Appel à la grève jeudi 19 janvier
Alors que la Première ministre, Elisabeth Borne, a présenté, mardi, les orientations de la réforme des retraites, qui prévoit notamment de supprimer les régimes spéciaux et de repousser l’âge de départ à 64 ans, huit syndicats ont annoncé une journée de mobilisation pour le jeudi 19 janvier. C’est assez rare pour être souligné, la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’Unsa, Solidaires et la FSU, ainsi que tous les partis de gauche, ont appelé à une journée de grève et de manifestation. Reims, Châlons et Épernay devraient être concernées par ce mouvement social.
La Trèfle mythique de Cabu rejoindra bientôt Châlons
Elle célèbre son centenaire cette année, mais n'a rien perdu de sa splendeur d'origine ! Déjà visible lors de l'inauguration de la Duduchothèque en 2018, la fameuse Citroën Trèfle que conduisait et chérissait Cabu depuis 1959, date à laquelle il en était devenu l'heureux propriétaire, sera bientôt de retour à Châlons, ville natale du regretté dessinateur. Sa sœur et son frère, MarieThérèse et Michel Cabut, ainsi que sa veuve, Véronique Brachet-Cabut, ont en effet décidé de confier cette voiture collector à la municipalité. Elle s'installera au printemps dans la cour de la Duduchothèque et accueillera les visiteurs qui viendront découvrir la nouvelle exposition consacrée à l'oeuvre de Cabu.
La peste de « La petite maison dans la prairie » bientôt sur scène près de Reims
La comédienne américaine Alison Arngrim, alias Nellie Oleson dans la série culte « La petite maison dans la prairie », poursuit depuis 2006 sa carrière en France, avec des spectacles humoristiques avec son ami français Patrick Loubatière, auteur et metteur en scène. En mars, le duo sera en tournée avec son nouveau show intitulé « Nellie Oleson allume les années 80 », promettant « deux heures d'humour, de musique, de nostalgie et de convivialité ». Et comme toujours, il ne sera programmé que dans des petites communes. Six dates sont prévues, dont l'une à Villeneuve-sur-Aisne, située à 30 km au Nord de Reims. Infos et réservations : 07 67 81 25 79.
La vieillesse au pouvoir
Ce devait être la grande transformation du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, une réforme si populaire que le président de la République avait décidé de l’abroger avant même qu'elle ait entamé le long tunnel parlementaire, pour ne pas ajouter de la crispation à l’inquiétude née de la pandémie de coronavirus. La retraite par points abandonnée, une nouvelle mouture vient d’être présentée par la xPremière ministre, Elisabeth Borne, qui entend lancer le quinquennat avec cette grande réforme. Il en va de la survie de notre système, selon l’exécutif, alors même que celui-ci est actuellement à l’équilibre et devrait être en léger déficit d’ici 10 à 15 ans, puis repartir à l’équilibre. Si elle n’est pas totalement économique, cette réforme ne serait-elle donc pas idéologique ? « Nous vivons plus longtemps, il faut travailler plus longtemps », entend-on de la bouche de ses thuriféraires. C’est déjà le cas, puisque les réformes de 2010 et 2014 ont déjà augmenté l’âge légal et la durée de cotisation. Celles-ci n’ont même pas encore été soldées qu’on souhaite y ajouter des années supplémentaires, alors que l’espérance de vie, elle, n'a pas augmenté aussi vite. Le sens de l’histoire ne serait-il pas de se servir des progrès technologiques, des gains de productivité et de la création massive de richesses pour travailler moins ? Certains le font déjà, mais contre leur gré : le taux d'emploi des seniors (entre 55 et 64 ans) n’atteint ainsi que 56 %. Alors, à quoi bon leur demander de cotiser deux ans de plus... D’autant que travailler plus longtemps n’a pas les mêmes conséquences pour tous : un quart des hommes parmi les 5 % les plus pauvres sont déjà décédés à 62 ans, contre un peu plus de 5 % des plus aisés. Surtout, cette réforme continue de dorloter un système conçu pour les babyboomers, portés par un monde d'après-guerre en croissance. Cette génération qui détient presque l’ensemble du patrimoine immobilier, qui dispose d'un revenu moyen supérieur aux actifs et qui touche aujourd’hui deux fois ce qu'elle a cotisé pendant sa vie active. Est-ce un hasard si les retraités votent majoritairement pour Emmanuel Macron ?
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Parution le
M ÉDIATHÈQUES
Le retour aux abonnements payants pose questions
Cette nouvelle année s'accompagne de deux évolutions tarifaires dans le réseau des médiathèques châlonnaises : l'abonnement passe à 20 euros pour les usagers hors agglomération et l'accès à l'Octolab coûte 18 euros pour tous.
Le retour à l'abonnement payant pour accéder aux services des trois médiathèques de Châlons – emprunt de documents et de liseuses, utilisation du matériel informatique sur place une heure par jour, impressions, formations et animations - ne concerne que les plus de 18 ans domiciliés en dehors de l'agglomération. Mais il n'a pas échappé aux élus de l'opposition qui militent par ailleurs pour la gratuité des musées, à laquelle se refuse la majorité. « C'est petit et désolant, déplore le conseiller municipal et communautaire Dominique Vatel (PCF). Quel est l'objectif de revenir à l'abonnement payant, sinon d'éloigner encore davantage les citoyens des médiathèques ? Ce n'est pas raisonnable et ça ne va rien rapporter à la collectivité. » Fin 2022, sur les 7 123 abonnés à Pompidou, Diderot et Gulliver, 907 ne résidaient ni à Châlons, ni dans l'une des communes de l'agglo. Parmi eux, 482 ont plus de 18 ans et devront donc s'affranchir du nouveau tarif en vigueur, établi à 20 euros par an. L'équivalent, potentiellement, d'environ 9 600 euros de recettes supplémentaires annuelles pour la mairie. « On se situe autour de 8 000 euros du côté des musées, précise l'élu socialiste Rudy Namur. Une fois de plus, la ville fait des économies de bouts de chandelle en tapant sur les usagers. Elle se dit sans doute qu'il ne s'agit pas de ses électeurs puisqu'ils sont hors agglomération, mais elle oublie que ces administrés se rendent à Châlons pour le travail, les courses, la culture, etc. » D'autres augmentations ont été actées pour plusieurs services municipaux et intercommunaux (lire l'Hebdo du vendredi 6 janvier). Argument principal des collectivités pour les justifier : elles sont plus faibles que l'inflation. « Ça reste des augmentations pour le porte-monnaie des Châlonnais, dont le taux de pauvreté est déjà supérieur à la moyenne nationale. »
moyennant un manque à gagner de 26 000 euros pour son budget. Elle a aussi élargi ses horaires d'ouverture dès 2018 (deux dimanches aprèsmidi par mois et deux heures de plus chaque vendredi jusqu'à 20 h) pour une dépense annuelle estimée à 56 000 euros. Une décision motivée, à l'époque, par les propositions du rapport Orsenna sur les bibliothèques et par les aides de l'Etat allouées, via les Directions régionales des affaires culturelles (Drac), pour les mettre en œuvre. Trois ans durant, la Drac a ainsi financé cette mesure à hauteur de 70 %. Aujourd'hui, la gratuité demeure pour les habitants de Châlons Agglo.
20 personnes en moyenne le vendredi soir à Pompidou
Quant à la gratuité pour tous, l'élue estime qu'elle doit être « ciblée, occasionnelle, mais pas permanente et totale. Elle ne doit pas devenir un gadget rassurant à l'heure de l'immédiateté de la consommation de culture. On souhaite aussi responsabiliser les lecteurs et rendre plus viable le
renouvellement des documents empruntés. N'oublions pas qu'il est tout à fait possible d'aller dans les médiathèques et d'y consulter des documents sans abonnement. »
Même logique pour la cotisation de 18 euros par an qui s'applique désormais à l'Octolab (ou laboratoire de fabrication en 3D) de Diderot. Et à tous les usagers, cette fois. « Les fablabs du 111 et de l'Ensam sont également payants, dixit Emmanuelle Guillaume. On a veillé à s'inscrire en complémentarité et dans la même fourchette de tarifs. C'est un nouveau service qu'on propose. S'il est payant, c'est principalement pour financer les consommables utilisés pour les impressions en 3D, dans la limite de trois réalisations par mois. » Puis de réfuter un lien quelconque avec l'envolée des prix de l'énergie, d'autant que Pompidou est raccordée au réseau de chaleur urbain, et les trois bibliothèques assujetties au plan de sobriété mis en œuvre localement. « Plus globalement, on s'aligne sur le fonctionnement de collectivités de strate équivalente telles que Troyes, CharlevilleMézières ou encore Epernay. » Une question d'équité territoriale.
Sonia LegendreEn 2019, la ville décidait de rendre gratuit, pour tous les publics, l'accès aux trois établissements,
La médiathèque Diderot vivra !
L'expérimentation des créneaux élargis, elle, s'est terminée en milieu d'année dernière. « L'idée, c'était de toucher davantage de publics, rappelle l'adjointe au maire en charge de la culture, Emmanuelle Guillaume. Les chiffres ne font pas état d'une augmentation de la fréquentation sur le dimanche et le vendredi. Ils montrent même un déclin du nombre d'utilisateurs. » En 2021, en moyenne, Pompidou a accueilli 20 personnes sur le créneau du vendredi, contre 57 en 2018. « Pour les dimanches, nous sommes passés de 194 personnes en 2018 à 95 en 2021. Ce dispositif n'était pas suffisamment en phase avec les habitudes des usagers. La bibliothèque éphémère à Châlons plage pendant l'été, en revanche, a très bien fonctionné. On l'a donc maintenue. »
Envisagée en 2017, mais largement contestée par les usagers et les élus de l'opposition municipale à l'époque, la fermeture de la médiathèque Denis-Diderot semble définitivement écartée. « On compte sur cette notion de réseau, même si chaque établissement a son identité, explique Emmanuelle Guillaume. Notre objectif, c'est de continuer à développer l'offre de services et d'animations dans les trois médiathèques, en phase avec les bassins de vie sur lesquels elles sont implantées. » Aucune réorganisation spécifique en interne n'est à l'ordre du jour, selon l'élue.
En chiffres
• 50 agents municipaux travaillent au sein des trois médiathèques, l'équivalent de 48,9 ETP en 2022, soit deux de plus qu'en 2019 (un conseiller numérique et un animateur pour le fablab).
• 7 123 abonnés au 31 décembre 2022, soit environ 10 % de la population résidant sur l'agglomération, dont 4 559 Châlonnais(es) et 1 657 habitants des autres communes.
• 907 abonnés habitant hors agglomération, dont 425 mineurs pour qui l'abonnement reste gratuit.
2023, année optimiste !
À l'heure des traditionnelles cérémonies de vœux, les forces vives de Châlons ont rappelé leur volonté commune d'avancer ensemble en 2023 pour dynamiser le territoire. Résolution n°1 : garder la positive attitude.
Cette année encore, l'Union commerciale, industrielle et artisanale (UCIA) d'un côté, la Ville et l'Agglomération de Châlons de l'autre, ont fait cérémonie de vœux à part. Mais force est de constater que les discours de ces trois acteurs avaient en commun l'optimisme.
Tradition oblige, les élus des collectivités ont dressé, non sans une pointe de contentement, la liste des projets enfin aboutis sur le territoire, tout en se projetant vers l'avenir et les prochains défis. En premier lieu ceux de la sobriété énergétique et de la protection de l'environnement. « 15 000 arbres ont été plantés depuis le début du mandat, a rappelé le maire, Benoist Apparu. On ne les plante pas pour faire joli, mais pour
capter le carbone et le séquestrer dans le sol. » Le président de Châlons Agglo, Jacques Jesson, est revenu quant à lui sur l'atlas de la biodiversité et sur l'appel à manifestation d'intérêt lancé pour encourager les projets environnementaux innovants et durables.
Autre satisfaction châlonnaise, la reconversion des friches militaires laissées à l'abandon suite au départ de l'armée. « Sur environ 145 hectares de friches, nous en avons déjà reconverti près de 70 %, soit pour des développements immobiliers, du tertiaire ou des projets autour de l'énergie renouvelable », estime Jacques Jesson. La transformation de l'ancien quartier Chanzy-Forgeot se poursuit et devrait encore faire grimper ce taux.
Au chapitre des bonnes résolutions, le président de l'UCIA-Les Vitrines, Ludovic Vachet, a annoncé la couleur : « On ne va pas dire ce qu'on fait, mais plutôt ce qu'on ne fera pas. Notre Union a vécu une année riche et intense. Ce sont ces moments de convivialité que nous cultivons à dessein et c'est sur cette même dynamique que nous enclenchons 2023. » Son astuce face à l'envolée des prix de l'énergie ? « Consommer l'énergie la moins chère et renou-
Une nouvelle formation pour in&ma
velable à volonté : l'optimisme. On nous dit que les crises plombent le pouvoir d'achat des Français et menacent nos entreprises. On nous annonce des coupures de courant et de gaz. Ce n'est pas nier la réalité que de penser que les choses s'amélioreront. Ayons déjà confiance en nous ! » Puis d'énumérer les bonnes nouvelles : « Le chômage baisse, le nombre d'apprentis n'a jamais été aussi élevé et notre territoire, qui a perdu ses régiments et son statut de capitale régionale, s'en sort plutôt bien avec de belles pers-
Morceaux choisis des cérémonies
pectives à venir. » Même lorsqu'il évoque la multiplication des travaux au centre-ville et leurs répercussions sur les commerçants, lui y compris, Ludovic Vachet garde la positive attitude. « Projetons-nous dans douze mois et imaginons que le cœur de ville rénové fera revenir les consommateurs. » Ça promet pour les vœux de 2024.
Sonia LegendreCe sont deux petites semaines dans ce qui pourrait être le pays idéal, à environ 800 mètres d'ici », Ludovic Vachet, fan de la Foire de Châlons.
l «
l « Je ne voudrais pas faire rougir son commissaire général, mais il sait tout l'émerveillement que j'ai eu à découvrir la Foire », Henri Prévost, préfet de la Marne, fan également.
l « On s'est fait copieusement engueulé pendant les travaux. On a même dû bloquer la sortie de la préfecture.
On va bientôt passer à la Rive gauche, n'y allez pas trop ! » Benoist Apparu, évoquant la construction du réseau de chaleur et la suite du chantier.
l « Tu m'avais dit : on fait un petit truc sympa entre copains... Ça fait du monde ! », Hervé Sanchez, président de la Chambre d'agriculture de la Marne (qui présentait ses vœux aux côtés de l'UCIA) à Ludovic Vachet. l « On profitera des vœux 2024 pour inaugurer l'îlot Notre-Dame », Benoist Apparu, confiant quant au respect du calendrier de cette requalification.
bientôt une nouvelle formation en alternance de niveau Bac + 5 intitulée « Manager des achats et de la supply chain » (Masc). Ce diplôme reconnu par l'Etat équivaut à un cursus de deux ans réalisé à 73 % en entreprise et 27 % à l'école. Il s'adresse aux candidats ayant validé un Bac + 3 (ou titre de niveau 6) et vise à former les futurs cadres du management industriel dans différents secteurs : achat, approvisionnement, supply chain, etc. Infos : inema-sup.com.
Les marchés éco-solidaires reviennent dès dimanche
Depuis plus d'un an, les marchés éco-solidaires initiés par l'association Engagements partagés et ses partenaires, toujours plus nombreux, essaiment dans les quartiers de Châlons et différentes communes de l'agglomération. Objectif : aider les personnes dans le besoin en leur proposant des denrées invendues (pain,
fruits, légumes, viande, etc.) à tarif préférentiel, en lien avec les commerçants. Prochains rendez-vous ce dimanche 15 janvier à 15 h 30 devant la bibliothèque Diderot, puis le 29 janvier au quartier Orléans, le 12 février avenue Patton (marché spécial étudiants) et le 26 février à la Bidée.
Matinée d'échanges sur l'orientation post-bac
La Fédération châlonnaise des conseils de parents d'élèves (FCPE) et ses partenaires invitent les lycéens et leurs parents à une nouvelle matinée d'échanges et d'informations sur l'orientation post-bac. Samedi 21 janvier dès 9 h 45 à l'auditorium de la bibliothèque Pompidou. Gratuit, inscriptions obligatoires sur fcpe51000.fr ou par mail : contact.fcpe51000@gmail.com.
Grâce à un partenariat avec la Chambre de commerce et d'industrie de Normandie, le campus in&ma (ex-Institut de promotion industrielle) de Châlons proposera« Ayons déjà confiance en nous ! »
L'espace Gisèle Halimi sur de bons rails
La venue à Châlons d'Isabelle Lonvis-Rome, ministre déléguée à l'Egalité, était l'occasion d'évoquer l'espace départemental Gisèle Halimi et l'un de ses premiers projets : un van itinérant pour aller à la rencontre des femmes, victimes ou non de violences, aux quatre coins de la Marne.
Pour avoir été magistrate et présidente de plusieurs cours d'assises pendant une trentaine d'années, Isabelle LonvisRome, ministre déléguée en charge de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Egalité des chances, sait la dure réalité des violences conjugales et intrafamiliales.
« J'ai trop souvent constaté le passage à l'acte et trop souvent jugé des féminicides, a-t-elle déclaré lors de sa visite à Châlons le vendredi 6 janvier, dans les locaux du Centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) de la Marne. D'où la nécessité de l'éducation, dès le plus jeune âge, à la sexualité, mais aussi au respect de l'autre et à la culture de l'égalité. Je mesure également l'importance des violences psychologiques et la notion d'emprise sur les victimes.
Je souhaite promouvoir leur protection intégrale, en les accompagnant tout au long de leur cheminement. » Le pack « nouveau départ », expérimenté à partir de ce mois de janvier, y contribuera. Objectif : aider les victimes à quitter leur domicile et faciliter leur prise en charge, en lien avec les CIDFF, les acteurs sociaux et de la justice. C'est d'ailleurs sur ce principe de synergie que s'est
construit l'espace Gisèle Halimi, présenté par ses différents partenaires à la ministre pour l'occasion. « Les statuts de cette association sont déposés et en cours de signature, précise Jennyfer Picoury, présidente du tribunal judiciaire de Châlons et du Conseil départemental de l'accès au droit (CDAD). Pour l'heure, elle est hébergée par le CIDFF. Mais nous aimerions créer des antennes dans le département, notamment sur les secteurs ruraux, à plus long terme. »
Une recherche de local pourrait aboutir sur le bassin vitryat et parallèlement, les instigateurs peaufinent leur projet de van itinérant, un concept déjà éprouvé dans l’Essonne et dans l'Orne, que salue la ministre. « On sait qu'environ 40 % des violences sont commises en milieu rural, estime-t-elle. C'est un outil à développer. » Il vise à créer davantage de proximité entre les femmes, victimes ou non de violences, et les interlocuteurs qui peuvent les informer sur l'ensemble de leurs droits et les orienter. « La question de la mobilité des femmes est prégnante dans la Marne, dixit Karine Bonne, directrice du CIDFF. Avec ce véhicule, on ira à la rencontre de celles qui n'osent pas pousser la porte de telle institution ou de tel organisme. » Et ce, dans des domaines aussi variés que la formation, l'emploi, la santé, la vie familiale, les finances, le soutien psychologique, l'aide juridique, etc.
Reste à trouver un véhicule adapté à ces missions, qui puisse accueillir le public à son bord, s'équiper d'un support de documentation et sillonner le département. Une enveloppe d'environ 50 000 euros sera consacrée à son achat et au salaire du référent qui l'encadrera, sous réserve que la demande de financement auprès de l'Etat soit acceptée. « Nous devrions avoir une réponse en mars. » Peut-être le 8, journée internationale des droits des femmes.
LegendreEmmaüs rouvrira sa friperie après trois mois de travaux
Faute d'avoir trouvé un nouvel espace pour y installer sa boutique solidaire de vêtements, la communauté Emmaüs se lance dans la rénovation de son local historique, chemin du Perthuis à Châlons. Réouverture du magasin espérée en mai.
Implantée depuis 2014 chemin du Perthuis, la friperie solidaire d'Emmaüs Châlons-Courtisols a dû baisser le rideau de ce local en juillet dernier. En cause, l'impossibilité d'y recevoir le grand public en toute sécurité, vétusté des lieux oblige : l'électricité n'est clairement plus aux normes et l'eau s'infiltre par le toit en cas de fortes pluies. Mais les devis réalisés à l'époque pour entreprendre les travaux nécessaires ont vite découragé le conseil d'administration. « Il nous fallait 170 000 euros
TTC pour l'ensemble du chantier, rappelle Jean-Luc Molet, directeur et fondateur de la communauté. La deuxième option, c'était de trouver un autre local suffisamment grand pour accueillir la friperie. » Soit environ 200 m2, moyennant un loyer raisonnable. « Mission quasi impossible, déplore le référent. Les prix sont exorbitants pour une telle surface à Châlons. Ici, on dispose d'un espace appréciable, accessible et à proximité du centre-ville, sachant qu'on est déjà propriétaire. On a donc fait le choix de rester. » Les travaux, eux, demeurent indispensables. Ils débuteront aux alentours du 20 janvier pour une durée d'au moins trois mois. Et Emmaüs a revu sa copie de sorte à pouvoir financer sur ses fonds propres la facture finale. « On arrive sur une enveloppe globale de 80 000 euros. On privilégie la reprise de l'électricité et la sécurité pour l'accueil du public, tout en rognant sur d'autres choses. » La réfection du carrelage par exemple, et l'agencement du magasin, que
l'équipe réalisera elle-même avec l'aide des compagnons, des bénévoles « et de tous ceux qui souhaiteront nous épauler. Le plan de financement des travaux s'étalera sur deux ans, peut-être trois. On nous a souvent sollicités depuis la fermeture de notre boutique de vêtements cet été. On espère que la clientèle sera au rendez-vous pour nous soutenir lors de sa réouverture, idéalement au mois de mai. » Déjà limitées ces six derniers mois du fait de l'inoccupation du local historique, les charges qui incombent à la communauté devraient le rester. « On ne pourra de toute façon pas le
chauffer, annonce Jean-Luc Molet. Il nous faudra aussi fermer la cyclerie et l'atelier de réparation des vélos pendant les travaux, mais ça rouvrira sans doute avant la friperie. » Avec une satisfaction, et non des moindres : l'emploi créé en 2019 pour confier à Sandra Mirandel la gestion de cette boutique se voit préserver.
Sonia LegendreUne
Après une première candidature qui n'a pas abouti, Châlons Agglo rejoignait cet été les 47 territoires retenus – dont seulement trois dans le Grand Est – par l'Office français de la biodiversité (OFB) pour élaborer un « atlas de la biodiversité ». D'ici novembre 2024, date à laquelle elle rendra sa copie, la collectivité mettra en œuvre différentes étapes de travail, en lien avec ses partenaires (bureaux d'études, institutions spécialisées et autres associations environnementales) et les 46 communes qu'elle réunit. Point de départ : un inventaire de l'existant en matière de biodiversité, espèces et habitats naturels confondus, dont découleront plusieurs études ciblées de la faune et la flore locales, un diagnostic cartographié puis un plan d'actions dédié à protéger et à développer la biodiversité sur l'ensemble du territoire. « L'enjeu est primordial, lorsqu'on sait que 28 % des espèces sont actuellement menacées et que 35 % des zones humides ont disparu depuis 1970, dixit Xavier Coulmier, du service Environnement de Châlons Agglo. L'objectif, c'est aussi d'associer les citoyens à cette démarche pour faire en sorte qu'ils se l'approprient. » En participant à des inventaires par exemple, ou en répondant à des enquêtes. « Nous avons recruté une apprentie en Master qui coordonnera la construction de l'atlas, en alternance pendant un an puis en CDD la seconde année. » Le budget prévisionnel nécessaire à la création dudit document, sur lequel pourront ensuite s'appuyer les communes, s'élève à 265 000 euros. Dont 200 000 euros subventionnés par l'OFB et 65 000 par l'agglomération.
EN BREF
Changement de présidence pour la Jeune chambre économique
Depuis son élection le 5 janvier, un « nouveau » duo est à la tête de la Jeune chambre économique de Châlons Agglo (prononcer JCE CA). Roxane Gaillard, 29 ans et déjà présidente l'an passé, assurera cette année les fonctions de trésorière et secrétaire de l'association. La présidence revient à Noémie Brisson, 36 ans, qui connaît, elle aussi, très bien cette structure pour l'avoir présidée en 2014. Parmi les objectifs de leur mandat : renforcer les actions de la JCE sur le territoire, notamment en matière d'emploi, et toucher davantage les jeunes actifs de 18 à 40 ans. L'équipe prévoit une rencontre conviviale ouverte à tous le jeudi 16 février à 18 h 30 au Tiffany, place de la République.
Infos : jcechalonsagglo.fr, chalonsagglo@jcef.asso.fr.
Des stages pour s'initier aux arts du cirque
Les prochains stages de l'école de cirque « Pourquoi pas nous », rattachée à l'association de gymnastique L'Espoir, se tiendront du 13 au 24 février et permettront aux plus jeunes (4-6 ans et 7-15 ans) de s'initier à plusieurs disciplines et agrès : acrobatie, fil de fer, monocycle, trapèze, jonglerie, etc. Le tout encadré par un éducateur diplômé et un artiste circassien.
Tarifs : de 50 à 90 euros. Inscriptions jusqu'au 8 février : gymespoirchalons.fr ou gym.espoir51@gmail.com.
Une randonnée nocturne à VTT
L'ASPTT VTT de Châlons organise, le samedi 28 janvier, une randonnée cycliste nocturne gratuite et ouverte à tous, à partir de 8 ans. Le parcours s'étendra sur 25 km le long du canal, en direction de Pogny. Rendez-vous pour un départ groupé à 17 h 30, parking du stade Saché (15, rue Jacques Duclos). Port du casque et éclairage obligatoires Infos : 06 27 91 47 36, james.alcon@wanadoo.fr.
Reims dans les starting-blocks
La cité des sacres accueille une nouvelle fois le départ du Rallye Monte-Carlo historique. Une épreuve automobile de régularité, réservée aux voitures d'avant 1982, au succès ininterrompu depuis plus 25 ans.
Quelques jours après la tenue du 91e rallye automobile de Monte-Carlo, manche du championnat du monde des rallyes de la FIA 2023 (WRC), c'est sa version « Historique », la 25e du nom, qui s'élancera depuis cinq grandes villes euro-
péennes, dont Reims, jeudi 26 janvier. La Cité des sacres est d'ailleurs la seule à ne pas avoir manqué une seule édition de cet événement, grâce au travail et à la passion des membres de l'association Reims Champagne Véhicules Historiques Sportifs (RCVHS). Une fidélité à l'épreuve qui n'a d'ailleurs rien d'une évidence. « C'est toujours un challenge de continuellement entretenir la flamme du rallye afin de faire face à la concurrence d'autres grandes villes françaises et européennes », a ainsi rappelé Alexis Boulain, nouveau président de l'association rémoise, saluant au passage son prédécesseur, Jean-Claude Leuvrey, « à qui Reims doit son amitié avec Monaco ».
Jeudi 26 janvier, à partir de 19 h, 105 équipages prendront donc la direction de la principauté depuis le départ organisé près des Halles du Boulingrin, tandis que des dizaines d'autres feront de même depuis Oslo, Londres, Bad-Homburg et Turin. Dès la veille, les premiers concurrents soumettront leurs bolides de légende aux habituelles vérifications techniques. Plébiscitée par le grand public, cette séquence se tiendra au Parc des expositions, mercredi 25 janvier à partir de 14 h 30 et jeudi 26 janvier à partir de 8 h 30. Tous les passionnés et curieux sont évidemment invités à venir librement regarder de plus près ces véhicules d'exception : uniquement des modèles ayant pris le départ d’un
De passage à Épernay
Monte-Carlo classique entre 1911 et 1982. Ce moment est aussi l'occasion parfaite de voir les pilotes et surtout d'échanger avec eux. Parmi les personnalités attendues, on peut citer Claude Andruet, double champion de France de Rallye, et Carlos Tavares, directeur général de Stellantis et grand habitué de l'événement. Pour les partants rémois, la route menant au sud de la France passera notamment par l'avenue de Champagne à Épernay et Vitry-le-
François. En revanche, le sympathique arrêt à Mailly-Champagne a été supprimé. « Cette année, les responsables monégasques ont pris la décision de laisser les participants libres d'emprunter la route de leur choix, à l'exception bien sûr de quelques points d'étapes obligatoires, pour rejoindre l'étape de concentration, explique le président de RCVHS, si bien qu'on ne pouvait pas garantir le passage des équipages dans la commune de la Montagne de Reims. »
J.DAprès la démission de Jean Rottner, le prochain chef du conseil régional sera élu par ses pairs, ce vendredi 13 janvier, à Metz. Sauf surprise, le maire d'Épernay Franck Leroy (Horizons), déjà intérimaire, devrait succéder à l'Alsacien.
On connaîtra ce vendredi 13 janvier, aux alentours de midi, le nom du nouveau président du conseil régional du Grand Est. Mais en raison de la configuration actuelle du conseil régional, il n'y a pas vraiment de suspense. En effet, il y a toutes les chances pour que Franck Leroy, premier vice-président de Jean Rottner et actuellement président intérimaire, succède à l'Alsacien. Le maire d'Épernay, encarté Horizons, fait pourtant partie de la majorité régionale intitulée « Les Républicains, Centristes et Indépendants » qui compte 94 élus et donc autant de voix probables pour l'élection de vendredi.
Le Marnais d'adoption pourra en plus compter sur le groupe « Centristes et Territoires » et ses 16 conseillers régionaux. « Nous avons décidé de voter pour la candidature de Franck Leroy, car il s’est engagé avec force et clarté pour la réélection du président de la République au printemps dernier et a soutenu de la même façon les candidats de la majorité présidentielle aux législatives, peut-on lire dans un communi-
qué de presse du groupe. Nous ne voterons pas pour une majorité, mais pour un homme qui a mené au cours des derniers mois des combats essentiels à nos côtés pour nos valeurs humanistes et européennes. » Les élus préviennent que « ce vote n'est pas un chèque en blanc » et qu'ils resteront un « groupe d’opposition vigilant, responsable et constructif » en raison de
« sujets de désaccords [...] nombreux et forts. » Le camp d'Emmanuel Macron s'apprête ainsi à disposer d'un président de région acquis à sa cause, mais avec des élus macronistes officiellement dans l'opposition...
Celui qui ne soutiendra pas Franck Leroy est son principal opposant, le conseiller régional du Rassemblement national Laurent Jacobelli. L'élu de l'Aube sera can-
didat à la succession de Jean Rottner. « Je dis à ceux qui veulent relancer le pouvoir d’achat, qui croient en la valeur travail, qui veulent agir pour la sécurité de nos concitoyens, qui veulent mettre fin au chaos dans les transports et qui préfèrent ouvrir des lycées plutôt que de les fermer : retrouvons-nous », a-t-il écrit dans un communiqué. Première force d'opposition avec 32 élus, le groupe « RN et apparentés » n'a néanmoins aucune chance de voir son candidat s'imposer.
En revanche, il n'y aura vraisemblablement pas de concurrent à gauche. Les groupes « Les Écologistes » et « La Gauche solidaire et écologiste », treize élus chacun, ont décidé de ne pas y aller. « Cette élection n’intervient pas à la suite d’une élection classique, mais d’une péripétie qui ne concerne que le groupe majoritaire, estime Éliane Romani, chef de file des écologistes. Qu’ils se débrouillent eux-mêmes. » Elle espère néanmoins faire entendre, lors de cette séance plénière de vendredi, sa voix et celle de Mickaël Weber, son homologue de gauche. « On veut exprimer des sujets d’inquiétude et on espère qu’on pourra le faire à la faveur de ce changement de président. Notamment réclamer un moratoire sur les lycées, car une dizaine d’établissements vont fermer dans le Grand Est, et sur l’hôpital, pour que le président fasse remonter l’état de détresse des soignants et des patients au plus haut sommet de l’État. »
Simon KsiazenickiLa réorganisation de La Poste inquiète à Épernay
Dans 68 villes de France, dont Épernay, La Poste va expérimenter une nouvelle organisation de la tournée des facteurs afin de s'adapter à la baisse des courriers. Les syndicats dénoncent la fin de la distribution quotidienne, la direction dément.
Le projet ne date pas d’hier, les inquiétudes non plus. C'est en septembre dernier que le groupe La Poste a annoncé une petite révolution avec la suppression, au 1er janvier 2023, du fameux timbre rouge qui servait à envoyer une lettre prioritaire. Depuis quelques jours, donc, celui-ci a été remplacé par une version dématérialisée, la « e-lettre rouge » qui peut désormais être réalisée sur le site internet de La Poste ou en bureau avant d’être imprimée dans le centre courrier le plus proche. Les timbres verts ont été conservés, mais les courriers sont à présent distribués en trois jours, contre deux auparavant. Pour justifier ce changement, La Poste argue que les volumes de distribution par tim-
P OLITIQUEbre rouge ont été divisés par 14 depuis 2008 et que de nombreux véhicules aériens et terrestres circulent ainsi en étant seulement à moitié remplis. « La Poste vient d'inventer l'e-mail à 1,49 €, ironise Christelle Tonneillier, secrétaire générale du syndicat CGT-FAPT de la Marne. Ce timbre dématérialisé exclut ceux qui sont en précarité numérique, en zone blanche ou qui n’ont pas les moyens de s’acheter du matériel informatique. »
Au moment de présenter ce changement majeur aux organisations syndicales, l’été dernier, celles-ci ont également été mises au courant d’une expérimentation qui allait être menée, à partir de mars, dans 68 villes afin de réorganiser les tournées de distribution de courrier. Dans la Marne, seule la ville d’Épernay, qui compte 115 agents postiers, est concernée. « Pour l’instant, on en est encore aux prémices, la direction d’Epernay ne semble pas connaître les tenants et les aboutissants de cette réorganisation en termes de condition de travail, d’emploi et de tournées », ajoute la postière châlonnaise. La communication de La Poste avance une explication : « Ces expérimentations concernent des organisations internes locales qui consistent à adapter la tournée du facteur en fonc-
Jean Rottner, une activité de conseil très lucrative
La démission de Jean Rottner au poste de président du conseil régional, afin de rejoindre le groupe de promotion immobilière Réalités, n’en finit plus de faire des remous. Ce n’est pas un secret, puisque la déclaration de l’ancien maire de Mulhouse est consultable sur le site de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), Jean Rottner a été rémunéré, entre 2019 et 2022, pour une activité de consultant, à hauteur de 150 000 €. Un poste occupé deux jours par mois. Cette gratification est venue s’ajouter aux 144 000 € dus à son mandat de président du Grand Est, aux 25 000 € au titre de président du Sivom (traitement des déchets de Mulhouse), aux 87 000 € en tant que premier adjoint au maire de Mulhouse et enfin aux 6 353 € au titre de conseiller communautaire. En revanche, ce que le journal « Dernières nouvelles d’Alsace » vient de révéler, c’est l’identité de cet employeur privé. D’octobre 2019 à mars 2022, Jean Rottner a ainsi officié comme consultant pour la société Adhoc d’Hugues Anselin, lequel copréside en parallèle Fursac, Anselin & Associés, un cabinet de recrutement de cadre pour le secteur public auquel a fait appel… le Grand Est. L’élu régional d’opposition du Rassemblement national, Laurent Jacobelli, qui cumule un poste de
député de la Moselle, a annoncé dans un communiqué de presse : « Tout ce que nous apprenons sur la fin de la carrière politique de Jean Rottner est accablant et peut poser un problème déontologique. J’alerte immédiatement la HATVP et vais contacter les associations anti-corruption, afin d’imaginer toutes actions possibles pour connaître la vérité. »
tion de la nature et de l’urgence des différents services à distribuer, sans conséquence pour les clients ni pour l’emploi des facteurs. Chaque facteur aura toujours sa tournée attribuée. Il n’est pas question de réduire le nombre de tournées et le nombre de facteurs. » Pour les syndicats, ce ne sont que « des éléments de langage ». « "Adapter la tournée du facteur en fonction de la nature et de l’urgence des différents services à distribuer", ça veut bien dire une diminution de la fréquence de passage. La Poste veut généraliser la mise en place de la distribution pilotée qui priorise le colis au détriment du courrier quotidien. Si vous ne recevez pas de colis, vous ne verrez votre facteur que deux fois pas semaine, avance Christelle Tonneillier. Sans timbre rouge, plus besoin de facteurs avec une tournée de quartier et un passage quotidien. » Selon les organisations syndicales, entre 15 000 et 24 000 tournées par an pourraient être supprimées au niveau national. « Il n’y a pas de licenciement sec à La Poste, mais il y aura sans doute des départs non remplacés ou des reclassements », s'inquiète la postière.
Le «
mal-être » des postiers
La direction de la communication Grand Est de La Poste l'assure : « Le facteur continuera à passer quotidiennement, 6 jours sur 7, au domicile des Français pour leur distribuer les lettres, les colis, les journaux et magazines et rendre les services de proximité comme le portage de repas ou de médicaments. La distribution 6 jours sur 7 est inscrite dans la loi. La Poste dément donc formellement la suppression des tournées quotidiennes du facteur. » Celle-ci reconnaît néanmoins réfléchir à des ajustements, afin de répondre à un contexte qui a changé. En 2008, 18 milliards de plis avaient été distribués durant l’année, alors qu’il n’y en a eu que 7 milliards, l’an passé. Le courrier en J+1 concernait également la majorité des envois, alors qu’il ne représenterait plus que 1,5% de la sacoche du facteur. L'entreprise assure que « toute adaptation se fera en concertation avec les postiers et les organisations syndicales ».
Simon KsiazenickiAfin d’augmenter son capital et répondre à l'ouverture à la concurrence du secteur en Europe, La Poste est devenue, en 2010, une société anonyme à capitaux publics, aujourd'hui détenue par la Caisse des dépôts (66 %) et l'État (34 %). Le groupe aux 35 milliards d’euros de chiffre d’affaires (dont 40 % réalisés à l’étranger) propose désormais bien d’autres services (téléphonie, immobilier, banque, assurance, services à la personne…) que la seule distribution de courrier. Selon la secrétaire générale du syndicat CGT-FAPT de la Marne, Christelle Tonneillier, cette mutation n’est pas sans conséquence. « Les facteurs ne se reconnaissent plus dans ce métier de proximité. Les pressions sont telles qu’ils n’arrivent plus à faire correctement leur travail, à savoir distribuer le courrier et satisfaire les usagers, qui sont devenus, pour la direction, des clients. » Avec la suppression du timbre rouge et la réorganisation de la distribution dans certaines villes, la syndicaliste craint pour les travailleurs du groupe. « Ça va engendrer un mal-être supplémentaire des postiers, car le service va se dégrader de plus en plus et ils ne s’y retrouveront plus. On sent les personnels à bout. Ceux qui sont en fin de carrière veulent partir en retraite ou en pré-retraite, mais il y a aussi beaucoup de jeunes qui demandent des ruptures conventionnelles. »
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Les bonnes résolutions du Stade de Reims
À l'occasion de la réception d'une équipe niçoise convalescente, dimanche après-midi, pour son dernier match de la phase aller, le club marnais a l'occasion d'étirer sa folle série d'invincibilité à douze matches.
L'entraîneur du Stade de Reims, Will Still, ne s'est pas caché après la victoire étriquée des siens sur la pelouse de l'AC Ajaccio (0-1), mercredi soir. « Ce n'était pas le plus beau match de l'histoire, pas notre meilleur contenu non plus », a déclaré le Belge, conscient que le but éclair signé Marshall Munetsi, dès la 3e minute, a modifié les plans de son équipe. « À notre décharge, c’est dur de marquer si tôt dans un match, parce que tu es un peu coincé entre deux chaises après. À savoir s'il faut attaquer ou gérer le match. » Face à des Corses balbutiants, les Rémois se sont contentés de la deuxième option, mais ils l'ont bien fait, n'hésitant pas à donner de leur personne. De fait, le technicien de 30 ans ne pouvait qu'être
satisfait de la fameuse « gestion des émotions » réussie et du non moins nécessaire « état d'esprit » affiché. « Il y a un mois ou deux, on aurait peutêtre pris un rouge ou un but évitable. C'est ce qu'on a réussi à corriger ce soir, c'est de nouveau une étape en plus dans le chemin qu'on parcourt. C'est intéressant et positif », a-t-il déclaré. Surtout, cette victoire permet d'étirer l'invincibilité des Rémois à dix matches de Ligue 1, sans compter la victoire du week-end passé en Coupe de France (lire par ailleurs).
Des Niçois ragaillardis
Une série étourdissante pour une équipe franchement hésitante en début de saison, qui a su rebondir et se forger un caractère au moment du départ d'Oscar Garcia. Yunis Abdelhamid et ses partenaires pourraient la prolonger ce dimanche, lors de la réception de Nice, une rencontre qui clôturera la phase aller du championnat. Les ambitieux Aiglons du groupe pétrolier britannique Ineos réalisent une saison bien en deçà de leurs espérances. L'entraîneur suisse Lucien Favre a fait les frais de ce mauvais exercice, ponctué par une défaite infamante en Coupe, face au Puy-en-Velay, pensionnaire de National. Avec Didier Digard à leur tête,
Coupe de France : cap sur les 16es
Les deux équipes du Stade de Reims ont réussi leur entrée en lice en Coupe de France. Samedi dernier, les Rémoises ont disposé du Paris FC sur un score fleuve (5-3), tandis que, le lendemain, leurs homologues masculins n’ont fait qu’une bouchée des amateurs de Loon-Plage, dans le Pas-de-Calais (0-7). En 16es de finale, les joueuses d’Amandine Miquel iront, le dimanche 29 janvier, à Soyaux, une équipe qu’elles affrontent régulièrement en Division 1. Avant cela, les joueurs de Will Still se déplaceront en Vendée pour affronter Les Herbiers (N2), le 21 samedi janvier.
D1F : Reims - Montpellier, match au sommet
Victorieuses de leur match de Coupe de France (lire par ailleurs), les joueuses du Stade de Reims retrouveront le championnat de Division 1 lors d'un déplacement à Montpellier, ce samedi 14 janvier, à 13 h 45, qui pourrait changer la face de leur saison. Sixièmes, les Champenoises ont l’occasion de dépasser leur adversaire en cas de victoire et s'installer dans les hauteurs du classement.
Le Champagne Basket en appel
Après sa défaite face à Vichy-Clermont, Châlons-Reims doit immédiatement rebondir sur le parquet de Saint-Chamond, vendredi soir, pour rester à portée de tir du podium.
La belle série de succès glanés pendant les fêtes est déjà oubliée. Le Champagne Basket s'est totalement loupé, mardi soir à domicile, à l'occasion de son premier match de l'année face à Vichy-Clermont (3e). Dans un complexe René-Tys peu garni, les joueurs entraînés par Thomas Andrieux ont complètement raté leur entame de match (38-55, 20'). « On ne peut pas commencer une rencontre avec aussi peu d'intensité », s'est ainsi excusé Vincent Vent (15 points et 9 rebonds en 24 minutes). Le pivot champenois et ses partenaires ont bien tenté de réagir, mais trop tardivement. Le score final de 89-81 en faveur des visiteurs ne dit ainsi pas tout de la domination qu'ils ont su imprimer sur le match. « On termine à moins 8, mais je n'ai aucun regret, car Vichy-Clermont mérité largement sa victoire », a assuré de son côté un Thomas Andrieux, passablement énervé contre ses protégés. On n’y était pas dans l'approche, ni dans l'attitude, ni dans l'aspect défensif ». Si la coupure de 15 jours sans compétition peut être un facteur d'explication, le coach ne voit, lui,
« aucune excuse » justifiant une telle prestation. Durant cette sale soirée, on retiendra tout de même la belle performance de l'Américain Marquis Jackson (25 points, dont 6 sur 11 à 3 points, et 6 passes décisives en 32 minutes) et la première sortie prometteuse de Samir Gbetkom. Débarqué quelques jours seulement avant la rencontre, l'international Camerounais (24 ans, 1,91 m) a montré de belles qualités de vitesse et de percussion (9 points en 16 minutes). Peu importe ses bons débuts, il a eu droit, comme tous
les autres joueurs, dès le lendemain, à une séance d'entraînement au lieu de la journée de récupération initialement prévue. « Au moins, on sera fatigué pour quelque chose », a justifié le coach. Une manière aussi de préparer au mieux le déplacement à Saint-Chamond (13e), programmé dès ce vendredi. Face à la meilleure attaque de Pro B, qui vient de gagner à Denain (99-85), les Champenois ont une revanche à prendre et un bon coup à jouer. Cette équipe présente en effet la particularité de rencontrer de grandes difficul-
tés à domicile. Sur ses terres, elle n'a remporté que deux succès, en tout début de saison, et reste depuis sur une série quatre défaites de rang.
Julien Debant4 Saint-Chamond - Champagne Basket, vendredi 13 janvier, à 20 h 30, à Saint-Chamond.
Prochain match à domicile, Champagne BasketDenain, vendredi 27 janvier, à 20 h, à Châlons.
Basket-ball LF2 : confirmer l'embellie face à Chartres
En déplacement sur le parquet de la TroncheMeylan, face à une formation privée de sa meilleure marqueuse, Aurore Pautou, le Champagne Basket féminin n'a pas manqué l'occasion d'engranger une précieuse victoire. Mieux, elles y ont mis la manière, s'imposant sur le score de 86 à 66, grâce notamment à la performance XXL de Maaja Bratka (30 points). Pour son premier match sous ses nouvelles couleurs, l'Américaine Jill Townsend a marqué 7 points. L'année 2023 parfaitement lancée, les Pétillantes (9es) tenteront de confirmer ce samedi 14 janvier à la maison (coup d'envoi à 20 h à René-Tys), à l'occasion de la réception de leurs homologues de Chartres (4es). En cas de succès, elles reviendraient à hauteur de leurs adversaires du soir.
les Niçois n'ont fait qu'une bouchée de Montpellier (6-1), mercredi soir, l'ancien joueur du Paris SG ayant fait des choix d'homme qui se sont révélés payants. Vrai sursaut ou spasme cadavérique ? Réponse ce dimanche, à Delaune. Simon Ksiazenicki 4 Reims - Nice, dimanche 15 janvier, à 15 h, au stade Auguste-Delaune et sur Prime Video Yehvann Diouf et ses partenaires n'ont plus connu la défaite depuis dix matches en Ligue 1. © l'Hebdo du Vendredi F OOTBALL L1 (19 EJ.) : R EIMS (11 E ) - N ICE (10 E ) BASKET- BALL P RO B (15 EJ.) : S AINT-C HAMOND (13 E ) - C HAMPAGNE BASKET (6 E )L'homme qui jonglait plus vite que son ombre
Fondateur de la compagnie
L'Ombre, Félix Didou fait partie des jeunes talents qui portent un regard à la fois innovant et pluridisciplinaire sur la chose artistique. Il s'inscrit clairement dans le courant de la magie nouvelle, mais revendique aussi sa quête de complétude. En écrivant les spectacles qu'il interprète, comme c'est le cas pour « Un jour de neige », et en y intégrant différentes approches : théâtre, illusion, acrobatie et jonglerie. Il qualifie d'ailleurs celle qu'il explore de « gestuelle » et se joue des objets, de la gravité et du changement de rythme pour mieux la faire vivre. Ses matières de prédilection ? Le papier, pour sa capacité à se froisser, se déchirer, se rapiécer, et l'ombre, pour ce qu'elle représente dans l'imaginaire collectif et la façon dont elle échappe à notre perception de la réalité. Sur scène, Félix Didou incarne un homme confronté à la solitude, au temps qui passe, à la mémoire qui vacille. Mais très vite, son ombre le rattrape pour le tourmenter. Et plus l'artiste tente de la dompter, plus elle l'embarque avec elle vers une folie douce et étrange où les incertitudes sont reines. Certes, la prouesse visuelle et technique en épatera plus d'un. Il est aussi question dans ce spectacle de notre rapport au réel et de notre esprit critique. Deux notions subtilement abordées par d'autres créations programmées jusqu'au 26 janvier à la Comète dans le cadre d'Illusions, autour de la magie nouvelle.
Sonia LegendreDu grand show à Châlons en attendant le printemps
Si la venue à Châlons de l'humoriste Inès Reg, par ailleurs programmée à Reims, a été reportée puis tout bonnement annulée, d'autres temps forts ponctueront la salle du Capitole en janvier et en mars. Lancement des réjouissances avec l'indémodable Lac des cygnes de Tchaïkovski, revisité cette fois par The Ukrainian National Ballet of Odessa dans un univers haut en couleur (vendredi 20 janvier) et l'événement Gospel pour 100 voix (samedi 28 janvier), qui réunit les meilleurs interprètes de gospel du monde ainsi que des danseurs et des musiciens. Dans le même esprit, mais dans un tout autre registre musical, le collectif Celtic Legends (vendredi 3 mars) mêle danse et instruments traditionnels autour du répertoire irlandais, sous la direction artistique de Sean McCarthy et Jacintha Sharpe. Cinq autres rendez-vous sont également programmés jusqu'à fin mars. Le Festival mondial de la magie s'installera pour la première fois à Châlons (samedi 4 et dimanche 5 mars) et regroupera sur scène, deux heures durant, les magiciens les plus en vogue de la scène actuelle parmi lesquels Huang Zheng, Erwan Bodiou ou encore Alberto Giorgi. Dans la série des têtes d'affiche et des spectacles-hommages, enfin : Anesthésie générale, dernier one man show de Jérémy Ferrari (samedi 11 mars), The Sound of U2 (mercredi 15 mars), Bond Symphonique (dimanche 19 mars) puis Irish Celtic (mercredi 29 mars). L'humoriste et improvisateur Alban Ivanov est, lui aussi, d'ores et déjà annoncé sur les planches châlonnaises, mais il faudra patienter jusqu'en janvier 2024 pour le voir.
S.L4 Un jour de neige, mardi 17 janvier à 20 h 30 à la Comète, Châlons
Tarif unique : 10 euros (6 euros pour les moins de 12 ans) - Infos : la-comete.fr.
Agenda
SPECTACLES
SAMEDI 14 ET DIMANCHE 15 JANVIER
MAGIE – CLOSE-UP
Dans le cadre d’Illusions, plusieurs artistes magiciens partagent leurs numéros avec les spectateurs en toute intimité, sur la scène de la Comète.
À 15 h et 17 h, la Comète – Tarif unique : 10 euros Infos : la-comete.fr.
SAMEDI 14 JANVIER
THÉÂTRE CARITATIF – LES SARRYBIENS
La joyeuse troupe de théâtre présente ses dernières pièces pour la bonne cause. À 20 h, salle l’Epinette (avenue du Luxembourg à l’Epine)
Tarif : 15 euros (gratuit pour les moins de 12 ans).
MARDI 17 JANVIER
MAGIE – UN JOUR DE NEIGE
Maestro de la magie nouvelle et de la jongle gestuelle, Félix Didou joue une création haute en couleurs et en rebondissements.
À 20 h 30, la Comète – Tarif unique : 10 euros Infos : la-comete.fr.
JEUDI 19 JANVIER
MAGIE – DOUBLON
Illusions se poursuit avec le spectacle du magicien Marc Rigaud... et de son jumeau.
À 20 h 30, la Comète – Tarif unique : 10 euros Infos : la-comete.fr.
VENDREDI 20 JANVIER
BALLET – LE LAC DES CYGNES
L’oeuvre de Tchaïkovski revisitée par The Ukrainian National Ballet of Odessa, dans un décor somptueux.
À 20 h, Capitole en Champagne
Tarifs : de 26 à 48 euros
Infos : lecapitole-en-champagne.fr.
MARDI 24 JANVIER
CINÉ-CONCERT
MÉLIÈS DANS TOUS SES ÉTATS
Plusieurs courts-métrages de Georges Méliès ont inspiré le compositeur Bruno Angelini et ses complices musiciens et magiciens.
À 20 h 30, la Comète – Tarif unique : 10 euros - Infos : la-comete.fr.
CONCERTS
SAMEDI 14 JANVIER
PETITES SCÈNES MUSICALES À POMPIDOU Interludes en musique et au piano, avec la complicité du conservatoire.
À 14 h 30 et 16 h 30, bibliothèque Pompidou – Accès libre.
JEUDI 19 JANVIER
LE BOEUF BY DD AU SACOBRI
Chaque troisième jeudi du mois, le bassiste DD invite les musiciens du coin à un boeuf convivial et expérimental.
Ambiance rock et impros garanties.
À partir de 20 h 30, Shop & Bières Sacobri – Accès libre.
SAMEDI 28 JANVIER
REPAS-CONCERT
DEINOS MC + STEF + DJ DEZ
Un repas cuisiné par les jeunes qu’accompagne RESF, suivi des concerts survoltés de plusieurs artistes locaux pour soutenir les actions de Réseau éducation sans frontières.
À partir de 19 h, Cantine du 111 – Repas à prix libre (réservations : chalons.resf@gmail.com), concerts gratuits.
CONFÉRENCES
SAMEDI 21 JANVIER
LES RENDEZ-VOUS DE LA SACSAM
Prochaines thématiques abordées par les conférenciers de la Sacsam : les sociétés coopératives de consommation à Châlons (par Bruno Malthet) et le développement des mortiers en pierre dans la Marne (par Geert Verbrugghe). À partir de 14 h 30, salle de Malte – Entrée libre Infos : 03 26 66 39 97, academie.chalons.free.fr.
4 Infos : lecapitole-en-champagne.fr.
LOISIRS
JEUDI 19 JANVIER ATELIER AU MUSÉE
Une rencontre ludique autour de la topka, un agrès surprenant conçu par l’acrobate Vasil Tasevski, ancien du Cnac. À 18 h 30, musée des Beaux-arts A partir de 14 ans Gratuit, sur inscription au 03 26 69 38 53.
VENDREDI 20 JANVIER
TOURNOI DE BABY-FOOT
Des commerçants du centre-ville organisent un tournoi de baby-foot pour débuter l’année en beauté. À partir de 19 h 30, espace Solana – Tarif : 25 euros par personne Inscriptions chez Ludoptique, Vachet et The Red Fish Infos : page Facebook « 5 Prime + ».
CINÉMA
SAMEDI 14 JANVIER
CINÉ-DÉBAT - NOS FRANGINS
Projection du film de Rachid Bouchared, qui revient sur la mort de Malik Oussekine et Abdel Benyahia suite à des violences policières en décembre 1986, suivie d’un échange avec la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra).
À 20 h 15, cinéma de la Comète - Tarifs habituels Contact : cinema@la-comete.fr.
LUNDI 16 JANVIER
CINÉ-DÉBAT – PREMIÈRES URGENCES
Le réalisateur Eric Guéret propose une immersion dans le quotidien des internes et des soignants et échangera avec la salle à l’issue de la projection.
À 20 h 15, cinéma de la Comète Tarifs habituels
Contact : cinema@la-comete.fr.
Expositions
JUSQU’AU SAMEDI 14 JANVIER APPARITION
Les photographies de Clément Vincent, artiste touche-à-tout originaire de Châlons, illustrent joliment sa vision du temps et son rapport à l’instant présent.
Du lundi au samedi, Office de tourisme Accès libre.
DU LUNDI 16 AU SAMEDI 28 JANVIER
LA « T’EXPOSITION » DE JOËL VILLERS
Bien connu des Châlonnais pour ses rôles de figurant, l’émission de radio qu’il co-anime et ses dessins humoristiques, Joël Villers partage ses talents de peintre grâce à une vingtaine d’oeuvres surprenantes.
Du lundi au samedi, Office de tourisme Accès libre.
JUSQU’AU
SAMEDI 11 MARS
LES PRÉSIDENTS DE CABU
Environ 200 dessins de Cabu illustrent son génie et sa façon de dénoncer, toujours avec humour, les petits et grands travers des présidents de la République.
Du mercredi au samedi de 14 h à 18 h, Duduchothèque Accès libre.
JUSQU’AU LUNDI 3 AVRIL DU SILEX À LA TOPKA
Un voyage à travers 5 000 ans d’art et d’histoire en Champagne grâce aux collections muséales et à celles de Pascal Jacob et Marika Maymard, historiens du cirque reconnus au niveau international.
Tous les jours sauf le mardi, Musée des Beaux-arts Tarif : 4 euros.
C INÉ - DÉBAT – L A C OMÈTE
Soignant, la vocation du siècle ?
Adepte des films humanistes et engagés, le réalisateur Eric Guéret présentera à Châlons son documentaire Premières Urgences, fruit d'une immersion de six mois au cœur de l'hôpital public. Ou comment témoigner des difficultés que rencontrent les soignants, tout en saluant l'abnégation dont ils font preuve au quotidien.
Depuis trente ans, Eric Guéret s'attache à filmer les combats, victorieux pour la plupart, des femmes et des hommes dont il estime les parcours. Son leitmotiv : vivre plusieurs mois en immersion avec eux pour raconter leur quotidien de la façon la plus légitime et la plus juste possible. « Je m'attache aussi à l'utilité des films, explique-t-il. J'essaie de montrer les solutions avant les difficultés, comme pour donner du courage à ceux qui les traversent. » La lutte des salariés d'Ascoval pour sauver leur aciérie, la reconstruction des victimes des attentats du 13 novembre, ou encore la campagne contre le nucléaire menée par les équipes de Greenpeace sont autant de sujets abordés à travers ses documentaires. Il est également allé à la rencontre, au côté du Samu social, de femmes vivant à la rue, et travaille en ce moment avec un centre d'hébergement qui accueille les victimes de violences lorsqu'elles trouvent la force de quitter le domicile conjugal. « Ce sont toujours des expé-
E XPOSITION - O FFICE DE TOURISMEriences très fortes, même si certains films sont encore plus éprouvants que d'autres, concède le réalisateur. Premières Urgences raconte les difficultés des soignants et de l'hôpital, mais aussi tout ce que ce service public à de beau, de touchant et d'irremplaçable. Il reste en tension, en souffrance, et repose uniquement sur ces gens formidables, ceux qui ne sont pas encore partis. »
Pendant six mois, jours, nuits et week-ends compris, Eric Guéret a suivi les internes en stage aux urgences du centre hospitalier de Saint-Denis et leur évolution au sein de l'équipe, dans un contexte postcovid particulièrement tendu. « Sans occulter ce qui se joue actuellement, la réalité de leur quotidien, je pense qu'il faut parler de la vocation des étudiants et des jeunes médecins. Ces internes, tout comme le reste de l'équipe que j'ai beaucoup filmé, sont complémentaires et font preuve d'un engagement sans faille. On suit leurs moments de partage, parfois très durs, parfois
Joël Villers, peintre inspiré et inspirant
On le connaît pour les multiples rôles de figurant qu'il incarne, au petit comme au grand écran, et pour ses talents de dessinateur sous le pseudonyme Tex. Mais Joël Villers possède bien d'autres cordes artistiques à son arc. Grâce à une première exposition en solo, il partagera bientôt avec le grand public son appétence pour la peinture et toute la créativité que lui insuffle cette discipline. « J'ai eu le déclic il y a quelques années, raconte l'autodidacte passionné. A l'époque, j'ai demandé à Daniel Bigaré, un grand peintre châlonnais que je connaissais bien, de me donner des cours. Il m'a gentiment enguirlandé en me répondant : « Tu dessines déjà, tu peux tout à fait peindre. Tu ne vas pas te formater dans la théorie ! » Alors, je me suis lancé. » Une démarche qu'il considère d'abord comme personnelle, loin de l'approche académique et mercantile dont s'accompagne – trop – souvent l'art, et qu'il explore librement, sans a apriori ni contrainte imposée. « J'aime peindre à même le sol, toujours en musique. Je teste régulièrement différents matériaux et techniques pour obtenir du relief, de nouveaux effets. » Qu'elle soit étalée à la lingette ou lovée sur un collage fait de papier absorbant, la peinture devient un formidable vecteur de couleurs, d'émotions et de symboliques, pourvu qu'elles nourrissent l'imagination de Joël. « Et que le final me parle, souligne-t-il. Beaucoup de mes toiles sont abstraites. » Certaines s'inspirent joliment de la grotte de Lascaux, du suaire de Turin ou encore du portrait de Lionel Messi, quand d'autres proposent des voyages oniriques au cœur de la Voie lactée et des constellations. Toutes valent amplement le détour.
très drôles. » Les premières consultations, la gestion du matériel ou le casse-tête des lits qui manquent pour les patients, les doutes, la solidarité face à l'adversité, etc. « On ne peut pas mettre le spectateur en tension pendant une heure et demie sur de tels sujets, précise le cinéaste. Alors on alterne, on crée des ruptures de rythmes, d'émotions, de concentration. C'est tout l'art du montage. Pouvoir discuter avec le public après les projections, c'est très
Cinéma
MEGA CGR MAJESTIC
2 Rue A. Fresnel - Châlons
Du vendredi 13 au mardi 17 janvier 2023
AVATAR : LA VOIE DE L'EAU Tous les jours : 10h30 | 18h00
AVATAR : LA VOIE DE L'EAU - 3D Tous les jours : 14h00 | 16h00 | 20h00
BABYLON Dim : 18h00
BLACK PANTHER : WAKANDA FOREVER Tous les jours sauf Dim : 10h30 | 20h00 Dim : 10h30 | 21h30
CET ETE LA Tous les jours : 18h00
CHOEUR DE ROCKERS Sam : 11h00 | 13h50 Ven, Lun, Mar : 11h00 | 13h50 | 15h50 | 17h50
LE BAL DES LUCIOLES Sam, Dim, Mar : 11h00
LE CHAT POTTE 2 : LA DERNIERE QUETE Tous les jours sauf Dim : 11h00 | 13h45 | 15h45 Dim : 11h00 | 15h45
LE ROYAUME DES ETOILES Sam : 17h50
L'EMPRISE DU DEMON - VO Sam, Lun : 18h00 Dim : 20h00
L'EMPRISE DU DEMON Ven, Mar : 14h05 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Sam : 14h00 | 16h00 | 20h00 | 22h00 Dim : 14h00 | 16h00 | 18h00 | 22h00 Lun : 14h05 | 16h00 | 20h00 | 22h00
LES CYCLADES Tous les jours : 11h00 | 13h30 | 15h40 | 17h50 | 20h30
LES RASCALS Sam, Dim, Mar : 13h40 | 15h45 | 20h00 | 22h05 Ven, Lun : 11h00 | 13h40 | 15h45 | 20h00 | 22h05
M3GAN Sam, Dim : 17h50 | 20h00 | 22h10 Ven, Lun, Mar : 13h50 | 17h50 | 20h00 | 22h10
MAESTRO(S) Tous les jours : 11h00 | 18h05
OPERATION GRIZZLI Sam, Dim : 14h05 | 16h00 PATTIE ET LA COLERE DE POSEIDON Dim : 10h50 | 14h00
TEMPETE Tous les jours : 11h00 | 13h40 | 15h50 | 20h45
important. Les films sont faits pour créer du débat, échanger sur le fond. » Et celui-ci s'y prête parfaitement.
Sonia Legendre4 Premières Urgences, ciné-débat en présence du réalisateur Eric Guéret, lundi 16 janvier à 20 h 15, cinéma de la Comète Tarifs habituels Contact : cinema@la-comete.fr.
TIRAILLEURS Tous les jours : 11h05 | 13h45 | 15h50 | 17h50 | 19h50 | 22h00
VIOLENT NIGHT Tous les jours : 21h45
LA COMÈTE
5 Rue des Fripiers - Châlons
Du vendredi 13 au jeudi 19 janvier 2023
LE PARFUM VERT Ven 13 : 18h Dim 15 : 20h15
LES HUIT MONTAGNES VOST Ven 13 : 20h15 Dim 15 : 17h30
CARAVAGE VOST Sam 14 : 18h
GODLAND VOST Lun 16 : 17h
EN FAMILLE
ERNEST ET CÉLESTINE : VOYAGE EN CHARABIE - DÈS 6 ANS Sam 14 : 16h
MA VACHE ET MOI - DÈS 6 ANS Dim 15 : 16h
CINÉ-CONTE INSÉPARABLES - DÈS 4 ANS Mer 18 : 16h. Ciné-conte
NOS RENDEZ-VOUS
CINÉ-DÉBAT NOS FRANGINS Sam 14 : 20h15. Séance suivie d’un échange avec des représentants de la Licra Lun 16 : 14h30. Version SME
CINÉ-RENCONTRE PREMIÈRES URGENCES Lun 16 : 20h15. Séance suivie d’une rencontre avec le réalisateur Eric Guéret.
FESTIVAL TÉLÉRAMA
DU 18 AU 23 JANVIER 2023
Les meilleurs films de 2022 et deux films en avant-première, pour 4 la séance (avec le pass Télérama)
SANS FILTRE VOST Mer 18 : 17h30
AS BESTAS Mer 18 : 20h15
AUCUN OURS VOST Jeu 19 : 18h
EN CORPS Jeu 19 : 20h15
Le réalisateur Eric Guéret propose une immersion dans le quotidien des internes et des soignants. © Haut et Court« Les films sont faits pour créer du débat »
La 8e édition du festival des Bulles du Rire revient à Reims, mais aussi dans toute la région, jusqu’au 9 février. L’occasion pour le public de profiter d'une programmation généreuse.
Cela fait désormais huit ans que le festival fait rire le public du territoire rémois et ses alentours régionaux. Il faut dire que c’était son objectif originel. David Hardit, créateur des Bulles du Rire, se souvient : « À l’époque, je travaillais dans l’humour, comme producteur et metteur en scène, notamment auprès de Michaël Grégorio. Et j’ai eu envie de faire venir l’humour à Reims, dans un format condensé et récurrent, et de faire irradier ce format dans la région. Le festival est né comme ça. » Une générosité, donc, que l’homme, aujourd’hui également directeur du Royal Comedy Club, chérit tout particulièrement, n’hésitant pas à qualifier les Bulles de Rire de premier festival d’humour en France, au regard de la programmation et de la fréquentation. « Cette année, nous avons programmé 45 spectacles et nous présentons des artistes de grande renommée, mais aussi de jeunes humoristes, et ce passage de relais est très important pour nous », poursuit-il. En effet, auprès de Laura Laune, Booder, D’jal ou Manu Payet, qui affichent déjà complets, des artistes émergents partagent l’affiche, non sans une
Chiner
certaine fierté. « C’est déterminant, dans la carrière des nouvelles scènes, de faire partie d’un tel festival. Et j’observe une vraie cohésion entre les artistes : ça valorise l’expérience et surtout, pour nous qui organisons, c’est une réussite de constater que ce temps-fort s’organise dans la joie. » Cette huitième édition est d’ailleurs parrainée par Kev Adams. « C’est symbolique d’avoir son soutien. Sa participation reflète d’ailleurs parfaitement l’éthique du festival, puisqu’il jouera le 18 janvier à la salle Jean-Pierre Davot, à Bar-surAube… », poursuit David Hardit, heureux de présenter la nouveauté de cette édition : en plus du plus grand nombre d’artistes émergents, les Bulles de Rire proposent aussi au public de découvrir des spectacles en développement, des têtes d’affiche en rodage, à l’instar de Manu Payet. Et quel meilleur lieu que le Royal Comedy Club pour ces étapes de création ? « Cette nouvelle salle rémoise permet une intimité nouvelle avec les artistes. Nous programmons 22 spectacles là-bas cette année et c’est une promesse de beaux moments. » Car l’identité du festival, c’est bien de rassembler, dans une ambiance légère et familiale, autour du rire et de la désinvolture, sur des thématiques éclectiques. Et l’agenda s’ouvre jusqu’au 9 février : il est donc temps de prendre rendez-vous avec la détente décomplexée de l’humour.
A.C.
4 Les Bulles du Rire, jusqu’au 9 février, à Reims et dans la région. Programme complet : davidharditproductions.com
L’horoscope Météo
La semaine exigera de vous beaucoup d’engagement. Au travail, votre dynamisme se fera remarquer. Côté cœur, l'amour est au rendezvous, mais prenez garde aux malentendus.
Une délicieuse semaine, à priori pour tous les décans. On vous dira exactement ce que vous avez envie d'entendre. Côté finance, il va falloir redéfinir vos priorités en matière de budget.
Évitez de mélanger vie affective et professionnelle afin que tout soit à sa place ! Sur le plan relationnel, ne foncez pas trop la tête baissée, car la situation pourrait s’emballer.
Cette semaine, ce ne sera pas facile tous les jours. Alors, prenez le temps de vivre, et un vrai repos de temps à autre, car vous avez tendance au surmenage par trop de dispersion.
Le rythme auquel vous vivrez sera assez soutenu et ce n’est pas cette semaine qu’il va ralentir ! Attention à bien gérer votre stress et surtout les imprévus qui se présenteront.
C'est une période chargée qui se prépare. Votre volonté sera inébranlable, on ne pourra pas vous faire changer d'avis, et vous serez prêt(e) à en découdre si on vous contrarie.
BALANCE du 23.09 au 22.10
C’est une période où vous aurez intérêt à vous laisser surprendre par la vie. Les événements et les circonstances vous seront favorables alors, faites preuve d’ouverture d’esprit.
SCORPION du 23.10 au 22.11
Une semaine très importante, avec des choix à faire en toute lucidité, au-delà des apparences. Sur le plan affectif, la vie amoureuse se vivra sur une note rock'n'roll.
SAGITTAIRE du 23.11 au 22.12
Une semaine enchanteresse où vous ne risquez pas de vous ennuyer. Beaucoup de stress à prévoir, il faudra savoir souffler et ne pas vous laisser submerger par les événements.
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01
Vous continuerez sur votre bonne lancée et surtout si vous êtes du 1er décan. La semaine sera une période où vous vous sentirez libre et où vous saurez vous satisfaire de peu.
VERSEAU du 21.01 au 19.02
Les couples connaîtront un intense retour de flamme, tandis que les célibataires feront de belles rencontres. Il faudra ne pas aller trop vite en besogne, même si les événements vous y incitent.
POISSONS du 20.02 au 20.03
C'est une période chargée avec de nombreuses tâches à accomplir. Côté forme, accordez-vous des moments de détente, rien que pour vous, cela vous fera le plus grand bien.
Benoît MelvhilleQualité de l’air
La CLCV vous informe
Démarchage téléphonique
: une nouvelle réglementation
Depuis le 1er janvier 2023, les plateformes commerciales ne peuvent plus opérer de démarchage téléphonique avec des numéros débutant par 06 ou 07. Elles sont contraintes d'utiliser des numéros commençant par un préfixe bien précis, plus facile à identifier. Ces plateformes doivent désormais obligatoirement utiliser des numéros commençant par 0162, 0163, 0270, 0271, 0377, 0378, 0424, 0425, 0568, 0569, 0948, 0949 pour la France métropolitaine. A compter du 1er mars 2023, les plateformes téléphoniques n’auront l'autorisation d'appeler que du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 20h. Le démarchage téléphonique deviendra donc interdit les samedis, dimanches et jours fériés (article D. 223-9 Code de la Consommation).
CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com