L'Hebdo du Vendredi Châlons 522

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du A U Q U O T I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

C H Â LO N S n ° 5 2 2 d u 1 7 a u 2 3 j a n v i e r 2 0 2 0

Star Days : journées étoilées.

Il se déclare

VOEUX

Dernière cérémonie pour BBB p. 6

PORTRAIT

Emilie Fallet, spécialiste équin p. 8

RETRAITES

Les avocats s'opposent aussi à la réforme p. 9

INTERVIEW

Dans un entretien accordé à l'Hebdo du Vendredi, Benoist Apparu, le maire sortant de Châlons, officialise sa candidature aux prochaines élections municipales. Il explique les raisons de son choix et aborde certains axes forts de son programme, notamment l'écologie. p. 4

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ÉDITO Un coup des pôles Mais quelle est donc cette étrange malédiction qui frappe les participants à l’élection présidentielle de 2007 ? Depuis ce suffrage, les quatre candidats de tête ont tous eu maille à partir avec la justice.

Habitué des condamnations pour apologie de crime de guerre et contestation de crimes contre l'humanité, provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciale et autres joyeusetés, Jean-Marie Le Pen a été mis en examen à plusieurs reprises depuis cette élection. Le fondateur du FN a récidivé dans la provocation raciste mais est également inquiété dans l'affaire des assistants parlementaires de son ex-parti. Après toutes ces années, grâce à ces emplois présumés fictifs, il a enfin réussi à faire du parti d’extrême droite, un parti comme les autres… Autre homme politique repris par la patrouille, François Bayrou, le Monsieur « Troisième homme » de 2007.

Entrevoyant un destin national qui le fuyait depuis des années en rejoignant Emmanuel Macron dix ans plus tard, le maire de Pau est tombé de haut lorsqu’il fut cité dans une affaire portant sur des soupçons… d'emplois fictifs, au sein de son parti, le MoDem. Il dut même abandonner le ministère de la Justice et enterrer (définitivement ?) ses rêves de grandeur. Il n’y a malheureusement pas la place dans cette colonne pour rappeler l’intégralité des affaires dans lesquelles Nicolas Sarkozy, élu en 2007, a été cité depuis. L’honnêteté oblige néanmoins à signaler qu’il fut mis hors de cause dans les affaires Clearstream, WoerthBettencourt et celle des sondages de l'Élysée.

Enfin, cette semaine, c’est Ségolène Royal qui a été visée par une enquête préliminaire ouverte sur l'usage fait des moyens mis à sa disposition dans le cadre du poste d’ambassadrice des Pôles qu’elle occupe depuis juin 2017, de façon peu active, comme l'a révélé une enquête de Radio France.

Complot politique contre celle qui cultive des ambitions présidentielles ou faute de l'ancienne ministre de l'Environnement, le Parquet national financier tranchera. La malédiction s'arrêtera-telle à cette bande des quatre ?

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

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édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

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Les « peintres » du Stade de Reims font le plein En football, il y a parfois des défaites qui laissent amer. Le week-end dernier, Lille s’est incliné contre Dijon, une équipe au budget trois fois inférieur.

De quoi déclencher la colère de l’entraîneur lillois, Christophe Galtier, qui a lancé à ses joueurs : « On perd contre des équipes de peintres : Amiens, Reims, Toulouse ! ». Mais comme au stade Gaston-Gérard, la salle de presse est mitoyenne des vestiaires, tout a été entendu ! Le coach s’est rapidement excusé mais le mal était fait. Comme souvent, le Stade de Reims a © l'Hebdo du Vendredi joué la carte de l’humour et a twitté : « C’est même pour ça que Lille s’est emmêlé les pinceaux à Delaune », en référence à la victoire des Rémois, le 1er septembre dernier.

Ce jour-là, le stade avait connu l’une de ses plus belles affluences de la saison (14 477 spectateurs), qui sera pulvérisée ce mercredi 22 janvier. L’enceinte rémoise affichera en effet complet pour la réception du Paris SG, en demi-finale de la Coupe de la Ligue (lire en page 10).

Arnaud Lallement parrain d'une école hôtelière

L'experte d'Affaire conclue à Châlons

© DR

© Libre

Arnaud Lallement, le chef triplement étoilé au « Guide Michelin » pour son restaurant L’Assiette champenoise, à Tinqueux, est devenu le parrain de la Luxury Hotelschool, une école hôtelière internationale dédiée au luxe, installée à Paris depuis près de 30 ans et partenaire d’établissements tels le Ritz Paris, l’hôtel de Crillon ou encore l’hôtel Lutetia. Le chef champenois présidera, le 17 mars, la cérémonie de remise des diplômes des étudiants, qu’il signera de sa main. C’est la première fois qu’un chef étoilé parrainera cette école.

Installée à Paris après 28 ans de métier à Châlons, où elle a notamment créé et dirigé l'Hôtel des ventes, la commissaire-priseur Patricia CasiniVitalis a réalisé un sacré parcours. Championne de natation, membre de l'Association française des femmes pilotes d'avion et experte judiciaire auprès de la Cour d'appel de Reims, elle a également reçu les insignes de chevalier de l'ordre national du Mérite en 2008. Elle intervient régulièrement dans l'émission Affaire conclue, présentée par Sophie Davant sur France 2, et sera de retour à Châlons les samedi 18 et lundi 20 janvier prochain (rendezvous de 11 h à 18 h au 7, rue du Mont Lampas).

Au programme : rencontre avec le public et estimations gratuites de biens (à domicile ou sur bonnes photos). Contact : pcv@live.fr.

Blue Monday ou le pire jour de l'année Selon le psychologue Cliff Arnall, professeur à l'université de Cardiff au Pays de Galles, le lundi 20 janvier serait le pire jour de l'année. C'est en 2005 que ce dernier détermine le 3e lundi de l'année, à partir d'une formule « scientifique », comme le jour où le moral est au plus bas.

Dénommée Blue Monday, cette date est crainte par de plus en plus de Français : 41 % en 2020, contre 31 % en 2018, selon un sondage du site Qapa.fr. Il faut dire que le climat social et politique est particulièrement lourd en ce début d'année : réforme des retraites, tensions en Libye, conflit entre l'Iran et les Etats-Unis, incendies géants en Australie... De quoi rendre les Français encore plus pessimistes que d'habitude. Ainsi, si 30 % estiment que 2020 sera meilleure que 2019, ils sont 39 % à estimer que ce sera pire.

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À la une

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Municipales 2020

Benoist Apparu : « J'ai d'autres ambitions et d'autres idées pour Châlons » Dans un entretien accordé à l’Hebdo, le maire sortant de Châlons, Benoist Apparu, annonce officiellement sa candidature aux prochaines élections municipales.

Et il entend faire de l'environnement l'un des axes forts de son projet.

Presque six ans après votre élection à la tête de Châlons, quelle serait selon vous votre plus belle réussite ?

Et votre plus grande déception ?

L'élément dont je serais le plus « satisfait », c'est la façon dont on a réussi, après le départ de l'armée et de la préfecture de région, à redonner de l'envie, de la fierté aux Châlonnais(es). On a retrouvé un état d'esprit positif et combatif alors qu'on aurait pu tomber dans une déprime profonde. Ce sur quoi je ressens le plus de déception, c'est le rapprochement manqué de nos intercommunalités avec Reims et Epernay.

Pour quelles raisons briguez-vous un second mandat ? Sous quelle étiquette politique ?

Nous avons impulsé au cours de cette mandature plusieurs projets qu'il faut poursuivre. La rénovation urbaine du Verbeau, la restructuration du centre-ville, le développement du Pôle cirque, l'habitat, etc. J'ai aussi le sentiment que je peux encore apporter des choses aux Châlonnais(es), j'ai d'autres ambitions, d'autres idées pour le territoire. Je revendique le fait d'être de droite, je l'assume et j'en suis fier. Même si aujourd'hui, je ne me retrouve plus dans ce qui a été mon parti politique historique. Mais je n'ai pas vocation à rejoindre un autre parti. Je me présente donc sans étiquette, avec une liste sans étiquette qui s'appellera « J'aime Châlons ». Elle réunira aussi bien des gens sans étiquette que des gens rattachés à différents partis : LR, Modem, Parti radical, Centristes, UDI, LREM, etc.

Quand et comment allez-vous dévoiler votre liste et votre projet municipal ?

La première étape, c’était d’annoncer ma candidature aux Châlonnais(es) dans un courrier que je leur ai directement adressé. Nous dévoilerons notre liste d'ici une quinzaine de jours, puis notre projet : un mix de notre bilan et des actions nouvelles que nous envisageons de mettre en place, sous forme de dictionnaire. Proposer plusieurs entrées vers notre programme, avec une multitude de mots, nous paraissait plus pertinent pour que chacun puisse accéder simplement et rapidement aux sujets qui l’intéressent. Ce document d'environ 150 pages sera publié dans un mois environ.

Parmi les grands axes de ce programme ?

C'est un projet orienté sur les vingt ans à venir, sur ce qu'on engagera aujourd'hui pour changer en profondeur et durablement le territoire. Car

Le maire sortant Benoist Apparu se lance officiellement dans la course aux municipales. © l'Hebdo du Vendredi

notre rôle, c'est de préparer le moyen et le long terme. On souhaite mettre un accent très fort sur l'école, en lien avec l'Education nationale, grâce à plusieurs actions spécifiques. A mon sens, par exemple, la maîtrise des langues dès le plus jeune âge est essentielle. On veut que les enfants qui sortent du système scolaire châlonnais aient un niveau d'anglais correct.

Autre axe fort de notre projet : l'environnement.

Mais il doit faire l'objet d'une politique transversale, pour coloriser en vert l'ensemble de l'action municipale. Par exemple, les études menées dans le cadre de planet A visent à prouver que la séquestration du carbone dans le sol, grâce à la photosynthèse, est l'une des solutions que peut apporter l'agriculture contre le réchauffement climatique. Nous n'avons pas ou peu de forêt à Châlons. L'équivalent d'environ 20 000 arbres. A la fin du prochain mandat, nous voulons qu'il y en ait 46 000. Un Châlonnais, un arbre. Et pour que d'ici vingt ans, on puisse parler d'une ville « zéro carbone », il faut agir sur deux choses : supprimer le carbone déjà existant et diminuer son émission.

Les voitures, elles aussi, ont un véritable impact sur l'environnement.

Beaucoup reprochent à la nouvelle place de la République d'être très minérale et de faire la part belle au stationnement...

Planter cinq arbres sur cette place ne changera pas quoi que ce soit. C'est visible, mais pas forcément efficace. Ça ne veut pas dire que demain, comme nous l'avions annoncé à l'époque, nous n'aménagerons pas des arbres pour embellir cette place. Nous harmoniserons aussi les terrasses avec du nouveau matériel pour lui apporter une identité forte. Mais avant cela, nous voulions voir comment les gens se l'appropriaient. Chaque lieu doit avoir sa fonction. Pour les forêts évoquées plus haut, nous misons sur des sites en jachère

peu utilisés, comme la zone de captage ou les parcelles le long des Jards.

Concernant la circulation automobile, je ne crois pas à l'écologie dite « punitive ». Si vous ne suscitez pas une forme d'adhésion chez les citoyens, vous ne pouvez pas avancer. Grenoble a interdit toutes les voitures au centre-ville, c'est une erreur totale à mon sens. En faisant cela, on déporte la circulation ailleurs. Envoyer les voitures vers Carrefour ou Leclerc, ce n'est pas intéressant. Par contre, c'est une solution si vous voulez tuer les commerces du centre-ville.

Quel avenir pour Châlons après la fin du Contrat de redynamisation de site de défense (CRSD) ?

Le CRSD a été un bonus. Ce bonus s'arrête, mais ça ne change rien. Nous avons un bilan financier qui ferait pâlir d'envie beaucoup de communes françaises. On a fait énormément d'économies.

Pas pour le plaisir, mais pour dégager une capacité massive à investir dans l'avenir. Aujourd'hui, cette situation ultra-saine nous offre aussi de véritables marges de manœuvre pour accompagner la fin du CRSD. Qui plus est, ce contrat n'était pas destiné à financer la vie quotidienne du territoire, mais uniquement des projets nouveaux qui, une fois financés, n'ont plus besoin du CRSD. Comment concilierez-vous un éventuel nouveau mandat à Châlons et votre vie professionnelle à Paris ?

Je ne suis pas et je ne serai pas le maire le plus présent sur le terrain. Je continuerai à avoir une « double-vie » : professionnelle à Paris et d'élu à Châlons. Ça a des avantages et des inconvénients. Mais c'est le contrat que je propose. Si les Châlonnais(es) trouvent que ma présence n'est pas assez forte, ils en tireront les conséquences le jour du vote. Si le projet que j'ai mené jusqu'ici avec ce mode de fonctionnement leur convient,

ils en tireront également les conséquences. Ça ne changera pas l'équation de vie qui est la mienne.

Et elle m'offre d'ailleurs une certaine liberté par rapport à ce mandat, car je n'en suis pas financièrement dépendant.

Briguez-vous également la présidence de l'agglomération ? Ou pensez-vous proposer un binôme aux élus communautaires ?

Je ne serai pas candidat à la présidence de l'agglomération, c'est une certitude. Ce sont les différents maires des communes qui, après les élections municipales, désigneront le président.

De mon point de vue, ce n'est pas au maire de Châlons de choisir quoi que ce soit en amont, c'est quelque chose qui se discute avec tous les autres élus.

Avec l'obtention du label Pôle national cirque, la dimension circassienne va prendre de plus en plus d'ampleur.

Quid des musiques actuelles ?

La construction d'une salle dédiée n'est-elle toujours pas envisagée ?

Notre objectif, au cours du prochain mandat, c'est de créer à Châlons un musée du cirque contemporain. Pour l'instant, le choix qu'on a fait en termes d'infrastructures se positionne sur le cirque. A priori, donc, nous ne prévoyons pas de construire une scène dédiée aux musiques actuelles. En revanche, on peut ouvrir davantage les équipements déjà existants, comme la salle Rive gauche, à ces pratiques. On a aussi besoin d'un outil de diffusion et de répétition pour le conservatoire.

Propos recueillis par Sonia Legendre 4 Retrouvez l'intégralité de l’interview sur www.lhebdoduvendredi.com.

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Municipales 2020

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Rudy Namur lève le voile sur sa liste

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a soirée organisée par Rudy Namur chez ADN Sports, ce mercredi, avait des allures de meeting politique. Applaudi comme une rock star par les militants et les sympathisants réunis pour l'occasion, le candidat aux élections municipales de Châlons a évoqué plusieurs thématiques de son programme, axé autour de « la transition écologique, économique, sociale et démocratique. » Une formule qui rappelle étrangement le projet porté par Dominique Vatel et Gérard Berthiot, instigateurs de la liste « Ensemble à gauche ». Mais pour illustrer son propos, le socialiste a cité plusieurs exemples concrets d'actions, qu'il envisage de mettre en place s'il est élu. La gratuité ciblée des transports, la création d'une carte « jeune bénévole » pour favoriser et simplifier l'accès aux structures associatives, le recours à des budgets participatifs pour donner la parole aux habitants, etc. « 2020 est une année que je place sous le signe de l'alternance, pour donner un nouvel élan à notre ville et la remettre en mouvement. » Au chapitre des chantiers d'envergure annoncés par Rudy Namur : l'aménagement d'une « maison de l'écologie » et d'une « cité de la culture ». Joli clin d'oeil à la cité de l'agriculture prévue dans le cadre de planet A, une initiative à

Alan Pierrejean se dévoile sur les réseaux sociaux Egalement candidat à la mairie de Châlons, Alan Pierrejean ouvrait sa permanence au centre-ville en décembre dernier. Parallèlement, il mène une campagne active sur les réseaux sociaux. Son équipe et son projet, intitulé « Châlons c'est vous », y sont dévoilés progressivement. Parmi les actions d'ores et déjà annoncées : la création d'un budget dédié aux conseils de quartiers et d'une appli mobile pour favoriser la démocratie participative. Il présentera ses vœux aux habitants le 30 janvier prochain.

L'équipe du projet « Notre passion c'est Châlons », officiellement dévoilée par Rudy Namur. © l'Hebdo du Vendredi

laquelle il s'oppose depuis le commencement. Non sans une certaine solennité, les membres de la liste « Notre passion c'est Châlons » ont signé tour à tour une charte éthique, pris la pose photo avec leur chef de file et reçu une écharpe colorée, symbole de leur engagement politique. Ils sont retraités, militants syndicaux ou associa-

Les candidats interpellés sur la biodiversité

Sonia Legendre

Jeudi 16 janvier, le projet « Sarry c'est vous », porté jusqu'ici par Antoine Lepaulmier, accueillait officiellement sa tête de liste en la personne de Bruno Brémont, élu municipal depuis 2001. Il a également présidé la commission culturelle de cette commune pendant près de huit ans. Le maire sortant de Sarry, Hervé Maillet, se présente également. Ambiance...

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La formation simplifiée avec le Greta

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elon plusieurs enquêtes, la protection de l’environnement est une préoccupation majeure des français, avant même le chômage, l’insécurité ou le pouvoir d’achat. Une préoccupation forte qui touche les plus jeunes comme les seniors. Ainsi, dans un sondage Ifop pour la Ligue de protection des oiseaux (LPO), en mars 2018, 85 % des français estiment que « l’Etat et les élus n’ont pas pris conscience de la gravité de la situation en matière de biodiversité et ne font pas ce qu’il faut ». Forte de ce Un tiers des oiseaux nicheurs est actuellement menacé constat, la LPO Champagne-Ar- de disparition en France © Bernard Spragg denne appelle tous les candidats aux prochaines élections municipales « à engager une réelle politique en faveur de la biodiversité et de la nature ». L'association propose même d'accompagner les candidats et futurs élus afin d'élaborer les actions possibles à mettre en place dans leurs communes. Et en matière de biodiversité, il y a urgence. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) indique notamment que 14 % des mammifères, 19 % des poissons d’eau douce, 23 % des amphibiens, 24 % des reptiles et plus d’un tiers des oiseaux nicheurs sont actuellement menacés de disparition en France. « Un million d’espèces serait menacé d’extinction au cours des prochaines décennies, ce qui n’a jamais eu lieu auparavant dans l'histoire de l’humanité », alarme la LPO, avant de conclure avec plus d'optimisme : « pour peu que nous adoptions les bons comportements et que nous fassions les bons choix, la nature sait être très réactive. » 4 Infos : lpochampagne-ardenne.lpo.fr

tifs, éducateurs spécialisés, anciens combattants, sportifs, agents immobiliers ou encore infirmiers et porteront d'une même voix ce projet. Prochaine étape : l'inauguration du local de campagne en centreville, samedi 25 janvier à 11 h.

Pendant ce temps, du côté de Sarry...

J.D

Le réseau du Greta de la Marne propose plusieurs dispositifs pour accompagner des stagiaires de tous horizons dans leurs projets professionnels. Ces centres s’adaptent également au Compte Personnel de Formation et son application pratique.

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Société

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Voeux 2020

Séquence « émotions » pour BBB Comme chaque année, la Ville et l'Agglo de Châlons ont fait cérémonie de vœux commune dans le grand salon de la mairie.

Mais la véritable « star » de la soirée, c'était Bruno Bourg-Broc.

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ne fois n'est pas coutume, les traditionnels vœux prononcés en mairie de Châlons étaient davantage focalisés sur Bruno BourgBroc – BBB pour les intimes - que sur la longue liste des projets aboutis et à venir. Et pour cause, à quelques semaines d'une retraite politique bien méritée, celui-ci vivait sa dernière

cérémonie en tant qu'élu dans le grand salon de l'Hôtel de Ville. Elu conseiller général en 1973, il a également, pendant de nombreuses années, honoré plusieurs mandats au sein de la Région Champagne-Ardenne, de l'Assemblée nationale, de l'Assemblée parlementaire internationale de la francophonie, etc.

Sans oublier ses mandats de député, de maire et de président de l'Agglomération de Châlons. D'où la pluie d'hommages et de clins d'oeil qui lui ont été adressés au fil des discours. Celui du principal intéressé, forcément, était chargé d'émotions. « Ce que j'ai fait, je l'ai toujours fait avec passion et en travaillant beaucoup, a-t-il confié. Durant cette vie élective, j'ai participé à l'aménagement du territoire où je suis né, à la fabrication de la loi, à des rédactions

Morceaux choisis de la cérémonie l « En tout, ça vous fait 120 ans de mandat ! Vous faites moins, je vous rassure. » (Benoist Apparu, maire de Châlons) l « Aujourd'hui, pour arriver à 120 ans de mandat, il faudrait vivre jusqu'à 280 ans, à peu près ! » (Denis Conus, préfet de la Marne) l « Ce qui est bien avec le discours du maire, c'est qu'au moins, je pourrais être absent le jour de mon enterrement puisque je sais déjà ce qu'il aurait voulu dire. » (Bruno Bourg-Broc, président de Châlons Agglo) l « Vous êtes un passionné d'histoire et vous avez une mémoire redoutable. J'ai bien tenté une fois ou deux de vous coller, mais j'ai toujours perdu. En tout cas, votre enterrement n'est pas à l'ordre du jour ! » (Denis Conus, à Bruno Bourg-Broc)

d'amendements, d'articles et de motion.

Mais au-delà des milliers de permanences tenues, des milliers de courriers reçus et envoyés, des milliers de discours et de dossiers traités, je retiens essentiellement des milliers et des milliers de personnes rencontrées, des liens tissés pour toujours, des satisfactions et des joies. » Quant à sa retraite, il l'appréhende avec philosophie et humour. « Je la prendrai juste pour mes 75 ans, comme les évêques ! En espagnol, retraite se dit « jubilation ». Je vais donc jubiler, et je n'ai pas peur de m'ennuyer. Être vieux, ce n'est jamais qu'être jeune depuis plus longtemps que les autres ! » Ovation générale. Puis de poser la question que beaucoup se posent : qui pour lui succéder ? « Je ne lis pas dans les boules de cristal et, quittant pour de bon la politique, je n'émettrai ni de pronostic, ni de souhait. » Amoureux des citations, Bruno Bourg-Broc a toutefois fait appel au général de Gaulle, à Romain Rolland et à Clemenceau pour tenter de répondre à l'énigme. « Il faut quelqu'un qui ait le goût et l'esprit d'action, qui sache décider et qui soit courageux. » Impossible n'est pas châlonnais.

Sonia Legendre

Les bonnes résolutions de l'UCIA

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'année 2019 avait déjà marqué un sacré tournant dans l'histoire de l'UCIA-Les Vitrines, notamment avec l'arrivée, à la co-présidence, du binôme que forment Ludovic Vachet et Eddy Cossenet. A l'heure des discours de bons vœux, ce dernier a d'ailleurs rappelé l'importance de « l'héritage » qui leur a été confié. De nouveaux défis attendent l'équipe en 2020, à commencer par l'animation et l'attractivité du centre-ville. « Notre première résolution, c'est de promouvoir L'UCIA et les Vitrines de Châlons ont souhaité leurs bons vœux aux acteurs du territoire. © l'Hebdo du Vendredi ses atouts et de diffuser le plus largement possible le programme concocté pour le faire vivre. Cette année, c'est aussi l'an I de la nouvelle délégation de service public du Capitole. C'est une chance pour les Châlonnais que des acteurs marnais (ndlr : l'UCIA et le Crédit agricole du nord-est, qui détiennent respectivement 38 et 13 % des parts) soient encore aux manettes de cet équipement. » Puis de pointer du doigt la concurrence qui se dessine en matière de salles de spectacles dans des villes comme Bar-le-Duc, Epernay et Reims. La force de l'UCIA et des Vitrines ? Leur détermination « pour dire non au « Châlons bashing » et pour donner à ce millésime 2020 la plus belle note qu'il soit : 20 / 20, évidemment ! »

Sonia Legendre

Bruno Bourg‐Broc, ému lors de sa dernière cérémonie de vœux en mairie en tant qu'élu. © l'Hebdo du Vendredi

EN BREF Yannick Robert nommé directeur du Capitole Après plusieurs mois sans capitaine de navire, le Capitole en Champagne accueille enfin son nouveau directeur. Le groupe SPass a nommé Yannick Robert pour mener à bien cette mission. Ce Châlonnais d'origine a multiplié les expériences professionnelles jusqu'ici. Issu d'une formation en informatique, il a été coach sportif puis chargé d'affaires dans le BTP avant de lancer, l'été dernier, une application dédiée aux recruteurs et aux personnes en recherche d'emploi.

Pôle cirque : enfin le label !

Le 16 décembre dernier, après une préfiguration de trois ans menée par Furies puis le Palc, le ministère de la Culture attribuait à Châlons le fameux label « Pôle national cirque ». Cette distinction – la 13e en France – permet au Palc de rejoindre la liste des établissements de référence en matière de soutien à la création, de production et de diffusion des arts du cirque.

Châlons – un peu moins – solidaire Cette année encore, l'opération Châlons Solidaire s'est accompagnée de nombreuses animations organisées au profit des associations qui œuvrent auprès des personnes en difficulté : les Restos du cœur, le Secours catholique, la Croix-rouge, la Banque alimentaire et

le Secours populaire. Un chèque de 13 900 euros leur a été remis ce mercredi 15 janvier. Moins que d'habitude, puisque les sommes collectées lors des précédentes éditions oscillaient entre 16 000 et 18 000 euros. Le record s'établit à près de 21 000 euros. C'était en 2013.

Nouveaux horaires pour la Duduchothèque Consacrée au dessinateur Cabu, la Duduchothèque adapte ses horaires pour proposer des créneaux réservés aux scolaires.

Le grand public, lui, pourra y accéder du mercredi au samedi de 14 h à 18 h, ainsi que les premiers et les troisièmes dimanches de chaque mois. Rendez-vous ce dimanche 19 janvier à 16 h pour découvrir « Le Châlons de Cabu » en petit train.

Un « karaoslam » à Pompidou Samedi 18 janvier dès 14 h, la Nuit de la lecture s'invite à la bibliothèque Pompidou.

Au programme notamment : un jeu d'échecs géant (jusqu'à 18 h), des jeux de société à partager (de 18 h 30 à 23 h), une dictée-relais par équipes (de 18 h à 19 h) et une « soupe aux p'tits cailloux » contée (de 19 h à 21 h). Tout au long de la soirée, un « karaoslam » proposera également aux visiteurs de pousser la chansonnette, en solo ou en choeur.

Infos : bm.chalonsenchampagne.fr.

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Société

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Reconversion

Créatrice de liens entre chevaux et humains Son doctorat de biologie moléculaire en poche, Emilie Fallet a choisi de se reconvertir en tant que comportementaliste équin.

Elle accompagne les chevaux et les humains dans leurs relations et propose des ateliers dédiés à Châlons.

J

asmine, de son doux surnom « Poney », vit une retraite paisible, dans la campagne châlonnaise. Du haut de ses 23 ans, cette jument semble parfaitement sereine dans ses sabots. Elle joue, adore se rouler et partage une relation privilégiée avec Emilie Fallet, sa propriétaire. « Nous nous sommes rencontrées il y a vingt ans, se souvient la comportementaliste équin. Je la montais en club depuis longtemps, j'ai décidé de l'acheter ensuite. » Mais les débuts en dehors du club n'ont pas été des plus simples. « Elle ne s'exprimait quasiment pas, elle n'avait envie de rien. C'est elle qui m'a guidée vers la technique du clicker training. » Une méthode d'éducation basée sur les émotions positives. « On salue les bons comportements du cheval avec une récompense alimentaire. Et on ignore ses mauvais comportements. Ainsi, on l'amène à se sentir bien, en confiance avec l'humain. Ça a

Emilie et Jasmine, complices depuis vingt ans maintenant. © l'Hebdo du Vendredi

clairement fait ses preuves avec Jasmine. cheuse en biologie moléculaire, elle a pris J'ai aussi travaillé avec cette décision lorsqu'elle un étalon de prime abord Respect de l'animal était en poste à l'ambasagressif, qui ne supporsade de France en et communication Suisse. « J'ai suivi une tait pas ses congénères. formation intense d'un Aujourd'hui, il vit au pré avec un autre cheval et ça se passe très an pour obtenir mon certificat. Cette reconversion a remis beaucoup de choses en bien. » Au commencement, pourtant, rien ne pré- question. Elle a chamboulé ma façon de destinait Emilie à suivre cette voie. Cher- penser, mais je ne regrette rien. » Ses mis-

Hommage

Les Châlonnais rassemblés pour Charlie et la liberté

E

nviron 200 citoyens ont répondu à l'appel du collectif du 11 janvier et de la Licra de Châlons, samedi dernier place Foch. Une façon symbolique de (re)dire leur attachement aux libertés et aux valeurs de la République, cinq ans après les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Casher, perpétrés du 7 au 9 janvier 2015. Une façon également de rendre hommage aux victimes de ces assassinats, avec une pensée particulière pour le dessinateur Cabu, enfant du pays.

Bien moins nombreux qu'en 2015, environ 200 citoyens se sont Aux côtés de la municipalité et tout de même réunis place Foch le 11 janvier 2020. des communautés religieuses, © l'Hebdo du Vendredi Nelly Beaufort, la présidente de la Licra, a cité les noms de toutes les victimes déplorées à l'époque. « Nous n'oublions pas non plus le Bataclan, Strasbourg, Nice, Trèbes, Toulouse et Montauban... ainsi que tous les blessés. Des policiers ont été assassinés dans l'exercice de leurs fonctions et même à leur domicile, parce qu'ils incarnaient l'ordre républicain. Des journalistes ont été assassinés parce qu'ils défendaient la liberté d'expression. Et aujourd'hui encore, en 2020, on assassine des gens pour ce qu'ils sont. » Puis de rappeler qu'aujourd'hui encore, les journalistes et caricaturistes de Charlie Hebdo ne peuvent se déplacer sans protection rapprochée. « Charlie, c'est le poil à gratter nécéssaire qui provoque le rire, parfois l'incompréhension ou la colère. On peut ne pas aimer un journal, on peut aussi ne pas l'acheter. Mais dans notre démocratie, il est permis de choquer. Nous sommes Charlie, nous sommes Cabu, nous sommes des policiers, des juifs, et surtout, nous sommes tous des citoyens de la République. » Les personnes réunies pour l'occasion ont observé une minute de silence émouvante, avant de chanter la Marseillaise.

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sions dans la Marne et alentour lui ont permis d'éprouver sa technique et sa vision d'un métier encore peu répandu. « Je crois en l'approche respectueuse du cheval et je travaille également sur la communication animale, une technique complémentaire qui s'appuie sur la connexion énergétique. Ça peut paraître un peu ésotérique, de loin, mais là aussi, on obtient de sérieux résultats. Et ce n'est pas réservé qu'aux chevaux. » Depuis peu, elle propose des ateliers à Châlons, au 111, autour de différentes thématiques. « Ils s'adressent à tous ceux qui s'intéressent aux chevaux. L'idée, c'est de donner aux cavaliers les clés pour gérer les émotions et les réactions des chevaux. Pour qu'ils soient le plus connectés possible avec l'animal. On aborde par exemple la position physique et émotionnelle à adopter, le jeu en sécurité ou encore l'intuitif. » De quoi faire (re)naître de belles histoires.

Sonia Legendre 4 Emilie Fallet, comportementaliste équin.

Prochains ateliers dimanches 9 février, 1er et 22 mars au 111 (avenue de Paris à Châlons).

Tarif : 35 euros (sur réservation).

Infos : emiliefallet.fr, 06 78 11 07 32.

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Société

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Réforme des retraites

Démographie

Les avocats de Châlons Pourquoi le recensement disent non est-il si important ?

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ans la continuité du mouvement de grève initié le 6 janvier au niveau national, le barreau de Châlons a réuni, vendredi dernier, plus d'une vingtaine d'avocats devant le tribunal judiciaire. Et s'ils s'opposent fermement à la réforme des retraites voulue par le gouvernement, c'est d'abord parce qu'elle remet en cause l'autonomie de leur régime historique. « C'est un système cohérent et équilibré qui Symboliquement, le barreau de Châlons s'est mobilisé devant fonctionne, dixit le bâtonnier, Gé- le tribunal pour protester contre la réforme des retraites. rard Thiébaut. C'est aussi un sys- © l'Hebdo du Vendredi tème solidaire, puisque chaque année, une somme équivalant à 1 200 euros par avocat est reversée au régime général par notre propre caisse de retraite. Plus globalement, si nous perdons cette indépendance, comment voulez-vous qu'on continue à défendre les justiciables comme nous le faisons aujourd'hui ? » Au cœur de leurs inquiétudes également, l'impact d'une éventuelle homogénéisation des modèles. Actuellement, la profession cotise à la fois sur des bases fixes et sur un pourcentage des chiffres d'affaires réalisés. « Ce qui nous garantit, en moyenne, environ 1 540 euros mensuels de retraite. » Demain, avec ladite réforme, les avocats verront leur taux de cotisation doubler. « Il passerait de 14 à 28 %. Avec un risque d'augmenter certains tarifs, ce qui n'est absolument pas souhaitable. » Puis de déplorer, comme de nombreuses professions, le manque de dialogue avec l'Etat. « Il possède la vérité révélée et veut l'imposer à tout le monde. On nous écoute, mais rien ne semble pouvoir réellement bouger. » Ce lundi 13 janvier, à l'issue d'une rencontre avec Nicole Belloubet, ministre de la Justice, le Conseil national des barreaux (CNB) appelait à poursuivre la grève. Et ce jeudi, le gouvernement acceptait de conserver la caisse de retraitre spécifique aux avocats.

Sonia Legendre

B

onjour, c'est pour le recensement ! » Jusqu'au 22 février, douze agents de la Ville de Châlons se rendront chez une partie des habitants pour leur remettre un questionnaire et les sensibiliser à l'importance d'être recensé. « Ils sont spécialement formés pour cette mission, détaille Julien Lagorce, qui dirige le service Etat civil à la mairie. Et ils feront preuve de pédagogie pour aider les citoyens qui le Les agents recenseurs présenteront leurs cartes officielles aux souhaitent dans cette dé- habitants concernés par cette démarche. marche. » Une démarche © Christophe Manquillet / Ville de Châlons obligatoire à laquelle, globalement, les Châlonnais adhèrent. « Nous obtenons en moyenne un taux de réponse de 97 %. » Reconnaissables grâce à leurs cartes officielles, ces ambassadeurs proposeront également aux ménages concernés – 717 adresses tirées au sort par l'Insee cette année – de remplir ledit questionnaire en ligne à l'aide d'un code d'accès personnalisé. Evidemment, les informations collectées restent strictement confidentielles et ne peuvent donner lieu à aucun contrôle administratif ou fiscal. Mais elles s'avèrent précieuses pour mieux connaître les particularités du territoire et prétendre à certaines aides de l'Etat qui peuvent accompagner des projets structurants, comme la construction de logements, de crèches, d'espaces commerciaux, etc.

Infos : 03 26 69 38 38, www.le-recensement-et-moi.fr.

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Sport

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Football Coupe de la Ligue (demi-finale) : Reims - Paris SG

Le Stade de Reims dans le feu de l'action Le club champenois dispute, mercredi soir, à domicile, l'une des rencontres les plus importantes de sa saison. Cette demi-finale de Coupe de la Ligue peut permettre aux Rémois de rêver, même si la tâche s'annonce immense face au Paris SG.

C

ette fois, le stade sera plein, c’est une certitude. Ce mercredi soir, la plus belle affluence de la saison au stade AugusteDelaune, soit 17 257 spectateurs venus assister à la réception de l’Olympique lyonnais (1-1), le 21 décembre dernier, sera reléguée aux oubliettes. La demi-finale de Coupe de la Ligue qui mettra aux prises le Stade de Reims et le Paris Saint-Germain se disputera dans une enceinte remplie à ras bord. La dernière fois que pareil enthousiasme avait été constaté au stade Delaune, c'était le 24 mai dernier, lorsque les Rouge et Blanc avaient accueilli… le Paris Saint-Germain, une équipe dont ils s'étaient offert le scalp au terme d’une partie mémorable (3-1), l'ultime de la saison passée.

Battre le PSG et sa constellation de stars, les Rémois en sont donc capables. Ils l’ont même à nouveau prouvé récemment et au Parc des Princes qui plus est. Le 25 septembre dernier, les Rémois avaient alors infligé aux Parisiens leur première défaite à domicile en championnat en 16 mois (2-0), confirmant le retard à l'allumage de Neymar et comparses. Les Rouge et Blanc ont donc la recette mais David Guion ne s’appuiera surement pas sur ces deux rencontres pour pré-

La dernière fois que le Paris SG est venu à Delaune, c'était le 24 mai. Dans une ambiance survoltée, les Rémois s'étaient imposés 3 à 1. © l'Hebdo du Vendredi

parer le match de mercredi soir. Celles-ci ne reflètent en effet pas le niveau actuel du club de la capitale, dont les joueurs sont programmés pour atteindre la plénitude de leurs moyens en février, au moment des huitièmes de finale de la Ligue des Champions. En septembre, Choupo-Moting était titulaire et ni Mbappé, ni Verratti, ni Icardi ne figuraient dans le groupe parisien. Et ce n’est pas faire offense au Stade de Reims que d’imaginer qu’un Paris Saint-Germain à 100 % ne laissera quasiment aucune chance à son adversaire…

Reste que les Rémois y croiront forcément. Leur défense de fer (la meilleure de la Ligue 1), les

jolis coups réalisés dans le passé face à ce genre d’adversaire et un stade presque entièrement acquis à leur cause (plus de 1 000 supporters parisiens sont attendus) plaideront pour eux.

Il faudra une détermination au moins égale, voire supérieure, à celle affichée face à Amiens, mercredi dernier, une rencontre soldée par un match nul frustrant (1-1). « Au moins, ce soir, on a joué, contrairement au match de Nîmes (défaite 0-2), estimait le défenseur Yunis Abdelhamid, à l’issue de la rencontre dans la Somme. On a vu une belle équipe de Reims. Il nous a manqué de la justesse dans les derniers mètres mais c’est encoura-

A l'inverse, sur la même période, Le Mans, prochain adversaire de l'union marnaise, ce samedi à Châlons, surfe sur une série de six succès en sept journées, dont un de prestige aux dépens du leader Villeurbanne. Face aux Manceaux d'Antoine Eto, Cédric Heitz et ses joueurs sont donc condamnés à sortir le grand jeu pour retrouver confiance et ambition.

4Châlons-Reims - Le Mans, vendredi 17 janvier, à 20 h, palais des sports Coubertin, à Châlons.

championnat, l’équipe féminine du Stade de Reims reprend le chemin de la Division 1 avec la réception du FC Metz, ce samedi 18 janvier, à 14 h 30, au stade Louis-Blériot. Neuvièmes, les Champenoises reçoivent une équipe messine douzième et dernière du championnat, qui n’a pas gagné la moindre rencontre cette saison.

Le match aller au complexe sportif SaintSymphorien, le 26 octobre, avait permis aux Rémoises de décrocher leur second succès de la saison (0-1).

geant. C’est bien avant le match contre le Paris SG. » Mercredi soir, une victoire en 90 minutes ou plus (s’il y a égalité au terme de la rencontre, les deux équipes se départageront directement par une séance de tirs aux buts) permettrait d’écrire l’une des plus belles pages de l’histoire récente du Stade de Reims, qui verrait alors le Stade de France pour la première fois.

Simon Ksiazenicki 4 Reims - Paris SG, mercredi 22 janvier, 21 h 05, au stade Auguste-Delaune et sur Canal +.

EN BREF Le CCRB en mode réaction

Basket-ball : le RBF regarde tout en haut Défait pour la seconde fois de la saison par Roanne (96-89), le Champagne Châlons-Reims Basket voit sa marge sur les équipes de bas de tableau se réduire.

Auteurs de performances irrégulières, Jean-Baptiste Maille et ses coéquipiers ont ainsi enregistré, depuis le mois de décembre, quatre défaites pour seulement deux victoires. Un bilan négatif qui a éteint les rêves d'une participation à la Leaders Cup, tout en réveillant les spectres de la relégation. Deux succès séparent désormais le CCRB des deux premiers relégables, Gravelines et Boulazac, tandis que Le Portel, dernier, accuse un retard de quatre victoires.

Lors de la dernière journée, les joueuses du Reims Basket Féminin sont sorties sans encombre du piège tendu par le Centre Fédéral (75-64). Dans le même temps, Aulnoye est tombé pour la première fois de la saison, sur le parquet de Chartres (6959). Un résultat qui permet au club rémois de se hisser au côté du leader. Une place que les protégées de Julien Pincemin entendent bien conforter lors de la venue de Graffenstaden (7e), samedi 18 janvier à René-Tys (coup d'envoi à 20 h).

Football D1F : les Rémoises n'ont pas le droit à l'erreur Plus d’un mois après son dernier match de

Roller hockey Élite : nouvel obstacle pour les Bombardiers Sèchement battus par la puissante équipe de Villeneuve-la-Garenne (1-11), la semaine passée, les Bombardiers (8es) voient la concurrence s’échapper. Ils ne devraient pas s’en rapprocher ce week-end puisque les Sparnaciens défient les terribles Diables de Rethel (1ers), ce samedi 18 janvier, à 20 h, au gymnase Maigret. Après cette rencontre, les Bombardiers auront le droit à trois semaines de pause.

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Sorties

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Spectacle - Capitole

Chantal Goya : « C'est le public qui m'a choisie ! » Du haut de ses 77 ans, Chantal Goya a su garder son âme d'enfant. Elle fait revivre sur scène le spectacle mythique du Soulier qui vole.

Quarante ans de scène, des chansons qui parlent à toutes les générations et une Marie-Rose toujours aussi pétillante... C'est quoi, votre secret ?

Je suis comme tout le monde, je jardine, je fais les courses, je passe du temps avec ma famille, etc. Je sais séparer ma vie sur scène et ma vie de tous les jours. Comme beaucoup de Gémeaux, j'ai énormément d'énergie. Pas d'alcool, je n'ai jamais fumé, je me lève à 8 heures tous les jours et je ne sais pas faire la sieste (rires). Il faut toujours que je bouge, ça me porte. J'ai réussi à garder mon âme d'enfant. J'ai ça en moi et je l'aurai toute ma vie. Mais s'il y avait vraiment un secret, ce serait la présence du public, toujours à mes côtés après tant d'années. J'ai beaucoup de chance, c'est lui qui m'a choisie !

Il a tout de même évolué ?

Aujourd'hui, ceux qui m'écoutaient lorsqu’ils étaient enfants sont devenus parents. Ils retrouvent dans mes spectacles exactement ce qu'ils ont vécu à l'époque et ils viennent me voir avec leurs enfants. Même les plus petits connaissent nos chansons par cœur, certains ont leur costume de Bécassine. On a créé un lien très très fort avec le public, c'est comme si je faisais partie de leur famille.

ont des têtes de fous. Il y a aussi Bécassine, le Chat Botté, sans oublier Panda. D'ailleurs, on pense que c'est un gentil nounours, mais en réalité, c'est un ours ! Ce personnage a été créé en 1984 et il triomphe toujours. Il fait écho à l'actualité, l'environnement, la protection de la planète. Ça permet aussi de transmettre ces messages aux jeunes générations.

Et aujourd'hui encore, vous incarnez Marie-Rose avec cette même passion...

Elle fait partie de moi ! Mes amis me disent que je joue un rôle mais que je lui ressemble aussi beaucoup. J'ai grandi dans les Vosges, je suis très attachée à la nature, la forêt, la campagne. Et j'arrive vite à m'imaginer que je suis quelqu'un d'autre. Même sans chanter, dès mon plus jeune âge, je racontais déjà des histoires aux enfants. J'aurais été une bonne nounou !

Chantal Goya, toujours aussi pétillante dans son costume de Marie‐Rose. © DR

Le spectacle du Soulier qui vole date de 1980. Comment avez-vous réussi à le faire renaître sur scène ?

C'est un spectacle mythique ! Plus d'un million de spectateurs, ce n'est pas rien. A l'époque, les spectacles pour enfants n'existaient pas et celuici coûtait une fortune. On nous a pris pour des fous ! Jean-Jacques (ndlr : Jean-Jacques Debout, son époux, auteur et metteur en scène du spectacle) voyait les choses en grand. On a fait appel à des couturières spécialisées pour créer les plus beaux costumes. D'ailleurs, je les ai tous gardés.

Nous retrouvons dans cette nouvelle version le vrai décor du village d'Alsace et toute la poésie du spectacle. C'est comme une belle et grande fête de famille. Nous avons aussi construit spécialement un nouveau petit train d'Animauville, car l'ancien a été donné à une association. Et évidemment, tous les personnages sont là.

Une petite préférence pour l'un d'entre eux ?

Ils sont tous très touchants et très drôles. Les joyeux Pieds Nickelés me font beaucoup rire, ils

Vous avez fait vos débuts au cinéma, notamment. Ça vous manque ?

Non, pas vraiment. Ou alors, il faudrait que je puisse adapter l'un de mes spectacles en film. Ça pourrait être un beau projet, et ça ferait sans doute un carton ! Musicalement, ça donnerait des choses très symphoniques. On pourrait aussi explorer toutes les nouvelles technologies et faire « réellement » voler le soulier !

Propos recueillis par Sonia Legendre 4 Chantal Goya, Le soulier qui vole, samedi 18 janvier à 15 h, Capitole, Châlons. Tarifs : de 29 à 59 €.

Infos : lecapitole-en-champagne.fr.

Ce week-end SPECTACLES VENDREDI 17 JANVIER CHANSON ET HUMOUR – VÉRONIC DICAIRE

aventures grâce à ce spectacle musical inspiré de la célèbre série animée.

À 20 h, Capitole en Champagne – Tarifs : de 50 à 70 euros Infos : www.lecapitole-en-champagne.fr.

Actions culturelles et la troupe de théâtre des Sarrybiens proposent un spectacle solidaire au profit de l’association Vaincre la mucoviscidose.

De retour au Capitole, l’artiste dévoile Showgirl, son nouveau spectacle, et rend hommage à de nouvelles voix : Clara Luciani, Jain, Juliette Armanet, Angèle, etc.

DANSE – TELEMETRY

Le chorégraphe Shay Kuebler dévoile au cirque de Châlons la première française du spectacle Telemetry. Un objet artistique pensé à 360°, aux confins de la danse, des arts martiaux et du théâtre. À 20 h 30, cirque historique - Tarifs : de 6 à 24 euros Infos : 03 26 69 50 99.

DU VENDREDI 17 AU DIMANCHE 19 JANVIER SPECTACLE MUSICAL – RIEN À CIRER

Après la parution du livre-CD « Rien à cirer », Romain Changenot et Jean-Noël Caron dévoilent le spectacle musical du même nom, conçu avec plusieurs artistes châlonnais. À 18 h vendred et à 16 h dimanche, salle Rive gauche – Tarif unique : 5 euros Réservations au 03 26 65 90 06.

SAMEDI 18 JANVIER SPECTACLE MUSICAL – LE SOULIER QUI VOLE

Pour fêter ses quarante ans de scène, Chantal Goya revisite son spectacle mythique : Le soulier qui vole. Petits et grands retrouveront toute la magie de cet univers et les personnages attachants de Marie-Rose, Bécassine, Panda… Nostalgie ! À 15 h, Capitole en Champagne Tarifs : de 29 à 59 euros Infos : www.lecapitole-en-champagne.fr.

DIMANCHE 19 JANVIER JEUNE PUBLIC – PAT’PATROUILLE

Les héros de la Pat’Patrouille partagent leurs nouvelles

À 14 h, Capitole en Champagne – Tarifs : de 17 à 47 euros Infos : www.lecapitole-en-champagne.fr.

THÉÂTRE CARITATIF – LES SARRYBIENS

À 16 h, espace Pierre Dac (Comète) - Tarifs : de 12 à 15 euros Billetterie sur place et à l’Office de tourisme, réservations au 03 26 64 09 93.

CONCERTS VENDREDI 17 JANVIER CHANSON – JUSTINE DELAPLACE

La jeune interprète Justine Delaplace revisite les plus belles chansons françaises et internationales, des années 80 à nos jours. À partir de 20 h, bar à champagne The Tiffany Accès libre.

SAMEDI 18 JANVIER MUSIQUE – ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU LUXEMBOURG

Habitué de la Comète, l’OPL rend hommage à plusieurs mastodontes de la musique russe – Prokofiev et Chostakovitch, pour ne citer qu’eux – sous la direction de JukkaPekka Saraste. À 20 h 30, la Comète – Tarif : de 11 à 24 euros Infos : 03 26 69 50 99.

CONFÉRENCES VENDREDI 17 JANVIER L’ÉNIGME DU MASQUE DE FER

En lien avec la nouvelle exposition qu’elle accueille sur la légende du masque de fer, la bibliothèque Pompidou reçoit Christophe Rousta-Delatour, conservateur aux musées de Cannes. À 18 h, bibliothèque Pompidou Accès libre.

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Spectacle musical – Salle Rive gauche

Cinéma – La Comète

Les aventures de « Pieds Nus » continuent

Rencontres, débats et solidarité à l'affiche

ocassins pailletés, chaussures de ski, chaussons fourrés ou même sabots : depuis peu, des souliers par milliers ont investi la salle Rive gauche. Et dès vendredi, le public pourra y découvrir le spectacle « Rien à cirer », inspiré du livre-CD éponyme conçu par Jean-Noël Caron et Romain Changenot. Avec la complicité de plusieurs artistes châlonnais – musiciens, techniciens, plasticiens, Romain Changenot et ses complices ont imaginé une mise en etc. - et une bonne dose d'inventi- scène fascinante pour leur nouveau spectacle musical. vité, ils mettent en scène les aven- © l'Hebdo du Vendredi tures de leur héros, « Pieds Nus », un marginal un peu bohème qui vit sur les toits de la ville. « Il a fallu adapter l'histoire, parfois la déconstruire, et trouver tout ce qui pouvait sonner pour la musique et les bruitages en live », explique Romain. Tout en faisant la part belle au recyclé : une chaussure géante faite de fleurs et de carton, un violon en forme de tong, et même un « chausson-phone sur-mesure. Chaque chausson correspond à une touche du clavier. On a intégré ce drôle d'instrument dans une petite guitoune. » Ajoutez à cela une guirlande électrique, de vieilles ampoules et quelques balais, pour un résultat punk incomparable, presque surréaliste. « Au fil des chansons et de l'intrigue, on associe également le public. Ce projet, quelque part, c'est l'occasion de changer notre regard sur les gens dans la rue. Aussi bien pour les enfants que les adultes.

Certains spectateurs se retrouveront peut-être dans les textes. En tout cas, on leur souhaite de se régaler autant que nous ! » A déguster en famille.

près plusieurs expériences sur des événements comme le festival international des scénaristes, à Valence, ou celui du film romantique à Cabourg, Sarah Beaufol rejoignait en octobre l'équipe de la Comète en tant que responsable du cinéma. Elle entend poursuivre la dynamique engagée au sein de cette structure, « notamment le travail avec les scolaires et sur les films de patrimoine, en écho à l'actualité. » Autre mission à développer, et non des moindres : Le documentaire consacré au chorégraphe Merce attirer celles et ceux qui n'ont pas l'habi- £Cunningham fera l'objet d'une rencontre très spéciale tude de venir dans cette salle. « C'est d'ail- au cinéma de la Comète. © DR leurs l'un des enjeux des places de ciné suspendues que nous mettons en place, explique Sarah. Il est désormais possible d'offrir une place au tarif abonné, soit cinq euros, ou de participer librement à la cagnotte dédiée. Cette initiative solidaire s'adresse à ceux qui n'ont pas les moyens financièrement ou qui peuvent se sentir éloignés du cinéma culturellement parlant. » Nouveauté cette année : les sessions « ciné-culte », qui proposent de (re)découvrir des pépites du 7e art. « Nous projetterons le 10 février « Quand passent les cigognes », un film qui a reçu la Palme d'or au festival de Cannes dans les années 50. Et nous aurons la chance d'accueillir un spécialiste du cinéma russe pour le présenter. » Les cinéphiles ont également rendez-vous le 22 janvier avec « Un vrai bonhomme », le premier long-métrage de Benjamin Parent, suivi d'un débat autour des codes de l'adolescence, puis les 25 et 27 janvier pour un focus « danse » très attendu. « Nous proposons deux documentaires consacrés à Pina Bausch et Merce Cunningham, deux chorégraphes majeurs du XXe siècle qui ont révolutionné la danse. » Avec là aussi, la présence d'un invité de marque : Luc Verbitzky, danseur professionnel au sein du Ballet de Lorraine et interprète de quatre pièces créées par Cunningham. Grands moments en perspective.

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Sonia Legendre

4 Rien à cirer, à 18 h vendredi 17 janvier et à 16 h dimanche 19 janvier. Salle Rive gauche (15, rue de Fagnières). Tarif unique : 5 euros – Réservations au 03 26 65 90 06.

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S.L

4 Infos : cinema@la-comete.fr, www.la-comete.fr.

LOISIRS SAMEDI 18 JANVIER NUIT DE LA LECTURE

Jeux de société, contes, dictée, bar à soupe ou encore « karaoslam » : une multitude d’animations s’installe à Pompidou pour l’occasion.

De 14 h à 23 h, bibliothèque Pompidou – Accès libre.

DIMANCHE 19 JANVIER LE CHÂLONS DE CABU

Une escapade en petit train pour (re)découvrir les lieux préférés du dessinateur châlonnais Cabu, anecdotes

À venir

SPECTACLES DU JEUDI 23 AU DIMANCHE 26 JANVIER HUMOUR – LES BODIN’S

Habitués de la scène châlonnaise, les Bodin’s reviennent au Capitole avec un nouveau spectacle : Grandeur nature, ça continue de plus belle ! À 20 h du jeudi au samedi et à 15 h dimanche, Capitole en Champagne - Tarifs : de 37 à 52 euros Infos : www.lecapitole-en-champagne.fr.

VENDREDI 24 JANVIER CIRQUE – WE AGREE TO DISAGREE

Accueilli en résidence de création par le Palc, le collectif Malunés partage avec le grand public les prémices de son nouveau spectacle : We agree to disagree. Une expérience interactive, décalée et politiquement incorrecte. À 19 h, espace Chapiteau – Accès libre.

CONCERTS VENDREDI 24 JANVIER CONCERT – SCOTT LILY

Une soirée en compagnie du duo acoustique guitare / voix Scott Lily. À partir de 20 h, bar à champagne The Tiffany – Accès libre.

LOISIRS MERCREDI 22 JANVIER UNE OEUVRE, UN CAFÉ

Pendant leur pause méridienne, les visiteurs peuvent

croustillantes à l’appui. À 16 h, Duduchothèque Gratuit, réservations conseillées au 03 26 69 98 21.

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Une excursion insolite à la lueur des bougies pour replonger au siècle de Louis XIV et tenter de percer le mystère du masque de fer...

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ATELIERS CRÉATIFS AU SACOBRI

Quatre artisans locaux s’installent à l’étage du Sacobri pour partager leur savoir-faire : Mademoiselle Couture (couture et créations textile), Susceptible (customisation de vêtements), So Wonderful (bijoux) et Guillaume (customisation de baskets et casquettes). Le plein d’idées cadeaux ! À partir de 20 h, Shop & Bières Sacobri – Accès libre.

CINÉMA MERCREDI 22 JANVIER CINÉ-DÉBAT – UN VRAI BONHOMME

Une rencontre autour du film de Benjamin Parent, qui aborde le deuil chez les ados, en compagnie des psychanalystes de l’association de la Cause Freudienne. À 20 h 15, cinéma de la Comète (accueil dès 19 h 30 avec une collation offerte par Biocoop) - Tarifs habituels.

70€

Dim 15 mars TRANSPORT + ENTRÉE AU CHÂTEAU + DÉJEUNER + ENTRÉE AU DOMAINE DES MACARONS

45€

Retrouvez le programme détaillé des voyages et l’ensemble de nos offres sur

www.stdm-transport.fr 86 rue de Fagnières

CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE

03 26 65 17 07 @STDMtransport

Dim 5 avril ALLER-RETOUR

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Sorties

Du 17 au 23 janvier 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Exposition – Office de tourisme

Exposition – Abbaye de Vinetz

Quand l'instinct et l'instant Anne Laroque, artiste présent ne font qu'un scintillante et émouvante

S

on tout premier appareil photo, c'était un caméscope. « Il avait une option photo qui m'a bien aidé au départ, sourit Sylvain Jacquet. A l'époque, j'étudiais la peinture décorative à l'école Blot. Pour travailler les techniques de trompe-l'oeil, on nous demandait de photographier nos toiles. Ça a été le déclic. » Très vite, en autodidacte, il ex- Sylvain Jacquet dévoile ses images surprenantes plore toutes les facettes de la pho- à l'Office de tourisme. © l'Hebdo du Vendredi tographie, argentique comme numérique. « J'ai affûté mon regard avec le temps, mais je fais toujours mes cadrages à l'instinct. Ça ajoute au côté immersif de mes images. » Et l'exposition qu'il dévoile à l'Office de tourisme l'illustre complètement. Ce maestro de la contre-plongée, du light painting, des lignes de fuite et des atmosphères colorées multiplie les perspectives inouïes pour mieux sublimer les lieux investis. Des lieux parfois bien connus des Marnais, comme la passerelle du Jard à Châlons ou la cathédrale de Reims, et parfois insoupçonnés voire abandonnés. L'art de l'urbex – ou exploration urbaine - dans toute sa splendeur. « Cette photo a été prise depuis le toit du bâtiment d'archives à Fagnières, indique le jeune artiste. Celles-ci, c'était à l'intérieur du château d'eau désaffecté d'Epernay et de l'ancien hôpital de Charleville. C'est une façon de capturer l'instant présent et d'immortaliser ces lieux où personne ne va, d'en être le témoin. J'ai aussi une passion pour le graff. J'ai souvent photographié des sessions qu'on organisait avec d'autres graffeurs. » Pour préserver l'authenticité du moment, il s'interdit les retouches à outrance. « Je travaille l'équilibre des contrastes si besoin, mais c'est tout. Je cherche à obtenir un résultat le plus brut et le plus proche possible de ce que je vois. » D'autres clichés fascinants se contemplent au fil de l'exposition : un lever de soleil sur la mer Noire, une toile d'araignée et sa rosée du matin, ou encore des vues insolites sur les voies ferrées.

Sonia Legendre 4 « Another view », exposition photo de Sylvain Jacquet, jusqu'au 26 janvier à l'Office de tourisme. Entrée libre.

P

arisienne d'origine et sparnacienne d'adoption, Anne Laroque, alias AL, multiplie les cordes artistiques à son arc. Graphiste conceptrice mais également plasticienne, poète ou encore scénographe, elle a imaginé un écrin surmesure pour présenter ses collections à l'abbaye de Vinetz. Ici, des œuvres suspendues et des personnages espiègles, presque enfantins, plus loin, des projections d'images et des îlots où s'entremêlent joliment petits et – très – grands formats. Et si cette créatrice explore l'or comme principal support, elle insuffle aussi vie à tous les mots qui lui traversent L'univers pétillant et poétique d'Anne Laroque s'installe dès samedi à l'abbaye de Vinetz. l'esprit. « Je m'inspire beaucoup de cette région, où © Anne Laroque AL je vis depuis quatre ans maintenant, explique-t-elle.

Je questionne les matières, les émotions qu'elles suscitent, tout en mélangeant le graphisme et la poésie. » Dans des approches différentes mais complémentaires, deux de ses collections cohabitent au cœur de cette exposition qui s'adresse « aux curieux sensibles, mais pas seulement ! ». La première, intitulée « Bulles intérieures », fait la part belle à l'abstrait, aux formes sphériques et à l'aérien. La seconde, « Page à page », s'inscrit davantage dans le figuratif et aborde avec beaucoup de finesse les notions de rêve, d'infini et de voyage. Un univers lunaire et scintillant, à découvrir absolument.

4 « AL Expo, graphie & poésie », du 18 au 26 janvier à l'abbaye de Vinetz, tous les jours de 15 h à 19 h. Entrée libre.

Chiner VENDREDI 17 JANVIER ECRIENNES - BOURSE TOUTES COLLECTIONS

DORMANS SALON D'ANTIQUITÉS MILITAIRES

OIRY - 23E BOURSE TOUTES COLLECTIONS

A partir de 7h - Esplanade Charles de Gaulle

2 Rue A. Fresnel - Châlons Du vendredi 17 au jeudi 23 janvier 2020

WWW.CCRBASKET.COM / TÉLÉCHARGEZ L’APPLI “CCRB”

© Champagne Création - REIMS - Crédit photo : Teddy Picaudé

Palais desertin P. de coub

#2 Dominic Arch ie

ns 20h > Châsploorts

#GoCCRB

8h-17h - Entrée : 1,5€ - Hôtel de ville

9h-17h - Entrée : 2€ - Salle des fêtes, allée du Stade

SUIPPES - VIDE-GRENIERS

7h30-18h30 - Salle des fêtes, ruelle des Deux Avenues

Cinéma MEGA CGR MAJESTIC

CCRB/Le Mans

7h-18h - Salle des fêtes, 28, rue de la Huchette

MONTCORNET (AISNE) 2E SALON DES COLLECTIONNEURS

EPERNAY - VIDE-GRENIERS

VENDREDI 17 JANVIER

FISMES - VIDE-GRENIERS

13h-16h - Salle Saint-Hilaire, rue de la Cure DIMANCHE 19 JANVIER 8h30-16h - Entrée : 3€ Salle des fêtes, avenue des Victoires

SAISON 2019-20

S.L

1917 Tous les jours sauf Jeu : 11h00 | 13h50 | 16h30 | 19h50 | 22h15 BAD BOYS FOR LIFE Lun : 19h50 DOCTEUR ? Mar : 11h00 | 13h50 | 16h00 | 21h00 Dim : 11h00 | 16h00 Lun : 11h00 | 13h50 | 16h00 EDITH EN CHEMIN VERS SON REVE - VO Lun : 20h00 JUMANJI : NEXT LEVEL Tous les jours sauf Lun : 14h00 | 16h30 | 19h45 | 22h10 Lun : 14h00 | 16h30 | 19h45 | 22h15 LA REINE DES NEIGES II Sam, Dim : 11h00 | 13h40 | 15h50 | 18h00 Ven, Mar : 18h00 Lun : 17h40 LES INCOGNITOS Sam : 11h00 | 13h30 | 17h50 Dim : 11h00 | 13h30 LES VETOS Sam, Dim : 11h00 | 13h30 | 15h40 | 20h15 Ven, Mar : 11h00 | 13h30 | 15h40 | 17h50 | 20h15 Lun : 11h00 | 13h30 | 15h40 | 17h50 | 21h00 MANHATTAN LOCKDOWN Sam, Dim : 22h00 Ven, Mar : 11h00 | 22h00 Lun : 11h00 | 22h10 PLAY Sam : 22h20 Ven, Lun, Mar : 11h00 | 22h20 Dim : 21h00 SELFIE Tous les jours sauf Jeu : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 17h50 | 20h00 | 22h15 SOL Sam : 11h00 | 15h40 | 20h00 Ven, Mar : 11h00 | 13h30 | 15h40 | 20h00 Dim : 11h00 | 21h00 Lun : 11h00 | 13h30 | 15h40 TURANDOT Dim : 18h00 UNDERWATER Tous les jours : 13h50 | 15h50 | 18h00 | 20h00 | 22h00 UNE BELLE EQUIPE Ven, Sam, Lun, Mar : 11h00 | 14h00 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Dim : 11h00

| 14h00 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15

LA COMÈTE

5 Rue des Fripiers - Châlons Du vendredi 17 au jeudi 23 janvier 2020

LES SIFFLEURS VOST Mer 22 : 18h LA VÉRITÉ Jeu 23 : 18h NOTRE DAME Jeu 23 : 20h15 EN FAMILLE L’EXTRAORDINAIRE VOYAGE DE MARONA - DÈS 7 ANS Mer 22 : 16h NOS RENDEZ-VOUS FESTIVAL TÉLÉRAMA DU 15 AU 20 JANVIER Tarif spécial : 3€50 avec le pass Télérama.

DOULEUR ET GLOIRE VOST Ven 17 : 18h Dim 19 : 14h LA BONNE ÉPOUSE - AVANT-PREMIERE Ven 17 : 20h15 LES MISÉRABLES Sam 18 : 14h J’AI PERDU MON CORPS Sam 18 : 16h15 POUR SAMA VOST Sam 18 : 18h Lun 20 : 20h15 ONCE UPON A TIME IN HOLLYWOOD VOST Sam 18 : 20h15 LA FAMEUSE INVASION DES OURS EN SICILE - DÈS 7 ANS Dim 19 : 16h15 LA FILLE AU BRACELET - AVANT-PREMIERE Dim 19 : 18h LE LAC AUX OIES SAUVAGES VOST Dim 19 : 20h15 MARTIN EDEN VOST Lun 20 : 14h30 CINÉ-PSY UN VRAI BONHOMME Mer 22 : 20h15 Séance suivie d’un échange avec des psychanalystes de l’Association de la Cause Freudienne Accueil à partir de 19h30 avec une collation offerte par notre partenaire Biocoop

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Loisirs

Du 17 au 23 janvier 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Est-ce vraiment nécessaire de vous mettre autant la pression pour gagner le challenge que vous vous êtes fixé. Vous devriez peut-être reconsidérer sérieusement votre objectif…

La semaine jouera aux montagnes russes avec vous. Cependant, en écoutant votre intuition et en restant attentif(ve) aux autres et au monde, vous devriez traverser l’épreuve sans trop d’encombre.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

La semaine s’annonce plutôt tendue : en effet, vous refuserez de rentrer dans le droit chemin et, de ce fait, on vous demandera de rendre des comptes sur vos faits et gestes…

Une période riche en rebondissements qui vous amènera à vous dépasser. Il s’agira de surmonter vos doutes nés de peurs légitimes il y a peu, mais qui sont désormais obsolètes.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Aujourd’hui, vous devriez déterminer vos priorités pour profiter pleinement des courants porteurs à venir. La pression professionnelle sera extrêmement forte.

Vos nombreuses interrogations passées partiront en fumée pour laisser le champ libre à de belles perspectives d’avenir. En vue, des opportunités d’évolution à saisir…soyez attentif(ve) !

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Vous aurez de très belles opportunités de vous faire valoir sur le plan professionnel, mais l’affectif ne sera pas en reste, si ce n’est qu’il faudra sans doute aussi lever certaines ambiguïtés.

LION du 23.07 au 22.08 Bonne semaine pour consolider l'existant, peaufiner les détails, clore les dossiers clefs... tout en amorçant le décollage de nouveaux projets qui verront vos efforts porter leurs fruits.

VIERGE du 23.08 au 22.09 Profitez de la conjoncture astrale pour vous remettre en mouvement, au sens propre comme au figuré. Il conviendra d’éviter toute forme d’excès.

Cote cœur, les tentations seront nombreuses !

La semaine sera un bon cru. Vos idées fleuriront et votre efficacité s’en ressentira. L’optimisme sera de rigueur. Attention néanmoins à ne pas vous reposer sur vos lauriers côté cœur.

VERSEAU du 21.01 au 19.02 Aujourd’hui, c’est vous qui passerez à l’avant-plan, dans un climat où il importera de vous déchaîner, non pour faire n’importe quoi, mais pour vous libérer littéralement de vos chaînes.

POISSON du 20.02 au 20.03 Vos possibilités de communication seront démultipliées, alors positivez pour apaiser la tension du quotidien et jouez à fond la concertation, seule voie pour des résultats vraiment concrets.

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

7° 9°

3° 6°

0° 5°

Lundi

0° 5°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Bonne

Bonne

Bonne

La CLCV vous informe La réforme des aides au logement L’entrée en vigueur de la réforme des aides au logement prévue initialement au 1er janvier 2020 a été repoussée au 1er avril 2020. À partir de cette date, les aides personnalisées au logement (APL), allocations de logement familiale (ALF) ou encore allocations de logement sociale (ALS) seront calculées sur la base des ressources des 12 derniers mois et non plus sur les revenus perçus deux ans plus tôt. Ainsi l’aide au logement du 2ème trimestre 2020 sera calculée à partir des revenus touchés de mars 2019 à février 2020. Les informations sur les ressources des ménages seront actualisées tous les trimestres de façon à recalculer tous les 3 mois les droits des allocataires. Le mode de calcul, les critères d’éligibilité et les barèmes ne changent pas. Le versement restera mensuel et à date fixe le 25 du mois pour les allocataires en HLM et le 5 du mois pour les autres allocataires.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com