GRANDES
SURFACES
LA POSTE
CIRQUE
ET ARTS DE LA RUE
Pour séduire les consommateurs,
Le projet de transfert
Le nouvel Entre-Sort de Furies,
sur la modernisation
un syndicat p. 7
que jamais
Carrefour et Leclerc misent p.6
à Saint-Gibrien inquiète
plus intrépide
p.12
Les raisins (et les tracteurs) de la colère
ÉDITION CHÂLONS N°284 du 7 au 13 novembre 2014
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c h a l o n s . l h e b d o d u v e n d r e d i .
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Ce mercredi 5 novembre restera gravé dans l'histoire de la région, et de Châlons-en-Champagne. Près de 4 000 agriculteurs et viticulteurs ont rejoint la ville-préfecture pour manifester, et plus de 500 tracteurs ont sillonné ses axes principaux. Au top des revendications, la sur-réglementation et les charges de plus en plus nombreuses auxquelles se heurtent ces professionnels. Seul bémol : la mobilisation a laissé derrière elle de sérieuses dégradations, tant sur l'espace public que les bâtiments administratifs. P.4
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Aymeric Henniaux
Retrouvez-nous au quotidien sur :
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L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims
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Comme un vaste référencement des professionnels du secteur, Sparkling World est un tout nouveau site internet dont l'équipe, passionnée, s'est donnée l'objectif de sillonner les routes champenoises à la rencontre des producteurs, exploitants, récoltants, manipulants, collectant à chaque fois un maximum d'informations et de détails faisant la spécificité de chacun. « Notre ambition est de créer un portail de référencement qui pourra répondre aux diverses questions que se posent les connaisseurs et les amateurs de champagne », indiquent les créateurs du site internet, précisant que le projet « permettra d'un côté à chaque producteur de se démarquer avec une description unique de ses produits, ce qui lui procurera une mise en avant internationale au même titre qu'une grande Maison de champagne, et de l'autre œuvrera à la promotion de l'œnotourisme. Notre banque de données (qui est actuellement en train de s'étoffer) ouvrira plus d’opportunités pour les importateurs, plus de champ de possibilités pour les hôtels, les restaurants, les traiteurs et les œnothèques désirant agrandir leurs caves et même davantage de possibilités pour les sommeliers d’approfondir leurs connaissances. » Il faut dire que le Champagne est depuis quelques années bien présent sur la toile, avec pas moins de cinq millions de recherches effectuées en moyenne sur le sujet tous les mois. L'arrivée de Sparkling World s'inscrira ainsi pleinement dans cet univers du chamSparkling World, bientôt la référence dans le champagne « digital » en plein développement. > www.sparkling-world.com
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Aymeric Henniaux
Coup d’oeil sur le monde « Houston, on a un Soundcloud ! »
La Nasa vient de mettre en ligne plusieurs mythiques sons de l'espace sur son compte du réseau Soundcloud, l'occasion, grâce à l'agence spatiale américaine, de revivre les plus grands moments de l'histoire spatiale à travers principalement les conversations entre la Terre et les navettes spatiales. Sont ainsi accessibles (écoutables et téléchargeables) la célèbre phrase de Neil Armstrong, « Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité », le non moins célèbre « Houston, on a un problème », prononcé avec un calme inégalable par l'astronaute Jack Swigert pour annoncer la panne du vaisseau de la mission Apollo 13, mais aussi de nombreux autres sons, ou plutôt « bruits » typiques de l'espace, du « bip » d'un satellite Spoutnik au bruit du plasma interstellaire hors de notre système solaire capturé par la sonde Voyager.
Ingrats !
Si d'aventure on en doutait encore, ça semble désormais de plus en plus clair : les chats ne seront jamais les meilleurs amis de l'homme. C'est comme ça, un constat triste mais impla-
cable. Il y avait déjà cette expérience menée dans les années 1970 qui avait démontré que lorsqu'un parent quittait la pièce dans laquelle se trouvent enfants et animaux, puis y revient, bébé et toutou ont un comportement qui changent tandis que pour le minet, aucune réaction. Ça semblait encore plus clair avec cette autre expérience, japonaise et de 2013 cette fois, qui avait conclu que le chat, s'il reconnaissait la voix de son maître, n'y réagissait pour autant pas forcément. Dorénavant, on saura que les chats sont aussi porteurs d'un parasite appelé « Toxoplasma gondii ». Celui-ci peut toucher les humains lorsqu'ils nettoient la litière avec pour effet d'altérer le comportement : renforcement des émotions négatives, de la schizophrénie et ralentissement des réflexes. Merci Félix !
tête à l'autre en toute tranquillité. L'agence recommande donc à la jeunesse russe de limiter le plus possible l'usage des selfies et, en cas de contamination, de rester isolé de ses camarades le temps qu'un traitement n'éradique tous les poux. Évidemment, il y a peu de chances pour que ces recommandations soient entendues par les adeptes de ce type de photos...
Le Wifi de la peur
Halte aux poux !
Un passager d'un vol d'American Airlines, assurant la liaison Los Angeles – Londres, a subitement eu quelques sueurs froides dimanche dernier quand, alors qu'il cherchait un réseau wifi pour surfer sur internet depuis son téléphone avant le décollage, il a découvert que l'un des réseaux disponibles avait comme appellation « Al-Qaida Free Terror Network ». Prévenant derechef le personnel de bord, la décision a ensuite été prise de ne pas décoller, le temps d'effectuer quelques vérifications d'usage et même plusieurs interrogatoires. L'appareil a finalement pu quitter le tarmac de l'aéroport de L.A le lendemain seulement, soit tout de même avec 17 heures de retard.
Selon l'agence russe de protection des consommateurs, le développement croissant des selfies (ces autoportraits réalisés avec un smartphone) favoriserait largement la prolifération des poux chez le jeune public, adolescent notamment. Se tenir côte à côte au moment de prendre la photo permettrait ainsi à ces vilaines petites bébêtes de passer d'une
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© 361 degrés • Châlons-en-Champagne
Mes aïeux, c'est le climat qui a dû les rendre fous ! Une couche d'ozone trop trouée, de l'eau trop mouillée ou des degrés trop frigorifiés, la raison est encore obscure mais quoiqu'il en soit notre petit monde marnais a tourné tout à l'envers ces derniers jours. A Epernay la Paisible le nouveau réservoir en eau potable fraichement inauguré, mais à Châlons l'Irascible le copieux lisier des insurgés de la terre et de la vigne, projeté avec enthousiasme et conviction sur la Préfecture. Quel dommage, dire qu'à une poignée de jours près les 3 000 m3 d'eau sparnaciens auraient pu, certes au mépris des écolos et aux dépends d'une Dame Nature scandalisée, servir à nettoyer le lisier châlonnais ; mauvais timing. Restaient toutefois les tonnes de pneus brûlés en bûcher par les mêmes mécontents Porte Sainte-Croix. Mais là encore, en alternative au feu, la Ville de Reims aurait pu leur offrir le bitume, leur permettant d'équiper (avec un peu d'effort, certes) les véhicules d'intervention qu'utiliseront bientôt les dizaines de nouveaux policiers municipaux, dont le recrutement a été annoncé jeudi au travers du grand plan d'action sécurité. Ou l'art de réussir à s'apporter les uns les autres ; finalement, avec une once d'imagination, le G3 est déjà partout.
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ÉDITO
Vignerons et agriculteurs, même combat
Manifestation agricole
Ce mercredi 5 novembre, près de 4 000 manifestants – et plus de 500 tracteurs – se sont réunis à Châlons-en-Champagne. Pour la première fois, les viticulteurs de la région ont répondu présents à l’appel de agriculteurs. Tous ont exprimé un ras-le-bol collectif quant à la sur-réglementation, souvent aberrante, qui régit leur quotidien.
l’appel des Jeunes agriculteurs (JA) et de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), les manifestations ont fleuri dans 92 départements de l’Hexagone ce 5 septembre. Vers 16 h, dans un communiqué envoyé à la presse, les instigateurs de ce mouvement le qualifiaient de « vrai succès », rappelant au passage que 36 500 agriculteurs s’étaient mobilisés et que la journée s’était passée « dans le calme ». Les deux plus grandes manifestations agricoles se sont tenues à Toulouse et à Châlons-en-Champagne. La ville-préfecture a accueilli entre 3 500 et 4 000 manifestants. Dont environ 1 500 viticulteurs champardennais. « Nous n’étions pas descendus dans la rue depuis 15 ans, a rappelé Pascal Férat, le président du Syndicat général des vignerons (SGV) de la Champagne. En 25 ans de syndicalisme, j’ai fait cinq manifestations. Nous n’avons jamais été aussi nombreux dehors. Ça veut bien dire qu’il y a un problème de fond. Nous avons souhaité et organisé cette manifestation d’un commun accord avec le monde agricole, que nous soutenons. Cette grande famille est malmenée dans son ensemble, et la viticulture n’y échappe pas, même si, évidemment, ce n’est pas la plus à plaindre. Depuis 50 ans, nous faisons des efforts pour développer un business model et tout le monde en a profité. Les exploitants, mais aussi l’Etat et ses administrations. Aujourd’hui, les charges et les réglementations augmentent de toutes parts. » A commencer par celles liées à l’international. « N’importe quel consommateur au monde connaît le mot champagne. Nous n’allons tout de même pas laisser notre place de leadership international à nos amis italiens ou espagnols ! Pourtant, notre ministre de l’Agriculture vient d’annoncer la suppression des aides à l’export. Soit environ 50 % de notre production. On nous répète sans cesse que nous devons tous être égaux par rapport aux fonds européens. Les Espagnols viennent de lancer une publicité baptisée « Qui sait boire sait vivre », financée à 50 % par des fonds européens. Et dans le même temps, on nous interdit de communiquer sur notre produit. Cherchez l’erreur ! La ligne rouge est franchie. Et si on ne sait pas revenir de l’autre côté, je pense que ça se terminera mal, à
À
Plus de 500 tracteurs aux autre coins de Châlons ce mercredi. © l'Hebdo du Vendredi
terme. » Autre exemple cité par le président : les charges sociales liées aux vendanges. « Si vous les commencez un lundi, elles vous coûteront trois fois plus cher qu’un mercredi. Vous croyez que c’est normal ? C’est la nature qui détermine le jour de récolte. Et quand c’est mûr, c’est mûr ! »
Des normes complètement déconnectées de la réalité Mêmes aberrations réglementaires constatées chez les agriculteurs. L’obligation d’épandre le fumier à partir du 1er mars, jour pour jour, en exacerbe plus d’un. « C’est une totale hérésie, déplore Thierry Huet, qui préside la Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles (FRSEA). Le travail du paysan suit le cycle de la nature et de la météo. S’il a fait beau en février, mais pas en mars, ça change tout. Toutes ces normes sont complètement déconnectées de la réalité du terrain. On standardise tout, et aujourd’hui, l’image de notre profession est de plus en plus galvaudée par ces modèles. Les agriculteurs ne savent même plus ce qu’ils doivent faire. C’est l’incompréhension. Certains abandonnent, et d’autres continuent, par obligation. Ils se retrouvent démunis, sans aucune aide financière, avec des dettes et des banques qui les saisissent. On a pourtant des solutions à proposer pour sortir de l’ornière, des gens qui ont encore envie de se battre… » Les Jeunes agriculteurs, eux aussi, ont fait entendre leurs voix. Et au top de leurs revendications, les lourdeurs administratives auxquelles ils se heurtent lorsqu’ils cherchent à s’installer. « Comment voulez-vous qu’un jeune puisse
accéder au métier avec toutes ces réglementations ? interroge Xavier Dufour, le président des JA Champagne-Ardenne. Comment voulez-vous qu’il puisse se battre sur un marché international quand la réglementation française l’empêche d’avoir ne serait-ce qu’une qualité technique de travail ? Sans même parler du prix ou de la compétitivité de son produit. Commençons déjà par rendre les mesures imposées lisibles, avant même de voir si elles sont transposables sur le terrain. »
Un délai d’un mois pour que des mesures soient prises
Après avoir multiplié les actions symboliques aux quatre coins de Châlons, les manifestants ont convergé vers le bâtiment de la préfecture. Pendant ce temps, une délégation rencontrait Pierre Dartout, préfet de Région. Verdict ? « Il a bien compris nos revendications, assure Hervé Lapie, président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) de la
Marne. Nous réclamons un Grenelle de l’agriculture qui soit digne de ce nom, pour rétablir la confiance entre le monde agricole, qui représente 15 % de la population active, l’administration et ses politiques. Nous attendons des actes de la part des ministères. Sur la directive nitrate, sur l’embargo russe, sur la fiscalité et sur l’emploi. Et nous sommes bien déterminés à obtenir l’abandon du compte pénibilité. » Pascal Férat, quant à lui, a donné un délai d’un mois aux pouvoirs publics pour que des mesures concrètes soient prises suite à cette manifestation nationale. « Le 5 décembre. Personne ne loupera cette date, puisqu’il s’agit du jour de paiement du raisin. Si rien n’est fait d’ici là, on déploiera d’autres moyens d’action pour se faire entendre. » Messages passés.
Morceaux choisis de la manifestation...
« Avant de se lancer, les jeunes doivent absorber un code rural aussi lourd qu’une benne de fumier. Le meilleur des diplômes pour entrer dans la profession agricole, c’est celui d’avocat », Xavier Dufour, président des JA de Champagne-Ardenne. « Aujourd’hui, on est venu avec des bonnets verts. Mais s’il faut revenir, ils seront peut-être rouges », Pascal Férat, président du SGV. « Les politiques sont là pour aller chercher des voix, mais à un moment donné, il faut aussi mouiller la chemise et défendre les dossiers », Hervé Lapie, président de la FDSEA Marne. « Mettez Le Foll en cage ! », une banderole accrochée sur la porte Sainte-Croix.
Près de 4 000 manifestants place Sainte-Croix ce mercredi. © l'Hebdo du Vendredi
Sonia Legendre
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Manifestation agricole
Grosse manif, gros dégâts…
Malgré les appels répétés des représentants au calme et au respect des biens publics et privés, la manifestation des agriculteurs, mercredi, a laissé derrière elle beaucoup de dégâts...
ès 10 h 30, les manifestants et leurs 500 tracteurs sont arrivés sur six points stratégiques de Châlons, pour mener des opérations de sensibilisation avant de rejoindre le centre-ville. A Croix-Dampierre, par exemple, des agriculteurs se sont rendus dans plusieurs restaurants, dont des fast-foods, pour contrôler le respect du made in France au sein de ces établissements. Visites des chambres froides, consultations des bons de livraisons, etc. Tout le monde a joué le jeu, et les échanges se sont avérés conviviaux et constructifs, même s’il reste des efforts à fournir chez certains restaurateurs... D’autres cortèges ont rejoint des administrations comme la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) ou la Direction régionale de l’alimentation, l’agriculture et la forêt (Draaf). Sur place, les premières actions symboliques ont été menées : banderoles, murs de briques et dépôt de fumier devant les portes, etc. Vers 13 h, un pique-nique géant s’est installé place Sainte-Croix. Près de 4 000 personnes et des tracteurs à perte de vue, ainsi qu’une distribution de pommes de terre aux participants par les producteurs, et un lâcher de ballons verts pour symboliser le slogan « lâchez-nous la grappe » des vignerons. Les représentants des syndicats ont prononcé plusieurs discours, rappelant régulièrement que cette manifestation devait se dérouler dans le respect des biens privés et publics. Une délégation a été reçue en Préfecture vers 14 h. Rapidement, les actions des manifes-
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tants ont commencé à prendre de l’ampleur. Et une tournure de plus en plus radicale. Un véhicule a été délibérément incendié sur la place SainteCroix, suivi d’un tas de pneus. Les flammes et une épaisse fumée noire ont envahi les lieux. Plus tard encore, des paniers en plastique, les fameuses pommes de terre et des œufs ont été projetés sur la façade et dans la cour de la Préfecture. Inévitablement, une partie du Conseil général, attenant à la Préfecture, a été elle aussi dégradée. Et comme le veut la « tradition », les agriculteurs ont déversé du fumier devant l’administration, et recouvert sa façade de lisier. Derniers discours de la délégation vers 16 h 30, puis premiers départs des manifestants vers leurs contrées respectives. Mais avant de partir, certains s’en sont donnés à cœur joie pour vider leurs cuves de lisier. Un carnage. L’ensemble du bâtiment en a été recouvert, et le purin est même entré à l’intérieur de la Préfecture, via les fenêtres brisées par les projectiles. Des débordements dont se seraient bien passés les habitants, les agents publics chargés d’assurer la sécurité et le nettoyage, les personnes qui travaillaient dans les administrations visées, etc. Une facture de 50 000 euros a d’ores et déjà été engagée par les services de la Ville et de la Communauté d’agglomération, rien que pour le nettoyage de l’espace public. Ce jeudi matin, photos à l’appui, la CGT TEFP (travail, emploi, formation professionnelle) de ChampagneArdenne a saisi François Rebsamen, ministre du Travail, pour une « condamnation immédiate de l’appel à la violence de la FDSEA à l’encontre des agents de l’Inspection du travail ». En cause, les actions menées devant la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte). Une réaction jugée quelque peu excessive par Hervé Lapie, le président de la
Un véhicule et un tas de pneus ont été incendiés porte Sainte-Croix. (© l'Hebdo du Vendredi)
Pneus brûlés, lisier et pommes de terre déversés, la porte Sainte-Croix n’aura vraiment pas été épargnée. © l'Hebdo du Vendredi
FDSEA de la Marne. « Un mur de parpaing a été installé devant l’entrée de la Direccte. Il s’agissait d’une action symbolique, il n’y a pas eu de casse. On réclame de la pédagogie dans leur façon de contrôler nos exploitations. Faire en sorte que les agriculteurs ne soient pas toujours présumés coupables avant même que les contrôles commencent, qu’ils soient un peu respectés. Ça a été mal interprété. » Et concernant les autres dégradations ? « On a calmé une paire de manifestants avec les services généraux, mais on n’a pas pu maîtriser le défouloir survenu en fin de journée. Evidemment, je ne cautionne absolument pas ces débordements, et je regrette qu’ils aient eu lieu. Malheureusement, ces actes sont révélateurs d’un gros malaise dans nos campagnes. Notons tout de même que les commerces ont été épargnés, et
qu’aucun affrontement n’est à déplorer. Ça ne se passe pas toujours comme ça… On prépare cette mobilisation depuis un an, on a tout mis en œuvre pour qu’elle soit constructive. On avait d’ailleurs interdit les incen-
dies. J’ai aussitôt pris contact avec le préfet et le président du Conseil général. J’assume mes responsabilités, et nous partagerons les frais occasionnés si besoin. »
Sonia Legendre
Une dizaine de fenêtres brisées par les jets de projectiles sur le bâtiment du Conseil général 380 tonnes de déchets ramassés par les ser-vices municipaux, intercommunaux, et du Conseil général. 6 camions de 19 tonnes et 2 tractopelles pour déblayer les déchets déversés. 4 balayeuses, un tracteur à lame, un karcher et une tonne d’eau pour nettoyer la place publique et les façades des bâtiments admi-nistratifs. 52 agents municipaux et intercommunaux, ainsi que 32 agents du Conseil général mobilisés pendant et après la manifestation. Des frais de nettoiement de 50 000 euros engagés par la Ville de Châlons et la Communauté d’agglomération mercredi soir (hors réfection de la voirie et autres réparations à venir sur l’espace public). Plusieurs milliers d’euros de réparation dans les locaux du Conseil général, notamment sa Salle des sessions.
L’impact de la manif en chiffres
Les manifestants ont déversé du fumier et du lisier sur le bâtiment de la Préfecture. (© l'Hebdo du Vendredi
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Hypermarchés
La course à la modernité
Plus spacieuses, plus agréables, plus rapides… Les grandes surfaces misent sur la modernisation pour s’adapter aux nouveaux modes de consommation. Et tandis que Carrefour vient d’inaugurer son hypermarché rénové, le centre Leclerc Fagnières poursuit sa métamorphose...
près la « guerre » des drives, celle de la modernisation ? Il faut dire que face à l’évolution fulgurante des modes de consommation, les grandes surfaces n’ont guère le choix. Et qu’à Châlons comme à Fagnières, les hypermarchés n’avaient pas été rénovés depuis belle lurette. Celui de Carrefour Croix Dampierre date de 1973, et n’a bénéficié jusqu’ici que d’un seul agrandissement, en 1992. Récemment, il dévoilait au grand public sa nouvelle configuration, après dix semaines de travaux. Avec, pour marquer le coup, une inauguration en grande pompe : animations commerciales, dédicaces d’Herbert Léonard, feu d’artifice, etc. « Ce projet s’inscrit dans une opération nationale de remodeling initiée par le groupe, rappelle Christophe Lalène, le directeur du magasin. Nous proposons 3 500 références supplémentaires pour l’alimentaire et de nouveaux services. » Le rayon para-
A
pharmacie par exemple, la cave à champagne, les produits bio et locaux, ou encore la location de véhicules. « Le concept Click & Collect permet aux clients de commander en ligne, et de récupérer leur produit en magasin deux heures plus tard. L’espace multimédia propose aussi des mini-formations aux nouvelles technologies. » Côté logistique, la ligne de caisse a été intégralement rénovée, la signalétique réorganisée, et les allées élargies. Le tout agrémenté d’une quinzaine de bornes tactiles, et prochainement, de caddies dernier cri. Si le coût de ce lifting reste confidentiel, d’autres réjouissances sont d’ores et déjà prévues pour chouchouter les consommateurs, notamment pendant les fêtes. « Avec la venue d’une invitée surprise au magasin. » L’art de laisser planer le mystère…
Ces entreprises qui investissent malgré la crise
Le centre Leclerc Fagnières est sorti de terre en 1986. Déjà deux agrandissements et une rénovation à son actif, il fait aujourd’hui l’objet d’une vaste opération de modernisation et d’extension, qui s’achèvera aux alentours de juin 2015. Un chantier bien plus long qu’à Croix Dampierre, et dont la réflexion a débuté il y a trois ans. Cette métamorphose se chiffre à environ 15 millions d’euros, amortis sur une quinzaine d’années. Pas trop compliqué, d’investir autant en temps de crise ?
Le projet d’extension du centre Leclerc Fagnières s’achèvera courant juin 2015. © l'Hebdo du Vendredi
« Une génération d’hyper, c’est entre 12 et 15 ans, analyse Michel Gobillot, le grand patron. Les installations actuelles de ce centre ont déjà vécu quasiment deux générations. De deux choses l’une, soit on opère un lifting de la façade à moindre coût, sans toucher à la structure du magasin, ce qui ressemble à un emplâtre sur une jambe de bois, soit on décide de tout remettre en cause pour mieux préparer l’avenir et avoir une longueur d’avance après la crise. J’ai fait ce choix. Pour que mes équipes puissent continuer à travailler du mieux possible, sans se soucier du lendemain. Ce centre sera tourné vers la nouvelle génération de consommateurs. Il a été conçu avec l’ensemble du personnel, chacun a donné sa vision de l’entreprise entre 2015 et 2030. » Concrètement, grâce à la construction d’un bâtiment attenant, le centre passera de 9 000 à 10 500 m2. Il accueillera une
Suppression de l'armée
Un 11 novembre placé sous le signe de la mobilisation
e 11 novembre figurera parmi les dernières commémorations auxquelles participeront les militaires du 1er RaMA et de la 1re Brigade mécanisée, dont le départ est programmé d’ici l’été 2015. Via une lettre aux Châlonnais distribuée dans toutes les boîtes, les élus et acteurs économiques locaux appellent à une nouvelle mobilisation ce jour-là, lors de la prise d’armes prévue à 10 h 45 au Monument aux Morts (près de la cathédrale Saint-Etienne). Parmi les autres temps forts de cette cérémonie : un hommage au Soldat inconnu américain (à 10 h Les élus et les acteurs économiques champardennais devant la plaque du hall de l’Hôtel de Ville), une cérémoappellent à une nouvelle mobilisation pour l’armée ce nie du souvenir à 10 h 30 à la stèle du carré militaire du mardi 11 novembre. © l'Hebdo du Vendredi cimetière de l’Est, et le concert de l’ensemble vocal de l’Opéra de Reims (à 12 h 15 à l’Hôtel de Ville). Des lectures théâtralisées de textes issus du fonds 14-18 seront organisées à partir de 14 h à la bibliothèque Georges Pompidou, suivies de la présentation du nouvel ouvrage réalisé par le Conseil des Sages : Le patrimoine militaire de l’agglomération de Châlons depuis 1870. Et jusqu’au 11 novembre, les habitants sont invitésà écrire un message personnel sur une carte postale«géante» installée place Foch, en soutien à l’armée.
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Centenaire 14-18
Fagnières se souvient…
n lien avec l’Office national des anciens combattants (Onac), l’association des Anciens des missions extérieures (AME) et la commune de Massiges, la ville de Fagnières a conçu une exposition dédiée à la Grande guerre. Et en particulier, aux 25 Fagnérots tués pendant ces conflits ainsi qu’au 355e Régiment d’infanterie, mobilisé dès 1914. L’expo rassemble les portraits des poilus du 355e RI de Journaux de marche, actes de bravoure, parcours et grades Fagnières, mobilisé dès 1914. © l'Hebdo du Vendredi des soldats, correspondances des familles, photos et portraits, cartes postales militaires, etc. De nombreux documents d’archives, pour la plupart prêtés par des particuliers, illustrent cette période et rappellent à notre bon souvenir le quotidien des soldats. Les visiteurs peuvent également contempler toute une collection d’objets d’époque, des montres aux briquets fabriqués dans les tranchées, en passant par les tenues et les casques des soldats, leurs médailles ou encore leurs fusils. Plus qu’un hommage, un devoir de mémoire. A découvrir du 8 au 14 novembre à la mairie de Fagnières (vernissage ce vendredi 7 novembre à 18 h 30).
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nouvelle cafétéria, « toujours avec le principe du « fait maison », notre marque de fabrique », ainsi qu’un nouvel espace culturel. Pour ce faire, la galerie marchande sera réorganisée et relookée. Certaines boutiques ont d’ailleurs déjà fait savoir qu’elles seraient intéressées pour s’y installer. L’occasion également de repenser toute la surface de vente, du mobilier aux caisses, en passant par les gondoles, l’agencement des rayons, le Manège à bijoux, les arts de la table, etc. « Carrelage, électricité, éclairage, chauffage, matériel de froid… tout sera entièrement rénové, en veillant à réduire notre consommation d’énergie. » Cerise sur le gâteau : en marge du projet de nouveau giratoire lancé par les collectivités, un accès permettra de relier le centre commercial au vieux Fagnières et aux Collines.
Sonia Legendre
La Chambre d’agriculture et la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) organisent, pour la troisième année, le Forum des opportunités. Objectif : permettre, tant aux entreprises à la recherche de nouveaux producteurs marnais qu’aux agriculteurs souhaitant se diversifier, de se rencontrer. Vendredi 14 novembre de 13 h 30 à 17 h 30 au Complexe agricole du Mont Bernard à Châlons. Plus d’infos sur www.marne.chambagri.fr.
Forum des opportunités, 3e édition
Le mardi 11 novembre, jour de commémoration du 96e anniversaire de l’Armistice, Marine Le Pen se rendra à Châlons. Objectif : « évoquer la situation dramatique de la Défense suite au plan de restructuration des armées pour 2015 », précise un communiqué de presse signé Pascal Erre, secrétaire départemental du Front national. « Et notamment l’annonce de la dissolution du 1er Régiment d’artillerie de marine et de la 1re Brigade mécanisée, basés à Châlons. »
Marine Le Pen en visite à Châlons
La Ligue des Droits de l'Homme (LDH) de Châlons et le Comité régional de la LDH organisent un ciné-débat autour du film Bassin Miné. En présence de son réalisateur, Edouard Mills Affif, et d’André Déchot, journaliste et animateur du groupe de travail « Extrêmes droites » à la LDH. Pour rappel, ce documentaire retrace la stratégie de campagne du Front national à Hénin-Beaumont. Vendredi 14 novembre à 19 h à la maison des Syndicats, place de Verdun. Entrée Libre. Contact : ldh.chalonsenchampagne@gmail.com.
Ciné-débat : les stratégies des extrêmes droites mises à nu
L’association Les amis des orgues de Châlons invite le grand public à un nouveau concert « orgue et voix » ce dimanche 9 novembre à 16 h. Et pour la première fois, le récital se déroulera au Temple, rue Lochet. Il réunira trois musiciens de renom : Anne Bertin-Hugault, mezzosoprano primée à plusieurs reprises par le Conservatoire national supérieur de musique, Elodie Marchal, organiste titulaire du grand orgue John Abbey de la cathédrale Saint-Etienne, et David Jama, contre-ténor et étudiant en chant au Conservatoire de Châlons. Entrée et participation libres.
Voix, orgue et baroque à l’unisson
Du 8 au 12 novembre, Soudé-Sainte-Croix (près de Vatry) accueille l’exposition de Patrick Bostoen, qui retrace le parcours des treize morts pour la France de la commune. Une cérémonie commémorera le centième anniversaire de la mort du cuirassier Besson, dimanche 9 novembre à 10 h, route de Poivres. Et lundi 10 novembre à 20 h, Alain Girod, membre du Comité du souvenir français de Châlons, animera une conférence intitulée « Le cruel destin des Morts pour la France 1914-1918 ». Contact : girod.alain2@orange.fr.
Le Centenaire de la Grande guerre fait étape à Soudé
Transfert d’activité
La Poste rassure ses salariés
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En juin 2015, La Poste prévoit de transférer des activités de distribution de Châlons vers la Plate-forme industrielle courrier (Pic) de Saint-Gibrien. Le projet n’a pas trouvé grâce auprès du syndicat Sud Poste Meuse Champagne-Ardenne, qui craint des répercussions négatives sur les salariés et les usagers. La direction se veut rassurante.
e communiqué envoyé à la presse par Hervé Didon, représentant dudit syndicat, pointe du doigt le projet sur lequel planche La Poste depuis plus de neuf mois : transférer, en juin 2015, une partie de l’activité du site Cathédrale (en centre de Châlons) vers la Pic de Saint-Gibrien. « Environ 65 postiers pourraient être concernés, précise-t-il. L’étage du bâtiment ne serait ainsi plus loué. Notre crainte, c’est de voir ce bureau délocalisé à un autre endroit de Châlons. Et par expérience, quand on commence à faire partir du personnel… » Techniquement, certains facteurs pourraient démarrer leur tournée depuis Saint-Gibrien, en y récupérant le courrier préalablement trié. Une charge de travail en moins, puisqu’à ce jour, ils trient eux-mêmes le courrier qu’ils distribuent. « Au contraire ! On leur enlèverait la partie la moins éprouvante de leur travail.
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International
En juin 2015, la plate-forme industrielle courrier de Saint-Gibrien accueillera une partie des facteurs châlonnais. © La Poste
Pour l’instant, on bosse de 7 h 30 à environ 14 h. Mais avec ce nouveau fonctionnement, on commencerait plus tard pour ne finir qu’aux alentours de 16 h, avec une pause méridienne imposée. Ça impliquera une distribution plus tardive pour les usagers. Et les agents devront se rendre à Saint-Gibrien par leurs propres moyens. Des indemnités géographiques ont été évoquées pour ces déplacements. Entre 900 et 2 000 euros, mais versés une seule fois, donc sensés prendre en charge ces frais pour toutes
les années à venir. » Un aller-retour Châlons Saint-Gibrien représente environ 11 km. Et la problématique peut se poser en sens inverse : les salariés qui habitent hors Châlons mais qui viennent y travailler sont-ils aujourd’hui indemnisés par La Poste ? Non, évidemment.
Du côté du groupe, on semble plutôt étonné par cette démarche syndicale. « Nous travaillons depuis décembre 2013 sur ce nouveau schéma, en lien avec les médecins du travail, les orga-
Gastronomie
nisations syndicales et l’ensemble des agents, rappelle Philippe Guionie, directeur adjoint au sein de la direction courrier-colis Meuse Champagne-Ardenne. « Des études d’impact sont encore en cours, ainsi que des entretiens individuels avec chaque agent, pour étudier au cas par cas quel serait le meilleur fonctionnement. Des tournées seront maintenues depuis le site Cathédrale pour assurer la distribution en centre-ville. Et on ne demandera pas à quelqu’un qui n’a pas le permis ou qui a des impératifs horaires pour récupérer ses enfants d’aller travailler à Saint-Gibrien. Mais nous souhaitons utiliser la surface libérée sur la Pic pour améliorer notre qualité de service et optimiser nos déplacements. Aujourd’hui, certains camions partent de Saint-Gibrien vers le centre, pour repartir ensuite en périphérie de Châlons ou vers Fagnières. C’est aberrant. » Objectif du projet : profiter de la plate-forme automatisée pour préparer les tournées, et réduire les temps de trajets. « Ces tournées peuvent également être livrées aux points de distribution. Les facteurs de Tours-sur-Marne ont été intégrés à Saint-Gibrien en début d’année. Ça fonctionne très bien ! Décaler les horaires peut permettre de s’adapter à ceux des commerces fermés le temps de midi. On ouvre un éventail de solutions, mais ce ne sont pour l’heure que des propositions. Rien n’est figé. »
Sonia Legendre
Quand les artistes d’ici et d’ailleurs Lancement du concours œuvrent ensemble Talents Gourmands
pécialement venus de Chine, des Etats-Unis, de Paris ou de Vendée, plusieurs artistes ont passé quelques jours à Marson, près de Châlons, pour se retrouver et exposer ensemble. L’occasion également de concevoir une œuvre commune, pour mieux symboliser ce qui les réunit : le collectif Dial (comme Délégation internationale des artistes libres), créé en mai par Anne, originaire de Marson, Maguy et Karly. « Nous nous sommes tous rencontrés lors d’expositions auxquelles nous participions, raconte cette dernière. Dial a une vocation interactive. Nous sommes à ce jour une dizaine d’artistes professionnels, et échangeons régulièrement sur nos démarches, en développant notre réseau culturel, en France comme à l’étranger. » Toiles, sculptures, installations plastiques, etc. Une exposition éphémère rassemble environ quarante œuvres à Marson, toutes plus surprenantes les unes que les autres. Ce vendredi uniquement, les visiteurs pourront découvrir l’imaginaire festif de Maguy, s’évader au fil des techniques coréennes de Tatchun Wong, ou encore contempler une statue en silicone – plus vraie que nature ! - de Nelson Mandela, confiée au collectif par un institut chinois.
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e Crédit Agricole du Nord Est, en partenariat avec le Bottin Gourmand, lance le concours « Talents Gourmands Crédit Agricole ». Le concours est organisé parallèlement dans 29 terroirs de France avec pour objectif la mise à l’honneur de l’ensemble de la filière Le président du jury du concours est Arnaud Lallement, Chef triplement étoilé de l’Assiette Champenoise. © DR gastronomique. Ce concours est organisé en trois étapes : - jusqu'au 20 décembre, les candidats peuvent s’inscrire gratuitement sur le site www.talents-gourmands.fr . L’inscription est ouverte aux agriculteurs, aux viticulteurs, aux artisans des métiers de bouche et aux restaurateurs dont le siège social est situé sur le territoire du Crédit Agricole du Nord Est (Aisne, Marne, Ardennes). - du 22 décembre au 17 février, le jury sélectionnera les 9 finalistes (3 par catégorie). Les candidats seront départagés sur leurs qualités professionnelles et leur capacité à travailler et à sublimer les produits régionaux. - le 28 mars 2015 se tiendra la finale à l’occasion du « Festival du bon et du goût » au Parc des expositions de Reims. Le jury désignera les 3 lauréats régionaux. Le Crédit Agricole leur remettra une récompense de 5 000 euros et une valorisation dans Bottin Gourmand Magazine.
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Lors de leurs retrouvailles à Marson, les artistes du collectif Dial ont conçu une œuvre en commun. © l'Hebdo du Vendredi
Parmi les artistes : Zhang Li, ambassadeur de Dial à Pékin et professeur d’art. Ses toiles conjuguent à la perfection les techniques ancestrales chinoises et l’art contemporain. « J’utilise des matériaux traditionnels, tout en imprégnant mes œuvres d’une façon de penser innovante. » Le tout saupoudré de nombreux symboles. Les fleurs, par exemple, et leur rapport à la vie, au temps qui passe, ou encore les oiseaux, symboles de la liberté artistique. Grace Li, quant à elle, représente le réseau à Portland. « Chacune de mes peintures a sa propre histoire. Je suis
née en Chine mais je n’y ai pas vécu. J’ai beaucoup voyagé avant de m’installer aux Etats-Unis. En Angleterre, en Italie, en France, etc. J’essaie de préserver les traditions et les valeurs de la Chine à travers mes toiles. En travaillant la calligraphie, et en exprimant des images de façon abstraite. » > Exposition du collectif Dial –
Sonia Legendre
Vendredi 7 novembre de 15 h à 20 h – Salle polyvalente de Marson – Contact : 06 89 14 92 99 ou reseaudial@gmail.com.
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Champagne - ADC (Ambassade du Champagne)
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Les champagnes de vignerons ont trouvé leur plateforme
La première plateforme de sélection et de distribution des champagnes de vignerons de vignobles classés premiers et grands crus fêtait le coup d'envoi de son site internet de vente en ligne, jeudi 30 octobre, à l'hôtel Castel Jeanson d'Aÿ.
'ADC, l'Ambassade du Champagne, est le projet de trois rémois, Adrien Ruggirello, Léo Ginailhac et Guillaume Bonvalet, qui a commencé en 2012 alors qu'ils étaient encore à l'école - Neoma Business School pour les deux premiers et une école de commerce parisienne pour le troisième. L'idée était simple : créer un site internet de vente en ligne de champagne de vignerons indépendants et faire découvrir leurs produits. « C'est assez impressionnant que personne n'y ait pensé auparavant ! », s'étonne Léo Ginailhac, responsable marketing. L'idée est partie d'un manque ressenti pour les produits français par Adrien lors d'un stage à l'étranger. En est découlée le projet de valorisation d'un produit français via un site internet et tant qu'à être à Reims autant que ce soit le champagne ! Mais attention, ce ne sont pas n'importe quels champagnes qui sont sélectionnés pour la vente sur le site : ceux de vignerons récoltants-manipulants, pour la plupart indépendants et qui travaillent de manière raisonnée sur des vignobles classés premiers ou grands crus. À cela s'ajoute une
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Soirée de lancement du site de vente de l'ADC : « Passionnés par le champagne depuis longtemps, nous connaissons très bien les produits et savons en parler ». © ADC
seconde sélection, les vins qui apparaissent sur le site étant uniquement les cuvées les plus travaillées et qui présentent un savoirfaire unique du vigneron.
« Une sélection très drastique »
Depuis un mois le site vitrine est devenu un site e-commerce où vingt-trois vignerons présentent leur travail à travers des photos, des
Champagne - Photogaphie
vidéos et des textes réalisés par l'équipe d'ADC. 150 cuvées de champagne des trois grands vignobles (Montagne de Reims, Côte des Blancs et Vallée de la Marne) sont référencées. L'export est en pleine expansion et touche pour le moment cinq pays : l'Italie, l'Angleterre, le Luxembourg, Malte et la Chine. « Nous proposons aux vignerons de faire la promotion de leur maison et de leurs cuvées et nous leur apportons une clientèle différente, plus jeune ou qu'ils n'ont pas l'ha-
bitude de toucher. Nous sommes la seule plateforme web qui ne demande pas d'entrée payante. Les vignerons ont chacun une page dédiée très complète sur notre site, explique le responsable marketing. Beaucoup ont eu peur par rapport au web mais nous respectons leur image de marque, nous l'améliorons et la retranscrivons. Nous avons mis deux ans pour récolter tout un tas de contenu sur les produits et nous disposons aujourd'hui d'une mine d'informations colossale. Nous avons créer des fiches produits, raconté les histoires des maisons, nous disposons parfois de plus d'informations que le vigneron lui-même ! » En complément, l'entreprise ADC propose l'organisation d'événements particuliers aux clients. Cela va du survol des vignes en avion aux séminaires découvertes, des explications sur le terroir et le processus de dégustations du champagne aux soirées privées avec des particuliers comme des entreprises en passant par des rallyes et l'oenotourisme. « Nous voulons faire découvrir ce qu'est le champagne, apprendre à le déguster. Derrière chaque cuvée, chaque champagne il y a une histoire et nous voulons la raconter ! »
Marjolaine Combraque
> ADC, Ambassade du Champagne,
59, rue Pierre Taittinger à Reims. 03 51 42 62 11 www.ambassadeduchampagne.com
Michel Jolyot explore les caves et l'avenue de Champagne
Deux nouveaux ouvrages de Michel Jolyot sont disponibles en librairie depuis cette semaine. Dédiés au pays du champagne, ils racontent l'histoire de l'Avenue la plus célèbre de la Marne et les trésors du sous-sol des caves champenoises.
très courte occupation du territoire par l'homme à l'échelle de la planète. Un premier livre sur les caves avait déjà été édité en 2005, c'est donc une réédition agrémentée de nouvelles photographies et de seize pages de plus. Cet ouvrage est préfacé par Jean-Luc Barbier, le directeur général du CIVC, et il représente tout de même près de quinze années de travail pour le photographe.
e photographe Michel Jolyot vient d'éditer deux livres en rapport direct ou non avec le champagne et la région marnaise : Avenue de Champagne - Epernay et Caves de Champagne. Le premier est consacré à l'histoire de l'avenue et présente, dans un premier temps, des documents d'archives et de collections privées avant de laisser la part belle au travail du photographe. Au travers de son objectif, ce dernier magnifie l'architecture des Maisons de Champagne, les jardins et les caves. Les caves de Champagne se retrouvent en plein cœur du deuxième livre, justement, qui montre à voir 85 caves différentes, leurs particularités et leurs trésors cachés. « Les photographies se succèdent par thèmes. Elles racontent ce qu'on peut trouver dans le sous-sol champenois », dévoile Michel Jolyot. Des gravures, des bas-reliefs, des peintures mais également des graffitis du XIVème siècle jusqu'à nos jours ; les murs de craie se prêtent aux témoignages des générations successives d'habitants ou d'employés.
de Michel Jolyot. 176 pages, 312 photographies couleurs, 32€
> Caves de Champagne,
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M.C
> Avenue de Champagne - Epernay,
192 pages, 32€ www.jolyot.com
Michel Jolyot a commencé la photographie en 1979 lors d'un voyage aux États-Unis. L'année suivante, il photographie John Lennon devant son studio d'enregistrement puis continue les voyages à travers le monde. Il découvre la Champagne et le champagne en 1984 et réalise des reportages pour les Maisons de Champagne, coopératives, vignerons et pour le monde industriel et les collectivités locales. Son premier livre, Horizons de Champagne, paraît en 2000. Depuis il en a édité une quinzaine sur des reportages photographiques en France et à l'étranger.
Des Beatles au champagne
Le livre Caves de Champagne est disponible en librairie depuis mardi. © Michel Jolyot
Le photographe connaît bien les lieux. « L'atmosphère qui règne sous terre, le calme, les odeurs, le côté mystérieux...
Graffitis et pupitres au milieu de la craie
J'aime bien le graphisme, les choses bien ordonnées que je retrouve dans les photos industrielles mais aussi dans l'alignement des pupitres, les tas de bouteilles bien réguliers. Les caves présentent
à la fois un côté strict, rangé, et un côté fantaisiste avec les graffitis. C'est aussi émouvant de se sentir sous des mètres de craie qui étaient des fonds marins il y a des millions d'années ! » Il nous fait découvrir la cave aux coquillages de Fleury-laRivière, à 50 m de profondeur, ancienne mer tropicale 45 millions d'années auparavant. Le photographe parle également des crayères rémoises qui auraient, elles, 85 millions d'années. Ces crayères et caves comparées aux millésimes de champagne vieux de 15 ou 20 ans maximum font réfléchir à la
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Gastronomie
Ode à la truffe de champagne
Ce vendredi marque l’ouverture de la Cav’O Truffes, à Matougues, au cœur de l’Auberge des Moissons. Un concept résolument novateur dédié à la truffe de la Champagne, signé Benoît Jacquinet. Ou comment transmettre la passion d’un métier, en invitant le grand public à (re)découvrir l’univers captivant de la truffe.
n 1994, Benoît Jacquinet et ses sœurs, Milène et Valérie, fondaient la fermeauberge des Moissons sur leur exploitation agricole familiale, à Matougues. Très vite, l’établissement se diversifie, et multiplie les efforts pour un accueil « aux petits oignons » de leurs hôtes. « Je suis tombé dans le chaudron de la truffe en 98, sourit Benoît. Un produit idéal pour agrémenter les repas servis à l’auberge, et qui s’accompagne parfaitement avec le champagne, l’emblème de notre région. » Pour la petite histoire, la truffe est présente sur nos terres depuis au moins 1863. « Des écrits évoquaient, déjà à cette époque, les truffes de la Montagne de Reims. La trufficulture ne s’improvise pas. C’est un travail de longue haleine et de patience. Il faut attendre entre huit et dix ans avant de pouvoir ramasser les premières truffes. » En 2001, ce passionné autodidacte, également président de l’Association marnaise des producteurs de truffes, crée sa propre truffière. Soit environ
Conseils culinaires et chasse aux idées reçues
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Foire de Châlons
vidéos et sonores, ambiances colorées, diffusion de brises et d’odeurs pour recréer l’atmosphère des sous-bois, quizz interactif et tablettes tactiles, œuvre sculpturale pour illustrer l’évolution du précieux champignon, etc. Sur place, tout est prévu pour ajouter à la magie et à l’émerveillement.
Benoît Jacquinet et son chien truffier Honey, un duo de choc. © l'Hebdo du Vendredi
4 200 arbres truffiers plantés sur une surface de cinq hectares. « Il a fallu recréer un environnement favorable au développement de la truffe. Et faire appel à un pépiniériste agréé pour incorporer les champignons symbiotiques aux racines des arbres. Les noisetiers, les hêtres, les charmes ou encore les pins noirs s’y prêtent volontiers. » Aujourd’hui, il dévoile un nouvel espace de 200 m2 dédié à cet univers : la Cav’O Truffes de la Champagne. Cet investissement d’environ 300 000 euros auprès des entreprises locales s’ac-
Remerciements et retours en images
omme le veut la tradition, une cérémonie rassemblait ce lundi les nombreux partenaires de la foire de Châlons à l’Hôtel de Ville. L’occasion pour l’agence châlonnaise 361° de communication d’annoncer la sortie officielle de l’ouvrage Re-tour sur la foire. « 100 pages et 300 photos pour dévoiler la face cachée de la foire, a précisé Guillaume Chevron, le responsable de l’agence. Merci à toutes les entreprises et les institutions qui nous ont suivis dans cette aventure. » L’occasion aussi pour la municipalité, l’intercommunalité et l’Office de tou- Guillaume Chevron, directeur de l’agence 361° de communication, a risme de remercier les forces vives qui présenté officiellement le livre Re-tour sur la foire. ont fait le succès de leur stand commun, © l'Hebdo du Vendredi et de présenter un film « souvenir » de cette 68e édition. Evidemment, la suppression de l’armée à Châlons était dans tous les esprits. Et Bruno Forget, le commissaire général de l’événement, a rappelé, à sa façon, l’importance de défendre main dans la main ce territoire. Non sans une pointe de reproche dans son discours. « Le déclin de Châlons ne date pas d’hier, et nous n’avons rien fait depuis 40 ans. Mais le départ de l’armée a déclenché une conscience collective. Nous serons à vos côtés, Monsieur le député-maire, avec une vision commune et partagée. Et nous le serons aussi pour un autre cataclysme qui attend Châlons : la réforme territoriale. La foire est un modèle économique et sociétal, un levier où se retrouvent le monde agricole, syndical, politique, etc. Grâce à elle, on sait où se situe Châlons sur la carte de France. Il faut qu’on en soit fier. » En réponse, Benoist Apparu a précisé que « de toute crise doit naître une opportunité. A nous de savoir la saisir. Mais il est indispensable que nous soyons tous unis. Nous devons encore développer la foire de Châlons, moteur de l’économie régionale. Et poursuivre le challenge lancé cette année : le Pari du Végétal. Pour en faire l’événement politique, économique et social de la rentrée nationale. »
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compagne de la création de trois CDI. Un concept unique en région, à la fois pédagogique et ludique, pour associer le grand public à l’art de produire, de récolter et de cuisiner la truffe. Guidés par Honey, chien truffier et fidèle compagnon de l’exploitant, les visiteurs sont immergés dans une balade en forêt, à la recherche de l’or noir. « C’est un moment de complicité très important dans notre travail. Honey doit faire preuve de beaucoup de concentration pour repérer les odeurs et arômes qu’on lui a appris à reconnaître. » Projections
Grands gourmands comme fins gourmets peuvent également retrouver en boutique les produits faits maison autour de la truffe, et participer aux ateliers culinaires proposés par l’établissement, en compagnie du chef cuisinier Eric Geoffroy. « La truffe n’est pas un produit inaccessible. Une pièce de 10 grammes coût environ 3,50 euros. Mais elle se cuisine en très petite quantité, avec parcimonie. L’idée, avec ces ateliers, c’est de montrer de façon conviviale comment l’associer à des recettes, et comment l’utiliser simplement. Pour faire un beurre truffé, par exemple, ou avec du foie gras. » Parmi les indétrônables : la purée royale, le croustillant ou encore la gelée de ratafia aux truffes de la Champagne. A découvrir absolument !
Sonia Legendre
> La Cav’O Truffes de la Champagne Auberge des Moissons à Matougues Contact : 03 26 70 88 56.
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Festival – Bisqueers Roses
Be Queers à Reims
La 13e édition du désormais bien installé rendez-vous gay, lesbien, bi et trans rémois s'ouvre ce vendredi et promet, jusqu'à sa clôture le 10 novembre, de surprendre tout autant qu'interpeller.
l a fallu du temps pour qu’émerge et soit reconnu le concept de culture LGBT (Lesbien, gay, bisexuel et transexuel), pour offrir des représentations artistiques de l’amour, de l’attirance entre personnes de même sexe et des questionnements sur l’identité de genre (…) mais aujourd'hui nous sommes visibles et fier-e-s. » A quelques heures du début des Bisqueers, l'équipe du festival donne le ton. Mais si le « combat » contre l'homophobie et les discriminations progresse en France, ce n'est malheureusement pas le cas partout dans le monde. « Dans près de 40 pays, il existe toujours une véritable homophobie d’Etat qui réprime pénalement l’homosexualité. C'est pour cela qu'on voulait en témoigner cette année à travers une soirée consacrée à l’Ouganda et aux persécutions qu’y vivent les personnes LGBT. C'était important pour nous de mettre cet éclairage sur ces situations difficiles dans notre pays, où l'on pourrait se sentir relativement plus en sécurité », indique Laurence Weber, présidente de l'association ExÆquo, organisatrice du festival, qui constate que, malgré les avancées. « Il est toujours dur aujourd'hui de travailler sur la décons-
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truction des stéréotypes de genre, d'autant plus dans un climat où l'homophobie ordinaire reprend du terrain. » Une soirée programmée dès l'inauguration, ce vendredi à partir de 19h au CROUS du campus Croix-Rouge, et qui s'articulera en deux temps : la projection (suivie d'une discussion) du film Call me Kuchu (Kuchu étant un mot dénigrant désignant un homosexuel), un documentaire retraçant le combat mené par des activistes LGBT en Ouganda, pays où la loi interdit encore « les relations charnelles contraires à l’ordre de la nature ». S'ensuivra le spectacle musical Talented Ugandan Kuchus avec We are One, Lighting the Shadows, un spectacle banni d'Ouganda et qui sera d'ailleurs interprétés par des artistes exilé(e)s en France.
Cinéma, cabaret et chansons
Parmi les temps forts du festival, la traditionnelle séance cinéma des Bisqueers à l'Opéra est reconduite cette année avec, samedi à 14h, le drame de Chloé Robichau « Sarah préfère la course » et la réalisation polonaise « Ligne d'eau » de Thomas Wasilewski (projetée à 17h). À partir de 20h le même jour, c'est le Cabaret des Cœurs perdus qui retiendra toutes les attentions avec notamment une performance de la réalisatrice Chriss Lag. Parmi les artistes présents pour célébrer la culture LGBT, citons Louis(e) de Ville, Nick Ash, Eli El Sultan, la Môme Patchoulie, Isadora Gamberetti et Sylvanie
Isadora Gamberetti, la « gouaille montmartroise » © DR
de Lutèce. Le temps de se poser pour bruncher au local d'ExÆquo le dimanche et de retourner sur le dance-floor de l'Entre-Deux le soir avec Herr Pop&Friends et il sera déjà temps pour les Bisqueers de se retrouver au Manège, le lundi, pour baisser le rideau. Pas avant d'avoir assisté à l'intense et profond autoportrait chanté d’Adishatz, ainsi qu'au DJ set surprise prévu juste après au
Rénovation urbaine
Cirque pour clôturer comme il se doit le festival !
Aymeric Henniaux
> Rens. et programmation complète :
contact@exaequo.fr www.exaequoreims.com exaequoreims.blogspot.com
Harlem Désir en visite à Reims
Le Secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes était à Reims, hier matin, afin de mettre en évidence le soutien apporté par l'Union européenne dans la rénovation urbaine. Exemple dans le quartier Orgeval.
’Europe, c'est du concret. Tel est le message qu'a souhaité transmettre Harlem Désir lors de son passage lundi matin à Reims. Arrivé au alentour de 10h dans le quartier Orgeval, le Secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes a Sous la conduite de Christophe Villers, président du directoire visité, accompagné d'Arnaud Robinet et du Foyer rémois, Harlem Désir a visité deux appartements à Catherine Vautrin, deux des 1 000 apparte- Orgeval. © l'Hebdo du Vendredi ments appartenant au Foyer Rémois ayant bénéficié d'une aide financière de l'Europe dans le cadre de leur rénovation. Montant du soutien européen dans cette opération : environ 5% de la facture globale (50 000 euros par logement). Cela peut paraître minime, mais cet apport est dédié exclusivement à l'isolation thermique. En effet, l'aide financière du FEDER (Fonds européen de développement régional) intervient dans le cadre des enjeux relatifs à l'énergie et au climat afin de lutter contre le réchauffement climatique. « Isoler les logements pour les locataires cela se traduit par une baisse de leur facture énergétique, tout en améliorant le confort de leur habitat, mais cela permet aussi de diminuer nos émissions de CO2 », s'est félicité Harlem Désir. Et le Secrétaire d'Etat de rappeler « que le secteur de l'habitat produit plus de CO2 que celui du transport ». Pour les habitants, ces travaux se sont traduits par une augmentation du loyer d'environ 80 euros, mais ont permis de diminuer leur facture énergétique d'environ 30%. « Satisfait que Reims serve d'exemple », Arnaud Robinet s'est, lui, réjoui de cette visite tout en précisant que la rénovation urbaine du quartier Orgeval ne sera complète que lorsque la place de Fermat sera à son tour réhabilitée. Le maire de Reims a aussi émis le souhait qu'après Croix-Rouge, Wilson et Orgeval, les quartiers Europe et Châtillons bénéficient du prochain plan de l'agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).
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Julien Debant
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Foot L1 (13e j.) : Reims (13e) - Lille (12e)
Basket féminin - Coupe de France
Le RBF défie les Flammes Carolos
Le Stade ne doit pas se relâcher
i le Stade ne marche pas sur l'eau, le club reste en championnat sur deux victoires à domicile et deux nuls à l'extérieur. Cette belle série, les Rouge et Blanc, espèrent bien la poursuivre, dimanche, lors de la venue de Lille. En cas de victoire, ils dépasseraient même leurs adversaires du jour. « Il ne faut surtout pas se relâcher. C'est encore plus important quand ça va mieux », prévient Jean-Luc Vasseur, face à tout excès d'optimisme. Toujours aussi prudent dans son discours, après un début de championnat très difficile, l'entraîneur rémois continue de préserver ses joueurs et surtout de faire dans le positivisme. Ainsi, quand on lui demande si le nul à Monaco a été chanceux, lui répond : « Dans chaque entreprise la chance est importante, même des fois décisive. L'équipe a fait preuve d'une certaine sérénité, a continué à jouer, à croire en ses chances... » Et quand on lui demande ensuite si la bonne dynamique actuelle est liée au fait que l'équipe alignée est proche de celle de l'année dernière, lui, « ne vois pas les choses comme ça. Les nouvelles recrues ont dynamisé le groupe. C'est l'effet Kiss Cool... Il ne faut pas se fier à ce que vous voyez ». Alors, on le relance sur les performances de ses recrues. Jean-Luc Vasseur, protecteur, fait une jolie pirouette : « J'attends plus de tout le monde. Ce n'est pas facile d'arriver en fin de mercato ». Et l'entraîneur rémois, heureusement, de se laisser un peu aller dans ses déclarations : « J'ai toujours en tête l'arrivée de Raï au PSG ». Comparer le début de carrière timide de la star brésilienne dans le championnat français à la situation délicate vécue par Mavinga, Roberge ou N'Dog, il fallait oser. Reste que le classement actuel du Stade de Reims parle pour lui. Avec 15 points pris en 12 journées, l'équipe s'est éloignée de la zone de relégation, respectant un tableau de marche qui doit l'amener, au soir de la 38e journée, au minimum à 44 points : un total
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xempt ce week-end à l'occasion de la 6e journée du championnat de LF2, le Reims Basket Féminin ne se tournera pas les pouces pour autant. En effet, ce mardi 11 novembre, les joueuses entraînées par Aurélie Lopez joueront leur 16e de finale de la Coupe de France face à leurs voisines de Charleville-Mézières. Pensionnaires de la LFB, les Flammes Carolos partiront largement favorites lors de cette rencontre programmée au complexe René Tys. « Ça doit nous permettre de garder du rythme et surtout de préparer la réception de Dunkerque, un match très important pour la suite de notre championnat, indique Aurélie Lopez. La difficulté sera de lutter physiquement face à leur effectif. Il faudra être capable de trouver des solutions face à la dureté, chose qui aujourd’hui nous fait défaut. Solidarité, envie et collectif seront des paramètres indispensables pour exister le plus longtemps possible. » Pour les Rémoises, l'objectif premier sera donc de faire bonne figure et ainsi oublier la gifle reçue en championnat, le week-end dernier, sur le parquet de Roche Vendée (82-44).
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Avec 15 points en 12 journées, Jean-Luc Vasseur et le Stade de Reims respectent leur tableau de marche qui doit les mener au minimum vers le maintien. © l'Hebdo du Vendredi
synonyme de maintien. « Le championnat c’est un Marathon, il faut voir les confrontations. C’est en fonction des aléas du calendrier. Vous avez des temps de passage et ils ne sont pas les mêmes quand vous jouez Paris, Marseille, Bordeaux et Saint-Etienne lors des premières journées. Forcément c’est un peu compliqué pour prendre des points... Ce sera aussi difficile de jouer Lille que Caen ou Paris. Lille est en manque de points par rapport à son statut, ils perdent un peu de jus avec la coupe d’Europe, mais ça reste une équipe redoutable. » > Reims (13e) - Lille (12e), dimanche 9 novembre à 17h, stade
Julien Debant
Auguste Delaune.
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> Reims - Charleville, mardi 11 novembre à 16h30,
salle Bernard Lavergne au complexe René Tys.
Automobile
Basket Pro A (7e j.) : Dijon (8e) - Châlons-Reims (14e)
Le CCRB s'attaque à un mur Retour réussi pour le Classic Rallye de Champagne O
n ne peut pas dire que le Champagne Châlons-Reims Basket vit un début de championnat tranquille. D'ailleurs, l'équipe entraînée par Nikola Antic présente un bilan comptable négatif avec deux victoires pour quatre défaites, ce qui n'a rien de déshonorant pour un club qui découvre la Pro A. Pourtant, son prochain match de championnat, programmé exceptionnellement ce lundi en raison de sa retransmission en direct sur SPORT+, semble sur le Après son match perdu face au Mans (74-83), le CCRB de Da'Sean Butler doit papier le plus difficile depuis augmenter son intensité en défense pour espérer ramener une victoire de Dijon. le début de la saison. C'est en © l'Hebdo du Vendredi effet sur le parquet de Dijon, équipe où a trouvé refuge un certain Kevin Jauss-Roze, que les Marnais ont rendez-vous. Si les hommes de Jean-Louis Borg ont déjà perdu trois rencontres en six journées, ils sont en revanche invaincus dans leur salle en championnat... depuis plus d'un an ! Sur cette période, ils n'ont failli que deux fois : en demi-finale des playoffs, au printemps dernier, face au futur champion Limoges (60-63), et en coupe d'Europe, il y a une dizaine de jours, face au club espagnol de Gran Canaria (69-71). Châlons-Reims qui a perdu dans cette même salle le 1er octobre dernier en Coupe de France (66-63) sait d'ailleurs à quoi s'attendre. « Ils n'avaient pas fait un match énorme contre nous, se rappelle Nikola Antic. Depuis, ils se sont améliorés. On connaît leur force : la défense. Il faudra les battre avec les mêmes armes. Il n'y a pas d'autre solution. » Michel Morandais et ses coéquipiers, souvent brillants balle en main, vont donc devoir forcer leur nature et faire preuve de plus de dureté défensive s'ils entendent lutter pour le gain de cette rencontre. > Dijon - Reims, lundi 10 novembre, à 20h30, Palais des Sports J.M. Geoffroy, Dijon.
A suivre en direct sur SPORT+.
J.D
près une pause de 4 ans, le Reims Champagne Véhicules Historiques Sportifs (RCVHS) et son président Jean-Claude Leuvrey ont organisé, samedi 25 et dimanche 26 octobre, le 5ème Classic rallye de Champagne : une course de régularité avec comme cadre les magnifiques routes de la Champagne. 72 concurrents se sont élancés de Reims-Tinqueux pour se diriger vers le nord du département, puis les sous-bois de l’Aisne qui, sous la pluie, n'ont pas présenté leurs meilleurs reliefs mais des routes à la chaussée très glissante. Parmi 70 concurrents ont participé au 5ème Classic Rallye de Champagne. © l'Hebdo du les participants, plusieurs Vendredi équipages Belges, dont le triple vainqueur du Monté-Carlo Historique José Lareppe qui a remporté la dernière spéciale du samedi et qui a déclaré : « Si j’avais en Belgique un terrain de jeu aussi délicat que celui d’aujourd’hui, j’organiserais avec Jean-Claude Leuvrey et Jean-Pierre Chauré un Rallye de Championnat du Monde de la Régularité ». Pablo Castelain, organisateur du Tour de l'Aisne Historique, bien épaulé par son copilote Mika Demortier, ainsi que les expérimentés équipages belges Eric Piraux - Catherine Monard et Philippe Bodart - Bérénice Bodart ont conclu ce samedi riche de plus de 300 km sur le podium. Concernant la journée de dimanche, c'est encore l’équipage Eric Piraux - Catherine Monard, rappelant à tous leur palmarès, qui a pris la 2e place derrière le duo Pablo Castelain - Mika Demortier. L’équipage formé de Bastien et Jean-Luc Girard a, lui, terminé sur la 3e marche. Règle de l’alternance oblige, rendez-vous en 2015 pour le 2ème Ardennes Classic.
A
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Cirque et arts de la rue
Furies, ou l’art de prendre des risques…
Réputée pour semer le trouble artistique aux quatre coins de la ville et pour son côté bougrement décalé, l’association Furies remet le couvert. Au menu de cette 13e saison de l’Entre-Sort, baptisée « Les risques du métier » : des sujets sociétaux d’actualité, des univers hauts en couleurs, le tout saupoudré de jongleries trépidantes et d’une bonne dose d’inattendu. Trois jours durant, les spectateurs pourront varier les plaisirs et les nouvelles expériences. Assister à une visite de chantier avec la famille Annibal et ses éléphants pour évoquer les joies de l’entrepreneuriat par exemple, partager un hommage vibrant à l’Augmentation, de Georges Perec, avec la compagnie Ici et Maintenant Théâtre (lire l’Hebdo du vendredi 31 octobre), suivre une folle course poursuite entre Batman et Robespierre, ou encore se délecter des performances circassiennes de Clément Dazin, ancien du Cnac, entre jonglage et danse hip-hop. À ne pas manquer : les Rendez-vous de la cer-
Musique - Salmanazar
velle, made in Le nom du titre. Ou comment embarquer le public dans une conférence – sérieuse ! – sur le travail, en associant un philosophe, un cuisinier du cru et un comédien. Sur le papier, on vous l’accorde, le concept peut paraître étrange. Mais la recette a fait ses preuves. « C’est une sorte de conférence surréaliste, éclaire Fabienne Quémeneur, coordinatrice des Rendezvous. Les gens échangent et dînent en même temps, tout en profitant des interventions de Fred Tousch, « plaisantateur » hors pair. » Et toujours dans la série « créations improbables » : les balades urbaines de la compagnie Begat Theater. Une aventure dont le spectateur devient le héro, livré à lui-même dans les rues de Châlons. Avec pour seuls compagnons un casque audio et un mystérieux guide numérique… « On lui propose de disparaître dans la ville, précise Dion Doulis, l’un des concepteurs de l’expérience. Il part seul vers l’inconnu, pénètre des endroits insolites, et découvre une intrigue au fil du parcours et des
Parmi les perles de ce 13e Entre-Sort de Furies : Clément Dazin, artiste circassien renversant. © Michel Nicolas
personnages qu’il croise. Un polar grandeur nature, parsemé de surprises. »
Sonia Legendre > Entre-sort « Les risques du métier »
Du jeudi 13 au samedi 15 novembre - Salle Rive gauche à Châlons (15 rue de Fagnières) De 0 à 2 € Infos et réservations au 03 26 65 90 06 ou billetterie@furies.fr - Programme complet sur www.furies.fr.
Quand Denis raconte Nino
S’il s’est d’abord fait connaître grâce à des chansons de variété décalées telles que Mirza ou Le Téléfon, Nino Ferrer a également su s’imposer, au fil des années, comme un compositeur exigeant et créatif. Un personnage incontournable de la chanson française disparu depuis quinze ans, auquel Denis Colin, clarinettiste reconnu, a souhaité rendre hommage. Accompagné de la chanteuse Ornette ainsi que de cinq musiciens aussi talentueux qu’inventifs, l’artiste a donc élaboré un spectacle musical autour de l’univers de Nino Ferrer ; un univers qu’il réinterprète à sa
Concert - La Comète
façon, s’affranchissant de tous les clichés et embarquant ainsi le spectateur dans un voyage ludique et poétique. « Cet artiste, auteur remarquable, n'a jamais cessé d'inscrire ses chansons dans un contexte musical fort. Il a aussi, au cours de sa vie, embrassé un champ musical très large, sans rester collé à un seul style auquel il serait identifié une fois pour toute. Cet esprit d'ouverture et de création m'a inspiré la nécessité d'un écho, d'une réponse. Mon travail sur les chansons de Nino n'est jamais porté par un esprit « revival », ni dans les arrangements, ni dans le chant lui-
même. J'ai confié la plupart des chansons à une voix féminine, - celle d’Ornette - qui ne se soucie pas d'avoir une voix « noire » et qui transporte avec un naturel confondant la parole de Nino Ferrer vers des horizons expressifs totalement vierges. Les chansons de Nino méritent autre chose que l'imitation. L'important est de mettre en forme comment Nino sonne en nous aujourd'hui. » C.L > Univers Nino, jeudi 13 novembre à 20 h 30 à partir de 12 ans – Tarifs : 7,50 à 27 euros Théâtre Gabrielle Dorziat.
Replongez-vous dans l'univers multiple et coloré de Nino Ferrer grâce à Denis Colin ! © Gabrielle Besenval
Jamais sans son saxo !
Découvrez le style particulier de James Carter, à la croisée des jazz(s) ! © Ingrid C. Hertfelder
Visite accompagnée
Inconditionnel de Django Reinhardt, James Carter est aussi un saxophoniste hors pair, à qui aucun style ne fait peur : virtuose des saxophones, l’artiste passe du sopranino à la basse avec une dextérité surprenante et revisite l’histoire de l’instrument, réconciliant Coleman Hawkins avec John Coltrane ou encore Ben Webster avec Albert Ayler, à la seule force de son jeu. Originaire de Détroit, James Carter se revendique nomade, totalement hermétique à l’idée de devoir entrer dans une case : « Je ne cherche pas à brouiller les pistes mais je refuse de me laisser enfermer dans une image. L'impossibilité de classifier un ar-
tiste, c'est le secret de sa longévité ». Mêlant les styles, les genres et les époques, sans jamais plagier, la musique de James Carter, basée sur sa connaissance quasi encyclopédique du jazz, se compose autant de blues que de ballades, auxquelles viennent s’ajouter swing frénétique et gospel chaloupé. Accompagné de Gerard Gibbs et de Leonard King Jr, respectivement spécialistes de l’orgue Hammond et des fûts, le phénomène James Carter vous invite à découvrir sur scène son univers coloré, où tradition et modernité fusionnent à la perfection. « J’ai eu la chance de partager la scène avec de nombreuses
grandes figures du Jazz Manouche ; je suis donc bien placé pour savoir ce que respecter la tradition veut dire, et pour prendre des libertés avec elle lorsque je l’interprète avec mon Organ Trio. Mais rassurez-vous : elle sera bien là ! » Rendez-vous le 14 novembre prochain pour le vérifier !
C.L > James Carter Organ Trio - Vendredi 14 novembre à 20h30 à la Comète Durée : 1 h 30 Tarifs : de 6 à 24 euros Infos et réservations au 03 26 69 50 99.
Châlons en temps de guerre
À l’heure où les commémorations de la guerre 14-18 se multiplient partout en France, la Ville de Châlons-en-Champagne, très investie dans le Centenaire, invite le public à découvrir l’événement sous un angle différent. Dans le cadre des visites rares du service Patrimoine, Michèle Colson, guide conférencière agréée, dévoilera des détails et anecdotes sur l'entrée en guerre de la ville. Bien que les stigmates du conflit aient depuis longtemps disparu, les rues châlonnaises gardent en mémoire plusieurs faits marquants. La rue de Marne, par exemple, a vu partir bon
nombre de soldats français et arriver presque autant d’Allemands. L'escapade permettra de comprendre pourquoi Charles Félix Bernard, le maire de l'époque, s'est enfui, ou encore comment les civils ont réagi à l’ordre de mobilisation et se sont vus contraints d’abandonner leur ville, par peur de l’ennemi. Elle abordera également l’exode, les assauts allemands, les réquisitions, les pillages et, enfin, la contre-offensive française, suite à laquelle Châlons sera libérée. « Même si la plupart des bâtiments évoqués au cours de la visite ont disparu, ont été détruits ou remplacés, la rue de
Marne, l’Hôtel de Ville ou la cathédrale SaintEtienne gardent tous ces événements en mémoire », souligne Michèle Colson. Une visite complémentaire des expositions et des conférences déjà organisées sur le sujet, qui présente Châlons à travers le prisme de la guerre. C.L > Visite accompagnée – Châlons entre dans la guerre - Samedi 8 novembre à 14 h 30 – Départ devant l’Office de tourisme (3, quai des Arts) Tarif : 3 euros (gratuit pour les moins de 18 ans) Inscriptions obligatoires au 03 26 65 17 89.
Châlons-sur-Marne, à l'heure de la Grande guerre. © Archives municipales de Châlons-en-Champagne
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Exposition
Théâtre - MJC d'Aÿ
Contempler les œuvres de Brigitte Foucher, c’est un peu comme déguster une boîte de chocolats. Un mélange subtil de saveurs, de couleurs, et à chaque création, une nouvelle destination. Châlonnaise d’adoption, l’artiste se passionne pour la peinture depuis l’âge de neuf ans. Et considère l’art comme une liberté d’expression. Les œuvres chatoyantes et poétiques de Brigitte Foucher, à (re)découvrir Elle s’est également tourà la maison Clémangis. © l'Hebdo du Vendredi née vers la sculpture, et expose aujourd’hui une cinquantain e de chefs-d’œuvre à la maison Clémangis. Autodidacte, elle puise son inspiration au cœur des paysages champenois, insuffle vie à des personnages oniriques, et plonge le public dans son univers chatoyant. « Si je devais m’inscrire dans un courant, il s’agirait plutôt du figuratif, confie-t-elle. Cette exposition est d’abord un hommage aux paysages. J’ai toujours aimé peindre et remettre au goût d u jour les paysages qui nous entourent. La vue imprenable depuis le centre-ville de Fagnières, par exemple, ou en montant vers Compertrix. J’ai travaillé sur de nouvelles gouaches. Certaines mesurent plus d’un mètre, et offrent des perspectives particulières. Les visiteurs pourront aussi découvrir une série de toiles autour du cirque et des chevaux. » Et parmi les sculptures dévoilées : La gardienne des étoiles, une référence au cosmos faite de pierre calcaire, née de l’imagination débordante de l’artiste. « L’un de mes coups de cœur reste ce musicien de cornemuse. Il symbolise la tradition Breizh. Une façon de renouer avec mes racines, puisque je suis originaire de l’Ouest. » Autant de voyages à apprécier… sans modération ! Sonia Legendre
Où sont passés les héros de notre enfance ? Ces hommes et femmes sans peur et sans reproche qui nous faisaient rêver ? Dans un monde où tout semble parfois aller mal, il est grand temps d’ouvrir les yeux et de reconnaître que l’héroïsme n’est pas encore mort ! Seul sur scène, c’est ce que nous démontre Vincent Clergironnet dans Demain il fera jour, un spectacle où il endosse tour à tour le rôle d’un accro au b oulot, d’un gendarme chargé d’expulser une famille, d’un ancien solA l'aide d'un miroir sans tain, le comédien passe d'un rôle à l'autre et dat traumatisé, d’un comédien nous montre l'héroïsme du quotidien. © DR ou encore d’un vieillard fatigué, pointant du doigt une vérité trop souvent oubliée : si les grands héros des livres n’existent pas, beaucoup d’hommes et femmes sont toutefois héroïquement humains. « J’ai grandi dans l’adoration des héros : ils me tenaient éveillé au bord d’un livre, jusqu’au bout de mes nuits d’enfance et leur courage seul me semblait donner à la vie son prix, son intérêt, sa valeur. Plus tard, j’ai cru que les héros nous avaient abandonnés, qu’ils avaient déserté le monde laissant le champ libre aux crapules… Et puis j’ai mieux regardé et je les ai vus revenir… Mais ils n’étaient pas alors sur des chevaux ou debout en plein vent, sabre au clair renversant les montagnes, ils étaient ... aux creux de petits riens, héroïques en une infinité d’actes ordinaires, anecdotiques… ils étaient, ils sont : mon père, mes ami(e)s, mes frères, ces inconnu(e)s qui m’entourent, des hommes, des femmes… j’écris et je joue ce spectacle avec au cœur la tendresse et l’admiration que j’ai pour les hommes, pour leur courage qui donne à la vie son prix réel. »
Brigitte Foucher, gardienne des paysages
> Exposition personnelle de Brigitte Foucher, artiste peintre et sculpteur Du 9 au 16 novembre à la maison Clémangis, rue Nicolas Durand (vernissage le samedi 8 novembre à 18 h) - Tous les jours de 15 h à 19 h, possibilité d’échanger avec l’artiste sur place - Entrée Libre.
CE WEEK-END À CHÂLONS ET VOUS
!
L’atelier de découverte historique et de pratique archivistique donne un aperçu des parchemins châlonnais les plus remarquables et de la pratique de la calligraphie. À 13h15. Bibliothèque Georges Pompidou JUSQU’AU VE NDREDI 7 NOVEMBRE
THÉÂTRE : MAD MATHS Les franciliens Kevin Lapin et Olivier Faliez mettent en scène une conférence poético-loufoque sur les mathématiques, pour les cancres, les traumatisés et les fanatiques des maths. Deux professeurs, Guillaume Tagnati et Jean-Baptiste Guinchard amènent les spectateurs là où les concepts et théories deviennent absurdes, là où se nichent les ambiguïtés, la poésie et bien sûr l’humour... À 20h00. Tarifs : 5 à 16 euros. Salle des fêtes de Sompuis, près de Vitry-le-François
CIRQUE : «ACROBATES» Acrobates évoque les liens d’amitié qui unissent le metteur en scène, le vidéaste et les deux interprètes Alexandre Fournier et Matias Pilet à Fabrice, compagnon de route des Arts Sauts, trapé-
ziste devenu tétraplégique pendant une répétition. L’acrobatie célèbre ici un être cher. Le mouvement des corps, le choix du décor ravivent les souvenirs et entretiennent l’énergie vitale des artistes.
nommé le «Johnny Cash français» par un journal allemand. Rien que ça ! À 20h30. Tarifs : 5 à 16 euros. L’Orange bleue, Vitry-le-François DIMAN CHE 9 N OVEMBRE
À 20h30. Tarifs : 6 à 24 euros. La Comète
ORGUE
JUSQU’AU SAME DI 8 N OVEMBRE
À 16h00. Au Temple, rue Lochet
THÉÂTRE
Claire Lagrange > Demain il fera jour, jeudi 13 novembre à 20 h – Salle des fêtes de Germaine.
Salon des VINS des vignerons indépendan ts
ET VOIX
Organisé par l’association des Amis des Orgues.
AMATEUR
La troupe de théâtre des Sarrybiens fait escale dans son fief pour présenter ses nouvelles créations, deux comédies modernes, «Histoire d’eau» et «Un petit service». À 20h30. Tarifs : 8 euros, gratuit moins de 12 ans. Billetterie sur place. Salle des fêtes de Sarry
du 07 au 10
novembre 2014 REIMS
JUSQU’AU MARDI 11 N OVEMBRE
PORTES
PARC des EXPOSITIONS
OUVERTES ATELIER
Sandra Gadret vous invite à découvrir son atelier et à échanger avec elle autour de ses oeuvres. À 10h00. Entrée Gratuite, de 10h à 19h. 20 rue de Dierdorf, Courtisols.
SAME DI 8 N OVEMBRE
DIMAN CHE 9 N OVEMBRE
ROCK : ASTONVILLA + FRED RASPAIL
J’ÉCOUTE EN GRENOUILLÈRE
375 Exposants
Astonvilla, depuis 20 ans, reste fidèle à eux même : rock et charismatique. Sur scène, le trio donne tout. Astonvilla ne s’est pas arrêté au statut d’artiste découverte de l’année des Victoires de la Musique de 2001, il s’ancre dans le paysage du rock français avec son nouvel album «Joy Machine». Fred Raspail, compositeur, chanteur et voyageur, s’est vu sur-
Une demi-heure pendant laquelle les bibliothécaires font découvrir aux tout-petits jusqu’à 2ans, des histoires et des comptines.
de toutes les régions viticoles françaises
À 9h30. Gratuit. Réservation au 03 26 26 94 26. Bibliothèque Georges Pompidou
Vendredi 7........15h-21h V e n d r e di 7 ........ 15h-21h Samedi ............10h-20h S amedi 8 ............ 10h-20h 9......10h-20h Dimanche 9 ...... 10h-20h Lundi ...............10h-18h L undi 110 0 ............... 10h-18h
L'abus L'abus d'alcool d'alcool est dangereux pour pour la s santé, anté, à consommer consommer avec avec modération modération
Graphisme : Mathias Hima - Crédit Photo : Daniela Jeremijovic
VE NDREDI 7 NOVEMBRE
ATELIER : ARCHIVES
Hommage aux héros du quotidien
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21ème Reims Jazz Festival - Centre culturel St-Exupéry et Opéra de Reims
Une musique à partager
Le programme
« C'est le point d'orgue de la programmation de Djaz51. Un moment fort qui rassemble les musiciens, le public, les bénévoles et tous les gens qui s'impliquent dans cet événement », indique Francis Le Bras, directeur artistique du Reims Jazz Festival qui se déroulera du jeudi 13 au mercredi 19 novembre. Depuis plus de vingt ans maintenant, à Reims la fin d'année vibre en effet au rythme du jazz. 2014 ne dérogera donc pas à cette bonne habitude avec toujours une programmation innovante derrière John Abercrombie, la star de cette 21e édition. « Une locomotive » pour Francis Le Bras qui va permettre au public de découvrir d'autres projets moins connus mais tout aussi intéressant. Ainsi, le guitariste américain est attendu mardi 18 novembre sur la magnifique scène de l'Opéra de Reims, partenaire de Djaz51 dans l'organisation du Derrière la légende américaine John Abercrombie, huit autres groupes sont à découvrir lors festival. Accompagné de son Organ trio, ce musi- de cette 21e édition. © Alain Julien cien d’avant-garde repoussera une nouvelle fois les limites de la guitare jazz. Mais la force du Reims Jazz Festival c'est aussi de partir à la découverte de nouveaux projets, de nouveaux talents. Les soirées d'ouverture et de clôture promettent notamment chacune un moment privilégié. « Les artistes programmés lors de ces deux so irées ont en commun de posséder un véritable esprit de groupe, un peu comme un groupe de rock, dégageant une énergie très communicative », loue le directeur artistique. Ainsi, jeudi 13 novembre, le quartet du vibraphoniste luxembourgeois Pascal Schumacher puis le quintet du trompettiste allemand Jan Schumacher enflammeront le Centre Culturel Saint-Exupéry. Mercredi 19 novembre, le groupe Thisisatrio du batteur et inventeur de groove Frank Vaillant, suivi de Laurent Dehors associé à la soprano Géraldine Keller et des musiciens du colectif Tous Dehors raviront l'Opéra de Reims. Autant de rendez-vous où l'alchimie complice des artistes touchera sans aucun doute la sensibilité du public rémois.
Julien Debant > Plus d'infos sur www.djaz51.com
l Jeudi 13 novembre Pascal Schumacher quartet + Jan Schumacher 20h30 - Tarifs : 7 à 15 euros (gratuit pour les moins de 13 ans) Centre culturel Saint-Exupéry
l Vendredi 14 novembre Emmanuel Pedon quartet + Richard Bonnet quartet 20h30 - Tarifs : 7 à 15 euros (gratuit pour les moins de 13 ans) Centre culturel Saint-Exupéry
l Samedi 15 novembre Autres voix de piano + Jean-Charles Trio 20h30 - Tarifs : 7 à 15 euros (gratuit pour les moins de 13 ans) Centre culturel Saint-Exupéry l Mardi 18 novembre John Abercrombie 20h30 - Tarifs : 10 à 22 euros (gratuit pour les moins de 13 ans) Opéra de Reims
l Mercredi 19 novembre Thisisatrio + Petite histoire de l'opéra 20h30 - Tarifs : 10 à 22 euros (gratuit pour les moins de 13 ans) Opéra de Reims
Bords 2 scènes - Concert
Astonvilla : « Avec Joy Machine, on prend un véritable virage pop »
Après cinq ans de stand-by, Astonvilla revient sur scène avec un nouvel opus, Joy Machine. Interview de Frédéric Franchitti, l’un des fondateurs du groupe.
très gratifiante. Tout s’est fait dans un état d’esprit joyeux, et comme on relançait la machine, le titre de l’album a tout de suite sonné, c’était une évidence.
Comment avez-vous pensé ce nouvel album ? Et pourquoi l’avoir baptisé Joy Machine ? On l’a pensé… comme le meilleur album pop de l’année ! Avec Joy Machine, Astonvilla prend un véritable virage pop. Toujours avec cette signature du groupe, mais avec des guitares plus éloignées, épurées, et une voix davantage mise en avant, beaucoup plus grave. On y retrouve aussi ces textures électro, qui étaient sous-jacentes dans les albums précédents. C’est un album plus léger, un peu moins rock, qui peut s’écouter partout. On peut discuter ou même faire l’amour dessus, c’est pas rien ! Après plusieurs années de distance par rapport à la musique, lorsque l’envie de nous reformer s’est déclenchée, on s’est immédiatement plongés dans une espèce de légèreté. Sans tergiverser, avec beaucoup de fraîcheur et de spontanéité. Ce break a été salvateur pour nous. Puis il a fallu composer nos morceaux, monter notre site, etc. Ça a été une période très intense, et aussi
La tournée de Joy Machine, elle aussi, est bien lancée. Après Saint-Etienne, Brest, Lyon ou encore Limoges, direction l’Orange bleue, à Vitry-le-François. Des retrouvailles, en quelque sorte ? C’est en effet une belle tournée qui a commencé début septembre, avec plus de vingt dates. Ce qui est très rare par les temps qui courent. On est ravis ! On a même eu une date parisienne en octobre, au Trianon, avec une captation vidéo. On voit de nouveaux fans, c’est assez curieux. On savait qu’en prenant ce nouveau virage, on allait peut-être en décevoir certains, et en séduire d’autres, qui redécouvrent Astonvilla. Même si on l’espérait, on est tout de même surpris du très bon accueil du public. On vit de grands moments de partage. Et après cinq ans d’absence, c’est très agréable. L’Orange bleue est une salle incontournable, on a des souvenirs impérissables de nos passages là-bas. C’est un endroit convivial, qui permet de prendre le
Astonvilla sort un nouvel album, Joy Machine, et entame une tournée nationale. © DR
temps d’échanger avec le public en fin de concert, et c’est important pour nous. On a hâte d’y revenir !
Propos recueillis par Sonia Legendre > Astonvilla en concert à l’Orange bleue – Samedi 8 novembre à 20 h 30 – Avec Fred Raspail en première partie – Tarif : 16 euros (tarifs réduits 13 ou 5 euros) – Réservations au 03 26 41 00 10 Plus d’infos sur www.bords2scenes.fr.
Concert - La Cartonnerie
Lee Fields : la soul incarnée
Voix jeune, musique fraîche, arrangements actuels, rien, dans les derniers titres de Lee Fields, ne laisse devinez la longue carrière de l’artiste, et pourtant... Alors qu’on le croyait définitivement retiré de la vie musicale, « Little JB », comme on l’appelle parfois pour sa ressemblance avec James Brown, était revenu très fort avec My World en 2009 et Faithful man en 2012. Un retour couronné de succès grâce auquel l’artiste nous a prouvé que même après 40 ans de carrière, on pouvait toujours être dans le coup ! C’est en 1969 que le soulman de 60 ans fait son entrée dans l’industrie musicale. Régulièrement comparé à des artistes tels que The Moments, The Delfonics, The Stylistics ou encore James Brown, Lee Fields a toujours su côtoyer les plus grandes figures de la soul et du R’n’B comme Kool and the Gang, O.V Wright ou Little Royal. Malgré tout longtemps connu des seuls initiés, l’artiste se fait réellement connaître du grand public depuis qu’il est associé au label Truth & Soul, sous lequel il sort les meilleurs sons de sa longue histoire d’amour avec la soul. Après 43 ans de bons et loyaux services, Lee Fields n’a en effet pas cessé de l’aimer et s’impose aujourd’hui comme un artiste incontournable du genre, notamment grâce à ses deux derniers albums, prolongements contemporains du meilleur de l’âge d’or de la soul music des années 70. Accompagné de son live band, The Expressions, Lee Fields nous présente aujourd’hui Emma Jean, un nouvel opus dédié à sa mère. Découvrez-le sur la scène de La Cartonnerie le 10 novembre prochain. Claire Lagrange Lee Fields profitera de son passage à la Cartonnerie pour vous > Lee Fields & The Expressions + Mister Day + DJs Aston & Tempo, lundi 10 novembre à 20h – Tarifs : 12 à 21 euros – La Cartonnerie.
présenter son nouvel album. © DR
22e Salon des vins - Parc des Expositions de Reims
N°284 du 7 au 13 novembre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Le rendez-vous des amoureux de vins et de bonnes chères
entres amis et, bien sûr, préparer les fêtes de fin d’année.
A l'occasion de la 22e édition du Salon des vins des Vignerons Indépendants, le Parc des expositions de Reims accueille, du 7 au 10 novembre, 325 vignerons indépendants, ainsi que plus de 50 exposants des métiers de bouche.
enus de toutes les régions viticoles françaises, 375 passionnés du goût présentent leurs nouveaux crus et leurs spécialités culinaires. Pour les quelque 37 000 visiteurs attendus ce sera donc l'occasion idéale de remplir leur cave avant les fêtes de Noël.
Julien Debant
> Salon des vins des Vignerons Indépendants, du vendredi 7 au lundi 10 novembre au Parc des expositions de Reims. Entrée : 5 euros (gratuit pour les moins de 16 ans accompagnés d'un adulte). Ouvert vendredi de 15h à 21h, samedi et dimanche de 10h à 20h, et lundi de 10h à 18h.
V
325 vignerons indépendants présents
Muni d’un verre à l’effigie des Vignerons Indépendants, offert à l’entrée du salon, chaque visiteur peut en effet découvrir l’exceptionnelle diversité de saveurs déployées pour l’occasion. Les meilleurs crus sont déclinés tout au long des allées dans leurs robes rouges, rosées ou blanches aux tonalités riches et variées : fruitées, boisées, épicées... Appellations protégées, crus classés et vins de
37 000 visiteurs sont attendus pendant les quatre jours du salon. © DR
pays sont proposés par des vignerons qui ont à cœur de faire découvrir l’identité profonde de leur terroir. Champagne, Bourgogne, Aligoté, Chablis, Châteauneuf-du-Pape, Cognac, Coteaux du Layon, Fronsac, Lalande-de-Pomerol, Nuits-Saint-Georges, Pessac-Léognan, Sauternes, Saint-Estèphe, Vouvray... autant de noms évocateurs susceptibles de mettre les papilles en émoi. Forts d’un savoir-faire authentique, les exposants font apprécier sur place le fruit de leur labeur au travers de dégustations aussi chaleureuses qu’inédites, agrémentées de leurs conseils de passionnés.
CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER l
SAMEDI 8 ET DIMANCHE 9 NOVEMBRE Cormontreuil - Foire aux disques, BD et jouets 10h-19h - salle polyvalente, boulevard Alsace-Lorraine l DIMANCHE 9 NOVEMBRE Auménancourt - Bébé'Broc 9h-17h - salle polyvalente
Gueux - Bourse toutes collections 8h-18h - Maison des sports L'Epine - Salon fabophile 9h-17h - Entrée visiteur : 1€ - salle des pélerins Ludes - Bourse militaria - 8h-15h - Entrée visiteur : 2€ Reims - Forum du livres - 9h-17h - Place du Forum
Champigneul - Bébé'Broc et bourse aux jouets 8h-18h - salle des fêtes
Reims - Vide-greniers 7h-18h - salle Goulin, 6, rue de la Neuvillette
Chavot-Courcourt - Bourse aux capsules A partir de 8h - salle des fêtes
St-Germain-la-Ville - Vide-dressing 8h-13h - salle des fêtes
Couvrot - Foire aux mômes 9h-18h - salle des fêtes
St-Martin-d'Ablois - Bourse aux jouets 9h-17h30 - salle des fêtes
Dormans - Bourse aux jouets 9h-18h - salle des fêtes
Sézanne - Bourse aux jouets, vêtements et puériculture - 10h-17h - salle du prétoire
Fismes - Puces de la mercière et des loisirs créatifs 9h-17h - MJC, allée Goscinny-Uderzo
Vertus - Foire de la St-Martin et vide-greniers
Grauves - Salon artisanal 10h-18h - foyer rural
l MARDI 11 NOVEMBRE Epernay - Vide-greniers - Rue Chaude Ruelle
LA CLCV VOUS INFORME Le « double clic » dans les contrats électroniques
Pour qu'une commande par voie électronique soit valablement conclue, le consommateur doit pouvoir, avant de la confirmer, en vérifier le détail, son prix total et corriger d'éventuelles erreurs. Son consentement se matérialise par un « double clic » (2 clics de souris) : - le 1er clic permet de valider la commande - le 2ème clic permet de confirmer définitivement la commande après l'avoir vérifiée et, au besoin, corrigée Le professionnel doit veiller à ce que la fonction utilisée pour valider la commande comporte la mention : « commande avec obligation de paiement » ou une formule équivalente. Le vendeur doit aussi s'assurer du consentement exprès du client pour toute option payante s'ajoutant au prix principal (interdiction des cases précochées). Une fois la commande terminée, le vendeur doit en accuser réception, sans délai injustifié, par voie électronique (courriel ou page imprimable sur le site). (à suivre…) CLCV de la Marne – Reims : 03 26 05 03 88 ou marne@clcv.org
Vendredi
2° 14°
Dimanche
6° 15°
Samedi
Lundi
3
La qualité de l’air
La météo
4° 14° 3° 13°
Vendredi 7 novembre
Samedi 8 novembre
Bonne
L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.
Dimanche 9 novembre
Lundi 10 novembre
Et comme la dégustation de bons vins entraine très souvent l’envie de goûter de succulents mets, les visiteurs peuvent trouver également sur ce salon de nombreux stands de gastronomie du terroir à consommer sur place ou à emporter : du foie gras aux produits de la mer, du pâté en croûte aux escargots, de la charcuterie au fromage, ou encore pour les bouches sucrées, des macarons aux fruits frais confits, des chocolats aux nougats. Parmi les nouveautés cette année : « Le Palais de la Truffe », pour découvrir ses recettes à base de ce précieux et goûteux champignon, un producteur de pommes, pour déguster son cidre et son jus de pomme-cerise, ou encore un traiteur à domicile, qui présente sa gamme de verrines fabriquées artisanalement avec des produits de la région. Bref, que de bonnes idées pour passer un moment convivial
Le Trophée du Cracheur d’or, ouvert à tous
Animé par le lycée professionnel Oehmichen de Châlons-en-Champagne, dix candidats seront présélectionnés au sein du salon le dimanche 11 novembre. La finale se déroulera le même jour à 16h30 devant un jury d’experts. Un seul candidat repartira avec le trophée, mais tous recevront un grand cru pour leur participation. Sans inscription préalable et ouvert à tous les visiteurs âgés de plus de 18 ans, ce concours permettra à chacun de montrer son talent de cracheur. Avant tout ludique, ce concours comporte deux parties : une première où le candidat devra retrouver les arômes du vin en dégustant à l’aveugle, et une seconde où il devra prouver qu’il est un bon cracheur. Son crachat devra être élégant, fin, propre et précis !
L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04
BALANCE du 23.09 au 22.10
Cette semaine, votre ciel astral vous réserve une belle affiche. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il va y avoir du remue-ménage. Il vous suffira de vous en rendre compte pour en profiter.
C’est le moment d’avancer plus vite. Donnezvous des priorités, soyez persévérant(e)s. Vous êtes dans une période de moisson.
TAUREAU du 21.04 au 20.05 Natif du premier décan, ne remuez pas le passé, cela n’a pas d’intérêt. Concentrez-vous sur le moment présent et laissez-vous aller. Cela vous ferait le plus grand bien.
GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 N'ayez pas d'idées préconçues sur les personnes que vous rencontrerez au cours de cette semaine, ne jugez pas, ne critiquez pas. Vous serez alors étonné(e) de ce que l'on vous offrira.
CANCER du 22.06 au 22.07 Au plan professionnel, ne voyez pas trop grand, ne tirez plus de plans sur la comète. Les perspectives que vous avez envisagées ne correspondent pas à la réalité, donc rectifiez le tir.
LION du 23.07 au 22.08 Vous aurez la possibilité de mieux vous exprimer ou d’évoluer plus facilement dans votre domaine d’activité. La semaine ne vous veut que du bien et sera porteuse de bonnes intentions à votre égard.
VIERGE du 23.08 au 22.09 La période vous réserve un beau coup de pouce, mais attention il vous réserve aussi quelques turbulences. Il vous suffira de vous en rendre compte et de faire preuve de patience.
SCORPION du 23.10 au 22.11 C’est l'éclosion de sensations inconnues. Vous vous sentirez disponible, libre dans votre tête et dans votre cœur. La période sera féconde en de nouveaux contacts relationnels.
SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 Que vous le vouliez ou non vous allez évoluer. Les opportunités d’être heureux(e) fleuriront et vous les cueillerez. La semaine sera à marquer d’une pierre blanche et votre personnalité s’épanouira.
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Vous aurez de l’élan et franchirez avec aisance les obstacles, les limites. Les choses, les gens arriveront facilement, la vie des capricornes gagnera en intensité.
VERSEAU du 21.01 au 19.02 Sur le plan personnel, ne vous emballez pas trop vite car la déception risque d’être à la hauteur de votre enthousiasme. Surtout, ne vendez pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
POISSONS du 20.02 au 20.03 Vous ressentirez davantage de confiance en vous, en l'avenir, ce qui vous guidera vers la réussite. Ce qui est passé est passé et ce qui était difficile ou impossible ne le sera plus...
B. MELVHILLE
N°284 du 7 au 13 novembre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
magazine
LES HORAIRES
Semaine du 05/11 au 11/11
CINÉ Le Majestic
ZAC des Escarnotieres 51000 Châlons
Comedie musicale billy elliot cote diffusion Ven : 20h00 Sam : 14h00 Dim : 11h00 Lou ! journal intime Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 16h00 Annabelle Tous les jours sauf Ven : 22h00 Ven : 16h00 | 22h00 John wick Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 20h00 | 22h15 Jeu, Ven : 13h45 | 20h00 | 22h15 Fury Tous les jours : 19h30 | 22h00 Grizzly Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h45 | 15h45 | 18h00 | 19h45 Jeu, Ven : 13h45 | 15h45 | 18h00 | 19h45 Interstellar Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 10h30 | 13h40 | 17h00 | 20h30 Jeu, Ven : 13h40 | 17h00 | 20h30 La legende de manolo – 3D Mer, Sam : 11h15 | 13h45 Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h45 | 15h45 Le grimoire d'arkandias Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h30 Magic in the moonlight Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 18h00 Jeu, Ven : 13h30 | 18h00 Le labyrinthe Jeu, Sam, Dim, Lun, Mar : 13h15 | 15h30 | 17h45 | 20h00 | 22h15 Ven : 13h15 | 15h30 | 17h45 | 20h00
Les boxtrolls – 3D Mer, Dim, Lun, Mar : 11h00 | 13h45 Sam : 11h00 Ninja turtles – 3D Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h30 | 16h00 | 20h00 Jeu : 13h30 | 16h00 | 20h00 Ven : 13h30 | 16h00 Gone girl Tous les jours : 21h30 Paradise lost Tous les jours : 13h30 | 15h45 | 20h00 | 22h15 Samba Mer, Sam, Lun, Mar : 11h00 | 15h30 | 17h45 | 20h00 Jeu, Ven, Dim : 15h30 | 17h45 | 20h00 On a marche sur Bangkok Tous les jours sauf Ven : 18h00 Ven : 13h45 | 18h00 The Giver Tous les jours : 18h00 | 22h00 The november man Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h00 Tu veux ou tu veux pas Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 17h45 Jeu, Ven : 15h45 | 17h45 Une nouvelle amie Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 17h45 | 20h00 | 22h15 Jeu, Ven : 13h30 | 15h45 | 17h45 | 20h00 | 22h15
CINÉ La Comète
5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne
Mommy VF Mer lun 20h; ven 18h. Still the Water VO Mer dim 18h; ven 20h30.
Leviathan VO Jeu 18h; sam 20h30; lun 14h30. Saint Laurent VF Jeu dim 20h30; sam 18h.
LES SORTIES
Grizzly
Genre: Documentaire Pays: USA Durée: 1h18 Réalisateur : Alastair Fothergill, Keith Scholey Acteurs: John C. Reilly. C’est à l’heure où le printemps lance ses premiers bourgeons, quand la nature s’éveille du silence de l’hiver qu’ils sortent de leur tanière. Nous allons suivre la merveilleuse aventure d’Amber et de Scout, deux oursons nés au cœur de l’hiver dans la chaleur de la terre. Sky, leur mère, les guide le long de la route qui mène au lac magique où les saumons nagent à profusion. Ils commencent par entamer la longue route vers l’océan où le poisson-roi attend l’heure de remonter les rivières. Elle fut longue la route, pleine d’obstacles entre le mâle dominant et un paria, ogres avides comme dans les contes de la tendre chair des oursons. Un loup sournois souhaite aussi inscrire au menu les deux petits. Franchir les cols, tracer la route dans le blanc manteau neigeux qui tient encore par monts et par vaux. Sky a fort à faire entre le besoin de se nourrir pour allaiter les enfants voraces, louvoyer entre les avalanches et ne pas laisser les prédateurs de tout poil menacer ses petits. Au bout de la route les attend la plus belle des récompenses, une corne d’abondance de nourriture et la promesse d’une nouvelle année gagnée sur la mort. Patrick Vanlanghenhoven
Interstellar
Bouboule
Genre: S.F Pays: USA Durée: 2H49 Réalisateur : Christopher Nolan Acteurs: Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Michael Caine.
Genre: Aventures Pays: France Durée: 1h32 Réalisateur : Alexandre Castagnetti, Julien Simonet Acteurs: Christian Clavier, Ryan Brodie, Pauline Brisy.
Une nouvelle amie
Genre: Drame Pays: France Durée: 1H47 Réalisateur : François Ozon Acteurs: Romain Duris, Anaïs Demoustier, Raphaël Personnaz.
Le Juge
Genre: Comédie Dramatique Pays: France Durée: 1H24 Réalisateur : Bruno Deville Acteurs: David Thielemans, Julie Ferrier, Swann Arlaud.
EN BREF
Jusqu’au 22 novembre, une chasse au trésor pas comme les autres est proposée par la paroisse SaintEtienne de Châlons, en partenariat avec les commerçants du centre-ville. Les enfants de 6 à 11 ans sont invités, à partir d’indices et grâce à un parcours pédestre, à (re)découvrir l’histoire des saintes et des saints. Ils devront repérer dans les vitrines des boutiques plusieurs petites figurines Playmobil®, en suivant un carnet de route. Renseignements et distribution des passeports à l’accueil de l’église Notre-Dame-en-Vaux, en mairie ou à la Maison diocésaine. Plus d’infos sur www.paroissechalonscentre.com. Contact : chassedelatoussaint@gmail.com.
En avant les (saintes) histoires !
Créée à l’initiative de l’association Graines de Champagne, avec le soutien de la municipalité, la Halle des Arts est devenu un rendez-vous incontournable du centre-ville de Châlons. Ce dimanche 9 novembre de 10 h à 18 h 30, une vingtaine de créateurs et d’artisans régionaux se réunira au marché couvert. Peintures, sculptures, accessoires de modes, bijoux, déco, etc. De quoi forcément trouver son bonheur ! Prochaines Halles les 14 et 21 décembre, mêmes heures, même endroit.
La Halle des Arts revient dimanche