L'Hebdo du Vendredi Châlons 662

Les élus marnais tirent la sonnette d'alarme et espèrent sauver l'aéroport p. 7 CULTURE

Petits festivals cherchent grands partenaires

Des collégiens de Duruy lancent leur propre média p. 6

Le Printemps du jazz refleurit en ville p. 8

Cinq courses pour la bonne cause ce dimanche p. 9

Châlons-Reims défie La Rochelle à Coubertin p. 12

Eux aussi confrontés à la crise, les festivals à taille humaine du territoire châlonnais activent plusieurs leviers pour limiter la casse et perdurer. Le point avec les organisateurs des Moissons Rock, de Rockenstock et de Feminista. p. 4

Trois femmes, une jument et un étalon p. 14

ENVIE DE BASKET ?

8 INVITATIONS VALABLES

POUR 2 PERSONNES

par

Les places sont à gagner sur le site www.lhebdoduvendredi.com

Le manchot géant s'envole vers Dormans

Les Rémois l’ont sans doute vu, dans la cour de la maison de champagne Jacquart ou devant la gare du centre-ville, où il avait élu domicile depuis plus d’un an : un manchot de 3,20 mètres, conçu en contreplaqué recyclé par le designer rémois Vincent Rahir et baptisé « Rudement chaud ». L'œuvre, réalisée pour la ville de Reims dans le cadre de « L'été sera chaud » en 2021, a pour objectif de faire réfléchir le public sur le réchauffement climatique et l’absurdité d’utiliser du contreplaqué fabriqué au Chili pour l’importer en France où il servira de caisse de transport pendant seulement quelques minutes. L’animal a quitté Reims, mardi matin, et pris la route de Dormans, commune d’origine de l’artiste, où il sera exposé.

Les habitants de Fismes invités à voter pour ou contre les éoliennes

ÉDITO

En ordre de Marche

Le

journal « L’Équipe »

a révélé, jeudi, les estimations des salaires des joueurs et entraîneurs de Ligue 1. Le Stade de Reims, 17e au classement des émoluments versés, conserve une grille salariale cohérente et compacte, avec un salaire moyen brut mensuel de 33 000 €. Les joueurs les mieux payés se nomment Junya Ito, star japonaise expérimentée, arraché à la concurrence européenne l’été dernier, et Yunis Abdelhamid (100 000 €). Pour le capitaine marocain de 35 ans, son club paye le prix de sa régularité et sa capacité à bonifier tous les joueurs passés à ses côtés et bien revendus par la suite. L'entraîneur, Will Still, ancien adjoint promu numéro 1 l’automne dernier, ne toucherait « que » 18 500 € mensuels, mais son club doit s’acquitter, à chaque match, d’une amende de 25 000 €, le Belge n’ayant pas le diplôme requis pour exercer. Ses bons résultats lui promettent néanmoins une belle revalorisation cet été.

A l’initiative des maires de 17 communes, 4 500 habitants vivant dans les secteurs de Braine, Fismes et Fère-en-Tardenois sont appelés à se prononcer dans les urnes, ce week-end, sur l’implantation d’une cinquantaine de nouvelles éoliennes sur leur territoire.  A Fismes, cette consultation populaire est prévue ce samedi 1er avril en mairie, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, mais aussi via le site de la ville (samedi et dimanche). «  Nous ne sommes pas contre les éoliennes, mais nous ne souhaitons plus voir des projets montés ici ou là, sans aucune planification de la part l'Etat  », précise le maire de Fismes, Charles Gossard. Si elle va permettre à la population de donner son avis, le résultat de cette consultation ne pourra pas favoriser ni stopper la création d’un projet. En effet, si les mairies participantes s'engagent «  à tenir compte du choix des votants », elles prennent soin de préciser «  que ce scrutin ne sera que consultatif et que la décision finale reste du ressort de la préfecture  ».

Mika, Bertignac et Jenifer à Foire en Scène

Après Michel Jonasz, Patrick Sébastien, Gilbert Montagné ou encore Gims et Dadju, le festival Foire en Scène, pierre angulaire de la Foire de Châlons dont la 77e édition se tiendra du 1er au 11 septembre au Capitole, s'enrichit de nouvelles têtes d'affiche. Louis Bertignac et Mika, grands noms du rock, de la pop et de la chanson française, s'y produiront respectivement les 5 et 9 septembre. Jenifer est également attendue le 6 septembre. Quant à Florent Pagny, pressenti pour le concert du 2 septembre, l'UCIA préfère patienter avant d'officialiser sa venue. Plusieurs billetteries en ligne proposent toutefois déjà d'acheter sa place pour le voir à la Foire.

Les jours se suivent et se ressemblent pour Gérald Darmanin, contraint régulièrement de s’expliquer sur le maintien de l’ordre en marge des mouvements contre la réforme des retraites et la mégabassine de Sainte-Soline. L’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy a hérité de son mentor le sens des phrases chocs : « bordélisation », « écoterrorisme », « blackbourges », « violence organisée par l’extrême gauche »… Le ministre de l’Intérieur rivalise d’ingéniosité pour qualifier ses opposants et leurs dérives, quitte à parfois s’arranger avec la vérité comme il a pu le faire ces derniers jours au sujet du profil des casseurs dans les manifestations, du Code pénal, de l’action des brigades de répression de l’action violente motorisée (BRAVM), des munitions tirées à Sainte-Soline ou des secours empêchés sur place, comme l’ont documenté plusieurs médias. Le Conseil de l’Europe s’est d’ailleurs inquiété des conditions dans lesquelles la liberté d’expression et de rassemblement s’exerce actuellement en France, pointant du doigt les violences de la police et des individus au sein ou en marge des cortèges. Bien sûr, il serait trop facile de jeter l’opprobre sur les forces de l’ordre et de passer sous silence les dérives de certains manifestants. Le black bloc existe, c’est un mode radical et illégal qui opère à visage couvert dans le but de s’attaquer aux symboles du capitalisme et d’en découdre avec les forces de l’ordre. En parallèle, des opposants plus classiques ont le sentiment que les voies traditionnelles de dialogue et de négociation sont bouchées et que le seul moyen de se faire entendre est de durcir les modes d'action, quitte à entrer dans l’illégalité. Le mouvement des Gilets jaunes l’avait illustré. Élu en 2017 avec l’image d’un président moderne, soucieux d’insuffler un vent de modernité sur notre vieux pays, Emmanuel Macron n’a jamais semblé aussi anachronique dans son exercice du pouvoir. On peut comprendre sa stratégie politique, vieille comme le monde, de déplacer le curseur des questions sociales ou environnementales aujourd'hui vers celui des violences, afin de décourager les mobilisations, surjouer l’ordre républicain et cliver la bataille de l’opinion. Mais qu’en sera-t-il en 2027 s’il ne montre aucune inflexion malgré les contestations et que ses opposants se radicalisent un peu plus ? Ce ne sera sans doute plus son problème. En attendant, le RN et le reste de l’extrême droite cirent tranquillement leurs bottes. Ils auront alors beau jeu de se poser en seul rempart contre le désordre, n’ayant sans conteste pas mieux à proposer. Emmanuel Macron pourra alors profiter d’une retraite politique bien méritée. À 50 ans, seulement.

L’Hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions

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de Simon Ksiazenicki, journaliste

Les petits festivals connaissent aussi la crise

Chacun avec ses spécificités, les festivals à taille humaine du bassin châlonnais – Moissons Rock, Feminista et Rockenstock –doivent redoubler de créativité pour perdurer malgré la crise économique.

Comme bon nombre de secteurs, les festivals de musique subissent de plein fouet la conjoncture actuelle. En particulier ceux dont le budget s'avère déjà comprimé, parfois déficitaire, faute de marges de manœuvre. Vendredi dernier, les organisateurs des Moissons Rock, qui s'ouvriront à Juvigny en mai, réunissaient leurs partenaires – historiques comme potentiels - autour d'un casse-croûte convivial pour échanger, (re)présenter la programmation et aborder les incertitudes qui planent sur l'avenir. « On sait que le contexte économique est difficile pour tout le monde, dixit Jean-Loup Coquillard, le directeur. On a la chance d'avoir des partenaires fidèles. Mais si l'on veut que les Moissons Rock continuent et ne laissent pas la place à l'industrie événementielle, on a besoin d'encore plus de soutiens. Comptez sur nous, on ne lâchera rien ! » L'événement dispose d'un budget global de 400 000 €, dont 35 % pour l'artistique. Il est financé à hauteur de 10 % par les subventions des collectivités et de 15 % par environ 70 sponsors privés, sans compter les coups de pouce logistiques et les prêts de matériel, tout aussi précieux. Les recettes liées à la billetterie, aux buvettes et à la restauration complètent l'enveloppe. Mais l'envolée des charges est passée par là. «  Elles augmentent de 30 à 40 % pour le volet artistique, estime Laurent Charnot, président et programmateur des Moissons. Les cachets ont flambé

d'au moins 50 % en deux ans. Beaucoup d'artistes ne vendent plus de disques et se rémunèrent sur les concerts. A l'époque, il fallait compter entre 60 et 80 000 € pour accueillir une tête d'affiche française. On est à 150 000 € aujourd'hui. Certains festivals peuvent se permettre d'investir 500 000 € pour des artistes internationaux. On n'en est pas là ! »

L'équipe voit également le coût de son chapiteau augmenter cette année et demeure dans l'attente d'une aide supplémentaire de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). « Elle nous a accordé 15 000 € l'an passé, détaille Thomas Coquillard, assistant de direction et en charge de la communication. Le dossier est encore en cours d'instruction pour cette édition. Plus globalement, notre cœur de métier, c'est d'organiser le festival. Pas de solliciter et de relancer nos par-

tenaires. Forcer la main aux gens n'a jamais été dans notre ADN.  » Il faudrait toutefois réunir l'équivalent de 30 000 € pour consolider le modèle financier. «  On fait évoluer de 3 € le tarif normal du billet, précise Jean-Loup. Les tarifs réduits ne bougent pas. En 2018, on atteignait l'équilibre avec 65 % de notre jauge. Le seuil est désormais fixé à 80 %, soit 2 300 festivaliers par soir, pour bien faire. » Attendue le 15 avril au cirque historique de Châlons, la 13e édition de Rockenstock réunira cinq groupes, dont deux locaux, dans des esthétiques rock variées. Le format est plus humble ; le défi n'en est pas moins délicat. « On prend un certain risque, concède Sébastien Brady, à la tête de l'association Rockenstock. L'événement repose sur une trentaine de bénévoles amateurs. On a accueilli 500 personnes en 2019, seulement 280 l'an passé. On a un objectif de 400 entrées payantes pour équilibrer notre budget cette année.  » Il s'élève à 32 000 €, dont 4 000 € de subvention municipale. « Cette aide nous permet de financer l'occupation des lieux, notamment la présence obligatoire et les repas de plusieurs salariés du Cnac (Centre national des arts du cirque). On a aussi le soutien du Département de la Marne et

les partenaires privés nous apportent environ 10 % du budget. » En 2022, l'équipe a fait le pari de recentrer sa proposition artistique sur des groupes émergents, plus pointus, n'ayant pas encore franchi le cap de l'ultra-médiatisation. Elle a ainsi réduit ce poste de dépense de 12 %. « On a également optimisé notre catering en réduisant la carte à un plat principal. Ça n'a l'air de rien, mais ça permet d'absorber d'autres augmentations. La location de matériel, l'embauche des techniciens et des agents de sécurité prennent en moyenne 15 % de plus. C'est même entre 20 et 25 % sur la bière ! » Là encore, les organisateurs refusent d'activer le levier du prix des billets en prévente. Seule la billetterie sur place grimpe de 2 €.

Du côté de Musiques sur la ville, on espère aussi élargir le champ des partenariats pour la 7e édition de Feminista, temps fort consacré à la création féminine au kiosque du grand Jard, pendant les Musiques d'ici et d'ailleurs. Particularité du rendez-vous, il propose un accès libre au public depuis ses premières notes. Pas question de remettre en cause ce parti pris. Pour autant, quelque 30 000 € permettraient de consolider le festival, dont le budget se chiffre à 180 000 € cette année. « L'apport public en

finance 70 %, évalue Patrick Legouix, directeur de Musiques sur la ville. Le reste vient du mécénat et des recettes des bars et de la restauration. En 32 ans de présence sur le territoire châlonnais, on a fait le tour des dispositifs. D'où notre recherche de nouveaux partenariats, qu'on souhaite co-construits. » L'association propose à ses sponsors de s'approprier Feminista grâce à des espaces aménagés sur place, ou encore des sessions de sensibilisation en entreprise autour des discriminations. « On sent un réel enthousiasme chez les acteurs locaux qu'on rencontre. Beaucoup aimeraient s'engager. Reste à le concrétiser. Comme pour tous nos projets, on s'adaptera et on prévoit un plan B si besoin. » En 2022 déjà, l'évolution des charges, notamment des infrastructures nécessaires (chapiteau, scènes, loges, cuisine) et du gardiennage, a coûté 10 000 € de plus à l'association. «  On fait le pari de maintenir le cap, en capitalisant sur le travail déjà réalisé et en pérennisant nos partenariats, mais sans aller trop loin dans la prise de risque. Ça nécessite d'être réactif, inventif et touche-à-tout ! Si on devait vraiment renoncer, on le ferait sans regret, après avoir tout essayé.  » Pas le genre de la maison...

Sonia Legendre

Feminista souhaite préserver sa gratuité pour les festivaliers. © l'Hebdo du Vendredi

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É DUCATION AUX MÉDIAS

Des « globe reporters » en herbe au collège Duruy

Dans le cadre du projet « Globe reporters », les collégiens de Duruy, à Châlons, vont créer leur propre média d'information. Ils oeuvrent aussi avec la journaliste Tatiana Miralles, leur correspondante attitrée au Burkina Faso.

Pendant plusieurs semaines, la journa liste Tatiana Miralles, qui a longtemps travaillé pour Radio France internatio nale (RFI), a réalisé des reportages au Burkina Faso en lien avec les élèves du collège VictorDuruy et leur professeur de français, MariePierre Barrière. «  C'est notre correspondante, soulignent ces jeunes en classe de 4e. On lui a demandé d'enquêter sur différents sujets làbas.  » Le football arrive en tête, suivi des écoles, de la musique et des initiatives en faveur du développement durable. « Elle nous envoie ses interviews et nous raconte comment ça se passe. L'an passé, elle a été bloquée à Ouagadougou à cause d'un coup d'Etat. La situation politique est compliquée. Ici, on se sent en sécurité. » L'envoyée spéciale a également partagé ses difficultés pour trouver

Collégiens et citoyens éclairés

certains interlocuteurs, pour accéder à certains lieux, notamment les collèges ou les hôpitaux, tout en leur transmettant des informations illustrant la richesse entrepreneuriale et culturelle du pays. « On sort des idées reçues sur le Burkina et l'Afrique, glisse leur profes-

seur. Les élèves ont pu découvrir le festival de cinéma Fespaco à travers l'interview de Tatiana d'un réalisateur congolais de documentaires, par exemple, et le mémorial de l'ancien président Thomas Sankara, assassiné en 1997.  » Ils ont aussi pu échanger, à distance, avec leurs homologues du collège Ki-Zerbo, à

Tampouy, et en savoir plus sur le parcours et l'engagement de la photojournaliste Camille Lepage, tuée lors d'une mission en République centrafricaine.

Forcément, les questions de la liberté de la presse, de la déontologie et des fake news se sont invitées aux débats. « Si le pays n'a pas envie d'être interviewé, c'est son droit, analyse l'un des élèves, avant de faire le distinguo entre le choix de répondre ou non aux questions des journalistes, propre à chacun, et la censure imposée à toute une population par quelques dirigeants. Ils se méfient. Ils ne veulent pas que la vérité sorte.  » Et c'est là tout l'enjeu du projet « Globe reporters », que porte l'association Le retour de Zalumée : sensibiliser les collégiens au rôle des médias, à la solidarité internationale et à la diversité des cultures, pour les aider à devenir des citoyens éclairés. Les travaux de Tatiana Miralles alimentent déjà le blog que gère la classe. Ils permettront aussi, à moyen terme, de créer un journal spécial de A à Z : conférence de rédaction, choix de la ligne éditoriale, de la maquette, des sujets, rédaction des contenus dans des formats variés (portraits, enquêtes, billets d'humeur, dessins de presse, brèves, etc.), relecture, mise en page et impression. Parce que rien ne vaut la pratique pour assimiler la théorie.

Sonia Legendre

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Clôture des réservations : Mercredi 5 avril à 18h

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Les élèves du collège Duruy planchent sur la création de leur propre journal d'information. © l'Hebdo du Vendredi

A ÉROPORT

L'Etat et l'Île-de-France au secours de Vatry ?

En janvier, Christian Bruyen, président du département de la Marne, officialisait la mise en vente de l'aéroport de Vatry, déficitaire, et le plan de sauvegarde de l'emploi envisagé dès cette année pour réduire la voilure. La collectivité prévoit de renflouer les caisses de l'infrastructure grâce à une subvention supplémentaire de 2,5 M€. L'appel à l'aide – ou le coup de bluff, pensent déjà certains – de l'élu auprès des politiques et des acteurs aéroportuaires nationaux semble trouver écho.

A l'initiative de la sénatrice marnaise

Françoise Férat, 14 parlementaires et élus locaux ou régionaux – le maire de Châlons Benoist Apparu, le président de l'agglomération châlonnaise

Elus locaux et parlementaires lancent un appel aux décideurs nationaux pour soutenir l'aéroport de Vatry.

© l'Hebdo du Vendredi

Jacques Jesson, le sénateur René-Paul Savary, le président du Grand Est Franck Leroy ou encore les députés Lise Magnier, Charles de Courson, Laure Miller et Eric Girardin – ont pris leur plume pour solliciter ensemble le soutien du gouvernement, du président de la République et de la région Île-deFrance. La tribune énumère les atouts dont dispose Vatry : l'une des plus longues pistes d'atterrissage d'Europe, sa proximité avec Paris, la capacité de traiter 200 000 tonnes de fret par an (pour moins de 19 000 tonnes enregistrées l'an passé), etc. Elle tente aussi de faire valoir l'intérêt, pour les décideurs nationaux, de sauver l'aéroport. « Il s’agit de diriger les flux de fret de notre pays vers Vatry, plutôt que vers d’autres plateformes étrangères concurrentes. Cette réorientation aura des bénéfices financiers et fiscaux par la relocalisation d’activités en France. Si l’on cherche un troisième aéroport francilien, chacun fera des économies, car il est déjà construit. » A suivre.

Sonia Legendre

S OCIAL

Moins nombreux, mais toujours mobilisés dans la Marne

La dixième journée de manifestation contre la réforme des retraites a rassemblé, mardi, plusieurs milliers d'opposants dans la Marne, mais la tendance est logiquement à la décrue après plus de deux mois de mobilisation et une adoption du texte par le Parlement, la semaine passée.

À Reims, un cortège composé d’environ 3 500 personnes s’est élancé derechef de la maison des syndicats, mais le parcours s'est avéré un peu différent de d’habitude. Notamment en raison d’un mouvement spontané de quelque 300 lycéens, étudiants et militants qui ont faussé compagnie à l’intersyndicale au niveau de la rue Chanzy. Ce second cortège a tenté de mener quelques opérations de blocage, prenant un peu de court les forces de l’ordre. Il n’a en revanche pas pris le risque de bloquer l’autoroute, la tentative avortée, cinq jours plus tôt, ayant entraîné l’usage de gaz lacrymogènes par les CRS. Tandis que l’intersyndicale se dispersait aux alentours de 12 h 30, le groupe de jeunes a rallié le lycée Georges-Clemenceau, ce qui a retardé le déroulement des oraux du bac, prévus dans l’après-midi.

À Châlons, 1 500 manifestants ont été recensés. © l'Hebdo du Vendredi

Du côté d’Épernay, après le désormais traditionnel tractage organisé vers 7 h autour de la place de la République, un cortège d’environ 1 500 personnes a sillonné la ville. À Châlons, la mobilisation était similaire.

L'intersyndicale a appelé à une onzième journée de mobilisation le jeudi 6 avril.

Le Printemps du jazz va renaître à Châlons

En stand-by depuis la crise covid, le Printemps du jazz revient à Châlons sous l'impulsion des acteurs locaux. Une douzaine de concerts, de rencontres et de boeufs s'installeront dans les commerces et cafés-restaurants de la ville.

L'initiative émane du Popoki, en partenariat avec l'association Musiques sur la ville, et a trouvé écho auprès de dix établissements châlonnais, du Bistrot des Halles au magasin Axe Musique, en passant par la Maison Souply, le Sacobri, le Tiffany, le Comptoir de la Licorne, etc. Trois soirées durant, ils accueilleront la fine fleur de la scène jazz locale et marnaise. Preuve qu'elle regorge de talents, près de quarante musiciens participeront à ce Printemps du jazz renouvelé. Son esprit festif et éclectique, impulsé par le multi-instrumentiste Gérard Grassart, programmateur attitré à l'époque, demeure. Mais les instigateurs souhaitent se concentrer sur les commerces et cafés-restaurants pour ce retour.

« On redéploiera peut-être les concerts dans les

rues du centre-ville l'an prochain, espère Sébastien Dias, l'un des cofondateurs du Popoki. On a coordonné les horaires pour créer un parcours musical et permettre aux gens de prendre l'apéritif, dîner puis boire un verre en allant voir plusieurs groupes dans différents lieux.  » Côté finances, le budget nécessaire s'élève à 15 000 euros, dont 5 000 euros de subvention municipale via l'appel à projets pour dynamiser le centre-ville. Chaque commerçant participera au pot commun (cachets artistiques, droits Sacem, rémunération des techniciens, etc.) et équilibrera cette dépense grâce aux recettes réalisées en soirée. « L'idée, c'est aussi de créer l'effervescence, dixit Patrick Legouix, qui dirige Musiques sur la ville. D'inviter le public à se remettre dans l'écoute du jazz et à (re)découvrir certaines tables. Les artistes partageront leurs compositions et leurs répertoires, parfois inspirés de funk, de blues voire d'électro, ainsi que leurs réinterprétations des grands maîtres du jazz. » Duke Ellington, Herbie Hancock, Bill Evans, Keith Jarret ou encore

Miles Davis, pour ne citer qu'eux. Sans oublier Django Reinhardt, dont l'univers et la technique fascinent toujours, 70 ans après sa disparition. Le guitariste châlonnais Christophe Lartilleux, habitué du Printemps, maîtrise au millimètre près le jeu particulier de Django, à deux doigts. Il se produira avec son trio de swing manouche Latcho Drom et orchestrera une master classe sur le style de Django. Et si ce rendez-vous sera logiquement prisé des musiciens, il s'adresse aussi à tous les curieux, instrumentistes ou non, adultes comme enfants. « Faire vivre le répertoire de Django, c'est également une façon de sensibiliser les gens, notamment les plus jeunes, dixit

Code de la route pour les seniors

Les statistiques marnaises le confirment : les seniors ne sont pas plus impliqués que d'autres conducteurs dans les accidents de la route. En revanche, les 55-64 ans ont représenté l'une des deux tranches d'âge les plus concernées par les décès (21 % des victimes) en 2021. Bien sûr, le vieillissement peut s'accompagner de difficultés physiologiques agissant sur la motricité, la vue ou l'ouïe. Mais l'évolution des panneaux et de certaines règles du Code de la route complique aussi souvent la donne. D'où les modules de remise à niveau proposés gratuitement par la mairie de Fagnières et ses partenaires (services préfectoraux, assurances, prévention routière et autoécoles) pour inciter ce public à tester et optimiser ses connaissances en la matière. Deux sessions s'ouvriront à la salle Jean Gabin (place des Collines) les 7 et 27 avril de 14 h à 16 h. Elles s'adressent aux habitants de Fagnières comme aux extérieurs. Inscriptions obligatoires au 03 26 68 15 31.

Un village de la prévention à Fagnières

En partenariat avec la Prévention routière, le SDIS, la MSA et la Croix-Rouge, le « Gar'0 risk tour » du Crédit Agricole NordEst fait escale au centre André Gallois de Fagnières vendredi 31 mars (de 14 h à 18 h)

Christophe Lartilleux. Même avec un handicap, on peut jouer de la musique et réaliser de grandes choses. » Le Printemps du jazz s'ouvrira jeudi 6 avril dans les caves du champagne Joseph Perrier et se terminera en beauté le samedi soir au Caveau, par un bœuf composé de figures bien connues à Châlons, qui reformeront leur ancien groupe pour l'occasion.

Sonia Legendre

4 Printemps du jazz, du jeudi 6 au samedi 8 avril, Châlons – Accès libre, réservations vivement conseillées – Programme complet : page Facebook « Musiques sur la ville ».

et samedi 1er avril (de 10 h à 18 h). Objectif de ce village de la prévention : informer le plus grand nombre sur les bons réflexes à adopter pour limiter les accidents de la vie. Entrée gratuite. Infos : ca-nordest.com.

Les Parcours du cœur de retour au Jard

Les centres sociaux et les associations châlonnaises relaieront les Parcours du cœur, une manifestation de la Fédération française de cardiologie, ce samedi 1er avril à partir de 8 h au grand Jard. Au programme : des stands de sensibilisation et de prévention autour de la glycémie, la tension, l'alimentation et le bien-être, des parcours pédestres de 5 à 13 km et une marche nordique de 6 ou 13 km, des démonstrations sportives, etc. Gratuit, inscriptions obligatoires une demi-heure avant chaque départ. Contact : 03 26 64 30 73.

Châlons accueille le championnat régional de dragon boat

Piloté par les Pelles châlonnaises, le championnat régional de dragon boat se tiendra samedi 1er avril de 9 h à 18 h sur la Marne, au départ du centre nautique municipal de Châlons (rue du Canal Louis XII). Il réunira neuf équipages et près de 80 pagayeuses et pagayeurs venus de Reims, Toul, Wassy et Châlons. Le grand public pourra suivre cette compétition ainsi que plusieurs courses dédiées aux jeunes licenciés et les démonstrations des Champagne

Musiciens, restaurateurs et acteurs locaux relancent le Printemps du jazz à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

Master classe autour de Django Reinhardt

Courir pour la vie, le bel âge

La 25e édition de Courir pour la vie, événement sportif et solidaire, s'élancera ce dimanche 2 avril à Châlons. Athlètes confirmés comme amateurs pourront réaliser des parcours de 1 à 20 km en ville et ainsi soutenir la lutte contre les cancers infantiles.

Après l'hôpital Necker de Paris et le CHU d'Amiens, le service de neurochirurgie pédiatrique du centre Brabois, à Nancy, serait la troisième structure dotée de la technologie Visualase® en France. Il lui faudra toutefois réunir 264 000 euros pour faire l'acquisition de ce matériel de pointe, capable de détruire les tumeurs cérébrales profondes chez l'enfant tout en limitant les risques de séquelles liées à la chirurgie classique. Grâce à des fibres laser spécifiques, il permet en effet de cibler les lésions intra-cérébrales avec une précision millimétrique, puis de les retirer sans endommager d'autres tissus. Le Lions club Châlons Saint-Vincent soutient ce projet et lui reversera l'intégralité des béné-

dragon ladies, un groupe formé au sein de la section dragon boat des Pelles châlonnaises. Infos : avironcanoekayak.fr.

Bouquinerie solidaire à Fagnières

L'association Lire et délires en stock organise une nouvelle vente solidaire de bouquins mercredi 5 avril de 17 h 30 à 19 h 30 à la salle Jean Gabin de Fagnières (place des Collines). Des centaines d'ouvrages à petits prix attendent le public et l'équipe de bénévoles lui réserve un accueil aux p'tits oignons. Entrée libre. Contact : bouquineriesolidaire@gmail.com.

Les Amis de Jean Talon tiennent leur AG

Créée pour entretenir les relations avec le Canada et la mémoire du premier intendant de la Nouvelle France, né à Châlons, l'association des Amis de Jean Talon souffle sa 30e bougie cette année. Elle organise son assemblée générale le vendredi 31 mars à 18 h 30, salle de Malte (rue du Lycée). L'occasion, entre autres, de renouveler son bureau suite à la démission de Bruno Bourg-Broc, le fondateur et président. Infos : amisdejeantalon.fr.

L'office des seniors déménage

Implanté depuis des années rue Thiers, l'office des seniors CLIC (comme centre local d'information et de coordination) de Châlons a vu ses compétences transférées à l'agglomération début mars. La structure

fices réalisés à l'occasion de l'événement Courir pour la vie, qui soufflera sa 25e bougie cette année. « Il a été reporté pendant le covid et annulé l'an passé à cause des intempéries, rappelle Pierre-Marie Quéré, en charge de la communication du Lions. Cette fois, c'est la bonne !  » D'autant que le rendez-vous, organisé en partenariat avec le Club olympique Champagne Argonne athlétisme (Cocaa) et la mairie de Châlons, s'enrichira de plusieurs nouveautés, parmi lesquelles la réalisation d'une fresque en direct par l'artiste Sandra Gadret et des enfants, des initiations à la samba et la salsa, ou encore des échauffements en musique avant les départs des courses, échelonnés de 10 h 30 à 14 h 50. « « On souhaite en faire un moment sportif, convivial et festif, ouvert aussi bien aux athlètes habitués des compétitions qu'aux amateurs. Le parcours de 3 km, par exemple, est accessible gratuitement aux enfants et aux adultes. Plusieurs parents prévoient d'ailleurs d'accompagner les plus jeunes pour leur première course. » Le tracé se recentre en ville, du palais des sports Pierre de Coubertin à la rue Carnot, en

déménage donc dans les locaux du CCAS, au centre Eugénie-Cotton (47 rue LéonBourgeois), et l'accueil physique du public reprendra à cette nouvelle adresse le lundi 3 avril. L'équipe reste joignable par téléphone au 03 26 65 15 15.

Les Gadz'arts font leur Fête de la musique

L'association des Gadz'arts châlonnais organise une soirée musicale avec plusieurs groupes locaux, composés principalement d'étudiants et d'enseignants, jeudi 6 avril à partir de 19 h 30 sous les halles du marché couvert. Au menu : chanson française, rock anglais, funk, house et techno. Le budget de cet événement ouvert à tous (dès 18 ans) et financé en partie par Châlons Agglo s'élève à 4 000 euros. Les recettes de la buvette permettront aux jeunes de rentrer dans leurs frais, puisque l'entrée est gratuite.

Les Vitrines relancent leur jeu de Pâques

Le traditionnel jeu-concours de Pâques des Vitrines de Châlons revient à partir du 3 avril dans les boutiques des commerçants partenaires. Les clients se verront offrir des œufs en chocolat lors de leurs sessions shopping, dont certains dotés d'un ticket gagnant à échanger contre un chèque-cadeau d'une valeur de 10 euros. L'an passé, cette ristourne était de 20 euros. La crise n'épargne personne, pas même les cloches !

bon rythme

passant par la piscine olympique, le lycée Bayen, l'église Saint-Loup, les boulevards Hippolyte-Faure et Anatole-France, etc. «  Nous aurons également la présence de meneurs d'allure, annonce le référent. Ces professionnels rémois accompagneront bénévolement les coureurs les moins expérimentés qui le souhaitent pour les aider à trouver le rythme adapté à leur pratique. » Les écoles châlonnaises ont été associées en amont et l'équipe bénévole pourra compter, le jour J, sur l'aide des jeunes du lycée Bayen, de la mission locale et du service civique. Trois groupes de Châlons et de l'Aube ponctueront les parcours d'intermèdes

musicaux : Alma Encriada (rock stoner), Gnou Dem (percussions) et Gildas et ses Prunelles (chanson festive). Il n'y a plus qu'à se lancer !

Sonia Legendre

4 Courir pour la vie, dimanche 2 avril, palais des sports Pierre de Coubertin (boulevard Justin Grandthille), Châlons - Tarifs : 16 € pour le 20 km, 13 € pour le 10 km, gratuit pour les courses de 1 à 3 km - Inscriptions : cocaathle.com ou sur place (+1 €) samedi de 14 h à 18 h et dimanche dès 10 h Infos : courirpourlavie.eu.

Plus d'un millier de coureurs sont attendus dimanche à Châlons pour la bonne cause. © Lions club Châlons Saint‐Vincent

Enquête publique à Commétreuil

Voilà déjà deux ans que les élus du Parc de la Montagne de Reims ont voté en faveur de la construction d'un projet hôtelier sur le domaine. Avant son démarrage, différentes étapes sont nécessaires, dont une enquête publique, ouverte jusqu'au 26 avril.

C’est une étape supplémentaire dans le long projet de construction d’un hôtel sur le domaine de Commétreuil. La petite commune de Bouilly, située à l’ouest de Reims et qui accueille ce parc de 146 hectares, a ouvert une enquête publique, qui se terminera le 26 avril, concernant la révision de son plan local d’urbanisme (PLU). Cette révision, dite « allégée », doit permettre «  de répondre aux objectifs de la réalisation d’un projet de développement économique à vocation hôtelière, ayant pour objet la majoration de la constructibilité au sein de la zone naturelle  ». Autrement dit, permettre à la société Barn Hotel, choisie en mars 2021 par une large majorité des membres du comité syndical du Parc

É VÉNEMENT

naturel régional de la Montagne de Reims (PNRMR), d’aménager, sur environ 50 hectares, un hôtel-restaurant haut de gamme. Son fondateur, Edouard Daehn, entend importer en Champagne le concept qu’il a lancé en 2018 en forêt de Rambouillet (Yvelines), présenté comme « la campagne à Paris ». Au domaine de Commétreuil, qu’il rachèterait 1,8 million d'euros au Parc, l’entrepeneur entend proposer un restau rant de 110 couverts, un service hôtelier de 75 chambres et des activités orientées vers la nature. Les deux parties espèrent signer la promesse de vente avant l’adoption du nouveau PLU. L’enquête publique offre la possibilité à tous les habitants du Grand Reims d’apporter leurs observations sur ce projet. C’est ce que fera Reims Verts l'Avenir, association écologiste rémoise, mais pas pour en dire du bien. Car le Barn Hotel a des détracteurs.

Accord amiable à 70 000 € pour un premier porteur de projet

« Reims Verts l'Avenir rappelle son opposition à ce projet et sa demande de conserver le domaine dans le service public, pour qu'une fois rénové, il redevienne un centre départemental d'initiation à la nature ouvert à tous. » Autre opposant, Pierre-Emmanuel Taittinger, qui avait proposé un projet alternatif de parc naturel. Le Champenois a déposé un recours en annula-

Trois jours de rallye autour d'Épernay

Le Rallye Épernay vins de Champagne revient ce weekend pour une 26e édition qui mettra aux prises 130 véhicules, soit 260 pilotes et copilotes, à travers les villages de la Côte des Blancs et de la Vallée de la Marne. C'est l'un des plus grands événements populaires du bassin sparnacien puisque 10 000 spectateurs sont comptabilisés chaque année.

tion en 2021, le PNRMR a transmis un mémoire en réponse pour se défendre, mais le tribunal administratif de Châlons n'a pas encore tranché. En revanche, un autre obstacle a été levé avec la signature d’un accord amiable entre le comité syndical du Parc et la société Artestate. Le premier devra verser 70 000 € à la seconde, qui avait signé un accord d’exclusivité en décembre 2019, avant que son projet soit écarté au profit du Barn Hotel. Le Parc espère finaliser au plus vite ce dossier qui traîne depuis la fermeture du Centre d’initiation à la nature de Commétreuil, en 2011, et lui coûte, chaque année, 100 000 € en entretien, financés par le département et la région.

Simon Ksiazenicki

S ÉCHERESSE

Mode d'emploi de la consultation

Pour répondre à l’enquête publique, il convient de se rendre sur le site du Grand Reims (grandreims.fr), rubrique « Cadre de vie et environnement », puis cliquer sur « Les documents d’urbanisme ». Il est possible d’y consulter tout le dossier d’enquête et les différentes pièces administratives et d’envoyer ses observations. Le public pourra également venir à la rencontre de la commissaire enquêtrice Danièle Deny les samedi 15 avril, de 10 h à 12 h, et mercredi 26 avril, de 16 h à 18 h, en mairie de Bouilly, 2, rue SaintCaprais. L’enquête publique sera clôturée le mercredi 26 avril, à 18 h.

Nappes : la préfecture de la Marne appelle à la vigilance

Le centre névralgique du Rallye d'Épernay reviendra au parc Roger‐Menu. © l'Hebdo du Vendredi

Cette année, l’événement organisé par l’Asac Champagne a dû s'adapter au chantier de construction du parking souterrain sur le Jard. Comme en 2018, le centre névralgique de l'épreuve, incluant le lieu de vérifications, le parc fermé, le village d'animations et les podiums, sera transféré au parc Roger-Menu. Le parc d'assistance, où pilotes et mécaniciens règlent et réparent leurs engins, s'installera sur le parking du Millesium. Côté sportif, autre nouveauté, l’abandon pour des raisons économiques et logistiques de la course réservée aux véhicules historiques de compétition, qui ne réunissait habituellement qu’une dizaine de participants.

Pour le public, le spectacle démarrera dès le vendredi, avec les vérifications des véhicules, de 10 h à 18 h 30, au parc Roger-Menu, et la séance d'essais, de 13 h à 17 h. Le samedi, départ des bolides à 12 h, du parc Roger-Menu, direction Aÿ pour la première spéciale. Trois boucles de trois spéciales, dont une de nuit, sont prévues aux portes d'Épernay et dans la Côte des Blancs. Le premier retour à Épernay est prévu à 22 h 15. Le lendemain, le coup d'envoi sera donné à 9 h, pour trois spéciales à parcourir deux fois dans la Vallée de la Marne. La première auto est attendue à 16 h, au parc RogerMenu, où se déploieront les podiums. Il va y avoir du sport !

S.K

4 Infos : asac-champagne.fr

Dans la Marne, si les nappes sont touchées, certains cours d'eau montrent également des écoulements faibles. © l'Hebdo du Vendredi

Selon le dernier rapport du Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM), en charge de la surveillance des eaux souterraines, « toute la France est touchée par le manque d'eau ». Publié le 13 mars dernier, il indique que 80 % des nappes phréatiques du pays affichent actuellement un niveau en dessous de la normale, contre 47 % l'an dernier. Un constat qui s'explique par une pluviométrie déficitaire en 2021 et 2022, notamment entre octobre et mars, période durant laquelle les nappes sont censées se recharger. Selon les données de Météo France, le mois de février 2023 a, par exemple, été le quatrième mois le plus sec en France depuis 1959, avec une série record de 32 jours sans pluie entre le 21 janvier et le 21 février et un déficit global des précipitations dépassant les 75 % à l'échelle nationale.

Comme l'ensemble des départements, la Marne est touchée. Lundi 27 mars, la préfecture a ainsi placé trois bassins hydrogéologiques en situation de vigilance : Craie de Champagne Nord, Craie de Champagne Sud et Centre et Calcaire de Brie et de Champigny. Au total, plus de la moitié des communes de la Marne sont concernées, dont Reims et son agglomération, mais aussi les secteurs de Sézanne, Suippes, Montmirail, Courtisols ou encore d'Avize. Face à cette situation, le préfet de la Marne appelle « à faire preuve de civisme » et rappelle aux usagers (particuliers, collectivités, industriels et agriculteurs) « la nécessité de proscrire tout gaspillage d'eau, en évitant les usages non-indispensables et en adoptant un comportement responsable et économe en eau ».

Les services de l'Etat préviennent également que seules des précipitations « significatives et durables » pourraient marquer une amélioration de la situation, si bien « que des mesures plus contraignantes pourraient être prises dans les semaines à venir ».

Le domaine de Commétreuil, propriété du Parc de la Montagne de Reims, doit accueillir prochainement un hôtel. © l'Hebdo du Vendredi

PATRIMOINE

Les ambassadeurs de l'Unesco

tout sourire

Depuis l’inscription, en 2015, des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, la Mission du même nom œuvre pour fédérer toutes les bonnes volontés du territoire autour de la préservation de ce bien. C’est dans ce but qu’elle a lancé, l’an dernier, le Club des ambassadeurs, ouverts à tous les bénévoles, particuliers, entreprises, professionnels, partenaires institutionnels, brefs, tous les Champenois désireux de pérenniser, embellir et valoriser les Coteaux, Maisons et Caves de Champagne. En un an, 170 ambassadeurs ont rejoint l'aventure.

Mercredi matin, à Épernay, environ 80 d'entre eux ont participé à une matinée de travail, afin de dresser un premier bilan des actions engagées et préparer l'avenir, avec en ligne de mire les 10 ans de l'inscription, en 2025. « C'était riche d’échanges et d’enseignements, avec des profils très différents qui ont apporté une vision de terrain, s'est réjouie Amandine Crépin, directrice de la Mission. On souhaite que tous nos ambassadeurs puissent participer à la stratégie de la Mission et l’amplifier. » Pour l'occasion, une plaque officielle intitulée « Tous engagés pour la Champagne au Patrimoine mondial » a été dévoilée à l'office de tourisme d'Épernay. Une première qui en appelle d’autres, chez tous les acteurs qui souhaitent matérialiser leur attachement à la Champagne. « C’est une sorte de profession de foi qui permet de donner un sens concret à cette inscription, poursuit Amandine Crépin. Ce sont avant tout des valeurs de transmission et c’est très important dans un contexte de transition écologique. »

S OLIDARITÉ

Grand congrès sur le handicap cherche chambres adaptées

S ANTÉ

Plus de cigarettes devant les écoles rémoises d'ici 2026

Après une première expérience menée depuis juillet 2021 devant l'école Général

Carré, située dans le quartier Europe, la ville de Reims annonce son intention de déployer des espaces sans tabac devant l'entrée de chaque groupe scolaire d'ici 2026. Pour la municipalité, les objectifs de ce projet sont multiples : « éliminer l’exposition au tabagisme passif, surtout celle des enfants, réduire l’initiation au tabagisme des jeunes et encourager l’arrêt du tabac des parents, préserver l’environnement des mégots de cigarettes et des incendies et dénormaliser le tabagisme afin de changer les attitudes face à un comportement néfaste pour la santé ».

APF France handicap, la plus importante association de personnes handicapées en France depuis 90 ans, organisera son congrès national à Reims, du 22 au 24 juin prochains. A cette occasion, environ 1 000 personnes venant de toute la France sont attendues, dont 250 se déplaçant en fauteuil roulant. Pour les accueillir dans les meilleures conditions, APF France handicap a d’ores et déjà réservé des chambres auprès de dizaines d’hôtels et de sites d’hébergements situés dans un rayon jusqu’à 45 minutes de Reims. Cependant, il manque encore une trentaine de chambres adaptées à des personnes à mobilité réduite. L'association lance donc un appel à solidarité auprès du grand public. Si vous êtes hôteliers, propriétaires de gîtes ou de chambres d’hôtes, ou encore particuliers du Grand Reims, que vous disposez de chambres accessibles et adaptées à des personnes se déplaçant en fauteuil roulant sur la période du 22 au 24 juin, faites-vous connaître auprès d'APF France handicap en contactant la chargée des inscriptions Congrès 2023, Perrine Maignan, au 06 85 03 99 09 ou à perrine.maignan@apf.asso.fr.

Dans ce cadre, trois autres écoles vont bénéficier à leur tour de la mise en place d'un espace sans tabac, à partir du vendredi 7 avril. Il s'agit des établissements Barthou dans le quartier Wilson, Ruisselet à Saint-Remi et Jules-Ferry à Verrerie. Ces sites extérieurs, qui accueillent un public familial, seront délimités par deux poubelles orange présentant un message de sensibilisation incitant les parents et passants à jeter leurs mégots. Pour l'occasion, un temps officiel est prévu dans la dernière nommée, en présence notamment d'Arnaud Robinet et de Norbert Bigeat, président du comité de la Marne de la Ligue contre le cancer. En effet, depuis novembre 2022, la Ligue contre le cancer est intervenue en tant que partenaire de la ville auprès des élèves de CM1 et de CM2 de ces trois écoles afin de les sensibiliser et ainsi de porter un message auprès d'un public plus large, en particulier les parents d'élèves, premiers concernés par ces espaces sans tabac.

Des espaces sans tabac doivent être mis en place devant toutes les écoles de Reims d'ici 2026. © DR

Christine Mazy, maire d’Épernay, et son adjointe Roxane de Varine, ont dévoilé la plaque « Tous engagés pour la Cham‐pagne au Patrimoine mondial ». © l'Hebdo du Vendredi

Pour permettre d’accueillir l’ensemble de ses adhérents à son congrès, APF France handicap recherche encore des chambres adaptées autour de Reims. © DR

BASKET- BALL P RO B (26 E J.) : C

HAMPAGNE BASKET (5 E ) - L A ROCHELLE (13 E )

Match piège à Coubertin

Après sa victoire spectaculaire à Saint-Quentin, suivi d'un revers épique à Chalon-sur-Saône, le Champagne Basket retrouve son parquet, à Châlons, pour en découdre avec un surprenant promu : La Rochelle.

La route vers les playoffs est encore longue, avec pas moins de neuf journées de championnat à jouer. Mais au terme d'un mois de mars plutôt bien maitrisé, le Champagne Basket est dans la course, bien calé à la 5e place du classement. « Même si rien n’est fait mathématiquement », prend soin de préciser le coach Thomas Andrieux. La défaite concédée le week-end dernier sur le parquet de Chalonsur-Sâone (81-73) vient d'ailleurs rappeler que le chemin est encore semé d'embuches. « C'était un gros match de haut de tableau, comme à l’aller, proche de l'intensité d'une rencontre de playoffs, estime l'entraîneur de l'union marnaise. On était attendu après notre victoire chez le leader Saint-Quentin. J’ai aimé la façon dont on a affronté les événements, malgré une maladresse qui nous a poursuivis toute la rencontre. On a été bien en place. Après, Chalon, c'est une grande équipe et Antoine Eito a fait la différence ». Le meneur de l'élan a signé l'un de ses plus gros cartons de l'année, avec 21 points, 9 rebonds et 11 passes décisives ! Une défaite

au final d'autant plus honorable que le Champagne Basket était privé de Timothé Crusol. Le meneur titulaire, qui a repris l'entraînement mardi, devrait être présent lors du prochain match, programmé vendredi soir à Châlons, lors de la venue de La Rochelle. Actuelle 13e du classement, cette équipe, promue cette saison, est en passe de réussir son pari de se maintenir en Pro B. « Pour un promu, La Rochelle est bien dotée, insiste Thomas Andrieux. Cette formation possède le 9e budget et la 9e masse sala-

Relancer la machine à Nantes

Le seul point positif de la défaite du Stade de Reims face à Marseille (1-2), avant la trêve internationale, c'est qu'on arrêtera d'évoquer avec son entraîneur Will Still la série de dix-neuf matches sans défaite de son équipe. Le Belge se lassait des questions à ce sujet, lui qui a assuré, après la défaite face aux Phocéens, que son équipe ne s'était « jamais focalisée sur l’Europe » et qu'elle ambitionnait simplement « de gagner le plus de matches possible », lors des dix dernières journées de championnat.

Neuvièmes à désormais sept points du top 5 européen, les Rémois chercheront à se remettre en selle, dimanche, à Nantes, face à une formation qui n'a plus gagné depuis cinq rencontres de championnat et qui disputera une demi-finale de Coupe de France face à Lyon, trois jours plus tard. Ce premier match du mois d'avril sera suivi, pour les Rémois, de trois autres face à des formations moins bien classées (Brest le 9, Strasbourg le 23 et Clermont le 30) et d'une seule face à un « gros », à Rennes, le 15. Si les choses tournaient bien pour le Stade de Reims, Will Still devrait à nouveau entendre parler des ambitions de son équipe. Pour son plus grand bonheur...

Simon Ksiazenicki

4 Nantes - Reims, dimanche 2 avril, à 15 h, au stade de La Beaujoire et sur Prime Video

D1F : les Rémoises s'accrochent

Les joueuses du Stade de Reims ont renoué avec la victoire, le week-end passé, en disposant de Soyaux (3-1), dernier du classement. Bien installées en milieu de tableau (6e), les Rémoises ont l’occasion de rester au contact du top 5, ce vendredi, à 18 h 30, lors d’un déplacement en Aveyron, sur la pelouse de Rodez (11e). Une trêve internationale s'ouvrira ensuite, avant les quatre dernières rencontres de championnat.

riale du championnat et donc de très bons joueurs, dont certains très expérimentés, comme Alexis Tanghe et Jérôme Sanchez. » Battue en milieu de semaine par Orléans (88106), La Rochelle est sur le papier un match à prendre. « Leur effectif est plutôt small ball, donc c'est plutôt rapide, un peu comme AixMaurienne », résume Thomas Andrieux. Une comparaison qui résonne comme un rappel pour ses joueurs qui avaient été battus, à domicile, il y a trois semaines, par l'équipe savoyarde

(72-76). Un « accident » qui ternit quelque peu un très bon mois de mars et que le Champagne Basket entend bien exorciser aux dépens du promu rochelais.

J.D

4 Champagne Basket - La Rochelle, vendredi 31 mars, à 20 h, à Châlons.

Basket-ball (LF2) : des Pétillantes au coeur vaillant

UNE BO , URSE

En l'absence de Mathilde Domenger et Jill Townsend, toutes deux blessées, les joueuses du Champagne Basket n'ont pas failli lors de la venue de Monaco, vendredi dernier à Châlons. Portées par la performance majuscule de leur intérieure Stefa M'Baye (22 points, 10 rebonds et 6 passes décisives pour 29 d'évaluation), les Pétillantes ont fait le spectacle (90-61). A deux journées de la fin de la saison régulière, cette belle victoire permet au groupe coaché par Aurélie Lopez de reprendre la 4e place du classement, avant un match très important programmé ce samedi 1er avril à Reims (à 20 h à René-Tys), face à la Tronche-Meylan (6e).

Mathis Keita et ses partenaires reçoivent La Rochelle à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

Stoppés par Marseille, Reims et Balogun doivent repartir du bon pied à Nantes. © l'Hebdo du Vendredi

Dorothée et Cabu, comme à la belle époque !

La Duduchothèque consacre sa nouvelle exposition aux liens tissés entre le dessinateur châlonnais Cabu et la chanteuse-animatrice Dorothée, à l'époque de Récré A2. Nostalgie !

L'émission télévisée Récré A2 a égayé les mercredis de milliers de mômes dans les années 80 et marqué toute une génération. Pascaline Watier, la responsable de la Duduchothèque, lieu consacré au regretté Jean Cabut en fait partie. Elle se souvient du duo impayable que formaient Dorothée et Cabu à l'époque, de leurs gags, leurs chansons et leurs exposés dessinés. «  On s'est rendu compte, en analysant la fréquentation de la Duduchothèque, que les 30-50 ans étaient un peu moins représentés parmi nos visiteurs, explique-t-elle. On a souhaité capter davantage ce public. Récré A2 s'y prête parfaitement ! » Peintres, ébénistes, informaticiens, électriciens, etc. Plus d'une vingtaine d'agents municipaux participent, depuis octobre, à la construction de cette nouvelle exposition, dont la scénographie promet de surprendre petits et grands. « La thématique investit l'ensemble des espaces. Au rez-de-chaussée et aux étages, sur les escaliers et les portes vitrées, même dans l'ascenseur. L'idée, c'est de plonger les visiteurs

Agenda

SPECTACLES

VENDREDI 31 MARS

CAFÉ-THÉÂTRE DE SARRY

dans l'univers audiovisuel de l'émission. On aborde son esprit ludique, drôle et pédagogique, ainsi que tous les arts explorés par Cabu pendant cette période. » Bien sûr, on y retrouve ses dessins espiègles – près de 150, pour la plupart jamais dévoilés ailleurs que sur le plateau télé – et sa façon bien à lui de croquer le nez de Dorothée. Mais également les pochettes de vinyles et affiches auxquelles il a contribué, des vidéos d'archives prêtées par l'Institut national de l'audiovisuel (INA), des photos, des clips ou encore la BD sur le jeu « Maraboud'ficelle », concoctée avec William Leymergie, l'un des producteurs, scénaristes et présentateurs de Récré A2. Tout comme Dorothée, ce dernier a été invité au vernissage de l'exposition. « La famille de Cabu s'en est chargée, précise Pascaline Watier. S'ils viennent, ce sera une surprise. »

Espace karaoké et photos inédites

Autre concept interactif aménagé pour l'occasion, un karaoké ouvert à tous qui permettra de pousser la chansonnette et de renouer avec les tubes de Dorothée.

«  On s'entraîne grâce à une playlist spécialement actualisée, s'amuse la responsable. On est devenu incollable. «  Les Neiges de l'Himalaya », « Hou la menteuse ! », « Allô, allô monsieur l'ordinateur », etc. C'est toute mon enfance !  » Parmi les pépites classées dans les coups de cœur de l'équipe : le dessin « Touche pas à mon nez », qui détourne le slogan officiel

À 20 h 30, la Comète, Châlons - Tarifs : de 6 à 24 € Infos : la-comete.fr.

L’association Actions Croisées accueille la troupe de Sarry à l’occasion de son festival Mars bleu, pour sensibiliser le grand public au dépistage du cancer colorectal.

À 20 h, bibliothèque Pompidou, Châlons - Tarif : 8 € Réservations  : actions.croisees@gmail.com.

SAMEDI 1ER AVRIL

THE MUSIC OF HANS ZIMMER

De Gladiator à Interstellar en passant par Pearl Harbor, Inception ou The Dark Knight, l’orchestre Lords of the Sound réinterprète en live les plus belles musiques de films composées par Hans Zimmer.

À 20 h, Capitole, Châlons - Tarifs : de 35 à 79 € Infos : lecapitole-en-champagne.fr.

JEUDI 6 AVRIL

THÉÂTRE ET CIRQUE ÉQUESTRE

LA BÊTE ET L’ANIMALE

La compagnie Equinoctis partage les fruits d’une résidence de création au Palc.

Certaines scènes convoquent la nudité.

À 19 h, anciennes casernes Chanzy, Châlons – Accès libre.

VENDREDI 7 AVRIL

CIRQUE – FIDJI

Accueillie en résidence artistique par Furies, la compagnie circassienne La Dépliante dévoile une nouvelle étape de travail autour de sa prochaine création.

À 19 h, salle Rive gauche, Châlons – Accès libre.

JEUDI 6 ET VENDREDI 7 AVRIL

DANSE – SAMSARA

Le chorégraphe Aakash Odedra revient sur les planches châlonnaises accompagné de Hu Shenyuan. Ensemble, ils ont conçu une création mêlant danse traditionnelle chinoise et danse classique indienne.

VENDREDI 7 ET SAMEDI 8 AVRIL

CIRQUE – PREMIER ARTIFICE

Le Cirque Queer donne la première représentation de son nouveau spectacle à Châlons. Dans une ambiance cabaret et dans la lignée du freak show, la compagnie a concocté un joyeux mélange de voltige, clown, sangles, trapèze et même lancer de couteaux.

À 20 h 30, grand Jard, Châlons – Tarifs : de 5 à 14 € Infos : lepalc.fr.

CONCERTS

VENDREDI 31 MARS

CLASSIQUE ORCHESTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

Plusieurs pièces maîtresses du compositeur Camille Saint-Saëns sont célébrées par l’Orchestre des Champs-Élysées dans ce programme, sous la baguette de Louis Langrée.

À 20 h 30, la Comète, Châlons - Tarifs : de 11 à 29 € Infos : la-comete.fr.

SAMEDI 1ER AVRIL

ROCK ET METAL

HIGH MOUNTAIN + FATHER MERRIN

L’association Yeah ! Crew programme deux groupes qui promettent d’envoyer du lourd : High Mountain (heavy stoner psychédélique) et Father Merrin (possessed doom metal).

À partir de 20 h, Shop & Bières Sacobri, Châlons – Accès libre.

DIMANCHE 2 AVRIL HARMONIE MUNICIPALE DE CHÂLONS

Sous la direction de Manuel Haussy, l’Harmonie municipale de Châlons met quatre compositeurs à l’honneur, dans des univers variés : Thomas Doss, José Alberto Pina, Tito Puente et Carlos Santana.

À 16 h, la Comète, Chalons – Gratuit, dans la limite des places disponibles.

de SOS Racisme, ainsi qu'un cliché immortalisant Cabu en costume de Léonard de Vinci et sa caricature de la Joconde, affublée du nez de Dorothée. Amis pour la vie.

Sonia Legendre

DU JEUDI 6 AU SAMEDI 8 AVRIL PRINTEMPS DU JAZZ

Une douzaine de concerts à déguster dans les bars, les restaurants et les commerces de Châlons.

Du jeudi au samedi soir, Châlons Accès libre, réservations conseillées Programme complet : page Facebook « Musiques sur la ville ».

VENDREDI 7 AVRIL CHANSON – HOMMAGE À MICHEL DELPECH

Après Michel Sardou, le chanteur lyonnais Nicolas Reyno revisite le répertoire de Michel Delpech dans ce concert hommage intitulé « Ces mots-là ».

À 20 h 30, centre culturel Napoléon III, Mourmelon-le-GrandTarif : 8 € (2 € pour les moins de 12 ans) Infos : mourmelonlegrand.fr.

Expositions

À PARTIR DU SAMEDI 1ER AVRIL

DOROTHÉE & CABU

La Duduchothèque nous replonge dans l’univers audiovisuel de l’émission télé Récré A2 et rend hommage à la complicité de Dorothée et de Cabu. Au programme : des dessins inédits, des vidéos d’archives et un karaoké pour faire revivre les tubes qui ont bercé cette époque. Du mercredi au samedi de 14 h à 18 h, chaque 1er et 3e dimanche du mois, Duduchothèque, Châlons – Accès libre.

SAMEDI 1ER ET DIMANCHE 2 AVRIL

SALON DE LA PHOTOGRAPHIE À SARRY

La section photo de l’Eveil de Sarry organise son salon régional et convie, en plus de ses membres, d’autres clubs de la Marne et des départements voisins. Des clichés à contempler sans hésiter. De 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h, salle des fêtes de Sarry – Accès libre.

4 Exposition « Dorothée & Cabu », à partir du 1er avril, Duduchothèque, Châlons Visible du mercredi au samedi de 14 h à 18 h, chaque premier et troisième dimanche du mois Accès libre – Catalogue de l'exposition (éditions Michel Lafon) en vente à la Librairie du Mau.

LOISIRS SAMEDI 1ER AVRIL

DÉDICACES – ZEMANEL

L’auteur jeunesse Zemanel, originaire de la Marne, partage son univers avec petits et grands ainsi qu’un mini-spectacle autour de l’ouvrage « Le premier oeuf de Pâques ». De 15 h à 18 h, librairie du Mau, Châlons (spectacle à 15 h 30) Accès libre.

DIMANCHE 2 AVRIL

HALLE DES ARTS

Rendez-vous avec les créateurs et artisans locaux en cœur de ville : sculptures, peintures, bijoux, accessoires de mode, céramique, etc. De 10 h à 18 h, sous les halles du marché couvert, Châlons –Accès libre.

JUSQU’AU DIMANCHE 2 AVRIL

BIENNALE D’ART VIVANT

L’association Art vivant réunit les oeuvres d’artistes locaux comme internationaux pour cette nouvelle biennale printanière : photographie, gravure, mosaïque, bronze, peinture, etc. Tous les jours de 14 h à 18 h 30, prieuré de Vinetz, Châlons Accès libre.

JUSQU’AU LUNDI 3 AVRIL

DU SILEX À LA TOPKA

Un voyage à travers 5 000 ans d’art et d’histoire en Champagne grâce aux collections muséales et à celles de Pascal Jacob et Marika Maymard, historiens du cirque. Tous les jours sauf le mardi, musée des Beaux-arts et d’archéologie, Châlons - Tarif : 4 €

Cabu avait le chic pour croquer Dorothée... et son nez ! © l'Hebdo du Vendredi

Equinoctis, ou la liberté (ré)incarnée

La compagnie Equinoctis, de retour à Châlons, planche sur sa nouvelle création intitulée « La Bête et l'Animale ». Ce conte écoféministe engagé, à la fois poétique et universel, réunit au plateau une comédienne, une jument blanche, une musicienne, une cavalière et un étalon noir.

Les parents s'offusquent souvent beaucoup plus que leurs progénitures - elles, s'en amusent et n'y voient aucun vice - face à la nudité dans le spectacle vivant. Les voici prévenus : Sabrina Sow, de la compagnie Equinoctis, ne portera aucun vêtement pour plusieurs scènes de « La Bête et l'Animale », création dont la sortie est programmée en 2024 au Manège de Reims. Actuellement en résidence artistique avec le Palc (pôle national cirque), la dramaturge, poétesse et cavalière s'est nourrie des écrits de penseurs et anthropologuesDonna Haraway et Philippe Descola, notamment – pour faire naître ce conte écoféministe, deuxième volet d'un triptyque qui interroge notre rapport au temps, à l'espace et aux espèces. En piste, ou plutôt sur les planches, car le spectacle est conçu pour s'inviter dans les théâtres, face au public, Sabrina s'accompagne

C ONFÉRENCEETEXPOSITION

d'Aline Reviriaud, d'Aïna Spencer et de deux compagnons de vie : Babouchka, une jument blanche d'environ 900 kg, aussi sensible que délicate, et Bouboule, un étalon noir capable de tirer la langue pour épater la galerie et de danser à reculons. Ensemble, grâce à la narration de textes poignants, le mouvement et la voltige, les tableaux métaphoriques et le chant façon choeur antique, ces cinq artistes incarnent l'his-

De Gaulle : sa vie, son œuvre et ses visites dans la Marne

G

toire d'une femme noire souhaitant devenir un animal. On fera ici le lien avec l'absence de vêtements. Mais au-delà de l'interprétation, des prouesses équestres et de l'esthétique, Equinoctis convoque une myriade de questionnements, de perspectives, et autant de cheminements introspectifs pour (r)éveiller nos consciences. « Cette femme noire, dont nous suivons l'évolution, expose un propos universel, explique

Cinéma

MEGA CGR MAJESTIC

2 Rue A. Fresnel - Châlons Du vendredi 31 mars au mardi 4 avril 2023

65 - LA TERRE D'AVANT Ven, Sam, Mar : 13h40 |

21h40 Dim : 21h40 Lun : 17h50 | 21h40

ALIBI.COM 2 Tous les jours sauf Dim : 17h30 | 19h30 |

21h30 Dim : 17h30 | 20h10 | 21h30

APACHES Dim, Mar : 13h45 | 17h40 | 22h00 Lun :

15h40 | 19h40 | 22h00 Ven : 13h45 | 15h50 | 17h40 |

22h00 Sam : 15h45 | 19h40 | 22h00

BONNE CONDUITE Ven, Dim, Mar : 11h00 | 15h40 |

19h40 Sam : 11h00 | 13h50 | 17h40 Lun : 11h00 | 13h45

| 15h55 | 17h40

Sabrina Sow. Il ne s'agit pas uniquement de racisme ou de sexisme, c'est un processus de domination plus global qu'on interroge. Sous prétexte d'être né d'un genre, d'une race, issu d'une origine sociale ou porteur d'un handicap, on avance et on se construit selon une pyramide des hiérarchies, des savoirs. Notre histoire commune et le fait d'avoir intégré cette notion de domination nous poussent à essayer de rentrer dans les cases, à vouloir coûte que coûte gravir l'échelle Et si, au contraire, être empêché nous donnait toute notre force ?  » Naturellement, la présence des chevaux et leur communion avec l'humain illustrent, parce qu'il en est encore besoin, nos analogies. Notre fougue intérieure, notre soif d'extérieur, de liberté, d'apprendre. Et notre sensation d'être une proie, aussi. «  Les humains sont des animaux, glisse la cavalière. Tous les animaux ont une culture, une conscience de la mort, loin de toute logique de compétition. On aborde également dans la création l'inconnu, la prise de risque et la peur de la mort. C'est d'ailleurs ce qui fait le vivant !  » Comme un retour aux fondamentaux, aux sources, puis à la terre, inexorablement.

Sonia Legendre

4 « Espaces d'espèces : la Bête et l'Animale », sortie de résidence de la compagnie Equinoctis, jeudi 6 avril à 19 h, casernes Chanzy, Châlons –Accès libre – Infos : lepalc.fr.

aulliste dans l'âme, l'ancien maire de Châlons, Bruno Bourg-Broc, n'oubliera pas de sitôt la venue dans la ville-préfecture du Général de Gaulle, alors président de la République, en 1963.Charles de Gaulle lors de sa venue à Châlons, en 1949. © Bibliothèque Pompidou, ICO 063, inv. 219

« C'était le 24 avril, souligne-t-il. A 18 h 42, il a passé les troupes en revue place Foch, noire de monde, avant d'entrer en mairie pour s'exprimer devant les maires de 650 communes à l'époque. Le jeune homme que j'étais a observé la scène depuis une fenêtre de la pharmacie. J'ai séché les cours le lendemain pour l'apercevoir avant son départ, devant la préfecture, au milieu de 500 personnes. » Pour célébrer ce 60e anniversaire, la mairie de Châlons accueillera une exposition de la Fondation Charles de Gaulle et l'enrichira de trois panneaux retraçant, articles de presse et photographies d'archives à l'appui, ses visites en local. « Il était déjà à Châlons en 1949, lorsqu'il présidait le RPF, pour inaugurer l'avenue du Maréchal-Leclerc, rappelle Bruno Bourg-Broc. Mais son séjour dans la Marne en 63, qui a duré une semaine, a été le plus long de ses voyages officiels provinciaux. Et aussi le premier après l'attentat du Petit-Clamart. Il a dormi à Colombey ainsi qu'à Châlons. Pour la petite histoire, l'hôtel de la préfecture ne disposait pas de lit assez grand ! » Une anecdote parmi d'autres, que ce passionné partagera volontiers lors d'une conférence dédiée au côté d'Hervé Chabaud, historien de renom et ancien rédacteur en chef du journal L'union. S.L

4 Conférence « De Gaulle, l'officier, le politique et le président dans la Marne » samedi 1er avril à 16 h 30, bibliothèque Pompidou - Exposition « Charles de Gaulle, 1890-1970 » du 3 au 14 avril à l'hôtel de ville, place Foch, Châlons – Accès libre.

CRAZY BEAR Dim, Lun, Mar : 22h15 Ven, Sam : 21h45

CREED III Dim, Mar : 16h00 | 19h15 | 21h45 Ven :

10h50 | 16h00 | 19h15 | 21h45 Sam : 13h30 | 21h45 Lun

: 10h50 | 13h30 | 21h45

DE GRANDES ESPERANCES

Ven, Lun, Mar : 11h00 Sam, Dim : 11h00 | 15h30

JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES

Tous les jours : 10h50 | 13h30 | 15h50 | 18h10 | 20h45

JOHN WICK : CHAPITRE 4 - VO Lun : 17h00

JOHN WICK : CHAPITRE 4 Sam, Dim, Mar : 10h30 |

13h45 | 17h00 | 21h00 Lun : 13h45 | 21h00 Ven : 13h45

| 17h00 | 21h00

LA CHAMBRE DES MERVEILLES Mar : 17h40 |

19h40 Ven : 13h30 | 15h40 | 17h40 | 19h40 Sam : 13h30

| 17h40 Dim : 19h40 Lun : 15h40 | 17h40 | 19h40

LE ROYAUME DE NAYA Sam, Dim, Mar : 11h00 |

13h40 | 15h40 Ven : 13h45

LES PETITES VICTOIRES Mar : 15h40 Lun : 11h00 |

13h45 | 15h40

LA COMÈTE

Fripiers - Châlons Du vendredi 31 mars au jeudi 6 avril 2023

EMPIRE OF LIGHT VOST Ven 31 : 18h Sam 1er  : 20h15 Lun 3 : 17h

GOUTTE D’OR Ven 31 : 20h15 Sam 1er : 18h Lun 3  : 20h15

THE SON VOST Dim 2 : 17h45

MON CRIME Dim 2 : 20h15 Lun 3 : 14h30. Version SME

CHILI 1976 VOST Mer 5 : 18h

THE WHALE VOST Jeu 6 : 18h

HOURIA Jeu 6 : 20h15

EN FAMILLE

SACRÉES MOMIES - DÈS 6 ANS Sam 1er : 16h

LES GARDIENNES DE LA PLANÈTE - DÈS 8

ANS Dim 2 : 16h

CINÉ-ATELIER

LA NAISSANCE DES OASIS - DÈS 4 ANS

Mer 5 : 16h

COMÈTE CLUB

NOS RENDEZ-VOUS

BATTLE ROYALE VOST Interdit aux moins de 16 ans

Sabrina Sow et ses compagnons de vie (ici, Babouchka) partageront le fruit de leur résidence de création artistique à Châlons. © V. Verschooren

S PECTACLE - L E M ILLESIUM

« Holiday on Ice » vient réchauffer l'atmosphère

C’est sans nul doute le spectacle sur glace le plus célèbre du monde. Créé en 1943 aux États-Unis, « Holiday on Ice » s’est ensuite exporté aux quatre coins du globe pour toucher des centaines de millions de spectateurs. D'abord à travers l’Europe de l’Ouest au début des années 1950, puis l’Asie et l’Union soviétique, malgré la Guerre froide, pour enfin atteindre l’Afrique et l’Europe orientale dans les années 60.

« Holiday on Ice » ne raconte pas une seule histoire, mais des dizaines de productions différentes, puisque chaque année, une nouvelle création voit le jour. 2023 est l’année de la renaissance pour ce grand spectacle de patinage artistique, cloué au sol depuis trois ans. La crise sanitaire a en effet contraint à l'arrêt les patineurs, acrobates, artistes et techniciens de la troupe, vivant aux quatre coins du monde (plus de 20 nationalités sont représentées dans « Holiday on Ice »). Initialement programmée en 2020, la tournée « Supernova » est désormais lancée depuis le 3 février. Sur la glace, des dizaines de patineurs et de patineuses proposent au public un voyage aux confins des galaxies les plus reculées, dans un univers fantastique où vivent, en parfaite harmonie, humains et créatures célestes imaginaires. Comme chaque année, la tournée embarque une invitée de marque, Sarah Abitbol, patineuse artistique multiple médaillée dans les années 1990 et 2000. Un spectacle qui ne devrait pas laisser de glace le public sparnacien, lequel aura droit à trois représentations.

S.K

4 « Holiday on Ice », mardi, 4 avril, à 20 h, et mercredi 5 avril, à 14 h et 20 h, Le Millesium, Épernay.

Tarifs : 19,90 et 29 €. Infos : lemillesium.com

Chiner

VENDREDI 31 MARS

BAZANCOURT - BOURSE AUX VÊTEMENTS

9 h à 19 h - Salle Michel-Prévoteau

SAMEDI 1ER AVRIL

AMBONNAY - VIDE-DRESSING

8 h à 13 h - Salle Dom-Pérignon

BAZANCOURT - BOURSE AUX VÊTEMENTS

10 h à 18 h - Salle Michel-Prévoteau

REIMS - BRADERIE SOLIDAIRE DU SECOURS

POPULAIRE

10 h à 16 h - 30, avenue Charles-de-Gaulle

TINQUEUX - LES QUATRE SAISONS

Arts du fils et travaux créatifs

De 10 h à 18 h – Entrée 2€ - Salle des fêtes

DIMANCHE 2 AVRIL

BASSUET

VIDE-GRENIERS & MARCHÉ ARTISANAL

A partir de 6 h – Centre du village

BAZANCOURT - BOURSE AUX VÊTEMENTS

14 h à 18 h - Salle Michel-Prévoteau

BEINE-NAUROY – VIDE-POUSSETTES

8 h à 16 h – Salle polyvalente

BEZANNES

40E BOURSE AUX CARTES POSTALES & 34E BOURSE TOUTES COLLECTIONS

8 h 30 à 17 h – Entrée : 3€ - Salle Galaxie

CHÂLONS - VIDE-GRENIERS MADAGASCAR

A partir de 7 h - Rues Paul Louis-Courier, Montaigne et Jean-Talon

CORMICY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

Météo

Il y aura des hauts et des bas dans votre couple. Les discussions vous rapprochent, mais la jalousie et le soupçon vous éloignent. Pour arrêter de vous disperser, concentrez-vous sur la préparation d'un projet commun.

Chasser tous les vieux démons, avant d'envisager une nouvelle histoire d'amour. Sur le plan professionnel, vous aurez l'occasion de concrétiser certains projets qui vous tiennent à cœur.

solue. Pour l'instant, occupez-vous de régler vos affaires. Vous avez du pain sur la planche !

Vous avez envie d’élargir votre horizon et d'entreprendre. Mais les vicissitudes du quotidien sapent vos élans. Il est peut être temps de se lancer sans filet.

Qualité de l’air

CUIS - VIDE-POUSSETTES

8 h à 17 h - Salle des fêtes

MONTMIRAIL - VIDE-POUSSETTES

9 h à 16 h 30 - Salle des fêtes

MOURMELON

BROCANTE DE L'ÉCOLE MATERNELLE

9 h à 16 h - Centre culturel Napoléon III

OIRY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

REIMS - MARCHÉ AUX PUCES

7 h à 16 h - Halle Boulingrin

TINQUEUX - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Rue Pasteur

TINQUEUX - LES QUATRE SAISONS

Arts du fils et travaux créatifs

De 10 h à 18 h – Entrée 2€ - Salle des fêtes

TOURS-SUR-MARNE - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

VILLEDOMMANGE - VIDE-POUSSETTES

9 h à 16 h – Salle des fêtes

VILLERS-SUR-FÈRE (AISNE) - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Stade

Attention aux excès, à votre recherche immodérée de plaisirs fugaces. Gare à ne pas tomber dans l’éparpillement à tout va. Coté affectif, le manque de dialogue risque de miner vos relations avec le conjoint (e).

Si votre vie affective bat de l’aile, vous allez reprendre du poil de la bête. Votre envie de papillonner reprendra de plus belle. Tentation d'adultère ou simple attirance, attention, vous pourriez vous brûler les ailes.

Exprimez vos opinions sans y mettre trop de passion. Coté cœur, privilégiez les moments en tête à tête avec lui (elle). Le tout est que vous sachiez vous rendre disponible et à l'écoute de l'autre. Au niveau du travail, n’hésitez pas à vous faire aider.

du 21.05 au 21.06 CANCER du 22.06 au 22.07 LION du 23.07 au 22.08 VIERGE du 23.08 au 22.09

Arrêtez de toujours vous mêlez de ce qui ne vous regarde pas. N’essayez pas de changer les autres, car vous ne détenez pas la vérité ab-

Actuellement votre travail accapare tout ou partie de votre emploi du temps et de votre énergie. Il vous faut redéfinir vos priorités et ne plus oublier votre propre famille.

Vous entrez dans une période d'expansion matérielle. Les astres vous aideront à concrétiser tout ce qui est en germe en ce moment. Vous avez le vent en poupe.

Aux grands maux, les grands remèdes. Ne reculez pas devant l'ampleur des sollicitudes de ceux qui requièrent votre aide et votre soutien.

N’hésitez pas à vous isoler pour faire ce que vous avez envie. Mais ne vous couper pas pour autant des autres. Vous aurez alors l’opportunité de vivre des échanges enrichissants.

Il vous est difficile de rester tranquille. Il y a du stress, des contraintes et des obligations à gérer. Heureusement que la forme et le moral sont au beau fixe.

La CLCV vous informe

Les fausses promotions

La directive européenne appelée Omnibus entrée en vigueur le 28 mai 2022 protège les consommateurs contre les fausses promotions. Le vendeur doit désormais indiquer le prix du produit avant l'application d'une réduction. Ce prix antérieur indiqué doit correspondre au prix le plus bas pratiqué par le vendeur au cours des 30 derniers jours précédant la réduction. Pour les cas de réductions de prix successives, le prix antérieur affiché devra être celui appliqué avant l'application de la première réduction. Cette mesure concerne toutes les annonces de réduction de prix, qu'elles soient pratiquées en ligne ou dans des magasins.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

Réunion sur les énergies renouvelables

L'association de défense des consommateurs, locataires et copropriétaires, Consommation logement et cadre de vie (CLCV), organise une réunion ouverte à tous sur les énergies renouvelables, mardi 4 avril, à 17 h à la Maison de la vie associative (9, rue Eugène Wiet, à Reims). Ce moment d'échanges sera animé par une étudiante de Sciences Po qui a fait un travail de recherches sur ce thème dans le cadre de son contrat civique.

Le spectacle Holiday on Ice se renouvelle à chaque tournée. © Olivier Brajon

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