L'Hebdo du Vendredi Châlons 297

FERMETURE DE LA FONTAINE

Quand les parents d'élèves tentent de sauver leur école

QUARTIERS

Les jeunes des centres socio-

culturels filment les coulisses

du festival War on Screen

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F'ESTIVAL DES MUSIQUES D'ICI ET D'AILLEURS

Les premières notes de la résidence

de création artistique, bientôt à Pompidou

p. 10

Tous concernés

ÉDITION CHÂLONS N°297 du 20 au 26 février 2015

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c h â l o n s . l h e b d o d u ve n d r e d i .

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ELECTIONS DÉPARTEMENTALES 2015

Les 22 et 29 mars prochains, les Marnais sont appelés à élire leurs nouveaux conseillers départementaux pour les six prochaines années. Nouvelle appellation, nouvelle carte des cantons, nouvelle donne en matière de compétences, etc.

Tout ce qu'il faut savoir avant d'aller voter... P.4 et 5

20 appartements au cœur de Bezannes

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Du 20 au 26 février 2015 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

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> Cette semaine

Le 49-3, c’est maintenant

Cela aurait pu être la dernière trouvaille d’un DSK en forme, et cela nous aurait fait rire. Mais à l’Assemblée nationale, la fête est finie. Mardi, Manuel Valls a sifflé la fin de la récré et a « dégainé » l’arme lourde, l’article 49-3 de la Constitution.

L’autoritaire Premier ministre voulait faire passer sa loi Macron – ses douze dimanches travaillés par an et ses déréglementations – aux forceps. Aucun député ne peut s’en satisfaire. Ni les frondeurs, qui depuis le début demandent le divorce avec Macron et renient son bébé, ni l’opposition, qui a d’abord vanté l’audace du texte avant de le bombarder d’amendements, et encore moins la majorité, réduite à peau de chagrin, lancée dans un « Macronton » pour récolter des voix. Le 49-3 a mené à une motion de censure, rejetée jeudi soir (234 voix alors que la majorité est de 289).

Encore un peu, diront les plus pessimistes d’entre nous, et le gouvernement était renversé. La loi passe, mais l’épisode laissera des traces. De l’élan républicain du 11 janvier, ne resterait-il déjà plus que des combines politiciennes ? De l’ode à la croissance, ne subsisterait-il que des velléités de réformes ? Entre désaccords et impuissance, ainsi se poursuit le quinquennat cahoteux du président Hollande. Pendant ce temps-là, l’extrême droite se frotte les mains, et c’est la démocratie qui trinque.

Fanny Lattach

Retrouvez-nous au quotidien sur :

www.lhebdoduvendredi.com

Hommage à Edward Kennedy

Correspondant de guerre de l'Associated Press lors de la Seconde Guerre Mondiale, Edward Kennedy (1905-1963) est l'homme qui le 7 mai 1945, à 15h24 exactement, a annoncé au monde entier la capitulation sans condition de l'Allemagne. Ne respectant pas un embargo de 48h décrété par les militaires, le journaliste américain va déstabiliser une organisation négociée de longue date entre Truman, Churchill et Staline. Il va payer cher son acte. Il est ainsi arrêté sur le champs puis licencié pour avoir offert la paix 24h trop tôt ! C'est cette histoire méconnue qu'a choisi de raconter Christophe Remy dans un documentaire en cours de tournage intitulé « Le grand secret ». Et c'est dans ce cadre que, mercredi, l'équipe de production était à Reims sur les traces d'Edward Kennedy, entre le musée de la reddition et la cathédrale, accompagnée de sa fille Julia. Journaliste, elle a publié en 2012 le récit des faits rédigés par son père en 1950.

Considéré pendant 70 ans comme un traitre, sa Julia Kennedy, fille d'Edward Kennedy, a été reçue mercredi soir par Arnaud Robinet. mémoire est aujourd'hui réhabilitée aux Etats-Unis © l'Hebdo du Vendredi grâce à cette publication. De l'autre côté de l'Atlantique, de plus en plus de journalistes réclament maintenant qu'on décerne à Edward Kennedy le prix Pulitzer, afin de rendre hommage à cet homme qui incarne la liberté de la presse. Produit par France 3 et Ere Production, « Le grand secret » sera diffusé au mois de mai.

Julien Debant

A la découverte des oiseaux migrateurs

Site de renom pour ses grues cendrées, le lac du Der-Chantecoq est un havre de paix pour de nombreux oiseaux. Hivernants, migrateurs ou bien nicheurs, ils sont nombreux à fréquenter cette réserve. Le mois de février est une excellente période pour observer ces oiseaux migrateurs des contrées nordiques, tels que les Harles, Garrots à œil d’or ou Cygnes de Bewick. Les animateurs de la Ligue pour la Protection des Oiseaux Champagne-Ardenne vous donnent rendezvous gratuitement les dimanches 22 février et 1er mars, de 14h à 17h, au point d’accueil sur le site de Chantecoq, entre Arrigny et Giffaumont. Ils vous renseigneront et mettront à votre disposition des longues-vues pour observer les oiseaux dans de bonnes conditions, ainsi qu’un guide ornitho, des synthèses grues et des dépliants sur les oiseaux du Der. La Ligue pour la Protection des Oiseaux propose également une journée de découverte des oiseaux migrateurs (itinéraire sur différents points d’observation) le dimanche 22 février de 9h30 à 17h. Le nombre de places étant limité, il est indispensable Le lac du Der est un havre de paix pour les grues cendrées. © F. Croset de réserver.

J.D > Renseignements : 03 26 72 54 47 ou champagne-ardenne@lpo.fr

L'activité des vacances : se perfectionner au hockey sur glace L’h eb do du v e n dre di édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Té l. 03 2 6 36 5 0 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com) Fanny Lattach (fanny.lattach@lhebdoduvendredi.com) Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Laurianne Laggia (laurianne.laggia@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Alexandre Percheron (distribution@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

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Comme chaque année pendant la première semaine des vacances de février, le Hockey club de Châlons propose un stage de perfectionnement aux jeunes licenciés (catégories U7 à U15). Du lundi au vendredi, de 7 h 30 à 12 h 30, les hockeyeurs de 7 à 15 ans peuvent ainsi peaufiner leur technique, sous la houlette d’Arnaud Briand, entraîneur du club et triple champion de France.

Renseignements au 03 26 66 00 46.

Plus d’infos sur www.hockeyclubchalons.fr.

Les jeunes stagiaires de hockey et leur entraîneur, Arnaud Briand. © l'Hebdo du Vendredi

Du 20 au 26 février 2015 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Elections départementales 2015

Les nouvelles règles du jeu

Les 22 et 29 mars prochains, les électeurs marnais devront choisir leurs nouveaux conseillers départementaux, anciennement conseillers généraux.

Soit 46 élus au total, pour 23 cantons.

Mode d’emploi.

près de nombreux rebondissements législatifs et alors même que les contours des futurs conseils départementaux ne sont pas encore dessinés avec précision, les citoyens sont appelés à voter pour les représentants de leurs cantons respectifs les 22 et 29 mars prochains. Première nouveauté, cette année : tout le monde est concerné. Jusqu’ici, l’assemblée des conseillers généraux (prononcer désormais départementaux, donc) était renouvelée à 50 % tous les trois ans. Et les conseillers élus pour six ans. Mais depuis, la carte cantonale a été intégralement redécoupée en fonction du poids démographique des territoires. Avec une condition : que les communes de moins de 3 500 habitants se situent sur un seul et même canton.

A

Moins de cantons, plus de conseillers

Au final, la Marne est ainsi passée de 44 à 23 cantons. Dont neuf dédiés au bassin rémois, trois à Châlons-en-Champagne et deux à Epernay. De quoi en inquiéter plus d’un sur l’équilibre « ville-campagne » de ce redécoupage. Résultat : le canton pour lequel nous votions auparavant n’est plus le même. Et le bureau de vote qui lui était attitré jusque-là sera peut-être lui aussi différent. D’où la nécessité de vérifier ces données auprès de sa mairie avant le jour J. Parallèlement, le nombre de conseillers départementaux augmente. Il faudra désormais élire deux conseillers par canton (contre un seul auparavant), réunis, parité oblige, en binômes homme-femme. Soit 46 conseillers au total, contre 44 auparavant. Dans chaque canton, le binôme ayant remporté plus de la moitié des

Trois bonnes raisons d’aller voter

Parce que peu importe le scrutin, voter est un droit mais aussi un devoir citoyen.

Parce que même si tout n’est pas encore bien défini au niveau législatif concernant les compétences des futurs conseillers départementaux, ils jouent un rôle majeur dans notre quotidien.

Parce que le conseiller départemental – ou général, pour les plus mélancoliques – reste un élu de proximité et un interlocuteur privilégié pour les citoyens.

Le nombre de cantons dans la Marne est passé de 44 à 23. © L’hebdo du vendredi

voix au premier tour sera élu pour six ans et siègera à l’assemblée départementale. Le cas échéant, le binôme en tête du second tour sera élu. De fait, ladite assemblée se verra largement renouvelée et féminisée, puisqu’il a fallu trouver autant de candidates que de candidats. Le président du futur conseil départemental sera ensuite désigné par les conseillers, pour six ans également.

Des conseils départementaux, pour quoi faire ?

Si beaucoup de grands projets sont attribués aux municipalités, force est de constater que les conseils départementaux jouent également un rôle important dans notre quotidien. En 2015, par exemple, le département prévoit de consacrer environ 277 millions d’euros à la solidarité.

Soit plus de la moitié de son budget annuel global. On citera notamment les aides accordées aux personnes handicapées et âgées, les actions en faveur de l’enfance, de l’insertion, etc. Il gère aussi les services d’incendie et de secours, les

collèges et le transport scolaire, et intervient dans différentes infrastructures telles que l’aéroport Paris-Vatry ou le TGV Est Européen. Enfin, il accompagne financièrement de nombreux projets territoriaux : la création de crèches, le déve-

loppement de zones d’activités artisanales, la construction d’équipements sportifs, etc.

EN BREF

Le président du Conseil régional d'Alsace se rend dans la cité du champagne dans trois semaines. Il participera à une conférence organisée par l'association CEPAGE (Construire Ensemble et Promouvoir l’AGglomération d’Epernay), présidée par Franck Leroy. Alors que la fusion entre la Champagne-Ardenne, la Lorraine et l'Alsace se profile, la prise de parole de Philippe Richert sera très attendue. Il s'est toujours ouvertement opposé à un rapproche- Philippe Richert © Stadler région Alsace ment entre sa région et la notre, dans le cadre de la réforme territoriale. L'ancien ministre a par ailleurs déjà déposé sa candidature à la présidence de la future grande région, qui prendrait Strasbourg comme capitale. La conférence se tiendra mercredi 11 mars à 19h à l'espace jeunes du Palais des fêtes. Tarif : 5 €.

Philippe Richert à Epernay pour parler fusion des régions

Elections départementales 2015 : les binômes candidats dans les cantons de Châlons

Châlons I Thierry Besson et Elodie Deniel (FN)

Châlons II Daniel Fontaine et Chantal Niclet (PS)

Châlons III Valérie Barrois et Pascal Erre (FN)

Nicole Bourgeois et Dominique Vatel (PC)

Jean-Louis Devaux et Lise Magnier (UMP)

Florence Flores et Jean-Pierre Maïda (DVG)

l

Ludovic Chassigneux et Jocelyne Fargère-Joly (UDI) Dominique Determ et Rudy Namur (PS)

Sonia Legendre

l

Julien Robert et Mercedes Roy (PC)

Mylène Gouthier et Dominique Louis (FN)

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Frédérique Schulthess et Julien Valentin (UDI) Maryline Lagler et Franck Leclère (PC)

Du 20 au 26 février 2015 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

René-Paul Savary : « Le département reste un échelon de proximité incontournable »

À un mois du premier tour des élections départementales, le président du Conseil général de la Marne, René-Paul Savary, donne son point de vue sur ce nouveau scrutin et les changements qui l’accompagnent.

Le statut et les missions des conseils généraux – rebaptisés conseils départementaux - sont depuis longtemps au cœur des débats politiques nationaux. On a évoqué le report des élections, la suppression de ces instances, la création de conseillers territoriaux, etc. A tel point qu’aujourd’hui, il est difficile pour les électeurs de s’y retrouver. Au final, quels sont les changements de ce scrutin ?

Le département est une institution vieille de plus de 200 ans. Avec deux missions principales : la solidarité des Hommes et la cohésion des territoires.

Du temps de l’ancienne majorité, il y a déjà eu un projet de réorganisation des collectivités, qui prévoyait notamment la création du conseiller territorial. Il était question d’un rapprochement entre départements et régions qui devait conduire à une fusion, mais à l’échelle de 22 régions, et non de 13. Ça a aussitôt été mis à mal avec l’arrivée de François Hollande. Il a ensuite été proposé de revoir le fonctionnement des départements, en vue, à terme, de leur suppression. Puis quand Manuel Valls est arrivé à la tête du nouveau gouvernement, il s’agissait de supprimer les départements, sans même organiser d'élections. Ils se sont finalement rendus compte que l’échelon départemental était incontournable. Qui allait prendre en charge la politique sociale ? Qui pouvait assurer la gestion de proximité ? Ils ont donc proposé les élections des conseils généraux les 22 et 29 mars prochains, avec une nouvelle formule. Désormais, on ne les appellera plus conseils généraux mais départementaux.

Les conseillers seront élus pour six ans en une seule fois, et non plus par moitié tous les trois ans.

Les cantons ont aussi été redécoupés en fonction de leur poids démographique, ce qui fait qu’en milieu rural, on obtient de grands cantons qui regroupent parfois jusqu’à 70 communes. On élira deux conseillers par canton, un homme et une femme, pour respecter la parité. Contre un auparavant.

Quid des compétences de ces futurs conseils départementaux ?

Certaines compétences restent encore à déterminer.

Il y aura toujours, parmi les grands thèmes confiés aux départements, la solidarité et la cohésion des territoires. Mais tout cela est encore en train d’être affiné par la loi. Au jour d’aujourd’hui, on ne connaît pas précisément les compétences qui seront exercées par les conseils départementaux.

Les collèges, les routes, les transports font encore l’objet de propositions législatives. Et ça ne cesse d’évoluer !

Ce manque de visibilité et cette nouvelle carte ont-t-ils pu pousser certains conseillers généraux à ne pas se représenter sur leur canton ?

Je pense que oui. Il ne s’agit plus du tout de la même élection. En territoire rural, le conseiller général était vraiment l’élu de proximité, celui qui oeuvrait sur un petit bassin de vie. Aujourd’hui,

« J'en appelle à tous les Marnais : mobilisons-nous autour de ces élections »

René-Paul Savary préside le Conseil général de la Marne depuis 2003. © l'Hebdo du Vendredi

avec ce redécoupage de la carte, pour avoir le compte en termes de population, on amalgame des territoires qui n’ont pas forcément vocation à vivre ensemble. Des territoires viticoles avec des territoires militaires par exemple. On rassemble un agrégat de communautés de communes qui n’ont rien d’identique. L’une tirée vers Reims, l’autre vers Châlons, une autre vers Epernay, et on les retrouve ensemble car il faut bien boucler la carte.

Avant, le milieu rural était surreprésenté. Demain, c’est le milieu urbain qui prendra le dessus.

L’autre incohérence, c’est d’avoir fait une nouvelle carte avant d’avoir dévolu les compétences des conseils départementaux. On dessine des territoires sans savoir qui fait quoi, ni quels moyens seront alloués. Tout a été fait à l’envers. Lorsqu’on réalise les documents de campagne, il faut clairement expliquer aux gens ce qu’est leur nouveau canton, leur préciser qu’il y aura maintenant deux élus pour ce canton. Au départ, on pouvait penser faire quelques économies avec ce redécoupage. Mais au lieu d’avoir 44 conseillers généraux, on aura 46 conseillers départementaux. Et dans le cadre d’une grande région, on retrouvera des sous-régions. Au lieu d’avoir un mille-feuille avec moins de feuilles, on obtiendra mille et une feuilles. Alors oui, ça a découragé certains conseillers généraux. Pour ceux qui ont la culture du terrain, aller faire campagne sur des territoires beaucoup plus vastes et qu’ils ne connaissent pas, ne leur a pas paru une aventure intéressante. Ça se comprend tout à fait.

« On restera le relais, et les régions s'appuieront toujours sur nous »

On demande donc à des candidats de faire campagne et à des électeurs de voter, sans connaître précisément les missions confiées aux futurs conseils départementaux…

En effet. Ceci étant, les conseillers départementaux interviendront toujours dans leur vie de tous les jours. Auprès des personnes âgées ou handicapées, pour l’insertion, l’enfance, etc. On garde cette continuité républicaine. On continuera d'aider les communes. Ça, on le sait. Ce qu’on sait moins, c’est la façon dont on pourra intervenir,

puisqu’on perd la clause de compétence générale.

Mais même si ce n’est plus à nous qu’incombent certaines compétences, demain, on continuera à répondre aux citoyens, à faire remonter leurs questions ou leurs problématiques. On restera le relais et les régions s’appuieront toujours sur nous. On peut penser qu’on retrouvera notre légitimité qui a été mise à mal par toutes ces tergiversations, parce qu’on reste un échelon de proximité.

Quant aux grandes métropoles comme Lille, Strasbourg, Paris ou Lyon, elles seront elles aussi bien obligées d’avoir un milieu rural actif à leurs côtés. Il y a donc encore du pain sur la planche pour les conseillers départementaux ces six prochaines années. Ils ont une vocation particulière : ils accompagnent, ils soutiennent et font la promotion des projets lancés à l’échelon local. Leur rôle, c’est de voir si tel ou tel dossier correspond à une politique départementale. Et il faudra plus que jamais une cohérence territoriale.

Une politique départementale, ce n’est pas l’accumulation de 23 politiques cantonales. Même si on n’est pas le maître d’ouvrage, on doit rester le coordinateur.

Qu’impliquerait le transfert de certaines compétences à d’autres collectivités ?

Techniquement, transférer le personnel en charge de la voirie aux régions par exemple, c’est possible. Mais en termes de budget, c’est plus compliqué. Si l’argent des départements dédié aux routes est transféré sur un budget régional global, nous ne sommes pas sûrs d’avoir un retour sur investissement. Les régions peuvent tout à fait décider d’allouer cet argent à d’autres compétences, comme le développement économique ou la formation. C’est très interpellant. Derrière, si l’on rationnalise les choses, à travers les appels d’offres notamment, on risque d’avoir beaucoup moins de travail pour nos entreprises locales et de voir de grandes entreprises nationales ou européennes remporter ces marchés. On milite pour conserver une gestion de proximité et de solidarité. Tout ce qui est gestion des réseaux (collèges, voirie, électricité, fibre optique) doit rester aux départements. Tout ce qui est stratégique (développement économique, formation, grandes infrastructures, recherche) doit rester aux régions.

En mars 2011, la Marne affichait un taux d’abstention d’environ 44 % au second tour des élections cantonales. Un diagnostic pour la participation en 2015 ?

Nous étions dans la moyenne en 2011. Il faudrait arriver à 50 % de participation cette année. On peut penser qu’avec les événements survenus en début d’année, et l’atteinte portée à notre liberté d’expression, les électeurs se mobiliseront davantage pour exprimer leurs choix. Maintenant, il y a aussi un certain nombre de mécontents. La vie n’est pas facile, beaucoup de professions peuvent profiter de ces élections pour traduire ce mécontentement.

Soit en refusant d’aller voter, soit en choisissant un vote de contestation. J’attire l’attention des électeurs sur ce point : on peut comprendre la contestation, c’est ce qui fait notre cœur de métier, on est proche des gens. Mais bien choisir le représentant de son canton sera déterminant, à la fois pour la défense des territoires et pour l’élaboration d’une stratégie qui engendrera des prises de décision plus éloignées.

Beaucoup de choses nous interpellent, mais ce n’est pas une raison pour ne pas aller s’exprimer.

On a une chance inouïe de pouvoir affirmer nos choix, ne ratons pas cette occasion. Ces élections locales, départementales en mars et régionales en décembre, sont très importantes. Ces deux scrutins vont construire une nouvelle majorité pour 2017. Il faut redonner espoir aux gens et retrouver, demain, la place qui nous revient dans cette réorganisation territoriale. J’en appelle à tous les Marnais, mobilisons-nous autour de ces élections. Elles concernent l’aménagement de nos territoires et l’avenir de nos enfants.

Etes-vous à nouveau candidat à la présidence du futur conseil départemental ?

Si les élections se passent bien, et qu’on obtient un certain nombre de candidats élus, effectivement, je serai candidat à la présidence du conseil.

Et si, en 2017, vous étiez amené à choisir entre votre casquette de sénateur et celle de président du conseil départemental, quelle serait votre décision ? À chaque jour suffit sa peine. Nous allons déjà voir comment se passe cette élection. Si je ne suis plus président, je n’ai plus de problème de cumul. Je peux tout à fait être conseiller départemental et sénateur. Nous verrons également, par la suite, les discussions qu’on va ouvrir avec les régions et l’Etat concernant les compétences dévolues aux départements et le financement de tout cela. Puis on verra le choix le plus judicieux à faire en 2017.

Pour moi, mais surtout pour la collectivité. Je suis au service de la collectivité et je suis très serein pour l’avenir. Ce qui me préoccupe, c’est ma collectivité. Mon cas personnel passe après. J’ai encore foi dans l’échelon départemental. On l’a beaucoup méprisé, et c’est dommage, car on s’apercevra que cet échelon est essentiel, incontournable.

Propos recueillis par Sonia Legendre

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La Fontaine contre-attaque

Carte scolaire

Pour convaincre la municipalité de ne pas fermer l’école La Fontaine à la rentrée 2016, les représentants des parents d’élèves ont ficelé un projet qui permettrait de sauver l’établissement. En vain, à priori...

ls étaient une petite centaine d’adultes à manifester place Foch samedi dernier, ainsi qu’une cinquantaine d’enfants jouant devant l’Hôtel de ville. En cause : la fermeture annoncée de l’école La Fontaine en septembre 2016, et tous les changements qu’elle impliquerait pour les familles. Parmi eux, Geneviève, venue soutenir ses enfants et ses petits-enfants. « La Fontaine est une école réputée. Tous les élèves vont être dispersés on ne sait trop comment. C’est de leur avenir dont il est question aujourd’hui. » Hélène et Stéphane travaillent dans les administrations situées à deux pas de l’école. « C’est un vrai service pour les fonctionnaires, et elle propose une qualité d’enseignement qu’on ne trouve pas partout. Trois choses nous lient à Châlons : le travail, la maison et l’école de notre enfant. Si on nous supprime ça, étant donné la période d’incertitude dans laquelle se trouvent les collectivités, on ira certainement ailleurs. Nancy ou Reims, par exemple. » Pour avoir elle-même été élève à La Fontaine, Hélène se souvient qu’à l’époque, les sixièmes du collège Perrot d’Ablancourt se trouvaient dans l’un des bâtiments de l’école. « Cela nous permettait de passer en douceur de

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Parents et élèves de La Fontaine ont à nouveau manifesté place Foch contre la fermeture de l’école. © l'Hebdo du Vendredi

la primaire au collège. Aujourd’hui, le collège est bondé, pourquoi ne pas revenir à ce schéma ? » Ce qui inquiète le plus Cyril et Leslie, c’est de devoir scolariser leur progéniture dans des écoles bien plus grandes. « Et dans des classes de 35 élèves. Il n’y a pas d’économie à faire sur l’éducation. Oui à la mixité sociale,

mais pas dans des écoles surchargées avec des enseignants dépassés.»

Entre 200 et 400 000 euros pour la création d’une cantine

Depuis l’annonce de cette fermeture par le députémaire, Benoist Apparu, les parents planchent sur un projet qui permettrait de sauver l’établissement. « D’un point de vue géographique, rattacher La Fontaine au centre reste le plus adéquat, explique Cédric Jeannoël, le porte-parole. On propose la création d’une cantine scolaire dans nos locaux pour accueillir les enfants de Prieur de la Marne et de Jules Ferry, dont les cantines sont surpeuplées. C’est un projet à moindre frais : on utiliserait le préau de l’école, qu’on fermerait grâce à une baie vitrée. » A moindre frais, c’est peut-être vite dit. « On a demandé aux élus combien coûterait la remise en état des bâtiments de La Fontaine. Aucune étude n’a été faite pour chiffrer cela. Déplacer quelques classes de Ferry et Prieur de la Marne ne serait pas contradictoire avec le projet municipal, ça peut même leur offrir plus de confort pédagogique. La cantine représenterait entre 200 et 400 000 euros. Rien comparé à la rivière d’eau vive qu’on veut construire aux Jards. » Lundi soir, une réunion dédiée à l’école permettait aux parents d’argumenter leurs propos. « Benoist Apparu n’a même pas réagi. Il n’a pas pris en compte nos considérations et reste inflexible sur sa décision, qu’il qualifie lui-même de « politique et économique », à notre grand désespoir. Mais on ne lâchera rien. On a l’impression qu’on veut faire à Châlons une politique de prestige, et ça nous dérange. »

Sonia Legendre

L'appel de la Comète

Entreprises

Une fresque géante en l’honneur de Robert Lepage

La CFE n’augmente pas mais fait grincer des dents

e lundi, le président de Cités en Champagne, Bruno Bourg-Broc, recevait une trentaine d’entrepreneurs pour évoquer la Cotisation foncière des entreprises (CFE). Et surtout, les conséquences de sa nouvelle méthode de calcul sur l’impôt versé par les professionnels. Car si plusieurs d'entre eux ont vu le montant de cette taxe diminuer, d’autres, en revanche, se heurtent à des augmentations parfois faramineuses. « Entre 200 et 300 % pour certains, s’insurge François Lévy, co-président de l’UCIA. On veut bien comprendre que la Communauté d’agglomération ait besoin de collecter de l’impôt, mais cela doit être fait de manière raisonnée et concertée. Ce changement de calcul s’est décidé en janvier 2014. Les professionnels ont reçu leur feuille d’imposition en novembre. Personne n’a été prévenu d’une éventuelle hausse en amont. » Dans les faits, pourtant, la somme perçue via la CFE par la collectivité n’augmente pas. Pas de recettes fiscales supplémentaires, mais une prise en compte différente de plusieurs critères, notamment des chiffres d’affaires. « Ce n’est pas le problème des entreprises ! Ce qu’elles voient, c’est que leur taxe augmente alors qu’elles connaissent déjà des difficultés. On pensait qu’on allait nous proposer des compensations, même symboliques, mais rien du tout. » Du côté de Cités en Champagne, on regrette la tournure que prennent les choses. « Des participants sont partis avant même que nous ayons terminé d’expliquer les mécanismes de la CFE, dixit Bruno Bourg-Broc. La consultante invitée pour l’occasion a été immédiatement récusée.

Nous avons demandé une dérogation pour revoir le calcul de la CFE 2015, mais cela ne nous a pas été accordé. Les augmentations de cette cotisation concernent environ un tiers des entreprises, et ne sont pas toutes de 200 %. » Maigre consolation : le taux global appliqué par l'agglomération pour la CFE s’élève à environ 20 %, alors qu’il se situe aux alentours de 24 % à Reims et Epernay.

C

S.L

obert Lepage, l’un des plus ingénieux metteurs en scène de ce siècle, est aussi un artiste habitué de la Comète.

Il sera de retour à Châlons les 9 et 10 mars prochains pour présenter sa toute dernière création : 887. « 887 est le numéro de la maison dans laquelle Robert Lepage a grandi, explique Marion Sidoli, chargée des relations avec le public. Il aborde notamment ses souvenirs d’enfance au fil de ce nouveau spectacle. On aimerait créer une fresque géante de photos autour de ce thème, en clin Robert Lepage, artiste d’exception, bientôt de retour à la Comète. © E. Labbe d’œil à son histoire et à son œuvre. » La Comète lance donc un appel à tous ceux qui souhaiteraient partager une photo représentant leur maison d’enfance, avec ou sans texte. A envoyer par mail avec ses coordonnées à com@la-comete.fr.

R

S.L

Jusqu’au 23 février, en partenariat avec la société Ecotextile, les hypermarchés Carrefour de la Marne organisent une grande collecte de jeans usés – même troués, à condition qu’ils soient propres. Objectif : lutter contre le gaspillage et promouvoir le recyclage des vêtements. Pour deux jeans confiés, l’enseigne remettra un bon d’achat de 5 euros – valables jusqu’au 31 mars - aux donateurs.

Carrefour offre une seconde vie aux jeans

Ce vendredi 20 février de 20 h à 23 h, la piscine olympique (boulevard Justin Grandthille) propose aux nageurs une soirée « fluo » pour fêter son 50e anniversaire. Au programme : des animations musicales, de nombreux jeux et une eau teintée en rose fluo. Tarifs habituels.

Fluo party à la piscine olympique

Benoist Apparu, député-maire de Châlons, recevra les habitants sur rendez-vous ce vendredi 20 février de 13 h 30 à 14 h 50, dans son bureau place Foch. A fixer au préalable avec son cabinet, au 03 26 69 38 18. Parallèlement, les permanences de l’équipe municipale se poursuivent. Prochaine rencontre avec les élus samedi 21 février de 10 h à 12 h au marché couvert du centre-ville (place du Marché).

Les élus à la rencontre des habitants

Du 20 au 26 février 2015 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Centres socio-culturels

War on Screen, vu par les jeunes des quartiers

Une poignée de jeunes des quartiers Rive gauche et Schmit ont arpenté, micros et caméras au bras, les coulisses du festival War on Screen. Ils présentaient ce mardi le film qu’ils ont réalisé avec l’association sparnacienne Télé Centre Bernon.

gés de 13 à 17 ans, neuf jeunes des centres socio-culturels Schmit et Rive gauche ont travaillé autour d’un reportage portant sur le festival international de cinéma War on Screen. Sous l’œil bienveillant et grâce aux précieux conseils de l’association Télé Centre Bernon, spécialisée dans l’éducation à l’image et au regard.

Résultat : un film de 23 minutes résolument bluffant, au fil duquel les spectateurs peuvent, eux aussi, vivre le festival de l’intérieur. Et suivre les péripéties d’un tournage

A

Conférence

Aux côtés de Télé Centre Bernon, les jeunes des quartiers Rive gauche et Schmit ont réalisé un film sur le festival War on Screen. © l'Hebdo du Vendredi

pas comme les autres. Plusieurs jours durant, les journalistes en herbe ont découvert les coulisses du métier, ses joies… et ses diffi-

Citoyenneté et politique : République + ouvre le débat

cultés. Il a fallu conjuguer avec les subtilités techniques de la prise d’images et de sons, de la lumière, du montage vidéo, des mises en situation, etc. Il a parfois fallu braver la pluie, les longues marches de la Comète donnant accès aux projections, les passants déclinant des demandes d’interviews, etc.

Surtout, il a fallu s’investir dans un projet artistique d’envergure, avec un esprit d’équipe à toute épreuve. « Le parti pris de ce film, explique Roméo De Melo Martins, le

réalisateur qui a encadré l’équipe, c’était aussi de filmer ces jeunes de l’extérieur. De parler d’eux, même si ce reportage portait sur le festival. » Pari gagné. Les images alternent entre les préparatifs techniques, les éclats de rire ou les petites maladresses des ados, et des micros-trottoirs auxquels se sont volontiers prêtés aussi bien les spectateurs que les élus, metteurs en scène et autres professionnels du cinéma présents sur le festival. Le tout avec une pointe d’humour et d’originalité dont ces jeunes ont le secret.

L’aventure a même fait naître des vocations chez certains. Camille, 14 ans, a jonglé entre la technique et les réponses au micro. « J’étais en charge d’une des caméras et j’ai aussi donné mon avis en tant que festivalier.

C’était la première fois que je faisais ça, ça m’a plu énormément. Même si ce n’est pas un métier facile. Il faut courir partout, tout le temps, c’est très fatiguant. Mais on en garde un super souvenir. J’avais déjà envie de me tourner vers l’artistique, ça a conforté mon choix. J’envisage d’entrer en école d’art dramatique plus tard. »

Sonia Legendre > A découvrir sur www.waronscreen.com.

Basket

L’Espé fête ses 90 ans

Lionel Masselot (à g.) et Bernard Namura (à d.), respectivement vice-président et président de l’association République +. © l'Hebdo du Vendredi

ée en avril 2014, l’association citoyenne République + poursuit sa vocation, à savoir relancer la notion de pouvoir participatif et associer le plus grand nombre au débat public. Son président Bernard Namura, candidat sans étiquette aux dernières élections municipales, est formel : « La politique se meurt, vive la politique.

Nous militons pour la culture, mais au sens le plus général du terme. L’éducation du citoyen. » Dans un document intitulé « Phénix 14-19 » et remis au député-maire de Châlons, Benoist Apparu, ainsi qu’à l’adjointe à la culture, Frédérique Schulthess, l’association propose un certain nombre de projets pour la ville. Comme l’ouverture d’une école nationale de professeurs d’art dramatique par exemple, ou l’organisation d’un festival intercommunautaire autour des origines. « Il faut faire de Châlons une cité exemplaire à tous les niveaux. Y compris en termes de culture et de citoyenneté. » République + ne se présentera ni aux élec-

N

tions départementales, ni aux régionales. « Et nous ne donnerons aucune consigne de vote.

Les choses sont bien trop floues pour se lancer dans ces élections. Mais nous serons certainement présents aux prochaines législatives et municipales. » D’ici là, l’association multipliera les occasions d’ouvrir le débat et d’échanger sur l’avenir de Châlons. « Pour remettre les points sur les « i » de la République, et encourager les citoyens à reprendre le chemin des urnes. Il y a de moins en moins de votants, les partis politiques ont du mal à s’émanciper de leurs vieilles problématiques. Ce n’est pas pour autant qu’il faut abdiquer ! » Prochain rendez-vous le 27 février. > Conférence publique « Vers la refonte

S.L

citoyenne de la politique et de la République » Vendredi 27 février à 20 h 30 salle de Malte (rue du Lycée) – Entrée libre.

Toutes les équipes de l’Espé ont fièrement porté les couleurs du club à l’espace Coubertin de Châlons, le 23 janvier dernier. © l'Hebdo du Vendredi

925 marque la naissance de la section basket de l’Espérance, plus communément appelée l'Espé Basket. Avec 211 licenciés aujourd’hui contre 20 à cette époque, au sein de ce club évoluent des équipes du baby-basket aux seniors. Cette année, l’Espé a 90 ans et prévoit de nombreux rendez-vous pour fêter ça avec ses licenciés. Le 23 janvier dernier, toutes les équipes en tenue ont été présentées lors de la mi-temps du match de basket professionnel à l’espace Coubertin de Châlons. Quelle fierté pour tous de défiler devant leurs idoles et modèles que sont les « pros » du Champagne Châlons Reims Basket (CCRB), qui évoluent dans l’élite du basket français. D’ailleurs, on peut noter que l’Espé a dans ses rangs l’exjoueur professionnel américain Anthony

1

Stanford. Il entraîne les jeunes pousses de la catégorie baby basket et mini poussins.

Hubert Cartel, président depuis 1997, précise : « Les 13 et 14 juin, un match des légendes avec les joueurs ayant participé à la montée en N2 sera suivi d’un jubilé Pascal Dassonville, figure emblématique du club à cette époque. Je me félicite des 90 ans de ce club qui se développe dans la lumière, avec une section formation opérationnelle et dans l’esprit d’origine du basket. »

Sandrine Poirier

> Espé Basket – Gymnase Cabot, rue René

Lemoine à Châlons – Contact : 03 26 65 36 33 ou ebcca@live.fr - Plus d’infos sur http://club.quomodo.com/espebasket.

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Social

Omya fait ses comptes et veut supprimer 19 emplois à Omey

Le groupe suisse Omya a annoncé la semaine dernière son intention de céder ses activités financières à un prestataire extérieur basé en Pologne.

Conséquence : le service comptable basé à Omey près de Châlons-en-Champagne va disparaître. 19 personnes pourraient perdre leur emploi.

a nouvelle a fait l'effet d'une bombe pour les salariés. Le 3 février dernier, ils ont appris que leur direction avait l'intention d'externaliser le service financier de sa filiale française, basé à Omey près de Châlons-enChampagne, au profit de la société Cap Gemini. « La direction va céder son activité financière à un prestataire privé basé en Pologne et 19 personnes vont perdre leur emploi », indique dépité Luc Raguenet, délé-

L

Visite d’entreprise

Ils étaient une vingtaine jeudi 12 février sur le piquet de grève installé à l'entrée du site d'Omya à Omey. © DR

gué syndical CGT. Le 12 février, l'ensemble des salariés présents sur les 8 sites français du groupe a débrayé. « Par solidarité et pour

Du liège au bouchon

La société Oller se présente comme le dernier fabricant de bouchons en liège pour vins effervescents. Elle en fabrique 12 millions par an dans son usine du boulevard du Val de Vesle, à Reims. Mardi 17 février, soutenue par la CCI Reims-Epernay, l’entreprise a ouvert ses portes pour dévoiler son circuit de production.

n vacarme assourdissant et des machines qui turbinent. Nous sommes au cœur du processus de fabrication de bouchons en liège. Ici les pièces arrivent séparées : d’un côté les rondelles, de l’autre les manches en liège aggloméré. Le liège naturel vient d’Espagne, d’Andalousie surtout, mais l’assemblage se fait à Reims, du moins pour les bouchons haut de gamme. Pour former le bouchon, l’opération constitue à coller la rondelle au manche, puis d’enfourner le tout pendant vingt minutes à 70°C. A leur sortie, les bouchons doivent refroidir pendant une quarantaine de minutes, avant de passer au ponçage, afin d’éliminer les aspérités. La visite se poursuit vers les postes de triage. Concentrées, deux ouvrières trient les bouchons à la main. Les meilleurs dans un bac, les bons dans un autre et les quelques ratés dans une corbeille. Les gestes sont précis, rapides et répétitifs. Le directeur général Thibaut Segond explique qu’il en est ainsi « 8 heures par jour, entrecoupées de pauses. Dans nos usines en Espagne, la cadence va trois fois plus vite. » Un responsable qualité se trouve en bout de la chaine et des recherches sont effectuées en laboratoire sur la qualité du produit. Nous pénétrons dans une autre partie de l’usine et sommes immédiatement saisis par une forte odeur de liège. Une ouvrière s’active. Sa mission : sentir les bouchons qui viennent d’être marqués. Elle connaît cette fragrance si particulière et sait déceler toute odeur suspecte. En préambule, Thibaut Segond a rappelé que le but est d’obtenir un produit de grande qualité en évitant le fameux « goût

U

faire pression car on ne peut pas accepter que nos collègues soient licenciés alors que le groupe fait des bénéfices, qu'il a dépensé 80 millions d'euros ces trois dernières années pour racheter trois entreprises et qu'il a bénéficié de plusieurs centaines de milliers d'euros grâce CICE ». En fait, ce projet d’externalisation ne concerne pas seulement la France, mais toutes les filiales d'Omya en Europe, soit environ 130 emplois. Si l'objectif est bien sûr d'augmenter la rentabilité, la nouvelle passe d'autant plus mal que le groupe et sa filiale française réalisent des bénéfices. Les salariés concernés à Omey sont évidemment bien pla-

cés pour connaître la situation financière de leur société. « On évoque des licenciements économiques », s'étonne ainsi le délégué syndical qui, s'il se fait une raison sur l'issue du combat, compte bien faire le maximum pour ses 19 collègues : « On va tout faire pour que les salariés aient des propositions de reclassement à Omey ou au moins sur un autre site en France. Et s'il doit y avoir un Plan de Sauvegarde de l'Emploi, nous ferons le maximum pour qu'il soit le plus conséquent possible ».

Au-delà du choix fait par la direction du groupe suisse, c'est aussi la manière qui choque. La disparition du service financier est programmée dès la fin du 3e trimestre de cette année. Pire encore, entre mai et août, les salariés sacrifiés sur l'autel de la rentabilité devront former ceux qui vont les remplacer !

Julien Debant Omya est un groupe suisse producteur mondial de minéraux blancs. Ses principaux marchés sont le secteur du papier, des plastiques, du caoutchouc, des revêtements, des adhésifs, des matériaux de constructions et de l'agriculture. Il emploie actuellement un peu plus de 6 000 salariés dans près de 100 sites dans le monde.

Plus de 300 personnes travaillent au sein de sa filiale française dont plus d'un tiers à Omey près de Châlons-en-Champagne.

Le groupe Omya

Champagne

Une experte sent les produits...et fait la chasse aux odeurs indésirables. © l'Hebdo du Vendredi

de bouchon ». Dans cet atelier de « sniffing » (qu’on évite de traduire par « reniflement »), 20 000 bouchons tout au plus sont traités par jour. Cette étape est en option, à la demande du client. Les bouchons passent ensuite dans des tambours ressemblant à ceux d’une machine à laver. Ils y sont mélangés pendant vingt minutes avec du silicone. « Les clients veulent que leurs bouteilles se bouchent et se débouchent facilement », précise Thibaut Segond. Au final, des sacs de 500 ou de 1 000 pièces sont expédiés depuis le site à travers la région. Toute une aventure pour ces bouchons en liège, qui une fois la bouteille ouverte, finissent très vite leur course dans la case poubelle…

Fanny Lattach

Marché régional et international

Oller est constituée de plusieurs sites, dont un à Reims et deux usines en Espagne, pour un chiffre d’affaires total de 26 milliards d’euros.

Au sein du groupe, les ateliers Sibel fabrique 250 millions de bouchons pour vins effervescents par an, distribués sur les cinq continents, en Suisse, Turquie ou Nouvelle-Zélande entre autres. Le groupe familial, créé en 1892 à Epernay, fournit de nombreuses maisons de champagne, telles Roederer, Bollinger ou Tattinger.

France Galop choisit Taittinger

la suite d’un appel d’offres réalisé en 2014 auprès de 12 grandes marques de Champagne, France Galop a choisi la Maison Taittinger pour le champagne proposé sur ses six hippodromes et lors des grandes courses de la saison de galop. France Galop organise notamment le Grand Steeple Chase de Paris, le Prix du Jockey Club et Prix de Diane Longines, le Meeting de Deauville Lucien Barrière ou encore le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe. Ce partenariat d’une durée de 3 ans, débutera dès le 1er mars dans le cadre de la réouverture de l’hippodrome Le partenariat entre France Galop et la Maison Taittinger court d’Auteuil et se déploiera sur les cinq autres sur 3 ans.©scoopdyga hippodromes gérés par France Galop: Longchamp, Saint-Cloud, Maisons-Laffitte, Chantilly et Deauville. Dans le cadre de cet accord de partenariat, trois cuvées Taittinger seront proposées dans les différents points de restauration des hippodromes, les bars à Champagne évènementiels et pour les grandes réceptions organisées par France Galop. Par ailleurs, la Maison Taittinger offrira à chaque propriétaire vainqueur d’une course et présent à l’arrivée une bouteille de champagne pour célébrer sa victoire.

J.D

A

EN BREF

La 15ème édition du Tremplin Entreprises s’est terminée le 9 février dernier à Paris. Co-organisée par le Sénat et l’ESSEC, elle a récompensé huit lauréats parmi les 328 sociétés en lice. Parmi les gagnants, TraceaCODE, seule entreprise champardennaise à avoir été sélectionnée. Cette entreprise s’est fait connaître dans le secteur de l’Internet, en développant des solutions numériques pour la filière champagne et plus largement pour le marché mondial des vins et spiritueux, tels le suivi des parcelles ou le passeport client. Elle se tourne désormais vers le grand public. En tant que lauréate du tremplin, TraceaCODE va bénéficier d’une reconnaissance nationale et d’un coup de pouce à l’investissement.

TraceaCODE, une entreprise régionale connectée et récompensée

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Victoire impérative

Foot L1 (26e j.) : Reims (14e) - Metz (20e) Rassuré par son match nul obtenu à Marseille (2-2), le Stade de Reims entend définitivement oublier son début d'année catastrophique en retrouvant le goût de la victoire lors de la réception de Metz, dimanche à 17h à Delaune.

n ne donnait pas forcément cher de leur peau sur la pelouse du stade Vélodrome. Mais les joueurs du Stade de Reims ont su déjouer les pronostics en obtenant un bon match nul sur la Côte d'Azur. Si le niveau de jeu de l'équipe rémoise n'a pas été égal tout long de la rencontre, la volonté affichée par les joueurs a en partie rassuré les observateurs. « Nous avons réalisé un match intéressant à Marseille au cours duquel nous avons retrouvé un peu de l'état d'esprit de la fin d'année 2014 », se satisfait de son côté Jean-Luc Vasseur. Pour autant, le Stade de Reims est loin d'être guéri, car on ne peut pas gommer du jour au lendemain six

O

Basket Pro A

Face à Metz, le Stade de Reims aura besoin du soutien de ses supporters. © l'Hebdo du Vendredi

semaines de rendez-vous manqués, d'autant qu'au niveau comptable la performance marseillaise n'a rien réglé. Le Stade de Reims voit

Châlons-Reims peut rêver

lors que les huit premiers du championnat à l'issue de la phase aller ont rendez-vous ce week-end à Eurodisney pour disputer la Leaders Cup, le Champagne Châlons-Reims Basket en profite pour souffler après un début d'année riche en émotions. Entre le remplacement de Lionel Chalmers, la défaite à domicile face à Boulogne-sur-Mer ou encore ses trois derniers matches couronnés de succès, le club marnais a passé avec brio une période charnière de sa toute jeune histoire. L'objectif officiel annoncé en début de saison est désor- Michel Morandais et ses coéquipiers peuvent avoir le sourire : mais atteint. Avec 6 victoires d'avance à 13 le maintien acquis, ils peuvent viser une place en play-offs. © l'Hebdo du Vendredi journées de la fin du championnat sur les deux relégables, le maintien, sauf séisme, est dans la poche. Mieux, Nikola Antic et ses hommes peuvent maintenant rêver d'accrocher une qualification en play-offs ! 10e du classement à égalité avec Gravelines et Lyon-Villeurbanne, le CCRB ne compte désormais plus qu'une petite victoire de retard sur les 7e et 8e, Le Mans et Le Havre.

L'autre satisfaction martelée par le coach marnais, c'est le bon comportement de son équipe qui n'évolue par sur les terrains de Pro A comme un promu. De bonnes performances et une attitude qui se traduisent au niveau des statistiques. Le CCRB possède la 6e meilleure évaluation collective de la division (88,6), mais aussi la 3e attaque la plus prolifique avec 79,4 points marqués par match, juste derrière Nanterre et Limoges. C'est aussi l'une des formations qui perd le moins de ballon (6e avec 12,9 balles perdues par match) et qui prend le plus de rebonds (6e avec 37,3 prises). A contrario, le club n'a que la 14e défense avec 78,5 points encaissés. Sur un plan plus individuel, la greffe Sharaud Curry semble en bonne voie tandis que Darryl Watkins et Mark Payne, respectivement 3e et 4e à l'évaluation, figurent parmi les meilleurs joueurs de Pro A. Avec en plus la montée en puissance de Da’Sean Butler et de Michel Morandais, mais aussi le bon apport de tous autres membres de l'effectif, les voyants sont au vert.

J.D

A

> Prochaine rencontre (22e j.) : Rouen - Reims, samedi 28 février, à 20h à Rouen.

Le programme du week-end

l Basket (LF2) : le Reims Basket Féminin (7e) reçoit, samedi 21 février, à 20h à René Tys, le leader Roche Vendée.

Hockey (D1) : les Phénix (6e) veulent surfer sur leur bonne dynamique lors de la venue, dimanche 22 février, à 18h30 à Barot, de Courbevoie (12e). l

l Hockey

(D3) : les Gaulois de Châlons (2e) ont l'occasion de confirmer leur bonne saison à l'occasion de la réception de Dijon (5e), samedi 21 février, à 18h30 à Cités Glace.

la zone de relégation dangereusement se rapprocher. Plus que 4 points le séparent aujourd'hui du 18e, Evian. Une situation qui n'affole pourtant pas l'entraîneur rémois : « On a pris un point où on ne nous attendait pas et il faudra le refaire. Je ne me soucie pas de ces 4 points car ce qui est important c'est que je peux maintenant compter sur tout mon effectif. » Longtemps handicapé par de nombreuses absences, le groupe du Stade de Reims affiche désormais complet. Cette

concurrence interne retrouvée doit maintenant porter ses fruits, notamment contre des équipes comme Metz, lanterne rouge du championnat attendue dimanche à Delaune.

L'occasion en apparence idéale pour Reims de se donner de l'air et ainsi confirmer son rétablissement. Mais voilà, depuis le début de la saison le groupe rémois ne brille pas dans ce genre de rencontre. « On n'a pris qu'un point sur 15 face aux promus », rappelle justement Jean-Luc Vasseur. Il n'empêche, un autre résultat qu'une victoire serait un terrible échec. « Metz est en grande difficulté mais cette équipe va vendre chèrement sa peau. Il va falloir réaliser un gros match sans s'occuper de notre adversaire. Notre ennemi, c'est nous. On doit être plus efficace contre ce genre d'équipe, plus modeste que Marseille. » Tous les Rémois, joueurs, dirigeants et supporters se rappellent cette terrible soirée du 27 septembre dernier. Dans son antre, Metz battait Reims sur le score de 3 buts à 0 dans des circonstances très particulières (blessures de deux gardiens, deux expulsions...). Ce soir-là, les Rouge et Blanc, alors 19e de L1, touchaient le fond, avant de relever la tête jusqu'à tutoyer le top 10 du classement fin décembre.

Il semble écrit que ces duels face aux voisins messins soient de première importance. Les joueurs du Stade de Reims, qui doivent une revanche à leurs supporters mais aussi à euxmêmes, en ont certainement conscience.

Julien Debant

INFO BANQUE A quoi sert le médiateur bancaire ? A quel moment et comment le saisir ?

La médiation bancaire est un service, gratuit, pour régler à l'amiable un différend avec sa banque.

Elle concerne les litiges entre une banque et un particulier (personne physique n'agissant pas pour des besoins professionnels).

Le litige doit être relatif à un service fourni ou à l'exécution d'un contrat. Il peut ainsi concerner la gestion du compte chèque, les moyens de paiement, les opérations courantes, la gestion des contrats d'épargne, les instruments financiers, les contrats de crédits.

On ne peut pas recourir à la médiation : pour un refus de prêt : la décision appartient à la banque et dépend de sa politique des risques, pour le niveau des prix des services qui dépend de sa politique commerciale, si une procédure judiciaire est engagée ou un jugement prononcé (sauf accord de la banque).

Il est déconseillé d'intenter une action en justice avant d'avoir épuisé toutes les voies de recours amiable. Dans la quasitotalité des cas, l'action en justice ne s'avèrera pas nécessaire.

Au préalable, vous devez exprimer votre réclamation auprès de votre banque, puis du service clientèle et seulement après vous pouvez contacter le médiateur.

Vous pouvez joindre le médiateur uniquement par écrit en utilisant l'adresse figurant soit sur : votre relevé de compte, votre convention de compte, le site Internet de votre banque.

Vous trouverez toutes les informations sur la médiation bancaire sur le portail www.lesclesdelamediationbancaire.com.

Vous pourrez y trouver les coordonnées du médiateur de votre banque.

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magazine

Spectacle jeune public

Sieste littéraire

Quand le papier devient théâtre

Escale canadienne sans quitter Châlons

En lien avec l’exposition « Le papier ne mâche pas ses mots », du peintre et plasticien Michel Coste de Champéron, la bibliothèque Georges Pompidou accueillera l’un des derniers spectacles de la compagnie marnaise Papierthéâtre. Ou l’art d’insuffler vie aux personnages de papier et de carton issus de l’imagination de ces artistes. « Ce spectacle, mis en scène par Narguess Majd, a été présenté cet été au festival d’Avignon, précise Alain Lecucq, marionnettiste de formation et fondateur de ladite compagnie. Il s’adresse au jeune public et traite de la transmission entre adultes et enfants. » Le temps d’un voyage au fil de son histoire et de ses souvenirs, un grand-père va ainsi transmettre à son petit-fils les valeurs qui lui sont chères. Celles qui, toute sa vie, ont Voyage au cœur du théâtre de papier avec le spectacle Noir ou blanc, écrit orienté sa conduite et ses choix et réalisé par Narguess Majd. © Narguess Majd personnels. « C’est une sorte de dernier voyage, mais sans pour autant tomber dans la tristesse. Le petit apprendra un tas de choses grâce à cette discussion. Avec tout un univers visuel à découvrir au fur et à mesure du périple. » Embarquement imminent pour un dépaysement assuré. > Noir ou blanc, par la compagnie Papierthéâtre – Mercredi 25 février à 16 h à la bibliothèque Georges

Sonia Legendre

Pompidou – A partir de 7 ans – Renseignements au 03 26 26 94 26.

Musiques d’ici et d’ailleurs

Trois créateurs pour une résidence artistique unique

La 24e édition du F’Estival des musiques d’ici et d’ailleurs dévoilera bientôt au public les premières notes de sa résidence de création artistique. Avec, comme chef d’orchestre, le rémois d’origine Seb Adam. « C’est une sorte de contrat que nous passons ensemble, rappelle Patrick Legouix, directeur artistique de l’association Musiques sur la ville. On propose un cadre professionnel de qualité pour accueillir et soutenir les projets des artistes. Sans contrainte logistique, technique ou financière. Nous avions déjà donné carte blanche à Seb Adam pour les afters des dernières éditions du F’Estival. C’est La résidence de création artistique du 24e F’Estival a été confiée à Seb un créateur polyvalent, cérébral et Adam. © Olivier Vaillant très sensible. » C’est aussi un multi-instrumentiste au parcours remarquable, révélé notamment avec des groupes tels que The Bewitched Hands, aux côtés de Lisa Portelli, Carmen maria Vega ou encore du pianiste et guitariste américain Daniel Johnston. « Je connais son travail et ce qu’il est capable de produire dans la continuité, puisque je le suis depuis plusieurs années déjà. Il a un volume de créations personnelles cohérent, avec une vraie direction artistique. » Pour les associer à son univers et porter cette création, Seb Adam a déjà pensé à deux autres artistes, eux aussi compositeurs et multi-instrumentistes : Jérôme Laperruque et Mathieu Geghre. « En plus d’être de très grands musiciens, ils sont également auteurs, arrangeurs, vocalistes, etc. On imagine assez bien un environnement un peu aérien, fait de voix, de cordes, de piano. Ils se connaissent déjà pour avoir collaboré ensemble par le passé. Mais il s’agit d’un tout autre contexte. Avec un enjeu : partager le fruit de leur travail avec le public. » D’autres artistes les rejoindront peut-être par la suite. > 24e F’Estival des Musiques d’Ici et d’Ailleurs - Acte I de la résidence de création artistique

Mardi 10 mars à 19 h à la Bibliothèque Pompidou - Réservations au 03 26 68 47 27 ou musiques.sur.la.ville@wanadoo.fr - Plus d’infos sur www.musiques-ici-ailleurs.com.

S.L

La prochaine sieste littéraire de la bibliothèque Pompidou plongera le public au cœur des traditions québécoises. © l'Hebdo du Vendredi

Comme chaque 4e mardi du mois, grâce aux siestes littéraires, les bibliothécaires de Pompidou proposent au public de s’évader le temps d’une pause méridienne culturelle originale. Confortablement installés dans des chaises longues mises spécialement à leur disposition, les usagers peuvent ainsi se laisser bercer au fil d’extraits sonores sélectionnés sur des thématiques choisies. Cette nouvelle sess ion les emmènera jusqu’au Canada, au coeur du Québec, plus précisément. « Nous avons retrouvé dans nos fonds documentaires plusieurs extraits musicaux mettant à l’honneur les instruments traditionnels du Québec, confie Danièle Jacquemain, chargée de la coordination des siestes. Le violon, la guimbarde, le flageolet, etc. Sur les rythmes entraînants que l’on connaît. J’ai aussi prévu plusieurs chansons de compositeurs bien connus tels que Félix Leclerc, Robert Charlebois ou encore Gilles Vigneault, qui est également poète. Ainsi que quelques extraits de la Nuit du conte à Montréal. » Avec un mot d’ordre : offrir aux visiteurs un voyage hors du temps, sans même quitter Châlons, au son de l’accent canadien et de son charme légendaire. De quoi recharger ses batteries avant de reprendre le trajet du travail. Ou en attendant l’arrivée du printemps, au choix !

S.L > Sieste littéraire canadienne - Mardi 24 février à 13 h 15 à l’espace Musiques et loisirs de la bibliothèque Pompidou (thé ou café offert, possibilité de s’installer dès 13 h avec un sandwich) - Entrée libre.

EN BREF

Un grand bol d’humour à Sarry en compagnie de Pierre Aucaigne

L’association Sarry-humour.com accueillera ce week-end Pierre Aucaigne et son one man show « Cessez ! ». Connu pour son côté burlesque, ses jeux de mots abracadabrants et les personnages loufoques qu’il incarne – on citera notamment l’incontournable Momo -, l’artiste jongle entre le théâtre, les festivals d’humour et les émissions de radio. Samedi 21 février à 21 h à la salle des fêtes de Sarry.

Tarif : 17 euros.

Réservations au 06 88 78 92 08.

Le fabuleux destin de Frère Luc, ou Claude François pour les intimes

La prochaine visite du service Patrimoine de la Ville propose de retracer le parcours de Frère Luc. Ou Claude François de son vrai nom, même s’il n’a aucun lien de parenté avec le célèbre chanteur. Moine au couvent des Récollets de Châlons au XVIIe siècle, ce personnage s’est également révélé à travers l’art. L’occasion de découvrir quelques-unes de ses peintures, précieusement conservées au Musée et en la collégiale de l'église Notre-Dame-enVaux. Samedi 21 février à 14 h 30, au croisement des rues Grande Etape et Récollets.

Inscriptions obligatoires auprès de l’Office de Tourisme au 03 26 65 17 89. Écrit par Pierre Gipari et servi par la Compagnie Tête en l’air, le spectacle jeune public « Inspecteur Toutou » s’invite au Centre culturel Napoléon III de Mourmelon-le-Grand mardi 24 février à 20 h. Des aventures rocambolesques et des rencontres surprenantes avec le prince charmant de la Belle au bois dormant, la reine de Blanche-neige ou encore le loup du petit Chaperon rouge. Tarif : 6,50 euros (1,50 euro pour les moins de 12 ans).

Infos et réservations au 03 26 66 99 77.

L’inspecteur Toutou de passage à Mourmelon

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magazine

Concerts - La Cartonnerie

Un anniversaire pop, rock and soul !

Reims Scènes d’Europe

Si la Cartonnerie fête ses dix ans tout au long de l'année, la véritable date anniversaire tombe le 25 février. A cette occasion, la salle rémoise a concocté un programme exceptionnel avec pas moins de quatre groupes attendus sur scène, tandis que le collectif Hyperespace a été prié d'accompagner de sa créativité la soirée. Dès 18h, les portes de la Cartonnerie seront ainsi ouvertes à tous ceux désireux de venir partager un moment de convivialité, au bar ou ailleurs. Avant les concerts, les Une ambiance soul assurée par Curtis Harding. © DR artistes d'Hyperespace proposeront aux visiteurs de découvrir l'un de leurs ateliers. Les plus créatifs pourront ainsi participer à la création d'une fresque qui recouvrira la façade vitrée de la Cartonnerie. Pour ceux qui ne se sentent pas l'âme d'un artiste, ils seront invités à se faire photographier au milieu de décors en bois conçus pour la soirée. Et pour ceux qui n'ont ni la fibre artistique, ni l'envie de se faire immortaliser, ils pourront toujours s'émerveiller devant un feu d'artifices virtuel et interactif ! Des réjouissances originales qui marqueront cet anniversaire à l'image d'un line up qui donne le tournis où pas moins de quatre groupes seront à découvrir : Allah-Las, Curtis Harding, Puts Marie et Eerie Wanda. Né en 2008 du côté de Los Angeles, Allah-Las se compose de collectionneurs de vinyles passionnés qui font revivre la pop des années 60 en y ajoutant le son psychédélique caractéristique de leur Côte Ouest. Curtis Harding est, quant à lui, l'incarnation d'une soul d'aujourd'hui qui mêle élégance et raffinement. Révélation des dernières Transmusicales de Rennes, le groupe Puts Marie revient d'entre les morts pour présenter de nouveaux titres aux sonorités rocks pleines de fantaisie. Enfin, Eerie Wanda est un projet tout neuf qui rassemble Marina Tadic et trois musiciens néerlandais autour d'une pop légère aux accents folk qui sent la nostalgie de fin d'été.

Julien Debant

Le festival s’achève samedi soir.

D’ici là, trois rendez-vous sont au programme.

> Allah-Las, Curtis Harding, Puts Marie et Eerie Wanda, mercredi 25 février, à partir de 18h à la Cartonnerie. Tarifs : 13/16/18/22 euros. Renseignements : www.cartonnerie.fr

Concert - Creps

El Truco réinvente le tango

El Truco est né de la rencontre entre Alice Rahola (piano), Pierre Laval (accordéon) et Émilie Jeanson (flûte traversière) en 2013 à Reims. Ce trio s’est vite transformé en un quintette avec la venue de Lucie Legroux (contrebasse) et Gérard Tappa (guitare). Ces cinq musiciens, tous issus d’une formation classique, se sont réunis autour d’une même passion : la musique latino-américaine. Le groupe porte le nom d'un jeu de cartes très répandu en Amérique du Sud, principalement en Argentine mais aussi au Brésil ou encore au Venezuela.

Sa musique, reflet d'une population alors métissée, a hérité des cultures amérindienne, africaine, et européenne. Ce mélange ethnique a par exemple donné naissance au célèbre tango argentin qui fut ensuite revisité par Astor Piazzolla.

Mais alors que les « tangueros » s’attachent à conserver les fondements du tango traditionnel, lui a préféré s’écarter des conventions Pour ce concert, El Truco sera rejoint par un couple de danseurs en proposant un tango nouveau et argentions. © DR libéré. Captivés par ce musicien exceptionnel influencé par le classique, le contemporain et le jazz, les membres du groupe El Truco abordent son répertoire, composé tout autant de pièces virevoltantes au tempo soutenu que de morceaux lents et langoureux.

J.D > El Truco Quintet, samedi 21 février, à 20h30, salle Yehudi Menuhin au Creps de Reims (route de Bezannes).

Tarif : 8€. Renseignements et réservations : 03 26 24 81 80, www.eltruco.fr ou info@eltruco.fr

Derniers jours avant le tomber de rideau

« 1914 », Robert Wilson L’Opéra, le Manège et la Comédie ont uni leurs forces pour faire venir, pour la première fois en France, le grand metteur en scène américain.

Dans une ambiance burlesque de fête foraine, les spectateurs suivront un drôle de duo, Optimiste et Pessimiste. Les textes sont provocateurs, tirés des œuvres du Tchèque Hasek et de Karl Kraus sur la Grande Guerre. "1914", la pièce de Robert Wilson, sera jouée pour la première fois Un spectacle choc et intimiste, dans en France à l'Opéra. © Lucie Jansch une atmosphère de cabaret, à découvrir vendredi 20 février à 19 h et samedi 21 à 20 h, à l’Opéra. Pleins tarifs : 10 € à 40 € – 5 € à 20 € pour les moins de 30 ans et demandeurs d’emploi. « Do you still love me ? », Sanja Mitrovic Cette pièce déjantée rassemble sur scène des comédiens de différentes nationalités et des supporters du Stade de Reims ! Le mélange incongru évoque la passion du ballon rond sur fond de hooliganisme. Chacun raconte ses anecdotes personnelles, en français, anglais, flamand ou néerlandais (avec surtitres !). Avec ou sans écharpe rouge et blanche, le public est convié vendredi 20 février à 21 h, à la Comédie.

Tarifs : de 5 à 22 €.

Les nouveaux matériaux du théâtre, colloque La création contemporaine dans sa diversité sera au cœur de cette rencontre. Chorégraphie, installations plastiques ou encore figures circassiennes donnent du relief à l’écriture du texte et à la mise en scène. Mené par l’Institut de recherche en Etudes théâtrales – Sorbonne nouvelle en collaboration avec l’université du Québec, ce colloque donnera la parole aux artistes du festival, vendredi 20 et samedi 21 février, de 9 h 30 à 18 h, à la Comédie. Entrée libre sur réservation.

Fanny Lattach Le coup de cœur du festival revient sûrement à « Common ground », la pièce de Yael Ronen. « Il s’agissait d’un voyage dans l’ex-Yougoslavie, dans lequel les comédiens racontaient des histoires vraies et intimes, raconte Chloé Blandin, attachée de presse à la Comédie. Le public a largement applaudi et a posé des questions aux comédiens suite à la représentation. » Avec une mise en scène originale, où les comédiens se plaçaient au milieu des spectateurs, « Museum of memories » de Kjell Moberg et Alex Byrne a particulièrement séduit le jeune public venu lors de la représentation scolaire.

A noter enfin, des temps de partage se sont tenus autour de la programmation. De jeunes européens amateurs de théâtre, réunis au sein de YPAL (Young Performing Arts Lovers), ont réfléchi, écrit et échangé sur leur regard de spectateurs durant le festival.

Temps forts

Jeune public

Fable musicale au Carré Blanc

Tom Poisson présente sa fable musicale « L’homme qui rêvait d’être une girafe ». Le personnage, Adrien Becq, est dans les nuages. Ses préoccupations et sa façon d'envisager la vie n'ont rien de commun avec celles de la majeure partie des gens. Il souffre de sa différence et décide de construire un pont entre lui et le reste du monde. C'est en « fabriquant » qu'il va se révéler aux autres et à lui-même, et enfin, peut-être, sortir de son isolement. Une dizaine de chansons ou d’évènements musicaux viennent soutenir le récit. Les ambiances se font éclectiques mais restent essentiellement centrées autour de guitares blues et de rythmiques rugueuses et organiques. > L’homme qui rêvait d’être une girafe,

Une fable en chansons qui raconte la différence. © DR

J.D

vendredi 20 février, à 19h au Carré Blanc (Tinqueux). Tarifs : 5/8€.

Renseignements et réservation : 03 26 84 78 67.

magazine

Exposition - Palais du Tau

Le meilleur de Robert Combas au Tau

Ce n'est pas la première fois que le palais du Tau accueille une exposition d'art contemporain. Mais avec les oeuvres de Robert Combas, le musée, célèbre notamment pour ses pièces liées au trésor de la cathédrale et aux couronnements des rois de France, franchit une nouvelle étape dans sa volonté de séduire de nouveaux publics. Présentées dans la salle basse, les peintures de Robert Combas sont en effet un choc esthétique.

Leur force graphique et puissance plastique ont d'ailleurs Didier Moiselet et Gérard Lemarié sont ravis de pouvoir montrer les oeuvres de fait de leur auteur un des fers Robert Combas au public rémois. © l'Hebdo du Vendredi de lance de la figuration libre au début des années 80. A cette époque, la vingtaine à peine, Robert Combas est exposé dans les plus prestigieuses galeries et musées des Etas-Unis et d'Europe. « C'est un génie, l'un des plus grands artistes du XXe et XXIe siècle », assure même Gérard Lemarié qui est à l'origine de cette exposition exceptionnelle. Trente ans plus tard, ses oeuvres continuent de faire le tour du monde et s'arrête donc en ce début d'année 2015 à Reims. Mais pas n'importe lesquelles. « Ce sont 16 chefs d'oeuvres jamais exposés ou qui ne l'ont pas été depuis les années 80 », indique Didier Moiselet, collectionneur et propriétaire des peintures, qui a été convaincu par Gérard Lemarié de venir présenter ses toiles au Palais du Tau. Et parce que cette exposition n'est pas comme les autres, de nombreuses propositions l'accompagnent : visites guidées en compagnie de Didier Moiselet, conférences de Gérard Lemarié sur « L'idée de Génie : de Kant à Combas », livret-jeu à disposition des visiteurs et ateliers pendant les vacances pour les plus jeunes.

Julien Debant > Jusqu'au 22 mars au Palais du Tau, 2, place du Cardinal Luçon à Reims. Ouvert tous les jours sauf le

lundi, de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h. Entrée : 6/7,5€. Rens. : www.palais-tau.monuments-nationaux.fr Visites guidées : samedi 28 février, dimanches 8, 15 et 22 mars, à 15h. Tarifs : 7,5/11,5€.

Conférences : jeudi 26 février, mardi 17 et jeudi 19 mars, à 18h. Tarifs : Tarifs : 7,5/11,5€.

Ateliers : Viens toi-même créer ton héros (4-6 ans), mercredis 25 février et 4 mars, de 14h30 à 16h30, et Drôles d'histoires (6-12 ans), dimanche 1er et samedi 7 mars, de 14h30 à 16h30. Tarif : 7,5€

Exposition - Châlons-en-Champagne

La Grande Guerre, contée par les archives

Cartes postales, photographies, affiches, articles de presse, plans, arrêtés préfectoraux, dessins, etc. Exposés à Châlons, de nombreux documents issus des Archives départementales rendent hommage aux soldats tombés sur le sol marnais pendant la Première guerre mondiale. L’occasion, dans le cadre du Centenaire 14-18, de rappeler à notre bon souvenir le quotidien de ces hommes, et la façon dont la population civile a vécu cette période dramatique. Des lettres retracent les corresAu fil de cette nouvelle exposition, les Archives départemen- pondances entre les militaires et leurs tales rendent hommage aux soldats tombés pendant la Grande familles, tandis que des objets ayant apGuerre. © l'Hebdo du Vendredi partenu aux soldats illustrent la vie dans les tranchées ou sur le front. Sont également dévoilées des stèles commémoratives, des plaques funéraires, certaines photos de champs de bataille, de sépultures de fortune, de cérémonies commémoratives, etc. A l’époque, la société est en permanence confrontée au deuil, et doit s’organiser pour la gestion des décès. L’exposition publie par exemple un texte de la Préfecture de la Marne, appelant à la plus grande précaution pour limiter les risques d’épidémie.

Faire bouillir systématiquement l’eau avant utilisation, cuire soigneusement tous les légumes avant de les consommer, désinfecter les logements ayant accueilli des soldats, etc. Autre pan des documents présentés, témoignages des professionnels à l’appui : les découvertes archéologiques liées à la Grande Guerre. Et le département regorge de sites remarquables en la matière. On citera notamment le Borrieswald, un ancien camp allemand en forêt d’Argonne. C’est également dans la Marne que l’on dénombre le plus grand nombre de soldats inhumés…

S.L > Exposition « Deuils et souvenirs de la Grande Guerre » Jusqu’au 27 mars aux Archives départementales (23, rue Carnot à Châlons) Du lundi au vendredi de 13h à 17h – Samedi et dimanche de 14 h à 18 h - Entrée libre.

Du 20 au 26 février 2015 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Expo et ateliers - Médiathèques d'Epernay

Et les jeux vidéo devinrent rétro

Atelier pixel art (photo), mais aussi création de personnages et de décors ou encore blind test...des animations variées et ludiques. © Ville d'Epernay

A travers une exposition, des ateliers, un tournoi, ou encore un blind-test, les médiathèques sparnaciennes feront découvrir plusieurs facettes du jeu vidéo et notamment du rétro-gaming. Cette programmation riche s'orchestre autour de l'exposition "Game mania : 30 ans d'histoire du jeu vidéo", visible jusqu'au 28 mars, organisée par l'association NemcoShow, à la médiathèque Daniel-Rondeau. Elle p longe les visiteurs dans l'histoire des jeux vidéo, de la NES à la Mégadrive en passant par la N64. Des consoles qui ont marqué des générations dans le monde entier ces 30 dernières années. Guillaume Nicolas, fondateur du site nemcoshow.fr et vice-président de l’association, a rassemblé depuis 12 ans 8 000 pièces de collections (machines, softs, goodies, pièces uniques). Pour lui, cette collection n’a de raison d’être que dans le partage et la reconnaissance du jeu vidéo et sa représentation. A travers ses expositions, l’association Nemcoshow retrace la naissance et l'évolution, pour un public toujours plus nombreux, de l’histoire et de la culture gaming. Preuve que la passion peut se transmettre, rassembler et bien occuper le temps libre des enfants au cours de ces vacances d’hiver !

P.C

Prochains ateliers :

Création de jeu vidéo Aux côtés des animateurs, les enfants apprendront à animer un personnage et à construire un décor. Participation indispensable aux trois séances. A partir de 12 ans.

Mardi 24, mercredi 25 et jeudi 26 février, de 10 h à 12 h, à la médiathèque Daniel-Rondeau.

Jeudi 5, vendredi 6 et samedi 7 mars de 14h à 16h, à la médiathèque Centre-ville.

Découverte : back to the 80's Les animateurs multimédia font découvrir les tout premiers jeux vidéo.

Mardis 17, 24 février et 3 mars de 17h à 18h, à la médiathèque Daniel-Rondeau Vendredis 20, 27 février et 6 mars de 17h à 18h, à la médiathèque Centre-ville

Atelier musique 8-bits Composition de musiques à partir des sons sortis tout droit des jeux vidéo.

Samedi 21 février de 15h30 à 17h30, à la médiathèque Daniel-Rondeau. A partir de 12 ans.

Blind-test Le principe est simple : des scènes cinématiques sont diffusées, à vous de reconnaître de quels jeux vidéo culte elles sont tirées. A gagner, des livres dédicacés par le journaliste spécialiste du gaming, Marcus.

Mardi 3 et samedi 7 mars, de 10 h à 18 h, dans les médiathèques.

Les ateliers sont gratuits. Renseignements et réservations obligatoires au 03 26 53 36 90.

EN BREF

L'artiste JE présente les oeuvres faisant partie de la deuxième partie de son triptyque. Après « La chambre des parents » en février 2014, il est cette fois question des obsessions de l'artiste, de tout ce qui agite son monde, sa figure et sa façon de créer. Du mercredi 25 février au samedi 7 mars, à la médiathèque Centre-Ville. Entrée libre.

Exposition : « Obsessions : organiser le monde »

L'atelier Recto Verso (95, rue de la Neuvillette à Reims), ouvre ses portes ce week-end afin de présenter une exposition de gravures signées Laurent Hallet animée par le saxophoniste Daniel Erdmann. Rendez-vous samedi 21 février à partir de 19h30 et dimanche 22 de 15h à 18h. Entrée libre.

Gravures en musique chez Recto Verso

Le Phare de Verzenay accueille jusqu'au 28 février l'exposition « La vie, les couleurs, l’Emotion » de l'artiste Marie-Claude Mocata. Entrée libre tous les jours (sauf le lundi) de 10h à 17h. Rens. : lepharedeverzenay.com

Derniers jours pour découvrir « La vie, les couleurs, l’Emotion »

Du 20 au 26 février 2015 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

magazine

LES HORAIRES

Semaine du 18/02 au 24/02

CINÉ Le Majestic

ZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

American sniper Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h00 | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h15 Jeu, Ven : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h15 Bis Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h00 | 13h45 | 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Jeu, Ven : 13h45 | 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Cinquante nuances de Grey Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h15 | 22h30 Jeu, Ven : 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h15 | 22h30 Jupiter le destin de l'univers - 3D Tous les jours : 20h00 | 22h30 Kingsman : services secrets Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Jeu, Ven : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00 La famille bélier Tous les jours : 15h45 | 18h00 La grande aventure de maya l abeille - 3D Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h45 | 16h00 Jeu, Ven : 13h45 | 16h00 La nuit au musee : le secret des pharaons Mer, Sam,

Dim, Lun : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 20h15 | 22h15 Jeu, Ven : 13h45 | 16h00 | 20h15 | 22h15 Mar : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 20h15 Le dernier loup - 3D Dim : 11h00 L'enquete Tous les jours : 18h00 Les nouveaux héros - 3D Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h45 | 15h45 | 18h00 Jeu, Ven : 13h45 | 15h45 | 18h00 Papa ou maman ? Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h15 | 22h30 Jeu, Ven : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h15 | 22h30 Taken 3 Tous les jours sauf Mar : 20h15 | 22h30 Mar : 22h30 Toute première fois Tous les jours : 22h00 Un village presque parfait Mer, Sam, Lun : 11h15 | 13h45 | 18h00 | 20h00 Jeu, Ven, Dim : 13h45 | 18h00 | 20h00 Mar : 11h15 | 13h45 | 20h00 Le vaisseau fantome so royal 2014/15 cote diffusion Mar : 20h15

CINÉ La Comète

5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

DU 20 AU 26 FÉVRIER 2015 BÉBÉ TIGRE De Cyprien Vial | 1h27 Sam 21 à 18h00 Dim 22 à 20h30 LA RANÇON DE LA GLOIRE De Xavier Beauvois | 1h54 Ven 20 à 20h30 LES NOUVEAUX SAUVAGES De Damian Szifron | 2h02 | VOST Ven 20 à 18h00 Sam 21 à 20h30 HOPE De Boris Lojkine | 1h31 Dim 22 à 18h00 Jeu 26 à 20h30 DISCOUNT De Louis-Julien Petit | 1h45 Lun 23 à 14h30 Mer 25 à 18h00 Jeune Public LE PETIT MONDE DE LÉO De Giulio Gianini |

LE GROS PLAN

30min | Dès 2ans Jeu 26 à 15h PEAU D’ÂNE De Jacques Demy | 1970 | 1h30 | Dès 5ans Ciné-Gouter Mer 25 à 15h

Cycle Cocteau – De l’écran à la Scène LA BELLE ET LA BÊTE De Jean Cocteau | 1946 | 1h36 Lun 23 à 20h00 Présenté par Philippe Beau, artiste associé en résidence à La Comète pour son spectacle Hommes aux mille mains, la magie Cocteau COCTEAU & LE COURT-MÉTRAGE Mer 25 à 20h30 LES DAMES DU BOIS DE BOULOGNE De Robert Bresson | 1945 | 1h30 Jeu 26 à 18h00

Kingsman : Services secrets

Genre: Espionnage Pays: USA Durée: 2h09 Réalisateur : Matthew Vaughn Acteurs: Colin Firth, Samuel L. Jackson, Taron Egerton

Ils veillent dans l’ombre sur Sa Gracieuse majesté et le monde, réunis sous le principe de la Table Ronde, avec pour nom de code l’un des chevaliers d’Arthur. A la mort de Lancelot, une place se libère. Il est temps de rajouter du sang neuf à l’organisation. Les Kingsman, l’unité la plus secrète des agents très spéciaux, recrutent. Chacun propose un jeune candidat sélectionné sur des critères stricts. Galaad embarque le fils de son ami, l’ex-Lancelot pour prendre sa place. Après un passage d’épreuves, comme dans toute bonne société secrète qui se respecte, le gagnant où la gagnante est… ? Hélas le petit prodige rate l’examen au test final, un Kingsman ne possède aucun sentiment. Matthew Vaughn, spécialiste de l’adaptation des comics, Stardust de Neil Gaiman, X Men, Kick Ass et bientôt Les Fantastiques, renoue avec la parodie. Kingsman ne cache pas ses sources d’inspiration, la saga de l’autre agent de la Reine, 007. Nous retrouvons l’univers de celle-ci dans certains des décors et personnages, un rien décalés. Le film mise avant tout sur l’action avec quelques réflexions sur le rôle de l’espion et sa place au sein de notre société. Dans l’esprit Kick Ass complément déjanté et jouissif, le film devrait trouver sa place sans problème.

Retrouvez toutes l’actualité sur le site www.cine-region.fr, et nos chroniques radio sur France bleu Champagne Ardenne.

Patrick Vanlanghenhoven

Cinéma – La Comète : Cocteau, maestro du 7e art

Poète, graphiste, dessinateur et dramaturge, Cocteau s’impose également comme un cinéaste hors du commun, à qui l’on doit bon nombre de chefs-d’œuvre : la Belle et la Bête, réalisé en 1946 avec Josette Day et Jean Marais, ou encore Peau d’Âne, les Dames du bois de Boulogne et Orphée. En lien avec Philippe Beau, artiste ombromane et magicien associé, la Comète propose un cycle « Jean Cocteau, de l’écran à la scène ». Du 23 février au 8 mars, sept films spécialement sélectionnés, dont plusieurs au format 35 mm et deux court-métrages, seront diffusés au cinéma art et essai de la scène nationale. Premier rendez-vous lundi 23 février à 20 h autour d’une version restaurée de la Belle et la Bête et en présence de Philippe Beau.

Infos et réservations au 03 26 69 50 99 ou cinema@la-comete.fr.

Programme complet des projections sur www.la-comete.fr.

CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER l Dimanche 22 février Châlons-en-Ch. - Bourse aux jouets 9h-18h - gymnase Cabot, rue René lemoine

Vitry-le-François - Bourse aux armes anciennes 8h30-17h30 - salle du Manège, esplanade de Tauberbischofsheim

Fère-en-Tardenois - Bourse aux capsules 8h-18h - Entrée : 2€ - salle des fêtes, rue Paul Claudel

Songy - Bourse aux livres, BD et multimédias 9 h - 17 h - Entrée libre salle des fêtes, rue Priolette

LA CLCV VOUS INFORME Un logement décent doit avoir un chauffage

Un décret de 2002 oblige les propriétaires à remettre à la disposition de leur locataire un logement avec un chauffage en état de fonctionnement. La seule alimentation en électricité ne suffit pas. La Cour de Cassation a récemment rappelé l'illégalité d'un contrat de bail prévoyant la mise à disposition d'un logement sans appareil de chauffage avec à la clé un loyer réduit. L'obligation de délivrer un logement décent étant d'ordre public, un contrat de location ne peut inclure une clause contraire. Le bailleur a été condamné à mettre en place une installation de chauffage.

CLCV de la Marne – Reims Contact : 03 26 05 03 88 ou par mail à marne@clcv.org

La qualité de l’air

La météo Vendredi

3° 8°

Dimanche

-2° 7°

Samedi

Lundi

3° 6° 4° 9°

4

Vendredi 20 février Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Dimanche 22 février

Samedi 21 février

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Sur le plan des finances vous éprouverez quelques contrariétés. Soyez prudent(e) dans vos engagements. Tout rentrera dans l'ordre et deviendra plus facile à partir du mois de mars.

Qu’on se le dise, ce n’est pas le moment de vous contrarier ! Votre humeur s’assouplira après, et vous retrouverez des rapports harmonieux avec votre entourage par la suite.

TAUREAU du 21.04 au 20.05 Vous estimez avoir réussi une initiation difficile mais enrichissante. Veillez tout de même à ne pas crouler sous les responsabilités. Et à mieux équilibrer vie privée et vie professionnelle.

SCORPION du 23.10 au 22.11 La période commencera magnifiquement bien et vous tirerez des plans sur la comète. Mais gardez tout de même les yeux bien ouverts, car la suite pourrait vous décevoir si vous vous emballez.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

La semaine commencera bien. Vous serez plus passionné (e), conquérant (e) et entreprenant (e) que jamais. Votre fougue sera exaltée et votre désir trouvera les manifestations les plus théâtrales.

La Nouvelle Lune du 18 met l’accent sur les démarches, propositions et encourage toute forme de collaboration. Vous aurez la possibilité de trouver des solutions et d’approfondir les projets conçus.

CANCER du 22.06 au 22.07 La communication avec vos semblables en général sera enrichissante et les rencontres, facilitées, devraient produire des retombées savoureuses. Voilà de quoi clore en beauté cette belle semaine !

LION du 23.07 au 22.08

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 La semaine est propice aux échanges et aux rencontres. Vous n’aurez qu’à vous laisser guider par votre petite voix. La chance est avec vous et vous offrira sur un plateau de belles perspectives.

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Le Soleil qui rehausse votre créativité vous permet aussi de trouver un terrain d’entente avec vos partenaires professionnels. Profitez de cette énergie pour débuter la semaine au top de la forme !

Les choses s’améliorons légèrement, mais les désordres auxquels vous serez confronté(e) risquent toutefois de donner lieu à des rebondissements kafkaïens, ouvrez l’œil !

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSONS du 20.02 au 20.03

Aujourd’hui, entre l’arbre et l’écorce, vous voilà bien obligé de vous frayer un chemin. Or pour vous, tant qu’il est encore possible de décider, de prendre les choses en main, rien n’est jamais perdu !

Vous serez à la fois fragile et un peu nerveux(se).

N'alimentez pas les conflits, ni les pensées négatives ! Au contraire, exprimez vos émotions et maintenez le contact avec les autres, sinon gare à la somatisation.

B.M

LES NOTAIRES VOUS PROPOSENT

LES FRAIS DE NOTAIRES. Tarif concernant les frais de location dont la prestation de négociation est assurée par un notaire. Honoraires de négociation bail d’habitation : un mois et demi de loyer (en vertu du décret 2007-387 du 21/03/2007).

Ce tarif s’applique à toutes les offres de locations faites par des notaires dans les pages suivantes. Pour la vente : les prix s’entendent émoluments négociation compris selon décret n° 93.1060 du 9/9/1993, barème fixé à 5% jusqu’à 45735€ et 2,5% HT au dessus de 45735€ (TVA 20%).

Office Notarial Foch

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