Initiative
Emploi
’hebdo
Le Marnois, coche d’eau répandu au Les chiffres du mois de septembre indiquent une légère XVIIIe siècle, des Bateliers de la Marne baisse du nombre de demandeurs d’emploi en ChampagneArdenne. Sur un an, la hausse est spectaculaire. p.9 devrait voguer en 2015. p.8
l
du
Portrait - Bernard Vinot, athlète transplanté Greffé du cœur en 2010, le licencié à l’Amicale des coureurs agéens a enfin pu retrouver la piste.
vendredi
ÉDITION ÉPERNAY N°238 du 31 octobre au 7 novembre 2013
La crémation n’est plus taboue >>
e p e rn ay . l h e b d o d u ve n d re d i.
Toussaint
com
De plus en plus plébiscité, dans la Marne comme en France, l’acte de crémation tend à se développer sur le marché funéraire. Zoom sur une pratique ancrée dans les mœurs, ses avantages, mais aussi ses évolutions tarifaires… . P.6 et 7
p.15
N°238 du 31 octobre au 7 novembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
ÉDITO Schizophrénie ?
La baisse de la semaine
Il y a moins de deux ans, en pleine campagne pour l’élection présidentielle, François Hollande promettait presque que le droit de vote des étrangers (non ressortissants de l’Union européenne aux élections locales), c’était pour maintenant. Et si Nicolas Sarkozy se reniait à ce moment-là, souci d’opposition oblige, il y avait plus que pensé pas qu’en se rasant, lui aussi, un peu avant. Si je ne rouvre pas ici ce débat, je l’évoque pour le mettre en parallèle avec l’autre débat, rouvert par Jean-François Copé en particulier, il y a un peu moins de deux semaines : la remise en cause du droit du sol français. Encore une fois, je ne pose pas la question de savoir s’il est bon ou pas de remettre en cause un héritage de la Révolution. Un sondage publié le week-end dernier a dit que sept Français sur dix étaient favorables à une réforme du droit du sol, et certainement pas pour en amplifier le principe ! Y compris chez les sympathisants de gauche, près de la moitié des sondés ont dit partager l’envie de changement. Sans préjuger des orientations que prendra ce débat, comment, en moins de deux ans, un pays passe-t-il d’une réflexion visant à une intégration des étrangers, à une autre allant clairement dans le sens opposé ? On connaît l’élément déclencheur, la crise économique, terreau fertile sur lequel pousse la recherche frénétique de boucs émissaires. L’histoire, sans remonter jusqu’à la Révolution, a montré jusqu’où ça pouvait mener, révélant comme un diagnostic, tardif, la maladie d’un pays. Droit de vote, droit du sol... Et devoir de mémoire ? Tony Verbicaro
La météo Jeudi
Samedi
8° 11° 7° 12°
Vendredi
10° 11°
Dimanche
6° 11°
Qualité de l’air
3
Jeudi 31 octobre
Vendredi 1er novembre
Samedi 2 novembre
Réforme de la PAC : 128 millions d'euros de moins pour l'agriculture régionale
Comme annoncé, la réforme de la politique agricole commune européenne (PAC) devrait entraîner une baisse annuelle de 24 % des aides directes, soit 128 millions d'euros, pour l'agriculture champardennaise. Selon la chambre régionale d'agriculture, la région « ne parviendra pas à atteindre ses objectifs de rééquilibrage en faveur de l'élevage ». La disparition de la prime à l'herbe va affecter 60 % des surfaces bénéficiaires en Champagne-Ardenne. Le modèle d'élevage dominant dans la région (polyculture et élevage en zone intermédiaire) et la taille moyenne des exploitations agricoles (115 hectares) jouent en défaveur des agriculteurs régionaux dans le cadre des nouvelles aides PAC pour la période 20152019.
Coup d’oeil sur le monde
Bob Forever
C'est ce qu'on appelle faire parler de soi, même une fois arrivée dans l'au-delà. Après avoir connu une fin des plus tragiques, succombant aux coups de son ex petit-ami lors de la dernière Saint Valentin en février dernier, Kimberley Walker, une jeune américaine de vingthuit ans, s'est faite inhumer discrètement dans un cimetière de Cincinnati, dans l'Ohio. Mais tandis qu'on pouvait penser qu'elle connaitrait le repos éternel, voici qu'une polémique rebondit autour de sa pierre tombale. Car en hommage à la demoiselle, grande fan du dessin animé Bob l'Éponge, sa famille vient de lui installer une stèle à l'effigie du personnage animé, le représentant tout sourire en tenue de militaire. D'un goût légèrement douteux, les proches de la défunte répondent aux critiques en arguant la passion indescriptible de Kimberley pour le héros du cartoon.
A vos écus !
Bonne
L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.
L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims
T él. 03 26 3 6 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens
w ww.l hebd oduve ndre di .co m
Le modèle polyculture-élevage risque de subir de plein fouet la baisse des aides.
T.V © l'Hebdo du Vendredi
Plutôt que de s'arrêter sur le prix moyen de la baguette de pain ou de la brique de lait, l'historien Patrice de Moncan et Gilles Ricour de Bourgies, le président de la Chambre Paris Île-de-France de la FNAIM (Fédération nationale de l'immobilier) ont décidé de voir plus grand. Bien plus grand même puisqu'ensemble
ils se sont intéressés au prix que pourrait valoir la ville de Paris si jamais la capitale venait à être mise aux enchères. Et la facture s'annonce salée puisque Paris est estimée à 706,9 milliards d'euros. Un prix qui regroupe les quelque 1,3 million de logements recensés par la FNAIM (525 milliards d'euros), les 16,818 millions de mètres carrés de bureaux (142 milliards) et les 84 000 boutiques recensées par l'Atelier parisien d'urbanisme (près de 40 milliards d'euros). Trop cher dites-vous ? Et encore, c'est sans compter la valeur des monuments de la Ville Lumière comme la Tour Eiffel, le Louvre ou encore l'Élysée...
Le retour du Franc
Vous le croyiez disparu à tout jamais depuis janvier 2002 mais point du tout, le Franc revient en force et plus flambant neuf que jamais ! Bon, ok, pas le Franc que l'on connaissait et utilisait en métropole, celui-ci, il faudra s'y faire pour les plus nostalgiques, a définitivement laissé sa place à l'Euro. Mais plutôt le Change Franc Pacifique (CFP), utilisé dans les trois collectivités d'outre-mer du Pacifique que sont la Polynésie Française, Wallis et Futuna et la Nouvelle Calédonie. Les billets de banque en circulation dataient pour les plus anciens de 1968, un « rafraichissement » s'imposait donc. Ainsi, à partir du
20 janvier 2014, de nouveaux billets de 500, 1 000, 5 000 et 10 000 Francs CFP seront réédités. Des billets mettant en valeur les trois territoires et dont les motifs sont dominés par la nature avec notamment des représentations d'oiseaux, de tortue ou de raie. A titre indicatif, un billet de 1 000 CFP équivaut à 8,38 euros.
Ça sent un peu trop la carotte
L'histoire se passe sur l'île de Canna, au large des côtes écossaises. L'organisme en charge de la défense et de la protection du patrimoine local, le National Trust of Scotland, se prépare à une féroce bataille contre un ennemi aux dents aiguisées. Un ennemi petit en taille mais long par ses oreilles et qui n'a cessé de voir ses troupes s'accroître depuis des années. Cet ennemi, ce vilain méchant, c'est... le lapin ! Des lapins qui vont donc prochainement passer à la casserole, accusés de mettre la petite île sens dessus dessous. Il faut dire qu'avec un petit territoire large d'à peine 10 km2 et une population de douze habitants (quand tout le monde est là), l'île compte quand même une population de 16 000 lapins. Jusque là, les riverains mangeaient beaucoup de tourtes au lapin pour enrayer le phénomène, mais la croissance du rongeur les dépasse désormais. Des milliers de spécimens vont donc être abattus dans les prochaines semaines. Paix à ton âme Bugs Bunny.
Alfa Romeo 4C Launch Edition, une voiture d'exception
Automobile
Dévoilée en mars dernier lors du prestigieux Salon de Génève, l'Alfa Romeo 4C Launch Edition est présentée pour la première fois en France au sein de la concession PWA de Reims. Ce véhicule d'exception y est ainsi exposé jusqu'au samedi 2 novembre. Un privilège rare d'autant plus rare que ce modèle ne sera produit qu'en nombre très limité : 400 exemplaires pour l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient, 500 pour l'Amérique du Nord et 100 pour le reste du monde. Marquant le retour d'Alfa Romeo dans le monde des coupés sportifs à faible poids, cette 4C Launch Edition se distingue par certaines caractéristiques exclusives : une finition en fibre de carbone ou encore le coloris de carrosserie opaque "Bianco Carrara". Monocoque intégralement réalisée en fibre de carbone avec la technologie pre-preg
dérivée de la Formule 1, utilisée uniquement sur les supercars les plus avancés, cette Alfa dispose d'un nouveau moteur tout aluminium 1750 turbo essence à injection directe de 240 chevaux. Atteignant les 100 km/h en 4,5 secondes, elle est capable de dépasser sur circuit les 250 km/h. D'ailleurs, les acheteurs de la 4C Launch Edition bénéficieront d'un privilège unique en se voyant proposer de participer à une exceptionnelle session de pilotage avec des pilotes-instructeurs professionnels afin de profiter au mieux de son potentiel. Prix de ce bijou automobile : 60 000 euros.
Julien Debant
> PWA Reims, Cité de l'Automobile, ZAC Croix-Blandin, 16, Rue Léna Bernstein à Reims. Rens. : 03 26 83 82 82.
Alfa Romeo 4C Launch Edition, une voiture d'exception à découvrir jusqu'au 2 novembre chez PWA Reims. © DR
Ouver ture nelle exception 11 Dimanche novembre h de 14h Ă 19
N°238 du 31 octobre au 7 novembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
« Un second mandat est nécessaire »
Patrick Tassin, président du Ceser
montrer, à ceux dont on parle, ce qu’on dit d’eux. Cela ajoute à notre crédibilité, et nous a permis d’associer plus d’acteurs à nos recherches. On voit bien que nous sommes écoutés. Ce qui ne veut pas dire que tout le monde est d’accord avec nous. Mais nos travaux sont attendus. Le président d’un Ceser doit jouer un rôle d’animateur. Entraîner avec lui un collectif dans toute sa diversité, lui permettre de travailler dans de bonnes conditions pour donner aux membres de l’assemblée l’envie de poursuivre. J’avais annoncé, lors des dernières élections, que je serai disponible pour deux mandats. J’ai été passionné par les travaux que nous avons menés, et par la façon dont nous avons fait évolué cette structure. Un second mandat est nécessaire pour continuer sur cette voie, pérenniser les choses, puis aller audelà.
Le mandat du Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser, assemblée régionale consultative réunissant des décideurs socioprofessionnels) se termine ce jeudi 31 octobre. Le 8 novembre, sur convocation du préfet de région, une nouvelle assemblée sera constituée. Elu président depuis 2007, Patrick Tassin renouvelle sa candidature.
uel bilan dressez-vous de ce dernier mandat et pourquoi souhaitez-vous être candidat, une seconde fois, à la présidence du Ceser ? Nous considérons le Ceser comme un outil important, tant pour la population que les élus. Un lieu d’échanges, où les organisations, qu’elles soient syndicales, patronales ou autres, travaillent ensemble, malgré leurs divergences, sur des sujets variés. Ce n’est pas toujours évident, mais c’est toujours très enrichissant. Nous sommes tous engagés pour l’intérêt général. Et les décideurs doivent pouvoir s’appuyer sur ce type de structures. Le leitmotiv de ma candidature en 2007 était le suivant : travailler davantage sur la qualité de nos actions, en termes de méthodes, de résultats. C’est ce que nous avons fait, en créant notamment un comité de suivi de nos travaux. Aujourd’hui, lorsqu’on livre un avis, on est en mesure de vérifier, les années suivantes, ce que
Q
« Nous ne sommes pas là pour dire à nos interlocuteurs ce qu’ils ont envie d’entendre »
Le 8 novembre, Patrick Tassin proposera à nouveau sa candidature pour présider le Ceser ces six prochaines années. © l'Hebdo du Vendredi
Parmi les travaux du Ceser les plus marquants ces dernières années ? Il y en a eu tellement… La formation professionnelle, l’enfouissement des déchets radioactifs, l’illettrisme, etc. Vatry, évidemment, est un sujet aussi complexe qu’enthousiasmant. On s’est vite rendu compte que cet aéroport présentait de réels atouts pour la région, et qu’il pouvait être sauvé. Le président du Conseil régional, Jean-Paul
sont devenues nos propositions, et pourquoi. Nous avons aussi planché sur des dossiers sensibles, qu’on aurait peut-être laissés de côté il y a quelques années, susceptibilités obligent. Mais nous ne sommes pas là pour dire à nos interlocuteurs ce qu’ils ont envie d’entendre. Nous portons un regard différent de celui des élus sur la société civile et économique. Autre objectif : améliorer notre visibilité pour
Bachy, a d’ailleurs engagé un certain nombre d’actions en ce sens, en suivant une bonne partie de nos préconisations. Nous venons d’adopter un rapport sur le Grand Paris. S’il poursuit son développement à l’ouest, il existe un vrai risque pour la Champagne-Ardenne. Car elle se situe dans une zone géographique appelée « diagonale du vide ». Nous avons néanmoins des cartes en main pour inverser l’ordre des choses, et notamment Vatry. Aéroports de Paris (ADP) ne prendra pas en charge Vatry comme cela, à court terme. Mais si on l’abandonne aujourd’hui, on ne pourra pas relancer son activité plus tard. L’Etat doit prendre ses responsabilités sur ce dossier.
Et parmi les sujets que vous aimeriez voir étudiés par le Ceser ? L’industrie connexe au champagne. Les grandes maisons ont tendance à se fournir à l’extérieur, alors qu’il existe en région des entreprises spécialisées. Il faut (re)créer une dynamique régionale sur cette filière. L’idée, serait d’aller vers un cluster dédié au champagne, faire travailler les entreprises ensemble, sur des aspects techniques mais aussi de recherche et d’innovation. Entre autres dossiers que je proposerai d’étudier : les niveaux de qualification des jeunes, ou encore la transposition à la Champagne-Ardenne des 34 plans de reconquête industrielle établis par l’Etat.
Propos recueillis par Sonia Legendre
OUVveEmRbrTe
le 1er no de 10h à 18h30 *
-100€
Réfrigérateur combiné
399€
-50€
*
449€
Téléviseur
299€
Dont 13 € d'éco-participation
247 L
AUTONOMIE
CAPACITÉ
18 H
101 cm
€
399
-20%
Dont 2 € d'éco-participation
LED
*
30€10
2
Pouf Silver
24€12
Dont 0,20 € d'éco-participation
2x5W
HDMI
USB
100 HZ CMI*
ÉNERGIE
A+
*voir conditions en magasin. Jeu gratuit sans obligation d’achat.
PRODUITS PRÉSENTÉS ENCOUVERTURE : 1 RÉFRIGÉRATEUR COMBINÉ BEKO CSA 29020S RÉFRIGÉRATEUR : 175 L. Dégivrage automatique, 3 clayettes verre, 4 balconnets de contre-porte. CONGÉLATEUR : 72L. 3 compartiments. Pouvoir decongélation 3,5kg/24h. L.54x H.171x P.60cm. Énergie A+ .C.E.:257kWh/an. Niveau sonore : 9dB. Design : coloris silver. Joints antibactériens. Code 499243. 2 TÉLÉVISEURLEDTHOMSON40FW3323*Taux de rafraîchissement maximum. Code517865. 3 SILVER pouf H.38,5xL.42xP.42cm. Matière structure bois massif. Garnissage en mousse. Pieds en plastique. Revêtement en polyuréthane. Code 490460. *La réduction ne s’applique pas au montant de l’éco-participation.
Du lundi au vendredi de 10h à 19h30 et le samedi de 9h30 à 19h30 sans interruption.
N°238 du 31 octobre au 7 novembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Réglementation modifiée pour la Toussaint
Cimetière nord
uelques ajustements seront apportés au fonctionnement du cimetière nord d'Epernay pour la période de la Toussaint. Le bureau sera ouvert exceptionnellement le vendredi 1er novembre, de 8 h à 18 h sans interruption, et les samedi 2 et dimanche 3 novembre, de 15 h à 17 h. Pour préserver le recueillement du public, il sera interdit de circuler en voiture dans les allées du cimetière le vendredi 1er novembre. Pour les personnes présentant une difficulté pour se déplacer à l'intérieur du cimetière, un véhicule piloté par le personnel municipal sera mis gratuitement à disposition le vendre- Le cimetière nord à Epernay. di 1er novembre, de 9 h à 11 h 30 et de 13 h 30 à 17 h. Enfin, les accès piétons par la route de Mardeuil et la place des Martyrs-de-la-Résistance seront ouverts jusqu'au lundi 4 novembre inclus.
Q
Jacques Douadi Chevalier de la Légion d'Honneur
Epinglé
e maire de Sillery et ancien conseiller régional Jacques Douadi, promotion de Pâques 2013, s'est vu remettre samedi 26 octobre la médaille de Chevalier de la Légion par l'historien rémois Patrick Demouy. La cérémonie s'est déroulée dans la demeure des Comtes de Champagne à Reims. Le tout ou presque gratin politique local était présent, et quand il n'était pas là, il était excusé. Jacques Douadi s'était déjà vu proposer l'insigne honneur il y a quelques années, mais il avait refusé, estimant que ce n'était pas encore le moment. Celui qui ne briguera pas sa succes-
L
sion à la mairie de Sillery, qu'il dirige depuis 1983, a été salué par tous, et Michel Bernard, le sous-préfet de Reims, a remercié l'élu au nom de l'Etat pour le rôle qu'il a joué comme rapporteur de la commission départementale de l'intercommunalité. En particulier dans le cadre de l'agrandissement de Reims Métropole. Jacques Douadi n'a, comme à son habitude, pas su faire court au moment de revenir sur sa vie et de remercier. Cette cérémonie était à son honneur, et tout le monde l'a excusé !
T.V
L'ancien maire d'Epernay, de 1983 à 2000, décédé le 4 mai 2011, a désormais un parc à son nom à Reims, sa ville natale. Il s'agit de l'espace vert communément appelé parc Dauphinot. La cérémonie de dénomination est prévue aujourd'hui (jeudi 31 octobre) à 11h.
Un parc Bernard Stasi à Reims
Centenaire 1914-1918 : un colloque ouvert à tous les 7 et 8 novembre
Afin de rassembler les récentes recherches portant sur les troupes coloniales pendant la Première Guerre mondiale, l’Université de Reims et son Centre d’Étude et de Recherches en Histoire Culturelle (Cerhic) organisent un colloque académique international les 7 et 8 novembre prochains à Reims. La rencontre sera résolument internationale : grâce à la présence de chercheurs venus d’Europe, d’Afrique et d’Amérique, par la réflexion engagée sur les troupes coloniales de toutes origines, et enfin par une réflexion sur tous les fronts du monde où elles furent engagées. La situation des troupes coloniales sur les champs de bataille (France naturellement, mais aussi Afrique ou Proche-Orient), mais aussi dans les camps de prisonniers en Allemagne, sans oublier le vaste sujet de l’occupation de la Rhénanie au lendemain de la guerre - la « Honte noire » stigmatisée par les nationalistes allemands d’extrême-droite, ni omettre toutes les questions mémorielles aux forts enjeux civiques. Tous les sujets seront donc abordés. Jeudi 7 et vendredi 8 novembre au Centre des congrès, 12, boulevard du Général Leclerc à Reims. Entrée libre.
Une star de la NASA à l’Université de Reims ChampagneArdenne Le professeur Robert West, chercheur de réputation internationale à la NASA, est invité par le CNRS pendant un mois pour travailler avec le groupe de planétologie du GSMA, laboratoire commun à l’URCA et au CNRS dirigé par le professeur Georges Durry, qui étudie entre autres la physico-chimie des atmosphères planétaires. Robert West donnera une conférence sur le campus Sciences de Reims mi-novembre.
Le montage des échafaudages, qui débute, marque le début de la dernière phase de restauration de la façade occidentale de la cathédrale de Reims. La restauration de l’étage de la rose vient en effet achever l’intervention menée, depuis une trentaine d’années, sur cette façade, par le ministère de la Culture et de la Communication. Cette restauration concerne l’une des parties de la façade qui, avec le portail Nord, a le plus souffert de l’incendie du 19 septembre 1914. Elle se déroulera de fin 2013 à 2016, en deux phases d’une durée estimée à 18 mois chacune.
Nouvel échaffaudage devant la cathédrale
La crémation, un marché en pleine mutation
Obsèques
Ce samedi, à l’occasion de la fête des Défunts et pour marquer son 20e anniversaire, le Centre funéraire régional, situé à Châlons, organise une journée portes ouvertes. Zoom sur un marché qui évolue, aussi bien dans les mœurs que chez les professionnels.
a crémation, une pratique ancrée dans les mœurs ? C’est résolument le cas au Japon par exemple, où elle concerne plus de 90 % des rites funéraires, situation démographique et traditions religieuses obligent. Rien de comparable avec l’Hexagone qui, à en juger les courbes nationales, a tout de même fait du chemin en la matière. Aujourd’hui, un Français sur trois opte pour ce mode d’obsèques. La ChampagneArdenne n’échappe pas à cette tendance, même si elle se situe légèrement en deçà de la moyenne. Elle a d’ailleurs, ces dernières années, considérablement adapté les structures dédiées à l’incinération. « Cet acte est autorisé en France depuis 1887, rappelle Martine Charpentier, présidente de l’association crématiste Marne-Ardennes, également engagée au sein de la Fédération française et de l’Union crématiste européenne. Mais à l’époque, il ne représentait que 3 % des cas, et il était très difficile d’en parler. Dès 1990, nous avons milité pour mettre à disposition
L
Possibilité de rendre hommage aux défunts avant la crémation
des familles au moins un crématorium par département. Afin de leur éviter des déplacements, surtout en conditions de deuil. Avant cela, les Champardennais devaient se rendre aux crématoriums de Paris ou d’Amiens. » Désormais, il en existe un dans l’Aube (Rosières-près-Troyes), un dans les Ardennes (Prix-lès-Mézières) et deux dans la Marne : au funérarium de Reims, quartier de la Neuvillette, et au centre régional funéraire de Châlons, seul établissement public de la région. « Au total, nous dénombrons aujourd’hui plus de 2 500 crémations sur l’ensemble de la Marne. C’est un phénomène très ancré dans les grandes villes. Nous sommes un territoire plutôt rural, atta-
L'entrée du pôle est marquée par une sculpture signée Jacques Victor André. © l'Hebdo du Vendredi
ché à la terre et aux valeurs du cimetière. » Bien que les nouvelles générations délaissent de plus en plus ces traditionnels lieux de mémoire. Mais c’est un fait : la crémation offre des avantages en termes de place et d’entretien. « Les cendres peuvent être dispersées en pleine nature ou dans les jardins du souvenir, placées dans des columbariums ou dans des cavurnes, de petites sépultures permettant tout de même d’avoir un lieu matériel de recueillement. » Le cérémonial accompagnant la crémation s’est lui aussi largement développé. Trop souvent, faute d’être suffisamment informées, les familles ne prévoient pas forcément d’hommage aux défunts avant la crémation. Mais c’est possible. Même si ce laps de temps est plus court que pour des funérailles traditionnelles (un quart d’heure en moyenne), elles peuvent tout à fait prononcer quelques mots, lire un texte, diffuser une musique, fleurir le cercueil, etc. « Et comme pour une inhumation, ces temps d’adieux, qu’ils soient civils ou religieux, se préparent en amont. Ils sont très importants, essentiels, même. Les entreprises funéraires, interlocuteurs principaux des personnes ayant perdu un être cher, doivent les en informer. » Ne
La loi du 19 décembre 2008, relative à la législation funéraire, interdit formellement le partage des cendres de nos défunts entre différents lieux. Elles peuvent toutefois être dispersées dans un autre endroit que ceux déjà prévus à cet effet, si telle est la volonté de l’être disparu ou de sa famille. « Seule obligation : les familles devront déclarer cet emplacement à la mairie du lieu de naissance du défunt », précise Martine Charpentier. De même, il est illégal de conserver des cendres chez soi. « Ce qui est une bonne chose, car cette pratique donnait matière aux détracteurs et entraînait parfois un manque de respect. On assistait à une commercialisation à outrance d’objets marketing en tout genre (urnes à la mode, objets de déco ou bijoux composés de cendres, etc.). »
Ce que dit la loi
pas hésiter non plus, donc, à contacter le crématorium concerné pour organiser au mieux ce moment. « A Châlons comme à Reims, nous pouvons accueillir une centaine de personnes pour les cérémonies. Ainsi que toutes les religions tolérant ou acceptant la crémation (catholiques, protestants, bouddhistes, etc.). Les salles de cérémonie peuvent également être aménagées et accessoirisées en fonction. Contrairement à d’autres régions, les prêtres ne se déplacent pas aux crématoriums pour officier, mais confient cela aux diacres. »
La mort aussi a un prix
Inévitablement, l’évolution de cette pratique s’est accompagnée de celle des prix. Et tandis qu’en Belgique, le concept low-cost s’est emparé du marché funéraire, la ChampagneArdenne figure parmi les régions les plus onéreuses de France pour la crémation. Avec une montée en puissance des contrats obsèques, pouvant coûter du simple au quintuple, selon les options choisies. « Les gens se tournent de plus en plus vers ce genre de contrats pour s’assurer du respect de leurs dernières volontés. Difficile de comparer les prix pratiqués par les entreprises habilitées tant ils sont variables. Mais on observe toutefois la tendance suivante : les professionnels souhaitent harmoniser les tarifs des inhumations et des crémations. Pour ne favoriser ni l’une ni l’autre. Et pour que les gens choisissent la crémation par conviction, non par souci d’économies. Les maires des communes, eux, fixent les prix des emplacements cinéraires et des taxes de cré-
mation. Celle-ci s’élève à environ 450 euros à Châlons, contre 410 à Reims et 560 à Troyes. » Ce à quoi il conviendra d’ajouter le prix de la dispersion des cendres, du cercueil de crémation (environ 250 euros il y a une vingtaine d’années et au minimum 400 euros aujourd’hui), et de la concession. « La crémation reste moins chère à ce jour (entre
La société évolue,
Il n'y a plus une, mais deux manières de dire au revoir à un proche. A l'inhumation s'est ajoutée la crémation et avec elle, de nouvelles habitudes et de nouveaux paramètres à prendre en compte.
eaucoup l'ignorent mais les six cimetières du bassin rémois (cimetières de l'Est, du Sud, du Nord, de Laon, de l'Ouest et la Neuvillette) ne comportent désormais plus seulement des concessions « traditionnelles » (d'un mètre sur deux, utilisées lors des inhumations) mais aussi des caveaux plus petits (des cavurnes, d'un mètre sur un), prévus pour renfermer l'urne des cendres des défunts après la crémation et permettant à la famille de venir se recueillir sur la tombe du proche perdu. De même, aujourd'hui, chaque cimetière dispose de vasques, permettant la dispersion des cendres. « Les cimetières actuels se sont adaptés à l'évolution des pratiques concernant la fin de vie ; c'est pourquoi de nouvelles installations sont apparues ces dernières années », souligne Joël Dangléant,
B
Le centre funéraire régional, depuis 1993
N°238 du 31 octobre au 7 novembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Fondée en 1977, la Fédération française de crémation rassemble à ce jour environ 150 associations en France, et 70 000 adhérents. L’association crématiste Marne-Ardennes en compte 600. Son rôle : apporter une aide, un soutien et un conseil aux familles endeuillées, comme à celles qui souhaitent simplement se renseigner, pour mieux se préparer. « Les gens ne veulent pas forcément penser à la mort, observe Martine Charpentier, la présidente. Mais elle nous concerne tous. Et en parler ne fait pas mourir ! Peu sont au courant de notre existence. Nous sommes aussi là pour lutter contre les idées reçues, répondre à toutes les questions qui pourraient se poser, qu’elles soient techniques, morales et législatives. » Parmi les chevaux de bataille de l’association : le respect, à la lettre, des dernières volontés des défunts. « C’est primordial, à notre sens. Qu’il s’agisse d’une inhumation, d’un don d’organes, d’une crémation. Nous conseillons à ceux qui le souhaitent de remplir et conserver dans leur livret de famille un document certifiant leurs choix (testaments crématistes, cartes de donneurs, etc.). Et surtout, d’en parler. » Côté commerce, malheureusement, l’association reçoit parfois des familles victimes de tarifs exorbitants. « Il n’est pas normal de mettre 900 euros dans un cercueil de crémation ! Heureusement, tous les professionnels ne profitent pas de l’émotion des gens pour faire leur chiffre, mais on s’y heurte parfois. Là encore, nous conseillons aux familles de faire appel à une personne extérieure, objective, pour les épauler dans leurs démarches. Une chose est sûre, il est plus simple de vivre cette période difficile en y étant préparé, et en sachant où l’on va. D’où l’importance d’y réfléchir bien en amont. »
En parler ne fait pas mourir !
3 000 et 4 000 euros tout compris en région) que l’inhumation (dans les 7 000 euros, sans compter la sépulture). Mais elle tend à rattraper son retard et évolue d’environ 10 % par an. » Et demain, les générations futures auront-elles autant d’argent à consacrer à leur budget obsèques ?
Sonia Legendre
la fin de vie aussi
chef du service État Civil et Cimetières à la Ville de Reims. « Parmi ces grands changements, la possibilité donc de déposer une urne dans un cavurne pour chaque nécropole de la ville, mais aussi l'installation d'espaces de dispersion (sauf au cimetière de l'Est), que l'on appelle des jardins du souvenir. » Ces derniers, des espaces généralement gazonnés et pourvus de végétations, viennent en alternative aux vasques présentes dans les cimetières historiques de la ville. Le nombre de crémations grandit (+1,5% en moyenne chaque année), celles-ci représentant environ 30% des obsèques actuelles en France. « Reims se situe dans la moyenne nationale, ce qui n'est pas le cas partout. En Alsace par exemple, on peut compter jusqu'à 70-75% de crémations, poursuit Joël Dangléant. Sur Reims en 2012, on est à un peu moins de 2 000 crémations par an (sachant qu'il n'y a pas que des Rémois qui se font incinérer dans la ville), et 888 inhumations exactement. Après, on a compté 32 dépôts d'urnes dans le colombarium du cimetière de la Neuvillette (lieu où sont déposées les urnes cinéraires, dans des niches), 147 dans des concessions classiques et 78 dans des cavurnes. On a également dénombré 319 dispersions de
> Permanences mensuelles de l’association
crématiste Marne-Ardennes : chaque premier mardi du mois de 15 h à 17 h à Châlons (Complexe Gérard Philippe, avenue du général Sarrail) – Chaque deuxième jeudi du mois de 14 h à 16 h à Reims (Maison des associations, rue du Barbâtre).
xxxxxxxxxxxxxxx
onstruit il y a vingt ans, le centre funéraire régional, situé à Châlons, a connu une évolution fulgurante de son activité. « Lors de son ouverture, en 1993, il accueillait 200 crémations par an. Contre environ 1 700 en 1998, cinq ans plus tard. Epoque à laquelle nous l’avons d’ailleurs doté d’un second four, pour répondre à la demande croissante des familles. » Sur place, tout est pensé pour accueillir au mieux les personnes ayant perdu un être cher. Des salons et des chambres funéraires pour se recueillir, un jardin du souvenir s’étendant sur plus de trois hectares, un espace cinéraire dédié aux cavurnes et columbariums, etc. « Les familles peuvent venir veiller leurs proches ou se recueillir à tout moment, de jour comme de nuit. Certaines, même, après une crémation à
C
Reims, rapportent leurs urnes ici. » Ce samedi, une journée d’information sur la crémation permettra de renseigner le plus grand nombre sur cette pratique, le contexte difficile du deuil en moins. L’occasion également d’inaugurer un puits du souvenir, tout juste sorti de terre.
Sonia Legendre
> Portes ouvertes du Centre funéraire régional
– Samedi 2 novembre de 10 h à 17 h – Chemin de Saint-Thiébaut à Châlons-en-Champagne (accès par la route de Marson) – Exposition, visites du site, échanges et informations, conférences – Contact : Martine Charpentier Présidente de l’association crématiste MarneArdennes – 03 26 68 11 29 ou martine-charpentier51@orange.fr.
Penser aux autres religions
L'espace de dispersion du cimetière de Laon ; au fond, la vasque pour y déposer les cendres. © l'Hebdo du Vendredi
cendres et 42 scellements d'urnes sur des tombes existantes. » Avec ses quatorze hectares de surfaces, ses cantons entiers de cavurnes et ses trois jardins du souvenir, le cimetière de la Neuvillette, l'un des plus grands cimetières
paysagers d'Europe, s'adapte à l'essor croissant des crémations. Un espace devenu indispensable puisque c'est aujourd'hui une réalité : l'enterrement a changé.
Aymeric Henniaux
Dans les différents cimetières de Reims, et notamment à celui de la Neuvillette, des cantons sont réservés aux défunts musulmans ou israëlites. « Bien qu'ils soient enterrés tout comme les chrétiens, il y a néanmoins des spécificités à prendre en compte, comme le fait que les musulmans doivent, par exemple, être mis en terre le visage tourné vers La Mecque », souligne Stéphane Joly, adjoint à la maire de Reims en charge notamment des affaires funéraires. L'élu met en outre en avant une « modification sociologique : avant, les anciens préféraient être enterrés au pays. Maintenant, les « plus jeunes » choisissent souvent de rester sur place, afin que leurs proches puissent venir se recueillir plus facilement. L'important en tout cas pour nous, c'est que chaque famille puisse être accueillie comme il se doit, dans les meilleures conditions. »
N°238 du 31 octobre au 7 novembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
La construction du Marnois suit son cap
Association des Bateliers de la Marne
L'ossature de la réplique d'un bateau Marnois, du XVIIIe siècle, vient de s'achever. Depuis deux ans des passionnés réalisent dans une scierie d'IgnyComblizy une réplique de ce coche d'eau qui fut construit à plusieurs centaines d'exemplaires à Saint-Dizier. Il servira de musée flottant près d'Epernay.
l confectionne les plans du Marnois sur son ordinateur. Mais il scie, cloue, colle, ajuste aussi. Yves Gaillard, le président fondateur de l’association des Bateliers de la Marne avance tranquillement mais sûrement. A Igny-Comblizy, entre Epernay et Dormans, la réplique du coche d’eau du XVIIIe siècle commence à prendre forme. Elle devrait naviguer dès 2015 sur la rivière Marne. Ancien chef d’entreprise, Yves Gaillard s’est entouré d’une équipe d’experts pour construire cette réplique d’une longueur de 18 mètres en chêne et matériaux d’origine
I
Champagne-Ardenne. Tout le monde travaille bénévolement à sa construction dont un charpentier de la marine en retraite, spécialiste des vieux gréements. « L’association nous permet de collecter quelques fonds pour acheter du matériel. Et notre projet est soutenu par plusieurs élus », commente Yves Gaillard, qui vit dans le berceau du champagne. « Nous avons fixé notre budget de construction à 100 000 euros », précise-t-il. C’est une somme ! Mais dans cette aventure l’huile de coude et la matière grise sont plus importantes que les billets de 500 euros. « Nous travaillons toute l’année à la construction du bateau. Même lorsqu’il neige. »
Des conférences et des expositions sur le bateau
Les débits, le dégauchissage, le rabotage, l’assemblage des couples se font à la scierie d’Igny-Comblizy où le maître des lieux, M. Buisson, et son personnel, apportent leur savoirfaire. « Nous venons de terminer l’ossature du bateau. Il servira de vitrine pour faire connaître la rivière Marne
Le chantier du Marnois, à Igny-Comblizy. © l'Hebdo du Vendredi
et son patrimoine. Il faut savoir que les bateaux de type Marnois ont joué un rôle prépondérant dans le développement de notre région. Le nôtre servira à proposer des conférences, des expositions, à faire des promenades. Mais aussi à devenir un étendard. L’association souhaite que la rivière Marne devienne la première de France à Haute Qualité Environnementale. » Cela suppose la suppression des décharges sur les rives, l’aménage-
ment des berges et des chemins et l’amélioration de la signalétique. « Il n’y a pas que le champagne en Champagne. Notre rivière est une richesse qu’il faut préserver. Et un atout touristique considérable », lance Yves Gaillard. Le président de l’association des Bateliers de la Marne est un homme de conviction. Il se rend dans d’autres régions françaises pour découvrir ce qui s’y passe. « Le long de la Loire les gens font un travail de préserva-
tion du patrimoine et des animations exceptionnelles. À Orléans par exemple, où les fêtes autour de vieux bateaux restaurés attirent des milliers de personnes. » L’association compte une cinquantaine de membres. Des adhérents de toute la France qui souhaitent faire revivre le Marnois, dont la construction était réalisée à plusieurs centaines d’exemplaire à Saint-Dizier au XVIIIe siècle. « Les plus grands mesuraient 40 mètres. Et pouvaient transporter beaucoup de marchandises. » La construction du Marnois participe déjà à l’attractivité du territoire. De nombreux visiteurs sont accueillis, à Igny-Comblizy, et des initiatives sont envisagées, avec certaines communes jumelles, pour faire connaître le patrimoine fluvial de la Marne. « Nous avons encore besoin d'argent pour finir les travaux. Mais l’association n’aura plus besoin de soutien financier dès l’achèvement du bateau », souligne Yves Gaillard qui souhaite faire classer le Marnois du XVIIIe au patrimoine national.
Jean Batilliet
> Pour plus de renseignements:
y.gaillard@sfr.fr et 03 26 59 41 95.
N°238 du 31 octobre au 7 novembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Les indicateurs de l’emploi
La catastrophique période septembre 2012 - septembre 2013
Chômage - Région
e Ministère du Travail et de l’Emploi a publié en fin de semaine dernière les chiffres du chômage pour le mois de septembre 2013. Et en raison du fameux bug de SFR, l’opérateur de Pôle emploi, qui avait « oublié » de relancer des demandeurs d’emploi en août afin qu’ils réactualisent leur situation, le chômage avait sérieusement chûté en août, au niveau national. Et fort logiquement - le gouvernement a pris les devants la semaine dernière - il y a eu un deuxième effet du bug sur les chiffres de septembre. Michel Sapin, le ministre concerné, l’a expliqué partout : il faut regarder août et septembre ensemble, et pas séparément, et il faut surtout regarder la courbe du chômage sur plusieurs mois. L’enjeu étant toujours de faire correspondre les chiffres à la promesse présidentielle : inverser la courbe du chômage. Alors on aura entendu les gouvernants rassurer la population en évoquant, si ce n’est encore une inversion, au moins une décélération de la hausse du nombre de demandeurs d’emplois, en regardant les éléments avec un peu de hauteur. En Champagne-Ardenne, région pas comme les autres, quand août baissait de façon spectaculaire, et donc erronée, partout, ici, ça n’était pas le cas,
L
bien au contraire (+ 5 400 demandeurs d’emploi). En revanche, d’août à septembre 2013, la région enregistre une baisse de 2 600 chômeurs. Si, en respectant les consignes gouvernementales, on regarde les deux mois ensemble, la hausse est tout de même de 2 800. Sur douze mois, de septembre 2012 à septembre 2013, la Champagne-Ardenne voit son nombre de chômeurs augmenter de 16,4 %, de 60 900 à 70 900. Si le chômage s’est envolé partout en Champagne-Ardenne au cours de l’année écoulée, les bassins d’emploi ne sont pas tous logés à la même enseigne. Est-ce parce qu’on pourra difficilement faire pire, mais l’arrondissement de Charleville-Mézières et le bassin de ChaumontLangres, en Haute-Marne, « contiennent » la hausse, avec respectivement + 6,2 et + 7,8 points. Ailleurs, l’année écoulée est de catastrophique à dramatique : + 16,4 % sur Châlons-enChampagne, + 20,1 et + 21,4 % à Reims et Troyes, + 45,5 % de chômeurs de catégorie A en plus sur le bassin d’Epernay.
> source : Dares (Direction de l'animation de
T.V
la recherche, des études et des statistiques) Ministère du Travail
N°238 du 31 octobre au 7 novembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
La Marne en pastels primée
Concours photo - Parc naturel régional de la Montagne de Reims
C
temps dans une coopérative de champagne, elle s’est, à côté, installée à son compte pour proposer, sous le nom Clic & Plume, des prestations en communication : photos, rédactionnels, community management, création de sites internet... « Faire seulement des photos, et en vivre, je n’y croyais pas trop. Mais en intégrant la photo dans une logique de communication, pourquoi pas. » Mais l’essence reste sa photographie, qu’elle qualifie de « naturelle, avec des paysages les plus vierges possibles... Le lien avec la nature n’est jamais loin. Pour des portraits, je n’aime pas trop faire poser les gens, je préfère les prendre sur le vif. » > clic-et-plume.com
epuis la signature de l’accord Défi Formation en 2010, ERDF développe son réseau de centres de formation aux quatre coins de l’Hexagone, sous la bannière « Académie des métiers ». Des sites dédiés tant aux nouvelles recrues du groupe qu’aux agents déjà en postes. Et pour implanter la première antenne de la région Est, le distributeur public d’électricité a choisi Châlons-en-Champagne. « Un site pratique, situé au centre de la Champagne-Ardenne, avec des possibilités d’aménagements futurs, notait Carmen MunozLes agents d’ERDF peuvent désormais se former à Châlons, dans la preDormoy, directrice régionale, lors mière Académie des métiers de la région Est. © l'Hebdo du Vendredi de l’inauguration. Il accueillera 90 nouveaux agents d’ici la fin de l’année, et peut en former 400 sur une année pleine. Auxquels s’ajoute un potentiel de 600 agents déjà recrutés, qui pourront y suivre des remises à niveau. » Au-delà du renouvellement des équipes – le groupe a embauché une vingtaine de CDI et 40 apprentis en 2013, et prévoit entre 20 et 25 recrutements l’an prochain – ERDF mise sur leur formation aux métiers de demain et aux nouvelles technologies. A commencer par les compteurs communicants Linky, made in ERDF, qui remplaceront toutes les installations traditionnelles à l’horizon 2025. Pas moins de 700 m2 de terrain et d’ateliers techniques ont été spécialement aménagés pour accueillir cette académie. Une réflexion est en cours pour y former également, via une habilitation, les prestataires extérieurs amenés à intervenir sur les réseaux électriques d’ERDF.
D
La Marne en pastels, la photo primée par le Parc naturel régional de la Montagne de Reims. © Clic & Plume
arine Charlier, 31 ans, prestataire individuelle en communication, avait envoyé trois clichés pour participer au récent concours du Parc naturel régional de la Montagne de Reims qui avait pour thème « Habiter le Parc naturel ». Et deux des photos de la résidante de Damery ont été primées ! Dont le premier prix, pour La Marne en pastels, photo justement prise dans son village. Après une formation dans l’environnement et avoir accumulé des « boulots précaires », la jeune femme inspirée par l’image a naturellement touché à la communication. Partie travailler un peu partout en France, au gré des offres d’emploi, elle a décidé de revenir dans sa région d’origine, autour d’Epernay, qu’elle considère comme « un eldorado » par ces temps de crise. Salariée à mi-
ErDF, branchée nouveaux métiers
Inauguration – Centre de formation
T.V
Louis Gallois dans la Marne pour la relance de l'industrie
Sonia Legendre
Pôle de formation des industries technologiques
e Commissaire général à l'investissement était de passage à Reims vendredi dernier. Raison de sa visite : l'inauguration en grande pompe du Pôle de Formation des Industries Technologiques, dont il était l'invité d'honneur. La vocation première de cette nouvelle structure est de former des professionnels aux métiers de l'industrie, accompagner les entreprises locales et en attirer de Louis Gallois, aux côté de René-Paul Savary et Jean-Paul Bachy. © nouvelles sur le territoire. Situé l'Hebdo du Vendredi rue Max Holste dans le parc technologique de la ville, zone Farman, le nouveau pôle s'étend sur quelque 10 000 m2 sur lesquels travaillent 200 salariés. Débutés en novembre 2011 et achevés cet été, les travaux de ce nouveau bâtiment, se voulant le fleuron de la formation industrielle champardennaise, représentent un investissement de quinze millions d'euros.
L
EN BREF
Brevets, marques, modèles et dessins, etc. Comment défendre et protéger sa boîte aujourd’hui ? Pour sensibiliser les entrepreneurs aux problématiques de l’innovation et de la protection industrielle, la CCI Champagne-Ardenne et l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi) co-organisent une conférence-débat le mardi 12 novembre à partir de 14 h, à la CCI Reims-Epernay (5, rue des Marmouzets à Reims). L’occasion également de remettre les trophées Inpi de l’innovation 2013. Inscriptions obligatoires auprès de Charline Clerget, au 03 26 69 02 53 ou charline.clerget@champagne-ardenne.cci.fr.`
L’innovation en question
En novembre, les CCI misent sur la performance et le développement durable
Les CCI et leurs partenaires font de novembre le mois de la performance et du développement durable. Supply chain, construction durable, origine des produits, écoconception, déchets, sécurité, etc. Au programme : une vingtaine de conférences et de rencontres entre experts et entrepreneurs, aux quatre coins de la région et jusqu’à la fin du mois. Renseignements et réservations 03 26 69 33 69 ou par mail à developpement@champagne-ardenne.cci.fr. Plus d’infos sur www.champagne-ardenne.cci.fr.
N°238 du 31 octobre au 7 novembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Les Phénix dans la tourmente
Hockey (D1, 8e j.) : Reims - Cholet
Confronté à des difficultés sportives et financières, le Reims Champagne Hockey doit maintenant faire face à l'indisponibilité indéterminée de la patinoire Bocquaine. Et sans son outil de travail, c'est l'existence même du club qui est menacée.
'est sans doute la semaine la plus difficile que vient de vivre le Reims Champagne Hockey. Confronté à des résultats sportifs décevants - seulement 9e du championnat de D1 - le club rémois vient d'une part d'être rattrapé par ses déboires financiers et d'autre part, de perdre pour longtemps sa patinoire. Deux joueurs coupés pour faire des économies Annoncés dans nos colonnes dès le vendredi 25 octobre, les départs de Jimi Palanto et Edmunds Kniksts, deux joueurs majeurs de l'équipe première, ont été actés lundi par le président du club, Benoît Vrielynck. Endetté à hauteur d'environ 150 000 euros, remboursables en 3 ans, le RCH est en effet obligé d'afficher un bilan positif de 42 000 euros en fin de saison. Pour ce faire, les dirigeants comptaient notamment sur l'acceptation de plusieurs contrats aidés qui
C
Benoît Vrielynck, président des Phénix, souhaite la construction d'une patinoire temporaire. © l'Hebdo du Vendredi
leur ont été finalement refusés. Deux gros salaires sont donc partis, tandis que l'ensemble de l'équipe première et salariés du club ont accepté des sacrifices financiers. « Tout le club a fait des efforts supplémentaires pour que d'autres puisses rester » a précisé Benoît Vrielynck. Mais en perdant deux joueurs, les Phénix sont aussi obligés de revoir leur objectif initial à la baisse. Alors qu'une participation en play-offs était visée, le maintien de l'équipe fanion en D1, des U 18 et U 22 en championnat national com-
blerait maintenant les dirigeants rémois. « On a détruit une équipe car c'était nécessaire pour que le groupe survive. Mais l'argent ne fait pas tout », veut positiver le président du RCH. Sans Bocquaine, les recettes vont diminuer Effectivement, le maintien de ses équipes phares serait déjà une réussite surtout depuis l'annonce de la fermeture du complexe Nautilud pour des raisons de sécurité (A lire en page 7). Et sans Bocquaine, c'est le plan
d'apurement de la dette du RCH qui est aujourd'hui en jeu et donc l'existence même du club . « Si on nous abandonne maintenant c'est une mort annoncée », assure Benoît Vrielynck. Dans l'immédiat, les Phénix sont invités à aller jouer leur match officiel à la Cité des glaces de Châlonsen-Champagne ou bien à la patinoire Barot, sans frais, mais qui ne peut pas accueillir de public. Deux solutions qui ne sont pas satisfaisantes pour les dirigeants. « Sans notre outil de travail, le budget du club va être impacté, indique Guillaume Michault, trésorier du club. L'impact d'une délocalisation va nous faire perdre des recettes de billetterie et, à moyen terme, de la visibilité et donc des sponsors. Tous les chiffres plaident pour le maintien des matches à Reims. » La solution : une patinoire provisoire Pour continuer à jouer ses rencontres officielles dans la Cité des sacres, le RCH suggère donc la construction d'une patinoire provisoire. « A Epinal, lors de la construction de la nouvelle patinoire, la municipalité a réalisé en moins de trois mois un équipement provisoire capable d’accueillir 1 000 spectateurs pour un investissement de 650 000 euros », indique le président des Phénix, pour qui cette solution est « le seul projet
raisonnable pour éviter la mort de son club et des autres utilisateurs** de Bocquaine ». Selon les dirigeants du RCH, ce coût pourrait être minoré en utilisant le matériel existant, comme les balustrades de protection, et en choisissant un site d'implantation tel que le Parc des Expositions. La décision finale reviendra évidemment à la Ville de Reims, en fonction de la durée d'indisponibilité de Nautilud. Mais, si comme à Epinal il s’avère que la construction d'un tout nouveau complexe piscine-patinoire est nécessaire, alors cette idée de patinoire temporaire pourrait être la meilleure solution.
> Reims - Cholet, vendredi 31 octobre à 20h à la patinoire Barot à huis clos.
Julien Debant
* Le 12 octobre 2009, le maire d'Épinal Michel Heinrich prend la décision de fermer la patinoire suite à un diagnostic qui a révélé l'état désastreux de la charpente. Face au vieillissement très avancé de la patinoire, il est décidé de la démolir et d'en construire une nouvelle sur le même site. ** Club de Patinage Artistique de Reims, Reims ACRAP patinage et Reims patinage de Vitesse
Le match le plus important Le CCRB perd des balles et perd la tête de la semaine A Basket (Pro B, 10e j.) Poitiers - Châlons-Reims
Foot (L1, 12e j.) Reims - Bastia
n lice, mercredi soir, contre Monaco dans le cadre des 16es de finale de la Coupe de la Ligue, le Stade de Reims retrouve Auguste Delaune, samedi soir, à l'occasion de la venue du Sporting Club de Bastia (10e à égalité avec Reims). Et entre ces deux rencontres, le coeur d'Hubert Fournier ne balance pas. L'entraîneur rémois le répète, « je Avec trois rencontres en huit jours, Hubert possède l'effectif pour jouer Fournier profite que l'infirmerie soit presque vide toutes les rencontres avec la pour faire tourner. © l'Hebdo du Vendredi même intensité ». Pour disputer toutes les compétitions à fond, pas de potion magique, juste l'obligation de faire tourner l'effectif. Une nécessité surtout après un match gagné à Marseille (3-2) sans avoir eu la possibilité de gérer. « On a laissé des plumes au Vélodrome, acquiesce Hubert Fournier, mais c'est aussi l'occasion de donner une chance de s'exprimer à ceux qui n'en ont guère eu l'occasion depuis le début de la saison. C'est à eux de saisir cette opportunité ». Et avec seulement deux joueurs à l'infirmerie actuellement (Conte et Diego), certains doivent se sentir particulièrement frustrés. « J'ai conscience que beaucoup piaffent d'impatience. Mais vous savez, quand on ouvre une porte, il faut savoir en profiter. Peut-être que certains ressentiront de la pression mais c'est le haut-niveau qui veut ça. C'est la Ligue 1. Et ceux qui ne sont pas capable de supporter cette pression et de saisir leur chance devront revoir leurs ambitions ». Si l'entraîneur des Rouge et Blanc met lui-même la pression sur ses joueurs, c'est qu'il ne se trompe pas d'objectif. En effet, après avoir ramené les trois points de Marseille, un échec à domicile face à Bastia ne serait pas compris par les supporters. Contre une équipe qui joue sur le papier le même championnat que le Stade de Reims, un autre résultat qu'une victoire effacerait donc la belle performance marseillaise et serait vécu comme un retour en arrière.
E
> Reims - Bastia, samedi 2 novembre à 20h au Stade Auguste Delaune.
J. D
près des échecs à Saint-Quentin (82-96) et en coupe à Kaysersberg (73-77), et donc le dernier à Fos-sur-Mer (63-67), lundi soir, la très facile victoire contre SaintVallier (88-52) apparait plus que jamais comme un simple sursaut d’orgueil largement facilité par l'extrême faiblesse ce soir-là de l'adversaire. A Marseille, où Fos s'était délocalisé, ChâlonsReims a donc affiché ses travers habituels : une adresse aux lancers-francs suspecte (13 sur 21, 61%) et des pertes de balles à la pelle (26). Oui, les Marnais, premiers prétendants à l'accession en Pro A, sont pour l'instant les champions au classement des balles perdues : 17,8 en moyenne par match ! C'est beaucoup trop pour une équipe composée de joueurs expérimentés et surtout pour espérer remporter les matches les plus disputés. Contre Fossur-Mer, les 40% d'adresse à trois points (10 sur 25) n'auront donc pas suffi à battre une formation certes courageuse et solidaire, mais sans génie. L'absence de John Turek (15 pts et 9,5 rbs) a un impact évident dans les mauvais résultats actuels du CCRB. Son remplaçant Maxime Zianveni (6,6 pts et 2,8 rbds) a en effet bien du mal à la compenser. Mais ce n'est pas le seul facteur. Les cracks annoncés, le meneur international bosniaque Muhamed Pasalic et le pivot US Ron Slay, sont loin de donner
A l'image de Passelic (6 balles perdues lors de la défaite à Fos), Châlons-Reims est l'équipe de Pro B qui perd le plus de ballons. © l'Hebdo du Vendredi
leur pleine mesure. Le premier tarde à devenir le vrai patron dont l'équipe a besoin, tandis que le second, MVP potentiel de la division sur le papier, reste sur trois sorties indignes de son talent (3 d'évaluation moyenne lors des trois derniers matches de championnat). Sans ces joueurs étrangers à leur meilleur niveau, et malgré les bonnes performances de ses leaders français (Morandais, Meels et Giffa), ChâlonsReims aura bien des difficultés à viser plus haut que la 3e place occupée actuellement (Boulogne et Fos partagent la 1ère place). A Nikola Antic de trouver les mots et les solutions pour remettre son collectif à l'endroit en
attendant le retour espéré de Turek d'ici une quinzaine de jours. Samedi soir, Antic et ses hommes auront d'ailleurs une belle occasion de se rattraper sur le parquet de Poitiers (11e), une formation qui reste sur trois défaites consécutives. > Poitiers - Châlons-Reims, samedi 2 novembre à 20h à la salle Saint-Eloi, Poitiers. Prochain match à domicile (11e j.), Châlons-Reims - Le Portel, vendredi 8 novembre à 20h au Palais des Sports Pierre de Coubertin, Châlons en champagne.
J.D
N°238 du 31 octobre au 7 novembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
magazine
Un festival, dix jours, cent films
Festival - MJCI d'Aÿ
Du 6 au 15 novembre prochain, la première édition de Courts en Champagne mettra l’ensemble du court métrage à l’honneur. Tout au long du festival, une sélection de films sera ainsi diffusée afin de dévoiler au public toute l’étendue du genre. Au total, une centaine de films d’animation, fictions, courts métrage jeune public ou encore inclassables seront présentés au cours de dix-sept projections publiques, et autant de projections scolaires, toutes animées par des intervenants ou certains réalisateurs. « Suite à l’appel à film lancé il y a quelques mois, nous avons reçu près de 450 films. Tous ont été soumis à un comité de sélection qui, afin de constituer les différents programmes du festival, à savoir compétition officielle, séances scolaires, tout public, projections hors compétition et projections à thème, en a retenu une centaine », indique Laurent Scheffer, directeur de la MJCI. Point d’orgue du festival, la compétition officielle soumettra dix films à un jury professionnel. A l’issue de celle-ci, les vainqueurs se verront décerner quatre prix, chacun doté de 500 euros : le Grand prix du Festival, le Prix du Jury, le Prix du public et enfin, le Prix du Jury Jeune, récompensant quant à lui l’un des 100 films présentés. Dédié à ce genre cinématographique très riche qu’est le court métrage et fort
AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA CONCERT EPERNAY VENDREDI 22 NOVEMBRE
CONCERT : STARS 80
A l'image des nombreux films présentés, Matriochka saura vous faire vibrer. © Quentin Kwiatkowski
d’une programmation haute en couleurs, Courts en Champagne semble à même de réussir sa mission : « promouvoir et populariser ce genre auprès du grand public, durant des moments conviviaux ».
Claire Lagrange > Courts en Champagne #1, du 6 au 15 novembre – Tarifs :
2 et 4 euros, pass compétition 10 euros – Salle Sabine Sani, Aÿ. Détails de la programmation et des lieux de diffusion sur le site internet.
Une expo, non pas au poil, mais à la plume !
Exposition
En complément de la Bourse BDDisques du 3 novembre prochain, l’association BD-Bulles organise une exposition au cours de laquelle seront à découvrir de nombreuses planches originales, dessins, carnets ou encore illustrations signés Daniel Casanave. Originaire des Ardennes, cet auteur illustrateur, rémois d’adoption, partage son temps entre l’illustration, la scénographie et la bande dessinée. Explorant le monde de cette dernière depuis 2001, il a su imposer sa patte en adaptant notamment de nombreux chefs d’œuvre littéraires : « Lorsque je dessine Flaubert, Verlaine ou Rimbaud, ce
ner envie aux gens d’aller lire les originaux ». Dès le 4 novembre, venez donc découvrir sans attendre le travail de cet artiste, utilisant principalement la plume, en attendant de le rencontrer lors de la prochaine édition du Festival BD d’Hautvillers, avancé au 17 et 18 mai prochains !
C.L En attendant le prochain festival BD Bulles, où il sera présent, Daniel Casanave s'expose à Hautvillers. © Daniel Casanave
n’est pas forcément leur vie que je raconte, c’est une certaine idée que je me fais de leur esprit. Finalement, la finalité de mes livres, c’est de don-
> Exposition Daniel Casanave, du 4 au 15 novembre 2013 – Entrée libre aux horaires habituels de l’Office de Tourisme – Hautvillers.
ONE MAN SHOW : MATHIEU MADENIAN Vous le voyez tous les dimanches auprès de Michel Drucker, il arrive à Epernay ! Un spectacle organisé par le Lions Club Epernay Val Champagne. À 20h30. Réservation au 06 78 07 01 64 - Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay. MARDI 5 NOVEMBRE
THÉÂTRE : MER Un homme et une femme, seuls, au bord de l’eau. La mer. Elle vient juste de le rejoindre, lui, son mari. Elle n’a pas vraiment quelque chose de précis à lui dire. Peut-être s’inquiète-telle : que fait-il, là, tout seul, à cette heure ? Un dialogue se noue, laborieusement, ponctué de silences. À 19h00. Tarifs : 4 à 12 euros - Salle Sabine Sani, MJC d’Aÿ, rue de la Liberté à Aÿ.
THÉÂTRE : IN LOVE WITH FEDERER
Concert franco-allemand
mage à cette amitié de soixante ans par le biais d’un concert exceptionnel. A cette occasion, les chanteurs des Cenelles vont en effet retrouver, pour la première fois depuis 2010, leurs homologues allemands du Konzertchor Liedertafel. Ainsi, le 9 novembre prochain, les deux ensembles investiront l’église Saint-Pierre Saint-Paul d’Epernay et interpréteront conjointement des œuvres de Duruflé, Fauré, Gounod, Mendelssohn ou encore Haëndel. Accompagnés par Elise Colmart, organiste titulaire, Les Cenelles et le Konzertchor Liedertafel uniront leurs voix le temps d’une prestation qui restera dans les mémoires.
C.L > Concert de l'ensemble Les Cenelles, samedi 9 novembre à 20h45
– Eglise Saint-Pierre Saint-Paul à Epernay.
Pour la Ville d’Epernay et ses habitants, l’année 2013 a été, et sera encore pour les quelques semaines à venir, synonyme de fête. Une fête dédiée au soixantième anniversaire de jumelage entre la Capitale du Champagne et sa voisine allemande, Ettlingen. Alors que beaucoup ont, à leur manière, célébré cet événement au travers de nombreuses animations et célébrations, ponctuant ainsi l’année, c’est maintenant au tour de l’ensemble Les Cenelles, chœur polyphonique sparnacien, de rendre hom-
SPECTALE EPERNAY JEUDI 31 OCTOBRE
MERCREDI 6 NOVEMBRE
Ensemble Les Cenelles
L'ensemble Les Cenelles donnera un concert exceptionnel à l'occasion du 60ème anniversaire du jumelage entre Epernay et Ettlingen. © DR
Revivez la magie des années 80 en concert ! Avec JeanLuc Lahaye, Emile et Images, Sabrina, Patrick Hernandez, Début de Soirée, François Feldman, Joniece Jamison, Jean-Pierre Mader, Cookie Dingler, Caroline Loeb, Jean Schultheis, Laroche Valmont... À 20h00. Tarifs : 41 à 56 euros – Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.
EN BREF Le cinéma le Palace à Epernay organise une nuit de l'horreur, Horror Palace Night, jeudi 31 octobre à partir de 20 heures, à l'occasion d'Halloween. Deux films seront projetés, You're next, et Dracula 3D, en avant-première. Les spectateurs qui se rendront déguisés au Palace se verront offrir un pot de pop corn.
Horror Palace Night le soir d'Halloween
Il faut être hommes de théâtre, Suisses et sportifs accomplis comme Denis Maillefer et Bastien Semenzato pour avoir une idée pareille... écrire un projet théâtral autofictionnel pour clamer son amour à Roger Federer. Au travers de matchs visionnés sur écran dans la nuit, de Doha à Cincinnati, de Shangaï à Melbourne, ils nous parlent de leur champion, mais aussi un peu d’euxmêmes. À 20h30. Séance supplémentaire le 7 novembre à 20h30 - A partir de 12 ans - Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay - Tél : 03 26 51 15 99.
EXPO EPERNAY JUSQU’AU SAMEDI 2 NOVEMBRE
EXPO : BELLES ET BONNES CHOSES Exposition imaginée à partir de photographies de Jacques Jeangeorges publiées dans les carnets gourmands des éditions belles et bonnes choses. Ces éditions aspirent à valoriser, de façon moderne et renouvelée, le patrimoine gastronomique de la Champagne. Du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30 - Office de Tourisme d’Epernay. JUSQU’AU SAMEDI 2 NOVEMBRE
EXPOSITION : PLAISIR ET VITAMINES
L’exposition propose de partir à la découverte des fruits et légumes et de répondre aux questions les plus essentielles : d’où viennent-ils ? Comment et où poussent ils ? Quand les manger ? Fruits et légumes sont-ils très différents ? Dans le cadre de la Semaine du Goût. Entrée libre - Médiathèque DanielRondeau, 4, rue Gabriel-Fauré, à Epernay. JUSQU’AU SAMEDI 16 NOVEMBRE
SALON D’EPERNAY Par le groupe CREER. Peintures, sculptures et arts plastiques de 45 artistes. À 10h00. Entrée libre - Médiathèque centre-ville, 1, rue du professeur Langevin à Epernay.
LOISIRS EPERNAY JEUDI 31 OCTOBRE
ATELIER : CRÉA-CONTES Durant 4 séances de 2 heures, les enfants seront invités à prendre la plume pour écrire un conte qu’ils auront imaginé avec les bibliothécaires, avant de l’enregistrer sur ordinateur pour créer un CD audio. A partir de 7 ans, participation obligatoire aux 4 séances. De 10h à 12h - Inscription au 03 26 53 36 90 - Médiathèque Daniel-Rondeau, 4, rue Gabriel-Fauré, à Epernay.
CONFÉRENCES EPERNAY JUSQU’AU VENDREDI 15 NOVEMBRE
FESTIVAL COURT EN CHAMPAGNE
Véritable oeuvre à part entière, le court-métrage bénéficie de la même créativité MERCREDI 13 NOVEMBRE que le long-métrage et offre CIRQUE : CIRCUS INCOGNITUS une diversité tout aussi importante : fiction, documenAcrobate, clown, jongleur, taire, animation, traditionnel, Jamie Adkins est un artiste expérimental. Cependant il canadien aux talents multiest encore très mal diffusé et ples. Tout sur son passage devient prétexte à un numéro peu accessible. Ce festival est avant tout une occasion de virtuosité, des balles de d’ancrer le court-métrage sur ping-pong dans la bouche le territoire. jusqu’aux échelles démantiRenseignements et programmation sur bulées. le site : www.mjc-ay.com - Salle Sabine À 20h30. A partir de 6 ans - Le SalSani, MJC d’Aÿ, rue de la Liberté à Aÿ, manazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, et dans la Communauté de Complace Mendès-France, Epernay munes de la Grande Vallée de la Tél : 03 26 51 15 99. Marne.
N°238 du 31 octobre au 7 novembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
magazine
Entendez le Brame du cerf
Festival - Théâtre
Brame du cerf, n.m. : 1. Cri du cerf, résonnant tous les ans à la même époque et marquant la saison des amours pour ces animaux. 2. Festival de théâtre amateur, investissant chaque année, depuis 2010, le Foyer Rural de Germaine, et appelant tous les amoureux des arts à se cultiver. Si le cri du roi de la forêt attire chaque année bon nombre de curieux, il commence à en être de même pour son homologue théâtral, au retentissement duquel les spectateurs arrivent par centaines au Foyer Rural de Germaine. Festival de théâtre amateur, mais également de musique ou encore d’arts plastique, le Brame du Cerf quatrième du nom, en véritable appel à la culture et fort du succès des éditions précédentes, vous attendra donc du 11 au 15 novembre prochain. Créé en 2010 sous l’impulsion de la troupe Pêle-Mêle, Le Brame du Cerf, grâce à sa programmation multiculturelle, a en effet su très rapidement trouver son public et s’apprête à vous faire vivre
La troupe des Pêle-Mêle, à l'origine du projet, vous accueillera avec des mises en bouches théâtrales avant chaque spectacle. © Cie Pêle-Mêle
une nouvelle ébullition culturelle. « L’objectif recherché dans ce festival, ce que l’on pourrait définir comme l’esprit qui l’anime et qui nous anime, notre démarche artistique en somme, consiste à transformer, le temps d’une semaine, un simple foyer rural en centre culturel ouvert à la curiosité de tous. Notre propos se traduit par un large éventail de
Un amour sincère
propositions », indiquent les organisateurs. « Le brame du Cerf est le titre anecdotique et un peu accidentel que nous avons souhaité donner à ce festival : il est en effet notre appel à la culture dans un lieu où les soirs venus, les vrais cerfs se font entendre au cœur de la forêt ». Un festi val po ur tous Désireux de mettre en communi-
cation et en interaction tous les publics, le groupe initiateur a prévu, une fois encore, de métamorphoser le Foyer Rural de Germaine en véritable centre culturel, avec le soutien de la Ville et de ses autres partenaires. Au programme, cinq spectacles tout public – à savoir C’est Rien…, de la Cie Théâtre à bretelles, A c’qu’on s’aime, pièce musicale en partenariat avec la MJCI d’Aÿ, L’homosexualité expliquée aux gens, conférence spectacle par la Cie Attention aux chiens, On purge bébé !, célèbre vaudeville revisité par l’Association de Rosnay et Jacques a dit, voyage dans le monde fantasque de Jacques Prévert, avec la Cie Pêle-Mêle, mais aussi cinq spectacles jeune public, Les Contes en transit, exposition de sculptures et autres œuvres plastiques de José Mendès, ainsi que de gourmandes Mises en bouches Bourgeoises avant chaque représentation, histoire de vous mettre en appétit !
> Le Brame du Cerf, du 11 au 15
novembre – Tarifs : 4 et 6 euros, Pass Festival enfants 16 euros, adultes 24 euros, Pass 3 spectacles enfants 10 euros, adultes 15 euros – Foyer Rural de Germaine Infos et réservations : 03 26 59 48 36 ou 03 26 59 48 29 et www.villedegermaine.free.fr Spectacles jeune public : mardi 12 novembre, Le voyage de mon Doudou à 10 h et C’était un petit matelot à 14 h / jeudi 14 novembre, De la forêt au potager en passant par les prés à 10 h et L’arche de Noé ou le journal d’un rat à 14 h / vendredi 15 novembre, La balade de Mortimer à 10 h et 14 h. Spectacles tout public : C’est rien, lundi 11 novembre à 19 h 30, A c’qu’on s’aime, mardi 12 novembre à 19 h, L’homosexualité expliquée aux gens, mercredi 13 novembre à 19 h 30, On purge bébé !, jeudi 14 novembre à 19 h 30 et Jacques à dit…, vendredi 15 novembre à 19 h 30.
Claire Lagrange
Théâtre - Salmanazar
« Aujourd’hui, Nadal joue au tennis comme seul Nadal peut y jouer, c’est sa solitude exceptionnelle; Federer jouit d’une autre solitude : il est le seul à jouer au tennis comme tout le monde devrait y jouer. » S’appuyant sur cette citation de Rod Laver, ancien tennisman australien, les hommes de théâtre que sont Denis Maillefer et Bastien Semenzato, fans absolus du célèbre tennisman suisse, Roger Federer, ayant en commun avec leur idole leur nationalité ainsi qu’une certaine dextérité pour le sport, ont eu une drôle d’idée : écrire un projet théâtral pour clamer leur amour à leur
athlète favori. Par le biais d’extraits de matchs diffusés sur les nombreux écrans installés sur scène, les deux comédiens vont donc nous parler de cet homme qui a rythmé leur vie, et d’eux aussi, un peu, tantôt sociologues du sport, tantôt fervents supporters. « J’ai toujours eu envie de travailler sur mon rapport au sport, confie Bastien Semenzato, les larmes essuyées en cachette devant l’écran tv, ces rêves d’exploit qui accélèrent mon rythme cardiaque, cette ivresse de supporter d’assister à l’écriture de l’histoire, les fourmis dans la jambe que je refuse de bouger avant le gain du
premier set - persuadé qu’il perdrait ses moyens sans le soutien de tout mon être ». Les coulisses d’une passion que les deux acolytes nous dévoilent avec humour, mettant en scène cette gestuelle sportive, presque dansée, chorégraphiée, propre à Federer. Un spectacle parlant de la beauté, du geste, du récit, du récit du geste, du récit de la beauté du geste.
C.L
> In love with Federer, mercredi 6 et jeudi 7 novembre à 20h30 – Tarifs : 12 à 19 euros – Théâtre Gabrielle-Dorziat.
Rattrapé par son passé
Amoureux de sport comme de la scène, les deux comédiens déclareront leur flamme à Roger Federer. © DR
Théâtre - Comédie de Reims
Inspirée du Roi Lear de Shakespeare, Lear is in Town met en scène un monarque emblématique, torturé par son passé, allant jusqu’à frôler la folie. « On y voit Lear comme s’il se souvenait de tout ce qui s’était passé, mais très longtemps après. Ecrit pour trois acteurs dont le talent n’est plus à prouver, Lear is in Town dégage une grande beauté et fait partie de ces spectacles que l’on créé nous-mêmes, si je peux dire, la Comédie étant une scène de création et Ludovic Lagarde, notre directeur, étant également metteur en scène », indique Jean-Michel Hossenlopp, directeur adjoint de la Comédie. Initialement créée à
Pour cette pièce, le sol de la Comédie va être recouvert de terre. © Pascale Gely
l’occasion du dernier festival d’Avignon, Lear is in Town investira prochainement la scène rémoise pour huit représentations. « Si le trio Lagarde-Boyer-Cadiot s’aventure dans cette pièce de Shakespeare, c’est pour saisir les traumatismes de cet homme, liés à la vieillesse, à la filiation, à la guerre et à l’usure du pouvoir. Le Lear qu’ils imaginent réécoute les scènes clés de son passé pour tenter de comprendre ce qui s’y est joué. Maladroit et impuissant, il invoque les démons pour conjurer le sort funeste qui lui a été réservé, attaché qu’il est à ce vieux monde imprégné de magie et de procédés occultes dont il est issu. Mé-
lange de cruauté et de tendresse, de lyrisme et de pathétique, d’horreur et de visions fulgurantes, la pièce ne cesse de déplacer les regards que l’on peut porter sur elle », ajoute Jean-François Perrier, pour l’édition 2013 du Festival d’Avignon.
C.L
> Lear is in Town, mardi 5, ven-
dredi 8, mardi 12 et vendredi 15 à 20h30, et mercredi 6, jeudi 7, mercredi 13 et jeudi 14 novembre à 19h30 à la Comédie de Reims. Tarifs : 6 à 22 euros. Réservations et renseignements au 03 26 48 49 00 ou www.lacomediedereims.fr
magazine
N°238 du 31 octobre au 7 novembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
LA SÉLECTION
LES HORAIRES
du 30/10/2013 au 5/11/2013
Patrick Vanlanghenhoven
Genre: Comédie Pays: France Durée:1H46 Réalisateur : Sylvain Chomet Acteurs: Guillaume Gouix, Anne Le Ny, Bernadette Lafont. Ses tantes décident qu’il sera pianiste virtuose. Lui, le garçon muet, en découvrant la tisane de la voisine du dessous et en renouant avec les souvenirs du passé retrouve la voix intérieure et un sens à sa vie. Le réalisateur des Triplettes de Belleville et de l’Illusionniste revient avec un film live pour un beau conte entre poésie et nostalgie.
Attila Marcel
CINÉMA Le Palace
Turbo VF mercredi jeudi vendredi samedi 14h30; dimanche 10h30 | 15h Thor, Le Monde des Ténèbres VF mercredi mardi 14h30 | 20h30; jeudi 14h30 | 17h | 20h; vendredi 14h30 | 20h | 22h30; samedi 14h30 | 17h | 22h30; dimanche 10h30 | 15h | 20h; lundi 20h30 VF mercredi vendredi 17h; samedi 20h; dimanche 17h30; lundi 14h30; mardi 18h Gravity VF mercredi 14h30 | 17h | 20h30; jeudi vendredi samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20h; lundi 14h30 | 20h30; mardi 14h30 | 18h | 20h30 Planes VF mercredi jeudi vendredi samedi 14h30; dimanche 10h30 Blood Ties VF mercredi 14h30 | 17h | 20h30; jeudi vendredi samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20h; lundi 14h30 | 20h30; mardi 18h | 20h30 Malavita VF mercredi lundi mardi 20h30; jeudi 17h; vendredi 20h | 22h30; samedi 17h | 22h30; dimanche 20h Le Coeur des Hommes 3 VF mercredi vendredi 17h; jeudi 22h30; samedi 20h; dimanche 17h30; lundi 14h30; mardi 18h 9 mois ferme VF mercredi lundi 20h30; jeudi vendredi samedi 17h | 20h; dimanche 15h | 17h30; mardi 14h30 | 18h La Vie d'Adèle, Chapitres 1 et 2 VF dimanche 20h; mardi 14h30 Snowpiercer VF mercredi 14h30 | 17h | 20h30; jeudi vendredi samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20h; lundi 14h30 | 20h30; mardi 18h | 20h30 Prisoners VF mercredi 17h; jeudi vendredi samedi 22h30; dimanche 20h; lundi 14h30; mardi 20h30 You're Next VF jeudi 20h
33 Bld Motte - 51200 Epernay
Snowpiercer Le Transperceneige
Genre: S.F Pays: Corée Durée:2H05 Réalisateur: Bong Joon Ho Acteurs: Chris Evans, Song Kang-Ho, Ed Harris . Le train file dans un long chemin, grande boucle éternelle. A l’arrière, les traine wagons, les laissés pour compte du système décident de remonter en tête, faire valoir leurs droits au peuple des nantis. A la fois longue variation sur l’histoire de l’humanité et l’instinct de révolte cher au père de la BD, Lob, excellent.
Blood Ties
CINÉ Le Majestic ZAC des Escarnotieres 51000 Châlons
Turbo VF mercredi jeudi vendredi samedi dimanche 11h15 | 13h45 | 16h | 18h; mardi 18h Thor, Le Monde des Ténèbres VF séances à 11h15 (sf lundi | mardi) | 13h45 | 16h | 18h | 20h | 22h15 Gravity VF séances à 11h15 (sf lundi | mardi) | 13h45 | 16h | 18h | 20h | 22h15 Planes VF mercredi jeudi vendredi samedi dimanche 11h15 | 13h45 | 15h45 L'extravagant Voyage du jeune et prodigieux T.S Spivet VF séances à 18h Blood Ties VF séances à 11h (sf lundi | mardi) | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h Malavita VF séances à 13h30 | 15h45 | 20h (sf jeudi | mardi) | 22h15 Le Coeur des Hommes 3 VF mercredi vendredi samedi dimanche 17h45 | 20h | 22h15; jeudi 17h45 | 20h; lundi 13h30 | 17h45 | 20h | 22h15; mardi 13h30 | 15h45 | 17h45 | 22h15 9 mois ferme VF séances à 18h | 20h; séances supplémentaires lundi mardi 16h Eyjafjallajökull VF séances à 16h | 20h; séances supplémentaires lundi mardi 13h45 La Vie d'Adèle, Chapitres 1 et 2 VF séances à 13h15 Sur le chemin de l'école VF mercredi jeudi vendredi samedi dimanche 1h15 Snowpiercer VF séances à 10h45 (sf lundi | mardi) | 16h30 | 19h30 | 22h Fonzy VF séances à 11h15 (sf lundi | mardi) | 13h30 | 15h45 | 18h | 20h15 | 22h30 Prisoners VF séances à 22h The Mortal Instruments : La Cité des Ténèbres VF séances à 13h30; séance supplémentaire lundi 16h Insidious : Chapitre 2 VF séances à 22h15 En solitaire VF mardi 20h La Belle et le Clochard VF mercredi jeudi vendredi samedi dimanche 11h Les griffes de la nuit VF jeudi 22h15
CINÉ La Comète
Blue Jasmine VF vendredi 20h30; samedi 18h; lundi 20h A Letter to Momo VF jeudi 14h30 Ma vie avec Liberace VO jeudi samedi 20h30 La Petite Fabrique du monde VF mercredi 15h La Bataille de Solférino VF mercredi 20h30; jeudi dimanche 18h Tirez la langue Mademoiselle VF mercredi vendredi 18h; dimanche 20h30; lundi 14h30
5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne
Genre: Policier Pays: USA Durée: 2H07 Réalisateur : Guillaume Canet Acteurs: Clive Owen, Billy Crudup, Marion Cotillard. Franck, un flic en pleine ascension, vient chercher son frère Chris à sa sortie de prison. Il décide de l’aider à reprendre pied dans la société, mais peut-on chasser le naturel sans qu’il revienne au galop ? Guillaume Canet, pour sa première réalisation américaine, adapte Les liens du sang, dans une nouvelle version due à James Gray. Il réussit le premier examen dans l’ensemble, même s’il reste encore à faire pour retrouver le Canet de Ne le dites à personne.
LE GROS PLAN Thor le monde des ténèbres
Genre: S.F. Pays: USA. Durée: 1H52. Réalisateur: Alan Taylor Acteurs: Chris Hemsworth, Natalie Portman, Tom Hiddleston. Au commencement dans les ombres du chaos du monde existait le peuple des Elfes noirs et leur seigneur millénaire, Malekith. Dans une sombre bataille l’opposant à Bor le père d’Odin, il n’hésite pas à sacrifier son peuple. Après la dernière bataille avec les Avengers, Thor ramène les neuf royaumes au calme. Il bannit le mal et revient à Asgard pour prendre place comme digne successeur d’Odin. Il rêve pourtant d’autre chose, de cette femme qui lui a ravi le cœur, Jane Foster. Il ne souhaite pas régner, mais mener une vie paisible auprès de sa bien-aimée. Sur terre, Jane découvre la matière sombre de l’univers, l’arme ultime de Malekith, l’Éther. Elle entre en résonnance et en harmonie avec elle, ignorant qu’elle détient une force capable d’anéantir les 9 royaumes et l’univers entier. C’est ce moment que choisit Thor pour revenir et ramener sa bien-aimée au pays des dieux vikings. Hélas, rongé par l’Éther, il reste peu de temps à Jane pour se débarrasser du néant ou mourir. Un temps très compté car, dans l’ombre, Malekith se réveille et convoite la matière destructrice. Second volet de la saga consacrée à Thor, elle s’inscrit après Avengers et le dernier Iron Man, dans l’esprit actuel qui explore la part noire du monde. Depuis Nolan et son Batman, les réalisateurs n’hésitent plus à donner une part de ténèbres à leurs films. Pour le dernier Thor confronté au retour d’un ennemi puissant en quête d’une anti matière capable d’anéantir les 9 royaumes, l’enjeu se révèle évident. Entre bien et mal, lumière et ténèbres, nous devrons accomplir des actes de bravoure pour donner un sens à notre univers. Alan Taylor privilégie l’action, dans une grande saga épique, non dénuée d’un discours sur le mensonge, la fourberie avec Loki, l’apparence, et le bien et cette fois le film est peutêtre un peu moins manichéen que le laissent voir les apparences. C’est d’abord un bon film d’action qui marque un point de passage. Découvrez les sorties de la semaine sur www.cine-region.fr, notre chronique le mercredi de 17h50H à 18H30, et chaque matin à 8h45 sur France bleu Champagne.
Genre: Comédie Pays: France Durée: 1H43 Réalisateur: Isabelle Doval Acteurs: José Garcia, Audrey Fleurot, Lucien JeanBaptiste. Fonzy est l’adaptation de Starbuck, un film canadien où un donneur de sperme se retrouve avec la multitude des enfants dont il est responsable. Une partie des 533 veut savoir qui est le géniteur, Fonzy, un adulescent irresponsable. Derrière le rire se cache une réflexion sur l’origine, les grandes questions qui suisje et d’où viens-je.
Fonzy
Genre: Comédie Dramatique Pays: France Durée: 1H44 Réalisateur: Valeria Bruni Tedeschi Acteurs: Valeria Bruni Tedeschi, Louis Garrel, Filippo Timi. Louise l'affirme, elle est "sans vie, mais bien", pourtant le chaos et une vie explosée semblent être son quotidien. Valéria Bruni Tedeschi, sœur de Carla S. revient dans un film où une fois de plus, elle aborde la chronique familiale entre autobiographie et fiction. Sans doute son meilleur film, même si le sujet est déjà rebattu, mais les dialogues et la mise en scène rattrapent les petits couacs.
Un château en Italie
AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA Cormicy - Bourse aux armes anciennes 8h-17h - Salle polyvalente CHINER VENDREDI 1ER NOVEMBRE Epernay - Débarras Party 9h-18h - Palais des Fêtes
Hautvillers Bourse disques et BD 10h-18h - Salle des fêtes Mourmelon-le-Grand Vide-greniers Centre culturel Napoléon III
SAMEDI 2 NOVEMBRE Ambonnay - Bourse puériculture 8h-13h - Salle des fêtes Cormontreuil - Bourse disques, BD et jouets 10h-18h - Salle polyvalente de Cormontreuil DIMANCHE 3 NOVEMBRE Châlons-en-Ch. - Vide-greniers 8h-18h - Local du CCTT, rue de la Charrière
Reims - Marché aux puces 9h-17h - Halles du Boulingrin Cormontreuil - Bourse disques, BD et jouets 10h-18h - Salle polyvalente de Cormontreuil Sézanne - Vide-greniers Bébé & enfants 10h-17h30 Salle du prétoire Vertus - Vide-greniers et Foire de la St-Martin Centre de la commune Vésigneuil-sur-Marne Bourse aux jouets 9h-17h - Salle des fêtes
N°238 du 31 octobre au 7 novembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
L’incroyable destin de Bernard Vinot
Don d'organe
« Ne jamais se décourager, toujours y croire ». Des paroles de compétiteur auxquelles Bernard Vinot, transplanté du cœur en 2010, a cru dur comme fer pendant plus d’une vingtaine d’années, lui permettant aujourd’hui de vivre de nouveau « comme tout le monde ».
mployé du Trésor Public, Bernard Vinot mène, parallèlement à sa carrière, une vie de compétition, dédiée à sa plus grande passion : la course à pied. Pratiquant, entraîneur et organisateur, il vit pleinement sa vie de sportif, participant notamment à de nombreuses courses et autres championnats, et s’investissant également au sein de l’Amicale des Coureurs Agéens. Un jour pourtant, après vingt ans de compétition, il se découvre des troubles du rythme cardiaque et se voit obligé d’abandonner sa casquette d’athlète. « Le cœur fonctionne comme une machine électrique : si les composants sont en bon état mais que le circuit est endommagé, ça empêche l’ensemble de fonctionner correctement. C’est ce qui s’est passé pour moi, l’électricité ne passait plus. » D’abord traité par médica-
E
Un mental d’acier et une volonté de fer ments, puis porteur d’un pacemaker et enfin, d’un défibrillateur, ce sportif dans l’âme assiste, impuissant, à la lente dégradation de son « circuit électrique ». « Au final, c’est le muscle lui-même qui a lâché. J’étais en train de marcher dans une petite côte et je n’ai pas réussi à la monter. Le
C'est avec beaucoup de bonheur que le sportif a retrouvé les pistes de course, près de 26 ans après les avoir délaissées. © DR
défibrillateur ne suffisait plus et mon cardiologue m’a dit « il faut envisager une greffe ». Même si je savais que c’était ma seule chance, je n’y étais pas préparé. On n’est jamais préparé à entendre ça. J’ai alors fait quelques recherches sur le net, sur les risques, les complications, le taux de réussite, etc. Puis j’ai dû m’y faire car c’était pour moi le seul moyen de m’en sortir. » « Avoir été un grand sportif m’a beaucoup aidé à traverser tout ça : quand on court un marathon, c’est la tête qui nous emmène au bout. Là, c’était pareil, le mental a presque tout fait. Je n’ai d’ailleurs jamais abandonné et j’y ai toujours cru. J’avais même écrit en lettres capitales sur mon bureau, où je passais le plus clair de mon temps, « Je n’envisage pas l’échec ». Une devise qui m’a permis d’en arriver là où j’en suis aujourd’hui et, au départ, ça n’était pas gagné !
Repère Né le 21 novembre 1947 à Epernay, Bernard Vinot a toujours connu une passion dévorante pour le sport, et plus particulièrement pour la course à pied. Membre de l’Amicale des Coureurs Agéens et de son comité depuis maintenant 30 ans, il y est également entraîneur des 12-16 ans et des athlètes féminins. Mais c’est surtout son rôle d’organisateur qui l’a fait connaître dans la région et même au-delà : les coureurs du monde entier lui doivent en effet chaque année la célèbre Champenoise de la Vallée de la Marne, ainsi que sa récente petite sœur, la Champenoise d’Automne. Après 20 ans de compétition, dont quatre participations au championnat de France de Marathon, Bernard Vinot s’est découvert des troubles du rythme cardiaque, le contraignant à délaisser la compétition pendant près de 26 ans. Après de longues années de médication et une greffe de cœur, il a pourtant de nouveau pu porter un dossard du 18 au 20 octobre dernier, lors de sa participation aux Jeux Nationaux des Transplantés et Dialysés, où il a décroché la médaille d’argent du 1500m, grâce à un chronomètre de 9’16.
» Âgé de 62 ans lorsqu’il apprend la nouvelle, Bernard Vinot se voit en effet exclure de la liste d’attente, le CHU de Reims refusant de transplanter un plus de 60 ans. Un premier combat s’engage alors : soutenu par son cardiologue, il monte un dossier destiné aux chirurgiens de
Le début d’une nouvelle vie l’Hôpital de la Salpêtrière, espérant que ceux-ci lui répondent favorablement. « A part le cœur, tous les autres organes étaient en parfait état. J’avais donc toutes mes chances une fois transplanté. Et si j’ai choisi la Salpêtrière, c’est parce que je voulais absolument aller là-bas. Non pas parce que je ne faisais pas confiance aux autres, mais parce que c’est le plus grand centre de transplantation de France, où les chirurgiens ont forcément plus d’expérience en la matière et que je ne voulais laisser aucune place au hasard ou à la chance. » Première victoire, l’hôpital accepte son dossier et l’inscrit officiellement sur la liste des demandeurs d’organes le 5 janvier 2010. La deuxième victoire, et non des moindres, se fait quant à elle attendre jusqu’au 16 mars suivant : un cœur est disponible. « Il était temps, je me sentais vraiment décliner. Alors quand j’ai reçu cet appel au cours duquel on m’a demandé si j’étais toujours candidat, pour moi c’était gagné. » Après cinq semaines passées à la Salpêtrière puis quelques autres dans un centre de remise en forme, Bernard Vinot renaît. Reconnaissant
d’avoir un cœur tout neuf, c’est avec plein d’espoir et de volonté qu’il entame une lente convalescence. « Il fallait tout refaire, repartir de zéro. Et c’est ce que j’ai fait ! Je me suis battu pour recouvrer ma forme et me retaper petit à petit car je savais que ça n’était pas comme une maladie où il y a peu d’espoir. Là, ça ne pouvait que s’améliorer. » N’ayant jamais perdu son état d’esprit de sportif, il s’entraîne alors chaque jour à faire un peu plus, quittant assez rapidement son fauteuil roulant jusqu’à pouvoir marcher de nouveau 45 minutes sans trop d’effort, puis trottiner et enfin courir. « Au début, je courais mais je ne prenais pas de plaisir. Cela fait seulement six mois que je pratique de nouveau la course avec bonheur ». Il a donc fallu trois ans à Bernard Vinot pour revenir au top de sa forme. Trois ans au cours desquels il a pu remonter la pente en bas de laquelle il était descendu plus de vingt ans auparavant, et redevenir autonome. « Le plus difficile à supporter, c’est de perdre son indépendance, de toujours devoir demander à quelqu’un d’autre de faire. Mais aujourd’hui, après un long parcours parsemé de petites victoires qui font avancer, comme par exemple de pouvoir déneiger moi-même mon trottoir, je peux de nouveau mener une vie tout à fait normale. » N’ayant désormais plus aucune restriction médicale, l’ancien marathonien a d’ailleurs décidé de marquer le début de sa nouvelle vie, non pas d’une pierre blanche, mais d’une médaille d’argent, remportée haut la main lors des 21ème Jeux Nationaux des Transplantés et Dialysés. Une victoire qui, selon lui, prouve bien qu’il faut toujours y croire, se battre et faire confiance en la médecine. « Même si je n’ai aucune information sur mon donneur, je lui suis extrêmement reconnaissant : il m’a sauvé la vie et peut-être celle d’autres personnes ! Sans lui, je ne serais sans doute plus là et j’aurais fini ma vie relié à des machines. Le don d’organe est une réelle nécessité dont les gens n’ont pas forcément conscience, et il faut que ça change. » Tous n’ont en effet pas la chance de recevoir un nouvel organe et aujourd’hui, beaucoup de personnes meurent, faute de donneurs. Même si, en 2012, plus de 5000 greffes vitales ont été réalisées en France, près de 17 000 patients attendent toujours qu’un inconnu sauve leur vie. Un sujet dont on ne mesure pas toujours l’ampleur et qui mérite qu’on s’y attarde.
> Les cartes de donneur sont disponibles
Claire Lagrange
dans les cliniques et hôpitaux, notamment au CHU de Reims.
L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04 Cette semaine, faites cavalier seul. Réfléchissez certes avant de vous lancer, mais au final il faut que ces changements vous soient bénéfiques, à vous ! Soyez égoïstes pour une fois car vous devrez rendre des comptes.
TAUREAU du 21.04 au 20.05 Aujourd’hui, tout change et vous y participerez rien qu’en étant là au bon moment, face à la bonne personne. Le renouveau vous fera découvrir des ressources insoupçonnées jusqu’alors.
GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Ces derniers temps, si vous avez connu des freins, une certaine tristesse, la solitude, bonne nouvelle : tout ceci va être oublié cette semaine. La chance remplacera tout cela.
CANCER du 22.06 au 22.07
BALANCE du 23.09 au 22.10
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01
Vous vivrez une semaine dynamique. Vous multiplierez les activités et serez très entouré(e). Il n’y aura pas de profonds chamboulements dans votre vie, mais vous saurez bousculer le traintrain quotidien.
Personne ne peut se mettre entièrement à votre place, donc vous devrez assumer vos choix, et en accepter les conséquences, malgré les frustrations que cela peut comporter.
Vous êtes bien plus en forme, on vous retrouve enfin. Ne demandez pas l’impossible aux autres et s’ils ne vous suivent pas, ne leur en voulez pas. Laissez aux autres leur libre arbitre.
LION du 23.07 au 22.08
SCORPION du 23.10 au 22.11
Des éléments extérieurs et inconnus à ce jour freineront la réalisation de certains de vos projets. Même si vous n’êtes pas toujours à la fête, acceptez tous les changements à venir.
Aujourd’hui, il y aura de la chance dans votre vie privée. Vous aurez beaucoup d’inspiration et une rencontre providentielle se placera sur votre chemin.
VIERGE du 23.08 au 22.09
SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12
Ne vous laissez rien imposer. Réagissez à la moindre tentative, dès que vous sentez que les rênes vous échappent. Ce que vous voulez, vous l’aurez mais ne vous laissez pas dicter vos choix. Imposez-vous !
Profitez de cette semaine car elle sera pleine de possibilités enrichissantes, au propre et au figuré. Prenez le temps de savourer les bons moments et ouvrez-vous aux autres.
VERSEAU du 21.01 au 19.02 Vous serez souvent partagé (e) entre les détails, les nécessités du quotidien, et vos objectifs à plus long terme : difficile de tout concilier. Gardez votre calme en toutes circonstances.
POISSONS du 20.02 au 20.03 Il est grand temps de régler certaines situations restées en suspens. Les questions financières ne devront pas être éludées. Ainsi, vous éviterez de vous perdre sur des routes sinueuses.
Benoit MELVHILLE