Restauration en vue des remparts de Fismes

Datant du XVIIIe siècle, les remparts de la ville de Fismes vont faire l'objet d'une campagne de restauration qui devrait démarrer en automne prochain. Le projet prévoit notamment de remettre en place l'échauguette, une petite guérite en pierre qui permettait de guetter l'arrivée d'un éventuel ennemi, qui fut démontée en 1970.

Il est porté par la commune de Fismes, en partenariat avec l'association l’Echauguette de Fismes, qui s’est impliquée depuis de longues années pour la restauration de cet élément du patrimoine local. L'échauguette est d'ailleurs le nom donné au journal de la société d'histoire local. Si d'anciens compagnons ont déjà proposé une aide bénévole, pour la réalisation de la charpente et de la couverture, la ville a souhaité impliquer les habitants et les entreprises locales dans la réhabilitation de ce rare vestige de la commune en lançant une collecte de dons, avec le soutien de la Fondation du patrimoine Champagne-Ardenne, avec comme objectif d'atteindre les 30 000 €, sachant que 270 000 € sont nécessaires pour la réalisation de ce chantier.

4 Infos et contact : fismes.fr, contact@fismes.fr ou champagneardenne@fondation-patrimoine.org.

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Patrimoine : « Les chemins du mécénat » au Manège de Reims

Le conseil régional de l'ordre des experts-comptables Grand Est poursuit sa route pour vanter les avantages du mécénat. Après une première soirée au musée des Beaux-arts de Nancy, le 7 juin, suivie d'une autre au théâtre du Maillon à Strasbourg, le 15 juin, le conseil sera donc au Manège de Reims, le 29 juin. Baptisé « Les chemins du mécénat », cet événement a pour objet de promouvoir le mécénat sous toutes ses formes (compétence, nature et financier) auprès des chefs d'entreprises, afin de leur faire découvrir les avantages dont ils peuvent bénéficier, tant en termes d'image pour leur société qu'auprès de leurs salariés. Infos : oecgrandest.fr

Parmi les habitations déjà sorties de terre figurent sept pavillons qui présentent la particularité d'avoir été fabriqués en partie en bois et en paille. Livrés d'ici à la fin du mois de juin à leurs futurs occupants, ces types 4 et 5 ont été imaginés par l’architecte Dominique Evrain, spécialiste des constructions passives en bois. Sur ce projet, la limitation des émissions de carbone liées à la construction de logements neufs a notamment été assurée par le recours à des matériaux biosourcés et un système préfabriqué en bois et en paille. Les maisons disposent ainsi de murs en ossature bois remplis de paille pour l’isolation, « permettant le stockage d’une importante masse de carbone et des performances thermiques de haut niveau ». Ces éléments ont été réalisés par l’entreprise Activ Paille qui est installée à Itancourt dans le département voisin de l'Aisne, à partir de paille issue de l’agriculture française. Le bois est aussi présent dans les façades, les menuiseries, les terrasses ou encore les garages. Chaque logement, « orienté de telle sorte qu'il bénéficie d’apports solaires passifs », dispose également de panneaux photovoltaïques, « pour assurer une partie des consommations énergétiques des locataires ». Plus globalement, avec le projet « Les Promenades de Damoiselle », Plurial Novilia a pour ambition « de créer un quartier capable de produire sa propre énergie avec l’expérimentation d’un dispositif d’autoconsommation collective, offrant aux habitants la possibilité de consommer et de partager leur propre production d’énergie renouvelable à l’échelle du quartier ».

Julien Debant

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