L'Hebdo du Vendredi Épernay 232

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Epernay Rive Droite

Football - Ligue 1

Des factures de chauffage moins salées pour 140 logements p.6

Reims - Guingamp, pour continuer à aller En avant... p.10

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Fin de vie de Vincent Lambert

Le portrait d'Eric Kariger, responsable des soins palliatifs au CHU de Reims p.15 NOUVEAU FORD B-MAX > Syste`me de portes Easy Access*

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ÉDITION ÉPERNAY N°232 du 20 au 26 septembre 2013 >> epernay.lhebdoduvendredi.c o m

Le PS sparnacien sort-il de l'hiver ?

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Municipales 2014

Lors du conseil municipal du 15 juillet dernier, la majorité avait présenté le rapport de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de la ville. « Un rapport qui ferait des envieux », avait dit le maire. Les conseillers d’opposition socialistes ont tenu une conférence de presse, vendredi dernier, pour revenir sur ce rapport, soit... deux mois après ! Un signe, cependant, que le PS sparnacien entre en campagne, en vue des municipales de mars prochain. P. 4 et 5.


N°232 du 20 au 26 septembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

ÉDITO

La manif’ de la semaine

Alors on danse ?

François Fillon fait un pas à droite, Jean-François Copé fait un pas à gauche, du coup. Dans le même camp, certains quittent la piste, d’autres applaudissent, d’autres encore, et des pointures, quittent leur chaise et vont chercher celui qui, vu le discours, paraît comme éméché. En face, le chef d’orchestre annonce la baisse de pression (fiscale) sur tous les musiciens pour 2014. Mais le lendemain, le premier violon indique 2015. La soprano, le surlendemain, explique que les deux ont raison, que ça commence en 2014 pour se confirmer en 2015. En attendant, ça sonne faux. Et au milieu de tout ça, un danseur-marionnettiste dont tout le monde pensait qu’il avait rangé les fils et les manettes monte sur la scène des universités d’été du FN, annonce qu’il soutient Marine Le Pen. Si c’était pour faire parler de lui et gagner des dates de tournée, c’est raté. À Gardanne, en Provence, la Maison du peuple, en accord avec la mairie, a déprogrammé Jean Roucas, prévu en octobre. Une dernière roucasserie, une dernière danse. Tony Verbicaro

La météo Vendredi

11° 19°

Samedi

Dimanche

9° 20°

Lundi

8° 19° 8° 21°

Qualité de l’air

3

Vendredi 20 septembre

Samedi 21 septembre

Dimanche 22 septembre

Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 3 6 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

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Le tweet de la semaine

Un mur de colère pour les artisans

En réponse à l’appel du mouvement national, la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment de la Marne (Capeb 51) manifestait vendredi dernier à Châlons. Sur place : une centaine de véhicules et autant – sinon plus – de professionnels pour revendiquer les difficultés du secteur. A commencer par la pression fiscale Plus d’une centaine d’artisans du – la TVA passera de 7 à 10 % début 2014 - et bâtiment mobilisée devant la Préfecture, à Châlons © l'Hebdo l’envolée de la concurrence déloyale. « Le du Vendredi Préfet nous a reçus et s’est montré très à l’écoute, dixit Dominique Hautem, président de la Capeb 51. On a souhaité insister sur la détresse des artisans. On voit tous les jours des gens fatigués, tant physiquement que moralement. C’est un métier de passion. Mais les charges imposées sont trop lourdes. Certains doivent travailler jusqu’à 80 heures par semaine pour pouvoir boucler leur fin de mois. Les banques ne jouent plus leur rôle, et les problèmes de trésorerie se multiplient. » La délégation s’est ensuite entretenue avec René-Paul Savary, président du Conseil général. L’occasion également de remettre aux élus près de 2 200 signatures de soutien, recueillies auprès du grand public lors de la foire–expo de Châlons et, pour la symbolique, de construire un mur en briques devant la Préfecture.

S.L

Benoist Apparu se pose une question

Quelqu'un peut-il me dire c'est pour quand la pause fiscale ? 1:00 PM - 18 Sept, 13 Benoist Apparu @benoistapparu

Le député marnais s'est fendu d'un bon mot, forcément, après avoir entendu François Hollande, dimanche sur TF1, dire que 2014 serait l'année d'une pause dans l'augmentation des impôts, puis JeanMarc Ayrault, le Premier ministre, expliquer le lendemain que ce serait en 2015. Mercredi, Najat VallaudBelkacem, la porte-parole du gouvernement, a tenté de faire se rejoindre les deux années en expliquant qu'en 2014, un ralentissement de la pression fiscale commencerait et qu'il serait confirmé en 2015. C'est dur la communication...

Coup d’oeil sur le monde

35 bonnes raisons

Janice K. est définitivement une femme de persuasion. Au moment de refaire sa carte d'identité, cette américaine, habitante de l'île d'Hawaï, s'aperçoit que sur la dite carte ne figure pas son prénom et qu'il manque également la dernière lettre de son nom de famille. Et pour cause, il ne s'agissait pas d'une étourderie de l'État civil mais bien d'une faute de place, Janice K. étant en réalité Janice Keihanaikukauakahihuliheekahaunaele. Un patronyme à rallonge de 35 lettres qui ne rentrait pas dans le format des papiers d'identité standard. Mais loin d'en rester là et d'accepter une version abrégée de son nom, Janice a au contraire fait écho de son problème, alertant une chaine de télévision locale. Initiative payante puisque les autorités ont fini par décidé de rallonger à 40 le nombre de caractères pouvant figurer sur les futures cartes d'identité.

Ce n'est que partie remise

Un aérostier américain (à savoir un pilote d'aérostat, un appareil se maintenant dans l'atmosphère grâce à un gaz plus léger que l'air), qui voulait réaliser la première traversée de l'Atlantique à bord d'une nacelle portée par des ballons gonflés à l'hélium,

a dû couper court à sa performance jeudi dernier en raison de problèmes techniques. Parti de Caribou (ça ne s'invente pas), au Canada, Jonathan Trappe s'est vu contraint de se poser au dessus de TerreNeuve, quelques heures seulement après son départ, et alors qu'il maintenait une vitesse moyenne de 93 km/h en volant à 4 640 mètres d'altitude. Après avoir traversé la Manche et les Alpes avec le même processus, le pilote avait prévu de parcourir cette fois plus de 4 000 km, traversant l'océan grâce aux quelque 370 ballons portant sa nacelle, sans savoir si son voyage s'achèverait en Norvège ou en Afrique.

Le luxe sur de bons rails

Loin, très loin des vieilles michelines européennes, une compagnie ferroviaire japonaise a dévoilé la semaine dernière un nouveau modèle de train grand luxe, conçu spécialement pour des croisières tout confort. Avec ses sept étoiles, le Nanatsuboshi comporte sept voitures et se présente comme un véritable hôtel sur rails, proposant aux voyageurs une voiture piano-bar, un wagon restaurant gastronomique et une petite quinzaine de suites privées. Ces dernières se voient

T.V

pourvues d'un lit de type royal, d'une salle de bain et de toilettes indépendantes. Évidemment, le prix va en conséquence de la prestation proposée : les amateurs devront ainsi débourser 1,13 million de yens, soient tout de même près de 9 000 euros (prix par couple) pour un forfait de quatre jours et trois nuits.

Étrange torture

Tandis que le régime du dictateur Augusto Pinochet a « fêté » les quarante ans de son coup d'État il y a quelques jours, une musicologue britannique de l'université de Manchester a déniché une chronique historique d'époque, listant les titres les plus utilisés à des fins de torture lors des interrogatoires pratiqués par la junte militaire chilienne de Pinochet. Et parmi ce Top 50 de la torture, on apprend que des artistes comme Julio Iglesias, George Harrison ou encore Dalida voyaient régulièrement leurs chansons diffusées à tue-tête dans les oreilles des prisonniers interrogés. L'étude révèle même également que parmi les chansons de Dalida, les tortionnaires avaient apparemment une petite préférence pour Gigi l'Amoroso. Une bien affolante manière de profiter de la musique...



HUMEUR

Pas de quoi se réjouir, selon le groupe PS

Rapport de la Chambre régionale des comptes

Vendredi 13 septembre, la section sparnacienne du PS avait invité la presse pour évoquer le dernier rapport de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de la ville. Et critiquer la manière dont la majorité municipale avait positivé le rapport en question. On ne se souvenait plus de la dernière conférence de presse organisée par le PS sparnacien et son chef de file, Marc Lefèvre… Et on pouvait donc se réjouir. Avec Mostapha Laadam et Maud Rothmann, Marc Lefèvre aura mis sur le compte des vacances le délai l’évocaMarc Lefèvre. © l'Hebdo du Vendredi tion du rapport de la Chambre des comptes, lors du conseil municipal du 15 juillet et la réaction socialiste. Deux mois… Un peu naïf, comme les critiques sur l’analyse des magistrats, qui, objectivement, est positive. Un peu tardive, un peu naïve, n’empêche que la prise de parole socialiste sparnacienne à la rentrée est très positive. Elle démarre la séquence électorale à venir (23 et 30 mars 2014), et, sans doute, manifeste la volonté de Marc Lefèvre de chercher à sortir de l’isolement. Lors des municipales de 2008, la fusion de la liste PS-PCF-EELV et de celle menée par Christelle Jabbour et Michel de Lillo avait fait jaser, la liste sans étiquette étant jugée plutôt à droite. Si le choix de Marc Lefèvre était mathématiquement compréhensible (sa liste avait totalisé 34,97 % des voix au premier tour, celle de Christelle Jabbour 11,36 % ; la liste de Franck Leroy avait atteint 41,56 %), il a contribué à isoler le patron de la section locale du PS. Ce qui n’aurait évidemment pas été le cas en cas de victoire au second tour. Depuis la rentrée et les discussions qui tournent autour des prochaines élections municipales, l’opinion pronostique une victoire facile de Franck Leroy en mars prochain. Prime au sortant, contexte de crise, sondages très défavorables à la gauche au pouvoir, retournement classique de l’électorat lors des élections intermédiaires entre deux séquences de présidentielles et législatives… Les facteurs d’explication sont nombreux. Pour Epernay, on en arrive à se demander s’il y aura un second tour, et si la liste PS ou une liste de gauche unie sera déjà devant la liste FN au premier tour. Le PS a du boulot, à Epernay en particulier. La fédération départementale du parti regarde de près, de plus près, comment se porte la section locale sparnacienne, qui ne demande, elle, qu’à obtenir des coups de main, tout va bien. En tout cas, la période au cours de laquelle le PS, depuis les fenêtres de la rue de Solférino, n’imaginait tellement pas que des villes comme Epernay (et Reims) puissent passer à gauche semble révolue. En 1977, le PS avait laissé Epernay au PCF, et Jacques Perrein avait été élu maire d’Epernay (et à Reims, Claude Lamblin).

Municipales 2014 - Sortir de l’isoloir

Tony Verbicaro

Marc Lefevre, entouré de Maud Rothmann et de Mostapha Laadam. © l'Hebdo du Vendredi

Les élus socialistes sont revenus sur le rapport de la Chambre régionale des comptes, évoqué par la majorité en... juillet.

Avec mordant !

n juin dernier la Chambre régionale des comptes (CRC) a rendu, après examen de la comptabilité de la ville d’Epernay sur la période 2005-2012, son rapport d’observation concernant la commune. Ce rapport a été présenté lors du dernier conseil municipal et, apparemment, n’avait pas suscité beaucoup de réactions de la part de l’opposition. Rien, en tout cas, qui justifie les gros titres de la presse locale. « C’est vrai que nous étions en période de vacances et nous avons reçu les conclusions de ce rapport très tardivement », note Marc Lefèvre, secrétaire de la section d’Epernay du Parti socialiste et conseiller municipal. Vendredi soir, au local du PS, rue Professeur Langevin, l’élu a souhaité revenir sur certains points du rapport aux côtés des deux élus de son groupe, Maud Rothmann et Mostapha Laadam. Il a repris, dans les grandes lignes, des critiques déjà exposées par son groupe dans le numéro de septembre du jour-

E

nal municipal, dans la rubrique « Libre expression ». Marc Lefèvre estime que ce rapport, qui a réjoui la mairie d’Epernay « car il n’a relevé aucune anomalie », pointe quand même du doigt un certain nombre de recommandations dont il s’est attaché à montrer l’importance vendredi dernier. « Le dernier rapport de la CRC, de 2005, était catastrophique, celui-ci est plus positif », reconnaît l’élu socialiste. Mais plusieurs axes méritent, selon lui, d’être davantage portés à la connaissance de la population locale. « Le rapport indique que le niveau de fiscalité est élevé, supérieur de 83,90 % à la moyenne des villes appartenant à la même catégorie, notamment en ce qui concerne le taux de taxe d’habitation. » L’élu socialiste met l’accent, en outre, sur plusieurs recommandations présentées comme souhaitables. Il observe que le rapport fait mention « d’un niveau d’endettement supérieur à la moyenne nationale. » Marc Lefèvre déplore à titre personnel « un manque de visibilité dans l’information financière et comptable et un manque de transparence sur le patrimoine immobilier appartenant à la ville ». Marc Lefèvre, à la lumière des obser-


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Re-mo-bi-li-sés !

Fête de la Rose - PS

Et même la météo s'est montrée clémente. © l'Hebdo du Vendredi

a fédération marnaise du Parti socialiste, avec le concours des trois sections locales du pays vitryat, organisait dimanche 15 septembre sa fête de la rose locale. Le parc du château de Goncourt a accueilli plus de 300 personnes, ce qui contentait largement les responsables. « On n’aurait pas parié dessus il y a un an, avouait Nicolas Marandon, premier secrétaire fédéral départemental. Il y avait alors une forme de fatalisme dans les rangs des militants, et là, on voit un retour à une mobilisation. On a besoin de ces évènements conviviaux. » Un retour à la mobilisation expliqué également par les discours des parlementaires socialistes depuis la rentrée, à l’image de Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, lors de l’inauguration de la dernière foire de Châlons. Depuis Reims, il restait pas loin de 100 km à parcourir pour David Assouline, sénateur et porte-parole du PS, vedette « américaine » de la fête de la rose marnaise. « Si nous voulons accueillir davantage de militants dans nos sections, il faut qu’on aille sur le terrain, et pas rester à Reims. » Environ 60 % des encartés marnais du PS sont domiciliés à Reims, d’où le choix de Matignicourt-Goncourt pour cette fête de la rose. Il se pourrait que la fédération se promène du côté d’Epernay en 2014. David Assouline, lui, a pris la parole entre l’entrée et le plat de résistance. Promotion du plan gouvernemental en 34 points pour rénover l’industrie française, critiques sur l’actualité des adversaires - Fillon, l’UMP, le FN - et l’appel à la mobilisation des militants pour préparer les campagnes électorales à venir (municipales, européennes). « La crise, la crise de confiance, favorisent l’abstentionnisme. Mais les électeurs de gauche qui s’abstiennent ne vont pas vers le FN. Alors il faut se mobiliser. Allez convaincre les abstentionnistes de gauche de l’importance de ces élections intermédiaires. Et il ne faudra pas raser les murs ! Portez avec fierté le combat ! Nous allons être bien seuls à porter ce combat républicain ! » David Assouline, là aussi, faisait allusion au « ni-ni » défendu par une partie de l’UMP en cas de choix à faire entre des listes PS et FN au second tour des prochaines municipales, relancé par le discours de François Fillon, qui aura fait parler tout le week-end, et pas qu’à droite.

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vations du rapport de la CRC, demande à la ville de « modérer ses dépenses, de mutualiser ses moyens avec ceux de la Communauté de Communes d'Epernay - Pays de Champagne, et de changer sa politique en matière de gestion du personnel ». Selon lui, « la municipalité ne respecte pas les textes en vigueur en recrutant des contractuels sur des emplois permanents et en pratiquant des recrutements opaques. Sans suffisamment contrôler les heures supplémentaires. » La gestion des véhicules attribués aux agents manque, selon lui, de rigueur. « 40% des véhicules n’ont pas de carnets de bord. » Marc Lefèvre et les deux conseilleurs municipaux socialistes reviennent enfin sur les « irrégularités » constatées par la Chambre Régionale des Comptes en matière de marché public. « La mairie a signé des avenants alors que les travaux étaient réceptionnés. En particulier à la médiathèque Daniel-Rondeau, au dojo et à l’école maternelle DocteurVerron, Ce n’est pas logique », lance Marc Lefèvre. Selon lui « les mandatures de Franck Leroy se suivent et se ressemblent. »

Jean Batilliet

T.V


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Plus de confort et moins de charges !

140 logements réhabilités à Epernay Rive Droite

Le Toit Champenois a investi 3,6 millions d'euros pour réhabiliter 140 logements construits en 1968.

’investissement est important : 3,6 millions d’euros. Soit 25 000 euros par logement. La réhabilitation des quatre immeubles situés rue Jules Lobet et rue René Cornélis, dans le quartier Rive Droite, est l’une des plus importantes opérations de rénovation (hors quartier Bernon) entreprises par le Toit Champenois, soutenues par la garantie d’emprunt de la ville d’Epernay. James Guillepain, président de l’organisme logeur, et Franck Leroy, maire d’Epernay, ont pu apprécier mardi soir la qualité de cette opération lors d’une visite inaugurale. L’occasion d’échanger avec quelques habitants de ces 140 logements de type 2, 3 et 4 qui ont reconnu la qualité des travaux, leur efficacité et les très faibles nuisances apportées par ce chantier conduit par l’architecte Gérard Guilloux.

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Une consommation énergétique divisée par cinq !

« Les travaux ont été réalisés en site occupé et se sont déroulés dans d’excellentes conditions. Aucune plainte pour nuisance n’a été déposée à

La visite des logements rénovés a été l'occasion d'un échange avec les locataires. © l'Hebdo du Vendredi

la mairie », a tenu à souligner Franck Leroy. Et d’ajouter : « Les habitants de ce quartier, un peu excentré de la ville, ne peuvent qu’être satisfaits de cette réhabilitation qui va contribuer, en particulier, à la baisse des charges. » C’est en effet en matière d’isolation thermique que les interventions les plus importantes ont été conduites avec des systèmes ayant fait leurs preuves. De nombreuses entreprises de la région ont participé à la réhabilitation de ces quatre

immeubles construits en 1968 et qui donnaient, malgré des campagnes d’entretien, des signes de vieillissement. « Et qui ne correspondaient plus aux attentes actuelles de confort de ses occupants », a commenté James Guillepain lors de la visite à laquelle ont participé plusieurs élus et des membres du conseil d’administration et de la direction du Toit Champenois. La réhabilitation s’est déroulée en deux phases successives : de mars 2010 à mars 2011 avec le

« Notre université retrouve une réelle attractivité »

Interview – Gilles Baillat, président de l'Urca eu à peu les étudiants inscrits à l'Université de Reims ChampagneArdenne retrouvent le chemin des amphithéâtres. S'ils ne sont pas encore 27 000, objectif avoué de l'Urca à l'horizon 2020, force est de constater que les effectifs grossissent depuis plusieurs rentrées déjà. Une réalité qui ravit Gilles Baillat, le président de l'Urca ne manquant pas de souligner la dynamique dans laquelle l'université semble être définitivement rentrée.

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Le nombre d'étudiants s'est encore accru cette année, est-ce le premier signe du renouveau de l'Université de Reims ? On est pour le moment sur 22 500 étudiants, soient tout de même près de 1 000 étudiants supplémentaires par rapport à l'an passé. C'est une vraie progression de près de 5% par rapport à nos effectifs 2012. Parmi ces étudiants, il faut souligner l'augmentation du nombre d'étudiants originaires de pays hors-Europe. On compte par exemple des jeunes Brésiliens, Japonais, plutôt dans les fi-lières Sciences, Santé et Management, qui ne s'inscrivaient pas à l'Urca auparavant. C'est un élément positif qui montre que notre université retrouve une réelle attractivité et continue d'accroître son rayonnement.

Un mot sur le projet stratégique qui devrait voir l'Urca achever sa mue à l'horizon 2020, et notamment sur le futur grand campus de Reims ? Le projet se poursuit avec la fin des études de faisabilité. Nous devrions sortir un « livre blanc » en décembre prochain qui permettra de

remplacement des équipements de chauffage existants par des chaudières à condensation, puis de mars 2011 à décembre 2012 avec la réhabilitation globale des immeubles comprenant notamment la réfection complète des installations électriques aux normes en vigueur, l’isolation thermique par l’extérieur et la restructuration des halls d’entrée. La pluie battante qui tombait mardi soir à Epernay n’a pas permis d’apprécier en toute décontraction la qualité des aménagements extérieurs. Mais sous les parapluies, la délégation a pu constater l’amélioration des espaces verts, et notamment du parc central, des cheminements piétonniers, des voiries et du stationnement. Sans oublier l’installation des postes de collectes des bacs pour les déchets ménagers. « Nous allons apprécier les performances énergétiques de cette réhabilitation », a commenté notamment une locataire lors de la visite inaugurale. « La consommation d’énergie va être divisée par cinq », a expliqué Arnaud Houdry, directeur du Patrimoine du Toit Champenois.

Jean Batilliet

Le matin, Patrick Lopez, maire d'Hautvillers, et James Guillepain, avaient participé à la vi-site inaugurale du programme de rénovation de six logements locatifs, chemin de la Garenne, conduite également par Le Toit Champenois.

UN AN DE PLUS Candidature Unesco Dossier bouclé et déposé

Gilles Baillat envisage un rapprochement avec l'UTT de Troyes. © l'Hebdo du Vendredi

définir concrètement le plan de masse du nouveau campus, l'échéancier des travaux, le plan de financement, etc. Après ce grand rendezvous, on assistera en mai 2014 à la réouverture totale des amphithéâtres Coquilles, sur le campus Croix-Rouge.

L'été qui s'achève vous a aussi réservé quelques surprises... C'est vrai que la loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche qui a été promulguée en juillet dernier nous a obligé à revoir quelque

peu nos statuts. Pour nous, cela signifie que nous allons devoir nous allier à une autre université, peut-être Amiens ou l'UTT de Troyes. Troyes fait justement partie d'une réflexion globale sur le développement de nos campus. C'est un site important où l'Urca compte pas loin de 3 000 étudiants. Mais il y a aussi l'UTT avec qui nous pourrions éventuellement envisager un rapprochement. Notre discussion porte sur l'idée de créer un nouveau type d'établissement au concept inédit.

Aymeric Henniaux

Un an de plus, nouvelle rubrique de votre journal, propose de revenir sur un évènement traité un an auparavant, semaine pour semaine. L'occasion de donner un droit de suite, de regarder comment les choses ont évolué depuis. Cette semaine, la candidature des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au patrimoine mondial de l’humanité. Le 21 septembre 2012, l’association porteuse du projet bouclait le dossier et l’envoyait au gouvernement. Précisément, ce 21 septembre 2012, Adeline Hazan, la maire de Reims, remettait une clé USB contenant les quelque 33,5 kg de documents que lui avait confié Pierre Cheval, le président de l’association Paysages du Champagne qui porte la candidature, au ministère de la Culture qui, lui, passait le témoin à la délégation permanente de la France à l’Unesco. Et à ce moment-là, sur la foi du soutien public affiché par François Hollande luimême trois semaines plus tôt lors de l’inauguration de la foire de Châlons, toute la Champagne s’est imaginée qu’en janvier 2013, le gouvernement choisirait la candidature. Finalement non, et avec une bonne communication, la Champagne n’était pas élue , mais c’était la faute à deux dossiers antérieurs qui méritaient de rattraper un retard dont la cause était, du bout de la langue, imputée au précédent gouvernement. La déception, de courte durée, passée, la candidature champenoise a poursuivi son action pour obtenir le plus large soutien public possible. Et en janvier 2014, cette fois c’est sûr, les Coteaux, Maisons et Caves de Champagne seront choisis par la France pour aller rejoindre la chambre d’instruction de l’Unesco. Mais si en janvier prochain, ce n’est toujours pas le cas, on aura mal à la tête, et pas à cause d’un mauvais champagne.

T.V


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La reconstruction s'impose mais prendra du temps

Six mois après le drame à Wilson

Christophe Villers et Adeline Hazan ont fait face mercredi soir aux mécontentements des habitants. © L'hebdo du Vendredi

Réunis pour prendre connaissance et discuter du projet de reconstruction du site touché par le drame survenu en avril dernier, les habitants ont surtout clamé leur mécontentement.

ix mois se sont écoulés depuis l'explosion d'un immeuble dans le quartier Wilson, un drame ayant coûté la vie à trois personnes. Depuis, la mobilisation de tous a permis de panser les plaies les plus urgentes, si bien qu'aujourd'hui la réhabilitation du site semble être en bonne voie même si les circonstances de la catastrophe ne sont toujours pas établies. Ainsi, après plusieurs réunions de concertation avec les habitants est né un projet qui doit effacer les stigmates de tout un quartier et qui a été présenté mercredi soir par la maire de Reims, Adeline Hazan, et le directeur du Foyer Rémois, Christophe Villers. Le choix a été fait de détruire les trois immeubles de l'îlot Berlioz-Beethoven. A la place, deux immeubles, respectivement de trois et quatre étages et comprenant 38 et 44 logements, ainsi que 16 maisons individuelles seront construits. Fruit d'échanges entre les habitants, l'architecte, Laurent Bécard, et une sociologue, ce projet prévoit également l'aménagement de deux espaces verts, l'un touchant les deux grands ensembles et l'autre, destiné aux jeunes enfants, séparant les futures petites maisons de la ligne de chemin de fer. « On envi-sage également la possibilité d'aménager des jardins familiaux et pourquoi pas, à plus long terme, de construire une voie de franchissement au-dessus du chemin de fer dans la continuité de rue Haydn, indique Laurent Bécard. L'idée est de supprimer le côté cul-de-sac et d'éliminer ce sentiment de bout du bout ». Sur le papier, ce projet estimé à 15 millions d’euros est séduisant et le calendrier des travaux, qui reste suspendu à l'enquête judiciaire et à la décision de l'ANRU sur son financement, semble l'être tout autant. La première tranche devraient ainsi débuter à la fin de l'année par la démolition des 2,4,6 et 8 allée Beethoven, suivie par une reconstruction s'étalant du 1er semestre

S

2014 jusqu'au 2e semestre 2015. Ensuite, ce devrait être le tour des 10,12,14 et 16 allée Beethoven et 12, 14, 16 et 18 allée Berlioz de tomber à terre à partir de 2016 pour une reconstruction prévue de juillet 2016 à février 2018. Mais pour les habitants présents dans la salle Rossini, deux ans pour bénéficier de nouveaux logements, c'est un laps de temps bien trop long. « Depuis l'explosion, les parties communes ne sont plus nettoyées. Il y a des déchets partout, les boîtes aux lettres sont cassées, les portes des caves ouvertes. Ce n'est pas normal de payer des charges pour vivre dans un endroit dégueulasse », clame une habitante. Une autre voix prend alors le relais de cette plainte : « Il y a des rats, des impacts de coups de feux. On vit dans la merde ». Les mots sont durs et traduisent, audelà d'une impatience compréhensible, un malêtre dont la cause ne peut être imputée qu'à la

« On vit dans la merde »

catastrophe. « Nous avons de gros problèmes pour conserver ces immeubles propres, reconnaît Christophe Villers. Deux emplois d'avenir vont être embauchés d'ici à la fin de l'année pour apporter un peu de confort car j'ai bien conscience que les conditions de vie doivent être acceptables. Maintenant, il faut aussi respecter les travaux qui sont faits. » Et le directeur du Foyer Rémois de prévenir : « Tous ces problèmes ne seront pas réglés avec des logements neufs. C'est à chacun de faire des efforts, car ce qui se passe dans les cages d'escaliers et dans les caves ne relève pas de la responsabilité du bailleur, même si cela évidemment m'inquiète ». Adeline Hazan prend alors la parole : Il y a un droit à vivre dans la propreté. Nous y veillerons. Mais c'est vrai qu'il y a une question de citoyenneté et d'incivilités. Chacun doit faire attention. Les effectifs de la police muni-cipale ont augmenté, mais on ne peut pas mettre un policier derrière chaque habitant. L'effort doit venir de tous, bailleur, municipalité et habitants, sinon ce sera pareil avec les futurs logements ».

Julien Debant


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«Tout le monde sait que je dis vrai »

Grève de la faim

Victime d'un accident du travail, Philippe Meyer observe une grève de la faim devant les locaux de son ancien employeur, la maison de champagne Louis Roederer. Explications.

es passants et les automobilistes empruntant le boulevard Lundy, le connaissent bien. D'ailleurs, ils sont nombreux à lui témoigner des messages de sympathie, certains klaxonnant pour le saluer, d'autres prenant le temps d'échanger quelques mots avec lui sur le trottoir. En effet, depuis maintenant trois mois, Philippe Meyer se rend presque chaque matin devant les locaux de la maison de champagne Louis Roederer. L'homme âgé de 48 ans y déploie deux pancartes et attend. Sur l'une d'elle, on peut y lire : « Grève de la faim offert par Roederer ». Sur l'autre, il décrit son histoire avec ses mots, parfois violents. C'est que Philippe Meyer en a gros sur le cœur. C'est le 3 mars 2008 que sa vie bascule. Employé par Louis Roederer où il cumule les CCD et les périodes d'intérim depuis 2002,

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La justice a donné raison à Louis Roederer

occupant divers postes selon les besoins du moment, Philippe Meyer est victime d'un acci-

Chaque matin ou presque depuis trois mois, Philippe Meyer proteste devant les locaux de son ancien employeur. © l'Hebdo du Vendredi

dent du travail. Alors qu'il circule à pied dans les caves, il se fait écraser par un chariot élévateur. Pour lui, son employeur est en faute si bien qu'il dépose plainte et saisit le tribunal des Affaires de Sécurité Sociales. Mais le tribunal, qui a rendu sa décision le 12 avril 2013, a jugé qu'aucune faute inexcusable ne pouvait être retenue contre la maison de champagne. L'affaire aurait pu en rester là. Mais voilà, Philippe Meyer a fait appel (jugement en mars 2014), et crie à l'injustice : « Les règles de

sécurité n'étaient pas respectées. » Et le gréviste de la faim de donner un exemple édifiant : « Dans les caves, les chariots circulaient avec un carton couvrant le gyrophare afin de ne pas éblouir le conducteur ». Seulement voilà, un témoin a indiqué que Philippe Meyer courait au moment de l'accident. « C'est un mensonge », affirme-t-il. Et quand on lit le procès verbal du témoin, il y a effectivement de quoi se poser des questions. Il y déclare : « Je n'ai pas été témoin oculaire

de l'accident (...) J'ai vu monsieur Meyer qui courait pour se rendre aux vestiaires. » Étrange. Selon Philippe Meyer, le témoin, âgé de 58 ans, a été « acheté » par son employeur. « Il a quitté l'entreprise depuis en signant une rupture conventionnelle de fin de contrat pour soi-disant prendre sa retraite avec à la clef un chèque de 40 000 euros. » Quant à son ex-collègue qui pilotait le chariot au moment de l'accident, il a indiqué « ne plus se souvenir de rien ». « Tout le monde sait que j'ai raison, mais mes anciens collègues ont peur de parler et je les comprends », indique-t-il calmement. Contactée, la direction de Louis Roederer indique de son côté « avoir fait face à l'intégralité des conséquences de l'accident et assumé la totalité des responsabilités qui lui incombait ». Et la justice lui a donné raison. Maintenant, si la maison de champagne regrette que son ancien salarié « estime avoir été victime d'une injustice », elle semble davantage préoccupée aujourd'hui par sa grève de la faim devant ses locaux. « Cette situation nous inquiète fortement en raison des suites graves que ces événements pourraient avoir quant à son état de santé. Nous avons donc pris attache avec les autorités compétentes (mairie, services sociaux, procureur de la République) pour tenter de trouver une solution. » Philippe Meyer, lui, n'en démord pas. « Je veux que toute la vérité sur mon affaire soit faite », clame-t-il à qui veut bien l'entendre.

Julien Debant

Les déchets radioactifs, petits nouveaux du patrimoine industriel

Portes ouvertes - Andra

pas qu’il y aurait autant de choses à voir, je suis ravie ! » A ceux qui ont manqué ces portes ouvertes : l’Andra organise régulièrement, sur demande, des visites guidées de ses centres.

Souvent occulté par des grands classiques tels que l’architecture ou la culture, le patrimoine industriel constitue, en Champagne-Ardenne, une mine de choses à découvrir. Dimanche dernier, dans l’Aube, l’un des centres de stockage de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a accueilli près d’un millier de visiteurs.

reuve que la gestion des déchets radioactifs intéresse le grand public, l’Andra organisait déjà la 19e édition de ses portes ouvertes annuelles. Et si la formule fonctionne, c’est sans doute parce qu’elle propose aux visiteurs d’être guidés par le personnel des centres de stockage. Les plus à même d’aborder ce sujet, de le vulgariser, et de répondre à toutes les questions, même les plus farfelues. « Certains, par exemple, sont surpris de voir que les déchets ne sont pas enfouis, mais entreposés à hauteur du sol, sourit Dominique Mer, responsable de la communication au centre de Soulaines-Dhuys, dans l’Aube. Une cinquantaine de salariés s’est mobilisée pour accompagner les groupes. Nous proposons également des ateliers pour les enfants, ainsi qu’un petit train pour se déplacer. » Avec un mot d’ordre : la pédagogie. Du long de ses 95 hectares, le site accueille depuis 1992 les déchets dits de faible et moyenne activité à vie courte. Soit quelque 300

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Sonia Legendre

EN BREF Affaire Cahuzac : le rapport de la commission bientôt public

Dimanche dernier, près de 1 000 curieux ont visité le centre de stockage de l’Andra, à Soulaines-Dhuys. © l'Hebdo du Vendredi

années avant que leur radioactivité ne soit jugée inoffensive en pleine nature. « La première pierre du site a été posée dans les années 80. Aujourd’hui, la zone dédiée au stockage représente environ 30 hectares et peut contenir jusqu’à un million de m3 de colis de déchets, contenants compris. Une fois remplie, d’ici 2060 ou 2070, nous prévoyons une phase de surveillance de 300 ans. D’où l’importance de transmettre la mémoire de ce centre et de son fonctionnement. Chaque ligne d’ouvrage est ensuite recouverte par une dalle en béton puis imperméabilisée. Parmi les principaux producteurs de déchets avec lesquels nous travaillons : Edf, le Commissariat à l’énergie atomique, Areva, ainsi que quelques hôpitaux et laboratoires de recherche. »

Sur place, réglementation et respect de l’environnement obligent, rien n’est laissé au hasard. Les camions de livraison - en moyenne six par jour - font l’objet de multiples contrôles avant d’entrer sur le site. Le laboratoire d’analyses réalise plus de 3 000 prélèvements par an (terre, eaux, poussières, air) sur site et alentours pour détecter la moindre anomalie. « Nous surveillons aussi la nappe phréatique grâce à une centaine de piézomètres installés de part et d’autre du site, ainsi que l’atmosphère, l’écosystème terrestre, etc. » Une rigueur d’exploitation qui n’aura pas non plus échappé aux visiteurs. « On essaie de nous faire peur avec le nucléaire, remarque l’une d’eux. Mais finalement, beaucoup de précautions sont prises. Ici, tout est surveillé, on s’en rend bien compte ! Je ne pensais

La commission d’enquête parlementaire chargée de déterminer si oui ou non il y a eu des dysfonctionnement au sein du gouvernement dans le cadre de l’affaire Cahuzac rendra public son rapport début octobre. Alain Claeys, le président socialiste de la commission, l’a présenté aux membres de la commission cette semaine. Et le rapport dit qu’il n’y a pas eu de dysfonctionnements. Position que l’opposition UMP a clairement rejeté. Charles de Courson, député UDI de la Marne et rapporteur de la commission d’enquête, s’est montré moins virulent, estimant que les travaux avaient permis de progresser dans la révélation de la vérité, mais est resté sceptique sur deux points, l’absence de réaction du président de la République mi-décembre quand l’affaire a été révélée par Mediapart, et la question, toujours posée selon lui, de savoir s’il y avait eu des dysfonctionnements dans l’administration fiscale.


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« Cette année, l'ultra proximité restera notre ADN »

Les futurs professionnels font leur rentrée

Médias – France Bleu Champagne

CFA Interpro de la Marne

uelques semaines après celle des éco-liers, France Bleu Champagne a elle aussi fait sa rentrée officielle la semaine dernière, dévoilant ainsi les grandes nouveautés et autres évolutions de sa grille des programmes pour la saison à venir. Côté infos, l'année sera évidemment marquée par les élections municipales de mars prochain, comme le résume la rédactrice en chef de la station locale, Sylvie Bassal : « Nous avons prévu d'organiser de nombreux débats et de laisser du temps de parole pour nos éditorialistes-polémistes qui reviendront, à partir de janvier, sur les « dessous » de la campagne en essayant d'y mettre une pointe d'impertinence. L'idée, c'est d'essayer d'être le plus complet possible, à la fois à l'antenne mais aussi sur internet et les réseaux sociaux. » Par ailleurs toujours premier supporter du Stade de Reims, du Champagne Châlons Reims Basket et des Phœnix de Reims en hoc-key, la radio mettra donc également le sport à l'honneur cette année. Mais pas seulement. « L'accent sera aussi mis sur les services et l'interactivité avec les auditeurs », souligne Stéphane Sauval, responsable des pro-

a rentrée des nouveaux apprentis au CFA (centre de formation des apprentis) Interpro de la Marne a débuté le 27 août. Le premier contact des apprentis avec l’établissement s’établit par une présentation du système de formation en apprentissage, des formations et des équipes pédagogiques. Une visite des locaux leur a permis de mieux comprendre comment se passe la vie en communauté. Ils ont pu découvrir les différentes salles dédiées à la pratique des formations (salles équipées de matériels professionnels, salons de coiffure, laboratoires alimentaires, ateliers…) ainsi que le cadre de vie qui leur permettra de suivre leur formation dans de bonnes conditions d’environnement (self-service, foyer, internat, espaces verts…). Créé en 1976 par la CCI de Châlons-en-Champagne, le CFA accueille près de 1 700 apprentis sur trois pôles de métiers (maintenance, bouche et services) avec des filières complètes de formation du

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La radio souhaite renforcer son esprit local tout en s'appuyant parallèlement sur la force du groupe national. © l'Hebdo du Vendredi

grammes. Cuisine, paroles d'expert, consommation, jeux, émission d'entraide, info trafic, environnement, emploi, jardinage... les thématiques abordées sont nombreuses et à forte connotation locale. « France Bleu est une radio qui ne parie pas sur le repli sur soi car le vivre-ensemble fait partie de nous et l'ultra proximité est et restera notre ADN, indique Thierry Catherine, nouveau directeur de l'antenne champenoise de France Bleu, en poste depuis le 30 juillet dernier. On a la chance d'avoir un lien formidable

avec nos auditeurs, et la chance de pouvoir le développer également sur le terrain ». En suivant le mouvement et l'évolution du média radio, France Bleu Champagne, élue meilleure radio de l'année 2013 au grand prix des médias CB News, poursuit donc son développement tout en gardant ses valeurs.

Aymeric Henniaux > 95.1 fm / www.francebleu.fr

CAP à la licence professionnelle, et des résultats qui parlent d’euxmêmes : près de 80% de réussite aux examens, 84 % des apprentis sont à l’emploi six mois après leur sortie et 90 % au bout de 18 mois. Ces formations bénéficient du soutien de la Région Champagne Ardenne, du Fonds Social Européen et de la Taxe d'Apprentissage versée par les entreprises. Et il n’est pas trop tard pour entreprendre un apprentissage ! La signature des contrats d’apprentissage est toujours possible, et jusqu’au 30 novembre. De plus, un service d’aide au placement est à la disposition des jeunes et des familles pour les aider dans leur recherche d’une solution et notamment des entreprises d’accueil. > CFA Interpro de la Marne

Tél. : 03 26 69 25 85 BP21, 32, rue Benjamin Franklin 51016 Châlons-enChampagne cedex / www.cfa-alfor.fr


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Faire le plein face à l'En Avant

« J'ai même pensé arrêter ma carrière »

Foot (L1, 6e j. et 7e j.) Reims - Guingamp et Bordeaux - Reims

Interview - Florent Ghisolfi

Avec trois journées à disputer en huit jours, le Stade de Reims va peut-être devoir compter sur son banc pour rester en haut du classement.

e Stade de Reims a les yeux qui brillent. Toujours 6ème avec 8 points au compteur, les Rouge et Blanc se verraient bien prolonger leur séjour dans le haut du classement. Pour ce faire, Hubert Fournier peut s'appuyer cette saison sur un groupe plus étoffé qu’il est encore loin d'avoir pleinement utilisé. Et avec trois journées à disputer en huit jours - Guingamp, Bordeaux et Monaco) l'entraîneur rémois va sans doute y être obligé, surtout s'il souhaite éviter le trou d'air de la saison dernière. « Je vais sans doute faire tourner, admet Hubert Fournier. Quand je vois les entrées, je les trouve positives. Je sens que tous les joueurs sont concernés. Le contraire serait inquiétant.» Ces trois rencontres ne l'effrayent d'ailleurs pas plus que ça : « C'est une période difficile pour les internationaux qui n'ont pas eu le temps de souffler ou pour un joueur comme Oscar (joueur de Chelsea) qui a joué la saison dernière plus de 80 matches. Nous à côté, on est tout petit. On ne va pas se plaindre. On avait du mal à gérer ce type d'enchainement l'année dernière, à nous de montrer qu'on a progressé ». Si les propos se veulent rassurants, le contenu du match nul rapporté de Montpellier (0-0) l'est un peu moins. Et avant de recevoir Guingamp (15e), samedi soir, sans Krychowiak blessé à la cuisse, Hubert Fournier préfère encore positiver « sur l'invincibilité de 4 matches de son équipe et sur sa bonne tenue à l’extérieur ». Contre l'En Avant de Jocelyn Gourvenec, le Stade de Reims sera cette fois-ci invité à faire le jeu même si cet adversaire est d'un naturel joueur même loin de ses bases. En tout cas davantage que la plupart des clubs de L1. Une bonne nouvelle a priori pour les spectateurs et pour Mickaël Tacalfred et ses partenaires qui devront se méfier d'une équipe bretonne, « rapide et forte dans la percussion », qui a mené la vie dure aux stars du Paris SG (défaite 1-0, but encaissé à la 90e minute). Une victoire serait d'au-

Six mois après une grave blessure (rupture des ligaments croisés au genou droit) contractée lors de la victoire face à Paris en mars dernier, Florent Ghisolfi a repris le chemin de l'entraînement, vivement félicité et encouragé par son entraîneur et ses coéquipiers.

Qu'avez-vous ressenti lors de votre retour à l'entraînement ? Je savoure. C'est un plaisir énorme de retrouver la pelouse et les copains. J'ai eu de bonnes sensations même si je reste prudent sur mes appuis. J'ai bossé dur ces deux derniers mois pour être prêt. C'est donc positif mais il reste beaucoup de travail. Je part de très loin pour retrouver mon niveau et aider l’équipe. Il me faudra encore au moins deux mois pour retrouver un niveau honorable.

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Florent Ghisolfi © l'Hebdo du Vendredi

tant plus intéressante que la suite du programme des Rouge et Blanc s'annonce donc intense. Ainsi, trois jours plus tard, ils sont attendus sur la pelouse du stade Chaban-Delmas pour y affronter une morne formation de Bordeaux (16e), mais qui reste capable du pire comme du meilleur. Tandis que le dimanche suivant, ce sera déjà l'heure de défier Monaco (1er) au Stade Auguste Delaune.

Julien Debant > Liébus avec la réserve

Sans club depuis la fin de son contrat avec Reims en juin dernier, Johan Liébus est de retour avec les Rouge et Blanc. Dans l'attente de retrouver un club, le gardien de 35 ans, dont sept à Reims, garde la forme avec l'équipe réserve. > Reims recevra Monaco en Coupe de la Ligue A l'occasion du tirage au sort des 16èmes de finale de la Coupe de la Ligue, le Stade de Reims a hérité de l'AS Monaco. Les deux clubs s'affronteront sur la pelouse de Delaune mardi 29 ou mercredi 30 octobre.

Le CCRB a le devoir de s'imposer

Basket (Pro B, 2e j.) Hyères-Toulon - Châlons-Reims

ictorieux à domicile d'Orchies en ouverture du championnat (88-75), ChâlonsReims a donc su éviter les pièges tendus par le promu. Au cours d'une rencontre plutôt maîtrisée, les hommes de Nikola Antic ont fait parler leur force collective pour faire la différence dans le dernier quart-temps (27-16). Et si Ron Slay (19 points) et Michel Morandais (17 pts) ont répondu présent comme attendu, c'est l'américain John Turek qui a éclaboussé ce match de son talent : 16 pts, 12 rbds et 4 pds pour 33 d'évaluation ! Ce premier match aurait même été parfait, avec notamment les premiers pas réussis de Muhamed Pasalic (5 pts et 3 pds en 15 minutes) tout juste revenu de l'Euro, si Kevin Joss-Rauze ne s'était pas blessé. C'est donc sans son capitaine que Châlons-Reims est maintenant attendu à Toulon. Sur le parquet de Hyères, et bien qu'amputé de son meilleur défenseur, Nikola Antic et ses hommes seront logiquement favoris. Entraînée par Laurent Legname, cette équipe de Hyères, défaite lors de la première journée à Denain (84-77) ne possède sur le papier ni les qualités individuelles, ni la profondeur de banc du CCRB. Néanmoins, pour s'imposer à l'extérieur, Rodrigue Meels et ses coéquipiers devront être à 100% pendant toute la rencontre. Ils devront se méfier particulièrement des deux valeurs sûres que sont Pierre Pierce et Curt Cunningham. De même, l'expérimenté Ludovic Chelle, maladroit à Denain (0/4 aux tirs), est

Vous vous sentez prêt à affronter la concurrence ? Je ne me focalise pas du tout sur ça. Ma priorité ce sont les points pris par l'équipe et l'objectif du maintien à atteindre. Je veux juste être prêt quand on aura besoin de moi. Je vais d'abord jouer avec la CFA2 et j'espère être au top en janvier si je ne rencontre pas d'autres pépins. Et on verra alors comment je peux bousculer la concurrence.

Que pensez-vous de ce début de saison ? C'est un très bon début de championnat, un peu comme l'année dernière d'ailleurs sauf que je trouve qu'on ressent plus de maturité dans le jeu mais aussi dans la vie du groupe. Je me dis qu'on peut faire quelque chose de bien si on ne s'enflamme pas. Mais attention, on doit conserver notre combativité sinon on risque de chuter.

On vous sent vraiment heureux. Quand je me suis blessé, j'ai pris un gros coup sur la tête. J'ai même pensé à arrêter ma carrière. Avec le soutien de ma famille et de mes amis, j'ai repris le dessus. Et si je suis ambitieux, pour l'instant mon seul objectif est de reprendre du plaisir à l'entraînement et avec l'équipe évoluant en CFA2.

Mekhissi établit le record de la traversée du Viaduc de Millau

Athlétisme

ercredi 18 septembre en matinée, Mahiedine Mekhissi et d’autres athlètes de l’équipe de France ont traversé, en courant bien sûr, le Viaduc de Millau, dans le cadre d’une opération de promotion de la course du Viaduc qui aura lieu en mai 2014. Et le Rémois a tout simplement établi le record de la traversée de l’ouvrage d’art, en parcourant les 2,46 km en 6’58’’. Une nouveau succès qui est tombé pile poil la veille d'une cérémonie organisée en son honneur à la mairie de Reims. Visiblement heureux et détendu, l'athlète de l'EFSRA a sobrement rappelé une fois de Le lendemain de sa victoire à Millau, Mahiedine Mekhissi a reçu les plus « sa fierté de courir pour félicitations de la Ville de Reims pour l'ensemble de sa saison. Reims ». Effectivement, le © l'Hebdo du Vendredi médaillé d’argent du 3 000 m steeple aux derniers championnats du monde à Moscou qui a vécue une année faste avec également le record d'Europe du steeple et un titre de champion d'Europe en salle du 1500 m, manque rarement l'occasion d'évoquer sa ville natale lors de ses victoires. Une attitude plutôt rare chez les sportifs de très haut-niveau qui ravit la maire de Reims. « Nous sommes fiers de tes belles performances, mais au-delà du sport, tu restes vraiment un citoyen de Reims et tu le dis. C'est une vraie émotion pour nous, a déclaré Adeline Hazan rappelant aussi, sa mobilisation lors du drame de Wilson, qui a été droit au coeur de tous ». Une dernière course attend maintenant Mahiedine Mekhissi, ce samedi 21 septembre, avec sa participation au 3 000 m du meeting de Poitiers.

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Pour son premier match en Pro B, John Turek a réalisé une grande performance lors de la victoire contre Orchies. © l'Hebdo du Vendredi

capable dans un bon soir d'enchaîner les shoots réussis derrière la ligne à 3 points. Attention également à Jonathan Mitchell, vu à son aise au printemps dernier dans le championnat grec.

Julien Debant > Hyères-Toulon - Châlons-Reims,

vendredi 20 septembre à 20h, Palais des Sports, Toulon. > A venir : Lille - Châlons-Reims, vendredi 27 septembre à 20h au Palais Saint-Sauveur, Lille. Châlons-Reims - Souffelweyersheim, vendredi 4 octobre à 20h, Palais des Sports Pierre de Coubertin, Châlons-en-Champagne.

J.D


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Arrivée à Reims le 10 juillet, départ d’épernay le 11

Cyclisme - Tour de France 2014

La rumeur a enflé le weekend dernier : le Tour de France cycliste 2014 passera de nouveau dans la région. Après recoupage des infos, regard sur les évidences, la rumeur est dépassée, c’est une info !

omme en 2010, le Tour de France fera donc de Reims une ville d’arrivée d’étape, la sixième a priori, le jeudi 10 juillet 2014. Le peloton pourrait arriver d’Ypres, commune belge située juste au nord de la frontière, à quelques kilomètres d’Armentières. Le lendemain, le peloton s’élancera d’Epernay, comme en 2010 et 2012 ! Cette septième étape du vendredi 11 juillet 2014 pourrait conduire les coureurs à Nancy. Dans le courant du week-end dernier, la rumeur évoquait plutôt Ypres Reims, puis Reims - Verdun, au bénéfice d’une volonté d’Amaury Sport Organisation (ASO), l’organisateur du Tour de France, de participer aux célébrations du centenaire de la Première Guerre mondiale. Il ne devrait rien en être, rien que parce que la ville de Verdun n’était pas candidate à la réception de la caravane de juillet

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Vendredi 11 juillet 2014, la caravane du Tour devrait prendre possession de l'esplanade Charles-de-Gaulle à Epernay. © l'Hebdo du Vendredi

en 2014. Tout sera précisé le 23 octobre, lors d’une grande cérémonie comme sait en organiser ASO. A ce jour, la seule information confirmée par l’organisation, puisqu’elle l’est depuis avant même la fin du dernier Tour, c’est la ville du Grand Départ. Après la Corse en 2013, le peloton commencera sur une autre île, la Grande-Bretagne. Les trois premières étapes sont même officielles : Leeds - Harrogate, York Sheffield, et Cambridge - Londres. Pour la suite, si l’on suit avec attention ce que les médias avancent, ASO n’au-

ra plus beaucoup de secrets à dévoiler le 23 octobre. De quoi se poser la question de savoir si l’organisation a encore un intérêt à ne rien confirmer avant la date de la grand-messe. Pour Thomas Vergouwen, qui gère le site internet velowire.com, principale source de rumeurs sur le Tour de France, « ASO sait que les détails précis du parcours ne seront connus que lors de la présentation ». Les lieux des contre-lamontre ou les cols à franchir, on ne les connaîtra que le 23 octobre. Tout le reste, on le sait pratiquement déjà. Comment ? « Les villes communiquent

de plus en plus sur le fait qu’elles sont candidates, et en recoupant les infos sur les réservations hôtelières, c’est devenu relativement facile de connaître assez précisément le parcours, poursuit Thomas Vergouwen. C’est vrai qu’à l’heure d’internet, on peut se demander quel est l’intérêt du Tour de ne rien confirmer avec la date prévue. Mais ASO cherche à protéger son évènement, comme une grande marque. Et comme une grande marque, je crois qu’ils ne voient pas d’un si mauvais œil que ça que les rumeurs sortent. Ça fait parler de la marque. » Si

Thomas Vergouwen ne publie que des rumeurs, le petit monde du Tour de France le lit et compte sur lui. Des annonceurs de la caravane du Tour, des médias, se basent sur son travail pour organiser leur mois de juillet, réserver les hôtels, etc. Tombé dans le cyclisme et le Tour de France quand il était petit, ce Néerlandais de naissance installé à Paris, travaille au service marketing d’Orange et passe une grande partie de son temps libre sur son site internet. « Souvent, je lis qu’on parle de l’équipe de velowire, mais je suis tout seul ! », sourit-il. Depuis 2006, Thomas Vergouwen l'est, accrédité. Ces deux dernières années, il a travaillé comme pilote relations publiques pour Vittel. « Normalement, ces postes sont réservés à d’anciens coureurs, mais ma connaissance du vélo, et le fait que je parle plusieurs langues, ont séduit mes employeurs. » Avant et après les étapes, et toute l’année, il s’occupe de son site internet, devenu une référence dans l’actualité cycliste professionnelle. « J’aimerais bien me faire accréditer comme journaliste pour welowire sur tout un Tour, mais financièrement, ça n’est pas raisonnable. »

Tony Verbicaro


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magazine

Quand l’art se met en quatre

Exposition - Chromatique #1

Mettre en valeur le travail d’artistes régionaux, quelle que soit leur spécialité, voilà le crédo de l’exposition Chromatique #1, organisée par Patricia Mirand, gérante de l’Espace Second Life – où les artistes qui le souhaitent peuvent régulièrement dévoiler leurs œuvres. Un projet qui connaît un tel succès qu’il a été reconduit jusqu’au 8 octobre prochain ! « Chromatique #1 présente différents mouvements artistiques, allant du courant impressionniste à celui de l’abstraction. Le but est de montrer toute la diversité de notre vivier d’artistes, qui souvent regrette le manque de lieux pour présenter son travail », nous indique Patricia Mirand. C’est d’ailleurs à sa demande, et pour permettre aux 23 artistes ayant répondu à l’appel à projet d’exposer dans de nouveaux endroits, que l’Hôtel Jean Moët, C.Comme et Le Siralys ont accepté de mettre leurs espaces à disposition. Des parte-

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA EXPOSITIONS JUSQU’AU DIMANCHE 29 SEPTEMBRE

parcourir les rues sparnaciennes, en quête d’œuvres singulières. « A Second Life sont exposées une œuvre de chaque artiste, permettant aux visiteurs d’avoir une vision d’ensemble de l’exposition. Ensuite, afin d’avoir une idée plus précise du travail de chacun, ils peuvent se rendre au C.Comme pour voir les abstraits, au Siralys pour les impressionnistes et enfin au Jean Moët pour les figuratifs. Au total, 126 œuvres sont réunies dans les différents lieux ». Une initiative artistique qui fait du bien aux yeux et qui, on l’espère, aura de nombreuses petites sœurs ! Claire Lagrange > Chromatique #1, jusqu’au 8 octobre Parmi les artistes à découvrir, Anne-Marie de Pasquale. © Anne-Marie de Pasquale

naires grâce à qui Chromatique #1 a pu inviter curieux et amateurs d’art de tous âges à

2013 – Entrée libre – Espace Second Life, 8, rue Simone Caillet / Hôtel Jean Moët, 7, rue Jean Moët / C.Comme, 9, rue Gambetta / Le Siralys, 22, rue de Reims à Epernay.

Spectacle vagabond

MJC d'Aÿ

Fondée en 2002 en partenariat avec François Levé, plasticien, comédien et auteur, la Compagnie Mélimélo Fabrique n’a qu’une seule vocation, proposer à tous des spectacles de théâtre éclectiques, et privilégier la multiplicité des niveaux de lecture. Inscrites dans la contemporanéité de notre vie quotidienne, les thématiques des créations de la compagnie aboutissent à des écritures scéniques personnelles et visuelles. Dans Vagabondages, sa dernière création, Mélimélo Fabrique convie le public à un étrange safari culturel, explorant la Champagne-Ardenne du nord au sud, en 600000 pas et 35 étapes. En effet, plus qu’une simple représentation théâtrale, Vagabondages c’est un spectacle chaque soir, un comédien à pieds, 35 jours de représentation, 22606 km² et plus de 600000 pas. Un spectacle hors du commun qui, jusqu’au 18 octobre prochain, reviendra sur le parcours artistique de

Cette exposition propose de plonger dans la mémoire des activités liées au travail de la vigne et du vin en Champagne. Grâce à 32 photos selectionnées avec soin pour leur singularité et leur beauté, découvrez ces témoignages inédits. Du lundi au samedi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 19h, les dimanches et jours fériés de 11h à 16h Office de Tourisme d’Epernay. JUSQU’AU MARDI 8 OCTOBRE

CHROMATIQUE #1 EN CHAMPAGNE En partenariat avec l’Hôtel Jean Moët, le C. Comme et le restaurant Siralys, l’espace Second life, organise une exposition collective qui réunira 20 artistes de la région champenoise. Au total, plus de 90 œuvres seront exposées. À 9h00. Entrée libre - Horaires d’ouverture des lieux d’exposition - Espace Second life, 8, rue Simone-Caillet - Hôtel Jean-Moët, 7, rue Jean-Moët - C.Comme, 9, rue Gambetta - Le Siralys, 22, rue de Reims.

EXPOSITION : LAISSEZ-VOUS GUIDER...

François Levé, en éprouvant littéralement les chemins de la région toute entière et en traçant un itinéraire poétique et sensible. « Pendant que mes pieds percutent le sol, que mes jambes dessinent le voyage, que mes bras battent la mesure, ma tête se met à marcher. Des pas de géants, des courses folles entre passé et présent, les idées fusent de toute part, les mots explosent. Je n’avais pas besoin de marcher pour me perdre dans mes pensées mais il me fallait un chemin pour m’y retrouver, y retourner encore et encore. » Un objet théâtral à découvrir près de chez vous les 26 et 27 septembre prochains !

C.L > Vagabondages, jeudi 26 septembre à

Laissez-vous guider par les vagabondages d'un comédien itinérant. © DR

19h – Salle des fêtes de Germaine / ven. 27 septembre à 19h – Salle des fêtes de Louvois.

Pain, beurre et cinéma

et venez découvrir avec eux L’Ogre de la Taïga, premier cinégoûter de la liste qui mettra la Russie à l’honneur avec quatre contes slaves faisant la part belle à la ruse, ainsi qu’à l’intelligence. Faites ainsi la connaissance d’un chat qui, abandonné par son maître, cherchera à obtenir d’une renarde le gîte et le couvert, en lui faisant croire qu’il est le gouverneur de Sibérie. De trois chasseurs, ensuite, qui, attrapés par le géant de la forêt, devront sauver leur vie en jouant aux devinettes avec lui. Khavroshka, la petite orpheline se verra quant à elle considérée comme une domestique par la marâtre et ses trois filles. Heureusement, son amie la vache veillera sur elle…

TRADITION

JUSQU’AU SAMEDI 12 OCTOBRE

Ciné-goûter

Goûter, c’est bien, mais goûter au cinéma, c’est mieux. Et ça tombe bien pour les bambins qui auraient faim de 7ème art, puisqu’à partir du 22 septembre prochain, les Ciné-goûters du Palace font leur rentrée ! Comme chaque année, le programme sera chargé de courts-métrages de qualité, destinés tout spécialement aux plus jeunes, suivis d’un atelier autour de chacun d’entre eux, puis d’un goûter convivial à base de pain, de gâteaux et autres gâteries chocolatées. Parents, si tout cela vous semble très enfantin, sachez que vous êtes bien évidemment conviés à venir partager ce délicieux moment en compagnie de vos enfants ! Alors ne soyez pas timides

EXPOSITION - CHAMPAGNE, FRUIT D’UNE

Photographies. Mise en valeur du patrimoine des villes labellisées, ou en voie d’être labellisées, Pays et Villes d’Art et d’Histoire (Châlons-enChampagne, Charleville-Mézières, Epernay, Laon, Reims, Sedan, Soissons). À 10h00. Entrée libre - Médiathèque centre-ville, 1, rue du professeur Langevin à Epernay.

CONCERTS SAMEDI 5 OCTOBRE

JAZZ : ISABELLE OLIVIER ET DAVID VENITUCCI Entre les notes et le silence, la pureté et l’artifice, le cœur d’Isabelle Olivier, grande harpiste jazz, ne cesse de balancer. Elle sera accompagnée par David Venitucci, accordéoniste exploitant toute la richesse et la poésie de l’instrument. À 20h30. Dans le cadre du Festival Itinéraires Tarifs : 7 euros, gratuit pour les -16 ans - Réservations au 03 26 69 40 89 - Eglise de Chavot-Courcourt. MERCREDI 16 OCTOBRE

CONCERT : EMMANUEL ROSSFELDER SVETLIN ROUSSEV

ET

Doté d’une dextérité impressionnante et d’une présence scénique irréprochable, Rossfelder sait dévoiler aux spectateurs toutes les nuances les plus subtiles de la guitare. Violoniste hors-pair, Svetlin Roussev joue avec une maîtrise parfaite et gratifie le public d’une rythmique puissante. À 20h30. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay - Tél : 03 26 51 15 99. VENDREDI 22 NOVEMBRE

CONCERT : STARS 80 Revivez la magie des années 80 en concert ! Avec Jean-Luc Lahaye, Emile et Images, Sabrina, Patrick Hernandez, Début de Soirée, François Feldman, Joniece Jamison, Jean-Pierre Mader, Cookie Dingler, Caroline Loeb, Jean Schultheis, Laroche Valmont... À 20h00. Tarifs : 41 à 56 euros – Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.

SPECTACLES LUNDI 7 OCTOBRE

THÉÂTRE : LA SEULE CERTITUDE QUE J’AI... L'Ogre de la Taïga sera au menu du premier Ciné-goûter de la rentrée ! © DR

Enfin, un bélier et une chèvre, fuyant leur propriétaire à la recherche d’une vie meilleure, se cacheront dans la forêt mais devront prendre garde aux loups !

C.L

> L’Ogre de la Taïga, dimanche 22 septembre à 15h30 Tarif unique : 6,5 euros Cinéma Le Palace (Réservation obligatoire par mail : contact@le-palace.fr).

...c’est d’être dans le doute ! Plus de vingt ans après la mort de Desproges, ses chroniques continuent de sonner à nos oreilles comme autant de morceaux de bravoure à l’humour ravageur. Le comédien Christian Gonon s’est emparé avec brio de cette matière pour construire une partition théâtrale aux contrastes très subtils. À 20h30. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay - Tél : 03 26 51 15 99.


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War on Screen : comme un air de Croisette à Châlons

Soirée d'ouverture avec Ryu et Sonic Boom

Festival Elektricity XI

Festival international de cinéma

On y est. Les trois coups d'Eleketricity 2013 vont être donnés ce vendredi soir au sein du majestueux Palais du Tau. Et les programmateurs ont fait fort pour ce premier rendez-vous en conviant Ryu et Sonic Boom, « souhaitant surprendre les plus curieux ». Créé par Gilles Laval et Yoko Higashi, deux artistes qui aiment manipuler des instruments et des objets inédits, Ryu est une plongée dans des paysages aquatiques hypnotiques, transcendés par les projections vidéo de Lionel Palun et une mise en espace sonore immersive à 360° de Marc Siffert. Le tout forme une sorte de concert-performance. Sous les yeux des spectateurs se crée en temps réel une installation où les aquariums deviennent instruments et écrans de diffusion. Le public est alors invité à déambuler autour du dispositif et à découvrir chacun des artistes en activité, incité à se laisser couler et emporter, définition de Ryu en japonais. Quant à Sonic Boom, c'est le nom du projet solo de Peter Kember, membre fondateur du groupe mythique Spacemen 3, véritable légende vivante de la musique d’Outre-Manche.. Car depuis la séparation au milieu des années 90 de ce groupe devenu légendaire grâce à seulement quatre albums, Peter a lancé plusieurs expériences dont EAR et Spectrum. Mais c’est avec Sonic Boom qu’il est parvenu à retirer la quintessence de l’esprit originel des Spacemen 3. Sonic Boom mêle vidéos cinétiques, napppes aigües et voix

Surprenant mais vrai, la Champagne-Ardenne s’avère la seule région de France à ne pas proposer de festival dédié au cinéma. Plus étonnant encore, au niveau international cette fois-ci, il n’existe aucun festival de cinéma dédié à la guerre. La thématique a pourtant inspiré bon nombre d'artistes du monde entier, et donné naissance à une pléiade de chefsd’œuvre, du péplum au western, en passant par le thriller ou encore la chronique sociopolitique. La Comète a donc imaginé, en étroite collaboration avec le Pays de Châlons, le festival international War on Screen. « Il ne s’agit pas d’un festival de films de guerre, souligne Philippe Bachman, directeur de la scène nationale. Mais bien d’un événement englobant tous les débats, tous les genres, tous les écrans. Et d’une première édition placée sous le signe du rire. Nous prévoyons par exemple la projection de 14 comédies illustrant la façon dont le cinéma a parfois tourné la guerre en dérision. Certains long-métrages l’abordent sans même une scène de combat. Les créateurs de jeux vidéo s’en sont souvent imprégnés pour leurs scénarios. Des films jeune public, également. » Déployé sur Châlons, Suippes et Mourmelon, War on Screen proposera, à travers une centaine de séances, de débats et autres échanges avec les professionnels, de mieux comprendre les liens tissés entre l’histoire et le 7e art. Qui dit festival international dit com-

Peter Kember, alias Sonnic Boom, sera au Palais du Tau ce vendredi 20 septembre. © l'Hebdo du Vendredi

d’outre-tombe, embarquant les auditeurs dans un voyage psychédélique d’une rare beauté.

J.D > Ryu et Sonic Boom,

vendredi 20 septembre à 20h au Palais du Tau. Entrée libre. Elektricity XI, du 20 au 27 septembre à Reims. Renseignements et tarifs sur www.elektricityfestival.fr

Albert Dupontel parrainera le festival international War on Screen. © DR

pétition internationale. Et donc jury international. Un grand cru pour cette première ! Pour ne citer qu’eux : Hiam Abbas, actrice et réalisatrice actuellement en tournage avec Ridley Scott ; Cliff Martinez, l’un des plus importants compositeurs du cinéma américain, ancien membre-fondateur des Red Hot Chili Peppers ; ou encore Yvan Guyot, responsable éditorial de Canal+ Cinéma. Le tout parrainé par Albert Dupontel, que l’on ne présente plus, évidemment.

Sonia Legendre > War on Screen - Festival international de cinéma - Du mercredi 2 au dimanche 6 octobre 2013 à Châlons-en-Champagne, Mourmelon et Suippes – Programme complet sur www.waronscreen.com.


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LES HORAIRES

LA SÉLECTION

CINÉMA Le Palace

Elle s’en va

18/09/2013 au 24/09/2013

Patrick Vanlanghenhoven

Genre: Comédie dramatique Pays: France Durée: 1h50 Réalisateur: Emmanuelle Bercot Acteurs: Catherine Deneuve, Nemo Schiffman, Gérad Garouste. Bettie, la soixantaine, s’engueule avec sa mère et décide d’aller faire le tour du pâté de maisons pour souffler. Celui-ci se transforme en une balade plus longue qui l’amène à renouer avec sa fille et découvrir son petit-fils. Elle croise tout un tas d’autres âmes en peine pendant cette escapade. Tant que le film se focalise sur Deneuve, il trouve toute son inspiration mais hélas, la perd pour retrouver les lieux communs sur les autres protagonistes.

33 Bld Motte - 51200 Epernay

Les Invincibles mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30; jeudi lundi 14h30 | 20h30; vendredi 14h30 | 21h; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20h; mardi 14h30 | 18h | 20h30 Riddick mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30; jeudi lundi 14h30 | 20h30; vendredi 14h30 | 21h; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20h; mardi 14h30 | 18h | 20h30 Gibraltar mercredi 14h30 | 20h30; jeudi 20h30; vendredi lundi 14h30; samedi 14h30 | 20h; dimanche 10h30 | 20h; mardi 18h | 20h30 Red 2 mercredi 17h30; jeudi mardi 14h30; vendredi 21h; samedi 17h | 22h30; dimanche 15h | 17h30; lundi 20h30 No Pain No Gain mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30; jeudi lundi 14h30 | 20h30; vendredi 14h30 | 21h; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30 | 17h30 | 20h; mardi 14h30 | 18h | 20h30 Ilo Ilo VO mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30; jeudi lundi 14h30 | 20h30; vendredi 14h30 | 21h; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20h; mardi 14h30 | 18h | 20h30 Gare du nord mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30; jeudi lundi 14h30 | 20h30; vendredi 14h30 | 21h; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20h; mardi 14h30 | 18h | 20h30 L'Ogre de la Taïga dimanche 15h30 (ciné-goûter)

Les Invincibles

Genre: Comédie Pays: France Durée: 1h38 Réalisateur: Frédéric Berthe Acteurs: Gérard Depardieu, Virginie Efira, Atmen Kélif. Dans le Sud de la France, patrie de la pétanque, Mokhtar Boudali et son mentor Jacky arnaquent les naïfs prêts à se laisser plumer. Un concours international rappelle à Mokhtar ses rêves de gloire. C’est un film à l’ancienne dans la veine du cinéma populaire, Mon curé chez les nudistes et autres fariboles, pas sûr qu’il tienne le coup.

CINÉ Le Majestic

ZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

Les Schtroumpfs 2 mercredi samedi dimanche 13h45 | 16h White House Down séances à 16h30 (sf mercredi | samedi | dimanche) | 19h30 (sf mardi) | 22h Le Majordome mercredi samedi dimanche 11h15 | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h; jeudi vendredi lundi mardi 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h Les Invincibles mercredi samedi dimanche 11h15 | 13h45 | 16h | 18h | 20h15 | 22h15; jeudi vendredi lundi mardi 13h45 | 16h | 18h | 20h15 | 22h15 Percy Jackson : La Mer des monstres mercredi samedi dimanche 11h15 | 13h30 | 15h45 Riddick mercredi samedi dimanche 11h | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h; jeudi vendredi lundi mardi 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h Conjuring : Les dossiers Warren séances à 15h45 (sf mercredi | samedi | dimanche) | 20h | 22h15 Gibraltar séances à 13h45 (sf mercredi | samedi | dimanche) | 16h30 | 19h30 | 22h15 Elysium séances à 13h30 (sf mercredi | samedi | dimanche) | 18h | 22h15 Drôles d'oiseaux mercredi samedi dimanche 18h No Pain No Gain séances à 13h45 (sf mercredi | samedi | dimanche) | 16h30 | 19h30 | 22h Les Miller, Une famille en herbe mercredi samedi dimanche 11h15 | 13h45 | 16h30 | 19h45 | 22h15; jeudi vendredi lundi mardi 13h45 | 16h30 | 19h45 | 22h15 Moi, moche et méchant 2 mercredi samedi dimanche 13h45 | 16h Copains pour toujours 2 séances à 13h30; séances supplémentaires mercredi samedi 11h15 Monstres Academy mercredi samedi dimanche 11h15 Rush lundi 19h45 Eyjafjallajökull mardi 20h Aladdin mercredi samedi dimanche 11h15

CINÉ La Comète

5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

Jeune et jolie mercredi samedi 18h; jeudi dimanche 20h30 Michael Kohlhaas mercredi 20h30; vendredi dimanche 18h Les Salauds jeudi 18h; samedi 20h30; lundi 14h30

Les Miller une famille ` en herbe

LE GROS PLAN

Ma vie avec Liberace

Genre: Biographie Pays: USA Durée: 1h58 - Réalisateur: Steven Soderbergh Acteurs: Michael Douglas, Matt Damon, Dan Aykroyd.

Dans la folie des paillettes, du strass, du baroque, d’un univers fait de toc et de vérité, le pianiste de génie Liberace, maitre du spectacle clinquant, s’envole, un candélabre pour logo sur le piano. C’est un homme aux allures de grande folle, de drag queen dans sa folie du déguisement extravagant, cape d’or et de fourrure argentée jetée à la face de ses admirateurs et admiratrices. Ils ignorent, que derrière, se cache un homme aux amours interdites encore à l’époque. On lui prête une idylle déçue avec une patineuse, alors qu’il se perd dans les bras de jeunes éphèbes. Le film choisit le bout de route qu’il parcourt avec un jeune garçon de milieu différent, Scott Thorson. Un beau jour de 1977, il rentre dans la loge et la vie de Liberace. Il en sort 5 ans plus tard, poussé dehors par un autre Adonis. C’est le dernier film de Soderbergh, à moins qu’il ne change d’avis. Fatigué par Hollywood, il raccroche les gants. Le projet trainait depuis pas mal d’années, il fallait attendre que Michael Douglas gagne la partie contre son cancer. Les studios refusent un film ouvertement gay, c’est HBO qui reprend le projet pour la télévision. C’est avant tout un drame amoureux, plus qu’un film sur l’homosexualité. L’amour se fout de nos petits casiers semble nous dire le réalisateur. C’est bien cette universalité du sentiment qui prédomine. Soderbergh se fait reconnaître grâce à un film intimiste Sexe mensonges et vidéo. Il explore comme un grand cinéaste tous les sujets avec plus ou moins de bonheur, passe de sujets hollywoodiens à des films expérimentaux et plus intimes. Ce chant d’adieu, provisoireespérons-le, contient à la fois la démesure, la folie de grands projets et toute l’intimité d’une relation amoureuse folle. La boucle est-elle bouclée comme elle commença, par un film sur le sexe qui parle d’autre chose, de la vie, tout simplement ?

Genre: Comédie Pays: USA Durée: 1h50 Réalisateur: Rawson Marshall Thurber Acteurs: Jennifer Aniston, Jason Sudeikis, Emma Roberts. Une fausse famille, montée de toutes pièces par un dealer à la petite semaine, doit convoyer une cargaison en se faisant passer pour une famille respectable. Dans la veine des comédies trash pour adolescents boutonneux, avec Jennifer Aniston, plutôt abonnée aux films décevants, ce film se révèle la bonne surprise de la rentrée.

Riddick (-12 ans)

Genre: SF Pays: USA Durée: 1h59 Réalisateur: David Twohy Acteurs: Vin Diesel, Jordi Mollá, Matt Nable. Riddick se retrouve seul sur une planète où d’étranges scorpions souhaitent le boulotter au petit déjeuner. Obligé d’activer une balise de secours, il attire tous les chasseurs de primes du cosmos pour l’effacer de la planète. Neuf ans plus tard, c’est le retour du personnage mythique de Riddick, dans la pure tradition de la série B, pour ceux qui aiment.

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« Vincent Lambert sera indélébile de ma mémoire »

Eric Kariger, chef de pôle gériatrie au CHU de Reims

En début de semaine, le docteur Eric Kariger, qui dirige l’unité de médecine palliative du CHU de Reims, a annoncé qu’il avait convoqué un conseil de la famille Lambert pour réfléchir à la fin de vie de Vincent, 37 ans, tétraplégique depuis cinq ans, suite à un accident de la route.

n pourrait ne pas s’attendre, à première et courte vue, à ce qu’Eric Kariger, qui se définit lui-même « profil libéral social chrétien », se retrouve à défendre les soins palliatifs, le droit de laisser mourir, en première ligne, à travers l’histoire de Vincent Lambert, qui a été relayée par les médias nationaux en mai dernier, quand une partie de sa famille obtenait du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne l’arrêt du protocole de fin de vie mis en place en avril après que l’équipe médicale ait constaté une opposition du patient lors des soins, ce qui laissait suggérer une volonté de non acharnement. Volonté confirmée par l’épouse et l’un des frères de Vincent. La mère du patient avait alors saisi le juge administratif en référé. Et le tribunal s’était appuyé sur un manque de consultation suffisant du cercle de Vincent pour faire cesser le protocole. Vincent Lambert est dans un coma dit « paucirelationnel », un état végétatif qui, selon le corps médical, laisse trop peu d’espoir à une amélioration. « Derrière la situation particulière de Vincent, il y a le marqueur d’une société en perte de repères, estime Eric

O

© l'Hebdo du Vendredi

Kariger. On a d’un côté le reproche fait à une médecine qui en ferait trop, dans l’acharnement thérapeutique, et de l’autre, une médecine qui n’en ferait pas assez à travers l’arrêt de soins. Derrière une situation très clinique, on touche au sociétal, au spirituel, au politique. Vincent, c’est un vrai cas d’école. Et au-delà de la douleur qu’on traverse, c’est un questionnement intellectuel d’une grande richesse. Ce n’est pas un hasard si tous les médias s’intéressent à Vincent. » « Si j’avais perdu la confiance du référent familial de Vincent, en l’occurrence son épouse, je n’aurais pas gardé Vincent chez moi, poursuit le médecin. J’aurais dit

Repère Eric Kariger est né le 23 octobre 1964 à Vittel, dans les Vosges. Il est marié depuis 25 ans et a cinq enfants. S’il s’est « beaucoup ennuyé » sur les bancs de l’école, il a fini par « laborieusement » décrocher un bac C à 20 ans, ce qui lui a permis « d’essayer de faire le métier que j’avais toujours voulu faire : médecin ». Il intègre la faculté de médecine de Strasbourg et termine son internat à Reims. Il se spécialisera en santé publique. Eric Kariger devient docteur en médecine, spécialiste en santé publique en 1994, et a validé un DESC de gériatrie en 1997. Recruté par le Professeur JeanClaude Etienne, il devient chef de pôle gériatrie au CHU de Reims en 2007. A son arrivée dans la Marne, à Bourgogne, près de Reims, Eric Kariger s’engage en politique. Conseiller municipal à Bourgogne en 1995, puis à Fresnes-lès-Reims en 2001, après un déménagement, il en est le maire depuis 2008, et sera candidat à sa succession en mars prochain. En 2002, il remporte, à la surprise générale, l’élection cantonale. Réélu en 2008 au premier tour, il est depuis vice-président du Conseil général, en charge… des personnes âgées. Candidat dissident UMP battu aux législatives (3e circonscription, face à Jean-Claude Thomas) en 2007, il est exclu du parti, qui l’a réintégré cette année. Entretemps, Eric Kariger a rejoint les rangs du Parti Chrétien Démocrate, « avec les forces et les faiblesses de sa fondatrice », Christine Boutin.

« débrouillez-vous ! » Mais j’ai toujours l’espoir que cette famille renoue le contact, c’est dans l’intérêt de mon malade. On doit trouver un destin serein à Vincent. » On sent l’émotion et la colère (« ne me parlez pas d’euthanasie ! ça me met de mauvaise humeur »), chez le professionnel de santé, qui

« Des règlements de compte se font sur le dos des médecins. Une partie de la société dénie la mort, veut des coupables. » aurait pu en rester là. La décision du tribunal, il l’a incluse dans sa réflexion, mais il veut avancer. « Je ne pouvais pas rester dans cette situation de lâcheté, de status quo. Vincent et son épouse nous ont fait confiance. J’ai dit à tous qu’on reprendrait une réflexion ensemble pour Vincent à la rentrée. Je tiens mes engagements. J’ai entendu le juge des référés qui m’a dit que j’avais une vision trop restrictive des « proches », dans la loi Léonetti. J’ai donc élargi le cercle aux parents, frères et sœurs, demi-frères et demi-sœurs. J’ai convoqué un conseil de famille pour la fin du mois de septembre. Et j’ai demandé à chaque « camp », pardonnez-moi l’expression, de désigner un

expert médical extérieur. C’est bien au-delà de ce que réclame la loi. » L’avis des familles est intégré au processus collégial, « mais je suis chef de service de cette unité de soins palliatifs. Et à un moment donné, je devrai prendre une décision. Continuer à maintenir Vincent en vie, dans les conditions que l’on connaît, ou l’alternative, entrer dans un protocole de la loi Léonetti et cesser des soins déraisonnables. » Que dira-t-il de plus à la famille, à la fin du mois ? « Je vais leur demander de se concentrer sur l’intérêt de Vincent. Si on veut que la fin de vie de Vincent, quelle que soit son échéance, soit dans une sérénité, il faut que cette famille se mette d’accord. La qualité de vie, ça compte, non ? » La question sonne toutefois comme une utopie, chez un docteur qui, quand on lui pose la question, imagine mal la famille se mettre d’accord. « Il y a un paradoxe chez certains membres de cette famille. Ils réclament le prolongement de la vie de Vincent, mais ils lui consacrent dix heures par an ! Un malade n’est pas un objet de soins. J’ai vu des gens qui réclamaient un prolongement de vie, mais ils assumaient, ils l’accompagnaient. Son épouse et sa fille, elles vivent entre parenthèses depuis cinq ans, mais sont là tous les jours. Et puis il y a la volonté de Vincent, qui ne voulait pas être dans cet état. Il y a son épouse, sa petite fille, qui se sont préparés à la mort d’un époux, d’un papa. Et l’autre partie de sa famille, mère, père, frère ou sœur, qui ont obtenu le prolongement de vie. Mais cette décision a provoqué qu’ils n’ont plus de relation aujourd’hui avec six de leur huit enfants, qui n’ont pas soutenu la démarche judiciaire de leur mère. » Prenant du recul, Eric Kariger est convaincu que « les soins palliatifs peuvent être la troisième voix, la bonne, entre l’acharnement thérapeutique et l’euthanasie, parce que ce qui compte, c’est la qualité de la fin de vie, pas la durée. Il y a une différence entre l’euthanasie et laisser mourir. On ne sait pas l’heure de la mort, on ne pousse pas sur une seringue. En soins palliatifs, on laisse terminer dans une échéance imprévisible une fin de vie avec le meilleur de ce que l’on sait faire en soins de confort pour le malade. En avril dernier, quand on a débranché Vincent, on ne l’a pas abandonné, ni lui, ni sa famille. »

Tony Verbicaro

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04 Vous êtes à un tournant décisif de votre vie professionnelle. Vous en avez l’intuition. Aussi une profonde réflexion est nécessaire. Dans l’immédiat, il s’agit de coller aux réalités. TAUREAU du 21.04 au 20.05 Un conflit semble se profiler à l'horizon, et d'avance, vous saurez qu'il sera difficile de trouver un compromis. Malgré ces désagréments, vous trouverez un certain charme à cette situation. GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Bonne volonté et vitalité sont à vos côtés en ce moment et les occasions de vous mettre en valeur se présentent. Pensez à ce que vous pourriez améliorer dans votre façon d’être.

CANCER du 22.06 au 22.07 Aujourd’hui, vous allez être servi(e) car l'inattendu sera au programme de la semaine. Et comment allez-vous réagir ?Il est bien d’avoir de l’imagination mais encore faut-il s’en donner les moyens. LION du 23.07 au 22.08 Sur le plan professionnel, vous pourriez concrétiser de belles choses si vous gériez les évènements avec plus de calme. Il faut agir dès maintenant. Prenez les conseils adéquats et avancez lentement, mais sûrement…

VIERGE du 23.08 au 22.09 Le temps est venu de regarder l'avenir avec confiance. La prise en charge de la situation, et le choix du moment sont essentiels. Les cartes sont en votre possession, alors à vous de jouer.

BALANCE du 23.09 au 22.10 Natif(ve) du premier décan, il y a des risques à prendre et aucune hésitation n’est permise. C’est enfin le moment de faire le grand saut.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Les opportunités s’offrent à vous et de nouvelles perspectives d’évolution vous tendent les bras. Alors concentrezvous sur vos objectifs et attelez-vous à les réaliser.

SCORPION du 23.10 au 22.11 Ayez un peu plus de considération pour les opinions de vos collègues. Vous ne détenez pas la vérité absolue. Sachez reconnaître vos erreurs et faites preuve de plus d’humilité.

VERSEAU du 21.01 au 19.02 Face aux difficultés qui sont actuellement les vôtres, votre réponse sera-t-elle réactif(ve) ? N'attendez pas d'être au pied du mur pour réagir. À vous d’initier le déclic qui changera votre situation.

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 Soyez prêt(e) à vivre de nouvelles aventures enrichissantes. Le changement dépendra de votre capacité à vous démarquer et de votre volonté à accepter certains compromis.

POISSONS du 20.02 au 20.03 Sur le plan affectif, l’ambiance sera électrisée. Temporisez à deux fois avant de vous lancer dans de vaines querelles. Un tel conflit risque de vous laisser des séquelles durables. Benoit MELVHILLE


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