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SANTÉ

SANTÉ

Social Négociations serrées avec les conducteurs de Sitacbus

Les négociations annuelles obligatoires ont débuté ce 1er mars au Sitac (Service intercommunal des transports de l'agglomération châlonnaise) mais se heurtent déjà à la fronde de la CGT. En cause : le refus d'augmenter les salaires des conducteurs de bus annoncé par la direction. « On avait obtenu 1,26 % l'an passé, on demande 0,99 % cette année, détaille La direction du Sitac refuse d'augmenter les conducteurs de bus Yohann Boniface, délégué cette année et évoque la crise pour justifier sa position. © l'Hebdo syndical CGT. Les responsadu Vendredi bles se cachent derrière la crise. Ils n'ont pas fait de profit, mais ils ont des réserves. » Une affirmation que réfute Carole Babel, directrice du réseau. « Nous déplorons plus de 500 000 euros de pertes en 2020. Le nombre de voyageurs a diminué de 40 % quand notre production ne baisse que de 16 %, car les gens ont toujours besoin de se déplacer. » Et l'année 2021 ne démarre pas fort. Sur le seul mois de janvier, les recettes reculent de 26 %. Sachant néanmoins que Châlons Agglo peut accorder une subvention d'équilibre au groupe Keolis dans le cadre de la délégation de service public qu'elle lui confie. Le syndicat dénonce également le deal suggéré aux salariés. « Nous augmenter de 1 % à condition de nous enlever deux jours de congés payés. Pas question de faire une croix sur nos acquis sociaux ! » Là encore, la directrice nuance. « Ce n'est pas tout à fait ce que je leur ai dit. J'ai indiqué que s'ils souhaitaient vraiment une augmentation sur le point, ils devaient savoir qu'un jour de congé vaut 0,45 % du salaire. Je leur propose aussi d'autres alternatives, comme la révision de l'accord d'intéressement ou la création d'un compte épargne-temps. » Une nouvelle réunion se tiendra fin mars. Les conducteurs n'excluent pas de faire valoir leur droit de grève s'ils ne trouvent pas de terrain d'entente.

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Sonia Legendre

Exposition Voyages poétiques au cœur de Trois-Fontaines

Leur amitié est née il y a plus de trente ans et donne aujourd'hui naissance à une exposition consacrée à l'abbaye de Trois-Fontaines. Respectivement poète et dessinateur, Eric Guerre et Pierre Le Gallo sont aussi des passionnés de musique et de patrimoine. Avec une particularité, celle d'imprégner leurs œuvres des émotions ressenties à un instant T. « L'idée, c'est d'inviter les visiteurs à se promener dans nos univers et dans l'abbaye, explique Pierre Le Pierre Le Gallo et Eric Guerre dévoilent pour la première fois Gallo, par ailleurs scénographe leur collaboration artistique autour de l'abbaye de Trois‐Fon‐aux musées de Châlons. Les textes taines. © l'Hebdo du Vendredi d'Eric sont d'une puissance rare. Ils donnent à lire, mais aussi à observer et à voyager. » Et ils accompagnent à la perfection le travail de Pierre, la subtilité de ses traits, les passerelles qu'il (re)crée entre les ombres, les lumières et les atmosphères. Mieux, leurs univers se répondent et se subliment, tout en offrant d'autres perspectives sur cette pépite cistercienne fondée en 1118. « J'ai tout de suite été fasciné par son romantisme, le poids de son passé, le contraste entre son aspect extérieur délabré et sa beauté intérieure, etc. » Dès lors, il couche sur le papier de nombreuses représentations de l'édifice. « A l'époque, Eric avait écrit plusieurs poèmes en s'en inspirant. Je les ai gardés précieusement. Nous nous sommes perdus de vue puis retrouvés en septembre. » Le duo peaufine alors les textes et orchestre une scénographie agrémentée de projections vidéo et d'extraits musicaux. Inédite, cette œuvre à quatre mains adresse aussi un joli clin d'oeil au Mois de la poésie. Vivante, sinon rien.

S.L

Patrimoine La passerelle du grand Jard entame sa cure de jouvence

Jeudi dernier, sous les regards curieux de nombreux Châlonnais(es), la passerelle du grand Jard s'est élevée à une vingtaine de mètres dans les airs, portée par les chaînes et la grue des entreprises Dumanois, Guillouart Levage et Ouvrages d'art de l'Est. Un moment historique pour le patrimoine local, puisque cette structure de cinq tonnes n'avait pas été déplacée depuis sa L'ouvrage de cinq tonnes s'est élevé à une vingtaine de mètres de hauteur avant d'être installé au sol pour sa rénovation. © l'Hebdo du Vendredi construction en 1888. Sur place, neuf salariés ont assuré la dépose puis l'installation au sol de la passerelle. Et jusqu'au 21 mai, sa rénovation s'opérera in situ, permettant aux passants d'en suivre chaque jour l'évolution. L'ouvrage sera d'abord sablé, repeint et renforcé grâce à un nouveau plancher en bois, avant le réaménagement des berges et la pose d'un parement en pierres. La mairie de Châlons consacre plus de 350 000 euros à ce chantier, dont 30 000 pour la mise en lumière de la passerelle. Une cure de jouvence bien méritée.

Sonia Legendre

Web-série Lorànt Deutsch raconte Châlons sur YouTube

Le comédien et écrivain Lorànt Deutsch a consacré un épisode de sa web-série « A toute berzingue ! » à Châlons. Après deux tournages in situ pour filmer avec son équipe les pépites locales, de l'Antiquité à nos jours, l'épisode est accessible depuis la chaîne YouTube de l'émission et propose de découvrir, en huit minutes chrono, l'histoire de cette ville. Objectif : atteindre les 90 000 vues, sachant que le focus sur Reims, diffusé en L'acteur Lorànt Deutsch et le producteur Emmanuel Sokol sont venus deux fois à Châlons pour tourner l'émission « A toute berzingue ! ». © l'Hebdo du Vendredi septembre dernier, en a recueilli 87 000.

4 www.youtube.com/watch?v=bHY1WXt9xQs Infos : chaîne YouTube « A toute berzingue ! Lorànt Deutsch ».

EN BREF Jeux d'échecs au féminin

En lien avec la Journée internationale des droits des femmes, l'Echiquier châlonnais propose une semaine « au féminin » du 8 au 12 mars. Avec, au programme, plusieurs événements en ligne destinés à valoriser la place des femmes dans le monde des échecs : une conférence sur cette pratique sportive et son évolution depuis la série Netflix « Le jeu de la dame » (lundi 8 mars à 19 h 30), des parties simultanées avec les championnes de France et de Moldavie (les 9 et 12 mars à 19 h 30), des cours particuliers de 30 minutes et un tournoi gratuit 100 % féminin (mercredi 10 mars), etc. Une autre façon de découvrir le club, donc, qui ne compte aujourd'hui que 20 % de femmes parmi ses licenciés. Infos et inscriptions : 07 86 15 40 27, chalons-tournois@orange.fr.

Patrimoine Le musée d'Épernay attend son heure

Suspendue à l'autorisation d'ouverture des lieux culturels, l'équipe du musée du vin de Champagne et d'archéologie régionale ne chôme pas. En plus de missions de l'ombre, celle-ci s'attache à faire de cette longue attente une grande répétition générale.

Sans la crise sanitaire, le musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale d’Épernay aurait sans doute ouvert en novembre dernier. Las ! Depuis quelques semaines, les articles et les prises de parole se multiplient sur d’hypothétiques dates d’ouverture, sans cesse repoussées. Malgré ce contretemps, le château Perrier est loin d’être en sommeil. « Un musée ne dort jamais, même sans public ! », assure Laure Ménétrier, la directrice du musée d’Épernay. « Il y a différents types de missions dans un musée, détaille Sophie Herscher-Bousseau, l’élue en charge de la culture. La conservation, la restauration, la valorisation des collections... C’est un travail permanent qui n’est pas uniquement lié à l’accueil du public. » En attendant que celui-ci soit autorisé à franchir les grilles du château Perrier, la trentaine de personnes recrutées pour le bon fonctionnement du musée s’affairent. Découverte des collections et des outils de méditation et d’animation, formation aux visites guidées, au protocole sanitaire (lire par ailleurs) et

Sans la crise sanitaire, le château Perrier aurait ouvert ses grilles en novembre dernier. © l'Hebdo du Vendredi

au logiciel de billetterie, mise en place de la boutique du musée… Le travail ne manque pas ! Crise sanitaire oblige, plusieurs salariés, recrutés à l’origine pour l’accueil des visiteurs, ont été mobilisés par la ville d’Épernay pour intégrer la campagne de vaccination qui a débuté en janvier. Concernant l'entretien, celui des locaux est réalisé quotidiennement par une société privée tandis que celui des vitrines est assuré par le personnel scientifique, formé à la manipulation. En parallèle, cette période de fermeture forcée permet aussi de travailler sur d’autres projets. « Nous menons un très gros travail pour optimiser le conditionnement et le stockage des œuvres qui ne se trouvent pas au château Perrier, mais dans la réserve externalisée », explique la directrice. En effet, sur les 100 000 pièces qui composent la collection du musée d’Épernay, environ 2 500 sont exposées au public. Le reste est conservé dans un lieu dédié, à la sortie de la ville. « On poursuit le travail mené dans la continuité de 2020. » Les équipes travaillent également sur la réalisation d’un centre de documentation ouvert à tous, au sein du château Perrier, dans lequel le public pourrait consulter des milliers d’ouvrages et de documents archéologiques uniques. Dans cette période troublée, l'adjointe en charge des affaires culturelles préfère faire contre mauvaise fortune bon cœur : « Ce genre d’établissement a toujours besoin d’une période de rodage nécessaire et nous sommes persuadés que quand on pourra ouvrir, l’outil sera encore plus performant que s’il avait ouvert au début de l’année. » Le verre est à moitié plein !

Simon Ksiazenicki

Un protocole sanitaire déjà bien avancé

S’il est encore impossible de savoir quand le musée d’Épernay ouvrira ses portes au public, les équipes réfléchissent depuis longtemps à la mise en place d’un protocole sanitaire. « En mai, après le premier confinement, nous avions déjà travaillé dessus avec l’État, en observant ce qui se faisait dans les autres musées », détaille la directrice, Laure Ménétrier. Jauge, réservation, sens de circulation, gels, masques… Des mesures « classiques » accompagneront d’autres, plus originales. « Certains dispositifs interactifs seront neutralisés mais nous travaillons pour pouvoir en conserver d'autres. Les écrans tactiles, par exemple, seront équipés de films virucides. »

MOBILISÉS POUR NOS 339 000 CLIENTS PROS ET ENTREPRISES

Pollution de l'air

Des habitants du Grand Reims invités à tester l'air qu'ils respirent

Alors que la ville de Reims et la communauté urbaine ont annoncé, il y a deux semaines, la mise en place d'une ZFEm (zone à faibles émissions mobilité), à partir de septembre prochain (Cf article « A Reims, les véhicules les plus polluants privés de centreville dès la rentrée 2021 », à lire sur www.lhebdoduvendredi.com), Atmo, l'agence de surveillance de la qualité de l'air en Grand Est, va lancer une expérience grâce à l'aide des habitants du Grand Reims. À partir du 12 mars, 21 citoyens, tous volontaires, vont pouvoir tester l'air qu'ils respirent, notamment lors de leurs déplacements, grâce à des microcapteurs de mesure de la qualité de l'air. Réalisée dans le cadre du plan de protection de l'atmosphère du territoire, établi en raison du dépassement d'une valeur réglementaire de qualité de l'air, cette action a pour objectif premier de sensibiliser les habitants aux enjeux de la qualité de l'air, « en rendant visible la pollution ». L'expérience doit durer trois semaines. Durant cette période, les microcapteurs vont permettre à leurs utilisateurs de mieux comprendre ce qui fait varier la qualité de l'air et d'adopter les bons gestes pour se prémunir d'une exposition à un air dégradé, chez soi comme en dehors. Ces microcapteurs, des modèles AirBeam2, mesurent en effet les concentrations en particules fines, de taille de 1 à 10 micromètres de diamètre. Ils ont la particularité de permettre de visualiser les mesures en direct, ainsi que l'historique, via des cartes et graphiques, mais sans toutefois être aussi précis qu'une station de mesures classiques, réglementée et capable de surveiller plusieurs sortes de polluants simultanément. L'intérêt des microcapteurs réside donc dans la visualisation qu'il offre des variations de concentration de particules et l'impact des bons et mauvais gestes sur la qualité de l'air.

Les citoyens vont pouvoir tester l'air qu'ils respirent grâce à des microcapteurs de mesure de la qualité de l'air. © Atmo Grand Est

J.D EN BREF

Bien être animal : Subway répond à L214

Suite à l'article intitulé « L214 s'attaque au poulet de Subway », paru dans notre édition du 26 février, l'enseigne de restauration rapide a tenu à réaffirmer sa position quant à l’action de l'association de défense des animaux. Elle indique : « Nous prenons le bien-être des animaux au sérieux et nous comprenons l'importance de cette question pour nos clients. Notre politique en matière de bien-être animal repose sur des normes strictes. Aujourd'hui, tous nos fournisseurs et leurs producteurs doivent se conformer aux normes européennes et appliquer les principes des cinq libertés du Farm Animal Welfare Council (FAWC), reconnu dans le monde entier. Nous évaluons régulièrement les pratiques, nouvelles et émergentes, en matière de bien-être animal aux côtés de nos fournisseurs, afin de bien comprendre l'impact sur notre réseau de franchisés et les opérations de notre chaîne d’approvisionnement. »

Travaux Des bornes automatiques rues de l'Etape et Buirette

Àpartir du lundi 8 mars et pour une durée prévisionnelle de deux fois trois semaines, la ville de Reims va procéder à l’installation de bornes automatiques de contrôle des accès, rue Buirette et rue de l’Étape. Ces nouveaux équipements permettront de neutraliser la circulation et le stationnement, et ainsi contrôler ce lieu très fréquenté, notamment lors de festivités ou d’animations événementielles ou commerciales. À terme, en période d’activation des bornes, seuls Des bornes automatiques vont être installées rues de l'Etape et Buirette. © l'Hebdo du Vendredi les riverains et commerçants pourront accéder et stationner 15 minutes maximum dans les zones autorisées. Pour cela, deux badges (ou selon le nombre de garages ou de places de parking), seront affectés par adresse, sur présentation des justificatifs ad hoc. Les personnes ou entités concernées devront prendre rendez-vous sur le site reims.fr à la rubrique Qualité de vie et environnement ou à l’adresse stationnement-reims@reims.fr. Des autorisations ponctuelles seront délivrées, pour des interventions ou livraisons exceptionnelles. Pour des raisons de sécurité vis-à-vis des personnels d’intervention, ces travaux nécessiteront la fermeture à la circulation de la rue Buirette et de la rue de l’Étape, qui seront mises en impasse à partir de la Fontaine Subé. À noter que la circulation sera rendue le week-end. Les accès au parking Buirette depuis la rue Jeanne d’Arc et aux hôtels depuis la Fontaine Subé seront maintenus pour les véhicules légers, tout comme la desserte de la pharmacie. Le coût prévisionnel de cette opération est de 260 000 euros.

EN BREF Le CHU de Reims fait appel aux Petits Chaperons Rouges

Appartenant au groupe Grandir, le réseau de crèches privées les Petits Chaperons Rouges, annonce l'ouverture d'un nouvel établissement à Reims, le 6 avril. Il sera situé au 2 rue Fernand Cerveaux, à proximité du CHU de Reims. Sous délégation de service public, cette crèche a pour objectif de soutenir la politique de ressources humaines de l’hôpital rémois en proposant, dixit le communiqué publié par le groupe Grandir, « un mode de garde de qualité, proche du lieu de travail et adapté aux horaires des soignants ». Sur les 90 places disponibles, pour des enfants âgés de 10 semaines à 4 ans, seuls 10 seront donc proposées aux entreprises extérieures au CHU de Reims. À noter que dans le cadre de cette ouverture prochaine, quelques postes restent à pourvoir : éducateurs de jeunes enfants, auxiliaires de puériculture, agents spécialisés petite enfance, agents d’entretien et infirmières. Pour candidater, rendez-vous sur www.lespetitschaperonsrouges.fr

Le Grand Reims soutient toujours les loyers professionnels

Le Grand Reims continue d’accompagner les entreprises fortement impactées par la crise sanitaire en prolongeant son aide aux loyers professionnels. En effet, compte tenu de la prolongation des mesures restrictives, le dispositif est étendu dans le temps. Les entreprises ont désormais un délai de trois mois à compter de la réouverture de leur établissement pour effectuer leur demande en ligne via la plateforme dédiée sur le site du Grand Reims. À ce jour, la communauté urbaine a reçu 446 dossiers. À noter que le site du Grand Reims recense et détaille l'ensemble des dispositifs de soutien aux entreprises : Fonds de solidarité, Prêt garanti par l'État, Aide à la digitalisation des commerces, etc. Infos : grandreims.fr, rubrique « Accompagnement des entreprises ».

Complexe aqualudique : ouverture au public du bassin nordique !

En concertation avec la communauté urbaine du Grand Reims et conformément aux directives des pouvoirs publics concernant les équipements de plein air, le bassin nordique extérieur de l'UCPA Sport Station Grand Reims ouvrira à compter de ce vendredi 5 mars. Pour permettre un accès au plus grand nombre dans le respect du protocole sanitaire, des créneaux de deux heures sont proposés, au choix entre 10 h-12 h, 12 h 30-14 h 30 et 15 h-17 h, du lundi au dimanche, dans la limite de 50 nageurs par créneau. Infos et réservations : http://ucpasportstation-grand-reims.com

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