À Châlons, les arbres poussent comme des champignons
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Des milliers de Châlonnais dans la rue p. 5 ÉFORMEDESRETRAITES
Des personnes malvoyantes se jettent à l'eau
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Du nouveau pour les médiathèques p. 6
C IRQUE
Rencontres insolites à Chanzy et au Musée
Depuis les années 90, près de 30 millions d'euros ont été investis par les collectivités dans la construction du boulevard périphérique de Châlons. Faute de financements suffisants pour sa dernière tranche, estimée à plus de 80 millions, ce chantier interminable pourrait ne jamais s'achever. p. 3
La prog des Moissons Rock presque complète
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Le plus grand festival de musique du Grand Est a dévoilé les premiers noms de la programmation de son édition 2023. C'est ainsi près d'une centaine d'artistes qui se relaieront durant les cinq jours du festival, du 16 au 20 août prochains à Charleville-Mézières. L'affiche promet en effet cinq jours de fête aux 125 000 spectateurs attendus : un DJ écossais iconique (Calvin Harris), des figures indémodables (The Chemical Brothers, Cypress Hill...), la crème de l’urbain francophone (Damso, Dinos, Hamza, Lomepal, PLK...), de l’électronique chic (Apashe, Honey Dijon...), une pop choc (Juliette Armanet, Fishbach…), des pogos made in France (Enhancer, Skip The Use...), de la techno comme à la parade (The Blessed Madonna, Skin on Skin...), du hip-hop à guitares (Bob Vylan, Scarlxrd, Train fantôme...), du loup solitaire (Ashnikko, 070 Shake...) ou en meute (High & Fines Herbes, Lithium…), des écuries punkrock-metal (Amyl and The Sniffers, Rise of the Northstar...) ou encore du reggae en couleurs (Biga Ranx...). Le casting complet est attendu fin mars.
Afin de promouvoir le derby entre le Stade de Reims et Troyes, qui aura lieu le dimanche 12 février au stade Auguste-Delaune, le club marnais a imaginé une campagne originale, déclinée sur les panneaux publicitaires de la ville.
Trois œuvres emblématiques ont été détournées pour mettre en scène une victoire rémoise sur leurs voisins aubois, avec la capture « À Reims, l'histoire continue de s'écrire ».
Ainsi, le tableau du sacre de Charles VII, peint par Jules-Eugène Lenepveu, devient « Cédric Fauré sacré roi de France après son retourné à la 94e face à Troyes » en 2012. On retrouve également l’Ange au sourire, ravi de la victoire des siens, ainsi que « La Marche des Ultrem », de retour triomphal après une victoire en terre troyenne. Une motivation supplémentaire pour les joueurs du Stade de Reims, qui n’ont battu Troyes qu’une seule fois lors des dix dernières confrontations ?
La 7e édition du festival Feminista (anciennement MIA3J) s'ouvrira du 4 au 9 juillet au grand Jard de Châlons. L'équipe de l'association Musiques sur la ville, qui porte ce projet dédié à la création féminine, lance un appel aux bénévoles et au mécénat pour faire perdurer l'aventure, en accès libre depuis le commencement. Au programme : des projections ciné, des débats d'idées, des rencontres artistiques et des concerts. Dont ceux, récemment confirmés, de la compositrice et interprète irlandaise Kaz Hawkins et de Princess Erika, révélée notamment pour ses tubes « Trop de bla-bla » et « Faut qu'j'travaille ». Elle partagera sur la scène châlonnaise son sixième album, « J'suis pas une sainte », sorti en novembre dernier.
Et une récompense de plus pour l’auteur de bande dessinée rémois Jean-David Morvan ! Auréolé, l’an passé, du prix René-Goscinny du meilleur scénariste pour « Madeleine, résistante », l’histoire de la grande Madeleine Riffaud, le Marnais a décroché, lors du festival d’Angoulême 2023 qui s’est achevé dimanche, le Prix des collèges pour le roman graphique « Simone », réalisé avec le dessinateur David Evrard. Le jury, composé d’élèves de la sixième à la troisième de l’académie de Poitiers, a récompensé cette BD sortie en mars dernier qui s’intéresse au destin hors du commun de Simone Lagrange, résistante lyonnaise torturée par Klaus Barbie et témoin clé lors du procès du SS en 1987. Deux autres tomes de « Simone » sont prévus afin de raconter l’histoire de cette grande résistante, témoin inestimable de la Shoah.
Avec sa population de seniors, son hémicycle feutré et son mode d’élection un peu abscons, le Sénat n’est pas la chambre du Parlement français qui fait le plus parler d’elle. Pourtant, mercredi soir, le vote qui s'est tenu sous les ors du Palais du Luxembourg pourrait faire date dans l’histoire de notre pays. Malgré une séance assez houleuse, marquée par des dissensions dans la majorité de droite, les sénateurs ont voté, à 166 voix contre 152, pour l’inscription dans la Constitution de « la liberté de la femme de mettre fin à sa grossesse ». Un suffrage à la surprise générale, qui fait suite à celui non moins surprenant, en novembre dernier, à l’Assemblée nationale cette fois, d’une proposition de loi constitutionnelle « visant à garantir le droit à l’interruption volontaire de grossesse ». Pour la première fois, la majorité présidentielle et la gauche votaient main dans la main. Si les termes adoptés mercredi diffèrent un peu du côté du Palais Bourbon, ce vote favorable signifie que le texte pourra suivre la navette parlementaire. Si l'Assemblée nationale, puis le Sénat l'approuvent à nouveau en deuxième lecture, les choses pourraient alors se compliquer, puisque le texte devra être soumis à référendum. À moins qu'Emmanuel Macron s'en saisisse et décide de le faire passer du statut de proposition (émanant d'un parlementaire), à celui de projet (émanant de la Première ministre) qui lui éviterait l'épineux passage devant l'approbation des Français. Le président se risquera-t-il à engager un vote au résultat toujours incertain, dans une période de désertion des urnes, de défiance envers les politiques, de polarisation des idées et de conflits sociaux tous azimuts ? Le chef de l'État n’aurait sans doute pas intérêt à voir ressurgir les thuriféraires de la Manif pour tous, sans compter les milieux catholiques intégristes, mais il pourrait également se saisir de cette opportunité pour laisser une trace dans l’histoire de la Ve République, l’obsession des hommes et femmes politiques, voire donner un nouveau souffle à un second quinquennat déjà mal embarqué. Cela ne règlera pas l’inégal accès à l’IVG, qui va de pair avec l’inégal accès aux soins sur le territoire français, mais ce serait un symbole fort. Alors que le droit à l’avortement est remis en cause dans plusieurs pays, notamment aux ÉtatsUnis, « terre de la liberté » où la Cour suprême laisse désormais toute latitude aux États d’interdire l’IVG, cela ne serait pas de trop.
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Malgré les arguments de ses défenseurs, qui en appellent désormais à la mobilisation citoyenne, le boulevard périphérique initié dans les années 90 au nord-ouest de Châlons semble classé sans suite. Trop cher, persiste l'agglomération.
Près d'une centaine de personnes – riverains, élus locaux, acteurs économiques ou associatifs – ont participé à la réunion publique sur le boulevard périphérique de Châlons, jeudi dernier. L'initiative émane de six conseillers départementaux qui, depuis octobre, militent pour l'achèvement de cet interminable chantier, né dans les années 90. Pourtant, sa vocation et les perspectives qu'il offrirait au territoire semblent faire l'unanimité : relier la route départementale 977 à la nationale 44 et ainsi soulager les zones urbaines, tout comme les villages alentour, de la circulation routière, notamment des poids lourds. Les nuisances atmosphériques et sonores engendrées par l'absence de contournement figurent au top des arguments de ses défenseurs, suivies de très près par le business. Plus de cinq kilomètres ont déjà été construits, deux restent à bâtir pour boucler la boucle et desservir des secteurs stratégiques tels que Vatry, le parc d'activités de Recy Saint-Martin, Matougues et SaintGibrien, le Centre ouest de Fagnières, etc.
Bernard Wuithier préside depuis plus de trente ans le groupement d'intérêt économique dudit centre et ne mâche pas ses mots lorsqu'il aborde ce dossier. « Environ dix artisans prévoyaient de s'installer sur la rive gauche, ils ont tous abandonné faute de périphérique, a-t-il expliqué lors de la réunion.
Élise Lucet et Julien Courbet à la rescousse ?
Parce que leurs fournisseurs se trouvent de l'autre côté, évidemment. » Il a pointé du doigt « des élus inconscients, qui ne respectent rien. 30 millions d'euros ont été investis dans ce chantier. On parle d'argent public, c'est-à-dire de nos sous ! C'est un scandale de ne pas le terminer. Et je suis persuadé que le revers de décision de Jacques Jesson (ndlr : président de l'agglo) a été commandité par Benoist Apparu (ndlr : maire de Châlons). » Puis de brandir la menace de la médiatisation pour dénoncer « ce gâchis financier. J'ai mes entrées pour contacter AnneÉlisabeth Lemoine, Élise Lucet, Julien Courbet ou encore Jean-Marc Morandini. Comptez sur moi ! »
Des citoyens sceptiques
Parce qu'elle nécessitera de traverser la voie ferrée, le canal et la Vallée de la Marne, l'ultime tranche de l'infrastructure est la plus onéreuse : 80 millions d'euros hors taxe d'après les estimations de l'époque, plutôt 100 millions dorénavant. Mais le chef d'entreprise a fait ses calculs. « Avec un financement partagé entre la région, le département et l'agglomération, on arrive à 950 000 euros chacun par an, sur 40 ou 45 ans. » Inimaginable pour Jacques Jesson, dont la position, à savoir abandonner ce projet, a été plusieurs fois rendue publique via les médias locaux. « Même avec l'aide des partenaires, sauf à ce qu'ils soient bien plus généreux, nous devrions financer près de 60 millions d'euros, précise-t-il. Aucun organisme prêteur ne nous accompagnera dans une aventure aussi périlleuse. Les taux d'emprunt de la Banque des territoires sont à 4,1 % actuellement. On aurait une épargne négative seulement deux ans après l'emprunt et une capacité de désendette-
S'ils ont répondu présents en nombre, les participants à la réunion proposée par les six élus départementaux qui défendent le boulevard - Frédérique Schulthess, Sabine Galicher, Khira Taam, Jean-Louis Devaux, Julien Valentin et Rudy Namur – n'ont pas caché leur scepticisme quant à cette démarche. « Les histoires de politique, au sens noble du terme, c'est à vous de les régler, a lâché une citoyenne. Qu'attendez-vous de nous, si vousmêmes n'y arrivez pas ? » Réponse de Frédérique Schulthess, on ne peut plus pragmatique : « Cette réunion doit être le début d'un travail à mener ensemble. Il faut aussi que la population s'approprie ce sujet, on a besoin de votre aide. » Pour avoir milité dès la première heure contre le passage des poids lourds sur le secteur de l'avenue de Metz, les fondateurs de l'Association pour la protection des riverains de la pénétrante, dissoute en 2006, sont formels : « Le dossier n'a pas avancé d'un centimètre en 22 ans ! Le discours que vous tenez ce soir est le même depuis des années. A l'époque, on bloquait régulièrement l'avenue et les rues alentour. On arrêtait les camions, on discutait avec les chauffeurs. On a d'ailleurs été support pour le lancement du chantier. Il faut des agitateurs et des actions pour contraindre les politiques. Organisez un barbecue géant sur cette artère ! »
ment qui passerait à 25 ans. La limite se situe à 12 ans pour une intercommunalité. C'est illégal et ça nous placerait directement sous tutelle. Je ne serai pas le fossoyeur de notre collectivité. » Pour rappel, la région et le département se sont engagés à apporter ensemble une pierre de 30 % au financement global du boulevard, laissant les 70 % restants à la charge de l'agglomération. « Ils avaient financé 65 % de la première tranche, souligne Jacques Jesson. Le ratio est complètement inversé. » Quant au gâchis financier décrié par l'opposition, il recontextualise : « Je n'étais pas élu et ne suis donc pas responsable des décisions prises à l'époque. Même si ces choix étaient sincères. »
La mairie invitée à mettre la main à la poche
d'avoir influencé l'avis de Jacques Jesson : « Dire cela n'est pas correct. Jacques Jesson et moi fonctionnons très bien en binôme. Nous sommes aussi de grands garçons et il n'a pas besoin de moi pour prendre ses décisions, en accord avec lui-même. Comme JeanLouis Devaux ou d'autres élus, il a une pensée autonome. »
Parmi les suggestions évoquées au fil du débat public : la participation de la ville de Châlons au projet, à hauteur de 10 %. « Ce n'est pas sa compétence, mais ce n'est pas non plus interdit, dixit Jean-Louis Devaux, élu au département... et à la mairie. Je crois qu'il n'y a pas de combat perdu d'avance. On doit aller voir tous les financeurs un par un, y compris le préfet de la Marne. Le volet « mobilités » du contrat de plan Etat-Région est en cours de discussion. Ça se joue en ce moment ! » Pas de quoi convaincre le maire, Benoist Apparu. « L'Etat s'est déjà positionné, assuret-il. Le périphérique de Châlons n'est pas sa priorité, il ne le financera pas. Sur le principe, s'il fallait que la ville apporte 10 % pour boucler le montage financier, pourquoi pas. La difficulté, c'est que même avec nos 10 %, il resterait la bagatelle de 60 millions à trouver. Ce n'est pas réaliste. » Et de répondre à ceux qui le soupçonnent
Des alternatives en ligne de mire
Ville et agglomération souhaitent désormais se concentrer sur la recherche de solutions alternatives au boulevard. Premier objectif : limiter l'impact environnemental des quelque 2 300 poids lourds - contre 900 il y a dix ans – qui empruntent chaque jour l'avenue de Metz pour rejoindre la route pénétrante. « On cible uniquement ceux qui sont en transit et ne font « que » traverser Châlons, avertit Benoist Apparu. On ne peut pas interdire l'accès à la ville à ceux qui ont besoin de s'y arrêter. Il faut aussi veiller à ce que cette mesure ne génère pas une dérive et davantage de trafic sur d'autres communes. La réflexion est en cours. » La piste de l'A26, qui consisterait à combiner circulation autoroutière et routière sur ce même axe, moyennant l'aménagement d'un nouvel échangeur, reste dans l'esprit de Jacques Jesson, malgré le refus de la Sanef émis par le passé. « On se rapproche justement des services de l'Etat pour entamer de nouvelles négociations et infléchir cette position C'est en partie pour cette raison que j'ai rendu public l'abandon du périphérique. » Toute la subtilité de la politique...
Sonia Legendre Le chantier du boulevard périphérique ne sera sans doute jamais achevé. © l'Hebdo du VendrediAvec son plan « arbres », la ville de Châlons vise les 46 000 spécimens – un par habitant environ –à l'horizon 2026. Elle annonce 3 000 nouvelles plantations d'ici la fin du premier trimestre et chiffre à 14 le nombre d'arbres abattus en 2022.
Les chiffres, pourtant précieux en matière de communication, ont aussi cette fâcheuse tendance à attiser les polémiques. D'où la prudence de la mairie de Châlons lorsqu'elle évoque son fameux plan « arbres ». Objectif, pour rappel : atteindre les 46 000 arbres dans la ville d'ici la fin du mandat en cours. Avec une subtilité, puisqu'il ne s'agit pas d'en planter 46 000, mais bien de compléter l'existant. Pour cela, 26 000 spécimens suffiront. « On sait qu'on risque de se confronter aux calculs à l'unité près, arbre par arbre, de citoyens très attachés à la nature en étant trop précis, dixit Augustin Delavenne, premier adjoint délégué à l'environnement et au cadre de vie. Environ 3 000 arbres auront été plantés à la fin du premier trimestre, sachant que les services ont déjà commencé en décembre. » Ce à quoi s'ajoutent 2 200 plantations en 2020 et 9 000 en 2021, sur les quartiers des Grévières et de la Croix-Jean-Robert, aux allées de Forêt ou encore à Schmit. Reste donc 11 800 arbres à repiquer en trois ans pour honorer la promesse de campagne. Largement jouable, d'autant qu'une enveloppe municipale de 500 000 euros est fléchée chaque année vers ce chantier, végétalisation des cours d'écoles comprise.
Les nouveaux arrivants proviennent de pépinières françaises, principalement de la région grenobloise, et s'installeront dans sept zones urbaines choisies selon leurs caractéristiques : la route de Troyes, l'avenue du Mont-Héry, le parc de la Croix-Dampierre, le stade Frison, etc. « Ce sont des endroits plus ou moins visibles, concède l'élu. Le but n'est pas de faire joli, mais de créer de véritables puits de carbone. » Et si les arbres en question seront moins nombreux qu'en 2021, ils en imposeront davantage par leur taille. « On mise sur des alignements et des forêts pour ap-
La ville de Châlons a fait appel à un cabinet d'expertise belge pour disposer de l'outil de veille « BeeOmonitoring » (ou biosurveillance) sur son territoire. Le principe ? Analyser, grâce au miel de la ruche installée sur le toit de la médiathèque Pompidou, la qualité du pollen et plus globalement des espaces verts châlonnais. « Les résultats 2022 arriveront prochainement et ceux de 2021 sont positifs, assure Olivier Legenvre. Nos espaces verts présentent peu de métaux lourds et une belle biodiversité. » Petit bémol, toutefois : l'impact de l'activité agricole environnante sur les abeilles. D'où l'introduction, à travers le plan « arbres », d'espèces à fleurissement tardif adaptées au climat local pour pallier le déficit de pollen. Le chitalpa de Tashkent, un arbuste hybride au feuillage caduc, ou encore le troène s'y prêtent parfaitement.
Déjà partiellement consultable sur le site de la mairie, une cartographie en cours de finalisation permettra à terme d'identifier tous les arbres plantés à Châlons et d'en connaître l'essence, les particularités, l'état sanitaire ou encore les différentes phases d'entretien. A retrouver sur chalonsenchampagne.fr.
porter du volume et construire une architecture paysagère, détaille Olivier Legenvre, en charge de l'entretien des espaces publics à la mairie.
1 500 jeunes plants sur 1 600 m² formeront une forêt de type Miyawaki au Mont-Héry. On aura du charme, de l'érable plane, du tilleul, du merisier, etc. »
La parcelle identifiée avenue Churchill, particulièrement humide, ravira les essences gourmandes en eau telles que les peupliers, les chênes et les saules.
Agnès
« On a sélectionné des variétés qui offrent de vrais changements de couleurs au fil des quatre saisons. » Dont deux familles de séquoias – à feuilles et géants – attendues près de la route pénétrante et à Croix-Dampierre. « Les arbres fruitiers prévus au square Pierre-Semard ont poussé dans les Ardennes », indique le référent. À terme, ils constitueront un verger partagé, sur le modèle du square Mallarmé.
Ces dernières années, et encore récemment, la ville s'est attirée les foudres de certains Châlonnais, le plus souvent sur les réseaux sociaux, dès lors que des arbres étaient abattus par ses agents.
On se souvient, en 2018, d'une douzaine de tilleuls trentenaires coupés route d'Epernay puis remplacés par des poiriers, et des quatre marronniers du grand Jard disparus un an plus tard. A l'époque, la mairie avait fait des calculs précis :
59 spécimens abattus pour 62 replantés pendant les travaux. Ceux de l'îlot Notre-Dame ont aussi valu aux arbres de la place Tissier et de la rue Grande-Etape d'être prélevés. D'autres essences plantées dans de grands pots colorés fleurissent en ville, suscitant l'incompréhension des riverains. « 14 spécimens ont été enlevés en 2022, chiffre Olivier Legenvre. Soit à cause de leur état sanitaire, soit pour des raisons de sécurité. Les tilleuls près du cirque ou boulevard Blum, par exemple, étaient atteints aux trois quarts par la maladie. » La collectivité s'engage à les replanter, indépendamment du plan « arbres ». Du côté de l'opposition, la conseillère municipale Agnès Guyot (LFI) reste perplexe. « Sans aller pointer chaque arbre abattu, 14, ça me paraît peu, analyse-t-elle. Est-ce que ce nombre prend en compte tout le secteur Notre-Dame et les spécimens morts à la gare parce qu'ils ont été plantés en pleine canicule ? Sans parler des pots, car c'est de la nature artificielle, combien d'arbres sont encore vivants et en bonne santé ? Je ne remets pas en cause la démarche, elle est positive. Mais n'oublions pas qu'ils mettront beaucoup de temps à pousser et que tous n'arriveront pas à s'enraciner pour atteindre l'âge adulte. » Rendez-vous en 2026 pour faire le bilan.
Sonia Legendre« Les pots, c'est
nature artificielle »
La détermination affichée par Elisabeth Borne n’a pas refroidi l'ardeur des opposants à la réforme des retraites. Dimanche dernier, la Première ministre a affirmé que le report à 64 ans de l’âge de départ à la retraite et l’accélération de l’allongement de la durée de cotisation, deux points très contestés de la réforme, n’étaient « plus négociables » et « nécessaires ». Deux jours plus tard, la mobilisation n’a pas faibli.
Douze jours après une première manifestation suivie par plus de 10 000 personnes dans la Marne, la foule était à nouveau de sortie, mardi 31 janvier, dans les villes du département. À Reims, le cortège affichait 5 000 à 6 000 manifestants, comme lors du premier acte. La mobilisation était toujours aussi importante dans les rues de Châlons et d'Épernay, où 4 000 personnes ont également battu le pavé.
« Il n'y a pas que la réforme des retraites qui envoie les gens dans la rue, faisait remarquer cette manifestante, à Reims. Il y a un ras-le-bol général. » Sa voisine, surprise de voir autant de monde dans les rues de la cité des sacres, prédisait : « Si les jeunes s'y mettent aussi, ça va être quelque chose. Eux peuvent tout bloquer. » Présenté lors du Conseil des ministres du 23 janvier, le projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale, qui porte la réforme des retraites, sera discuté à l’Assemblée nationale en séance publique du 6 au 17 février.
La Foire aux bonnes affaires, initiée en 2010 par l'UCIA-Les Vitrines de Châlons pour aider les commerçants à liquider leurs stocks, réunissait en moyenne 4 000 visiteurs au Capitole chaque année. Sa dernière édition date de 2020 et l'événement, annulé en 2021, n'est tout bonnement plus programmé depuis. « Nous n'avions que très peu de boutiques partantes pour exposer, explique Sandrine Debackere, chargée de mission à l'UCIA. On renouvelle donc l'opération « prix fracassés » dans les boutiques du centreville. » Une trentaine de magasins, contre quarante l'an passé, proposeront ainsi, vendredi 3 et samedi 4 février, des remises exceptionnelles sur leurs collections, principalement les fins de séries : vêtements et chaussures, maroquinerie, voyages, décoration, accessoires et équipement de la maison, etc.
L'antenne châlonnaise de l'IUT, chaussée du Port, ouvrira ses portes au grand public de 9 h à 17 h samedi 4 février. Au programme : visites des locaux et des ateliers, rencontres avec les équipes pédagogiques et les étudiants, démonstrations des trois départements d'enseignement - carrières sociales, génie industriel, réseaux et télécommunications – autour de l'usine du futur, de la cybersécurité, de la fibre optique, etc. Accès libre. Infos : iut-rcc.fr.
Installé depuis peu dans ses nouveaux locaux au sein de l'ex-IPI, rue du Parlement à Châlons, le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) présentera, vendredi 3 et samedi 4 février, les cursus qu'il propose en alternance (du bac+3 au bac+5) dans les secteurs du commerce, de l'immobilier, de l'informatique ou encore des ressources humaines. Inscriptions obligatoires : cnam-grandest.fr.
Formés pour encadrer les personnes non ou malvoyantes dans la pratique de la plongée, les Hommes Grenouilles de Châlons ont proposé à l'association rémoise
Le regard au bout des doigts de se jeter à l'eau.
C'était une première pour les Hommes Grenouilles de Châlons et déjà, le club espère renouveler l'initiative avec d'autres structures. Le week-end passé, sept membres de l'association rémoise Le regard au bout des doigts, dont deux personnes aveugles et quatre malvoyantes, ont fait leur baptême de plongée au pôle Aquacité de Fagnières. « Nous avons créé notre propre section handisport en septembre 2021, explique la présidente de l'association, Aurore Sohier, elle aussi en situation de déficience visuelle. Un de nos licenciés habite à Châlons et a rencontré les Hommes Grenouilles lors du Téléthon. Il a fait le lien. On souhaite que chaque membre, valide ou non, puisse s'impliquer et participer à la vie de l'association. Le but, c'est de découvrir ensemble une nouvelle discipline tous les mois. » Equitation, canoë, danse, crossfit, escalade et bientôt tir à l'arc : preuve
EN BREF
que le handicap n'empêche rien. Pas même la plongée, à condition qu'elle soit bien accompagnée. « Nous n'avons pas de repère dans l'eau, détaille Aurore. D'où l'importance d'être guidé
Des livres par milliers à l'abbaye de Vinetz
Après en avoir fait profiter les associations locales et ses agents, le département de la Marne ouvrira au grand public sa traditionnelle braderie solidaire, ce samedi 4 février de 9 h à 17 h à l'abbaye de Vinetz. Sur place, environ 20 000 ouvrages - romans, livres d'art, BD, jeunesse - issus des collections de la bibliothèque départementale de la Marne (BDM) seront vendus à des prix défiant toute concurrence : 1 € le livre, 5 € le lot de 10. Et à partir de 15 h, tous les livres seront à moitié prix. Infos : bdm.marne.fr.
La 3e édition du marché de producteurs et d'artisans chez ADN sports s'ouvrira ce dimanche 5 février de 10 h à 18 h (au 25, rue du Général Jansen à Châlons). Environ trente exposants proposeront leurs spécialités pour l'occasion : nougats, miels, bougies, maroquinerie, travail du cuir, coutellerie, bijoux, etc. Avec la présence des associations locales Actions croisées et Les 4'elles marnaises. Ateliers maquillage pour les enfants dès 14 h, buvette sur place. Accès libre.
Le collectif Tamalou de Recy et l'association philatélique champenoise organisent leur première bourse « toutes collections » dimanche 5 février de 8 h à 17 h, salle des fêtes Maurice Simon. A chiner sur place : timbres et cartes postales, capsules de champagne, fèves, pièces de monnaie, voitures miniatures, jouets, livres de collection, etc. Accès libre, buvette et petite restauration sur place.
Infos : 06 01 63 23 99.
exercices de respiration hors de l'eau et les astuces pour gérer la sensation d'apesanteur, puis l'immersion. Chacun à son rythme, selon son ressenti. « Ceux d'entre nous qui étaient moins à l'aise ou qui appréhendaient ont pu rester près de la surface, en plongeant simplement la tête. Les non-voyants sont allés plus loin en profondeur. Ils nous ont fait part d'un sentiment de quiétude, de bien-être et de lâcherprise. L'équipe a été très rassurante et bienveillante. »
et d'avancer étape par étape. »
D'abord la présentation du matériel, de son fonctionnement et des signes de communication entre plongeurs, grâce à la voix et au toucher, ensuite les
N UMÉRIQUE
Quatre encadrants du club châlonnais ont suivi une formation théorique et technique dite « handisub » pour partager leur passion avec les publics porteurs de certains handicaps. « La para et la tétraplégie, la cécité et les troubles cognitifs, précise Christelle Davron, qui fait partie des plongeurs habilités. On garde le contact avec ces personnes, on reste constamment auprès d'elles. On leur propose de toucher et de peser l'équipement, on les guide avec les mains et surtout, on s'adapte en permanence. Qu'on soit handicapé ou pas, l'immersion est quelque chose de particulier et peut susciter du stress. L'objectif, pour nous, n'est pas de les emmener à deux mètres, mais de leur faire apprécier l'expérience et leur donner envie de la revivre. » Pari gagné. Sonia Legendre
Adieu l'Extrapole, bonjour Limédia ! Châlons adhère désormais à la plateforme de contenus alimentée par les médiathèques du Sillon lorrain, labellisée « bibliothèque numérique de référence » depuis 2013. « On espère toucher davantage de publics en s'associant à ce projet, souligne Valérie Wattier, directrice des médiathèques châlonnaises. D'autant qu'on constatait une fréquentation assez faible sur l'ancienne plateforme. » En 2022, elle n'a fédéré que 260 utilisateurs sur les 7 100 abonnés que comptent Pompidou, Diderot et Gulliver. Côté budget, la municipalité consacre une enveloppe de 7 500 euros à Limédia, contre 15 000 pour Extrapole. Seuls les films - plus de 16 000 en streaming – sont restreints à trois visionnages par mois, comme c'était le cas jusqu'ici. Les internautes peuvent aussi accéder de façon illimitée à 15 000 ebooks, près de 800 titres de presse et cinq millions de morceaux musicaux. Sans oublier les savoirs : langues, code de la route, santé, manuels scolaires, etc. En amont, il faudra impérativement passer par la case « médiathèque » pour actualiser ou créer son abonnement et signer en présentiel le règlement général de protection des données (RGPD) qui encadre ces usages numériques. De quoi en décourager certains ? « Il fallait déjà renouveler sa carte chaque année dans l'une des trois médiathèques », tempère la responsable. L'étape suivante, la connexion en ligne, s'accompagne encore d'une subtilité : le numéro d'abonné saisi doit comprendre 14 caractères sur Limédia. « L'astuce, c'est d'entrer ce numéro précédé de plusieurs 0 pour atteindre les 14 caractères. » Les bibliothécaires guideront volontiers les usagers perdus.
Limédia propose une vaste sélection de contenus numériques à lire, à écouter et à visionner. © Limédia / Sillon lorrain
4 Contact : 03 26 26 94 26, bibliotheque.mairie@chalonsenchampagne.fr.
grâce à la voix et au toucher
Alors que la première phase du projet de nouvel hôpital doit être livrée en septembre prochain, la phase 2 vient d'être dévoilée avec la construction d'un nouveau bâtiment de près de 500 lits pour 207 M€.
Comptant plus de 8 500 salariés, le Centre hospitalier universitaire de Reims (CHU) est une ville dans la ville où les engins de chantier ne s'arrêtent jamais. Débutée en janvier 2020, la première phase du projet de nouvel hôpital de Reims est désormais en passe de se terminer. S'étalant sur une surface de 58 000 m² répartis sur huit niveaux, soit l'équivalent de l'hôpital Robert-Debré, ce nouveau bâtiment au coût de 232 M€ est dédié majoritairement à l’activité chirurgicale, regroupant l’ensemble des composantes du plateau technique (bloc opératoire, imagerie et soins critiques, réanimation et soins intensifs). Offrant une capacité d'environ 400 lits, sa livraison est prévue en juin prochain, tandis que les premiers patients y sont attendus en novembre.
Le retour au calme ne sera que temporaire puisque la phase 2 va être lancée dans la foulée, dès 2024. Elle vient d'être présentée en détail. Imaginé par le cabinet d'architectes Pargade, spécialiste des centres hospitaliers, ce second bâtiment est tout aussi ambitieux. D'une superficie de 50 000 m², il se distinguera par sa façade en verre de 200 mètres de long. « Formé par de grands plateaux continus, le projet est caractérisé par son évolutivité, indique le CHU de Reims. L’architecture, sans barrière physique, assurera l’adaptabilité de l’outil hospitalier en faisant varier la position des services
Un budget revu à la hausse suite à la crise du covid-19
selon l’évolution de leurs activités. » Dédié aux activités médicales et aux spécialités neuro-sensorielles, il permettra un lien physique entre le nouveau bâtiment de la phase 1 et l'hôpital Maison-Blanche. Son coût : 207 M€, plus 16,7 M€ pour les équipements.
Ce budget a d'ailleurs été largement revu à la hausse par rapport au projet initial. « Les enseignements de la crise sanitaire de la covid-19 ont conduit un collectif médical à interroger le programme fixé pour la deuxième phase du projet », explique la direction du CHU de Reims. Une évolution qui a permis, « le maintien du capacitaire de médecine ». Ainsi, la capacité de ce second bâtiment sera de 498 lits, au lieu des 334 prévus au départ. Soutenu par l’Etat et l’Agence régionale de santé Grand Est notamment à travers le Ségur de la santé, le programme revisité suite à la pandémie
a également permis l’augmentation de 19 lits de soins critiques, de 18 places en ambulatoire et l'intégration de huit salles de bloc opératoire et de deux salles de neuroradiologie interventionnelle.
Avant de poser la première pierre, il faudra d'abord faire de la place et déconstruire l'aile de chirurgie de l'hôpital Maison-Blanche. L'achèvement de cette phase 2 est espéré en 2028. Le projet de nouvel hôpital du CHU de Reims
pourra alors entamer sa troisième et dernière partie. Prévue entre 2029 et 2031, elle concernera l’hôpital Robert-Debré et l’aile de médecine de l’hôpital MaisonBlanche, datant respectivement de 1976 et 1933, qui seront démolis et remplacés par des parkings et des espaces paysagers.
Julien Debant
Le bâtiment de la phase 2 proposera une façade de 200 mètres de long. © Cabinet d'architectes Pargade
Formation :
portes ouvertes de l'Institut régional de formation (IRF) du CHU
Samedi 4 février, de 13 h 30 à 17 h, l’Institut régional de formation (IRF) du CHU de Reims, situé 45, rue Cognacq-Jay, organise ses portes ouvertes afin de présenter ses formations paramédicales (aide-soignant, ambulancier, infirmier, auxiliaire de puériculture, cadre de santé, etc.). Ce sera l’occasion de découvrir cursus et métiers de la santé, ainsi que de visiter la structure. Des professionnels seront également présents pour présenter d’autres formations aux métiers de la santé qui ne sont pas dispensées à l’IRF : ergothérapeute, orthophonistes, orthoptiste, préparateur en pharmacie hospitalière, psychologue, psychomotricien, technicien d’analyses médicales, etc. Infos : chu-reims.fr/enseignement/irf
Métamorphosée depuis l'ouverture du complexe aqualudique et de l'Arena, l'ancienne friche du Sernam devenue quartier poursuit sa rapide mutation. Commerces, bureaux, hôtel et logements doivent bientôt sortir de terre.
Il y a seulement cinq ans, le site dit du Sernam, pour Service national de messagerie, était encore une friche, à peine libérée des ruines ferroviaires qui témoignaient de ses lointaines activités passées. Depuis, cette dent creuse située aux portes du centre de Reims a bien changé. Ce terrain n'a pourtant jamais manqué de courtisans ni de projets. Cependant, c'est bien à partir de l'élection d'Arnaud Robinet à la mairie de Reims que tout s'est accéléré. Il faut dire que le nouveau locataire de l'hôtel de ville avait fait de la transformation de cette friche un enjeu de campagne. A peine élu, il déclare souhaiter la construction du complexe aqualudique au Sernam, pour compenser un Nautilud fermé et promis à la démolition. Il évoque aussi la nécessité d'y ajouter une salle multifonction qui ne s'appelle pas encore l'Arena. Un an plus tard, soit en septembre 2015, les dés sont jetés. La ville annonce en effet le rachat des 7 hectares de friches pour la somme de 20 M€. Le chantier du complexe aqualudique démarre finalement en 2018, tandis que celui de la salle événementielle est lancé l’année suivante. Le premier ouvre ses portes au public scolaire dès novembre 2020 et le second accueille son tout premier événement en février 2022. Coût global des deux locomo-
tives : 100 M€, sans compter le prix d'achat du terrain. Entre-temps, le grand parking public voulu par la collectivité est aussi inauguré. Depuis, la balle est dans les mains des acteurs privés, attirés par un nouveau terrain de jeu propice à l'investissement. Propriétaire du terrain, la ville de Reims a donc mis en vente des lots. Tous
ont trouvé preneur, si bien que la mairie a récupéré une partie des 20 M€ déboursés en 2015, tout en conservant un droit de regard sur les futurs aménagements. Le premier à être sorti de terre fut, en août dernier, une résidence de 130 logements étudiants. Aujourd'hui, c'est le projet porté par Nacarat, le groupe FIC et Nord-Est Aménagement Promotion qui sort de terre. Sa première pierre symbolique a été posée cette semaine. Tellement symbolique qu'elle a été remplacée par le dévoilement d'une œuvre signée du street artiste Ksy Boomkies. Il faut dire que le chantier, qui a été lancé il y a plusieurs mois, est déjà bien avancé. « Lauréat du concours lancé par la ville en février 2020, on a réussi à respecter nos engagements en termes de planning malgré le covid », s'est ainsi félicité Georges Rain, directeur régional de Nacarat. Cet ensemble immobilier, vu par le dirigeant comme « une figure de proue du quartier » a, il est vrai, plutôt belle allure. Conçu par le cabinet Haïku Architecture, ce bâtiment sur huit niveaux proposera une superficie de 8 000 m². Il se composera de cellules d’activités et de commerces, le long du mail piétonnier, et de bureaux, ainsi que d’un hôtel haut de gamme. « Il proposera à ses clients, mais également à
tous les habitants, un rooftop avec une vue exceptionnelle sur la ville et sa cathédrale ». La partie hôtelière, d’une surface d’environ 4000 m², sera gérée par le groupe Alboran. Spécialisé dans l’investissement et la gestion hôtelière, cet acteur compte 20 hôtels en France, dont deux à Reims. Le futur établissement sera exploité sous l’enseigne Radisson et proposera 102 chambres. Il abritera notamment un restaurant, une salle de fitness, des salles de réunion et séminaire, mais aussi un espace de coworking au dernier étage du bâtiment donnant sur le fameux rooftop.
Si la livraison des cellules commerciales et des bureaux est attendue dans un an, celle de l'hôtel est prévue pour mi 2024. Puis ce sera au tour des Promenades d'Olène, ensemble immobilier comprenant 107 logements et deux cellules commerciales, d'accueillir ses premiers occupants en 2025, sans oublier, à quelques mètres de là, le projet Signature. En cours de construction sur l'ancien site de La Poste du Boulingrin, il se compose de deux immeubles de standing, comprenant 86 logements et deux locaux professionnels. Leur achèvement est espéré pour fin 2024.
oute votre info l T é loc el.La livraison de cet ensemble immobilier de 8 000 m2, comprenant un hôtel, est attendue en 2024. © Haïku Architecture
Alors que Thales s'est servi des caméras de la ville pour expérimenter un logiciel, le maire de Reims s'est justifié lors du conseil municipal qui s'est tenu lundi afin de tenter d'éteindre une polémique naissante.
L’info a été dévoilée par le site d'informations Street Press, le 20 janvier dernier. La ville de Reims a servi de test à Savari, un logiciel mis au point par Thales associant vidéosurveillance et intelligence artificielle. Via les caméras, Savari utilise des algorithmes vidéo intelligents pour, comme l'explique le groupe d'électronique français spécialisé dans la défense et la sécurité, dans un article « sponsorisé » à lire sur le site salondesmaires.com, « surveiller, superviser et analyser automatiquement les situations (regroupement, intrusion…), mais aussi détecter, identifier et classifier les formes et les objets (arme, vélo…) ».
Le sujet publié par Street Press, média qualifié de « blog d'extrême gauche » par Arnaud Robinet, fait donc état du test à Reims, rappelant d'ailleurs qu'il avait été évoqué dès novembre 2021 en conseil municipal par l'élu d'opposition Europe-Écologie-Les-Verts, Léo Ty-
L ÉGISLATIVES
burce. A l'époque, l'adjoint à la sécurité Xavier Albertini, qui n'était pas encore député, avait alors confirmé le souhait de Reims « de mettre en place une étude et le développement avec une entreprise nationale d’un logiciel qui n’est pas de la reconnaissance faciale (…), mais c’est une capacité de reconnaître un certain nombre d’éléments et en particulier, dans la limite de la réglementation, de reconnaître n’importe quel
Avec 9 047 voix, soit 51,8 % des suffrages, Laure Miller (Renaissance) a remporté, dimanche 29 janvier, le second tour de l'élection législative partielle de la 2e circonscription de la Marne (Reims-Fismes), aux dépens d'Anne-Sophie Frigout (Rassemblement national) qui a obtenu 8 418 voix (48,2%).
Battue dans la plupart des bureaux de vote situés en milieu rural, la candidate Renaissance a fait la différence à Reims, avec 3 829 voix en sa faveur contre 2 337 pour sa rivale du Rassemblement national.
Ce scrutin s'inscrit dans un contexte d'abstention record, puisque seulement 23,5 % des électeurs se sont déplacés dans les bureaux de vote, contre 46 % en juin dernier.
Après avoir remercié les électeurs, « ceux qui lui ont fait confiance, mais également ceux qui ont fait un choix différent », Laure Miller a indiqué « mesurer l'ampleur des attentes, mais aussi la somme des colères », assurant que « c'est pour y apporter des réponses » qu'elle s'est engagée en politique. Dans le même temps, Anne-Sophie Frigout a partagé sa déception « de ne pas pouvoir continuer mon travail de députée et de ne pas pouvoir ajouter une voix contre l’injuste réforme des retraites rejetée par une majorité de Français ». Elle estime que ce résultat est celui « de la tambouille politicienne et de l’opportunisme dont les Français ne veulent plus ». Sur le choix fait par la Nupes d'appeler à voter pour Laure Miller, elle juge que le parti de l'union de gauche « s’est compromis une nouvelle fois avec le gouvernement » et « que seul le Rassemblement national incarne l’opposition ».
véhicule qui se trouve pris par le champ des caméras ».
Au final, rien d'illégal sur le fond, même si le logiciel en question est capable de reconnaître bien d'autres choses que des véhicules. Néanmoins, la sortie de Street Press a donc fortement contrarié le maire de Reims dénonçant, « un post ouvertement hostile à la vidéoprotection avec une prétendue atteinte aux libertés publiques dans un style outrancier et mensonger ». Si Arnaud Robinet a confirmé le test de Savari avec Thales, « autorisé par le procureur de la République »,
C ITOYENNETÉ
il a tenu à préciser dans quel cadre celui-ci s'est effectué : « Il s'agissait simplement de faciliter la relecture des vidéos dans le cadre très strict des réquisitions judiciaires, c'est-à-dire quand la vidéoprotection peut aider à résoudre une affaire (...) L'objectif étant d'optimiser le travail des enquêteurs ». En 2022, la ville de Reims a recensé plus de 1 600 réquisitions d'images par la police. Savari aurait ainsi permis de « gagner du temps dans l'élucidation des enquêtes au bénéfice des victimes ». Au final, pour Arnaud Robinet, pointer du doigt la vidéosurveillance et le logiciel de Thales est « un combat d'arrière-garde. Je ne connais pas un membre de cette assemblée qui ne se félicitera pas qu'on puisse rapidement identifier l'agresseur d'un de ses proches ». Arnaud Robinet a également précisé que « l'expérimentation n'aura malheureusement durée que quelques semaines, car Thales a décidé l'arrêt du logiciel qui ne sera finalement pas mis en production », ajoutant « être toujours à la recherche d'une telle solution technologique ». Et le maire de conclure : « contrairement à ce qui a été évoqué de manière fausse, ce logiciel n'a jamais servi à surveiller en direct la voie publique (...) Le cadre législatif actuel ne permet pas d'utiliser le système de capacité augmenté de l'intelligence artificielle ».
Julien Debant
in 2022, l'élection du conseil départemental des jeunes s'est organisée dans 75 % des collèges marnais, donnant lieu à l'investiture de 88 élèves – 44 titulaires, 44 suppléants – pour un mandat de deux ans. Objectif de cette nouvelle instance, imaginée sur le modèle de l'assemblée adulte : faire valoir les idées des collégiens, en lien avec les compétences du département. Débats et votes à l'appui, les jeunes ont statué, lors de la séance du 28 janvier, sur les trois thématiques qui encadreront leurs travaux : la famille, le handicap et l'environnement. Après une visite du centre d'incendie et de secours d'Epernay, ils ont amorcé leurs réflexions par groupes, dans les locaux châlonnais du département. Les propositions devront encore être mises en commun et hiérarchisées, notamment selon leur faisabilité, technique comme financière, mais d'ores et déjà, elles foisonnent. Et elles s'inspirent bien souvent de choses vécues. Certains suggèrent des journées de sensibilisation « vis ma vie en fauteuil » et un meilleur accompagnement des élèves atteints de troubles du déficit de l'attention. D'autres aspirent à créer des clips vidéo pour promouvoir les écogestes, des espaces de parole pour prévenir le suicide et le harcèlement, ou encore des distributeurs de protections hygiéniques dans les toilettes des filles. Parmi les pépites qui nous ont fait sourire, à l'Hebdo : un système « comme dans les films » permettant, rien qu'en actionnant un bouton, de transformer les escaliers de tous les établissements scolaires en surfaces planes pour les personnes à mobilité réduite. De l'ambition !
« Ce logiciel n'a jamais servi à surveiller en direct la voie publique »
LES FRAIS DE NOTAIRES. Tarif concernant les frais de location dont la prestation de négociation est assurée par un notaire. Honoraires de négociation bail d’habitation : un mois et demi de loyer (en vertu du décret 2007-387 du 21/03/2007). Ce tarif s’applique à toutes les offres de locations faites par des notaires dans les pages suivantes. Pour la vente : les prix s’entendent émoluments négociation compris selon décret n° 93.1060 du 9/9/1993, barème fixé à 5% jusqu’à 45735€ et 2,5% HT au dessus de 45735€ (TVA 20%).
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EXCLUSIVITE VERZENAY Maison d'environ 90 m² habitables donnant sur une grande cour commune, comprenant Entrée/cuisine, séjour, buanderie. A l'étage : 2 chambres en enfilade. Au second : une chambre, SDB/Wc. Grenier. Remise privative. Honoraire charge vendeur Classe Energie G Prix : 87 000 €
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Battu successivement par l'Elan Châlon et Orléans, le Champagne Basket doit impérativement rebondir, ce samedi 4 février, lors de la réception de Quimper à Reims, sous peine de rentrer dans le rang.
En l'espace de quatre jours et deux matches, le Champagne Basket a dilapidé la confiance qui l'accompagnait depuis le début du mois de décembre. Alors que Thomas Andrieux et ses joueurs restaient sur une série de six victoires en huit journées, les deux disputées ensuite se sont soldées par autant de défaites. Les bourreaux ne sont pas n'importe qui : l'Elan Châlon, venu samedi dernier l'emporter à Châlons (79-78) et Orléans, très dominant mardi soir dans son antre (82-61).
Pour sa défense, le groupe rémois a dû faire à chaque fois sans Djordje Milosevic (11,5 points, 4,5 rebonds et 3,7 passes décisives), victime d'une lésion musculaire, et sans Mathis Keita contre l'Elan. De retour de blessure sur le parquet d'Orléans, le meneur a pu donner 17 minutes, marquant 9 points et délivrant 4 passes décisives. Une bonne nouvelle pour le coach champenois qui dispose enfin d'un effectif au complet, ce qui ne lui était pas arrivé depuis le succès à Angers le 9 décembre dernier. En effet, Djordje Milosevic doit, lui aussi, retrouver le jeu lors de la pro-
chaine journée, programmée samedi 4 février face au Quimper coaché par Laurent Foirest. Après avoir montré ses limites face aux grosses écuries du championnat, à l'exception d'Antibes, vaincue lors de sa venue à l'Arena de Reims en décembre (70-58), le Champagne Basket n'aura pas le droit de perdre face à un adversaire largement à sa portée. Actuellement 12e du classement,
Quimper présente deux visages : fort à domicile, avec sept victoires pour deux défaites, dont une concédée lors de la réception de Châlons-Reims (70-77), et faible loin de ses terres, avec huit défaites et un seul succès. C'était à SaintVallier (72-84), le 5 novembre dernier. Hasard du calendrier, la formation bretonne, qui alterne le bon et le moins bon depuis le début de l'année, reste sur un succès à la
F OOTBALL L1 (22 EJ.) : AUXERRE (19 E ) - R EIMS (11 E )
Euphorique, le Stade de Reims a encore étiré sa série d'invincibilité grâce à une victoire folle sur Lorient, mercredi soir. Les Champenois ne devront pas se relâcher, dimanche, à Auxerre qui joue sa survie dans l'élite.
Qui arrêtera le Stade de Reims, lancé sur une série de quinze matches sans défaite toutes compétitions confondues ?
Pas Lorient, en tout cas, qui pensait avoir tout bien fait en inscrivant deux buts en première période, mercredi soir, au stade Auguste-Delaune.
C’était sans compter sur la furia Folarin Balogun, auteur de ses 12e, 13e et 14e buts face à des Merlus frits après la mi-temps. « Il a une grande lucidité sur le penalty et ensuite, il met deux buts d’une qualité exceptionnelle, racontait son entraîneur, Will Still, après la rencontre. Ça montre l’attaquant et le personnage qu’il est. Balogun est incroyable… » Avec ce coup du chapeau, l’attaquant prêté par Arsenal, qui rentrera à Londres à la fin de la saison, est désormais meilleur buteur de Ligue 1 (14 unités) devant un certain Kylian Mbappé... La force de ce Stade de Reims, outre son formidable buteur anglais ? « Quand on est mené, on ne change pas nos habitudes, on fait les choses dans l’ordre, on continue d’être bon et on
est quand même capable de continuer à gagner, savourait le coach belge. On a montré la meilleure image de Reims. » Si les Rémois veulent poursuivre leur remarquable dynamique, il faudra être au moins aussi appliqué dès ce week-end, lors d’un déplacement qui s’annonce délicat sur la pelouse d’Auxerre. Avant-derniers, les Icaunais jouent leur tête et ont réussi à faire trembler Monaco jusqu’au bout, mercredi soir (défaite 3-2). Surtout, avec ce troisième match en huit jours, qui fait suite à un déplacement énergivore à Paris et cette rencontre de haute intensité face à Lorient, les Marnais risquent de tirer la langue. « Souvent, le troisième match est le plus dur au niveau de la récup, on va devoir être attentif à ça, a confirmé Still. Mais quand on regarde l’intensité du match de ce (mercredi) soir, il faut tirer un grand coup de chapeau à l’ensemble du staff. Ça nous permet de jouer le foot qu’on a envie de jouer. » Au retour de l’Abbé-Deschamps, il faudra ensuite se plonger dans la Coupe de France. Le 8e de finale face à Toulouse, mercredi prochain, offrira aux Rémois l’occasion de vivre une fin de saison encore plus palpitante.
Simon Ksiazenicki
4 Auxerre - Reims, dimanche 5 février, à 15 h, au stade de l'Abbé-Deschamps et sur Prime Video ; Toulouse - Reims (8e de finale de Coupe de France), mercredi 8 février, à 18 h 15,
maison face à cette même équipe (84-72). Au-delà de l'importance de ce match au niveau comptable, cette rencontre sera aussi marquée par le retour en Champagne d'un des joueurs les plus marquants de Châlons-Reims de ces dernières années : Jessie Begarin. Après trois belles saisons dans la Marne, de 2019 à 2022, l'ancien capitaine du Champagne Basket a donc trouvé refuge en Bretagne où, à 34 ans, il aligne des performances toujours aussi précieuses des deux côtés du terrain (6,1 points, 2,3 rebonds et 4,3 passes décisives).
Le Champagne Basket féminin a flanché, samedi dernier, lors de la réception du leader Charnay (51-63). Une défaite logique qui s'est dessinée en seconde période (28-26, à la mi-temps), mais qui ne doit pas remettre en cause les progrès affichés ces dernières semaines. L'importance du résultat sera en revanche tout autre à l'occasion du prochain défi d'Aurélie Lopez et de ses joueuses. Les Pétillantes ont en effet un rendez-vous capital sur le parquet d'Illkirch-Graffenstaden, samedi 4 février. Les Alsaciennes sont 7es du classement, avec seulement un succès de mieux que les Champenoises (8es), si bien qu'en cas de victoire, les Pétillantes recolleraient à la première partie de tableau.
Balogun a inscrit ses 12e, 13e et 14e buts en Ligue 1, mercredi soir ! © l'Hebdo du Vendredi
Achevé mardi dernier, le mercato a livré des surprises jusqu'au bout. Sur le gong, le club champenois a trouvé le remplaçant à Patrick Pentz, parti au Bayer Leverkusen (D1 allemande), en la personne d'Alexandre Olliero, portier titulaire de Pau (L2). Devant, l'attaquant Myziane Maolida, formé à Lyon, a été prêté par le Hertha Berlin (D1 allemande). Du côté des départs, ils ont été plus nombreux : Martin Adeline (Rodez, National), Rafik Guitane (Estoril, D1 portugaise), N’Dri Koffi (Le Mans, National), Bradley Locko (Brest) et surtout Andreaw Gravillon (Torino, D1 italienne) ont tous été prêtés. Enfin, Nathanaël Mbuku a été vendu à Augsbourg (D1 allemande).
Pour leur dernière rencontre avant la trêve internationale, durant laquelle sera notamment organisé le Tournoi de France, les joueuses du Stade de Reims se déplacent ce samedi 4 février, à 13 h 45, à Guingamp (10e). Sixièmes, les Rémoises, qualifiées pour les quarts de finale de la Coupe de France grâce à leur succès sur Soyaux (0-2), ont l’occasion de se mettre dans les meilleures dispositions avant deux rencontres délicates face aux clubs parisiens.
Accueillis à Châlons par le Palc, pôle national cirque, Vincent et Simon Bruyninckx ouvrent au public les portes de leur dôme en bois et revisitent la technique ancestrale, mais toujours fascinante, de la mâchoire d'acier.
C'est une discipline ancestrale, devenue rarissime dans le cirque d'aujourd'hui, qu'explorent Vincent et Simon Bruyninckx, cofondateurs du collectif Malunés : la mâchoire d'acier. On voit déjà d'ici votre mine grimaçante en imaginant le câble métallique qui relie les bouches respectives des deux frères et leurs efforts surhumains pour porter, à la seule force de la mâchoire, tout le poids de leurs corps. Mais dans le spectacle « Bit by bit », le duo partage justement une tout autre approche, résolument humaine et poétique, de cette spécialité, avec la complicité du metteur en scène Kasper Vandenberghe. Evidemment, il a d'abord fallu apprendre à maîtriser la technique pour la dompter, puis lui apporter la grâce et la légèreté dont ces artistes ont le secret. « Je pratiquais la bascule coréenne et mon frère, la roue Cyr, explique Simon, qui s'est formé au Centre national des arts du cirque (Cnac) à Châlons. On cherchait un agrès capable de nous réunir, physiquement et autour d'un même lan-
SPECTACLES
VENDREDI 3 ET SAMEDI 4 FÉVRIER
CIRQUE – LES 400 COUPS
Plusieurs compagnies circassiennes, parfois clownesques, partagent leurs créations pour cette nouvelle édition des 400 coups.
Vendredi et samedi, médiathèque Pompidou, salle Rive gauche et casernes Chanzy - Tarif : 5 euros (accès libre au spectacle « Circassienne ») - Infos : lepalc.fr.
MARDI 7 FÉVRIER
DANSE – BALLET BC
Sous la direction artistique du chorégraphe Medhi Walerski, le Ballet BC de Vancouver réunit 26 danseurs à travers trois pièces inouïes, tantôt apaisantes, tantôt électrisantes. À 20 h 30, la Comète - Tarifs : de 6 à 24 euros Infos : la-comete.fr.
CONCERTS
SAMEDI 4 FÉVRIER
MUSIQUE INDIENNE
Les élèves du conservatoire partagent un miniconcert autour de la musique indienne. À 16 h 30, chapelle des Récollets – Accès libre.
JEUDI 9 FÉVRIER
VARIÉTÉS – FOLEGO
Le groupe Folego revisite les variétés françaises et internationales avec talent.
À partir de 20 h 30, Shop & Bières Sacobri – Accès libre.
VENDREDI 10 FÉVRIER
VARIÉTÉS – TRIO + SIXTIES
Hommage aux tubes d’ici et d’ailleurs avec l’orchestre Trio + Sixties.
À partir de 19 h, The Tiffany – Accès libre.
CONFÉRENCES
VENDREDI 3 FÉVRIER APÉRO AU MUSÉE
Les regards croisés de Pascal Jacob et Marika Maymard, historiens du cirque, ainsi que Valé-
gage. Autrefois, la mâchoire d'acier était une spécialité souvent annexe des numéros. Et très peu de circassiens acceptent de partager leur expérience de cette pratique. L'un d'eux, basé en Suède, nous a aidés. On s'est aussi beaucoup documenté. » Les frères ont conçu, fabriqué et optimisé au fil des tests leur propre mécanisme,
Un moment suspendu dans le temps
troquant la traditionnelle cire d'abeille trempée contre des moulages en plastique qui sont la copie exacte de leurs bouches. Les douleurs musculaires et dentaires des débuts ont laissé place à la créativité, l'association de matières et d'autres disciplines, telles que le main à main. « Nous sommes toujours suivis de près
par un dentiste, pour veiller à ce qu'aucune fissure n'intervienne, et par un ostéopathe, car notre cou et le haut de notre dos supportent des charges importantes. »
Fans invétérés de chapiteaux, Vincent et Simon ont investi dans un dôme atypique fait de bois et doté de gradins, au cœur duquel ils accueillent leur public. « Il est même chauffé, sourit ce dernier. On a joué ce spectacle en France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Lituanie. Puisqu'on ne parle pas, il n'y a pas la barrière de la langue qu'on peut connaître parfois. On évoque notre relation en tant que frères, mais aussi en tant que deux personnes qui s'aiment très fort. Les gens se sentent touchés, même lorsqu'ils n'ont pas de frère ou de sœur. » En piste, la mâchoire d'acier s'intègre naturellement aux portés acrobatiques et aux figures chorégraphiques, tandis que la musique orientale, l'humour, la notion d'équilibre et les émotions ajoutent à l'intensité du moment. Comme suspendu dans le temps.
4 Bit by bit (dans le cadre des 400 coups du Palc), vendredi 3 et samedi 4 février à 20 h 30, anciennes casernes Chanzy (avenue de Valmy, Châlons) – Tarif unique : 5 euros Infos : lepalc.fr.
rie Fratellini, héritière de la dynastie du même nom, qui présenteront leurs collections exposées au musée. Le tout accompagné des démonstrations de Vasil Tasevski, ancien du Cnac et créateur de la topka, un agrès surprenant.
À 18 h 30, musée des Beaux-arts Gratuit, sur inscription au 03 26 69 38 53.
MERCREDI 8 FÉVRIER UNE OEUVRE, UN CAFÉ
Pendant leur pause méridienne, les visiteurs peuvent découvrir une oeuvre du musée puis échanger leurs impressions autour d’un thé ou d’un café.
À 13 h 15, musée des Beaux-arts Gratuit, sur inscription au 03 26 69 38 53.
STOP AUX ÉCRANS ?
Conférence pour les parents et les enfants, dès 8 ans.
À 14 h 30, médiathèque Pompidou - Accès libre Infos : bm.chalonsenchampagne.fr.
LOISIRS VENDREDI 3 FÉVRIER VISITE INSOLITE À LA LAMPE FRONTALE
Les bibliothécaires proposent de découvrir de nuit, muni d’une lampe frontale, les magasins de Pompidou et leurs ouvrages les plus effrayants...
À 18 h, bibliothèque Pompidou – Dès 14 ans Gratuit, sur inscription : bm.chalonsenchampagne.fr.
SAMEDI 4 FÉVRIER ATELIER AU MUSÉE
Une rencontre ludique et circassienne autour de l’exposition permanente du musée et de la topka, un agrès conçu par l’acrobate Vasil Tasevski.
À 14 h 30, musée des Beaux-arts Gratuit, sur inscription au 03 26 69 38 53.
DIMANCHE 5 FÉVRIER VISITES GUIDÉES AU MUSÉE
L’occasion d’explorer l’exposition permanente des Beaux-arts et les collections, notamment circassiennes, qu’elle réunit.
À 10 h 30, 14 h 30 et 16 h, musée des Beaux-Arts – Tarif : 3 euros Inscriptions au 03 26 69 38 53.
CINÉMA
VENDREDI 10 FÉVRIER
NUIT DE L’HORREUR
Avec la complicité des étudiants et des lycéens de Châlons, le cinéma de la Comète organise sa Nuit de l’horreur. 4 films à voir jusqu’à l’aube : Get Out (22 h), Midsommar (0 h 15), Sans un bruit (3 h 15) puis Saw (5 h 15). Petits-déjeuners offerts, plaids à disposition, duvets et oreillers bienvenus ! De 22 h à l’aube, cinéma de la Comète - Tarifs : 5 euros la séance, 14 euros le pass « 4 films » Infos : page Facebook « cinemalacomete ».
DU SAMEDI 11 AU SAMEDI 25 FÉVRIER
ERIC DELABY
Membre du collectif Art contemporain 51, Eric Delaby fait partie des artistes peintres amateurs et passionnés du cru. Il dévoile ses toiles colorées et ses clins d’oeil au patrimoine châlonnais grâce à une exposition picturale et originale.
Du lundi au samedi, Office de tourisme - Accès libre.
JUSQU’AU SAMEDI 11 MARS
LES PRÉSIDENTS DE CABU
La Duduchothèque dévoile environ 200 dessins de Cabu qui illustrent son génie et sa façon de dénoncer, toujours avec humour, les petits et grands travers des présidents de la Ve République.
Du mercredi au samedi de 14 h à 18 h, chaque 1er et 3e dimanche du mois, Duduchothèque – Accès libre.
SAMEDI 4 FÉVRIER
DORMANS
BRADERIE DU SECOURS POPULAIRE
9 h à 17 h – Au château
REIMS
BRADERIE DU SECOURS POPULAIRE
10 h à 16 h – 30, avenue Charles-de-Gaulle
DIMANCHE 5 FÉVRIER
DORMANS
BRADERIE DU SECOURS POPULAIRE
9 h à 17 h – Au château
EPERNAY - BOURSE BD-DISQUES
9 h à 18 h - Salle des fêtes, parc Roger-Menu
EPERNAY - VIDE-GRENIERS
A partir de 6 h - Esplanade Charles-de-Gaulle
FISMES - VIDE-GRENIERS
7 h 30 à 17 h 30 - Salle des fêtes, 28, rue de la Huchette
ISLES-SUR-SUIPPE - VIDE-POUSSETTES
9 h à 16 h - Salle des fêtes
JALONS - VIDE-POUSSETTES
9 h à 15 h - Salle des fêtes
REIMS - MARCHÉ AUX PUCES
A partir de 6 h - Halles Boulingrin
L'an passé, la première édition de la Nuit de l'horreur a fait salle comble de 22 heures à... 7 heures du matin au cinéma de la Comète. « On a même dû refuser une quarantaine de personnes, se souvient Sarah Beaufol, en charge de la programmation. C'est un événement qui touche beaucoup de jeunes. Certains étaient venus en pyjama et avec leur oreiller pour s'installer confortablement toute la nuit. On met des plaids à disposition. » Cette année encore, lycéens et étudiants ont participé aux préparatifs. L'option cinéma de Bayen, plutôt logique, mais également les jeunes d'Ozanam, d'Oehmichen et des Arts et métiers. « On leur a proposé de voter pour départager douze films présélectionnés. » Quatre longs-métrages se partageront l'affiche jusqu'à l'aube. Dans la catégorie du film d'horreur psychologique, les organisateurs ont nommé « Midsommar », réalisé en 2019 par Ari Aster, qui relève ici un sacré défi : susciter l'épouvante sans une seule scène nocturne puisque tout se déroule en plein jour. Entre thriller et horreur, « Get Out », signé Jordan Peele, s'inscrit parmi les pépites à petit budget et dénonce au passage les dérives de la société. Les fans de monstres et de huis clos adoreront « Sans un bruit » de John Krasinski, un film indépendant qui plus est. Quant aux nostalgiques, ils pourront (re)voir le tout premier volet de la saga « Saw » de James Wan, dont le savant mélange de gore, d'angoisse et d'intrigue rondement ficelée fait toujours son œuvre, même bientôt vingt ans plus tard. L'équipe prévoit des animations pour permettre au public de se remettre de ses émotions entre chaque projection, notamment un quiz interactif et un blind-test autour des musiques cultes. Réservations vivement conseillées.
Sonia Legendre
4 Nuit de l'horreur, vendredi 10 février de 22 h à l'aube, cinéma de la Comète, Châlons - Tarifs : 5 euros la séance, 14 euros le pass « 4 films » (petit-déjeuner offert) – Infos : page Facebook « cinemalacomete ».
Cinéma
2 Rue A. Fresnel - Châlons
Du vendredi 3 au mardi 7 février
ALIBI.COM 2 Mar : 19h50
ASTERIX ET OBELIX ET L'EMPIRE DU MILIEU
Tous les jours : 11h00 | 13h40 | 16h00 | 18h00 | 20h30
AVATAR : LA VOIE DE L'EAU Tous les jours : 14h00
AVATAR : LA VOIE DE L'EAU - 3D Tous les jours : 16h15 | 20h00
BABYLON Tous les jours : 17h40 | 20h15
BLACK PANTHER : WAKANDA FOREVER
Ven, Sam, Dim, Lun : 21h15
DOUNIA ET LA PRINCESSE D'ALEP Sam, Dim : 11h00 | 14h00
KNOCK AT THE CABIN Tous les jours : 13h45 |
15h50 | 17h50 | 19h50
LA GUERRE DES LULUS Tous les jours : 11h00 |
13h45
LE CHAT POTTE 2 : LA DERNIERE QUETE Tous les jours : 11h00
LE CLAN Ven, Lun, Mar : 14h00
LE PIRE VOISIN AU MONDE - VO Ven, Dim, Lun :
18h15
LE PIRE VOISIN AU MONDE Sam, Mar : 10h50 |
15h45 | 18h15 | 21h00 Ven, Dim, Lun : 10h50 | 15h45 |
21h00
L'EMPRISE DU DEMON Sam, Dim : 21h50 Ven, Lun, Mar : 16h05 | 21h50
LES CYCLADES Sam : 11h00 Ven, Lun, Mar : 11h00 |
13h30
MAURICE LE CHAT FABULEUX Sam, Dim : 11h00 |
13h50 | 16h00 Ven, Lun, Mar : 11h00
MAYDAY - VO Dim : 19h40
MAYDAY Sam : 16h00 | 19h40 | 21h50 Ven, Lun, Mar :
15h40 | 19h40 | 21h50 Dim : 16h00 | 21h50
MOI QUAND JE ME REINCARNE EN SLIME LE
FILM : SCARLET Dim : 11h00 | 15h50 | 20h00 Lun : 11h00 | 15h40 | 20h00 Ven : 11h00 | 17h45 | 20h00 Sam : 15h30 | 17h45 | 20h00 Mar : 11h00 | 15h40 | 17h45
LE FILM : SCARLET Dim : 13h40 Ven : 13h30 | 15h40 Sam : 11h00 | 13h40 Lun : 13h30 | 17h45 Mar : 13h30
OPERATION GRIZZLI Sam, Dim : 13h50
PATTIE ET LA COLERE DE POSEIDON Sam, Dim : 11h00 | 13h40 | 15h40 | 18h15 Ven, Lun, Mar : 11h00 | 18h15
SACREES MOMIES Dim : 11h00
SALOUM Dim : 18h10 | 21h50 Mar : 21h15 Ven, Sam, Lun : 21h50
TIRAILLEURS Sam, Dim : 19h45 Ven, Lun : 13h40 | 19h45 Mar : 13h40
VAINCRE OU MOURIR Sam, Dim : 17h40 Ven, Lun, Mar : 15h40 | 17h40
5 Rue des Fripiers - Châlons Du vendredi 3 au jeudi 9 février 2023
RADIO METRONOM VOST Ven 3 : 18h Lun 6 : 17h
LES BANSHEES D’INISHERIN VOST Ven 3 : 20h15
LES SURVIVANTS Sam 4 : 20h15 Lun 6 : 14h30. Version SME
GRAND MARIN VOST Dim 5 : 20h30
NOSTALGIA VOST Mer 8 : 18h Jeu 9 : 20h15
BABYLON VOST Mer 8 : 20h15
NOS SOLEILS VOST Jeu 9 : 18h
EN FAMILLE
INSÉPARABLES - DÈS 4 ANS Sam 4 : 16h
POMPON OURS - DÈS 3 ANS Dim 5 : 16h
INTERDIT AUX CHIENS ET AUX ITALIENS - DÈS 10 ANS Mer 8 : 16h
NOS RENDEZ-VOUS
CINÉ-THÉ
YOUSSEF SALEM A DU SUCCÈS Sam 4 : 18h Lun 6 : 20h15 Jeu 9 : 15h. Ciné-thé
CINÉ-CULTE
CERTAINS L’AIMENT CHAUD VOST Dim 5 : 17h.
Séance suivie d’une rencontre avec Charlotte Garson des Cahiers du cinéma.
Le groupe Tryo, de retour aux Moissons Rock vendredi
19
Tradition oblige, les organisateurs des Moissons Rock, festival qu'on ne présente plus à Juvigny, ont révélé la programmation presque complète de leur 28e édition à la brasserie artisanale Bières et Tentations, devenue un pilier du village. Le rendez-vous est fixé du 17 au 20 mai. Sans grand suspense puisque leurs noms avaient déjà été divulgués sur les réseaux sociaux, Ryon, Déportivo et Mass Hysteria sont attendus de pied ferme sur la grande scène juvignote. Ces mastodontes français du reggae, du metal et du rock indépendant ont en commun l'énergie folle qu'ils déploient en live et qu'ils communiquent à leur public. On se souvient encore du concert survolté de Mass Hysteria, venu souffler la 25e bougie du festival. Eux aussi déjà passés par les Moissons en 2013, les joyeux lurons de Tryo auraient dû revenir en 2020, l'année où tout a basculé. Ils se rattraperont lors de retrouvailles qui promettent d'être grandioses. Autres têtes d'affiche dévoilées par les Moissonneurs : le groupe de rock alternatif et so british The Sherlocks, le rappeur Lombre, Les P'tit Fils de Jeanine dans la catégorie chanson festive, les maestros du rock orchestral Monty Picon et la bande de L'Entourloop, qui fusionne hip-hop et reggae depuis 1964 à coup de sound system. Comme tous les ans, les talents régionaux seront aussi de la fête. On citera notamment la chorale châlonnaise des P'tits Maillots rouges, fidèle au poste, Kamarad et son post punk alsacien ou encore le ska déjanté de Tree Kong, made in Reims. Un artiste reste à confirmer le samedi 20 mai pour boucler la boucle, mais la billetterie, elle, est déclarée ouverte.
4 Infos : page Facebook « MoissonsRock ».
R ENCONTRE - M USÉE
Une rencontre autour de l'exposition « Du silex à la topka » réunira, ce vendredi, les historiens spécialistes du cirque Pascal Jacob et Marika Maymard, ainsi que Valérie Fratellini, héritière de la dynastie du même nom, artiste circassienne et enseignante. Ensemble, ils présenteront les collections qu'ils ont confiées aux musées châlonnais et partageront leurs regards sur l'évolution du cirque, de ses métiers et de sa perception. Autre invité de marque pour l'occasion : Vasil Tasevski, ancien étudiant du Centre national des arts du cirque (Cnac) et concepteur de la topka, qu'il proposera de découvrir en mouvement grâce à des démonstrations dans la galerie de peinture. « Je n'ai pas la prétention d'avoir inventé quelque chose, souligne humblement cet artiste touche-à-tout. J'ai voulu créer un outil dont j'avais besoin pour travailler, pour développer une démarche artistique. » Sa première topka est née à Montpellier. Il a fabriqué celle qui s'expose aux Beaux-arts dans les ateliers du Cnac, puis l'a offerte à l'école. « C'est le modèle avec lequel je me suis formé et c'est aussi le plus léger. Il pèse 23 kg, mais n'est pas démontable. Cet objet en acier intrigue par sa forme sphérique particulière et donne la sensation d'être comme dans un berceau, grâce à ses mouvements très doux, très agréables au sol. » Un troisième spécimen, construit et optimisé lors d'une tournée en Equateur, le suit partout dans ses projets auprès de différents publics, notamment avec le collectif Porte 27. Topka signifie « balle » en macédonien, sa langue maternelle. Comme pour refléter la dimension ludique de l'objet, « son côté familier et accessible à tous, y compris aux enfants. » Et sa capacité à ouvrir le champ des possibles.
4 Apéro au musée autour de l'exposition « Du silex à la topka », vendredi 3 février à 18 h 30, musée des Beaux-arts - Gratuit, sur inscription : 03 26 69 38 53, musee.pedago@chalonsenchampagne.fr.
Mathias Malzieu délaisse pour un temps Dionysos pour former un duo magique avec Daria Nelson. À découvrir sur la scène de la Cartonnerie jeudi 9 février.
Véritables icônes de l’amour, Mathias Malzieu et Daria Nelson emportent le public dans leur « Symphonie du temps qui passe » : un spectacle singulier, empreint d’une identité artistique forte, à l’image de ces deux personnalités qui ne demandaient qu’à se rencontrer pour imaginer et raconter la suite de leurs histoires.
La magie artistique a-t-elle commencé avec le recueil poétique « Le Dérèglement joyeux de la métrique amoureuse » ?
Daria Nelson : Oui, d’abord, il y a eu ce recueil, ces poèmes, ces illustrations. Et on a voulu confronter cet univers aux difficultés inhérentes au concert, à la performance sur scène. Nous avons donc imaginé un anti-spectacle, quelque
chose d’hybride, mêlant chant et comédie. Il y a des fantômes qui nous visitent, et nous les faisons vivre en deux parties. D’abord, nous proposons une lecture légère du recueil. Puis la Symphonie du temps qui passe s’épanouit, se raconte. Mais il y a aussi la lecture de poèmes inédits… Ça doit être surprenant.
Boris Vian, Serge Gainsbourg, Alain Bashung, les fantômes du recueil poétique… Sont-ce toujours eux que vous convoquez sur scène ?
Mathias Malzieu : Oui… Boris Vian évidemment, car j’étais parrain de son centenaire en 2020. Et c’est lors de cet événement que nous nous sommes rencontrés, Daria et moi, au Deux Magots, à Paris. Serge Gainsbourg et Alain Bashung ont été au cœur de nos premières conversations.
Ça se nourrit de quoi, d’ailleurs, un duo tel que le vôtre ?
Mathias Malzieu : De symboles. Vian, je viens de le dire, est d’une importance capitale dans nos vies, car sans lui, on ne se serait jamais ren-
Une semaine relativement moins intense que la précédente, mais pas moins utile pour vous faire valoir. C’est donc le moment de multiplier les initiatives pour faire bouger les lignes.
Ne soyez pas pressé(e) d’aboutir, mais bien de développer vos capacités en relevant de nouveaux défis. Il vous faudra assumer pleinement vos responsabilités.
Vous n'aurez pas le temps de souffler et c'est tant mieux, car vous avez besoin d'être sans cesse en mouvement. Un conseil : soyez vous-même sans vouloir vous comparer aux autres.
Après un gros « creux de la vague », voilà que la marée monte : lentement, mais sûrement. Au lieu de vous impatienter, vous feriez bien de vous demander ce qui vous oblige à freiner.
Vous feriez bien de vous adonner à des activités telles que le yoga ou la méditation, favorisant votre bien-être tant physique que psychique. Votre équilibre en dépend.
Cette semaine, un profond et intense travail sera nécessaire : la route sera longue, mais elle vous mènera loin ! Côté vie amoureuse, ouvrez votre cœur.
contrés. Gainsbourg m’a toujours passionné,et Daria a beaucoup appris le français grâce à ses chansons. Nous ne sommes pas un duo jumeau. Mais nos instincts, nos inspirations et nos intuitions sont tellement proches. Nos curiosités se nourrissent l’une et l’autre en continu.
Le spectacle est au début de sa
tournée : comment est-il reçu ?
Daria Nelson : Reims sera notre 7e date. Pour l’instant, nous avons toujours joué complet. C’est un vrai moment de partage, nous voyons beaucoup de familles dans le public et des enfants émerveillés.
Mathias Malzieu : C’est vrai. C’est comme une comédie musicale féerique avec plusieurs niveaux de lecture. Les
costumes et le charisme de Daria fascinent les enfants. Et les petits ne saisissent pas les zones sombres de la narration. Seuls les adultes comprennent l’ombre, les jeux de mots ou même l’érotisme. C’est vraiment joyeux de voir ce public pluriel.
Et après, que nous réservezvous ?
Daria Nelson : Je vais retourner à quelques activités solo, dans la musique et évidemment, la photographie. Mathias Malzieu : Et moi à l’écriture et à Dionysos. Mais j’avoue que ce spectacle me permet d’envisager la scène autrement. J’y trouve un nouvel intérêt. En tout cas, je trouve important que nous continuions à nous épanouir individuellement : Daria est très reconnue en photo, mais elle mérite vraiment une notoriété propre en musique. Le duo, quant à lui, ne s’arrête jamais : on est en échanges passionnés permanents.
Propos recueillis par Agathe Cèbe
4 Mathias Malzieu et Daria Nelson, la Symphonie du temps qui passe, jeu. 9 février à 20 h à la Cartonnerie de Reims. Tarifs : 19 à 28€.
Les décisions à prendre ne seront pas toujours aisées, mais elles seront pourtant nécessaires. Prenez le temps de connaître et de comprendre les événements.
Il faudrait contenir autant que possible la tendance au laisser-aller et au pessimisme, qui risque de vous inciter à prendre de mauvaises décisions. Faites plutôt le contraire !
du 23.11 au 22.12
Certains rouages sont en place, mais tout n’est pas encore prêt : transformations en cours… Votre situation s'améliorera et des portes s'ouvriront.
Sur le plan affectif, il y aura à boire et à manger… mais certains produits seront plus frais que d’autres ! Les opportunités de vous épanouir ne manqueront pas ; saisissez-les !
La période s’annonce enrichissante et riche en développement, au sens propre comme au figuré. Vous aurez des réussites, mais n’adoptez pas une perspective à court terme.
du 23.12 au 20.01 VERSEAU du 21.01 au 19.02 POISSONS du 20.02 au 20.03
Belle activité cette semaine où vous serez dynamique et toujours partant(e). Moral d'acier et vitalité excellente. Vous profiterez de cette période pour vous occuper de vous.
Benoît Melvhille
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