L'Hebdo du Vendredi Épernay 230 by Kilkoa

Rentrée scolaire

CCI régionale

et d'harmonisation p.3

chambre de commerce

Une question d'organisation

ème

p10

Grande cause nationale pour lutter contre un mal particulièrement régional p.13

Cette semaine, retrouvez notre dossier spécial Foire de Châlons

(Pages 11 à 18 )

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La crise frappe aussi la

Assises de l'illettrisme

Epernay l'Africaine

ÉDITION ÉPERNAY N°230 du 6 au 12 septembre 2013

e p e rn ay. l h e b d o d u ve n d re d i.

com

Les septièmes Escales africaines ce samedi 7 septembre vont permettre aux Sparnaciens de manifester leur solidarité pour les habitants de Fada N'Gourma, la ville jumelée du Burkina Faso. Concerts, spectacles, marionnettes, expositions, ateliers, repas africains, conférences, course à pied... Et la place Hugues-Plomb transformée en village africain. P.4

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ÉDITO

Le chiffre de la semaine

Pas de participation ici au débat qui consiste à savoir si la France, en particulier, les « Occidentaux » en général, doivent intervenir en Syrie ou pas, revirement poutinien pris en compte ou pas. Mais ces dernières semaines sont effrayantes. Pendant que la majorité des Syriens qui subissent la guerre se demandent si oui ou non les Alliés vont venir, leur sauver la vie ou la gâcher un peu plus, encore une fois, ce n’est pas le débat, la France politique se demande s’il faut obéir à la Constitution à la lettre et ne demander ni avis, ni vote du Parlement, ou s’il faut évoluer façon anglo-saxonne, et se tourner vers les sénateurs et les députés. Tout ça parce qu’outre-Atlantique, Barack Obama a parlé trop vite, annoncé qu’il fallait y aller, avant sa volte-face du week-end dernier et la décision de se tourner vers le Congrès. Ce qui a provoqué une communication de François Hollande assez hallucinante, variant de l’interventionnisme militaire à la recherche d’une solution politique à tout prix en deux jours. A l’heure des réseaux sociaux, du tout public, du tout transparent, les plus hauts responsables politiques pourraient peut-être se souvenir qu’il est des situations qui réclament qu’ils se parlent en secret, qu’ils s’accordent, et qu’ils communiquent ensemble, en disant la même chose. Là, ça fait juste désordre, ça désespère ceux qui espéraient, et ça renforce ceux qui commençaient à trembler. En attendant, les statistiques continuent de désarmer, elles : on a franchi les deux millions - dont un million d’enfants - de Syriens réfugiés au-delà des frontières de leur pays, et plus de six millions se sont exilés à l’intérieur. Pour un pays qui en compte un peu plus de 20 millions...

Un peu moins de transparence…

Tony Verbicaro

La météo Vendredi

16° 29°

Samedi

Dimanche

14° 20°

Lundi

Qualité de l’air

Vendredi 6 septembre

Samedi 7 septembre

13° 23° 11° 22°

Dimanche 8 septembre

médiocre

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 3 6 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

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1000

Le 1 000e emploi d’avenir de la Champagne-Ardenne a été acté sur la foire de Châlons. L’heureuse signataire : Aurore Conte, 22 ans et originaire de Suippes, dans la Marne. Un an durant, elle travaillera au sein des écoles primaires de sa commune et jonglera entre ses casquettes d’agent spécialisé des écoles maternelles (ATSEM), animatrice des mercredis récréatifs et accompagnatrice dans les cantines. Tout en suivant une formation pour préparer le concours d’ATSEM. Lancé fin 2012, le dispositif, il faut l’avouer, a connu quelques difficultés avant de prendre son envol. Sur les seuls mois de juillet et août, 500 contrats ont pu Tout sourire, Aurore Conte a signé le 1 000e emploi d’avenir de la être signés en région. Dont 24 % par des employeurs Champagne-Ardenne aux côtés du maire de Suippes et du préfet de Région. © l'Hebdo du Vendredi du secteur marchand.

Coup d’oeil sur le monde

Une frite une fois

La Belgique est et restera décidément sans conteste le pays de la frite. Comportant près de 5 000 friteries sur son territoire où plus de 80% de la population se rend régulièrement, un distributeur vient de lancer (ou plutôt de relancer car le concept avait déjà été mis en place, sans grand succès, il y a une vingtaine d'années) un distributeur automatique de frites, opérationnel 24h/24. Dans le détail, le client, pour un prix de 2,50 euros, se voit remettre une portion de 135 grammes accompagnée d'une sauce, d'un sachet de sel, le tout avec une petite fourchette. En outre, il suffit d'une minute trente pour être servi, le temps que les frites surgelées soient plongées dans le bain de cuisson et cuites à la graisse de bœuf, comme le veut la tradition belge. La société créatrice de ce distributeur a déjà indiqué avoir reçu des demandes de Singapour, du Brésil et même de France.

Coup d'œil dans le rétro

Le site internet Gentside vient de publier un petit classement assez original des dix choses qui, en 1999, nous paraissaient tout à fait normales et qui, aujourd'hui, nous semblent pourtant déjà bien obsolètes. Figurent ainsi dans ce Top 10 la

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location de films au vidéo-futur (bien loin du piratage quasi banalisé de nos jours), l'utilisation d'un « Boom Box », sorte de chaine hifi, pour mettre de la musique dans les fêtes et soirées, à mille lieues encore des Ipod aux centaines de gigaoctets. De même, à l'époque on prenait des appareils photos jetables pour immortaliser ses vacances, on utilisait Encarta pour ses recherches documentaires, on prenait des disquettes pour sauvegarder ses données. Par ailleurs, il arrivait souvent de rembobiner une VHS à la fin d'un film et de jouer à Snake pour passer le temps. Les nostalgiques apprécieront.

Alcool au volant, élans au tournant

Lorsqu'ils reçoivent un appel stipulant les nuisances que provoque un groupe de cinq protagonistes vraisemblablement ivres sur le terrain d’un riverain ne pouvant rentrer chez lui, les policiers de la petite bourgade de Varmdo, dans la région de Stockholm en Suède, sont alors loin d'imaginer que les fauteurs de trouble en question sont en réalité des élans ! La raison de cet enivrement, évidemment involontaire, est en réalité toute simple à expliquer. L'individu importuné avait en

effet un pommier dans son jardin et les cervidés, très friands de ce fruit, s'étaient alcoolisés bien malgré eux avec les pommes fermentées tombées à terre. Régulièrement en fin d'été ou au début de l'automne, des faits divers de ce genre rapportant le comportement agressif d'élans sont rapportés dans les quotidiens scandinaves.

L'arroseur arrosé

Après avoir subi une bien mauvaise surprise en constatant au petit matin le vol de son nouveau vélo, d'une valeur de près de 750 euros, une canadienne était loin de s'imaginer retrouver sa nouvelle acquisition quelques jours seulement après le larcin. C'est en surfant sur internet, à la recherche d'une nouvelle bicyclette, que la jeune femme d'une trentaine d'année découvre une monture ressemblant trait pour trait à celle venant justement de lui être dérobée. Après une étude plus approfondie des photos, plus de doute possible : le vélo proposé à la vente est bien le sien. Rendez-vous est alors aussitôt pris avec le vendeur-voleur. Le jour de la rencontre, elle demande innocemment au vendeur de faire un tour avec le deux-roues pour l'essayer...profitant de l'occasion pour s'enfuir directement avec et volant ainsi à son tour son voleur !

Une question de rythmes

Rentrée scolaire

Avec l'instauration des nouveaux rythmes scolaires dans les écoles de certaines communes de l'académie, c'est l'acte 1 du vaste chantier de la grande réforme de l'École qui s'ébranle dès cette rentrée. Pour tous les autres, il faudra attendre l'année prochaine mais quoiqu'il en soit, tout est surtout question d'organisation et d'harmonisation.

mpatients, inquiets, sereins, curieux, dans l'expectative... pour les parents et les enseignants des premières communes à avoir décidé de mettre en œuvre dès cette rentrée 2013 la réforme des rythmes scolaires, les prochaines semaines seront scrutées et analysées attentivement. Il y a déjà ce qui est connu, prévu et rappelé sur les plaquettes informatives du ministère de l'Éducation Nationale. A savoir qu'au lieu de 144 jours de classe, les élèves passeront avec la réforme à 180 jours annuels. Dans le détail, une semaine s'étalera sur quatre jours et demi incluant le mercredi matin (des dérogations sont possibles le samedi matin), pour un total de 24 heures de classe hebdomadaires et pas plus de trois heures et demi de cours de suite. Les petits écoliers disposeront d'une pause méridienne d'une heure trente minimum chaque jour avec une journée qui sera globalement allégée de 45 minutes en moyenne. Enfin, des temps d'activités périscolaires (culture, art, sport...) seront aménagés dans le cadre de projets éducatifs. Voilà pour la théorie. Reste à voir comment se déroulera la pratique. Frileuse et pas pressée la région, puisque dans l'académie, seules 26 communes marnaises par exemple (4 578 élèves) ont décidé d'appliquer dès cette année la réforme des rythmes scolaires, soient 9,17% des élèves du public. Constat encore plus frappant dans l'Aube, où seulement trois communes (Courteranges, Payns et Savières) n'ont pas souhaité attendre la rentrée 2014 pour se lancer dans le bain, ce qui représente 358 élèves et 1,27 % des écoliers du public. « Au total, on a 8% environ des écoles du premier degré qui sont concernées, soient près de 10 000 élèves. Certaines grandes communes comme Reims étaient prêtes à y aller mais ont finalement préféré attendre l'an prochain. Parmi les villes régionales d'envergure, il n'y a que Vitry-le-François qui soit allée au bout », développe Philippe-Pierre

244 600 élèves de maternelle et primaire ont repris le chemin de l'école mardi dernier. © l'Hebdo du Vendredi

Cabourdin, Recteur de l'académie de Reims. Pourtant le Recteur est formel : « Malgré tous les problèmes d'organisation et tout le travail de coordination en amont que ces nouveaux rythmes scolaires ont exigé, ceci n'est en réalité que l'apéritif de la loi de réforme de l'École. » Car au delà des nouveaux horaires, impliquant de nouvelles habitudes, à l'image d'un ajustement pour l'étude du soir ou d'une réorganisation pour les activités extra-scolaires du mercredi matin, le vrai défi de la réforme ne serait pas là pour le Recteur Cabourdin : « L'enjeu crucial, c'est de réussir la refonte des programmes, afin qu'à l'issue de celle-ci, un nombre minime d'élèves décroche. Le but ultime, c'est de leur permettre à tous d'accéder au parcours qui leur correspond. Et débuter la refonte de l'École en commençant par le premier degré n'est pas dénué de sens puisqu'il faut bien commencer par revoir la maitrise des fondamentaux (lecture, écriture...), avant d'aller plus loin. » Quant au projet de réforme du ministre de l'Education Vincent Peillon, Philippe-Pierre Cabourdin se veut résolument optimiste : « Depuis des années des réformes ont été entreprises, les ministres successifs voulant y associer leur nom. L'avantage du ministre actuel c'est que le président lui donne les moyens de mener son projet de réforme, avec entre autres la création annoncée de 60 000 postes. Ça paraît énorme mais en réalité, c'est une anecdote par rapport à la tâche qui nous attend. » Et l'enjeu est effectivement de taille, puisqu'il ne faut pas oublier que la réforme qui est lancée préparera la construction de la société de demain, les professeurs d'aujourd'hui formant finalement leurs Aymeric Henniaux successeurs... > www.education.gouv.fr/rythmes-scolaires Comme chaque année, un distinguo se fait entre le premier et le second degré, ces derniers représentant respectivement les écoles maternelles/primaires et les collèges/lycées/classes post-bac. Pour cette rentrée 2013, et les chiffres sont les toutes dernières prévisions (les chiffres définitifs des inscriptions n'étant pas encore tombés), l'académie compte 244 600 élèves dans les écoles et établissements publics et privés sous contrat (une stabilité par rapport à 2012 où le nombre était de 244 674). Ainsi, 131 600 élèves sont scolarisés dans le premier degré et 113 000 dans le second (dont 65 500 collégiens, 41 700 lycéens et 5 770 étudiants en classes post-bac)

La rentrée en chiffres

Selon Philippe-Pierre Cabourdin, le plus gros défi de la réforme reste la refonte des programmes. © l'Hebdo du Vendredi

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Une superbe fête aux couleurs de l’Afrique

Escales africaines

L'installation du village africain, place Hugues-Plomb, jeudi. © l'Hebdo du Vendredi

Les organisateurs n’ont pas fait dans la demi-mesure. Concerts, spectacles, marionnettes, expositions, ateliers, repas africains. Les septièmes Escales africaines se présentent comme une grande fête de la solidarité, de la mixité et de l’amitié. Avec une mobilisation exceptionnelle !

l n’y a plus qu’à espérer le grand beau temps ! Une journée radieuse, gorgée de lumière et de soleil qui donnera à la place Hugues-Plomb une vraie dimension de village africain. Depuis des mois les bénévoles s’affairent pour la réussite de cette septième édition des Escales africaines qui aura lieu, pour la première fois, en été. Quelle énergie, quel enthousiasme, quelle générosité autour des membres du comité de coordination animé par Nicolas Schmit ! Il faut associer beaucoup de bénévoles dans la préparation de cette fête qui commencera le samedi 7 septembre dès 10 heures. Toute la journée les animations, les démonstrations, les spectacles se succèderont. Il y aura des contes par Gabriel

Kinsa, une visite poétique du conservateur du musée Bombana de Kokologo, un repas exclusivement composé de produits africains, une course de solidarité et une conférence-débat sur le rôle des femmes dans la société burkinabé organisée par l’ACCIR, Amnesty International et Epernay Jumelages à la médiathèque d’Epernay à 17 heures. Le point d’orgue sera le concert d’Amadou Sanfo, musicien, chanteur et instrumentaliste qui proposera des rythmes africains et occidentaux où se mêlent blues mandingues, benda et afro pop.

La mobilisation a été exceptionnelle L’autre jour, au gymnase Beethoven, les jeunes de Bernon se sont retrouvés avec un chorégraphe, une comédienne, des masques « faits main » pour la répétition des saynètes, des lectures, des palabres et des danses qu seront présentés à 19 h 30 place Hugues-Plomb. C’était un moment de communion ! Les jeunes étaient attentifs à tout. A la voix, au mouvement, à leurs déplacements qui feront de ce spectacle un moment fort de la journée. Un beau témoignage de mixité, de solidarité et de décou-

verte autour de l’interprétation des proverbes africains déclamés par des acteurs masqués, accompagnés par des musiques et des chorégraphies variées. Les masques, fait avec du carton, des coupures de journaux, une technique subtile de moulage occuperont une place décisive dans ce dispositif. « Vous êtes bien. Mais il y encore des choses à revoir. Il faut donner plus d’énergie lors des déplacements et élever la voix », expliquait l’animateur, membre de la compagnie théâtrale Acte 2, située à Reims. La Maison pour Tous, parmi d’autres partenaires, s’est beaucoup impliquée dans la réussite de cette journée. « On y croit », lance, Martine Périn, sa directrice. La mixité c’est aussi la cohabitation de nombreuses associations dont les chemins ne se croisent pas souvent. Le Jogging Club d’Epernay Champagne, EpernayJumelages et le Racing Club

Athlétisme pour la course de la solidarité. Le Lions Club d’Epernay s’engage à verser 500 euros pour financer le projet de coopération si les organisateurs parviennent à mobiliser 200 coureurs, vêtus de rouge, de vert ou de jaune, couleurs officielles du Burkina. « Je vais courir avec mes enfants », explique Eric Cossiez, vice-président du Lions Club. « Et tous les membres du Lions Club d’Epernay vont participer à servir les repas du midi et du soir et à débarrasser place Hugues-Plomb », ajoute Bruno Duteurtre. « Nous allons mettre un petit tablier », précise-t-il. Au Lions Club on reste coquet ! Tout le monde a mis la main à la pâte. Les restaurateurs africains qui assureront les repas, les services de la ville pour toutes les installations et bien sûr les tricoteuses qui vont recouvrir les arbres de la place Hugues-Plomb. Pour réaliser cette opération une grande quantité de laine a été col-

lectée par le Pôle Animation Seniors, grâce notamment à l’apport gracieux fait par la communauté Emmaüs de Tours-surMarne. Au total 100 mètres de tricot multicolores seront installés sur les troncs des arbres de la place Hugues-Plomb. Tout au long des escales africaines il est possible de découvrir la superbe exposition photographique de Henri Thierry, « Moi, femme burkinabé à Fada », à la médiathèque, tout près de la place Hugues-Plomb. Cette exposition devrait faire l’objet d’une prochaine édition. Enfin une jeune équipe de vidéastes est venue s'ajouter aux forces vives de l’organisation. Production RRL fera le reportage de la journée, des spectacles, des coulisses, des réactions afin que cette vidéo soit présentée à la jeunesse africaine.

Jean Batilliet

Le rendez-vous sera donné à 13 h 30 place Fada N’Gourma, à Bernon. Le parcours, de 4 kilomètres, se fera principalement en descente. Tous les participants (à partir de 6 ans) devront être habillés aux couleurs du Burkina : rouge, vert et jaune. Le Lions Club d’Epernay s’est engagé à verser 500 euros pour financer le projet de coopération si les organisateurs parviennent à mobiliser 200 coureurs. Un challenge qui devrait être abordable ! Cette course passera par le MontBernon, seule petite montée, puis descendra vers le centre-ville d’Epernay jusqu’à la place Hugues-Plomb. Il n’y aura pas de classement ni de compétition. C’est le nombre de participants qui comptera. La course est ouverte à tous.

Course de la solidarité : départ place Fada N’Gourma à 13 h 30

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Un guide précieux pour y voir clair

Eclairage public

Tout juste sorti du four, un nouveau guide pratique est à disposition des collectivités et des élus qui se poseraient des questions sur la gestion de l’éclairage public. Preuve que les synergies public-privé ont du bon : le projet est signé Pays d’Epernay, et accompagné par le groupe EDF.

n guide pratique de plus, pourrait-on penser en découvrant et en feuilletant les 60 pages et quelque dudit document. Mais non. Cette fois-ci, il est question d’un domaine bien particulier, et d’enjeux environnementaux, économiques, sociétaux, etc. L’éclairage public communal « pour les nuls » en quelque sorte, saupoudré d’une bonne dose de pédagogie et même doté d’un vadémécum. « Il ne s’agit pas de transformer les élus en petits génies de l’éclairage public, sourit Jérémie Baudou, directeur régional du développement territorial chez EDF. Mais bien de donner aux collectivités, en particulier celles qui n’ont pas ou peu de ressource technique, les moyens de s’informer grâce à des données clés. C’est un outil d’aide à la décision. » Hormis son coup de pouce financier – et ceux de l’Europe, l’Ademe et la Région-, EDF s’est impliqué dans ce projet en tant que consultant, pour y apporter son expertise technique. Résultat, bon nombre de questions réglementaires et de méthodes sont éclaircies au fil de l’ouvrage. L’allumage par horloge astronomique par exemple, l’abaisseur de tension par bobinage ou encore

PORTES OUVERTES LES 14 ET 15 SEPTEMBRE 2013

Pour concevoir ce nouveau guide pratique, Franck Leroy, président du Pays d’Epernay, s’est rapproché de Jérémie Baudou, directeur du développement territorial chez EDF collectivités © EDF Collectivités

les lanternes à distribution circulaire. Mais aussi les grands principes, fiscaux notamment, du régime d’électrification local. « Depuis le 1er juillet, les vitrines et façades des bâtiments doivent supprimer leurs éclairages inutiles la nuit. Une partie de ce guide décrypte cette mesure, et livre certaines pistes pour réduire sa consommation. » Et donc sa facture, puisqu’à ce jour, environ 50 % du coût énergétique supporté par une collectivité provient de l’éclairage public. Pour l’heure, tout juste dévoilé à l’occasion du Carrefour des élus pendant la foire, le guide est diffusé au niveau local. Soit tout de même 123 communes adhérentes au Pays d’Epernay. « A terme, nous souhaitons déployer cette initiative plus loin. Nous l’avons imprimé, pour l’instant, à 1 500 exemplaires. Largement de quoi le distribuer dans toute la Marne, et même au-delà ! Nous profiterons d’ailleurs du congrès organisé en novembre par l’Association des maires de la Marne pour s’en faire l’écho. » Sonia Legendre

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PORTES OUVERTES LES 14 ET 15 SEPTEMBRE 2013

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Décollage immédiat

Inauguration du nouveau planétarium de Reims

Le nouveau planétarium de Reims ouvre ses portes ce week-end après 18 mois de travaux. Visite d'un équipement pédagoque et ludique hors norme.

oussé dehors par les étudiants de Sciences Po, les habitués du Planétarium de Reims n'ont pourtant pas à s'en plaindre. Car s'ils ont quitté les murs historiques de l'ancien Collège des Jésuites, ils disposent aujourd'hui d'un tout nouvel équipement plus moderne, plus confortable et plus accessible. Posé au croisement des quartiers Wilson, Courlancy et Croix Rouge, à proximité d'un arrêt de tramway et de la gare TER Franchet d'Esperey, le nouveau planétarium va donc ouvrir ses portes au grand public après 18 mois de travaux rondement menés. Cinq week-ends inauguraux ont été programmés par la mairie pour l'occasion afin de satisfaire la curiosité de tous. Conçu sur un plan en ellipse à l'image des mouvements des corps célestes par l'architecte Jean-Paul Bonnemaison, cette construction marque un vrai bond en avant. En son sein, le bâtiment bénéficie du dernier cri en matière de technologie. Doté d'un projecteur planétaire de toute dernière génération construit en Allemagne, le Zeiss ZKP4 pour les spécialistes, ce nouvel équipement offre une expérience unique à tous les amoureux des étoiles. « C'est le nec plus ultra, renchérit le directeur du planétarium Philippe Simonnet. Le ciel est plus réaliste, plus contrasté. » Sous la coupole d'une capacité de 50 places, confortablement installé dans des sièges inclinés, le public pourra prendre toute la mesure de l’immensité de l'univers. Conçu pour accueillir aussi bien les écoliers que les curieux, le planétarium bénéfice aussi d'une approche pédagogique accueillant un large espace d'exposition où trône notamment l'ancien projecteur et

Le nouveau projecteur permet de projeter des images d'un réalisme inégalé. © Jacques Driol - Ville de Reims

l'horloge astronomique créée par le rémois Jean Legros. Construit sur les fondations du gymnase de l'ancienne école Franchet d'Espérey, ce nouveau planétarium a coûté à la collectivité 3,4 millions d'euros dont 450 000 euros pour le seul projecteur planétaire. Un investissement d'autant plus raisonnable que 750 000 euros proviennent de fonds européens et près de 35 000 euros d'entreprises mécènes.

Julien Debant

> Infos pratiques et renseignements : Planétarium de Reims, 49, avenue du Général de Gaulle. Tél. : 03 26 35 34 70. Accès par les Tram A et B, les Bus 7 et 11 et la gare TER Franchet d'Esperey.

Deux week-ends gratuits pour découvrir le planétarium

Afin de faciliter la découverte de ce nouvel équipement, cinq week-ends thématiques autour du ciel sont proposés. Les visites lors des deux premiers week-ends sont gratuites. En raison de la capacité de la coupole (50 places) et de l'affluence importante attendue lors de ces deux premiers week-ends, des tickets seront distribués à l'entrée à partir de 10h. Les premiers arrivés seront donc les premiers servis. 25 séances de 10 minutes seront ainsi programmées chaque samedi et dimanche avec un programme spécial élaboré à partir d'un montage audio et vidéo afin de montrer le potentiel du nouveau projecteur. La visite totale de l'équipement durant entre 35 et 40 minutes. Néanmoins, à partir de 18h30 et jusque 21h, le planétarium sera en entrée libre afin de satisfaire ceux qui n'auront pas pu obtenir de place dans la journée. En file indienne, les visiteurs pourront parcourir les installations du bâtiment et déambuler sous la coupole, mais sans profiter d'une véritable séance. Thème : démonstration du ciel étoilé Animations : activités musicales sur le parvis avec la Fanfare à Paulette et Ya du Monde aux Balkans, et observations solaires avec télescopes avec l'association PlanétiCA. Ouverture en continu de 9h45 à 21h. Durée de la visite : 35 à 40 minutes (séance et expositions). Visite en accès libre de 18h30 à 21h. Entrée gratuite.

Samedi 7 et dimanche 8 septembre

Thème : démonstration du ciel étoilé Animations : observations solaires avec télescopes avec l'association PlanétiCA et concerts des élèves du conservatoire de Reims (samedi et dimanche à 14h, 15h et 16h sous la coupole, et samedi à 17h30 dans la salle d'exposition). Ouverture en continu de 9h45 à 21h. Durée de la visite : 35 à 40 minutes (séance et expositions). Visite en accès libre de 18h30 à 21h. Entrée gratuite.

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Le budget consulaire en danger ?

Assemblée générale – CCI Champagne-Ardenne

Comme le veut la tradition, la CCI Champagne-Ardenne organisait, lundi dernier, son assemblée générale de rentrée à la foire de Châlons. Au programme : débats et témoignages autour de la croissance, de l’industrie et de l’innovation. Et au cœur des préoccupations : la fonte du budget des CCI envisagée par l’Etat.

e vous en conjure, soutenez-nous, nous devons nous battre pour sauver le réseau consu-laire ! » Prononcés devant plus de 200 personnes par François Cravoisier, ces propos en disent long sur l’état d’esprit du président de la CCI Champagne-Ardenne. Et pour cause. Le 17 juillet dernier, lors du Conseil des prélèvements obligatoires et dans le cadre de la préparation du budget 2014, une baisse d'au moins 20 % des ressources fiscales du réseau consulaire a été envisagée. Pour rappel, en mai, les CCI de France signaient avec l’Etat un Pacte de confiance dédié à renforcer leur rôle et leurs actions auprès des entreprises. Un paradoxe

Discussions en cours avec le gouvernement qui créé l’incompréhension générale. « On nous a d’abord demandé une réduction de 10 % de nos ressources fiscales, comme à toutes les structures de l’Etat. Nous comprenons bien entendu la nécessité de cet effort, et y participons. Mais nous ne com-

L'exercice délicat de la démocratie

Medef - Election du président

eudi 5 septembre, l’assemblée générale du Medef de Champagne-Ardenne avait inscrit à l’ordre du jour l’élection de son président, pour succéder à Pierre Possémé, démissionnaire à un an de la fin de son mandat. Et pour la première fois depuis de nombreuses années, deux candidats, Joseph Puzo et Benoît Deboos, étaient opposés. « L’assemblée générale a demandé à Pierre Possémé de bien vouloir poursuivre son mandat deux mois de plus, nous a expliqué Christophe Dumaire, délégué général du Medef. Chacun des candidats arrive à un nombre de voix

François Cravoisier, président de la CCI Champagne-Ardenne, inquiet pour l’avenir budgétaire du réseau consulaire © l'Hebdo du Vendredi

prenons pas les 10 % supplémentaires réclamés sur notre fonds de roulement. Il s’agit là d’un effort jamais demandé dans ces proportions à aucun organisme public. Quand on a le projet de réduire de deux fois 130 millions d’euros les ressources des CCI, ce sont les entreprises que l’on sanctionne. Pour nous, CCI de Champagne-Ardenne, cela pourrait représenter environ cinq millions d’euros. » Autre grief des chambres : les conclusions du rapport Queyranne, portant entre autres sur les aides aux entreprises, ont clairement influencé ces coupes budgétaires. Elles dressent d’ailleurs, dans un communiqué envoyé à la presse, la liste des contrevérités et des erreurs qu'il contient, notamment sur certains chiffres et autres références juridiques. « Ce rapport nous dit riches, poursuit le président. Et fait état de soi-disant réserves financières. Foutaises ! Notre objectif est le suivant : assurer la qualité des

services apportés aux entreprises. Mais si cette mesure est confirmée, elle risque d’avoir de sérieuses conséquences sur les moyens mis à leur disposition. » Membre du comité directeur de CCI France, François Cravoisier suit de très près les discussions engagées sur ce dossier avec le gouvernement. « Nous essayons de trouver des solutions d’ici le vote de la Loi de finances 2014 par le Parlement. Evidemment, les taxes payées par les entrepreneurs, elles, n’ont pas baissé. Pour 2013, en fonction des différents taux régionaux sur la fiscalité foncière, l’Etat a déjà encaissé le différentiel existant entre ce que paient les entreprises et ce que perçoivent les CCI. Nous souhaitons connaître le montant réel de cette somme, que nous estimons entre 50 et 100 millions d’euros. » A suivre…

Sonia Legendre

> www.champagne-ardenne.cci.fr

élevé, et l’assemblée souhaite poursuivre son travail en commissions pour désigner un candidat qui représentera un Medef encore plus fort et encore plus uni. » Aucun souci réglementaire côté statuts, le Medef n’est de toute façon pas un organe politique. Cela dit, côté image, le processus n’est pas idéal. Mais, comme l’exprime Christophe Dumaire, l’objectif prioritaire, c’est « maintenir l’unité patronale ». Les candidats Joseph Puzo et Benoît Deboos ont deux mois devant eux pour faire campagne et convaincre.

Tony Verbicaro

UN AN DE PLUS L’an dernier, l’association G10, les dix villes (Châlons-en-Champagne, Charleville-Mézières, Château-Thierry, Epernay, Laon, Reims, Rethel, Sedan, Soissons, Vitry-leFrançois) qui composent une très grande agglomération de Reims et qui a pour objectif de se constituer en pôle métropolitain au 1er janvier prochain, avait tenu un stand sur la foire de Châlons pour communiquer auprès du grand public sur les bienfaits du regroupement. Cette année, point de stand. Et pourtant, on ne peut pas dire que le G10 ait beaucoup plus avancé. La « reculade » châlonnaise, justifiée par le besoin de d’abord absorber l’agrandissement de sa propre communauté d’agglomération serait-elle une raison à la bouderie ? Les élus châlonnais ont justifié leur volonté de patienter pour que la nouvelle agglomération décide d’aller vers le pôle métropolitain. Ou pas.

Un stand du G10 à la foire de Châlons

T.V

Dépense publique : maîtrise et exemple

Réunion – UDI

es municipales sont encore loin, ce qui n'empêche pas cependant les quatre coordinateurs de l'UDI Reims de poursuivre leurs travaux, en vue de la constitution de leur programme pour les élections de mars prochain. En ce sens, Véronique Marchet, Cédric Chevalier, Jean-Claude Cladel et Mario Rossi avaient donné rendez-vous mercredi aux citoyens, dans le cadre d'un cycle de réunions de travail mis en place depuis plusieurs mois. Après avoir abordé la solidarité, l'éthique, l'emploi/économie et la sécurité, c'est la dépense publique qui était à l'ordre du jour du dernier rendez-vous de la formation politique qui rassemble les différents courants centristes. Spécialistes du sujet, Yves Detraigne, sénateurmaire de Witry-lès-Reims et président de l'amicale des maires de la Marne, ainsi que Charles de Courson, député-maire de Vanault-lès-Dames, vice-président du Conseil Général de la Marne et président de l'UDI du département sont venus

Selon l'UDI, il est indispensable que les collectivités montrent l'exemple pour freiner les dépenses publiques.© l'Hebdo du Vendredi

apporter leur éclairage à la vingtaine de personnes présentes. « L'idée c'est de montrer comment faire moins payer le citoyen en réduisant certaines dépenses, et surtout en montrant l'exemple, comme en baissant la rémunération des élus, en divisant le nombre de collaborateurs politiques et même en travaillant sur le parc automobile et la masse salariale d'une collectivité », indique Mario Rossi,

animateur de la réunion, qui alerte : « Chacun doit bien prendre conscience du matraquage exercé actuellement par le PS national et sa branche locale, pendant que le citoyen se voit accablé d'impôts et de taxes par sa collectivité. » Donner l'exemple pour concourir à réduire les dépenses publiques, l'UDI le réclame en toute transparence et se dit prête à aller de l'avant en ce sens, à l'image de Charles de Courson, assurant « qu'avec 7 000 à 8 500 euros mensuels pour les élus, il est largement possible de faire des efforts ; nous sommes loin d'être à plaindre. Je sais bien que les changements de comportements ne se font pas en un jour, mais il faut pourtant tenir bon ! » Le public présent, potentiels électeurs en puissance, n'a, pour l'anecdote, pas manqué de questions. Les enjeux des prochaines municipales semblent se jouer dès maintenant.

Aymeric Henniaux

EN BREF Une nouvelle tête à la direction régionale de l’Insee

Laurence Bloch, inspectrice générale de l’Institut national de la statistique et des études économiques a été nommée directrice régionale de Champagne-Ardenne de l’institut. Elle succède à Patrick Redor. Diplômée de l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique, docteur en économie, Laurence Bloch, était chef du service économique de l’Ambassade de France en Autriche depuis 2010.

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ÉDITO

De légumes et d’eau fraîche

Foire de Châlons

… mais tout le monde était là ! Et je ne dresserai pas ici la liste des personnalités politiques, institutionnelles ou assimilées aperçues dans les allées de la 67e foire de Châlons-en-Champagne. Et quoi de plus normal. Quand on sait ce que représente le passage obligé par la Porte de Versailles au moment du salon international de l’agriculture, comment en serait-il autrement de l’évènement châlonnais, deuxième foire agricole de France ? Tout le monde était là, donc, ou presque. Certains, une fois la foire terminée, se diront qu’ils ont manqué quelque chose, et que, « croix de bois, croix de fer, l’année prochaine, j’y serai ». Finalement, un seul s’est fait remarquer par son absence, toute justifiée et justifiable soit-elle : Stéphane Le Foll. Le ministre de l’agriculture s’est loupé, et le jour (lundi 2 septembre) du débat de la FDSEA sur les conséquences de la réforme de la Pac (lire par ailleurs), Guillaume Garot, son ministre délégué à l’agroalimentaire, s’il est passé par la foire, il a lui aussi raté le rendez-vous. Pendant ce tempslà, le prédécesseur de Stéphane Le Foll, Bruno Le Maire, se promenait sur la foire...

Tony Verbicaro

i le champagne trône fièrement sur le podium des boissons favorites de la foire, d’autres breuvages bien de chez nous y ont aussi la cote. Depuis l'année dernière, à l’initiative de la Tradition maraîchère Champenoise,

Le bar à eau de Cités en Champagne, testé et approuvé par Claude Bartolone. © l'Hebdo du Vendredi

EN BREF

Jean-Paul Bachy « à l’écoute des Champardennais »

François Baroin ne veut pas chercher à concurrencer la foire de Châlons

Le député-maire de Troyes a fait une visite remarquée sur la foire de Châlons mardi 3 septembre, pour participer au lancement du livre d’entretiens - auxquels il participe - de son ancien collègue du gouvernement Benoist Apparu, intitulé Chapitre 2014. Nous n’avons pas pu nous empêcher de faire jouer François Baroin au jeu des comparaisons entre les foires de Châlons et de Champagne à Troyes… « Les foires de Champagne, historiques, se redéveloppent depuis quelques années, mais nous n’avons pas les mêmes ambitions. La foire de Châlons, c’est énorme, et c’est inatteignable pour nous. Nous n’aurions sans doute pas les moyens de concurrencer la foire de Châlons, et je ne sais pas si ça serait bon pour la région. C’est bien que ça se passe ici, Châlons est la capitale régionale. Tout va bien. »

Bruno Le Maire. © l'Hebdo du Vendredi

deux tonnes de légumes formant une pyramide géante accueillent les visiteurs. Les plus gourmands peuvent se délecter d’un verre de soupe faite maison, et à chaque jour sa recette. « Ce sont les apprentis du CFA qui la concoctent, précise-t-on sur le stand. Ce matin, c’était concombre et ciboulette. Cet après-midi, ils ont prévu une soupe melon gingembre. Nous remplaçons les légumes de la pyramide tous les deux jours et offrons les anciens à la Banque alimentaire. » Les bénéfices des ventes, eux, sont intégralement reversés à l’Institut Jean Godinot pour la recherche contre le cancer. Une petite douceur pour la bonne cause ! Non loin de là, le bar à eau situé rue de la Fontaine, sur le stand de Cités en

Comme le veut la tradition, la journée de la Région s’est tenue ce dimanche à la foire de Châlons. L’occasion, pour Jean-Paul Bachy, d’aller à la rencontre des élus locaux, des partenaires institutionnels et socio-économiques, des associations, mais également du grand public. Et d’évoquer avec eux les dossiers en cours ou à venir, tous domaines confondus. « Cette journée a pour but de faire connaître au public un certain nombre d’actions menées par le Conseil régional, précisait-t-il en fin de conférence, entre deux photos prises avec les participants. Comme par exemple les dispositifs d’aides mobilisés pour les lycéens et étudiants, la programmation « Notre région a du talent » en premières parties des concerts de la foire, etc. C’est aussi un moment privilégié pour être en contact avec la population et échanger. Si l’on veut bien gérer une institution comme le Conseil régional, il faut rester à l’écoute

Rendez-vous Les

Ferme Géante

ème

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Philippe Emond SAS

Agriculture ement pp et dévelo t n e m le b u e Am durable et

Artisanat

Champagne, coule à flots. « Le seul stand de la foire à offrir de l’eau », sourit Bruno Bourg-Broc, maire de Châlons. Plate ou pétillante, au choix, et servie dans un gobelet en plastique réutilisable. Hier jeudi, plus de 7 000 verres avaient déjà été distribués.

Sonia Legendre

des gens, entendre et accepter les critiques. Je m’interroge chaque année sur le nombre de personnes présentes à ce rendez-vous. Elles étaient environ 300 aujourd’hui. »

Bruno Forget Officier du Mérite agricole

A l'issue de la conférence co-organisée par la FDSEA de la Marne et le Crédit Agricole du NordEst, consacrée à la réforme de la Pac, lundi 2 septembre sur la foire de Châlons, Bruno Forget, le commissaire général de la manifestation, a été promu dans l'Ordre du Mérite agricole. Dix ans après avoir été fait Chevalier, il a été promu Officier, dans la promotion de janvier. Et Jean Notat l'a épinglé pendant cette 67e foire. « Bruno Forget est le premier marchand de la foire, et pour nous tous, il est un marchand de bonheur », a dit Jean Notat.

Région Armée

Politique ue Sports s et Économiq et Loisir

Habitat

ronomie t s a G é t San

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Philippe Emond SAS

Concerts

Pour la deuxième année consécutive sur la foire, la pyramide de légumes fait le bonheur des adeptes de soupe. © l'Hebdo du Vendredi

programme complet sur :

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Les absents ont toujours tort…

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Lutter contre l’illettrisme, en particulier en Champagne-Ardenne

Assises régionales

le sujet précis de l’illettrisme en entreprise. En Champagne-Ardenne, dans le cadre d’un plan de lutte mis en place en 2010, qui se termine mais va se poursuivre, l’action a été portée sur la sensibilisation des populations dans l’environnement des personnes illettrées. « Le diagnostic est rendu difficile parce que beaucoup de personnes concernées masquent leur illettrisme », explique Benoît Bonnefoi. Le plan va en direction de tous les âges. « On sensibilise par exemple la fonction publique territoriale, qui propose des modules de ré-apprentissage. Il y a des modules, par exemple, destinés aux employés des services techniques des lycées. Les agents de Pôle emploi également sont sollicités, et ils sont en capacité d’aider les personnes. » De nombreuses structures ont été sollicitées et sont des acteurs majeurs de la lutte : Ecole de

Les assises régionales de l’illettrisme se sont tenues jeudi 5 septembre sur la foire de Châlons-enChampagne, avec tous les acteurs concernés. Et ils sont de plus en plus nombreux à se mobiliser.

’illettrisme a été labellisé grande cause nationale 2013 par le Premier ministre. « C’est un sujet qu’on travaille au quotidien, explique Benoît Bonnefoi, secrétaire général du préfet aux affaires régionales (SGAR). La grande cause nationale, ça permet d’amplifier l’identification du sujet, de mettre en place une liste d’actions pléthorique. » Et notamment d’organiser des assises régionales, pour sensibiliser et partager les expériences, avant les nationales qui se tiendront en octobre. Il convient tout d’abord de définir l’illettrisme, qui concerne des personnes qui ne parviennent pas à lire, écrire et compter suffisamment pour s’en sortir dans la vie quotidienne, alors qu’elles ont été scolarisées. C’est la toute la différence avec l’analphabétisme. En France, l’illettrisme touche environ deux millions de personnes, et plus de 100 000 en Champagne-Ardenne. Des chiffres en baisse relative, puisque 9% de la population nationale était touchée en 2004, contre 7% en 2012. Mais dans la région, « si nous n’avons pas de chiffres assez récents, quand le natio-nal était à 9%, la ChampagneArdenne était à 13% », regrette Benoît

Une des campagnes de sensibilisation de l'agence nationale de lutte contre l'illettrisme. © ANLCI

Bonnefoi. La situation pire en région s’explique par un taux de diplômés plus bas qu’ailleurs, la présence de nombreuses populations rurales et/ou isolées, ou encore l’importance du monde salarié dans les secteurs industriels. « L’entreprise industrielle n’a pas besoin de se préoccuper de ce sujet. » Le Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser), qui s’est saisi du sujet, produira des documents en octobre. Il intervenait pendant les assises régionales, sur

Une autre idée de la foire

Foire de Sedan

Les outils de ré-apprentissage doivent être adaptés ; la base scolaire ne peut pas fonctionner

la 2e Chance, Centre de formation des apprentis, Rotary Club Saint-Vincent à Châlons, le réseau des médiathèques et bibliothèques… L’agence nationale de lutte contre l’illettrisme a mis en place un numéro de téléphone indigo - 0820 33 34 35 (0,12€ la minute) on regrettera qu’il soit payant, mais au moins il existe - qui renvoie sur un centre de

lors que la Foire de Châlons vit sa 2e semaine, une autre ville de la région s'apprête elle aussi à faire la foire : Sedan, du 6 au 11 septembre. Créée en 1927, cette manifestation serait, selon ses organisateurs, la plus conviviale et la plus grande du Nord Est de la France ! Plus importante que celle de Châlons ? Non, car les organisateurs comparent leur bébé avec les autres foires se déroulant dans la rue et accessibles gratuitement. D'ailleurs, il existe bien des différences entre les deux manifestations. Du côté de la préfecture de la région, paillettes et strass sont de la partie avec les visites toujours plus nombreuses de personnalités politiques et économiques locales, mais aussi de renommée

nationale, qui en ont fait leur rendez-vous de rentrée privilégié. Et on ne parle pas des stars de la chanson qui se succèdent quotidiennement à l'image cette année de Sexion d'Assault, Cocker, Lavoine ou Bruel. Avec comme vedettes de la chansonnette les recalés de The Voice, Sedan ne joue donc pas dans la même catégorie. Dans les Ardennes, la foire se veut plus simple, sans chichi, mais avec plus de 600 camelots qui animent joyeusement les rues et des espaces thématiques (agriculture, forêt ou encore le tourisme) vantant les mérites des Ardennes. Et ça fonctionne, car chaque année ils sont plus de 250 000 visiteurs à s'y presser ! Julien Debant

Tony Verbicaro

La deuxième édition nationale de la Semaine de l'écriture, organisée sous le patronage d'Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, en partenariat avec l'Association des maires de France et la Poste, aura lieu du 7 au 13 octobre. Un grand concours national sur le thème Mon plus beau texte sur carte postale sera organisé. www.semainedelecriture.fr

La semaine de l'écriture

Journaliste, encore un métier d’avenir ?

Club de la presse

e Club de la presse de ChampagneArdenne tenait sa traditionnelle conférence-débat de rentrée sur la foire de Châlons mercredi 4 septembre. Un thème porteur a réuni Didier Louis (l’union), Etienne Guffroy (europe1.fr), et Pierre-François Decourcelle (France Info) : journaliste, encore un métier d’avenir ? Les débats ont tourné autour des changements opérés dans le métier au cours des dernières années, et des bouleversements opérés dans les rédactions. « Aujourd’hui, à Europe 1, on demande aux journalistes de penser 360° », a expliqué Etienne Guffroy. En clair, quand un journaliste a une information aujourd’hui, il doit penser à son canal traditionnel, et aussi à tout le reste. « Un média, aujourd’hui, ça existe aussi sur internet, sur application smartphone ou tablette, à la télévision, etc. » Les débattants ont convenu que les journalistes en herbe, qui ont « déjà grandi avec rue89 ou slate.fr » s’engagent moins dans la profession « pour l’attrait du journal de 20 heures ou de la radio ». On a aussi évoqué Twitter, et la problé-

L La manifestation ardennaise revendique 250 000 visiteurs en six jours !

ressources en Champagne-Ardenne, géré par l’Arifor. Sa directrice, Sandrine Poittevin, estime qu’il y a eu une « prise de conscience importante, une vraie mobilisation. Depuis 2010, avec le plan d’action, le dispositif a doublé ses effectifs ». Les formations ont touché 1 730 personnes. « Un gros travail a été effectué dans la fonction publique », précise Lurdes Monteiro, chargée de communication de l’Arifor. « Dans l’administration, la fonction publique, un agent peut se rendre compte facilement qu’un usager a peine à remplir un document, par exemple », précise Sandrine Poittevin. Les trois interlocuteurs ne masquent pas qu’il manque un diagnostic précis sur l’état de l’illettrisme en Champagne-Ardenne, pour mener des actions encore plus précises et efficaces. « Une telle étude existe au plan national, sur la base d’une enquête Insee, et il faudrait le décliner à l’échelle régionale, oui », avance Benoît Bonnefoi. « Seulement trois ou quatre régions l’ont fait », détaille Sandrine Poittevin.

matique d’écrire en 140 caractères maximum, et d’écrire pour internet en général. Des voix se sont élevées dans la salle sur « le risque de diffuser une information trop vite et d’en oublier la vérification des sources ». « En cas de doute, on s’abstient, a expliqué Didier Louis. On n’est pas obligé de diffuser une information complète tout de suite, on peut avancer dans le temps. » Sur la question de la rapidité, Pierre-François Decourcelle a mis les pieds dans le plat : « Je ne pense pas que le fait de savoir quel journaliste ou quel média a sorti l’information en premier soit une question que se pose le lecteur ou le téléspectateur. C’est un problème de journaliste, pas d’audience. » Après le débat, le Club de la presse a remis son désormais traditionnel prix au vainqueur du concours du jeune espoir de la presse régionale, dont le thème était l’image de la ChampagneArdenne. Côme, lycéen à Ozanam à Châlons, troisième l’an dernier, a remporté le prix à l’unanimité pour son article intitulé « La Première Guerre mondiale booste le tourisme champenois ». T.V

ème

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Les grandes plaines céréalières, victimes désignées ?

Agriculture - Réforme de la Pac

Comme chaque année, la FDSEA de la Marne et le Crédit Agricole du Nord-Est ont créé l’évènement agricole de la rentrée avec une conférence donnée sur la foire de Châlons lundi 2 septembre. Au menu, la réforme de la politique agricole commune (Pac) et les inquiétudes qu’elle soulève.

enoît Piétrement, le président de la FDSEA, a ouvert la conférence qui a attiré plus de 300 personnes, en commençant par parler des absents. « Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, était prévu pour conclure nos débats. C’était ok, sous réserve, au début de l’été. Finalement, ses obligations ministérielles l’ont empêché de venir. Ensuite, c’était Guillaume Garot (ministre délégué au ministre de l’Agriculture, en charge de l’Agroalimentaire, ndlr), qui était attendu. Ça nous allait bien pour la région, vu sa délégation. Et finalement non plus… Bon, il était sur la foire ce matin, nous avons pu le rencontrer et échanger avec lui. » Sans rentrer dans les détails des conséquences, pour la Marne et la Champagne-Ardenne, de la réforme de la Pac, en clair, les grandes plaines céréa-lières, les exploitations gigantesques, qui composent en majorité la surface utile agricole, sont un défaut pour la nouvelle Pac à la mode française, qui privilégiera les petits exploitants. « La marche pour la nouvelle Pac risque d’être très haute et très rapide », a encore dit Benoît Piètrement. Selon la FDSEA, la convergence vers un droit à paiement de base (DPB) verdi de

Plus de 300 personnes ont assisté à la conférence co-organisée par la FDSEA et le Crédit Agricole du Nord-Est. © l'Hebdo du Vendredi

200€ par hectare provoque une perte de près de 100 millions d’euros pour la ferme dans la Marne, l’équivalent de 4 000 emplois dans le département. Le DPB verdi, pour les profanes, c’est le renforcement des normes de protection de l’environnement.

Bruno Le Maire poli mais quand même…

La FDSEA réclame une Pac économique pour alimenter les marchés, produire des biens publics et soutenir les territoires, en attirant l’attention notamment sur le risque d’une surprime qui entraverait la compétitivité des productions et ne tenant pas compte de la réalité de l’emploi. Au cours de la table ronde qui a suivi le propos liminaire de Benoît Piètrement, Patrick Ferrer, le directeur de la FNSEA, a rappelé la probléma-

Les plus beaux Texel de France à Châlons

tique du nombre : « Les Etats membres pourront appliquer la Pac un peu comme ils le veulent. Cette nouvelle Pac a été décidée en 2003, et depuis, on court derrière. » Une nouvelle Pac revue à sa version la plus succincte, « parce qu’à 28, c’est forcément compliqué ; on est loin de l’ambition du Traité de Rome ». Réformer la Pac, pour 28 Etats européens, c’est complexe. Et décider de son application dans un pays comme la France, première puissance agricole de l’Union, dans 22 régions et presque autant de problématiques locales, c’est tout autant compliqué. C’était le sens du message de Jean-Christophe Roubin, le conseiller diplomatique de Stéphane Le Foll, qui représentait finalement le ministère de l’Agriculture. « Sur tel ou tel point, si je tenais le même discours qu’ici en Savoie, on ne me laisserait pas quitter la salle ! »

Former, fédérer, communiquer

Concours national de moutons

Terres & Vignes de l’Aube

e mardi, à la foire, la Chambre d’agriculture de la Marne accueillait près de 150 moutons – et leurs éleveurs sur l’espace Ferme. Tous plus apprêtés les uns que les autres, et bien déterminés à séduire le jury du concours national de moutons Texel. « C’est la première fois qu’il se déroule à Châlons, précise Benoît Lévêque, membre dudit jury aux côtés de Gordon Gray, « le président des éleveurs Texel du Royaume-Uni. Nous avons ici la crème des crèmes de la race ! » Parmi les principaux critères auxquels doivent répondre les candidats : la longueur de leur corps et la robustesse de leurs pattes. « De sorte à ce qu’ils puissent bien vieillir, et bien se reproduire. Ils doivent aussi avoir la conformation de qualité bouchère supérieure. » Si la Marne reste une terre de culture, les Ardennes comptent tout de même une petite dizaine d’éleveurs sélectionneurs de moutons Texel. Sur une quarantaine au niveau national. Olivier Normand, installé à Carignan depuis trois générations, participe à de nombreuses compétitions. « Les concours se suivent mais ne se ressemblent pas.

résent sur la foire de Châlons le temps d’un week-end, le collectif Terres & Vignes de l’Aube s’est dévoilé au grand public. La pédagogie et les nouvelles technologies de communication en plus. « Rien à cacher, tout à expliquer ! » Voici, comme le résume Arnaud Rollin, la devise de Terres & Vignes de l’Aube. Digne héritière de l’association Ferme Aube 2013 - une initiative de la Chambre d’agriculture -, cette nouvelle signature fédère à ce jour quinze acteurs impliqués dans l’agriculture et la viticulture auboises. Plus précisément dans leur développement durable. « Le secteur agricole représente, à lui seul, environ la moitié du PIB de l’Aube, poursuit l’animateur du réseau. Nous avions besoin d’un lieu de rencontres et d’échanges pour travailler ensemble sur des problématiques communes. » Ont ainsi rejoint le mouvement des structures comme le Crédit Agricole et Groupama, les groupes Soufflet et Vivescia, ou encore le Syndicat général des vignerons et les Jeunes agriculteurs, pour ne citer qu’eux. L’idée ? Fédérer tout ce petit monde sur le territoire pour lui permettre de se connaître davantage, et pour favoriser les synergies. « Nous pro-

Parmi les candidats du concours : Olivier Normand, éleveur ardennais de moutons Texel. © l'Hebdo du Vendredi

Je suis venu leur présenter 23 bêtes aujourd’hui, et j’ai reçu le premier prix de la catégorie « antenaises », des femelles de 18 mois. Ce bélier que vous voyez plus loin m’a été vendu par Gordon Gray en personne l’année dernière. » Et à en juger son allure, l’animal se porte très bien au pays des sangliers !

Sonia Legendre

Jean-Paul Bachy a eu droit à quelques sifflets quand il a évoqué « les discours parfois technocratiques dignes de Bruxelles que tiennent certains parmi les jeunes agriculteurs ». Le président de la Région a rappelé les investissements menés par sa collectivité territoriale, en matière d’aide à l’installation ou de formation notamment. Quelques applaudissements timides - se sont faits entendre. C’est à Yves Lobjoit, le directeur régional de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Draaf), qu’est revenue la tâche de conclure les débats. « La vigilance collective est bien là, a-til noté. Faire des études macro-économiques sur les conséquences de la réforme, c’est bien, mais il faudrait aussi regarder exploitation par exploitation. Et surtout il faut identifier les projets et les axes de développement qui permettront d’accéder aux autres aides de la Pac. » La tentation a été grande d’interroger Bruno Le Maire, croisé dans les allées de la foire le jour de la conférence sur la Pac, hasard des invitations. « J’ai souvent conclu les travaux de la FDSEA, ici, à la foire de Châlons, a indiqué le dernier ministre de l’Agriculture de Nicolas Sarkozy. D’autres peuvent le faire avec beaucoup de conviction. Le sens de mon passage ici, c’st mon soutien à l’agriculture française. Dans le contexte actuel de crise, ce secteur, qui se porte bien, est un atout pour ce pays. A propos de la réforme de la Pac, j’ai vu l’inquiétude qu’elle soulève. Pour les grandes exploitations céréalières de la région, c’est complexe. Il faut absolument faire en sorte que la diminution des aides de la Pac soit progressive. Et on peut concilier développement et environnement sans accabler les agriculteurs systématiquement. »

Tony Verbicaro

posons par exemple aux futurs décideurs des secteurs d’élevage, viticole et agricole de suivre la formation Seve (Savoir, entreprendre, valoriser, ensemble). » Un cursus de 24 jours répartis sur deux ans pour lequel a opté Fabien Renard, producteur de légumes et de céréales à Yèvres-le-Petit. « C’est en quelque sorte une formation sur soi et sur notre relationnel, mais aussi une réflexion commune. On part de l’individuel pour construire en groupe, en se retrouvant régulièrement dans les différentes structures du collectif. Notre mot d’ordre : le groupe est plus fort que le plus fort du groupe ! » Parmi les modules abordés par les stagiaires : le media training. « Savoir animer une réunion, s’exprimer en public, devant les journalistes, utiliser les réseaux sociaux, etc. » La communication envers le grand public est d’ailleurs l’un des chevaux de bataille du collectif. Pour illustrer leurs propos, les instigateurs n’ont rien laissé au hasard. Site Internet, présence accrue sur les grands événements, Facebook et Youtube, émissions télévisées, guides pédagogiques, etc. Impossible de ne pas les croiser !

S.L

ème

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À eux l’antenne !

EN BREF

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Ecole de la 2e chance

ette année, un nouveau média a rejoint les coulisses de la foire : la radio éphémère des jeunes de l’E2C (Ecole de la 2e chance). De 17 à 25 ans, ces journalistes en herbe issus de dix écoles champardennaises se relayent pour animer leur station. Avec plus de cinq heures de direct par jour ! « Nous travaillons sur ce projet depuis un an environ, explique Armelle Simon, chargée de mission au niveau régional. Et l’agence MediaComs, spécialisée dans les radios temporaires, nous accompagne. » Car évidemment, il a fallu se former au matériel, à l’écriture des émissions, aux méthodes de recherche ou encore à la conduite d’interviews. Une formule d’ailleurs très appréciée, notamment des élus locaux. Pierre Dartout, préfet de Région, et Jean-Paul Bachy, président du Conseil régional, se sont volontiers prêtés au jeu. Et à la question : « Souhaitez-vous vous présenter aux prochaines élections ? », ce dernier aurait répondu qu’il n’en savait encore rien, arguant tout de même qu’il « faut laisser la place à de plus jeunes ».

Foire de Châlons - 25 000 personnes au concert de Sexion d’assaut

On aurait pu trouver l’estimation un peu surréaliste, mais non. Le programmateur du festival Foire en scène, Jean-Luc Perret, le confirme : environ 25 000 personnes ont assisté au concert de Sexion d’assaut vendredi dernier. Ni plus ni moins. Un record dans l’histoire de la foire ? « Du tout ! En 2003 et 2004, les plateaux M6 Music Live ont rassemblé entre 30 000 et 35 000 spectateurs. Mais 25 000, c’est juste ce qu’il faut pour voir correctement la scène et apprécier le concert. » Les paris sont ouverts pour Joe Cocker…

L'agriculture recrute, avec ou sans diplôme

Les jeunes de l’E2C, en direct de la foire de Châlons © MédiaComs

Ce vendredi, à partir de 13 h, l’E2C donnera la parole à Edith Cresson, présidente de la fondation.

Sonia Legendre

> À découvrir sur 99.2 ou sur www.e2c-alfor.fr.

Les régiments sortent la grosse artillerie !

Armée

armi les stands incontournables de la foire, celui de l’armée de Terre. Sur place, explications et manœuvres à l’appui, les visiteurs peuvent découvrir les véhicules et autres matériels emblématiques des régiments de Châlons, Mourmelon et Suippes. A l’instar du Caesar (Camion équipé d'un système d'artillerie) du 1er RaMA, ou encore du Mortier 120 mm, appartenant au 40e RA. Tous ont pu rejoindre la foire par la route, excepté le Char Leclerc, mensurations obligent. Du haut de ses 56 tonnes et de ses 1 500 chevaux, c’est dire si l’engin en impose !

S.L

Dans la Marne, pas moins de 1 300 exploitants agricoles sont à la recherche de nouvelles recrues. Des postes de main-d’œuvre variés et de réelles perspectives d’évolution, qu’il s’agisse de la taille des vignes, des soins aux animaux, de la vente de légumes ou encore de la conduite d’engins. La Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) et ses partenaires organisent plusieurs rencontres dédiées entre professionnels et demandeurs d’emploi. Rendez-vous à l’espace Ferme de la foire de Châlons les samedi 7 et dimanche 8 septembre. Puis à Reims le samedi 21 septembre, sur l’événement La campagne à la ville, place d’Erlon. Plus d’infos sur www.emploi-agri.fr.

Les engins symboliques de l’armée de Terre, à découvrir sur la foire © l'Hebdo du Vendredi

Initiées en 2001 par la Table-ronde française, les Voiles de l’espoir proposent, tous les deux ans, un séjour d’une semaine en mer aux enfants en rémission de cancer ou de leucémie. En juin dernier, l’événement était accueilli par la Corse du sud. Avec, à bord des voiliers, plus d’une centaine de jeunes venus de toute la France. L’édition 2015 sera organisée pour la première fois en Champagne-Ardenne, sur le lac du Der. D’ici là, les bénévoles devront rassembler quelque 300 000 euros pour monter ce projet. Toutes les aides non financières sont également les bienvenues. L’association sera présente sur le parvis de la foire ce dimanche, de 10 h à 20 h.

Un souffle d’espoir sur la foire

ème

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Les coulisses des Experts

Foire de Châlons – Gendarmerie

Tri’Ode : tout nouveau, tout écolo !

Foire de Châlons – Innovation

Sur le stand de la Gendarmerie, reconstitution à l’appui, le public peut découvrir le travail minutieux des Techniciens en identification criminelle (TIC) © l'Hebdo du Vendredi

n accueillant les visiteurs sur le stand, l’adjudant de Gendarmerie Sébastien Marcou leur pose régulièrement la question suivante : « Connaissez-vous les Experts, la série télé ? » Car effectivement, la démonstration qu’il anime ici ressemble de près au travail des acteurs américains. Le réalisme et la réflexion en plus. Sur place, la reconstitution grandeur nature d’une scène de cambriolage propose de se plonger dans le quotidien des Techniciens en identification criminelle (TIC) pour découvrir toutes les ficelles de leur métier. Et des traces de pas au mégot de cigarette oublié, les indices présents sur le terrain sont autant de possibilités d’avancer dans leur enquête. Le moindre détail est donc aussitôt photographié puis identifié sur la scène de crime. Ici, un gobelet d’eau usagé portera peut-être les empreintes des malfaiteurs. Plus loin, un cheveu pourra être transmis au

laboratoire de Rosny-sous-Bois pour une recherche d’ADN. « Regardez de ce côté, poursuit le guide. Cette canette va faire l’objet d’un prélèvement de salive. Nous utilisons une poudre fluorescente pour relever les empreintes, ainsi que ce révélateur de sang, appelé Bluestar. Il est capable de détecter la moindre présence d’hémoglobine, même sur un vêtement déjà lavé en machine. » Au-delà du côté ludique et pédagogique, la foire permet à la Gendarmerie d’être au contact de la population. De renseigner, de prendre le temps d’échanger, et de rappeler au grand public sa mission première : le protéger. L’occasion, également, de communiquer plus largement sur sa campagne de lutte contre les cambriolages.

Sonia Legendre

Plurial s’affirme comme l’expert de la maison individuelle

Foire de Châlons – Habitat

idèle exposant de la foire, le groupe Plurial profite de cette 67e édition pour présenter au public sa nouvelle marque : Plurial Home Expert. Et avec elle, deux nouvelles gammes – Essentiel et Elysium - conçues pour offrir aux particuliers « la maison de leurs rêves », comme aime à imager Geoffroy de Touzalin, président du directoire et directeur financier de Plurial. « Le groupe est présent en Champagne-Ardenne depuis une douzaine d’années, et y réalise 400 millions d’euros de chiffre d’affaires. Environ 600 collaborateurs travaillent sur ce secteur, activités immobilières et collecte du 1 % confondues. Sur le grand quart Nord-Est, nous possédons un parc locatif de 67 000 logements, dont 40 000 en région, gérés via des sociétés comme l’Effort rémois, le Toit champenois, Mon logis, etc. Cette nouvelle entité résulte d’un regroupement de six sociétés. »

Un pari plutôt audacieux, d’autant que la crise n’a pas épargné le marché de la construction de maisons individuelles. « Il affiche 30 % de recul depuis le 1er semestre 2012. Une situation conjoncturelle à mon sens, un peu longue et difficile, certes, mais dont on finira par sortir. » Plurial Home Expert a donc misé sur le conseil et les avantages clients. « Le Crédit agricole et la Caisse d’Epargne détiennent chacune 5 % du capital et permettent aux accédants à la propriété de meilleures conditions pour le montage de leur dossier. Le contrat de sécurisation, lui, offre la possibilité, en cas d’accident de la vie (rupture professionnelle, séparation, etc.) de revendre la maison achetée à l’une de nos filiales.

> www.plurialhomeexpert.com

S.L.

Signé Jacques Quéméré et conçu dans les Ardennes, à Fumay, le Tri’Ode semble déjà avoir trouvé son public © l'Hebdo du Vendredi

Tout juste sorti de l’usine, un drôle de véhicule électrique était dévoilé sur la foire ce week-end. Et même testé et approuvé par le président de l’Association des maires de la Marne, Yves Détraigne, lors du Carrefour des élus. Son petit nom ? Tri’Ode, « en clin d’œil à ses trois roues et aux composants électroniques nécessaires pour sa fabrication, précise Jacques Quéméré, son créateur, également président de la société ardennaise Véléance. C’est notre petit dernier, et le premier modèle à être mis en production industrielle. » Ne pas se fier à sa petite taille, ce scooter du futur a tout d’un grand. Une autonomie de 50 km, un moteur de 50 cm3, une capacité de 100 kg de charge, et une vitesse pouvant atteindre les 45 km/h, la sécurité en plus. « Il a obtenu une homologation européenne et peut rouler sur la route, même s’il neige. Il peut aussi gravir une pente de 16 % en pleine charge, et s’incliner comme un deuxroues dès qu’il dépasse les 5 km/h. »

Prévoyez simplement une prise de courant standard pour le recharger, et comptez 7 490 euros TTC si vous souhaitez (vous) l’offrir. « Nous le proposons également à la location, pour 149 euros par mois. » Au-delà de l’aspect technique, le Tri’Ode s’avère surtout un excellent moyen de communication puisqu’il est personnalisable à souhait. Aux couleurs d’une entreprise, d’une collectivité, etc. L’argument en a déjà séduit plus d’un. EDF, par exemple, a commandé une vingtaine de modèles pour la centrale nucléaire de Chooz. La mairie d’Aix-en-Provence, elle, utilise le Tri’Ode pour le déplacement des agents chargés d’effacer les tags aux quatre coins de la ville. « Nous tablons sur 2 000 commandes d’ici à trois ans, ce qui est jouable à mon avis. » À découvrir sur le stand de la Région Champagne-Ardenne. > www.veleance.fr

S.L.

Orange renforce son soutien

Candidature Champagne Unesco

ercredi 4 septembre, Daniel Nabet, directeur régional d’Orange, et Pierre Cheval, président de l’association Paysages du Champagne, qui porte le projet de candidature du patrimoine mondial de l’humanité Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, ont signé un renforcement du partenariat qui les lie. « Nous sommes partenaires de la candidature depuis l’origine, a expliqué Daniel Nabet, et nous apportons notre soutien technique depuis plusieurs mois. Nous voulions officialiser les choses

sur une occasion, et la foire de Châlons en est une évidente. » La campagne de sensibilisation du public est par exemple visible sur le réseau intranet de tous les collaborateurs d’Orange dans toute la France, ou encore sur les sites grand public Orange/Ville. Prochaine étape le 19 novembre, avec une convention nationale qui sera signée, à l’occasion du salon des maires à Paris, Porte de Versailles, avec le directeur général d’Orange France.

T.V

ème

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Joe Cocker à Châlons, l’événement www.foiredechalons.com

Foire en scène

Aucun artiste de cette envergure n’avait encore marqué l’histoire de Foire en scène. Joe Cocker, légende vivante du blues et du rock, se produira à Châlons ce vendredi soir. Quelques personnalités châlonnaises rendent hommage au vétéran de Woodstock…

oir Bruno Forget revisiter « Unchain my heart » sur la foire, au petit matin, c’est quelque chose. Avec la posture, l’accent british et même la voix un peu rauque, s’il vous plaît. « S’il nous fait l’honneur d’interpréter cette chanson là, on va tous pleurer, ironise le commissaire général de la foire. Evidemment, nous ne programmons pas les artistes uniquement parce que nous les aimons. Mais Joe Cocker, ça va créer l’événement. Un événement national, puisqu’il ne fait que trois concerts en France dont celui de la foire. Des producteurs américains nous ont sollicités car ils ont su ce qu’était la foire de Châlons. Cela paraît fou. Et pourtant ! » Complètement fou, effectivement, d’autant que jusqu’ici, aucun artiste international ne s’était produit à Foire en scène. De la première note à la fin du dernier rappel (s’il y en a), le directeur général du Capitole, Vincent Dourlet, veillera au bon déroulement du concert. L’occasion également, entre deux réglages et vérifications, d’être aux premières loges. « Après Woodstock, Châlons ! Vous imaginez ? Même s’il y a eu différentes étapes entre deux, bien sûr. Payer quatre euros pour voir un artiste de cette envergure, c’est cadeau ! Je ne l’ai jamais vu en live, mais j’ai un paquet de Cds de lui à la maison. On a tous en mémoire Woodstock, mais aussi

« C’est un peu le Johnny Hallyday de l’Angleterre » J’ai toujours cette image de lui en train de chanter avec les mains fermées, placées devant lui. Joe Cocker est un mythe ! J’aimerais beaucoup l’entendre chanter en français. » De source sûre, on sait que Catherine Deneuve n’a pas prévu de le rejoindre sur scène. A moins que…

Michel Gobillot, en revanche, sera là. Pas sur scène, évidemment, mais pas loin. Et si le président de la CCI de Châlons connaît peu Joe Cocker, celui-ci reste à ses yeux un véritable symbole. « Il représente ma jeunesse ! On connaît tous les chansons exceptionnelles qui ont marqué cette époque, et rien que pour cela, je viendrai le voir. Pour me souvenir de cette période de ma vie. » Pour l’avoir découvert à l’âge de neuf ans, Patrick Legouix, directeur de l’association Musiques sur la ville, le concède : Joe Cocker fait partie de son référentiel. « C’était à l’époque où il chantait « With a little help from my friends », des Beatles. Tout comme Peter Gabriel, David Bowie, John Lennon ou encore Mick Jagger, c’est l’un des artistes

Près de 30 ans de carrière, et toujours ce charme légendaire ! Si, au commencement, Marc Lavoine s’était tourné vers le métier d’acteur, ce sont ses talents d’interprète qui ont d’abord séduit le public. On citera notamment des tubes comme Elle a les yeux revolver, Paris, ou encore C’est ça la France (élu Victoire de la musique du meilleur clip en 97). Mais aussi des rôles remarquables aux côtés d’Emmanuel Béart ou Gérard Darmon. En 2012, il signait son onzième album baptisé Je descends du singe et classé numéro un des ventes dès sa sortie. Un succès à (re)découvrir en live pendant la Foire !

Marc Lavoine > Samedi 7 septembre à 20 h 30

Les dernières réjouissances musicales...

Patrick Bruel > Dimanche 8 septembre à 16 h 30

Après un passage mémorable à la Foire en 2001, Patrick Bruel a inscrit la scène châlonnaise à la longue liste des dates de sa tournée 2013-2014. L’artiste multi-casquettes – et parrain du Téléthon 2013 - revient avec son septième opus, Lequel de nous, et des chansons touchantes de vérité, à son image. Dont un duo avec le rappeur La Fouine. Côté ciné, il obtenait en début d’année le César du meilleur acteur pour le film Le prénom, et tourne actuellement une comédie romantique avec Sophie Marceau.

qui ont participé à la construction de ma culture et de mon oreille musicales. C’est un peu le Johnny Hallyday de l’Angleterre. Je ne l’ai pas vu en concert depuis très très longtemps. Et j’avoue ne pas avoir écouté son dernier album. Ça va donc être pour moi une découverte. » Et de préciser, avec humour : « Je suis très heureux qu’il puisse venir à Châlons aujourd’hui, même si j’aurais préféré qu’on fasse des efforts pour le faire venir dans les années 70, plutôt que Michel Sardou, ou d’autres... »

Sonia Legendre

> Joe Cocker - Vendredi 6 septembre

à 19 h à la foire.

Amaury Vassili > Lundi 9 septembre à 16 h 30

la bande originale de « Neuf semaines et demie », son duo « N’oubliez jamais » avec Catherine Deneuve, etc. Et puis cette voix rocailleuse, cette présence, cette gestuelle…

À tout juste 24 ans, le ténor français – le plus jeune du globe ! – s’est imposé avec brio dans l’univers de la pop lyrique. Et semble avoir trouvé son public. En 2009, son premier album Vincero, double disque de platine, se vendait déjà à 200 000 exemplaires. Trois ans plus tard, il sort son troisième opus, Una parte di me, certifié disque d’or. Digne représentant de l’Hexagone à l’Eurovision 2011, ce jeune prodige originaire de Rouen excelle dans le métissage du classique et de la variété. Un moment fort de la Foire, à ne pas manquer !

Du 3 0 AO ÛT au 9 SEP TEMB RE 2 013

MPAGNE CRÉ

ATION - REIM

ème

Tous les soirs... en première partie ! MERCREDI

4 SEPT.

TRI YANN VENDREDI

30 AOÛT

19H00

SEXION D’ASSAUT JEUDI

19H00 SAMEDI

GERARD LENORMAN

31 AOÛT

16H30

RAPHAEL VENDREDI

ROSE

19H00

1 SEPT.

JENIFER

SAMEDI

16H30 LUNDI

6 SEPT.

JOE COCKER

19H00 DIMANCHE

5 SEPT.

7 SEPT.

MARC LAVOINE 20H30

2 SEPT.

SUPERBUS

DIMANCHE

8 SEPT.

ELMER FOOD BEAT

PATRICK BRUEL

18H00

16H30

MARDI

3 SEPT.

DANY BRILLANT 19H00

AU CAPITOLE EN CHAMPAGNE

Châlons-en-Champagne

LUNDI

9 SEPT.

AMAURY VASSILI 16H30

La SEMAINE : 4 € 1/2 tarif pour les enfants de moins de 12 ANS : 2 € Entrée gratuite avec le billet du concert

HORAIRES D’OUVERTURE Du lundi au vendredi et dimanche de 10h30 à 21h00, Le samedi de 10h30 à minuit, dernier lundi fermeture à 19h00

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BR 36 Av. Winston CHURCHILL 51000 CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE

Tél. : 03 26 21 64 00 Fax : 03 26 21 64 01 Email : brc-51@orange.fr

ARCHITECTES & INGENIEURS Philippe Emond SAS

Philippe Emond SAS

ESPACE PLEIN AIR Le WEEK-END : 6 € 1/2 tarif pour les enfants de moins de 12 ANS : 3 €

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Une semaine pas si tranquille Un dernier tournoi avant le championnat A Foot (L1) - Stade de Reims

Basket (préparation) - CCRB

lors que la trêve internationale prive le Stade de Reims de compétition officielle ce week-end, ce n'est pas pour autant que les joueurs Rouge et Blanc ont été invités à lever le pied. « On pensait avoir une semaine tranquille, mais on enchaine avec quelques séances parfois très difficiles », note le défenseur Anthony Weber. Par difficile, il faut comprendre « sans ballon », un type d'entraînement que les joueurs n'affectionnent guère. « Cette période permet aux joueurs de souffler un peu et on axe d'abord sur le travail personnalisé et individua-lisé de ceux qui ont bénéficié de moins de temps de jeu », indique pour sa part Hubert Fournier qui a fêté mardi son 46ème anniversaire. Il ajoute : « Il faut quand même que les séances restent intensives même s'il n'y a pas la finalité du match à jouer le week-end ». D'où la fameuse séance « sans ballon » qui s'est déroulée hier (vendredi après-midi). « Je sais que ce n'est pas très marrant pour les joueurs, mais ils auront le week-end pour récupérer », tempère Hubert Fournier. Deux jours de relâche qui seront largement mis à profit. « Les week-ends de libre sont très rares pendant la saison, alors on en profite pour pas-ser du temps avec les amis et la famille », se réjouit Anthony Weber. D'ailleurs, tous les joueurs n'auront pas quartier libre dans la mesure où six d'entre eux ont été convoqués sous le maillot de leur équipe nationale. Globalement, grâce à un bon début de cham-

e Champagne Châlons-Reims Basket poursuit activement sa préparation en vue de la reprise du championnat de Pro B programmée vendredi 13 septembre. Lors de cette 1ère journée, Nikola Antic et ses hommes recevront leurs homologues d'Orchies à René Tys. En attendant, les essais continuent pour le coach monténégrin. Vainqueur de Rouen il y a quelques jours (7875), le CCRB est cette fois-ci tombé face à l'équipe entraînée par Laurent Sciarra, mercredi soir à Sotteville-lès-Rouen, sur le score de 77 à 73 grâce notamment à la belle performance de l'américain Bill Clark (27 points pour 35 d’évaluation). Côté marnais, Meels et Turek sortent leur épingle du jeu avec respectivement 15 et 17 points marqués au sein d'un effectif où aucun joueur n'a passé plus de 30 minutes sur le parquet à l'exception... de Turek. Cette partie a surtout été pour Nikola Antic l'occasion de relancer Sacha Giffa, cloué sur le banc depuis deux semaines en raison d'une élongation à la cuisse. L'ex international français a marqué 3 points. Au même moment, le meneur numéro 1 du CCRB, Muhamed Pasalic, embarqué avec sa sélection nationale au championnat d'Europe qui se déroule actuellement en Slovénie, n'a pas participé à la défaite de la Bosnie face à la Lettonie (86-75). Avant la 1ère journée de championnat, le

Sans match à jouer ce week-end, les Rémois ont profité de cette semaine sous le soleil pour renforcer l'esprit d'équipe. © l'Hebdo du Vendredi

pionnat, « satisfaisant sur le plan comptable et sur le contenu » pour l'entraîneur, cette semaine sans match s'est donc passée dans une excellente ambiance. « L'état d'esprit est bon, loue Bocundji Ca, pourtant en mal de temps de jeu (seulement 29 minutes jouées). Je donne le maximum à l'entraînement et je sais que j'aurai ma chance. Mais On se doit d'encourager ceux qui jouent car le plus important, c'est cet état d'esprit collectif qui peut nous permettre de viser plus haut que le maintien ».

J.D

> Prochain match : Montpellier - Reims dans le cadre de la 5ème journée, samedi 14 septembre à 20h.

CCRB a un dernier rendez-vous avec pour théâtre Pont-à-Mousson où un tournoi opposera, samedi 7 et dimanche 8 septembre, Kévin Joss-Rauze et ses coéquipiers à Karlsruhe (D1 allemande), Nancy (Pro A) et Aalstar (D1 belge).

J.D

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magazine

Des retrouvailles en haute voltige Follement Kabaret

Manège de Reims - Nouvelle saison

Kabaret Champagne Music Hall - Portes ouvertes

Le vertige. Bien plus qu’un mot, il est une sensation, un malaise, une réalité. C’est autour de cette notion qu’ont décidé de s’associer Olivia Rosenthal, écrivain, et Chloé Moglia, trapéziste de talent rejoignant cette année le rang des artistes associés au Manège. L’une s’appuyant sur son texte, disant la fragilité des êtres, l’autre suspendue à une structure mé- Suspendue aux lèvres de sa complice de scène, Chloé Moglia vous fera retenir tallique, évoluant tou- votre souffle. © Christophe Raynaud le Lage jours plus loin du sol. Ensemble, et chacune à sa manière, elles décrivent comment le vertige, qu’il soit film ou sensation, est entré dans leur vie et en fait aujourd’hui partie intégrante. Pour cela, il leur faut revenir sur un épisode biographique douloureux, une histoire personnelle – où il est question de prise de risque, de chute et de suicide, qui se mêle au 7ème art et plus particulièrement à Vertigo, chef-d’œuvre d’Alfred Hitchkock. Dans Le Vertige, créé à l’occasion du festival d’Avignon de 2012, les deux artistes voient leurs corps s’emparer d’images cinématographiques, les interpréter et les transformer à leur guise pour raconter leur propre réalité. Un spectacle qui vous fera sans nul doute prendre de la hauteur à l’occasion des retrouvailles organisées pour vous par l’équipe du Manège, ravie de vous retrouver pour une nouvelle saison culturelle qui s’annonce d’ores et déjà haute en couleurs et forte en émotions ! Aussi conviviale qu’aérienne, la rentrée du Manège, prévue le 12 septembre prochain, vous permettra de découvrir les spectacles à venir, avant de vous laisser séduire par le talent des deux artistes à l’honneur de la soirée.

Claire Lagrange > Soyez les bienvenus ! et Le Vertige, jeudi 12 septembre à 19h au Manège de Reims.

Entrée libre sur réservation (à partir du 10 septembre au 03 26 47 30 40)

3 bonnes raisons d’écouter : The Coup - Genocide and Juice (Wild Pitch Records, 1994)

Musique - La griffe Velours

Primo : Parce q ue c’e st le re quie m d u trio E-Roc , Pam the Funkstress et Boots Rile y Avant que la personnalité de Boots Riley prenne des proportions aussi démesurées que son afro, c’était ces trois mousquetaires de la Bay Area qui formaient le meilleur groupe de hip-hop politique de la côte Ouest. L’alliance de la voix moqueuse et scabreuse de E-Roc, sale comme les déchets qui trainent dans les ghettos d’Oakland, et des rimes fluides et imagées de Boots Riley, aussi drôles et satiriques qu’un mauvais sitcom, le tout superposé sur les beats funky et dansants de DJ Pam, pouvait à elle seule déclencher une révolution.

Si vous aimez le music-hall, l’humour et la variété, vous connaissez obligatoirement Le Kabaret Champagne Music-Hall – dit le K, pour les intimes. Dans le cas contraire, vous pourrez vous rattraper et découvrir ce lieu unique à Reims les 6 et 7 septembre prochains. À l’aube de son deuxième anniversaire, la salle rémoise a en effet décidé d’ouvrir ses portes en avant-première afin de présenter sa nouvelle saison au public, ainsi que sa toute dernière revue. Forte des saisons passées où de nombreuses têtes d’affiches – issues du milieu humoristique et musical – s’étaient succédées, la petite salle qui monte ne cesse de voir sa fréquentation augmenter et réserve, cette année encore, de belle surprises à son public. Lorsque nous les avions rencontrés l'année denière à la même époque, les associés et fondateurs du projet se réjouissaient du succès de leur établissement, unique en son genre dans la région. « Comme il n’y avait pas de salle de ce type avant nous, créer un espace comme celui-ci répondait à un vrai besoin des Rémois ! » Un besoin aujourd’hui comblé grâce à ce jeune Kabaret qui n’a rien à envier à ses grands frères parisiens et qui, pour s’inscrire dans la plus pure tradition des dénicheurs de talents, vous proposera de grands noms de l’humour et de la musique, ainsi que de jeunes artistes qui ne demandent qu’à être découverts ! Sans oublier bien sûr la nouvelle revue, Koup de cœur à la folie, réunissant près de vingt danseuses chargées de vous faire rêver le temps d’un vrai spectacle de cabaret.

C. L.

> Lancement de saison samedi 6 et dimanche 7 septembre à 20h30

au Kabaret Champagne Music-Hall, 18, rue Nicolas Appert Moulin de l’Ecaille à Tinqueux. Rens. : 03 26 04 11 11 et contact@le-k-reims.com

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA CONCERTS ÉPERNAY SAMEDI 5 OCTOBRE

JAZZ : ISABELLE OLIVIER ET DAVID VENITUCCI

S ec u nd o : Parc e q u e Ge no ci d e a nd J ui c e, c ’e st le cou rs de sociolo gie de v os rêve s Au lieu de vous parler de la superstructure capitaliste et de citer des philosophes morts depuis longtemps, votre prof de lycée sauvagement gauchiste aurait dû jouer The Coup pour vous faire rêver de révolte. Plus subtil que dans leur premier album où les rappeurs se vantaient toutes les douze secondes d’avoir lu Marx, tel des universitaires qui sont tombés par hasard sur une copie du Manifeste, ils nous livrent une analyse sociale plus complète et réfléchie. Entre les interrogations brutales des policiers, la courte moyenne d’âge d’un noir, et les vilains hommes d’affaires, les mots messianiques de Mao apparaissent comme la solution logique pour se sortir de la misère. On a souvent tendance à réduire l’idéologie politique du rap à des jurons tagués sur une façade d’immeuble et des plaintes sur une cage d’ascenseur imprégnée d’odeur d’urine, mais les membres du trio californien arrivent à rendre leur rage presque académique. Tertio : Pa rce q ue Boo ts Riley est le Pè re Casto r du ra p Sauf qu'au lieu de raconter ses histoires autour d’un chaleureux feu de bois, Boots préférait les salles éclairées par des ampoules solitaires et remplies par la fumée d’un peu trop de joints pour que ses personnages se matérialisent. Les trois premiers titres transforment presque Genocide and Juice en album concept ; un petit récit avec des airs de conte pour enfants où notre narrateur, un escroc de petite taille qui pense qu’il maitrise le système, réalise qu’il est emprisonné par les vrais gangsters, les milliardaires du Fortune 500. On a même droit au rap de David Rockefeller et Donald Trump, et un couplet tiré sans honte d’une chanson Disney (les amateurs sauront laquelle) durant une conclusion à la Robin-des-Bois.

Raphael Gernath > Le morceau à écouter d’urgence avant la révolution : Fat Cats and Bigga Fish

Entre les notes et le silence, la pureté et l’artifice, le cœur d’Isabelle Olivier, grande harpiste jazz, ne cesse de balancer. Elle sera accompagnée par David Venitucci, accordéoniste exploitant toute la richesse et la poésie de l’instrument. À 20h30. Dans le cadre du Festival Itinéraires Tarifs : 7 euros, gratuit pour les -16 ans Réservations au 03 26 69 40 89 Eglise de Chavot-Courcourt.

CONCERTS CHÂLONS DIMANCHE 15 SEPTEMBRE

MUSIQUE CLASSIQUE : QUATUOR HERMES Les quatre jeunes musiciens du Quatuor Hermes ont un destin tout tracé comme le prouvent les prix récoltés aux Concours International de Genève et de Lyon, au Young Concert de New-York : l’excellence. Œuvres du compositeur autrichien Franz Joseph Haydn. À 16h00. Dans le cadre du Festival Itinéraires Tarifs : 7 euros, gratuit pour les -16 ans - Réservations au 03 26 69 40 89 - Château de Villers-en-Argonne. MARDI 17 SEPTEMBRE

RETRANSMISSION OPÉRA : TURANDOT En direct du Royal Opera House. Le retour du sublime opéra de Puccini. La fabuleuse production d’Andrei

Serban a voyagé dans le monde entier et c’est avec bonheur que nous la retrouvons sur la scène du Covent Garden. Les costumes, inspirés du théâtre traditionnel chinois et la mise en scène si visuelle, nous installent en première classe d’un voyage coloré et fantasmagorique. À 20h15. Tarif : 20 euros Ciné Majestic, 2 rue A. Fresnel à Châlons-en-Champagne SAMEDI 28 SEPTEMBRE

ROCK/MÉTAL : DAGOBA + ESCAPE Lancé avec furie à la conquête des scènes européennes, le quatuor de power métal Dagoba ne cesse de séduire les amateurs et ses propres idoles. Depuis 2001, Escape sévit dans la région. Rock, Metal Band, tout un programme, ce qui est sûr, c’est que ça déblaye ! À 20h30. Tarifs : de 5 à 16 euros l’Orange Bleue à Vitry-le-François. SAMEDI 28 SEPTEMBRE

ROYAL DYNAMO ORCHESTRA + ANDY EMLER & FRED GASTARD Royal Dynamo est un orchestre de 14 musiciens basé dans l’Aube, dirigé par Luis Vina. Un ensemble protéiforme aux influences multiples : Carla Bley, David Bowie, Pat Metheny, Franck Zappa, Lalo Schifrin, Gil Evans... À 20h30. Dans le cadre du Festival Itinéraires Tarifs : 7 euros, gratuit pour les -16 ans Réservations au 03 26 69 40 89 Château de Matignicourt-Goncourt.

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N°230 du 6 au 12 septembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

La grande histoire des établissements Goulet-Turpin

Exposition - E.Leclerc Saint-Brice-Courcelles

Pionnière du libre-service et créateur du premier supermarché français, la société rémoise aujourd'hui disparue bénéficie d'une belle rétrospective à (re)découvrir absoluement. Ceux qui ont moins de 40 ans n'ont pas connu l'enseigne Goulet-Turpin. En revanche, pour leurs aînés ce nom évoque bien des souvenirs que le centre E.Leclerc de SaintBrice-Courcelles a la bonne idée mettre en valeur à travers une exposition racontant l'histoire de cette entreprise de commerce fondée à Reims, et pionnière du libre-service en France. La saga commence dès la fin du XIXe siècle sous l'égide d'Octove Modeste Goulet et de son épouse Eugénie Turpin. C'est à cette époque qu'ils fondent une société succursaliste spécialisée dans le commerce de détail alimentaire. Le succès est au rendez-vous. De deux établissements en 1886, dont le premier à Reims, Goulet-Turpin en compte 22 deux ans plus tard, 49 en 1900 et 304 à l'aube de

1000 magasins dans les années 1970 la Première Guerre Mondiale. Bien que ce succès soit freiné par cette épisode historique douloureux, la société rémoise reprend rapidement son ascension pour atteindre 500 magasins en 1928, avant d'en dénombrer 700 à la veille de la Seconde Guerre Mondiale et plus de 1000 à son apogée dans les

Conférence : Goulet-Turpin et le succursalisme

Grand collectionneur passionné par l'histoire des établissements GouletTurpin - il détient plus de 7000 documents d'archive - Laurent Leroy donnera, samedi 7 septembre à 15h au sein de la galerie commerciale E.Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, une conférence pendant laquelle il évoquera l'histoire de cette grande maison rémoise en particulier et du succursalime en général dont la ville de Reims a été le berceau. Entrée libre.

Cette exposition dédiée à GouletTurpin est la première digne de ce nom à être organisée sur le territoire de l'agglomération de Reims. D'ailleurs, seul le phare de Verzenay a fait le choix d'exposer l'histoire de cette entreprise disparue dans les années 1970. Ainsi, depuis un peu plus de dix ans que Laurent Leroy s'est plongé dans cette grande saga, aucun élu, ni de droite ni de gauche, n'a pris l'initiative de consacrer une grande exposition à la saga extraordinaire de cette société fondée à Reims à la fin du XIXe siècle. Une anomalie incompréhensible quand on connait l'importance qu'a eu GouletTurpin dans l'évolution du commerce français tout au long du XXe siècle.

Humeur

années 1970. Au-delà d'avoir été des précurseurs en matière de succursalisme, GouletTurpin est surtout à l'origine de deux révolutions commerciales en France. Il y a d'abord eu la création du premier magasin en libre-service en 1948 à Paris, puis celle du premier supermarché français en 1958 à Reuil Plaine. C'est aussi à Goulet-Turpin que l'on doit par exemple l'arrivée en 1972 du premier fast-food à Reims sous le nom de Chicken-Food. Au total 600 documents prêtés par Laurent Leroy, un passionné de Goulet-Turpin pour

qui a travaillé son père durant 30 ans, sont à découvrir. Il s'agit principalement de photos et d'objets aux couleurs des nombreuses enseignes créés par la société rémoise disparue à la fin des années 70, victime notamment de la crise économique. Des souvenirs qui ne manqueront pas de combler les curieux et les nostalgiques.

Julien Debant

> Jusqu'au 21 septembre dans la galerie com-

merciale E.Leclerc de Saint-Brice-Courcelles. Entrée libre. Plus d'infos sur Goulet-Turpin sur www.leroy-goulet-turpin.com

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA CONCERTS ÉPERNAY SAMEDI 5 OCTOBRE

JAZZ : ISABELLE OLIVIER ET DAVID VENITUCCI Entre les notes et le silence, la pureté et l’artifice, le cœur d’Isabelle Olivier, grande harpiste jazz, ne cesse de balancer. Elle sera accompagnée par David Venitucci, accordéoniste exploitant toute la richesse et la poésie de l’instrument. À 20h30. Dans le cadre du Festival Itinéraires Tarifs : 7 euros, gratuit pour les -16 ans Réservations au 03 26 69 40 89 Eglise de Chavot-Courcourt.

CONCERTS CHÂLONS DIMANCHE 15 SEPTEMBRE

RETRANSMISSION OPÉRA : TURANDOT En direct du Royal Opera House. Le retour du sublime opéra de Puccini. La fabuleuse production d’Andrei Serban a voyagé dans le monde entier et c’est avec bonheur que nous la retrouvons sur la scène du Covent Garden. Les costumes, inspirés du théâtre traditionnel chinois et la mise en scène si visuelle, nous installent en première classe d’un voyage coloré et fantasmagorique. À 20h15. Tarif : 20 euros Ciné Majestic, 2 rue A. Fresnel à Châlons-en-Champagne SAMEDI 28 SEPTEMBRE

ROCK/MÉTAL : DAGOBA + ESCAPE Lancé avec furie à la conquête des scènes européennes, le quatuor de power métal Dagoba ne cesse de séduire

les amateurs et ses propres idoles. Depuis 2001, Escape sévit dans la région. Rock, Metal Band, tout un programme, ce qui est sûr, c’est que ça déblaye ! À 20h30. Tarifs : de 5 à 16 euros l’Orange Bleue à Vitry-le-François. SAMEDI 28 SEPTEMBRE

EXPOSITIONS ÉPERNAY DIMANCHE 29 SEPTEMBRE

EXPOSITION - CHAMPAGNE, FRUIT D’UNE TRADITION Cette exposition propose de plonger dans la mémoire des activités liées au travail de la vigne et du vin en Champagne. Grâce à 32 photos selectionnées avec soin pour leur singularité et leur beauté, découvrez ces témoignages inédits. À 16h00. Du lundi au samedi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 19h, les dim. et jours fériés de 11h à 16h - Office de Tourisme d’Epernay. JUSQU’AU DIMANCHE 1ER SEPTEMBRE

EXPO : AU TEMPS DES LAVOIRS EN MONTAGNE DE REIMS Au travers de cette exposition, les visiteurs pourront découvrir les différents modèles de lavoirs et fontaines existant sur le territoire du Parc naturel Régional de la Montagne de Reims. À 9h00. Du lun. au sam. de 9h à 12h30 et de 13h30 à 19h, les dim. et jours fériés de 11h à 16h - Office de Tourisme d’ Epernay.

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LA SÉLECTION

LES HORAIRES

Patrick Vanlanghenhoven

Du 04/09/2013 au 10/09/2013

Gare du nord

Genre: Drame Pays: France Durée:1h59 Réalisateur: Claire Simon Acteurs: Nicole Garcia, Reda Kateb, François Damiens. La gare du Nord à Paris serait la représentation en plus petit de notre société. Ismaël, envoûté par le lieu, en fait la quête de sa recherche en sociologie. Il rencontre Mathilde atteinte d’un cancer, elle l’aide à immortaliser les morceaux de vie de ce kaléidoscope. Sacha n’est qu’une passante en transition entre deux vies, celle d’hier et celle qui se cherche. Joan court après sa fille disparue. C’est le prétexte que prend Claire Simon pour saisir au cœur d’un cinéma vérité, documentaire, l’âme de la gare.

CINÉMA Le Palace 33 Bld Motte - 51200 Epernay

Grand départ

Genre: Drame Pays: France Durée:1h26 Réalisateur: Nicolas Mercier Acteurs: Pio Marmai, Jérémie Elkaïm, Eddy Mitchell. Romain consacre sa vie au travail, pas de vie de famille. Lorsque son père est atteint d’une maladie neurodégénérative. Il va bien devoir bousculer sa vie ou les évènements s’en chargeront. Nous comprenons l’idée de Nicolas Mercier, nous faire comprendre que la famille, la vie c’est plus important que le travail. Sauf que le chemin pour y parvenir ressemble plus au vide qu’au plein.

CINÉ Le Majestic

ZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

Percy Jackson : La Mer des monstres mercredi samedi dimanche 11h | 13h30 | 15h45 | 18h | 20h | 22h15; jeudi vendredi lundi mardi 13h30 | 15h45 | 18h | 20h | 22h15 Les Schtroumpfs 2 mercredi samedi dimanche 11h15 | 13h45 | 16h | 18h; jeudi vendredi lundi mardi 18h Red 2 mercredi samedi dimanche 11h15 | 13h30 | 15h45 | 18h | 20h15 | 22h30; jeudi vendredi lundi mardi 13h30 | 15h45 | 18h | 20h15 | 22h30 Insaisissables séances à 13h30 (sf mercredi | samedi | dimanche) | 16h30 | 19h30 | 22h White House Down mercredi samedi dimanche 11h | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h; jeudi vendredi lundi mardi 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h Elysium mercredi samedi dimanche 18h | 20h | 22h15; jeudi vendredi lundi mardi 13h45 | 16h | 18h | 20h | 22h15 Kick-Ass 2 séances à 13h45 (sf mercredi | samedi | dimanche) | 16h (sf mercredi) | 18h | 20h | 22h15 Drôles d'oiseaux mercredi samedi dimanche 11h Lone Ranger, Naissance d'un héros mercredi samedi dimanche 11h | 13h45; jeudi vendredi lundi mardi 13h45 Moi, moche et méchant 2 mercredi samedi dimanche 11h15 | 13h45 | 16h Conjuring : Les dossiers Warren mercredi samedi dimanche 13h30 | 15h45 | 18h | 20h15 | 22h30; jeudi vendredi lundi mardi 13h30 | 15h45 | 20h15 | 22h30 jOBS séances à 22h15 Monstres Academy mercredi samedi dimanche 11h15 | 13h45 You're Next séances à 13h30 | 16h | 18h | 20h | 22h15 Paris à tout prix jeudi vendredi lundi mardi 18h Gibraltar mardi 20h Aladdin mercredi samedi dimanche 11h15 Arrietty le petit monde des chapardeurs mercredi 16h

CINÉ La Comète

5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

Hijacking VO jeudi samedi 20h30 Grigris VO mercredi 18h; lundi 20h Les beaux jours mercredi vendredi dimanche 20h30; jeudi samedi 18h; lundi 14h30 Dans la tête de Charles Swan III vendredi dimanche 18h

Tirez la langue mademoiselle

LE GROS PLAN

White House down

Genre: Action Pays: USA Durée: 2h11 Réalisateur: Roland Emmerich Acteurs: Channing Tatum, Jamie Foxx, Maggie Gyllenhaal.

John Cale, agent au Capitole, rêve de travailler pour l’idole de sa fille, le président afro-américain James Sawyer. Après les tests, John et Emily finissent par se retrouver dans le groupe des visiteurs de la Maison Blanche. Pendant qu’il cherche comment annoncer son échec à sa fille, un groupe d’hommes armés envahit les lieux. En quelques instants, la balade tranquille se transforme en cauchemar quand les terroristes mercenaires effacent une grande partie du service d’ordre. Ils n’hésitent pas à utiliser les grands moyens, armes lourdes pour prendre en otage le cœur du gouvernement de l’Amérique. Il ne leur reste plus qu’à mettre la main sur le président. Ils ont juste oublié un petit grain de sable, John Cale. Channing Tatum est la nouvelle star du cinéma d’action testostérone, comme le bon vieux Stallone ou Van Damme à la grande époque. Il déploie tout son savoir faire et ses gros biceps pour sortir le président des mains d’un conglomérat de saligauds de première. Nous passerons outre les raisons et la facilité pour s’emparer de la petite maison dans la prairie. C’est efficace, Roland Emmerich construit son film comme du cinéma catastrophe, le calme avant la tempête, le chaos et enfin le monde peut souffler avant le prochain carnage. Pendant 2h11, le spectateur en prend plein les mirettes, le message est simple. Le réalisateur d’origine allemande, depuis son émigration à Hollywood, valorise le vieux rêve des pères de l’Amérique. Grace à son président, elle réunifie tout les pays arabes dans un grand élan d’amour et d’eau fraiche. Je demande juste à y croire, pour le reste, j’ai passé un bon moment. Même si le titre cache un autre film sorti cette année à la même appellation en VF, La chute de la maison blanche, et au final me raconte presque la même histoire. Retrouvez toute l’actualité cinéma sur www.cine-region.fr et chaque matin la chronique sur France bleu champagne 95.1 et le mercredi l’émission à partir de 18H.

Genre: Comédie dramatique Pays: France Durée:1h42 Réalisateur: Axelle Ropert Acteurs: Louise Bourgoin, Cédric Kahn, Laurent Stocker. Boris et Dimitri partagent la même passion pour leurs patients, au point d’y consacrer leur vie. Les deux frères sont si liés qu’ils voient ceci ensemble. Ils n’imaginent pas une autre vie. Pourtant Judith et sa petite fille diabétique changeront radicalement les horizons de Boris et Dimitri. Amoureux tous les deux de cette femme qui ne peut en choisir qu’un, mais lequel ? Axelle Ropert construit un film tout en finesse aux dialogues ciselés et percutants. Elle porte son intérêt sur la séparation de ce couple fraternel avec l’arrivée de cette femme. Ils doivent prendre en main leur vie sans l’autre.

You’re next (-16 ans)

Genre: Horreur Pays: USA Durée: 1h34 Réalisateur: Adam Wingard Acteurs: Sharni Vinson, Nick Tucci, Wendy Glenn. La famille américaine type se trouve réunie dans la petite maison perdue au cœur des bois pour fêter l’anniversaire de papa et maman. Il y a juste un petit problème, des types aux masques d’animaux s’invitent au chamboule-tout de la petite famille idéale. Qui gagnera le droit d’être le dernier survivant ? La bonne surprise du festival de Gérardmer cet hiver, sur un "survival" classique Adam Wingard rajoute la surprise qui change tout.

Passion tondeur

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Yoann Rafy, tondeur professionnel de moutons

Chaque année sur la foire de Châlons, la Chambre d’agriculture de la Marne invite Yoann Rafy à partager sa passion avec le grand public : la tonte de moutons. Un métier difficile qui requiert persévérance et humilité, mais dans lequel s’épanouit pleinement ce jeune professionnel

n cinq ans, c’est devenu l’une des animations phares de l’espace Ferme. La tonte de moutons, démontrée et expliquée par Yoann Rafy, émerveille aussi bien les petits que les grands visiteurs. Il faut dire que la précision et la rapidité du geste impressionnent. D’abord les pattes, ensuite la tête et les oreilles, puis le reste du corps. « C’est le principe de la méthode Bowen, inventée dans les années 50 par un Néo-zélandais. Elle permet, sans attacher la brebis et d’une seule main, de récupérer la toison de laine en un seul morceau. » En deux temps trois mouvements, cet expert est capable de tondre une douzaine de biquettes, toutes plus heureuses les unes que les autres d’être débarrassées de leurs manteaux d’hiver. Yoann est pour ainsi dire « tombé dedans » tout petit. Il a grandi au sein de l’exploita-

25 000 tontes par an, 200 bêtes par jour tion familiale, à Soudron, « transmise de père en fils depuis au moins trois générations. Mes parents sont éleveurs de 600 brebis. Ma grande sœur devrait s’installer sur la ferme l’année prochaine, puis la repren-

dre à terme. » En 2008, il découvre pour la première fois les joies – et les peines ! - de la tonte. « Un couple d’amis de la famille, tondeurs professionnels, venait régulièrement chez nous pour la tonte du troupeau. Je n’avais encore jamais fait ça. J’avoue que j’en ai un souvenir plutôt horrible. C’est très physique, il faut rester baissé, tenir le mouton et la tondeuse en même temps ! A l’époque, ils envisageaient de partir au Canada et cherchaient à confier leur clientèle à des jeunes. Ils m’ont proposé de les accompagner. Il y faisait très froid, et la

Repère Originaire de Soudron, dans la Marne, Yoann Rafy est tondeur de moutons depuis 2008, et diplômé d’un bac professionnel agricole ainsi que d’une certification de spécialisation ovine. Il a grandi au sein de l’exploitation familiale et habite dans l’Aisne depuis février 2011. Célibataire et sans enfant, ce professionnel de 27 ans se rend chaque année en Nouvelle-Zélande, et sillonne l’Hexagone pour perfectionner sa technique et élargir son réseau. Prochaines étapes : l’Australie, de septembre à novembre, puis le Pays de Galles, en juin 2014. Son métier lui permet de joindre l’utile à l’agréable, en conjuguant ses deux plus grandes passions : la tonte et les voyages. Avec une philosophie et une humilité qui lui sont chères : « faire ce qu’on a vraiment envie de faire pour ne rien regretter, et ne pas rester sur ses acquis. Surtout, ne jamais se dire qu’on est le meilleur !»

laine des moutons canadiens est très dure, très difficile à tondre. A ce moment-là, j’ai vraiment pensé à arrêter. Puis j’ai eu l’occasion de partir en Nouvelle-Zélande, toujours avec ce couple. LE pays du mouton par excellence ! J’y suis resté trois mois, et j’ai eu le déclic. Ce sont des spécialistes, avec une très bonne organisation de travail. En revanche, là-bas, les éleveurs ne vous apportent pas leurs moutons eux-mêmes. Il faut donc déjà réussir à les attraper ! Depuis, je m’y rends chaque année. Je suis aussi allé dans l’Allier et en Sardaigne, pour développer mes contacts et me faire connaître. » De retour en France en février 2009, l’expérience en plus, il se lance dans la profession en tant qu’auto-entrepreneur. Et envisage aujourd’hui, réglementations fiscales obligent, d’opter pour le statut de micro-BIC. Faute d’école dédiée à l’apprentissage de ce métier, ce sont avant tout les stages et les échanges avec d’autres professionnels qui

ont forgé et formé Yoann. « J’ai un BEP et un bac pro agricole, ainsi qu’une certification de spécialisation ovine. Le secret, c’est d’aller chez les éleveurs et de pratiquer. Il faut compter au minimum cinq ans pour maîtriser le geste, dix ans pour améliorer sa technique et être au top. » Tous âges et tous genres confondus (brebis, béliers, agneaux, etc.), il réalise environ 25 000 tontes à l’année, à un rythme de croisière de 200 bêtes par jour. « La première fois que j’ai passé ce cap, en Nouvelle-Zélande, j’étais très content de moi. Jusqu’à ce qu’un collègue, installé tout près, me montre son compteur : il en était à 400 tontes ! J’ai également vu un tondeur d’une cinquantaine d’années atteindre le record de 600 tontes. Preuve que ce n’est pas la force physique qui compte, mais bien l’expérience. Si la méthode est correctement appliquée, on peut aller très vite et très loin. Mais on ne peut pas progresser seul, c’est une certitude. C’est en voyageant et en rencontrant d’autres tondeurs qu’on y arrive. » Ce qui, d’ailleurs, convient parfaitement à ce globetrotter féru de nouvelles aventures. « Je pars pour l’Australie le 18 septembre, jusqu’à fin novembre. Et grâce à mon dernier séjour en Nouvelle-Zélande, j’ai un contact pour aller tondre au Pays de Galles, en 2014. » À 27 ans, Yoann a réussi à s’accomplir et ne changerait de métier pour rien au monde. « La tonte est presque devenue une drogue pour moi. L’effort physique, la montée d’adrénaline, etc. Je ne me vois pas faire autre chose. J’aime beaucoup les animaux, mais je n’ai pas l’âme d’un éleveur. J’ai besoin de bouger et je profite de pouvoir le faire à fond maintenant, avant d’avoir une vie de famille. D’autant que les visas de travail sont plus simples à obtenir avant 30 ans. Le fait de voyager permet aussi de garder les pieds sur terre, de ne pas rester sur ses acquis. Ce sont tous ces échanges qui m’ont fait avancer et qui font ce que je suis aujourd’hui. »

Sonia Legendre > Démonstrations de tonte de moutons

par Yoann Rafy – Samedi 7 septembre à l’espace Ferme de la foire de Châlons.

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04

CANCER du 22.06 au 22.07

BALANCE du 23.09 au 22.10

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Arrêtez de vous « ronger » les sangs, alors que tout va pour le mieux pour vous. Vous êtes dans une période sans nuages. Alors savourez avec délectation ce moment de paix et de tranquillité.

L’ambiance générale de la semaine étant à la fois aux gains et aux dépenses, l'équilibre ne sera pas facile à trouver. C'est en gardant votre objectivité, que vous gérerez positivement le contexte.

Votre situation professionnelle est source d’inquiétudes. Une certaine appréhension de l’avenir vous étreint. Dans le contexte actuel, il est conseillé de relativiser et de prendre un peu de recul.

Tout se conjuguera pour vous permettre de passer une excellente semaine. Vous vous en souviendrez longtemps. Vous trouverez des solutions pertinentes pour vous sortir de toutes les situations.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

LION du 23.07 au 22.08

SCORPION du 23.10 au 22.11

VERSEAU du 21.01 au 19.02

En ce début de mois, il serait sage de bien tenir vos comptes à jour. Vous serez ainsi à l'abri de mauvaises surprises. Faites preuve de prudence dans la gestion de vos finances.

En cette rentrée, si la solitude vous pèse, entourez-vous des personnes que vous appréciez. Acceptez les invitations et les sorties avec vos amis. L'humour et l'originalité y seront présents.

Même si vous débordez d’activités, gardez un œil sur votre emploi du temps et priorisez l’essentiel du superflu. C’est l’occasion à saisir pour pouvoir reprendre votre souffle.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

VIERGE du 23.08 au 22.09

En cette rentrée, vous aspirez peut-être à vivre de nouvelles sensations. Si tel est le cas, il est indispensable de vous lâcher et de laisser votre spontanéité s'exprimer librement. N’est-ce pas ?

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

POISSONS du 20.02 au 20.03

Il sera nécessaire de bien définir clairement ce que vous voulez et d’agir dans le sens de sa réalisation. Si votre conjoint(e) est du genre conciliant(e), cela ira. Dans le cas contraire, attendez-vous à quelques complications.

Est-ce un nouveau départ dans votre vie professionnelle ? Un peu tôt pour le dire mais tenez-vous prêt(e) car les changements seront brusques et notamment pour ceux recherchant un nouvel emploi.

Cette rentrée vous réserve des surprises fortes agréables. Vous envisagerez de nouvelles stratégies dans l'organisation de votre travail.

Pour votre équilibre, il est essentiel d'entretenir votre vie sentimentale et amicale. C’est le moment d’approfondir vos différents liens relationnels. Surtout, ne craignez pas de vous engager.

Benoit MELVHILLE