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L’EFS Grand Est recherche des donneurs de plasma
L’Établissement français du sang (EFS) fait face à une trop faible fréquentation des donneurs de plasma dans ses Maisons du don. Largement méconnu du grand public, le don de plasma est, comme celui du sang, un geste essentiel qui sauve la vie de milliers de patients chaque année. Le plasma est la partie liquide du sang dans laquelle les cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes) sont en suspension dans nos vaisseaux sanguins. Il contient des protéines et des anticorps qui ont un intérêt thérapeutique majeur. Il peut être utilisé sous forme de transfusion ou être transformé en médicament pour traiter des pathologies très différentes.
Si à ce jour en France, aucun patient nécessitant une transfusion sanguine n’a manqué du produit sanguin dont il avait besoin, la situation est différente concernant les médicaments produits à partir du plasma. Les diverses crises sanitaires et géopolitiques de ces dernières années ont mis en lumière l’enjeu de la souveraineté sanitaire de la France et les médicaments dérivés du plasma n’y font pas exception. L’EFS a pour objectif de prélever 1,4 million de litres de plasma d’ici 5 ans, ce qui représentera à cette échéance 700 000 prélèvements supplémentaires par an. Dans le département de la Marne, une seule adresse pour ce type de don : la Maison du don de Reims.
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Julien Debant
4 Maison du don de Reims, 45, rue Cognacq-Jay. Ouverture les lundis, mardis, mercredis et vendredis, de 8 h à 16 h, les jeudis, de 8 h à 19 h, et les samedis de 8 h à 12 h 30. Infos et prise de rendez-vous : 03 88 21 25 03 ou dondesang.efs.sante.fr>Maison du don Reims
Quand les déchets de maïs remplacent le cuir animal
A21 ans, la Sparnacienne
Flavie Smeulders a décidé d’allier sa passion à ses convictions. Dans son atelier d’Épernay, cette artisane a lancé, il y a tout juste un an, sa marque de maroquinerie, baptisée Fla’Veg. Sa particularité ? Les sacs à main, portefeuilles et pochettes sont conçus à base de déchets de maïs. « Ce sont des fibres, des peaux, des feuilles et de l’huile qui sont broyées, teintes, puis coulées sur une toile de coton biologique. Une fine pellicule imperméable de plastique recyclé, issu des océans, recouvre le tout. C’est très léger, ça ressemble beaucoup au cuir et c’est aussi résistant », explique Flavie Smeulders.
La matière, qui arrive en rouleaux de couleur et de finition différentes, provient d'Italie. Formée dans une école de mode à Strasbourg, la jeune femme, végétarienne qui plus est, a été sensibilisée à des alternatives plus écoresponsables au cuir animal et aux fibres synthétiques produites à base de pétrole. « On a beaucoup travaillé sur l’origine des matières, la façon dont elles sont fabriquées et les personnes qui les produisent. Il y a beaucoup de progrès à faire dans le domaine de la mode et c’est à nous, les jeunes créateurs, de réinventer tout ça et d’être écologique et végétal. » Selon l’Ademe, 70 % des fibres synthétiques mondiales proviennent du pétrole, tandis qu'en Chine, premier exportateur de cuir (30 %), le traitement des animaux n'est encadré par aucune loi. En plus de sa boutique en ligne, Flavie Smeulders expose ses créations au Clos Gallice, la boutique de créateurs et d’artisans d’art d’Épernay. Comptez entre 95 et 170 € pour un sac à main en peau de maïs.
4 Infos : flaveg.com