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TRAVAUX

L'été de tous les chantiers

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MUNICIPALES

Toujours quatre candidats au second tour p. 5 COLLÈGES

ET LYCÉES

Reprise progressive dans la Marne

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TOURISME

La réouverture des bars et des restaurants, ce mardi, était très attendue. Gros succès pour les terrasses place de la République, parfois même au détriment des mesures de sécurité sanitaire imposées. Le virus, lui, circule toujours. p. 3

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Les balades en barque préparent leur retour p. 14

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Humeurs

ÉDITO

Du neuf avec du vieux ?

Souvenez-vous, il y a à peine deux mois, la plupart d’entre nous osaient à peine sortir de chez eux. Il fallait d'abord remplir soigneusement une attestation, puis affronter quelques quidams qu’on soupçonnait tous d’être contagieux, alors même que personne n’arrivait à mettre la main sur un masque. Cette période semble bien lointaine. Les masques tombent, au sens propre, à mesure que les libertés de circuler et de consommer se rétablissent, pendant que la Covid-19 continue de tuer plusieurs dizaines de personnes chaque jour.

La tentation légitime de retrouver la vie d’avant s’impose à tous, même s'il fut dit que le monde d’après serait différent.

Pour cela, la relance économique est présentée comme la seule solution face à la crise qui couve et l’Union européenne s’apprête à emprunter 750 milliards d’euros pour redémarrer la machine. Orienté autour de quatre piliers (protection sanitaire, relance budgétaire, transition écologique et numérique et souveraineté économique et européenne) et présenté comme historique, ce plan ne prévoit néanmoins pas de chambouler notre système. Les pays bénéficiaires devront surtout tenir compte des recommandations de la Commission européenne, laquelle a toujours placé au cœur de ses préoccupations la croissance, la libre concurrence, la flexibilité du marché du travail, la réduction des déficits, la baisse des dépenses publiques. Les premiers plans en faveur de l’automobile et l’aéronautique, qui alimenteront les géants du secteur, ont été maquillés en vert, mais ne remettront pas en cause notre rapport aux transports. Les milliards affectés au soutien du tourisme ne permettront pas de s’interroger sur les travers du tourisme de masse. Même le secteur de l’armement a demandé son plan de relance et devrait l’obtenir puisque l’Hexagone est le troisième pays exportateur d'armes dans le monde et que près de 200 000 emplois en dépendent. La crise sanitaire pourrait être l’occasion de dépasser notre modèle productiviste et de répondre à des questions capitales : qui produit quoi, comment et pour qui ? Mais l’urgence économique et sociale est telle que nous n’avons pas le temps de nous poser ces interrogations essentielles. Le monde d’avant doit être sauvé, quoi qu’il en coûte.

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

www.lhebdoduvendredi.com L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde.

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Urgence environnementale

© l'Hebdo du Vendredi

Ce vendredi 5 juin, c'est la journée mondiale de l'environnement. L'occasion de mesurer le chemin restant à parcourir pour limiter les dérèglements climatiques. On le sait, le confinement a eu des effets spectaculaires sur l’environnement et la biodiversité. Jamais, le monde n'avait enregistré une telle chute des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, entre janvier et mai, la baisse des émissions de CO2 a atteint 8,5 %. Le problème, c'est donc qu'il aura fallu que la vie économique s'arrête alors que selon un rapport de l’ONU, publié en septembre 2019, pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, les émissions de gaz à effet de serre doivent baisser de 7,6 %... chaque année jusqu'en 2030. Et pendant ce temps-là, les températures ont continué de s'affoler, en particulier dans le nord de la France, avec une hausse moyenne de 1,7 °C selon Météo France, si bien que 2020 pourrait bien devenir, en plus d'être celle de la Covid-19, l'année la plus chaude jamais enregistrée.

La nouvelle chanson des soignants Après le succès du titre « Les battements » sur le web, Beny Charbit, médecin anesthésiste au CHU de Reims, dévoilera ce vendredi 5 juin une nouvelle chanson composée par ses soins, avec la complicité de plusieurs musiciens. Intitulée « Là pour vous », elle s'accompagne d'une vidéo touchante à découvrir sur la page Facebook et la chaîne Youtube « BenyMusique ».

Les soldes officiellement décalées

© DR

L'épidémie n'est pas finie Malgré le déconfinement et la réouverture des bars et des restaurants, la crise sanitaire n'est pas encore derrière nous. Pour preuve, les chiffres issus du tableau de bord quotidien publié par l’Agence régionale de santé.

Ainsi, au 2 juin, 1 961 personnes restaient hospitalisées pour cause de co© l'Hebdo du Vendredi ronavirus dans le Grand Est, dont 129 dans les établissements sanitaires de la Marne. Ce sont certes six de moins que la veille, mais onze patients restent en réanimation ou en soins intensifs. Depuis le début de l’épidémie, 3 443 personnes hospitalisées pour Covid-19 sont décédées dans les établissements sanitaires du Grand Est, dont 257 dans la Marne. La veille de la publication de ces données, on comptait trois décès de moins dans notre département. L’épidémie n’est donc pas finie.

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a annoncé, mardi 2 juin, que les soldes d'été, dont le lancement était initialement prévu le 24 juin, démarreront le 15 juillet. Elles dureront quatre semaines, soit jusqu'au 11 août inclus. Une décision prise en tenant compte des demandes des petits commerçants, dont les magasins sont restés longtemps fermés à cause du coronavirus. « Donner trois semaines de plus en démarrant les soldes au 15 juillet, c'est permettre aux petits commerçants de reconstituer leur trésorerie. Je pense que c'est une question d'efficacité économique, mais aussi de justice. Et les deux peuvent parfaitement se concilier », a justifié Bruno Le Maire sur RTL.

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À la une

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Bars et restaurants

L'euphorie des retrouvailles Ce mardi 2 juin marquait la réouverture très attendue des cafés et des restaurants.

La plupart des professionnels ont redoublé d'imagination pour instaurer les mesures sanitaires imposées par le gouvernement.

Sur les terrasses, les retrouvailles ont été si denses qu'on en aurait presque oublié le virus...

Fish. Il faut rester vigilant. L'euphorie de la reprise a été difficile à gérer. Certains clients n'avaient pas de masque pour entrer, on en proposera donc à la vente. » Même constat pour Yohann Cossavella, l'un des trois associés du Sacobri, qui en appelle à la responsabilité collective. « On a fait la police en refusant le service au bar et en demandant aux gens de ne pas consommer debout. On réfléchit à d'autres solutions pour que les règles soient mieux respectées. » En espérant que ces débordements ne portent pas préjudice aux uns ou aux autres...

Sonia Legendre

C

omme ses confrères, Fabien Souply, maître restaurateur et patron de la maison homonyme située faubourg Saint-Antoine, a subi la fermeture imposée par le gouvernement face au coronavirus. Mais son système de vente à emporter a connu un franc succès. « Je pense qu'on le maintiendra. Certains clients sont partagés entre l'envie de se retrouver et la crainte du virus. » Les réservations, pourtant, se multiplient, notamment à l'approche de la fête des Mères, ce dimanche. « On ouvrira exceptionnellement pour l'occasion. Même si l'activité partielle nous a permis de garder le cap, on redémarre en effectif réduit. Si on arrive à 50 % de notre chiffre, hôtel et restaurant confondus, ce sera bien. » En amont, l'équipe a dû réinventer son fonctionnement et l'espace. Distance entre les tables, suppression des nappages, poivre et sel à la demande et cartes consultables à distance grâce à un QR code. « On peut accueillir 40 couverts dans cette configuration, contre 60 habituellement. » L'établissement devait célébrer son 90e anniversaire le 1er mai. « On essaie de relativiser. Notre maison a connu la guerre. Aujourd'hui, on a l'eau courante, l'élec-

Vers une exonération des droits de terrasse Les consommateurs ont pris d'assaut les terrasses des bars, place de la République. © l'Hebdo du Vendredi

tricité, et surtout la santé ! » Alex Quistrebert gère le bar de la place aux Chevaux depuis une vingtaine d'années. Et ces derniers mois se sont avérés très compliqués pour lui. Les ventes de tabac ont continué pendant le confinement, pas celles des boissons. « Je n'ai pas la trésorerie d'un bureau de tabac traditionnel, explique-t-il. J'ai dû fermer quelques jours, faute de pouvoir réapprovisionner les stocks.

Pour quelqu'un qui ne s'arrête jamais en temps normal, c'est difficile. J'ai aussi été contrôlé plusieurs fois, alors que certains bars du centre-ville continuaient à travailler. » Il ne dispose pas de terrasse, mais propose quelques tables devant son établissement en plus des salles intérieures, pour que les gens puissent se poser et retrouver la convivialité des lieux. Quant à sa perte de chiffre d'affaires, il est catégorique : les banques et les

assurances n'ont pas joué leur rôle. « Je les paie pourtant grassement depuis des années. L'Etat nous a imposé cette fermeture administrative et maintenant, il veut nous faire croire qu'il va nous aider. L'argent public doit servir à autre chose.

J'espère que cette période amènera les gens à réfléchir. » Mardi soir, les terrasses place de la République était noires de monde. Seul bémol : dans certains bars, la joie des retrouvailles a rapidement pris le pas sur les dispositifs de sécurité prévus : masques en option pour plusieurs serveur(se)s et pour les consommateurs circulant à l'intérieur, tablées reconstituées à volonté, danses improvisées et embrassades. Une ambiance survoltée qui, aussi agréable à voir soit-elle, pose question sur l'aspect sanitaire. « Le virus n'est pas derrière nous, concède Stéphane Michelet, patron du Red

La mairie de Châlons a prévu plusieurs mesures pour accompagner cette reprise d'activité, à commencer par l'agrandissement des terrasses. « On a doublé les espaces dédiés sur le secteur République, Foch, Poissonniers et Lombards, détaille Ludovic Chassignieux, l'adjoint en charge du centre-ville.

Deux rangées de stationnement sont supprimées place de la République et on affinera les choses au cas par cas, en fonction des demandes. L'idée étant de donner la possibilité aux cafetiers et aux restaurateurs de faire au mieux, à défaut de pouvoir faire autant qu'avant. » Les « chèques de relance » imaginés avec l'Ucia sont désormais valables dans ces établissements. « La seule condition pour que les professionnels puissent y participer, c'est de signer la convention qui nous lie à la plate-forme « achetezachalons ». On atteindra bientôt les 350 000 euros de chiffre d'affaires grâce à ce dispositif. » La Ville prévoit également l'exonération des droits de terrasse sur toute l'année 2020, sous réserve qu'elle soit adoptée par le conseil municipal le 13 juin. Soit l'équivalent d'un manque à gagner de 60 000 euros.

Interview - Joël Oudin

« Si un cluster se déclare, on ferme immédiatement ! » Au lendemain de la réouverture des restaurants et des bars, Joël Oudin, qui préside l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), alerte les professionnels et les consommateurs marnais quant au respect des mesures de sécurité sanitaire. Si les débordements observés le 2 juin se reproduisent, les sanctions tomberont.

Comment évaluez-vous l'impact de la crise sanitaire sur la profession à court et moyen termes ?

Les cafetiers et les restaurateurs n'ont réalisé aucun chiffre d'affaires pendant deux mois et demi. Hormis quelques exceptions, les assurances ne remboursent rien. Le constat est aussi lamentable pour les banques. Au lieu de les verser aux commerçants, certaines ont utilisé les indemnités accordées par le gouvernement pour combler leurs découverts. Quant au Prêt garanti par l'Etat, il n'est autorisé que dans un cas sur deux.

Autrement dit, on ne prête qu'aux riches et on laisse de côté les plus fragiles. Chez nous, la deuxième vague ne sera pas sanitaire mais éco-

nomique. Dans la Marne, au moins 30 % des établissements sont dans une situation financière délicate. Je pense qu'il faut s'attendre à de mauvaises surprises avant Noël. La loi n'a pas imposé aux hôtels de fermer, mais faute de clients, beaucoup ont quand même dû le faire. A ce stade, les taux de remplissage sont de 5 ou 6 % en moyenne, 20 % pour les meilleurs, mais c'est rare. Sachant qu'un hôtelier perd de l'argent en dessous de 60 %. Les choses vont reprendre progressivement, mais il faudra réussir à passer cette année.

Tous les établissements, ont-ils pu rouvrir le 2 juin ?

Quasiment tous, sauf lorsque c'était impossible techniquement. Certains n'ont pas pu être livrés à temps par leurs fournisseurs. Je pense que le gouvernement a fait une erreur en nous annonçant cette réouverture si tard. Il ne nous restait que le vendredi pour passer nos commandes, sachant qu'on avait ensuite un week-end de trois jours. On aurait pu se ravitailler plus facilement en l'apprenant deux ou trois jours plus tôt.

Vous avez passé votre soirée au centre-ville de Reims mardi. Verdict ? Et dans les autres villes ?

Notre crainte, c'était que les clients ne sortent pas.

Joël Oudin, président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie © DR

Soit par peur du virus, soit parce qu'ils avaient déjà d'autres frais depuis le déconfinement. Au final, ils étaient bien au rendez-vous et ils ont consommé. Sans masque, ni distanciation physique. A Reims, le centre-ville était impénétrable !

On pense qu'il y avait plus de 7 000 personnes, c'était absolument bondé. On se serait cru à la Fête de la musique. Les retours sont à peu près les mêmes pour Châlons et Epernay. Sur le plan économique, c'est reparti nettement plus fort que ce qu'on pensait.

Sur le plan sanitaire, en revanche, peut mieux faire... Quel message adressez-vous aux professionnels et aux consommateurs ?

Pour les masques et la distance entre les tables, les patrons comme les serveurs ont quasiment tous joué le jeu. Mais un peu plus tard dans la soirée, les chaises et les tables se sont retrouvées au milieu de la place, les clients consommaient debout et se réunissaient à plus de dix sur une même table. La mairie va mettre à notre disposition de l'espace supplémentaire pour les terrasses. N'allons pas gâcher cela ! Nous avons envoyé un mail à l'ensemble de nos adhérents. Ils scient la branche sur laquelle ils se trouvent. Les règles sont strictes : interdiction de laisser entrer les gens dans les établissements sans masque et de les servir s'ils ne sont pas assis. Les contrôles vont commencer à tomber et ceux qui dérogent seront mis en demeure. Malheureusement, on risque d'avoir des fermetures administratives. Soyons patients.

Si tout le monde y met du sien, d'ici trois semaines, les choses iront mieux et les mesures seront peut-être levées. Mais si demain, un cluster se déclare à Reims ou ailleurs, on ferme tous immédiatement !

Propos recueillis par Sonia Legendre

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Travaux

La folie des chantiers La restructuration du grand Jard redémarre

Le déconfinement s'est accompagné d'une reprise dynamique des travaux, un peu partout dans Châlons. Tour d'horizon (non exhaustif !) des chantiers en cours et à venir...

Fouilles préventives sur le secteur Notre-Dame

La rénovation du pont Jaurès démarrera le 8 juin. © l'Hebdo du Vendredi

Les fouilles archéologiques s'achèvent rue de Vaux, au pied de la collégiale Notre‐Dame. © l'Hebdo du Vendredi

En amont de la requalification de l'îlot Notre-Dame, reportée à l'automne, des travaux préparatifs se sont répartis ces dernières semaines entre la collégiale, la place Tissier, les rues Léon-Bourgeois, Grande-Etape et de Vaux. Au programme : désamiantage et rabotage de la voirie, fouilles archéologiques puis réfection des enrobés. Les fouilles en question se terminent et l'équipe de l'Institut national de recherches archéologiques (Inrap) aura trois mois pour rendre sa copie à la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), qui a prescrit ce diagnostic préventif. Il se déploie sur une zone qui, d'après les archives, recouvre l'ancienne voie romaine reliant Lyon à Boulogne-sur-Mer. Et si beaucoup d'analyses restent à réaliser, les experts ont d'ores et déjà découvert plusieurs vestiges intéressants, notamment des éléments de l'époque antique et médiévale ainsi que les traces d'une occupation datant de l'âge des métaux, rue Léon-Bourgeois.

Cure de jouvence pour le pont Jaurès Programmée dans le plan pluriannuel d'investissement dédié aux ouvrages d'art, la réfection du pont Jaurès (ou pont de l'Écluse) débutera le 8 juin et comprendra plusieurs étapes jusqu'à la mi-septembre. La reprise des galeries techniques sous le trottoir, la pose de nouvelles dalles en béton et la rénovation des garde-corps se succéderont jusqu'au 31 juillet pour le côté droit du pont (côté Jards), puis du 3 août au 15 septembre pour le côté opposé. A noter : la voie de circulation automobile la plus proche du trottoir concerné devra être supprimée

pendant ces interventions, mais jusqu'au 3 septembre uniquement, veille de l'ouverture de la Foire. Les entreprises procéderont au rabotage des enrobés et à l'aménagement d'un plateau chemin de l'Écluse aux alentours du 16 septembre, si possible de nuit. Parallèlement, du 10 juin au 2 octobre, le pont fera l'objet d'un nettoyage à haute pression, d'une réparation de ses poutres et ses gabions et d'un traitement spécifique de ses fissures.

La circulation des piétons et des cyclistes sera interdite sur le chemin de halage pendant cette période. En lien avec l'association Avenir 2 roues, la piste cyclable qui longe la rue Jean Jaurès verra disparaître ses candélabres et autres obstacles gênants. Elle sera également prolongée jusqu'au rond-point de l'Hémicycle (côté Jards uniquement, en allant vers la rue de Marne) et permettra aux usagers de ne plus emprunter ce giratoire mais de suivre la piste jusqu'au passage piéton. La municipalité prévoit aussi de moderniser l'éclairage public et d'équiper ce secteur d'une vidéo-protection. Coût total de l'opération : 185 000 euros, dont 15 000 consacrés à l'aménagement cyclable que finance l'Agglo.

La percée du boulevard Victor Hugo permettra bientôt de rejoindre directement le grand Jard. © l'Hebdo du Vendredi

Jusqu'à la fin du mois de juin, les travaux se poursuivent au grand Jard avec la réfection en gravier stabilisé de l'allée qui mène au relais nautique, puis la pose d'un nouvel éclairage public à détection de présence. Objectif : relier le cœur du Jard à son anse, en valorisant l'escalier flambant neuf de la percée Victor Hugo. Deux places de stationnement, dont une réservée aux personnes à mobilité réduite, verront aussi le jour. La municipalité sortante en profitera pour installer des réseaux de fibre optique, comme prévu. Un budget de 120 000 euros est alloué à ce chantier. L'équipe élue le 28 juin devra ensuite se prononcer quant à l'installation ou non d'un système de vidéoprotection sur cet axe.

Nouveaux travaux du côté de la gare À compter du 15 juin et durant huit semaines, de nouveaux travaux avenue de la gare viseront à étendre le réseau d'eau potable et à réhabiliter celui des eaux usées. Evidemment, la circulation risque d'être perturbée sur ce périmètre, notamment rue des Brasseries. En fonction de l'avancée du chantier, une déviation des véhicules sera aménagée pour fluidifier le tout, mais l'accès restera maintenu pour les riverains, les commerces et leurs fournisseurs, les transports en commun et les véhicules de secours. Prochaine étape : la reprise du réseau d'eau de la rue Robert Galley jusqu'à la façade de la gare. La construction du futur pôle multimodal, déjà retardée plusieurs fois, est espérée d'ici la fin de l'année. Sans oublier, là encore, que des élections se joueront entre-temps.

Les travaux se poursuivent au Jard avec la réfection de l'allée menant au relais nautique. © l'Hebdo du Vendredi

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Société

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Municipales 2020

On prend les mêmes...

EN BREF Benoist Apparu testé positif au coronavirus

Les prétendants au second tour de l'élection municipale avaient jusqu'au mardi 2 juin pour déposer officiellement leurs candidatures. Aucune liste n'a fusionné, mais les échanges entre les candidats « de gauche » ont été particulièrement véhéments.

Via une vidéo publiée sur Facebook, le maire sortant de Châlons, Benoist Apparu, a rendu public le résultat positif du test Covid-19 réalisé de son propre chef le vendredi 29 mai. Un test préventif, en amont d'un week-end qu'il devait passer en famille.

Asymptomatique, il est placé en quatorzaine et a prévenu les personnes avec lesquelles il a été en contact ces derniers temps. Les médecins et l'Assurance maladie prendront le relais, dans le cadre du dispositif de suivi mis en place par le gouvernement.

Dans les faits, cette contamination ne changera pas grand-chose à son quotidien professionnel et municipal, déjà rythmé par les échanges à distance depuis plusieurs semaines. Le prochain conseil municipal, fixé le 12 juin, se déroulera comme prévu en visioconférence et la campagne pour le second tour des élections ne débutera officiellement que le 15 juin, date à laquelle il aura terminé son confinement. Mais Benoist Apparu souhaitait partager cette information « par devoir de transparence vis-à-vis des Châlonnais(es) » et rappeler que « la circulation du virus continue.

Il faut donc aussi continuer à respecter les gestes barrières, à porter le masque lorsque vous êtes en contact avec du public et à rester à un mètre de distance de ceux qui vous sont chers. » Comme quoi, personne n'est à l'abri.

S

ans grande surprise, les quatre listes présentes au premier tour de l'élection municipale sont de nouveau en lice. Celles de Benoist Apparu, le maire sortant (« J'aime Châlons génération 2020 »), et d'Alan Pierrejean (« Châlons c'est vous ») n'ont pas fusionné, comme l'avaient indiqué l'un et l'autre. Pas de rapprochement non plus entre Dominique Vatel (« Les Châlonnais-es ensemble à gauche ») et Rudy Namur (« Notre passion c'est Châlons »), pourtant tous les deux estampillés à gauche. Indirectement, ce dernier avait tout de même lancé une perche à ses adversaires via un courrier adressé aux électeurs, les appelant à « prendre leurs responsabilités ».

La réponse de Dominique Vatel, toujours par courrier, n'a pas été tendre. « Nos propositions locales, notre projet urbain, notre philosophie économique ont, selon nous, été validés par la période que nous traversons. Nous sommes la seule des quatre listes châlonnaises à pouvoir

Comme au premier tour des municipales, les électeurs devront choisir entre quatre candi‐ dats le 28 juin. © l'Hebdo du Vendredi

le dire. » Puis de lui reprocher le caractère déLe lendemain, Rudy Namur renchérissait, évomagogique de sa démarche : « Notre liste ne quant dans une nouvelle missive envoyée à la s'est pas construite pour soutenir les ambitions presse sa « bonne foi » et sa volonté de « raspersonnelles d’une tête de sembler l'ensemble des Châliste prête à s’associer avec lonnais opposés à la « La politique n’importe qui pour être élue. réélection du maire sortant. » Nous avons une éthique, nous mérite mieux ! » Il dénonce l'« idéologie partisane » de Dominique assumons nos appartenances Vatel et le dit responsable des politiques. Ce qui vous importe, ce n’est pas le rassemblement, mais que « gauches irréconciliables. Partout en France, les Châlonnais croient que vous le voulez. […] des rencontres, des accords se dessinent. Sauf De plus, votre intervention directe de ces derà Châlons. Cherchez l'erreur. » Le 15 mars pour niers jours auprès de nos colistiers, leur sous- rappel, à l'issue du premier tour, leurs deux listes entendant que je ne les informerai pas, était remportaient au total 38,53 % des voix. Quand puérile, limite insultante. Mais ce n’est pas la Benoist Apparu fédérait 46,04 % du scrutin. première fois que vous utilisez ces petites méthodes aussi malsaines qu’inefficaces. La poliSonia Legendre tique mérite mieux ! »

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Solidarité

Les Restos du cœur se réorganisent Les distributions alimentaires ont repris aux Restos du cœur. À Châlons, les bénévoles mettent tout en œuvre pour accueillir au mieux les bénéficiaires, qui s'avèrent moins nombreux depuis le déconfinement.

rects. La mairie nous apporte aussi une aide financière et logistique, comme tous les ans. » Et contrairement aux estimations annoncées ici ou là, le nombre de bénéficiaires n'a pas bondi. « La tendance est la même pour les neuf centres de la Marne : ils diminuent. Il y a trois semaines, ils étaient 60 % de moins comparé à l'année dernière. On progresse depuis une quinzaine de jours, mais on reste en dessous des statistiques moyennes. » La semaine passée, seules 167 familles châlonnaises sur 419 inscrites ont récupéré leurs colis. « 2 478 repas ont pu être distribués dans la journée, contre 4 000 habituellement. » Les profils, eux, n'ont pas évolué. « Nous recevons beaucoup de personnes seules, de jeunes et de migrants, mais peu de grandes familles. » La campagne en cours se poursuivra jusqu'en novembre.

V

alérie, Georges, Marie-France ou encore Roland : environ 70 bénévoles des Restos du cœur se relaient pour le bon fonctionnement du site de Châlons. Covid-19 oblige, l'équipe a mis en place un protocole spécifique pour accueillir le public en toute sécurité. « L'entrée se fait désormais à l'arrière du bâtiment, explique le responsable du centre, Hervé Lhenry. Nous avons un peu plus d'espace ici, ce qui évite les longues files d'attente côté rue. » Chaque lundi depuis le 12 mai, les colis sont préparés dans l'entrepôt pour être distribués le lendemain, sur le modèle du système « drive » et grâce à un circuit balisé. Objectif : faire gagner du temps aux bénéficiaires et limiter les risques de contamination. « Leur présence dure entre deux et cinq minutes, pas plus. Nous sommes aussi plus tolérants sur les demandes d'inscription. Notre mission première, c'est de donner aux gens qui n'ont pas à manger, dans l'esprit de Coluche. » Avec un chouia

Les bénévoles des Restos du cœur sont sur le pont pour accueillir les bénéficiaires, dans le respect des mesures sanitaires. © l'Hebdo du Vendredi

de convivialité en moins. « Dès le mois de liers cuisine, les cours de français et les mars, nous avons dû fermer notre espace séances de coiffure. » café, regrette le réféOrganisée juste avant Environ 60 % de rent. Les gens avaient l'entrée en vigueur du confinement, la tradil'habitude de se poser, bénéficiaires en tionnelle collecte alide prendre le temps moins dans la Marne mentaire a permis de d'échanger. On pense réunir neuf tonnes de poursuivre ce nouveau système jusqu'en septembre. En espérant denrées pour Châlons. « C'est un peu moins qu'on puisse aussi remettre en place les ate- que d'habitude, mais nos stocks sont cor-

Éducation

Retour progressif des collégiens et lycéens

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EN BREF

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Après les écoles, c'est au tour des collèges et des lycées de rouvrir progressivement. Dans la Marne, l'accueil des élèves a débuté le mardi 2 juin avec l'objectif que tous soient retournés à l'école avant les vacances d'été

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l n’y a pas que les bars et les restaurants qui ont eu le droit de rouvrir leurs portes le mardi 2 juin, c’était aussi au tour des collèges et des lycées. Comme pour les écoles, rouvertes depuis le 11 mai, l'accueil des élèves se fera progressivement afin de respecter le protocole sanitaire.

Chaque semaine, tous les élèves de collège, et particulièrement les plus fragiles, doivent être allés au moins une fois dans leur établissement.

Dans les lycées, l'accueil des élèves se fait sur au moins un des trois niveaux. Comme pour les écoles, un épais protocole sanitaire a été édicté, qui rend, notamment, obligatoire le port du masque pour les élèves dans toutes les situations où le respect des règles de distanciation n’est pas garanti. C’est notamment le cas dans les salles de classe, pendant la circulation au sein de l’établissement ou encore pendant la récréation. Il est recommandé dans toutes les autres situations et c’est aux parents de les fournir. Les établissements, de leur côté, ont préparé un accueil des élèves dans le respect et dans la pédagogie des gestes barrières, par groupes de 15 élèves maximum et avec un ciblage sur les publics « décro-

Sonia Legendre

Conservatoire : les pré-inscriptions sont ouvertes

La reprise étant très progressive, il faudra patienter pour revoir autant de monde devant le lycée Roosevelt de Reims. © l'Hebdo du Vendredi

cheurs scolaires » et les élèves en situation de handicap.

Cette fin d’année un peu particulière le sera aussi pour la validation des épreuves de fin d'année.

Pour le brevet, les élèves de 3e seront évalués sur la base du livret scolaire, qui représente d’ores et déjà 50 % de la note finale du brevet. L'épreuve orale est supprimée et les évaluations menées pendant le confinement ne compteront pas pour l’obtention du diplôme. Du côté des lycéens, l’épreuve écrite et orale de français est annulée en 1re. La note de cette épreuve sera calculée sur la base des notes obtenues au cours de l’année.

Enfin, les épreuves terminales sont, elles aussi,

annulées et remplacées par les notes et évaluations obtenues en contrôle continu. Les notes du troisième trimestre ne seront pas prises en compte.

Malgré ces dispositions qui pourraient encourager les adolescents à se montrer moins assidus, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, souhaite que tous les élèves soient retournés à l'école avant les vacances d'été. Il a assuré que l'assiduité, jusqu’au 4 juillet, sera prise en compte dans l'obtention des diplômes.

Simon Ksiazenicki

Lancées mi-avril, les pré-inscriptions de la rentrée 2020-2021 au conservatoire de Châlons se poursuivent jusqu'au 17 juin pour le département musique et jusqu'au 4 juillet pour le département danse. Avec en prime, une plateforme vidéo présentant les différentes disciplines enseignées sur le site internet de la mairie. Des guides pratiques adaptés aux débutants et aux non-débutants, ainsi que des dossiers de candidatures sont également téléchargeables en ligne. Infos : www.chalonsenchampagne.fr, 03 26 65 73 83.

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Economie

Le point sur l'emploi et l'activité partielle Les effets de la crise sanitaire sur l'économie marnaise sont difficilement palpables pour l'heure, mais les offres d'emploi commencent à fleurir depuis le déconfinement. Sans surprise, le recours à l'activité partielle atteint des records.

naise, de Sainte-Ménehould et des BlancsCoteaux. » Elles concernent des secteurs variés comme le bâtiment, le commerce de gros et la logistique, ou encore l'aide à la personne. « Le secteur médical recrute des cuisiniers, des agents de service et des secrétaires. Les restaurants traditionnels recherchent également des plongeurs et des équipiers polyvalents. » Du côté de l'agriculture, la plate-forme de contrats saisonniers « ans la Marne, les chiffres publiés par Des bras pour ton assiette » semble avoir fait Pôle emploi font état d'une augses preuves. « Elle pourrait s'ouvrir à d'autres mentation de 1,2 % des demansecteurs. Globalement, 20 % de ces offres deurs d'emploi en catégorie A au premier concernent l'intérim, 40 % des CDI et trimestre 2020. Parallèlement, sur cette 40 % des CDD. » Prochaine étape pour l'insmême période, le département a vu ses oftitution : adapter son offre de formation aux fres d'emploi diminuer de 3,5 %. Peu surprebesoins des entreprises. nant vu le contexte actuel, et la situation Autre dispositif largement sollicité ces derprogressera encore forcéniers mois : l'activité parment dans ces prochains tielle. « Du 16 mars à fin 63 millions d'euros avril, 8 028 établissements mois. « Mais il est trop tôt pour avoir une analyse fiamarnais ont été indemniversés au titre de ble des données, concède sés par l'Etat à ce titre, l'activité partielle Frédéric Serniclay, direcchiffre Zdenka Avril, la resteur de l'agence Pôle emponsable de l'unité déparploi de Châlons. Les effets de la crise sur tementale de la Direccte (Direction régionale l'évolution du chômage ne sont pas palpades entreprises, de la concurrence, de la bles, même si on sait qu'il y a eu un impact consommation, du travail et de l'emploi). Ce sur l'accès à l'emploi. Nous avons toutefois qui équivaut à 6,5 millions d'heures, reçu 155 nouvelles offres depuis le 11 mai 53 000 salariés et 63,6 millions d'euros verpour le bassin de l'agglomération châlonsés. » Malgré la reprise de nombreuses en-

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L'agence Pôle emploi de Châlons a reçu 155 nouvelles offres depuis le déconfinement. © l’Hebdo du vendredi treprises, l'activité économique reste en chute libre dans certains secteurs. Avec la crainte d'une « deuxième vague » si les carnets de commandes se trouvent en berne. « Dans l'industrie par exemple, certaines entreprises ont bien travaillé pendant le confinement et ont même géré les commandes d'autres structures fermées.

Mais aujourd'hui, elles manquent de perspectives. D'autres peinent également à remobiliser leurs salariés. » Cette période

inédite s'est aussi accompagnée de dénonciations, notamment sur des droits de retrait injustifiés et lorsque des employeurs n'honoraient pas la différence entre l'aide de l'Etat et le salaire net dû. « Ou lorsqu'ils la complètent, mais de façon frauduleuse. » D'ici la fin du mois d'août, environ 300 contrôles a posteriori seront réalisés dans la Marne.

D'autres suivront.

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9 Interview - Hervé Noël

« La commande publique, un acte citoyen » Président de la Fédération régionale des travaux publics du Grand Est, Hervé Noël exhorte les collectivités à maintenir la commande publique, malgré la crise. Sinon, il prédit une grave déconvenue pour les travaux publics et leurs 4 000 emplois directs dans la Marne.

Comment se sont déroulés les premiers jours de la crise sanitaire pour les travaux publics ?

Lorsqu’on a décidé d’arrêter nos activités, on a été très critiqué par les ministres du Travail et de l’Économie qui ne connaissaient pas les réalités de notre travail, un travail d’équipe et de proximité.

Heureusement, on a pu très rapidement produire un guide des bonnes pratiques à adopter sur les chantiers, validé par le gouvernement, et dès qu’on a eu les masques, à la mi-avril, on a pu reprendre massivement. Aujourd’hui, on affiche 95 % de taux de reprise sur les chantiers qui dépendent des travaux publics.

En quoi la crise sanitaire a-t-elle affecté vos métiers ? Économiquement, on sort de six mois très problématiques. Habituellement, on est en sommeil à partir de décembre et le mois d’avril correspond à notre renouveau. Le co-

Quand on les a fait revenir, ça a été de vraies retrouvailles, un vrai plaisir.

Hervé Noël, président de la Fédération régionale des travaux publics du Grand Est. © l'Hebdo du Vendredi ronavirus est donc arrivé au pire moment.

Certaines PME ont même été un peu borderline et ont continué à travailler, même sans masque, car elles ne pouvaient pas stopper complètement leur activité ! D’un point de vue humain, ça a aussi été compliqué pour beaucoup de nos travailleurs de se retrouver seuls, à la maison. Certains ont pu entrer dans une forme de déprime, de fatalisme. Nous faisons un travail d’équipe, en extérieur, c’est très important pour eux.

avec une baisse en cumulé de 40 % du montant des appels d’offres, depuis le début de l’année. La machine s’est grippée. On a repris les opérations arrêtées et on en a enclenché quelques nouvelles mais ça n’est pas encore assez. Si on reste sur ces taux-là et qu’il n’y a pas de nouvelles commandes publiques, en septembre, ce sera du chômage partiel et des licenciements. Ce sera plus violent que toutes les crises qu’on a connues ces 30 dernières années.

La crise aura-t-elle des effets sur le recrutement des apprentis ?

Notre volonté est de faire le maximum pour qu’il y ait le minimum d’impact. C’est en tout cas le message des grands groupes, qui représentent 60 à 70 % des entreprises des travaux publics. Il y aura sans doute un petit impact à la rentrée mais l’effort sera fait. Je dis : « Prenons nos alternants, on verra après. » Au sortir d'une crise de Quel message votre fédération faitelle passer aux décideurs politiques ?

10 ans, on a fait de gros efforts pour favoriser l’alternance depuis quelques années. On Que c’est un acte citoyen d’enclencher de est satisfait de ce travail car dans les travaux la commande publique. Il n’y a pas de commande privée s’il n’y publics, on a très peu de travailleurs « Prenons nos alternants a pas de projet public à la base. On ne dedétachés, ça veut en septembre, on verra mande pas des dire qu’on travaille après » choses extraordiavec nos hommes naires mais que les de territoires. Cet outil de formation, c’est notre fierté et on opérations courantes soient maintenues. se battra jusqu’au bout pour le défendre. On ne demande pas de l’argent nouveau, Mais il faudra de l’activité. seulement de la continuité et que les projets prévus soit lancés. Les trésoreries des colLe fait de dépendre de la commande lectivités champenoises sont saines, il est urpublique vous offre-t-il des garanties gent de ne pas bloquer la machine. On pourra accepter -10 % mais il faut que la pour l'avenir ?

On a certes cet avantage, par rapport au commande publique revienne à un taux privé, d’avoir l’assurance d’être payé. Mais normal. Je suis optimiste, on peut s’en sortir comme la commande publique s’est brutas’il y a une prise de conscience collective. lement arrêtée, on ressort du confinement

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Neoma grimpe au classement des grandes écoles L'école de commerce installée à Reims, Rouen et Paris continue de progresser dans les différents classements des meilleurs établissements français.

Crise du Covid-19 : Neoma a créé un fonds de solidarité pour ses étudiants

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ondée en 1928, l'école de commerce rémoise a pris un nouvel élan en 2013 suite à sa fusion avec son homologue de Rouen. Devenu depuis Neoma Business School, l'établissement, qui a conservé ses forces vives en Champagne et en Normandie, s'est aussi développé à Paris. Un mariage de raison qui a permis de renforcer les atouts des deux entités, tout en mutualisant leurs moyens afin de porter un projet ambitieux : celui de faire de Neoma l'une des toutes meilleures écoles de commerce en France et à l'international. Depuis, année après année, l'école a entamé sa modernisation, plaçant l'innovation dans ses enseignements au cœur de ses priorités. Une stratégie récompensée par des effectifs en croissance, avec notamment 4 200 étudiants venus du monde entier sur le campus rémois, et une notoriété grandissante. Les classements publiés chaque année confirment cette progression. Le dernier en date, élaboré par le Parisien, place ainsi Neoma au 7e rang exaequo des meilleures écoles de commerce en France. Un classement qui distingue l'établissement pour son réseau international, sa pédagogie, sa politique sociale, l'internatio-

Neoma progresse dans le top 10 des meilleures écoles de commerce françaises. © l'Hebdo du Vendredi nalisation du corps professoral et entrepreneurial. « Neoma Business School clôt la saison 2019-2020 des palmarès avec succès puisque l’Ecole a amélioré ou consolidé ses places dans tous les classements cette année », se félicite la directrice générale de l'établissement, Delphine Manceau. Elle a occupé deux fois le 7e rang et une fois le 6e rang, confirmant ainsi son positionnement de challenger des meilleures business schools. »

Neoma progresse dans tous les classements et se place ainsi au 7e rang pour l'Etudiant, au 8e pour le Figaro et Le Point, et même au 6e pour Challenges. A cette reconnaissance nationale s'est ajoutée celle de palmarès internationaux. Neoma figure ainsi dans le Top 100 des executives MBA du Financial Times ou encore dans le Top 20 des masters de management pour The Economist.

Perte d'emploi étudiant, périodes de stage ou d'apprentissage repoussées voire suspendues, maintien des charges locatives, situation financière incertaine des parents... « Certains de nos étudiants sont aujourd'hui confrontés à une véritable urgence sociale », indique Claudine Benhennou, déléguée générale de la Fondation Neoma. Au démarrage de cette crise, ce sont près de 400 étudiants qui ont été identifiés comme étant en situation critique par l'établissement. Afin de soutenir ses élèves les plus en difficulté, Neoma a donc lancé en mai un fonds de solidarité en association avec sa fondation et l'association Neoma Alumni. « Nous avons reçu le soutien des communautés des USA et du Mexique, ainsi que la mobilisation provenant d'Allemagne, de Suisse, de Belgique par exemple. Autant d'illustrations de l'attachement des diplômés aux membres de la communauté et de la puissance de notre réseau ». Pour soutenir significativement cette initiative placée sous le signe de la solidarité, Neoma a choisi d'abonder chaque don à hauteur de 100 %. Depuis sa création, le fonds a donc permis de mobiliser 130 000 euros, grâce au concours de 85 donateurs, permettant de verser des aides d'un montant moyen de 350 € aux étudiants les plus précaires.

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SantĂŠ

La formation s'adapte Ă la crise sanitaire

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epuis le 11 mai, la reprise de l’accueil a pu s’opÊrer dans les centres de formation d’apprentis et dans les organismes de formation. NÊanmoins, le ministère du Travail a conditionnÊ ces rÊouvertures à la mise en place, comme ailleurs, de mesures de protection. Un guide sanitaire de 27 pages a ainsi ÊtÊ ÊditÊ, spÊcialement pour le secteur de la formation professionnelle. S'il est nÊcessaire de favoriser le tÊlÊtravail, le secteur de la formation Dans l’apprentissage comme ailleurs, de nouvelles règles impliquant, par nature, le regrousanitaires doivent être respectÊes. Š l'Hebdo du Vendredi pement de personnes, il convient d’appliquer des mesures sanitaires particulières. L’entreprise de formation doit fournir aux salariÊs le matÊriel nÊcessaire au respect des gestes barrières, comme le gel hydroalcoolique.

Dans le cas oÚ certains travaux ne permettent pas le respect de la distance requise par les gestes barrières, le port du masque est prÊconisÊ.

La non-utilisation des masques durant les formations est conditionnÊe à la mise en place d’une organisation permettant de respecter les règles de distanciation physique. Il faut ainsi amÊnager les salles en respectant une distance de sÊcuritÊ d’au moins 1 mètre entre apprenants et avec le formateur, en utilisant du matÊriel (ex : marquages au sol, table, barrières, etc.) pour dÊlimiter des zones sÊcurisÊes. Il faut prÊvoir, si possible, une entrÊe et une sortie de la salle sÊquencÊe afin de toujours respecter les distances de sÊcuritÊ. Il convient aussi de laisser les portes de la salle ouvertes au dÊbut et à la fin de la formation et de nettoyer, avant la formation, le matÊriel individuel mis à disposition. Enfin, le port des gants n’est pas recommandÊ, car ils donnent un faux sentiment de protection et peuvent devenir des vecteurs de transmission.

Publireportage

2 nouvelles licences pro à l’IUT À l' niversitÊ de Reims ChampagneArdenne (Urca), l'IUT se dÊveloppe pour prÊparer ses Êtudiants au monde du travail. Dans ce but, l'alternance est de plus en plus prÊsente, comme en tÊmoigne l'ouverture de 2 nouvelles licences pro en BTP à la rentrÊe 2020.

Le BTP recrute les jeunes formÊs à l’IUT.

l'ÊgalitÊ des chances, puisque chacun assume %$#" !$ " # " " ses" Êtudes avec fiertÊ grâce à son propre

" " " travail. La" force de l'IUT, c'est aussi les $ "% " # # % " "% "% partenariats avec les" professionnels. Nous professionnelle en ingÊnierie des enveloppes du accueillerons entre 12 et 15" Êtudiants en bâtiment (IEB) est satisfaite. L'ouverture de deux septembre prochain en IEB comme" en Licences Professionnelles GEOTP (GÊomètre GEOTP, et nous avons dÊjà des places en Projeteur en Travaux Publics) et IEB correspond treprise qui les attendent." Concr tement, aux besoins des entreprises et aux demandes des avec" 39 semaines en entreprise pour 13 Êtudiants. Les unes souhaitant employer semaines à " l'IUT, la rentrÊe s'annonce riche des"jeunes gens  qui savent faire","% #" $ # pour ces futurs"chef# de chantier e " # #" $ " # $ " $" ment voulant se frotter au" vrai  L'alternance, c'est demandeur de jeunes formÊs monde progressivement. l'ÊgalitÊ des chances  à la" % " " #" #

complicitÊ que permet l'alternance. Elle De plus," l'Êquipe d'encadrement à l'Êcoute et prÊpare" au mÊtier choisi dans un les contacts" permanents avec les acteurs encadrement rÊconfor-tant et leur permet à Êconomiques du territoire donnent à " ces tous d'envisager plus sereinement la suite licences pro  un esprit de famille" . . Et la suite se conclut" gÊnÊralement N # " pas à candidater sur le site de par un emploi, puisque 85 % des"Êtudiants en l’IUT, vous avez" # #" jusqu'au" licence pro sont embauchÊs dans leur"domaine $ %% pour intÊgrer cette belle famille. d'Êtude à la sortie. Un bon chiffre qui IUT de Reims-Châlons-Charleville," confirme le choix de % IUT "Reims Châlons chemin"des"Rouliers"" "CS"30012" Charleville de dÊvelopper ces formations 51687"Reims"–"Tel."03"26"91"30"38

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dĂŠsormais en BTP, et 28"au total.

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Sport

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Basket-ball

Le CCRB voit enfin la lumière Fixé sur les modalités de la prochaine saison, le Champagne Châlons-Reims Basket a commencé à travailler sur sa future équipe.

Si deux joueurs ont prolongé leur bail, l'effectif 2020/21 seralargement renouvelé.

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ette saison 2019/20 ne restera pas dans les annales ou alors pas pour de bonnes raisons. Stoppée en mars dernier en raison de l'épidémie de coronavirus, la Ligue National de Basket est restée bloquée jusqu'au 27 mai dernier, date où, avec l'ensemble de ses acteurs, elle a voté pour une saison blanche. Un choix qui signifie qu'aucun titre de champion n'est attribué et qu'aucune équipe n'est reléguée, que ce soit en Jeep Elite ou en Pro B. Une décision tardive qui a donné le coup d'envoi du prochain championnat devant démarrer, si tout va bien sur le plan sanitaire, le 15 septembre prochain. De nombreux clubs n'avaient pas attendu cet épilogue pour amorcer la construction de leur future équipe, annonçant à tour de rôle la signature de tel ou tel joueur. Pendant ce temps-là, le CCRB restait muet, regardant ses joueurs majeurs annoncer leur départ. Après deux années sous les couleurs champenoises, l'Américain Blake Schilb a activé sa clause de sortie. Johan Passave-Ducteil a, lui, rejoint Le Portel. Quant à ses deux leaders français, Yannis Morin et Jean-Baptiste Maille, ils

Comme Dominique Archie, Jessie Begarin a accepté de prolonger son bail avec le CCRB. © l'Hebdo du Vendredi

sont désormais les fers de lance de la SIG Strasporter autant des deux côtés du parquet. Arrivé bourg ! Néanmoins, le club champenois ne reparl'été dernier de Rouen (Pro B), Jessi Begarin, qui a signé un nouveau bail de deux tira pas totalement d'une page blanche. Son coach depuis Un grand espoir ans, a su s'imposer comme une valeur sûre au sein de l’effectif trois ans, Cédric Heitz, pourra à la mène marnais. Au cours des au moins compter sur deux éléments déjà présents cette 25 matches de championnat année : Jessie Begarin (1,90 m, 31 ans) et Domiqu'il a disputés, dont 24 débutés dans le cinq manique Archie (2,01 m, 32 ans), qui eux, ont donc jeur, il a signé des moyennes de 7,8 points, accepté de prolonger leur contrat. Deux joueurs 1,8 rebond et 1,8 passe décisive, avec un temps de jeu de 24,2 minutes, pour une évaluation de d'expérience qui présentent la particularité d'ap-

7,2. La prolongation du polyvalent Dominique Archie est une autre satisfaction. L'Américain, courtisé par plusieurs clubs dont Boulazac, a réalisé un premier exercice plein de promesses : 10,5 points, 4,7 rebonds, 1,3 passe décisive et 1,9 interception pour 11,5 d'évaluation en 25 minutes. Formé à South Carolina, l'intérieur américain, passé par la G-League, en Italie et en Belgique, où il a remporté deux fois le championnat avec Ostende, devrait être l'un des leaders du CCRB version 2020/21.

A ces deux hommes d'expérience est venue s'ajouter la signature d'un tout jeune joueur : Matthieu Gauzin (1,90 m, 19 ans). Ce meneur est prêté pour la saison par Le Mans, « pour s’aguerrir au plus haut niveau », selon un communiqué de Châlons-Reims. En clair, celui qui fut médaillé d’argent aux championnats du monde U17 en 2018 et qui est considéré comme l'un des grands espoirs du basket français ne vient pas pour jouer en bout de banc. Le club manceau, avec lequel il a participé à 16 matches de Jeep Elite avec un temps de jeu moyen de 6,8 minutes, précise ainsi avoir reçu « toutes les garanties que la structure qui bénéficiera de ses services saura lui offrir une opportunité réelle d’y démontrer l’étendue de ses capacités ». Visant à court terme la NBA, Matthieu Gauzin devrait donc probablement faire la paire à la mène du CCRB, certainement derrière un meneur US expérimenté.

Julien Debant

Football L1

Aviron

L

lors que la plupart de ses membres n’ont toujours pas retrouvé le chemin du club, le Cercle nautique des régates rémoises, né en 2019 de la fusion des Régates rémoises et du Cercle nautique rémois, a reçu une bonne nouvelle de la part de la Fédération française d'aviron.

Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la Covid-19, la Fédération doit en effet adapter en permanence ses projets de préparation aux seuls événements internatioCinq membres du club rémois sont invités à participer aux naux susceptibles d’être organipréparations en vue des championnats d'Europe qui se sés en septembre et octobre tiendront au mois de septembre. © Cercle nautique prochains. Pour l'instant, il s'agit des régates rémoises du championnat d’Europe junior à Belgrade du 25 au 27 septembre (confirmation attendue le 24 juin) et du championnat d’Europe senior à Poznan du 8 au 11 octobre (confirmation attendue le 30 juillet). Quatre juniors du Cercle nautique des régates rémoises ont ainsi été appelés à participer à la préparation du championnat d'Europe junior : Noémie Sepe, Dorian Marques, Jeanne Sellier et Agathe Lecuire. Tous sont sélectionnés pour faire des parcours sur le bassin olympique de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), du 3 au 5 juillet. Si l’aventure est concluante, ceux-ci partiront ensuite en stage à Soustons dans les Landes, du 10 au 17 juillet, et à Bellecin dans le Jura, du 26 juillet au 13 août. Avec en plus la sélection de Stanilas Desgrippes au championnat d'Europe senior, le Cercle nautique des régates rémoises peut ainsi espérer voir cinq de ses membres rejoindre les équipes de France d'aviron.

Le Stade de Reims dans l'inconnu

Cinq Rémois appelés en sélection France

’incertitude la plus totale plane sur certains clubs de Ligue 1. Après l’annonce, le 28 avril, du Premier ministre Édouard Philippe concernant l’arrêt de la saison 2019-2020, un classement a été établi par la LFP, assurant au Stade de Reims de terminer à la 6e place. Celui-ci est néanmoins contesté par Lyon (7e), Amiens (19e) et Toulouse (20e), entendus par le Conseil d’État, jeudi. Si la plus haute juridiction administrative allait dans le sens du gouvernement et de la Ligue, on ne sait néanmoins Boulaye Dia et ses partenaires devraient reprendre le chemin toujours pas qui disputera la de l’entraînement le 23 juin. © l'Hebdo du Vendredi Ligue Europa l’an prochain puisque Lyon et Saint-Étienne, finalistes respectivement de la Coupe de la Ligue et de la Coupe de France face au Paris SG, pourraient également y prétendre, s’ils venaient à terrasser les Parisiens. Encore faudrait-il trouver une date pour jouer ces deux finales. Ensuite, l’UEFA devra également statuer sur le sort des Coupes d’Europe de la saison en cours, arrêtées elles aussi.

Un imbroglio qui n’a pas empêché le Stade de Reims de fixer une date de reprise à son groupe professionnel. Les Rémois devraient ainsi se présenter le mardi 23 juin, au centre de vie Raymond-Kopa, pour débuter une batterie de tests médicaux et physiques. Crise sanitaire oblige, un soin particulier sera apporté à la détection de la Covid-19. Le sportif devrait donc vraisemblablement reprendre ses droits lors de la semaine du 29 juin. D’ici là, David Guion et ses ouailles sauront-ils si la saison 2020-2021 débutera par un match de qualification européenne ou une rencontre de Ligue 1, dont la reprise a été programmée le 23 août ? Rien n’est moins sûr.

S.K

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J.D 4 Infos : page Facebook du Cercle Nautique des Régates Rémoises

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Sorties

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Tourisme - Châlons

Reprise des balades en barque le 19 juin

S

uspendues depuis plus de deux mois, les balades en barque redémarreront le vendredi 19 juin à Châlons. Le temps pour Voies navigables de France (VNF) d'achever les travaux initiés sur le barrage suite aux crues hivernales. « Nos pilotes doivent aussi s'entraîner sur les nouveaux contenus et le circuit », détaille Laurence Padiou, la Dès le 19 juin, de nouvelles projections se dévoileront au fil des directrice de l'Office de tourisme. balades en barque, de jour comme de nuit. © l'Hebdo du Evidemment, cette reprise s'ac- Vendredi compagnera d'un protocole sanitaire strict : port du masque obligatoire, gel hydroalcoolique avant l'accès à l'embarcadère, désinfection intégrale des barques entre chaque voyage. Six personnes – contre 12 habituellement – pourront s'installer à bord. De jour comme de nuit, la galerie Godart dévoilera des projections inédites imaginées avec une entreprise de Belgique. Et si elle souhaite préserver l'effet de surprise, la responsable livre tout de même un petit indice sur les thématiques explorées : « la culture et le champagne. Les passagers pourront également découvrir d'autres images en lien avec le patrimoine et l'histoire sous la galerie Lochet, en 2021. » Car l'éboulement survenu rue de Chastillon début mars rend pour l'instant impossible la navigation sur ce secteur. De fait, les excursions débuteront vers la gauche de l'Office puis emprunteront le pont des Mariniers pour rejoindre la collégiale Notre-Dame-en-Vaux, la galerie Godart et le pont Putte-Savate. « Les barques reprendront ensuite ce trajet en sens inverse. On distinguera l'aller et le retour avec les nouvelles et les anciennes projections sous Godart. » Les Métamorph'eau'ses réservent elles aussi un nouveau spectacle sur le pont des Sept-Moulins. « On est conscient que le circuit sera plus court. On a donc diminué nos tarifs pour les adultes de trois euros. »

Sonia Legendre 4 Infos : chalons-tourisme.com, 03 26 65 17 89.

Arts de la rue

Furieuses surprises dans la ville...

L

e festival Furies aurait dû se tenir cette semaine aux quatre coins de Châlons et les premières affiches annonçant son report du 15 au 19 septembre fleurissent déjà ici et là. Pour marquer le coup, plusieurs artistes habitués de l'événement ont fait le déplacement. Les retrouvailles avec l'équipe promettent d'être émouvantes et s'accompagneront de quelques interventions « surprises » dans différents endroits de la ville.

Ouvrez l'œil ! A noter également, le festival lance un appel aux volon- Quelques artistes habitués du festival Furies ont concocté des interventions impromptues dans l'espace public... taires et aux figurants pour sa 31e édi© l'Hebdo du Vendredi tion. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues, y compris pour loger les artistes. Contact : volontaire@furies.fr, production@furies.fr.

S.L

EN BREF Drive et réouverture partielle pour les bibliothèques Depuis le 11 mai, le système « drive » des bibliothèques de Châlons propose aux usagers de réserver sur internet ou par téléphone les ouvrages qu'ils souhaitent emprunter (huit maximum, pour une durée de deux mois). Après réception d'un message de confirmation, ils peuvent récupérer leurs commandes sur l'un des trois sites du lundi au samedi entre 10 h et 18 h. Les retours de documents sont également possibles sur ces créneaux. La bibliothèque Pompidou rouvrira progressivement ses portes à compter du 16 juin, Gulliver et Diderot poursuivront leurs activités en drive. Infos : bm.chalonsenchampagne.fr, 03 26 26 94 30.

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Loisirs

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L’horoscope

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Qualité de l’air Vendredi

Bonne

Samedi

Dimanche

Bonne

Bonne

La CLCV vous informe

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Vous serez plein(e) d’énergie et prendrez plus de risque que d’habitude en cherchant de l’action à tout prix pour ne pas laisser passer votre chance.

Gare au stress qu’occasionnera cette hyperactivité.

Aujourd’hui, refusez le compromis, le train-train quotidien. Vous serez attiré(e) par la nouveauté explorant de nouvelles voies. La curiosité, l’excitation domineront largement votre semaine.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

La semaine risque d’être compliquée et conflictuelle mais elle vous permettra de faire bouger les choses. Pas toujours très confortable mais très bénéfique finalement.

La semaine sera positive, il ne servira donc à rien de précipiter les choses… Côté cœur, soyez plus conciliant(e) : plus vous resserrez l’étau autour de l’être aimé, plus vous générez de la tension.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

La semaine débutera du bon pied. On ne fera pas, en vain, appel à votre générosité. Coté cœur, oubliez vos instincts dominateurs. De belles rencontres surprendront agréablement les célibataires.

Une alternative se présentera à vous cette semaine : garder tout en l’état ou évoluer vers autre chose.

Les astres vous inciteront à dépasser vos limites pour aller de l’avant.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Aujourd’hui, vous éprouverez le besoin de resserrer les liens avec vos proches, leur dire que vous les aimez, que vous avez besoin d’eux. La réciproque est vraie car Vénus sera dans votre signe.

La désinfection du logement avant l’entrée dans les lieux

LION du 23.07 au 22.08

Dans le contexte de la crise sanitaire du Covid-19, certaines agences et bailleurs mettent en place la facturation au locataire de la désinfection du logement avant son entrée dans les lieux. Cette pratique est illégale, le bailleur devant remettre un logement décent en bon état d’usage, d’entretien et de réparation, ne présentant pas de danger pour la santé et la sécurité de ses occupants. Par ailleurs, le décret n° 87-713 du 26 août 1987 fixant la liste limitative des charges récupérables ne prévoyant pas ce poste de dépense, la désinfection du local ne peut être imputée au locataire lors de son entrée dans les lieux.

Votre nature enthousiaste et votre ténacité viendront à bout des difficultés qui seront sur votre route cette semaine. N’oubliez pas de recharger vos batteries, le soleil vous fera le plus grand bien.

VIERGE du 23.08 au 22.09 Après une période d’attente où rien ne se passait comme vous le souhaitiez, voilà venu le temps de la récolte. Vous serez de votre côté plus volontaire et vos projets seront mieux définis.

Aujourd’hui, votre intuition vous aidera à clarifier des situations compliquées. Méfiez-vous cependant de votre souci du détail et essayez de vivre le moment présent. Carpe diem !

VERSEAU du 21.01 au 19.02 Belle semaine qui vous verra positif(ve) et discipliné(e). Vous serez en voie de trouver l’équilibre entre optimisme et réalisme. Côté cœur, les amourettes sans lendemain ne vous inspireront guère.

POISSONS du 20.02 au 20.03 La période vous amènera à mettre de l’ordre dans vos relations et à aplanir les tensions. Sur le plan personnel, vous serez plus tolérant(e) pourvu que personne n’envahisse votre zone de confort.

CLCV de la Marne – Reims Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

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