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Dimanche, on vote quand même !

Habitat

Retrouvez notre dossier

p. 10 et 11

CORONAVIRUS

Quel impact économique en région ? p. 6 CITOYENNETÉ

L'hommage des jeunes aux victimes du terrorisme FIN

p. 7

DE VIE

Le neveu de Vincent Lambert se livre p. 8 CINÉ-RENCONTRES

Les quatre candidats à l’élection municipale partagent leurs regards sur la campagne et évoquent les points phares de leurs programmes. En pleine épidémie de coronavirus, les autorités ont mis en place des mesures de précaution pour assurer la bonne tenue du scrutin. p. 3 à 5

Des sujets d'actualité et des débats p. 13 et 14

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Humeurs

ÉDITO

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Invasion confirmée de zombies à Reims

France - Italie, même combat ?

Il est entré dans nos vies en décembre dernier et ne cesse d'amplifier sa présence depuis. Chaque jour, le coronavirus SARS-CoV-2 fait parler un peu plus de lui et oblige les gouvernements du monde entier à prendre des mesures drastiques pour freiner sa propagation. Si la majorité des économies capitalistes du globe ont pris ces décisions si contraignantes, en dépit du mal qu’elles feront à la sacro-sainte croissance, on peut légitimement imaginer que la menace est bien réelle, au cas où le bilan humain ne suffirait pas à convaincre les plus sceptiques. Comme les artistes Vitaa et Matt Pokora, qui ont publiquement critiqué les mesures d’annulation de leurs spectacles, prises en début de semaine par arrêté ministériel. Dans ce cas, mieux vaut écouter les scientifiques… Il suffit de jeter un coup d’œil chez nos voisins italiens, qui déplorent 17 fois plus de décès liés à la Covid-19 qu’en France, pour comprendre que cette pandémie n’est pas à prendre à la légère. Il n’est d'ailleurs pas impossible que la France atteigne, à terme, le même nombre d’infectés que l’Italie, mais il semblerait que notre plan de prévention et de lutte contre les pandémies grippales, que l’Italie n’a pas eu le temps de déployer, et notre offre de soins plus abondante, avec 6 lits d’hôpital pour 1 000 habitants contre 3,2 pour nos voisins transalpins, nous prémunissent contre un taux de mortalité aussi élevé qu’en Italie. Néanmoins, il ne s'agit là que de projections optimistes et la saturation des hôpitaux français guette elle aussi. Cette pandémie aura sans doute une vertu : révéler la valeur que nos sociétés accordent à la santé et forcer nos dirigeants à écouter les cris d'alarme du milieu hospitalier. Maigre consolation.

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

Alors que nombre d'évènements sont annulés en raison de l'épidémie de coronavirus, la tenue de la course Zomb'in the dark, programmée ce samedi 14 mars dans la zone industrielle Farman à Reims, est maintenue. « Nous restons à l'écoute des éventuelles contre-indications de la préfecture ou autre, mais à cette heure la faisabilité de notre événement n'est pas compromise », indiquent les organisateurs. Affichant complet, ce rendez-vous attend ainsi environ 600 participants ! « Notre événement se passe en plein air et nous avons veillé à agrandir la taille du terrain de jeu et à étaler les rendez-vous des participants, si bien que nous ne dépasserons jamais les 300 ou 400 personnes présentes au même endroit au même moment. » Pour rappel, dans cette course d'orientation, deux camps s’affrontent : des centaines de survivants doivent valider un © l'Hebdo du Vendredi maximum de balises éparpillées à l’aide d’une carte et d’une boussole face à une soixantaine de zombies qui tentent de leur arracher leurs ceintures de points de vie. Et les organisateurs de préciser : « dans la règle du jeu, les zombies et les survivants n’ont pas le droit de se toucher ».

Vatry et Madrid se disent Adios !

Débutée en mars 2019, la liaison entre les aéroports de Paris-Vatry et Madrid va être définitivement arrêtée. Le dernier vol est programmé le 28 avril prochain. L'annonce a été faite mardi 9 mars par le conseil départemental de la Marne qui gère l'équipement aéroportuaire. A l'origine, le contrat passé entre Paris-Vatry et la compagnie © Iberia Ibéria prévoyait trois liaisons hebdomadaires pendant trois ans. Avec 16 000 passagers enregistrés d'avril à décembre 2019, la fréquentation de la ligne n'est pas en cause. Selon le président du conseil départemental de la Marne, Christian Bruyen, la rupture de ce contrat est motivée par les pertes financières engendrées par les faibles coûts des billets qui devaient être compensés par la collectivité afin d’assurer le bon déroulement des vols. A noter que les vols assurés par Ryanair, vers Porto, Marrakech et Fès, sont eux maintenus.

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L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde.

Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

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FES TIVA L LES MOISSONS ROCK 29 • 30 • 31 MAI 2020 JUVIGNY [51] 3 JOURS, 15 CONCERTS, 2 SCÈNES, AIRE DE DORMAGE, FOOD TRUCKS, BIÈRES LOCALES...

Le Comité Champagne a communiqué les statistiques précises des expéditions de bouteilles pour 2019, par pays. On le savait déjà, le nombre total de cols écoulés (297 561 896) est en baisse de 1,6 % par rapport à l’année précédente, mais le chiffres d’affaires, lui, progresse de 3,4 % pour s’établir juste au dessus des 5 milliards d’euros. Les États-Unis restent largement devant en matière de chiffres d’affaires (665 M€, +15,3 %) mais sont derrière le Royaume-Uni en nombre de flacons écoulés : près de 27 millions outre-Manche, contre 25,6 millions outre-Atlantique. Suivent ensuite le Japon (14,3 millions), l’Allemagne (11,6 millions) et la Belgique (9,1 millions). À noter que la Chine, Hong Kong et Taïwan, après avoir affiché une belle croissance en 2018 (+9,1 % en volume), ont chuté prodigieusement l’an dernier (4,09 millions, -12 %).

Municipales

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Du 13 au 19 mars 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Élections municipales, mode d'emploi Ce dimanche 15 mars, les électeurs des 35 497 communes de France sont appelés aux urnes pour élire leur maire et ses conseillers municipaux. Simple en apparence, ce scrutin révèle quelques subtilités bonnes à connaître. l Qui

quel que soit le nombre de votants. Les candidats obtenant le plus grand nombre de voix sont élus.

Si plusieurs candidats obtiennent le même nombre de suffrages, c'est le plus âgé qui est élu. l Sans

oublier les intercommunalités !

À noter que lors de ces élections, les citoyens utiliseront un seul bulletin de vote mentionnant une liste de candidats aux élections municipales, ainsi que la liste de candidats au mandat de conseiller communautaire. Ces élus siègeront ensuite, en plus du conseil municipal, au conseil de communauté, chargé d’administrer les affaires d’un regroupement de communes appelé intercommunalité.

sera élu ?

Si les municipales sont souvent présentées comme l'élection des maires, ce suffrage permet en réalité d'élire, pour 6 ans, les membres d'un conseil municipal. Ce sont eux qui voteront, ensuite, à scrutin secret, pour le maire et ses adjoints, au cours de la première réunion du conseil municipal qui doit se tenir entre le vendredi et le dimanche qui suit l'élection. Si les listes des candidats sont aussi fournies, c’est que le nombre de sièges à pourvoir au conseil municipal est fonction de la population de chaque ville : de 7, pour les communes de moins de 100 habitants, à 69, pour les villes de plus de 300 000 habitants. l Dans

les communes de plus de 1 000 habitants

En cas de majorité absolue au premier tour (mais aussi un nombre de voix égal au moins au quart des inscrits), la liste concernée empoche la moitié des sièges à pourvoir. Les autres sont répartis selon un système complexe, la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne entre

Simon Ksiazenicki Les électeurs sont appelés à voter dimanche 15 mars, de 8 h à 18 h. © l'Hebdo du Vendredi

toutes les listes ayant obtenu plus de 5 %, la liste vainqueur y compris. Si aucune liste n’obtient au moins 50 % des voix, un second tour est organisé, avec celles ayant obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés au premier tour. Les listes créditées d'au moins 5 % peuvent aussi fusionner. À l'issue de ce second tour, la répartition des sièges se fait alors de la même façon qu’expliquée précédemment. Ce système dit de « prime majoritaire » permet à la liste gagnante d’avoir une majorité, avec automatiquement plus de 50 % des sièges du conseil municipal, même en cas de succès étriqué.

l Dans

les villes de moins de 1 000 habitants

Cela concerne 71 % des communes françaises.

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les candidats présentent une candidature isolée ou groupée, les votants peuvent rayer des noms et les suffrages sont comptabilisés individuellement. Au premier tour, les candidats qui ont obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés et recueilli au moins un quart des voix des électeurs inscrits entrent au conseil municipal. Pour les sièges restant à pourvoir, un second tour est organisé : l’élection a lieu à la majorité relative,

Les résultats à Châlons en 2014 Premier tour : - Benoist Apparu (Divers droite) : 43,34 % - Rudy Namur (Divers gauche) : 30,91 % - Pascal Erre (Front national) : 20,50 % - Bernard Namura (Divers gauche) : 5,25 % - Abstention : 44,41 % Second tour : - Benoist Apparu (Divers droite) : 46,49 % - Rudy Namur (Divers gauche) : 34,42 % - Pascal Erre (Front national) : 19,09 % - Abstention : 42,54 %

Coronavirus (COVID-19)

ÉLECTIONS MUNICIPALES ET COMMUNAUTAIRES DES 15 ET 22 MARS 24 bureaux de vote ouverts de 8 h à 18 h

Vous pouvez aussi voter par procuration

Pour vous permettre de voter en toute sérénité, des mesures vous assurant des conditions d’hygiène strictes dans les bureaux de vote ont été prises :

• Si, malgré ces mesures, vous ne souhaitez pas vous déplacer, en raison d’un état de santé fragile, vous pouvez voter par procuration. Elle peut se faire au commissariat de police (03 26 66 27 27), dans une brigade de gendarmerie (03 26 68 63 00), ou au tribunal judiciaire.

• Bureaux de vote désinfectés

• Vous munir d’une pièce d’identité : carte d’identité ou passeport.

• Gels hydro-alcooliques ou lingettes désinfectantes et gants mis à votre disposition.

• Stylos à usage individuel pour l’émargement.

• Plus d’informations : Service Élections 03 26 69 38 38

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Municipales

Du 13 au 19 mars 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Benoist Apparu

« Tout l'enjeu, c'est de préparer l'avenir » Le maire sortant, Benoist Apparu, brigue un second mandat avec le projet « J'aime Châlons génération 2020 ». L'enjeu de cette nouvelle élection, selon lui : dessiner l'avenir de Châlons sur ces six prochaines années mais également à – beaucoup – plus long terme.

qu'on travaille déjà sur cette question depuis un moment avec planet A. » Un concept souvent pointé du doigt pour son manque de proximité avec le local. « Il faut analyser cette démarche dans son ensemble. Le forum et l'institut des hautes études sont les choses les plus concrètes aujourd'hui. Demain, la Cité de l'agriculture touchera tous les types de publics et sera ancrée plus localement sur le territoire. Je comprends qu'elle puisse encore paraître lointaine. » Elle pourrait accueillir 150 000 visiteurs si elle sort de terre.

Mais pas avant 2023, et sous réserve que la nouvelle équipe élue maintienne ce projet.

P

lusieurs fois déjà, Benoist Apparu a été interpellé quant à son étiquette politique et celle de la liste qu'il mène. « Une liste divers droite, rappelle-t-il. Mais plus de la moitié de mes colistiers sont sans étiquette. A titre personnel, je ne suis membre d'aucun parti politique.

Je reste d'obédience « chiraco-juppéiste » et j'assume mon appartenance à une droite plutôt libérale, européenne et modérée. » A deux pas du premier tour, il qualifie de « serein » l'état d'esprit de son équipe. « Je pense que nous avons fait du bon boulot jusqu'ici. Nous sommes optimistes, ce qui ne veut pas dire confiants. » Dès 2014, Benoist Apparu s'est positionné sur une politique budgétaire municipale rigoureuse : économiser pour investir davantage dans les projets structurants. « Tout l'enjeu de cette élection, c'est de préparer l'avenir. 2015 a marqué la fin de l'identité militaire et administrative châlonnaise. Respectivement, ces deux identités avaient 200 et 400 ans d'existence. Et pour la première fois depuis 2015, on assiste à un débat public, tranché par les électeurs, sur ce qu'on souhaite

Sonia Legendre

Benoist Apparu est candidat à sa réélection. © l'Hebdo du Vendredi

faire incarner à Châlons pour des dizaines d'années. Sans pour autant oublier le quotidien des habitants. » Pour exemple, il annonce que 28 millions d'euros seront investis dans la voirie entre 2020 et 2026. « Sur tous les projets que nous portons, on essaie justement de trouver l'équilibre entre le court et le long terme. » A court terme, s'imposent ainsi trois sujets majeurs à son sens : la sécurité, qui passera entre autres par l'augmentation du nombre de policiers municipaux et de caméras de vidéosurveillance, la rénovation des quartiers et en priorité celui de Schmit, et la poursuite de la requalification engagée sur le centre-ville. Outre les travaux pro-

grammés (sur Saint-Dominique et Notre-Dameen-Vaux, notamment), le maire sortant propose la création d'un cinéma ainsi que d'une société d'économie mixte dédiée au marketing commercial et aux animations. A plus long terme, il souhaite doubler le budget de l'agglomération consacré au développement économique et « préparer les plus jeunes à affronter les vingt ans qui viennent, en commençant par la maîtrise de l'anglais. » Autre grand chantier du candidat : la lutte contre le réchauffement climatique grâce à la séquestration du carbone. « On souhaite planter 26 000 arbres qui seront autant de « pompes à carbone ». Pas par effet de mode, mais parce

4 L'équipe « J'aime Châlons » organise une réunion publique ce vendredi 13 mars, à partir de 19 h 15 au Mess des entrepreneurs (rue Grande-Etape). Accès libre.

Le maire sortant déplore l'absence du RN Contrairement à d'autres candidats, Benoist Apparu ne se réjouit pas de l'absence – historique – de l'extrême droite à cette élection municipale. « Peu importe le parti, le fait qu'une obédience politique qui pèse 20 % du scrutin ne soit pas représentée, ce n'est pas sain pour la démocratie. Mais c'est leur choix. Quant à la façon dont se répartiront les voix de leurs électeurs entre le vote blanc, l'abstention ou les différents candidats, personne n'en sait strictement rien. »

Rudy Namur

« Une envie profonde de renouvellement »

Le projet « Notre passion c'est Châlons » du socialiste Rudy Namur repose sur quatre grands axes que sont la transition écologique, l'économie, le social et la démocratie locale.

Il compte aussi construire trois pôles thématiques à destination des habitants et des associations.

hauteur de 250 000 euros pour chaque conseil de quartier et l'organisation d'un « grand débat citoyen annuel » sur des thématiques clés de la mandature. « On veut faire en sorte que les habitants deviennent les instigateurs de nouveaux projets, sans s'interdire de reprendre le montage et le pilotage d'une action si elle s'avère particulièrement importante. » Concernant la gestion des deniers publics, enfin, il prévoit avant toute chose un audit de la situation financière actuelle. « Nous renégocierons la dette et nous réorienterons certains crédits de fonctionnement. Des économies peuvent être réalisées. » Notamment sur la démarche planet A et la fameuse cité de l'agriculture, qu'il rayera tout bonnement de la carte s'il devient maire.

S

'il ne réfute pas son appartenance historique au Parti socialiste, Rudy Namur revendique une liste « estampillée divers gauche mais non partisane » en vue de l'élection municipale. « C'est le vote qui fera le résultat.

Pour autant, on sent une envie profonde de renouvellement sur le territoire, analyse-t-il. Les partis ne sont pas propriétaires de leurs voix, même si l'absence du Rassemblement national va laisser une partie de la population sans liste. » Puis d'évoquer « le sentiment d'insécurité » contre lequel il entend lutter. « On sait qu'il existe des problèmes de trafic et où ils se trouvent. Nous renforcerons les effectifs de la police municipale et nous créerons une brigade canine, plus dissuasive que l'armement à mon sens. Il faut aussi travailler sur l'éclairage public et donner plus de moyens aux acteurs de la prévention. » Le candidat souhaite instaurer des rappels à l'ordre qui permettront de convoquer en mairie les auteurs d'incivilités, en présence de leurs parents pour les

S.L Rudy Namur se présente à la tête d'une liste divers gauche. © l'Hebdo du Vendredi

mineurs.

Trois lieux dits « de convergence » sortiront de terre s'il est élu : la maison de l'écologie, celle des associations et de l'engagement citoyen, et la cité de la culture. Avec une règle d'or : exiger, en contrepartie des aides financières accordées aux différentes structures locales, des actions en faveur de l'environnement. « La rénovation thermique des écoles et la transformation des cours en oasis de fraîcheur sont également des propositions phares. » En matière de justice sociale, vaste sujet s'il en est, il compte généraliser l'aide

aux devoirs, rendre les transports gratuits pour certains citoyens ( demandeurs d’emploi, retraités, scolaires, etc.), proposer des tarifs renégociés pour l'énergie ainsi qu'une mutuelle communale, ou encore revoir le coût des cantines et du périscolaire. « 21 % des Châlonnais vivent sous le seuil de pauvreté, et on monte à 54 % dans des quartiers comme le Verbeau. L'idée, c'est de permettre à ces gens de se décharger et de leur redonner du pouvoir d'achat au quotidien. » Au chapitre de la démocratie locale, le candidat annonce la création de budgets participatifs à

Les zones périphériques en ligne de mire Pour booster l'attractivité du centre-ville, Rudy Namur mise sur la piétonnisation partielle et sur une taxe pour les propriétaires de cellules commerciales vides. « De sorte à obtenir la diminution du loyer fixé ou la vente du local. Dans ce cas, la municipalité préemptera puis lancera des appels à projets pour y installer des activités non concurrentielles, avec des loyers modérés. » Parallèlement, il envisage d'interdire aux nouvelles enseignes de s'implanter en périphérie via un moratoire. Plutôt radical.

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Municipales

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Alan Pierrejean

« Les dés sont jetés, aux électeurs de jouer » Alan Pierrejean a choisi sa ville natale pour sa première candidature à l'élection municipale.

Le leitmotiv de son projet, intitulé « Châlons c'est vous » : être à l'écoute des habitants et s'appuyer sur l'expertise de ses colistiers.

Il accorde beaucoup d'importance à la sécurité, la santé, la démocratie participative et le développement économique.

C

'est le plus jeune des quatre candidats à l'élection municipale, mais aussi celui qui a mené la campagne la plus longue. Fin août, Alan Pierrejean publiait le livre dans lequel il explique sa démarche, financé sur ses deniers personnels. « Notre page Facebook compte 2 200 abonnés, mais nous faisons également campagne sur le terrain, précise-t-il. Et la bienveillance qu'on rencontre au contact des habitants nous conforte. » Il appréhende le premier tour avec le sourire. « Les dés sont jetés, aux électeurs de jouer. On compte sur eux, même si l'éventuel report des voix du RN reste un gros point d'interrogation. » Il a travaillé aux côtés du maire LR de Poissy, Karl Olive, et du député LREM de la Marne Eric Girardin. « Mais je n'ai jamais été encarté. » La préfecture classe sa liste dans la catégorie « divers ». Ni à droite ni à gauche,

Alan Pierrejean, sans étiquette, se présente pour la première fois à l'élection municipale de Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

donc. Lui, précise qu'il n'a le soutien d'aucun parti politique. « Le seul dont on bénéficie, c'est celui des Châlonnais(es). On a davantage misé sur nos compétences que sur nos sensibilités politiques. » Parmi les dossiers primordiaux qu'il défend : la fin du fameux boulevard périphérique, qui permettrait de relier les zones de Fagnières et de Recy. « On a déjà dépensé 27 millions d'euros pour cette infrastructure et il ne reste que 2,1 kilomètres à construire. Quel message on enverrait si on n'allait pas au bout des choses ? D'autant que l'enjeu est à la fois éco-

nomique et écologique. On diminuerait ainsi le nombre de camions qui traversent la ville tout en développant l'attractivité de ces secteurs. » Puis de rappeler que la question environnementale ne se résume pas à « un concours de plantation d'arbres. Nous étudierons en amont le bilan carbone de chaque projet initié sur le territoire. » Même pragmatisme pour la démocratie locale. « Il ne s'agit pas d'organiser un référendum citoyen tous les dimanches. Des applications fiables et très simples proposent de recueillir le vote des habitants. Sur les sujets majeurs,

c'est une nécessité. » Le postulant opterait aussi pour le budget participatif, la présence d'un adjoint référent dans chaque quartier et la diffusion en direct des conseils municipaux.

Parallèlement, l'équipe planche d'ores et déjà sur un « plan santé 2020-2026 » et sur plusieurs actions concrètes, notamment la création d'une mutuelle communale et d'une « maison rose » pour les personnes en rémission d'un cancer.

Côté sécurité, Alan Pierrejean veut renforcer les effectifs de la police municipale et les équiper de caméras piétonnes. « On recrutera aussi des agents de proximité urbaine pour faire le lien avec les quartiers. » Particularité de son programme qu'il pointe du doigt, les propositions en faveur du bien-être animal : campagnes de stérilisation des chats errants, réflexion sur la création d'un cimetière animalier, opposition à l'installation des cirques avec des animaux sauvages, etc.

S.L

Pas d'augmentation sur les impôts Le contraire aurait été étonnant, mais Alan Pierrejean s'engage clairement à ne pas augmenter les impôts locaux. « C'est une question de bon sens.

Néanmoins, il faudra réorienter certains budgets en direction des priorités qu'on se fixe. Des économies peuvent être faites en réalisant en interne quelques études externalisées pour l'heure et qui coûtent extrêmement cher. » A condition de disposer des expertises nécessaires pour cela.

Dominique Vatel

« On ne peut pas faire mieux avec moins » Dominique Vatel, via la liste qu'il porte avec trois autres sensibilités de gauche souhaite un avenir plus social et plus écologique pour Châlons. Parmi les thématiques fortes de son programme : la santé, les aînés et le logement.

co-construit avec les élus et les structures existantes. Nous souhaitons également instaurer une mutuelle communale et développer l'accompagnement des aînés en termes de mobilité, de repas et de soins à domicile. » Quant à la ligne budgétaire envisagée, il n'hésitera pas à « dépenser davantage pour améliorer le quotidien des habitants » et à recourir à l'emprunt. « J'assume complètement, d'autant que neuf fois sur dix, ce sont des entreprises locales qui interviennent sur les chantiers. Ceux qui annoncent plein de choses nouvelles sans augmenter les dépenses nous racontent des histoires. On ne peut pas faire mieux avec moins. » Une philosophie foncièrement de gauche, dans la lignée de la campagne électorale menée jusqu'ici.

N

ous préparons déjà le deuxième tour ». La phrase est signée Dominique Vatel et illustre, non sans une pointe d'humour, le regard positif qu'il porte sur la campagne. « Une campagne très enrichissante, avec une mobilisation sans faille des militants et un vrai débat gauche / droite. » Même en l'absence du Rassemblement national ? « L'air est plus respirable sans eux, le débat plus sain. » Le candidat communiste et ses alliés (Gauche démocratique et sociale, La France insoumise et Ensemble !) revendiquent clairement leur appartenance dans l'intitulé de leur liste : « Les Châlonnaises ensemble à gauche ». Leur fil d'Ariane : « faire en sorte qu'on vive bien dans cette ville et qu'on ait envie d'y vivre. Entre les friches, les espaces naturels non utilisés et la présence de l'eau, nous avons de véritables atouts à mettre en valeur. Mais certaines problématiques méritent d'être abordées de façon transversale. » D'où le projet urbain qui encadre son programme à long terme et qui prévoit no-

Sonia Legendre Le communiste Dominique Vatel mène campagne avec plusieurs sensibilités politiques de gauche. © l'Hebdo du Vendredi

tamment d'aller vers la piétonnisation du centre-ville, en réaménageant plusieurs secteurs clés tels que la place Godart ou les parvis de Saint-Etienne et de Notre-Dame-en-Vaux. « Sans pour autant interdire à de nouvelles enseignes de s'installer en périphérie ! Il faut faciliter leurs démarches, en créant par exemple un livret d'accueil des entreprises. » En matière de logement, Dominique Vatel mise sur la restructuration de locaux mixtes, dédiés à l'habitat et au commerce. Il entend aussi inverser le schéma qui se dessine pour

la fusion de Châlons Habitat et de la Renaissance immobilière châlonnaise (Ric). « On veut nous imposer la reprise de Châlons Habitat, organisme public, par la Ric, qui est privée. Mais la future gouvernance doit nous permettre de garder la maîtrise et de ne pas aligner les loyers vers le haut. » La santé et les aînés figurent aussi parmi les chantiers prioritaires du candidat, avec une proposition phare : la construction d'un centre de santé public sans dépassement d'honoraires, géré par une mutuelle. « Il émanera d'un projet socio-médical

En tandem avec Gérard Berthiot pour l'Agglo ?

Depuis le commencement, Dominique Vatel soutient la candidature de son colistier Gérard Berthiot (Gauche démocratique et sociale) à la présidence de l'agglomération de Châlons. « Ce binôme s'inscrirait dans la logique de notre projet. La mairie ne peut rien faire sans l'agglomération, et vice versa ». Encore faudra-t-il, s'il est élu, que les maires des 45 autres communes qui composent cette communauté votent aussi en ce sens.

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Société

Du 13 au 19 mars 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Coronavirus

A la crise sanitaire s'ajoute une crise économique Face à la propagation de l'épidémie de coronavirus, les mesures de confinement et de précaution se multiplient, entraînant un grand nombre d'annulations d'événements.

Face à la menace qui pèse sur l'économie, le Grand Est et l'Etat annoncent des aides en faveur des entreprises touchées par la crise.

A

lors que l'Italie, pays le plus touché d’Europe par l'épidémie de coronavirus, n'en finit plus de se replier sur elle-même, fermant toutes ses écoles, lieux de loisirs et de consommation (sauf les magasins d'alimentation et les pharmacies), et que les Etats-Unis ont décidé de suspendre tous les voyages depuis l'Europe, en France, les mesures visant à lutter face à la propagation de la maladie s'intensifient chaque jour.

Alors que tous les rassemblements supérieurs à 1 000 personnes sont désormais interdits partout dans le pays jusqu’au 15 avril, des interdictions plus radicales ont été prises dans certaines régions où des foyers épidémiques ont été identifiés. C'est le cas notamment dans les départements du Haut-Rhin, de l'Oise ou encore de la Corse où tous les établissements scolaires et les crèches sont désormais fermés.

Les secteurs de l'évenementiel, du tourisme, de la restauration et de l'hôtellerie sont les plus touchés par le ralentissement économique. © l'Hebdo du Vendredi

Annulations en pagaille dans la Marne Dans la Marne, où sept cas positifs à la Covid19 sont officiellement recensés, aucune mesure aussi extrême n'a encore été prise par les autorités. Néanmoins, après les premières annulations de concerts et autres grands salons

rassemblant plusieurs milliers de personnes la semaine dernière, de nombreux autres événements de moindre ampleur ont depuis été suspendus. Conformément aux décisions du ministère de la Santé interdisant désormais les rassemble mosquée de Reims a fait savoir qu'elle ne célébrerait plus la grande prière du vendredi jusqu'à nouvel ordre. Dans un tout autre genre, la Nuit Numérique, rendez-vous culturel organisé chaque année à Saint-Ex et prévu ce vendredi 13 mars, a été annulée. La campagne électorale est également touchée avec la suppression d'un grand nombre de meetings. Reims Events, qui gère le Centre des congrès et la Parc des expositions de la cité des sacres, a de son côté annoncé que plus de 90% des évènements privés nationaux et internationaux que la société devait accueillir dans les prochaines semaines étaient reportés, soit sur la seconde partie de l’année 2020, soit en 2021. Le salon Habitat et Jardin, prévu les 20, 21 et 22 mars, a par exemple été déplacé au 9, 10 et 11 octobre prochains.

L'Etat et le Grand Est au soutien aux entreprises Ces multiples annulations ont évidemment un

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Julien Debant 4 Toutes les informations sur ces mesures d'accompagnement destinées aux entreprises dont l’activité est impactée par le coronavirus Covid-19 sont disponibles sur le site economie.gouv.fr/coronavirus-soutien-entreprises.

CHÂLONS

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impact immédiat sur les sociétés organisatrices, mais aussi sur d'autres secteurs d'activités, avec en première ligne l'hôtellerie et la restauration. Afin d'accompagner les entreprises impactées, la région Grand Est déploie un bouquet de solutions. Elle met en place un « Prêt rebond », à effet immédiat, pour soutenir les entreprises avec des difficultés conjoncturelles liées à une baisse d’activité ou à une perte de chiffre d’affaires (rupture de la chaîne d’approvisionnement, diminution d’activité, annulation d’événement, etc.) et pour leur permettre de contribuer au maintien de leur trésorerie pendant la période de crise. La région mobilisera au total 25 millions d’euros dans ce dispositif. Le Grand Est propose également un « Pacte de relocalisation », dont l'objet est d'aider et accompagner les entreprises qui souhaitent rapatrier une partie de leur chaîne d’approvisionnement en région, en France ou en Europe, plutôt qu’en Asie. Cette mesure serait censé permettre de réduire la vulnérabilité des entreprises en période de crise. Dès le mois d'avril, ce pacte devrait se traduire par un accompagnement via les agences de développement économique du territoire et des prestataires externes (aide à l’analyse des enjeux, à l’identification des fournisseurs potentiels et aux modalités de validation de ces fournisseurs), et un financement pour aider ces entreprises à absorber les coûts liés à cette opération de relocalisation. En complément de ces aides, la cellule régionale mise en place par l’Etat, doit permettre de mobiliser son soutien pour les demandes d’activités partielles (7,23 € à 7,74 € par heure chômée pris en charge par l’Etat et l’UNEDIC), l’étalement des dettes fiscales et sociales (report des charges sociales), ainsi que des garanties bancaires jusqu’à 70 % (au lieu de 40 %) accordées par Bpifrance et abondées par le Grand Est.

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Société

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Hommage

Quand les jeunes dénoncent le terrorisme

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n février, Emmanuel Macron choisissait de fixer au 11 mars la Journée nationale d'hommage aux victimes du terrorisme. Une date qui fait volontairement écho à l'attentat djihadiste le plus meurtrier d'Europe, perpétré en 2004 à Madrid. Pour la première fois, donc, Châlons a relayé cet hommage place Foch, en présence d'environ 200 personnes. Et avec la mobilisation Les jeunes se sont beaucoup impliqués dans la cérémonie en particulièrement forte de plusieurs hommage aux victimes du terrorisme à Châlons. © l'Hebdo collèges et lycées, dont les élèves du Vendredi ont dénoncé, d'une même voix, les actes terroristes portés par des « barbares qui n'ont rien compris à l'islam » et leur volonté vaine d'atteinte à la liberté. Les jeunes de Louis Grignon ont cité le dessinateur Cabu et sa vision humaniste du métier, quand ceux de Jean Talon ont croqué son portrait avec leurs mots grâce à un calligramme. Les lycéens d'Oehmichen, eux, ont redit la nécessité de regarder vers l'avenir et le « rôle citoyen » des jeunes générations dans cette défense de la liberté, adressant leur soutien entier aux victimes « parties trop tôt et trop vite ». Des élèves de Saint-Etienne a arboré des tee-shirts à l'effigie de la liberté, élevant leurs crayons dans les airs pour illustrer leurs propos. Toute aussi symbolique, l'action menée sur le parvis de la mairie par l'option « cirque » du lycée Bayen : un extrait de spectacle présenté par l'une des élèves acrobates, sur le poème « We are the people » de Lou Reed, repris par Iggy Pop. Evidemment, l'incompréhension et la désolation demeurent face à la violence de ceux qui menacent, attaquent et tentent de réduire à néant les valeurs de la République. Mais l'espoir, malgré tout, demeure lui aussi.

Les messages portés par les uns et les autres ce mercredi en témoignent.

Sonia Legendre

EN BREF Hervé Lapie réélu président de la FDSEA Le 6 mars, le nouveau bureau de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) de la Marne a réélu, à l'unanimité, Hervé Lapie au poste de président. Il conduira donc ce troisième mandat jusqu'en 2023 autour de plusieurs axes majeurs : l'accompagnement des agriculteurs et de leurs projets en lien avec les acteurs locaux, la transition des exploitations pour répondre aux enjeux de l'alimentation, de l'environnement et de la biodiversité, ainsi que la communication positive auprès des citoyens.

Les artisans marnais exposent à Croix-Dampierre L'association des commerçants de la galerie Croix-Dampierre organise une nouvelle édition du Festival des arts, du mercredi 18 au samedi 21 mars de 10 h à 19 h 30. Près d'une trentaine d'exposants dévoileront leurs réalisations et partageront leur savoir-faire, dans des domaines aussi variés que le travail du cuir, l'apiculture, la lithothérapie (soins à partir des énergies des pierres), la tapisserie d'ameublement, la fabrication de savons ou encore la gravure sur verre. Un jeu-concours sera également proposé sur les bornes digitales de la galerie. Accès libre.

Vente solidaire chez Emmaüs Une grande vente « en sac » s'ouvrira

chez Emmaüs ce samedi 14 mars, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Le principe ? Les visiteurs peuvent acheter un sac pour une valeur de 10 euros, peu importe le contenu qu'ils choisissent d'y placer. Rendez-vous au 12, chemin du Perthuis. Accès libre.

Portes ouvertes au Conservatoire Ce samedi 14 mars de 14 h 30 à 18 h, le Conservatoire Jean-Philippe Rameau et ses professeurs présenteront au grand public l'ensemble des disciplines enseignées sur place, danse et musique confondues. Principe de précaution avec le coronavirus oblige, les initiations proposées d'habitude ne seront pas au programme. Mais les visiteurs pourront assister à plusieurs cours et démonstrations. A noter : les préinscriptions s'ouvriront du 6 avril au 17 juin pour le département musique et du 6 avril au 4 juillet pour la danse.

Renseignements au 03 26 65 54 04.

Nocturne zen à Aquacité Le pôle Aquacité, à Fagnières, propose une soirée « Noctuzen » vendredi 13 mars de 19 h à 22 h avec plusieurs activités de relaxation comme le yoga, la sophrologie, le qi gong, etc. Tarif : 7 euros (réservé aux plus de 18 ans).

Pour préparer l'événement, il fermera ses portes au grand public de 17 h 45 à 18 h 45 ce jour-là. Les cours collectifs, en revanche, restent maintenus.

Infos : chalons-agglo.fr, 03 26 26 17 92.

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SociĂŠtĂŠ

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Affaire Vincent Lambert

 Le dÊbat ne peut être utile que s’il est intelligent  Dans son livre qui vient de paraÎtre,  Pour qu’il soit le dernier , François Lambert, neveu de Vincent Lambert, raconte les coulisses d'une bataille sur le respect du droit à mourir et les dernières heures de son oncle.

huit, pendant six ans, avec de nombreux coups de thÊâtre. Pourtant, avec le recul, tout Êtait si prÊvisible : la mÊcanique de cette affaire n’est pas anodine, et de nombreuses dÊrives ont ÊtÊ autorisÊes par la loi.

I

l y a huit mois, le 11 juillet 2019, son oncle, Vincent Lambert, en Êtat vÊgÊtatif chronique depuis 2008, dÊcÊdait au CHU de Reims, après huit jours d’arrêt de traitement de survie et six ans de procÊdures judiciaires. François Lambert, très impliquÊ en faveur de l’arrêt des soins auprès de Rachel Lambert, l’Êpouse de Vincent, est dÊsormais avocat. Il publie son livre,  Pour qu’il soit le dernier , en librairie depuis le 12 mars, et y retrace, avec une sensibilitÊ sÊrieuse et concernÊe, le parcours chahutÊ qui a ÊtÊ menÊ autour de Vincent, pour le respect de son droit à mourir.

Quelles ont ĂŠtĂŠ vos motivations pour ĂŠcrire ce livre ?

J’ai voulu avant tout prendre de la hauteur sur les Êvènements. Nous avons vÊcu un grand-

Vous souhaitez donc expliquer les nœuds et zones d’ombre de cette affaire ?

Même pris dans la plus grande tourmente, pendant six ans, j’arrivais à voir ce qui se passait.

Je visualisais bien les mĂŠcanismes et comprenais en quoi cette affaire devenait dĂŠlirante.

Pourtant, aujourd’hui, il me semble en effet important de faire de la pÊdagogie pour le plus grand nombre, expliquer tous les tenants et aboutissants pour lutter plus encore contre les incohÊrences et faire que cela ne se reproduise jamais.

Pour vous, la loi est responsable ?

C’est la loi qui a permis tout ça, en maintenant un statu quo qui fait que s’il y a d’autres affaires par la suite, elles seront forcÊment Êquivalentes, en partie ou en tout. Vincent Lambert n’a pas permis d’amÊliorer la loi Leonetti, c’est toujours la même qu’en 2005. D’ailleurs, nous n’avions pas la prÊtention de la faire Êvoluer, nous avons juste combattu avant tout pour mon

ENTRÉE GRATUITE

François Lambert, auteur du livre,  Pour qu’il soit le dernier , en librairie depuis le 12 mars. Š Jean�François Robert.

oncle, en espÊrant que son cas fasse avancer les choses. Mais aujourd’hui, je me demande, si elle doit changer, ce sera dans combien de temps ? Et à quel prix ?

Vous êtes d’ailleurs dÊsormais avocat.

Oui, cette affaire a changÊ ma vie, personnellement et professionnellement. Faire face à cette bataille juridique m’a donnÊ un Êlan pour effectuer mes six annÊes de droit et faire mes premières armes. C’est cette implication multiple qui donne peut-être à mon livre toute son exhaustivitÊ : j’ai souhaitÊ parler de la dimension juridique et mÊdiatique de l’affaire, bien sÝr, le droit, la loi, mais aussi le revers familial.

Il y avait de nombreuses forces en prĂŠsence et en action autour de Vincent Lambert, et donc de nombreux impacts aussi.

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è me

EDITION

13 - 14 1 - 15 Mars 20 02 20

e n d r e d i 13 : 16h - 21h (soirÊ e concert avec Touzazimut T à 20h) a m e d i 14 : 10h - 2 0 h i m a n c h e 15 : 10h - 19h ( s p e c t a c l e d e d a n s e à 1 5 h ) R Restauration sur place Animations tout au long du we eek-end S a l l e H e n r i L a g a u c h e / C h a m p i l l o n ( 5 1 1 6 0 ) Parking gratuit - Arrêt minute (retrait marc chandise) S L EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION

À la fin de votre livre, d’ailleurs, vous racontez la dernière nuit de votre oncle‌ Oui, je raconte son dÊcès et ses obsèques aussi‌ Mais ce n’est pas une violation de son intimitÊ. Je voulais juste recentrer le rÊcit sur Vincent, car in fine, c’est son corps qui a vÊcu et rÊagi à tout ça, à ces annÊes d’Êtat vÊgÊtatif, à ces huit jours sans soin de survie, à cette dernière nuit. Il a fallu six ans de combat pour arriver à ça, à ses dernières heures horribles, à ses visions-là , celles de la mort qui prend enfin toute la place.

L’opinion publique a beaucoup commentÊ la souffrance de votre oncle durant ces huit jours de fin de vie‌ Oui, et de fait, sa douleur pouvait être comparable à celle de n’importe qui. C’est un rac-

courci cynique que de dire qu’un cerveau sans conscience, qui n’a ni prÊsence, ni envie, ni raisonnement, ne reçoit aucun signal de souffrance. En ne proposant que le dÊfaut d’alimentation et d’hydratation comme fin de vie aux personnes en EVC, il y a une forme de dÊshumanisation du patient. Ça fait profondÊment dÊfaut aux règles sociÊtales en vigueur : la loi devrait permettre de respecter la personne même si elle n’est pas prÊsente en conscience. Ça doit faire partie du dÊbat.

Votre livre attend-il une prise de conscience ? Un apaisement ?

Une prise de conscience, c’est certain. Il ne faut plus Êtouffer ce qui doit Êvoluer, progresser. La loi, la jurisprudence, le mÊdical : tous doivent prendre de nouvelles responsabilitÊs quant à la fin de vie des personnes en Êtat vÊgÊtatif chronique, dans la dignitÊ. Mais malheureusement, en l’Êtat, je crains que d’autres affaires identiques n’aient lieu‌ (NDLR : on compte près de 1 700 personnes dans cet Êtat en France).

Quant à l’apaisement‌ Je pense qu’il faut admettre qu’on n’y est pas, malheureusement.

D’oÚ l’importance de ce livre : il ne s’agit pas d’être dans le sensationnalisme, mais l’affaire Vincent Lambert Êtait et reste sensible et polÊmique. Pourtant, je ne voulais pas me contenter de ce qui s’Êtait passÊ sans prendre le temps de tout mettre à plat, de façon minutieuse. Le dÊbat ne peut être utile que s’il est intelligent.

AndrÊa Daurs 4  Pour qu’il soit le dernier , de François Lambert, aux Êditions Robert Laffont.

Prix : 19 â‚Ź.

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Sport

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Football L1 (29e j.) : Lyon (7e) - Reims (5e)

Un mois à huis clos pour le Stade de Reims Le club marnais entame, vendredi soir, à Lyon, la première de ses quatre rencontres qui se disputeront sans public, en raison de l'épidémie de coronavirus. Les joueurs devront rapidement prendre leurs marques.

I

l va falloir s'y habituer. La rencontre qui opposera le Stade de Reims à Lyon, vendredi soir, au Parc Olympique lyonnais, sera la première d'une longue série à se jouer devant un stade vide. Face à l’ampleur de l’épidémie de Covid-19 qui touche l'Hexagone, la Ligue de football professionnel a pris la décision, mardi dernier, conformément à l’arrêté ministériel paru le même jour, d’imposer un huis clos total à tous les matches de Ligue 1 et de Ligue 2, jusqu’au 15 avril. Cela concerne donc a minima, pour le Stade de Reims, les déplacements à Lyon et Bordeaux et les réceptions de Nantes et Toulouse. « La meilleure des moins bonnes décisions », estime l'entraîneur rémois David Guion, qui a également joué la carte de l'humour au moment d'évoquer longuement le sujet, lors de la conférence de presse maintenue à Reims, au contraire de nombreux autres clubs. « J’aurais préféré que le championnat s’arrête là car le classement me va très bien (Reims est 5e) mais je ne pense pas que tout le monde sera d’accord (sourires). »

Dereck Kutesa et les Rémois joueront, vendredi soir, à huis clos, à Lyon. © l'Hebdo du Vendredi

Son défenseur Yunis Abdelhamid, qui n'a ja- : conserver cette 5e place décrochée de haute mais vécu ce genre de situation dans sa car- lutte. Même si d'autres équipes lorgnent ce rière, « préfère continuer à jouer sans public strapontin (qui pourrait être européen en fin de saison si le Paris SG veque de rester cloitrer à la maison pendant un mois. » nait à s'adjuger une ou deux « Comme à coupes nationales), à comRien ne permet d'affirmer, l'entraînement » mencer par l'Olympique pour le moment, que tout lyonnais (7e), le prochain adsera résolu le 15 avril, mais en attendant, le Stade de Reims s'est déjà fixé versaire des Rémois. « Lyon vit un accident un objectif sportif pour les semaines à venir de parcours, on sait qu’ils devraient être à

Basket-ball Jeep Elite (26e j.) : Châlons-Reims (14e) - Chalon-sur-Saône (12e)

Match capital en petit comité

C

onséquence de l'épidémie de coronavirus, désormais tous les rassemblements publics sont limités à 1 000 personnes. Les évènements sportifs sont évidemment concernés, qu'ils se déroulent en milieu fermé ou ouvert. Le Champagne-Châlons-Reims Basket, qui reçoit Chalon-sur-Saône, ce vendredi 13 mars au complexe René-Tys de Reims, s'est donc tourné vers la Préfecture de la Marne pour prendre connaissance des modalités d'organisation de ce match. La rencontre aura donc bien lieu, mais elle ne sera accessible qu'aux seuls abonnés (VIP et grand public).

C'est dans ces conditions très particulières que le CCRB s’apprête donc à jouer un match à fort enjeu. Battus le week-end dernier sur le parquet de Boulazac (94-84), Blake Schilb et ses coéquipiers ont d'une part manqué l’occasion de prendre leur distance avec un adversaire direct pour le maintien, mais aussi abandonné presque tout espoir de qualification en play-offs. A neuf journées de la fin de la saison régulière, l'union marnaise compte désormais trois succès de retard sur Limoges, 8e et dernier qualifié pour les phases finales. Et c'est logiquement dans leur dos que la menace pointe. Cédric Heitz et ses joueurs ne possèdent qu'une victoire de mieux que Boulazac et Roanne, respectivement 15e et

notre place », concède Abdelhamid. « On a envie de prendre le classement en photo, mais on ne peut pas la développer, car elle n’a pas de signification. Cette 5e place nous donne tout de même des responsabilités et il ne faudra pas aller à Lyon que pour défendre, mais pour leur poser des problèmes », avance le coach marnais. À l'aise contre les grosses cylindrées du championnat, dont cette équipe lyonnaise qu'ils avaient tenu en respect au match aller (1-1), les Rémois tenteront de conserver cette réputation face à un adversaire capable du meilleur en Ligue des champions contre la Juventus (1-0), comme du pire face à Lille (1-0), deux semaines plus tard. Sans supporter, contrairement à ces trois rencontres. « Ça ressemblera à ce qu’on fait aux entraînements, où il n’y a personne et on peut tout entendre, explique David Guion. La pression sera toujours là, mais il n’y aura pas de jugement : pas de sifflet quand on rate, pas d’applaudissement quand on réussit. Ça peut aussi permettre aux joueurs d’être plus libérés à condition que la concentration ne nous échappe pas. » On pourrait comprendre qu'ils aient la tête ailleurs...

Simon Ksiazenicki 4 Lyon - Reims, vendredi 13 mars, à 20 h 45, au Parc Olympique lyonnais et sur Canal + Sport.

EN BREF Basket-ball LF2 : Reims ne doit rien lâcher A cinq journées de la fin du championnat, c'est le statu quo en tête de la Ligue Féminine 2. Les trois leaders, Aulnoye, Reims et Angers, ont tous gagné le week-end dernier, respectivement face à Graffenstaden (51-72), Mondeville (64-62) et Montbrison (60-72). En revanche, le classement promet d'être chamboulé à l'issue de la 18e journée programmée ce samedi 14 mars. En effet, Angers recevra Aulnoye.

Pendant que ses adversaires directs en découdront, le Reims Basket Féminin accueillera, lui, Montbrison (9e). L'occasion sera donc belle pour les Rémoises de rester tout en haut de la LF2. La méfiance sera tout de même de mise, sachant qu'au match aller, les Rémoises s'étaient imposées d'extrême justesse, sur le score de 60 à 59.

Football D1F : les Rémoises visent le maintien En raison de l'épidémie de coronavirus, la capacité du complexe René‐Tys, qui est de 2 692 spectateurs, est désormais limitée à 1 000 personnes, staffs, joueurs et organisation inclus. © l'Hebdo du Vendredi

16e au classement, sachant que les 16e, 17e et 18e places seront synonymes de relégation en Pro B au soir de la 34e journée.

Longtemps en difficulté, l'adversaire du soir du CCRB, Chalon-sur-Saône, a retrouvé des couleurs depuis l'arrivée sur le banc de Julien Espinosa, fin janvier. Depuis ce changement d'entraîneur, l'Elan a obtenu quatre

victoires contre une seule défaite, concédée samedi dernier, face à Strasbourg (79-82).

Julien Debant 4 Châlons-Reims - Chalon-sur-Saône, vendredi 13 mars, à 20 h, au complexe René-Tys, Reims.

Accès réservés aux seuls abonnés en raison de l'épidémie de coronavirus.

Huitième sur les douze équipes de Division 1, l’équipe féminine du Stade de Reims peut quasiment assurer son maintien ce samedi 14 mars, au stade Louis-Blériot, à l’occasion de la réception de Soyaux, à 14 h 30. Une victoire face au club charentais, 10e, et les Rémoises prendraient au moins 9 points d'avance sur Marseille, actuellement 11e avec seulement six unités. D’autant que les Olympiennes n’ont quasiment aucune chance de s’imposer à Montpellier ce week-end…

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Habitat

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La domotique, tout pour la sécurité et le confort

Les nouvelles technologies permettent désormais aux habitations d'être connectées et à leurs propriétaires de contrôler différents systèmes de la maison.

La sécurité en fait partie.

L

a domotique, c'est l'ensemble des solutions techniques apportées pour répondre aux besoins de confort, de sécurité et de communication des particuliers et des entreprises. Elle est donc indissociable des nouvelles technologies : vidéo-surveillance, télévision, musique, éclairage, chauffage, climatisation, arrosage automatique… Tous ces domaines peuvent être pilotés grâce à un appareil touten-un, souvent à portée de main, son smartphone. Pour cela, il faut adjoindre à son domicile une commande centrale, reliée à Internet et à tous les appareils de la maison, à laquelle on peut accéder grâce à son téléphone. Et si la domotique permet d’optimiser sa consommation d’énergie ou de programmer la fermeture de ses volets roulants, la sécurité est aussi l'un de ses domaines d'application phares et grâce aux bons outils, il est possible de pro-

téger son habitation, décourager les intrusions ou encore corriger d'éventuels oublis après un départ. On pense évidemment aux alarmes, l’un des systèmes de dissuasion les plus efficaces, mais aussi des détecteurs anti-intrusion, qui contrôlent les ouvertures des portes et des fenêtres. Les caméras, installées à l’intérieur et à l’extérieur du domicile, ont également un caractère dissuasif. Il est en plus facile de visionner leurs images en direct, sur son smartphone.

Avec la domotique, on peut aussi simuler une présence en toute simplicité.

Plus besoin de demander à un voisin ou à un proche de venir chaque jour faire croire que l’habitation est occupée !

Avant de partir en vacances, par exemple, il est possible de programmer ces fameux scénarios à l'avance ou même de piloter, à distance, l’éclairage, les volets roulants, les portails et les portes, pour que la maison continue à vivre même en l’absence d’occupant.

On peut également répondre à son interphone, démarrer sa télévision ou mettre en marche sa chaîne hi-fi, confortablement installé dans un transat, à l’autre bout du pays ! Des fonctionnalités qui sont aussi utiles le

La domotique permet de piloter un système de sécurité complet via son smartphone. © DR reste de l’année puisqu’on peut gérer son chauffage, son arrosage automatique ou sa piscine.

En domotique, selon les budgets et les envies, de nombreuses choses sont réalisables. Des packs de sécurité premier prix existent autour des 300 €. Pour piloter le chauffage, l’éclairage, les volets, les alarmes, les caméras, tablez sur plusieurs milliers d'euros, car outre le système, il faut également que les équipements (volets roulants, portails automatisés, réseau d'éclairage...) soient compatibles.

1,6 milliards d'euros Selon les dernières projections de Strategy Analytics, les dépenses liées aux matériels, aux services et à l’installation d’équipements pour la maison connectée ont atteint 103 milliards de dollars en 2019 dans le monde. Chez nous, la Fédération française de domotique avait évalué, en 2017, le marché français de la maison connectée à 1,6 milliard d’euros.

Déco intérieure : quelles tendances en 2020 ?

Même si le choix de sa décoration intérieure reste subjectif et doit d'abord rimer avec bien-être, les tendances en la matière se suivent à une vitesse folle... et ne se ressemblent absolument pas. Zoom sur quelques ringardises à bannir et sur les nouveautés branchées.

L

e côté sentimental ne fait pas tout.

Certes, le luminaire rouge et torsadé qu'on vous a offert en 1995 va vous manquer, mais il faut aussi savoir se mettre au goût du jour. Dans la catégorie des matériaux résolument « has been », d'après certains experts : l'osier tressé, le marbre et la palette. Sans oublier les bons vieux carreaux de ciment colorés. On leur préférera par exemple des éléments naturels tels que le bois ou le rotin, pour un résultat à la fois zen et élégant. Les alliances « turquoise-chocolat » ou « noir et rouge laqué » n'ont clairement plus la cote, malgré leur succès à l'époque. Le nouveau style scandinave, les teintes douces de type « crème » ou « caramel » et les touches de couleurs vives – à distiller avec parcimonie ! - figurent au top des tendances

Les pastels et les ambiances épurées sont toujours tendance en 2020.

2020. Tout comme les nuances de jaune cain. Et à bannir absolument : la tête de (pâle, épicé, citron voire moutarde), ca- lit capitonnée, la peau de bête près de la cheminée, les fontaines pables d'illuminer une intérieures, etc. pièce et de lui apporter du Courbes Côté mobilier, les reflets iripep's, en s'accordant à et reflets irisés sés, les lampes en papier et merveille avec les gris, les bleus et les blancs. A noter les courbes font leur entrée également, le retour du papier peint aux parmi les collections branchées. Toutes motifs chinois et des tentures murales les courbes ! De la table ronde au caen macramé ou inspirées de l'art afri- napé « boule », en passant par le miroir

oval, elles offrent un design contemporain et une véritable douceur à l'atmosphère. A condition de ne pas les associer à d'autres éléments trop linéaires ou graphiques. Les meubles colorés rappelant le végétal – brun, vert sauvage ou amande, etc. – ont le vent en poupe, tandis que les pastels restent des alliés de choix et se marient volontiers avec les plantes et les tons bruts.

Evidemment, tous les motifs sont dans la nature, même s'il convient là encore d'éviter les excès. L'imprimé « wax » (ou tissu africain) égaiera joliment votre salon ou votre chambre, ainsi que d'autres tendances, parfois surprenantes, repérées par les pros : grosses fleurs, ambiance jungle tropicale, rayures, moucheté, écailles, marbré, etc. Pour un esprit cocooning, enfin, rien de mieux que le look « total blanc ». Un brin classique on vous l'accorde, mais qui permet justement de jouer à loisir sur les textures, les touches colorées, les formes du mobilier et autres objets de déco (tapis, luminaires, bougies, plaids, tableaux, sculptures, etc.) ... sans forcément se ruiner.

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Habitat

Du 13 au 19 mars 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Chauffage, il y en a pour toutes les bourses Le radiateur électrique et le poêle sont deux modes de chauffage d’appoint qui offrent des alternatives différentes.

Le point pour vous aider à choisir.

C

ôté radiateurs, il en existe trois grands types sur le marché.

D’abord, le convecteur électrique qui aspire l'air, le réchauffe via une résistance à haute température et le souffle dans la pièce. Très économique à l'achat (quelques dizaines d'euros), il l'est en revanche beaucoup moins à l'usage car très gourmand en énergie.

De plus, une fois éteint, l'impression de froid se fait rapidement ressentir. C’est une solution d’appoint, voire de secours. Avec les panneaux rayonnants (dès 50 €), le courant électrique circule à travers une plaque qui émet un rayonnement, tel le soleil à travers une vitre, communiquant sa chaleur à l'air, mais aussi aux corps présents dans la pièce.

Néanmoins, une fois l'appareil éteint, la pièce refroidit également rapidement.

Enfin, le radiateur électrique à inertie (une à plusieurs centaines d'euros), aussi appelé radiateur à chaleur douce, produit une chaleur homogène du sol au plafond, comparable à un chauffage

Le poêle à granulés, aussi appelés pellets, séduit par son efficacité et son côté pratique. © DR central, et associe ainsi le confort de l'inertie et la rapidité de chauffe du rayonnant. Le radiateur à inertie est donc plus cher à l'achat, mais plus économique en consommation d'énergie et idéal pour les pièces de grandes tailles.

18, rue de l’Arquebuse CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE Tél. 03 26 26 21 21

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*Frais effectivement supportés par le locataire indépendamment de ceux supportés par le propriétaire. ** Un cautionnement sera demandé si CDD, si période d'essai, si loyer supérieur à 33 % des revenus. HONORAIRES DE NEGOCIATION : De 0 à 100.000€ TTC : 6 % TTC. Au-delà de 100.000 € TTC : 4.80 % TTC.

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prévoir l’ajout d’un conduit d’évacuation. Le poêle à bûches est le moins onéreux à l’achat, que ce soit l’équipement (à partir de 350 €, sans compter la pose) ou le combustible (environ 0,04 € du kWh). Avec ce type d’appareil, il faut naturellement prévoir de la place pour stocker les bûches. De son côté, le poêle à granulés (entre 3 000 et 7 000 €, pose incluse) s’alimente avec des pellets, des petits combustibles qui proviennent de sciures de bois (environ 0,07 € du kWh). Son gros avantage est l’allumage automatique et programmable, mais également son réservoir à pellets qui permet un réapprovisionnement automatique. Il n’est pas non plus obligatoire d’avoir beaucoup de place pour stocker les granulés. Chauffer une maison de 120 m2 nécessitera environ une tonne de pellets par an, vendue environ 300 €. Enfin, quelle que soit l’alternative choisie, l'achat d'un poêle labellisé Flamme verte donne droit au crédit d’impôt transition énergétique (CITE) jusqu’en janvier 2021 ou à Ma Prime Rénov pour les ménages les plus modestes.

Une prime pour les ménages modestes Lancée le 1er janvier dernier, Ma Prime Rénov est une prime de transition énergétique qui peut être attribuée à tout propriétaire pour financer les travaux et/ou dépenses de rénovation énergétique de sa résidence principale. Les travaux doivent être réalisés par une entreprise reconnue garant de l'environnement (RGE) et la demande de prime doit être déposée avant le démarrage du chantier. Cela peut concerner l'installation d'une pompe à chaleur, d'une chaudière (sauf au fioul), d'un chauffage au bois, au biomasses ou à l'énergie solaire thermique, de l’isolation, de l’audit énergétique ou encore la dépose d’une cuve à fioul. Le montant de la prime est plafonné à 20 000 € par logement, sur une période de 5 ans, selon le type de dépenses engagées et les ressources. Le revenu des ménages « modestes » ne doit pas dépasser 27 896 € pour 2 personnes, tandis que les « très modestes » sont plafonnés à 21 760 €.

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Arts de la rue - Rive gauche

L'espace public comme furieux terrain de jeu Après une folle semaine de résidence artistique à Châlons, la compagnie 1 Watt présentera, ce samedi, les prémices d'une création en cours de peaufinage.

aussi repéré un énorme champignon en béton. C'est de là que tout démarrera. » Très vite et malgré eux, les spectateurs se verront embarquer dans un parcours à la fois poétique et semé de défis : visiter les States sans même quitter le sol, assister à une conférence inédite sur les ronds-points, découvrir une danse totalement « free » et electro au gré des bâtiments, etc. « Avec, comme fil rouge, un texte de Peter Handke qui nous suit depuis 15 ans. On revendique le fait d'être au milieu des gens pour mieux les faire vibrer, leur transmettre des choses. » Ces gens pourront se dire « on y était. On l'a vu, on l'a vécu. » Et à ceux qui ne seront pas du voyage : rendez-vous au festival Furies, début juin.

L

e Palc laisse volontiers sa place à Furies et à un nouveau spectacle imaginé par la compagnie 1 Watt. D'abord pour deux artistes, aujourd'hui pour quatre. Particularité de ce collectif, déjà venu à plusieurs reprises à Châlons : il s'approprie à 300 % l'espace public et crée des liens très spéciaux avec les habitants. « On a fait un filage un peu sauvage ce matin, sourit Pierre Pilatte, grand manitou de la compagnie. La Rive gauche, c'est un sacré quartier ! On se sent dans l'espace public, mais aussi un peu chez les gens. L'un d'eux a râlé à cause de notre musique, d'autres sont sortis pour voir ce qu'il se passait. » La magie des arts dans la rue. Pendant cette résidence de création, dont ils partageront les fruits samedi, les artistes ont expérimenté des choses nouvelles, par-

Sonia Legendre La compagnie 1 Watt concocte une escapade surprenante dans les rues du quartier Rive gauche. © Cie 1 Watt

fois farfelues, pour voir comment intégrer leur dramaturgie au cœur de la ville. « Le fait de répéter dehors, ça permet de sentir les

énergies des paysages, de l'architecture.

L'église Sainte-Pudentienne et son clocher, par exemple, ça raconte une époque. On a

Agenda

Expositions

SPECTACLES VENDREDI 13 MARS THÉÂTRE CARITATIF – Y’A PERSONNE !

George Langelaan, qui a aussi inspiré le fameux film de Cronenberg... Ou comment faire cohabiter théâtre et fantastique.

LOISIRS VENDREDI 13 MARS DÉGUSTATION DANS LES CAVES MÉDIÉVALES

Didier Noël et sa troupe remontent sur les planches pour présenter leur nouvelle comédie caritative : Y’a personne !

Les bénéfices de cette soirée seront reversés à la CroixRouge.

À 20 h 30, la Comète - Tarifs : de 6 à 24 euros Infos : 03 26 69 50 99.

Rencontre pétillante et sensorielle autour de champagnes bio, en partenariat avec une sophrologue et un sommelier.

Evasion du corps et de l’esprit garantie !

CONCERTS VENDREDI 20 MARS JAZZ – MOON HOOCH

À 19 h, caves médiévales (impasse Chamorin) – Tarif : 32 euros / personne. Réservations indispensables au 03 26 65 17 89.

À 20 h, auditorium Pelloutier – Tarif : 10 euros.

DANSE – VIA KANANA

Sous la houlette du chorégraphe Gregory Maqoma, les danseurs de la compagnie Via Katlehong partagent la culture et les traditions de l’Afrique du Sud. Avec une touche contemporaine audacieuse qui sublime leur histoire et les maux qu’ils dénoncent. À 20 h 30, la Comète - Tarifs : de 6 à 24 euros – Infos : 03 26 69 50 99.

DU VENDREDI 13 AU DIMANCHE 15 MARS ARTS DU CIRQUE – FOURNAISE

La 33e promotion du Cnac présente au grand Jard le fruit de son travail avec Gilles Cailleau, de la compagnie Attention Fragile. Ensemble, ils ont revisité Fournaise, une création née en 2007 qui mêle théâtre et arts du cirque au coeur d’un espace scénique surprenant. À 19 h 30 vendredi et samedi, à 16 h dimanche - Chapiteau du grand Jard - Tarif unique : 7 euros (gratuit jusqu’à 11 ans) Infos : www.cnac.fr.

MARDI 17 ET MERCREDI 18 MARS THÉÂTRE – CYRANO

La compagnie de la Jeunesse aimable revisite le grand classique d’Edmond Rostand avec un enthousiasme et un dynamisme inouïs.

Venu des Etats-Unis, ce trio explosif distille un jazz enflammé et dansant, loin des codes traditionnels.

SAMEDI 14 MARS SESSION LUDIQUE À DIDEROT

À 20 h 30, la Comète - Tarifs : de 6 à 24 euros Infos : 03 26 69 50 99.

Dans le cadre du cycle d’animations « cultivons la diversité », les bibliothèques proposent de découvrir plusieurs jeux de société, avec la complicité de l’association la Fée ludique.

CONFÉRENCES SAMEDI 14 MARS LES RENDEZ-VOUS DE LA SACSAM (ANNULÉ)

Prochaines thématiques abordées par les conférenciers de la Sacsam : les monuments aux morts de 1870 (par Elisabeth Lecuyer-Glasser) puis les fouilles des Marais de SaintGond (par Rémi Martineau). À partir de 14 h 30, salle de Malte – Entrée libre.

VENDREDI 20 MARS CINÉ-DÉBAT – HYPERCONNECTÉS, LE CERVEAU EN SURCHARGE

En lien avec Accustica et dans le cadre du mois de la santé, la psychanalyste Myriam Papillon interviendra autour du documentaire de Laurence Serfaty. À 18 h, bibliothèque Pompidou – Accès libre.

JEUDI 26 MARS LA COLLECTION CHINOISE DE PIERRAT

À 20 h 30, la Comète - Tarifs : de 6 à 24 euros Infos : 03 26 69 50 99.

Une rencontre passionnante en marge de l’exposition consacrée à Maurice Pierrat, avec Adrien Bossard, conservateur du patrimoine au Musée départemental des arts asiatiques de Nice.

MERCREDI 25 ET JEUDI 26 MARS THÉÂTRE – LA MOUCHE

À 18 h 15, musée des Beaux-arts (salle pédagogique, passage Vendel) – Entrée libre.

Valérie Lesort et Christian Hecq font revivre la nouvelle de

4 Des nouvelles de Noo(oo)ne, par la compagnie 1 Watt, sortie de résidence artistique samedi 14 mars à 17 h, devant la salle Rive gauche.

Accès libre.

De 14 h à 18 h, bibliothèque Diderot – Accès libre.

DIMANCHE 15 MARS BRUNCH MUSICAL À LA CANTINE DU 111

Pour célébrer la Saint-Patrick comme il se doit, le restaurant associatif propose un brunch convivial autour de mets sucrés-salés, en compagnie du collectif Balthazar Quartet. Au menu : des musiques venues des pays celtes, mais pas que.

De 11 h à 16 h, Cantine du 111 (avenue de Paris) - Tarif : 10 euros (six préparations au choix, boissons comprises) - Réservations pour le repas au 03 26 26 65 03, concert en accès libre dès 14 h.

DIMANCHE 15 MARS LE CHÂLONS DE CABU

Une escapade en petit train pour (re)découvrir les lieux préférés du dessinateur châlonnais Cabu, anecdotes croustillantes à l’appui, en compagnie du journaliste Fabrice Minuel. À 16 h, Duduchothèque Gratuit, réservations conseillées au 03 26 69 98 21.

JUSQU’AU SAMEDI 14 MARS ABI

Elle se définit comme une créatrice d’imaginaire et excelle dans l’art du dessin à l’encre de Chine. ABi partage son univers sensible et poétique à travers les paysages, les animaux et les portraits qu’elle réalise.

Du lundi au samedi, Office de tourisme Accès libre.

JUSQU’AU DIMANCHE 15 MARS SOCIÉTÉ ARTISTIQUE LA POSTE ORANGE

Aquarelle, pastel, dessin, acrylique, etc. Cette année encore, les artistes peintres des groupes La Poste et Orange présentent leurs dernières oeuvres grâce à une exposition régionale colorée.

Tous les jours de 14 h à 18 h, espace Poste Juliette Récamier Accès libre.

VISIONS D’ENSEMBLES

Les photographes du club Images Châlons-en-Champagne (ICC) ont capturé les plus beaux coins de Châlons et d’ailleurs et dévoilent des clichés insolites en lien avec la nature, l’architecture, le sport, les portraits, etc. Invité d’honneur de cette exposition bisannuelle : le Lorrain Jean-Marc Rohmer.

Tous les jours de 15 h à 19 h, abbaye de Vinetz Accès libre.

JUSQU’AU LUNDI 30 MARS MAURICE PIERRAT, LE GOÛT DE L’EXOTISME

Présentateur radio et comédien aux côtés de Fernandel ou encore Laurel & Hardy, le châlonnais d’origine Maurice Pierrat a confié sa collection personnelle aux musées.

Films, oeuvres d’art et autres objets insolites se dévoilent dans cette exposition exotique.

Tous les jours sauf le mardi, Musée des Beaux-arts et d’archéologie Tarif : 4 euros.

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Concerts - Chepy

Cinéma – La Comète

Shoeilager, le bel âge !

L

'histoire commence il y a vingt ans, lorsqu'une bande de potes musiciens crée son propre groupe de metal. Et Shoeilager fut. « C'est d'abord une histoire d'amitié, se souvient le chanteur et guitariste Freddy Mellet. On a grandi ensemble, on se retrouve tous les ans avec le fan club Shoeilager. Plusieurs membres sont partis, d'autres ont rejoint l'aventure par la suite. » Souvent associé à Somme-Vesle, Le groupe Shoeilager, réuni au grand complet pour célébrer village dans lequel il a co-organisé ses vingt ans à Chepy. © Jeff Couture avec les habitants le fameux Somme Ves'tival, Shoeilager est né à Saint-Pierre. Mais ses fondateurs n'imaginaient pas forcément qu'il soufflerait sa vingtième bougie un jour... « On ne se projette pas. On joue, on se fait plaisir et on partage. On est sur une base très metal rock, avec chacun nos influences. Certains morceaux sonnent très « Judas Priest », d'autres s'inscrivent plutôt dans l'esprit de Motörhead ou de Black Sabbath. » Pour un résultat ultra-mélodique, fait de solos et de riffs percutants, bien loin des clichés qui accompagnent parfois les musiques amplifiées.

Ce samedi, le groupe sera au grand complet. Avec l'énergie qu'on lui connaît en live, il jouera ses bons vieux tubes ainsi que deux titres inédits de l'album en préparation. « On espère le sortir cette année. Sa particularité, c'est qu'il s'annonce très varié musicalement. » Plusieurs invités ont répondu présents pour l'occasion : le trio marnais Dirty Raven, un savant mélange de grunge, d'instrumental et de stoner rock dont le guitariste-chanteur, Bernard Collot, a réalisé le dernier clip de Shoeilager, et les parisiens de Kob, un groupe de heavy chaudement recommandé par Fred Rochette, producteur audiovisuel chez NTC Studio. « C'est dans ses studios à Fagnières qu'on enregistre nos disques. L'idée de cette soirée, c'est de célébrer l'amour de la musique, des motos et de l'amitié. » Et elle promet d'être émouvante.

Sonia Legendre 4 Concert-anniversaire pour les 20 ans de Shoeilager, samedi 14 mars à partir de 19 h 30, salle des fêtes de Chepy. Tarif : 8 euros (gratuit pour les moins de 16 ans, billetterie sur place).

Buvette et petite restauration. Infos : page Facebook « Shoeilager ».

Rencontres - et séances uniques en leur genre

R

égulièrement, les films à l'affiche de la Comète s'accompagnent de rencontres avec celles et ceux qui les ont créés.

Prochain « coup de coeur » que partagera Sarah Beaufol, responsable du cinéma : le documentaire « Cyrille, agriculteur, 30 ans, 20 vaches, du lait, du beurre, des dettes » (jeudi 19 mars à 20 h 15). Empêchement de dernière minute oblige, son réalisateur, Rodolphe Marconi, ne pourra pas échanger avec la salle à Le documentaire Système K, tourné au Congo, aborde le tra‐ vail des artistes et leur résistance face au régime autoritaire l'issue de la projection. « Mais c'est en place. © La belle kinoise / Les films en vrac une séance unique autour de ce documentaire incontournable, précise la programmatrice. Nous accueillerons Muriel Peters, la présidente de l'association Terre de liens, qui aide les paysans à s'installer. Tout part d'une rencontre très forte entre Rodolphe et Cyrille, un jeune agriculteur. Ce dernier quittait son exploitation et partait en vacances pour la première fois. Il découvrait la mer, mais n'osait pas s'y baigner. Rodolphe a eu envie de le suivre et de raconter son quotidien. » Les journées de labeur interminables, son amour pour ses bêtes, ses difficultés financières dues à la taille trop restreinte de son exploitation, etc. Avec, en filigrane, le nécessaire équilibre à trouver entre productivité et faisabilité.

Dans un autre registre, tout aussi percutant : Système K, présenté cette fois par son producteur, Thierry Commissionat (samedi 14 mars à 18 h). « Il nous parlera notamment du tournage hors du commun dont a fait l'objet ce documentaire. Le réalisateur, Renaud Barret, vit au Congo, son pays d'adoption. Il aborde la création artistique dans la capitale, Kinshasa, où règne le chaos social et politique. » On y découvre la façon dont les artistes travaillent et utilisent tout ce qu'ils trouvent. « Il aborde aussi l'art comme moyen de survie et de résistance face au pouvoir autoritaire en place. » Deux sujets sociétaux extrêmement forts, qui se prêtent aussi bien l'un que l'autre au débat.

4 Infos : cinema@la-comete.fr, www.la-comete.fr.

Cinéma - Épernay

Vincent Lindon présente son « Cousin »

L

e cinéma d’Épernay continue de gâter ses fidèles en cette année de centenaire. Après avoir récemment accueilli Michel Hazanavicius et Bérénice Béjo pour « Le Prince oublié », puis Michaël Youn et François-Xavier Demaison à l’affiche de « Divorce club » et enfin le réalisateur de « De Gaulle », Gabriel Le Bomin, Le Palace s’apprête à recevoir un nouveau poids lourd du cinéma français, Vincent Lindon. L’acteur de 60 ans, récompensé par le Prix d'interprétation au Vincent Lindon présentera au Palace son dernier film, « Mon Cousin ». © DR Festival de Cannes 2015 et par le César du meilleur acteur en 2016 pour son rôle dans « La Loi du marché », sera présent à Épernay, le mardi 17 mars, à l’occasion de la sortie de « Mon Cousin ». Il échangera avec le public avant la projection du film. Dans cette comédie, Lindon incarne Pierre, le PDG d’un grand groupe familial sur le point de signer l’affaire du siècle. Avant cela, il devra obtenir la signature de son cousin Adrien (François Damiens) qui détient 50 % de la société. Ensemble, ils vont s’embarquer dans un voyage d’affaires plus que mouvementé…

Plus récemment vu à l’affiche de drames, Vincent Lindon renoue ici avec la comédie, un genre par ailleurs peu abordé par Jan Kounen. Le réalisateur à la carrière éparse, marquée par « Dobermann » (1997) à ses débuts, puis « 99 francs » dix ans plus tard, est, depuis, plus rare. Il ne sera pas présent au Palace, mais c’est le producteur du film, Richard Grandpierre, qui accompagnera Vincent Lindon. À la tête de la société de production Eskwad, il est connu pour avoir produit plusieurs longs-métrages avec Kad Merad et la plupart des comédies réalisées par Olivier Baroux, dont les quatre volets des « Tuche ». Déjà un gage de réussite commerciale pour « Mon Cousin » ?

S.K 4 « Mon Cousin », mardi 17 mars, à 19 h 15, cinéma Le Palace, 33, boulevard de la Motte, Épernay.

Durée : 1 h 47. Tarifs : 5 à 9,50 €. Infos : le-palace.fr.

L’Irlandaise brassée à Châlons, avec des céréales et du houblon de notre région.

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTE.

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Exposition – Espace Récamier

Projection-débat – Bibliothèque Pompidou

Des talents grands comme Déconnecter nos cerveaux, ça en région ! une nécessité ?

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omme chaque année, la Société artistique des groupes Orange et La Poste dévoile son salon régional et les talents qu'elle fédère depuis plus de trente ans. Pas moins de 26 peintres sont à l'honneur et exposent au total une soixantaine d'oeuvres. Chacun avec son approche esthétique et sa maîtrise de la technique. Huile, aquarelle, couteau, acrylique, etc. Certains, bien connus, comme Edith MerCette année encore, les œuvres du salon régional de La Poste cier, Daniel Bigaré ou André et d'Orange invitent à l'évasion ! © l'Hebdo du Vendredi Chapsal (pour ne citer qu'eux !) présentent leurs dernières pépites colorées. D'autres, à l'instar de Martine Paquez et Claire Dupont, excellent dans les compositions mixtes et insufflent vie à leurs toiles grâce à des matériaux naturels. A observer également sur place : les dessins de Michel Denis et la finesse des détails avec laquelle il représente les reflets de l'eau ou l'imbrication des vieilles pierres. Plus loin, les visiteurs se retrouvent nez à nez avec des abeilles qui butinent et peuvent même assister à une étrange cérémonie de salutations au Soleil. D'autres artistes misent sur le surréalisme, la grandeur des perspectives, l'onirisme et les natures mortes. Et l'on se laisse volontiers porter par tous ces voyages – de l'esprit – qui s'offrent à nous. Difficile d'évoquer l'ensemble de cette collection tant elle s'avère riche et éclectique. Le mieux encore, pour se faire une idée, reste d'aller la visiter. D'ici dimanche !

Sonia Legendre 4 Salon régional de la Société artistique des groupes La Poste et Orange, jusqu'au 15 mars à l'espace Poste (rue Juliette Récamier), tous les jours de 14 h à 18 h.

Entrée libre.

E

ntre le (ou les !) téléphone(s), la tablette, l'ordinateur voire les jeux vidéo, les nouvelles technologies et leurs écrans lumineux s'invitent de plus en plus dans notre quotidien. Et les applications ont le « don » de nous rendre accros aux notifications, aux dernières news postées en ligne par nos réseaux, etc. Comment se prémunir face à ces intrusions et éviter la pollution L'hyperconnexion s’invitera au débat à Pompidou. cérébrale ? C'est l'une des nombreuses questions que posent Accustica et ses partenaires à l'occasion du Mois de la santé et de la recherche médicale dans le Grand Est. A Châlons, la bibliothèque Pompidou accueillera la psychanalyste Myriam Papillon, également membre de l'association La cause freudienne. « C'est un échange que nous ouvrirons autour du documentaire scientifique « Hyperconnectés, le cerveau en surcharge » de Laurence Serfaty, précise-t-elle. Il démontre comment cette hyperconnexion peut parfois conduire à l'épuisement mental ou à la dépression. » Une tendance qui s'est accentuée avec l'évolution des usages. « Idéalement, les outils doivent s'adapter à nos besoins. Mais bien souvent, nous sommes plutôt au service de l'outil. Cela modifie notre rapport aux technologies, aux savoirs et même aux autres. Prenez la lecture du soir par exemple, elle se fait de plus en plus à l'aide d'une tablette. La façon dont les élèves sont sollicités par Google ou par un professeur n'est pas du tout la même. » Presque logiquement, les dérives se sont démultipliées avec cette connexion constante. « Nous ne prenons quasiment jamais de pause. Les jeunes qui font l'objet de harcèlement sur les réseaux sociaux y sont désormais confrontés 24 h / 24. Cette sollicitation continue qu'on observe dans certains contextes professionnels peut également induire de véritables conséquences sur notre vie personnelle. » Un vaste débat en perspective, que viendront forcément enrichir les parcours et les retours d'expérience des participants.

4 Projection-débat « Hyperconnectés, le cerveau en surcharge », vendredi 20 mars à 18 h,

S.L

bibliothèque Pompidou. Accès libre.

Cinéma MEGA CGR MAJESTIC 2 Rue A. Fresnel - Châlons du 13 au 17 mars 2020

10 JOURS SANS MAMAN Tous les jours : 11h00

| 14h00 | 16h00 | 20h00

BIRDS OF PREY ET LA FANTABULEUSE HISTOIRE DE HARLEY QUINN Tous les jours sauf

SONIC LE FILM Tous les jours : 11h00 | 13h50 |

15h50 | 17h50 | 19h50

UNE SIRENE A PARIS Tous les jours sauf Mar :

11h00 | 13h40 | 15h45 | 17h50 | 20h00 | 22h10 Mar : 11h00 | 13h40 | 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h30 WOMAN - VO Mer, Ven, Sam, Dim, Lun : 17h50 Jeu : 17h45 Mar : 17h20

LA COMÈTE

Mar : 21h50 Mar : 22h00

DE GAULLE Tous les jours sauf Dim : 11h00 |

13h30 | 15h40 | 17h50 | 20h00 | 22h10 Dim : 11h00 | 13h30 | 15h40 | 20h10 | 22h20 DUCOBU 3 Tous les jours : 18h00 EN AVANT Tous les jours : 11h00 | 13h45 | 15h50 | 17h50 | 19h50 | 21h50 FORTE Jeu : 19h30 INVISIBLE MAN Mer, Ven, Sam, Dim, Lun : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Jeu, Mar : 13h45 | 16h15 | 19h30 | 22h00 LA BONNE EPOUSE Tous les jours sauf Dim : 11h00 | 13h30 | 15h40 | 17h50 | 20h00 | 22h10 Dim : 11h00 | 13h30 | 15h40 | 17h50 | 18h00 | 20h00 | 22h10 L'APPEL DE LA FORET Mer, Sam, Dim, Lun : 11h00 | 14h00 | 16h00 | 19h50 Jeu : 11h00 | 13h30 | 15h30 | 19h50 Ven : 11h00 | 14h00 | 16h00 | 20h00 Mar : 11h00 | 14h00 | 16h00 LE CAS RICHARD JEWELL - VO Jeu : 22h00 LE CAS RICHARD JEWELL Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 22h00 LE PRINCE OUBLIE Tous les jours sauf Mar : 22h00 Mar : 22h30 LE VOYAGE DU DR DOLITTLE Tous les jours : 11h00 LUCKY Mer, Sam, Lun : 18h00 | 21h50 Jeu : 17h30 Ven : 22h00 Dim : 18h00 Mar : 22h10 MANON 2020 FRA Mar : 19h30 PAPI SITTER Mer, Sam, Lun : 11h00 | 13h50 | 15h50 | 20h00 Jeu : 11h00 | 13h45 | 15h45 | 21h50 Ven : 11h00 | 13h50 | 15h50 | 18h00 Dim : 11h00 | 13h50 | 15h50 | 20h00 | 21h50 Mar : 11h00 | 13h20 | 15h20 SANS UN BRUIT Mar : 18h15 SANS UN BRUIT 2 Mar : 20h15 SEBASTIEN INTIME AVANT QUE J’OUBLIE

Ven : 20h30

5 Rue des Fripiers - Châlons Du vendredi 13 au jeudi 19 mars 2020

DARK WATERS VOST Ven 13 : 18h Sam 14 :

20h30

LETTRE À FRANCO VOST Ven 13 : 20h30 Dim

15 : 18h

UNE MERE INCROYABLE VOST Dim 15 : 20h15 UN DIVAN À TUNIS Lun 16 : 14h30 LE CAS RICHARD JEWELL VOST Mer 18 : 20h30 LARA JENKINS VOST Jeu 19 : 18h EN FAMILLE MISSION YÉTI - DÈS 6 ANS Sam 14 : 16h Mer

18 : 16h

CINÉ-GOÛTER CHATS PAR-CI, CHATS PAR-LÀ - DÈS 4 ANS

Dim 15 : 16h. La séance est suivie d’un goûter offert par Biocoop.

NOS RENDEZ-VOUS CINÉMA CINÉ-RENCONTRE SYSTÈME K

Sam 14 : 18h. Séance suivie d’une rencontre avec Thierry Commissionat, producteur du film.

DE LA SCÈNE À L’ÉCRAN EDMOND Lun 16 : 20h15 CINÉ-APÉRO ALLEMAND LA RÉVOLUTION SILENCIEUSE VOST Mer 18 :

18h. Séance suivie d’un apéritif convivial proposé par l’association AmiC’allemand (+3 ).

CINÉ-DÉBAT CYRILLE, AGRICULTEUR, 30 ANS, 20 VACHES, DU LAIT, DU BEURRE, DES DETTES

Jeu 19 : 20h15. La séance est suivie d’une rencontre avec le réalisateur Rodolphe Marconi.

En partenariat avec l’association Terre de Liens.

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Chiner

Salon - Champillon

Le marché aux vins plus fort que le coronavirus

SAMEDI 14 MARS AMBONNAY VIDE-POUSSETTES

8h-13h - Salle Dom Pérignon, place de la Fontaine

O

rganisé depuis près d’un quart de siècle par le comité des fêtes de Champillon, le marché aux vins de la commune pouvait craindre, dans le contexte actuel, une annulation. Les organisateurs de cet événement qui rassemble, chaque année, une quarantaine de viticulteurs et producteurs de victuailles venus de toute la France et surtout plusieurs centaines de participants, se sont pourtant montrés rassurants, à quelques jours de Le 24e marché aux vins de Champillon conviera une cette 24e édition, qui se tiendra bien quarantaine de producteurs. ces vendredi 13, samedi 14 et dimanche 15 mars. « À la suite de l’épidémie liée au coronavirus et en accord avec les autorités préfectorales, la mairie de Champillon a décidé de maintenir le marché aux vins ce week-end, ont fait savoir les organisateurs, qui prévoient de mettre en place les règles préconisées par les autorités. Toutefois, conscients que certaines personnes ne souhaiteront pas se déplacer, de peur de contracter la maladie, le comité des fêtes propose, en accord avec les viticulteurs exposants, d’ouvrir une journée supplémentaire. » Ainsi, les clients habituels auront la possibilité de commander aux exposants, par téléphone et jusqu’à ce dimanche 15 mars, des boissons et des victuailles (escargots, fruits de mer, fromages, miel, produits italiens, foie gras…) qu’ils pourront venir retirer le samedi 21 mars, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, à la mairie de Champillon, sur le modèle d’un drive d’hypermarché. Une décision prise pour ne pas impacter un peu plus l’événementiel et le commerce qui souffrent, depuis quelques semaines, de l’épidémie de Covid-19.

4 24e marché aux vins de Champillon, vendredi 13, de 16 h à 21 h, samedi 14, de 10 h à 20 h, et dimanche 15 mars, de 10 h à 19 h, salle des fêtes, Champillon.

Tarif : 2 € le verre de dégustation. Infos : 06 83 20 05 31.

S.K

CHÂLONS BRADERIE EN SAC EMMAÜS

9h-17h - Chez Emmaüs, 12 bis, chemin de Pertuis CHÂLONS BOURSE AUX LIVRES

9h-13h - Salle du CCTT, cité Tirlet, rue de la Charrière LAVANNES - BOURSES TOUTES COLLECTIONS 8h30-17h30 - Salle des fêtes, allée des Sports REIMS - BRADERIE EMMAÜS DE PRINTEMPS 10h-18h - Salle de vente Emmaüs, 1, allée Paul Halary REIMS - 2E PUCES DES COUTURIÈRES 10h-18h - Maison de quartier Trois Piliers, 29, rue Pongivart

DIMANCHE 15 MARS BERGÈRES-LES-VERTUS - VIDE-POUSSETTES 8h-13h - Salle polyvalente, rue du Presbytère CLAMANGES - 3E BOURSE DU TRACTEUR 9h30-17h30 - Entrée : 2€ - Salle des fêtes, rue Jean Brion CONDÉ-SUR-MARNE - VIDE-GRENIERS EN SALLE 8h-17h - Salle des fêtes, 10, rue Albert Barre EPERNAY - VIDE-GRENIERS A partir de 6h - Rue de l'Hôpital Auban-Moët PRINGY - VIDE-POUSSETTES 9h-17h - Salle des fêtes, rue de Jeannette SÉZANNE - VIDE-POUSSETTES 9h-14h - Prétoire de Sézanne TOURS-SUR-MARNE - BOURSES TOUTES COLLECTIONS 8h-17h - Salle des fêtes, 3, rue Saint-Maurice

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Loisirs

Du 13 au 19 mars 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

C'est le moment de travailler à votre avancement.

Côté cœur, beaucoup de reproches accumulés pourraient ressortir. Célibataire, une rencontre est possible, mais elle ne sera pas de tout repos.

Aujourd’hui, vous constaterez que tout avance vite et dans le bon sens. Ce n’est donc par le moment de douter en tergiversant inutilement. Mettez plutôt du cœur à l’ouvrage et osez !

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Aujourd’hui, prenez des décisions fermes et soyez tranchant(e), ne restez pas dans un flou artistique.

Plus vous direz oui et non clairement, plus les évènements tourneront à votre avantage.

Ne présumez de rien, adaptez-vous en tirant le meilleur parti de chaque situation. Une fois les résultats atteints, sécurisez l’avenir. Côté cœur, il vous faut donner des preuves plutôt qu’en attendre.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

C’est une semaine importante pour redéfinir en profondeur votre relation aux autres. Profitez-en pour vous réconcilier avec tous ceux dont vous vous êtes éloigné(e) au fil du temps.

Votre semaine s’annonce riche en activités, vous ne vous ennuierez pas. Vous aurez tout intérêt à vous organiser pour anticiper au mieux les évènements et ne pas vous retrouver débordé(e).

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Cessez de vous effacer pour faire plaisir ou de vous sacrifier aux bénéfices des autres. Il est enfin temps pour vous d’agir selon vos désirs et envies.

Le tout avec de la modération.

Tout ira pour le mieux, puisque vous bénéficierez du soutien des astres. Côté cœur, soyez conscient(e) de ce que vous recherchez vraiment afin d’avoir une chance de le trouver.

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Sur plan affectif ou professionnel, vous aurez l'impression de devoir lutter pour préserver votre liberté. C’est le moment de prendre du recul et d'envisager les choses différemment !

C’est une semaine où les choses en apparence suivront leur petit bonhomme de chemin, mais où vous sentirez que bientôt, vous devrez vous préparer au changement. Patience et vigilance.

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSON du 20.02 au 20.03

C’est le moment d’agir vite. Ne laissez passer aucune opportunité et tant pis si vous avez habituellement besoin de temps pour réfléchir. Cette fois, il va falloir saisir la balle au bond !

La nouveauté vous portera chance ! Voilà une bonne raison de vous lancer dans l’aventure en pariant sur les rencontres. Derrière une interaction sociale, se cachera une occasion de développement.

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

4° 10°

4° 12°

4° 12°

Lundi

4° 14°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Bonne

Bonne

Bonne

La CLCV vous informe Fin du tarif réglementé gaz : attention aux démarchages abusifs La loi Énergie-Climat publiée au Journal Officiel du 9 novembre 2019 a mis fin aux tarifs réglementés de vente de gaz naturel et à leur commercialisation.

S’il n'est plus possible de souscrire un nouveau contrat de gaz au tarif réglementé, les particuliers et les copropriétés consommant moins de 150 000 kwh peuvent conserver le tarif réglementé jusqu’en juillet 2023. C’est seulement après cette date qu’ils devront souscrire à une offre de marché. Il faut donc faire attention aux démarchages abusifs faisant croire qu’il faut changer tout de suite de contrat. Vous avez un délai de quatre ans pour vous renseigner et choisir la meilleure offre.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com