L'Hebdo du Vendredi Châlons 568

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La Marne face à la nouvelle vague

TRANSPORTS

URBAINS

Un an et demi de perturbations en centre-ville p. 6

EQUIPEMENT

Le stade Lauvaux réservé aux clubs p. 6

CIRQUE

Retour sur le spectacle revisité du Cnac. p. 8

MOISSONS ROCK

Pas de festival mais des concerts à Juvigny p. 9 Les chiffres de l'épidémie de coronavirus dans la Marne ne cessent de se détériorer, comme au niveau national. Taux d'incidence, hospitalisations ou encore fermetures de classes, tous les indicateurs repartent à la hausse, faisant craindre une prochaine submersion synonyme de nouvelles restrictions. p. 3

Immobilier : les offres des notaires p. 12 et 13

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Humeurs ÉDITO

Toujours la même histoire Une fois n’est pas coutume, sortons un peu de l’actualité brûlante liée à l’inquiétante dégradation de la situation sanitaire et explorons un peu notre passé. Cette maudite année 2021 fait coïncider deux événements historiques que certains aimeraient commémorer : d’abord les 150 ans de la Commune de Paris (18 mars 1871), puis le bicentenaire du décès de Napoléon Ier (5 mai 1821). Autant dire deux sujets que tout oppose, ou presque. Nous avons d’un côté l’un des plus illustres Français, qui a remis sur pied un pays marqué par une décennie de guerres européennes et intérieures pour lui offrir le plus vaste empire de son histoire et faire un trait d’union entre l’Ancien Régime et la République, tout en incarnant une figure autoritaire qui a mis fin à la République en rétablissant l’esclavage et en imposant un contrôle étroit du corps social. De l’autre, se tient un gouvernement insurrectionnel formé en réaction à la majorité monarchiste tout juste élue et désireuse de faire la paix avec les Prussiens, sorte d’utopie populaire qui a voté ou discuté des mesures modernes et sociales, mais se termina dans un bain de sang et par la destruction de Paris causée par les communards. Un gouvernement qui dura 2 mois et 10 jours, mais dont l’intérêt postérieur est inversement proportionnel à la brièveté de son existence. Comme souvent avec ces sujets hautement inflammables, politiques et éditorialistes soufflent sur les braises du passé pour tenter d’en récupérer quelques satisfecits présents. Et tant pis pour la véracité historique et pour tous ces chercheurs et ces historiens qui s'échinent à apporter de la complexité et de la précision. « L’histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d’accord », aurait dit, cyniquement, le premier empereur des Français. Pour le coup, il se trompait lourdement. Le roman national peut être une duperie au service d'une idéologie, mais l’histoire est une science. Humaine, mais une science tout de même. Malheureusement, le désir de certains dirigeants et figures médiatiques de la marquer de leur empreinte fait que cette discipline continue de n’être qu’un instrument qu’on agite de temps à autre pour servir un dessein politique. Une histoire sans fin.

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Le Stade de Reims soutient Un appel à la grève pour le climat ce vendredi Christian Lantenois

© Stade de Reims

© l'Hebdo du Vendredi Le mouvement citoyen Action non violente Cop21 (Anv-Cop21) appelle les jeunes à une grève scolaire mondiale pour le climat, ce vendredi 19 mars. À Reims, le collectif donne rendez-vous aux grévistes à 13 h 30, au square Colbert, pour une marche vers le centre-ville. Les organisateurs exhortent les participants à être responsables : « Applique les mesures corona. Reste chez toi si tu as des symptômes ou si tu es une personne à risques. » Une marche qui se veut la continuité de l’appel international à la mobilisation des jeunes pour la justice climatique et sociale et la protection de l’environnement et de la biodiversité, lancé notamment par Greta Thunberg en 2019.

Les lycées de la Marne passés au crible

Avant la rencontre les opposant à Lyon, vendredi 12 mars, les joueurs du Stade de Reims ont arboré, à l’échauffement, un t-shirt sur lequel on pouvait voir un visuel, réalisé par la ville de Reims, en soutien à Christian Lantenois. Le photographe du journal l’Union, agressé lors d'un reportage par un groupe de jeunes dans le quartier Croix-Rouge, samedi 27 février, est toujours hospitalisé au CHU de Reims dans un état jugé très préoccupant. Les joueurs rémois ont également placé un maillot du club, floqué « Christian », aux abords du terrain, là où le journaliste a l’habitude de prendre place, à chaque rencontre, son appareil photo à la main. Ils ne l'oublient pas, nous non plus.

Booba et Dalida sur les murs de Reims

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

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édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union C.P.P.A.P 1225 Q 94414 Provenance du papier : Suéde.

Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

© l'Hebdo du Vendredi Comme chaque année, l'Education nationale publie les indicateurs de valeur ajoutée (Ival) des lycées généraux, technologiques et professionnels et analyse leur évolution en fonction des taux de réussite au bac, mais également du nombre de mentions obtenues, du suivi des élèves, des redoublements, etc. Dans la Marne, trois établissements affichent en 2020 un taux de réussite de 100 % : Notre-Dame-Saint-Victor à Epernay ainsi que Saint-Joseph et Sacré-Coeur à Reims. Ces deux lycées privés se trouvaient déjà en haut du podium l'année précédente, mais avec un taux de 99 % seulement. Parmi les moins bons élèves figurent les lycées professionnels Stéphane-Hessel d'Epernay (78 %), Etienne-Oehmichen et Jean-Talon à Châlons (respectivement 82 % et 84 %) ou encore Joliot-Curie à Reims (83 %).

© l'Hebdo du Vendredi Des affiches colorées ont fleuri sur les panneaux et colonnes de libre expression de Reims, mettant en scène quelques stars de la musique, actuelles et passées. Dans un style pochoir et minimaliste, on retrouve Dalida, Lunatic (premier groupe du rappeur Booba), Barry White, Rihanna, Miles Davis ou encore Björk, chacun accompagné d’un titre plein d’à-propos. « Laissez-moi danser » (Dalida), « Le Silence n’est pas un oubli » (Lunatic) ou encore « Don’t stop the music » (Rihanna), sonnent comme des injonctions à la réouverture des lieux culturels. Un site internet, cestquandlesconcerts.fr, répond aussi avec humour à cette question insaisissable. Une idée de Jazzus Productions, l’organisateur du Sunnyside festival, et de la salle de musiques actuelles rémoise, La Cartonnerie.

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Marne

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Coronavirus

La Marne sur le qui-vive La situation épidémiologique ne cesse de se dégrader dans la Marne, malgré la montée en puissance de la vaccination et le déploiement des tests salivaires dans les écoles. Le reconfinement départemental n'est pas encore évoqué pour l'heure, mais la vigilance reste de mise.

Propagation fulgurante sur les bassins rémois et sparnacien Alors qu'il affichait une relative stabilité depuis janvier, le taux d'incidence dans la Marne (nombre de nouveaux cas positifs au virus pour 100 000 habitants) connaît une ascension inquiétante. Il s'établit désormais à 221 d'après les données de l'Agence régionale de santé (ARS) arrêtées au 17 mars, contre 168,7 la semaine dernière. « La situation se dégrade sérieusement, tandis que les tests restent plus ou moins constants, analyse Thierry Alibert, le délégué territorial. En une semaine, ce taux est passé de 201 à 246 dans la communauté urbaine du Grand Reims. Il évolue de 125 à 236 pour l'agglomération d’Epernay, soit une augmentation de plus de 88 % ! » Parmi les explications plausibles, la proximité de la Marne avec l'Aube, où l'incidence culmine à plus de 347. Ce jeudi 18 mars, le gouvernement doit se prononcer sur le renforcement des contraintes sanitaires dans les régions Île-de-France et Hauts-de-France, ainsi que les départements contigus. « Pour l'heure, nous n'avons pas d'information sur un éventuel reconfinement. On sait aussi que les taux d'incidence élevés ne se résorbent pas facilement, sauf à instaurer des mesures fortes. »

Port du masque élargi à Reims et rassemblements interdits Deux nouveaux arrêtés préfectoraux entrent en vigueur dans la Marne pour tenter d'enrayer l'évolution de l'épidémie. Le premier généralise le port du masque obligatoire en extérieur sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public pour l'intégralité des villes de Reims, Tinqueux, Cormontreuil et Bétheny. Et ce, jusqu'au 3 mai. Le

La circulation du virus évolue de manière inquiétante dans la Marne. © l'Hebdo du Vendredi

second interdit les rassemblements importants, les foires et autres brocantes sur l'ensemble du département ces trois prochaines semaines. La jauge maximale n'est pas encore fixée à l'heure où nous rédigeons cet article.

12 000 vaccins par semaine à partir d'avril Classée jusqu'ici parmi les moins bons élèves du Grand Est en la matière, la Marne semble rattraper son retard et affichait, le 17 mars, un taux de couverture vaccinale de 8 %. Contre seulement 3,7 % fin février. « Plus de 45 000 premières injections et 17 200 secondes injections ont pu être administrées à ce stade, chiffre le préfet, Pierre N'Gahane.

Et la campagne de vaccination va encore monter en puissance. On se situe actuellement à 7 800 vaccins Pfizer par semaine contre 3 000 il y a un mois. On nous promet 12 000 doses au 5 avril, puis 18 000 en mai. » Pourtant, certains habitants se heurtent encore à des délais de plusieurs semaines pour obtenir leur rendez-vous dans l'un des centres ad hoc. Sans doute lié aux approvisionnements

plus aléatoires du vaccin Moderna, sachant qu'il est plutôt fléché sur le bassin rémois. « Le CHU de Reims est l'établissement support pour sa réception, explique Thierry Alibert, délégué territorial à l'Agence régionale de santé (ARS). On limite ainsi la durée de son transport. On doit également absorber les retards cumulés et les rendez-vous reprogrammés avant ces nouvelles livraisons, en priorisant les secondes injections pour respecter le délai entre deux doses.

Mais cela devrait vite s'amenuiser. On a vacciné entre 40 et 50 % des 50 000 personnes de plus de 75 ans. Les premiers effets s'observent dans les Ehpad, avec un amoindrissement des décès au sein de ces établissements. » Quant à la suspension des injections d'AstraZeneca, elle concerne environ 7 200 doses dans la Marne et force à l'arrêt, comme partout en France, le circuit des pharmaciens et des médecins de ville.

« La situation se dégrade sérieusement »

Réanimation : 85 % des lits occupés dans la Marne Le taux d'occupation des lits dédiés aux patients Covid dans les services de réanimation dépasse les 90 % au niveau régional et s'élève à 85 % dans la Marne. Ce mardi 16 mars, le département comptait 32 personnes en réanimation, contre une vingtaine la semaine précédente et 44 en novembre dernier. « Sachant qu'au plus haut de la crise, nous avions atteint une capacité d'une centaine de lits, rappelle Thierry Alibert. Il n'y a pas d'opérations déprogrammées pour l'instant, mais le CHU de Reims et la clinique de Bezannes s'y préparent. Ils pourront aussi prendre en charge des patients transférés de Troyes s'ils sont sollicités. Le centre hospitalier d'Epernay a encore un peu de marge, celui de Châlons est dans une situation plus critique. »

Les tests salivaires ont débuté dans les écoles marnaises (ici, à l'école Jean Macé de Reims). © Académie de Reims

classe de terminale ainsi que plusieurs groupes de travail afférents du lycée Georges Clemenceau, à Reims, ont été fermés suite à un cas contact. Soit 91 élèves isolés jusqu'au 21 mars inclus, qui ne pourront reprendre les cours en présentiel que sur présentation d'un test négatif. Dans un courrier envoyé aux familles des jeunes concernés, le proviseur du lycée précise qu'il s'agit d'un « cas contact négatif au variant sud-africain. » Le variant britannique, en revanche, semble sévir de plus en plus dans les établissements scolaires. « Neuf cas ont été diagnostiqués la semaine dernière et nous sommes à trois ou quatre fermetures de classes chaque jour à l'échelle du département, alerte Florent Rochedix, directeur académique adjoint de l'Education nationale de la Marne. Soit plus de 150 depuis janvier et une quinzaine depuis la rentrée. On a encore besoin de faire de la pédagogie. Le masque est indispensable à l'école, mais également à l'extérieur. » Les activités périscolaires, notamment, restent propices aux contaminations.

91 élèves du lycée Clemenceau en isolement Sur arrêté préfectoral en date du 14 mars, une

Un objectif de 6 000 tests par semaine dans les établissements scolaires Avant les vacances de février, les établissements du second degré de l'académie avaient trouvé un rythme de croisière d'environ 3 000 tests antigéniques par semaine. Et depuis la rentrée, les tests salivaires s'organisent selon deux campagnes distinctes. D'abord, un suivi épidémiologique réalisé tous les quinze jours sur des élèves et personnels de deux écoles (Jean Macé et Sculpteur Jacques à Reims), un collège (Joliot-Curie à Reims) et un lycée (François 1er à Vitry). Ensuite, des tests ciblés, en fonction de la circulation virale constatée dans les territoires ou les établissements. « Notre objectif étant de maintenir les 3 000 tests antigéniques pour arriver à 6 000 tests au total, indique Florent Rochedix. Il n'est pas encore tout à fait atteint, mais le sera prochainement. »

Sonia Legendre

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Marne

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Coronavirus

La Comédie de Reims occupée jour et nuit Afin d'attirer l'attention sur la précarité de leur secteur, les acteurs du milieu culturel ont, un peu partout dans le pays, décidé de s'installer dans les lieux qui accueillent habituellement leurs spectacles. A Reims, la Comédie est symboliquement occupée depuis lundi.

A

près la marche fleurie organisée par le Collectif du 23 janvier, qui a rassemblé près de 500 personnes dans la cité des sacres, dimanche 14 mars, la décision a été prise, le lendemain, d'occuper la Comédie de Reims. Cette marche dominicale, qui s'est aussi tenue dans d'autres villes du Grand Est, a fait le tour de l'ensemble des lieux culturels malmenés depuis un an et fermés depuis octobre dernier. Dans la foulée de cet événement, qui visait à soutenir la culture et les premières occupations de sites culturels ailleurs en France, il a donc été décidé, après un vote en assemblée générale, de prendre possession de la Comédie de Reims. Un choix fort, destiné à exprimer une solidarité avec tout un secteur qualifié par le gouvernement de non-essentiel, mais aussi une forme de mal-être et de ras-le-bol.

Des revendications d'abord sociales Les revendications de ces artistes, intermittents et

Le lieu culturel rémois est occupé depuis lundi. © l'Hebdo du Vendredi

sympathisants, sont connues. « Elles sont d'abord sociales, assure Lucille, élève en 2e année à la Comédie de Reims. Alors que nous sommes dans un temps où toute la société est fragilisée, nous sommes là pour lutter contre la précarité du secteur culturel. Nous voulons le retrait de la réforme de l'assurance-chômage et la prolongation de l'année blanche. » L’année blanche, annoncée en mai 2020 par Emmanuel Macron, correspond à la prolongation des droits d’indemnisation jusqu’au

La Comédie de Reims rebaptisée symboliquement la Tragédie. © l'Hebdo du Vendredi

31 août pour les intermittents arrivant en fin de droits entre le 1er mars et le 31 août.

Rouvrir les salles L'objectif est aussi que le spectacle vivant retrouve sa place en France. « Le gouvernement ne doit pas seulement réfléchir à travers le prisme de l'économie et comprendre que la culture aussi est essentielle. Nous ne comprenons pas pourquoi les magasins sont ouverts, mais pas les théâtres. Pourquoi les trams sont bondés, alors que les cinémas restent fermés. Pourquoi les galeries ont le droit de vendre de l'art, mais pas les musées d'être visités. Nous avons prouvé cet automne que le spectacle vivant peut s'adapter. On l'a fait à l'automne.

Durant cette période, j'étais ouvreuse et notre occupation essentielle était de s'assurer que les gestes barrières étaient respectés par le public. » Lors de ces spectacles qui se sont tenus au mois de septembre et octobre, aucun cluster n'a été à déplorer.

Faire converger les luttes L'occupation de la Comédie de Reims est un symbole. Ces occupants, quelques dizaines de personnes qui se relaient jour et nuit, ont d'ailleurs reçu les encouragements de la directrice des lieux, Chloé Dabert. La journée, l'établissement culturel

rémois reste ouvert à tous, artistes, militants ou simples passants. La nuit, pour des raisons sanitaires, seule une vingtaine de personnes dorment sur place. Pour combien de temps ? Les occupants rémois n'en savent rien encore. Lors de l'assemblée générale qui s'est déroulée mardi matin, les discussions tournaient plutôt autour des motivations de chacun, des problématiques logistiques ou encore des moyens à mettre en œuvre pour rassembler à la cause, comme dimanche, des personnes extérieures au milieu culturel. « On sent le besoin d'une convergence des luttes », estime Claire. « Nous nous autoproclamons comme essentiels, mais en quoi la culture et l'art le sont ? Il nous faut mettre des mots dessus », poursuit Marinette. « Réapproprions-nous les espaces publics, pas seulement sur un plan artistique, mais utilisons nos savoir-faire pour évoquer d'autres choses et reconquérir notre liberté collective », enchaîne Claire. Et pour ce jeune homme, l'enjeu est encore plus grand : « Nous devons retrouver le spectacle vivant, le live.

On nous prive de ce droit, donc de nos émotions, et sans, nous ne sommes plus des humains. »

Julien Debant

Les villes universitaires appellent à la vaccination des étudiants

L

e monde estudiantin en a ras-le-bol et ne s'imagine pas devoir revivre une année aussi noire que 2020, faite de cours hybrides mêlant distanciel et présentiel, éteignant la vie sur les campus, et marquée par une existence rendue plus difficile pour un grand nombre de jeunes, tant sur le plan alimentaire que psychologique. C'est en tout cas le message communiqué par l'Avuf, l'Association des villes universitaires présidée par Catherine Vautrin. Si l'instance salue évidemment les mesures d’urgence annoncées par le gouvernement, « pour atténuer le malaise », elle semble les trouver insuffisantes et estime que « les étudiants ont aussi besoin de perspectives ».

C'est pourquoi l'Avuf réitère sa proposition formulée en janvier dernier, afin de permettre à tous de

revenir à 100 % sur les campus lors de la prochaine grande rentrée. Quelle est-elle ? « Vacciner massivement sur la base du volontariat, en priorité immédiate après celle des plus de 75 ans, des soignants, et des personnes à risques. » Pour l'Avuf, l'expérience de la vie étudiante est ainsi jugée « aussi indispensable que le contenu des cours pour la formation de diplômés d’excellence ». Et l'association d'étayer ses affirmations : « Demain, nous aurons plus que jamais besoin de jeunes diplômés très bien formés pour faire face à de nouveaux défis sanitaires, climatiques, technologiques, sociaux, économiques et sociétaux. (...)

La France a encore la chance de disposer d’un enseignement supérieur de très grande qualité avec des universités accessibles à tous. (...) Un ensei-

Pour les étudiants, la priorité est de retrouver une vie sur les campus. © l'Hebdo du Vendredi

gnement artistique et de la médecine que beaucoup lui envient, mais qui se trouve aujourd’hui fragilisé, menacé, par le sacrifice d’une génération. » Et l'Avuf de conclure par cet appel sans équivoque : « Il est encore temps de sauver cette

génération, de préserver l’avenir de notre pays, en lui permettant de prendre dès la rentrée de septembre le chemin d’une véritable vie étudiante grâce à la vaccination massive. »

J.D

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Marne

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Travail

Nature

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Les salariés des TPE appelés aux urnes

Des subventions pour des plantations

n France, près de 5 millions de personnes sont concernées, tous les 5 ans, par l’élection syndicale pour les très petites entreprises (TPE) de moins de onze salariés. Organisé depuis 2012, ce suffrage aura lieu du 22 mars au 6 avril prochains et permettra aux électeurs concernés de choisir parmi 25 organisations syndicales en lice. Les élus seront ensuite chargés de participer au dialogue social, d’informer, de conseiller et d’aider les travailleurs dans leurs démarches et Le vote peut se faire sur internet © PxHere leurs litiges ou encore de siéger au conseil de prud'hommes, la juridiction qui juge les conflits entre salariés et employeurs. Enfin, cette élection servira également à mesurer l’audience de chaque syndicat et de déterminer leur représentativité nationale.

Peuvent voter les salariés de TPE et les employés à domicile qui étaient en CDI, CDD ou contrat d’apprentissage en décembre 2019. Il faut également être inscrit sur la liste électorale, consultable via un site dédié (electiontpe.travail.gouv.fr, rubrique « Qui vote ? »). Si c'est le cas, soit le travailleur a reçu un courrier postal, au mois de janvier, contenant toutes les informations nécessaires, soit il ne l’a pas reçu, car son adresse postale est incorrecte et il peut donc la mettre à jour sur ce même site avant le 24 mars. Si celui-ci ne trouve pas son nom dans la liste électorale, il est trop tard pour s’y inscrire.

Les résultats de l’élection TPE seront proclamés le 16 avril et consultables sur le site dédié ou celui du ministère du Travail. Méconnu depuis sa mise en place en 2012, ce suffrage n’a jamais passionné les foules : en 2017, 330 928 votants ont été recensés, soit une participation de 7,35 %. La CGT était arrivée en tête (25,1 %), suivie de la CFDT (15,5 %) et de FO (13 %).

S.K 4 Infos : election-tpe.travail.gouv.fr

e Parc naturel régional de la Montagne de Reims lance un appel à projets pour la création et la restauration de haies champêtres et de vergers conservatoires, véritables réservoirs de biodiversité. Afin d’encourager les collectivités, les écoles, les associations, les agriculteurs, les viticulteurs et tous les particuliers à se lancer dans cette belle initiative, le Parc pourra subventionner 70 % du montant total du projet de L'appel à projets concerne la plantation de haies et de vergers. plantation, jusqu’à 1 © l'Hebdo du Vendredi 500 € selon le projet.

Ce subside pourra couvrir les dépenses liées aux plants, aux fournitures (paillage, terreau… ) et à la main-d’œuvre. Les plantations auront lieu à partir du mois de novembre et jusqu’au 20 décembre 2021. En 2019, ce programme a permis de planter plus de 3,7 kilomètres de haies et 135 arbres fruitiers sur le territoire du Parc.

S.K 4 Infos : 03 26 59 44 44 et a.pinelle@parc-montagnedereims.fr

21 rue Grande Étape - Châlons-en-Champagne 03 26 64 06 36 - chalons@petitcolin.fr

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Châlons

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Transports

Les bus se réorganisent autour de Notre-Dame Dès ce lundi 22 mars et pendant au moins un an et demi, les bus qui circulent sur le secteur Notre-Dame et Tissier vont s'adapter aux travaux qui s'y opèrent.

Principal changement : le déplacement des arrêts le long des quais et rue Léon-Bourgeois.

merciale, mailing et SMS, affiches dans les bus, etc. Après un petit temps d'adaptation, cette réorganisation devrait rouler.

Sonia Legendre La durée de validité des titres passe à 1 heure Jusqu'ici fixée à 45 minutes, la validité des titres de transport entre les correspondances est élargie à une heure pour prendre en compte le temps de cheminement supplémentaire à Notre-Dame et Tissier.

E

n juin 2020, le Sitac (Service intercommunal des transports de l'agglomération châlonnaise) redessinait entièrement son réseau pour optimiser les trajets des bus, les arrêts et les dessertes scolaires. Avec à la clé une nouvelle grille horaire et des pôles de correspondances plus stratégiques. Depuis, les usagers ont pris leurs habitudes. Mais ils devront encore une fois s'adapter sur le secteur de la collégiale NotreDame-en-Vaux, travaux obligent. « Nous ne modifions que l'emplacement des arrêts, prévient toutefois la directrice du Sitac, Carole Babel. Les horaires et les itinéraires, eux, ne changent pas.

Seules quelques courses seront avancées pour les lignes 3 à 5 afin d'assurer les correspondances de 7 h 35 et de 13 h 35. » Dès lundi, les arrêts des lignes A à G, principalement des cars scolaires, seront déplacés de Tissier à la rue Léon-Bourgeois. Celui de la ligne 120 se trouvera quai Barbat, après le rond-point du tribunal. Les élèves du collège Notre-Dame sont invités à emprunter l'arrêt de la gare routière matin et soir. Quant aux

Quid des personnes à mobilité réduite ?

Les bus circulant sur le secteur de la collégiale Notre‐Dame‐en‐Vaux et du rond‐point Tissier verront leurs arrêts déplacés pendant les travaux. © l'Hebdo du Vendredi

lignes 1, 2, 4, 6 et 7, elles verront leurs arrêts nutes de marge supplémentaire sur leur trajet harapatriés sur les quais Barbat (côté mairie) et bituel. » Sachant que les dessertes sont assurées en moyenne toutes Notre-Dame (côté Dix minutes supplémentaires les vingt minutes. collégiale). Aucun Autre astuce suggéchangement pour sur le trajet habituel les arrêts de la ligne rée par le Sitac : ne 3 rue Prieur de la Marne et de la ligne 5 rue Léon- pas changer de bus sur le périmètre en travaux et préférer d'autres arrêts, comme Saint-Eloi ou PréBourgeois. fecture. Pas bête, à condition que la corresponEt puisque les cadencements des bus restent globalement les mêmes, le temps nécessaire pour dance souhaitée y passe aussi. Pour aiguiller les rejoindre à pied les arrêts plus éloignés risque usagers, une vaste campagne de communication de s'accompagner de mauvaises surprises. visuelle est déployée : nouvel habillage avec le « On conseille aux utilisateurs de prévoir dix miplan des arrêts sur les abribus et l'agence com-

Le Sitac prévoit des arrêts spécifiques, avant ou après le rond-point Tissier, pour faciliter l'accès aux bus des personnes à mobilité réduite, en fauteuil roulant, âgées ou très chargées. Ils seront équipés de quais, puisque les nouveaux emplacements ne permettent pas le maniement des traditionnelles rampes. Les personnes à mobilité réduite peuvent également s'inscrire au service « porte à porte » que propose déjà le réseau.

Infos : sitac.net.

Sitac Direct, l'appli pratique Adaptée aux changements du secteur NotreDame, l'application Sitac Direct informe les usagers au quotidien pendant les travaux.

Localisation du bus en temps réel, plan, temps d'attente, etc. A télécharger gratuitement sur Google Play et Apple Store.

EN BREF

Equipement sportif

La mairie restreint l'accès au stade Lauvaux

Un concours de selfies pour protéger la Marne

C

omme annoncé via sa page Facebook, la Ville de Châlons a décidé de sécuriser et de fermer à clef les entrées du stade des frères Lauvaux en dehors des créneaux utilisés par les clubs sportifs. En cause : des « intrusions intempestives non autorisées » constatées depuis plusieurs mois sur les terrains de football, sources de perturbations et même de conflits pendant les entraînements. L'accès à Le stade des frères Lauvaux n'est désormais accessible qu'aux l'équipement est donc désor- clubs sportifs le week‐end. © l'Hebdo du Vendredi mais réservé aux adhérents des associations le week-end et régulé par l'intermédiaire des encadrants. La mairie précise que « les polices nationale et municipale ont été sensibilisées » et que « des interventions sont programmées régulièrement pour renforcer la surveillance du complexe sportif. » Sans surprise, les réactions des internautes n'ont pas tardé. Certains jugent la mesure trop radicale et déplorent une nouvelle interdiction pour les ados qui profitent de cet espace tout en respectant les plages dédiées aux clubs. D'autres soulignent que les barrières du stade sont escaladées la plupart du temps et souhaitent bien du courage aux élus pour faire appliquer cette restriction. D'autres encore, rappellent qu'il existe des terrains libres d'accès ailleurs ou suggèrent d'en aménager de nouveaux, au grand Jard par exemple. Les travaux qui s'opèrent actuellement sur l'allée de Forêt, à deux pas du Jard, prévoient justement d'ici cet été la création de terrains de basket, tennis, padel... mais pas de football. Les fans du ballon rond devront se contenter d'un « but de foot interactif », évoqué dans le dernier magazine municipal. Dommage.

S.L

Imaginée par la Jeune chambre économique (JCE) de Châlons et ses partenaires, l'opération « Még'Eau » vise à sensibiliser les citoyens qui jettent leurs mégots de cigarette ou d'autres déchets dans les avaloirs des caniveaux (lire l'Hebdo du vendredi 26 février). Jusqu'au samedi 20 mars, un jeu-concours invite les volontaires à se photographier devant l'une des plaques estampillées « Ici commence la Marne » du centre-ville puis à publier leurs clichés sur les comptes Facebook ou Twitter de la JCE en l'identifiant. Les plus créatifs gagneront des lots zéro déchet concoctés par l'épicerie « Le dépôt vrac ».

Infos : page Facebook « JCEChalonsAgglo »

Rencontre autour des difficultés d'apprentissage La Fédération châlonnaise des conseils de parents d'élèves (FCPE) propose une matinée d'échanges pour évoquer les difficultés d'apprentissage que peuvent rencontrer les enfants à l'école. Intitulée « Dys ou pas dys » (comme troubles de dyslexie, dysphasie ou encore dysorthographie), elle se tiendra en visioconférence ce samedi 20 mars de 10 h à 12 h et associera

une ergothérapeute ainsi qu'une orthophoniste.

Gratuit, inscriptions obligatoires sur fcpe51000.fr ou par mail : contact.fcpe51000@gmail.com.

Braderie en l'église Saint-Michel La paroisse Saint-Jean XXIII organise une nouvelle braderie de livres et de disques (enfants, BD, mangas, etc.) en l'église Saint-Michel de Châlons, au croisement des rues d'Oradour et Henri Dunant. A découvrir samedi 20 mars (de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h) et dimanche 21 mars (de 14 h à 17 h).Entrée libre.

Renseignements au 03 26 68 12 13.

Gravez votre vélo avec Avenir 2 roues L'association Avenir 2 roues propose aux cyclistes de faire graver gratuitement un Bicycode sur leurs vélos pour les enregistrer au fichier national dédié. Une démarche qui peut permettre de retrouver plus facilement son vélo en cas de vol. Rendez-vous le samedi 27 mars de 10 h à 12 h rue Gambetta, près du marché (marquages sur présentation d'une pièce d'identité, report en cas de pluie).

Infos : page Facebook « Avenir-2-Roues ».

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Châlons

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Aéronautique

Politique

Le groupe rémois ASI se posera bientôt sur Vatry

Un Châlonnais donne la parole aux partis alternatifs

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n juin 2020, pour rappel, l'aéroport ParisVatry accueillait la société Tarmac Aerosave, spécialisée dans le stockage, la maintenance et le recyclage des avions. Avec en filigrane une opportunité intéressante pour ses dirigeants : exploiter le hangar attendu sur le site en fin d'année, moyennant à terme la création d'une quinzaine d'emplois. C'est finalement au groupe ASI que le Départe- Les représentants de Paris‐Vatry et d'ASI‐Group ont officialisé leur ment de la Marne, pilote de accord pour l'exploitation du hangar de maintenance sorti de terre l'aéroport, confie les clés de fin 2020. © Aéroport Paris‐Vatry l'équipement flambant neuf.

Convention d'occupation d'espace public à l'appui, l'entreprise déjà implantée à Reims-Prunay pourra louer cette infrastructure d'environ 2 500 m2 ces dix prochaines années et y développer son activité, notamment la conception et l'équipement d'aéronefs de gros gabarit tels que l'Airbus A320 ou le Boeing 737. Car la piste dont dispose Vatry, quatre fois plus longue que celle de l'aérodrome de Prunay, permettra l'atterrissage de ces modèles. Si les deux partenaires se réjouissent de cette « nouvelle implantation » dans un communiqué de presse, ils précisent également qu'elle ne remet pas en cause les activités déjà en place à Prunay. Pas de déménagement prévu pour la cinquantaine de salariés qui y travaille donc, sachant que trois postes devraient être spécifiquement créés à Vatry. Le hangar de maintenance, lui, représente un investissement de 3,3 millions d'euros, dont 1,3 million financé par l'Etat et la Région Grand Est dans le cadre du Contrat de redynamisation de site de défense (le fameux CRSD), le reste étant pris en charge par le Département.

S.L

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onnu dans le paysage châlonnais pour les débats qu’il organisait à l'époque, en tant que correspondant local des Amis du Monde diplomatique, Sylvain Champon se lance dans une nouvelle aventure : la création de l'association Le Pluraliste, qu'il préside et présente comme « un média en ligne, apartisan, mais focalisé sur la politique, pour renforcer la vitalité du débat politique national. » Il pointe aussi En lançant Le Pluraliste, Sylvain Champon souhaite élargir du doigt l'envolée de l'abstention et le débat démocratique et promouvoir les mouvements politiques alternatifs. © l'Hebdo du Vendredi estime que « les règles du pluralisme politique dans les médias ne sont plus adaptées à la situation. » D'où cette volonté de (re)donner aux partis et aux mouvements alternatifs « dont les propositions semblent dignes d'intérêt » toute la place qu'ils méritent, en veillant à balayer « l'ensemble du spectre politique national. On n'interrogera pas que les gens avec qui nous sommes d'accord ! Mais nos invités seront des personnes pointues et sérieuses dans leur analyse. » Quant à la forme, les internautes pourront accéder librement à de courtes vidéos et télécharger des interviews audio depuis le site, une chaîne YouTube et plusieurs plates-formes de podcast. « On les invite à nous envoyer leurs questions en amont pour qu'on puisse les poser pendant les débats. » Premiers rendez-vous fixés les 26 et 30 mars, avec au micro Jacques Nikonoff et André Bellon, tous deux militants pour la modification de la Constitution. Le premier appelle à boycotter la prochaine présidentielle, le second dénonce la « propagande officielle » selon laquelle les Français sont attachés à cette élection. Bénévole pour l'heure, Sylvain Champon dispose d'un local à Paris pour enregistrer ses contenus. Il espère que son projet perdurera grâce aux subventions, mais surtout grâce aux dons des citoyens.

S.L 4 Infos : lepluraliste.fr.

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Arts du cirque

Les étudiants du Cnac, artistes engagés en devenir Imaginée en 1997 pour la 9e promotion du Centre national des arts du cirque (Cnac), la création engagée « C'est pour toi que je fais ça ! », mise en piste par Guy Alloucherie et son équipe, a pris un nouvel envol avec les étudiants de la 34e promo.

Et cette version revisitée trouve un écho tout aussi puissant dans le contexte actuel.

D

évoilée à huis clos au cirque historique de Châlons, la reprise de répertoire orchestrée par Guy Alloucherie et la compagnie Hendrick Van Der Zee pour 14 étudiants du Cnac n'est ni une pièce de théâtre ni un spectacle circassien à part entière. Elle mêle joliment ces deux disciplines, mais y intègre aussi la chorégraphie, la dramaturgie et la musique pour servir un propos qui, près d'un quart de siècle plus tard, reste brûlant d'actualité. Comme intemporel. En amont, les jeunes ont dû s'approprier un texte d'origine très dense et en cerner toutes les subtilités pour mieux l'incarner et le faire vibrer. Avec une énergie collective folle, ils relèvent également le défi En piste, les textes puissants de Guy Alloucherie s'accordent à merveille avec les prouesses de construire des passerelles entre leurs discircassiennes et l'interprétation des étudiants. © Christophe Raynaud de Lage / CNAC ciplines respectives – roue Cyr, trapèze ballant, bascule coréenne, corde tendue, scènes alternent entre courses effrénées et taches et des grimaces, de quelques chamailacro-danse, mât chinois – et l'univers puis- moments suspendus. Et l'on se surprend à leries et d'un Madison rondement mené. sant, parfois mordant, de cette création hy- partager ce que ressentent et transmettent les Mentions spéciales au jeu de « l’opossum artistes en devenir. Leur perché » et à la « manifestation pour la bride.

En piste, les dialogues et Une manifestation colère et leurs contradic- joie ». Très vite, les esprits révoltés se sautions intérieures, leur soif tent dans les bras, se renvoient la balle ou se les tableaux se multiplient pour la joie de liberté, leurs interroga- tirent par les cheveux. Littéralement. Mais en et se répondent, portés par tions légitimes sur le filigrane, l'espoir demeure et nous intime de des atmosphères musicales souvent jouées en live. Des bidons ou de monde d'aujourd'hui et ses absurdités. On rit rester éveillés, de ne jamais nous résigner. vieux meubles deviennent percussions, le beaucoup, on compatit aussi. On replonge Certes, ce sont des textes déjà nés que ces chant polyphonique s'installe ici et là, les volontiers en enfance au gré des blagues po- étudiants revisitent. Mais ils le font avec fer-

24 ans après sa création, le spectacle de Guy Alloucherie prend un nouvel envol avec les étudiants du Cnac, 34e promo. © Christophe Raynaud de Lage / CNAC

veur et engagement, complètement habités par la gestuelle, l'interprétation et l'expression corporelle. Sans vouloir faire de raccourci maladroit, on imagine également que le contexte de crise, ses contraintes et ses interdits, ajoutent à l'authenticité du spectacle et la façon dont toutes ces émotions rejaillissent sur scène... Saisissant.

Les élèves du Cnac, circassiens mais également musiciens, interprètes et artistes engagés. © Christophe Raynaud de Lage / CNAC

Sonia Legendre

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Festival

Les Moissons Rock se poseront quand même à Juvigny Faute de pouvoir maintenir le festival dans son format traditionnel en mai, l'équipe des Moissons Rock invite tout de même le public à partager une « pause » musicale les 18 et 19 juin à Juvigny. Avec des artistes, des concerts et beaucoup de convivialité.

tout le public puisse en profiter, même assis.

Sans oublier les conditions climatiques. On espère vraiment que tout le monde jouera le jeu. » Y compris les quelque 90 partenaires des Moissons, institutionnels comme privés. L'association envisage notamment un mécénat gradué et des engagements minimums qui lui éviteront de plomber ses comptes en cas d'annulation. « On préfère ne pas prendre de risques financiers et repartir sur une grande édition en 2022, avec trois soirées et une journée familiale le jeudi. C'est grâce à nos partenaires qu'on a pu boucler notre budget de fonctionnement en n le tente. » L'association des Mois2020, sans solliciter d'aides exceptionnelles. » sons Rock a pris sa décision : si le fesQuant à la programmation, difficile de maintenir tival ne peut pas avoir lieu tel qu'on le les artistes prévus jusqu'ici dans une telle conficonnaît, il se passera quand même quelque guration. L'équipe planche sur un scénario de chose à Juvigny. Rendez-vous en juin pour « La trois concerts les soirs des 18 et 19 juin « avec Pause Moissons » donc, sans chapiteau, en plus peut-être un après-midi dédié aux scolaires le petite jauge – 900 personnes maximum - et avec 15 ou le 16. La solution de facilité aurait été de toutes les précautions sanitaires qui s'imposent : reporter. Une fois de plus. Mais on avait des Les Moissons Rock se tiendront sous forme de « pause » musicale et conviviale à Juvigny, en juin. port du masque, gel hydroalcoolique, distances craintes pour l'avenir des Moissons après deux © l'Hebdo du Vendredi physiques, public assis par terre, sur des chaises éditions annulées. On sait qu'on peut réussir à ou des gradins, etc. Sachant que d'ici là, les an- des festivaliers et des partenaires conforte cette trois mois pour l'organiser. » faire quelque chose de bien. » Les premiers nonces du gouvernement évolueront encore. position : 54,9 % des 616 répondants se disent Le tout avec un budget limité et beaucoup d'in- noms des groupes à découvrir sur la scène juvi« La seule chose sur partants pour un événeconnues à l'équation. gnotte seront dévoilés Nouvelle programmation ment où ils seront obli- « On ne sait pas com- « On espère que tout le d'ici deux ou trois selaquelle on ne pourra pas passer, c'est la resgés de s'asseoir, mais ment faire pour que les maines. en construction monde jouera le jeu » tauration et la buvette, 55,7 % refuseraient de gens restent assis en dixit Jean-Louis Coquillard, le directeur. C'est venir s'il n'y a ni bar ni restauration. « L'idée, permanence, par exemple. On attend aussi les Sonia Legendre la condition pour que l'événement se tienne, d'un c'est de se retrouver pour partager un moment résultats des concerts-tests. Mais qu'il y ait point de vue financier, mais aussi pour sa convi- autour de la musique, sans que cela soit trop 5 000 ou 900 festivaliers, on aura besoin d'un 4 Infos : moissonsrock.org, vialité. » Et le sondage réalisé en amont auprès compliqué. On reste motivés et confiants, on a dispositif scénique et sonore adapté pour que page Facebook « MoissonsRock ».

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Publireportage

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La franchise Mortimer English Club ouvre Châlons au monde depuis 3 ans.

Installé rue Edmond Michelet, le local aux couleurs vitaminées résonne de mots anglais que s’échangent en souriant des élèves de tout âge.

Osez entrer pour rejoindre ce club à la langue décomplexée.

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ser doit être le mot préféré de la gérante de ce Mortimer English Club pas comme les autres. Isabelle Suquet, femme volontaire et pétillante, a en effet osé créer son entreprise de cours d’anglais telle qu’elle l’imaginait. De l’Angleterre à l’Espagne en passant par les Etats-Unis, son parcours de globe-trotteuse lui a en effet donné la force d’entreprendre pour partager la richesse de ses échanges à l’étranger. « Je voulais retrouver l’enthousiasme de mes expériences professionnelles en travaillant dans un endroit sympa, vivant, où les gens se parlent simplement... en anglais ! » Et elle y a bien réussi ici à Châlons-en-champagne.

Le Mortimer English Club qu’elle a fondé en

Isabelle, Rebecca et Emily de Mortimer Châlons (©DR)

septembre 2018 est forcément à son image, ac- Avec Isabelle, deux autres formatrices, Recueillant et dynamique. Ouvert à tous à partir becca et Emily, l’une anglaise et l’autre améde 3 ans, le club propose des cours aux entre- ricaine, se partagent les cours dans un même prises et aux particuliers, en individuel ou en esprit ludique. Loin de ressembler aux lepetit groupe de 6 pour enfants, ados et adultes çons de langue rébarbative de nos souvenirs de tout niveau. Isabelle explique : « Le but est d’écoliers, les cours s’adaptent pour faire d’apprendre de manière progresser chacun le plus ! ludique. Chacun s’exsimplement possible. Un des secrets de Mortimer prime librement sur un

thème donné. La converChâlons est d’ailleurs de sation permet de créer des automatismes sans proposer des activités pour utiliser l’anglais y penser. » Ce qui fonctionne, car les conseils dans des situations concrètes. Ainsi, l’espace a partagés continuent de vivre au-delà des murs déjà été transformé virtuellement en restaurant du club en suivant les élèves jusque chez eux ! avec des menus enfants et adultes pour que les

élèves s’entraînent à commander ou en supermarché. « Grâce à ces mises en situation, ce n’est pas que du vocabulaire que l’on apprend, ce sont aussi les habitudes des autres pays », partage avec passion Isabelle. Ce principe est d’ailleurs amené à se développer pour divers secteurs d’activité, à commencer par la restauration où l’anglais est essentiel à l’accueil des touristes. Bonne nouvelle, toutes les formations chez Mortimer sont éligibles au CPF. Toujours à la recherche de nouvelles idées pour la réussite des élèves, les 3 collègues organisent des challenges de lecture pour compléter l’apprentissage de la langue parlée, font passer le TOEIC (test professionnel homologué en anglais) et organisent des stages pendant les vacances scolaires. Et comme les projets ne s’arrêtent jamais, le e-learning (formation à distance) sera bientôt au programme de Mortimer Châlons, un club où il fait bon apprendre le cœur léger.

Contact : Mortimer English Club

19-21 Rue Edmond Michelet, Châlons-en-Champagne

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Reims

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Justice

Du sursis pour les décrocheurs rémois du portrait d’Emmanuel Macron Trois des quatre décrocheurs rémois ont été condamnés à des amendes avec sursis. Un verdict que le mouvement Action non violente Cop 21 juge trop sévère.

L

e 16 février dernier, quatre militants du mouvement Action non violente Cop 21 avaient rendez-vous avec la justice pour avoir décroché le portait du président de la République à la mairie de Taissy, en mars 2020. Un acte qui avait pour objectif de dénoncer symboliquement le manque d'engagements pris par la France face au réchauffement climatique. Après plus de deux heures d'audience, le procureur du tribunal de Reims avait requis contre eux des amendes de 300 et 500 euros. Un mois s'est écoulé depuis, le temps pour le tribunal de grande instance de Reims de livrer son verdict, ce mardi 16 mars. Si l'un des quatre décrocheurs, seulement poursuivi pour refus de prélèvement ADN, a été relaxé, les trois autres ont été condamnés à des amendes avec sursis d'un montant de 250 €. L’un d’entre eux, qui avait aussi refusé le prélèvement ADN, s’est vu infliger une amende supplémentaire avec sursis

Le 16 février dernier, plusieurs dizaines de personnes étaient venues soutenir les militants rémois. © DR

de 200 €. Dans un communiqué, le mouve- 29,95 € » et estime que « la sévérité et ment Action non la disproportionnalité de ces peines marviolente Cop 21 fait L'Etat condamné par remarquer que « les quent l’embarras des le tribunal administratif autorités face à la amendes avec sursis dénonciation du doucumulés s’élèvent à de Paris 950 € pour le décroble discours du présichage d’un cadre-portrait d’une valeur de dent et de son gouvernement ».

Circulation

Transport

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Six mois de bouchons sur la voie du Rouillat

Le 3 février dernier, le tribunal administratif de Paris a condamné l’État à verser un euro symbolique à la Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace, Oxfam et l’association Notre Affaire à tous, réunies sous la bannière « l'Affaire du siècle », en réparation du préjudice moral, pour ne pas avoir tenu ses engagements en matière de réduction des gaz à effet de serre par le passé. Plus récemment encore, le 23 février, c'est le Haut Conseil pour le climat qui a pointé les insuffisances de la loi « Climat et résilience », actuellement débattue au Parlement. L'organisme indépendant estime que le projet de loi aura un effet limité sur le niveau des émissions de gaz à effet de serre et que la France ne pourra donc pas tenir ses engagements climatiques pris lors de la Cop21 à Paris en 2015.

Près d'une quarantaine de procès similaires se sont tenus ou vont se tenir prochainement, impliquant 83 citoyens mobilisés face à l'urgence climatique. Certains ont conclu à des relaxes pures et simples. Le prochain procès de décrocheurs, qui doit avoir lieu le 23 mars, promet un certain retentissement. En effet, il aura lieu à Amiens, ville de naissance du président Emmanuel Macron.

J.D

SNCF Réseau s'active aussi pour le fret

partir du lundi 22 mars, le Grand Reims réalise des travaux de réhabilitation et confortement sur le pont de franchissement du canal, avenue de Champagne. Ce lourd chantier, qui doit durer six mois, consiste à remplacer les garde-corps, les dispositifs de retenue, l’étanchéité, les joints de la chaussée, les enrobés et les appareils d’appuis des deux tabliers du pont. Un levage complet de l’ouvrage de quelques centimètres est notamment prévu. Si la circulation n'est pas interrompue, Les travaux sur le pont vont perturber la circulation sur et sous la collectivité prévient toute- l'ouvrage. © l'Hebdo du Vendredi fois « qu'elle sera fortement dégradée par la réduction du nombre de voies pendant la durée des travaux ». Ainsi, le chantier va se diviser en deux phases. D'avril à mai, la voie nord (direction d'Épernay) va être fermée à la circulation et déviée sur la voie sud (direction du centre-ville). Puis, de juin à mi-septembre, ce sera au tour de la voie sud d'être fermée et déviée sur la voie nord. Le trafic sous l’ouvrage sera lui aussi impacté par la mise en place d’une circulation alternée, via des feux tricolores, car une voie sera fermée sur le quai du Pré aux moines. De plus, la largeur de passage sur la Coulée verte sera réduite en raison de la présence d’échafaudages. Le coût de ce chantier s’élève à 1,2 million d'€.

J.D

epuis plusieurs années maintenant, SNCF Réseau mène un important programme de renouvellement et de modernisation de ses infrastructures dans le but de maintenir et de développer le niveau de performance des lignes ferroviaires françaises. En Grand Est, cela se traduit par un investissement global d'environ 600 mil- Chaque nuit, le chantier rassemble plus d'une trentaine d'ouvriers. lions d'€, rien que pour © SNCF Réseau l'année 2021. Dans le cadre de ce programme, SNCF Réseau mène actuellement un chantier de renouvellement de voie tout proche de la gare de Reims Centre, dans le secteur du pont de Bétheny. Depuis le 1er mars, plus d'une trentaine d'ouvriers s'activent en effet de nuit, afin de ne pas gêner la circulation des trains le jour, sur une voie de raccordement d'un kilomètre de long, reliant les lignes voyageurs Reims-Charleville et Reims-Châlons-en-Champagne. Il s'agit en fait d'une voie entièrement dédiée au fret qui voit habituellement circuler une dizaine de trains de marchandises par jour. Ce chantier, au coût de 1,4 millions d'€, doit normalement être achevé le 4 avril prochain.

Un mois de travaux sera

J.D

nécessaire pour moderniser ce raccordement dédié au fret. © SNCF Réseau

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Epernay

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Commerce

Bâtir un restaurant malgré la crise Depuis juin dernier, dans la zone commerciale de Pierry, un établissement spécialisé dans la cuisine savoyarde est en train de sortir de terre. Pas échaudés par la situation sanitaire, les porteurs de ce projet espèrent ouvrir dans les prochaines semaines.

U

n petit coin de montagne à Pierry, c'est ce que proposera prochainement La Marotte, futur restaurant, bar et boutique de produits savoyards. Alors que tous ces établissements sont pourtant fermés depuis le 30 octobre, cela n'a pas empêché certains optimistes de concrétiser leurs rêves. C'est le cas Christelle Ducellier et Amis depuis 22 ans, Christelle et Nicolas espèrent ouvrir La Marotte en avril. © l'Hebdo du Vendredi de son mari Nicolas, deux Châlonnais qui projettent depuis de nombreux mois d’ouvrir leur propre Christelle. Les deux entrepreneurs trouvent leur extérieur du bâtiment, mais à l’intérieur, le plus dur affaire. « On voulait un endroit qui permette à la bonheur en mars 2019, à une époque où personne, commence. « L’idée est de proposer une ambiance chalet de montagne moderne, explique Sébastien fois de boire un verre, de grignoter, de dîner, ou presque, n’avait encore entendu parler des cod’écouter de la musique… explique celle qui est à ronavirus. Heureusement, le projet est bouclé avant Thouvenin, le futur directeur de l'établissement le début de la pandémie, un et ami de plus de 20 ans de Christelle. Il y aura l’origine de La Marotte. On Un voyage mensuel an plus tard. « N'étant pas en- un restaurant de 150 couverts, un coin affectionne particulièrement core ouvert, on n'a pas été salon/lounge/bar pour une cinquantaine de perles Alpes et la Haute-Savoie dans les Alpes touché par l’épisode Covid. sonnes, une mezzanine privatisable pour les et on sait que beaucoup de groupes et une terrasse. Une boutique permettra Sparnaciens aiment aussi aller au ski et ramener de Ça aura juste décalé le début des travaux. » bons produits. » Le concept de La Marotte était né. Démarrés le 19 juin dernier, ceux-ci vont bon train. également d'acheter les produits servis à table. » La Marotte mise ainsi beaucoup sur sa cuisine saÀ la recherche d’un terrain, le couple se tourne vers Une quinzaine de travailleurs s'activent actuellela zone commerciale de Pierry. « Pour trouver un ment sur un terrain qui servait, depuis plus de voyarde, souvent appréciée, mais peu représentée 10 ans, de parking à un commerce voisin. L’avandans la restauration. D'autant que pour s'approviterrain vierge, du stationnement et éviter les nuisances sonores, c’était l’endroit idéal », explique cement du chantier permet déjà d'apprécier l’aspect sionner, ses équipes se rendront, chaque mois, dans

Social

les environs de Morzine (Haute-Savoie), directement à la source. Cinq fournisseurs y ont déjà été trouvés et la dizaine d’autres sont issus de la région d’Épernay. Toutes ces marchandises seront préparées au sein d’une cuisine ouverte où s’affaireront environ 20 personnes. L’objectif, « offrir de bons produits, cuisinés de façon simple et gourmande et servis de manière conviviale », résume Christelle.

Un programme alléchant, mais qui reste conditionné à la réouverture des restaurants. Et celle-ci semble lointaine, vu la situation sanitaire.

Quoiqu’il en soit, les équipes de La Marotte assurent qu’elles seront prêtes dès le mois prochain.

Simon Ksiazenicki

L'arrivée du Grand Frais se précise à Pierry Annoncée depuis bien longtemps, l'arrivée d'un magasin Grand Frais dans la zone commerciale de Pierry se confirme. En décembre dernier, un permis de construire a été déposé en mairie concernant la cellule commerciale qui abritait le magasin Décathlon, fermé depuis la mi-septembre, où le porteur de projet envisage d'aménager un commerce de produits alimentaires et une boulangerie. Récemment, l'entreprise Grand Frais elle-même a mis en ligne une offre d'emploi de chef de rayon fruits et légumes qui se termine par : « Rejoignez notre enseigne lors de l'ouverture du futur magasin d'Épernay qui aura lieu fin 2021 ». On ne peut plus clair !

Immobilier

Du bruit chez Perrier-Jouët et Mumm à Épernay et Reims

Coup d'envoi du projet de la rue Eugène-Mercier

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rois semaines après leur dernier rassemblement, les salariés de Perrier-Jouët ont de nouveau fait du bruit à Épernay.

Beaucoup de bruit. Si bien que la tranquille avenue de Champagne a vu son habituelle quiétude bien chahutée, mardi matin, par une centaine de manifestants venus montrer leur opposition au projet One, annoncé par la direction au début du mois de février. Celui-ci prévoit, en raison d’une forte Les salariés de Perrier‐Jouët et Mumm ont manifesté à Épernay, puis à croissance (+ 80 % en Reims. © l'Hebdo du Vendredi 10 ans), qu'une partie des activités sparnaciennes soit déménagée vers Reims, sur le site de production du champagne GH Mumm, une maison elle aussi intégrée au groupe de vins et spiritueux Pernod-Ricard. Un projet qui concernerait 41 travailleurs, lesquels craignent pour la qualité du produit et s'inquiètent pour leurs emplois, malgré les annonces rassurantes de la direction : « Nous voulons accompagner du mieux possible tous les salariés. Il n’y aura pas de licenciement. » Les salariés de Perrier-Jouët, affublés de leur gilet jaune et soutenus par d'autres travailleurs du champagne et des camarades de la CGT, ont derechef fait retentir de nombreux pétards, allumé des fumigènes et placardé des messages sur les grilles.

Le lendemain, c'est cette fois-ci à Reims, devant la maison GH Mumm, rue du Champ de Mars, qu'un cortège d'une petite centaine de personnes s'est formé. Toujours aussi bruyant et revendicatif.

S.K

I

mportant projet immobilier des prochaines années à Épernay, le programme « Les Champelites » se concrétise un peu plus. Dans la rue Eugène-Mercier, sur un espace qui sert actuellement de parking, une parcelle de 2 500 m2, mitoyenne de la sous-préfecture, accueillera prochainement 51 logements C’est la société lilloise Sigla Neuf qui commercialise l'ensemble im‐ de standing du T2 mobilier. © l'Hebdo du Vendredi au T5, une cellule commerciale au rez-de-chaussée et 99 places de stationnement en sous-sol. Sigla Neuf, la société immobilière lilloise qui a acquis le terrain il y a un an, vient d'implanter, sur le site des trois futurs immeubles, un petit abri en préfabriqué, signe du démarrage de la commercialisation des lots. Une fois que 40 % des acheteurs auront été trouvés, la construction pourra être lancée. La livraison des Champelites est prévue pour le quatrième trimestre 2023. Ce futur ensemble immobilier fait partie d'un plus grand projet de réhabilitation du Jard d'Épernay, qui comprend la construction d'un parking sous l'esplanade Charles-de-Gaulle, d'un complexe hôtelier 4 étoiles dans l'ancien palais de justice, d'un hôtel milieu de gamme près du ballon captif et enfin d'un grand parc paysager.

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Classe énergie vierge (consommations non "exploitables").

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Sport

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Football L1 (30e j.) : Dijon (20e) - Reims (13e)

À un succès de se sauver Après un match de haute volée face à Lyon, le week-end dernier, soldé par un nul, les Rémois font le grand écart, ce week-end, en jouant sur la pelouse de la lanterne rouge dijonnaise.

Une victoire pourrait leur assurer le maintien.

cas de victoire, ils pourraient atteindre les 38 points, barre symbolique souvent nécessaire au maintien. À huit journées de la fin et après une année aussi particulière, ce serait un soulagement.

Simon Ksiazenicki 4 Dijon - Reims, dimanche 21 mars, à 15 h, au stade Gaston-Gérard et sur Canal +

L1 : Abdelhamid suspendu face à Rennes

I

faut croire que les matches de Ligue 1 sont parfois un brin trop long pour le Stade de Reims. Trois semaines après avoir concédé un match nul à Saint-Étienne dans les derniers instants (1-1), le club champenois a de nouveau plié et rompu, vendredi dernier, lors de la réception d’un adversaire d’un tout autre calibre.

L’Olympique Lyonnais, lancé dans la course au titre avec Lille et le Paris SG, était venu pour s’imposer, mais cela ne s’est pas vu durant la première période. Entreprenants et réalistes, les Rémois, eux, en ont profité pour prendre l’avantage, sur une magnifique reprise de Mathieu Cafaro. « On a fait une grosse première mi-temps et c'est ce qu'il faut retenir. On s'est créé pas mal de situations et il faudra s'en servir pour gagner les prochains matches », analysait l’ancien Toulousain, après cette rencontre qui s’est finalement soldée par un nul (1-1).

La faute à une équipe lyonnaise qui a fini par retrouver son standing et mettre une pression considérable sur le but de Predrag Rajkovic. Lequel

Pour avoir écopé de trois avertissements en moins de dix rencontres, le capitaine du Stade de Reims, Yunis Abdelhamid, a été suspendu pour une rencontre. Si l'international Marocain sera bien présent pour le déplacement à Dijon, ce dimanche, il manquera en revanche la réception du Stade rennais, le dimanche 4 avril, à 15 h.

À nouveau brillant face à Lyon, Predrag Rajkovic a fini par s’incliner. © l'Hebdo du Vendredi

s’est incliné dans le temps additionnel, après une tête de l’entrant Timo Kadewere. « C’est frustrant de prendre un but à la fin alors qu'on pensait enfin s'offrir une grosse équipe cette année.

Après, il faut bonifier ce point à Dijon, aller gagner là-bas et basculer du bon côté », ajoutait Cafaro.

Si le Stade de Reims parvient à mettre les mêmes ingrédients sur la pelouse du stade Gaston-Gérard, ce dimanche, il devrait logiquement poser

des problèmes à cette équipe du DFCO qui ne répond plus. Les Bourguignons restent en effet sur une série de neuf défaites consécutives en championnat qui les a plongés au fond du classement.

Dernier avec quinze points et douze unités de retard sur le barragiste nantais, Dijon a déjà un pied en Ligue 2. Si les Rémois seront sans doute moins à l’aise face à cette équipe qu'ils ne l'ont été contre Lyon, ils auront néanmoins les armes pour aggraver la chute de leur adversaire. Et, en

D1F : les Rémoises aussi y sont presque En s’imposant avec la manière à domicile, face à Soyaux (4-0), le week-end passé, les joueuses du Stade de Reims ont quasiment validé leur ticket pour la Division 1 la saison prochaine. Neuvième avec dix-sept points, soit sept d’avance sur Soyaux et Issy et douze sur Le Havre, la troupe d’Amandine Miquel se retrouve en position confortable à six journées de la fin. Au repos ce week-end, les Rémoises auront l’occasion d’enfoncer le clou lors de la réception de la lanterne rouge havraise, le 27 mars.

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Sorties

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Festival - Reims

Méli’môme persiste et signe Dans quelques jours, le festival Méli’môme va à nouveau faire battre le cœur du jeune public rémois, dans une formule nouvelle et adaptée au contexte actuel.

conférences en zoom le 28 mars, au matin et le 30 mars à 18 h.

D

u 26 mars au 10 avril prochains, Méli’môme fait peau neuve et s’annonce réinventé, pour exister malgré tout, dans ce contexte compliqué. Pour Joël Simon, directeur de Nova Villa, l’association qui organise le festival, c’est un soulagement, et plus encore : un engagement renouvelé. « Cette édition du festival est l’occasion de dire qu’on a le sentiment de revenir aux débuts de Méli’môme, quand nous nous sentions garants d’un militantisme nécessaire en faveur du jeune public. Ça n’a jamais été aussi important que maintenant de rappeler que les enfants ont besoin de rencontrer les œuvres. C’est ce partage qui nourrit l’enfance et l’imaginaire », estimet-il avec ferveur.

Plusieurs rendez-vous Aussi, s’il n’y aura pas de spectacles en salle, le festival annonce déjà des rendez-vous en toutes petites jauges familiales, comme par exemple dans le jardin Le Vergeur, le week-end du 27 et 28 mars (sous réserve de l’accord du sous-préfet). Aussi, des captations sont prévues, avec des diffusions sur internet pour lesquelles le public devra s’inscrire, au préalable : « nous organisons ces spectacles à distance comme

Pas de spectacle en salle cette année pour Méli'môme, mais des rendez‐vous en en toutes petites jauges et en extérieur © DR

s’ils étaient en présentiel, pour qu’il y ait un sentiment d’intimité permettant un vrai partage entre les artistes, les parents et les enfants », explique Joël Simon. Des représentations sco-

laires sont aussi maintenues au Manège, pour deux classes à la fois. Jeanne Ashbé, auteur de livres jeunesse, est invitée à intervenir dans des classes de maternelles et tiendra aussi des

Des liens solides Pour Méli’môme, il n’est pas question de se laisser abattre par la situation. Et au contraire, de nouvelles idées ont été pensées pour créer toujours plus de liens avec le public. Aussi, pour cette année, une revue de 48 pages a été imaginée, rendant compte du festival et de son engagement sous une autre forme : celle du papier qui se lit, encore et encore, et se garde en souvenir. Cette revue sera disponible au Cellier, mais également en distribution gratuite dans tout Reims. Le festival s’associe également au journal jeune public Albert : ensemble, ils proposeront chaque jour une surprise, directement dans la boîte mail des abonnés à la newsletter de Nova Villa. « Le public ne peut plus venir à nous, alors nous allons vers lui, sous plusieurs formes, et tous les jours, avec du contenu positif et surprenant », ajoute le directeur, attentif aux détails. Et si tout se passe comme prévu, grâce à la bienveillance de la Ville de Reims, le festival se doublera d’une autre semaine de douze spectacles, du 12 au 24 octobre, comme un dessert inattendu en fin d’année… L’ensemble de la programmation sera connue très prochainement : alors, petits et grands, tenez-vous prêts !

Agathe Cèbe 4 Informations et réservations : nova-villa.com

Musique

Exposition - Châlons

Ian Caulfield avec les petits c(h)oeurs du conservatoire

Quand la plume et le pinceau subliment l'eau

a création artistique du 30e festival des Musiques d'ici et d'ailleurs poursuit son cheminement et donnera lieu à une nouvelle rencontre entre l'auteur-compositeur et interprète Ian Caulfield et le choeur de l'atelier chanson junior du conservatoire de Châlons.

Sans oublier le public, invité à découvrir le fruit de leur travail sur les réseaux sociaux et à échanger en direct avec Le musicien et auteur‐compositeur Ian Caulfield orchestre cette eux. Imaginée comme un année la création artistique du festival des MIA. © Ian Caulfield / DR conte musical mais moderne, cette œuvre collective s'inspire du premier album de Ian, en cours de finalisation, et plus particulièrement du titre « Pas grand-chose ». Son univers pop-rock et ses textes puissants, un brin mélancoliques, font souvent référence à l'enfance, l'imaginaire et l'insouciance. L'artiste associe deux autres musiciens à l'aventure : le batteur et percussionniste Olivier Leclère, ainsi que le bassiste Alexis Delong, également producteur et réalisateur. Les prochains rendez-vous permettront d'intégrer au spectacle un ensemble de cordes et de percussions, lui aussi issu du conservatoire, et d'élaborer la scénographie, avant une semaine de résidence intense début juillet, pendant le festival. Pour un final plein d'émotions dévoilé en avantpremière à Châlons. Puis ailleurs.

outes deux passionnées de nature, Béatrice Pailler et Claude Jacquesson ont mis leurs atomes artistiques crochus au service d'un recueil illustré publié fin 2018.

Elles adressent ainsi de jolis clins d'œil à l'eau, une source intarissable d'inspiration pour leurs créations respectives.

Les poèmes de Béatrice s'accompagnent des dessins à l'encre de Claude et ensemble, ils explorent les mille et Les œuvres de Claude Jacquesson s'accordent à merveille une facettes de cet élément fondamenavec les poèmes de Béatrice Pailler. © l'Hebdo du Vendredix tal. Ses innombrables mouvements à travers le trait, mais également ses odeurs, ses bruits et les émotions qu'il donne à ressentir, grâce aux mots. « Nous avons eu envie de poursuivre ce travail à quatre mains et de l'exposer, explique Claude Jacquesson. En associant les textes et les tableaux, pour qu'ils se répondent. » Plus d'une vingtaine d'œuvres se contemplent désormais à l'Office de tourisme et évoquent l'eau dans tous ses états. Tantôt jaillissante ou en pleine effervescence, tantôt quiète ou en reflets. « C'est aussi le fruit de recherches sur les différentes formes de l'eau. Les gouttes, les ondulations, les bulles ou même les flocons. Je me base généralement sur mes photos et je joue sur les contrastes, les ombres, les lumières.

J'utilise parfois la technique du drawing gum pour faire ressortir certaines zones de blanc. » Ici, le duo sublime les cascades d'Alsace. Plus loin, il dévoile une représentation abstraite de la vouivre, créature fantastique et aquatique. Le tout truffé d'hommages à Dame Nature et de scènes de vie plus terre à terre. « Ce chien dans l'eau par exemple, en train de rechercher son bâton. J'aime aussi beaucoup cet arbre « inversé », dont le miroitement est évoqué avec sensibilité par la plume de Béatrice. » Evasions garanties.

S.L

L

Sonia Legendre 4 Rencontre en live avec Ian Caulfield et le choeur de l'atelier chanson junior du conservatoire, mercredi 24 mars à 19 h sur les comptes Facebook, Youtube et Twitch de Musiques sur la ville.

Infos : musiques-ici-ailleurs.com.

T

4 Exposition « Eau du dire, encres du rêve » de Claude Jacquesson et Béatrice Pailler, jusqu'au 10 avril à l'Office de tourisme de Châlons (présence des artistes le vendredi après-midi).

Entrée libre.

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Loisirs

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L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Vous aurez des idées bien arrêtées et devrez relever de nouveaux défis. Côté cœur, posez-vous les bonnes questions, n’écoutez pas les critiques et ne vous crispez pas sur les grains de sable.

Pris entre vos obligations du quotidien et les contraintes professionnelles en attente, vous serez au bord de l’épuisement ! Courage, certaines difficultés seront en voie de résolution.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Ne quittez pas la voie que vous suivez depuis un moment, même si vous n’avez pas encore obtenu les résultats espérés. Méditez sur vos objectifs pour trouver de nouvelles idées qui vous feront avancer.

Vous aurez des difficultés à résister au pouvoir de séduction des autres et vous passerez votre temps à hésiter entre engagement et amusement. Vous aurez de la peine à renoncer et à choisir.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 La semaine démarrera sur une note positive et vous voudrez en faire trop, ce qui risquera d'engendrer de la fatigue nerveuse, voire un certain découragement. Reposez-vous un peu.

CANCER du 22.06 au 22.07 Il faudra à la fois relever vos manches et revendiquer qui vous êtes sans heurt. Côté cœur, vous vous ouvrirez tout en douceur tout en vous montrant sous votre véritable nature.

LION du 23.07 au 22.08 Vous devrez serrer les boulons ou la vis afin de résoudre des difficultés en souffrance. Ne perdez pas courage pour autant, cette période augure un changement d’orientation positif.

VIERGE du 23.08 au 22.09 Une semaine sous le signe du renouveau. Ce sera avec fracas que l’imprévu fera irruption dans votre quotidien. Il faudra attendre pour que la situation s’améliore significativement.

Vendredi

Dimanche

Samedi

2° 8°

-1° 8°

1° 10°

Lundi

0° 9°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Moyenne

Moyenne

Dégradée

SAGITTAIRE du 23.11 au 22.12 Vous vibrerez telle une pile et vous en serez presque épuisant.e pour votre entourage tant vous vous agiterez. A vous de canaliser ce dynamisme en énergie positive afin d'être efficace.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Vos interactions professionnelles et affectives feront la richesse de votre semaine. Les échanges fournis devraient vous permettre d'adopter un autre angle de vue. Restez ouvert.e…

VERSEAU du 21.01 au 19.02 La semaine vous incitera à être beaucoup plus raisonnable, certainement pour rééquilibrer les écarts passés. Vous aurez envie de vous assagir en privilégiant le plus possible la raison et la prévoyance.

POISSONS du 20.02 au 20.03 C’est une période de lenteurs et d’obligations pesantes qui mettront à l'épreuve vos capacités de résilience. Disposerez-vous de l’énergie nécessaire pour agir ? Un conseil, évitez toute précipitation.

Benoît Melvhille

La CLCV vous informe 1er juillet 2021: nouveau Diagnostic de Performance Energétique À partir du 1er juillet prochain le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) obligatoire pour la vente ou pour la location d’un logement évolue. La méthode de calcul a été revue et s’appliquera de façon homogène à tous les logements à la location ou à la vente dans le cadre de la lutte contre« les passoires énergétiques ». La méthode dite « sur factures » qui est appliquée pour les bâtiments construits avant 1948 sera remplacée par la nouvelle méthode de calcul du DPE qui s’appuiera uniquement sur les caractéristiques physiques du logement comme le bâti, la qualité de l’isolation, le type de fenêtres ou le système de chauffage. La page de garde proposera une synthèse des informations les plus importantes avec l’étiquette de performance énergétique. En complément il y aura l’étiquette climat détaillant les émissions de gaz à effet de serre et l’estimation de la facture énergie annuelle du logement.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com