L'Hebdo du Vendredi Châlons 533

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du 29 mai au 4 juin 2020

HOMMAGE

Municipales

La campagne d’après

Le peintre Daniel Bigaré s'est éteint p. 6

DÉCONFINEMENT

Les transports et le stationnement redeviennent payants p. 6 INTERVIEW

Franck Guyot, porte-parole de la profession automobile p. 9 PUCES

Les chineurs ont rendez-vous ce dimanche p. 15 La campagne qui s'ouvre pour le second tour de l'élection municipale durera un mois, contre sept jours traditionnellement.

Gestion de la crise, potentielles alliances ou encore stratégie numérique : les quatre candidats en lice partagent leur vision sur ce scrutin inédit. p. 4

Immobilier : les offres des notaires p. 12 et 13

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MÈRES S E D E T Ê À LA F OUILLES N

DE #COLLIER

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Humeurs

ÉDITO Policer la police Qui a peur de la police ? Visiblement beaucoup de monde. Au sortir du confinement, un nouveau sujet s’est invité dans le débat public, à la faveur d’une séquence télévisée devenue virale. Samedi dernier, l’actrice et chanteuse Camélia Jordana a déclaré que « des milliers de personnes ne se sentent pas en sécurité face à un flic et j'en fais partie. Je parle des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau. » Des propos qui ont déclenché une vague de soutien, mais aussi des réactions indignées. Certains ont moqué la notoriété de l’artiste de 27 ans – un César du meilleur espoir féminin en 2018 et une Victoire de la musique en 2019, excusez du peu – quand le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a joué son rôle de « premier flic de France » en dénonçant « des propos mensongers et honteux qui alimentent la haine et la violence ». Le ministre de l’Intérieur aurait-il, lui aussi, peur de la police et de ses syndicats qui dénoncent régulièrement « la haine anti-flic », la banalisation de la violence et l'augmentation constante du nombre de policiers et gendarmes blessés en mission ? Ceux-ci semblent d'ailleurs entendus par le pouvoir, qui a toujours refusé de parler de violences policières, quand bien même le mouvement des Gilets jaunes a permis à une partie des Français d’en découvrir l’ampleur. La violence exercée contre les récents mouvements sociaux (loi Travail en 2016, Gilets jaunes en 2018, réforme des retraites en 2019) creuse-t-elle un peu plus le fossé entre la population et les forces de l'ordre ? La police et ceux qui la dirigent devraient faire leur examen de conscience. S’il est commun de dire que « les profs sont de gauche », on est en droit de dire que « les flics sont de droite ».

Et même très de droite pour certains puisqu’une enquête menée en 2017 pointait que 54 % des policiers interrogés avaient voté Marine Le Pen au premier tour de l’élection présidentielle. Un positionnement politique qui n’est sans doute pas sans conséquence sur la représentation que les forces de l’ordre ont de leur métier et la façon qu’elles ont de l’exercer. Dans une démocratie digne de ce nom, un corps social aussi important pour la cohésion de la nation que la police ne devrait pas être exempt de critique.

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

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5 000 bouteilles pour les soignants

© Torange.biz

Quatre bons slogans pour soutenir les commerçants CCI France a lancé une campagne de communication nationale afin d'épauler les commerces de proximité très impactés par la crise. Une initiative évidemment relayée localement par la CCI Marne en Champagne qui mérite le coup d’œil. Elle se décline en quatre slogans bien tournés : « on ne peut plus se serrer la main, mais on peut toujours se serrer les coudes », « même derrière un masque, vos commerçants vous accueillent avec le sourire », « la proximité est néces© CCI saire, même à distance » et « 100 km, c’est la distance que vous n’avez pas à parcourir pour soutenir vos commerces de proximité ». L'objectif final étant de faire prendre conscience aux consommateurs qu’ils ont le pouvoir d’agir, à leur échelle, pour relancer l’activité des commerces et l’économie de leur territoire.

La Poule des Champs annulée Face au flou artistique et aux incertitudes sanitaires, la Poule des Champs donne rendez-vous à ses festivaliers en 2021. L'équipe poursuit tout de même ses actions culturelles auprès des collégiens © Joël Dera Photographies et maintient le festival des Pioupious, dédié au jeune public. Infos : lapouledeschamps.com.

Afin de témoigner de leur reconnaissance envers le personnel soignant, mobilisé depuis de longues semaines pour lutter contre la pandémie, des vignerons champenois remettront, début juin, près de 5 000 bouteilles aux unités Covid du territoire de l’AOC (Marne, Aube, Aisne et Haute-Marne). En tout, ce sont plus de 600 donateurs (vendeurs au kilo, coopérateurs, manipulants, coopératives et négociants), réunis autour du Syndicat général des vignerons, qui se sont mobilisés pour réaliser cette collecte solidaire. Santé !

Les Moissons Rock en live sur Facebook

© l'Hebdo du Vendredi

Reportée en 2021, la 26e édition du festival des Moissons Rock aurait dû s'ouvrir ce vendredi à Juvigny. Mais les retrouvailles entre les festivaliers et les organisateurs se tiendront quand même sur Facebook, à partir de 18 h 30. Au programme de cette session « live » spécialement concoctée par l'association : quelques vidéos inédites des backstages et de la fameuse aire de dormage, une séance de questions-réponses en direct et l'interview – exclusive ! - de Chiottman'Chef, qui partagera les anecdotes croustillantes de sa longue carrière aux Moissons. Cerise sur le gâteau, l'un des artistes initialement programmés sera en visioconcert pour l'occasion : le slameur châlonnais Deinos MC, connu pour ses textes engagés, poétiques et authentiques. Soirée émouvante en perspective, même à distance.

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde.

Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

2 millions © l'Hebdo du Vendredi

Ils étaient les grands absents du début de la crise sanitaire mais ils semblent être aujourd’hui sur toutes les lèvres, ou presque. La préfecture a annoncé, en début de semaine, que l’État avait « distribué près de 2 millions de masques dans le département de la Marne ». Une distribution qui a concerné principalement les Ehpad, le secteur médico-social, les entreprises du transport sanitaire et public, les opérateurs funéraires, les personnes en situation de précarité ou encore les agents de l’État. Une communication qui vise à faire oublier ce que beaucoup d’enquêtes bien documentées appellent « la pénurie de masques », constatée au début de la pandémie.

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À la une

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Municipales 2020

Une campagne inédite !

Benoist Apparu (« J'aime Châlons génération 2020 »). © DR

Le second tour de l'élection municipale se tiendra le 28 juin.

A Châlons, les quatre candidats initiaux restent en lice et s'apprêtent à mener une campagne inédite.

La crise du coronavirus aura forcément un impact sur ce nouveau scrutin.

La gestion de crise profitera-t-elle au maire sortant ?

Report du second tour oblige, l'équipe municipale sortante a dû gérer la crise liée au coronavirus ces deux derniers mois. Et elle n'a pas lésiné sur les mesures mises en place : distribution de masques, chèques de relance pour le commerce local, bons alimentaires, aide aux personnes âgées, etc.

Sans surprise, les adversaires de Benoist Apparu s'accordent à dire que ce contexte inédit lui a profité sur le plan électoral. « Globalement, le boulot a été bien mené, reconnaît toutefois Dominique Vatel. Même s'il s'est positionné comme un petit soldat du gouvernement en suivant à la lettre ses consignes, ni plus ni moins. On aurait pu avoir une force de frappe plus importante s'il n'avait pas réduit drastiquement les

Les résultats du premier tour • Benoist Apparu (« J'aime Châlons génération 2020 ») : 46,04 %.

• Rudy Namur (« Notre passion c'est Châlons ») : 25,56 %.

• Alan Pierrejean (« Châlons c'est vous ») : 15,43 %.

• Dominique Vatel (« Les Châlonnais-es ensemble à gauche ») : 12,97 %.

• Abstention : 67,93 %.

Rudy Namur (« Notre passion c'est Châlons »). © l'Hebdo du Vendredi

Alan Pierrejean (« Châlons c'est vous »). © l'Hebdo du Vendredi

budgets de fonctionnement. » Comme suggéré lors du dernier conseil municipal, Rudy Namur estime qu'il aurait aussi fallu négocier les loyers des habitants défavorisés après des bailleurs sociaux. Alan Pierrejean, lui, évoque une campagne « biaisée », sans pour autant jeter la pierre au maire sortant. « Mais pour lui, l'entredeux-tours dure depuis le 15 mars, alors qu'on nous a demandé de rentrer chez nous.

Ce qu'il a fait, et qui n'a rien d'extraordinaire, l'a forcément valorisé. Il faut que les électeurs en soient conscients. » Benoist Apparu le concède, l'action menée aura sans doute un impact « positif ou négatif.

Lorsque les Châlonnais(es) iront voter, il auront en tête ce qu'a fait le gouvernement et ce qu'a fait la mairie. En bien, ou en mal. » Puis de rappeler l'implication « formidable » des agents et d'environ 400 bénévoles pendant cette période, quelle que soit leur sensibilité politique. « On a également essayé de dépersonnaliser notre communication, en évoquant la mairie, l'institution. Et non l'équipe sortante ou Benoist Apparu. »

Pierrejean. En espérant que la participation soit au rendez-vous. » Si rien n'est acté pour l'heure, le vote à distance permettrait d'enrayer l'abstention, d'après Rudy Namur. « Le contact avec les gens, c'est ce qui nous plaît. Une campagne dématérialisée implique de laisser une partie des électeurs au bord de la route. » Quant à Dominique Vatel, il prévoit d'investir pour développer d'autres outils numériques et déployer son projet sur les réseaux sociaux. Tous appréhendent ce scrutin comme une nouvelle élection, à un seul tour.

Toute une campagne à réinventer Le confinement et le manque de visibilité quant au maintien du second tour n'ont pas empêché les différentes listes de continuer à travailler sur leurs projets respectifs. En les adaptant au contexte, inévitablement.

Quant au fait de mener campagne à distance, certains y sont moins favorables que d'autres. « Notre présence numérique est déjà très forte, analyse Benoist Apparu. La partie « terrain » sera très difficile, pour ne pas dire impossible. Traditionnellement, l'entre-deux-tours repose surtout sur la profession de foi. » Mais il ne dure qu'une semaine, pas un mois. « Nous devrons réinventer notre communication, dixit Alan

De nouvelles alliances en perspectives ? À l'issue du second tour, Rudy Namur appelait ses opposants à « prendre leurs responsabilités ». Sous-entendu, à s'incliner face à sa propre liste, qu'il considère comme « la seule alternative possible pour battre Apparu. » Dans un courrier adressé aux électeurs, qu'il publiera prochainement sur les réseaux sociaux, il évoque un « rassemblement de l'ensemble des forces de gauche, des écologistes, des radicaux, des démocrates et des acteurs associatifs ».

Puis de préciser sa démarche : « Je leur propose d'échanger. Mais j'arrive en première position parmi les forces politiques alternatives. Ce n'est donc pas à moi de me rallier. » Le dit courrier a également été transmis par mail à la presse et à Dominique Vatel. Mais ce dernier est formel : aucun autre contact, direct ou indirect, n'a été pris pour ouvrir les discussions. « Se désister serait anti-démocratique. Il pourrait aussi se rassembler derrière nous. Si discussion il y a, nous devrons énormément travailler sur le contenu. Pour l'heure, je n'en ai aucune envie. D'autant que philosophiquement, Rudy Namur est quand même plus proche de la droite que de nous. À lui de me prouver que c'est vraiment utile pour que les Châlonnais(es) vivent mieux. »

Dominique Vatel (« Les Châlonnais‐es ensem‐ ble à gauche »). © l'Hebdo du Vendredi

De son côté, Alan Pierrejean n'envisage toujours aucun rapprochement. « Je ne dirais pas par qui, mais j'ai été approché par l'un des candidats. Certains ne me croyaient pas, pourtant ma position reste la même. On tient à notre indépendance. Audelà du second tour, nous devons mener une vaste réflexion sur l'après-Covid. Et qu'on soit dans la majorité ou dans l'opposition municipale, il faudra relever de nouveaux défis ensemble, en bonne intelligence. » Même ligne de conduite pour Benoist Apparu, pour qui une fusion s'assimilerait à un manque de respect vis-à-vis des colistiers comme des électeurs. « Je n'ai jamais été fan de ces discussions entre-deux-tours.

Dire à des personnes qui se sont investies pendant des mois qu'elles doivent partir pour laisser la place à d'autres, ce n'est pas correct. Et je ne vois pas comment, du jour au lendemain, on peut tomber d'accord avec des candidats dont on ne partage pas la vision, alors même qu'on s'est « affronté » pendant des mois de campagne. »

Sonia Legendre

Le casse-tête des locaux de campagne Si l'équipe du maire sortant n'a pas encore statué sur la reprise d'un bail pour son local de campagne, Dominique Vatel ne l'envisage pas. « Nous pourrions peut-être le renouveler, mais si nous sommes limités à deux personnes à l'intérieur, ce n'est pas judicieux. » Alan Pierrejean, en revanche, prévoit d'ouvrir une nouvelle permanence la semaine prochaine, toujours en cœur de ville. « Toutes les mesures de sécurité sont prévues, assure-t-il. On a besoin d'un pied-à-terre pour garder le lien avec les Châlonnais(es). » Rudy Namur garderait lui aussi son local, a priori. « Sous réserve de ce que donneront les négociations avec le propriétaire. Notre protocole sanitaire pour l'accueil du public est en cours d'élaboration. On installera peut-être une boîte à idées à l'extérieur. »

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Société

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Hommage

Souvenirs heureux de Daniel Bigaré Né en 1938 comme son ami Cabu, le peintre Daniel Bigaré s'est éteint le 21 mai. Son goût prononcé pour le blues et les voyages, son regard rieur et ce don qu'il possédait pour faire chanter les couleurs resteront gravés à jamais dans les esprits.

D

aniel Bigaré faisait partie de ces artistes aussi modestes que talentueux. Toujours un petit mot pour rire, jamais grognon, il possédait une vision optimiste de la vie et se définissait d'abord comme un passionné. Les voyages, la musique, les chevaux ou encore les belles cylindrées étaient autant d'inspirations pour les œuvres qu'il réalisait. Bariolées, sinon rien ! « Une toile, c'est fait pour s'évader, aimait-il expliquer. La couleur y contribue. » Tout comme les mouvements, les perspectives et les ambiances qu'il avait l'art d'insuffler à ses acryliques.

Régulièrement, il ouvrait les portes de son atelier au grand public, à Ecury-sur-Coole. Ces rencontres baptisées « Blue Note » étaient pour lui l'ocMaestro de la couleur et passionné de musique, le peintre Daniel Bigaré ouvrait casion de partager son univers atypique, en toute volontiers les portes de son atelier, à Ecury‐sur‐Coole. © l'Hebdo du Vendredi convivialité. Car Daniel Bigaré, « Big » pour les intimes, préférait de loin les échanges humains et marches de l'Elysée en 1991. « Le maire de Vitry- Peinture avec plusieurs amis parmi lesquels le rer les peintres d'ici et d'ailleurs pour faire découauthentiques aux grands discours. Les retrouvrir leurs créations au le-François, Jean-Pierre Bouquet, avait invité dessinateur Jean Cabut, vailles entre amis et en famille dont la disparition traFrançois Mitterrand, alors pré« Cabu nous avait déjà plus grand nombre. Celui faisaient son bonheur. qui se considérait comme sident de la République.

Il lui a gique l'a profondément Une toile offerte piqué le trait, j'ai opté De Tokyo aux States, en passant un « peintre des jours offert une de mes toiles. J'étais attristé. « Cabu nous à Mitterrand par le Grand Palais ou le Maroc, heureux » laisse derrière à côté d'eux et je tournais le dos avait déjà piqué le trait, pour la couleur » il a exposé aux quatre coins du lui un vide immense, au photographe. Mitterrand j'ai opté pour la coumonde, mais aussi très souvent sur ses terres marm'a glissé en souriant : « si vous voulez être sur leur », disait-il malicieusement. En 1976, c'est ainsi que de nombreux souvenirs heureux. Toutes naises. Et avec toute l'humilité qui le caractérisait, la photo, il faut vous retourner ! » Aujourd'hui, sous son impulsion que l'association Peintres en nos pensées à sa famille et à ses proches. il avait une multitude d'anecdotes à raconter. ce tableau doit être dans leur musée. » Champagne voit le jour. Aujourd'hui encore, elle Sonia Legendre L'une de ses œuvres, par exemple, a franchi les Dans les années 60, il a lancé le collectif Jeune illustre parfaitement sa conception de l'art : fédé-

Transports et stationnement

Ecoles

Fin de la gratuité le 2 juin

Inscriptions scolaires, mode d'emploi

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outes les bonnes choses ont une fin. Mais contrairement à d'autres villes ayant déjà acté cette décision, Châlons attendra le 2 juin pour arrêter la gratuité des transports en commun et du stationnement, instaurée pendant le confinement. S'agissant du stationnement, la municipalité préfère d'ailleurs parler de tolérance, plutôt que de gratuité. « Nous n'avons pas verbalisé, mais les parkings sont restés payants, nuance Christophe Guillemot, l'adjoint en charge de l'aménagement urbain. Certains usagers ont continué à payer leur stationnement.

N'oublions pas que ce système vise à garantir la rotation des voitures. » La première heure gratuite sur 300 emplacements de l'hyper-centre est toujours en vigueur. Même chose pour la gratuité accordée aux véhicules entièrement électriques, à condition qu'ils soient identifiés auprès de la police municipale.

Toutes zones confondues, les recettes engendrées grâce aux abonnements des parkings payants sont passées de 24 000 euros en mars à 9 300 euros en avril.

Le Sitac, lui, compte actuellement près de 2 000 montées par jour dans les bus. « Contre environ 15 000 d'habitude,

Les inscriptions scolaires se poursuivent jusqu'au 26 juin et permet‐ tront aux services municipaux de préparer au mieux la rentrée 2020‐ 2021. © l'Hebdo du Vendredi

À compter du 2 juin, les verbalisations des automobilistes n'ayant pas payé leur stationnement reprendront. © l'Hebdo du Vendredi

compare le vice-président de l'Agglo délégué aux transports, Christian Baty. On a attendu début juin pour laisser aux gens le temps du déconfinement et pour organiser la reprise de nos offres. » Globalement, le réseau fonctionnera à 60 % de ses capacités. Certaines lignes, comme la 1 et la 3, assureront la moitié de leurs trajets

quotidiens. Les formules à la demande demeurent accessibles sur réservation et la reprise des lignes A à E sera conditionnée par la réouverture des collèges et lycées.

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algré le déconfinement, qu'il s'agisse du guichet physique ou de son site internet, la mairie de Châlons ne croule pas sous les demandes d'inscriptions scolaires, périscolaires et extrascolaires.

Pourtant, cette démarche reste obligatoire. Surtout, elle est indispensable pour permettre aux services de s'organiser en fonction du nombre d'élèves attendus à la rentrée prochaine. Et même si le manque de visibilité prend actuellement le pas sur beaucoup de choses, septembre arrivera vite. Les familles ont donc jusqu'au 26 juin pour s'inscrire, soit par internet via l'Espace citoyen, soit par téléphone, soit en prenant rendez-vous avant de se rendre en mairie ou dans les centres socio-culturels Schmit et Rive gauche.

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S.L 4 Infos : 03 26 69 38 38, chalonsenchampagne.fr.

Société

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Littérature

La crise vue par une maison d'édition indépendante À Montépreux, Chérubins Éditions accompagne 26 auteurs et illustrateurs, champardennais pour la plupart. Face à la crise, cette petite structure indépendante mise notamment sur le web pour renforcer la promotion des ouvrages qu'elle publie.

pour agrandir le comité bénévole chargé de cette mission. « Il rassemble des professeurs, des lecteurs passionnés avec lesquels on échange régulièrement. » Seules conditions pour le rejoindre : aimer lire et posséder une certaine ouverture d'esprit.

Des sessions « live » sur Facebook

S

ituée à une trentaine de kilomètres de Châlons, la commune de Montépreux compte 45 âmes, parmi lesquelles la fondatrice et présidente de Chérubins Editions, Sandrine Belair. Depuis 2016, cette ancienne militaire reconvertie, elle-même auteure de cinq ouvrages jeunesse, a accompagné 13 auteurs et 13 illustrateurs quasiment tous basés en Champagne-Ardenne. « Nous Covid‐19 oblige, les séances de dédicaces (ici avec l'auteure Véronique Raguet‐Henry) avons publié 34 ouvrages au total, précise-tont été annulées ces derniers mois. © Chérubins Éditions elle. Cette maison d'édition était plutôt orientée vers le jeune public au départ, puis elle l'heure, l'activité générée ne permet pas à la à d'autres géants du web, le confinement a eu s'est ouverte en intégrant des livres pour ado- gérante de se rémunérer. « Même si nous un impact négatif sur les ventes en ligne. « Par lescents et adultes. » De avons bien progressé sur chance, nous n'avons pas de loyer à honorer la science-fiction par Appel aux bénévoles les ventes, notre structure car je travaille à domicile. J'espère ouvrir une exemple, du médiéval, reste trop petite. Nous antenne à Fère-Champenoise avant la fin de pour le comité des récits de vie et même faisons appel à plusieurs l'année pour y accueillir le public. J'ai eu des des pièces de théâtre. prestataires extérieurs, contacts avec plusieurs auteurs pendant le de lecture « Ces auteurs abordent confinement. Certains souhaitaient nous sounotamment pour les cordes thématiques très variées, comme l'écolo- rections, la mise en page et l'impression. » mettre leurs manuscrits, mais je manque de gie, la vision du handicap chez les enfants ou Evidemment, ce modèle fragile a souffert de temps pour les lire. Nous en avons déjà une encore leur rapport aux animaux. » Pour la crise liée au coronavirus. Et contrairement soixantaine en attente. » D'où l'appel lancé

Contexte sanitaire oblige, les manifestations auxquelles devait participer la maison d'édition ont toutes été annulées ces trois derniers mois. « Nous avions prévu une séance de dédicaces à Sézanne en juin, je doute qu'elle soit maintenue. On se demande également si la clientèle répondra présente. » Sandrine Belair espère renouer avec les librairies cet été. D'ici là, elle mise sur le web pour capter autrement l'attention des lecteurs. « Nous préparons des sessions « live » sur Facebook avec l'association rémoise Le texte et la parole. C'est tout nouveau et c'est une manière de travailler très différente ! Mais c'est aussi l'une des choses positives de la crise. » CQFD.

Sonia Legendre 4 Infos : cherubinseditions.weebly.com, cherubinseditions@gmail.com, 06.60.60.24.39.

Service à la personne

Cherche nounous pour les parents châlonnais

A

près une première implantation à Reims il y a un an, Nathalie Pallanca et son conjoint déploient le concept Family Sphère au centre-ville de Châlons. « J'ai travaillé dans le commerce pendant une vingtaine d'années et j'ai souvent galéré pour faire garder mes enfants, confie la franchisée. Je sais aussi l'importance de trouver des personnes de confiance. » Covid-19 oblige, l'ouverture de cette nouvelle agence a pris plus de temps que prévu. « Même avec le déconfinement, tous les enfants n'ont pas repris l'école et certains ne peuvent pas retourner en crèche. » Si ce modèle a séduit le couple, c'est d'abord pour les contacts qu'ils permet de nouer, tant avec les familles que les nourrices. Sa particularité : il propose des formules au domicile uniquement, pour faciliter le quotidien des parents et préserver les repères des bambins. « Nous sommes les employeurs des « nounous » et les formons en amont. Quant aux parents, on s'adapte

aux règles qu'ils fixent à la maison. » Conçues « à la carte », les prestations s'étendent de la garde du samedi soir à l'aide aux devoirs, en passant par la sortie d'école, le bain, les repas, les loisirs, etc. Prochaine étape : le recrutement d'une trentaine de personnes d'ici la fin de l'année. « Une auxiliaire de puériculture nous accompagne pour cela. L'idée étant de cerner les aptitudes des candidats et de les mettre en situation. Ensuite, les familles choisissent. » Avec à la clé des contrats à durée indéterminée dits intermittents (CDII), et donc à temps partiel. Seules conditions pour postuler : être responsable, savoir s'adapter et aimer s'occuper des enfants, évidemment.

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Nathalie Pallanca vient d'ouvrir son agence à Châlons et espère recruter une trentaine de « nounous » d'ici la fin de l'année. © l'Hebdo duVendredi

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Société

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Projet

Le complexe aqualudique de Reims repoussé Si le ballet des travaux a repris sur le site de l'ex-Sernam, les perturbations dues à l'épidémie de Covid-19 vont retarder l'ouverture du complexe aqualudique prévue initialement en septembre prochain.

A

l'abri de sa façade au sommet joliment ondulé, le complexe aqualudique rémois a repris sa vie de chantier, après l'interruption intervenue le 17 mars dernier. En apparence, rien n'a changé. Pourtant, dès l'entrée, le ton est donné. La crise du coronavirus s'affiche partout. Rappels des consignes sanitaires et sas de sécurité ponctuent l'unique chemin menant au futur établissement. « Tous les matins, avant de les laisser partir travailler, nous faisons le point avec chaque ouvrier sur leur état de santé afin de s'assurer qu'aucun ne ressente des symptômes du Covid-19 », détaille Sébastien Baulette, le directeur des travaux du complexe aqualudique. Derrière lui, un plan général du site permet aussi de voir en un coup d'œil où travaillent les différentes sociétés, « afin que chaque chantier dans le chantier ne Dans sa partie principale, le complexe abrite un bassin olympique, un bassin dédié à l'apprentissage soit occupé que par des ouvriers issus d'une de la nage, deux autres dits ludiques et une pataugeoire ! © l'Hebdo du Vendredi même société. » Commencée il y a deux ans, la construction de ce grand projet a donc repris le 27 avril, qui n'est pas encore totale, si bien qu'il est après 45 jours d'interruption. Un peu moins très difficile pour le moment de prévoir préde 100 ouvriers sont revenus sur le site. cisément quand le complexe aqualudique « Normalement, il devrait y en avoir une pourra ouvrir. » Néanmoins, quand on lui trentaine de plus, mais avec l'arrêt, cer- évoque un éventuel premier plongeon aux alentours de Noël, il rétains travaux n'ont pas plique : « Ce sera encore repris, principaLe chantier ne tourne avant, mais il est cerlement en raison des tain que la ville et le difficultés de livraison pas encore à 100 % gestionnaire du comde matériels ou de plexe (UCPA Sport Acpièces ». Conséquence, initialement prévue pour la rentrée, l'ouver- cess) ne pourront pas profiter de ture du complexe aqualudique est officiel- l'engouement de la rentrée de septembre lement repoussée à une date indéterminée. pour lancer comme il se doit un tel équipeSamuel Bigault, directeur au service des ment ». études et travaux de bâtiment pour la ville de Reims explique : « Aux 45 jours d'arrêt Julien Debant du chantier s'ajoute une reprise de l'activité Sur le toit du complexe, les ouvriers profitent d'une vue imprenable sur la ville. © l'Hebdo du Vendredi

Vue sur les bassins extérieurs avec au fond le chantier en cours du parking de Champagne Parc Auto. © l'Hebdo du Vendredi

Le chantier de l'Arena a également repris pour une livraison attendue fin 2021. © l'Hebdo du Vendredi

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Société

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Automobile

« C'est du jamais-vu pour la profession » Une sortie de crise est-elle possible selon vous, et à quel horizon ?

Aussi surprenant que ça puisse paraître, on voit un monde fou depuis le déconfinement et l'annonce de ce plan. Je suis plutôt optimiste. Je pense qu'à notre niveau, on pourra résorber une bonne partie du retard pris en mars et avril. On entend parfois dire que les prix de vente seront bradés à cause d'un surplus de stock. C'est faux, en tout cas pour PSA. Les usines n'ont pas produit plus de stock puisqu'elles étaient à l'arrêt. En revanche, d'autres secteurs risquent d'être très impactés à plus long terme, comme le champagne, l'hôtellerie et la restauration.

À la tête de la concession châlonnaise Peugeot, Franck Guyot préside également l'antenne marnaise du Conseil national des professions de l’automobile (CNPA). Il salue le plan du gouvernement pour relancer l'automobile et se dit même plutôt optimiste pour la suite, malgré cette crise inédite.

Après trois mois de crise, comment se porte le secteur automobile dans la Marne ? Et votre concession ?

La tendance marnaise est en adéquation avec ce qui se passe dans le Grand Est et en France : les ventes ont été en chute libre pendant deux mois. C'est du jamais-vu pour la profession.

Notre entreprise déplore – 90 % des ventes en avril et – 76 % en mars. Nous n'avons pas pu faire de showroom ni de vente sur place pendant le confinement. Mais nous avions l'autorisation de livrer des véhicules et de réparer les voitures prioritaires. Pour avril par exemple, on a facturé 117 000 euros de travaux après-vente. Ça représente un petit demi-mois d'activité sur l'entretien et le dépannage. Le groupe PSA démarrait pourtant plutôt bien l'année, notamment avec sa nouvelle gamme de véhicules électriques et hybrides.

Franck Guyot semble plutôt confiant pour la suite et attend de pied ferme la Foire, comme bon nombre de concessionnaires automobiles. © Franck Guyot / DR

La relance verte fait justement partie du plan gouvernemental pour soutenir l'industrie automobile. Pensez-vous que l'achat d'un véhicule propre soit compatible avec la perte de revenus subie par de nombreux ménages ?

Le CNPA salue les premières mesures annoncées par le gouvernement. Le chômage partiel induit une baisse de 14 % du salaire, mais je ne suis pas sûr que le pouvoir d'achat soit réellement impacté.

Pendant le confinement, les ménages n'ont pas eu de dépenses liées à la culture ou aux loisirs. Ces bonus écologiques sur les véhicules propres sont donc une véritable opportunité. Plus globalement, les semaines à venir nous donneront davantage de détails sur les différentes aides prévues par l'Etat.

Tout le monde ne pourra pas y prétendre. La prime à la conversion, par exemple, ne concernerait que 75 % des ménages et les 200 000 premiers véhicules.

La Foire de Châlons devrait se maintenir en septembre.

Les concessionnaires seront-ils au rendez-vous ?

Je suis à peu près certain que tout le monde sera là. Ça reste un événement incontournable pour nous.

Je le dis toujours, la Foire représente mon 13e mois. J'ai insisté auprès de l'UCIA pour que les nouvelles dates couvrent deux week-ends, comme chaque année. On peut légitimement penser qu'un Châlonnais n'a pas besoin de la Foire pour acheter une voiture. Mais sa valeur ajoutée, c'est qu'elle rayonne bien au-delà de la Marne et qu'elle nous permet de toucher beaucoup plus de gens.

Propos recueillis par Sonia Legendre

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Société

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Champagne

Une vendange pas comme les autres se prépare Alors que la récolte devrait avoir lieu à la fin du mois d'août en Champagne, les opérateurs préparent l'accueil des saisonniers en tenant compte des règles sanitaires. Il y aura cependant besoin de moins de coupeurs qu'a l'accoutumée.

L

’effervescence commence doucement à se faire sentir dans les galipes champenoises. Les travaux de relevage menés actuellement y font apparaître de petites équipes qui grossiront d'ici quelques jours, lorsque débutera le palissage. Dans ce contexte sanitaire particulier, la distanciation physique est le maître-mot. « En ce moment, la demande en main d’œuvre est faible donc le respect des gestes barrières est facilité », constate Sébastien Rigobert, le directeur de la société G2V Services, prestataire viticole basé à Bezannes. Puisque l'éloignement est facile à respecter, il est rare, pour le moment, de voir des travailleurs masqués dans les vignes, ceux-ci réservant son usage au temps passé dans les transports. Qu’en serat-il pendant les vendanges, lorsque plus de 100 000 travailleurs saisonniers vont investir l’AOC ?

Après avoir constaté, cette semaine, l’arrivée de la pleine fleur dans la plupart des parcelles, le Comité Champagne vient d’estimer « un début de vendanges dans la dernière décade d’août. » Il reste donc moins de trois mois pour s’organiser en consé-

Le port du masque n'est pas obligatoire dans les vignes mais il pourrait être conseillé pendant la vendange, quand l'affluence sera plus forte. © l'Hebdo du Vendredi

quence. L’entreprise G2V Services, qui fait être plus optimiste et penser que les travailhabituellement appel à 1 500 saisonniers leurs étrangers pourront venir, tout en respour le compte de vignepectant strictement les rons, de coopératives et de gestes barrières dans les -30 % de besoins vignes, les transports et les maisons, y réfléchit depuis en main d'œuvre hébergements. » les premiers signes de l’épiQuelle que soit l’hypothèse démie. « On doit pouvoir envisager toutes les hypothèses. Dans la retenue, certaines précautions seront inconplus pessimiste, les frontières françaises tournables et l’entreprise qui assure le reresteraient fermées, l’épidémie repartirait crutement, le transport et l’hébergement de et les contraintes sanitaires seraient très travailleurs se prépare déjà. « On a estimé fortes, imagine M. Rigobert. Mais on peut qu’il fallait, chaque jour, deux masques par

vendangeur. On a donc commandé 30 000 masques, explique Sébastien Rigobert.

Pour le transport et l’hébergement, on réfléchit déjà à plusieurs scénarios, mais il faudra sans doute multiplier par deux les véhicules et les espaces. » L’entreprise compte aussi beaucoup sur la main d’œuvre étrangère puisqu’elle constitue 70 % de ses équipes. Des saisonniers principalement originaires de Pologne, de Roumanie et de Bulgarie, embauchés et déclarés en France. « C’est devenu très difficile de trouver des vendangeurs locaux, car la culture du travail saisonnier disparaît petit à petit de notre bassin d’emploi, estime Sébastien Rigobert. Si les vendangeurs étrangers ne sont pas autorisés à venir, on aura du mal à trouver le même nombre de travailleurs sur le bassin français et on aura donc nécessairement des vendanges plus longues. » Néanmoins, le directeur de G2V Services sait d’ores et déjà que cette année, la demande en matière de vendangeurs sera inférieure de 30 % par rapport à l’an passé.

La chute des ventes de champagne et la crise sanitaire vont entraîner un rendement à la baisse qui nécessitera moins de coupeurs. Malgré le contexte, Sébastien Rigobert se veut rassurant. « Aujourd’hui, on est sur un nombre d’inscriptions normal par rapport aux autres années. On a peu d’inquiétudes sur la constitution des équipes, car la période des vendanges est attendue fin août, ce ne sera donc pas un problème. » Quoiqu’il en coûte, la vendange 2020 aura bien lieu.

Simon Ksiazenicki

Coup de frein sur la consommation Alors que la tendance mondiale est à la baisse des ventes de bouteilles de champagne, le confinement a logiquement fait chuter la consommation en France.

L

’annonce était un peu passée inaperçue, alors que la crise sanitaire s’installait peu à peu en Europe. Au début du mois de mars, le Comité Champagne avait publié les statistiques précises des expéditions de bouteilles pour 2019 qui confirmaient la tendance constatée ces dernières années. Le nombre total de cols écoulés (297 561 896) est en baisse de 1,6 % par rapport à l’année précédente mais le chiffre d’affaires, lui, progresse de 3,4 % pour s’établir juste au dessus des 5 milliards d’euros. Une conjoncture mi-figue mi-raisin qui risque d’être un peu plus fragilisée par la crise mondiale que nous vivons actuellement. Sur le marché français, qui dévisse depuis plus de dix ans (-4 % en 2019), le confinement a freiné un peu plus la consommation. Selon Vin et société, association et lobby français du vin, « les professionnels estiment que le confinement devrait représenter une baisse de vente de

Depuis 2015, la tendance est la baisse des expéditions de bouteilles. © l'Hebdo du Vendredi

vins de l’ordre de 40 % à 50 % minimum ». général. « Les Français se sont concentrés sur les achats de preSi les fermetures des cafés, hôtels et restau-52 % des ventes en mière nécessité alimenrants l’expliquent en partaire se détournant de la grande distribution consommation plaisir tie, il faut aussi prendre en compte l’aspect festif faute de moments de de la consommation de vin et d’alcool en convivialité et de partage entre amis ou en

famille », estime Joël Forgeau, président de Vin et société. Les ventes en supermarché étaient en effet en berne pendant le confinement. Selon la société d’études de données commerciales Nielsen, le chiffre d’affaires du rayon alcool de la grande distribution a chuté de 16 % par rapport à 2019, lors des 12 jours qui ont suivi la mise en place du confinement. La chute la plus spectaculaire revient évidemment au champagne qui a connu un effondrement de 52 % ! Toujours selon Nielsen, les Français ont néanmoins fêté le déconfinement un verre à la main puisque le samedi 9 mai, le rayon alcool a réalisé sa meilleure journée depuis 2 mois, avec notamment une hausse de 74 % des ventes pour le roi des vins.

Cet instantané n’inversera pas la tendance et il y a fort à parier que 2020 sera encore une année de recul pour la consommation mondiale et a fortiori française, d'autant plus que les cafés, hôtels et restaurants n'ont pas encore rouvert et que les touristes étrangers vont tarder à revenir sur notre sol.

L’Hexagone reste néanmoins le premier marché du champagne avec 141,6 millions de bouteilles vendues l’an passé et 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

S.K

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Sport

Du 29 mai au 4 juin 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Football L1

« On se prépare à jouer l'Europe » Le Stade de Reims de Jean-Pierre Caillot a terminé la saison à la 6e place. Une performance qui pourrait lui permettre de jouer la Ligue Europa, l'an prochain, selon les résultats des Coupe nationales. Malgré les incertitudes sportives et économiques, le président champenois se veut serein.

Pensez-vous qu’arrêter la saison en cours était la meilleure solution ?

Je faisais partie du groupe de travail de la Ligue qui étudiait les différents scénarios de reprises, mais finalement, le gouvernement a sifflé la fin de la saison. On voit bien que Jean-Michel Aulas (le président de l’Olympique lyonnais) ne s’est pas fait à cette idée et on sait pourquoi (son club est 7e)… Mais à partir du moment où le Premier ministre s’est prononcé, on respecte sa décision.

Je suis un légaliste.

D’autant que le Stade de Reims termine 6e, ça doit être une satisfaction…

Je constate surtout qu’à la 28e journée, quand les matches ont été arrêtés, nous étions 5es. Finalement, avec la règle de coefficient qui a été retenue, nous terminons 6e. Je suis satisfait de ce classement après avoir atteint la 8e place la saison dernière. Ça valide le travail qu’on a fait les années précédentes, même si notre vraie place, c’est 5e.

Le Stade de Reims se prépare-t-il à jouer la Ligue Europa la saison prochaine ?

On s’y prépare et si on doit jouer l’Europe, on

d’argent pour les clubs, entre les remboursements aux abonnés et aux hospitalités et les droits télé perdus qui sont assurés par un prêt, mais qu’il faudra rembourser. Économiquement, la Ligue 1 va décrocher, c’est sûr, mais ça n’aura pas la même portée pour tous les clubs. Je pense à ceux qui sont très axés sur le trading de joueurs qui ne savent pas comment seront valorisés leurs joueurs qui n’auront pas joué pendant plusieurs mois. Ce n'est pas notre cas, car nous faisons du trading raisonnable. En plus, nous avons anticipé dans nos comptes la vente de Rémi Oudin (parti à Bordeaux cet hiver) qui sera effective au 1er juillet.

Vous préparez-vous à devoir jouer à huis clos la saison prochaine ?

Je ne suis pas un grand fan des matches à huis clos, car je suis un président passionné par le football. Un match à huis clos, ça n’a pas la même Le président du Stade de Reims Jean‐Pierre Caillot, le 22 janvier 2020, teneur, on ne partage pas les mêmes choses avant Reims ‐ Paris SG. © l'Hebdo du Vendredi qu’avec le public. Et puis, économiquement, au n’ira pas pour faire de la figuration. J’ai récemComment allez-vous préparer la saison moment de présenter mes comptes à la DNCG ment dit à un président de club que cette année, 2020-2021, qui démarrera le 23 août ? (Direction nationale du contrôle de gestion), je ne nous avions battu le PSG, Marseille et Rennes, Vu la période anormale de coupure, il faudra plus sais absolument pas comment je vais pouvoir que les six semaines habituelles de préparation et vendre ma campagne d’abonnement pour la saitrois équipes qui vont jouer la Ligue des chamon sera plutôt sur un timing de huit semaines. Il son prochaine. Je ne sais pas si les matches vont pions l'an prochain. Finalement, on avait peutêtre déjà une équipe pour jouer la Coupe y a encore des incertitudes, se jouer à huis clos et si le mais je ne pense pas qu’on d’Europe ! Mais c’était une plaisanterie… « Notre vraie place, public est autorisé, on ne sait jouera de qualifications pour pas non plus quel pouvoir c’est 5e » Est-ce que cela va changer votre la Coupe d’Europe en août. d’achat les gens qui ont été On reprendra donc comme recrutement ? fortement impactés par cette Le recrutement, on y travaille toute l’année. tout le monde, huit semaines avant le 23 août, crise seront prêts à mettre pour revenir à Delaune.

Cette année encore, on a essayé d’anticiper en remais avant de démarrer les entraînements, il y Ça joue beaucoup sur le montage du budget de crutant, dès le mercato d’hiver, Kaj Sierhuis et aura évidemment des tests médicaux très poussés l’année prochaine. S'il faut jouer à huis clos, on Wout Faes, et en prolongeant récemment trois et des phases de détection du Covid-19. le fera, mais ce n’est pas la plus belle image du joueurs très importants (Yunis Abdelhamid, Mofootball. reto Cassama et Marshall Munetsi). On est relaQuelles conséquences économiques tivement serein pour l’équipe qu’on va composer peut avoir la crise sanitaire sur votre Propos recueillis par Simon Ksiazenicki et mettre à disposition de l’entraîneur la saison club ?

L’arrêt de la saison va entraîner une grande perte prochaine.

Basket-ball

Le geste des abonnés qui fait « chaud au cœur »

L

Avec l'arrêt de la Ligue 1 entériné après la 28e journée, le public de Delaune s'est vu privé des cinq dernières rencontres que le club champenois devait jouer à domicile. Dès lors, le club a laissé trois options à ses abonnés et détenteurs de billets : un avoir en billetterie pour la saison prochaine, un bon d’achat pour la boutique ou un don au club. « Rembourser les billets, les abonnés et les hospitalités représentait 2,4 M€, c’était difficile dans ce contexte, justifie Jean-Pierre Caillot. Aujourd’hui (mercredi), on constate que 26 % des abonnés ont décidé de faire un don sec au club, 30 % ont choisi un avoir en boutique et le reste un avoir en billetterie pour la saison prochaine. C’est assez incroyable et ça fait chaud au cœur. On se veut un club proche du public, des abonnés et de Rémois et dans un cas comme celui-là, ils nous le rendent bien. » Les supporters des Ultrem 1995 ont encouragé les abonnés, dans un communiqué, à ne pas demander de remboursement ou d'avoir.

Saison blanche pour le CCRB et la Jeep Elite

e Champagne ChâlonsReims Basket, 14e au moment de l'interruption de la Jeep Elite le 12 mars dernier, est désormais fixé. Réunis mercredi en assemblée générale par la Ligue nationale de basket, les acteurs de la Jeep Elite et de la Pro B (représentants des clubs, de la LNB, FFBB, joueurs, coachs, arbitres et médecins) devaient en effet se prononcer sur l'issue de la saison 2019/20 et les modalités de la prochaine. Ils ont voté en majorité en faveur du scénario qui qualifie la saison écoulée de L'option de la saison blanche a été retenue par les acteurs de saison blanche. Il n'y a donc pas la Ligue Nationale de Basket. © l'Hebdo du Vendredi de champion, ni de promu, ni de relégué, en Jeep Elite comme en Pro B. Les mêmes clubs repartiront en 2020/21, avec au bout de chaque championnat deux descentes et deux montées. Autre décision importante : les matches de la saison 2020/21 ne se joueront pas à huis clos, « sauf circonstances exceptionnelles ». La Ligue nationale de basket espère pouvoir démarrer la prochaine saison le 15 septembre.

J.D

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MAISONS CAMPAGNE

EXCLUSIVITÉVERZY, village du vignoble bien desservi, maison indépendante, de plain-pied, de 5 pièces principales comprenant salon avec cheminée, cuisine équipée, 4 chambres et SDD. Ensemble bien entretenu. Fenêtres bois double vitrage, volets roulants électriques. Sous/sol total avec partie garage (2 voitures). Terrasse sur jardin. Parcelle de 461 m². CC au gaz. DPE : F - Honoraire charge vendeur.

Prix : 210 000 €

TERRAIN A BATIR VIGNOBLE

Terrain à bâtir d'une surface d'environ 609 m². Dépendance et garage sur le terrain. Honoraire charge vendeur Prix : 82 000 €

DISTRICT

Terrain à bâtir viabilisé d'une surface de 834m² - ENVIRONNEMENT CALME ET AGREABLE - Honoraire charge vendeur.

Prix : 220 000 €

EXCLUSIVITEAMBONNAY, Ensemble composé d'une maison d'habitation d'une surface habitable d'environ 132 m² comprenant entrée, salon/séjour 43m² avec cheminée, cuisine, 3 chambres et un bureau, chauffage au fuel. Dépendance aménagée d'une surface habitable de 173 m² avec vaste garage de 40 m², le tout sur 1186 m² de terrain clos.

Classe Energie : E - Honoraire charge vendeur.

Prix : 250 000 €

SECT RILLY LA MONTAGNE maison ancienne entièrement rénovée, d'environ 300 m², comprenant grand séjour de VIGNOBLE - Ensemble composé d'une maison d'habitation d'une surface habitable de 235m² comprenant au 48 m², cuisine équipée de 18 m², une chambre, lingerie, bureau au RDC.A l'étage : 6 chambres, une SDB et deux SDD. RDC : Entrée, salon, cuisine, séjour, SDB/WC. A l'étage : 5 chambres, 3 SDB et dépendances d'environ 500 m². Jardin Pièces diverses annexes (atelier, bûcher, salle de jeux etc.) Garage trois voitures. Ensemble en très bon état général. JarPrix : 530 000 € en surplomb. Stationnements - A RENOVER - Classe Energie :Vierge Honoraire charge vendeur. Prix : 262 000 € din intérieur clos de murs. Classe énergie : B. Honoraire charge vendeur.

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Sorties

Du 29 mai au 4 juin 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Galerie d'art

Pachir'Art : un modèle virtuel, des œuvres bien réelles La Châlonnaise Angélica Talata Benivo et son équipe ont imaginé un concept novateur pour promouvoir l'art, en le rendant accessible au plus grand nombre. La galerie Pachir'Art regroupe une centaine d'œuvres en ligne et proposera bientôt une exposition virtuelle pour booster les ventes.

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'un naturel curieux et déterminé, Angélica Talata Benivo a mis sa fibre artistique au service de son parcours professionnel. Diplômée d'un DUT en commerce et d'une Licence en communication, elle découvrait les joies de l'entrepreneuriat en 2018, à l'âge de 20 ans. « C'était le bon moment pour me lancer ce défi, se souvient-elle. J'ai dû me former et j'apprends encore tous les jours, mais je crois en mon projet. » Symboliquement, elle l'a baptisé « Pachir'Art » en clin d'œil au pachira, une plante aquatique d'Amérique du Sud dont les feuilles palmées, selon les croyances asiatiques, pourraient attraper la bonne fortune et la conserver précieusement au cœur de son tronc torsadé. Avec l'aide de plusieurs talents artistes, développeurs commerciaux, webmaster

Angélica Talata Benivo lance un appel aux artistes qui souhaiteraient rejoindre Pachir'Art. © l'Hebdo du Vendredi

-, cette galerie en ligne s'est joliment étoffée, Quant au modèle économique, il repose sur le notamment pendant le confinement. Photogra- principe de l'incrémentation. Concrètement, l'acheteur peut opter pour phies, pastels, huiles et une œuvre originale, acryliques ou encore porŒuvres originales moyennant un budget de traits africains : elle propose et reproductions 275 à 1 500 euros, ou pour désormais une centaine d'œuvres à acquérir. « Nous sa reproduction, à partir de travaillons avec trois artistes, dont deux Ré- 60 euros. Plus les reproductions sont nommois. Ceux qui souhaitent nous rejoindre sont breuses, plus leur prix de vente progresse. Les premiers acquéreurs bénéficient ainsi des tarifs les bienvenus. »

Flâneries Musicales - Reims

Sonia Legendre 4 Infos : pachir-art.com, contact@pachir-art.com, 06 16 32 19 80.

Chine

Une semaine de concerts en septembre

Grand retour des puces

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ontrainte d'annuler son festival cet été en raison de l'épidémie de coronavirus, l'association des Flâneries Musicales annonce son retour pour la rentrée de septembre, « si les conditions nous le permettent ». En effet, l'équipe donne rendez-vous du 15 au 20 septembre pour une série de concerts visant « à renouer avec les En septembre, les Flâneries Musicales organiseront Flâneries et inscrire l’espoir de neuf concerts dans divers lieux emblématiques du patri‐ jours meilleurs ». moine Rémois. © l'Hebdo du Vendredi Neuf concerts payants S'il n'est donc pas question d'une édition semblable à ce qui est proposé habituellement lors de la saison estivale, cette version offrira tout de même à tous les amoureux de musique classique une semaine de concerts où sont attendus des artistes de renom, un Ensemble, un Orchestre, du piano, du violon, ou encore des choristes, sans oublier un concert à destination des enfants. Au total, ce sont neuf rendez-vous organisés dans différents lieux emblématiques du patrimoine Rémois qui seront proposés lors de ces six jours. Neuf concerts qui seront payants. « En cette période difficile, notamment pour le monde de la culture, nous ne pouvions pas proposer quelque chose de gratuit, justifie Hortense Steinmann, responsable communication du festival. Les artistes comme les personnels qui s'occupent du montage des scènes ont besoin de travailler et d'être payés au prix juste. Néanmoins, on travaille sur un tarif unique, inférieur à 30 euros, afin que les concerts soient accessibles au plus grand nombre ».

La programmation en détails de cette édition raccourcie des Flâneries Musicales devrait être dévoilée très prochainement. En attendant, l'équipe du festival remercie ses partenaires, la Ville de Reims, la région Grand Est, le département de la Marne et ses mécènes, « qui lui ont permis de reprendre le chemin de la musique ».

4 Infos : flaneriesreims.com

les plus attractifs. « Nous limitons à trente les reproductions d'une même œuvre, mais notre objectif, c'est de rendre l'art accessible à tous. Avec l'accord de l'artiste, un imprimeur d'art vitryat photographie les œuvres et retravaille ces images pour les retranscrire le plus fidèlement possible. » A l'arrivée, la société d'Angélica touche 60 % de la vente, les 40 % restants reviennent au créateur. « Nous gérons toute la communication, la mise en ligne et la valorisation des œuvres, leur vente, leur envoi, etc. C'est un service clés en main. L'incrémentation permet aussi aux artistes d'augmenter leur cote. » Et parce qu'une œuvre ne s'apprécie pas autant sur Internet que de visu, l'équipe organise des réunions « Super art » chez l'habitant. « Elles fonctionnent comme les réunions Tupperware, avec des offres de bienvenue et des cadeaux. » En stand-by à cause de la crise du coronavirus, les impressions et les livraisons peuvent désormais reprendre. Autre astuce imaginée pour développer les ventes : une exposition virtuelle sur le thème de l'art africain, à découvrir en ligne dès le 1er juin.

J.D

epuis les Europuces à Reims fin février, la saison de la chine est à l'arrêt. Et si le marché aux puces de Châlons figure déjà parmi les incontournables dans la Marne, il devrait attirer encore plus de visiteurs dans le contexte actuel. Du côté des exposants, tous professionnels, les organisateurs affichent plus que complet. « On a même dû refuser des marchands, regrette l'antiquaire Patrick Pierrejean, cheville ouvrière de ce rendez-vous, que portent l'Ucia-Les Vitrines depuis un quart de siècle Très attendu des chineurs, le marché aux puces de Châlons bientôt. Ils seront plus d'une ving- réunira une vingtaine de professionnels, ce dimanche. taine au total. Habituellement au © l'Hebdo du Vendredi mois de mai, il est plus difficile de les fédérer car beaucoup d'autres brocantes se tiennent en même temps dans les villages. Ce n'est pas le cas cette année et nous sommes les premiers à obtenir les autorisations. On les installera sur toute la place Godart, mais on ne peut pas pousser les murs, malheureusement. » D'autant que le jour J, on ne badinera pas avec les mesures de sécurité sanitaire qui s'imposent : gel hydroalcoolique, sens de circulation, entrée et sortie distinctes (en face des halles) et évidemment, accès limité à 100 personnes. « On fonctionnera sur le même modèle que pour le marché aux fleurs, dimanche dernier. Les échos sont positifs, ça a bien marché. » L'événement doit aussi son succès à sa convivialité. Là encore, si les gestes barrières restent de mise, les retrouvailles entre aficionados promettent d'être intenses. Parmi les trésors à dénicher au gré des étals : jouets anciens, luminaires, mobilier de jardin, bibelots horlogerie, etc. « Des produits authentiques, de toutes les époques, pour tous les goûts et tous les budgets. Ils annoncent du beau temps, la journée va être sympa. » Forcément.

S.L 4 Marché aux puces dimanche 31 mai de 6 h à 18 h, place Godart. Accès libre (petite restauration sucrée sur place). Infos: 03 26 68 80 35, lesvitrines.ucia@foiredechalons.com.

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Sorties

Du 29 mai au 4 juin 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Chine – Châlons

Grand retour des puces

D

epuis les Europuces à Reims fin février, la saison de la chine est à l'arrêt. Et si le marché aux puces de Châlons figure déjà parmi les incontournables dans la Marne, il devrait attirer encore plus de visiteurs dans le contexte actuel. Du côté des exposants, tous professionnels, les organisateurs affichent plus que complet. « On a même dû refuser des marchands, regrette l'antiquaire Patrick Pierrejean, cheville ouvrière de ce ren- Très attendu des chineurs, le marché aux puces de Châlons dez-vous, que portent l'Ucia-Les réunira une vingtaine de professionnels, ce dimanche.

Vitrines depuis un quart de siècle © l'Hebdo du Vendredi bientôt. Ils seront plus d'une vingtaine au total. Habituellement au mois de mai, il est plus difficile de les fédérer car beaucoup d'autres brocantes se tiennent en même temps dans les villages. Ce n'est pas le cas cette année et nous sommes les premiers à obtenir les autorisations. On les installera sur toute la place Godart, mais on ne peut pas pousser les murs, malheureusement. » D'autant que le jour J, on ne badinera pas avec les mesures de sécurité sanitaire qui s'imposent : gel hydroalcoolique, sens de circulation, entrée et sortie distinctes (en face des halles) et évidemment, accès limité à 100 personnes. « On fonctionnera sur le même modèle que pour le marché aux fleurs, dimanche dernier. Les échos sont positifs, ça a bien marché. » L'événement doit aussi son succès à sa convivialité. Là encore, si les gestes barrières restent de mise, les retrouvailles entre aficionados promettent d'être intenses. Parmi les trésors à dénicher au gré des étals : jouets anciens, luminaires, mobilier de jardin, bibelots horlogerie, etc. « Des produits authentiques, de toutes les époques, pour tous les goûts et tous les budgets. Ils annoncent du beau temps, la journée va être sympa. » Forcément.

Sonia Legendre 4 Marché aux puces dimanche 31 mai de 6 h à 18 h, place Godart. Accès libre (petite restauration

L’horoscope BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

De nouvelles sensations avec des émotions jusquelà inconnues… c’est le menu de la semaine. Vous vibrerez sur la fréquence de la nouveauté, et c’est tant mieux car cette vibration vous plaira.

On ne peut pas dire que votre vie affective sera au centre de votre attention. Il sera temps de vous concentrer sur le travail à faire et sur les idées à promouvoir pour ouvrir un nouveau champ de possibles.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

C’est une période de questionnement sur les aspects les plus concrets de votre vie, avec parfois la nécessité de repartir sur de nouvelles bases. Une vision plus claire vous guidera dans vos choix

Vous ne manquerez pas d'opportunités d'agir mais vous serez la plupart du temps tiraillé(e) entre l'envie d'avancer, de saisir la balle au bond et la peur de sortir de votre zone de confort.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Jupiter, dans votre ciel, vous soutiendra ! Vous récolterez ce que vous sèmerez et vos qualités seront valorisées. Tout un programme passionnant, pour une semaine riche de surprises !

La semaine vous permettra de négocier une évolution positive de votre situation. C’est le moment de vous engager sur la voie qui vous mènera vers d’importants changements existentiels et privés.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Des changements importants seront en cours au niveau de votre vie professionnelle et il conviendra d’y accorder beaucoup d’attention car certaines situations pourraient tourner à votre désavantage.

LION du 23.07 au 22.08 Est-ce raisonnable de vivre encore au jour le jour ?

Il n’en reste pas moins que la semaine vous permettra de bénéficier de belles opportunités, tant professionnelles que relationnelles

VIERGE du 23.08 au 22.09 Bonne nouvelle ! Votre pouvoir d'achat risque d'augmenter. Vous aurez les moyens de démarrer la réalisation de certaines de vos ambitions. Vous n'êtes pas à l'abri d'une bonne surprise.

sucrée sur place). Infos: 03 26 68 80 35, lesvitrines.ucia@foiredechalons.com.

Ce ne sont pas les opportunités à saisir qui feront défaut, mais encore faudra-t-il éviter les miroirs aux alouettes… Le discernement sera donc nécessaire, ainsi que la chasse au gaspillag

VERSEAU du 21.01 au 19.02 C'est une véritable embellie qui se profile à l’horizon. Vos conditions de vie auront tendance à s’améliorer, ce qui pourrait vous inciter à faire des extras et d’autres abus…restez raisonnable.

POISSON du 20.02 au 20.03 Sans qu’il y ait péril en la demeure, le secteur de votre vie financière sera exposé à la nécessité d’une révision pour éliminer les dépenses inutiles.

Vous devrez garder la tête froide, au moins un peu.

Benoît Melvhille

Météo Vendredi

Dimanche

Samedi

8° 24°

8° 24°

9° 23°

Lundi

12° 26°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Bonne

Bonne

Bonne

La CLCV vous informe Coronavirus et difficultés de remboursement d’un prêt Face aux pertes de revenus dues à la crise sanitaire du coronavirus, un certain nombre d’emprunteurs risquent de rencontrer des difficultés pour rembourser leur crédit immobilier ou à la consommation.

Dans certains cas, les contrats de prêt permettent le report partiel ou total ou la réduction des mensualités en cas de difficultés financières. Cependant , si le contrat de crédit ne le prévoit pas explicitement, la banque peut refuser votre demande. Dans ce cas, vous pouvez obtenir une suspension judiciaire des échéances du prêt. L’article L. 314-50 du Code de la Consommation prévoit que l’emprunteur peut solliciter la suspension des échéances du prêt. Il doit alors saisir le tribunal judiciaire afin d’obtenir des délais, pendant au maximum deux ans. Durant ce délai, aucune échéance ne sera due. Il peut aussi demander qu’au cours de ces deux années, les sommes ne produiront pas d’intérêts.

CLCV de la Marne - Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com