du A U Q U O T I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION
CHÂLONS n°557 du 18 décembre au 7 janvier 2021
INSOLITE
Interview du Père Noël
Positif malgré tout !
Des artistes en concert sur le toit de la mairie p. 5
VIE
MUNICIPALE
Le budget 2021 acté p. 6
CULTURE
CONFINÉE
Les Châlonnais se mobilisent aussi p. 9
ENTREPRISE
La Fabule a besoin d'aide p. 11
NOËL
Avec la bonhommie et la malice qu'on lui connaît, le Père Noël s'exprime, cette année encore, dans les colonnes de l'Hebdo du vendredi. Lui aussi a dû s'adapter au contexte sanitaire pour préparer, avec ses lutins, la grande tournée du 24. Et il semblerait même qu'il ait joué un rôle dans la suppression du couvre-feu cette nuit-là... p. 4
Des cadeaux locaux et originaux p. 12
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Humeurs ÉDITO
Quand 2020 est tiré... Alors que 2020 touche à sa fin et que vont fleurir les traditionnelles rétrospectives de l’année écoulée, beaucoup veulent déjà tourner la page de cette « annus horibilis ». Même le président, Emmanuel Macron, pensait être passé entre les gouttelettes de la Covid-19, mais il fait finalement partie des 2,4 millions de Français testés positifs. Comme le point final d’une année véritablement à oublier pour le chef de l’État. Malgré le caractère franchement morose de 2020, celle-ci aura néanmoins été riche d’enseignements. Les Français, notamment, auront appris à se laver régulièrement les mains, ce qui n’était pas forcément ancré chez tout un chacun. Ils auront également appris à utiliser un masque, un geste désormais quotidien qu’une certaine porte-parole du gouvernement avait avoué ne pas connaître. Nous aurons également appris qu’il n’était pas nécessaire de faire la bise chaque jour à des individus dont on aimerait à peine serrer la main. Qu’il était tout à fait possible de travailler de chez soi, plusieurs jours par semaine, en jogging, voire en sous-vêtements pour les moins frileux. Nous aurons aussi eu la preuve de l'importance du personnel de santé et sans doute entendu leur mal-être. Dans le même temps, nous nous sommes rendu compte que la France disposait d'amortisseurs sociaux parmi les meilleurs au monde. Le confinement nous a également prouvé, s’il en était besoin, l’effet prépondérant de l’activité humaine sur le réchauffement climatique et que son ralentissement, bien que contraint et forcé, pouvait agir comme une bouffée d’oxygène pour la planète. Pour les plus chanceux, cette mise à l’arrêt imposée leur a aussi permis de jouir de moments privilégiés au sein de leur foyer, de se découvrir de nouveaux talents, de renouer avec leur vie de quartier. À la lecture de ces lignes, certains bondiront sans doute devant tant de légèreté. Mais il serait inopportun de vous plomber le moral après douze mois si difficiles. Croyons en des lendemains qui chantent, dès 2021. S’il y a bien une période dans l’année où il faut croire au Père Noël, c’est en ce moment.
Simon Ksiazenicki
Retrouvez-nous au quotidien sur
www.lhebdoduvendredi.com L’hebdo du vendredi
édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims
Tél. 03 26 36 50 13
Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.
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Le Reims de 1919 colorisé
© Sanna Dullaway
Spécialisée dans la restauration et la colorisation de photographies en noir et blanc, l’artiste suédoise Sanna Dullaway publie régulièrement le fruit de son travail et de ses recherches sur les réseaux sociaux. Dernièrement, la Scandinave a rendu hommage à la cité des sacres en restaurant brillamment une photo prise en 20 mai 1919 par la Croix-Rouge américaine et conservée aujourd’hui à Washington. On peut y voir le centre-ville de Reims encore marqué par les stigmates des bombardements allemands de la Première Guerre mondiale, sous l’œil de la cathédrale, elle aussi meurtrie par les combats. Une reproduction visible sur sannadullaway.com et en vente sur redbubble.com.
Fait-il bon marcher dans votre ville ?
Une Marnaise à Questions pour un champion
A l'instar du baromètre des villes cyclables, établi tous les deux par la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB), la Fédération française de la randonnée (FFR) vient de lancer une consultation nationale sur les déplacements piétons. A travers un questionnaire, tous les piétons, assidus et occasionnels, sont invités à y participer afin de donner leur avis sur différents critères. L'objectif est d’évaluer la « marchabilité » des villes françaises autour de cinq indicateurs principaux : les pratiques et les ressentis, la sécurité, le confort, l’importance donnée aux déplacements à pied par les communes et les aménagements et services spécifiques pour les marcheurs. Ce questionnaire est ouvert jusqu'au 15 février, tandis que le baromètre, qui devrait être publié en mars 2021, permettra de dresser un palmarès national des villes marchables.
© DR
Après la sélection d'un Vitryat pour l'émission Lego Masters (diffusée le 23 décembre à 21 h sur M6), c'est au tour de Christine Marchal, native de Reims, de représenter les couleurs de la Marne au petit écran. En 1994, elle rejoignait pour la première fois le plateau de Questions pour un champion. Disqualifiée à l'épreuve du « 4 à la suite », elle retente sa chance en 2005 et remporte alors la cagnotte du jeu télévisé. Depuis, elle participe régulièrement aux émissions spéciales qui réunissent les anciens vainqueurs. Prochaine en date : la session « Nouvel an », diffusée du 28 décembre au 1er janvier sur France 3. Christine ouvrira le bal, dès 18 h le lundi 28.
Toute l’équipe de l’Hebdo du Vendredi vous souhaite de
Joyeuses Fêtes RETROUVEZ-NOUS LE 8 JANVIER 2021
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A la une
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Interview
« Mes lutins sont testés chaque matin ! » Dans une interview exclusive accordée à l'Hebdo, le Père Noël le confirme il assurera bien sa grande tournée du 24 décembre, malgré la crise sanitaire internationale. Optimiste de nature, il croit toujours à la magie de Noël. Mais il reste un brin sceptique quant à l'envolée des restrictions et leur impact sur les humains... Bonjour Père Noël ! Cette année encore, vous vous prêtez au jeu de notre petite interview, merci ! Tout le monde se porte bien chez vous ? Ho ho ho ! Même si le temps presse, ce petit échange avec votre canard m'est toujours fort agréable. C'est l'occasion de faire une pause, de prendre un peu de hauteur sur l'actualité. Tout va pour le mieux ici, merci. Mes rennes attendent de sabot ferme le grand départ, aucun arrêt maladie n'est à déplorer chez les lutins et nous sommes dans une forme olympique avec Mère Noël (sourire). C'est comme si nous avions retrouvé une seconde jeunesse ! La magie de Noël ? On a surtout agrémenté notre fameuse liqueur de baies des marais avec un nouvel ingrédient secret... Justement, j'en ai mis une lichette de côté pour que vous puissiez aussi la déguster. Santé !
Le Père Noël assurera, cette année encore, la grande tournée du 24. © DR
Et la suppression du couvre-feu dans la nuit du 24 au 25 décembre en France, vous y êtes pour quelque chose ? Juste une lichette alors, merci Je ne suis pas autorisé à répondre à cette question, beaucoup ! En France, le coronavirus désolé. Mais entre nous, on n'est pas passé loin fait toujours des siennes... Quel est de la catastrophe... Vous imaginez, la flopée d'atvotre secret ? testations qu'il aurait fallu remplir sans ça ? On L'immunité divine, bien sûr ! Mais nous n'en béaurait pu cocher la case « déplacements profesnéficions qu'en novembre et décembre, histoire sionnels ne pouvant être différés », certes. Mais de pouvoir répondre aux courriers des enfants, si le policier qui vous arrête ne croit pas à Noël, préparer les cadeaux et mener à bien notre tourc'est l'amende assurée... 135 euros, c'est une née du 24. Non, je somme ! Entre les plaisante (petit rire « Dès le 26, grosse bamboche masques, le gel hynarquois) ! N'allez droalcoolique et les pas colporter ces pour tout le monde ! » vaccins, on est déjà fake news, il y a dans le rouge. Sans déjà assez de complotistes comme ça... Certains compter les retards dus à ces contrôles ! On a plus essayent même de nous faire croire que le Père de 700 millions de cadeaux à distribuer dans le Noël n'existe pas ! Plus sérieusement, nous monde entier et en une seule nuit. Sage décision sommes comme qui dirait passés entre les que celle de votre gouvernement. gouttes. Il faut dire que j'ai instauré un protocole sanitaire très strict dans nos fabriques de jouets. Toutes les animations autour de Mes lutins sont testés chaque matin et doivent Noël, en revanche, sont annulées. rester isolés chez eux hors temps de travail. Ce Pas trop dur pour le moral de vos serait inimaginable dans d'autres pays. Heureusetroupes ? ment, ils ont une conscience professionnelle à Allons, allons... Les elfes et les Pères Noël toute épreuve et savent les enjeux que permettent qu'on voit partout en cette période ne sont que de préserver ces sacrifices. Par contre, dès le 26, des figurants. Nous n'avons pas le temps de grosse bamboche pour tout le monde ! parader avec un tel boulot ! Le moral des enfants, Comme vous y allez, Père Noël ! N'est-ce pas un peu dangereux, un tel relâchement ? Pour tout vous dire, nous avons aussi fait acheminer quelques doses de vaccins depuis les EtatsUnis. Ça n'a pas été simple et ça m'a coûté un bras ! Mais l'Europe est clairement à la traîne sur ce dossier. Et puis, sauver la magie de Noël, ça n'a pas de prix...
par contre, en a sans doute pris un coup. Les dessins animés qui passent à la télé ne remplacent pas ces rencontres magiques. D'un autre côté, trop de Père Noël tue le Père Noël (soupir). Pardon, c'est mon petit côté aigri. Ne pas pouvoir partager en personne tous ces moments avec les mômes, ça me chagrine. Une chose est sûre, au lieu de les sursolliciter avec ces opérations marketing, on laisse un peu plus de place à leur imagination...
Plus globalement, le confinement a-t-il eu un impact sur votre organisation ? Pour sûr ! Et même si ce deuxième confinement était bougrement plus souple que le premier, il a fallu jouer des coudes pour que tous nos paquets soient commandés et prêts à temps.
gouvernementales toujours plus restrictives. Que pensez-vous de la gestion de crise d'Emmanuel Macron ? Ah, ah ! Le sujet qui fâche ! Vous commencez à bien me connaître, je n'ai pas de tabou. En France comme ailleurs, ce satané virus a exacerbé les inégalités. Entre les confinements, la fermeture des commerces et des restaurants, l'arrêt de la culMais... vous ne fabriquez pas les jouets ture et j'en passe, les peuples ont dû faire sacrément d'efforts. Et voilà que votre président en « maison » avec vos lutins ? Vous alors... Vous croyez toujours aux cloches de remet une couche avec l'interdiction d'aller skier Pâques ? Evidemment, la plupart de nos jouets et la loi « sécurité globale ». Moi le premier, je sont faits « maison », mais les matières premières m'offusquerais d'être filmé à mon insu lorsque pour les fabriquer ne tombent pas du ciel ! Et que je travaille, même si je dois déjouer de plus puis, la surconsommation est aussi passée par là. en plus souvent les systèmes de vidéosurveillance En dix ans de temps, les listes des enfants ont triqui fleurissent dans vos villes pour préserver la plé de volume. Alors j'ai dû me résoudre à passer magie de Noël. Ceci étant, mes lutins n'ont jamais par le commerce traditionnel. Mais cette année, eu recours à la violence pendant leur service... Et avant de se encore moins « Avant d'être un chef d'entreprise, mes rennes ! ruer dans les magasins, les Je comprends je suis le Père Noël » gens se sont qu'on puisse rués sur les sites de vente en ligne. C'est comme avoir les boules - pardonnez l'expression - devant s'ils devaient absolument compenser l'interdiction tant de répression. D'autant que nous ne sommes de sortir par des achats impulsifs. Ah, et en parpas confrontés à ce débat en Laponie. Nous avons lant d'achats impulsifs, on voit de plus en plus déjà fort à faire avec la crise économique et envid'animaux offerts pour Noël puis abandonnés ronnementale. Je l'ai déjà dit par le passé, mais comme de vulgaires objets une semaine plus tard. les préoccupations actuelles ne doivent pas nous Un peu de jugeote, que diable ! Bref, revenons à faire oublier le reste. La faim dans le monde, les nos moutons... Résultat de cette frénésie : des guerres et le réchauffement climatique n'ont malstocks au plus bas et un choix beaucoup plus liheureusement pas disparu... mité. On a fait du mieux qu'on pouvait, en veillant à ce que les familles les moins favorisées soient Votre conseil pour des fêtes de Noël les plus choyées. Que voulez-vous... Avant d'être réussies, malgré le contexte ? un chef d'entreprise, je suis le Père Noël. Laissez un peu la politique de côté et recentrezvous sur ce qui compte : le partage et la joie de se Les manifestations se multiplient retrouver en famille, avec vos proches, même en dans notre pays et illustrent, petit comité. Joyeux Noël à tous ! à l'approche des fêtes, une grogne montante face aux mesures Propos recueillis par Sonia Legendre
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Société
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Musique
Quand les talents locaux subliment le patrimoine En haut de la Porte Sainte-Croix, au cœur des caves médiévales et bientôt depuis le toit de l'Hôtel de Ville : les artistes du collectif Bulle multiplient les concerts à huis clos dans des lieux insolites de Châlons. A découvrir sur le web, en attendant des jours meilleurs.
veaux partenariats. « Pourquoi pas les maisons de champagne ou d'autres lieux intimistes. Entre les sites de mémoire, le vignoble et l'architecture, la Marne possède beaucoup de pépites qu'on pourrait mettre en avant. C'est un peu l'esprit du collectif Le Cercle, qui se produit dans des endroits incroyables : depuis une montgolfière, au théâtre antique d'Orange et même au pied des pyramides de Gizeh. On a aussi envie d'ouvrir notre bulle à d'autres talents du coin. » Leur prochain spot : le toit de l'Hôtel de Ville, place Foch, ce samedi. « On jouera à la tombée du jour, sous les charpentes s'il pleut, précise Charles. C'est un pan magnifique du patrimoine local. L'idée, ce n'est pas d'inciter les gens à se rassembler en trop grand nombre sur la place. On retransmettra le tout sur internet. » Ils accueilleront pour ce concert l'interprète châlonnaise Timéo. « Elle possède un timbre de voix très mélodieux et écrit des textes touchants, bruts. On prévoit un accompagnement musical plutôt doux, dans la veine du lo-fi. » Ou comment réunir, dans une même bulle, l'électro, le rock, le rap et la pop.
I
ls sont graphistes, DJ, rappeurs, photographes ou encore auteurs-compositeurs et forment un collectif atypique nommé Bulle, en clin d'oeil à la Champagne et à l'esprit de groupe qui les anime. Depuis plusieurs mois, ces jeunes talents de 18 à 25 ans se retrouvent régulièrement pour mixer et peaufiner leurs créations musicales tout en filmant, faute de pouvoir les partager physiquement avec le grand public. « A l'origine, on avait prévu de Le collectif Bulle a investi les caves médiévales de Châlons pour un concert intimiste, retransmis mixer en haut de la Porte Sainte-Croix pour la sur le web. © Salomé Bailly et Lilia Jarasi Fête de la musique, raconte Charles Mauuarin, alias DJ Pilou. On trouvait dommage de ne pas la complicité de la mairie et son service Anima- sur les réseaux sociaux. « Nous sommes à près tion du patrimoine. Le de 600 vues pour l'instant et à valoriser encore plus ce patrimoine et la vue im« On a envie d'ouvrir début d'une belle aven- 1 000 écoutes d'un set qu'on a Electro, rock, « Ils ont accepté de posté sur SoundCloud, détailprenable qu'on avait sur rap et pop notre bulle à d'autres ture. Sonia Legendre passer une convention lent Yann et Anselme, eux Châlons. On a eu envie de talents » avec notre association et aussi DJ. On travaille sur notre identité visuelle 4 Collectif Bulle, en concert samedi 19 décembre partager ça sur le web nous ont également donné et nos différents canaux de diffusion, notam- à partir de 17 h en haut de l'Hôtel de Ville de grâce aux captations vidéo enregistrées sur place. » Cette session a accès gratuitement aux caves médiévales. » Là ment une chaîne YouTube. » Châlons, place Foch. Infos : compte Instagram tout de même pu s'organiser en novembre, avec encore, leur concert est filmé puis retransmis Avec l'espoir, l'an prochain, de nouer de nou- « Bulle.chalons », bullechalons@gmail.com.
Travaux
Petit à petit, le mur de Chastillon se reconstruit
La nature avait repris ses droits et fragilisé le mur de la rue de Chastillon. © l'Hebdo du Vendredi
I
l y a près d'un mois, la mairie de Châlons entreprenait la réfection du mur de la rue de Chastillon, côté ruelle du Canal. Au fil du temps, un arbre qui avait pris racine en lui l'a déformé, impliquant un risque d'effondrement à moyen terme. Expertises à l'appui, un arrêté de péril a pu être décrété cet été. Objectif du chantier, confié à Est Ouvrages : sécuriser ce site et consolider le mur de soutènement en béton. Les pierres ont donc d'abord été démontées sur vingt mètres linéaires et soigneusement nettoyées par hydrogommage avant leur repose. Parallèlement, l'entreprise a renforcé et réaligné le mur de béton, tout en veillant à supprimer les écoulements d'eau pour éviter qu'il ne soit de nouveau fragilisé à l'avenir. La reconstruction à l'identique de l'ensemble devrait s'achever en janvier. Une opération chiffrée à 226 000 euros.
S.L
Société
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Budget municipal 2021
Investir sur fond de crise Adopté malgré sept oppositions, le budget municipal 2021 devra composer avec la crise sanitaire et la poursuite des projets châlonnais. Tout en soutenant le monde associatif et en répondant aux enjeux environnementaux.
Suggestion approuvée par le maire, Benoist Apparu, qui s'engage à concrétiser ce projet dont les services municipaux se sont emparés depuis peu. De son côté, Dominique Vatel (PCF) s'interroge sur l'évolution à plus long terme des compensations de la taxe d'habitation par l'Etat. Et il évoque, lui aussi, d'autres alternatives budgétaires en ces temps tourmentés, comme la création d'une cellule de médiation et d'aides exceptionnelles pour les publics fragiles. « Nous avons une épargne disponible de 6 millions. On peut faire le choix de préparer 2026 ou de donner à manger aux plus pauvres cet hiver. » Deux orientations qui ne sont pas incompatibles, selon Benoist Apparu. « L'Etat prévoit de créer nationalement 4 500 postes sur ces questions de médiation, rappelle-t-il. Nous augmentons aussi la subvention du CCAS, à hauteur de 400 000 euros cette année et 400 000 l'an prochain. C'est un outil très efficace qui permet de répondre aux situations individuelles. » Dont acte.
É
tabli à quasiment 91,5 millions d'euros pour l'année 2021, le budget principal de la Ville de Châlons avait déjà fait l'objet d'un débat d'orientation en novembre. Mais son vote, acté jeudi dernier avec 36 voix favorables et 7 contre, a de nouveau soulevé des questions. Dans le détail, il s'équilibre entre 63 millions dédiés au fonctionnement et 27 millions à l'investissement. « Nous dégageons une marge d'autofinancement de 9,4 millions pour notre Le budget primitif de la Ville de Châlons a été voté lors du dernier conseil municipal, en visio‐conférence. © l'Hebdo du Vendredi fonctionnement et les dépenses réelles d'investissement s'élèvent à Dame), l'aménagement de l'allée 2022 de la rénovation du quartier d'un observatoire pour mesurer l'ef24,2 millions », précise Gérard des Forêts (1,4 million) et de la gare Schmit, tout en réitérant l'une de ficacité des politiques publiques et Sonia Legendre multimodale (2,2 millions), la plan- ses propositions : la mise en place l'utilisation des différents budgets. Lebas, l'adjoint aux Finances. Près de 3 millions seront alloués au tation d'arbres (500 000 euros) et le remboursement d'emprunts et la fameux réseau de chaleur urbain, Des associations dans le rouge estimé à 3,5 mildette globale de la Plusieurs élus ont dit leur inquiétude quant aux difficultés de certaines associations châlonnaises touchées de plein fouet par la lions. Autres décollectivité repréPrès d'un million crise, notamment dans le secteur de l'économie sociale et solidaire (ESS). Entre les événements annulés et le manque à gagner penses, liées au sente environ 34 de dépenses engendré, les loyers et les charges incompressibles à honorer, ou encore l'inéligibilité aux aides prévues par l'Etat, beaucoup sont contexte de crise : millions d'euros, confrontées à des situations complexes. « L'enveloppe attribuée aux associations sera la même qu'en 2020, mais pas forcément 200 000 euros pour dont 16,8 millions liées à la crise sa répartition, a souhaité rassurer Benoist Apparu. Certaines ont pu préserver leur budget et limiter les dépenses du fait des males chèques de reconsacrés au partenifestations annulées. Nous étudierons leurs situations au cas par cas. L'ESS est un secteur probablement trop peu développé. nariat public-privé du Capitole. lance, 200 000 pour l'accompagneC'est aussi un chapitre important du plan de relance que nous prévoyons. » « Soit 744 euros de dette par habi- ment du télétravail et 400 000 euros tant contre 1 036 euros en moyenne de subvention supplémentaire au Le soutien à la Foire ne fait pas l'unanimité pour les villes de notre strate, com- Centre communal d'action sociale Parmi les dépenses supplémentaires inscrites au budget 2020 suite au vote du dernier Conseil municipal : une subvention exceppare l'élu. Nous obtenons aussi une (CCAS). tionnelle de 200 000 euros attribuée à l'UCIA pour compenser une partie des frais engendrés par l'annulation de la Foire de épargne nette de 6,2 millions, ce Pas de quoi convaincre le conseiller Châlons (lire l'Hebdo du vendredi 11 décembre). Des frais liés, entre autres, à la communication et à l'installation du site, quasiment qui nous permettra de financer une socialiste Rudy Namur, qui déplore finalisée au moment de l'annonce fatale. Malgré un vote favorable, Dominique Vatel (PCF) a dénoncé « l'attitude irresponsable partie de nos investissements. » un budget « non suffisant pour réet les mauvais choix des organisateurs jusqu'au-boutistes. Nous tenons à notre Foire, mais il va bien falloir que les Châlonnais(es) Parmi lesquels la rénovation du pondre aux besoins des habitants et paient (…). Par le passé, lorsqu'une erreur était commise, on exigeait une modification restrictive de l'aide versée. En ne deVerbeau (3,4 millions), la requalifi- aux enjeux environnementaux. » Il mandant plus de compte aux responsables des structures, on en arrive à des situations désastreuses. Ce cas devrait faire juriscation du centre-ville (4,2 millions regrette également l'absence de prudence. » dont 1,8 consacrés à l'îlot Notre- budget participatif et le report en
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Société
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Hip-hop
Old School Flavour donne le La Née d'une envie commune de redonner au hip-hop toutes ses lettres de noblesse, l'association châlonnaise Old School Flavour veut transmettre, outre l'art de la danse, des valeurs comme le partage, le respect et l'esprit d'unité. Comme à la belle époque.
L
e temps où le hip-hop fédérait tous les âges, tous les parcours et toutes les techniques de danse n'est pas mort. Une philosophie avec laquelle souhaitent renouer Gérard Claudel et Malik Guezami grâce à la jeune association Old School Flavour, née ce printemps à Châlons. Gérard a été danseur professionnel à l'Opéra de Paris et directeur technique de la Comète pendant des années. Il préside le collectif et lui apportera son regard artistique ainsi que ses précieux conseils en matière d'esthétique. « En proposant par exemple des exercices autour du style et de la prise de conscience de notre corps, illustre-t-il. L'objectif de notre association n'est pas de stigmatiser, mais bien de partager. On peut dire les choses et s'exprimer pleinement à travers le mouvement et la danse. » Malik, lui, s'est révélé en tant que
Gérard et Malik, les créateurs de l'association Old School Flavour. © l'Hebdo du Vendredi
chorégraphe émérite sur la scène nationale sourit-il. On pense souvent que le hip-hop hip-hop tout en déveest réservé aux ados. loppant à Châlons et Mais il s'est largement Ateliers et rencontres alentour cette praétoffé dans les années intergénérationnelles tique. « Plus qu'une 70 à 90 et beaucoup de pratique, c'est d'abord danseurs ont dépassé un état d'esprit, une culture à part entière, la cinquantaine. On souhaite promouvoir
ses vraies valeurs : la paix, le respect et l'esprit de groupe. A l'époque, dans une même soirée, on se retrouvait pour le plaisir autour de cercles de démos, de sessions « battle », de « soul train », etc. » Et à l'heure où la tendance est plutôt de dissocier ces éléments qui font la richesse du mouvement hip-hop, le duo préfère les rassembler, pour mieux les transmettre. Au plus grand nombre, y compris les novices en la matière. « Lorsque le contexte le permettra, on espère pouvoir organiser des ateliers et des rencontres intergénérationnelles intitulées « Enjoy with family », notamment dans des lieux ouverts comme le parking près de la gare. C'est un endroit superbe que les graffeurs ont pu s'approprier et qui s'y prête parfaitement. Nous réfléchissons également à plusieurs projets avec les scolaires. » D'ici là, la recherche d'une salle dédiée se poursuivra. Peut-être au Conservatoire ou au futur Centre socio-culturel du Verbeau, à suivre. Une chose est sûre, l'initiative devrait rapidement trouver son public et prouve, s'il en était besoin, que l'art avec un grand A garde toute sa place au cœur du bassin châlonnais.
Sonia Legendre
Syndicat
La CGT vent debout contre le regroupement des services territoriaux
L
a Ville et l'Agglomération de Châlons ont récemment dévoilé leur projet de réunir leurs services administratifs en un seul et même lieu : l'ancienne caserne militaire de Chanzy (lire l'Hebdo du vendredi 11 décembre). Evidemment, la réaction de la CGT n'a pas tardé. Dans un tract envoyé par mail à l'ensemble du personnel, le syndicat dénonce haut et fort ce projet, qu'il qualifie de « scandaleux » et « méprisant ». Et il appelle tous les agents « à réagir, à se solidariser » pour contrer un tel rapprochement. « Les monarques, pour ne pas utiliser un autre terme, doivent être stoppés dans leur politique digne d'une dictature. » Le mot est fort et illustre une fois de plus la combativité des représentants syndicaux.
Traditionnellement, ces documents sont transmis dans un second mail aux médias locaux, dont l'Hebdo. Mais cette fois, ils ont été associés au courriel général. On a ainsi pu recevoir, en retour, les réponses de plusieurs agents clairement favorables à ce déménagement. « Beaucoup de collègues sont pour ce projet. Cela améliorera la qualité de vie au travail », écrit l'un d’eux, rejoint par une autre personne. « Nous sommes nombreux à souhaiter ce regroupement et nous l'attendons depuis plusieurs années. En tant que syndicat, vous devriez souhaiter notre bienêtre et ce projet y participera très certainement. » Ambiance....
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La CGT appelle le personnel de la Ville et de l'Agglo de Châlons à s'opposer au projet d'administration unique. © l'Hebdo du Vendredi
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Société
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Coronavirus - Culture
« Notre devoir, soutenir les équipes et les artistes » Alors que FARaway, le festival des arts de Reims prévu du 4 au 14 février, se prépare, la directrice de la Comédie de Reims, Chloé Dabert, également comédienne et metteuse en scène, évoque la colère du monde culturel, suite à la prolongation de la fermeture des lieux de spectacles. Ce mardi 15 décembre, le secteur culturel était dans la rue pour protester contre la non-réouverture des lieux de spectacles. Etes-vous allée faire entendre votre voix ? Non, car j'étais au même moment en train de jouer dans un lycée de Nantes, dans le cadre d'un projet citoyen partagé par la Comédie de Reims avec trois autres centres nationaux : le Grand T de Nantes, le théâtre national de Strasbourg et la Colline de Paris. Mais je soutiens évidemment cette manifestation et la proposition de dépôt d'un référé-liberté devant le Conseil d'Etat demandant la réouverture des salles au plus vite. La culture est essentielle. J'ai pu encore m'en rendre compte aujourd'hui avec les jeunes que j'ai rencontrés. On leur apporte un peu d'oxygène, de la poésie et surtout de l'humain. Quand avez-vous appris que le gouvernement avait décidé de laisser les lieux culturels fermés et quelle a été
votre première réaction ? Je l'ai appris comme tout le monde. Je donnais des cours quand j'ai reçu des textos. Ce ne fut pas une surprise, car on le sentait venir depuis plusieurs jours et on aurait aimé être prévenu plus tôt. J'ai d'abord pensé aux équipes de la Comédie et aux artistes qui étaient prêts à remonter sur les planches. C'est dur pour eux, car la première de la pièce qui devait être présentée à partir du 15 décembre (ndlr : Coriolan) avait déjà dû être annulée. Les artistes étaient là depuis une semaine. La Comédie avait remis la machine en route. C'est très difficile psychologiquement pour tout le monde. On travaille dur pour que tout soit possible et finalement, on est contraint d'annuler une fois de plus. Il faut bien comprendre qu'à chaque fois, une reprise demande trois semaines de travail. Il faut remettre en place les décors, aller rechercher le public... Et au final, rien. Les équipes doivent s'occuper des remboursements et c'est très déprimant.
me parait bien moins réaliste. Il y a les fêtes et on a bien conscience que l'épidémie va repartir. Il y avait une fenêtre pour retrouver un peu le public. Elle a été manquée.
Désormais, la prochaine échéance a été fixée au 7 janvier. Comment voyez-vous ce début d'année pour les lieux culturels ? On y pense, mais c'est très difficile de se projeter, car on ne sait pas du tout ce qui va se passer. Au 15 décembre, il me semble qu'on aurait pu rouvrir, car on suit des protocoles sanitaires très stricts, qui plus est avec de petites jauges et à des horaires plus tôt où tout le monde ne peut pas venir. On aurait vraiment pu jouer cette semaine et pendant les fêtes sans créer d'appel d'air. En revanche, début janvier
Malgré la fermeture qui se prolonge, vous travaillez sur le festival FARaway, prévu en février prochain. Comment peut-on préparer ce grand rendezvous dans un tel contexte ? Comme on le fait pour tous les spectacles depuis le mois de mars. On fait tout comme si ça allait se dérouler normalement. Si début février on peut le faire, alors on le fera. La Comédie de Reims est un service public. On se doit donc de travailler comme si c'était possible de jouer. On annule seulement un événement quand on est certain de ne pas pou-
voir le faire. Mais pour tous ceux qui travaillent sur ces projets, cela ne change rien. La Comédie paiera tous les intervenants, artistes et techniciens, que le rideau se lève ou pas.
Chloé Dabert, directrice de la Comédie de Reims. © Axel Cœuret ‐ Comédie de Reims
Avez-vous un plan B si par malheur le festival ne pouvait pas se dérouler ? Le plan B dépend d'abord des équipes, car beaucoup viennent d'autres pays européens. On s'adapterait. On serait moins pris au dépourvu que lors du premier confinement. On fera quelque chose quoi qu'il arrive. Ça nous coutera peut-être plus cher, mais avec les aides de l'Etat, on peut retomber sur nos pattes. Notre devoir, c'est de soutenir les équipes et les artistes. Pourquoi « plus cher » ? Parce que annulation ou pas, la Comédie paiera tous les contrats planifiés pendant le festival et jusqu'à la fin de la saison, comme si tous avaient pu être joués. Ce n'est pas possible pour toutes les structures culturelles, mais nous on peut le faire. Si on peut en plus ajouter une semaine de résidence supplémentaire ou une création sonore, on le fera aussi. Pour les équipes de la Comédie, c'est d'abord un problème moral. Elles s'épuisent et je tiens à leur rendre hommage, car elles travaillent souvent dans l'ombre et on ne ferait rien sans elles. Mais pour les artistes et les techniciens de passage, c'est à dire qui viennent avec leur pièce, c'est vital. C'est notre manière d'affirmer notre soutien inconditionnel.
Propos recueillis par Julien Debant
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es chiffres parlent d'eux-mêmes. Après avoir observé un plateau, l'épidémie de Covid-19 est repartie à la hausse sur l'ensemble du territoire national. Le taux d'incidence en France (nombre total de nouveaux cas sur 7 jours glissants pour 100 000 habitants) s'établit à 118,9 (données du 16 décembre), contre 100, juste après la réouverture des commerces « non essentiels ». A quelques jours du réveillon de Noël, cette tendance inquiétante est encore plus marquée en Grand Est. Le taux d'incidence est de 184,8 à l'échelle de la région. Le département de la Marne reste le meilleur élève avec 111,4, mais ce taux a progressé de près de 50 points en seulement huit jours. A l'inverse, le territoire des Ardennes, où le virus circule le plus activement en France, affiche un taux de 329,5 ! Ainsi, la France a enregistré 17 615 nouveaux cas de contamination par le coronavirus en 24 heures, selon les données publiées mercredi 16 décembre. Un chiffre au plus haut depuis le 21 novembre, très éloigné de l'objectif des 5 000 cas positifs par jour
Les scientifiques craignent une forte reprise épidémique en raison des fêtes de fin d'année. © l'Hebdo du Vendredi
fixé initialement par Emmanuel Macron pour maîtriser l'épidémie. De mauvais résultats qui commencent à se traduire au niveau des hospitalisations, reparties aussi à la hausse et qui, selon les scientifiques, devraient s'amplifier d'ici janvier 2021, en raison des brassages de population lors des fêtes de fin d'année. Depuis le début de l'épidémie, la France déplore 59 361 décès du coronavirus, dont 5 331 en Grand Est et 401 dans la Marne.
EN BREF Masques : l’État rembourse les collectivités Depuis le début de la crise sanitaire, l'Etat et les collectivités territoriales ont œuvré de concert pour prendre les mesures nécessaires à la protection des populations. En mai, l’État avait assuré qu'il contribuerait à cet effort, notamment en prenant en charge 50 % du coût des masques achetés par les collectivités et distribués à la population. C'est désormais chose faite puisque la préfecture de la Marne annonce le versement de 2,4 M€ à près de 462 collectivités du département.
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Le monde culturel mobilisé à Châlons
Un showroom transformé en boîte de nuit à Reims
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n écho à la mobilisation nationale, environ cinquante personnes - artistes, directeurs de structures et programmateurs, festivaliers et spectateurs, intermittents, etc. se sont réunies à Châlons mardi, devant la Comète. Tous s'élèvent contre la fermeture prolongée des lieux de diffusion, qu'ils jugent démesurée. « On est face à un manque total de confiance, déplorent plusieurs techniciens du spectacle. Les acteurs de la culture et les spectateurs se sont retrouvés ce Le risque est-il vraiment plus mardi à Châlons, devant la Comète. © l'Hebdo du Vendredi élevé qu'ailleurs dans une salle en demi-jauge, régulièrement aérée et désinfectée, avec du gel hydroalcoolique à chaque entrée et un public masqué qui ne circule pas ? » D'autant que les événements organisés ces derniers mois – War on Screen, Furies, Musiques d'ici et d'ailleurs pour ne citer qu'eux – ont prouvé la capacité d'adaptation de leurs responsables. « Le report des spectacles, c'est une chose. Mais il n'y aura pas plus de dates ni plus d'argent en 2021. Certaines compagnies devront peut-être sacrifier leurs créations, faute de pouvoir tourner. » Jean-Marie Songy, qui dirige Furies et le Palc (labellisé Pôle national cirque) pointe également l'absence de concertation avec les organismes syndicaux. « Sacrifier l'activité culturelle au profit de l'activité de commerce est un choix. Mais il faut l'assumer et nous donner des perspectives. » Même désarroi pour le directeur de Musiques sur la ville, Patrick Legouix : « Nous gérons des festivals, des budgets, des équipes. Nous sommes des gens raisonnables. » Egalement présent, Laurent Charnot s'interroge sur la prochaine édition des Moissons rock, prévue en mai 2021 à Juvigny. « On a réussi à reprogrammer la plupart des artistes qui n'ont pas pu se produire cette année. Mais on devra certainement prendre une décision fin janvier. » Gageons que l'horizon s'éclaircisse en début d'année, et de façon plus fiable.
’est un événement professionnel qui a un peu dérapé, selon les participants. Dans un hangar du port Colbert, à Reims, une société organisatrice d’événements a convié, dans la journée de samedi, des enseignes de prêt-à-porter à un showroom, un lieu d’exposition qui permet à des marques ou des boutiques de présenter leurs produits et d’inviter d’autres professionnels ou des clients. « C’était un rendez-vous professionnel, en jour- La soirée a rassemblé une centaine de personnes. née, où les gestes barrières étaient © Illustration de rigueur. L’endroit était suffisamment grand pour que la distanciation physique soit respectée, explique Gisèle Tréard, la présidente de Barrem, une boutique de prêt-à-porter rémoise qui exposait ses produits lors de ce rendez-vous. Mais ça n’était pas prévu que ça parte en soirée. » Pourtant, le soir venu, le showroom s’est transformé en boîte de nuit. Une bonne centaine de convives sans masque, verre à la main, s’est déhanchée par petits groupes au son d’un DJ set et sous les lumières multicolores des spots. Quelques vidéos ont été divulguées sur les réseaux sociaux, déclenchant la colère de professionnels du monde de la nuit et de patrons de bars, toujours contraints à la fermeture depuis le 30 octobre. Selon un participant, l’accès à la soirée était même payant. De quoi contredire l’idée d'un dérapage non intentionnel ? Au même moment, à Marseille, Strasbourg ou dans les Hautsde-Seine, la police interrompait des fêtes privées rassemblant plusieurs centaines de personnes. À Reims, les fêtards ont pu repartir tranquillement. Devant le tollé suscité, l'entreprise Barrem a publié un communiqué de presse, lundi après-midi, dans lequel elle annonce suspendre « toute relation avec l’entité en charge de la création et de l’organisation de cet événement jusqu’à éclaircissement des faits ». Elle assure qu'à aucun moment, « la partie festive de cet évènement » n'a été évoquée en amont. Le maire de Reims, Arnaud Robinet, a saisi le procureur de la République.
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Politique
« Être communiste, c'est faire entendre la voix des humbles » Fondé lors du congrès de Tours, le 30 décembre 1920, le Parti communiste français aura bientôt 100 ans. Militant depuis 1974, Pierre Martinet explique son engagement, lui qui a été adjoint du maire communiste d'Épernay, Jacques Perrein, puis maire de Mardeuil pendant 19 ans. Racontez-nous comment vous avez rejoint le Parti communiste français… J’ai rejoint le PCF en 1974, j’avais 22 ans. Mes parents étaient proches des idées de gauche, mon père était syndicaliste à la CGT, mais ils n’étaient pas adhérents. À l’époque, en gros, il y avait ceux qui s’accrochaient au gaullisme et ceux, comme moi, pour qui c’était plutôt les FTP (Francstireurs et partisans, la Résistance communiste). Cet engagement, c’était faire entendre la voix des humbles, les travailleurs en particulier. À l’époque, j’étais ouvrier métallurgiste. Je suis allé voir mon ancien instituteur à Épernay, qui était encarté. Comme je savais compter et je venais d’une famille honnête, il a compris que je pourrais l'aider dans sa fonction de trésorier de la section (sourires). Je me suis marié la même année et ma femme m’a souvent dit que je n’avais pas élevé nos enfants (rires) ! Quelle forme prenait votre engagement à l’époque ? C’était beaucoup de boulot ! La distribution de tracts, la collecte des cotisations des adhérents, le porte-à-porte, la vente de l’Huma’ Dimanche, les collages de nuit pour éviter la police… On a passé beaucoup de bons moments, mais c’était usant. Avoir fait tout ça pour en arriver où on en est…
pauvreté en France, on se dit que la lutte des classes existe toujours. L’idée principale du communisme, c’est de partager la plus-value avec ceux qui la produisent. Que pensez-vous des nombreux mouvements sociaux en France ? Les communistes continuent de les soutenir. La crise économique était latente, on savait que ça pouvait exploser, on l’a vu avec les Gilets jaunes, que les communistes soutiennent. Le problème des Gilets jaunes, c’est leur manque d’organisation et de réflexion structurées. À l'époque, on avait une formation pour militer et aller en manifestation. On ne devient pas communiste comme ça ! Aujourd’hui, il n’y a plus de gauche politique. Pourtant, s’il y avait un PCF à 20 %, Jupiter (Emmanuel Macron) ne gouvernerait pas comme il le fait… Militant depuis 1974, Pierre Martinet a été élu pendant 43 ans. © l'Hebdo du Vendredi
Vous avez aussi été élu, en 1977, sur la liste de Jacques Perrein, le maire communiste d’Épernay… J’avais 25 ans et j’étais l’un des plus jeunes élus du territoire ! C’était une belle expérience. J’étais en charge des transports, j’avais des responsabilités. On s’est rendu compte, par exemple, que les habitants de la Zup payaient plus d’impôts que ceux de l’avenue de Champagne. On s’est battu pour que l’État baisse les impôts de façon importante pour ces gens-là. On avait une opposition forte face à nous, avec notamment Bernard Stasi (maire de 1983 à 2000), mais on a toujours travaillé ensemble et dans le respect. On était au service des gens, pour faire avancer les choses dans le bon sens. Vous avez ensuite été élu adjoint à Chouilly en 1983, puis maire en 2001. C’est quoi être un maire communiste ? Au départ, il y avait une liste d’opposition, mais quand je me suis présenté en 2001, j’ai
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fini par les intégrer dans mon équipe ! Je n’ai jamais eu à me plaindre des uns et des autres, car on a toujours travaillé pour l’intérêt du village. À l’agglomération d'Épernay, on n’était pas dans un mariage d’amour, mais de raison. Pourtant, j’ai fait le travail en tenant compte des réalités. J’ai porté jusqu’au bout la gratuité des transports, alors que ça n’était pas l’avis de la majorité, et elle a finalement été inscrite dans le plan Ambition climat 2025 de l’agglo. Sera-t-elle mise en place ? C’est une question de volonté politique. Avez-vous abandonné vos idéaux communistes ? La révolution et la dictature du prolétariat, ça faisait partie de la réflexion initiale. On voulait que les prolos prennent le pouvoir ! Finalement, ça a été supprimé au XXIIe congrès du PCF (en 1976) et ça n’est pas choquant, car c’est une évolution du temps. Mais quand on voit que certains gagnent encore des milliards pendant la crise et que près de 10 millions de gens vivent dans la
On reproche aux communistes les crimes perpétrés par les États dits communistes. Qu’en pensez-vous ? Quand j’ai adhéré, les choses commençaient à changer et on sortait peu à peu de la chape de plomb imposée par le « grand frère » soviétique. On savait qu’il avait fait des conneries. Mais on a voulu mettre l’URSS, le Mur de Berlin et que sais-je encore sur le dos du PCF. Le Parti communiste français a son histoire, mais le sang que certains ont sur les mains, le PCF ne l’a pas, à part celui des nazis. Pour l’Histoire, le PCF restera le parti des fusillés. Les communistes se battaient pour les libertés et on continue aujourd’hui de le faire. Croyez-moi, si un facho comme Staline arrivait aujourd'hui au pouvoir, les communistes le combattraient comme ils ont combattu les nazis !
Propos recueillis par Simon Ksiazenicki
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Brasserie
Champagne
Les fêtes ne sauveront pas 2020
Un appel à la solidarité pour sauver la Fabule
Par rapport à l'an passé, la baisse des expéditions de bouteilles devrait atteindre 25 % en 2020. © l'Hebdo du Vendredi
Les expéditions de champagne pour l'année, marquée par la crise sanitaire mondiale, devraient baisser de près de 25 % par rapport à 2019. La consommation de fin d'année ne suffira pas à enrayer la chute.
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es premières estimations étaient les bonnes. À l’occasion d’une prise de parole commune, les co-présidents du Comité Champagne, Maxime Toubart (Syndicat général des vignerons) et Jean-Marie Barillère (Union des maisons de champagne), ont confirmé que les expéditions pour l’année 2020 devraient se situer entre 225 et 235 millions de bouteilles. « Tous les marchés sont affectés de la même manière avec une baisse globale d’environ 25 %, a ajouté le président de l’UMC. L’export se porte mieux que la France qui est l’un des plus mauvais marchés sur le mois de novembre et je suis prêt à parier que cela va continuer. Cela fait craindre le pire en matière de consommation. » En clair, les fêtes de fin d’année, habituellement si propices à la consommation de bulles, ne sauveront pas une année 2020 pénible, qui sera vraisemblablement marquée par une baisse de 1,25 milliard d’euros du chiffre d’affaires. « On est à la fois inquiet et optimiste, estime, pour sa part, Maxime Toubart. Les gens ont envie, malgré tout, d’ouvrir une bouteille de champagne pour Noël. On fera moins la fête, mais il y aura quand même de la consommation. » En revanche, la mise en place d’un couvre-feu pour le réveillon du jour de l’An est un vrai coup dur. « Pas de fête au 31 décembre, c’est catastrophique pour nous. Le réveillon est massacré alors que c’est un moment
majeur pour la consommation de champagne. Ce n’est pas la faute du gouvernement, c’est la faute de la pandémie », avance Jean-Marie Barillère. En ce qui concerne l’export, les flacons qui devraient être consommés pendant les fêtes ont déjà été expédiés, entre juillet et septembre pour la plupart. « Ce qui a été expédié sera-t-il consommé ? », s’interroge Maxime Toubart. Pour la France en revanche, les dernières semaines pourraient compter, mais tous ne bénéficieront pas de ces achats de dernière minute. Pour ce professionnel sparnacien, dont la clientèle étrangère représente 80 à 90 % de son chiffre d’affaires, l’année a été « très compliquée » et la période est « très calme ». La consommation intérieure ne relèvera pas l'annus horibilis de ce commerçant. Les groupes bien implantés dans la grande distribution pourraient tirer leur épingle du jeu. « En période de crise, les produits de milieu de gamme sont plus consommés, un segment dont ces groupes sont spécialisés. Leurs pertes seront sans doute moins importantes que d’autres acteurs champenois », pronostique JeanMarie Barillère. Malgré la morosité ambiante, tous se veulent néanmoins optimistes. « Dès qu’on pourra à nouveau bouger et que les restaurants et les bars pourront rouvrir, la consommation de champagne repartira », assure le président du SGV. « Cet été, on a tous été surpris par le rebond de la consommation, ce qui nous fait espérer que la reprise sera très rapide. Mais on ne sait pas quand », note, de son côté, le président de l’UMC. Et ce professionnel sparnacien de conclure : « Cette crise est mondiale, ce n’est pas une désaffection pour le champagne. Dès que les touristes pourront à nouveau se déplacer, ils reviendront sur notre territoire. » Voilà un souhait à adresser au Père Noël…
Simon Ksiazenicki
Brendan, Tom et Morgane lancent un appel au financement participatif pour écrire l'avenir de la Fabule. © La Fabule
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n 2017, la Fabule (comme Fabrique artisanale de bières urbaines, locales et équitables) s'installait au 111, avenue de Paris. Très vite, cette bière bio et militante, certifiée « Nature et progrès », a trouvé son public et s'est ancrée comme un acteur phare dans le paysage châlonnais. Avec un leitmotiv : soutenir les filières et les producteurs régionaux en favorisant la vente directe et en participant aux initiatives locales. En début d'année, la brasserie atteignait un palier en termes de production et s'est rendue à l'évidence : le modèle économique sur lequel elle s'est construite et développée ne lui permettait plus d'exister sereinement sur un marché en pleine mutation. D'où son projet de déménagement dans un espace plus grand, à Fagnières, d'abord envisagé en mars. Mais la crise est passée par là, imputant clairement son chiffre d'affaires. « Nous ne pouvions plus accueillir le public sur place pour garder ce lien direct qui fait notre ADN, explique Brendan Le Moulec, le créateur de cette aventure. Les restaurants et les bars dans lesquels nos bières étaient proposées ont également fermé : 70 % de nos volumes sont perdus. La brasserie a continué à produire, les charges n'ont pas disparu et nous n'entrons dans aucune case des dispositifs d'aides. Nous avons dénoncé notre bail. » La cessation de paiement approchant, l'entreprise qui compte trois salariés explore plusieurs pistes pour rebondir. Elle lance aujourd'hui un appel à la générosité des internautes pour financer les travaux d'aménagement du local pressenti et y écrire un nouveau chapitre de son histoire. Objectif : réunir 70 000 euros via la plate-forme Tudigo. « On doit refaire cet entrepôt du sol au plafond pour qu'il puisse accueillir toute notre machinerie, avec une dalle adaptée, des pentes douces et des caniveaux inox. A terme, on disposera d'environ 100 m2 pour le bar et l'accueil des consommateurs, et d'un espace extérieur pour proposer une guinguette, des concerts, un marché de producteurs, etc. » En seulement deux jours, les soutiens s'élèvent déjà à plus de 3 000 euros. De bon augure pour la suite.
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La profession réclame la réouverture des bars et restaurants Le destin des vendeurs de champagne étant étroitement lié à celui des hôteliers, cafetiers et restaurateurs, les coprésidents du Comité Champagne ont réclamé la réouverture de ces établissements. « Nous soutenons la réouverture des bars et restaurants dans un cadre à définir avec les professionnels du secteur, notamment sur les horaires. Nous sommes convaincus que les professionnels auront à cœur de respecter les mesures de précaution. Les vignerons champenois sont solidaires des restaurateurs », ont indiqué Maxime Toubart et Jean-Marie Barillère. À l’automne, ces derniers avaient également demandé la mise en place d’une TVA réduite pour la vente de bouteilles dans la restauration.
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Idées cadeaux
Pour un Noël original et local 1 001 visages sculptés dans des livres
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oluche, Harry Potter, Björk, David Bowie, Pierre Dac, Dali ou encore Bob Marley : les personnalités croquées dans le papier par Eric Audoin sont innombrables. Ou plus précisément, sculptées dans les livres. Une pratique que cet amoureux de l'art et de l'artisanat explore depuis 2016 au cœur de son atelier, à Jalons, sous la bannière « Les tronches de Nerec ». Un an plus tôt, il ouvrait dans cette même commune « La grange aux livres », une bouquinerie qui regorge de pépites littéraires. « On a récupéré énormément de livres à l'époque, se souvient-il. Mais pas question de jeter ceux qui ne se destinaient pas à la vente. On a fait plusieurs dons aux associations et j'ai souhaité donner une seconde vie à ceux qu'il nous restait. » Selon un procédé bien rodé, mais extrêmement méticuleux, il découpe et plie les pages une par une, au millimètre près, pour retranscrire les images de son choix. Le plus souvent des portraits, parfois à partir de photos qu'on lui confie. Et au-delà de la beauté de l'objet, de son originalité, Eric apporte à ses « tronches » une authenticité fascinante. Les traits des visages, l'expression des regards, rien n'est laissé au hasard. « Le plus gros livre sur lequel j'ai sculpté faisait 600 pages. Ça représente environ 30 heures de travail. » Grâce aux nouvelles technologies, il a multiplié les contacts et les commandes un peu partout dans le monde, même si rien ne vaut les rencontres physiques, notamment dans les salons où il expose. Bonne nouvelle, il accueille les curieux encore quelques jours dans une boutique de la Galerie de l'Hôtel de Ville. 4 « Les tronches de Nerec », livres sculptés par Eric Audoin. Jusqu'au 24 décembre dans la GHV de Châlons (de 10 h à 19 h en semaine et jusqu'à 18 h le dimanche).
Voyages de Noël autour du monde
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hâlonnaise d'adoption, Judith Bouilloc a publié son sixième ouvrage aux éditions Artège Jeunesse, intitulé « 24 contes de Noël autour du monde ». Elle y explore les traditions et les légendes de l'Avent aux quatre coins du globe, de la Suède au Japon, en passant par le Portugal, le Mexique, l'Allemagne ou encore les Etats-Unis. Une idée originale à placer au pied du sapin, pour des escapades mémorables en famille. 4 Infos : en vente au prix de 17,90 € à la libraire du Mau (Châlons) et dans les principales librairies de la région.
20 chefs de cave couchés sur papier
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isponible depuis le 15 décembre, le livre « Chefs de caves en Champagne » propose de découvrir 20 personnalités à travers leur engagement au service d'une maison. Riche en illustrations, cet ouvrage met en lumière un métier garant de la culture et du patrimoine champenois, tout en ouvrant les portes des domaines les plus prestigieux de la région. 4 Infos : en vente au prix de 65 € dans les principales librairies de la région et sur www.leseditionsdautils.com
Sur la route des vins
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'entreprise Winalist, installée à Bezannes, s'associe à la marque française « La Carte des Vins s'il vous plait » pour proposer « La Route des Vins s'il vous plait ». Il s'agit d'un coffret cadeau offrant une expérience complète autour du vin. Disponible à partir de 25 euros, il comprend une carte-cadeau pour réserver une expérience autour du vin, une carte des régions viticoles et des cépages de France et un livre de dégustation. 4 Infos : www.winalist.fr
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Sport
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Football L1 (16e j.) : Marseille (4e) - Reims (17e)
Pour passer les fêtes au chaud Revenu de nulle part face à Nantes, mercredi, le Stade de Reims a enfin enrayé sa spirale négative. De bon augure avant les deux derniers déplacements de l'année, à Marseille dès samedi, puis à Bordeaux.
même eu une balle de 4-1 et finalement, on prend un but casquette. Ça prouve qu’on n’est pas totalement guéri, mais on est sur la bonne voie. » Avec le retour de Xavier Chavalerin et face à une formation aussi dangereuse offensivement que l'OM, le coach du Stade de Reims pourrait être plus mesuré dans sa composition d'équipe. À l'approche des fêtes de fin d'année, la prudence et la vigilance s'imposent.
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enversant ! C'est l'adjectif qui correspond le mieux à cette équipe du Stade de Reims qui a enfin mis fin à une série de cinq rencontres sans succès, mercredi, lors de la réception de Nantes (3-2). Inquiétants et inquiétés pendant plus d'une heure par des Canaris pourtant eux aussi en difficulté, les Rémois ont renversé la vapeur en six minutes, grâce à un Mathieu Cafaro des grands soirs, entré à la 61e minute. « La rentrée de Mathieu a dynamisé notre attaque. On a égalisé et on a ensuite vu tout le contraire du début de match : des ressources, du caractère et de l’envie d’aller vers l’avant », a reconnu David Guion, qui avait décidé, dimanche dernier, à Brest, de laisser au repos l'ancien Toulousain, afin « d'équilibrer son groupe », dans lequel figure beaucoup d'éléments offensifs. Joueur de tempérament, le principal intéressé n'a que peu goûté à ce choix et il l'a fait savoir après sa rentrée exceptionnelle face à Nantes. « Forcément, j’ai été touché. C’était le choix du coach, je ne le partageais pas, mais ce soir, j’ai prouvé que ce n’était pas le bon choix et j’ai montré que je pouvais être important », a lâché Cafaro après le match. Il y a
Simon Ksiazenicki 4 Marseille - Reims, samedi 19 décembre, à 19 h, au stade Vélodrome et sur Téléfoot ; Bordeaux - Reims, mercredi 23 décembre, à 19 h, au Matmut Atlantique et sur Téléfoot.
Face à Nantes mercredi, l’entrée de Mathieu Cafaro a transfiguré le Stade de Reims. © l'Hebdo du Vendredi
fort à parier que le milieu, responsable du penalty concédé par les Canaris et auteur d'un but et d'une passe décisive mercredi soir, sera sur la pelouse du stade Vélodrome, samedi. Cette victoire arrachée face aux Canaris intervient au meilleur des moments puisque le Stade de Reims s'engluait dans la zone rouge et se préparait à deux déplacements délicats, à Marseille donc, puis à Bordeaux. Se remettre en selle avant d'affronter une équipe phocéenne très performante en championnat était quasiment impératif pour David Guion et ses troupes qui auront fort à faire, samedi soir. Certes, l'équipe d'André Vilas-
Boas a perdu pour la première fois en dix rencontres de Ligue 1, mercredi soir, à Rennes (2-1). Mais Marseille a joué pendant près d'une heure à dix contre onze et aura forcément à cœur de se relancer, à domicile, samedi soir, pour espérer retrouver le podium avant la trêve. Face à une équipe d'un autre standing que Nantes, le coach champenois reconduira-t-il son ambitieux système à quatre attaquants ? « On avait mis une composition pour tenir le ballon, marquer des buts et rassurer les joueurs en leur faisant comprendre qu’ils avaient des qualités, expliquait David Guion, après le match face à Nantes. On a
D1F : les Rémoises chutent avant la trêve Les joueuses du Stade de Reims ont mal négocié leurs deux dernières rencontres de l’année face à des adversaires qui leur sont passés devant au classement. Le nul concédé à Dijon (0-0) et la défaite face à Guingamp (0-1) font reculer les Rémoises à la 9e place du championnat de Division 1, avec 11 point. Elles restent néanmoins à bonne distance du Havre (12e, 4 points) et du GPSO 92 Issy (11e, 6 points), à la trêve. Les joueurs d'Amandine Miquel reprendront le championnat le samedi 16 janvier, à Lyon.
Basket-ball
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'épidémie de Covid n'a épargné aucun club de Jeep Elite. Pourtant, certains semblent mieux s'adapter à ce contexte difficile. L'équipe du Champagne Basket, cataloguée avant même le début de saison comme une des principales concernées par la lutte en bas de tableau, n'arrive pas à prendre le rythme d'une compétition qui avance tant bien que mal. Après plus d'un mois sans match de championnat, la reprise a été rude pour la troupe coachée par Cédric Heitz, battue sa- En grande difficulté,ArnasVelicka et ses coéquipiers doivent absolument medi dernier, dans sa salle gagner, samedi, sur le parquet de Gravelines. © l'Hebdo duVendredi châlonnaise, par Chalon-surSâone : 78-87. Le score ne révèle pas l'ampleur de cette défaite concédée face à un adversaire direct. Jessie Begarin et ses coéquipiers étaient, en effet, menés de 27 points à l'entame du dernier quarttemps. Le Champagne Basket ne compte qu'une seule victoire en sept rencontres de Jeep Elite et partage logiquement les dernières places du classement avec Boulazac (zéro victoire et trois défaites) et Gravelines-Dunkerque (une victoire et quatre défaites). L'équipe nordiste est justement le prochain adversaire des Marnais, ce samedi 19 décembre. Un match à fort enjeu que le Champagne Basket se doit de s'offrir comme cadeau de Noël, sous peine de se laisser distancer dans la course au maintien.
J.D 4 Gravelines-Dunkerque - Châlons-Reims, samedi 19 décembre, à 17 h, salle Sportica à Gravelines. A suivre en direct sur www.lnb.tv/fr.
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Sorties
Du 18 décembre au 7 janvier 2021 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m
Concert - Le Millesium
Patrimoine
C
’était un retour attendu par les amateurs de rap français. Le groupe Sexion d’Assaut, qui a révélé notamment les rappeurs Gims et Black M dans les années 2000, se reforme après un sommeil de 7 ans et fêtera ça avec un nouvel album, « Le Retour des rois », et une tournée homonyme en 2021. Si la situation sanitaire le permet, le collectif espère démarrer cette série de concerts le 1er juillet. Comme souvent, Le Millesium d’Épernay a été choisi pour inaugurer cette tournée qui se clôturera, trois mois plus tard, par deux concerts à La Défense Arena de Paris. Onze ans après la sortie de son premier album, « L’École des points vitaux », et neuf ans après « L’Apogée », écoulé à plus de 700 000 exemplaires, la Sexion d’Assaut espère
La résurrection de Sexion d'Assaut démarrera à Épernay
Un Carillon de lumières à contempler tous les jours
’était un retour attendu par les amateurs de rap français. Le groupe Sexion d’Assaut, qui a révélé notamment les rappeurs Gims et Black M dans les années 2000, se reforme après un sommeil de 7 ans et fêtera ça avec un nouvel album, « Le Retour des rois », et une tournée homonyme en 2021. Si la situation sanitaire le permet, le collectif espère démarrer cette série de concerts le 1er juillet. Comme souvent, Le Millesium d’Épernay a été choisi pour inaugurer cette tournée qui se clôturera, trois mois plus tard, par deux concerts à La Défense Arena de Paris. Onze ans après la sortie de son premier album, « L’École des points vitaux », et neuf ans après « L’Apo- Sexion d'Assaut sort un nouvel album, « Le Retour des rois », et gée », écoulé à plus de 700 lance une tournée. © DR 000 exemplaires, la Sexion d’Assaut espère connaître pareil succès avec cette reformation… à condition que les salles concerts soient autorisées à rouvrir d'ici là.
S.K
4 Sexion d'Assaut, jeudi 1er juillet, à 20 h, au Millesium, Épernay. Tarifs : 49 à 69 €. Infos : lemillesium.com
L’horoscope
C
connaître pareil succès avec cette reformation… à condition que les salles concerts soient autorisées à rouvrir d'ici là.
S.L
4 Carillon de lumières, jusqu'au 31 décembre depuis la collégiale Notre-Dame-en-Vaux à Châlons, tous les jours à 17 h et 18 h. Infos : musiquessurlaville.com.
EN BREF Marché du terroir à Ecury : 3e !
core la chocolaterie Eve Praline. Idéal à l'approche des fêtes.
Initié en octobre par la brasserie l'Happycoole et la commune, le marché du terroir et de l'artisanat d'Ecury-sur-Coole ouvrira sa troisième édition ce dimanche 20 décembre, de 9 h à 12 h 30. Environ quinze producteurs locaux seront présents, parmi lesquels le champagne R. Vallet Gadret, la savonnerie des juments d'Argonne, le moulin de la Prosne ou en-
Une braderie de livres pour la bonne cause La Croix-Rouge française organise une braderie de livres pour collecter des dons et l'aider dans ses missions. Rendez-vous ce samedi 19 décembre de 10 h à 18 h à l'espace Gabriel Rigot (45, avenue du Général de Gaulle à Châlons).
Météo
BÉLIER du 21.03 au 20.04
BALANCE du 23.09 au 22.10
Votre partenaire aura besoin de votre présence et vous éprouverez une certaine pression. Vous devrez malgré tout lui réserver plus de temps pour le/la rassurer.
Certains changements seront stressants. Cultivez donc plus la légèreté et le lâcher-prise afin de dissiper ainsi ces petits soucis d’ordre psychosomatique qui vous minent.
TAUREAU du 21.04 au 20.05
SCORPION du 23.10 au 22.11
L'embellie espérée viendra dissiper la couverture nuageuse qui planait dans votre ciel depuis longtemps. Les astres vous soutiendront dans vos actions.
Vous aurez le soutien de votre partenaire, mais vous devez communiquer avec plus de tact. Essayez de passer davantage de temps ensemble et tout ira pour le mieux.
GÉMEAUX du 21.05 au 21.06
SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12
Sur le plan personnel, vous pourrez explorer les opportunités et développer vos capacités en relevant de nouveaux défis. Vous aurez tout le soutien de votre entourage.
Belle semaine en perspective. Profitez-en pour réaliser vos envies et consolider vos acquis. Professionnellement, ce ne sera pas de tout repos, mais vous en ressortirez grandi(e).
CANCER du 22.06 au 22.07
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01
C’est une semaine de défi : il faudra être plus structuré(e) et vous devrez réaménager votre emploi du temps. Sachez prendre les bonnes décisions…
Une semaine où vous aurez de quoi vous enthousiasmer tant les astres vous seront favorables. Coté vie professionnelle, vous assumerez de nouvelles responsabilités.
LION du 23.07 au 22.08
VERSEAU du 21.01 au 19.02
Une semaine à rebondissements vous attend : vous irez du connu à l’inconnu le cœur battant. Coté affectif, laissez le temps au temps et privilégiez le dialogue.
Au programme de cette période, de belles rencontres vous permettront de vous sentir épanoui(e). Votre vie sociale bouillonnera, votre soif de renouveau, d'affection sera comblée.
VIERGE du 23.08 au 22.09
POISSON du 20.02 au 20.03
Mieux communiquer avec les autres, c'est votre objectif pour cette semaine. Votre nature introvertie devra laisser place à une personne plus ouverte et plus souriante.
Cette semaine, les témoignages de reconnaissance vous donneront la confiance et le cran de viser haut. Coté affectif, consacrez plus de temps à votre vie familiale, cela sera payant !
Benoît Melvhille
Vendredi
Dimanche
Samedi
5° 9°
7° 11°
8° 9°
Lundi
5° 8°
Qualité de l’air Vendredi
Samedi
Dimanche
Bonne
Bonne
Bonne
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