L'Hebdo du Vendredi Châlons 287

La Ville de Châlons-en-Champagne présente

du 3 au 24 décembre 2014 Châlons-en-Champagne

Véhicules Neufs - 0km* Garantie Constructeur

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Ville Châlons en Champagne

LE VILLAGE DE NOËL Horaires du Marché

Stationnement

dim 21/12

mer 10/12

"Sauvons le Noël d’Arlequin"

Spectacle circassien avec les étudiants du Centre National des Arts du Cirque

14 h et 16 h 30

À partir de 15 h 30

lun 22/12

ven 12/12

"Petites mécaniques"

"Paire Noël à bretelles" À partir de 16 h 30

15 h

mar 23/12

Nocturne festive dans les rues et commerces du Cœur de Ville

"Terry", magicien illusionniste Jusqu’à 21 h

mer 24/12 "La boite à magie"

sam 13/12

14 h

Fête de la Lumière

Vente de sapins

Le Carillon de Lumière,

LES SPECTACLES DE RUE, CONCERTS ET ANIMATIONS ven 28/11 ĬŐInauguration Ő de l’exposition des crèches ĬŐInauguration Ő de l’exposition "Le Père Noël a dit : les jeux continuent ! "

LE THÉÂTRE DU PÈRE NOËL

À partir de 17 h 30, église Saint-Alpin

17 h 15, départ de la place Saint-Etienne

Concert des "Vents et Voix de Noël" 16 h, Cathédrale Saint-Etienne

mer 17/12 Chantorgue

Atelier maquillage à partir de 14 h 15

dim 7/12 "SOS Père Noël" d’Estelle Breton.

Magie, danse et aventure…

"Tranche de cirque"

Téléthon

14 h 30 et 17 h

sam 6/12

Ateliers créatifs par L’Atelier de

Fête de la Saint Nicolas

Claire Infos et réservations au 03 26 69 09 91. Places limitées pour chaque atelier.

Départ du défilé à 15 h 30, place Foch

sam 13/12 "Terry", magicien illusionniste 14 h 30

dim 14/12 "Le chef d’orchestre" et "Le tour du Monde" d’Anita le clown 14 h 30 et 17 h

Téléthon

ven 19/12

"Les elfes-fées d’ailleurs" par la Compagnie D’ailleurs.

Surprises, magie et tendresse…

15 h et 16 h 30

Concert des Amis de l’Orgue 16 h, Collégiale Notre-Dame-en-Vaux

mar 9/12

Ateliers créatifs par L’Atelier de

Expo-Concert

sam 20/12 "Le p’tit banc au bout" de Romain Changenot 14 h 30 et 16 h

29 novembre - 31 décembre sauf le 25 décembre

Furies fait son cabaret

Hôtel de Ville

Vendredi 19 à 20 h 30 Samedi 20 à 19 h Dimanche 21 décembre à 16 h

Michel Bastien, sculpteur sur bois 26 novembre - 13 décembre (fermé le dimanche)

Over the Cloud

Jeudi 11 décembre

"Le Trésor de Pouilly-sur-Meuse" Exposition jusqu’au 15 décembre Musée des Beaux-arts et d’Archéologie

Les 10, 11, 12, 13, 16 et 17 à 19 h 30 et dimanche 14 décembre à 16 h.

Brade-livres !

Du 6 au 13 décembre

LES BALADES EN VILLE

NOËLS DE CHAMPAGNE LE CHEMIN DES CRÈCHES

Balade en rollers "spéciale" Noël Vendredi 12 décembre

À partir de 16 h 30

Rendez-vous place Foch à 19 h 30

sam 20/12

Balades en barque sur le Mau et le Nau

À partir de 11 h

compagnie Akouma.

Personnages clownesques, percussionnistes… À partir de 17 h

"Des histoires à rêver debout" par la Compagnie d’Ailleurs.

Déambulation musicale sur un fabuleux engin…

LES VITRINES DE CHÂLONS-ENCHÂ ÂLONS-ENCHAMPAGNE CHAM PA AGNE

LES V VISITES ISITES GUIDÉES

"Joyeuses fêtes" avec les Vitrines de Châlons-en-Champagne.

Sainte Barbe à Châlons-en-Champagne

Jusqu’au 31 décembre

Renseignements au 03 26 69 98 21 Jeudi 4 décembre

LE CHEMIN DES RÊVES avec 80 commerçants.

13 h 15

15 h et 17 h

Les Saints à Châlons-en-Champagne

mar 23/12

Réservations à l’office de tourisme au 03 26 65 17 89 Samedi 6 décembre

Sarocchi

dim 7/12

mer 17/12 Claire Infos et réservations au 03 26 69 09 91. Places limitées pour chaque atelier.

"Le Père Noël a dit : les jeux continuent !"

À partir de 14 h 30

dim 21/12

mer 10/12

10 h 30

LES ARTS DU CIRQUE

Samedi 13, 20 et 27 décembre

Quintette de cuivres

Samedi 13 décembre

29 novembre - 4 janvier 2015 inclus sauf le 1er janvier

Déambulation de feu Quintette Emyol

Les caves Joseph Perrier

Bibliothèque municipale Georges Pompidou

Red Pepper Jazz Band

sam 6/12

"Chemin des crèches à travers nos provinces"

18 h, musée des Beaux-arts et d’Archéologie

"Les boules de feu"

17 h 30, place Foch

LES EXPOSITIONS

17 h

À partir de 15 h 30

14 h 30 et 17 h

Sous la halle du marché couvert

Musées en musique : le Sacré

18 h, collégiale Notre-dame-en-Vaux

Lancement des illuminations et inauguration du marché de Noël

Dimanches 14 et 21 décembre

"Dégustation circassienne"

Carillon de Lumière

ven 5/12

Marché des créateurs

Office de tourisme

Spectacle circassien avec les étudiants du Centre National des Arts du Cirque

"Le p’tit banc au bout"

Maison du Patrimoine et de l’Architecture.

Ouvert du mardi au samedi de 14 h à 18 h et le 1er dimanche de chaque mois (le 7 décembre)

dim 14/12

mer 3/12

mer 3/12

L’espace "Châlons, Ville d’art et d’histoire"

Eglise Saint-Alpin

15 h

Ferme de Noël

LA HALLE DES ARTS

Trio de chants corses Avec le festival des Musiques d’Ici et d’Ailleurs.

17 h, place Foch

Arrivée du Père Noël 18 h, place Foch

14 h 30

"Ombres et lumières" : caves, souterrains et cryptes Réservations à l’office de tourisme au 03 26 65 17 89 Samedi 20 décembre 17 h

Carillon de Lumière 18 h 30, Collégiale Notre-Dame-en-Vaux

Visite commentée de l’exposition des crèches, concert par le chœur féminin Thibaut de Champagne. Entrée 5 €.

Gratuit pour les enfants. Au profit du "Noël de la solidarité".

Gratter, gagner des centaines de cadeaux de Noël et, au tirage au sort : un voyage…des bouteilles de champagne…

Vendredi 12 décembre : grande journée et nocturne festive. Ouverture de vos commerces jusqu’à 21 h.

Orchestres, animation en direct, et jeu spécial nocturne.

Et toujours l’incontournable concours de décorations de vitrines.

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RÉFORME

DES LYCÉES

ORIENTATIONS

BUDGÉTAIRES

FÉÉRIE

DE

NOËL

L'Inspection académique

La Région Champagne-Ardenne,

Les expositions de jouets

et des profs

que jamais

leur grand retour

a entendu l'appel des élèves p.7

plus volontariste p.14

et de crèches font

p.17

Châlons vivra !

ÉDITION CHÂLONS N°287 du 28 nov. au 4 déc. 2014

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c h a l o n s . l h e b d o d u v e n d r e d i .

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© Vincent Muteau

Face à la flopée de manifestations et de mauvaises nouvelles qui plombent le moral des Châlonnais - départ de l'armée, risque de perdre le statut de capitale administrative -, il est bon de rappeler les atouts qui font aussi la richesse de la ville-préfecture. Des projets industriels, des écoles nationales, des secteurs d'avenir... Un peu de positivisme dans un contexte morose. P.4 et 5

N°287 du 28 novembre au 4 décembre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

ÉDITO Si fort sexe faible

En montant à la tribune de l'Assemblée Nationale, ce 26 novembre 1974, la Ministre de la Santé d'alors n'ignorait pas le séisme que sa proposition de loi allait engendrer.

Vouloir légaliser l'intervention volontaire de grossesse dans un pays qui, à peine trois ans auparavant conspuait encore ses 343 Salopes s'annonçait plutôt courageux, mais n'effrayait pour autant nullement la motivation de cette grande Dame qui en avait vu bien d'autres.

Qu'importent les frilosités aux relents machistes, y compris dans les rangs des parlementaires, les droits des femmes allaient bien s'étoffer d'une nouvelle prérogative, trente ans après l'obtention du droit de vote et près d'une décennie après la possibilité d'ouvrir un compte en banque et d'exercer une profession sans l'autorisation de Monsieur.

La nouvelle étape d'un long combat progressiste, dont la suite s'accompagnerait par exemple de l'obligation de mixité dans tous les établissements publics d'enseignement ou, il y a quinze ans à peine, d'un égal accès des sexes aux mandats électoraux et autres fonctions électives. Pour autant, si la loi est une chose, l'évolution des mentalités en demeure une autre, bien plus timorée. Et c'est justement parce que beaucoup reste encore à faire que depuis quarante ans, discrètes mais vigilantes, Simone et les autres veillent...

Aymeric Henniaux

Retrouvez-nous au quotidien sur :

www.lhebdoduvendredi.com

L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 36 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Laurianne Laggia (laurianne.laggia@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Alexandre Percheron (distribution@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

w ww.l hebdo duvendredi.com

L'événement Centenaire 14-18 de la semaine A Fleury-la-Rivière, visitez des monuments qui n'existent plus !

« Il n’y a plus rien à visiter chez nous, tout a été détruit par la guerre 14-18 ». De cette phrase, tant de fois entendue, tant de fois répétée par les habitants de la Montagne de Reims eux-mêmes, a germé la visite théâtralisée de monuments qui n’existent plus !

Le Parc naturel régional de la Montagne de Reims et la Compagnie du Diable à 4 pattes poursuivent ainsi leur programme de commémoration du Centenaire de la Grande Guerre. A cette occasion, quatre manifestations ont été spécialement programmées du 1er au 6 décembre, en partenariat avec la commune de Fleury-la-Rivière : • Visites théâtrales et sensorielles d’un monument détruit en 14-18.

Vous êtes invités à découvrir ici le château d’Aubilly, non à travers une reconstitution, mais grâce à une visite sensorielle et théâtrale.

Mercredi 3 (14h et 15h), vendredi 5 (19h) et samedi 6 (15h, 16h, 17h et 18h) décembre à Fleury-la-Rivière. Gratuit mais réservation obligatoire auprès de la Maison du Parc au 03 26 59 44 44.

• Exposition « 1561 jours de vie ».

Créée et présentée par Christian Schopphoven, cette exposition rend hommage à la vie quotidienne du « Poilu » et du civil à travers la présentation d'objets courants : la baïonnette côtoie l’épingle à chapeau, la grenade, le poudrier, le casque et les obus.

Mercredi 3 (14h-18h, jeudi 4 (16h-18h), vendredi 5 (16h-19h et samedi 6 décembre (10h-12h/14h-16h). Médiathèque de Fleury-la-Rivière. Entrée libre.

• Conférence sur « La Grande Guerre, entre histoire et anecdotes ».

Des petites histoires, des anecdotes et quelques chiffres afin de, peut-être, mieux comprendre cette époque vécue par nos aïeux. Par Christian Schopphoven.

Mardi 2 décembre, à 19h, Médiathèque de Fleury-la-Rivière. Entrée libre.

• Conférence sur « Les paysages façonnés par la Grande Guerre ».

Les traces du conflit mises en évidence depuis une vingtaine d’années par l’archéologie, la géoarchéologie, la géographie physique et les sciences de la terre. Par Alain Devos.

Jeudi 4 décembre, à 19h, Maison du Parc à Pourcy.

Visites, exposition et conférences rythmeront la vie de Fleury-la-Rivière jusqu'au 6 décembre.

Gratuit sur inscription auprès du SUAC (03 26 91 34 15 ou suac@univ-reims.fr)

J.D

Coup d’oeil sur le monde La bonne adresse

Inquiète de ne pas voir son fils rentrer à la maison après la soirée d'Halloween, fin octobre, une mère de famille newyorkaise a utilisé l'application de localisation du téléphone de son rejeton pour tenter de le retrouver. Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsque le téléphone lui indiqua la position du fiston... au poste de police de Jamaica, un quartier du Queens de la Grosse Pomme.

C'est en arrivant stupéfaite au commissariat qu'elle apprit que le jeune garçon venait d'être arrêté par les agents suite à un flagrant délit de vol, et qu'au cours du mois d'octobre, il aurait déjà commis plusieurs autres vols et agressions avec deux de ses amis. Qui a dit que les mamans et la technologie faisaient deux ?

Savoir prendre son temps

Le record que vient récemment de battre Al Roker, célèbre présentateur météo à la télévision américaine, est plutôt cocasse puisqu'il consistait à rester le plus longtemps à l'antenne en parlant uniquement de la météo. Un record battu par Al Roker, après quelque 34 heures de direct (à raison d'une pause

de cinq minutes toutes les heures ou de vingt minutes toutes les quatre heures).

Météo du jour, du lendemain, de la semaine, de la veille, mais aussi futures évolutions météorologiques et changements du climat depuis plusieurs décennies, il fallait brasser large dans les sujets pour avoir suffisamment de matière afin de tenir l'antenne. Un défi parfaitement remporté par le présentateur, dont le record s'accompagnait d'une collecte en faveur des familles des soldats américains engagés au front.

Chasse à la barbe

De plus en plus en vogue, le port de la barbe, plébiscité en particulier par le mouvement des « hipsters », pose toutefois quelques soucis au Liban. Dans ce pays en effet, les barbus se voient quasi quotidiennement contrôlés par la police, à Beyrouth, la capitale, notamment. Des contrôles d'identité et des questions sur les raisons ayant poussé l'individu à arborer fièrement cette barbe, non sans rappeler, selon les autorités, celle portée par les djihadistes. Le problème en effet c'est que cette nouvelle tendance du port de la barbe au

Liban coïncide malheureusement avec une période d'attentats terroristes dans le pays. Les Hipsters ont décidément la belle vie à Paris !

Le minou de la terreur

Chacun le sait, bon nombre des appels passés aux urgences n'en sont finalement pas. Dernier exemple en date au Royaume-Uni où la police du Gloucestershire (sud-ouest du pays) a eu la surprise il y a quelques jours d'entendre au bout du fil une citoyenne complètement terrorisée parce que le chat de son voisin la regardait d'une manière étrange. Si vue de France, l'anecdote est avant tout prise avec humour, les autorités commencent sérieusement à grincer des dents outreManche, suite au nombre incalculable d'appels pour des non-urgences, à l'image, il y a quelques semaines, d'un Britannique qui avait ainsi appelé les secours car son épouse refusait de lui donner la télécommande, ou d'un autre qui, lui, appelait pour se plaindre du goût de son hamburger...

Impossible n’est pas Châlonnais !

Avenir de Châlons

Face à la morosité ambiante qui règne depuis plusieurs semaines sur la villepréfecture, il n’est pas inutile de rappeler que Châlons a encore de beaux atouts en main pour rebondir. Et sans vouloir tomber dans la niaiserie ou la flagornerie, la « positive attitude » n’a jamais fait de mal à personne !

es difficultés qui assombrissent l’avenir de Châlons sont dans tous les esprits et sur toutes les lèvres. Comme si, en quelques semaines seulement, la fin du monde s’était abattue sur la ville-préfecture. « Vous vous rendez compte ? 1 200 militaires en moins ! », pouvait-on entendre ici et là lors des commémorations du 11 novembre. Quelques jours auparavant, on s’interrogeait sur les dégâts occasionnés par les agriculteurs manifestants. « Ils ont saccagé la ville ! Qui va payer les pots cassés ? » Et pas plus tard que mercredi, pendant la mobilisation des lycéens, des profs et des parents d’élèves, il était question de la réforme territoriale. « Si les institutions publiques s’en vont, que va-t-on devenir ? » Sans oublier les conséquences à moyen terme sur l’immobilier, le commerce, les associations, les transports… bref, sur le dynamisme (légendaire ?) de la ville.

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Le végétal, une filière d’avenir pour Bruno Forget Ce n’est un scoop pour personne, l’armée et la fonction publique constituent, depuis toujours, de véritables piliers pour Châlons. Aujourd’hui, cette impression de « tout fout l’camp » mine ses habitants. Mais il existe d’autres points forts

La foire de Châlons, un événement phare pour la ville-préfecture. © l'Hebdo du Vendredi

sur le territoire. A commencer par la foire-expo, deuxième foire agricole de France. Elle a accueilli cette année plus de 230 000 visiteurs en onze jours, et permis à 800 exposants de faire des affaires. Ce contexte incertain n’est-il pas justement l’occasion de miser sur d’autres secteurs pour rebondir ? Bruno Forget, directeur de l’Union commerciale, industrielle et artisanale (UCIA) en est convaincu. Et voit en la filière du végétal un véritable potentiel de développement économique. « Il y a eu la période de colère et de deuil. Maintenant, nous devons avancer, remettre toutes nos méthodes de travail à plat et développer les leviers dont nous disposons. L’armée va libérer une dizaine

Des projets pour booster l’industrie

es Villas du Centaure figurent parmi les nouveaux projets déployés dans l’opération de rénovation urbaine. Porté par le bailleur Châlons-en-Champagne Habitat, avec l’aide de l’Anru et de Cités en Champagne, ce complexe se compose de neuf pavillons.

Dont cinq locatifs, et quatre proposant le Prêt social location accession (PSLA). « C’est une première sur Châlons, souligne François Cartigny, le directeur général adjoint de Châlons Habitat. Cette formule prévoit de mettre de côté une partie du loyer versé pour construire un apport, et offrir aux locataires la possibilité Le projet de la Scapest, sur la zone industrielle de Cités en d’acheter par la suite leur Champagne. © l'Hebdo du Vendredi pavillon, à un prix plus abordable. Avec une exonération de taxe foncière pendant 15 ans. Ce sont des T4 de 90 m2, avec jardins privatifs. Les futurs occupants pourront y accéder à la fin de l’hiver. » Prix à l’achat : entre 155 000 et 160 000 euros TTC.

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S.L

d’hectares sur la ville. Utilisons-les pour en faire des pôles d’excellence autour des spécificités locales ! Nous avons officiellement présenté le Pari du Végétal lors de cette foire, et depuis, les acteurs de la filière ne cessent de s’agréger autour. On a la chance d’avoir des leaders nationaux sur notre territoire : les représentants des producteurs de légumes, des métiers de la jardinerie, du syndicat du machinisme agricole, des professions de l’automobile, etc. Il faut faire converger toutes ces synergies. » Même enthousiasme pour Michel Gobillot, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Châlons, et entrepreneur engagé de longue date. « La seule solution qui

s’offre à nous, c’est de prendre notre courage à deux mains et de travailler en équipe, tous les acteurs institutionnels, économiques et associatifs que nous sommes, pour construire l’avenir sur les deux prochaines décennies. J’ai d’ailleurs missionné Jean-Pierre Guérin (ndlr : membre de la CCI et premier vice-président du Conseil économique, social et environnemental régional) sur l’organisation de réunions avec l’ensemble des forces vives, pour mener cette réflexion. Le mot d’ordre : tous ensemble pour gagner. Nous devons positiver. Des choses bougent sur Châlons, et des projets se dessinent. »

Le projet Campus 3 000, né pour convaincre les étudiants

Sonia Legendre

partir du 1er janvier 2015, la communauté d’agglomération de Châlons adhèrera à l’Association des villes universitaires de France. Elle signera également ce samedi 29 novembre une convention cadre avec l’Université Reims Champagne-Ardenne (Urca).

Objectif : déployer tout un plan d’actions en faveur de l’enseignement supérieur sur le territoire. Depuis septembre, le Centre Arts et Métiers ParisTech de Châlons (le seul Cités en Champagne espère réunir 3 000 étudiants à Châlons d’ici de France avec celui de 2020. © l'Hebdo du Vendredi Bordeaux) accueille la formation bac + 3 Bachelor de technologie. Et dès 2015, une licence en Sciences de l’éducation sera ouverte à l’Ecole supérieure du professorat et de l'éducation (Espé). A plus long terme, en lien avec l’Urca, il est prévu de créer un campus d’établissements sur le secteur Chaussée du Port, pour y rassembler une maison des langues, une bibliothèque universitaire, et un pôle de recherche autour de la thématique « société et santé ».

Pour rappel, le projet Campus 3 000 lancé il y a deux ans vise à fédérer 3 000 étudiants à Châlons d’ici 2020. Ils sont 2 200 pour l’instant, mais devraient rapidement augmenter si les projets évoqués se concrétisent.

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Et si Châlons n’était plus préfecture ?

N°287 du 28 novembre au 4 décembre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

L’Hôtel de la Préfecture, à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

’est la question que se posent de nombreux habitants, notamment depuis que Strasbourg a été « couronnée » capitale administrative de la future région Champagne-Ardenne Alsace Lorraine. Ceci étant, il faudra encore compter au moins trois semaines de procédure avant que cette nouvelle carte ne soit définitivement actée. Les élus champardennais saisiront le conseil constitutionnel pour dénoncer le processus de désignation de Strasbourg, qu’ils jugent non conforme à la législation. Mais dans les faits, cette démarche peutelle réellement changer la donne ? Rien n’est moins sûr, d’après le député-maire de Châlons, Benoist Apparu. « Si le conseil constitutionnel annule cette désignation, il le fera uniquement sur un point de procédure. Mais il ne se prononcera pas sur le fond de ce choix. L’Etat peut donc annuler cette décision, puis le processus traditionnel de désignation reprendra. » Et si Strasbourg n’était pas choisie comme capitale, Châlons feraitelle le poids face à Metz ou Nancy ? Des discussions sont en cours avec certains élus lorrains, mais encore une fois, rien n’est acté. Ceci étant, d’un point de vue technique comme financier, on imag-

ine assez mal que l’Etat puisse décider, du jour au lendemain, de transférer tous les services publics – et leurs agents - de Champagne et de Lorraine en Alsace. A Châlons, environ 3 000 agents sont rattachés aux statuts de préfecture de Région et de Département. « En gros, 1 000 emplois pour la préfecture de Région, et 2 000 pour le département. Les gens ont tendance à l’oublier, mais nous resterons quand même préfecture de Département.

Sur les 1 000 fonctionnaires qui dépendent du statut régional, environ 400 sont rattachés au Conseil régional, et 600 aux directions régionales de l’Etat. Les préfets de Bourgogne et de FrancheComté viennent tout juste d’être missionnés pour étudier les possibilités de réorganisation sur les nouvelles régions. Il est probable que dans chaque ancienne région, on maintienne des unités territoriales pour gérer les questions du quotidien. Autre scénario : répartir les directions par région et par pôle d’activité. Mais à l’heure où l’on en parle, nous ne savons pas comment tout cela sera géré.

Seule certitude : on ne perdra évidemment pas 1 000 emplois publics à Châlons. »

armi les spécificités de Châlons, le Centre national des arts du cirque (Cnac). Une fois encore, le seul de France. « Il existe une dizaine d’écoles supérieures des arts du cirque dans le monde, mais seulement deux centres labellisés nationaux : à Londres et à Châlons, rappelle Gérard Fasoli, le directeur. Nous accueillons chaque année environ 55 étudiants, ainsi que l’option arts du cirque du lycée Bayen. Nous disposons d’un centre de formation tout au long de la vie, et d’un centre de documentation et de recherche, avec une base de plus de 7 000 documents. » Un véritable gage de notoriété, en particulier à l’étranger. « Sur plus de 300 élèves issus du Cnac, près de la moitié vient des cinq continents. On parle donc de Châlons partout dans le monde. Notre rôle, c’est aussi de valoriser cet outil sur le territoire champardennais, et d’en faire un vecteur de développement social et économique. » Sur ce point, la notion de réseau est primordiale. « On souhaite favoriser une programmation circassienne tout au long de l’année, avec l’ensemble des acteurs culturels de la région, scènes nationales, associations, etc. » Pour développer ses actions et ses projets pédagogiques, le Cnac lançait fin 2013 un vaste chantier d’extension sur l’espace chapiteaux.

Autre acteur incontournable en la matière : l’association Furies, née du collectif artistique Turbulence en 1981. Cette année, pas moins de 20 000 specta-

teurs ont participé à la 25e édition du festival Furies.

Et les projets pour développer cette dynamique ne manquent pas. « Notre mission première, explique le directeur artistique, Jean-Marie Songy, c’est de soutenir la création artistique et de donner les moyens aux artistes, grâce à des résidences sur Châlons, d’inventer de nouveaux spectacles. Nous oeuvrons en lien étroit avec le Cnac pour partager nos outils de travail et nos équipements. » Furies travaille aussi sur l’obtention d’un label du ministère de la Culture, pour être reconnue comme pôle national de référence. « L’idée, c’est de faire en sorte que cette structure s’institutionnalise davantage. Ça permettrait entre autres d’accompagner les étudiants du Cnac dans leur professionnalisation. Une nouvelle convention entre Furies, la Ville, l’Etat, la Région et le Département va être proposée pour les trois ou quatre prochaines années, et à partir de septembre 2015, nous allons déployer une véritable saison arts du cirque en région. Une sorte de parcours pour le spectateur entre Châlons, Epernay, Reims, Chaumont, Troyes ou encore Charleville. Châlons possède un cadre de vie agréable et se situe à une heure de Paris. On a des cartes à jouer pour rebondir. Il faut miser sur les énergies jeunes, mo-derniser cette ville, accueillir les start-ups, etc. »

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Châlons, capitale des arts du cirque

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champagne

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N°287 du 28 novembre au 4 décembre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Festivités de fin d’année

Noël s’invite à Châlons dès mercredi

es chapiteaux poussent comme des champignons au centre-ville, les guirlandes se multiplient çà et là, et même le Père Noël a installé son traditionnel chalet place Foch. Plus de doute, les festivités de fin d’année sont sur le point d’éclore à Châlons. Et avec elles, un programme foisonnant de spectacles, d’animations et de dégustations. Cette année, l’opération s’articule autour de la thématique « Noël blanc, Noëls de nos provinces ». De quoi voyager aux quatre coins de l’Hexagone, émerveillement garanti. Les étudiants du Centre national des Près de soixante exposants ont répondu présents arts du cirque (Cnac) ouvriront le bal ce mercredi 3 pour animer le marché de Noël cette année à Châlons. décembre à 15 h 30. Lancement des illuminations et © l'Hebdo du Vendredi du marché de Noël vendredi 5 décembre à partir de 17 h 30. Programme complet sur www.chalonsenchampagne.fr.

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Air Liquide Welding France

Un éventuel repreneur pour le site châlonnais

Entièrement rénové, le carrefour de la place de Verdun propose désormais un dispositif dédié aux personnes malvoyantes. Objectif : les accompagner au mieux lorsqu’elles le traversent, à l’aide d’un système sonore résolument moderne. Concrètement, grâce à un boîtier spécifique relié par Bluetooth à des hautparleurs, les usagers peuvent être informés sur la nature de la voie traversée, et déclencher le passage au vert des feux piétons. Coût de ce matériel de pilotage : 2 600 euros HT. La municipalité envisage de le développer sur d’autres carrefours châlonnais, et travaille en lien avec les associations locales pour améliorer les messages diffusés.

La place de Verdun s’adapte aux personnes malvoyantes

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our rappel, début septembre, Air Liquide Welding France annonçait la fermeture en fin d’année de son site châlonnais, avenue du 106e RI. Le dernier site de France spécialisé dans la production d’électrodes de soudage. Depuis, les négociations des mesures d’accompagnement se poursuivent entre les salariés et le groupe. « Quelques détails restent à affiner, mais nous sommes déjà tombés d’accord sur les grandes lignes, dixit Mario Cardoso, délégué syndical CFTC. Une indemnité complémentaire basée sur la grille des salaires cadres pour couvrir le préjudice des licenciements, une prise en compte de la situation de Châlons et de la spécificité de ce site, et la possibilité de proposer des départs en cessation anticipée d’activité. Ce dispositif pourrait concerner des salariés de la plateforme logistique à Vatry, qui n’est pas encore impactée par la réorganisation du groupe. Sous réserve que des salariés de Châlons soient d’accord pour reprendre un poste là-bas. » Lundi 1er décembre, un accord sera proposé à la signature des différents protagonistes, puis soumis le 2 décembre au comité central d’entreprise. « Chacun remettra ensuite son avis sur le plan social proposé, et les services de l’Etat se prononceront sur son homologation. » Des discussions sont également en cours pour l’éventuelle reprise du site par une entreprise spécialisée dans le recyclage de plastique. « Cela permettrait de réembaucher entre 25 et 30 salariés. Et peut-être, d’ici une dizaine d’années, de créer environ 120 emplois sur le site. Nous croisons les doigts pour que ça fonctionne. »

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S.L

Conçu par l’association Le vert solidaire, le bar associatif est un lieu de rencontres et d’échanges ouvert à tout le monde, où tous les sujets peuvent être abordés. Le tout accompagné d’animations, et de dégustations de produits bio et locaux. Prochain rendez-vous le jeudi 4 décembre à partir de 19 h 30 au Sale quart d’heure (29, place de la République). En compagnie de la troupe de théâtre Les mots à la bouche, et de leurs lectures de textes. Entrée libre.

Un bar associatif pour refaire le monde

Ce lundi 1er décembre, la micro-crèche Les Z’abeilles ouvrira ses portes à Courtisols. Baptisée en clin d’œil aux armoiries de la commune, elle pourra accueillir 10 enfants, de deux mois jusqu’à quatre ans. « Il n’y avait pas d’accueil collectif pour les moins de trois ans jusqu’ici, rappelle Séverine Charlier, gérante de la SARL La forêt des rêves bleus et responsable de l’établissement. On répond à un vrai besoin des familles. » Avant cela, il a fallu réhabiliter l’ancien presbytère, place Massez, qui rassemblait la cantine et la garderie scolaire de Courtisols. Soit 73 500 euros HT de travaux pour la municipalité, dont 15 300 euros financés par le Conseil général de la Marne. Le projet a permis la création de deux emplois à temps plein, pour des postes d’assistantes petite enfance. « Et nous prévoyons un recrutement supplémentaire dans les mois à venir, le temps que la crèche se remplisse. »

Les Z’abeilles, une nouvelle micro-crèche à Courtisols

Ce mardi 25 novembre a marqué l’ouverture du concept de « courses en ligne » imaginé par Leader Price, spécialiste du discount, dans la zone de Voitrelle à Saint-Memmie. En validant leur commande sur internet avant 14 h, les clients peuvent désormais récupérer leurs achats cinq heures plus tard, via l’une des deux bornes situées au coin du magasin.

Après Leclerc et Carrefour, Leader Price passe au drive !

Paru à 12 000 exemplaires et distribué partout en France, le dernier hors-série « poche » du magazine d’information Alternatives Economiques fait la part belle à la Champagne-Ardenne. Plus précisément, à l’importance de l’économie sociale et solidaire (ESS) sur ce territoire. « Soit 11,6 % des emplois en région, précise Patricia Andriot, vice-présidente du Conseil régional. L’idée, en créant ce support journalistique, était de mettre en avant les atouts de la Champagne-Ardenne, ses acteurs et ses initiatives en la matière.

Pour expliquer au grand public le champ des possibles que représente l’ESS, et valoriser ses filières d’excellence, comme l’insertion, le recyclage, le maintien à domicile des personnes âgées, etc. »

La Champagne-Ardenne à l’honneur dans Alternatives Economiques

Réforme des lycées

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Retour à la case « concertation »

Ces derniers temps, Châlons a connu une mobilisation sans précédent de la part de ses lycéens et professeurs.

En cause : le projet de réorganisation dévoilé par l’Inspection académique de la Marne le 18 novembre dernier. Leurs revendications semblent avoir été entendues.

emaine mouvementée pour les élèves des trois lycées publics et leurs professeurs. Vendredi dernier, ils étaient environ 700 jeunes dans les rues de Châlons, dénonçant d’une même voix le projet de réorganisation présenté par l’Inspection académique. Et surtout le manque de concertation en amont. L’idée : répartir les lycéens en trois pôles d’enseignement et spécialiser chaque lycée par filière. Toutes les secondes ainsi que la section littéraire auraient été réunies à Bayen, les filières économiques et sociales à Talon, et les scientifiques et technologiques à Oehmichen.

Lundi matin encore, le Recteur de l’académie, Philippe-Pierre Cabourdin, rappelait lors d’une conférence de presse le bien-fondé d’une telle réforme, Professeurs, lycéens et parents d’élèves se sont mobilisés mercredi place Foch. jamais expérimentée en France. « Nous pouvons faire de Châlons la ville © l'Hebdo du Vendredi de l’innovation pédagogique. Cette ville peut devenir un laboratoire pour sommes évidemment ouverts à la discussion, et ces groupes de travail vont l’éducation nationale. » En réalité, le projet n’a fait l’objet d’aucune comnous permettre de trouver des solutions. » Car les problématiques évomande ministérielle. Les élus socialistes et apparentés du conseil municiquées par l’inspection pour justifier sa démarche – la baisse des effectifs et pal de Châlons avaient d’ailleurs saisi la ministre de l’Education nationale le manque de mixité sociale - restent une réalité. « Rappelons qu’elle est à sur ce dossier. l’initiative de la carte scolaire, et qu’elle a la main Retournement de situation ce mercredi matin, La ministre de l’Education dessus. Nous sommes prêts à la modifier. » Autre puisque la Directrice académique des services de Nationale saisie changement de cap : la date butoir annoncée l'éducation nationale de la Marne (Dasen), jusqu’ici, septembre 2015, s’est transformée en Guylène Mouquet-Burtin, a annoncé aux 2017. Le temps d’imaginer un schéma plus construit pour l’avenir des représentants des élèves et des enseignants l’abandon de ce projet en l’élycées châlonnais. tat. Un soulagement pour les manifestants. « Dès janvier, nous mettrons en place avec tous les acteurs concernés un processus de concertation et de réflexion digne de ce nom, précise M. Gauthier, professeur d’histoire-géoSonia Legendre graphie et représentant au conseil d’administration du lycée Bayen. Nous

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Pendant ce temps, à l’école maternelle Doulcet

Ce mercredi, soutenus par les lycéens, des parents d’élèves de l’école maternelle Doulcet ont manifesté place Foch pour faire connaître leurs inquiétudes quant à l’avenir de l’établissement. « D’après nos sources, la Dasen va se réunir avec les directeurs des écoles et Benoist Apparu pour réétudier la carte scolaire, explique Emeline Marguerie, l’une des représentantes. Un cabinet d’audit a été missionné pour travailler sur une nouvelle sectorisation des écoles, avec de grands groupes scolaires. Et les établissements comme le nôtre, qui ne comptent que trois classes, sont forcément dans le collimateur. » Une étude a effectivement été lancée à Châlons, mais uniquement pour mesurer l’évolution démographique de la ville. D’après Benoist Apparu, le député-maire, aucune décision ne sera prise sans concertation avec les parents et le monde enseignant. « Nous n’avons pas réalisé ce type d’étude depuis 1995. Les résultats ne sont encore pas connus à ce jour, impossible de tirer quelque conclusion que ce soit pour l’instant. Mais on les partagera début décembre dans les quatre quartiers de Châlons, avec tous les acteurs du monde scolaire, les centres socioculturels, les crèches, etc. » Virginie Mathieu, une autre représentante mobilisée, reste sceptique. « Les regroupements scolaires faisaient partie du projet municipal de Benoist Apparu. On ne veut pas attendre que des décisions soient prises avant d’agir. Nous avons une équipe pédagogique formidable. On souhaite préserver ça. Les inscriptions dans les écoles privées doivent se faire avant le 4 janvier. Nous ne pourrons pas attendre le mois de mai pour choisir cette option si besoin, même si c’est à contrecœur... » Puis de demander à l’élu d’ouvrir la concertation aux parents d’élèves non affiliés à une fédération (souvent le cas dans les petites écoles), et d’organiser une réunion publique sur ce sujet. A suivre…

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Transmission intergénérationnelle

Do You Speak Djembe ?

l’Immigration est l’affaire de tous depuis la nuit des temps.

En quoi sa transmission est importante, fondatrice d’une identité, garante d’un équilibre et génératrice de paix ? Telles sont les questions qui seront évoquées par les intervenants lors de cette conférence ouverte par Franck Leroy, maire d’Epernay.

La transmission de la mémoire est un acte fondateur de la compréhension et de la tolérance entre générations. Une conférence, un débat et un concert haut en couleurs le rappelleront samedi soir au théâtre Gabrielle-Dorziat.

a soirée s’annonce riche et passionnante. Entre conférence, débats puis spectacle avec le groupe « Sewa Beats », le comité de pilotage TIMI propose une introspection ludique au cœur d’un sujet complexe : la transmission intergénérationnelle de la Mémoire liée à l’immigration.

Sur le papier le propos est un poil « austère ». Mais le programme promet du bouillonnement, de l’excitation et de la joie.

Excitant intellectuellement avec la participation de Isam Idris , psychologue, psychothérapeute et spécialiste en clinique transculturelle au Centre Babel à Paris. « La mémoire est un fondement de notre personnalité. Elle nous construit et la transmission du passé enrichit notre histoire personnelle.

Elle structure notre vie », commente Abida Charif, adjointe au maire chargée de la Cohésion Sociale et Urbaine.

L’élue est, parmi d’autres personnes, à l’origine de ces rencontres qui réunit plusieurs partenaires autour d’un comité de pilotage : dont Marie Chapput, directrice de la Maison Pour Tous, Martine Pasquié, co-fondatrice du comité, Marie Choquet, présidente

Un concert vibratoire

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Rendez-vous samedi 29 novembre, à partir de 19h, au Théâtre Gabrielle-Dorziat. © DR

d’Epernay Jumelages ou Michel Brix, conseiller municipal très impliqué dans cette action.

Il reviendra à Olivier Picard, d’origine sparnacienne, grand reporter, collaborateur au

Violences faites aux femmes

Un film pour ouvrir le débat

ans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le Centre d’information sur le droit des femmes et des familles (CIDFF) a organisé un ciné-débat à Châlons. Autour du film « Une histoire banale », réalisé en 2013 par Audrey Estrougo, avec Marie Denarnaud, bouleversante. L’occasion de rappeler les actions déployées sur la Marne pour accompagner les victimes, en lien avec les forces de l’ordre, les tribunaux, les avocats, les acteurs socio-médicaux, etc. Mais Le CIDFF a organisé plusieurs événements dans la Marne également les chiffres accablants du mi- autour des violences faites aux femmes, dont un ciné-débat à nistère des Droits des femmes. En France, Châlons. © l'Hebdo du Vendredi chaque année, plus de 200 000 femmes se déclarent victimes de violences conjugales. Et en moyenne, 75 000 femmes sont violées. Soit environ 200 par jour. « Neuf femmes sur dix ne déposent pas plainte, déplore Karine Bonne, juriste et directrice du CIDFF. Par honte, par peur des représailles ou du regard des autres, etc. Et 80 % des viols sont commis au sein du couple. Si avant, on parlait de devoir conjugal, aujourd’hui, lorsqu’une femme est violée par son conjoint ou son compagnon, il s’agit d’une circonstance aggravante. » Présent également : le Général Bruno Jockers, commandant la région de gendarmerie de Champagne-Ardenne. « Malheureusement, les violences sexuelles ont tendance à augmenter dans la Marne ces derniers temps. Mais ce film nous montre quasiment tout ce qu’il ne faut pas faire en cas d’agression, notamment pendant la scène qui retrace l’audition de la victime. Il est inimaginable de ne pas prendre un dépôt de plainte lorsqu’on reçoit une victime. C’est une obligation. Aujourd’hui, nous sommes même amenés à encourager le dépôt de plainte. » Et si le fait d’entamer une démarche auprès des forces de l’ordre constitue une épreuve difficile pour les victimes, elle reste primordiale. Depuis le 1er février 2014, elles peuvent également contacter le 3919 (appel gratuit).

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S.L

Nouvel Observateur et à L’Express de jouer le rôle de modérateur dans cet échange qui débutera à 19 heures samedi 29 novembre au théâtre Gabrielle-Dorziat. Le thème abordé est universel. La mémoire liée à

Après un petit entracte place à la musique !

Le groupe «Sewa Beats » interprétera « Do You Speak Djembe ? », en référence à cet instrument de musique qui fait vibrer le public. Le spectacle a été interprété avec un succès fou pendant trois mois sur la scène de l’Alhambra, à Paris et prolongera la soirée.

Isam Idris profitera de la pause pour dédicacer ses derniers ouvrages en collaboration avec la librairie L’Apostrophe qui proposera aussi le livre témoignage d’Yvette Lundy, présente lors de cet évènement. D’autres rendez-vous sont prévus en 2015 autour de ce thème fort qui aborde des sujets complexes et passionnants. Plusieurs écrivains et intellectuels viendront en parler d’une manière accessible. « La transmission de l’histoire par la parole est au cœur de nos préoccupations en ces années de commémoration », souligne Abida Charif.

Jean Batilliet

> Samedi 29 novembre à partir de 19 h au Théâtre Gabrielle-Dorziat à Epernay.

Entrée libre.

Centenaire 14-18 - Livre

Un « Petit quizz » ludique et pratique sur la Grande Guerre

Facile d'accès mais sérieux, ce petit quizz tiend dans une poche. © l'Hebdo du Vendredi

i les taxis parisiens sont rentrés dans l'Histoire avec les " taxis de la Marne ", qu'ont-ils fait qui écorne un peu le mythe ? » Réponse : « Ils ont mis leurs compteurs afin que les autorités militaires règlent la course ! » Voici l'une des 100 questions-réponses contenues dans « Le petit quizz de la Grande Guerre ». Avec ce petit ouvrage, Grégoire Thonnat a eu la bonne idée d'offrir un regard éclairé, ludique et pédagogique, sur ce tragique épisode de notre Histoire. Déjà vendu à 20 000 exemplaires, ce livre original sur la Première Guerre Mondiale propose également une chronologie des événements, la liste (non-exhaustive) des meilleurs films et publications sur le sujet ou encore les sites et lieux de mémoire les plus importants comme le Mémorial de Verdun, le musée de la Grande Guerre du pays de Meaux et bien sûr le musée du Fort de la Pompelle. Vendu au prix de 4,90 euros, « Le petit quizz de la Grande Guerre » devrait facilement trouver une place sous votre sapin. L'auteur sera d'ailleurs présent à Reims, samedi 29 novembre, de 14h à 18h, à l'occasion du salon du livre de la Maison diocésaine Saint Sixte (6, rue du Lieutenant Herduin).

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Bâtiment

Le bâtiment sparnacien garde un moral en béton

En remettant un chèque de 100 000 euros au Toit Champenois en faveur de deux opérations de logements à Epernay et en signant une convention de partenariat avec l’association qui porte la candidature de la Champagne au Patrimoine de l’UNESCO, la Fédération du Bâtiment témoigne « d’un engagement gagnant... au creux de la vague ».

lors qu’ils traversent une crise majeure, les métiers du bâtiment n’entendent pas subir mais agir. C’est, en résumé, le discours que François Mécréant, le nouveau président de la Fédération du Bâtiment (bassin d’Epernay) a tenu devant une assemblée de professionnels, d’élus, de décideurs au Château de Pierry, vendredi 21 novembre. « Malgré la hausse des coûts de production, des offres basses, des contraintes administratives pressantes », François

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du Toit Champenois. Ces fonds, issus de la collecte nationale mais non utilisés par d’autres départements, reviennent à des projets de bailleurs départementaux demandeurs.

Autre symbole important : la signature de la convention de partenariat avec l’association pour les Paysages du Champagne présidée par Pierre Cheval. « A l’heure où toutes les collectivités cherchent des moyens pour se développer économiquement, nous disposons en Champagne de cette formidable possibilité d’augmenter l’attractivité de notre région », a souligné le président du bassin d’Epernay de la Fédération du bâtiment.

Si la candidature de la Champagne est retenue, en effet, la région aura de nouveaux besoins en infrastructure, en logements, en hébergement et en équipement de toute nature.

Avec, à la clé, des répercussions favorables sur l’activité des entreprises.

Mécréant a tenu un discours offensif, d’ouverture, de dialogue. « Loin de moi l’idée de lever un mouvement de casques rouges, mais nous devons être présents pour exposer nos difficultés et exprimer aussi nos mécontentements. » Le président de la section locale de la fédération du bâtiment souhaite que la filière « reste solidaire, revendicative et créative. »

Unesco : des répercussions sur le BTP

C’est la raison pour laquelle il a remis un chèque de 100 000 euros émis par son organisme collecteur, le CILGERE BTP, qui collecte et gère la contribution appelée autrefois « le 1% patronal ». » François Mécréant a donné ce chèque à James Guillepain, président du Toit Champenois, afin de permettre à l’organisme bailleur de boucler financièrement une opération de 55 logements rue Basse Saint-Laurent et Square Saint-Saens, à Epernay. « Nous sommes sensibles à ce partenariat à un moment où nous nous situons au creux de la vague en matière de construction de logements », a commenté le président

Jean Batilliet Pierre Cheval, président de l’association pour les Paysages du Champagne et François Mécréant, président de la Fédération du Bâtiment du bassin d'Epernay. © l'Hebdo du Vendredi

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Chocolat en 3D

Le chocolat version numérique

d’obtenir deux matrices en plastique, l’une de la face, l’autre de l’arrière de la tête.»

Elles sont alors moulées, puis les moules sont remplis de chocolat. Exposée en vitrine, la tête en 3D du chocolatier éveille forcément la curiosité de la clientèle.

Coincée à l’angle de l’allée Maxenu, dans la zone d’activités de Pierry, elle pourrait passer pour une boutique ordinaire. La chocolaterie Thibaut recèle pourtant une technique unique en France. Elle fabrique du chocolat en 3D.

es deux-là ont le goût de l’innovation.

Il y 7 ans, Xavier et Véronique Thibaut lançaient leur chocolat pétillant. Puis vinrent le chocolat pour diabétique et plus récemment, les photos sur chocolat. Leur dernière trouvaille : utiliser l’impression en 3D pour fabriquer des visages en chocolat. « J’ai reproduit la tête de mon mari, explique Véronique Thibaut. Les personnes qui le connaissent remarquent tout de suite la ressemblance. » La 3D était déjà familière à cette ancienne photographe, qui a profité de son congé parental pour se former en autodidacte. « L’idée d’appliquer cette technique au chocolat paraissait folle au départ, mais j’ai voulu essayer.»

Monsieur est d'abord scanné pendant une

De Pierry à Tokyo

Lancé il y a presque un an, le concept reste confidentiel, mais attire peu à peu de nouveaux clients. « Hormis l’impression, tout est réalisé à la main, affirme Véronique Thibaut. Nous ne sommes pas dans une logique industrielle.» Sur ce micromarché, leur seul concurrent se situe à des milliers

C

de kilomètres d’ici, au Japon ! Et encore, le Fab café n’utilise ce procédé qu’à la SaintValentin. La chocolaterie Thibaut, 40 ans d’existence, préfère avoir un coup d’avance. «Nous conservons nos recettes traditionnelles, mais une entreprise qui n’innove pas ne peut pas vivre.» Le couple d’artisans chocolatiers poursuit déjà d’autres rêves.

Pour décorer les gâteaux de mariage, il imagine créer des figurines en chocolat surmontées d’une tête en 3D. Les époux seraient alors, réellement, « à croquer ».

De la capture vidéo au démoulage, environ 10h sont nécessaires pour obtenir cette tête en 3D. © l'Hebdo du Vendredi

vingtaine de secondes à l’aide d’une caméra. Sur son ordinateur, Véronique Thibaut récupère le fichier et passe plus de 2h à scruter les pixels. « Mon travail consiste à nettoyer l’image pour enlever les défauts. L’imprimante 3D permet ensuite

Comptez un délai de 10 jours après le scanner pour obtenir le résultat. La tête, les matrices et les moules sont vendues dans un coffret (38 euros). Réservé aux enfants de plus de 6 ans. Ouvert du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h. Renseignements au 03 26 51 58 04.

Pour passer votre commande

Ca marche aussi avec un logo, la preuve avec celui de L'Hebdo ! © l'Hebdo du Vendredi

Fanny Lattach

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Jouets

Claire & Pierre Editions, créateur local de jeux de société de qualité

Après Le Lapin Bleu, sorti en 2012, Claire Dubos et Pierre Momeux ont validé cette première expérience réussie en créant pas moins de quatre autres jeux de société à destination de toute la famille. Des jeux aussi ludiques qu'esthétiques et fabriqués en Champagne-Ardenne.

'est un pari un peu fou dans lequel se sont lancés Claire Dubos et Pierre Momeux en 2012. Anciens élèves du lycée Jean-Jaurès à Reims, elle est alors enseignante et lui un artiste touche-à-tout passé sur les bancs des Arts plastiques et de l'Institut du cinéma. En à peine quelques mois, ce jeune couple de rémois au bureau comme à la ville crée seul un jeu de société de A à Z. Baptisé le Lapin Bleu, il reprend en partie le principe du jeu de l'oie, enrichi par la créativité artistique du duo. « Un matin de janvier, on s'est demandés avec Pierre à quel jeu on aimait jouer quand nous étions enfants, explique Claire.

Nous sommes allés ensuite fouiller dans le grenier de mes grands-parents et nous nous sommes replongés dans cet univers, tant et si bien que nous nous sommes dit que nous allions revisiter le jeu de l’oie ». Six mois plus tard, le temps de se documenter et de partager quelques classiques du genre, notamment en allant faire un tour au Musée du Jouet de Paris, Le Lapin Bleu sort des lignes de production de Ferriot Cric, société auboise spécialisée dans la fabrication de jeux de société tra-

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Pierre et Claire se sont lancés dans la création de jeux de société en 2012. © l'Hebdo du Vendredi

ditionnels. En effet, seuls quelques éléments spéciaux sont fabriquées dans d'autres régions françaises, comme les pions et les dés en bois par un artisan du Jura. Ce premier essai est un coup de maître. Grâce à ce succès, Claire et Pierre décident alors de se lancer totalement dans l'aventure du monde du jouet, « heureux de créer des jeux grand public qui, comme les livres, laissent en chacun de nous des images et des souvenirs ».

Des jeux simples au design d'antan à partager en famille

Deux années se sont donc écoulées depuis et le couple a donné naissance à quatre autres jeux à partager en famille, disponibles à Reims, mais aussi dans une soixantaine d'autres villes en France, comme à Paris où leurs créations font par-

tie du catalogue du Bon Marché : une belle reconnaissance pour le duo qui ne manque pas d'imagination. Ainsi, après le Lapin Bleu sont nés le Domino du bord de l'eau, Hue Dada, Ecrase limace et le petit dernier, Le Nid de la pie. Comme les autres jeux créés par Claire & Pierre Editions, Le Nid de la Pie, mêlant mémo et loto, allie le ludique avec un côté « Kinder-surprise » et l'esthétisme toujours très vintage. « A chaque fois nos jeux sont basés sur des règles simples s'adressant aux enfants âgées de 4 à 8 ans. Ils ressemblent un peu à ce qu'on pouvait connaître dans les années 50, un peu dans l'esprit des Leçons de choses avec un côté naturaliste et la volonté d'être intemporel », indique Claire. Bien pensés, leurs modèles s’accommodent aussi parfaitement au programme scolaire des plus jeunes. Claire et Pierre ont ainsi produits des versions de leurs jeux spécifiquement adaptées au monde de l'école, avec un guide pour les enseignants de classes maternelles. « Par exemple pour le Nid de la pie, nous avons conservé les règles mais nous avons adapté les pièces aux compétences que les enfants doivent travailler », précise celle qui a été professeure des écoles. Qu'on se le dise, Claire & Pierre Editions, qui projette aussi la création de livres, n'a pas fini de faire jouer et rêver vos enfants.

J.D > Les jeux de société de Claire & Pierre Editions

(de 15,90 à 39 euros) sont disponibles dans toutes les bonnes boutiques (Librairie La Belle Image et Royaume du jouets à Reims, Le Chemin des fées à Châlons) et sur www.claireetpierreeditions.com

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Polémique

Le président régional d'Aides contraint à la démission ?

Pour avoir dénoncé publiquement des propos qu'il estimait antisémites, Jean-Marie Prévôt pourrait devoir quitter son poste à la présidence de l'antenne champardennaise de l'association de lutte contre le Sida. L'intéressé s'en explique.

e ne pensais pas que l'on en arriverait là ».

Touché, déçu, peut-être également stupéfait, mais certainement pas abattu.

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« Il faisait la quenelle en mon absence » Élu président en janvier 2013, Jean-Marie Prévôt s'était même vu confier le poste de trésorier Aides pour le grand Est. « Au début tout se passait bien, à Reims nous avions même augmenté notre nombre de militants et mené d'importantes actions ; la dynamique était bonne. » C'est à l'automne 2013 que de premières alertes viennent troubler le président : « L'un de nos deux salariés a commencé à déraper en tenant régulièrement des propos antisémites tout en revendiquant son attachement au mouvement de Dieudonné. On m'a rapporté qu'il faisait même la quenelle quand je n'étais pas là. Ça a duré plusieurs mois » Après une franche discussion entre les deux hommes, une détente semble s'opérer. Mais l'incident se réveille quelques semaines plus tard, en juin dernier,

Jean-Marie Prévôt devrait en savoir davantage lors du prochain conseil de région d'Aides. © l'Hebdo du Vendredi

autour du cas d'un migrant des pays de l'Est dont Aides devait s'occuper. « Cette personne a refusé d'aider le migrant, tout en radicalisant ses propos, ça ne devenait plus possible à gérer. » Décision est alors prise pour Jean-Marie Prévôt d'alerter ses supérieurs à Paris. Un témoignage est déposé, ses déclarations sont vérifiées pour aboutir, fin juin, à une convocation des deux hommes au siège de l'association face à leurs deux référents respectifs. « Sur place, il a craqué

et a tout reconnu. Nous nous sommes expliqués et je pensais vraiment qu'on allait repartir sur de bonnes bases. Le problème, c'est que quelques jours après il s'est subitement mis à m'accuser de harcèlement. » L'été arrivant, plus rien ne se passe et ce, malgré le côté sensible de la situation. Un statu-quo qui perdurera jusqu'au 15 octobre, où les deux nouveaux responsables (du président Prévôt et du salarié) viennent à Reims faire le point avec chacun des deux protagonistes. « Subitement tout a changé, les anciens référents, qui connaissaient la situation, semblaient m'écouter et comprendre ma position, mais d'emblée ces deux nouveaux, tout juste en poste, ont minimisé les propos antisémites tenus et ont commencé à me suggérer une démission. Ensuite,

Solidarité

c'est allé crescendo, à mes accusations de propos antisémites, eux ne parlaient que d'humour un peu grossier, de paroles en l'air. On me reprochait de trop parler, et puis même de mal gérer Aides à Reims, ce qui est faux et qui n'a, en plus, rien à voir. » « Aujourd'hui, je suis profondément déçu par le manque de soutien de ma direction, déçu de n'avoir reçu aucune aide pendant ces derniers mois. Tout pour, au final, me faire porter le chapeau, qui plus est pour des raisons qui n'ont rien à voir avec l'affaire initiale. » Depuis quelques jours, Jean-Marie Prévôt s'est inscrit à la Licra où il a rencontré des femmes et des hommes qui, « eux, ont su m'écouter ». Il reste pour autant président d'Aides Champagne-Ardenne et compte bien aller jusqu'au terme de son mandat, en février prochain. « A moins qu'ils ne me radient », ironise-t-il, en référence au mail déjà reçu l'avertissant que son « cas » serait étudié lors du prochain conseil de région de l'association. « Je crois que je dérange car moi je dis les choses.

Alors je ne sais pas si je serai candidat à ma succession dans quelques mois, mais ce qui est sûr c'est que d'ici là je ne compte pas me taire. »

Aymeric Henniaux L'opération Sidaction revient le 1er décembre, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le Sida. En Champagne-Ardenne comme dans toutes les autres régions françaises, de nombreuses actions de sensibilisation et de collecte avec, cette année, un accent plus important porté sur la tranche d'âge 15-24 ans, concernée par 12% des nouveaux cas de séropositivité. Pour rappel, la moitié des dons sert à des programmes de recherche et de soins et l'autre moitié à des programmes de prévention et d'aide aux malades.

Pensez au Sidaction

Les 28 et 29 novembre, 30ème Collecte Nationale des Banques Alimentaires

n 1984, Bernard Dandrel fondait avec le Secours Catholique, l’Armée du Salut, Emmaüs, le Centre d’action sociale protestant et l’Entraide d’Auteuil la première « Banque Alimentaire de Paris et de l’Île-deFrance pour la lutte contre la faim ». 30 ans plus tard, les Banques Alimentaires mènent toujours ce combat en collectant et en redistribuant des denrées alimentaires aux personnes en situation de précarité à travers leurs 5 300 associations partenaires dans toute la France. Mais il ne s'agit plus seulement de lutter contre la faim en apportant une aide alimentaire. Il s'agit d'accompagner les personnes en situation de précarité vers l'insertion sociale, à travers l'alimentation.

Ainsi, comme chaque année depuis 30 ans, la Collecte Nationale des 28 et 29 novembre sera l’occasion pour les Banques Alimentaires de mobiliser la générosité de tous. En 2013, les 125 000 bénévoles mobilisés dans toute la France ont permis de récolter plus de 12 500 tonnes de denrées alimentaires, soit l’équivalent de 250 millions de repas. La Collecte Nationale 2013 fut un succès dans la Marne malgré la conjoncture. 118 tonnes de denrées, représentant une augmentation de 5% des dons par rapport à

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La grande collecte, c'est ce week-end dans 65 magasins marnais. © l'Hebdo du Vendredi

2012, ont pu être récoltées. Un bilan positif, rendu possible grâce aux 1 800 bénévoles mobilisés de la Banque Alimentaire, des associations partenaires et des Centres Communaux d’Action Sociale. Cette année est l’occasion pour les marnais de confirmer leur solidarité aux personnes les plus démunis en donnant dans un des 65 magasins accueillant la Collecte Nationale 2014.

> Rens. : www.banquealimentaire.org

J.D

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Basket Pro A (10e j.) : Lyon-Villeurbanne (11e) - Châlons-Reims (14e)

Le CCRB espère le réveil de Lionel Chalmers

Battu à domicile par Rouen, Châlons-Reims doit impérativement réagir loin de ses bases pour se donner un peu d'air au classement.

Et pourquoi pas dès samedi soir sur le parquet de l'ASVEL ?

vec la défaite subie à domicile face à Rouen (70-76), un concurrent direct en vue du maintien, le Champagne Châlons-Reims Basket a clairement grillé un joker. Le CCRB aurait dû en effet profiter de la venue de cet adversaire à sa portée pour prendre ses distances avec la zone rouge de la Pro A. Il n'en fut donc rien, la faute à une formation de Rouen plus réaliste et surtout aux mauvaises performances de plusieurs joueurs marnais. Bien sûr, ce n'est pas la première fois qu'un ou plusieurs éléments réalisent un non-match. Le problème, c'est que ce ne fut pas un, ni même deux joueurs qui se sont troués face aux Normands, mais cinq ! Chalmers, Mitchell, Morandais, Forimont et Buttler rendant ensemble une évaluation négative, quand dans le même temps, Payne, Watkins et Edi totalisaient à eux trois une évaluation de 72 ! Dans ces conditions, Châlons-Reims ne pouvait pas espérer vaincre, même une équipe de Rouen pourtant promue et minée par les blessures.

Pour Nikola Antic, qui n'a pas l'habitude de pointer les contre-performances de ses protégés, « beaucoup de joueurs doivent élever leur niveau de jeu ». Et le coach du CCRB de lister, pour une fois, les défaillances indi-

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Depuis le début de la saison, Lionel Chalmers ne tourne qu'à 9,7 points par match, avec seulement 33,7% de réussite aux tirs pour une évaluation moyenne de 6,6. © l'Hebdo du Vendredi

viduelles : « Lesca et Florimont ont manqué d'impact, tandis que Mitchell, Buttler et Morandais ont été trop maladroits ». Et quid de Chalmers ? « Il a perdu la confiance depuis la 1ère journée de championnat face à Paris, un match où il s'est mis en difficulté tout seul. Il a voulu, et c'est son rôle, jouer les patrons, mais il s'est loupé. Le problème, c'est qu'à Chalon puis face à Nancy, ce fut la même chose. J'ai discuté avec lui pour

Foot L1 (15e j.) : Reims (10e) - Bastia (15e)

Le Stade veut poursuivre sur son rythme de métronome

i le Stade de Reims ne fait pas encore lever les foules, force est de constater qu'en termes de résultats le club avance ces dernières semaines à grandes enjambées. Auteur le week-end dernier d'un nouveau résultat nul à l'extérieur, sur la pelouse de Nice (0-0), le Stade de Reims a porté à six rencontres sa série d'invincibilité, alternant scores de parité loin de ses bases et victoires à domicile. Pour rappel, Franck Signorino et ses partenaires ont à domicile successivement battu Bordeaux (10), Montpellier (1-0) et Lille (2-0), et en déplacement partagé les points à Nantes (1-1), Monaco (1-1) et donc Nice. Et avec 12 points pris lors des 6 dernières journées, les Rouge et Blanc pointent désormais tranquillement à la 10e place du classement. Pas mal pour une formation qui végétait il y a tout juste un mois à la 19e place. Si l'équipe de Jean-Luc Vasseur continue sur ce rythme, c'est donc un nouveau succès qui attend, samedi soir, le public de Delaune, à l'occasion de la venue du Sporting Club de Bastia.

Naturellement, toutes les bonnes séries ont une fin et l'entraîneur rémois se méfie donc logiquement de cette rencontre face à des

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l'aider, mais il n'y a qu'un match réussi qui peut changer les choses. » Mais combien de temps le CCRB va-t-il pouvoir se permettre d'aligner un joueur, supposé être le patron de l'équipe, mais qui déjoue semaine après semaine ? « Pour l'instant, il est là et j'ai confiance en lui, en ses qualités, indique Nikola Antic. Chaque joueur américain sait qu'il est remplaçable. Mais changer pour changer ne sert à rien. Ce n'est pas dans les

habitudes du club. Il faut de plus en avoir les moyens. Et si un nouveau joueur devait le remplacer, bonifierait-il le collectif ? Quel message serait envoyé aux autres, notamment les américains ? » Visiblement, Châlons-Reims se donne encore un peu de temps avant de trancher dans le vif et attend un déclic de la part de son meneur numéro 1.

Pourquoi pas samedi soir sur le parquet de l'ASVEL, une équipe qui après un début de championnat totalement raté reste sur deux succès d'affilée en Pro A. Des victoires qui ont sans conteste rassuré un peu Jackson et ses coéquipiers mais sans véritablement guérir les maux qui minent cette formation.

La défaite concédée à Dijon en Eurocup (7558), mercredi soir, le prouve. Le collectif villeurbannais perd ses moyens offensifs dès lors que son adversaire lui oppose un véritable combat. « La clef sera en défense, estime le coach du CCRB, on l'a vu encore lors de leur match à Dijon. A nous de bien jouer, d'accepter l'arbitrage et surtout de montrer un beau visage, celui d'une équipe qui sait jouer au basket ». Avec beaucoup d'intensité et un brin de réussite, ça peut peut-être passer.

Julien Debant

> Lyon-Villeurbanne - Châlons-Reims, samedi

29 novembre, à 20h, Astroballe, Villeurbanne.

> Prochain match à domicile : Châlons-Reims -

Limoges, mardi 16 décembre, à 20h50, Complexe Sportif René Tys, Reims.

A suivre en direct sur Canal+ Sport.

À l’occasion de la rencontre entre le Stade de Reims et le SC Bastia, ce samedi 29 novembre à Delaune, le club met en place une opération spéciale en partenariat avec différentes corporations étudiantes de la ville de Reims. Pour l’occasion, se joignent au Stade de Reims le CERM, NEOMA, STAPS, AES, GEA, et la Promo 3 E. Chaque corporation met en place une billetterie pour cette rencontre avec un tarif étudiant unique de 5€ (sous réserve de présentation de la carte étudiante en cours de validité à l’entrée du stade). Renseignements auprès des responsables des corporations afin de bénéficier de ce tarif.

Foot L1 : Reims - Bastia à 5€ pour les étudiants !

L'Equipe féminine du Stade de Reims connaît depuis hier son adversaire pour le 1er tour fédéral de la Coupe de France Féminine. Il s'agit de l'Hénin-Beaumont FC, actuellement deuxième du groupe A de 2ème division. La rencontre se déroulera au Centre Louis Blériot le dimanche 14 décembre. Si les joueuses de Florent Ghisolfi peuvent se féliciter d'avoir battu au forceps leurs voisines troyennes, dimanche dernier sur le score de 4 à 3, en revanche elles se seraient bien passées de la polémique née d'un article paru le même jour dans l'Est-Eclair. Dans celui-ci, le quotidien met en parallèle le fonctionnement des sections féminines du Stade de Reims et de l'Estac qui évoluent aussi toutes les deux en DH. Dans ce papier, le journaliste écrit notamment que pour construire une équipe compétitive, « le Stade de Reims et son président, Jean-Pierre Caillot, ont mis la main à la poche ». Une affirmation mensongère selon le club rémois qui précise dans un communiqué, « qu’aucune des joueuses recrutées ne perçoit de compensation financière émanant du club, de quelque manière que ce soit ».

D'ailleurs, l'article ne mentionne que les ambitions de l'équipe première, omettant d'évoquer la politique de formation rémoise avec notamment la création dès cette saison d'une équipe U17/U15.

Coupe de France féminine : une victoire et une polémique

Les Rouge et Blanc restent sur trois succès de rang à Delaune. © l'Hebdo du Vendredi

Corses désormais entraînés par Ghislain Printant suite au limogeage de Claude Makelele. Depuis son arrivée, Bastia va d'ailleurs un peu mieux, surtout à domicile, comme l'atteste son match gagné aux dépens de Montpellier (2-0) et son nul face à Lyon (0-0) lors des deux précédentes journées.

Julien Debant

> Reims - Bastia, samedi 29 novembre, à 20h,

stade Auguste Delaune, Reims.

EN BREF Ce week-end, le cercle d’escrime de Châlons organise la 8e coupe européenne cadet à l’épée masculine. Tous pays confondus (Belgique, Italie, Espagne, etc.), 250 tireurs sont attendus dans la villepréfecture. Une délégation venue des Etats-Unis fera également le déplacement. Samedi 29 et dimanche 30 novembre à partir de 8 h 30 au Palais des sports Pierre de Coubertin. Entrée libre.

Renseignements au 03 26 65 26 87 ou cechalons@wanadoo.fr.

Escrime : une compétition européenne à Châlons

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Région Champagne-Ardenne - Orientations budgétaires

Garder le cap, coûte que coûte

Si d’autres collectivités jouent la carte de la prudence et misent sur les économies pour élaborer leur budget 2015, le Conseil régional de Champagne-Ardenne entend, malgré un contexte plus que délicat, maintenir une stratégie politique volontariste. Quitte à utiliser l’emprunt comme variable d’ajustement en fin d’exercice si besoin.

élicat exercice pour les Régions que l’élaboration de leur budget, qui plus est celui de l’année 2015. Entre la – future nouvelle carte territoriale et la fonte des dotations de l’Etat aux collectivités, difficile de se projeter dans l’avenir. Ce lundi 24 novembre, en introduction au débat sur les orientations budgétaires de la Champagne-Ardenne, Jean-Paul Bachy, président du Conseil régional, a rappelé le contexte particulier avec lequel il a fallu conjuguer. « Plus de dix millions d’euros seront retirés par l’Etat sur nos recettes 2015. Nous allons devoir encore patienter avant de savoir comment financer certaines compétences, comme les transports interrégionaux ou la formation professionnelle. Il existe deux leviers très importants pour les régions : les contrats de projets avec l’Etat et les fonds européens. Or, on nous demande de discuter et de voter des programmes sur les sept années à venir, alors que dans quelques mois, nous relèverons d’une région bien plus vaste avec la Lorraine et l’Alsace. A-t-on mesuré à quel point ceci est incohérent ? » Autre mauvaise nou-

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Jean-Paul Bachy, président du Conseil régional de Champagne-Ardenne. © l'Hebdo du Vendredi

velle : le contrat de projets Etat-Région (CPER) 2014-2020, dont la mise en place interviendra en 2015, n’envisage a priori aucune enveloppe

« Hors de question de faire des économies sur le dos des Champardennais(es) »

dédiée à la culture.

Pour autant, les orientations présentées en session plénière se veulent volontaristes et fidèles aux priorités fixées depuis plusieurs années par le

Prix Gauby-Lagauche 2014

Un seul lauréat marnais : « SCOP à domicile » à Leuvrigny

our la 22e année consécutive, le Ceser de Champagne-Ardenne a organisé, avec le concours de la Ligue de l'Enseignement, le Prix Gauby-Lagauche qui distingue les initiatives concourant, en région, au maintien ou à l'amélioration des conditions de vie en milieu rural. En 2014, le montant total annuel de ce prix atteint 45 000 euros. Il comporte un Prix géneral financé par le Conseil régional Au total, les 8 lauréats se sont partagés 45 000 euros. © DR (15 000 euros), complété par sept prix spéciaux, avec un ou plusieurs critères spécifiques, d’un montant total de 30 000 euros apportés par sept organismes partenaires. Cette année, 55 dossiers de candidature ont été reçus, dont 48 ont été jugés recevables.

Au final, parmi 12 dossiers présélectionnés lors du pré-jury du 18 septembre et auditionnés lors du jury du 16 octobre, 7 lauréats ont été primés lors de la cérémonie officielle du 20 novembre. Le premier Prix a été décerné à l’association « Les escargots en folie » de la commune de Cohons en Haute-Marne.

Celle-ci est récompensée au titre de la mise en place d'un programme de valorisation du patrimoine des jardins de Cohons en s'appuyant sur la création d'un chantier d'insertion « travail de la pierre sèche ».

Le chantier a notamment permis de remonter une construction du XIXe siècle en forme de spirale représentant une coquille d’escargot. Parmi les autres lauréats, un seul est marnais : « SCOP à domicile », située à Leuvrigny, qui a reçu le Prix du Groupe La Poste doté de 4 000 euros. Cette SCOP de services à la personne, permettant le maintien à domicile, intervient sur les cantons ruraux de Dormans, Ville-en-Tardenois, Avize, Damery et Epernay, prioritairement auprès d’un public fragile, personnes âgées et handicapées, et en soutien aux personnes actives proposant travaux ménagers, garde à domicile et accompagnement d’enfants, livraison et ou préparation de repas à domicile.

P

J.D

Conseil régional : le développement économique et l’emploi, la recherche et l’innovation, la jeunesse, et la transition énergétique.

Concrètement, ce budget 2015 pourrait se répartir comme suit : 422 millions d’euros de dépenses de fonctionnement et 153 millions d’investissements. « Nous oublions trop souvent que lorsqu’elle investit, la Région investit d’abord pour les autres et pour soutenir leurs projets, poursuit l’élu. Les entreprises, les centres de recherche, les collectivités, les établissements de formation, les associations, etc. Nous refusons de voir la saignée opérée par l’Etat se répercuter sur nos investissements. Et nous souhaitons respecter le principe de solidarité sociale et territoriale qui nous est cher. Hors de question de faire quelque économie que ce soit sur le dos des Champardennais(es) ou des territoires. Il faut poursuivre les dynamiques qui existent en région et améliorer encore les services publics mis à disposition. Il n’est pas pensable non plus de ne rien prévoir pour les affaires culturelles. Il va falloir faire des choix et mobiliser des crédits à la place

Une épargne brute en augmentation

de l’Etat. » Faire plus et mieux avec moins, donc.

Ou plutôt avec moins de recettes propres. Et si besoin, plus d’emprunt. « Nous prévoyons la possibilité d’emprunter autour de 80 ou 90 millions d’euros pour revenir à l’équilibre, détaille Jacques Meyer, premier vice-président. Mais évidemment, tous les projets inscrits au budget ne seront pas réalisés d’ici fin 2015. On souhaite aller de l’avant, tout en maîtrisant notre endettement. Au 31 décem-

Entrepreneuriat

Le Ceser inquiet pour l’avenir de la Région

Comme chaque année, le Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) s’est penché sur la situation financière de la Région. Verdict de Patrick Tassin, le président : « D’après les comptes administratifs arrêtés à fin 2013, sa situation est saine, avec un niveau d’endettement qui a légèrement reculé en 2013. Ses dépenses de fonctionnement sont déjà très en baisse. La vraie difficulté, c’est qu’elle n’a plus la possibilité d’agir sur ses recettes, et qu’elle ne dispose plus de marge de manœuvre, hormis sur les emprunts. Il faudrait réussir à faire reculer l’investissement dans la formation, mais dans une région où le chômage augmente et où le niveau des qualifications est déjà plutôt faible, ça paraît compliqué. Ces orientations budgétaires nous semblent optimistes, sous réserve du montant réel que représentera le recours à l’emprunt en fin d’exercice. Par contre, on ne pourra pas continuer dans cette logique les années suivantes. »

bre 2013, nous sommes à 309 euros de dette par habitant en Champagne-Ardenne, contre 386 en Lorraine ou 426 en Alsace par exemple. » Il convient aussi de rappeler qu’entre 2012 et 2013, la Région a vu ses dépenses réelles de fonctionnement reculer de 1,6 %, et son épargne brute augmenter de 77,5 à 88 millions d’euros. Une éventuelle marge de manœuvre pour rembourser sa dette. Lors de cette séance, un vœu contre la baisse des crédits d’Etat versés aux pôles de compétitivité a été voté à l’unanimité. Le budget primitif 2015 sera soumis à l’assemblée des conseillers régionaux les 15 et 16 Sonia Legendre décembre prochains.

Quand les entrepreneurs slament leurs bonnes idées

e lundi, une cérémonie des plus originales a accompagné la remise de prix du concours régional « J’ai une idée », lancé il y a cinq ans par les CCI de Champagne-Ardenne et leurs partenaires.

Objectif : booster l’entrepreneuriat et valoriser les bonnes idées initiées sur le territoire. Avec à la clé, un coup de pouce financier de 10 000 euros partagé entre les lauréats. Guidés par le collectif rémois Slam Tribu, les entrepreneurs présents ont d’abord dû préparer, en 30 minutes chrono, un texte autour de leur activité ou de leur Les lauréats du concours régional « J’ai une idée » 2014. projet. Le tout ponctué de thématiques © l'Hebdo du Vendredi imposées, pour rendre le challenge encore plus épicé. En poussant la chansonnette, par exemple, sous forme de plaidoirie d’avocat, de déclaration d’amour, de sketch comique ou encore d’éloge funèbre, etc.

L’occasion de dévoiler des talents insoupçonnés et de découvrir de véritables perles.

Parmi les participants au concours (155 cette année, un record), Roxane Valette envisage d’ouvrir, d’ici le printemps, un bar à chats dans la cité des Sacres. Le « ron-ron café », plus exactement, un endroit où convivialité et thérapie contre le stress (grâce aux chats, donc) seraient reines. Grégory Ancel, lui, s’est lancé dans le sightrunning – ou jogging culturel – avec Reims running tour. Une autre façon de courir, en (re)découvrant les atouts touristiques de la ville.

Et parmi les six lauréats champardennais : Olivier Manette et son projet de construction d’avion biplace écologique, Aurélie Martin et ses textiles intelligents pour l’équitation, Stéphanie Bouteiller et son concept de packaging en papier et carton, ou encore Willy Lachambre et Antoine Delhomme, pour leur plate-forme Ciggo.fr, un nouveau réseau social dédié aux usagers du train.

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> Plus de détails sur www.champagne-ardenne.cci.fr

S.L

Indicateurs de l’emploi - octobre 2014

N°287 du 28 novembre au 4 décembre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Le taux de chômage reprend son ascension

lors que la France atteint un nouveau record du nombre de chômeurs, avec un total de 3,460 millions de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A (+0,8% sur un mois/+5,5% sur un an), la Champagne-Ardenne ne tire pas, contrairement au mois de septembre (-3,8%), son épingle du jeu, enregistrant en un mois une hausse de 4,8%. Cette augmentation est générale dans les quatre départements, mais elle est logiquement plus importante encore dans la Marne (+7,9%) et dans l'Aube (+4,9%), deux départements qui avaient largement profité le mois dernier des effets positifs de la vendange et de la campagne betteravière. La Haute-Marne enregistre une hausse de 3%, tandis que les Ardennes limitent la casse avec une progression de 0,7%.

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> Les données sont issues des fichiers de la statistique mensuelle sur le marché du travail (STMT) de Pôle emploi et de la Dares (Direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques), fournis par le ministère du Travail. Ils tiennent compte des demandeurs d'emploi de catégorie A, inscrits à Pôle emploi à la fin du mois de référence et n'ayant exercé aucune activité au cours de cette même période.

La notion de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi est une notion différente de celle de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT). Certains demandeurs d’emploi ne sont pas chômeurs au sens du BIT et inversement certains chômeurs au sens du BIT ne sont pas inscrits à Pôle emploi.

Les évolutions exprimées en pourcentage comparent les statistiques des demandeurs d’emplois sur un an glissant, soit d'octobre 2013 à octobre 2014. Les chiffres concernant la France s’entendent départements et territoires d’outre-mer compris, hors Mayotte.

L'évolution du nombre de demandeurs d'emplois (cat. A) dans la zone d'emploi de Châlons sur un an. © l'Hebdo du Vendredi

Métiers de l’Hygiène et de la Propreté Préparez votre Formation Qualifiante avec le Greta de la Marne

Du 24 Février au 11 juillet 2014

Titre Professionnel Agent de Propreté et d’Hygiène du Ministère du Travail L'évolution du nombre de demandeurs d'emploi (cat. A) sur un an en ChampagneArdenne. © l'Hebdo du Vendredi

03 26 84 55 40 www.gretamarne.com contact@gretamarne.com

Concert - La Comète

magazine

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Sidney Bechet, la belle époque...

CE WEEK-END À CHÂLONS

Artiste associé à la Comète et accordéoniste de formation, Vincent Peirani brille parmi les étoiles montantes du jazz. Et excelle dans bien d’autres styles musicaux. « A douze ans, j’aspirais plutôt à faire de la batterie que de l’accordéon, se souvient-il. Mais mon père m’a poussé vers cet instrument et m’a fait découvrir le classique. » Une école de musique classique en poche, il multiplie rapidement les occasions de faire vibrer l’accordéon dans des répertoires différents. Du hiphop à la musique africaine, en passant par l’électro ou même le métal. « Evidemment, je suis aussi passé par la musette, comme tout accordéoniste. Mais j’ai toujours été curieux de toutes les musiques. L’instrument sert à exprimer ce qu’on a envie. Je ne suis pas un spécialiste d’un genre précis, c’est justement ma spécialité. » Il s’oriente vers le jazz à l’âge de 17 ans. « Un ami m’a fait écouter un album du pianiste Bill Evans. Ça a été le coup de foudre. » Il rencontre le saxophoniste Emile Parisien au sein de Sweet & Sour, le quartet de Daniel Humair. Puis se lance en duo lors d’un festival de jazz, en 2013. « Le public nous faisait souvent remarquer qu’un binôme saxo accordéon pourrait donner un superbe résultat.

Le directeur d’un label allemand avait eu vent de notre collaboration. Il a proposé d’enregistrer un disque en hommage à Sidney Bechet. » Et l’album Belle époque fut.

Sur scène, les deux artistes revisitent Bechet et ses plus beaux morceaux : Temptation rag, Song of the medina ou encore Egyptian fantasy. Le tout saupoudré Emile Parisien et Vincent Peirani, un duo jazz hors du commun. de quelques clins d’œil à Duke Ellington et de compositions personnelles. « On © Jörg Grosse - Geldermann a essayé de conserver l’essence même de l’œuvre de Bechet, ce qui fait que ses morceaux sont magiques et qu’ils nous touchent. Tout en créant quelque chose qui colle à notre univers. » Un délicieux moment en perspective.

Sonia Legendre > Belle époque – Hommage à Sidney Bechet – Vincent Peirani (accordéon) et Emile Parisien (saxophone) - Vendredi 5 décembre à 20 h 30 à la Comète Durée : 1 h 30 - Infos et réservations au 03 26 69 50 99.

Danse - La Comète

Käfig Brasil : connecting people

À 19h00. Zemininicube, 56 rue Léon Bourgeois SAMEDI 29 NOVEMBRE

THAZ : «INTERMITTENTE INTÉRIMAIRE» L’humoriste châlonnaise présente son nouveau spectacle à Sarry, en avant-première. Son premier one «woman» show l’a emmenée à Paris puis partout en France. Thaz a fait les premières parties d’Olivier de Benoist et Jérôme Commandeur. Elle revient avec toujours autant d’auto-dérision et d’humour sur l’existence. Une boule d’énergie dont on n’a pas fini d’entendre parler... À 21h00. Tarif : 12 euros. Réservation au 06 88 78 92 08. Salle des fêtes, Sarry

CRÉATIONS DE FEMMES Jusqu’à 17h, l’association des ateliers féminins vous propose de venir découvrir leurs créations. À 10h00. Entrée libre. Espace culturel la Chapelle, Saint Memmie

PUNK : TAGADA JONES + DURBAN POISON Du punk anglais au metal, le groupe Tagada Jones ne perd rien de sa violente énergie. Représentant de la scène alternative française depuis 20 ans, il est incontournable de la scène punkhardcore. En première partie, les cinq guerriers de Durban Poison vont réveiller vos oreilles.

JUSQU’AU DIMANCHE 30 NOVEMBRE

LOISIRS CRÉATIFS SPÉCIAL NOËL

Claire Lagrange

credi 3 décembre à 20h30 – Tarifs : 6 à 24 euros –

Les couches lavables vous laissent sceptiques ?

Elles font pourtant figure de petite révolution pour de nombreuses mamans...Le sujet est traité dans le cadre de la Semaine européenne de réduction des déchets.

À 20h30. Tarifs : 5 à 16 euros. L’Orange bleue, Vitry-le-François.

Figure du mouvement hip-hop depuis le début des années 90, Mourad Merzouki n’a jamais aimé se limiter à une seule discipline et a toujours inscrit son travail à la croisée des genres.

En 1996, il crée donc sa propre compagnie et explore divers horizons avec ses danseurs : si la danse hip-hop garde une place importante dans les chorégraphies, cirque, arts martiaux, arts plastiques ou encore musique live viennent régulièrement s’ajouter aux spectacles. Une confrontation qui « permet d’ouvrir de nouveaux horizons à la danse et dégage des points de vue inédits ». Parmi les 22 créations présentées par la Compagnie Käfig en 18 ans d’existence, Käfig Brasil, une pièce conçue à l’occasion du Festival de Montpellier, signe le retour des danseurs brésiliens déjà apparus dans deux précédents spectacles. Une pièce pour laquelle Mourad Merzouki a également fait appel à quatre chorégraphes invités, faisant ainsi se rejoindre ses amitiés artistiques : « Après le grand succès de Correria et Agwa, nous avons voulu continuer l’aventure avec ces onze danseurs de carioca », confie-t-il. « Mon désir de découvrir et d’aller à la rencontre des différents mondes de la danse m’a donc mené à créer une pièce qui confronterait ces onze danseurs à des partitions uniques en leur genre, imaginées par Anthony Egéa, Céline Lefèvre et Denis Plassard pour la partie française, et Octavio Nassur pour la partie brésilienne ». Une pièce poétique qui célèbre la rencontre des gens, des genres et des corps, furieuse, drôle et sensible à la fois !

Attention : choc culturel et visuel au rendez-vous ! © Michel Cavalca

VENDREDI 28 NOVEMBRE

ATELIER-ÉCHANGE SUR LES COUCHES LAVABLES

> Käfig Brasil, mardi 2 et mer-

L’Amicale des Grévières expose des décorations de Noël et d’intérieur, ainsi que du linge de maison. Les visiteurs pourront chiner de bonnes idées et des conseils pour leur table de Réveillon.

Entrée libre. Samedi de 10h à 17h, dimanche de 10h à 16h30. Salle des Grévières, impasse Corot DIMANCHE 30 NOVEMBRE

CONCERT D’ACCORDÉON Les musiciens passionnés de l’Accordéon club châlonnais donnent leur concert annuel. L’orchestre, dirigé par Roland Bouverot, jouera un programme varié, allant du classique au musette en passant par la variété. À 15h00. Tarif : 10 euros. Renseignements au 03.26.67.33.36. Salle Pelloutier

LES VITRAUX DE LA CATHÉDRALE En 1918, les bombes causent de sérieux dégâts dans la ville. La cathédrale est endommagée.

Tous les vitraux des chapelles du rond-point sont cassés en mille morceaux. Ils ne seront jamais restaurés. Leur histoire, leur apparence et leur signification sont au coeur de la conférence animée par Sylvain Mikus, président des Amis de la cathédrale. À 17h00. Entrée libre. Durée : 45 min.Place Notre-Dame

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magazine

Expositions

Des jouets (et des crèches ! ) par milliers

LOCATION

Broc. D’autres sont fabriquées en craie de Champagne, en cire d’abeille, en torchis ou encore en céramique. L’idée est de mettre en valeur le savoir-faire local et la richesse du terroir. Nous avons aussi exposé la réalisation des enfants de la paroisse, une crèche géante en Playmobil. » Point d’orgue de l’expo : la création artistique de Don Pepe, peintre et plasticien châlonnais. Ou comment transformer des bouteilles de champagne - du huitième au nabuchodonosor - confiées par la maison Joseph Perrier en une crèche champenoise baroque ! « J’ai volontairement représenté la Vierge Marie avec son enfant dans les bras, explique l’artiste. On le voit toujours à terre, dans la paille. Ça symbolise davantage la maternité. » Une œuvre unique en France, à contempler sans modération !

La crèche de Don Pepe, une œuvre unique en France, spécialement conçue pour l’exposition à Saint-Alpin. © l'Hebdo du Vendredi

année la maquette du cirque américain Barnum & Bailey. « Soit 32 m 2 de surface, 1 600 figurines et huit heures d’installation ! Elle a été exposée pour la première fois à Paris en 1954. » A visiter également : un espace dédié aux jeux de construction Meccano, de 1920 à nos jours, et une pelle canadienne géante fabriquée spécialement pour l’occasion.

En lien avec le thème des festivités 2014,

03 26 26 21 41

F2 - RUE DU FBG ST-ANTOINE, environ 39 m², dans petit immeuble, Chauff. Ind. Gaz Loyer : 324,00 € - Prov./Ch. : 30,00 € Frais de bail : 335,00 €* Frais de cautionnement : 25,00 €** Classe énergie : G

F2 - RUELLE DU CANAL, dans petit immeuble, appt rénové en RC, Loyer : 420,00 € - Prov./Ch. : 30,00 € Frais de bail : 420,00 €* Frais de cautionnement : 30,00 €** Classe énergie : E

F2 - RUE DES BRASSERIES, environ 39 m², cuisine équipée, Chambre avec parquet, Cave, Loyer : 350,00 € - Prov./Ch. : 40,00 € Frais de bail : 360,00 €* Frais de cautionnement : 25,00 €** Classe énergie : E

F2 - AVENUE DE VALMY, dans copropriété, environ 54 m², Séjour donnant sur terrasse, Cave, Parking en sous-sol, Loyer : 446,00 € - Prov./Ch. : 83,00 € Frais de bail : 445,00 €* Frais de cautionnement : 35,00 €** Classe énergie : F

F3 - CHEMIN DU BARRAGE, dans petit immeuble, Cave, Grenier, Chauff. Ind. Gaz Loyer : 400,00 € - Prov./Ch. : 55,00 € Frais de bail : 405,00 €* Frais de cautionnement : 30,00 €** Classe énergie : E

« Noël blanc, Noëls de nos provinces », pas moins de 150 crèches orneront l’église Saint-Alpin, issues pour la plupart des collections personnelles de Sabine et Bruno Bourg-Broc. Parmi ces œuvres, des crèches et des santons de Provence, incontournables, mais également de Bretagne, d’Argonne, de Champagne, etc. « Certaines datent des années 30 à 60 , précise Sabine Bourg-

VENTE

Sonia Legendre > « Le père Noël a dit : les jeux continuent ! » jusqu’au 31 décembre à l’Hôtel de Ville « Chemins des crèches à travers nos provinces » jusqu’au 4 janvier en l’église Saint-Alpin – Entrée libre Inauguration des expositions ce vendredi 28 novembre à 17 h 30.

Plus de photos sur www.lhebdoduvendredi.com.

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F3 - Rue François, Appt en duplex, dans petit immeuble, environ 97 m², Chauff. Ind. Gaz, Loyer : 569,00 € - Prov./Ch. : 40,00 € Frais de bail : 555,00 €* Frais de cautionnement : 45,00 €** Classe énergie : D

F4 - BLD KENNEDY, dans copropriété, Séjoursalon donnant sur balcon, Cave, Parking, Chauff. Collect.

Loyer : 475,00 € - Prov./Ch. : 165,00 € Frais de bail : 470,00 €* Frais de cautionnement : 35,00 €** Classe énergie : D

F4 - RUE CROIX DES TEINTURIERS, dans petit immeuble, environ 102 m²,, Chauff. Ind. Gaz, Loyer : 675,00 € - Prov./Ch. : 45,00 € Frais de bail : 650,00 €* - Frais de cautionnement : 50,00 €** Classe énergie : D

F4 - CHEMIN DE BOUY, dans copropriété, environ 86 m², Cave, Garage, Chauff. Ind. Gaz, Loyer : 550,00 € - Prov./Ch. : 77,00 € Frais de bail : 540,00 €* - Frais de cautionnement : 40,00 €** Classe énergie : E

F4 - RUE DU CAMP DʼATTILA, dans résidence récente, environ 96 m², appt avec balcon, Garage, Chauff. Ind. Gaz, Loyer : 700,00 € - Prov./Ch. : 105,00 € Frais de bail : 675,00 €* Frais de cautionnement : 50,00 €** Classe énergie : C

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APPARTEMENTS

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*Frais effectivement supportés par le locataire indépendamment de ceux supportés par le propriétaire. ** Un cautionnement sera demandé si CDD, si période d'essai, si loyer supérieur à 33 % des revenus.

HONORAIRES DE NEGOCIATION 5,00 % HT (5,98 % TTC) sur la partie du prix n'excédant pas 45 734,71 Euros et 2,50 % HT (2,99 % TTC) sur la partie du prix excédant 45 734,71 Euros.

*Frais effectivement supportés par le locataire indépendamment de ceux supportés par le propriétaire. ** Un cautionnement sera demandé si CDD, si période d'essai, si loyer supérieur à 33 % des revenus.

Frais de bail négocié : deux mois de loyer hors taxes – T.V.A. 20 % en sus. Frais suivant décret n° 2007.387 du 21 Mars 2007.

Au top des animations châlonnaises qui illuminent les fêtes de fin d’année : les expositions de jouets et de crèches, respectivement installées à l’Hôtel de Ville et en l’église Saint-Alpin. En 2013, elles ont reçu la visite d’environ 55 000 personnes. Et dès vendredi soir, petits et grands pourront à nouveau découvrir les trésors – d’hier comme d’aujourd’hui qu’elles abritent.

François Jarrot, ancien huissier du cabinet du maire, est aussi le fidèle complice du père Noël depuis plusieurs années. « L’an passé, il avait annoncé qu’il s’apprêtait à partir en retraite et qu’il ne pourrait peut-être plus assurer l’exposition de jouets. Il rencontrait beaucoup de problèmes à l’époque : des lutins en grève, une circulation de plus en plus dangereuse pour ses rennes, des difficultés d’accès aux cheminées, etc. Mais finalement, il a tout de même repris du service. » Et certainement au moins pour six ans, on l’espère ! Impossible de chiffrer avec exactitude tous les personnages exposés aux quatre coins de la mairie. « Nous avons environ 80 poupées et nounours, qui datent de 1890 à 2014, ainsi qu’une collection de jeux autour du cyclisme. On a également reconstitué le Tour de France grâce à une maquette de 5,75 mètres de long ! Avec un clin d’œil à la championne Pauline Ferrand-Prévo t. » Le grand salon accueille cette

magazine

N°287 du 28 novembre au 4 décembre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

De Bollywood à Macho-land : y’a de l’amour dans l’air

Danse / One man show - Le Capitole

Qui, de l'acteur à succès ou du prince du bidonville, gagnera le coeur de Varsha ? © DR

Ce week-end, le Capitole en Champagne vous réserve deux spectacles placés sous le signe de l’amour. L’Amour, le vrai, celui avec un grand A à qui on offrira d’abord une place de choix au cœur même de l’intrigue très fleur bleue de Bollywood Express : Varsha, jeune journaliste d’origine indienne ayant grandi à Paris, est envoyée en reportage à Mumbai,

Théâtre - A l'Affiche

une ville qu’elle ne connaît pas. Dès son arrivée dans la capitale du rêve et ville de tous les dangers, elle se retrouve emportée bien malgré elle dans un tourbillon d’évènements qui la feront passer par toutes les émotions, avant de bouleverser sa vie à jamais. Extravagance, évasion et romance sont au programme de ce spectacle purement bollywoodien, mariant à la

perfection tradition et modernité. Follement romantique et épique, la comédie musicale vous fera voyager comme jamais, de Bollywood au désert du Rajasthan en passant bien évidemment par le majestueux Taj Mahal. Mélodies entêtantes, chorégraphies puissantes, décors d’exception et costumes flamboyants seront les ingrédients phares de cette épopée amoureuse moderne et dynamique que vous allez adorer ! Et puis il y aura l’amour vache, celui d’Olivier de Benoist qui, après avoir défendu la cause des hommes dans Très, très haut débit, revient sur scène pour prendre cette fois-ci le parti de la gent féminine… ou presque. Dans Fournisseur d’excès, l’humoriste révélé par Laurent Ruquier décide de se faire l’avocat des femmes parce que « depuis la mort de Jacques Vergès, [il est] le seul à pouvoir défendre des causes perdues. » Un one-man show corrosif, macho et plus vachard que jamais dans lequel ODB s’amuse à provoquer le public avec des déclarations plus (faussement) misogynes les unes que les autres ! C’est en effet avec un plaisir non dissimulé que celui qui se destinait d’abord à une carrière de droit décortique un à un les travers du sexe opposé. Un spectacle qui, sans aucun doute, fera la joie de ses spectateurs masculins... et féminins, à condition d’activer le mode autodérision !

> Bollywood Express !, vendredi 5 décembre à 20h30 Tarifs : 46 et 49 euros Olivier de Benoist, Fournisseur d’excès, samedi 6 décembre à 20h30 Tarif : 37 euros – Capitole en Champagne, ainsi que le vendredi 5 décembre à 20h30 Tarif : 39 euros - Kabaret Champagne Music Hall, à Tinqueux.

Claire Lagrange

Plus macho que jamais, ODB revient avec un nouveau spectacle ! © DR

Ah ! L’amour…

Un jour, Cléa rencontre Léon. Au premier regard, c’est le coup de foudre et ils se lancent à corps perdu dans le grand jeu de l’amour. Ils se découvrent alors, se séduisent, s’attirent, se mettent en couple. Mais l’amour c’est compliqué, surtout à deux ! Alors ils se repoussent, se frustrent, s’énervent, s’engueulent… Puis ils se plaisent à nouveau, avant de s’exaspérer encore, de se séparer (pas trop longtemps) et de finalement se retrouver.

Une histoire mouvementée et d’apparence compliquée qui, en réalité, reflète le quotidien des couples que nous avons été, sommes ou serons !

Fuis moi je te suis, un jeu du chat et de la souris qui, bien que très cliché, met en scène les nombreuses péripéties que rencontrent les couples aujourd’hui… sans pour autant cesser de s’aimer à la folie ! Avec deux chaises pour seul décor, les comédiens nous livrent ici une belle performance, à mi chemin entre mime et théâtre, provoquant à coup sûr les rires de l’assistance. Pendant plus d’une heure, ils vont nous montrer ce qui fait qu’un homme et une femme se trouvent, se chamaillent et se quittent pour mieux se réconcilier. A travers eux se matérialisent des situations qui sentent le vécu – certes sans surprise mais ô combien hilarantes – et nous font poser un regard bienveillant sur nos propres amours. Une comédie rafraichissante, des tranches de vies hilarantes et des comédiens excellents, bref : un véritable spectacle de divertissement, drôle, enlevé et énergique, à voir absolument !

C.L > Fuis moi je te suis, vendredi 28 et samedi 29 novembre à 20h30 – Tarif : 29 euros A L’Affiche, 110, avenue Jean Jaurès, à Reims.

Exposition

Suivez l'histoire de Cléa et Léon, un couple finalement comme tous les autres ! © DR

Michel Bastien : ébéniste de métier, sculpteur passionné

L’atelier de Michel Bastien, un havre de créativité et de curiosités. © l'Hebdo du Vendredi

Adepte des challenges et résolument passionné, Michel Bastien conjugue à merveille son métier d’ébéniste et sa casquette d’artiste. « Gamin déjà, j’étais toujours fourré dans l’atelier de mon père, ébéniste également, sourit-il. J’ai fait l’école de l’ameublement à Saint-Quentin, j’ai travaillé avec lui puis j’ai repris son entreprise. Je suis devenu sculpteur sur bois par plaisir. » Ses voyages, au Canada ou en Nouvelle-Calédonie, sont autant d’inspirations pour ses créations et les essences de bois qu’il utilise. « 24 différentes, très précisément, exotiques et indigènes pour la plupart.

J’essaie de tout tester, même les plus incongrues, comme l’Azobé qui vient d’Afrique. Le bois le plus compliqué à travailler reste sans doute l’acacia, mais je n’aime pas la facilité.

Beaucoup de mes sculptures s’inspirent aussi de l’art Kanak. Et je viens de terminer ma 80e pièce. » Parmi ses meilleurs souvenirs : l’Exposition uni-

verselle de Montréal, en 1967. « J’avais fabriqué une table basse et des fauteuils installés dans le salon d’accueil. Charles de Gaulle, président de l’exposition à l’époque, s’est assis sur l’un d’eux. » Et parmi les 31 œuvres qu’il expose aujourd’hui à l’Office de tourisme : la devise de la République. « Que j’appelle également l’Eloquente. Rien à voir avec l’actualité politique ! Elle se compose de trois pièces représentant chacune les valeurs de la République. » Seront également dévoilés d’autres chefs-d’œuvre, tous baptisés par l’artiste en fonction de ce que leurs courbes évoquent. La Perspicace, l’Equitable, le Poli, le Réfléchi, etc.

A découvrir absolument !

Sonia Legendre

> Exposition « La devise de la République » - Michel Bastien, sculpteur sur bois - Jusqu’au 13 décembre à l’Office de tourisme (3 quai des Arts) Entrée libre.

N°287 du 28 novembre au 4 décembre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER l

9h-18h - salle polyvalente

SAMEDI 29 NOVEMBRE

Aÿ - Bourse puériculture & jouets 10h-17h Grauves - Bourse aux capsules 8h-18h - Entrée 2€ - Foyer rural

Epernay - Foire aux livres 10h-14h Gymnase Henri Viet, chemin de Beausoleil

Gueux - Marché de Noël 9h-18h - salle des sports

Jonchery-sur-Vesle - Marché de Noël 10h-18h - salle polyvalente

Nanteuil-la-Forêt - Bourse puériculture & jouets 9h-17h - salle des fêtes

Ste-Ménéhould - Bourse aux jouets 9h-18h - Espace La Fontaine l

Plivot - Bourse aux vêtements, puériculture & jouets 9h-16h - salle polyvalente

DIMANCHE 30 NOVEMBRE Berru - Bourse puériculture 9h-17h - salle des fêtes

Reims - Marché de Noël Clairmarais 14h-18 - Maison de quartier Clairmarais, 73, rue Alexandre Henrot

Compertrix - Bourse aux jouets

LA CLCV VOUS INFORME Quelles sont les nouvelles règles en matière de frais bancaires ?

Depuis le 1er janvier 2014, les frais prélevés pour dépassement de découvert autorisé sont plafonnés : 8 € par opération et 80 € par mois. Il existe un montant maximum en cas de rejet de chèque ou de prélèvement : 30 € pour un rejet de chèque d'un montant inférieur ou égal à 50 €, 50 € pour un rejet de chèque d'un montant supérieur à 50 €, et 20 € pour un incident (prélèvement ou virement bancaire). Une disposition légale impose une offre spécifique pour les personnes en situation de fragilité financière (tarif réduit depuis le 1er octobre 2014), à savoir plafond des commissions d'intervention (4 € par opération et 20 € par mois). (à suivre…)

CLCV de la Marne – Reims. Rens. : clcv-marne.over-blog.com - Contact : 03 26 05 03 88 ou marne@clcv.org

La qualité de l’air

La météo

Vendredi

7° 13°

Dimanche

1° 8°

Samedi

Lundi

3° 10° 1° 7°

4

Vendredi 28 novembre

Samedi 29 novembre

Moyenne

Lundi 31 novembre

Semaine du 26/11 au 02/12

CINÉ Le Majestic

ZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

Le grimoire d'arkandias Mer, Sam : 11h15 | 16h00 Dim : 16h00 Le labyrinthe Tous les jours : 13h30 | 15h45 | 20h15 Les boxtrolls - 3D Sam, Dim : 11h00 Night call Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Samba Mer, Sam, Dim : 15h45 | 18h00 | 20h15 Jeu, Ven, Lun : 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h15 Mar : 13h30 | 15h45 | 18h00 Secret d'etat Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h15 | 22h30 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h15 | 22h30 Une nouvelle amie Jeu, Ven, Lun : 13h30 | 15h45 | 20h00 Sam, Dim : 15h45 | 20h00 Mar : 13h30 | 15h45 Paddington Dim : 11h00 Un illustre inconnu Mer, Mar : 17h45 Jeu, Ven, Sam, Dim, Lun : 17h45 | 22h00

CINÉ La Comète

5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

De l'Autre Côté du Mur VO Mer sam 18h; jeu 20h30.

Une Nouvelle Amie VF Mer dim 20h30; ven 18h.

Vie Sauvage VF Jeudi 18h; sam 20h30; lun 20h.

BALANCE du 23.09 au 22.10

Il est grisant de se lancer dans des entreprises périlleuses. Préparez donc vous à vivre toutes ces expériences avec beaucoup d'entrain et à saisir toutes les opportunités qui se présenteront.

Gardez votre calme en toute circonstance. Vous devrez assumer vos choix, vos engagements et en accepter les conséquences, malgré les frustrations que cela peut comporter.

SCORPION du 23.10 au 22.11

TAUREAU du 21.04 au 20.05 Aujourd’hui, l’accent sera plutôt mis sur votre vie professionnelle, il faudra donc mettre vos sentiments en sourdine. Ce n’est pas de ce domaine-là que vous tirerez le meilleur de vous-même.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Est-ce un nouveau départ dans votre vie ? Un peu tôt pour le dire mais tenez-vous prêt(e) car les changements seront brusques et porteurs de belles occasions de développement matériel.

CANCER du 22.06 au 22.07 Aujourd’hui, vous aurez un emploi du temps de ministre. Vous déborderez d'activités, qui ne vous laisseront pas une minute de répit. Vous ne saurez plus où donner de la tête.

LION du 23.07 au 22.08

A la Recherche de Vivian Maier VO Ven 20h30; lun 14h30.

Les nuits de la pleine lune VF Dim 17h30.

Si vous êtes à la recherche de succès, sachez que votre réussite sera obligatoirement proportionnelle à l’intensité et à la pertinence des efforts que vous aurez fournis.

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 La période se révélera fort riche, au sens figuré comme au sens propre. Montrez-vous communicatif(ve) et allez au-devant des personnes et des situations qui, jusque-là, vous bloquaient.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 La semaine sera exceptionnelle et vous apportera des moyens pour soutenir vos initiatives. Les opportunités seront nombreuses, alors, soyez audacieux(se).

VERSEAU du 21.01 au 19.02 Croquez la semaine à pleines dents. Votre carrière avancera et à plein régime. On vous jugera sur du concret, donc débrouillez-vous pour avoir un bilan solide à faire valoir le moment venu.

POISSONS du 20.02 au 20.03

VIERGE du 23.08 au 22.09 La semaine sera pour vous une période d’intense activité. Vous serez souvent partagé (e) entre les détails, les nécessités du quotidien et vos objectifs à plus long terme.

LES HORAIRES

Asterix et le domaine des dieux - 3D Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Rec 4 apocalypse Tous les jours : 20h00 | 22h30 Respire Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 16h00 | 18h00 Sam, Dim : 11h15 | 13h30 | 18h00 Hunger games la revolte partie 1 Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h15 | 22h30 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h15 | 22h30 Lou ! journal intime Mer, Sam, Dim : 13h30 John wick Tous les jours : 22h30 La french Mar : 20h00 Fury Tous les jours : 22h00 Grizzly Mer, Sam, Dim : 11h00 | 18h00 Jeu, Ven, Lun : 18h00 Interstellar Tous les jours : 13h30 | 17h00 | 20h30 La legende de manolo - 3D Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h45

BÉLIER du 21.03 au 20.04

Des occasions en or s’offriront à vous. Il faudra les saisir sans hésiter, même si elles ne correspondent pas exactement à vos attentes.

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Dimanche 30 novembre

L’horoscope de l’hebdo

A la maison comme au travail, on aura confiance en vous, on aura besoin de vous. Ce sont là d’importantes responsabilités et vous n’avez pas le droit de décevoir votre entourage.

B. MELVHILLE

EN BREF

LES SORTIES A la vie

Genre: Drame Pays: France Durée: 1H44 Réalisateur : Jean-Jacques Zilbermann Acteurs: Julie Depardieu, Johanna ter Steege, Suzanne Clément Elles s’appellent Lili, Rose et Hélène, la vie les marque des ténèbres d’Auschwitz.

Elles pensaient être deux survivantes de la longue marche de la mort au sortir de l’enfer. En 1960, elles se retrouvent à trois à Berck-Plage pour une semaine de retrouvailles. Au temps de l’orage et des pleurs, elles préfèrent celui de la joie de vivre. Les fantômes veillent et reviennent.

Pour trouver le chemin de la paix, ils devront mourir définitivement. Elles reprendront la route de l’existence avec la promesse, de se revoir chaque année et de profiter du soleil sur l’océan. Jean Jacques Zilbermann préfère l’optimisme à la noirceur de l’âme. Il prend la voie du bonheur pour, dans la veine de Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents communistes, retracer une partie de la vie de sa mère. Il s’est longtemps interrogé sur la nécessité de montrer le drame d’Auschwitz, élément incontournable pour expliquer la suite. En quelques images, sans plonger dans les ténèbres, il pose la douleur qui lie ces trois femmes. Ensuite il se concentre sur le retour à l’existence et la félicité de ces petits riens qui nous font nous sentir vivants. Un film où la légèreté n’enlève rien à la profondeur du récit.

Retrouvez les autres sorties de la semaine, des interviews sur www.cine-region.fr, et nos chroniques sur France bleu Champagne Ardenne 95.1 à 17h10 et le mercredi à 18h.

Patrick Vanlanghenhoven

Monseigneur Tissier, fervent défenseur de Châlons

François Lefèvre, président de la Société d’agriculture, commerce, sciences et arts de la Marne (Sacsam), animera une conférence intitulée « Joseph-Marie Tissier, évêque de Châlons, défenseur de la cité et orateur ». L’occasion d’en apprendre davantage sur ce personnage, connu pour être intervenu auprès de l’armée allemande afin de défendre Châlons pendant la Première Guerre mondiale. Samedi 29 novembre à 14 h, à la bibliothèque municipale Pompidou.

Renseignements au 03 26 26 94 26.

Thaz, artiste du cru (lire son portrait dans l’Hebdo du vendredi 21 novembre), est de retour sur la scène sarrysienne pour présenter son nouveau one woman show : Intermittente / intérimaire. Au programme : un grand bol d’humour, saupoudré des scènes les plus cocasses de notre quotidien. Rendez-vous ce samedi 29 novembre à 21 h à la salle des fêtes de Sarry. Tarif : 12 euros.

Réservations au 06 88 78 92 08.

Plus d’infos sur www.thaz.e-monsite.com.

Thaz en spectacle à Sarry

N°287 du 28 novembre au 4 décembre 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Un Petit Bonheur n’arrive jamais seul

Autisme - Monde associatif

« Un enfant comme ça, c’est un petit bonheur qu’on ne souhaiterait à personne. » Mère d’un enfant avec autisme, Maud Lacroix entend des phrases comme celle-là presque tous les jours.

Une réflexion blessante dont la jeune maman a pourtant su tirer profit…

lors qu’elle attendait à la caisse d’un magasin avec son fils Alexyan, ce dernier a fait une crise de frustration comme il en faisait régulièrement il y a encore quelques années. Une cliente, passablement agacée par les cris de l’enfant, ne s’est alors pas gênée pour le faire savoir. « A l’époque, je ressentais encore le besoin d’expliquer aux gens le pourquoi du comportement d’Alexyan. Quand j’ai dit à cette dame que mon petit garçon était autiste, elle a eu l’air désolée pour moi et a essayé de me réconforter maladroitement avec cette phrase terrible qui m’a profondément marquée. Quand j’ai créé mon association, j’ai tout de suite pensé à réutiliser ces termes en n’utilisant que leur sens positif ». En juillet dernier, fatiguée de devoir faire seule face au mur que dresse la société autour des familles concernées par l’autisme, Maud Lacroix a en effet décidé de sauter le pas et de se lancer dans le monde associatif en créant Petit Bonheur, une association à destination des parents d’enfants autistes. « C’est un projet que j’ai en tête depuis deux ans déjà. Quand j’ai commencé à y réfléchir, je me sentais très seule ; j’avais surtout besoin de souffler et d’échanger avec d’autres parents.

Comme aucune association ne proposait ce genre de choses, j’ai décidé d’en mettre une sur pied avec l’aide d’une amie et, plus j’avance dans l’aventure, plus je me rends compte que je suis loin d’être seule ! » A la recherche d’une oreille attentive, de nombreux parents ont en effet répondu présents et ce, peu de temps après la création de Petit Bonheur : en moins de six mois, et par le biais de cafés-rencontres organisés sur des thèmes bien précis, une dizaine de familles a ainsi pu se rencontrer et échanger, entre elles ou avec certains spécialistes – orthophonistes, psychologues ou encore auxiliaires de vie scolaire (AVS) – également membres de l’association.

A

Qu’ils soient concernés de près ou de loin par l’autisme, les membres de Petit Bonheur poursuivent tous le même but : se soutenir, s’aider et partager leurs expériences respectives, afin d’avancer ensemble dans un monde où la différence est encore trop souvent synonyme d’exclusion. « Après avoir accepté l’autisme d’Alexyan, je me suis heurtée à un mur. J’ai pu constater qu’on nous proposait peu de solutions quant à l’intégration de nos enfants – notamment à l’école et lors

Faire tomber le mur

des réunions de l’Equipe de Suivi de Scolarisation (ESS), où on ne faisait que me dire que mon fils était un incapable, où on ne pointait du doigt que les mauvaises choses sans jamais souligner les bonnes, et où l’on ne me proposait rien de constructif quant à l’avenir de mon enfant – et j’avais vraiment l’impression de me noyer, de m’embourber dans de la vase. Cette association m’a donc fait autant de bien qu’elle en a fait aux parents qui m’ont rejointe dans l’aventure ! » En effet, seule association locale à proposer un temps de répit aux familles, Petit Bonheur est, plus qu’une oreille attentive, une véritable bouffée d’oxygène pour ses membres, qui se retrouvent régulièrement pour débattre d’un sujet, échanger leurs idées ou tout simplement parler, témoigner et se raconter. « Autisme Marne, qui nous suit et nous soutient dans notre démarche, a un champ d’action totalement différent du nôtre : leur but est plus de veiller à ce que le 3ème plan autisme – mis en place après que la France ait été pointée du doigt en tant que dernière de la classe en matière d’autisme – soit respecté par l’Education Nationale.

Nous, nous sommes plus sur le terrain, au contact direct des familles pour répondre à leur besoin d’écoute et de soutien plus personnalisé. »

Sensibilisation, loisirs et répit : des actions complémentaires

Partenaire des associations existantes, et plus particulièrement d’Autisme Marne, Petit Bonheur ne se revendique pas d’une approche éducative : la jeune association souhaite avant tout proposer des actions complémentaires de celles qui existent déjà. Projets de sensibilisation à destination de tous les publics, interventions en milieu scolaire, loisirs éducatifs adaptés aux difficultés de chaque enfant, renforcement des fratries et temps de répit pour les parents sont donc au programme des nombreuses années à venir. « Le but de Petit Bonheur, c’est de casser ce fameux mur auquel nous, parents d’enfants autistes, sommes confrontés. Il est temps de faire enfin bouger les choses et de proposer des solutions aux familles qui en ont besoin. Pour ça, nous mettons en place des actions de sensibilisation – un ciné-débat est d’ailleurs prévu le 1er décembre prochain – mais nous souhaitons également proposer des loisirs adaptés aux enfants sur le principe du bénévolat : pour l’instant, nous n’avons pas assez de volontaires mais, à terme, on aimerait que chaque enfant ait son bénévole « attitré », dans le but de créer une certaine stabilité entre l’équipe, l’enfant et les parents. » Une relation de confiance qui, en plus de rassurer les enfants, permettrait aux parents d’avoir l’esprit tranquille lors des séjours organisés par l’association.

Bien que très jeune, l’association Petit Bonheur n’a pas peur de voir les choses en grand et fait déjà

Repères Née le 3 novembre 1987, Maud Lacroix, titulaire d’un master de lettres modernes ainsi que du CAPES, se destinait à une carrière de professeur. Une profession à laquelle elle a choisi de renoncer afin de consacrer plus de temps à son fils, âgé de six ans : se battre au quotidien pour lui offrir une vie « normale » est désormais sa priorité. Aujourd’hui maman de deux enfants, Maud a toujours su que son fils aîné serait différent. Très calme, facile à vivre et appliqué – trop peut-être – Alexyan ne s’est en effet jamais vraiment comporté comme un petit garçon de son âge. Persuadée que quelque chose n’allait pas et poussée par son instinct maternel, cette mère courage a voulu mettre un mot sur la différence de son enfant. « Mais pourquoi voulez-vous savoir ce qu’il a ? », lui a-t-on répondu. Un « avis médical » plus que déplacé qui lui a malgré tout permis d’accepter le handicap de son fils, de faire le deuil de l’enfant qu’elle idéalisait pour tout recommencer avec celui qu’elle allait apprendre à connaître. La peur du regard des autres disparue, Maud a décidé d’agir autrement et d’avancer. « C’est à partir de là qu’Alexyan a commencé à faire des progrès. »

C'est avec beaucoup de courage et de volonté que Maud Lacroix, présidente de l'association Petit Bonheur, a décidé de venir en aide aux parents qui, comme elle, se retrouvent trop souvent face à un mur. © l'Hebdo du Vendredi

parler d’elle par delà les frontières régionales : en relation avec la SATED en Picardie, association spécialisée depuis plus de dix ans dans les loisirs à destination des enfants et adolescents atteints de Troubles Envahissants du Développement (TED), Petit Bonheur a également officialisé son amitié avec Réseau Bulle, association lilloise de soutien et de partage, regroupant enfants, familles, associations, professionnels et partenaires concernés par l’autisme. « Chaque association reste locale tout en appartenant à un réseau national. Le but est surtout de partager nos expériences et nos projets afin de sensibiliser le plus de monde possible à la cause de l’autisme. Faire partie de ce réseau offrirait une plus grande visibilité à notre associa-

tion et nous permettrait ainsi de venir en aide à de plus en plus de familles ! » Plus motivée que jamais et soutenue par de solides partenaires, la présidente de Petit Bonheur espère ainsi voir évoluer sur le long terme cette association qui, en plus de faire avancer les enfants, fait grandir d’avantage leurs parents, dans le bon sens du terme.

Claire Lagrange

> Ciné-débat : Quelque chose en plus, lundi 1er

décembre à 20h30 – Tarif : 6,30 euros – Cinémas Opéra, à Reims. Projection suivie d’un débat en présence de la réalisatrice.

Pour rejoindre l’association : https://associationpetitbonheur.wordpress.com/