L'Hebdo du Vendredi Châlons 574

du A U Q U O T I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

C H Â LO N S n ° 5 7 4 d u 3 0 a v r i l a u 6 m a i 2 0 2 1

Festivals

Prêts à embrasser l’été

CORONAVIRUS

Une rentrée scolaire sous le signe des tests p. 3

ECONOMIE

Châlons met le paquet pour redynamiser son centre-ville p. 6

PORTRAIT

Magalie Moulanier, écrivaine passionnée p. 7 CIRQUE

La création Malandro dévoilée à huis clos p. 15 Contexte sanitaire oblige, il est encore difficile de savoir à quoi va ressembler la saison estivale 2021. Cependant, un grand nombre d'acteurs culturels de la région travaillent d'arrache-pied pour faire oublier des mois de disette et rassasier un public en manque de spectacles et de concerts. p. 4 et 5

Immobilier : les offres des notaires p. x

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Humeurs ÉDITO

Le bruit des bottes Il ne se passe plus une semaine sans qu’un média conservateur ou réactionnaire fasse parler de lui. Ces derniers jours, c’est le très droitier hebdomadaire « Valeurs actuelles » qui s’est offert une nouvelle couverture médiatique en récupérant une lettre ouverte publiée sur « Place d’armes », un site collaboratif de la communauté militaire.

Initié par un ancien officier et signé à l’origine par un millier de gradés, le message est volontairement ambigu, mais la menace est claire et évoque la possibilité d'une « intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs […] ». Adepte de cette théorie du déclin de notre civilisation, qu’on nous sert depuis l’Empire romain sans aucune preuve tangible, Marine Le Pen a fait sien cet inquiétant discours et a récupéré cet appel au putsch en le « dédiabolisant », encourageant ces militaires en colère à se rallier sous la bannière du Rassemblement national : « Rejoignez-moi dans la bataille pour la France. » L’allusion est à peine voilée. Malgré la nébuleuse néo-nazie ou xénophobe qui a accompagné le Front national et continue encore de graviter autour du RN, Marine Le Pen poursuit son opération de respectabilité et continue d'engranger. L'ardeur des partisans de ce pamphlet et de ses pseudo-affirmations purement subjectives ne doivent pas nous faire oublier comment se sont éteintes les Républiques dans notre pays : avec le général Bonaparte lors du coup d’État du 18 brumaire en 1799, le président de la République, futur Napoléon III, soutenu par le préfet de police et le commandant de l’armée de Paris, pour le coup d'État du 2 décembre 1851, le maréchal Pétain en 1940 et enfin 18 ans plus tard, les putschistes militaires d’Alger, suivi du « coup de force démocratique » d’un ancien général, Charles de Gaulle. « On a beau me dire qu'en France, on peut dormir à l'abri, des Pinochet en puissance travaillent aussi du képi », chantait Jean Ferrat il y a plus d’un demi-siècle.

Les paroles s'envolent, les écrits restent.

Simon Ksiazenicki

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édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

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Du 30 avril au 6 mai 2021 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

La règle des 10 km s'applique aussi au muguet !

Tradition oblige, les brins de muguet feront leur retour ce samedi 1er mai. Et puisque la limite des 10 km imposée par le gouvernement ne devrait être levée que le 3 mai, elle s'applique logiquement aux cueilleurs, aux vendeurs et aux acheteurs. Via un communiqué de presse, la préfecture de la Marne précise que la commercialisation du muguet est autorisée dans les magasins déjà ouverts (grande distribution, fleuristes et jardineries notamment) et que les points de vente aménagés sur la voie publique par les associations ou les particuliers devront respecter le protocole sanitaire en vigueur : rassemblements restreints à six personnes et distanciations physiques. De quoi partager tout de même un peu de bonheur, avant de rentrer à 19 heures.

© l'Hebdo du Vendredi

Des trottinettes en libre-service La préfecture interdit les rave-parties en mai à Châlons

© Bird.com

© l'Hebdo du Vendredi

La Marne est habituée aux rave-parties de grande envergure, ayant déjà accueilli plusieurs Teknivals dans le passé. Le dernier en date, en 2018, avait rassemblé illégalement 30 000 personnes sur l’ancienne base militaire de Marigny. Redoutant l’arrivée prochaine « d'un rassemblement festif à caractère musical pouvant regrouper plusieurs milliers de participants », la préfecture de la Marne a pris deux arrêtés pour la période du vendredi 30 avril au lundi 31 mai portant sur l’interdiction d’événements de type teknival, rave ou free party et l’interdiction de circuler dans un véhicule transportant du matériel de son. Les organisateurs de manifestations illicites s’exposent à une contravention de 1 500 € et les participants peuvent aussi être sanctionnés.

À compter du 10 mai, la société américaine Bird, implantée en France depuis 2018, expérimentera sur Châlons son concept de trottinettes électriques en libre-service. 150 véhicules se répartiront à travers une cinquantaine de points de stationnement choisis avec la ville et l'agglomération. En téléchargeant l'appli mobile dédiée et en s'inscrivant grâce à leur code de carte bancaire ou leur compte Paypal, les usagers pourront souscrire à la formule de leur choix (abonnement mensuel, à la journée ou ponctuel) puis déverrouiller les trottinettes via leur Smartphone. Réservés aux plus de 18 ans, ces véhicules sont conçus par Bird et fabriqués en Asie. Leur maintenance sera confiée à un prestataire local, dont le nom n'est pas dévoilé pour l'heure.

Coronavirus : la Marne toujours trop haute Malgré une nette amélioration de ses indicateurs, à l'image de son taux d'incidence qui s'établit à 305,9 (données du 28 avril), en baisse de 40 points en une semaine, la circulation du virus dans la Marne demeure à un niveau toujours trop élevé. La petite baisse observée au niveau du nombre des hospitalisations, repassé sous la barre symbolique des 300 malades, demande également à être confirmée dans les jours à venir. Alors que le Grand Est affiche un taux d'incidence de 255, le département demeure donc parmi les trois plus mauvais élèves de la région, proche de la moyenne nationale (301,6).

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Marne

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Éducation

Une rentrée sous le signe des tests Après une semaine d'école à distance et deux semaines de vacances, les élèves de primaire ont retrouvé leurs établissements, lundi. L'Éducation nationale promet un apport massif de tests, pour les personnels comme pour les enfants.

serviront aux adultes et aux lycéens, lesquels pourront réaliser, à partir du 10 mai, un autotest par semaine au sein de leur établissement, avec accord parental, promet l'Éducation nationale.

Le ministère a aussi annoncé que les professeurs et personnels devaient recevoir, dès lundi dernier, deux autotests par semaine, à réaliser chez eux, mais jeudi soir, beaucoup n'en avaient toujours pas vu la couleur. La circonscription assure qu'ils seront mis à disposition « d'ici la fin de la semaine ».

C

’est une rentrée presque comme les autres qu'ont vécue les 157 élèves de l'école élémentaire Louvois, lundi dernier. Un établissement de Reims bon élève en matière de contamination puisque depuis septembre, seulement deux cas d'élèves positifs ont été confirmés, « mais ils ne se sont pas contaminés à l’école », assure Nathalie Child, la directrice de l’école élémentaire. Lundi matin, celle-ci n'a « quasiment rien changé, car le protocole fonctionnait déjà bien avant. On avait adressé un mot pour expliquer la rentrée aux parents, mais malheureusement, ils sont habitués. » Gestes barrières, aération régulière des salles, trois entrées et sorties, cantine en petits groupes, horaires décalés l’après-midi…

L’équipe est déjà rodée.

Seule vraie nouveauté de cette rentrée : un cas positif parmi les élèves entraînera la fermeture de la classe, alors que le seuil avait été fixé à trois contaminés avant les vacances. « Il y a le risque de fermer quelques classes, reconnaît le recteur Olivier Brandouy, en visite à l’occasion de cette rentrée. Mais comme l’a bien dit le mi-

Simon Ksiazenicki À distance au collège et au lycée

Le protocole sanitaire, déjà en vigueur avant les vacances, n'a guère évolué. © l'Hebdo du Vendredi

nistre Jean-Michel Blanquer, 1 % des classes fermées vaut mieux que 100 % des écoles fermées. » C’est également pour annoncer une montée en puissance des tests que le patron de l’académie de Reims se présentait devant la presse, lundi.

Déjà déployés avant les vacances, les tests salivaires devraient être doublés pour les élèves du premier degré, en passant de 300 000 hebdomadaires à 600 000 prochainement. Dans la Marne, « 2 500 tests salivaires ont été réalisés avant les vacances et l’objectif est aussi de les

Élections

multiplier par deux », a expliqué Bruno Claval, le directeur académique. « On ne pourra pas tester tous les élèves du premier degré, toutes les semaines, tempère le recteur. L'idée est de se concentrer dans les zones où le virus circule activement afin de casser les chaînes de contamination. » Les élèves de collège en bénéficieront également à leur retour en classe, à partir du 3 mai.

Autre volet de la stratégie de dépistage, le recours aux autotests. En tout, 64 millions ont été commandés. Réservés aux plus de 15 ans, ils

Tous les élèves n’ont pas fait leur rentrée en présence lundi. Les 5,7 millions de collégiens et lycéens ont retrouvé leurs cours virtuels, comme la semaine précédant les vacances scolaires. Mais beaucoup de professeurs et d’élèves ont déploré de nouvelles difficultés pour se connecter aux différentes plateformes de travail en ligne. De son côté, l’Éducation nationale a noté des ralentissements, « dus principalement à des mots de passe oubliés (1 000 demandes lundi matin) ou à un manque de fluidité au niveau des salles d’attente des classes virtuelles ». Pour y remédier, elle a encouragé à supprimer les fichiers en cache (en mémoire) et à redémarrer les navigateurs. Lundi matin, plus de 1,3 million de participants ont été recensés en fin d’après-midi. Le retour en classe est prévu lundi 3 mai, en demi-jauge alternant en présence et à distance pour les lycéens, et normalement pour les collégiens.

Champagne

On vote aussi dans les départements

Médaille d'or pour Vitibot

S

i les médias et personnalités politiques semblent concentrer leur attention sur les élections régionales qui se tiendront le 2 juin prochain, les électeurs devront également choisir leurs prochains conseillers départementaux, les 20 et 27 juin.

Autrefois connu sous le nom d’élections cantonales, ce suffrage permet d’élire des binômes femme-homme, issus des différents cantons qui composent le département. Actuellement dirigé par Christian Bruyen et sa majorité de droite, le conseil départemenDans la Marne, 46 conseillers seront élus après les tal de la Marne compte 23 cantons et élections des 20 et 27 juin. © l'Hebdo du Vendredi donc 46 conseillers départementaux.

Le mode de scrutin est semblable à celui des municipales : il faut au moins la majorité absolue pour gagner au premier tour sinon, un second est organisé et est élu le binôme qui obtient le plus grand nombre de voix. Le dépôt des déclarations de candidatures est déjà lancé et se clôturera le mercredi 5 mai, à 12 h.

Si l’élection départementale n’est pas la préférée des Français (à peine 50 % de participation au second tour en 2015), son importance est pourtant capitale. Le conseil départemental a en effet en charge des compétences du quotidien, tels l’action sociale (protection de l’enfance, RSA, aide aux personnes handicapées et âgées…), le transport (routes départementales, ports, transports scolaires…), l’éducation (collèges et leur restauration scolaire) ou encore la culture (musées, bibliothèques, archives, aides aux associations…). En 2021, le budget du conseil départemental de la Marne s'élève à 529,5 M€, dont plus de la moitié sont affectés au volet « solidarité ».

S.K

D

éjà récompensée à plusieurs reprises, la société champenoise Vitibot vient de recevoir une médaille d'or au Sima Award Innovation, concours récompensant les matériels, produits, techniques et services les plus innovants pour l'agriculture et les agroéquipements.

L'entreprise créatrice du robot enjambeur électrique et autonome Bakus, doit cette belle reconnaissance à ses « vitidrives ». Il s'agit d'éléments capitaux de l’électronique embarquée sur ses robots. « Ils matérialisent la capacité à pilo- Créé par Vitibot, Bakus, l'enjambeur électrique et autonome, a de ter et à monitorer tous les beaux jours devant lui. © l'Hebdo du Vendredi actionneurs et outillages électriques dans la machine, explique Vitibot dans un communiqué. Ce sont des éléments essentiels qui donnent une intelligence propre à chaque outil et qui leur permettent de garantir une bonne qualité de travail, ainsi que de collecter des données ». Cette nouvelle distinction encourage la société installée dans la zone Farman de Reims et ses 50 collaborateurs à poursuivre leur travail avec pour ambition, « de devenir le leader mondial de la robotique au service de la viticulture ».

J.D 4 Infos : vitibot.fr

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Marne Festival

Une reprise estivale entre promesses et espoirs Si la prudence reste de mise face à la crise sanitaire et ses conséquences, de nombreux acteurs culturels de la région n'attendent que le feu vert du gouvernement pour relancer leurs activités et retrouver un public au moins aussi impatient.

La Magnifique Society dans les starting-blocks Alors que de nombreux grands festivals de musique ont préféré faire une croix sur 2021, l'événement rémois espère bien pouvoir se tenir les 25, 26 et 27 juin. Mettant en avant leur capacité d'adaptation et le soutien de leurs partenaires, dont le principal, la ville de Reims, ses organisateurs planchent depuis des mois sur différents modèles conjuguant le bien-être des artistes et du public aux contraintes sanitaires. Toujours organisée en plein air dans le parc de Champagne, La Magnifique Society se poserait sur le vaste espace enherbé de l'hippodrome qui pourrait accueillir environ 3 000 personnes assises par jour, « par petit groupe autour d'une table ». « Nous sommes prêts à nous adapter, assure Cédric Cheminaud, directeur de la Cartonnerie, tout en conservant les marqueurs du festival ».

La principale incertitude réside en fait dans la possibilité ou non de proposer un service de bar et restauration. « C'est un facteur éliminatoire, appuie Cédric Cheminaud. Pouvoir partager un verre avec des amis est l'un des principaux marqueurs de convivialité d'un tel événement. C'est aussi capital d'un point de vue économique, d'autant plus avec une jauge de spectateurs limitée. On s'est fixé la mi-mai comme limite pour se lancer, dévoiler la programmation et ouvrir la billetterie. Plus tard serait mission impossible. » La balle est aujourd'hui dans le camp du préfet de la Marne, qui attend des consignes claires du gouvernement.

La Comédie parie sur « La belle saison » Au centre dramatique national de Reims, l'équipe dirigée par Chloé Dabert n'a jamais baissé les bras, malgré la multiplication des annulations ayant émaillé la saison. C'est donc animé d'un esprit conquérant et plein d'espoir que la Comédie aborde ce printemps avec dans ses cartons une sacrée surprise : la création d'un tout nouveau festival baptisé « La belle saison ». Programmé du 17 juin au 17 juillet, cet événement, prévu pour être organisé chaque année à la même période, a été construit avec un esprit proche des Flâneries Musicales.

Musiques sur la ville a élaboré différents scénarios pour maintenir ses rendez‐vous, dont le MIA3J au Jard anglais. © l'Hebdo du Vendredi

« La belle saison » promet ainsi une quinzaine de propositions accessibles gratuitement et en plein air, dans divers lieux emblématiques de la cité des sacres. « Carte blanche sera donnée aux artistes avec de nombreuses étapes de création pour montrer au public où ils en sont », indique-t-on du côté de la Comédie. Ce sera notamment l'occasion de découvrir « Le Mur invisible », dernière création de Chloé Dabert, avant sa présentation quelques jours plus tard au festival d'Avignon. Trois grands spectacles, payants et diffusés dans la grande salle de la Comédie, « Mitridate », « Anguille sous roche » et « Les Monstres », initialement programmés dans la saison, viennent compléter l'affiche de « La belle saison ».

Des Flâneries Musicales pour se retrouver

Voi(x)là l’été donne rendez-vous en juillet

« Favoriser la rencontre avec de grands artistes et rendre à la musique sa vocation universelle de l'échange et du partage », tel est le leitmotiv de Jean-Philippe Collard, directeur artistique du festival de musique classique rémois. Si le festival a fait une croix cette année sur son traditionnel concert pique-nique, qui rassemble au parc de Champagne entre 10 000 et 15 000 spectateurs selon les éditions, il promet cette année, du 17 juin au 9 juillet, des rendez-vous quotidiens, soit plus de trente concerts, payants et gratuits, comme toujours au sein des sites les plus beaux et les plus insolites de Reims.

Si le festival de musique de la ville d'Epernay se veut prudent, attendant d'abord les annonces du gouvernement, on sait qu'il oeuvre en coulisses sur une édition qui s'étalerait du 9 au 31 juillet. Une dizaine de concerts seraient à l'affiche, dont une grande majorité déjà au programme de l'édition annulée de l'an dernier. Côté sites, trois espaces en plein air sont identifiés : les parcs de la mairie et du jardin de l'Horticulture, mais aussi le jardin du musée du vin de Champagne et d'archéologie, dont les allées sont ouvertes au public depuis la semaine dernière.

Le Cabaret Vert durera 5 semaines Il y a tout juste un an, en pleine première vague de la pandémie, Le Cabaret Vert avait logiquement décidé d’annuler sa 16e édition, initialement prévue à la fin du mois d’août. Pas de Slipknot, de Stephan Eicher, de Liam Gallagher ou de Oxmo Puccino, donc, pour les 100 000 spectateurs attendus. Cette année encore, le plus grand festival du coin n’aura pas lieu, mais les rues de Charleville-Mézières s’animeront tout de même grâce à un événement alternatif, justement baptisé Face B. Pendant cinq semaines, du 19 août au 26 septembre, l’association Flap, organisatrice du Cabaret Vert, promet des concerts, de la bande dessinée, des créations artistiques,

de la nourriture et des boissons et toujours un programme autour de l’environnement. En clôture, du 17 au 26 septembre, c'est le 21e Festival mondial des théâtres de marionnettes qui investira l’ancienne usine La Macérienne, qui accueille habituellement Le Cabaret Vert. Cinq semaines festives pour faire oublier quatre jours de concerts.

Infos : 03 24 36 12 68 et cabaretvert.com

Pic'Arts ira malgré les contraintes Festival de musiques actuelles créé en 1998 et qui se déroule à Septmonts, dans l'Aisne, Pic’Arts rassemblait chaque année plus de 10 000 spectateurs en deux jours. Mais ça, c’était avant la pandémie, car l’an dernier, la 23e édition, programmée en mai, n’a pas pu avoir lieu. Ceux qui ont conservé leur billet pourront néanmoins se consoler les 27, 28 et 29 août prochains puisque le festival axonais « a décidé de relever le défi » d’organiser un festival en format assis, avec une jauge de 5 000 personnes, un format qui devrait être prochainement validé par l’État. En revanche, et c’est logique, la version 2021 de ce Pic’Arts ne pourra pas ressembler aux précédentes et il n’y aura par exemple pas de possibilité de camper sur place.

Infos : 03 23 23 48 49 et festival-picarts.com

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Musiques sur la ville : ouverture de saison le 30 mai L'association châlonnaise Musiques sur la ville doit aussi redoubler d'imagination pour maintenir ses rendez-vous. Le festival des Musiques du dimanche se recentre cette année sur une journée, le 30 mai. Au programme : les jeunes harmonies du conservatoire de Châlons et la Bande de hautbois et bassons, qui réunit les élèves de Châlons, Laon et Soissons. « On souhaite accueillir ces ensembles toute la journée pour qu'ils puissent répéter », détaille Patrick Legouix, le directeur artistique. L'appel aux talents locaux est également lancé pour la Fête de la musique, le 21 juin, avec plusieurs alternatives proposées à la mairie. « Au minimum, on invite les gens à jouer depuis chez eux avec une retransmission sur internet, voire dans leur rue sur des espaces délimités. Au mieux, on ajoute une ou deux scènes avec places assises et contrôle des jauges. » Autre temps fort de l'asso : le 30e festival des Musiques d'ici et d'ailleurs (MIA), du 29 juin au 1er août, dont trois jours au Jard anglais (MIA3J) consacrés à la création féminine. Là aussi, même s'ils ne dépassent pas le seuil de 5 000 personnes, différentes formules se dessinent pour ces concerts extérieurs – plus d'une cinquantaine – dans les quartiers, en centre-ville, dans d'autres communes et au Jard. Plus de la moitié de la programmation est actée.

L'été indien des Noces Félines C’est avec beaucoup d’espoir et d’impatience que Velours donne rendez-vous les 23, 24 et 25 septembre prochains pour célébrer la dixième édition des Noces Félines. Toute l'équipe travaille d'arrache-pied pour proposer un nouveau voyage hypnotique à travers les espaces grandioses du Palais du Tau. Mais une incertitude demeure, car le modèle « version assise », peu compatible avec l'esprit et l'identité du festival, n'est pas une option.

Furies se prononcera le 7 mai Initialement prévu en avril à Châlons, l'événement Court-Circus, concocté par Furies et plusieurs compagnies, est reporté aux 25 et 26 juin.

Le 32e festival Furies, dédié aux arts du cirque et de la rue, doit se tenir du 1er au 5 juin. Depuis des mois, l'équipe réfléchit sur deux scénarios : un maintien début juin ou un report en septembre, comme l'an passé. Elle annoncera sa décision finale le 7 mai.

Rendez‐vous le 7 mai pour savoir si le festival Furies est maintenu début juin ou reporté en septembre. © l'Hebdo du Vendredi

Les Moissons Rock se réorganisent

Foire en scène toujours d'actualité

La Poule des Champs, pleine d'espoir

Si le festival des Moissons Rock est annulé en mai à Juvigny, l'association prévoit un événement baptisé « La Pause Moissons » les 16, 18 et 19 juin. Au programme, pour l'heure : une journée familiale avec spectacles de musique et de cirque et une soirée 100 % féminine autour de la chanson et du blues. « On finalise la programmation et on attend un retour de la préfecture sur notre protocole », dixit Jean-Louis Coquillard, le directeur. A savoir : une jauge limitée à 900 personnes et des places assises par terre devant la scène, sur des gradins et des chaises, et autour de tourets. « Les festivaliers se verront attitrer une place et leurs déplacements seront limités, soit pour se rendre aux toilettes, soit pour commander à boire et à manger. » Les bénévoles géreront le service. « On devra acter ce schéma aux alentours du 15 mai. On aura un mois pour les préparatifs, ce qui reste très court, même si on anticipe déjà. On a le soutien de la commune et du conseil régional, mais si c'est trop compliqué ou trop risqué financièrement, on ne mettra pas l'association en péril. » L'idée étant d'accueillir le public dans de bonnes conditions sanitaires et en toute convivialité.

Le festival Foire en Scène est maintenu du 3 au 13 septembre à Châlons. « Le concert-test réalisé à Barcelone a donné des résultats tangibles : sur 5 000 personnes réunies, seulement six se sont révélées positives », analyse le commissaire général de la Foire, Bruno Forget. D'autant qu'elles dansaient debout, masquées, mais sans distanciation. « Et même si l'on reste à 5 000 spectateurs assis, dans un espace de 10 000 m2 en plein air, ça ne posera aucun problème. » Quant à la programmation, elle se peaufine. « On l'adapte avec d'excellents artistes qu'on pourra aussi apprécier assis. » A découvrir mi-juin.

Programmé les 10 et 11 septembre à Aubérive, le festival de la Poule des Champs, 15e du nom, a lancé en mars son traditionnel appel aux artistes régionaux pour les accueillir sur scène. Et malgré les incertitudes qui planent, l'équipe s'affaire auprès des partenaires et des productions. « On a hâte de tous vous retrouver et croyeznous, on n'a pas dit notre dernier mot ! », annonce-t-elle sur sa page Facebook. A suivre.

Les Flâneries Musicales donnent rendez‐vous au public à partir du 17 juin. © l'Hebdo du Vendredi

Sonia Legendre, Julien Debant et Simon Ksiazenicki

Les grandes salles espèrent jouer les prolongations

S

i la Comédie de Reims vient d'officialiser la création d'un nouveau festival baptisé « La belle saison » du 17 juin au 17 juillet (lire par ailleurs), d'autres salles attendent les prochaines annonces gouvernementales avant de confirmer leurs spectacles ou d'annoncer de nouvelles dates cet été. L'Opéra de Reims et le Manège ont déjà annulé et reporté plusieurs rendez-vous prévus en mai et en juin. Le Salmanazar, à Epernay, prévoit trois spectacles en juin. Du côté de Châlons, la Comète reporte en 2022 son festival Illusions, autour de la magie nouvelle, et annule l'ensemble de sa programmation jusqu'à fin juin. Mais elle compte sur la réouverture de son cinéma à la mi-mai et envisage, sous réserve que les contraintes sanitaires imposées d'ici là le permettent, une mini-saison en juillet intitulée « Vive l'été », qui réunira plusieurs spectacles et concerts.

Avec les mêmes réserves, le Centre national des arts du cirque (Cnac) espère accueillir le grand public au cirque historique de Châlons.

D'abord les 21 et 22 mai, pour deux représentations du spectacle de fin d'études de la Le Cnac espère accueillir le grand public pour deux représentations du spectacle « Le cycle de 32e promotion, « Le cycle de l'absurde », l'absurde » à Châlons. © Christophe Raynaud dans le cadre d'une captation visuelle soutede Lage / CNAC nue par le Grand Est. Ensuite du 30 juin au 4 juillet, lors des Echappées de la 33e promotion.

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Châlons

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Centre-ville

Un nouvel arsenal d'aides pour booster le commerce Subventions aux animations des commerçants, chèques bonifiés, aides à l'implantation, formations, etc. La Ville et ses partenaires misent sur un nouveau bouquet d'outils pour renforcer l'attractivité du centre-ville. Une enveloppe de plus d'un million d'euros y contribuera jusqu'en 2025.

L

e 31 décembre 2020 marquait la fin du CRSD (Contrat de redynamisation de site de défense), signé en 2015, et de certaines aides dédiées aux commerçants et artisans châlonnais. Actée lors du dernier conseil municipal, une panoplie de subventions et d'accompagnements pour booster l'attractivité du centre-ville prendra le relais, en lien avec plusieurs parteLa municipalité lance un nouveau programme d'aides pour attirer les porteurs de projets en cœur naires, notamment Châlons Agglo, le Grand Est de ville. © l'Hebdo du Vendredi et les porteurs du programme national « Action cœur de ville ». Un budget supplémentaire municipal PCF, a dénoncé le fait que les banques, tout le monde le comprendrait. » d'1,25 million d'euros réparti sur les cinq proD'autres dotations annuelles seront attribuées les assurances, les mutuelles et autres agences imchaines années sera donc mobilières soient exclues à une opération de chèques bonifiés Banques et assurances du dispositif. Pour le (100 000 euros) et un appel à projets intitulé « iniconsacré à la prospection, à l'immobilier et maire, Benoist Apparu, tiatives commerçantes » (50 000 euros). Plusieurs non éligibles aux nouvelles implantapas question d'opposer les élus ont pointé du doigt la méthode de la majorité. tions. Parmi les outils mis en place dans cette opsecteurs d'activité ou de bouder le tertiaire. « Mais Ledit appel s'est achevé fin mars, quinze jours tique : un soutien à hauteur de 30 % du montant nous faisons quand même le choix de privilégier avant qu'il ne soit soumis à leur vote, et les lauHT des dépenses engagées par les créateurs d'acréats ont déjà été sélecle centre-ville et d'aider 50 000 euros pour les tivité ou les commerçants déjà installés qui soutionnés, mobilisant les bars, les restauhaiteraient se relocaliser en centre-ville, ainsi rants, les commerces 30 000 euros pour huit initiatives commerçantes qu'une aide – toujours de 30 % - sur les travaux d'habillement et d'équiprojets. On y retrouve visant à fusionner des cellules commerciales. Les pement de la personne, etc. Les établissements par exemple la fameuse course des garçons de porteurs de projets pourront aussi bénéficier de bancaires ou immobiliers, notamment lorsqu'ils café du Red Fish, une soirée thématique sous les formations financées en partie par ce fonds pour sont rattachés à un réseau national, n'ont pas be- halles avec l'association « 5 prime + » ou encore développer leur affaire. soin de nous pour s'implanter. Et si on leur faisait le défilé de mode au Sacobri. La délibération préAu fil des débats, Dominique Vatel, conseiller un chèque dans ce cadre, je ne suis pas sûr que cisait pourtant l'objectif de ce concours : « faire

émerger de nouveaux acteurs et de nouvelles idées ». Dans la série des « nouveaux projets », on citera toutefois un rendez-vous biker et un rallye musical imaginés par le Sacobri, qui recevra 15 000 euros au total, ainsi qu'un summer ball et une soirée « Culture champagne » au Popoki (8 500 euros de subventions). Cet établissement, spécialisé dans la restauration rapide, est en cours de création.

Un second appel à projets, lancé cette fois-ci du 3 mai au 3 juin par la Galerie de l'hôtel de ville (GHV), vise à trouver la perle rare pour occuper une cellule vide de 110 m2. Sont ciblés les entrepreneurs locaux, voire les acteurs associatifs, à condition qu'ils puissent présenter, vidéo à l'appui, un business plan solide et un concept novateur.

Histoire de faciliter leur installation, la Société des grands magasins, propriétaire des lieux, prévoit une aide maximale de 30 000 euros - sur les travaux ou le bail – et un loyer modéré la première année. « On se basera sur la valeur locative en cours avec une décote de 40, peut-être 50 %, estime Frédéric Merlin, le président. On souhaite aussi associer les élus, l'UCIA et les commerçants au jury de présélection. » Pour une ouverture espérée en septembre.

Sonia Legendre Les droits de terrasse offerts toute l'année Comme l'an passé, la municipalité a voté une exonération des droits de terrasse sur l'ensemble de l'année 2021. Un manque à gagner estimé à environ 30 000 euros. Dès que les conditions sanitaires permettront aux cafetiers et restaurateurs de rouvrir, ces espaces pourront également faire l'objet d'une extension sur le domaine public.

Coronavirus

Transports

Un centre de vaccination pour les publics prioritaires

La CGT dénonce la fermeture des guichets en gare

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n centre supplémentaire de vaccination a ouvert ses portes le 29 avril à Châlons, au gymnase Daniel Cabot (rue René Lemoine), pour l'ensemble des personnels prioritaires de 55 ans et plus (professeurs, enseignants et accompagnants, assistants maternels, policiers et surveillants pénitentiaires, conducteurs de bus et rouDès 55 ans, les personnels prioritaires peuvent désormais se faire tiers, livreurs, agents d'entrevacciner au gymnase Cabot de Châlons avec AstraZeneca. tien, etc.). Ces professionnels © l'Hebdo du Vendredi doivent prendre rendez-vous au 0800 972 051 (ligne ouverte les 3, 4, 17 et 18 mai) pour bénéficier du vaccin AstraZeneca, sur présentation d'un justificatif d'éligibilité (carte professionnelle, déclaration sur l'honneur ou bulletin de salaire). Les prochains créneaux sont fixés de 9 h à 17 h les jeudis 6 et 20 mai. Ce dispositif est encadré par les services de l'Etat et de l'Education nationale, l'Agence régionale de santé, la municipalité et les pompiers de la Marne. Dans un communiqué envoyé à la presse, la préfecture précise que les vaccinations de ces publics, avec Pfizer et Moderna, se poursuivent auprès des médecins et pharmaciens ainsi que dans les autres centres (hôpital de Châlons et maison de la santé à Saint-Martin-sur-le-Pré).

S.L

ans un courrier adressé aux élus locaux et au président de la Région Grand Est, la section CGT des cheminots de Châlons tire la sonnette d'alarme quant à la fermeture des guichets en gare. En réalité, il s'agit d'une réduction des horaires d'ouverture puisque les agents, placés au chômage partiel, accueillent désormais les voyageurs de 6 h à 13 h, du lundi au vendredi.

En attendant une reprise de l'activité, les guichets de la gare Le syndicat accuse égalefonctionnent uniquement de 6 h à 13 h, du lundi au vendredi. ment la SNCF de « profiter © l'Hebdo du Vendredi de la crise pour détruire un peu plus le service public ferroviaire » et dénonce des conséquences négatives pour les usagers « contraints de prendre un titre de transport auprès du contrôleur ». Et donc, de le payer plus cher.

Interrogé sur ce sujet lors du dernier conseil municipal, le maire de Châlons, Benoist Apparu, tempère : « Une amplitude de sept heures par jour, en plus des accès dématérialisés que permettent les bornes, la tablette, le téléphone ou l'ordinateur, ça reste raisonnable. » Une pétition a été lancée par la CGT.

S.L

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Châlons

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Ecriture

Une plume châlonnaise pleine d'avenir Lauréate du concours Novembure Challenge et tout juste publiée, Magalie Moulanier cultive un précieux talent : faire voyager ses lecteurs dans des pays variés, parfois imaginaires, toujours surprenants. Rencontre.

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e point commun entre Chopin et Rammstein ? Leur musique accompagne très souvent Magalie Moulanier lorsqu'elle écrit, de jour comme de nuit. Née en Moselle et châlonnaise d'adoption, cette jeune femme de 36 ans s'est souvent impliquée dans la vie locale, avec une envie débordante de relever de nouveaux défis. « La disparition de mon frère en 2011 m'a donné cette Châlonnaise d'adoption, Magalie Moulanier s'est inspirée de ses souvenirs d'enfance en Allemagne force, confie-t-elle. J'ai toujours une pensée pour pour écrire sa nouvelle « Heimweh », publiée le 27 avril. © l'Hebdo du Vendredi lui. » En 2014, elle découvre les coulisses pas toujours tendres d'une campagne électorale lors des Plus jeune, alors qu'on m'imposait la Comtesse de contes de Noël intitulée « Lulu au pays de Ségur, je volais discrètement les Bellemare de ma l'Avent ». Et à l'automne dernier, elle se lançait municipales, à Fagnières. La même année, elle remère pour les dévorer en dans le Novembure Challenge, un concours initié joint l'équipe bénévole de Journal de confinement cachette. » par l'Arbres à palabres sur le thème « pays ». Sa l'émission « Culturellenouvelle « Heimweh » lui offre de concrétiser l'un Correspondante pour le ment geek » sur les ondes et contes de Noël journal « L'Union » dede ses rêves : être publiée dans un recueil. Elle y de RCF. « Jusqu'ici, je n'avais pas vraiment confiance en mes qualités puis 2015, elle est également responsable de rayon raconte le parcours d'une petite fille contrainte de quitter son Allemagne natale d'écriture. J'ai commencé à rédiger des articles à la Librairie du Mau et joue pour notre blog et Steeve Henri (ndlr : fondateur dans plusieurs pièces de D'autres publications pour la France, dans un style très subtil et intrigant. « Le et responsable de ladite émission à l'époque) m'a théâtre caritatives. Tout en à venir éprouvant régulièrement ses pari, c'était de surprendre le beaucoup encouragée dans cette démarche. » Malecteur, mais uniquement à galie devient ensuite productrice au sein de la radio talents d'écrivaine, avec pour premiers lecteurs, son mari et ses deux enla fin, lorsqu'il remet différents éléments en perset réalise des interviews d'auteurs dans sa chropective. J'ai essayé de glisser des indices et de finique « La joie des livres ». Une évidence pour fants. Parmi ses créations partagées sur le web : un cette amoureuse des mots. « J'ai toujours aimé lire. journal de confinement, ainsi qu'une série de celer le tout pour que rien ne puisse se deviner

avant les dernières lignes. » L'authenticité en plus, car Magalie a elle aussi grandi en Allemagne. « Mon père était militaire. J'en garde des souvenirs magnifiques et je m'en suis en partie inspirée pour cette nouvelle, même si ça reste une fiction. » Son master en poche, elle a assuré des remplacements en tant que professeure d'Allemand pendant plusieurs années à Châlons et retourne dans son pays de cœur tous les ans.

En juin, une autre de ses nouvelles s'invitera dans toutes les bonnes librairies, grâce au recueil imaginé par un collectif local d'écrivains. « Une histoire de fantômes, dans laquelle on peut retrouver quelques passages de « Heimweh ». Je me suis beaucoup amusée. » Créative de nature, l'auteure a encore de nombreux projets en tête. Elle aimerait notamment publier la suite des aventures de « Lulu » et écrire un nouveau conte autour de Pâques.

Sonia Legendre

Quatre plumes marnaises racontent leur pays Le recueil « Raconte-moi un pays », publié le 27 avril aux éditions Lemart, réunit les nouvelles de Magalie Moulanier mais aussi de Mathilde Nicolats (« Emmenez-moi »), Aurélie Maudoigt (« C'est beau ton chez toi ») et Vincent Duchamp (« Si les plantes gouvernaient »). Autant de contrées et d'univers fascinants révélés grâce au Novembure Challenge, à découvrir au format numérique sur leslibraires.fr et d'autres platesformes.

EN BREF

Politique

Un nouveau souffle pour le PCF à Châlons

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ecrétaire de la section PCF (Parti communiste français) de Châlons depuis 1995, Claude Bourgeois a décidé de passer le flambeau. Mais il poursuivra activement son engagement dans la vie locale, tant sur le plan politique, que syndical ou associatif. « J'ai 77 ans et 50 ans de militantisme derrière moi, sourit-il. Il y a encore d'autres batailles à mener. Je me posais la question de mon remplacement Claude Bourgeois confie à Servane Francart le bon soin d'animer la section au PCF depuis un moment locale du PCF en tant que nouvelle secrétaire. © l'Hebdo du Vendredi déjà, je suis heureux de voir que la section se renforce et se renouvelle. » Servane Francart, 20 ans, lui succède.

Elle s'impose non seulement comme la deuxième femme mais aussi comme la plus jeune à accepter ce poste dans l'histoire châlonnaise du PCF. Et elle a déjà une solide expérience de la chose militante. Du mouvement « Nuit debout » à la réforme des retraites, elle multiplie les manifestations depuis 2010 et rejoignait le PCF l'an passé. Elle a aussi été colistière du projet « Ensemble à gauche » emmené par Dominique Vatel lors des dernières élections municipales. « On a vu une véritable dynamique se créer pendant la campagne et perdurer, analyse-t-elle. Je suis actuellement en service civique dans le social, à Reims. J'aimerais développer avec l'équipe des thématiques comme la vie dans les quartiers et la question du climat. » Avec un leitmotiv : renforcer la présence du PCF sur le terrain et auprès des habitants. La section fédère à ce jour 180 adhérents, dont 126 à jour de leur cotisation. « On espère dépasser les 200 cette année. » Défi lancé.

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Hommage aux aviateurs tombés à Saint-Memmie

Circulation perturbée rue Léon-Bourgeois

Mardi 4 mai à 16 h 30, en lien avec la municipalité de Saint-Memmie, le comité châlonnais du Souvenir français déposera une gerbe sur la sépulture des sept aviateurs de la Royal Air Force tombés en 1944 dans cette commune, alors qu'ils étaient en raid au camp de Mailly. Ce premier hommage au cimetière de l'Est de Châlons se poursuivra à 17 h à Saint-Memmie, avec le dévoilement d'une plaque commémorative au château de Fontenay, près de l'endroit où s'est écrasé leur bombardier Avro Lancaster.

Dans le cadre des travaux du secteur Notre-Dame, les réseaux d'eau potable et d'assainissement sont en cours de renouvellement de la rue LéonBourgeois à la rue Joseph-Servas.

Jusqu'au 21 mai, le stationnement est interdit du côté pair de cette voirie et la circulation s'y opère en sens unique.

Infos sur le suivi du chantier : chalonsenchampagne.fr.

Le Centre hospitalier digitalise le « dossier patient » À compter de ce vendredi 30 avril, le Centre hospitalier Léon-Bourgeois de Châlons proposera un portail digital sécurisé intitulé « Mon dossier patient » pour quatre spécialités : dermatologie, gynécologie, chirurgie digestive et laboratoire. En créant un compte personnel, les patients concernés pourront gérer leurs rendez-vous en ligne, mais aussi payer leurs factures et consulter les résultats de leurs examens médicaux. Infos : mondossierpatient.ch-chalonsenchampagne.fr.

La mairie de Châlons recherche 200 assesseurs En vue des élections départementales et régionales, la ville de Châlons lance un appel aux habitants qui souhaiteraient devenir assesseurs les dimanches 20 et 27 juin. Au total, 200 citoyens (100 par dimanche répartis dans les 25 bureaux de vote) permettront le bon déroulement de ce double scrutin. Les volontaires devront être en mesure de tenir les fichiers d'émargement et inscrits sur les listes électorales.

Candidatures attendues avant le 30 mai, via l'espace citoyen du site de la mairie ou par téléphone, au 03 26 69 38 38.

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Reims

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Événement

Quartier libre en vacances d’été au port Colbert À Reims, une partie de la friche des Magasins généraux, le long du canal, sera ouverte au public durant tout l'été grâce à Quartier libre.

Au programme : bars, food trucks, marchés de créateurs, concerts, performances artistiques...

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e sera l’un des quartiers de demain à Reims. La zone du port Colbert, plus importante friche industrielle aux portes du centre-ville rémois, est l’un des grands projets urbanistiques des prochaines années. Mais en attendant que ce nouveau quartier sorte de terre, une partie des 46 000 m² de friche qui accueillait auparavant les Magasins généraux va s’animer dès le mois de juin et jusqu’à la mi-septembre. « On a une parcelle en friche qui va devenir un nouveau quartier dans les années à venir. L’idée est de proposer un projet de transition urbaine pendant plusieurs semaines. Il y a des mètres carrés, on a des idées », se réjouit Arnaud Bassery, président du Bloc, la structure qui s’est vu mettre à disposition cette parcelle de 5 700 m² par Kaufmann & Broad, l’aménageur choisi par la ville de Reims pour le port Colbert.

C’est sur cet espace fait de bâtiments à l’abandon, de pavés usés par les affres du temps et d’herbes folles que va naître Magasin libre -

Les Magasins généraux sont à l'abandon depuis des décennies. © Axel Cœuret

Quartier estival, un lieu éphémère qui sera ou- qui doivent permettre aux Rémois et aux auvert au public du jeudi au dimanche. Dans un tres de renouer avec des petits plaisirs dont ils lieu au style résolument orienté indus’ et street sont privés depuis six mois. « On est contraint par la situation sanitaire et art, seront proposés des bars, on a tous besoin de pouvoir des food trucks, des marchés Ouvert du jeudi de créateurs, des concerts, revivre. Ce projet va le au dimanche des performances artistiques, permettre dans des condides animations culturelles, tions sécurisantes, assure des ateliers autour de la nature, un potager, un l’homme fort du Bloc. On sait qu’on a le couparcours d’art urbain, des tables, des peret de la situation sanitaire au-dessus de la chaises… Bref, tout un tas de réjouissances tête, mais il y a des signaux plutôt positifs qui

Jeu

Loisirs

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Avec Olympe, deux Rémois réinventent les cartes

A.C Infos : facebook.com/EDHydrea

Simon Ksiazenicki

Séjours d'été : les inscriptions sont ouvertes

e jeu de société a toujours fait partie de leurs vies. Création artisanale et vente en porte-àporte pour Jean-Michel Urien, présidence de l’association Les Gardiens du jeu pour Isabelle Lasalle…

Aussi, quand ils se sont rencontrés, il y a quelques années, professionnaliser leur passion pour les jeux de société est devenu une évidence. Ils ont donc fondé Après une campagne de financement réussie, le jeu pourrait être Hydréa, une maison d’édi- disponible à la vente à l'automne prochain. © DR tion de jeux, à Reims. « Même si nous n’en vivons pas à proprement parler, nous sommes sur la bonne voie, car nous croyons beaucoup en notre premier projet », confie Isabelle Lasalle. En effet, « Olympe » est sur le point de voir le jour. Ce jeu de cartes, pensé il y a plusieurs années par Jean-Michel Urien, revisite les jeux de la belote et du tarot, avec des règles réinventées. Il se passe chez les dieux grecs, les atouts changent et les plis s’annulent : « le jeu comporte des têtes fortes, mais qui ne représentent pas de points. Les dieux doivent récupérer des adeptes, et ce sont eux qui apportent les points, entre 10 et 100. » L’objectif est clair : les jeux Hydréa veulent faire réfléchir autrement les joueurs par rapport aux règles déjà connues.

Une campagne de financement Ulule a été menée et a atteint 105 % de son objectif, grâce à 120 contributions. Et si pour l’instant le jeu est encore en phase de test, ses créateurs souhaitent rapidement démarrer la production pour une diffusion espérée à l’automne.

4 « Olympe », des éditions Hydréa, disponible à l’automne 2021.

sont envoyés. On va mettre en place toutes les mesures sanitaires pour que le public soit accueilli de la meilleure des manières. » Un projet qui rappelle la naissance même du Bloc, en 2018, lorsqu'il avait lancé Quartier libre, un lieu éphémère qui réunissait, à deux pas du port Colbert, du business et de l'événementiel. « J’avais envie de revenir à cette forme éphémère, comme Quartier libre à l'époque, qui permet de créer une dynamique forte. C’est un peu comme un sprint de trois mois », image Arnaud Bassery. Depuis, l'aventure s'est pérennisée et les partenaires ont afflué. Pour son projet estival, Le Bloc pourra compter sur une trentaine d'entre eux, publics et privés, mais aussi sur sa capacité d’autofinancement, grâce aux ventes et contenus proposés sur place. Le site pourra également être privatisé les lundi, mardi et mercredi et des entreprises se sont déjà montrées intéressées afin de sortir de la routine des réunions en visioconférence, imposée par la pandémie. « On veut fédérer différents acteurs autour d’un collectif, conclut Arnaud Bassery.

Il y a la volonté politique que Reims soit capitale européenne de la culture (en 2028).

Avec un tel projet, on est dans une réalité concrète. »

epuis lundi 26 avril, les inscriptions pour les séjours d’été organisés par la ville de Reims sont ouvertes. Rendez-vous au 21, rue du Temple, près des halles du Boulingrin, pour inscrire les enfants et adolescents âgés de 4 à17 ans à des séjours couvrant la période du 7 juillet au 31 août. La municipalité a sélectionné des propositions en centres à taille humaine animées par des professionnels qualifiés. Dans le contexte actuel, tous les séjours se déroulent en France. Pour les séjours à partir de Tous les séjours proposent des activités nautiques.

7 ans, les familles ont le choix entre © l'Hebdo du Vendredi des voyages au bord de la mer (Gard, Hérault, Pyrénées orientales, Aude, Landes, Gironde, Vendée) ou à la montagne (Vosges, Haute-Savoie). Au programme : initiation et parfois même des stages chaque jour de la semaine dans des disciplines variées (équitation, accrobranche, voile, canoë, bodyboard, stand up paddle, plongée sous-marine, etc. ), des sorties touristiques (parc, découverte des villes de Sète et Bordeaux, visite d’un musée de la Préhistoire, etc.) et autres incontournables activités manuelles, jeux et veillées à thème. Pour les petits, âgés de 4 à 7 ans, la ville de Reims ouvre son centre de vacances « Les Hirondelles », situé à Villers-Allerand, qui vient d'être rénové. Chaque semaine de séjour déclinera un thème différent et mobilisera toutes les ressources du Parc naturel de la Montagne de Reims, côté forêt et côté vignes. Au programme, successivement : « Les lutins protecteurs de la forêt enchantée », « Petits princes, princesses et chevaliers, au pays des contes de fées », « En route vers Paris 2024 », « Les chercheurs et savants fous de Villers-Allerand » et « Dino, dis-moi tout ! ».

A noter que les tarifs (éligibles aux aides de la Caf) sont établis en fonction des ressources des parents et du lieu de séjour.

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Reims

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Patrimoine

Restauration en cours à la tour Féry La ville fait actuellement restaurer la plaque posée en hommage au chanoine Godinot sur la tour Féry et prépare une brochure sur ce monument insolite du patrimoine rémois.

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'est l'un des monuments les plus méconnus de Reims, alors que cela fait plus de 250 ans qu'il s'élève dans le ciel de la ville. En fonction de 1748 à 1844, dans le cadre d’un dispositif de type « château d’eau », la Tour Féry est restée

longtemps assoupie, jusqu'en 2018, année au cours de laquelle elle fut pour la première fois ouverte à la visite lors des Journées européennes du patrimoine. Depuis, elle suscite un intérêt grandissant de la part de nombreux Rémois qui se traduit cette semaine par la restauration de la plaque posée sur le monument en hommage au chanoine Godinot, qui fut à l'origine de sa construction. Ce travail, né de la volonté d'une Rémoise, mécène régulière de la ville de Reims, est assuré par deux restauratrices de sculptures qui ont pour objectif de rendre à nouveau lisible le message gravé

en 1748. Leur ouvrage minutieux est en fait multiple : consolidation ponctuelle par l’ajout de mortier coloré, nettoyage, comblements ponctuels, reprise de la dorure des lettres très lacunaires et protection de la surface de la plaque par pose d’un vernis spécifique.

Cette opération achevée, la municipalité publiera courant mai une brochure sur la Tour Féry, « pour valoriser un pan de l’histoire rémoise : étape de la modernisation de la ville en faveur du bien-être des habitants ». En effet, au milieu du XVIIIe siècle, plusieurs personnalités rémoises ont œuvré collectivement autour d’un programme d’ampleur vidant à éradiquer les problèmes d’épidémies résultant de l’insalubrité de l’eau provenant de puits. C'est dans ce cadre historique qu'une machine hydraulique est installée dans la Tour Féry pour faire remonter les eaux puisées dans la rivière de la Vesle. Reliée à un réseau de canalisations, elle permettait ainsi d’alimenter 17 fontaines réparties dans la ville.

Deux restauratrices travaillent sur la plaque posée en 1748 en hommage au chanoine Godinot. © l'Hebdo du Vendredi

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Située dans le quartier Verrerie, la Tour Fery date du milieu du XVIIIe siècle. © l'Hebdo du Vendredi

EN BREF La place Museux a retrouvé son marché

Rendue aux habitants après huit ans de chantiers - en raison de la réhabilitation de l'Ancien Collège des Jésuites de 2013 à 2017, puis de la restauration de la façade et du parvis de l'église Saint-Maurice de décembre 2016 à septembre 2017, et enfin de la requalification de la place elle-même de septembre 2020 à avril 2021 - la place Museux, cœur de vie du quartier du Barbâtre, a aussi retrouvé son marché ce mardi 27 avril. Déplacés de longues années durant non loin de là, rue Simon, certains marchands ont donc redécouvert un site que certains fréquentent professionnellement depuis près de 40 ans. Le petit parking a en effet disparu, offrant désormais un bel espace entièrement piétonnier au profit des riverains de la place, mais aussi des touristes et habitants du quartier.

Votez sur la plateforme « Inventons le Reims d’après » Le 15 décembre dernier, la ville de Reims pérennisait et renforçait la plateforme numérique « Inventons le Reims d’après »,

créée pendant le confinement. Cet outil numérique a pour objectif de devenir un levier de consultation et de concertation dans le cadre d’un nouveau dialogue citoyen avec les Rémois. À partir du 3 mai, dans la perspective de la mise en place des comités des conseils de quartier, les habitants sont invités à se rendre sur le site web de la ville pour voter sur des propositions qui concernent l’ensemble des quartiers de la ville. Parmi les idées soumises aux votes, on peut citer : diminuer l’éclairage nocturne des rues et des vitrines, développer les espaces créateurs d’ombre, créer un site pour centraliser des objets et permettre qu’ils aient une seconde vie, soutenir des liens intergénérationnels avec les maisons de retraite ou encore mise en place de cadenas en libreservice pour les vélos. Infos : reims.fr

Les « Beaux-arts » s'affichent aux Galeries Lafayette

ment, l'établissement s'affiche dans les vitrines des Galeries Lafayette au sein desquelles il propose de redécouvrir quelquesunes de ses œuvres majeures, reproduites en très grand format, parmi lesquelles figurent Le Repas des paysans d'après les Frères Le Nain, Les Enfants Habert de Montmor de Philippe de Champaigne ou La Danse italienne de Jean-Baptiste Corot.

Transport : Citura va renforcer son offre Afin d’accompagner les premières étapes du déconfinement, programmées à partir du lundi 3 mai, le réseau de transports en commun du Grand Reims annonce le renforcement de son offre de services. Les usagers devraient ainsi retrouver, en journée, des fréquences proches de la normale, comme cela était prévu initialement le 8 mars dernier. A noter que ce samedi 1er mai, aucun tramway ni bus ne circuleront en raison de la fête du travail.

Infos : www.citura.fr

Concours de fleurissement de Reims 2021

Fermé depuis le 20 septembre 2019, en vue des travaux de réhabilitation et d’extension programmés d'ici 2023, le musée des Beaux-arts de Reims poursuit son travail de mise en valeur de ses collections. Actuelle-

Chaque année, la ville de Reims, avec la collaboration technique de la société d’horticulture, organise un concours de jardins et balcons fleuris, gratuit et ouvert à tous les habitants. Il récompense les plus belles présentations de fleurissement dans quatre catégories (balcons fleuris, petits jardins visibles de la rue, grands jardins visibles de la rue, commerces et industries) avec à ga-

gner : des bons d’achat, une sortie touristique pour deux personnes, un dîner-spectacle, un repas au restaurant, une visite du moulin de la fleuristerie à Orges (HauteMarne) et du château et des potagers-vergers de Montigny-sur-Aube en Bourgogne.

Les bulletins d’inscription des amateurs de décoration florale doivent parvenir par courrier, avant le 22 juin 2021, à la direction des espaces verts de la ville de Reims (CS 80036 - 51722 Reims Cedex). Un concours photo est également proposé avec le thème « Parcs de nos quartiers ». Seront récompensées, la plus belle photo sélectionnée par un jury et la photo la plus « likée » sur les réseaux sociaux.

La Fileuse recherche ses artistes La Fileuse, établissement culturel situé dans le quartier Orgeval à Reims, souhaite instaurer un esprit de compagnonnage et nouer des liens durables avec les artistes rémois en leur proposant de remporter deux résidences rémunérées : l’une dans le domaine des arts plastiques, l’autre dans celui du spectacle vivant. Pendant deux ans, les candidats sélectionnés pour leurs projets pourront disposer des locaux de la Fileuse et bénéficieront d’un accompagnement financier pour la conception et la production de leurs œuvres. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 10 mai 2021.

Infos : fileuse@reims.fr ou reims.fr (la-culture-a-reims/la-fileuse).

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Epernay

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Tourisme

L'office d'Épernay attend la reprise avec impatience Deux ans après le licenciement de son ancien directeur pour faute grave, l'office de tourisme d'Épernay et sa nouvelle équipe veulent tourner la page.

Un coup de pouce de l'agglomération d'Épernay et le retour des touristes l'y aideront.

Pour y parvenir, sa nouvelle directrice a déjà des projets en tête. Grâce à un travail en commun mené avec les offices de Dormans, d’Hautvillers et de Châlons, deux cartes grand public verront prochainement le jour : une autour des balades à vélo, disponible en mai, et une concernant des balades pédestre, accessible en juin. D'ici là, tous espèrent que l’activité touristique aura repris en Champagne et ailleurs.

Simon Ksiazenicki

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n nouveau départ. C’est ce qu’espère l’office de tourisme Épernay pays de Champagne, après des derniers mois compliqués. D’abord à cause de son ancien directeur, licencié pour faute grave après avoir été accusé d’escroquerie et de brûler la chandelle par les deux bouts. Parti en mai 2019, il a été remplacé en janvier dernier par Laurence Prévot, ancienne directrice générale de l’Agence régionale du tourisme du Grand Est, qui s'est attelée à insuffler un nouvel élan à la structure. « Depuis deux ans, on avait des difficultés financières et administratives qui nous faisaient perdre des adhérents, raconte Xavier Thibaut, le président de l’office de tourisme. Désormais, avec Laurence, tout est cadré, tout est droit et il faut la suivre, car elle a beaucoup d’énergie ! Ça permet de renouer la confiance avec nos 470 adhérents et ça en attire de nouveaux. » En parallèle, « un audit externe a été réalisé pour restructurer et professionnaliser l’office sur de

La location de vélos transférée à un privé

L'office de tourisme d'Épernay compte 470 adhérents. © l'Hebdo du Vendredi

nouvelles bases, en toute transparence », explique Roxane de Varine, vice-présidente de l’agglomération en charge du tourisme. La directrice confirme : « En 2021, nous allons remettre l’office sur les rails. On se doit d’être stable administrativement et dans la transparence économique vis-àvis de notre financeur, l’agglomération d’Épernay.

C’est ma feuille de route. » Et ce, malgré l'autre difficulté, la pandémie.

Pour affronter la tempête, l’office peut compter sur le soutien de l’intercommunalité. Celle-ci vient de voter le versement, pour 2021, d’une subvention

de 472 000 €, semblable à celles des précédentes années, mais également d’ajouter une rallonge exceptionnelle de 228 000 €, qui sera octroyée en juin. « On a étudié d’autres territoires proches, comme Reims, Châlons ou Chaumont, et tous les offices voient leur subvention augmenter, de 50 à 70 %. Nous sommes arrivés à 48 %, note l’élue en charge du tourisme. Nous souhaitons soutenir l’office dans cet épisode Covid où toutes les activités touristiques sont à l’arrêt, mais aussi qu’il remonte doucement son passif pour retrouver, à terme, une autonomie complète. »

La location de vélos, attenante à l'office, sera désormais assurée par un tiers privé. Mis en place en 2013, ce service est devenu très populaire mais aussi très chronophage, détournant les saisonniers de l’office de leur mission d'accueil. « En juillet dernier, la demande a explosé et on s’est retrouvé débordé, avoue Xavier Thibaut, le directeur. On est arrivé à la limite de nos capacités car c’est une activité à plein temps. En déléguant à un privé, on pourra proposer une offre plus qualitative. » C’est l’entreprise de location de cycles Facil-e bike, basée à La Neuville-aux-Larris, dans la montagne de Reims, qui a été choisie. Elle récupèrera le local existant qui sera ouvert, en haute saison, tous les jours, au lieu de cinq par semaine actuellement, et proposera de la location de vélos, de VTT et de VAE (vélos à assistance électrique). L’ouverture est espérée pour la fin du mois de mai.

Citoyenneté

Citoyenneté

Budget participatif, cinquième !

Une consultation citoyenne pour les Sparnaciens

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a ville d'Épernay a annoncé le coup d’envoi de la cinquième édition du budget participatif. À partir du 1er mai, les habitants pourront proposer leurs idées afin d'améliorer le cadre de vie de la capitale du champagne. Pour être retenus, ces projets doivent être localisés à Épernay, avoir un coût d’investissement inférieur à 30 000 € et un coût de fonctionnement annuel Souvent, les Sparnaciens proposent des projets artistiques, maximal de 5 %. Les dos- comme ici, en 2019, rue du Chapitre. © l'Hebdo du Vendredi siers seront étudiés et analysés cet été puis soumis au vote des Sparnaciens à l’automne.

En 2020, la ville avait fait le choix de doubler l’enveloppe, soit 200 000 €, afin d’encourager la créativité d’habitants qui étaient alors confinés. Cinq projets avaient été retenus parmi les quinze proposés.

Cette année, retour au budget traditionnel de 100 000 €, mais la ville ne s'inquiète pas d'une potentielle dévaluation des idées. « À chaque fois, on a une variété de projets proposés, estime Jonathan Rodrigues, l’adjoint au maire en charge de la transition écologique. On voit toujours des choses nouvelles, notamment grâce aux réseaux sociaux qui permettent d’aller puiser des idées dans le monde entier. » Chaque année, autour de 800 votants participent au choix des projets, soit 3 % de la population sparnacienne. La ville s’en contente, mais espère faire mieux. « Il y a cinq ans, on a été précurseur et on a fait des petits dans d’autres communes, se félicite l’élu, en référence à Aÿ ou Reims. On a envie d’impliquer la population, mais on a encore de la marge, on veut qu’il y ait plus de votants. »

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4 Infos : jeparticipe.epernay.fr.

e groupe d'information et d'expression « Épernay ma ville », qui compte 600 membres sur Facebook, a lancé une consultation citoyenne locale en ligne. Elle prend la forme d’un questionnaire de 5 minutes sur plusieurs thématiques (démocratie locale, couverture numérique, services publics, transport, éducation et handicap) qui servira à collecter des informations concernant les envies et les besoins locaux des habitants d’Épernay, mais aussi des villages alentour.

Le groupe à l’origine de La consultation s'adresse à tous les habitants d'Épernay et son cette consultation se définit bassin. © l'Hebdo du Vendredi comme « un espace d'expression pour les citoyens, commerçants et artisans sparnaciens », mais l’un de ses fondateurs n’est autre que Denis Mathieu, conseiller municipal d’opposition, élu sur la liste Épernay en commun (divers gauche). « Ce n'est pas un groupe politique au sens propre du terme, on essaye de faire vivre le débat public et les idées et de relayer des informations qui concernent Épernay et son bassin, explique l'élu qui pourrait néanmoins avoir une idée derrière la tête. On fera un travail de restitution de cette consultation et ça pourrait nous donner des éléments de réflexion pour notre groupe politique dans le cadre de notre travail municipal ou à l'agglomération. » Tout est politique.

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4 Groupe Facebook « Épernay ma ville ». Infos : facebook.com/groups/2668146413447305

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Epernay

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Travaux

Sécurité

Chantier du Jard, première étape Projet phare du mandat de la majorité municipale, la réhabilitation de l'esplanade Charles-de-Gaulle en est à ses débuts. Des études s'y déroulent jusqu'au samedi 15 mai.

Bientôt une caserne neuve pour les pompiers de Sézanne

S

i le calendrier évoqué par la municipalité est tenu, d’ici 2025, l’esplanade Charles-de-Gaulle n’aura plus rien à voir avec le parking minéral à ciel ouvert qu’elle est actuellement. L’objectif de la majorité est de transformer cette grande place en un jardin public et de rediriger le stationnement, en sous-sol, dans un parking souterrain de 350 à 400 places réparties sur 5 à 6 niveaux.

Les travaux du parking souterrain doivent débuter au printemps 2022 et durer 18 mois, pour un coût total de 10,7 M€, mais avant cela, des études sont nécessaires.

L’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) réalise son diagnostic en sondant le sous-sol, à la recherche d'éventuels éléments du patrimoine archéologique, tandis que des investigations et des études géotechniques et hydrogéologiques sont également conduites. Des tranchées de 2,50 mètres de large, profondes de 2 à 7 mètres ont été creusées sur une surface d’environ 18 600 m², soit sur tout le périmètre du Jard et des carottages (forage d'exploration), à 40 mè-

Les travaux du centre de secours doivent être terminés à l'été. © DR

L

Les travaux de l'esplanade Charles‐de‐Gaulle se termineront le 15 mai. © l'Hebdo du Vendredi

tres de profondeur, sont menés afin de permettre à la ville d’avoir une parfaite connaissance du sous-sol.

De fait, jusqu’au samedi 15 mai, la circulation et le stationnement seront encore perturbés sur l’esplanade Charles-de-Gaulle. Plusieurs dizaines de places seront réquisitionnées à proximité directe de l’entrée du parking par la place de la République, laquelle sera fermée jusqu’au samedi 8 mai inclus.

S.K

Le ballon captif bientôt libéré ?

L’attraction touristique de l’esplanade Charlesde-Gaulle est clouée au sol depuis le 30 octobre en raison de la crise sanitaire et des restrictions gouvernementales. Et comme tous les autres lieux culturels et touristiques, le ballon captif pourrait être autorisé à accueillir des visiteurs prochainement, dans le cadre des mesures de déconfinement. Lors de sa réouverture, en juin dernier, le ballon captif avait réduit sa jauge, passant de 29 à neuf personnes accueillies par vol.

S.K

EN BREF

Patrimoine

Faites estimer vos trésors à Épernay

Samedi, c'est manif' !

S.K

17 h 30. En parallèle, les ramassages gratuits ont repris, du mardi au samedi, de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30, sur rendez-vous téléphonique (03 26 58 61 81).

« N'oubliez pas les paroles » cherche des candidats à Aÿ

Q

ui n’a jamais rêvé de découvrir un trésor dans son grenier ?

C’est parce que ces histoires arrivent aussi dans la réalité que la célèbre maison de ventes aux enchères parisienne Rossini organise, régulièrement, des déplacements en région afin de proposer des estimations gratuites. La prochaine aura lieu à Épernay, au sein du champagne Mignon, le mercredi 5 mai. Un commissaire-priseur et deux spécialistes seront présents toute la journée pour recevoir, sur rendez-vous, le Le commissaire‐priseur François‐Xavier Poncet sera à public et ses trouvailles. « Tableaux, biÉpernay. © Maison Rossini joux, pièces, sculptures, jouets anciens, vaisselle, antiquité, vins… Les gens ne doivent pas se mettre de barrière, explique François-Xavier Poncet, commissaire-priseur. Nous expertisons et vendons de tout, particulièrement, ces temps-ci, des bijoux et des pièces d'or, car le cours de l'or est historiquement haut avec la crise sanitaire. » Selon l’objet, l’expert orientera le visiteur vers la brocante en lui donnant une estimation ou lui proposera de confier la vente à la maison Rossini, avec un prix minimum fixé préalablement.

Des sessions itinérantes qui permettent souvent de belles découvertes. Récemment, un tableau du peintre indochinois Vu Cao Dam a été estimé à Concarneau (Finistère), puis vendu 50 000 € lors d’une vente aux enchères. Ailleurs, c’est une bague solitaire en or blanc, ornée d’un diamant de 5 carats, qui a été adjugée 32 000 €. « Sur un bijou, il suffit d’avoir une belle pierre pour faire une très belle vente, explique maître Poncet. On ne sait jamais sur quoi on va tomber et on voit toujours de belles pièces insolites. » Alors, à vos greniers !

4 Estimations gratuites, mercredi 5 mai, de 10 h à 17 h, au champagne Charles Mignon, 7, rue Irène-Joliot-Curie, Épernay.

Inscription obligatoire : 06 20 14 33 52 et rossini.estimations@gmail.com

es 45 sapeurs-pompiers qui composent le centre de secours de Sézanne pourront profiter, cet été, d'une caserne neuve. Depuis octobre 2020, une opération de réhabilitation et d’extension est en cours dans ce centre qui a assuré 573 interventions l'an passé. Une nouvelle surface de 230 m² a été créée afin d’offrir trois travées supplémentaires pour les véhicules, un local réservé exclusivement à la section des jeunes sapeurspompiers et des vestiaires agrandis pour prendre en compte la présence de huit femmes dans l'équipe. Au second étage, un cabinet médical et deux chambres ont été aménagés. Une opération estimée à 940 000 €, prise en charge par la communauté de communes de Sézanne Sud-ouest marnais, qui a pu compter sur des subventions de l’État et du département (345 000 €).

Après une pause l'an passé en raison de la crise sanitaire, la traditionnelle manifestation du 1er Mai revient, cette année, à Épernay. À l'occasion de la fête du Travail, ce samedi, un rassemblement et une manifestation sont prévus à 10 h, au départ de l'hôtel de ville, avenue de Champagne.

La CGT appelle à se mobiliser « pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix dans le monde » et garde dans le viseur la réforme de l’assurance-chômage, qui entrera en vigueur le 1er juillet prochain.

Emmaüs rouvre boutique à Tours-sur-Marne Les compagnons d'Emmaüs de Tours-surMarne ont annoncé la réouverture de leur salle de ventes (6, rue Saint-Antoine), suite à une autorisation préfectorale, tous les mercredi, vendredi et samedi, de 14 h à

L’émission de karaoké « N’oubliez pas les paroles », présentée par Nagui et diffusée sur France 2, est à la recherche de candidats à Aÿ. Les personnes qui souhaiteraient s'inscrire peuvent le faire par Internet (inscription.noplp.tv) ou par téléphone (01 49 17 84 20). En raison de la crise sanitaire, le casting se fera à distance.

Bulléo rouvre pour les personnes en situation de handicap L'espace aquatique d'Épernay Bulléo a rouvert, depuis le lundi 26 avril, ses bassins, mais uniquement pour les personnes en situation de handicap ou justifiant d'un certificat médical. Les personnes concernées doivent être atteintes de pathologie chronique, en situation d’affection de longue durée ou en perte d’autonomie, pour laquelle l’activité physique adaptée est recommandée. Pour ces usagers, l’espace aquatique est ouvert le lundi, de 12 h à 14 h et de 16 h à 18 h 30, le mercredi, de 9 h à 14 h, et le vendredi, de 12 h à 14 h et de 16 h à 18 h 30. Tarif : 4 €.

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HYPER CENTRE - En résidence avec ascenseur, bel appartement de 5 pièces, d'environ 123 m² habitables avec un grand garage au sous/sol. Séjour de 40 m², cuisine spacieuse, 3 chambres dont une de 17 m², SDB + SDD. Bon état d'entretien général. Charges individuelles. Classe énergie : en cours. Honoraire charge vendeur.

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Sport

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Football L1 (35e j.) : Nîmes (18e) - Reims (11e)

Basket-ball - LF2

À Nîmes pour se relever

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’est une belle série qui s’est achevée à Delaune, vendredi dernier, face à une non moins belle équipe de Marseille.

Malgré une ouverture du score de la tête du petit Nathanaël Mbuku (1,70 m), les Rémois sont ensuite sortis du match quelques minutes et ne s'en sont jamais relevés, terminant même à dix. Cette défaite (1-3), la première depuis le 6 février, n'entache néanmoins pas l'ambition du Stade de Reims d’accrocher le top 10 avant la fin du championnat, étant donné Yunis Abdelhamid jouera à nouveau dans une défense remaniée à Nîmes. © l'Hebdo du Vendredi que les Marnais restent onzièmes, à deux points des Messins. Il faudra néanmoins batailler lors de ces quatre dernières journées puisque Reims se déplace, ce dimanche, à Nîmes (19e), qui joue sa survie, puis enchaînera deux cadors avec la réception de Monaco (9 mai) et le déplacement à Paris (16 mai), avant de finir face à Bordeaux, à la maison. Ce week-end, pour affronter les Crocos, le Stade de Reims se retrouvera à nouveau confronté à des suspensions, une ritournelle cette saison. Exclu face à Marseille, le défenseur Wout Faes n’a écopé que d’un match de suspension, qu’il purgera à Nîmes. Le latéral gauche Ghislain Konan manquera également la partie pour une accumulation d’avertissements. Yunis Abdelhamid et ses partenaires devront encore composer avec ces absences face à des Nîmois qui joueront le tout pour le tout.

S.K 4 Nîmes - Reims, dimanche 2 mai, à 15 h, au stade des Costières et sur Canal + Sport

Ça bouge encore au Champagne Basket féminin

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a valse des départs et des arrivées se poursuit au sein du club de basket rémois. Après les officialisations des départs d'Olivia Yale pour le Pays Voironnais Basket (NF1), Eve Mahoutou et Ginette Mfutila à Chartres (LF2), la semaine dernière, le Champagne Basket féminin annonce celui de Chloé Mantelin, qui prend la direction de Strasbourg (LF2). Dans le sens des arrivées, Eva Faillot et Jessica Mavambou, qui évoluaient respectivement à Bourges (LFB) et Villeneuve-d'Ascq (LFB), sont rejointes par Victoria Majekodunmi, en provenance de Strasbourg, et Marianne Boithias, qui arrive de Charnay Basket (LFB). Pour encadrer ce groupe de jeunes joueuses, l'entraîneur Julien Pincemin pourra s'appuyer sur sa recrue étrangère, l'internationale estonienne Maaja Bratka, mais surtout sur sa capitaine Mélanie Devaux et son intérieure Diana Balayera, qui ont toutes les deux accepté de poursuivre l'aventure à Reims.

Diana Balayera a prolongé. © l'Hebdo du Vendredi

Basket-ball : Châlons-Reims en danger Battu logiquement par Dijon (80-90), mardi à Châlons, malgré le match complet de Travis Leslie (17 points, 5 rebonds et 4 passes), le Champagne Basket partage désormais la place de premier relégable avec Pau-Orthez et Nanterre. Ce vendredi 30 avril, l'équipe entraînée par Cédric Heitz a rendez-vous chez un autre cador de Jeep Elite, Boulogne-Levallois (4e), avant d'enchaîner, mardi 4 mai, avec la réception à Reims du Mans (7e). Deux matches à suivre gratuitement et en direct sur www.lnb.tv

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Sorties

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Exposition

Cirque

Le Frac habille la façade de l'Esad

Malandro prend son envol à Châlons

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cquise en 2019 par le Fonds régional d'art contemporain de Champagne-Ardenne (Frac), l’œuvre Never Give Up est depuis peu installée sur la façade de l’Ecole Supérieure d'Art et de design de Reims (Esad). Réalisée par les artistes Rachel Dobbs et Hannah Ros, réunies sous le pseudo Low Profile, cette oeuvre, selon le Frac, « fait appel à une capacité de résistance et persévérance soumises à l’épreuve du temps comme le suggère la répétition du mot never, offrant un Le Frac affiche l’œuvre Never Give Up sur la façade de l'Esad de écho particulier au contexte Reims. © l’Hebdo du Vendredi social actuel ». Il s'agit d'un travail textuel in situ épelé sur les fenêtres de l'établissement en vinyle rouge découpé, adapté à sa taille, son échelle et son architecture. Ce message se veut positif mais aussi provocant, afin d'engager ceux qui le voient, invitant au ralliement face l'adversité dans des moments difficiles.

A noter qu'en écho à Never Give Up, le Frac expose également deux autres œuvres de sa collection dans les vitrines de l’école rémoise. Signées Tania Mouraud et Raymond Hains, elles entretiennent un rapport étroit avec l’écriture et le texte. Visible depuis la rue, leur installation dans une vitrine oblige par ailleurs le regard à traverser la vitre et ses reflets pour pouvoir les contempler. L'alliance du graphisme singulier de Tania Mouraud aux distorsions des verres cannelés de Raymond Hains font de leur écriture une véritable image.

éjà reporté à deux reprises, le projet Malandro a enfin pu se dévoiler à Châlons le 23 avril, sous le chapiteau du Palc quartier Chanzy, devant un public restreint d'acteurs culturels et de professionnels du spectacle. Evidemment, une pleine jauge pour la première aurait été l'idéal. Mais le contexte n'a pas gâché la joie de se retrouver et de partager. Bien au contraire. Imaginée par le Cirque Rouages et portée par les textes puissants de Nicolas Turon, cette création compte une vingtaine Les artistes du Cirque Rouages ont partagé avec le public et d'artistes et techniciens à son bord. avec une énergie folle leur nouvelle création, Malandro. © l'Hebdo du Vendredi Et si l'aérien reste la marque de fabrique du collectif, il forme un tout avec la musique jouée en live, l'interprétation et les symboliques qui se dessinent au gré des tableaux. En piste, l'acro-danse, les portés et autres jeux icariens cohabitent, sublimés par les prouesses des circassiens à la bascule, la corde volante, le trapèze, etc. L'équipage convoque également une flopée d'émotions pour servir son propos et interroger les spectateurs. Comment tuer le temps, rester vivant et poursuivre la lutte malgré les tempêtes ? Comment préserver cette frénésie qui nous anime, ce besoin de liberté et d'avancer ensemble ? Les clins d'œil à l'actualité, notamment à ce que subit le monde de l'intermittence et de la culture, n'auront échappé à personne. D'autant que les étapes de travail qui ont façonné Malandro se sont accompagnées d'une incertitude pesante quant à sa représentation publique. A l'arrivée, cet écho se veut bien plus vaste et profond. Il fait appel à nos souvenirs heureux, à notre capacité de cultiver la solidarité pour dépasser les épreuves. Et pour (re)vivre, tout bonnement.

J.D

Sonia Legendre

Loisirs L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

C'est le moment de travailler à votre développement. Côté affectif, beaucoup de reproches contenus pourraient ressortir. Célibataire, une rencontre est possible, mais elle ne sera pas de tout repos.

Aujourd’hui, vous constaterez que tout avance à la fois dans le bon sens et vite. Ce n’est donc pas le moment de douter en tergiversant inutilement. Mettez plutôt du cœur à l’ouvrage et osez !

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Aujourd’hui, prenez des décisions fermes et soyez tranchant(e), ne restez pas dans un flou artistique.

Plus vous direz oui et non clairement, plus les événements tourneront à votre avantage.

Ne présumez de rien, adaptez-vous en tirant le meilleur parti de chaque situation. Une fois les résultats atteints, sécurisez l’avenir. Côté cœur, donnez à votre moitié plus de preuves d’affection.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

C’est une semaine qui pourrait vous permettre de redéfinir en profondeur votre relation aux autres.

Profitez-en pour vous réconcilier avec tous ceux dont vous vous êtes éloigné(e) au fil du temps.

Votre semaine s’annonce riche en activités et vous ne vous ennuierez pas. Vous aurez tout intérêt à vous organiser pour anticiper au mieux les événements et ne pas vous retrouver débordé(e).

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Cessez de vous effacer pour faire plaisir ou pour vous sacrifier au bénéfice des autres. C’est le moment pour vous d’agir selon vos intérêts, le tout avec de la fermeté et de la détermination.

Tout ira pour le mieux, puisque vous bénéficierez du soutien des astres. Côté cœur, soyez conscient(e) de ce que vous recherchez vraiment afin d’avoir une chance de pouvoir le trouver.

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Que ce soit sur plan affectif ou professionnel, vous aurez l'impression de devoir lutter pour préserver votre liberté. C’est une belle occasion de prendre du recul et d'envisager les choses différemment !

C’est une semaine où les choses en apparence suivront leur petit bonhomme de chemin, mais où vous devriez sentir que bientôt, il va falloir vous préparer au changement. Soyez patient(e) et vigilant(e).

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSONS du 20.02 au 20.03

C’est une semaine d’activité intense. Ne laissez passer aucune opportunité et tant pis si vous avez besoin de temps pour réfléchir d'habitude. Cette fois, il va falloir saisir la balle au bond !

La nouveauté vous portera chance ! Voilà une bonne raison de vous lancer dans l’aventure en pariant sur les rencontres. Derrière une interaction sociale, se cachera une occasion de développement.

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

2° 15°

5° 14°

4° 12°

Lundi

3° 13°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Dégradée

Dégradée

Moyenne

La CLCV vous informe Logement en mauvais état : les obligations du bailleur La principale obligation du bailleur consiste à remettre à son locataire un logement décent, mais également en bon état d’entretien et de réparation. L’acceptation par le locataire d’un logement présentant des défauts n’exonère pas le bailleur de faire les travaux nécessaires à la remise en état du logement. En effet, il a été jugé que « ni la connaissance de l’état des lieux par le locataire, ni la prétendue faiblesse du montant du loyer, ni la possibilité de sous-louer, ni l’autorisation donnée aux preneurs de réaliser des travaux n’exonéraient le bailleur de son obligation de délivrer un logement en bon état d’usage et de réparation avec les équipements mentionnés au contrat de location en bon état de fonctionnement » (arrêté Cour de Cassation 3ème chambre civile 20 septembre 2006).

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

du 01 05 juin