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Marne
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Sécurité
Musique
Un bataillon de médiateurs pour le quartier Croix-Rouge
Des artistes créent leur label associatif et indépendant
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ans un contexte marqué par la recrudescence des rixes entre jeunes, l'Etat a dévoilé la liste des 45 quartiers, répartis sur 28 départements, identifiés pour le déploiement des bataillons de la prévention. Ce dispositif se caractérise par le recrutement de 600 éducateurs et médiateurs, dont 300 sont attendus sur le terrain dès le mois de juillet, et les 300 restants avant la fin du mois Croix‐Rouge fait partie des 45 quartiers identifiés pour le déploiement des bataillons de la prévention. © l'Hebdo du Vendredi d’octobre. Parmi les quartiers concernés figure Croix-Rouge à Reims, un secteur qui répond aux critères fixés par le ministère chargé de la ville, à savoir : l’ampleur du quartier (nombre d’habitants et poids des jeunes), le degré de décrochage des jeunes (décrochage scolaire, vis-à-vis de l’emploi…), le niveau de difficulté socioéconomique des familles et les synergies possibles avec les dispositifs de la politique de la Ville. « Nous ne pouvons lutter efficacement contre la recrudescence des violences entre jeunes que sur nos deux jambes : avec d’un côté la sanction et de l’autre la prévention, explique Nadia Hai, ministre déléguée chargée de la Ville, dans un communiqué publié vendredi 2 avril. La prévention n’est définitivement pas une option, mais notre meilleur filet de protection contre la délinquance juvénile. La mobilisation de 600 éducateurs de rue et médiateurs sociaux dans le cadre de bataillons de la prévention va nous permettre d’aller chercher les jeunes en difficulté et de les reconnecter à ce qui fonde notre société avec une idée simple : l’écoute de l’éducateur est tout aussi importante que la peur du gendarme ». Ce renforcement des moyens de la prévention spécialisée et de la médiation sociale est doté d'un budget de 28 M€ alloué par l'Etat.
J.D
uatre amis marnais et artistes dans l'âme viennent de fonder Charlotte Sometimes Records, un label associatif à but non lucratif. Le clin d'œil au titre phare de The Cure n'aura échappé à personne. « C'est aussi un clin d'œil à Charlotte, ma compagne, qui nous a encouragés à nous lancer et Renaud et Bernard, musiciens et fondateurs du label Charlotte qui rejoint l'aventure en tant Sometimes Records. © Charlotte Kullmann que trésorière, explique Bernard Collot, le président, également compositeur, interprète et multi-instrumentiste. Elle a une formation en gestion administrative et fait de la photo. On s'appuie les compétences de chacun. » Dimitri Denat, le vice-président, est guitariste et ingénieur du son. Renaud Mielcarek, le secrétaire, apporte ses talents de bassiste et d'inventeur instrumental à l'édifice. « De l'enregistrement à la réalisation des clips, on autofinance tous nos projets musicaux. Trouver un label indépendant, loin des circuits classiques, ça reste difficile. L'idée, c'est d'accompagner les nouvelles formations. » Tant sur l'écriture des textes que sur la production, la vidéo ou le merchandising. Et l'équipe mise sur un modèle vertueux pour le bon fonctionnement de l'association. « On complétera sans doute notre apport personnel avec du financement participatif. Puis les bénéfices qui découleront de nos actions, des ventes d'albums et de goodies, voire des concerts collectifs dès qu'on pourra en organiser financeront l'achat de matériel, les clips, pourquoi pas l'aménagement d'un lieu de répétition, etc. » Plusieurs projets imaginés par Bernard s'inscrivent déjà sous l'égide du label, notamment des cours de chant et une web-série consacrée à l'histoire de la musique. « On travaille aussi avec l'association rémoise Lez Arts Aki. A moyen terme, on aimerait intégrer d'autres groupes et développer nos partenariats. » De quoi fédérer davantage la scène musicale actuelle.
4 Infos : page Facebook « charlottesometimesrecords ».
Sonia Legendre
COMMUNIQUÉ
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