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29 millions de touristes accueillis en Grand Est en 2022
Après deux années fortement impactées par la pandémie, les professionnels du tourisme ont retrouvé le sourire en 2022, selon l'Agence régionale du tourisme du Grand Est. Si le nombre de visiteurs n’a pas atteint le niveau de 2019 (- 4 %), avec une estimation à 29 millions de personnes accueillies, ils sont bien plus nombreux qu’en 2021. Le nombre de nuitées atteint ainsi 72 millions (-1 % par rapport à 2019, mais +53 % par rapport à 2021) et les dépenses des visiteurs sur le territoire sont estimées à 6,4 milliards d'euros, dépassant 2019. Des chiffres positifs qui doivent beaucoup au retour des touristes étrangers, presque deux fois plus qu'en 2021. Les Français ne sont pas en reste avec une progression de 20 % sur un an. Seuls les habitants du Grand Est ont moins voyagé que précédemment, constate l'Agence régionale du tourisme régionale.
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L’ouverture du premier magasin de prêt-à-porter Primark en terre bretonne a déclenché une petite hystérie à Brest. L’enseigne irlandaise aux plus de 400 points de vente dans le monde avait déployé les grands moyens pour accueillir les 500 premiers clients agglutinés devant l'échoppe : musique, drapeaux, haie d’honneur… Des militants écolos ont bien tenté de gâcher la fête en glissant dans les poches des vêtements de la boutique des messages sur l’impact nocif de la fast fashion, le show, un brin malaisant, a bien eu lieu. 300 000 années d’évolution humaine pour en arriver à fêter l’ouverture d’un magasin comme un événement majeur, quel aboutissement ! Et c'est bien là l'un des paradoxes de notre société qui s'inquiète du dérèglement climatique le matin et cède aux sirènes de la mode rapide le soir. Coût social, désastre environnemental, exploitation des enfants, hypersexualisation des femmes, maintien des inégalités Nord-Sud… Le monde si glamour de la haute couture n’est pas en reste, en créant, toutes les demi-saisons, sur les podiums, une demande artificielle qui influence ensuite les enseignes de la mode express. Symbole ultime, voire mutation frénétique de la fast fashion, le détaillant chinois Shein fait beaucoup parler de lui en ce moment. En seulement 15 ans, il vient d’atteindre le chiffre d’affaires annuel de 23 milliards d’euros, ce qui le place à portée de fusil des géants historiques H&M et Zara. Certains parlent même d’« ultra fast fashion » tant le modèle Shein met à mal ses concurrents : une production en temps réel dans des usines de Guangzhou en fonction de la demande des consommateurs sur l’application, laquelle propose chaque jour entre 5 000 et 10 000 nouveautés. Une révolution commerciale totalement en phase avec les nouveaux modes de consommation, un virage que n’ont pas réussi à prendre les Camaïeu, Kookaï, André ou encore San Marina qui ont ou vont disparaître dans les semaines à venir. Alors, l'ultra fast fashion, la mode de demain ? Aux jeunes de moins de 25 ans, bombardés de ristournes, de publicités et de vidéos d’influenceurs payés par Shein d’y répondre. Le consommateur doit laver son linge sale en public.
L’Hebdo du vendredi édité par la SARL BMDR Editions
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Il ne sortira pas de terre avant plusieurs années, mais le musée du cirque souhaité par la ville de Châlons semble déjà bien engagé. Son projet scientifique et culturel est bouclé. Prochaines étapes : la labellisation « Musée de France », espérée d'ici quatre mois, et la recherche de financements publics pour consolider un budget estimé à 17 M€.
Dès son élection, le maire de Châlons, Benoist Apparu, a souhaité valoriser et renforcer l'identité circassienne de cette ville. Il faut dire qu'entre le Centre national des arts du cirque (Cnac), Furies et le Palc (pôle national cirque) ou encore l'option cirque du lycée Bayen, il y a matière. Récemment validé par les élus municipaux, le projet scientifique et culturel du futur musée du cirque dessine les contours de ce concept, dont le contenu et la forme devront encore être peaufinés. Mais le document illustré de 82 pages rédigé par la conservatrice des musées châlonnais va très loin dans ce qui constituera à terme ledit musée. Il balaie toutes les pistes à explorer et évoque même les écueils à éviter, notamment l'utilisation du terme pompeux « capitale mondiale du cirque» et la réduction de l'offre culturelle muséale à cette seule thématique. Il ne s'agira pas, non plus, de faire concurrence au centre de documentation du Cnac, qui fourmille lui aussi de ressources circassiennes. « L'objectif premier, c'est de créer un socle complémentaire pour asseoir cette identité et faire en sorte qu'elle soit à la portée de tous les publics, a rappelé Emmanuelle Guillaume, adjointe en charge de la culture, lors du conseil municipal. Le projet scientifique est obligatoire pour prétendre au label « Musée de France » et aux subven- cette volonté de monter une fondation autour des objets, des tableaux, des affiches et de l'épopée de notre famille. Châlons est une ville circassienne de par son histoire et la volonté politique est là. Nous sommes les garants avec Valérie (ndlr : sa tante, fille d'Annie Fratellini et fondatrice-directrice de l'académie du même nom) de l'image et de la mémoire des Fratellini. Léguer une partie de ces œuvres à ce musée, c'est une façon de les préserver et de leur donner un sens. »
550 Personnes Ont D Fil Aux Flambeaux
Fratellini tions de l'Etat. C'est le fruit d'une réflexion menée avec les musées, les acteurs du cirque, la Bibliothèque nationale de France, plusieurs experts et conservateurs, etc. » L'établissement pourrait s'installer sur l'ancien site militaire de Chanzy, en cours de réhabilitation, et sur une emprise foncière estimée à 2 500 m², tout en proposant un parcours muséal dans la continuité des Beauxarts. Autre composante du projet : l'aménagement de locaux dédiés au Palc et aux compagnies qu'il accueille régulièrement sur le bassin châlonnais. L'investissement global s'élèverait à 17,2 M€ sur la période 2023-2028. Evidemment, la ville envisage de toquer à toutes les portes pour l'épauler financièrement et de répondre à divers appels à projets : ministère de la Culture, Banque des territoires, fonds européens, Unesco, spon- sors privés, etc. S'ils s'enrichiront encore d'ici l'ouverture du nouvel établissement, les fonds des musées châlonnais disposent déjà de nombreuses œuvres circassiennes. En 2018, l'exposition « Acrobates », labellisée d'intérêt national, donnait d'ailleurs l'occasion d'en découvrir une partie. Et celle qui se contemple actuellement aux Beaux-arts présente, entre autres, plusieurs pépites – affiches, photographies, costumes de scène - de la famille Fratellini, confiées à la mairie. Au total, ce dépôt compte environ 500 pièces qui retracent l'histoire du cirque et des Fratellini. « Mon arrière-grand-père, Paul, avait initié un projet muséal dès 1923, explique Arnaud Fratellini, aujourd'hui directeur commercial du Cirque Phénix. Mon père, Paul également, avait aussi
Collectionneur et spécialiste de l'histoire du cirque, Pascal Jacob, par ailleurs directeur artistique du Cirque Phénix, du Festival mondial du Cirque de demain et enseignant, a tissé des liens avec Châlons dès 1983. « J'avais été associé à la préfiguration du Cnac, inauguré en 1985, se souvient-il. J'y ai ensuite longtemps enseigné. J'ai vu la ville se transformer, le cirque s'y ancrer. » En 2015, pour la protéger d'un dégât des eaux alors qu'il partait créer un spectacle à l'étranger, il confie sa collection à la mairie. Près de 6 000 œuvres et documents du XVIe siècle à aujourd'hui – l'équivalent d'environ 100 m² de stockage - rejoignent ainsi les réserves muséales. Ce don, officialisé fin 2021, a inspiré et nourri plusieurs expositions à Châlons, dont « Acrobates ». Naturellement, la municipalité a associé Pascal Jacob au projet de musée. Il sera co-commissaire d'une des expositions de préfiguration attendues cet été. « L'enjeu n'est pas d'avoir un musée de collections, mais d'aborder le cirque sous toutes ses facettes, anciennes comme modernes, et de les confronter. Châlons a l'ambition de questionner le cirque : comment a-t-il révolutionné la publicité ou activé certains mythes par exemple, quels comportements sociaux a-t-il pu induire, comment la société s'en empare aujourd'hui encore, etc. » Ce passionné reste convaincu de l'importance de la médiation culturelle pour partager l'histoire circassienne avec le plus grand nombre.
Sonia Legendre
Dans une ambiance bon enfant ponctuée de feux d'artifice et de quelques pétards, 550 citoyens ont répondu à l'appel de l'Union locale CGT de Châlons, ce mardi 21 février. Le cortège a défilé aux flambeaux et en musique depuis la maison des syndicats jusqu'au centre-ville. Objectif : maintenir la mobilisation contre la réforme des retraites souhaitée par le gouvernement. D'autres actions pourraient s'organiser d'ici le 7 mars, date de la prochaine manifestation nationale fixée par l'intersyndicale.
Trois
semaines
de travaux sur le secteur Becquerel / 106e RI
À compter du 27 février et pendant trois semaines, l'entreprise Nord-Est TP procédera au renouvellement du réseau d'eaux usées sur le carrefour reliant les avenues Henri-Becquerel et du 106e Régiment d'infanterie. Durant cette période, la circulation sera interdite entre les rues Joliot-Curie et du Faubourg Saint-Antoine côté Becquerel, et de la rue du Faubourg Saint-Antoine jusqu'à la rue Emile Schmit côté 106e RI. Une circulation alternative avec double-sens est prévue pour les usagers venant de Saint-Martin-Sur-le-Pré et se rendant vers Châlons jusqu'au 10 mars. Ils devront ensuite emprunter l'avenue du Général-Sarrail ou d'autres rues alentour.
Un forum étudiant à Châlons
Le forum de l'enseignement supérieur proposé par Châlons Agglo et ses partenaires s'installera vendredi 3 mars de 16 h à 21 h, dans les nouveaux locaux du Cnam (7 rue du Parlement, ex-IPI). Sur place, plusieurs établissements et organismes implantés sur le bassin local présenteront leurs formations : les lycées Talon, Oehmichen, Ozanam, de Somme-Vesle et de Somme-Suippe, mais aussi l'IUT, les Arts et métiers, le Cnam, In&Ma, l'Inspe, l'École d'infirmiers et le CFA. En présence également de la Maison de l'étudiant et du Centre d'information et d'orientation. Accès libre. Infos : chalons-agglo.fr.
Challenge 100 % féminin aux Arts et métiers
Le campus châlonnais des Arts et métiers accueillera, mardi 28 février, le challenge « Innovatech Champagne-Ardenne » de l'association Elles bougent, née pour favoriser l'accès des jeunes filles aux formations et aux métiers de l'ingénierie, la technologie et l'industrie. Plusieurs équipes composées de lycéennes, d'étudiantes et de leurs marraines participeront à un hackathon sur la thématique de l'industrie du futur. Elles défendront leurs projets devant un jury avec en ligne de mire, la finale nationale de ce défi 100 % féminin, à Paris.
Trois rendez-vous autour du théâtre pour « Mars bleu »
Cette année encore, l'association Actions croisées et ses partenaires relaient l'opération « Mars bleu » pour sensibiliser le grand public à l'importance du dépistage du cancer colorectal. Trois soirées caritatives et théâtrales s'ouvriront à l'auditorium de la bibliothèque Pompidou (à 20 h) en compagnie du collectif rémois Le Mitch (vendredi 10 mars), des Sarrybiens (le 24 mars) puis du Café-théâtre de Sarry (le 31 mars). Entrée : 8 euros.
Réservations : actions.croisees@gmail.com.