étend sur 96 cm d’envergure. Il peut survoler jusqu’à 500 hectares par jour, et fonctionne en toute autonomie. Un véritable gain de temps pour les professionnels, d’autant que la Chambre d’agriculture de la Marne propose une offre « clés en main » pour en béné-
Réforme territoriale
Sonia Legendre > Contact : Chambre d’agriculture
de la Marne - Charlotte Bertrand 03 26 64 08 13 ou charlotte.bertrand@marne.chambagri.fr.
Champagne-Ardenne + Lorraine – Alsace … + Picardie ?
a commission spéciale du Sénat en charge de plancher sur la réforme territoriale proposait, ce mardi 21 octobre, une – énième - nouvelle version de la future carte des régions. Regroupée avec la Lorraine et la Champagne-Ardenne dans le dernier schéma présenté par l’Assemblée nationale, l’Alsace pourrait finalement faire « région à part ». Parmi les membres de ladite commission, René-Paul Savary, président du Conseil général et sénateur de la Marne, voit en cette modification un choix plutôt cohérent. « L’objectif de l’Alsace, c’est d’avoir une force de frappe administrative calée René-Paul Savary, président du Conseil général et sénateur de la sur la zone de rayonnement économique Marne. © l'Hebdo du Vendredi de Strasbourg. Dans la même logique, on pourrait détacher la Picardie du Nord-Pas-de-Calais, pour l’associer à la Champagne-Ardenne et la Lorraine. Nous avons déjà un certain nombre d’infrastructures routières en commun, des TER qui traversent nos régions, des pôles de compétitivité, des stratégies concertées sur les énergies renouvelables, etc. Et je pense que nous aurons davantage encore d’opportunités de développement avec ce schéma. » Autre avantage de cette éventuelle configuration : la Champagne-Ardenne retrouverait une position géographique centrale, avec un risque peut-être amoindri pour Châlons de perdre son statut de capitale administrative. L’élu a d’ores et déjà prévu de proposer un amendement en ce sens. Mais reste convaincu qu’un rapprochement avec l’Île-de-France aurait été plus judicieux. « Notre capitale métropolitaine, c’est Paris. La Marne est l’une des portes d’entrée du Grand Paris. » La commission spéciale a également rétabli la possibilité pour deux départements de fusionner, et adopté le maintien des élections départementales en mars 2015, pour un mandat d’au moins cinq ans. Ces modifications seront à nouveau examinées en séance plénière au Sénat, à partir du mardi 28 octobre.
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Dron’Inov débarque dans la Marne pour optimiser la fertilisation azotée des champs de colza. © l'Hebdo du Vendredi
ficier. « Nous l’avons baptisée Dron’Inov, souligne Rémi Vanhaesebroucke, conseiller à la Chambre. Elle concerne pour l’instant les cultures de colza. Les agriculteurs peuvent commander leurs vols avant le 18 novembre, pour disposer des résultats avant la période d’épandage. » Compter 18 euros par hectare pour utiliser cette technologie de pointe, l’analyse et les préconisations des experts en plus. > Contact : Chambre d’agriculture
Installé à Fismes, François Vigneron livrait récemment 140 kg de pommes de terre Monalisa commandées via Local’Appro 51 par le collège de Saint-Thierry, dans la Montagne de Reims. « Je suis un fervent défenseur des circuits courts, confie-t-il. Je démarche sur 45 km autour de mon exploitation, pas plus. Evidemment, ça représente davantage de travail, mais ça permet de supprimer tous les intermédiaires. » Le chef cuisinier dudit collège, Reynald Bodenschatz, a
ne pourra pas le faire toutes les semaines. Si les pommes de terre nous ont coûté moins cher qu’ailleurs, le poulet, lui, reste plus onéreux. Et c’est normal. C’est une viande de meilleure qualité, bien plus goûteuse et consistante. Mais il n’y a pas de surcoût pour les fruits et légumes, car ils sont livrés tels quels, sans transformation ni intermédiaire. Je passerai certainement d’autres commandes. En parallèle, il faut sensibiliser les élèves à cette démarche. » Pour accéder à ce service, les exploitants doivent s’acquitter d’une cotisation annuelle de 50 euros. Avec un prélèvement supplémentaire de 0,5 % au-delà de 10 000 euros de chiffre d’affaires reversé à l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture, qui a conçu l’outil.
S.L
de la Marne - Rémi Vanhaesebroucke 03 26 64 08 13 – www.marne.chambagri.fr.
S.L
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Commerce
Faute de repreneur, Fly quitte définitivement Châlons
ce service que fin 2013. Depuis au moins 2011, nous accusions chaque année une baisse de 15 % de notre chiffre d’affaires. Vu le contexte économique local, on s’attendait à une telle décision. Les entreprises ne peuvent plus se permettre de perdre autant d’argent. Elles utilisent leur trésorerie, puis font appel aux banques pour réinvestir, mais au bout d’un moment, ce n’est plus possible. »
Ce vendredi 24 octobre, le tribunal de commerce de Mulhouse doit étudier les offres de reprise proposées pour 53 magasins du groupe Mobilier Européen. Personne ne s’est manifesté pour repêcher la boutique Fly châlonnaise, implantée depuis 1992 dans la ville-préfecture. Une fermeture de plus au compteur de la zone commerciale Voitrelle…
e 17 septembre dernier, le tribunal de commerce de Mulhouse prononçait le placement en redressement judiciaire de 54 magasins du groupe Mobilier Européen, sur les 95 qu’il détient en France. Pour rappel, le groupe rassemble les enseignes Atlas, Crozatier et Fly. Faute de candidat à sa reprise, le magasin de meubles et de déco Fly, installé sur la zone de Voitrelle, a définitivement fermé ses portes le 18 octobre. « Nous n’avons même pas eu la moindre discussion avec un candidat potentiel, regrette Sabrina Crunelle, l’actuelle directrice. L’enseigne était ici depuis 2002. Et avant cela, depuis 92, elle se trouvait à CroixDampierre. Malheureusement, nous ne sommes pas les premiers à quitter Voitrelle et Saint-
Baisse annuelle de 15 % du chiffre d’affaires
L
Apprentissage
Fly était présent sur Châlons depuis 1992. © l'Hebdo du Vendredi
Memmie. Malgré la construction de nouvelles cellules commerciales, cette zone est en plein déclin. » Les rideaux du cuisiniste Hygena sont baissés depuis un an déjà, tout comme ceux de l’enseigne Mobilier de France. Cet été, GPDécors et Hyperburo mettaient également la clé sous la
porte. Et aujourd'hui, personne n’est partant pour sauver Fly. La faute à la crise ? « Certainement, mais aussi à la concurrence. L’arrivée d’Ikea à Reims en 2010 nous a causé du tort. Et contrairement à d’autres, Fly avait pris beaucoup de retard sur la vente en ligne. Nous n’avons lancé
La fermeture du magasin actée, l’équipe s’attelle désormais à l’inventaire des produits, l’archivage et le rangement du matériel d’agencement. Sept salariés feront l’objet d’un licenciement économique. « Certains ont déjà passé des entretiens d’embauche, d’autres envisagent une nouvelle formation. Nous sommes une équipe de professionnels, avec des compétences. Mais il faudrait un nouveau développement économique sur Châlons pour créer des opportunités en matière d’emploi. Sinon, nous irons toquer à la porte de Reims. » Le magasin Fly de Reims pliait boutique en 2010. Celui de Saint-Parres-auxTertres, près de Troyes, a reçu une proposition de reprise.
Sonia Legendre
Encore 717 contrats à pourvoir en région
Dartout, le préfet de Région. Et la France est un pays très perfectionniste. Il faut proposer des simplifications de ces directives, tout en réfléchissant au bon équilibre entre bon sens et précautions de sécurité. »
Les jeunes de 16 à 25 ans et les entrepreneurs ont jusqu’au 31 décembre pour établir leurs contrats d’apprentissage. En région, malgré les dispositifs mis en place pour booster cette formule, plus de 700 offres restent encore à pourvoir. Récemment, une visite d’entreprise était organisée à Châlons pour promouvoir les bienfaits de l’alternance, retours positifs d’expériences à l’appui.
pécialisée dans les métiers du génie climatique, des fluides industriels et des installations sanitaires, la société Henri Conraux, créée en 1927, est une fervente défenseuse de l’apprentissage. « 43 % de nos agents opérationnels sont issus de l’apprentissage, chiffre Christophe Rosati, le directeur d’exploitation. En ce moment, huit apprentis travaillent chez nous. C’est une formule qui est ancrée dans l’entreprise. » Mais qui demande aussi une certaine implication, tant pour le jeune que pour la structure qui l’accueille. « Evidemment, ce type d’embauche coûte de l’argent et nécessite un accompagnement. Ceux qui feront l’entreprise de demain, ce sont les jeunes. Et nous voyons régulièrement des parcours très réussis via l’apprentissage. » Celui de Fabien par exemple, 30 ans, entré chez Conraux par la voie de l’alternance. Il est aujourd’hui conducteur de travaux sur le chantier de réhabilitation de l’ancien collège des Jésuites, à Reims, qui accueillera à terme le campus euro-américain de Sciences Po. Ludovic, quant à lui, est responsable maintenance
> Toutes les offres de contrats d’apprentissage
S.L
et de professionnalisation sur www.passapprentissage.com.
69 % des apprentis trouvent un emploi durable à l’issue de leur formation. La prime à l’apprentissage s’élève à 1 000 euros (versés par la Région aux entreprises de moins de 11 salariés, et par l’Etat aux entreprises de moins de 250 salariés n’ayant pas embauché d’apprenti en 2013). Avant 21 ans, le salaire minimum perçu par l’apprenti peut représenter jusqu’à 78 % du Smic. La Champagne-Ardenne compte 26 centres de formation pour les apprentis. Les CFA de la région accueillent 7 285 apprentis. Au 30 septembre 2014, en région, 717 offres de contrats d’apprentissage étaient non pourvues.
En chiffres
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Alexandre, Amaury et Ludovic, tous trois embauchés chez Conraux grâce à l’apprentissage. © l'Hebdo du Vendredi
de l’entreprise. Il a connu les Compagnons du devoir, et voit en l’apprentissage une excellente façon d’intégrer le monde du travail. « Ça permet de se confronter aux réalités du métier, d’être entouré d’adultes et d’acquérir des connaissances pratiques, en plus du théorique. Avec à la sortie, une vraie autonomie et une culture d’entreprise. » Egalement présent lors de cette visite, Jean-Paul Bachy, le président du Conseil régional, a rappelé que « moins de 4 % des entreprises en France ont recours à l’apprentissage. Alors qu’il représente une véritable porte d’entrée, y compris dans l’enseignement supérieur, à l’heure où le marché du travail se fait de plus en plus sélectif. Sur 900 diplômés ingénieurs champardennais, environ 300 ont suivi leur cursus en apprentissage. » En région, au 30 septembre
dernier, 717 offres de contrats d'apprentissage restaient à pourvoir. Et ce, malgré les aides mises en place pour accompagner cette filière. « En 2014, le Conseil régional a consacré plus de 40 millions d’euros à l’apprentissage. Via les primes accordées aux entrepreneurs, les subventions de fonctionnement des CFA, ou encore l’aide apportée aux apprentis, tant pour leur équipement professionnel que leur transport ou leur hébergement. » Les règlementations européennes drastiques qui encadrent la sécurité des salariés mineurs peuvent parfois décourager les entrepreneurs. Impossible pour les jeunes de monter sur un échafaudage, par exemple, ou de réaliser certains travaux de maintenance. « Recruter des mineurs sur certains métiers peut effectivement s’avérer difficile, concède Pierre
Les prochains rendez-vous de l’apprentissage
Remise du trophée des Maîtres d’apprentissage à Châlons le 17 novembre Opération « L’industrie recrute » au Pôle emploi de Reims La Neuvillette le 27 novembre Forum Avenir Etudiant au Parc des expositions de Reims le 27 novembre
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Conjoncture – Insee
Croissance lointaine et emploi incertain
Si l'emploi salarié marchand et l'intérim connaissent un certain répit dans la région, ils semblent finalement être la seule bonne nouvelle de ce second semestre 2014. La hausse du chômage, l'absence de perspectives (dans l'industrie et la construction notamment) et la diminution des créations d'entreprises n'incitant, elles, guère à l'optimisme.
u mieux, nous pouvons parler de répit pour l'emploi, pas de reprise », prévient Laurence Bloch, directrice de l'Insee Champagne-Ardenne. Un répit rendu possible principalement grâce à la légère hausse enregistrée de l'emploi salarié marchant, en particulier dans la Marne avec 420 postes créés, soit +0,3% par rapport au trimestre précédent. Une tendance qui se confirme sur l'ensemble de la région (440 postes supplémentaires, soit +0,2%). Constat identique pour le tertiaire marchand qui enregistre lui aussi des créations nettes d'emplois, en l'occurrence 780, soit +0,4% sur le deuxième trimestre de l'année. « Le tout est soutenu par un intérim dynamique qui a ainsi gagné 1 050 postes sur un an. Sur ce point, la Champagne-Ardenne est meilleure élève que la moyenne nationale », poursuit Laurence Bloch. Dernière note positive, la « bonne tenue » de la fréquentation hôtelière comme le résume l'Insee avec, sur avril-mai-juin
A
Parmi les secteurs les plus durablement touchés : l'industrie. © DR
2014, des hôtels qui connaissent une fréquentation en hausse de 5,6% dans la Marne, grâce notamment à la clientèle étrangère. Les bonnes nouvelles s'arrêtent donc là, la situation dans l'industrie étant effectivement loin d'être réjouissante (170 postes en moins au second trimestre dans la région, 1 600 postes supprimés sur un an). Même réalité pour la construction où le nombre de mises en chantier a diminué dans la région de
8,4% sur ce 2nd trimestre. Evidemment, ces pourcentages en berne jouent directement sur le taux
Chômage, construction et industrie en berne
de chômage, ce dernier s'établissant à 10,6% de la population active en Champagne-Ardenne (9,8% dans la Marne) au 2e trimestre 2014 (+0,1 point par rapport au trimestre précédent).
Concrètement, à la fin du mois de juin dernier, 111 120 demandeurs d'emploi (catégories A, B et C) étaient inscrits chez Pôle Emploi, un nombre en hausse de 2,1% par rapport à la fin du mois de mars. Parmi ces chômeurs, ceux l'étant de longue durée sont de plus en plus nombreux (quasiment 10% de plus par rapport à l'an passé) pour représenter aujourd'hui 44,6% de la demande d'emploi régionale. Dernier coup de massue : le nombre de créations d'entreprises qui décline de 3,2% par rapport cette fois au 2nd trimestre 2013 (jusqu'à -8,8% pour les créations d'auto-entreprise). Le problème, c'est que parallèlement le nombre de défaillances d'entreprises continue, lui, sa progression (+3,3% par rapport à la même période en 2013). Un climat toujours morose donc, mais pas encore alarmant pour Jean-Yves Haussaire, directeur régional de la Banque de France, invité par Laurence Bloch : « Certes, c'est un contexte peu favorable mais qui ne doit pas être confondu avec une période de déflation (on ne voit par exemple pas de prix à la consommation diminuer de 10 à 15% en quelques semaines seulement). A mon sens, tout est fait pour relancer aujourd'hui l'économie, mais beaucoup d'entrepreneurs sont prudents et nous ne pouvons les forcer ; on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif... Les intéressés apprécieront. » > www.insee.fr
Aymeric Henniaux
Bâtiment et Travaux Publics - 4 au 6 février 2015
SABINE devient B&TP pour mieux lutter contre la crise
Le salon SABINE devient B&TP : un événement qui vise à réunir les professionnels du bâtiment et travaux Publics de la région mais aussi du grand quart Nord-Est de la France. Présentation avant son déroulement en février 2015.
lors que les secteurs du bâtiment et des travaux publics connaissent de très importantes difficultés économiques, principalement en raison d'une croissance atone et d'une diminution des investissements publics, Reims Événements a présenté, mardi, son salon B&TP Nord-Est qui se déroulera du 4 au 6 février 2015. « La profession connaît une crise majeur, explique Guillaume Méchin, directeur général de Reims Événements. Elle a besoin d'échanger et de rassembler pour faire face et trouver des solutions nouvelles et faire des affaires au coeur d'un événement fédérateur, d'où le salon B&TP. » Existant depuis 8 ans sous l'appellation SABINE, mais se déroulant seulement les années impaires, cette manifestation entièrement dédiée aux professionnels du bâtiment et des travaux publics se
A
Un salon pour stimuler les affaires
veut être le grand rendez-vous du grand quart Nord-Est de la France, au même titre que le NORDBAT de Lille qui a lieu aussi tous les deux
Le salon B&TP se veut un remède contre la crise qui touche les secteurs du bâtoment et des travaux publics. © l'Hebdo du Vendredi
ans mais les années paires. « Notre objectif est de répondre aux interrogations concrètes des acteurs du BTP, indique le directeur de Reims Événements. Le contenu et le concept seront donc différents de SABINE qui était très axé sur le côté écologique de la construction. Là, le salon sera plus professionnel, recentré sur les échanges entre tous les acteurs avec l'envie de générer du business. » Le salon sera divisé en 8 pôles d'activités, au travers d'entreprises spécialisées dans
l'aménagement intérieur et les finitions, le gros œuvre et la structure, l'enveloppe et l'isolation, l'aménagement extérieur, l'ingéniérie, les bureaux d'études et services, les équipements techniques, le matériel et l'outillage, et le désamiantage. La nouvelle direction prise par les organisateurs, qui s'accompagne aussi d'un nouveau site internet, vise à séduire bien au-delà des frontières de la Champagne-Ardenne. « Nous avons déjà près de 80 exposants qui ont répondu présents, venant de
toute la région mais aussi de Lille, Strasbourg, Dijon et Lyon », annonce Guillaume Méchin. En revanche, un élément ne changera pas : le concours d'architecture lancé à l'initiative du Groupe Plurial. La présentation de ce salon B&TP a ainsi été l'occasion de décerner les prix suite au concours lancé il y a deux ans sur le thème « L'Habitat qui évolue avec vous ». Trois étudiants ont été récompensés, deux issus de l'école d'architecture de Nancy et un de Paris-La-Villette. Le premier prix a été obtenu par Théo Chemin avec son projet baptisée Maison 3G dans lequel le jeune homme propose une habitation qui évolue avec le temps, s'adaptant au cycle de vie de la famille et à ses moyens financiers. Lors du salon B&TP, les étudiants en architecture de France et d'ailleurs seront cette fois invités à réfléchir sur « La réhabilitation ». Il leur faudra répondre à une problématique à laquelle est confronté l'ensemble des bailleurs sociaux : comment rénover des milliers d’habitations datant des années 50, 60 et 70, tout en améliorant le confort des habitants et en diminuant leurs charges ? Tout un programme pour les futurs architectes dans un contexte réglementaire très strict, encadré aujourd'hui par la Loi Grenelle sur l'environnement et celle sur la transition énergétique. De quoi faire émerger de nouvelles idées comme le futur salon B&TP.
Julien Debant > Rens. : www.salondubatiment-sabine.fr
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ÈME
IRE
ANNIVERSA
Sieste littéraire
N°282 du 24 au 30 octobre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
magazine
Ambiance effrayante à Pompidou… Comme chaque 4e mardi du mois, les bibliothécaires de Pompidou ont concocté une sieste littéraire pour permettre aux usagers de s’évader un peu pendant leur pause méridienne. Une sélection de petits trésors sonores, tous styles confondus, à déguster confortablement installés dans des transats. Halloween oblige, cette session se déroulera dans la pénombre de l’auditorium, et dans une ambiance particulièrement... déroutante. « Nous avons volontairement prévu de créer une atmosphère peu rassurante, ponctuée de bruitages inquiétants, sourit Hélène Roux, responsable de la salle
Humour-magie
Art et Littérature à la bibliothèque. Des histoires de vampires, de morts-vivants et de maisons hantées, des portes qui grincent, le vent qui s’engouffre dans les arbres, des musiques angoissantes, etc. Beaucoup d’animations sont dédiées aux enfants pendant Halloween. Les adultes, eux aussi, ont bien droit à quelques petites frayeurs ! » Frissons garantis…
Sonia Legendre > Sieste littéraire effrayante Mardi 28 octobre à 13h15 à l’auditorium de la bibliothèque Pompidou Entrée libre (à partir de 11 ans).
Pour fêter Halloween, une sieste littéraire des plus effrayantes se prépare à la bibliothèque municipale Pompidou. © l'Hebdo du Vendredi
Un délire tout à fait magique !
Le nouveau spectacle de l'humoriste-magicienprestidigitateur-comédien-metteur-en-scène et sûrement un peu fou sur les bords Éric Antoine s'intitule Magic Delirium. Il sera en avant-première au Capitole le 4 novembre prochain. L'artiste répond aux questions de L'Hebdo et partage un peu de sa folie fantastique. Quelles sont les nouveautés de ce spectacle ? C'est une vraie première à Châlons, cela fait partie des neuf dates pré-show avant l'Olympia, c'est l'exclusivité de l'exclusivité ! Le spectacle précédent comptait sept techniciens, là il y
aura vingt-cinq personnes en tournée. C'est un spectacle de grande illusion, du gros show business avec une machine de 10 mètres sur 6 et même une baignoire sur scène. Je vais faire voler un enfant, le faire disparaître, c'est vraiment quelque chose de délirant, drôle et poétique. La poésie permet de donner du fond au délire, aux grosses couillonnades, c'est comme une bonne recette ! Que représente la magie pour vous ? La magie c'est un langage international, cela se retrouve aussi dans la musique. On arrive à
Salon des VINS des vignerons indépendan ts
Le spectacle a nécessité un an de préparation et de création. Châlons a le privilège d'être la première ville où il sera joué. © l'Hebdo du Vendredi
créer un contact immédiat, une réaction, comme un sourire et c'est quelque chose d'absolument merveilleux ! La magie permet aussi de détourner les lois physiques, les seules prisons devant lesquelles nous sommes tous égaux : la matière peut changer, disparaître. C'est de l'ordre de l'inconscient, du domaine du rêve. La magie est un peu considérée comme ringarde aujourd'hui, mais pour moi elle ne l'est pas. S'il y a quelque chose qui me gêne ce sont les magiciens qui se prennent trop au sérieux alors qu'il s'agit d'un savoir-faire particulier comme dans tous les autres métiers, ni supérieur, ni inférieur.
du 07 au 10
novembre 2014 REIMS
375 Exposants de toutes les régions viticoles françaises Vendredi 7........15h-21h V e n d r e di 7 ........ 15h-21h Samedi ............10h-20h S amedi 8 ............ 10h-20h 9......10h-20h Dimanche 9 ...... 10h-20h Lundi ...............10h-18h L undi 110 0 ............... 10h-18h
L'abus L'abus d'alcool d'alcool est dangereux pour pour la s santé, anté, à consommer consommer avec avec modération modération
Graphisme : Mathias Hima - Crédit Photo : Daniela Jeremijovic
PARC des EXPOSITIONS
Pourquoi allier l'humour à la magie ? L'humour c'est vraiment le contrepoids, il permet de passer de la fascination à l'émotion, de partager quelque chose ensemble. Il enlève de la superbe au personnage de magicien et cela permet d'être plus proche du public. D'où vient ce personnage de savant fou ? Ça fait partie de moi et ce que je n'ose pas faire dans la vie je le fais sur scène ! À la télévision on
entre dans le salon des gens alors qu'au théâtre les gens sont chez toi. On peut aller beaucoup plus loin ! Vous êtes beaucoup intervenu dans les hôpitaux dans les services gériatrie, psychiatrie et pédiatrie. Pour quelles raisons ? Je viens d'une famille de psy et de médecins, le soin, la thérapeutique sont très présents dans mon cœur depuis l'enfance. Je suis parrain de deux associations dont Magie à l'hôpital pour laquelle le casting de magiciens est très pointu. Je n'interviens pas qu'en pédiatrie où il y déjà beaucoup de monde, en fait j'ai commencé par la gériatrie. Un hôpital n'est pas un lieu de jeu, il faut s'adapter et en même temps garder toujours son identité, que les gens retrouvent ce qu'ils ont vu ailleurs, ne pas trahir la pensée, la folie des spectacles !
Propos recueillis par Marjolaine Combraque > Magic Delirium d'Éric Antoine au Capitole, le 4 novembre à 20 h. Tarifs : 31€ / 47€.
EN BREF La prochaine carte blanche jeunesse des bibliothèques municipales de Châlons s’invitera à Diderot (11, rue du Groupe Libération Nord) ce samedi 25 octobre de 15 h à 17 h. Petits et grands pourront s’évader au fil du conte musical « Pour l’amour d’une grand-mère », en compagnie de Nathalie Millerioux. Contact : 03 26 21 16 06.
La bibliothèque Diderot, en conte et en musique
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Exposition
Impressionnisme et abstraction à la maison Clémangis
Si Claudy Laforest s’adonne à l’art de la peinture depuis plus de 20 ans, rien ne la prédestinait à manier le pinceau : loin d’être une passionnée au départ, elle s’est en effet laissée charmer au fil des années. Longtemps directrice d’une enseigne de décoration, Claudy a travaillé toute sa vie entourée de beaux produits et de couleurs chatoyantes. Une ambiance colorée qui lui a toujours beaucoup plu et qui l’a finalement poussée à mélanger ellemême les couleurs. Après s’être essayée à de nombreuses techniques – dont l’aquarelle, l’huile et même la sculpture, l’artiste a jeté son dévolu sur l’acrylique, qu’elle utilise principalement pour nous offrir un travail résolument moderne et contemporain. Une peinture s’inspirant de la technique impressionniste et qui tend vers l’abstraction, avec un résultat du plus bel effet : lignes simples et Découvrez un travail à mi-chemin entre impressionnisme et épurées, subtils mélanges de couabstraction. © Claudy Laforest leurs et formes qui se répondent, les toiles de Claudy Laforest apaisent, charment et rassurent. De l’art thérapie qui profite tant au spectateur qu’à la créatrice : « Je me considère plus comme un artisan que comme une artiste car, pour moi, la peinture est juste un moyen agréable de me faire du bien, confie-t-elle. Je prends plaisir à mélanger les couleurs, à travailler la profondeur, à imaginer des compositions. Je n’ai d’ailleurs pas de sujet de prédilection. Bien que la nature m’inspire beaucoup, je peux être influencée par tout ce qui m’entoure. Je n’aime pas me limiter à une seule chose. »
Claire Lagrange
> Exposition de Claudy Laforest – Du samedi 25 octobre au dimanche 2 novembre Tous les jours de 14 h à 18 h à la galerie Clémangis (rue Nicolas Durand) – Entrée libre.
Visites nocturnes
Oserez-vous vous faire peur ?
Côté obscur de Mardi Gras, la fête d’Halloween approche à grands pas ! L’occasion pour les musées, les bibliothèques et le conservatoire de Châlons de proposer – à un public adulte uniquement – deux visites au cœur d’une vieille demeure châlonnaise : le Musée Garinet. Organisées en soirée pour que le charme opère, ces excursions « spécial Halloween » permettront aux visiteurs de se faire peur tout en (re)découvrant les lieux. Uniquement éclairées à la lueur de bougies – conférant ainsi à ce bâtiment partiellement gothique une atmosphère digne des plus terrifiantes maisons hantées – elles seront ponctuées de surprises musicales et littéraires. De quoi mettre les hôtes les Cette année, pour Halloween, le Musée Garinet prendra des plus courageux dans l’ambiance de la airs de maison hantée... © Ville de Châlons-en-Champagne soirée. Résolument insolites, ces visites promettent en effet autant de sensations que de frissons ! « Elles avaient déjà beaucoup plu l’an dernier et vont sûrement afficher complet cette année encore ! », indique Frédérique Schulthess, adjointe au Maire en charge de la culture, du patrimoine et du tourisme. « Il faut dire que ce sont des rendez-vous assez rares et très originaux : nous n’avons pas souvent l’occasion de visiter des musées à la bougie ! Le concept rencontre un succès tel que nous envisageons d’ailleurs de l’adapter à d’autres événements. » En attendant de découvrir lesquels, dépêchez-vous de réserver vos places, il n’y aura pas de frayeurs pour tout le monde !
C.L > Visites nocturnes spécial Halloween - Vendredi 31 octobre à 18h30 et 19h30 au Musée Garinet – Public adulte uniquement – Réservations obligatoires au 03 26 69 38 53.
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LES SORTIES
LES HORAIRES
Semaine du 22/10 au 28/10
CINÉ Le Majestic
ZAC des Escarnotieres - Châlons-en-Champagne
Lou ! journal infime Tous les jours sauf Lun : 11h15 | 15h45 Lun : 15h45 Annabelle Tous les jours sauf Lun : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Lun : 13h45 | 16h00 | 20h00 | 22h15 Balade entre les tombes Tous les jours : 22h15 Fury Tous les jours : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00 John wick Mar : 20h00 La legende de manolo – 3D Tous les jours : 11h00 | 13h30 | 15h30 | 17h30 Le grimoire d'arkandias Tous les jours : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 Magic in the moonlight Tous les jours : 11h15 | 13h30 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Le labyrinthe Tous les jours : 11h00 | 13h30 | 17h45 | 20h00 | 22h15 Les boxtrolls – 3D Tous les jours : 11h00 | 13h45 | 16h00 Ninja turtles – 3D Tous les jours sauf Lun : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Lun : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 22h00 Gone girl Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 19h30 | 22h15 Lun : 19h30 Mar : 22h15 Samba Tous les jours : 11h00 | 15h30 | 17h45 | 20h00 | 22h15 On a marche sur Bangkok Tous les jours : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 20h00 | 22h15 Les deux foscari so royal 2014/15 cote diffusion Lun : 20h15
CINÉ La Comète
5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne
Le Carnaval de la Petite Taupe VF Mer 15h30; sam 16h. Un Homme très Recherché VO Mer sam 20h30; ven 18h. Mange tes Morts VF Mer sam 18h; ven 20h30; lun 20h. 3 Coeurs VF Jeu 20h30; dim 18h. Near Death Experience VF Dim 20h30; lun 14h30. L'Institutrice VO Jeu 18h. Le Conte de la Princesse Kaguya VF Jeu dim 14h30.
Magic in the Moonlight
Genre: Comédie Pays: USA Durée: 1h38 Réalisateur : Woody Allen Le grand magicien Wei Ling Soo semble capable de l’impossible, comme faire disparaître un éléphant sur scène ou sortir des colombes de son chapeau. Tout ceci appartient à la maitrise de l’illusion et beaucoup de tours de passe-passe maitrisés. Cet homme orgueilleux traque les nouveaux concurrents des années 20, les spirites en tout genre capables de correspondre avec le monde des morts. Il dévoile rapidement leurs ficelles et brise l’imaginaire d’un autre monde en ramenant la raison dans tout ce bric-à-brac. Aussi, lorsqu’un vieil ami prestidigitateur lui demande de venir démasquer une jeune médium ayant mis l’emprise sur toute une famille, il répond présent. La tâche s’avère ardue, la jeune Sophie aurait vraiment un don ou une habileté diabolique ? La démasquer devient un exercice difficile, machinerie subtile ou bien le monde de l’au-delà existe-t-il ? Stanley voit toutes ses certitudes ébranlées, et son scepticisme mis à l’épreuve. Dans tous les cas, la belle a bien ensorcelé le cœur de notre homme qui peine à le reconnaître. Retrouvez les sorties de la semaine, des interviews sur www.cine-region.fr, nos chroniques chaque soir à 17h10 et mercredi 18h/18h30 sur France bleu Champagne Ardenne 95.1.
Patrick Vanlanghenhoven
Bande de filles
Genre: Drame Pays: France Durée: 1h52 Réalisateur : Céline Sciamma Acteurs: Karidja Touré, Assa Sylla, Lindsay Karamoh.
Fury
Genre: Guerre Pays: USA Durée: 2h14 Réalisateur : David Ayer Acteurs: Brad Pitt, Shia LaBeouf, Logan Lerman.
La Comète aux petits soins pour les jeunes cinéphiles
Cinéma
Le Grimoire d'Arkandias
Genre: Aventures Pays: France Durée: 1h32 Réalisateur : Alexandre Castagnetti, Julien Simonet Acteurs: Christian Clavier, Ryan Brodie, Pauline Brisy.
Le Juge
Genre: Drame Pays: USA Durée: 2h21 Réalisateur : David Dobkin Acteurs: Robert Downey Jr., Robert Duvall, Billy Bob Thornton.
Le conte de la princesse Kaguya, un chef d’œuvre japonais à déguster en famille pendant les vacances, au cinéma de la Comète. © DR
Vacances scolaires obligent, la Comète a spécialement concocté une programmation ciné jeune public. Deux chefs d’œuvre animés à ne pas manquer : Le conte de la princesse Kaguya (Japon, réalisé par Isao Takahata) et Le carnaval de la petite taupe (République Tchèque, Zdenek Miler). De quoi voyager en famille sans quitter Châlons, à travers les aventures rocambolesques de personnages hauts en couleurs.
S.L > Le carnaval de la petite taupe (à partir de 2 ans) : samedi 25 octobre à 16 h - Le conte de la princesse Kaguya (à partir de 10 ans) : dimanche 26 et mercredi 29 octobre à 14 h 30 – Cinéma de la Comète Plus d’infos sur www.la-comete.fr.
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CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER l
SAMEDI 25 ET DIMANCHE 26 OCTOBRE
Reims - 3e Rétro Pièces dim. 10h-18h30 et sam. 9h-17h Parc des expositions - Entrée : 6€ l
Favresse - Vide-poussettes 9h-17h salle polyvalente Hermonville - Bébé-Broc 9h-18h - salle des fêtes (St-Rémy)
DIMANCHE 26 OCTOBRE
Aÿ - Vide-greniers et braderie Compertrix - Bourse aux vêtements 9h-18h - salle polyvalente, 1, allée de la liberté Ecriennes - Vide-greniers 6h-18h - Parc du château
St-Memmie - Vide-greniers 8h-18h - salle du centre de loisirs, av.J.Simon Valmy - Marché aux puces 7h-19h - Relais d'Orbeval
LA CLCV VOUS INFORME Qu'est-ce qu'une clause abusive ?
Dans un contrat, une clause abusive est celle qui instaure un déséquilibre au profit du professionnel ou du propriétaire dans le cas d'un contrat de bail. Lorsqu'elle figure dans un contrat, elle est réputée non écrite, c'est à dire que le consommateur ou le locataire ne sont pas obligés par cette clause. A titre d'exemples, dans le cadre d'un contrat de location vide, sont abusives les clauses qui : - obligent le locataire à souscrire une assurance auprès d'une compagnie choisie par le propriétaire, - imposent l'ordre de prélèvement automatique comme mode de paiement du loyer, - prévoient le renouvellement du bail pour une durée inférieure à 3 ans (clause interdite), - imposent au locataire la facturation de l'état des lieux de sortie, sauf s'il est établi par un huissier de justice, - font supporter au locataire des frais de relance ou d'expédition de la quittance, - prévoient la responsabilité collective des locataires en cas de dégradation d'un élément commun de la chose louée.
CLCV de la Marne – Reims. Rens. : clcv-marne.over-blog.com - Contact : 03 26 05 03 88 ou marne@clcv.org
La qualité de l’air
La météo
Vendredi
4° 14°
Dimanche
9° 18°
Samedi
Lundi
9° 18° 9° 19°
4
Vendredi 24 octobre
Samedi 25 octobre
Moyenne
L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.
Dimanche 26 octobre
L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04
BALANCE du 23.09 au 22.10
Ne foncez pas tête baissée et ralentissez un peu le rythme. Avoir des ambitions c’est bien, mais encore faut-il qu’elles ne soient pas prétentieuses. Cela vous permettra d’aller de l’avant en sachant où vous allez.
Voici une semaine dynamique à souhait qui vous tend les bras. Profitez-en pour faire du sport mais avec modération. Vous ne le regretterez pas et vous serez transformé(e) !
TAUREAU du 21.04 au 20.05 La situation sera parfois un peu complexe et il faudra que vous preniez garde aux faux-semblants, aux erreurs d’aiguillages. Une opportunité réelle va se présenter, sachez la reconnaître.
GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Sur le plan relationnel, cessez d’essayer de vous faire aimer de tout le monde. Vos efforts sont vains et arrêtez d’accorder tant d’importance à ce que l’on pense de vous. Vivez pour vous.
CANCER du 22.06 au 22.07 Le domaine professionnel s’annonce agité. Si vous souhaitez le changement, attendez-vous donc à une accélération de tempo ou vous devrez prendre des décisions structurantes.
LION du 23.07 au 22.08 Profitez pleinement des joies que vous réserve la période. Votre semaine sera haute en couleurs, jalonnée de rires et de rencontres surprenantes. Vivez à fond le moment présent.
VIERGE du 23.08 au 22.09 Lundi 27 octobre
Une remise en cause de vos objectifs est à faire et même si elle n'est que partielle elle vous aidera à vous stabiliser et à vous restructurer. Vos horizons professionnels et matériels s’élargiront.
SCORPION du 23.10 au 22.11 Vous aurez envie de transformer votre quotidien et de renouveler votre horizon, surtout relationnel. Profitez de cette semaine pour laisser exprimer vos émotions. Ne retenez rien...
SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 Cette semaine, s’ouvre pour vous une période d’appuis et de protections. Vous êtes sur une bonne lancée et vous aurez des cordes neuves à votre arc. Attendez-vous à des échanges et des rencontres.
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Que du beau, que du bon ! Aucun nuage noir à l'horizon. La chance fait évoluer votre situation dans un sens positif, constructif. Il ne s'agit pas de tout bouleverser mais de continuer à bâtir et à avancer.
VERSEAU du 21.01 au 19.02 Aujourd’hui, vous avez besoin de changer d’air, fort heureusement c’est une semaine tout en surprises et rebondissements qui s’annonce. Des opportunités se présenteront à vous.
POISSONS du 20.02 au 20.03 Vénus vous donne du charme et vous rend optimiste. Vous afficherez une joie de vivre contagieuse. Vous aurez de la difficulté à tenir en place. Si l’on tente de vous freiner, vous prendrez le large !
B. MELVHILLE
*offre valable pour toute commande signée et enregistrée du 4 au 31 octobre 2014 inclus, d'un montant minimum de 1000€HT de menuiseries PVC, fenêtres, portes fenêtres et portes d'entrée, non cumulable avec d'autres offres en cours.
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