www.lhebdoduvendredi. com Du 6 au 12 janvier 2023
sur 2 HUMEURS
VALABLES
ENVIE DE BASKET ? VS 10 JAN. MARDI 20h REIMS RENÉ TYS vichy
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Le Rémois Mahiedine Mekhissi dit stop
Le triple médaillé olympique du 3 000 m steeple a annoncé dans le journal « L'Équipe » qu'il prenait sa retraite, après des dernières années gâchées par les blessures. Agé de 37 ans, le natif de Reims possède l'un des plus beaux palmarès de l'athlétisme français : trois médailles aux Jeux olympiques sur 3 000 m steeple (argent en 2008 et 2012, bronze en 2016), deux médailles aux championnats du monde (bronze en 2011 et 2013), quatre titres de champion d'Europe sur 3 000 m steeple en 2010, 2012, 2016 et 2018, mais aussi deux autres titres sur 1 500 m en salle en 2013 et sur 1 500 m en 2014. Mahiedine Mekhissi détient également le record d'Europe sur 3 000 m en 8'00''09.
ÉDITO
de Simon Ksiazenicki, journaliste
Selon l’enquête démographique publiée fin décembre par l’Insee et portant sur la période 2014-2020, la Marne a perdu 4 200 habitants (566 649 habitants). Les grandes villes du département sont impactées avec 2 700 habitants de moins à Reims (180 318), 1 700 à Vitry-le-François (11 458,), 800 à Epernay (22 362) et 700 à Châlons (44 336). En revanche, plusieurs communes limitrophes de la cité des sacres ont vu dans le même temps leur population augmenter, c'est le cas par exemple de Tinqueux (10 456, +400), Cormontreuil (6 459, +240), Bétheny (7 148, +680), Gueux (1 850, +160) ou Champigny (1 585, +230). La progression est même particulièrement spectaculaire du côté de Bezannes (3 513) qui a gagné 2 000 âmes en six ans.
Épernay soutient les Iraniennes en lutte
Afin de marquer son soutien et sa solidarité envers les femmes iraniennes dans leur combat contre le régime théocratique islamique, la ville d’Épernay expose, depuis la mi-décembre, un panneau sur les grilles de son hôtel de ville. Il comporte le portrait de Mahsa Amini, étudiante kurde décédée en septembre dernier, trois jours après son arrestation par la police des mœurs iranienne pour « port de vêtements inappropriés ». Son décès a soulevé une vague de protestation en Iran, réprimée par les autorités qui ont arrêté des milliers de personnes et condamné à mort onze d’entre elles. Le panneau comporte le slogan « Femme, vie, liberté », scandé par les manifestants iraniens.
Quatre Marnais dans l'émission « La meilleure boulangerie de France »
La 10e saison de l'émission télévisée « La meilleure boulangerie de France », diffusée sur M6, compte parmi ses participants quatre artisans marnais : David Mangin (Maison Karl à Champigny), Patrice Madelaine (Le Parvis de Reims, en image), Joffrey Clin (Maison Le Trio à Montchenot) et Patrick Baillet (Maison Baillet à Aÿ-Champagne). Avec l'aide de leurs équipes, ils tenteront de convaincre le jury que composent Norbert Tarayre, Bruno Cormerais et Noëmie Honiat. Rendez-vous du lundi 9 au vendredi 13 janvier à 18 h 35 pour découvrir les épisodes tournés dans la Marne, mais aussi dans l'Aube et en Lorraine.
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C'est un petit coup de tonnerre qui a secoué la région Grand Est, peu habituée aux rebondissements politiques. Le 20 décembre, quatre jours après avoir fait voter le budget primitif 2023 au conseil régional, son président Jean Rottner annonçait qu’il quittait la vie publique en raison « d’impératifs familiaux ». Le choix de l’ancien maire de Mulhouse a été vécue comme une vraie surprise pour les observateurs, mais pas pour ceux qui épluchent les avis rendus par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), qui sont sans doute – je vous l’accorde – très peu nombreux. Le 6 septembre dernier, l’instance donnait son feu vert à Jean Rottner pour changer de job, à savoir devenir le nouveau directeur général Grand Est du groupe Réalités, promoteur immobilier côté en Bourse et spécialisé dans les projets d’envergure. La saisine de l’Alsacien avait été formulée le 12 juillet, soit moins de treize mois après sa réélection à la tête de la région. On ne peut accuser l’ancien élu d’avoir menti, ce nouveau poste sera vraisemblablement plus compatible avec les fameux « impératifs familiaux » invoqués. On peut en revanche lui reprocher de ne pas avoir dit toute la vérité. Il n’est pas le premier à « pantoufler » et ne sera certainement pas le dernier, certains spécialistes ayant même observé une accélération du processus depuis l’élection d’Emmanuel Macron. On peut citer le cas récent de l’ancienne secrétaire d’État et députée Brune Poirson, visiblement peu flattée de ne pas avoir été reconduite au sein du gouvernement Castex en 2021 et qui avait préféré abandonner son siège d’élue du Vaucluse pour « agir en faveur de la transition écologique » dans le privé. À savoir au poste de directrice du développement durable du groupe Accor, où elle y a retrouvé un certain Nicolas Sarkozy, administrateur indépendant du géant hôtelier depuis 2016. Son ancien premier ministre, François Fillon, était d'ailleurs encore récemment au conseil d’administration des mastodontes russes de la pétrochimie et des hydrocarbures Sibur et Zarubeshneft. On est loin du cas Rottner, certes, mais la propension des élus à passer du privé au public, et inversement, pose un sérieux problème déontologique. On ne peut pas vaticiner que l’ancien président du Grand Est se servira de ses anciennes responsabilités pour favoriser ses nouvelles, mais le doute restera toujours permis. En plus, démissionner seulement quelques mois après un scrutin, c’est faire bien peu de cas du choix des électeurs, déjà peu enclins à se rendre aux urnes. Voilà qui devrait donner du grain à moudre à certains mouvements contestataires, comme celui de Gilets jaunes, qui appellent à la résurrection ce samedi 7 janvier.
commercial
Jérémy Brochet - jeremy.brochet@lhebdoduvendredi.com
Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com
Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com
Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union C.P.P.A.P 1225 Q 94414
Provenance du papier : Suéde.
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Dernière
Ces projets qui vont marquer Châlons en 2023
Baptisé Cloé, comme Châlons Locale énergie, le réseau de chaleur urbain entre dans sa dernière phase de déploiement. Les 33 km de tuyaux qu'il nécessite pour chauffer grâce à son énergie décarbonée les bâtiments qui y sont raccordés - déjà une soixantaine pour l'heure – seront entièrement opérationnels d'ici la fin de l'année et les travaux s'installeront sur le secteur de la Rive gauche. « J'entends l'exaspération des habitants face aux travaux, concède le maire de Châlons, Benoist Apparu Mais on ne peut pas se plaindre, dans le même temps, du prix de l'électricité ou du gaz et des travaux liés aux solutions qui permettent d'y remédier. L'énergie produite par Cloé ne contribuera plus au réchauffement climatique, avec un prix à peu près maîtrisé sur ces trente prochaines années. » Une vingtaine de structures supplémentaires se verront raccordées au réseau avant fin février. Et en 2024, les chantiers engendrés par ce projet d'envergure, dont le coût de construction avoisine les 45 millions d'euros, ne seront plus qu'un vieux souvenir.
L'îlot Notre-Dame, le chantier de l'année !
Débutée en fin d'année dernière, la requalification du secteur Notre-Dame s'étendra sur 15 mois. Sans doute le chantier le plus visible de Châlons, « même s'il est tout aussi important que la rénovation du quartier Schmit, dixit le maire, Benoist Apparu. L'objectif, c'est de redonner un écrin digne de ce nom à la collégiale Notre-Dame-en-Vaux avec un parvis, la mise en valeur de l'eau et du végétal sur
cette entrée vers le centre-ville. On se situe sur l'un des carrefours les plus empruntés de la ville. » La reprise du parking face à l'Angleterre est terminée. Prochaines étapes, moyennant le déménagement des arrêts de bus : les rues Tissier et Grande-Etape, dès ce mois de janvier, puis l'aménagement de l'îlot en tant que tel. La réhabilitation de la collégiale, inscrite depuis 1998 sur la liste de l'UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, n'est pas à l'ordre du jour pour l'instant. Mais elle pourrait faire l'objet de nouvelles discussions avec les services de l'Etat à l'issue des travaux.
La piscine olympique se prépare aux JO
La piscine olympique de Châlons devrait reprendre du service en septembre prochain, après une cure de jouvence chiffrée à environ 800 000 euros. Les coups de pouce de différentes collectivités permettront d'en financer la moitié et le raccordement de l'équipement au réseau de chaleur Cloé aura un impact considérable sur ses coûts de fonctionnement.
« On mène également une réflexion sur la réutilisation des eaux de vidange, détaille Jacques Jesson, qui préside Châlons Agglo C'est un chantier d'ampleur. » Avec la perspective des Jeux de Paris 2024, puisque la piscine pourrait accueillir des délégations de water-polo et de triathlon à cette occasion.
Premières démolitions attendues à Chanzy
Après la livraison du nouveau bâtiment de l'Inrap en juin, la longue réhabilitation du quartier militaire Chanzy-Forgeot – 7 hectares cédés à Châlons Agglo sur une emprise totale de 23 – se poursuit. Pour rappel, l'agglomération et la mairie souhaitent, d'ici 2026, réunir la majorité de leurs services et leurs agents respectifs dans le bâtiment dit « de l'horloge », qui s'étend sur 5 000 m². « Les premières démolitions interviendront dans les semaines à venir, annonce le président de Châlons Agglo, Jacques Jesson. Elles concerneront d'anciens hangars et des bâtiments qui ne pourront pas être réhabilités. » 9 pour l'instant, peut-être 11 selon ce que préconiseront les études patrimoniales. En décembre, le conseil communautaire actait la vente du bâtiment 43 de cette friche au Centre de gestion de la Marne. Les travaux d'aménagement
ligne droite pour le réseau de chaleur urbain
ment. Autre pierre angulaire du projet : l'accueil d'environ 200 fonctionnaires issus des services relocalisés de l'Etat. Ceux des Finances publiques devraient progressivement s'installer sur place cette année. L'arrivée du service national des données de voyage (SNDV), rattaché à la direction générale de la police nationale, est programmée en 2024. Quant au musée du cirque envisagé à Chanzy, il peaufine son projet scientifique. Et logiquement, le Palc (pôle national cirque) figure parmi les structures autour de la table. « L'objectif, c'est de créer dans ce quartier quelque chose de vivant et de dynamique, insiste l'élu Les animations et la présence de compagnies artistiques en résidence y contribueront. » Les appels aux porteurs de projets pour les volets commercial et sportif, dans les bâtiments situés à l'entrée du site, sont toujours en cours. A l'horizon 2024-2025, un lieu-dit sortira également de terre. En octobre, le Champagne Basket présentait aux élus son projet d'implantation à Chanzy. « Rien n'est encore arbitré, précise Jacques Jesson. Ça le sera sans doute dans le courant de l'année. Construire des bâtiments est une chose. Les faire vivre, c'est autre chose. »
La restructuration du quartier Schmit se dessine
Au même titre que la Vallée Saint-Pierre, le quartier Schmit fera l'objet d'une requalification en profondeur ces prochaines années sans passer par la case Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine). « L'enjeu principal, c'est de recentrer la place Emile-Schmit et les commerces, comme une sorte d'îlot, pour recréer une véritable offre commerciale au cœur du quartier, explique Benoist Apparu, maire de Châlons. On souhaite aussi désenclaver le parc Charcot, le rendre accessible et revoir ses usages, et se pencher sur l'avenir de l'école Branly, notamment avec la construction d'un restaurant scolaire. » Suite au départ de l'enseigne Leader Price puis du concept de déstockage alimentaire Foodor, les habitants de Schmit manquent cruellement d'un commerce de proximité. « Il y a urgence, assure
l'édile. On a déclassé une emprise du domaine public pour faciliter l'éventuelle construction d'une supérette. L'appel aux porteurs de projets sera lancé en 2023, mais entre les études, le montage financier et les travaux, cette opération se comptera en années. On regarde donc, en attendant, comment organiser un service de livraison de courses pour les personnes peu mobiles, comme à l'époque du confinement. » Objectif : rendre ce dispositif opérationnel dans les trois mois. Reste à définir ses contours et s'il sera porté en régie directe, via le Centre communal d'action sociale (CCAS) par exemple.
Réinventer la place Foch
énergétique réunira les écoles de Soudron et Bussy-Lettrée. Le projet s'élève à près de 6 millions d'euros TTC, dont 2 millions pourraient être financés grâce à diverses subventions.
Une solution alternative au boulevard périphérique ?
Le courrier envoyé par Jacques Jesson aux
maires de l'agglomération pour connaître leur avis et leur suggérer de s'emparer financièrement du fameux chantier du boulevard périphérique n'a semble-t-il pas trouvé grâce auprès des élus. « Ils répondent par la négative dans 99 % des cas et ne souhaitent pas s'engager sur ce dossier, dixit le président de Châlons Agglo. Toutes les études sont validées, reste la problématique du financement. Sachant que même réunies, les communes de l'agglomération ne pourront pas porter un tel investissement. » Et pour cause, la construction du dernier tronçon – soit 1,5 km - pour terminer cette liaison représente la bagatelle d'environ 80 millions d'euros. « On réfléchit à des solutions alternatives pour répondre aux besoins des usagers. Notamment à l'ouverture de l'A26, qui traverse la Marne, à la circulation locale avec la mise en place d'un nouvel échangeur. Avant toute chose, on doit voir si c'est faisable légalement et dans quel cadre réglementaire. » A suivre, donc.
Sonia LegendreEt à plus long terme...
l La suite de la restructuration du centre hospitalier.
l Les travaux de réhabilitation et de construction des logements au Verbeau.
l La requalification de l'îlot des Coralines à la Rive gauche.
l La construction d'un établissement d'accompagnement vers la sortie de prison.
l La création d'un cinéma en centre-ville.
Les études visant à redessiner la place Foch, en cœur de ville, pour la dynamiser, sont désormais terminées. Les programmes architecturaux se peaufinent et les premiers coups de pioches sur les réseaux interviendront en 2023. « La requalification en tant que telle sera programmée l'année suivante », estime Benoist Apparu. Plusieurs millions d'euros seront investis sur ce secteur pour requalifier tous les bâtiments attenants à l'église SaintAlpin et construire une extension des rez-dechaussée sur la place. Avec deux principales vocations : l'habitat et le commerce.
Un nouveau groupe scolaire à Soudron
Les marchés sont attribués et les derniers ajustements s'organisent. La construction d'un nouveau groupe scolaire dans la commune de Soudron doit démarrer incessamment. A terme, ce bâtiment neuf et optimisé sur le plan
La ville et l'agglo revoient leurs tarifs à la hausse
Bus, cantines, déchetteries, périscolaire, patinoire, etc.
Les habitants de Châlons et de son agglomération paieront plus cher pour accéder à certains services publics cette année, inflation et crise énergétique obligent.
Les élus municipaux et communautaires ont acté, en fin d'année dernière, la hausse des tarifs appliqués sur plusieurs services proposés à la population. Sans surprise, l'inflation et l'envolée des prix de l'énergie figurent au top des arguments pour justifier ces augmentations et les oppositions émises au sein des assemblées délibérantes n'ont pas empêché leur vote. « Ce sont des évolutions qui restent assez modérées, relativise Jacques Jesson, le président de Châlons Agglo. Les élus de l'opposition sont tout à fait dans leur rôle et mili-
Des
fèves
tent même parfois pour la gratuité. Malheureusement, nous devons suivre de très près les finances de la collectivité et nous adapter à la réalité, en veillant, pour autant, à ne pas trop pénaliser les habitants. » En matière de transports, le ticket de bus coûte 1,20 euro à l'unité (+10 centimes depuis septembre), quand les abonnements scolaires annuels hors réseau urbain sont passés de 14 à 15 euros pour les primaires. Le tarif des piscines n'évolue pas, mais celui de la patinoire augmente de 1 % pour les entrées individuelles à partir de 5 ans. Côté tourisme, si la taxe de séjour reste stable, tous types d'hébergements confondus, les différentes formules d'accès au relais nautique de Châlons et à la halte de Condé-sur-Marne sont revalorisées de 5 à 25 %, selon les services choisis.
Autre augmentation significative, celle des composteurs en bois commercialisés par l'agglomération, dont elle finance déjà une partie. Compter désormais 45 euros pour un modèle de 600 litres (contre 35 euros auparavant) et
pour vaincre la mucoviscidose
60 euros pour le format 1 000 litres (contre 45 euros). L'adoption de poules pour réduire ses déchets ménagers, en revanche, ne change pas : 15 euros le lot de trois ! Quant aux déchetteries, seules les entreprises paient 7 % plus cher pour déposer le tout-venant, le bois, les gravats et les déchets verts. Soit une augmentation de 1 à 2 euros le m3. Le contexte actuel a également poussé la municipalité à revoir ses tarifs, qui évoluent, en moyenne, de 3,7 %. Sont notamment concernés l'accueil périscolaire et les cantines (+1,85 % sur chacun de ces services), les animations éducatives (+5,5 %) ou encore le cen-
tre funéraire (+4 %). Là aussi, le maire de Châlons, Benoist Apparu, remet les choses en perspective. « Au regard du niveau de l'inflation et de l'augmentation des salaires annoncée pour y faire face, on a été très raisonnable sur cette revalorisation, en particulier pour la cantine scolaire », concède-t-il. Le principe des quotients familiaux, basés sur les revenus des parents, s'applique toujours pour répartir plus équitablement la hausse du prix des repas.
Sonia Legendrefemmes et les hommes, de la Diversité et de l'Egalité des chances, ouvrira le bal ce vendredi 6 janvier à Châlons. Au programme : visite des locaux du Centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), échanges avec l'équipe et plusieurs femmes victimes de violences, puis participation à une réunion du comité local d'aide aux victimes en préfecture.
Plus de 10 000 euros récoltés grâce au Vinéthon de Saint-Martin
Comme espérée par ses organisateurs, la 9e édition du Vinéthon de Saint-Martin-sur-le-Pré a battu son record fin novembre et permis de collecter 10 277 euros au profit de l'AFM Téléthon. Pas moins de 875 bouteilles de vins et de champagnes étaient proposées aux enchères, en partenariat avec 87 vignerons et brasseurs. Rendezvous l'an prochain pour souffler la 10e bougie de cet événement solidaire, porté par l'association Animons Saint-Martin.
La République, vue par Pierre-Emmanuel Taittinger
Respectivement implantés à Mairy-sur-Marne, près de Châlons, et à Avize, le Fournil de Mairy et les Gourmandises de Léa s'associent cette année à l'association Grégory Lemarchal, que parraine Nikos Aliagas, pour lutter et faire avancer la recherche contre la mucoviscidose. Les deux artisans boulangers-pâtissiers proposent dans leurs galettes des Rois une série limitée de fèves colorées en porcelaine, toutes décorées à la main au cœur des ateliers d'insertion de l'entreprise iséroise Panessiel, par des personnes éloignées de l'emploi. Pour chaque galette achetée, un don d'un euro sera reversé à ladite association. Il n'y en aura pas pour tout le monde, mais il est aussi possible de soutenir la cause juste pour la gourmandise, sans collectionner les fèves.
La ministre déléguée à l'Egalité attendue à Châlons
Déjà nombreux l'an passé, les déplacements ministériels dans la Marne se poursuivent en 2023. Isabelle LonvisRome, ministre déléguée en charge de l'Egalité entre les
Les habitants de Châlons et son agglomération pourront offrir une seconde vie à leurs sapins après les fêtes de Noël, en les déposant dans différents espaces verts prévus à cet effet : les parcs du Perthuis et Belle Vue, les aires de loisirs des Grévières et du Mont-Héry, les squares Gouraud, Charcot, Antral et du Verbeau, le petit Jard et le jardin de la Vallée Saint-Pierre. A condition d'être confiés sans décoration ni sac, même biodégradable, ces spécimens seront broyés puis réutilisés par les services municipaux. Certains magasins acceptent aussi les épicéas naturels. Les modèles synthétiques, en revanche, devront être emmenés dans l'une des déchetteries de l'agglomération. Infos : chalons-agglo.fr.
Le chef d'entreprise et fervent défenseur du vignoble Pierre-Emmanuel Taittinger sera le prochain invité des Rendez-vous de la République, impulsés par l'Association pour la promotion du moulin de Valmy. Il partagera avec les participants sa vision de la République et se prêtera au jeu des questions, samedi 7 janvier à 14 h 30, salle des fêtes de Valmy. Infos : contact@promotionvalmy.asso.fr.
Don du sang à Coubertin
L'Etablissement français du sang (EFS) organise une nouvelle collecte le mercredi 18 janvier, de 10 h 30 à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30 au palais des sports Pierre de Coubertin. Plusieurs conditions doivent être remplies pour donner son sang : avoir entre 18 à 70 ans, peser au moins 50 kg, être muni d'une pièce d'identité et reconnu apte par le médecin lors de l'entretien préalable réalisé sur place. Cette démarche nécessite également de prendre rendez-vous en ligne sur mon-rdv-dondesang.efs.sante.fr.
Recycler son sapin de Noël, un jeu d'enfant
+3,7 % en moyenne s ur les tarifs municipaux
Radar défectueux sur la RD 944 : la préfecture s'engage à régulariser les infractions
D ÉCHETSRésolution n°1 : mieux trier les emballages
Du 15 au 19 décembre,
km/h
Depuis la dernière semaine de décembre, des usagers de la RD 944 (Reims-Châlons) ont reçu des procès-verbaux pour des infractions relevées à tort avec une vitesse limite autorisée de 80 km/h, au lieu de 90 km/h, par un des radars de chantier installé au niveau de Beaumontsur-Vesle. Ce défaut de paramétrage a été constaté entre les 15 et 19 décembre et a été depuis corrigé. La préfecture de la Marne indique avoir fait le nécessaire pour procéder au plus vite à la régularisation des infractions auprès des usagers concernés et à leur remboursement, sans qu'aucune action ne soit nécessaire de leur part. Cependant, ceux qui n'auraient pas reçu la confirmation de cette régularisation dans le courant du mois de janvier pourront utiliser les services mis en place par l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai) pour contester leur avis de contravention, via le site antai.gouv.fr/particulier/designation-ou-contestation.
Si les quelque 40 000 bacs jaunes de 240 litres financés par Châlons Agglo grâce à la taxe d'enlèvement des ordures ménagères – soit 900 000 euros HT d'investissement - ne seront distribués que progressivement devant chaque domicile à compter de février, et jusqu'à l'été, les nouvelles consignes de tri sélectif s'appliquent partout en France depuis ce 1er janvier. Les traditionnels sacs jaunes restent en vigueur en attendant leurs successeurs, mais doivent dorénavant permettre de trier, outre l'ensemble des emballages en plastique, métal ou carton, y compris recyclé (briques, bouteilles, barquettes, pots, flacons, canettes, gourdes et autres films), les papiers, les journaux et les magazines. En clair, seuls les verres, les déchets alimentaires et les objets destinés à rejoindre les déchetteries ne sont pas concernés par cette extension du tri. Autre bon réflexe à adopter : séparer les emballages les uns des autres avant de les jeter, sans les laver en amont. Un geste plus simple et plus rapide, donc, qui vise aussi à faire évoluer les habitudes des consommateurs pour limiter le poids des poubelles jaunes. Dans cet esprit et à plus long terme, les collectes sélectives jusqu'ici assurées chaque semaine sur le territoire châlonnais pourraient être programmées tous les quinze jours seulement. Pour l'heure, la collectivité n'envisage pas la mise en œuvre d'une taxe incitative calculée en fonction du taux de remplissage des contenants. Ceux-ci s'équiperont toutefois d'une puce électronique associée à l'adresse de leurs propriétaires.
Sonia LegendreFranck Leroy, le maire d'Épernay bientôt président du Grand Est
Après la démission surprise de Jean Rottner, le maire d'Épernay (Horizons) assure l'intérim au poste de président du conseil régional. Soutenu par la majorité de droite, il devrait être confirmé le 13 janvier et ainsi quitter son poste de premier édile.
C’est une importante page de la vie politique sparnacienne qui risque de se tourner le 13 janvier prochain. À l'hôtel de région de Metz, l’ensemble des conseillères et conseillers voteront pour élire leur nouveau président, après la démission annoncée le 20 décembre, à la surprise générale, de Jean Rottner (Les Républicains). Ancien maire de Mulhouse et président du conseil régional du Grand Est depuis 2017, à la suite de la démission, déjà, de Philippe Richert, l’Alsacien a invoqué, dans un communiqué, des « impératifs familiaux » pour justifier ce choix (lire par ailleurs).
« Je l’ai appris quelques jours avant mes collègues, car on a toujours entretenu une relation complice, proche et amicale. Il m’a aussi averti parce qu'il savait que j’assurerai l’intérim et que j’irai peut-être même audelà », nous confie Franck Leroy (Horizons), maire d’Épernay et premier viceprésident de la région Grand Est, qui sera, selon vraisemblance, le successeur de Jean Rottner.
En effet, quelques heures après l’annonce de la démission de leur chef de file, les 93 membres du groupe de la majorité régionale «Les Républicains, Centristes et Indé-
pendants » se réunissaient pour choisir le Boulonnais de 59 ans, ancien de l’UDI et membre du parti Horizons d'Édouard Philippe depuis le début de l'année 2022. Une suite logique, quand on sait que Jean Rottner, pourtant membre des Républicains, avait appelé, en juin dernier, sa famille politique à travailler avec Emmanuel Macron et le gouvernement ? « Ça n’a jamais été un sujet chez nous, notre majorité est plurielle depuis le départ, assure Franck Leroy. Moins de 12 heures après l’annonce de Jean Rottner, nous avions un candidat. Ça prouve qu’il y a de l’estime, de la considération, de l’amitié, quels que
soient les territoires et les partis. »
Le 13 janvier, celui qui dirige la capitale du champagne sans discontinuité depuis 22 ans devrait donc être élu par sa majorité, l’opposition n’ayant que 75 sièges, dont 32 pour le groupe « Rassemblement national et apparentés » qui sera représentée par Laurent Jacobelli. « Si je suis élu, je perdrais automatiquement mon mandat local de maire, mais je resterais élu au conseil municipal d’Épernay et je resterais président de l’agglomération, ça n’affectera en rien mon engagement local », assure l'élu sparnacien. La loi empêche en effet de cumuler la fonction de président de conseil
régional avec celle de maire, mais pas de président d’intercommunalité. « Épernay ne disparaîtra pas de ma vie, bien au contraire. J’y habiterai toujours, car j’y ai mes amis, je connais tout le monde, j’aime cette ville et c’est d’elle que je tire ma légitimité politique. »
Christine Mazy pour lui succéder ?
Directeur de cabinet de Bernard Stasi, puis premier adjoint du maire centriste d’Épernay, Franck Leroy avait pris les rênes de la ville en 2000, à la suite d’une démission, déjà. Le schéma pourrait donc se reproduire, d'ici à quelques jours. « Si Franck Leroy est élu le 13 janvier, il perdra son mandat de maire et c’est son premier adjoint qui assurera l’intérim, dans l’attente de la réunion du conseil municipal », explique Christine Mazy, première adjointe au maire d’Épernay en charge des finances et du personnel et de ce fait intérimaire désignée. À 58 ans, celle qui occupe le poste depuis 2014 et celui de vice-présidente en charge du développement économique à l'agglo depuis 2017, se projette déjà vers la suite, avec retenue. « Pour l’instant, je me prépare à assurer l’intérim, on verra qui Franck Leroy proposera pour lui succéder et ensuite, le vote du conseil municipal, précise-t-elle. Quand on est première adjointe, on peut s’attendre à succéder au maire en cours de mandat, pour une raison ou pour une autre. On se prépare forcément à parer à toute éventualité, c’est la raison pour laquelle on a une vision globale sur tous les dossiers. »
Ceux qui attendent Christine Mazy, au moins jusqu’en 2026, devraient être nombreux.
Simon KsiazenickiJean Rottner, une démission en question
Treize mois seulement après sa réélection, le président du conseil régional du Grand Est préparait déjà sa reconversion.
Il rejoindra prochainement la direction régionale du groupe de promotion immobilière Réalités.
Il faut croire que le costume est difficile à porter. Cinq ans après l’annonce de la démission de Philippe Richert à la tête de la région Grand Est, c’est au tour de son successeur, Jean Rottner, de jeter l’éponge. L’ancien maire Les Républicains de Mulhouse a annoncé, mardi 20 décembre, dans un communiqué, sa volonté « de quitter la vie publique » et de se retirer « de l’ensemble de [ses] mandats d’ici la fin de l’année » en raison « d’impératifs familiaux ».
Un coup de tonnerre dans le paysage politique local. « Ça m’a surpris, mais je respecte ses raisons, confie Franck Leroy, premier vice-président et désormais président intérimaire. En politique, on est l’objet de critiques, voire de menaces, et c’est encore plus difficile quand on est Alsacien et qu’une partie des Alsaciens refusent de reconnaître que le Grand Est est un territoire d’une grande pertinence. Ça a pu fragiliser sa famille,
il a voulu préserver ce cadre intime. » Les mêmes arguments avaient été invoqués pour expliquer la défection de Philippe Richert, il y a 5 ans, mais il semblerait, cette fois-ci, que d'autres considérations motivent la sortie de Jean Rottner.
Le 12 juillet, treize mois après son élection, celui-ci avait saisi la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) afin d’examiner son projet de reconversion professionnelle, à savoir rejoindre le groupe de promotion immobilière Réalités, en qualité de directeur général délégué chargé de développer l’activité sur le territoire de la région Grand Est. L’instance a rendu, en septembre, un « avis de compatibilité avec réserve », recommandant à Jean Rottner de « s’abstenir, dans le cadre de son activité privée, d’accomplir toute démarche, y compris de représentation d’intérêts, auprès des élus et des agents de la région Grand Est » et « d’encadrer [ses] futures relations professionnelles ».
Son principal opposant, Laurent Jacobelli (Rassemblement national), qui briguera la tête du conseil régional le 13 janvier prochain, s’est engouffré dans la brêche : « L’ancien président a menti à tout le monde, y compris aux élus de sa propre majorité, en sachant pertinemment qu’il allait rejoindre le privé puisqu’il était probablement déjà en train de négocier son sa-
Le président démissionnaire va rejoindre un groupe de promotion immobilière. © l'Hebdo du Vendredi
laire avec ce groupe ». Le député de la Moselle accuse ainsi Jean Rottner de « mépriser les urnes » et « de livrer la région aux macronistes ».
Candidat soutenu par les 32 élus du groupe « Rassemblement national et apparentés », Laurent Jacobelli n’a quasiment aucune chance de lui succéder.
Jean Rottner, président démissionnaire du Grand Est, et son successeur intérimaire, Franck Leroy. © l'Hebdo du VendrediIl conservera la tête de l'agglo
Les boulangers au four et au moulin
Les annonces du gouvernement pour soutenir leur profession face à la flambée des coûts énergétiques ne rassurent qu'à moitié les artisans boulangers-pâtissiers de la Marne. L'arrivée des premières factures de l'année, courant janvier, dira si oui ou non le fameux amortisseur prévu par l'Etat remplit son rôle.
Philippe Chaumeille a repris la boulangerie de ses parents, à Châlons, en 1990, et préside depuis 2016 la fédération départementale des boulangers et pâtissiers. Il se heurte, comme les 250 artisans que compte la Marne, à une envolée inédite du coût des énergies.
Sans compter l'augmentation du prix de certaines matières premières engendrée par le conflit qui sévit en Ukraine. « Le beurre a tendance à redescendre un peu et le cours du blé semble se stabiliser, tempère-t-il. Mais les moulins ont eux aussi des factures énergétiques qui explosent. Les farines sont en hausse de 25 à 30 % et les œufs ont quasiment doublé. » Dans les années 2000, la fédération a expérimenté un système de groupement d'achats. En vain. « Chaque artisan négocie ses tarifs et choisit ses
produits en fonction de ses recettes. Nous n'avons jamais connu une telle situation et n'avons pas de marge de manœuvre. » Impossible de travailler sans four, ni frigo ou chambre de fermentation. « Certains adhérents se sont tournés vers d'autres fournisseurs d'énergie et risquent de se retrouver avec des sommes colossales à payer. On sent une très grande inquiétude au sein de notre profession, comme dans tous les métiers de l'artisanat. »
Concrètement, les contrats n'excédant pas 36 kWh bénéficieront du fameux bouclier tarifaire reconduit en 2023. « Au-delà, on peut atteindre 200 à 250 % d'augmentation ! » C'est ici que l' « amortisseur électricité » annoncé par le gouvernement doit jouer son rôle. L'Etat prendra en charge une partie des coûts et s'engage à la déduire des factures avant paiement.
« Soit environ 20 % de ce que l'on devra », estime le président de la fédération marnaise. Les TPE et PME assujetties à une évolution de leur facture de plus de 50 % malgré cette réduction pourront demander une aide complémentaire, à condition que leurs dépenses d'énergie équivalent à 3 % de leur chiffre d'affaires 2021. « On est un peu perdu parmi tous ces dispositifs qui nécessitent de savants calculs, concède Philippe Chaumeille. D'après mes estimations, ma facture d'électricité devrait passer de 14 000 à 35 000 euros par an. Même avec 7 000 euros de moins et sous réserve qu'ils soient bien dégrevés à la source, cette dépense sera
multipliée par deux. »
Puis de relativiser : « Nous déplorons quelques fermetures d'établissements ces derniers mois, par anticipation, mais elles sont liées à des problèmes de trésorerie du fait de l'effet covid ou à des départs en retraite. La crise énergétique risque d'impacter les boulangeries déjà fragilisées à moyen terme. On ne saura avec exactitude à combien s'élèvent finalement nos
coûteuse
factures que lorsqu'on les recevra, courant janvier. » D'ici là, les boulagers-pâtissiers constateront également si les fournisseurs, comme exhorté par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, les épauleront en leur permettant d'échelonner leurs redevances, de renégocier leurs contrats, voire de les résilier sans frais en cas de hausse tarifaire prohibitive.
Sonia LegendreUne répercussion sur le prix des galettes
Au même titre que la baguette de pain, l'emblématique galette des rois, très prisée en ce début d'année, connaît des hausses de prix qui peuvent diverger d'un établissement à l'autre. En France comme dans la Marne. « On se situe entre 3,50 et 4,50 euros la part de galette, chiffre Philippe Chaumeille, le président de la fédération départementale des boulangers-pâtissiers. Les augmentations sont de l'ordre de 5 à 10 %, sachant qu'on ne vend quasiment plus de viennoiseries et de pâtisseries en cette période, surtout pendant la première quinzaine de janvier. » Du côté des chocolats, l'augmentation peut parfois avoisiner les 15 %. « Les prix sont les prix, mais on veille à rester accessible pour nos clients, qui continuent de nous soutenir. C'est aussi une question de qualité. On fait le choix d'utiliser des beurres AOP, des farines artisanales et des produits essentiellement français. »
Si la profession champenoise a connu un nouveau chiffre d'affaires record lors de l'année écoulée, elle ne doit pas s'habituer à vendre 330 millions de bouteilles chaque année, prévient Maxime Toubart, président du Syndicat général des vignerons.
C’est une quasi-certitude, 2022 a été marquée par une nouvelle hausse des expéditions de bouteilles de champagne. Et ce malgré la guerre en Ukraine, la fermeture du marché russe, les difficultés liées à la reprise postcovid et les conséquences du Brexit.
Les chiffres provisoires du Comité Champagne font ainsi état d’un volume de 331,5 millions de flacons écoulés entre décembre 2021 et novembre 2022, soit une hausse de près de 5 % par rapport à l’année précédente. Il y a donc de fortes chances que les chiffres définitifs de l’ensemble de l’année écoulée soient du même tonneau et se rapprochent du millésime record de 2007 (339 millions de bouteilles expédiées). « C’est le fruit du sérieux de notre travail sur la qualité, le process, la manière de vendre le champagne. Ce sont de bonnes nouvelles », se réjouit Maxime Toubart,
président du Syndicat général des vignerons (SGV) de la Champagne. Comme depuis plusieurs années, l’export tire le bilan vers le haut et la stratégie de « premiumisation » (montée en gamme) des cuvées a permis de vendre les bulles plus cher. C’est la raison pour laquelle le chiffre d’affaires de l’année 2022 permettra à coup sûr d’établir un record à 6,5 milliards d’euros, largement supérieur à celui de 2021 (5,7 milliards d’euros).
« On est content, mais je ne fanfaronne pas, coupe
Maxime Toubart. Il y a aussi une explosion des charges et nos équilibres commerciaux restent fragiles. » Selon le président du SGV, l’interprofession ne pourra pas tenir ce rythme effréné pendant des années.
« On n’est pas capable de produire 330 millions de bouteilles de manière durable, assure-t-il. On a baissé notre rendement de 15 % en 10 ans, le modèle volumique, c’est 300 à 310 millions de bouteilles. Au-dessus, c’est plus compliqué. » Sur le marché français, où l’érosion a été impor-
tante ces dernières années, la tendance est à la stabilisation, autour de 140 millions de bouteilles expédiées. « On arrive sans doute à la fin de la vague, estime Maxime Toubart. Il y a sans doute eu des commandes importantes par peur de la pénurie, on doit donc observer comment va se dérouler la suite. Il faut voir jusqu’où on peut augmenter les prix, sans perdre le client français. »
La donne est différente à l’étranger, où le précieux nectar est vendu plus cher. Les États-Unis continuent de raffoler des bulles champenoises, tandis que les Britanniques et les Japonais ne sont pas en reste. Le champagne fait mieux que résister à l’international, mais le contexte peut changer la donne à tout moment. Maxime Toubart le sait : « Toutes les professions qui exportent sont dépendantes de ce qui se passe à l’étranger. On peut être en fragilité de ce côté-là, car on est très présent sur seulement cinq ou six marchés. Il y a des modèles de croissance à mieux exploiter, je pense aux pays d'Europe du Nord et d'Amérique latine, comme le Mexique ou le Brésil. »
Si l'on ajoute à cela l'objectif d'atteindre la neutralité carbone en 2050, les défis sont nombreux pour l'interprofession.
Simon KsiazenickiJusqu'à 250 % d'augmentation sur certaines factures
La dynamique se poursuit avec Still
Sous la houlette du coach belge, le Stade de Reims reste sur neuf matches sans défaite et affiche un visage bien plus séduisant. Ce week-end, face aux amateurs de Loon-Plage, en 32e de Coupe, les habituels remplaçants devront se mettre au diapason.
En arrachant un nul face à Lille (1-1), le week-end dernier, le Stade de Reims a réussi ce qu’il n’avait réalisé qu’une seule fois cette saison : revenir dans un match où il était mené. C’était à Strasbourg, le 21 août et à ce moment-là, le club marnais affichait un visage bien différent de celui d’aujourd’hui. Avec son nouvel entraîneur, Will Still, ce Reims-là dégage bien plus de confiance. « C’est très positif, surtout vu le contenu de l’adversité en face de nous, a savouré le technicien belge, après la rencontre. On a fait le dos rond par moment, mais on sait qu’un déplacement à Lille ce n’est jamais évident. Le collectif est venu sur le devant de la scène avec un remplaçant qui a marqué avec une passe décisive d’un remplaçant. » En l'occurrence Jens Cajuste, intermittent depuis le début de la saison, qui a permis d'étirer la série d'invin-
cibilité rémoise à neuf rencontres et de conserver une dynamique positive au sein d'un groupe qu'on sentait facilement touché par les vents contraires il y a encore quelques semaines.
Avec les récents retours de blessure du Suédois, mais aussi de Maxime Busi, Thomas Foket, Andreaw Gravillon et Kaj Sierhuis, le coach rémois peut compter sur un effectif bien plus complet que celui avec lequel a dû composer, pendant un an et demi, Oscar Garcia, pas épargné par les blessures et les suspensions. Les habituels remplaçants auront à nouveau leur carte à jouer, ce week-end, lors de l'entrée en lice du Stade de Reims en Coupe de France, et l'occasion sera belle pour Still de reposer ses cadres et d'impliquer ceux qui rongent leur frein.
Pour ce 32e de finale, le sort a dévolu aux Rémois le club de Loon-Plage, pensionnaire de Régionale 1, soit la sixième division française. Après sept tours franchis loin de la petite commune du Nord, les hommes de Laurent Cosyn recevront, pour la première fois cette saison, dans leur enceinte de 1 346 places qui devrait être garnie de rouge et de bleu. Déjà bien lancés avec cette reprise anticipée en raison de la Coupe du Monde, les Rémois ne devraient pas connaître de retard à l'allumage, comme ce put être le cas dans le passé lors de ce premier tour de Coupe qui ouvre habituellement l'année. Une éli-
80 supporters rémois dans le Nord
Pour son entrée en lice en Coupe de France, le Stade de Reims affrontera les amateurs de Loon-Plage dans leur stade Marcel-Rosseel de 1 346 places. L'enceinte de cette commune nordiste de 6 000 habitants sera pleine, le président du club Franck Milliot ayant même reçu près de 5 000 demandes, selon « La Voix du Nord » ! Côté Rémois, les fans seront peu nombreux puisque seulement 80 places ont été accordées au Groupement officiel des
du Stade de Reims et aux Ultrem 1995.
Thomas Andrieux, n'a jamais vraiment semblé inquiet, même quand début novembre, son équipe végétait en milieu de tableau. Pas épargné par les blessures, à l'image actuellement du meneur Mathis Keita, absent depuis la mi-décembre pour une durée de six semaines, l'entraîneur du Champagne Basket a, comme ses joueurs, su faire le dos rond et se construire dans la difficulté.
Si la confiance est revenue progressivement, il semble que le succès acquis le 9 décembre à Angers (93-81), qui restait sur 29 victoires consécutives à domicile, a été décisif. Dans la foulée, l'union marnaise a d'ailleurs réussi ses premiers pas à l'Arena de Reims, disposant d'Antibes (70-58), alors leader de la Pro B devant plus de 4 000 spectateurs. Depuis ces deux probants succès, le Champagne Basket a certes chuté sur le parquet de Boulazac (91-87), mais aussi signé deux nouvelles victoires pour conclure en beauté 2022, à Quimper (77-70) et face à Saint-Vallier (103-84). Grâce à ce très joli mois de décembre, Thomas Andrieux et ses joueurs se sont rapprochés du haut du classement, partageant la 5e place du classement avec leurs homologues de Lille. Une ascension qu'ils ont bien l'intention de poursuivre en ce début d'année, à l'occasion de la réception de Vichy-Clermont, actuel 3e, avec une seule victoire de mieux au compteur que le club champenois.
Markis Jackson et ses coéquipiers débutent 2023 par la réception de Vichy‐Clermont à Reims. © Teddy Picaudé.
4 Champagne Basket - Vichy-Clermont, mardi 10 janvier, à 20 h, au complexe René-Tys, Reims.
Basket-ball LF2 : l'Américaine Townsend en renfort
Toujours englué dans la seconde moitié du classement, le Champagne Basket féminin a profité de la pause de Noël pour modifier son effectif. L’Estonienne Mailis Pokk (1,86 m, 40 ans) est partie et l’Américaine Jill Townsend (1,80 m, 24 ans) est arrivée. Un choix justifié par la coach Aurélie Lopez : « Nous avons besoin de créativité et d’efficacité offensive. Jill une joueuse polyvalente avec de belles qualités physiques qui va nous amener de l’impact offensif et défensif. » Formée à l’université de Gonzaga, la poste 1/2 arrive en provenance des Osnabrueck Panthers (Allemagne). Actuellement 9e sur 12, les Pétillantes se déplacent samedi 7 janvier sur le parquet de la Tronche Meylan (5e).
mination précoce serait une première anicroche dans l'ère Will Still. Simon Ksiazenicki 4 Loon-Plage - Reims, dimanche 8 janvier, à 15 h, stade Marcel-Rosseel et sur Bein Sports Max 5Châlons au fil des siècles et des arts
Les Beaux-arts de Châlons retracent, à travers les collections muséales et des œuvres confiées par plusieurs partenaires, l'histoire locale du néolithique jusqu'aux temps modernes. Pièce maîtresse de l'exposition : la topka, un agrès circassien conçu par l'acrobate Vasil Tasevski, ancien étudiant du Cnac.
Difficile de résumer l'exposition visible au musée des Beaux-arts tant elle mêle les époques, les œuvres et les sujets abordés. Intitulée « Du silex à la topka », elle réunit les collections des musées, des archives municipales et départementales, de l'historien passionné de cirque Pascal Jacob et de Valérie Fratellini, héritière de la dynastie circassienne du même nom. Les visiteurs peuvent contempler une pléiade de trésors, souvent dévoilés pour la première fois, au fil d'un parcours chronologique agrémenté de découvertes archéologiques et d'objets emblématiques qui retracent la migration et l'évolution des peuples sur le territoire châlonnais. « Ces aquarelles sont la reconstitution d'une tombe à char retrouvée près de la porte Sainte-Croix en 1904, illustre
Agenda
SPECTACLES
VENDREDI 6 JANVIER THÉÂTRE
BORDERLINE(S) INVESTIGATION #2
Ovationnée à Châlons l’an passé, la compagnie Vertical Détour dévoile les nouveaux résultats du Groupe de recherche et d’action en limitologie (prononcer Gral). Absurde et hilarant !
À 20 h 30, la Comète - Tarifs : de 6 à 24 euros Infos : la-comete.fr.
SAMEDI 7 JANVIER
CIRQUE ET MUSIQUE - NUIT POSTHUME
Le Palc laisse carte blanche à La Générale Posthume pour cette soirée inédite faite de cirque, de chants et de concerts, d’expositions et autres expérimentations artistiques...
À 19 h 30, salle Rive gauche – Tarif unique : 5 euros Infos : lepalc.fr.
MARDI 10 ET MERCREDI 11 JANVIER
CIRQUE – OUT OF CHAOS
La compagnie australienne Gravity & Other Myths partage une création haletante pour huit interprètes où se rencontrent arts du cirque et de la danse.
À 20 h 30, la Comète - Tarifs : de 6 à 24 euros Infos : la-comete.fr.
VENDREDI 20 JANVIER
BALLET – LE LAC DES CYGNES
L’oeuvre de Tchaïkovski revisitée par The Ukrainian National Ballet of Odessa, dans un décor somptueux.
À 20 h, Capitole en Champagne – Tarifs : de 26 à 48 euros Infos : lecapitole-en-champagne.fr.
JUSQU’AU JEUDI 26 JANVIER
MAGIE – ILLUSIONS
Le temps fort Illusions, consacré à la magie nouvelle, revient avec six créations surprenantes pour petit et grands.
Jusqu’au 26 janvier, la Comète – Tarif unique : 10 euros (6 euros pour les moins de 12 ans) - Infos : la-comete.fr.
Clémentine Lemire, la directrice des musées municipaux. Et voici le cheval dit « de Pogny », découvert sous des terrassements. On ne sait pas grand-chose du contexte. Peut-être existet-il un lien avec Épone, la déesse gauloise des chevaux. On aimerait lancer un programme d'études sur cet objet pour le dater et l'authentifier. » Comme lui, d'autres pépites exposées laissent planer le mystère quant à leurs origines. Mais beaucoup racontent « la petite et la grande Histoire » à travers les siècles : manuscrits anciens, bijoux et outils de l'époque mérovingienne, éléments sculptés typiques de
CONCERTS
SAMEDI 7 JANVIER
ANNÉES 80 – PIERRICK SANDERSON
Les plus grands tubes des 80’s revisités pour l’occasion.
À partir de 20 h 30, Shop & Bières Sacobri Accès libre.
JEUDI 19 JANVIER
LE BOEUF BY DD AU SACOBRI
Le bassiste DD invite les musiciens du coin à un boeuf convivial et expérimental. Ambiance rock et impros garanties.
À partir de 20 h 30, Shop & Bières Sacobri Accès libre.
CONFÉRENCES
SAMEDI 7 JANVIER
L’OEUVRE D’ALBERTO GIACOMETTI
L’association Art Vivant propose, avec Clément Vincent, une conférence-débat sur le parcours et l’oeuvre du peintre, sculpteur et graveur suisse Alberto Giacometti.
À 15 h, salle de Malte
Gratuit, sur inscription : art.vivant51@orange.fr.
MERCREDI 11 JANVIER
UNE OEUVRE, UN CAFÉ
Pendant leur pause méridienne, les visiteurs peuvent découvrir une oeuvre du musée puis échanger leurs impressions autour d’un thé ou d’un café.
À 13 h 15, musée des Beaux-arts
Gratuit - Réservations conseillées au 03 26 69 38 53.
CINÉMA
SAMEDI 14 JANVIER
CINÉ-DÉBAT - NOS FRANGINS
Le film de Rachid Bouchareb, qui revient sur la mort de Malik Oussekine et Abdel Benyahia suite à des violences policières en décembre 1986, suivi d’un échange avec la Licra.
À 20 h 15, cinéma de la Comète Tarifs habituels - Contact : cinema@la-comete.fr.
l'architecture médiévale, estampes et gravures du XVIIIe siècle, etc. « Ce portrait d'Henri IV nous rappelle l'allégeance de Châlons au roi, poursuit la guide. Cette ville fut longtemps une ville de garnison. Les vastes camps de manœuvres dont elle disposait ont ensuite permis aux grandes communautés de cirque de s'installer. » Un peu plus loin, une affiche atteste de la présence, en 1902 à Châlons, du cirque Barnum & Bailey. « Il rassemblait des dizaines de wagons et plusieurs centaines de chevaux ! Et en 1905, la troupe du Buffalo Bill Wild West Show prenait ses quartiers sous le chapiteau Amar. Les
S PECTACLEdocuments d'archives font état d'une fraude à la billetterie pour ce spectacle et démontrent l'importante logistique qu'impliquaient de telles manifestations, comme par exemple les contrôles réalisés sur 456 chevaux par les services vétérinaires pour prévenir l'épidémie de fièvre équine qui sévissait à l'époque. » Autres souvenirs circassiens : des costumes originaux ayant appartenu à la famille Fratellini et des photographies immortalisant le talent et la complicité de cette lignée d'artistes. Confiée au musée par le Centre national des arts du cirque (Cnac) pour l'occasion, la topka (traduire « balle » du macédonien) de Vasil Tasevski devrait en intriguer plus d'un. D'autant qu'il est possible de la toucher et même d'en éprouver les mouvements de balancier. « Les agents se sont bien amusés en l'installant, sourit Clémentine Lemire. Elle mesure 2,20 mètres de haut et 1,37 mètre de large. C'est un agrès inédit fait d'acier dur, non démontable, fabriqué par Vasil à Montpellier avant qu'il rejoigne le Cnac. » L'acrobate-ingénieur partagera les coulisses de cette création en février, lors d'ateliers insolites au musée.
Sonia Legendre4 Du silex à la topka, jusqu'au 3 avril au musée des Beaux-arts et d'archéologie de Châlons Visible tous les jours sauf le mardi Tarif : 4 euros – Infos : chalonsenchampagne.fr.
Valérie Damidot bientôt à Mourmelon
Révélée dès 1995 dans plusieurs émissions télévisées, notamment « D&co » du groupe M6, Valérie Damidot a conquis son public grâce à ses astuces en matière de marouflage, son âme de bricoleuse du dimanche et surtout sa bonne humeur communicative. L'ancienne présentatrice possède bien d'autres cordes à son arc et a mis ses talents de danseuse, chanteuse, cuisinière ou encore actrice au service du petit écran, pour le plus grand bonheur de ses fans. Il y a bientôt un an, elle dévoilait son premier seule-en-scène baptisé « Valérie Damidot s'expose » et écrit par ses soins, avec la complicité du metteur en scène Eric Théobald. On y retrouve toute la gouaille, l'humour et l'énergie qui la caractérisent, ainsi que des morceaux choisis, parfois intimes, de sa vie. Ses souvenirs d'enfance à Argenteuil ou de vacances familiales en Espagne par exemple, ses premiers pas à la télévision, son rapport aux régimes, etc. Mieux, elle associe les spectateurs à cette introspection multicolore ponctuée de cascades, de sessions karaoké et de surprises en tout genre. De quoi se marrer et s'évader, loin de la morosité ambiante et des petits tracas du quotidien.
4 Valérie Damidot s'expose, vendredi 27 janvier à 20 h 30, centre culturel Napoléon III de Mourmelon-leGrand - Tarif : 15 euros (5 euros pour les moins de 12 ans) – Infos et billetterie : mourmelonlegrand.fr.
L'art de dépasser les frontières de la gravité
Le collectif australien Gravity & Other Myths s'impose comme une référence sur la scène internationale du cirque contemporain et cumule les distinctions depuis son avènement, il y a une douzaine d'années, pour la virtuosité et l'audace de ses créations. Dernière en date : Out of Chaos, née au printemps 2019 à Adélaïde et sacrée meilleur spectacle de théâtre physique par le Prix Helpmann. Elle réunit au plateau huit interprètes soudés, aussi doués pour les acrobaties - au sol comme dans les airs - que les mouvements chorégraphiés et les tableaux métaphoriques. Ensemble, dans un rapport de proximité grisant tissé avec le public, ils jonglent entre les rythmes tantôt lancinants, tantôt effrénés, pour mieux repousser les lois de la physique et explorer des thématiques chères à Darcy Grant, directeur artistique de la compagnie. La naissance, la mort, l'instinct de vie, l'impulsion. Et si leurs prouesses circassiennes suscitent forcément l'exaltation, elles sont également autant de tremplins pour interroger notre (in)conscient. Les scènes de chaos et d'équilibre parfait s'enchaînent, s'opposent et se répondent, tout en nourrissant les convictions intimes de chacun au service d'une réflexion commune. Ou quand les arts du cirque et de la danse deviennent le reflet d'une société, des rapports humains qui nous (re)lient les uns aux autres, de notre relation au monde. Galvanisant !
Sonia Legendre4 Out of Chaos, mardi 10 et mercredi 11 janvier à 20 h 30, la Comète – Tarifs : de 6 à 24 euros (pass cirque à 30 euros avec les spectacles du Cnac et du Palc) – Infos : la-comete.fr.
MEGA CGR MAJESTIC
2 Rue A. Fresnel - Châlons Du vendredi 6 au mardi 10 janvier 2023
AVATAR : LA VOIE DE L'EAU Tous les jours : 10h30 | 21h00
AVATAR : LA VOIE DE L'EAU - 3D Tous les jours : 14h00 | 16h00 | 18h00 | 20h00
BLACK PANTHER : WAKANDA FOREVER
Sam, Dim : 19h45 Ven, Lun, Mar : 10h30 | 19h45
CET ETE LA Tous les jours : 11h00 | 14h00 | 16h00 | 18h00 | 20h00
CHOEUR DE ROCKERS Tous les jours sauf Dim : 11h00 | 13h30 | 15h30 | 17h30 | 19h05 Dim : 15h30 | 17h30 | 19h05
ENZO LE CROCO Sam, Dim : 11h00
ERNEST ET CELESTINE LE VOYAGE
EN CHARABIE Sam, Dim : 11h00
I WANNA DANCE WITH SOMEBODY
Dim, Lun, Mar : 20h10 Ven, Sam : 20h10 | 21h40
LA GUERRE DES LULUS Dim : 13h40
LE CHAT POTTE 2 : LA DERNIERE QUETE
Sam : 11h00 | 13h45 | 15h50 | 18h00 Dim : 11h00 | 13h45 | 15h50
LE PETIT PIAF Mar : 11h00 | 14h05 | 16h00 Ven : 11h00 | 14h05 | 18h00 Dim : 18h00 Lun : 11h00 | 14h05 | 16h00 | 18h00
LE ROYAUME DES ETOILES Sam, Dim : 14h05
LE TORRENT Ven : 15h50 Lun : 13h45 Mar : 11h00 | 18h00
M3GAN Tous les jours : 13h45 | 15h50 | 18h00 | 20h05 | 22h10
MAESTRO(S) Sam, Dim : 15h20 | 17h15 Ven, Lun, Mar : 11h00 | 13h30 | 15h20 | 17h15
MANGER AUTREMENT, MAIS COMMENT ?
CONFERENCE Dim : 11h00
MON HEROINE Lun : 11h00 Ven : 11h00 | 13h45
Mar : 13h40
NOVEMBRE Tous les jours : 22h00
OPERATION GRIZZLI Sam, Dim : 11h00 | 13h30
TEMPETE Tous les jours : 11h00 | 13h40 | 15h50 | 18h00 | 20h15
TIRAILLEURS Tous les jours sauf Dim : 11h00 | 13h50 | 15h50 | 17h50 | 20h00 | 22h00 Dim : 11h00 | 13h30 | 15h50 | 17h50 | 20h00 | 22h00
VIOLENT NIGHT Dim, Lun, Mar : 21h45
LA COMÈTE
5 Rue des Fripiers - Châlons
Du vendredi 6 au jeudi 12 janvier 2023
GODLAND
: VOYAGE EN CHARABIE - DÈS 6 ANS Sam 7 : 16h Dim 8 : 16h. Ciné quiz Mer 11 : 16h
NOS RENDEZ-VOUS CINÉ-RENCONTRE
LA GÉNÉRALE Lun 9 : 20h15. Séance suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Valentine Varela.
CINÉ-COMÈTE CLUB
THE TRUMAN SHOW VOST Jeu 12 : 20h15. Séance suivie d’une rencontre avec Antoine Desrues, journaliste cinéma.
E VÉNEMENT – S ALLE R IVEGAUCHEUne nuit blanche pour transcender la vie
Révélée sur le plateau de la salle Rive gauche avec sa première création, « L'Hiver Rude », La Générale Posthume, compagnie circassienne déjantée fondée par Elvis Buczkowski et Bambou Monnet, revient à Châlons pour y concocter un événement aussi inédit qu'inouï. Et pour cause, cette « Nuit Posthume » résulte d'une carte blanche que leur confie le Palc, pôle national cirque. Idéal pour amplifier le champ des possibles. Ni un spectacle, ni un concert à part entière, le rendez-vous proposera au public de piocher parmi une pléiade de choses à voir, à écouter ou à tester, selon ses aspirations du moment : chants médiévaux aux paroles impayables, concours d'équilibre sur trapèze, expositions de dessins, d'installations plastiques ou de photos cyanotypes, danse libre, medley de RnB, etc. « On a conçu cette soirée comme un kaléidoscope, éclaire Bambou. Un moment festif et partagé, pour rire et profiter. On prévoit également une machine à pop-corn, une grande boom, des transats pour se poser et une tombola avec des lots vraiment sympa à gagner. Notamment un slip brodé à l'effigie de la compagnie. » Pour que la fête soit belle, le duo a ramené dans ses valises près d'une centaine de costumes et s'associe à huit potes-circassiens-clowns rencontrés sur les bancs de différentes écoles. Cerise sur le gâteau, le dessinateur Jean Chauvelot, déjà présent lors du festival Furies l'an passé, croque actuellement en BD les préparatifs et immortalisera en live la fameuse nuit. « L'idée, c'est d'accueillir les gens comme à la maison et de les chouchouter, glissent les artistes. Qu'ils viennent avec l'esprit léger, on s'occupe du reste. » D'ores et déjà, le collectif planche sur d'autres projets, qui promettent eux aussi de déménager.
S.L4 Nuit Posthume, samedi 7 janvier à partir de 19 h 30, salle Rive gauche (15 rue de Fagnières) Tarif unique : 5 euros – Infos et réservations : lepalc.fr.
C ONCERT - L E M ILLESIUML'adieu de Michel Sardou passera aussi par Épernay
Peu d’artistes peuvent se permettre de faire leurs adieux à la scène musicale, d'y revenir cinq années plus tard à 75 ans passés et de voir la billetterie prise d’assaut dès l’annonce de son ouverture. C’est le cas de Michel Sardou, qui avait présenté sa tournée de 2018 comme la dernière, mais qui remontera finalement sur scène, en 2023 et 2024, avec « Je me souviens d'un adieu ». En novembre dernier, cette annonce avait suscité un engouement considérable, puisque 100 000 billets avaient été vendus en seulement 8 heures, des zéniths et des grandes salles affichant rapidement complets, comme l’Arena de Reims. Les Marnais qui n’ont pas pu obtenir leur précieux sésame pourront néanmoins se consoler à Épernay puisque Le Millesium également accueillera, comme en 2013 et 2018, Michel Sardou. Le concert aura lieu le 31 janvier 2024, soit deux mois seulement après son passage dans la cité des sacres, une rareté depuis que ces deux salles sont en concurrence. Il reste encore des places pour la soirée sparnacienne, principalement en carré or (119 €) et en catégorie 1 (95 €), les moins onéreuses n’étant plus qu’une poignée encore disponibles. Le prix à payer pour assister à la (dernière ?) tournée d’adieu d’un monstre sacré de la chanson française...
Illusions, une autre idée de la magie
Depuis sa création en 2016, l'événement Illusions, consacré à la magie nouvelle, surprend petits et grands – près de 2 000 lors des précédentes éditions - grâce aux expériences qu'il donne à partager. Et à leur diversité. Car le propre de la magie, c'est de s'inviter sans crier gare un peu partout et de s'accorder avec brio à d'autres approches artistiques. Le cinéma bien sûr, mais aussi le cirque, la danse, la marionnette, la musique, etc. Pas moins de six créations et rencontres sont programmées à la Comète jusqu'à la fin du mois, dans des univers variés, tous plus fascinants les uns que les autres. Parmi elles, les sessions de close-up (ou magie rapprochée) orchestrées sur la scène du théâtre par les artistes, au plus près du pu blic, et l'univers burlesque du magicien-circassien Félix Didou, maître dans l'art de courir après son ombre. Les spectateurs pourront également tenter de percer les mystères des ho logrammes en compagnie de Marc Rigaud, visionner des pépites de Georges Méliès revi sitées grâce au collectif musical Solange, apprendre les ficelles de la triche avec la cartomancienne anglaise Laura London ou encore explorer le Jardin Parallèle et ses ba lades chimériques, importées de Reims pour l'occasion. Certes, la manipulation d'objets, voire de l'esprit, les effets techniques et autres trucs ou astuces dont ces spécialistes ont le secret permettent de créer l'illusion. Mais leurs inventions ne sauraient exister sans une bonne dose de magie, pourvu que l'on se laisse porter et émerveiller par l'instant présent.
Sonia Legendre4 Illusions, jusqu'au 26 janvier à la Comète, Châlons. Tarif unique : 10 euros (6 euros pour les moins de 12 ans). Infos : la-comete.fr.
C ULTURELes musées rémois gratuits jusqu'à la fin de l'hiver
Du 2 janvier au 31 mars inclus, la ville de Reims expérimente la gratuité dans les musées SaintRemi, de la Reddition, Hôtel Le Vergeur-Maison Hugues Kraft, Fort de la Pompelle et la chapelle Foujita (dont les visites sont réservées aux groupes pendant cette période). La municipalité souhaite apprécier les effets de cette mesure sur le niveau de fréquentation, ainsi que sur la typologie des publics visitant les musées. Cette gratuité des entrées dans les parcours permanents des musées s’adresse plus particulièrement aux Rémois afin de les encourager à venir les découvrir. Elle s’inscrit dans la politique culturelle de la ville, notamment dans l’objectif de favoriser la culture pour tous et partout. Pour information, entre janvier et mars 2022, 9 984 personnes se sont rendues dans les musées municipaux, pour un montant de recettes de billetterie de 18 967 €. Cette expérimentation s’appuie sur l’expérience fructueuse de la sortie des confinements et des restrictions sanitaires. La gratuité d’accès aux musées municipaux pour les visiteurs en juillet et août 2020, puis 2021, a en effet contribué au rebond du nombre de visiteurs, supérieur aux étés précédents, malgré la forte diminution du nombre de touristes étrangers.
L’horoscope Météo
Votre partenaire aura besoin de votre présence et vous éprouverez une certaine pression. Vous devrez malgré tout lui réserver plus de temps pour le ou la rassurer.
L'embellie espérée viendra dissiper la couverture nuageuse qui planait dans votre ciel depuis longtemps. Les astres vous soutiendront dans vos actions. Restez positif(ve) !
Sur le plan personnel, vous pourrez explorer de nouvelles opportunités et développer vos capacités en relevant de nouveaux défis. Vous aurez tout le soutien de votre entourage.
C’est une semaine de défi : il faudra être plus structuré(e) et plus rigoureux(se). Vous devrez réaménager votre emploi du temps. Sachez prendre les bonnes décisions.
Une semaine à rebondissements vous attend : vous irez du connu à l’inconnu le cœur battant. Coté affectif, laissez le temps au temps et privilégiez surtout le dialogue.
Mieux communiquer avec les autres sera votre objectif pour cette semaine. Votre nature introvertie devra laisser place à une personne plus ouverte et plus souriante.
BALANCE du 23.09 au 22.10
Certains changements seront stressants. Cultivez donc plus la légèreté et le lâcherprise afin de dissiper ainsi ces petits soucis d’ordre psychosomatique qui vous limitent.
SCORPION du 23.10 au 22.11
Vous aurez le soutien de votre partenaire, mais vous devez communiquer avec plus de tact. Essayez de passer plus de temps ensemble et tout ira pour le mieux.
SAGITTAIRE du 23.11 au 22.12
Belle semaine en perspective. Profitez-en pour réaliser vos envies et consolider vos acquis. Professionnellement, ce ne sera pas de tout repos, mais vous en ressortirez plus fort(e).
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01
Une semaine où vous aurez de quoi vous enthousiasmer tant les astres vous seront favorables. Coté vie professionnelle, vous assumerez de nouvelles responsabilités.
VERSEAU du 21.01 au 19.02
Au programme de cette semaine, de belles rencontres vous permettront de vous sentir épanoui(e). Votre vie sociale bouillonnera, votre soif de renouveau et d'affection sera comblée.
POISSONS du 20.02 au 20.03
Cette semaine, les témoignages de reconnaissance vous donneront confiance et le cran de viser haut. Coté affectif, consacrez plus de temps à votre vie familiale, cela sera payant !
Benoît MelvhilleQualité de l’air
La CLCV vous informe
Travaux prévus dans le bail
Dans un contrat de location, les parties peuvent convenir que le locataire réalisera certains travaux, moyennant une réduction de loyer. Dans ce cas, une clause du bail doit prévoir précisément la nature de ces travaux et les modalités d’imputation de leur coût sur le loyer (durée, dédommagement en cas de départ anticipé du locataire…). Cette clause n’est valable que si le logement est décent. Les travaux ne peuvent concerner que l’entretien du logement (peinture, tapisserie…) et non le gros œuvre. Le bailleur peut se faire préciser si les entreprises sont librement choisies par le locataire ou s’il doit valider préalablement les devis.
CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com