L'Hebdo du Vendredi Reims 657

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MARNE n°657 du 9 au 15 avril 2021

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Vaccination

Une trop lente accélération

LOI «

SÉPARATISME

»

René-Paul Savary et le Sénat durcissent le ton p. 6 ASSOCIATION

Des artistes lancent leur label indépendant p. 7 CADRE

DE VIE

Le Grand Reims questionne ses 300 000 habitants p. 8 BASKET-BALL

Révolution numérique pour Châlons-Reims p. 11 INTERVIEW

Premier roman pour Barcella, musicien des mots p. 14 Dans la Marne, les centres de vaccination affichent complet et les livraisons, même si elles augmentent en avril, risquent de stagner en mai. Pour ne pas gâcher ce précieux remède, certains professionnels de la santé n'hésitent pas à proposer des doses « bonus » à leurs patients. p.4 et 5

Immobilier : les offres des notaires p. 12 et 13

Humeurs

Des ministres, ont-ils participé à des repas clandestins malgré les restrictions actuelles ? C’est ce qu’a affirmé Pierre-Jean Chalençon à des journalistes de M6 qui venaient de filmer des soirées interdites organisées dans le Palais Vivienne, propriété de ce nostalgique du Premier Empire. Devant le tollé suscité, le collectionneur hurluberlu a invoqué « un énorme poisson d’avril » qui n’a fait rire personne et encore moins convaincu qui que ce soit. Si l'existence même de ces soirées est avérée par les images de M6 et différents témoignages glanés çà et là, des questions demeurent. Notamment si oui, ou non, un membre du gouvernement a bien pris part à ces sauteries. Le procureur de Paris a ouvert une enquête et la Société des journalistes des JT de M6 assure poursuivre son enquête. Une polémique qui semble futile, mais qui dit beaucoup de l'exaspération ambiante et concentre de nombreux maux de notre société. D’abord, le sentiment d’impunité d’une certaine élite économique et sociale, aux mépris des dizaines de millions de Français qui respectent, sans broncher, les restrictions. Il n’est pas nouveau, mais il est d’autant plus insupportable lorsqu’il est rendu public et semble récurrent. Ensuite, l’extrême défiance envers nos dirigeants. Peu importe que cette « information », si elle en est une, soit lâchée à la vindicte populaire par un zouave, pris la main dans le pot à confiture. On croit tellement que c’est plausible que cela en devient vrai et il faut dire que ce gouvernement cultive un lourd passif qui plaide en sa défaveur.

De l’affaire Benalla à celle des dîners excessifs de François de Rugy, en passant par la gestion des masques au printemps 2020 ou la soi-disant cyberattaque venue de l’étranger contre les serveurs de l’enseignement à distance, les raisons d’être défiant ne manquent pas. Gardons-nous néanmoins des conclusions hâtives et de jeter l’opprobre sur l’ensemble de nos dirigeants, qu’on n’imagine pas être tous aussi sots qu'ils ne saisiraient pas la gravité de la situation. Mais si tel était le cas, c’est qu’il faudrait vraiment en changer l’année prochaine…

Julien Debant

Retrouvez-nous au quotidien sur

www.lhebdoduvendredi.com

Les supporters rémois détournent l’Hebdo Le tweet posté jeudi dernier sur le compte de « Reims vu des tribunes » (@reimsvdt) en a surpris plus d'un. On y découvre la une de l'Hebdo du Vendredi, datée du 2 avril et annonçant le rachat, en juin, du stade AugusteDelaune par Jean-Pierre Caillot, président du club de football Stade de Reims et dirigeant de l'entreprise de transport du même nom. Le journal dévoile également le nom que souhaite donner au stade son futur propriétaire : Transports Caillot Arena. À la rédaction, on est formel : ce scoop n'est pas de nous, ni ce montage graphique. Mais on aurait adoré connaître le montant d'une telle transaction. Joli poisson d'avril.

Étudiants, fêtez le printemps en photo Le Crous de Reims fête le printemps et invite tous les étudiants à participer à son concours de photographies numériques jusqu’au 30 avril.

Ce concours est ouvert à tous les étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur de l’académie de Reims. Le thème retenu : « Le printemps des étudiants ». L’objectif est de photographier un lieu, une action ou encore une chose qui symbolise le printemps du point de vue de l’étudiant. Les meilleurs clichés seront récompensés par divers lots : iPad, enceintes Bluetooth JBL et cartes Netflix. A noter également qu'un prix des internautes célébrera la photo récoltant le plus de mentions « j’aime » sur la page officielle Facebook du Crous. Pour participer, chaque étudiant doit envoyer une photo accompagnée d’une légende, ainsi qu'une photo de sa carte d’étudiant à cvec@crous- reims.fr, avant la date de clôture des inscriptions fixée au 30 avril.

Infos : crous-reims.fr/concours-photo-printemps-etudiants

Un peu du Salon de l’agriculture à Châlons ?

© l'Hebdo du Vendredi

Un dîner presque pas fait

© Reims vu des tribunes

ÉDITO

© DR

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Du 9 au 15 avril 2021 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Faute d'avoir pu se tenir pendant le Salon international de l'agriculture à Paris, annulé cette année, le Concours général agricole (CGA), qui vise à récompenser les meilleurs produits du terroir français, devait se délocaliser dans quatre villes, dont Châlons-en-Champagne. Les 15 et 16 mai, le Capitole attendait ainsi environ 1 400 jurés chargés de départager les finalistes des catégories « vins blancs », « champagne » et « produits laitiers ». Les organisateurs du CGA ont officialisé son report en 2022, fin février voire début mars. Reste à confirmer que l'une des finales s'installera toujours à Châlons, comme prévu pour cette édition.

67 000 euros pour la solidarité rurale

L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union C.P.P.A.P 1225 Q 94414 Provenance du papier : Suéde.

Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

Né en 1993, le Prix régional des solidarités rurales (anciennement Prix Gauby-Lagauche) distingue les initiatives imaginées dans nos campagnes pour y développer le tourisme, l'aide aux personnes, l'environnement, la culture ou encore l'économie. Parmi les 148 actions valorisées jusqu'ici, on citera par exemple le festival de la Poule des Champs à Aubérive, la boutique de producteurs et l'espace socioculturel créés par Le Cerf à 3 pattes à Germaine, la MJC d'Aÿ pour son festival Courts en Champagne, etc. Le Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) et ses partenaires déclarent ouverte la 29e édition du concours. Associations, entreprises et collectivités du Grand Est ont jusqu'au 30 juin pour proposer leurs candidatures. Une enveloppe globale de 67 000 euros permettra d'accompagner les lauréats. Infos : ceser-grandest.fr.

© Le Cerf à 3 pattes

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A la une Coronavirus

Plus de vaccins, mais moins que prévu La campagne vaccinale s'accélère en France, où 14 % de la population a désormais reçu une première injection.

Dans la Marne, le nombre de doses livrées chaque semaine a augmenté, mais devrait stagner au moins jusqu'en juin.

De fait, les créneaux sont rares.

Dans les 19 centres de vaccination de la Marne, difficile de prendre un rendez‐vous dans les semaines à venir. © l'Hebdo du Vendredi

V

acciner, vacciner, vacciner. Sans répit, sans jour férié. Le samedi et le dimanche, comme la semaine. » Lors de sa dernière allocution, Emmanuel Macron a conditionné la sortie de crise à une vaccination massive et c'est ce que le chef de l'État a promis dès ce mois d'avril.

Aux dernières nouvelles, la France compte 9,56 millions de personnes vaccinées (données du

6 avril de Santé publique France), soit près de 14 % de sa population, ce qui place l'Hexagone dans la tranche haute des pays membres de l'Union européenne. On injecte aujourd’hui près de 300 000 doses par jour et le gouvernement annonce que 400 000 vaccins quotidiens seront prochainement réalisés, afin d’atteindre les objectifs fixés par le président. (voir l’infographie ci-dessous).

L'Europe se prononce sur le vaccin AstraZeneca En France, les vaccins Pfizer-BioNtech et Moderna, des vaccins de type ARN messager, sont utilisés dans les centres de vaccination tandis que le AstraZeneca de type vecteur vital, est administré par les médecins et les pharmaciens, car ses modalités de conservation sont plus souples. Mais ce dernier suscite la défiance depuis que la France, comme une quinzaine de pays, a suspendu provisoirement son utilisation, à la mimars, avant de la reprendre en la réservant aux plus de 55 ans. À tel point que le week-end dernier, des centaines de patients des Hauts-de-France ne sont pas venus à leur rendez-vous et les doses sont reparties dans les frigos de l'hôpital de Calais. Finalement, mercredi 7 avril, l’Agence européenne du médicament a confirmé « un lien possible de très rares cas de caillots sanguins inhabituels associés à un niveau bas de plaquettes sanguines », notamment chez les femmes de moins de 60 ans, avec le vaccin AstraZeneca, qui a depuis changé son nom en Vaxzevria. L’AEM rapporte 18 cas fatals en Europe et au Royaume-Uni, où « 25 millions de personnes ont reçu le vaccin » mais considère néanmoins que la balance bénéficerisque reste « positive », comme tous les médicaments autorisés. En France, le vaccin Pfizer reste le plus utilisé avec plus de 9 millions de doses injectées contre 2,6 millions pour celui d'AstraZeneca et 880 000 pour celui de Moderna.

Dans la Marne, où la couverture vaccinale (14,3 %) est conforme à la nationale, la montée en Dans la Marne, puissance semble se dessiner. Depuis le lundi le pic n'est pas encore atteint 5 avril, 12 800 doses hebdomadaires du vaccin Les semaines se suivent et se ressemblent. Il est Pfizer sont livrées dans les centres de vaccination, en effet encore trop tôt pour que les nouvelles mecontre environ 8 000 auparavant. Et ce, afin de sures censées freiner l'épidémie, mises en place sapiquer les actuels publics prioritaires, à savoir les medi 3 avril, aient un impact. Dans ces conditions, personnes de 70 ans et plus, les personnes de les mauvais chiffres continuent leur progression 50 à 69 ans à risque, les plus de 18 ans à très haut entamée depuis plusieurs semaines. Dans la risque et, c’est une nouveauté, les femmes Marne, le taux d'incidence (nombre de nouveaux enceintes à partir de leur deuxième semestre de cas pour 100 000 habitants) s'établit à 382,9 (dongrossesse. nées ARS du mercredi 7 avril), contre 324,4 sept D’ici le 15 avril, ils seront encore plus nombreux jours plus tôt et 260,1 il y a 14 jours. La situation à être éligibles puisque la vaccination s’ouvrira à est toujours plus préoccupante dans le Grand toutes les personnes de 60 ans et plus. Afin de faire Reims, qui concentre plus de la moitié de la popuface à cet afflux de patients, certaines villes se rélation du département, avec un taux d'incidence à organisent. A Châlons, le centre hospitalier Léon454,2, contre 382,7 il y a sept jours et 288,7 il y a 14 jours. Conséquence, 300 personnes malades de Bourgeois s’est ouvert, mercredi dernier, au la Covid-19 (+15 en 7 jours) sont hospitalisées « grand public » alors qu’il était jusqu’ici réservé dans un établissement de santé marnais, dont aux professionnels de santé. Grâce aux cinq per40 en réanimation (+5). D'ailleurs, l'indice de sasonnels présents sur place, 500 doses de Pfizer turation hospitalière, calculé à l'échelle de la région peuvent être administrées chaque semaine. À Grand Est, a désormais franchi la barre des 100 % Épernay, les deux centres de vaccination de l'hô(+5 points en une semaine). Depuis le début de pital et de la clinique vont être regroupés sur un l’épidémie, 97 734 personnes sont décédées en même site, le hall des sports Pierre-Gaspard, dans France (+2 077 en une semaine), dont 9015 dans la perspective de la hausse des livraisons et donc le Grand Est (+186) et 792 dans la Marne (+13). des injections.

Pourtant, les livraisons ne devraient pas augmenter de si tôt. L’ARS annonce une livraison chanceux non-prioritaires de se faire piquer (lire constante de 12 870 doses hebdomadaires de Pfipage 5), la solution pourrait résider dans l’approzer pour le mois d'avril et « vraisemblablement un visionnement plus important des pharmaciens, même niveau pour le mois de mai », explique le médecins et infirmiers libéraux, actuellement très délégué territorial, Thierry Alibert, alors que limités et qui injectent du AstraZeneca. « On milite 19 000 doses hebdomadaires pour que les 185 pharmacies Pas plus de doses et les 150 médecins libéraux étaient dans un premier temps espérées. « On nous annonce en mai qu'en avril de la Marne soient livrés de un rattrapage en juin, avec façon beaucoup plus impor15 000 ou 16 000 doses chaque semaine. On ne tante, explique M. Alibert. L’ARS et le préfet ont résorbera pas tout d’un coup, mais il faut voir la main sur les vaccins qui passent par le CHU, d’où on partait. On va y arriver, on monte en commais pas sur le circuit de distribution des pharpétences. » maciens, qui passent par des grossistes répartiMais en élargissant le nombre de bénéficiaires teurs. On le regrette, mais c’est une décision concernés, la demande augmente et les créneaux qui est prise par l’État. » Pour que le nombre se remplissent. Dans les centres de vaccination des de vaccinés augmente, encore faut-il disposer de trois grandes villes du département, aucun rendezsuffisamment de vaccins. vous n’est possible dans les 15 jours à venir. Outre les doses « bonus », qui permettent à certains Simon Ksiazenicki

Personnes de 75 ans et plus et à très haut risque

Personnes de 50 à 69 ans à risque

Toutes les personnes de 70 ans et plus

Objectif 20 million s de vaccin és

Objectif 30 million s de vaccin és

15 juin

25 mars

Personnels de santé, pompiers et aides à domicile de tous âges

15 JUIN

15 mai

19 février

Personnels de santé, pompiers et aides à domicile de 50 ans en plus

15 MAI

15 avril

18 janvier

Objectif 10 million s de vaccin és

6 février

Résidents d’Ehpad et personnes handicapées

15 AVRIL

4 janvier

27 décembre

Le calendrier vaccinal tel qu'annoncé par l’État

Toutes les personnes de 60 ans et plus et professionnels de la sécurité, de l’éducation et de l'alimentaire

Toutes les personnes de 50 ans et plus

Toutes les personnes de 18 ans et plus

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Les doses « bonus », une pratique tolérée De plus en plus de personnes sont contactées par leur médecin ou leur pharmacien afin de recevoir, dans l'heure, une dose issue du surplus des flacons.

et il s'assure en amont qu'elles aient toutes plus de 55 ans, comme le recommande la Haute autorité de santé (HAS) pour l'AstraZeneca. « Pas question de leur faire prendre le moindre risque. Je veille aussi à ce que la quantité de produit soit exactement la même et je respecte les quinze minutes d'observation post-vaccin. » Qu'il soit bénéficiaire d'une dose « officielle » ou « bonus », chaque client vacciné est enregistré dans le logiciel de suivi « Vaccin Covid » et reçoit une attestation. Un document indispensable pour la seconde injection et le fameux passeport sanitaire qui se profile à l'horizon. « On programme le rappel douze semaines plus tard, en espérant qu'on aura les doses.

A priori, on les aura. » Le cas échéant, les centres de vaccination prendront le relais.

E

n région comme ailleurs, il n'est pas rare que des personnes, parfois non prioritaires, soient contactées par leur médecin, leur pharmacien voire les pompiers pour obtenir la précieuse dose de vaccin contre la Covid-19. Là où d'autres Agences régionales de santé (ARS) ont rappelé à l'ordre les médecins adeptes des doses « bonus », celle du Grand Est ne s'oppose pas à cette pratique. « On est sur une marge de tolérance, précise Thierry Alibert, le délégué territorial de la Marne. On préfère évidemment que ces doses soient utilisées, à condition que la quantité administrée soit suffisante et que la stratégie vaccinale soit respectée. Ne gâchons pas ces vaccins, mais veillons à ce que les publics prioritaires le restent. » Sur le papier, les notices des fabricants, validées par l'Agence européenne du médicament, prévoient un certain nombre de doses dans chaque flacon. En pratique, chaque flacon contient un supplément de produit ajouté par les industriels qui équivaut à une ou plusieurs dose(s) surnuméraire(s). Au centre hospitalier Léon-Bourgeois de Châlons, l'équipe en charge de la vaccination pré-

Sonia Legendre Pour ne pas jeter les doses surnuméraires de vaccin, plusieurs professionnels de santé les proposent à leurs patients. © l'Hebdo du Vendredi

lève une septième dose dans les flacons de Pfizer ment un pharmacien marnais. Aujourd'hui, je prends dix rendez-vous et – contre cinq initialement annoncées par le je contacte d'autres clients Programmation habitant à proximité si laboratoire – et fixe les rendez-vous sur cette du rappel et attestation j'arrive à faire onze ou douze doses. Ce vaccin se base. Dans les officines, qui administrent uniquement l'AstraZeneca, on conserve six heures à température ambiante. Nous évoque jusqu'à douze doses au lieu de dix. « Sur vaccinons le midi, les doses en plus sont injectées dans les deux heures qui suivent. » les premiers flacons, je ne vaccinais que dix personnes et je jetais le surplus, témoigne anonymeSa liste d'attente compte une centaine de personnes

Un site anti-gaspi Lancé par deux entrepreneurs indépendants, en collaboration avec un médecin de l'hôpital Foch, le site internet Covidliste propose aux citoyens, éligibles ou non à la vaccination, d'être mis en relation avec les centres disposant de doses surnuméraires. Plus de 400 000 volontaires s'y sont déjà inscrits. Ils peuvent ainsi être alertés gratuitement dès qu'un vaccin est disponible près de chez eux.

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Marne

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Laïcité

Le Sénat durcit le projet de loi contre le séparatisme Adopté par l’Assemblée nationale, le controversé texte confortant le respect des principes de la République est examiné par le Sénat. La majorité de droite, dont fait partie l’élu marnais René-Paul Savary, a déposé plusieurs amendements surprenants.

C

’est une réforme phare du quinquennat d'Emmanuel Macron. Le projet de loi confortant le respect des principes de la René‐Paul Savary (Les Républicains) est République entend « constituer un élément strucsénateur de la Marne depuis 2011. © l'Hebdo turant de la stratégie gouvernementale pour lutter du Vendredi contre le séparatisme et les atteintes à la citoyenvary, sénateur Les Républicains de la Marne. neté » et « apporter des réponses au repli identitaire et au développement de l’islam radical », « D’autres mesures ont été assouplies », note l’élu, comme la suppression de l’article 21, qui envisaselon les mots du gouvernement. Adopté par l’Assemblée nationale le 16 février, le projet de loi est geait de restreindre l’instruction en famille. Mais examiné, jusqu'au 8 avril, par les sénateurs qui ont dans l'ensemble, le projet de loi a bien été durci. allègrement usé de leur droit d'amendement pour Comme l’article 1er, amendé afin d’interdire le port du voile et autres signes religieux ostentatoires renforcer certaines mesures. « Nous sommes favorables sur le principe à cette aux personnes accompagnant les sorties scolaires. « L’école de la Répuloi mais elle doit répondre blique est un lieu où la aux problèmes que l’on Les accompagnatrices laïcité doit être respecconnaît de façon concrète scolaires voilées exclues tée. Les accompagnaet non superficielle. Or, teurs, comme toutes les cette fermeté était en trompe-l’œil et il était nécessaire de prendre des personnes qui prennent part au service public de mesures claires, nettes et précises pour lutter l’éducation, doivent être soumis à la même règle de neutralité », estime René-Paul Savary. Au contre l’islamisme radical », estime René-Paul Sa-

risque de mettre au ban des personnes pourtant prêtes à aider bénévolement l’école de la République ? « Ça ne les dérangera pas de retirer leur voile dans le cadre scolaire. Sinon, ça voudrait dire qu’elles porteraient le voile pour des raisons de radicalisation », juge l’élu.

Un autre amendement, présenté par le groupe Rassemblement démocratique et social européen (centre gauche) afin « de protéger les enfants et adolescents de certains dogmes », va même jusqu’à proscrire le port de signes religieux ostensibles par les mineurs dans l’espace public. Cette disposition sera-t-elle compatible avec la loi de 1905, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et la Convention européenne des droits de l’homme ?

En outre, le Sénat a également ajouté, au texte originel, l’interdiction des listes électorales, ouvertement communautaristes, la création d'un délit de pratiquer des examens visant à attester la virginité ou encore la possibilité de retirer la qualité de réfugié aux personnes condamnées pour apologie du terrorisme.

Les associations qui organisent des réunions interdites à certaines personnes en raison de leur couleur, leur origine, leur ethnie ou leur religion pourront également être dissoutes. Sur ce dernier amendement, le sénateur des Bouches-du-Rhône, Stéphane Le Rudulier (Les Républicains), a ciblé « les journées non-mixtes interdites aux blancs », à savoir des réunions organisées par le syndicat étudiant UNEF, réservées aux victimes de discriminations religieuses, raciales ou sexuelles. « Il

faut éviter ce type de réunions qui séparent les gens au lieu de les rassembler autour des principes républicains, estime de son côté René-Paul Savary.

Cet amendement a d’ailleurs été voté à l’unanimité, car il vise à s’opposer aux comportements racistes au sein de certaines réunions. » Ces dispositions permettront-elles de combattre le repli communautaire et l'islamisme radical, l’objet de ce projet de loi ? Sénateurs et députés, qui se retrouveront très certainement en commission mixte paritaire pour se mettre d'accord sur un texte commun, devront s'en convaincre et convaincre leurs concitoyens.

Simon Ksiazenicki Le Sénat, représentatif de la société française ?

En regardant le profil type de nos 348 sénateurs, on peut se demander si le palais du Luxembourg représente bien ses administrés. L’âge moyen de ces élus est supérieur à 60 ans, on compte deux tiers d'hommes, il n’y a ni ouvrier, ni employé, et s’il n’existe aucune statistique ou définition à ce propos, la diversité ethnique n’est pas le fort de cette assemblée. Les sénateurs, adeptes des réunions non-mixtes ? « Le Sénat représente la diversité de la population française, assure René-Paul Savary, sénateur LR de la Marne. C’est le choix des électeurs, c’est donc le bon choix. » Des grands électeurs, en l'occurence, puisque les sénateurs sont élus au suffrage indirect.

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Marne

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Sécurité

Musique

Un bataillon de médiateurs pour le quartier Croix-Rouge

Des artistes créent leur label associatif et indépendant

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Q

ans un contexte marqué par la recrudescence des rixes entre jeunes, l'Etat a dévoilé la liste des 45 quartiers, répartis sur 28 départements, identifiés pour le déploiement des bataillons de la prévention. Ce dispositif se caractérise par le recrutement de 600 éducateurs et médiateurs, dont 300 sont attendus sur le terrain dès le mois de juillet, et les 300 restants avant la fin du mois Croix‐Rouge fait partie des 45 quartiers identifiés pour le déploiement des bataillons de la prévention. © l'Hebdo du Vendredi d’octobre. Parmi les quartiers concernés figure Croix-Rouge à Reims, un secteur qui répond aux critères fixés par le ministère chargé de la ville, à savoir : l’ampleur du quartier (nombre d’habitants et poids des jeunes), le degré de décrochage des jeunes (décrochage scolaire, vis-à-vis de l’emploi…), le niveau de difficulté socioéconomique des familles et les synergies possibles avec les dispositifs de la politique de la Ville. « Nous ne pouvons lutter efficacement contre la recrudescence des violences entre jeunes que sur nos deux jambes : avec d’un côté la sanction et de l’autre la prévention, explique Nadia Hai, ministre déléguée chargée de la Ville, dans un communiqué publié vendredi 2 avril. La prévention n’est définitivement pas une option, mais notre meilleur filet de protection contre la délinquance juvénile. La mobilisation de 600 éducateurs de rue et médiateurs sociaux dans le cadre de bataillons de la prévention va nous permettre d’aller chercher les jeunes en difficulté et de les reconnecter à ce qui fonde notre société avec une idée simple : l’écoute de l’éducateur est tout aussi importante que la peur du gendarme ». Ce renforcement des moyens de la prévention spécialisée et de la médiation sociale est doté d'un budget de 28 M€ alloué par l'Etat.

J.D

uatre amis marnais et artistes dans l'âme viennent de fonder Charlotte Sometimes Records, un label associatif à but non lucratif.

Le clin d'œil au titre phare de The Cure n'aura échappé à personne. « C'est aussi un clin d'œil à Charlotte, ma compagne, qui nous a encouragés à nous lancer et Renaud et Bernard, musiciens et fondateurs du label Charlotte qui rejoint l'aventure en tant Sometimes Records. © Charlotte Kullmann que trésorière, explique Bernard Collot, le président, également compositeur, interprète et multi-instrumentiste. Elle a une formation en gestion administrative et fait de la photo. On s'appuie les compétences de chacun. » Dimitri Denat, le vice-président, est guitariste et ingénieur du son. Renaud Mielcarek, le secrétaire, apporte ses talents de bassiste et d'inventeur instrumental à l'édifice. « De l'enregistrement à la réalisation des clips, on autofinance tous nos projets musicaux. Trouver un label indépendant, loin des circuits classiques, ça reste difficile. L'idée, c'est d'accompagner les nouvelles formations. » Tant sur l'écriture des textes que sur la production, la vidéo ou le merchandising. Et l'équipe mise sur un modèle vertueux pour le bon fonctionnement de l'association. « On complétera sans doute notre apport personnel avec du financement participatif. Puis les bénéfices qui découleront de nos actions, des ventes d'albums et de goodies, voire des concerts collectifs dès qu'on pourra en organiser financeront l'achat de matériel, les clips, pourquoi pas l'aménagement d'un lieu de répétition, etc. » Plusieurs projets imaginés par Bernard s'inscrivent déjà sous l'égide du label, notamment des cours de chant et une web-série consacrée à l'histoire de la musique. « On travaille aussi avec l'association rémoise Lez Arts Aki. A moyen terme, on aimerait intégrer d'autres groupes et développer nos partenariats. » De quoi fédérer davantage la scène musicale actuelle.

4 Infos : page Facebook « charlottesometimesrecords ».

Sonia Legendre

COMMUNIQUÉ

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Cadre de vie

Le Grand Reims a besoin de vous Toute jeune collectivité, la communauté urbaine du Grand Reims sollicite l'avis de ses habitants pour écrire son présent et surtout son futur.

S

ouvenirs, souvenirs. C'était il y a seulement un peu plus de quatre ans : le 1er janvier 2017 très exactement. Conséquence de la loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République), obligeant les communautés de communes à compter au minimum 15 000 habitants, afin d'améliorer l'efficacité de l’action publique des territoires en mettant fin à ce que le gouvernement de l'époque qualifiait de « mille-feuille territorial », le Grand Reims naissait. La nouvelle collectivité unit du jour au lendemain 143 communes, s'étirant du nord au sud d'Auménancourt à Billy-le-Grand, d'ouest en est de Fismes à Aubérive, et près de 300 000 habitants, soit plus de la moitié de la population du département de la Marne.

Après les premières années d'existence qui ont vu la mise en place de cette nouvelle instance, sur le plan administratif et budgétaire, le moment est donc venu de construire un véritable projet de territoire. « Le premier mandat a été celui de la construction, le deuxième est celui de la projection », résume Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims.

EN BREF L'offre Citura en mode confinement

Le Grand Reims sollicite ses habitants, urbains et ruraux, pour construire son avenir. © l'Hebdo du Vendre

Elle poursuit : « Face aux conséquences de la claire, mais les obstacles sont nombreux, car le crise sanitaire et aux Grand Reims est en Un questionnaire en ligne effet un cas à part. « désordres éconoNotre particularité, à miques, il nous faut penser au développement de notre territoire et laquelle nous sommes très attachés, c'est notre écrire un projet qui rassemble. ». L'ambition est bassin de vie, à la fois urbain et rural, souligne Ca-

nutes. Concernant les autres lignes, un passage est annoncé toutes les 15 minutes sur la 6, toutes les 20 minutes sur les 7, 8, 9, 11 et 12, toutes les 30 minutes sur la 17, toutes les 45 minutes sur les 13 et 14, et toutes les 90 minutes sur la 16. L'offre du TAD (transport à la demande), reste inchangée, comme celle du dimanche et le réseau de soirée en semaine.

A Reims, pas de verbalisation pendant le confinement

Début mars, Transdev Reims annonçait une nouvelle offre qu'elle espérait pérenne jusqu'aux grandes vacances. « L'idée est de proposer une offre stable et lisible jusque cet été, avec des lignes fonctionnant en journée comme en temps normal et un réseau de soirée », expliquait alors Elodie Herda, responsable d'études chez Citura.

Hélas, la crise sanitaire a, une fois de plus, eu raison de ces bonnes intentions.

La troisième vague épidémique, marquée par un nouveau confinement, au moins jusqu'à la fin du mois d'avril, a des conséquences sur la fréquentation du réseau, obligeant Citura a changer de nouveau ses plans et les usagers à encore s'adapter.

Depuis le 6 avril, cette nouvelle offre se caractérise par une diminution des fréquences. Cela concerne l'ensemble des lignes. Du lundi au samedi, la fréquence du tramway est désormais de 8 minutes, contre 5 à 6 minutes ces dernières semaines. Sur les principales lignes de bus (1, 2, 3, 4 et 5), elle passe de 10 à 12 mi-

Comme lors des deux précédents confinements, en mars et novembre 2020, la ville de Reims instaure une période de non-verbalisation du stationnement en ville. Effective à partir du mardi 6 avril et jusqu'à la fin de ce nouveau confinement, cette mesure vise, dixit la municipalité, « à ne pas pénaliser les Rémoises et les Rémois ». Cependant, les infractions au Code de la route, les stationnements gênants, abusifs (voitures ventouses par exemple) et les stationnements sur les places réservées aux personnes à mobilité réduite resteront verbalisés. De même, cette non-verbalisation ne concerne pas les parkings couverts (CPA) et les parkings privés.

Le bibliodrive a repris du service Les bibliothèques et médiathèques de Reims s’adaptent à la situation et proposent, comme lors des deux confinements précédents, un service de bibliodrive. Depuis le mardi 6 et jusqu'au 30 avril, les abonnés au réseau de lecture publique peuvent se rendre au drive piéton des médiathèques et bibliothèques. Les horaires

d'ouverture restent inchangés, sauf pour la médiathèque Laon-Zola et la bibliothèque Carnegie qui passent en horaires adaptés.

Et pour rappel, la bibliothèque Holden est fermée pour travaux jusqu’au 26 avril inclus.

Infos : bm-reims.fr et au 03 26 35 68 00.

Accueil pendant les vacances pour les enfants des professionnels prioritaires Actuellement, la ville de Reims mobilise des professionnels pour accompagner le dispositif mis en place par l’Éducation nationale afin d'assurer l’enseignement de niveau maternel et élémentaire dans cinq groupes scolaires de Reims (Docteur Roux, Jean d’Aulan, Martin-Peller, Barthou et JeanMacé). Pour la période des vacances scolaires, du 12 au 23 avril, les professionnels prioritaires qui le souhaitent peuvent inscrire leurs enfants pour un accueil en centres de loisirs municipaux, dans ces cinq groupes scolaires, du lundi au vendredi, de 8 h à 18 h, pour les enfants âgés de 3 à 11 ans. Les enfants devront être inscrits auprès du service de guichet du 21 rue du Temple (infosloisirs@reims.fr, 03 26 77 78 79, ouvert du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 17 h 30 tous les jours sauf le vendredi, 17 h) avec les documents correspondants, disponibles sur reims.fr. Ce service sera facturé selon les tarifs d’accueils collectifs de mineurs en vigueur.

Le bassin nordique de L’UCPA Sport Station Grand Reims reste ouvert Pendant cette période de confinement, le

therine Vautrin. Nous sommes une sorte d'exception nationale qui doit trouver sa place dans le triangle formé par Paris, Lille et Strasbourg, s'y développer, tout en limitant l'empreinte carbone et l'artificialisation des terres. » Pour ce faire, la collectivité a établi une feuille de route. Une première phase de travail, engagée en octobre 2020, a permis de déterminer un fil conducteur : l’attractivité.

Une deuxième phase s'enclenche aujourd'hui avec le lancement d'une large consultation publique auprès des habitants et acteurs du Grand Reims, du 6 au 30 avril prochain. D'un côté, 80 acteurs du territoire et personnalités extérieures, « reconnues pour leur compétence », vont participer à une douzaine de tables rondes sur des thèmes très variés (mobilité, agriculture, énergie, tourisme...). De l'autre, tous les habitants du Grand Reims sont amenés à s'exprimer via un questionnaire en ligne. « Il aborde le sentiment d'appartenance au Grand Reims, la perception de l'image de notre territoire, mais aussi les problématiques de logement, de déplacement, d'offre de loisirs ou encore les besoins et les priorités pour l'avenir, détaille Jean-Pierre Fortuné, maire de Tinqueux et vice-président du Grand Reims en charge du projet de territoire, avant de conclure : Le Grand Reims reste à construire et c'est aux citoyens de décider de son avenir ». Pour participer, rendez-vous sur le site grandreims.fr.

Julien Debant bassin nordique de l’UCPA Sport Station Grand Reims reste ouvert au grand public, de 10 h à 17 h, tous les jours sur réservation par Internet, selon trois créneaux de deux heures chacun (10 h -12 h, 12 h 30, 14 h 30 et 15 h -17 h), avec une désinfection des locaux entre chaque séquence d’accueil de nageurs.

Infos : ucpa.com/sport-station/grand-reims

Le Point parents devient un podcast Le Point parents, cycle de conférences annuel organisé habituellement à la médiathèque de Mailly-Champagne et animé par la psycho-sociologue et auteure Mireille Lamiral Dupouy, sera à retrouver en podcast à partir du mardi 6 avril, sur www.grandreims.fr. En effet, au vu de la situation sanitaire actuelle, pour la première fois depuis sa création en 2014, cette offre du pôle Vesle et Coteaux de la Montagne de Reims, ouverte à tous les habitants, ne peut se dérouler en présentiel.

Coronavirus : deux messes de Pâques visées par la justice Le parquet de Reims a ouvert une enquête pénale, mercredi 7 avril, pour « non respect des gestes barrières en période de pandémie », après que deux messes de Pâques, organisées par l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, dans l’église Sainte Jeanne d’Arc à Reims, ont réunies environ 200 fidèles, la plupart sans masque, ni distanciation sociale. L'affaire a été révélée par un élu des Ardennes après la publication sur Facebook d'images des deux messes.

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Châlons

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Salons

Patrimoine

La Foire de printemps espérée à l'automne

Trois mois de fouilles sur l'îlot Notre-Dame

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éjà reportée de mars à la mi-avril, la Foire de printemps aurait dû réunir quatre rendez-vous en un au Capitole : le 11e salon Destination Marne ainsi que les salons de l'habitat et des métiers d'art, des véhicules d'occasion et des seniors. Et si accueillir quelque 20 000 visiteurs en milieu fermé était déjà difficilement concevable en L'UCIA met tout en œuvre pour que les exposants et le grand mars, faute de visibilité, public puissent se retrouver cet automne au Capitole. ça ne l'est plus du tout © l'Hebdo du Vendredi aujourd'hui, reconfinement oblige. Un énième coup dur pour Bruno Forget, président de la SAS Ucia-Expos et commissaire général de la Foire de Châlons, elle aussi annulée l'an passé. « C'est une catastrophe pour les entreprises qui comptaient sur cet événement, tant sur le plan financier que psychologique, admet-il. Nous attendions au moins 300 exposants au total. Ça leur aurait permis de réaliser du chiffre d'affaires, mais également de renouer avec le grand public. Les gens ont besoin de se retrouver. » D'ores et déjà, il planche avec son équipe sur un nouveau scénario, « peut-être plus modeste que ce qu'on prévoyait en avril et qui pourrait se tenir en octobre, voire début novembre. On ne peut pas se contenter de reporter en 2022. Nous aurons des mois plus cléments d'ici là, il faut trouver des solutions et en faire des opportunités. » L'organisateur déplore une perte sèche d'au moins 100 000 euros, équivalant aux frais engagés sur la communication. Sans compter le manque à gagner pour les prestataires connexes à ces salons et l'économie locale, qui bénéficie habituellement de retombées indirectes. D'autres temps forts sont aussi reprogrammés cet automne, comme le salon du mariage et celui des bonnes affaires. « On a bon espoir de pouvoir les rassembler pour en faire un bel événement. » Un état d'esprit que partagent les partenaires associés à la réflexion.

n mai 2020, pour rappel, un premier diagnostic préventif réalisé par l'Institut national de recherches archéologiques (Inrap) permettait de révéler plusieurs vestiges intéressants de part et d'autre de la collégiale Notre-Dameen-Vaux. Et notamment des sépultures médiévales, des éléments de l'Antiquité ainsi que les traces d'une occupation datant de l'Âge des métaux. Ces découvertes nécessitent des investigations Les fouilles archéologiques s'organiseront aux abords de la plus poussées le long de collégiale, sur un périmètre de 1 000 m2 d'ores et déjà délimité et l'édifice, rue de Vaux, sur un protégé. © l'Hebdo du Vendredi périmètre défini d'environ 1 000 m2. « Le secteur se situe à proximité du tracé de la via Agrippa, détaille Stéphane Sindonino, directeur adjoint scientifique et technique pour la Champagne-Ardenne à l'Inrap. Nous avons déjà décelé des éléments funéraires datant probablement du IXe siècle. Il n'est pas exclu que des tombes plus anciennes s'y trouvent, sachant que les archives mentionnent également une chapelle dite « SainteMarie » à l'emplacement de l'actuelle collégiale. Bien souvent, des nécropoles étaient construites avec les premiers chrétiens. Grâce aux nouvelles fouilles, on espère retracer l'histoire de ce lieu de pèlerinage de la fin de l'Antiquité à la moitié du Moyen-âge. » Une équipe de cinq à quinze archéologues œuvrera sur place jusqu'à la mi-juillet. Elle rendra ses conclusions à la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) dans les trois mois qui suivront. La réhabilitation globale de l'îlot NotreDame, elle, s'étendra jusqu'à fin 2023 sur deux hectares répartis entre la collégiale et le rond-point Tissier. Pour un investissement évalué à dix millions d'euros.

Sonia Legendre

S.L

Travaux

EN BREF

L'allée des Forêts, un poumon vert en devenir

Visioconférence sur les difficultés d'apprentissage

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raminées, pins, bouleaux, symphorines et autres variétés de chèvrefeuille : la micro-forêt qui se dessine au croisement du Verbeau, du grand Jard et du canal devrait à terme réunir 2 500 plants selon la méthode « Miyawaki », imaginée dans les années 70 par le botaniste du même nom. Elle consiste à bannir l'intervention de l'homme sur la nature pour permettre aux espèces de pousser en harmonie et beaucoup plus rapidement. Les traPlusieurs spécimens sont d'ores et déjà plantés au bout de l'allée des vaux engagés mi-mars par la Forêts, près du canal. © l'Hebdo du Vendredi mairie sur l'allée des Forêts prévoient également la plantation d'arbustes le long de la rivière et, courant avril, l'alignement d'une cinquantaine d'arbres entre le trottoir et le cheminement stabilisé du côté gauche de la voie. Les spécimens végétaux sont acheminés jusqu'à Châlons depuis Chambéry et la société France Environnement, présente dans la Marne, se charge de l'aménagement paysager.

Dans le même temps, pour relier le Verbeau aux Jards et au centre-ville via ce futur poumon vert, la chaussée et les enrobés menant jusqu'au cirque historique font l'objet d'une rénovation bien méritée. Objectif : limiter la vitesse de la circulation sur ce secteur, notamment grâce à des plateaux surélevés, tout en y intégrant une piste cyclable. Inaccessible pour l'heure, le pont permettant de rejoindre les allées Alphonse Karr sera de nouveau praticable dès le 23 avril. Ce chantier estimé à 1,2 million d'euros HT comprend aussi la réfection des terrains de basket, de tennis et de football, puis l'installation d'équipements sportifs et ludiques supplémentaires : aire de fitness, agrès circassiens, buts de foot interactifs, jeux pour enfants, terrain de paddle, etc. A découvrir librement cet été.

S.L

La Fédération châlonnaise des conseils de parents d'élèves (FCPE) propose une deuxième matinée d'échanges pour évoquer les difficultés d'apprentissage que peuvent rencontrer les enfants à l'école ainsi que les dispositifs d'accompagnement existants. Intitulée « Dys ou pas dys » (comme troubles de dyslexie, dysphasie ou encore dysorthographie), elle se tiendra en visioconférence ce samedi 10 avril de 10 h à 12 h. Une ergothérapeute et un enseignant spécialisé répondront aux questions des participants.

Gratuit, inscriptions obligatoires sur fcpe51000.fr ou par mail : contact.fcpe51000@gmail.com.

Les livres, sources de bien-être Les bibliothèques de Châlons invitent le grand public à une conférence interactive en ligne autour du bien-être que procurent les livres. Elles accueilleront la thérapeute Régine Detambel, qui soigne les maux par les mots, et proposent aux participants d'échanger avec elle en partageant un extrait de poésie, de roman ou d'article de journal qui les touche particulièrement.

Rendez-vous ce samedi 10 avril de 15 h à 17 h.

Gratuit, inscriptions obligatoires sur : bm.chalonsenchampagne.fr.

Un carrefour des cultures avec les jeunes étrangers

Trois étudiantes en DUT Carrières sociales à l'IUT de Châlons organisent, en partenariat avec Réseau éducation sans frontières et HéSoPE (Hébergeurs solidaires et parrains engagés), un « Carrefour des cultures » ce samedi 10 avril via Zoom.

Au programme : une rencontre de 10 h 30 à 12 h sur l'hospitalité et l'accueil des jeunes étrangers avec Julia Montfort et Noémie Paté, deux auteures engagées, puis une discussion partagée autour des souvenirs d'enfance, de 18 h à 19 h 30.

Inscriptions obligatoires par mail : chalons.resf@gmail.com.

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Epernay

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Aménagement

Environnement

Aÿ aura enfin son grand parc

Des aides pour réduire les déchets verts

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ors du vote du budget pour l’année 2021, les élus du conseil municipal d’Aÿ ont découvert l’un des projets portés par le maire Dominique Lévêque et son équipe : la création d’un grand parc à proximité du collège Yvette-Lundy. Un chantier qui doit répondre à une demande récurrente de verdure de la population, mais surtout empêcher l’installation illégale de gens du voyage. La dernière en date, Mitoyen du collège Yvette‐Lundy, le parking a déjà été enherbé. lors des vendanges de 2019, © l'Hebdo du Vendredi avait engendré un climat d’insécurité autour de l’établissement et abouti à un dépôt de plainte pour agression d’un élève, à l’exercice du droit de retrait de l’équipe éducative du collège et de dégradations. La ville avait ensuite, dans l’urgence, effectué quelques menus travaux, plantant arbres et arbustes devant le collège et engazonnant le parking adjacent, désormais interdit d’accès.

Depuis, les élus ont planché sur ce projet de « parc intergénérationnel », un poumon vert d’une superficie de 6 000 m² qui intégrerait plusieurs espaces et équipements : des jeux pour enfants, un cheminement piéton, des bancs et des tables, un mur végétal, un jardin des senteurs, un coin lecture, des agrès sportifs, un point d’eau potable, des toilettes sèches… Un parc pour petits et grands qui devrait aussi faire le lien entre le collège, les terrains de sport et les pistes cyclables du coin. La ville doit encore conclure quelques arbitrages et un phasage du projet, estimé entre 550 000 et 600 000 €. La majorité avance la possibilité de mobiliser jusqu’à 70 % de subventions, eu égard à la diversité du projet. Elle espère que cette réalisation pourra se faire dès cette année.

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éduire de 25 % la production de déchets des 50 000 habitants du territoire d’Épernay agglo Champagne, c’est l’objectif fixé par le programme Cap zéro déchet 2030. Et cela concerne aussi les déchets verts, facilement valorisables. En 2019, la collectivité a ainsi pris en charge environ 2 200 tonnes de végétaux, soit 45 kg par habitant, qu’elle entend réduire en mettant en place des mesures d’accompagnement. Cette année, une enveloppe sera consacrée en faveur de l’aide au broyage à domicile (20 000 €), d’opérations de broyage collectives (20 000 €) et de « mulching » ou tonte 45 kg de déchets verts sont collectés par habitant sur l’agglomération d’Épernay. © Efraimstochter sans ramassage d’herbe (10 000 €).

Concrètement, les particuliers pourront recevoir une aide de 50 % du coût de location d’un broyeur, plafonnée à 100 € par an. L’agglo s’engage également à déployer plusieurs points d’apport volontaire pour le broyage dans les communes du territoire, lors de deux campagnes de printemps (de mars à juin) et d’automne (octobre et novembre). Enfin, afin d’encourager la pratique du mulching, qui consiste à tondre régulièrement, mais peu (un tiers de la hauteur) et nécessite donc un équipement adapté, la collectivité mettra également en place des subventions pour l’achat d’un kit pour tondeuse (50 € maximum) et pour tracteur-tondeuse (100 € maximum). En parallèle, la vente de composteurs à tarifs préférentiels, mise en place depuis 2015, est maintenue.

L’agglomération s’est aussi fixé comme objectif de mettre fin au brûlage des déchets verts. En effet, calciner 50 kg de végétaux à l'air libre émet autant de particules fines que rouler pendant 14 000 km avec une voiture à essence neuve ! Et en plus, c’est interdit par la loi, même dans un incinérateur de jardin.

S.K

S.K

Coronavirus

Festival

Dépistage pour tous samedi à Épernay

Deux nouveaux sites retenus pour Vign'Art

L

a Protection civile, en lien avec l'Agence régionale de santé (ARS) Grand Est et la ville d'Épernay, organise une campagne de dépistage de la Covid-19 en extérieur, ce samedi 10 avril, de 8 h à 14 h, place René-Cassin. Les prélèvements seront réalisés sans rendez-vous, sans ordonnance et gratuitement sur présentation de la carte Vitale.

Disparition

Christian Drouin, maire de Mareuil-sur-Aÿ, s'est éteint

L

a majorité municipale d’Aÿ a annoncé le décès, samedi 3 avril, du maire délégué de Mareuil-sur-Aÿ, Christian Drouin, à l’âge de 70 ans, « après s’être battu courageusement pendant de nombreux mois contre la maladie. » Premier édile de la petite commune depuis 1997, il était également un médecin généraliste bien connu du territoire, installé à Aÿ depuis plus de 40 ans. Sur Facebook, de nombreux messages de condoléances sont venus témoigner de la reconnaissance dont jouissait Christian Drouin, apprécié tant pour son professionnalisme que pour ses qualités humaines.

À

l’occasion d’une conférence de presse, vendredi dernier, les organisateurs et partenaires du festival Vign’art ont annoncé que non pas douze, mais quatorze œuvres seraient exposées dans le vignoble champenois, du 15 mai au 15 septembre, pour la deuxième édition de ce rendez-vous. En plus des douze sites à travers le vignoble champenois déjà connus, deux sont donc venus s’ajouter. Les jardins de la maison de champagne Gosset, à Épernay, accueilleront « Réflexions en Champagne » (photo), « Réflexions en Champagne » sera réalisée par un rouleau à pâtisserie de 6 mètres de long que Bob Budd © DR réalisera le plasticien et architecte anglais Bob Budd, tandis qu'à Aÿ, c'est sur la Côte aux enfants, où se trouve une partie du vignoble de Bollinger, que sera appliqué un cadre en bois baptisé « Quadrum ». Des avant-projets à découvrir sur le site officiel du festival (vignart.fr), avant de pouvoir en profiter, en vrai, dès le mois prochain.

EN BREF Collecte de sang à Dizy ce mercredi L’Etablissement français du sang (EFS) organise une collecte ce mercredi 14 avril, à Dizy, au sein de la salle des fêtes de la commune (256, rue du Colonel Fabien), de 15 h 30 à 19 h 30. Il est conseillé de programmer son rendez-vous sur mon-rdv-dondesang.efs.sante.fr. Pour faire un don, il est nécessaire d’être en bonne santé, âgé de 18 à 70 ans, de peser au moins 50 kg et de se munir d’une pièce d’identité. Un don est considéré comme un déplacement dérogatoire, au motif de l'assistance aux personnes vulnérables, et est donc autorisé avec une attestation s'il est réalisé dans un centre se situant à plus de 10 kilomètres de son lieu de vie ou pendant le couvre-feu.

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Sport

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Football L1 (32e j.) : Nice (10e) - Reims (12e)

Basket-ball - Jeep Elite

Top 10 en vue pour le Stade de Reims

Le Champagne Basket a fait sa révolution numérique

En plus d'être diffusé gratuitement, chaque match à domicile de Châlons‐Reims est accompagné d'interviews et de reportages. © l'Hebdo du Vendredi

En battant Nice, Reims basculerait enfin dans la partie haute du classement. © l'Hebdo du Vendredi

Invaincu depuis sept matches, le Stade de Reims a l'occasion, à Nice, dimanche, de basculer dans le haut du tableau pour la première fois de la saison.

une équipe faite pour l’Europe, être capable de faire ça en deuxième période, c’est de bon augure pour la fin de la saison.

C’est comme ça qu’on va avancer et qu’on va progresser », relativisait l’entraîneur rémois.

Avec ce nouveau point pris, son équipe n’a l y avait eu Lille à la mi-janvier (dé- plus perdu depuis sept matches et se hisse, faite 2-1), puis Saint-Étienne un mois peu à peu, au classement. Douzièmes, les plus tard (1-1), plus récemment Lyon Rémois peuvent enfin basculer dans la pre(1-1) et enfin Rennes, dimanche dernier mière partie de tableau dès ce dimanche, en (2-2). Cette année, les Rémois ont la fâ- cas de succès sur la pelouse de Nice. « On s’en rapproche, on n’est plus très loin, cheuse tendance à se faire rattraper dans les c’est désormais notre derniers instants et donc à laisser filer Quatre victoires en cinq objectif », avait lâché Boulaye Dia, après le des victoires qui leur matches pour Nice match contre Rennes. tendent pourtant les Les choses sont donc bras. « Une fois qu’on mène au score et qu’il reste du claires, mais elles ne seront pas simples temps, on se met en bloc bas et logique- pour autant. Après un hiver cauchemarment, on subit beaucoup d’occasions, ex- desque, les Azuréens renaissent au prinpliquait, dimanche dernier, Boulaye Dia, temps et restent sur quatre victoires en cinq auteur de son 14e but face aux Bretons. On rencontres. Leur effectif, taillé pour l’Eua mené par deux fois et ça fait mal de ne rope, peut inquiéter les Rémois, mais ceuxci ont déjà montré qu'ils n'étaient jamais pas conserver le score jusqu’au bout. » Une fois la frustration passée, l'internatio- autant à l'aise que face à ce genre d'équipe. nal sénégalais pourra aussi voir le verre à À condition de rester solide jusqu'au bout. moitié plein et le pedigree des équipes précitées. Ce que s’est employé à faire David S.K Guion, dès la fin du match. « Rennes est

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Une Rémoise avec les Bleues C’est une première dans l’histoire récente de la section féminine rémoise, ressuscitée en 2014.

La défenseuse Océane Deslandes (20 ans) a été convoquée en équipe de France pour pallier le forfait de nombreuses habituées, blessées ou touchées par la Covid-19. Régulièrement appelée avec les U23, la Lavalloise a découvert, lundi, les Bleues qui disputeront deux matches amicaux, ce vendredi 9 avril, à 21 h 10, face à l’Angleterre, et ce mardi 13 avril, à 21 h 10, contre les États-Unis (à voir sur W9). Ses coéquipières en club seront soit elles aussi en sélection, soit au repos ce week-end. Le prochain match de Division 1 du Stade de Reims (7e) est en effet programmé le 17 avril, avec la réception de Dijon (8e).

Pour rester au contact de ses partenaires et supporters, le club champenois propose via internet des retransmissions gratuites de tous ses matches digne d'une production télé.

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ans l'obligation de se disputer à huis clos, en raison de la crise sanitaire, la Jeep Elite fait le maximum pour rester la plus accessible possible à ses spectateurs.

Outre les deux ou trois affiches retransmises chaque semaine sur les chaines en clair L’Equipe et Sport en France, toutes les rencontres sont, en effet, visibles sur le site lnb.tv. Cependant, ces dernières sont filmées uniquement via le système keemotion (caméra accrochée au plafond de chaque salle) et commentées par un salarié de la LNB. Un dispositif qui assure donc un service appréciable, certes gratuit, mais minimum. Par

conséquent, plusieurs clubs ont fait le choix d'aller au-delà afin de conserver au mieux les liens avec leurs supporters et partenaires. C'est le cas notamment du Champagne Basket qui propose depuis début janvier une production télé digne de ce nom, pour chacune de ces rencontres à domicile. Produit par le club et la société Mazing, le dispositif se compose de deux caméras plateau, deux caméras terrain (plan large et plan serré) et deux caméras GoPro (une sous chaque panier).

En plus du match, commenté par Bertrand Ligier, accompagné, d'Angelo Tsagarakis ou Grégoire Pastres, chaque retransmission bénéficie d'interviews et de reportages, avant et après la rencontre, mais aussi pendant la mi-temps. A découvrir gratuitement lors de chaque match de championnat du Champagne Basket à domicile, en direct et en replay via lnb.tv ou sur champagnebasket.fr. Le prochain est programmé vendredi 16 avril, à 20 h, face à Gravelines.

J.D

Châlons-Reims face à un roc Le Champagne Basket a débuté le mois d'avril, comme il avait commencé celui de mars, par une victoire précieuse à domicile. Les joueurs de Cédric Heitz ont en effet battu, pour la seconde fois de la saison, leurs homologues de Pau-Orthez, vendredi dernier. Un succès sans appel, sur le score de 102 à 86, qui permet d'abord d'écarter un adversaire direct dans la course au maintien, mais aussi de maintenir à la hausse le moral d'une équipe qui a réappris à gagner, après plusieurs mois de disette. Sur ses sept derniers matches, le Champagne Basket en a remporté cinq, contre une seule victoire lors des neuf premiers. Actuelle 14e du classement, à égalité avec le 13e, Cholet, l'équipe champenoise pourrait connaître un sérieux écueil dans sa belle série lors de la prochaine journée. Jessie Begarin et ses coéquipiers ont en effet rendez-vous, lundi 12 avril, sur le parquet du leader de la Jeep Elite, Monaco. La formation entraînée par Zvezdan Mitrovic est une véritable machine à gagner au joli bilan de 12 victoires pour seulement deux défaites. La première a été concédée lors de l'ouverture du championnat, en septembre dernier, face à Boulogne-Levallois (62-72), et la seconde, fin mars, lors de la réception de Cholet (76-97). Un échec surprenant, mais qui peut s'expliquer par le calendrier dantesque d'une équipe toujours en lice sur le front européen. Avant d'accueillir Châlons-Reims, Monaco joue, vendredi 9 avril, sa place en finale de l'Eurocup, face aux Espagnols de Gran Canaria. En cas d'échec, une belle opposerait les deux formations, mercredi 14 avril. Un magnifique challenge pour la Roca Team, mais qui est aussi source de fatigue physique et mentale. Au Champagne Basket d'en profiter.

4 Monaco - Champagne Basket, lundi 12 avril, à 18 h. A suivre en direct sur www.lnb.tv.

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AVENUE DE L'EUROPE, un appartement sans vis-à-vis de 90m² dans une résidence sécurisée avec gardien et ascenseur, une entrée distribuant un séjour-salon de 33m², sol parquet donnant sur 2 balcons, une cuisine séparée et équipée, 2 chambres de 13.6m² et 11.6m², une salle de bains avec baignoire et douche, WC et buanderie. Cave et garage au sous-sol. Très bon état de l'ensemble. Charges de copropriété : 218€/mois (chauffage-gardienascenseur-assurances). DPE en cours de réalisation.

SECTEUR AVENUE JEAN-JAURÈS, dans une rue calme à proximité des commerces, du marché et des écoles, charmante maison 5 pièces de 110 m2 habitable comprenant une entrée avec rangement, un cellier, un salon sol parquet de 18 m2 avec coin repas et cuisine ouverte équipée, une salle de douche avec wc, à l 'étage 2 belles chambres de 15 et 12 m2 , une salle de bains avec baignoire, double vasque et wc, au 2 ème étage 2 chambres mansardées ( 9 et 14 m2). Une cave voutée. une cour de 10 m2 avec appentis sans vis à vis. chauffage central au gaz. Classe énergie : D

51046-2306 PRIX : 184 000 € HONORAIRES CHARGE VENDEUR

51046-2305 PRIX : 292 500 € HONORAIRES CHARGE VENDEUR

REIMS QUARTIER COURLANCY, proche transports en commun et commerces, dans résidence de 2017, très bel appartement 2 pièces situé au 1er étage dans un environnement calme, comprenant une entrée avec placard, une cuisine ouverte sur séjour de 28m², une loggia donnant sur séjour et chambre, une salle de douche et WC séparé avec lave-mains. Belles prestations.

Un emplacement de parking au RDC. Chauffage individuel au gaz.

Classe énergie : C. Charges trimestrielles : 240€ (entretien - assurances ascenseur - fonds de travaux)

LA NEUVILLETTE, une maison 5 pièces plain pied surélevé avec sous-sol complet comprenant une entrée, un wc, une cuisine, un séjour de 26 m2, une salle d'eau, 3 chambres (10,11 et 13 m2). jardin de 380 m2. chauffage central au gaz. Travaux à prévoir : Electricité, rafraichissement intérieur.

DPE : F

51046-2304 PRIX : 195 000 € HONORAIRES CHARGE VENDEUR

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REIMS

OFFICE NOTARIAL DE LA PORTE DE MARS Antoine BOUQUEMONT et Marie-Florence ZAMPIERO BOUQUEMONT 5 boulevard Desaubeau - 51100 REIMS Immobilier : 03 26 47 83 36 - Négociation : marie-pierre.mayette.51050@notaires.fr RETROUVEZ NOS ANNONCES IMMOBILIÈRES SUR : immobilier.notaires.fr - officedelaportedemars-reims@notaires.fr

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HYPER CENTRE VILLE : Immeuble en pierre de taille avec ascenseur, bel appartement de 4 pièces principales composé : Grand salon-séjour - cuisine - 2 chambres - salle de bains - rangements.

Classe énergie : vierge Réf. 4003 Prix : 324.000 euros SECTEUR JARD / VENISE : dans résidence sécurisée, vaste appartement de 6 pièces entièrement rénové. Offrant : séjour double - 3 chambres avec placard (possibilité de 4 chambres) - salle de bains salle de douche - cuisine - arrière cuisine - nombreux rangements. Garage fermé et cave.

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Cette propriété exceptionnelle, située dans l’hyper-centre de Reims et à cinq minutes à pied de la gare offre d’innombrables possibilités.

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SECTEUR HÔTEL DE VILLE, studio meublé de 28.50 m2 bien agencé, proche de tous commerces, comprenant entrée, cuisine équipée ouverte sur salon/séjour donnant sur un balcon, chambre et cave.

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Classe énergie : D. Loyer : 380.00 €/mois Charges : 60.00 €/mois

IDÉAL ÉTUDIANT, CHAMBRE MEUBLÉE PROCHE NEOMA Proche de NEOMA et des facultés, grand appartement meublé et équipé, en collocation, avec 3 chambres privatives et des parties communes. Chaque chambre dispose d'une salle de bain privative.Partie commune : salon, salle à manger donnant sur cuisine américaine très fonctionnelle et buanderie.Prestations de qualité, très lumineux, bien agencé, belle décoration. Accès internet. Chauffage au gaz Classe énergie : E Ref.0818 - Loyer : 394.00 €/mois et par locataire charges : 60.00 €/mois et par locataire.

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TERRAINS SECTEUR SAINT MARTIN L’HEUREUX : Lotissement de 8 parcelles, terrain de 1.450 m² dont 656 m² constructible.

Réf. 4116b Prix : 45.000 euros SAINT MASMES : Terrain viabilisé d'une superficie de 438 m² dont 200 m² constructible Réf.4177B Prix : 48 500 euros SAINT SOUPLET SUR PY : Au coeur du village, belle parcelle constructible et viabilisée d'une superficie de 1.000 m².

Réf.3508 Prix : 53.000 euros LES PETITES LOGES : Terrain à bâtir d'une superficie de 875 m². Viabilisation à prévoir Réf. 4180 Prix : 85.000 euros

CHARME DE L'ANCIEN pour cet appartement de centre ville entièrement rénové offrant : salon/salle à manger, cuisine, 1 chambre, salle de bains, wc, 1 bureau. Appartement très lumineux, beaux parquets, double vitrage, chauffage individuel au gaz. Proche de tous commerces, écoles et transports.

Loyer : 550.00 € Charges : 60.00 € dont 10.00 € pour le contrat entretien chaudière

IDÉAL PROFESSION MÉDICALE ET PARAMÉDICALE Local professionnel à louer au sein d'un cabinet médical Quartier Jean- Jaurès, proche des écoles, transports et commerces ;Vous disposez d'un bureau d'une superficie d'environ 14 m2 et d'un salle d'attente de 7 m2 commune avec les autres professions médicales.Au rez-de-chaussée : un WC pour handicapé et un élévateur pour personnes à mobilité réduite pour accéder à l'étage ;Possibilité de parking à proximité.

Ref.2032 - Loyer 580.00 € charges comprises : accès internet - ligne téléphonique entretien des parties communes - chauffage collectif - électricité.

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Ce tarif s’applique à toutes les offres de locations faites par des notaires dans les pages suivantes. Pour la vente : les prix s’entendent émoluments négociation compris selon décret n° 93.1060 du 9/9/1993, barème fixé à 5% jusqu’à 45735€ et 2,5% HT au dessus de 45735€ (TVA 20%).

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Loyer: 622.92€/mois cc Dont Charges: 58.00€ Dont TOM: 14.92€ Dépôt de Garantie: 550.00€ Honoraires Charge Locataire: 414.05€ Dont 141€ TTC pour Etat des Lieux.

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Sorties

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Interview - Barcella

« Avant d'être un chanteur, je suis un conteur » Auteur-compositeur-interprète, Barcella ajoute une corde à son arc. L'artiste rémois publie en effet son premier roman, « Les Papillons » : une excursion dans l'univers littéraire qui s'ajoute aux nombreux autres projets de ce musicien des mots.

(de carrière, depuis le premier album, La Boite à musique, sorti en 2010), soit une cinquantaine de concerts dans des petites salles pour retrouver une proximité avec le public. Il sera alors temps d'écrire un nouvel album. J'ai déjà des titres dans les tiroirs, avec l'envie de continuer à raconter des histoires, à m'entourer de musiciens qui m'emmènent dans des arrangements que je n'aurais pas imaginés. Bref, ce sera un disque plein de nouveautés, tout en gardant mon identité. J'aimerais bien aussi travailler sur un album de duos.

De quoi parle « Les Papillons » ?

C'est un roman à la lisière du conte, mais ça reste une histoire réaliste, sans personnage sorti d'un autre monde. Il s'inspire de mes lectures, de Marcel Pagnol, Jacques Prévert ou Boris Vian, des auteurs qui, avec ma mère (professeur de lettres), m'ont transmis l'amour des mots. C'est l'histoire d'un jeune homme nommé Alexandrin qui prend conscience qu'il a perdu ses papillons, c'est-à-dire ce sentiment qu'on ressent dans le ventre quand on est amoureux ou quand on s'émerveille devant la beauté d'un paysage. En fait, il ne frémit plus.

La société n'a plus le sucre nécessaire à son épanouissement. Il va donc partir en quête de ses papillons et rencontrer Marie qui va l'aider à se reconstruire. Ce n'est pas juste une romance, mais une quête ponctuée de bouleversements.

Comment est né ce premier roman ?

J'avais envie de me donner plus d'espace pour détricoter les sentiments qui me traversent et ainsi mieux les comprendre. Je suis arrivé à un âge (39 ans) où j'ai aussi ressenti le besoin de mener une introspection, si bien que ce roman est un peu comme un carnet de route. Maintenant, dans

« Les Papillons » de Barcella est paru aux éditions du Cherche Midi. © Mickaël Cunha

« Les Papillons », je ne raconte pas mon histoire.

C'est un roman dans lequel transpire ma sensibilité. C'est une sorte de nouvelle aventure et en même temps, c'est dans la continuité de mes

Street-art

Lancement du concours « Les Sacres de la Street »

L

’association Bronca, qui mène tout au long de l’année des actions sur l'univers du street art, lance la première édition du concours « Les Sacres de la Street ». Trois prix sont à la clef : un prix du jury et deux prix du public. Les artistes ont carte blanche sur un thème libre et peuvent présenter leurs créations en utilisant les techniques de leurs choix : collage, graff, affichage, pochoir, tag, etc. Pour participer, les street-artistes doivent être âgés Le street art rayonne de plus en plus à Reims, à l'image ici du de moins de 30 ans et s’inscrire rémois Céz Art. © l'Hebdo du Vendredi entre le 1er avril et le 1er juin, en transmettant chacun trois photographies de leurs œuvres murales par mail à l’adresse lessacresdelastreet@gmail.com. L’association publiera et valorisera leurs œuvres sur l’Instagram @broncart en vue des votes du public. Le prix du jury récompensera un unique artiste sélectionné par un jury de professionnels des arts urbains et du street art. Le lauréat recevra un prix de 3 000 € pour la réalisation d’une fresque à Reims sur un mur du Foyer Rémois et bénéficiera d’une visibilité spéciale au travers d’une exposition au sein de la galerie Le Moulin à Reims. Du 1er juin au 10 juillet, les internautes voteront pour leurs deux artistes préférés parmi les participants. Les deux lauréats qui auront reçu le plus de likes recevront une enveloppe financière de 1 000 € chacun pour la réalisation de leurs fresques, tandis les frais techniques seront à la charge de l’association. Les artistes primés seront par la suite reçus en résidence artistique à Bronca au cours de l’année 2021.

J.D

chansons, car avant d'être un chanteur, je suis d'abord un conteur, quelqu'un qui aime raconter des histoires.

Quand a mûri ce projet ?

Je crois que je l'ai toujours eu dans un coin de ma tête. J'ai débuté par la chanson, car j'ai en quelque sorte toujours baigné dedans. La chanson, de par son format, a aussi un côté très ludique. Une fois que tu as trouvé le refrain, son cœur battant, le processus de création peut aller très vite. Ecrire un livre, j'en avais envie, mais je n'étais pas prêt à me lancer dans une telle aventure de près de 250 pages. D'autres artistes ont ouvert la voie avant moi, comme Mathias Malzieu, Gaël Faye, Magyd Cherfi ou Cali. Des gens que je croise sur les routes des concerts et qui écrivent par amour des mots. Juste avant le premier confinement, mon contrat était signé avec l'éditeur. J'avais commencé à écrire ce roman depuis presque un an, mais ma motivation a alors été décuplée et quelques mois plus tard, j'avais 350 pages. Le travail d'édition a pris le relais. On a notamment enlevé quelques longueurs. Au final, il fait 224 pages et est divisé en 51 courts chapitres.

C'est mieux que 10 longs. Ça se lit comme on mange des bonbons.

Il y a l'actualité de l'auteur, mais qu'en est-il de celle du chanteur ?

Elle continue évidemment même si, depuis un an, elle est bouleversée. Le lien avec les gens lors des concerts me manque. C'est même une souffrance que je partage avec le public en fait. Il me le dit sur les réseaux, sur lesquels je suis un peu plus présent. J'espère d'abord pouvoir retrouver la scène cet automne avec le conte musical Tournepouce, dont la tournée était initialement prévue en ce début d'année. Après, il y aura, je l'espère, au printemps 2022, la tournée des 10 ans

Et il y a aussi le festival Charabia ?

Oh oui ! L'édition 2020, malheureusement annulée, nous a demandé énormément de travail. On a dû revoir par deux fois la programmation et au final, pour rien. Il a fallu rappeler les artistes et les partenaires. Tous ont répondu présents et ont accepté les changements dictés par la crise sanitaire et puis, arrive le couvre-feu. Là, on se dit qu'on ne peut pas faire plus. On annule tout, mais on fait le choix de payer tous ceux qui auraient dû travailler sur le festival. On œuvre maintenant sur le prochain, en repartant d'une page blanche, même si on va essayer de garder un tiers de la programmation et de continuer à développer l'ouverture vers le livre. Charabia tire son identité de l'amour de la langue française, on doit donc aussi se diversifier et créer des ponts avec les autres pays francophones. On pourrait s'ouvrir à l'humour avec des artistes comme Gaspard Proust et Blanche Gardin, dont les spectacles possèdent une vraie dimension poétique. J'aimerais aussi partager, par exemple, une lecture avec Fabrice Luchini. C'est un rêve, mais on avait aussi rêvé de Vanessa Paradis et elle est venue (en 2019).

On ne s'interdit rien. L'objectif, c'est de continuer à ancrer le festival dans l'univers musical français.

C'est une façon pour moi de rendre à la ville de Reims tout l'élan qu'elle m'a donné, avec toujours cette volonté de promouvoir l'amour des mots et de la langue française.

Propos recueillis par Julien Debant 4 « Les Papillons » (Ed. Le Cherche Midi) de Barcella. 224 pages. 18 €.

« Les Papillons » de Barcella est paru aux éditions du Cherche Midi. © Mickaël Cunha

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Loisirs

Du 9 au 15 avril 2021 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Une grande détermination vous guidera, même si vous ne pourrez improviser avec autant de facilité que par le passé. Vous gagnerez un temps précieux, en posant les jalons dès maintenant.

La nécessité de travailler un certain nombre de questions en suspens devrait se faire sentir cette semaine, vous permettant de commencer un processus nécessaire de « remise en question ».

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Accomplissez ce que vous devez faire sans négocier avec vos obligations. Multipliez les initiatives et surtout, ne remettez jamais au lendemain ce que vous pouvez faire le jour même…

Vous débuterez la semaine sur les chapeaux de roues et il conviendra de vous donner au maximum à tout point de vue. L'amour est un voyage qui ne se refuse pas. Alors en route !

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22.12

C’est une semaine au cours de laquelle votre situation s’améliorera sans pour autant être spectaculaire. Il conviendra de continuer de maintenir vos efforts pour aller de l’avant.

Vous êtes en phase de progression, une raison pour ne pas vous arrêter en si bon chemin ! La vie affective vous apportera des satisfactions, mais des dépenses en trop aussi.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Des questions d’ordre pratique vous occuperont, ce qui laissera peu de disponibilité pour le secteur affectif. Il y aura des moments heureux à venir, riches de promesses.

La semaine s’annonce riche en bonnes nouvelles.

Vous serez confronté(e) à certaines responsabilités avec des priorités, mais vous les assumerez pleinement !

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Les émotions seront intenses au cours de cette semaine et c’est la raison pour laquelle vous aurez intérêt à vous ménager un peu : accordez-vous le temps de vous détendre et de faire le vide.

Ne vous pressez en rien cette semaine et laissez les choses se faire. Optez pour toujours plus de patience et de persévérance. Regardez où vous mettez les pieds.

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSONS du 20.02 au 20.03

Vous serez sans cesse en mouvement, faites ce que vous aimez, cela renforcera votre confiance en vous et aura d’excellentes répercussions sur votre état d’esprit.

Cette semaine, il se passera des choses intéressantes dans votre ciel. Soyez volontaire et attelezvous à la tâche. Et, soyez-en sûre, vous serez récompensé(e) !

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

4° 16°

9° 12°

3° 5°

Lundi

-1° 7°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Moyenne

Moyenne

Moyenne

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