Droit d'asile
Habits de Lumière J-7
Foot (L1) - Stade de Reims
Mazalda et son Turbo Clap Station vont faire tourner les oreilles ! p.16
Une famille arménienne Après Sochaux (2-0), menacée d'expulsion Reims veut confirmer après cinq ans en France. p.9 la bonne semaine face à Nice. p.14
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FORD C-MAX 5 places Trend EcoBoost 100 ch Stop & Start avec syste` me Ford SYNC et moteur EcoBoost
Noël : Combien ça coûte ? Combien ça rapporte ? Dé couvrez ce dont tout le monde parle sur Ford.fr
ÉDITION ÉPERNAY N°243 du 6 au 12 décembre 2013
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Moteur International de l’Année 2013, toutes catégories, attribué par le magazine Engine Technology International. *Prix maximum TTC au 19/08/2013 du C-MAX Trend 1.0 EcoBoost 100 ch S&S BVM6 équipé du
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Groupe Saint Christophe ZAC Val de Champagne, av. Maréchal Joffre - ÉPERNAY Tél. 03 26 55 59 65
Noël s'est déjà invité en Champagne-Ardenne. Et avec lui, ses innombrables traditions. Du marché artisanal aux illuminations, en passant par les expositions de crèches et les animations en tout genre. On pourrait presque penser, étant donné leur gratuité, que c'est cadeau. Dans les faits, la facture peut s'avérer salée pour les collectivités, qui, indirectement, mettent l'argent du contribuable au service de toute cette féérie. En revanche, côté retombées économiques, attractivité, ça rapporte aussi, même si c'est moins quantifiable. Comparatif de ce que les villes d'Epernay, Reims, Châlons-enChampagne et Troyes dépensent pour la magie de Noël. P. 4 et 5
Reims-Thillois
dimanche 08 décembre
de 10h à 19h
© Inter IKEA Systems B.V. 2013
OUVERT
N°243 du 6 au 12 décembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
ÉDITO
Le million de la semaine
Quelques lignes contre le simplisme Après avoir lu le texte de Jean-Claude Philipot, intitulé « un écrin pour de la merde », j’ai voulu voir par moi-même. Evidemment, non, puisque je sais bien que l’écrin en question, le Fonds régional d’art contemporain (Frac), que le « chargé du projet de la liste Reims Bleu Marine pour les municipales 2014 », rebaptise « Front » - l’habitude sans doute -, est fermé pour travaux depuis la fin avril et jusqu’en septembre 2014. A gros sabots, Jean-Claude Philipot assène les questions : « Combien de dizaines, centaines de milliers d’euros pour l’acquisition de collections de ce type ? Combien de crédits publics, donc issus de nos impôts ? » L’argument est facile et trouvera des oreilles. Je sens qu’on va m’accuser de simplisme, mais que fait JeanClaude Philipot avec le FN ? L’ancien militaire parait plutôt haut placé dans l’organigramme de Civitas, l’association catholique intégriste. Or, le Front national condamne officiellement Civitas… Dans le projet du Front national, au chapitre culture, pas un mot sur la création contemporaine non vivante. Le FN y évoque le théâtre, le cinéma, la télévision, le livre, la langue française, s’approprie l’exception culturelle française, « n’étant rien d’autre que la priorité nationale appliquée à la culture ». Une exception culturelle qui repose notamment sur le statut unique des intermittents du spectacle, qui savent très bien ce qu’on pense de ce régime au FN… La valorisation du patrimoine figure aussi dans le projet : « La défense du patrimoine sera remise au premier plan, qu’il s’agisse des monuments historiques ou du patrimoine rural (églises ou autres), faisant l’objet d’un plan d’urgence. (…) » Un peu court sur le patrimoine existant, mais rien sur l’art contemporain, pas une ligne. Si la France avait mené une telle politique culturelle dans le passé, il n’y aurait aucun patrimoine à défendre aujourd’hui. Que d’économies ! Pour me faire comprendre, je termine dans le simple : l’art contemporain, c’est le patrimoine de demain. La culture, c’est l’ouverture d’esprit. Tony Verbicaro
La météo Vendredi
Samedi
2° 6°
Dimanche
Lundi
1° 6°
Qualité de l’air
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Vendredi 6 décembre
Samedi 7 décembre
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Bonne
L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.
L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims
T él. 03 26 3 6 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens
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L’ex-BA 112 dit « merci Fred ! »
Dans le cadre du Fonds pour les Restructurations de la Défense (FRED), un million d'euros est débloqué pour aider les entreprises du Nord Rémois à investir et à créer des emplois. Plus de deux ans après la fermeture de la Base Aérienne 112 ReimsChampagne, le 30 juin 2011, une première mesure visible a enfin vu le jour. Le Syndicat Mixte du Nord-Rémois (SMNR) a en effet annoncé, lundi, la mise en place d'une aide financière à destination des entreprises implantées sur ce territoire. D'un montant global d'un million d'euros, ce soutien à l'économie locale est la suite logique à la signature du Contrat de Redynamisation de Site de Défense de l'ex-BA 112 signé le 19 juillet dernier. « Ce dispositif vise à inciter en particulier les petites entreprises à s'installer ou à créer de l'emploi sur ce territoire. Ça peut être un élément déclencheur », espère René-Paul Savary, président du SMNR. Ce Fonds pour les Restructurations de la Défense (FRED), versé sous forme de subvention de l'Etat, vient s'ajouter aux autres moyens financiers déjà existants. Il s'agit d'une aide à la création à l'emploi, qui peut atteindre 5 000 euros par CDI à temps plein, et aux investissements, qui peut représenter jusqu'à 10% des besoins éligibles dans la limite de 200 000 euros d'aides cumulées sur 3 ans. Le FRED s'adresse à toutes les entreprises implantées sur le territoire du SMNR : artisans, commerçants, petites et grandes entreprises. « Le FRED est d'habitude destiné aux grandes entreprises, mais compte-tenu du territoire du SMNR qui est très rural, nous avons fait en sorte que toutes les entreprises puissent en bénéficier, quels que soient leur taille ou leur secteur d'activité, du boulanger du village au grand groupe alimentaire de Bazancourt », précise Michel Bernard, sous-préfet de Reims. D'ailleurs, pour éviter que ce million d'euro ne soit rapidement épuisé par les demandes des grandes entreprises, une partie a même été réservée aux plus petites. « Cette aide montre tout l'intérêt qu'ont les communes à adhérer au SMNR », conclut René-Paul Savary, qui fait ici clairement un appel du pied aux villages de Courcy et Brimont qui n'ont toujours pas rejoint le syndicat mixte.
Julien Debant
Coup d’oeil sur le monde Chacun sa part du gâteau
Un homme, actuellement détenu à la prison de Nancy suite à une condamnation pour trafic de drogue, a eu la bien curieuse surprise de recevoir en cellule un courrier un peu particulier. En l'occurrence, une lettre du Fisc lui réclamant près de 80 000 euros d'impôts, un montant calculé en fonction des revenus que l'individu aurait tiré de son activité de vente d'héroïne pendant quatre années durant. Et l'administration fiscale a le souci du détail puisque l'avocate du détenu précise que les services se sont livrés à une évaluation on ne peut plus minutieuse des sommes imposables, se basant sur un calcul global fixant à 15 euros le gramme d'héroïne. Mieux enco-re : le Fisc propose même une déduction des frais de transport au trafiquant, estimant à 2 000 euros par an ses déplacements à Namur, en Belgique, pour s'approvisionner en stupéfiants.
Vers la fin des longs courriers ?
Un mois seulement après avoir arrêté la liaison Singapour-Los Angeles (17h et 25 min pour 14 100 km), la compagnie aérienne Singapore Airlines vient de mettre un terme au vol le plus long du monde. Un
Singapour-New York, véritable périple de 19h et ne comportant pas moins de 15 350 km. Une liaison qui a donc effectué son dernier trajet lundi dernier avec à son bord une centaine de passagers, tous en classe affaire. La raison de ces fermetures successives de longues lignes ? Une rentabilité qui n'est pas au rendez-vous, la faute à un kérosène trop cher et à un nombre trop peu élevé de voyageurs. Désormais, c'est la liaison Paris à Dubaï, gérée par la compagnie Emirates, qui détient le record du plus long courrier du monde avec ses 16h et 20 minutes.
Bonnet rouge et mains baladeuses
Il y a des Pères Noël beaucoup plus borderline que les autres. A Boston aux EtatsUnis, un homme, employé par un centre commercial du Massachusetts pour porter le costume de Père Noël durant la période des fêtes de fin d'année, a dû rapidement rendre son tablier. La faute à des mains visiblement un peu trop baladeuses, d'après les accusations portées par l'un de ses collègues. Arrêté samedi dernier et inculpé d'attentat à la pudeur, le sexagénaire a pu être libéré en échange d'une caution de 1 000 dollars. Il plaide pour le moment non
coupable, parlant simplement de « gestes mal interprétés ». Comble de « l'ironie », c'est le 24 décembre, quelques heures seulement avant le réveillon de Noël, que son audience est programmée.
Biture touristique
C'est une véritable soirée à la Very Bad Trip qu'a connu il y a quelques jours ce jeune Anglais de 19 ans, habitant de Manchester. Après avoir bien arrosé sa soirée, dans les bars puis en boîte de nuit, le britannique décide de prendre un taxi pour rentrer chez lui. Mais voilà que lui vient l'idée de faire un petit détour par l'aéroport. Son smartphone en poche et l'alcool aidant, il réserve rapidement un vol à destination de... Paris, soit à plus de 800 km de là. Un crochet par la France de 120 euros tout de même et qui l'amène directement à Roissy Charles-deGaulle où, après avoir cuvé sa bière pendant tout le vol, le jeune homme revient à la réalité. Surprise, il est en France. La gueule de bois et la photo devant l'arc de Triomphe et la Tour Eiffel passées (autant en profiter), le retour fait mal aux cheveux puisque le billet le moins cher pour rejoindre Manchester lui coûtera 360 euros !
C’est Noël qui se dép lace à l’ouest, ou la Champagne qui est vraiment dans l’est ?
Noël : combien ça coûte, combien ça ra pporte ?
Les quatre villes de la Champagne où paraît l’Hebdo du Vendredi en sont le témoin : le territoire placé entre l’Est, réputé pour ses marchés de Noël, et le grand Paris, est devenu un lieu de tourisme d’hiver et des fêtes de fin d’années. Le village de Noël de Reims attire le million et demi de visiteurs (troisième marché de Noël de France en fréquentation, après Strasbourg et Colmar), les offices de tourisme d’une quinzaine de communes marnaises s’associent pour les très marketing Noëls de Champagne et plus authentiques Chemin des crèches, les collectivités illuminent la voirie, de moins en moins ringard, et de moins en moins cher grâce aux ampoules LED. Mais si on joue à la comparaison, on est encore loin de ce qui se passe vraiment à l’Est. A Strasbourg, où le marché de Noël a débuté le 29 novembre (une semaine après Reims, et le marché ferme ses portes le 31 décembre, une semaine avant Reims), on justifie que la ville alsacienne se soit auto-proclamée « capitale de Noël » : on attend 250 millions d’euros de retombées économiques directes. Et il y a les retombées indirectes, qui expliquent que Sylvie Vartan ait été choisie pour appuyer sur le bouton des illuminations, notamment celles du sapin de 31 m de haut ! Le marché de Noël de Strasbourg s’est tourné vers l’export, et ça marche. Après s’être délocalisé à Tokyo en 2009 et 2010, Strasbourg a enregistré une augmentation des nuitées d’hôtel de touristes japonais de 50 % en 2011 ! Cette année, le marché strasbourgeois est à Moscou, près du Kremlin. La capitale russe a notamment acheté 140 chalets fabriqués par une entreprise alsacienne.
À Epernay, élus et commerçants partagent la note
as de marché de Noël à Epernay, mais à la place, une patinoire en plein air. Et il faut dire que d’année en année, cette tradition gagne des adeptes. « Il existe déjà de très beaux marchés à Reims et à Châlons, explique Jacques Fromm, adjoint au maire en charge du commerce, de l’artisanat et de l’animation de la cité. Il n’était pas nécessaire d’en créer encore un autre. Nous avons donc préféré développer, via l’association de commerçants Les Vitrines d’Epernay, tout un programme d’animations baptisé Fééries de Noël. La patinoire existe depuis l’an 2 000 et a beaucoup évolué. Elle s’étend aujourd’hui sur 450 m2 de surface et entoure la fontaine illuminée de la place Hugues-Plomb. Un cadre agréable, très apprécié. » 110 000 euros pour la féérie de Noël Côté budget, la municipalité apporte, sous forme de subvention, un coup de pouce financier de 61 000 euros aux Vitrines, pour l’organisation et la gestion des Fééries de Noël. La patinoire, donc, mais également les animations et les spectacles déambulatoires, la maison et l’avenue du Père Noël, et les décorations peintes sur plus de 60 vitrines commerçantes. Ce à quoi s’ajoutent 6 000 euros, de la part de la CCI Reims-Epernay. « Un peu moins que les années précédentes, concède Marina Trenti, la présidente des Vitrines. Mais c’est déjà ça, par les temps qui courent ! 48 000 euros sont nécessaires rien que pour la location et l’installation de la patinoire. Au total, nous finançons 30 % du budget global des Fééries, qui s’élève à 110 000 euros. Nous misons aussi énormément sur la communication, qui représente entre 10 et 15 000 euros. » Les 110 commerçants de l’association mettent également la main à la poche pour ces animations, à hauteur d’environ 150 euros chacun, compris dans leur cotisation d’adhésion. En ter-
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mes de ressources humaines, outre les agents municipaux, une douzaine de personnes s’investit bénévolement dans la mise en place des Fééries. L’ensemble des manifestations est gratuit, hormis les entrées à la patinoire. Soit 6 100 entrées payantes l’an passé, et entre 15 et 16 000 euros. « Nous incluons dès le départ ces recettes dans notre budget. Elles financent donc également l’événement, sous réserve qu’elles atteignent la somme estimée à la base. » La véritable valeur ajoutée des Fééries se compte plutôt en notoriété et en nombre de visiteurs. Et elles boostent en général les affaires des commerçants. « On a fait un petit écart de 3 000 euros cette année, pour remplacer SaintNicolas et le Père Fouettard, et inviter les rennes du Père Noël, ainsi que des manchots en rollers. Ça en valait la peine ! » Autre dépense de la municipalité : l’opération Noël de Champagne, pour laquelle elle verse 7 000 euros. Et Jacques Fromm de souligner : « Au lieu d’exposer une foultitude de crèches, comme d’autres villes, nous avons opté pour une crèche géante, créée par les services municipaux et installée sur le portail Saint-Martin. » En revanche, les élus ne badinent pas avec les illuminations. Ils passent désormais par un prestataire pour les louer et les faire scintiller. Coût total : 293 000 euros. « Nous avons changé notre matériel, trop ancien et défectueux. Et sommes passés aux ampoules à LED. Résultat : nous avons réduit de quasiment 60 % notre consommation d’électricité, et la facture est passée de 14 900 euros à 5 600 euros. » Confier les illuminations à un prestataire permet aussi de réduire les dépenses d’entretien du matériel, et de renouveler le parc régulièrement, pour varier les plaisirs…
S.L
Pas de marché de Noël à Epernay, mais beaucoup d'animations à destination des plus petits, et, bien sûr, Habits de Lumière
À Châlons, (très) cher Père Noël…
Châlons, depuis des années, Noël se fête en grande pompe. Foultitude de spectacles et d’animations en tout genre à l’appui. Il y a certaines réjouissances qui ne coûtent pas bien cher. Les expositions, par exemple, puisque les artisans et collectionneurs du coin acceptent, tous les ans, de prêter à la mairie leurs crèches et autres jouets d’antan. Elles sont installées par les services techniques de la Ville, et surveillées, soit par les agents travaillant à l’Hôtel de Ville, soit par les bénévoles de l’église SaintAlpin. Même chose pour la ferme de Noël : 230 euros pour la structure, la paille et la nourriture, ni plus ni moins. Les Caudalies mettent gracieusement la cour du restaurant à disposition et un paysan confie ses animaux au personnel municipal. Pour tout le reste, il y a… le budget de la Ville. Car le mot d’ordre des élus pour ces festivités, c’est la gratuité vis-à-vis du public. Un sacré cadeau de Noël. Même si, quelque part, une partie des impôts locaux permet de financer toute cette féérie. Rien que pour les illuminations, déployées aux quatre coins de la ville, une enveloppe de 80 000 euros est allouée. La facture s’allonge de 175 000 euros avec les automates, les concerts et spectacles de la place Foch (soit 56 000 euros au total), le théâtre du Père Noël (16 000 euros), les végétaux, sapins et bouleaux blancs (encore 16 000), les branchements électriques extérieurs (31 000 euros), etc. « Nous finançons également la gratuité du parking souterrain de la GHV, détaille Elisa Schajer, adjointe en charge de l’animation du centre-ville. Soit environ 11 500 euros. Comptez également 12 000 euros pour notre participation à l’opération Noëls de Champagne, et 21 000 euros pour la communication. Achat d’espaces d’affichage, impression des affiches et programmes, etc. ». Côté ressources humaines, plus d’une cinquantaine d’employés municipaux œuvre à l’organisation de l’événement et à son bon déroulement. Sans compter les bénévoles de la paroisse, qui sont eux aussi une cinquantaine pour gérer l’église Saint-Alpin, et les associations locales, notamment Furies et Musiques sur la ville. Mais voir l’émerveillement s’inviter sur les visages des petits et grands visiteurs, ça n’a pas de prix. « C’est une partition difficile à jouer, mais à la fin, nous sommes tellement fiers de ce que nous avons pu réaliser tous ensemble ! » Et combien ça rapporte ? En termes de retour financier sur investissement, quasiment peanuts pour la Ville. « Le marché de Noël de
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À Epernay, élus et commerçants partagent la note
as de marché de Noël à Epernay, mais à la place, une patinoire en plein air. Et il faut dire que d’année en année, cette tradition gagne des adeptes. « Il existe déjà de très beaux marchés à Reims et à Châlons, explique Jacques Fromm, adjoint au maire en charge du commerce, de l’artisanat et de l’animation de la cité. Il n’était pas nécessaire d’en créer encore un autre. Nous avons donc préféré développer, via l’association de commerçants Les Vitrines d’Epernay, tout un programme d’animations baptisé Fééries de Noël. La patinoire existe depuis l’an 2 000 et a beaucoup évolué. Elle s’étend aujourd’hui sur 450 m2 de surface et entoure la fontaine illuminée de la place Hugues-Plomb. Un cadre agréable, très apprécié. » 110 000 euros pour la féérie de Noël Côté budget, la municipalité apporte, sous forme de subvention, un coup de pouce financier de 61 000 euros aux Vitrines, pour l’organisation et la gestion des Fééries de Noël. La patinoire, donc, mais également les animations et les spectacles déambulatoires, la maison et l’avenue du Père Noël, et les décorations peintes sur plus de 60 vitrines commerçantes. Ce à quoi s’ajoutent 6 000 euros, de la part de la CCI Reims-Epernay. « Un peu moins que les années précédentes, concède Marina Trenti, la présidente des Vitrines. Mais c’est déjà ça, par les temps qui courent ! 48 000 euros sont nécessaires rien que pour la location et l’installation de la patinoire. Au total, nous finançons 30 % du budget global des Fééries, qui s’élève à 110 000 euros. Nous misons aussi énormément sur la communication, qui représente entre 10 et 15 000 euros. » Les 110 commerçants de l’association mettent également la main à la poche pour ces animations, à hauteur d’environ 150 euros chacun, compris dans leur cotisation d’adhésion. En termes de ressources humaines, outre les agents municipaux, une douzaine de personnes s’investit bénévolement dans la mise en place des Fééries. L’ensemble des manifestations est gratuit, hormis les entrées à la patinoire. Soit 6 100 entrées payantes l’an passé, et entre 15 et 16 000 euros. « Nous incluons dès le départ ces recettes dans notre budget. Elles financent donc également l’événement, sous réserve qu’elles atteignent la somme estimée à la base. » La véritable valeur ajoutée des Fééries se compte plutôt en notoriété et en nombre de visiteurs. Et elles boostent en général les affaires des commerçants. « On a fait un petit écart de 3 000 euros cette année, pour
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À Troyes, économies d'énergie, mais animations multiples Si les illuminations de Noël en même temps que la projection monumentale sur l'Hôtel de Ville de Troyes ont été lancées le samedi 30 novembre, de multiples animations seront organisées dans le Bouchon de Champagne pendant toute la période des fêtes de fin d'année et des vacances scolaires. Les services Techniques et de Commerce de la Ville gèrent et financent toutes ces animations et ces éclairages.
euf km de guirlandes lumineuses, 730 motifs différents, 290 m de rideaux lumineux, 14 places décorées, c'est ce que représentent les illuminations de Noël dans les rues de Troyes cette année. « On change tous les trois ans principalement les illuminations de la rue Émile Zola », explique François Mandelli, adjoint au maire pour le service Voirie, notamment. Et cette année justement est celle du changement : 40 000€ ont été utilisés pour l'achat des nouveaux motifs de la rue la plus commerçante de Troyes, ceux-ci étant calqués sur les décorations de la place Vendôme à Paris l'année passée. Ce budget est donc reconduit tous les trois ans pour faire l'acquisition de nouvelles décorations. Pour les autres rues et places, les illuminations des années précédentes tournent et sont installées à un endroit différent de l'année précédente. Ce sont 1 000 heures de travail qui ont été nécessaires à la réparation et au reconditionnement des illuminations pour un temps de pause d'environ 700 heures commencé dès la Toussaint. « On est passé à 98 % de diode électro luminescente (LED) cette année, reprend François Mandelli, cela réduit d'autant la consommation d'énergie. L'important c'est d'illuminer la ville à moindre coût et de dynamiser aussi le commerce du centre-ville. » La puissance électrique de toutes ces illuminations de Noël s'élève à 50 000 W ce qui représente un coût de 3 000€. En outre, pour continuer les économies d'énergie, la Ville a institué cette année l'arrêt des illuminations à minuit, au lieu d'une heure du matin auparavant. Côté animations, le service Commerce de Troyes n'est pas en reste d'explications. Outre la projection monumentale sur la façade de l'Hôtel de Ville (vue par plusieurs milliers de personnes l'an dernier dont des visiteurs venant de départements limitrophes), cette année sur le thème de l'atelier du Père Noël, plusieurs actions et activités vont êtres mises en place durant tout le mois de décembre, la Ville disposant d'une enveloppe globale de 130 000€ pour le tout. 45 sapins sont installés sur les places principales - dont celui de 12 mètres de haut sur le forum de l'Hôtel de Ville - un chapiteau chauffé sous lequel des jeux pour enfants qui seront gérés par la Ludothèque La Girafe sera monté place de L'Hôtel de Ville, des spectacles de rues alliant scénettes humoristiques et fanfare déambuleront les 14-15 et 21-22 décembre tandis que le Père Noël devrait pointer le bout de sa barbe pour distribuer 600 kg de chocolat aux enfants les mercredis, samedis et dimanches. La sonorisation des rues de 14 h à 18 h ainsi que le stationnement gratuit de 2 h pour trois parkings souterrains les samedis sont reconduits et gérés par le service Commerce alors que la Corrida de Noël (le 20 décembre) est encadrée par le service des Sports. Et si plusieurs associations organisent des petits marchés de Noël ce n'est plus le cas pour la Ville depuis 2004 : « C'est un choix politique mais rien n'est bouclé », explique Charlotte Carvallo, maire adjointe au Commerce et à l'Artisanat, soulignant la complémentarité de ces associations avec la Ville dans l'animation en cette période de crise économique mais de fête tout de même.
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. © l'Hebdo du Vendredi
Châlons est le premier à avoir vu le jour dans la Marne, en 1995 ! C’est aussi certainement l’un des moins chers pour les exposants. Consommation électrique et décoration extérieure comprises, ils doivent s’affranchir de 230 euros pour disposer d’un chalet pendant toute la durée du marché. » Comparé à Reims (environ 3 000 euros pour les premiers prix) ou à Strasbourg (plutôt dans les 10 000), effectivement, c’est franchement abordable. Cette effervescence offre aussi à Châlons une notoriété outre-région, et les participants s’y rendent nombreux. « Difficile de les chiffrer avec exactitude mais ils sont plus de 2 000 spectateurs rien que pour les spectacles gratuits, et plus de 25 000 visiteurs aux expositions. S’ajoutent à cela ceux qui viennent aux points forts des festivités : la descente du Père Noël, la fête des lumières, etc. Et c’est une belle vitrine pour les exposants qui souhaitent se faire connaître ou développer leur clientèle. »
Sonia Legendre
remplacer Saint-Nicolas et le Père Fouettard, et inviter les rennes du Père Noël, ainsi que des manchots en rollers. Ça en valait la peine ! » Autre dépense de la municipalité : l’opération Noël de Champagne, pour laquelle elle verse 7 000 euros. Et Jacques Fromm de souligner : « Au lieu d’exposer une foultitude de crèches, comme d’autres villes, nous avons opté pour une crèche géante, créée par les services municipaux et installée sur le portail SaintMartin. » En revanche, les élus ne badinent pas avec les illuminations. Ils passent désormais par un prestataire pour les louer et les faire scintiller. Coût total : 293 000 euros. « Nous avons changé notre matériel, trop ancien et défectueux. Et sommes passés aux ampoules à LED. Résultat : nous avons réduit de quasiment 60 % notre consommation d’électricité, et la facture est passée de 14 900 euros à 5 600 euros. » Confier les illuminations à un prestataire permet aussi de réduire les dépenses d’entretien du matériel, et de renouveler le parc régulièrement, pour varier les plaisirs… S.L
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Manuel Valls à Sézanne ce vendredi matin
Braquage de Sézanne
e ministre de l'Intérieur fera le déplacement à Sézanne ce vendredi 6 décembre, a priori le matin. La commune du sud-ouest marnais a fait la une de l'actualité en fin de semaine dernière après le braquage de la bijouterie qui a coûté la vie au braqueur. Le bijoutier, qui avait été mis en garde à vue, a été libéré le samedi matin. Le parquet de Reims a requis le placement sous statut de témoin assisté. La famille de la victime s'est portée partie civile. Jeudi 28 novembre, vers 16 h 30, le gérant d'une bijouterie de Sézanne a tiré à quatre reprises avec un pistolet automatique Glock de calibre 9 mm sur son braqueur, âgé de 36 ans, condamné à plusieurs reprises, et notamment deux fois pour vol avec arme. L'enquête en cours cherche à déterminer si, comme l'explique le bijoutier, il a agi en état de légitime défense. Deux complices du braqueur auraient réussi à prendre la fuite et sont toujours activement recherchés. Vendredi 29 novembre, au lendemain du drame, une centaine de personnes a défilé, répondant à l'appel de commerçants, dans les rues de Sézanne pour manifester son soutien au bijoutier. Manuel Valls a annoncé son déplacement sur place mercredi dernier pendant la séance des questions au gouvernement. T.V et S.L
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Le pouvoir de police des maires renforcé
Protocoles de rappel à l'ordre
on objectif est simple : mettre un terme à des faits qui ne constituent pas des délits ou des crimes, mais peuvent y conduire. Le dispositif de « rappel à l’ordre » rentre dans le cadre de la prévention de la délinquance et des actes d’incivilité. « Il doit conduire à une cohérence et une harmonie entre l’action conduite par le maire et celle du parquet du tribunal de grande instance », explique Christian de Rocquigny, procureur de la République de Châlons en-Champagne. La signature des protocoles a eu lieu mardi à l’Hôtel de Communauté d’Epernay en présence des procureurs de Châlons-en-Champagne et Reims, des maires des communes membres de la CCEPC (hors Epernay qui avait déjà signé le protocole), du président du Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD) et du souspréfet d’Epernay. « Ce dispositif va permettre d’entamer des démarches officielles pour endiguer les actes d’incivilité et donner davantage de crédibilité à notre action », commente Laurent Madeline, président de la CCEPC et du CISPD. Le « rappel à l’ordre » est une injonction verbale adressée par le maire dans le cadre de son pouvoir de police aux personnes étant à l’origine de faits portant atteinte au bon ordre, à la sûreté, à la sécurité et à la salubrité publiques dans la commune. « Cela peut aller de troubles dans une médiathèque, dans les transports publics ou dans une piscine, souligne Laurent Madeline. L’injonction verbale permet d’agir sur des comportements individuels et le plus en amont possible. » Le « rappel à l’ordre » vient compléter le dispositif de prévention de la délinquance (CISPD) qui permet d’élaborer une stratégie commune, sur le territoire de la Communauté de Communes d’Epernay Pays de Champagne, en matière de lutte contre l’insécurité. J.B
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La section d'Epernay des Hommes Grenouilles de Champagne participe pour la dixième fois au Téléthon, ces samedi 7 et dimanche 8 décembre. Les plongeurs vont nager, en relais, par équipe de trois à cinq, avec palmes, masque et tuba, pendant 30 heures non-stop, à la piscine Bulléo d’Epernay. Ce relais démarre le samedi 7 décembre à 7 heures et se termine le dimanche 8 décembre à 13 heures. Chaque kilomètre nagé est sponsorisé. Cette année, grâce à la participation de la Société de Natation Sportive Epernay, le Waterpolo Epernay Champagne et les maîtres-nageurs de l’Espace Aquatique Bulléo, ce Téléthon sera une véritable fête de l’eau réunissant ainsi des disciplines sportives et aquatiques très différentes. Le samedi 7 décembre de 15 heures à 18 heures, les moniteurs diplômés du club des Hommes Grenouilles de Champagne se mobilisent encore et proposeront des baptêmes de plongée gratuitement à toute personne (à partir de 9 ans) se trouvant à la piscine. Le produit des entrées payantes à la piscine pour ces baptêmes sera reversé par Bulléo au profit du Téléthon.
Le 10e Téléthon des Hommes Grenouilles de Champagne
Lundi 2 décembre, 45 personnes ont été interpellées dans le cadre d’une enquête baptisée Armes 52 et dirigée par la Section de Recherches de la gendarmerie, à Reims, sous la direction de magistrats de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Nancy. Les interpellations ont eu lieu en région parisienne, en Rhône-Alpes, en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et outre-mer. L’enquête avait commencé en février 2012, lors d’une perquisition pour recel chez un résidant haut-marnais. L’enquête a permis de remonter une filière en Slovaquie puis une autre dans les Balkans. Plusieurs centaines d’armes, dont des armes de guerre, des munitions et des pièces détachées ont ainsi été découvertes, aussi bien chez des hommes associés au grand banditisme que chez des collectionneurs.
Gendarmerie - Armes 52, le coup de filet de la SR de Reims
Un an de plus propose de revenir sur un évènement traité un an auparavant, semaine pour semaine. L'occasion de donner un droit de suite, de regarder comment les choses ont évolué depuis. Dans nos éditions du 7 décembre 2012, nous décrivions la première réunion du comité stratégique régional de l’égalité, porté par la Région Champagne-Ardenne. « C'est un véritable outil de connaissances sur la condition des femmes en région et d'aide à des actions concrètes », disait Karine Jarry, conseillère régionale en charge de l'égalité et présidente dudit comité. « Mais c'est surtout un lieu d'échanges autour de trois axes : l'égalité professionnelle, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail, et la diffusion de la culture de l'égalité sur tous les territoires. » Depuis, des projets ont avancé, mais il faut bien avouer que, à l’instar de l’écologie, la crise a mis sous l’éteignoir la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes. On essaie d’y penser avant le 8 mars ?
Égalité femmes/hommes - Première réunion du comité stratégique régional
UN AN DE PLUS
Un an de plus propose de revenir sur un évènement traité un an auparavant, semaine pour semaine. L'occasion de donner un droit de suite, de regarder comment les choses ont évolué depuis. Dans nos éditions du 7 décembre 2012, nous décrivions la première réunion du comité stratégique régional de l’égalité, porté par la Région Champagne-Ardenne. « C'est un véritable outil de connaissances sur la condition des femmes en région et d'aide à des actions concrètes », disait Karine Jarry, conseillère régionale en charge de l'égalité et présidente dudit comité. « Mais c'est surtout un lieu d'échanges autour de trois axes : l'égalité professionnelle, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail, et la diffusion de la culture de l'égalité sur tous les territoires. »Depuis, des projets ont avancé, mais il faut bien avouer que, à l’instar de l’écologie, la crise a mis sous l’éteignoir la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes. On essaie d’y penser avant le 8 mars ?
Égalité femmes /hommes - Première réunion du comité stratégique régional
ES H C N A M I D S E L E R U T R E OUV 3 1 0 2 E R B M E C É D 2 2 , 5 1 8, DE 10H À 18H30
Conforama DE 10H À 18H30 ZAC DES BLANCS MONTS 51350 CORMONTREUIL
N°243 du 6 au 12 décembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
160 ans de vie industrielle dans un livre
Ateliers du chemin de fer à Epenay
Pierre Guy, ancien cheminot, s'est transformé en historien et collectionneur pour évoquer dans un livre 160 années de la vie des Ateliers du Chemin de Fer à Epernay. Une rétrospective inédite et passionnante de 220 pages et de 605 illustrations..
l y songeait depuis longtemps. Voilà chose faite. Les Editions Guéniot sortent dans quelques jours un ouvrage de référence, presque une « bible », sur l’histoire des ateliers du chemin de fer à Epernay. Son auteur est un homme du sérail. Pierre Guy a fait toute sa carrière à la SNCF. « J’ai passé ma vie professionnelle sur le réseau Est, dans le monde des locomotives », explique-t-il. Entré en septembre 1963 au Centre d’Apprentissage des Ateliers d’Epernay, il achèvera son parcours ferroviaire, 40 ans plus tard, à la Division des Locomotives de la Direction du Matériel. Le passage de la vapeur au Diesel puis du Diesel à l’électrique : il connaît tout cela par cœur. Pour l’avoir observé avant de l’étudier dans des livres, de consulter de nombreux documents, de fouiner dans les archives et de réunir des photos exceptionnelles. « Hormis certains articles techniques parus dans des revues ferroviaires spécialisées, nul ne s’était encore confronté à l’histoire des ateliers du chemin de fer d’Epernay qui est unique. L’établissement a été le principal constructeur de locomotives de la Compagnie de l’Est avant de subir deux reconversions totales pour devenir un établissement « Diesel » puis « Electrique ».
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Un hommage aux hommes et à leur savoir-faire
Dans ce livre de 220 pages et 605 illustrations, Pierre Guy balaye 160 années de vie industrielle cheminote locale. Des années riches qui ont contribué à l’essor d’Epernay dans tous les domaines : économique, social, politique, patrimonial, festif, sportif et commercial. « Sans le chemin de fer Epernay ne serait sûrement qu’une petite sous-préfecture de 8 000 à 10 000 habitants », affirme l’auteur. Pendant près de six ans Pierre Guy a patiemment reconstitué ces 160 ans de passion. Encouragé par certains de ses amis, comme Raymond Galataud, puis plusieurs membres de l’association Epernay Patrimoine présidée par Daniel
© DR
Desandré. Le résultat est de toute beauté. Le livre, richement illustré, est avant tout un hommage aux milliers de cheminots qui ont participé au développement économique d’Epernay. « Cet ouvrage s’adresse aux passionnés du chemin de fer et à tous les publics », précise Pierre Guy qui remercie au passage la direction régionale de la SNCF et en particulier Patrick Auvrelle pour leur soutien logistique. Pierre Guy s’est appuyé aussi sur l’Association pour l’Histoire du Chemin de Fer (AHICF) qui réunit un vivier d’érudits et lui a permis d’accéder aux recherches universitaires. L’ouvrage est construit en douze chapitres dont les bornes temporelles découlent des moments essentiels de la vie des Ateliers. L’auteur évoque aussi l’influence de plusieurs personnalités locales dont la connaissance du monde cheminot a été décisive. « J’ai voulu parler de la technique mais surtout des hommes qui ont contribué à façonner la ville d’Epernay qui doit beaucoup, en termes de compétence technique, au savoir-faire des cheminots. » Pour ne citer qu’un exemple, Pierre Guy rappelle que de nombreux salariés des industries connexes au champagne viennent des ateliers. « Ce sont des gens qui ont mis au point de nombreux machines à vins, inventé des outils pour la vigne et participé aux avancées technologiques de nombreuses activités viti-vinicoles. » Plusieurs animations sont prévues à l’occasion de la sortie du livre dont une dédicace à la librairie L’Apostrophe le samedi 14 décembre.
Jean Batilliet
N°243 du 6 au 12 décembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Cinq ans en France, menaces politiques vraisemblables, et pourtant…
Droit d’asile
Depuis la fin de la semaine dernière, des élèves du collège François Legros et du lycée Joliot Curie à Reims se mobilisent pour soutenir leurs camarades Hratche, 14 ans, et Lilith, 17 ans, menacés d’expulsion avec leurs parents et leur petit frère, Hayko, deux ans. L’histoire est celle de la famille Hovsepian, persécutée en Arménie, son pays d’origine, dans la Marne depuis… cinq ans, une obligation de quitter le territoire français sur le dos depuis… septembre. La sœur ainée de la fratrie, Louciné, 19 ans, n’est pas visée par la mesure d’éloignement.
e 19 février 2008, l’Arménie vit le premier tour de l’élection présidentielle. Vrech Hovsepian, aujourd’hui âgé de 38 ans, commerçant à Gyumri, la deuxième ville du pays, soutient un candidat d’opposition qui ne fera pas le poids face à Serge Sargsian, que tout un peuple, qu’il l’apprécie ou pas, appelle « Serge ». Premier ministre en exercice, Serge Sargsian poursuit l’héritage de l’Arménie indépendante, qui veut qu’un chef de l’exécutif succède au président précédent quand celui-ci ne peut plus être candidat à sa succession. Il est 8 heures quand les élections commencent. A midi, Vrech et d’autres partisans constatent des fraudes électorales. A 17 heures, Vrech est enlevé par des membres du parti au pouvoir. Il subit des violences physiques. Le lendemain, 20 février 2008, Vrech Hovsepian est convoqué au commissariat. On cherche à lui faire retirer sa plainte pour fraude électorale. Tous les moyens sont bons : coups, et menaces, notamment de mettre le feu à son magasin. Inquiet, Vrech se réfugie dans sa famille à Gyumri le 21 février, avant de fuir vers
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Nune, Hratche, Vrech et Lilith Hovsepian. © l'Hebdo du Vendredi
la capitale, Erevan. Le 28 février, c’est son épouse Nune, diplômée d’éducatrice en crèche mais aide à tenir le magasin, qui est convoquée au commissariat. On cherche son époux. Le 3 mars, la police intervient au domicile des Hovsepian. La nuit suivante, le magasin familial est incendié. Toute la famille se retrouve le 4 mars, et s’enfuit dans la précipitation en Russie, à Krasnodar, le 5 mars. Une fois réunies les sommes nécessaires à l’exil, la famille Hovsepian quitte la Russie le 26 juin 2008 et arrive en France, à Châlons-enChampagne, le 3 juillet 2008. Le parcours devient alors classique. Hébergement en Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada), demande d’asile, déposée le 2 octobre. La demande est rejetée par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) dès le 22 octobre au motif habituel du manque de preuves, recours devant la Commission nationale du droit d’asile (CNDA) le 18 novembre 2008, notification du refus de la CNDA le… 13 avril 2010, pour les mêmes raisons. Rien, à part des délais administratifs, n’explique qu’il a fallu trois semaines à l’Ofpra pour examiner le dossier des Hovsepian, ce qui parait un peu court vu l’histoire, et près d’un an et demi à la CNDA pour arriver au même jugement.
Après avis du médecin habilité par l’Agence régionale de Santé (ARS), la préfecture a délivré en avril 2010 une autorisation provisoire de séjour de deux mois pour raisons médicales concernant Vrech, le père, et Lilith, la deuxième fille de la famille. Puis, plus rien. En octobre 2011, la famille Hovsepian s’agrandit avec l’arrivée d’Hayko. Si tous ont continué à bénéficier d’un hébergement en Cada par la Croix-Rouge, l’aide financière obligatoire de l’Etat a été arrêtée après la notification de la CNDA. Pour des raisons de places, la famille a été déplacée de Châlons-en-Champagne à Reims, toujours dans un hébergement d’urgence de la Croix-Rouge, en décembre 2012. La famille réside dans un trois pièces. « Ils ne nous obligent pas à partir, il commence à faire froid, raconte Louciné. Mais vous imaginez, six personnes, sans ressources. C’est pour ça, il faut que je trouve un travail. » On l’interroge sur sa vie ici, qui se résume à aller d’un souci à un autre. « Je n’ai pas le temps de voir mes amis, la plupart sont à Châlons. D’un côté, je cherche un travail, de l’autre, il y a tous ces problèmes. On en parle tous les jours dans la famille, ça génère du stress. » Louciné a rêvé de danser, il y a longtemps. « J’ai arrêté de rêver. Je veux juste que mes parents restent ici, je veux trouver un travail,
Comme dans de nombreux États issus de l’ex-URSS, l’Arménie connaît une transition démocratique compliquée. Depuis l’indépendance, en 1991, le pays a connu trois présidents de la République. Levon Ter-Petrossian, élu au premier tour en 1991 et 1996 (élection entachée d’accusation de fraudes) ; Robert Kotcharian, premier ministre du précédent, élu en 1998 après la démission de Ter-Petrossian, et en 2003, au second tour les deux fois ; et Serge Sargsian, lui aussi premier mi-nistre du président précédent, élu les deux fois au premier tour. La constitution arménienne prévoit qu’un président de la République ne peut pas briguer un troisième mandat… En 2008, l’élection de Serge Sargsian à la présidentielle avait été contestée par l’opposition. Les manifestations qui avaient suivi avaient dégénéré après l’intervention de la police. Dix morts. Quelques semaines avant l’élection de février 2013, que Serge Sarkissian, largement favori, a remporté dès le premier tour malgré la présence de six autres postulants, un candidat d’opposition, Paryur Hairikian, a été blessé par balles devant son domicile. L’enquête est en cours.
L’Arménie, une démocratie « en apprentissage »
qu’on n’ait plus à dépendre de l’Etat. » En juillet 2013, cinq ans après leur arrivée sur le sol français, la famille a fait une demande de régularisation au titre de la récente circulaire Valls, motivée par l’intégration en France, la scolarité des enfants et une promesse d’embauche. Les parents se débrouillent en français, les enfants le parlent couramment. Louciné, l’ainée, a étudié au lycée Jean Talon à Châlons et a décroché en juillet un bac professionnel vente, avec mention assez bien. Sa sœur Lilith est en première commerce à Joliot Curie à Reims. Hratche est collégien à François Legros à Reims. Vrech Hovsepian disposait d’une promesse d’embauche en juillet, que l’Etat n’a pas jugé suffisante. Louciné, son bac en poche, n’a pas vraiment pu se poser la question de poursuivre ses études. « Il faut que je travaille pour aider ma famille, nous n’avons que l’aide alimentaire. » La famille va aux Restos du Cœur, et Louciné était persuadée qu’il s’agissait d’une aide de l’Etat, pas d’une association… Elle aussi a une promesse d’embauche, pour travailler dans un mini-golf. Le temps que l’Etat se penche sur le dos-
Des éléments « légers » viennent étayer la justification de l’OQTF
sier, son employeur n’avait plus le temps d’attendre et a employé quelqu’un d’autre. Louciné a toutefois obtenu un récépissé lui permettant de chercher du travail en France. Pas son père. Et le 17 septembre 2013, Vrech et Nune Hovsepian ont reçu la notification de la préfecture de la Marne d’obligation de quitter le territoire français (OQTF). Avec leurs enfants mineurs, forcément. C’est ce qui a provoqué la mobilisation dans les établissements où sont scolarisés Lilith et Hratche. Le 3 décembre, les parents ont été convoqués à l’Hôtel de Police de Reims pour qu’il leur soit signifié une assignation à résidence, procédure des mesures d’éloignement. Depuis mardi, tous les matins, entre 8 h et 9 h, Vrech et Nune Hovsepian vont donc « pointer » au commissariat. Mardi 10 décembre, ils ont audience au tribunal administratif, à Châlons. Ils ont déposé un recours contre l’OQTF. L’obligation de quitter le territoire français en question, en plus des considérations habituelles la motivant, évoque deux faits « légers ». Premièrement, Vrech Hovsepian a tenté d’obtenir un permis de conduire français le 27 octobre 2012 en présentant un permis russe. Permis jugé comme étant un faux selon l’analyse technique conduite par la police aux frontières de Forbach. Les éléments
qui prouvent que le document en question est un faux n’ont pas été communiqués aux conseils de la famille. Ce qui est quelque peu troublant, c’est que peu après cette demande de « conversion » de permis, l’épouse de M. Hovspian a été arrêtée lors d’un banal contrôle routier. Permis jugé faux, confisqué. Elle est alors convoquée par la police, son « faux » permis tout autant russe aurait été détruit, mais la « machine » judiciaire est lancée. Nune Hovsepian doit comparaître devant le tribunal correctionnel. Elle a été acquittée. Vrai ou faux permis, quel est le rapport avec le droit d’asile ? En quoi ce fait vient-il appuyer une OQTF ? Deuxième fait évoqué dans l’OQTF : il est reproché à Vrech Hovsepian d’avoir « entre 2010 et 2012, acheté puis revendu quelques jours plus tard de nombreux véhicules ; qu’interrogé par les services de police, ili reconnaissait « une petite plus-value », selon lui « nécessaire pour subvenir aux besoins de sa famille » ». Ligne suivante, « (…) Monsieur Vrech Hovsepian a produit un avis d’imposition sur les revenus de 2011, pour lequel le revenu global déclaré par son foyer s’élève à zero euros. » De là à imaginer qu’il est sous-entendu que Vrech Hovsepian fait dans le trafic de voitures, il n’y a qu’un pas que personne ne franchit sur le papier. Vrech Hovsepian nous a expliqué qu’il avait effectivement acheté une vieille voiture pour pouvoir se déplacer avec sa famille, qu’il l’avait revendue aussitôt que le besoin d’argent s’est fait sentir, et sans aucune aide, le besoin arrive vite. Et qu’il a reproduit l’opération à plusieurs reprises. L’estimation de la « plus-value » est d’environ 1 000€. En 18 mois. Des revenus non déclarés qui viennent sans aucun doute peser sur la fraude fiscale en France, estimée entre 60 et 80 milliards d’euros… L’histoire qui a conduit la famille Hovsepian, qui vivait une situation plutôt confortable en Arménie, a fuir, témoigne du changement d’attitude de la France vis-à-vis des demandeurs d’asile. La menace politique parait plus que vraisemblable. Avant 2003, cette famille aurait sans doute reçu la protection de la France. Nonobstant que tout a changé, que la crise est passée par là, après plus de cinq ans passés en France, avec un dernier enfant né sur le sol français et deux adolescents scolarisés dans des établissements français, une grande sœur diplômée, à des âges auxquels il est aisé de comprendre que leur avenir est ici, il est difficile de comprendre pourquoi la circulaire Valls ne s’applique pas.
Tony Verbicaro
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La Champagne-Ardenne, (bientôt) championne de l’innovation médicale
Santé
C’est encore un peu sur-vendu, mais le stade du vœu pieu est franchement dépassé. En ces temps de crise, on cherche à promouvoir l’innovation partout. La ChampagneArdenne a fait en particulier le pari de l’innovation médicale.
n Champagne-Ardenne, sous l’impulsion du Conseil régional et de ses outils qui ont su identifier quelques entreprises compétentes en la matière, on pousse l’innovation médicale. Le deuxième débat public de la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA), organisée en partenariat avec l’Agence régionale de Santé (ARS), mercredi 4 décembre à la maison des syndicats de Châlons-en-Champagne, avait justement pour thème l’innovation médicale. Elle a beau être médicale, sous-entendons dans un secteur où l’on nomme un client un patient, « l’innovation n’a de sens que si elle rencontre un marché », a rappelé Vincent Steinmetz, directeur de Carinna, l’agence régionale pour la recherche et l’innovation. « La notion de marché est un peu particulière quand on parle santé, évidemment. Et dans le modèle français, la nouveauté dans le secteur médical ne peut rencontrer son marché qu’à partir du moment où elle a reçu les autorisations préalables. » Au niveau national, le programme « nouvelle
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Joseph Puzo (Axon à Montmirail), l'un des "moteurs" de la domo-médecine. © l'Hebdo du Vendredi
France industrielle » a prévu deux priorités médicales sur 34 : l’hôpital numérique et les dispositifs médicaux et les nouveaux équipements de santé. En région, les déclinaisons futures mettent l’accent sur la domo-médecine et la spécialisation intelligente des territoires (S3). Deux priorités qui collent parfaitement aux deux priorités médicales de la nouvelle France industrielle. L’innovation médicale garde le patient au centre des objectifs prioritaires : dépister plus tôt et plus précisément, mieux traiter avec moins d’effets
secondaires. En choisissant la domo-médecine, la Champagne-Ardenne est logique : région à faible densité de population dans les zones rurales très importantes, la question de l’autonomie et du maintien du malade à domicile est cruciale. L’agence Carinna a retenu trois projets pilotes et les soutient, donc. Il s’agit, tout d’adord, du projet PiCADo, une plateforme de domo-médecine multi-pathologies mené par la société Altran. De nombreux acteurs sont rassemblés autour de PiCADo. Des acteurs publics (Inserm, Université de Reims Champagne-Ardenne, Université technologique de Troyes), industriels (Altran, Axon...). Altran en assure la coordination globale et l’ingénierie système à travers son entité Altran Research. Labellisé par le pôle de compétitivité System@tic, PiCADo est co-financé par les Régions Champagne-Ardenne et Ile-de-France, la Mairie de Paris et l’État. PiCADo s’organise en deux phases : la conception et la mise en œuvre d’une architecture urbanisée permettant l’interconnexion de toutes les composantes de manière ouverte, sécurisée et performante ; la réalisation d’une toute première expérimentation de domo-médecine qui permettra d’évaluer la faisabilité et la durabilité du système en termes humains, techniques et économiques. Deuxième projet soutenu, DomoCare, société filiale du groupe Axon, à Montmirail, invente des outils électroniques pour renforcer l’autonomie. Des dispositifs qui intègrent, par exemple, la visioconférence, une application mail, le monitoring
La CRSA, un outil du « parlement régional » de la santé
Pour mettre en œuvre sa politique, l’ARS s’appuie sur les travaux de la Conférence régionale de santé (CRSA) et des conférences des territoires. La CRSA est née en juin 2010. Elle est présidée depuis le début par le professeur Philippe Gillery, chef du pôle biologie au CHU de Reims. La CRSA est composée de membres issus de huit collèges (collectivités, usagers, conférences de territoire, partenaires sociaux, acteurs de la cohésion et de la protection sociale, acteurs de la prévention et de l’éducation pour la santé, offreurs de services de santé, personnalités qualifiées). Les conférences de territoire, elles, ont pour objectif de rapprocher le centre de décision des acteurs de santé, décideurs comme opérateurs. Il existe deux conférences de territoire en Champagne-Ardenne : nord, pour les Ardennes et la Marne ; sud, pour l’Aube et la Haute-Marne. médical à distance. Enfin Carinna a choisi de soutenir SiforAge, un projet porté par l’Université de Barcelone. Il s’agit d’un programme européen qui regarde comment les populations acceptent les nouveaux dispositifs de domo-médecine. Une expérience a été menée à Troyes en octobre.
Tony Verbicaro
Fermé et restauré pendant l'hiver
Centenaire 14-18 - Fort de la Pompelle
Il est le symbole par excellence des combats violents auxquels Reims a fait face pendant la Grande Guerre. Ainsi, dans le cadre des commémorations du centenaire 14-18, le musée du Fort de la Pompelle va fermer temporairement ses portes afin de bénéficier pendant 6 mois d’ambitieux travaux de réaménagement avant une réouverture prévue à l'été 2014. Le lieu est appelé à devenir la porte d’entrée privilégiée du tourisme mémoriel rémois. L’enjeu est aussi important que le symbole est fort. Réalisé après la défaite de 1870, le Fort de la Pompelle fut la clé de voûte du système défensif rémois, bombardé quotidiennement mais jamais tombé. Il est aujourd’hui l’emblème de la résistance héroïque des soldats français sur le front de l’Est et inscrit Reims à jamais comme le témoin, parfois tristement privilégié, des guerres fratricides européennes. Cette opération de valorisation historique et muséographique permettra de conserver les stigmates témoins de la Grande Guerre tout en améliorant la visibilité du Fort grâce à une nouvelle signalétique. Une mise en valeur de l’architecture intérieure est également prévue, dans le respect de la spécificité du lieu. La Ville de Reims a ainsi mandaté Christophe Lab, architecte et scénographe, pour repenser et moderni-
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Fermé depuis le 2 décembre, le Fort de la Pompelle va bénéficier pendant six mois de travaux de restauration. © l'Hebdo du Vendredi
ser la muséographie du site : l’espace d’exposition sera doublé, les collections mieux mises en valeur par une nouvelle scénographie et la mise à la disposition du public d’outils numériques. Avec ces travaux d’ampleur, la Ville de Reims poursuit son programme de réhabilitation des hauts lieux de mémoire de 1418 qui jalonnent son territoire. Près de 6 millions d’euros seront investis pour la restauration et la revalorisation de ce lieu emblématique, dans le cadre d’un programme d’intervention portant sur plusieurs années. L’objectif de la Ville est de tripler le nombre de visiteurs annuels du Fort (aujourd’hui autour de 12 000) à la fin des travaux.
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Le bonheur est dans les céréales ?
Croissance
L’association Passion Céréales organisait récemment une table-ronde autour de la filière céréalière en Champagne-Ardenne. En haut du podium des leviers de croissance : l’innovation et la recherche, naturellement. Des invités de marque sont venus alimenter le débat.
mbiance tout aussi studieuse que chaleureuse à l’Ensam, lors de la conférencedébat proposée par Passion Céréales. Il faut dire que la thématique abordée était joliment formulée. « Et si la croissance en ChampagneArdenne se nourrissait de céréales ? » La question – sans doute aussi les invités présents - a suscité l’intérêt d’une centaine de personnes. Politiques, professionnels, étudiants, chercheurs, acteurs économiques, associations, etc. En introduction, Dominique Moïsi, politologue, conseiller spécial de l’Institut français des relations internationales (IFRI), et professeur au King’s College de Londres, a partagé son analyse géopolitique du secteur céréalier. « Nous vivons une transformation
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La région, leader mondial dans la production de malt
majeure des équilibres mondiaux. Aujourd’hui, l’Occident n’est plus le cœur du monde, et l’Europe ne représentera plus, en 2050, qu’un peu plus de 10 % de la population mondiale. » En Champagne-Ardenne, la filière compte 54
La table-ronde organisée par Passion Céréales a fédéré une centaine de participants à l’Ensam. © l'Hebdo du Vendredi
entreprises (collecte, stockage et transformation confondus), 4 760 exploitations agricoles, et emploie environ 16 700 personnes. Un véritable potentiel, selon Jean-Paul Bachy, président du Conseil régional. Qui gagnerait néanmoins à être davantage cultivé. « Nous sommes la première région française productrice d’orge, et la 3e productrice de blé tendre. Nous sommes également leader mondial dans la production de malt, avec plus de 80 % d’export à l’international. Certes, notre « vieille » Europe progresse peu en matière de démographie et les acteurs européens ont encore du travail devant eux, sous réserve qu’ils s’organisent. Mais nous, Français, et nous,
Champardennais, sommes fortement attendus à l’étranger. D’où l’impérieuse nécessité d’aller chercher des marchés ailleurs. Avec, entre autres priorités, l’innovation, la formation des jeunes et la création de synergies au sein de la filière. » Même optimisme du côté de Passion Céréales, en la personne de François Prévoteau, délégué régional. Pour qui, produire plus et mieux, n’est pas une quête perdue. « Nous avons des outils pour préparer l’avenir, en s’adaptant qualitativement. Nous récoltons plus de six millions de tonnes de céréales, et pouvons encore progresser, notamment grâce à la transformation. » D’ici 2050, le progrès génétique constituerait les
trois quarts du développement de la production céréalière. La recherche s’impose donc comme le levier n°1 pour ce secteur. Implanté dans l’Aube depuis quatre générations, le groupe agro-industriel Soufflet lançait dernièrement un programme dédié à la recherche enzymatique. « Nous cherchons à établir comment certaines enzymes pourraient valoriser la production agricole, précise Jean-Michel Soufflet, le PDG. En permettant aux bovins de gagner du poids par exemple, ou aux vaches de produire plus de lait. » Autre expert en R&D : Dominique Dutartre, président du pôle de compétitivité Industries et Agroressources (IAR). « Produire plus et mieux est plus facile à dire qu’à faire. Nous ne pourrons pas prolonger les 40 années que nous venons de vivre en matière de progrès agricole. Globalement, nous avons 150 ans de retard sur le marché du pétrole.
Stabilité des politiques publiques
Pas besoin d’avoir fait la Chaire de bioéconomie industrielle à Neoma Business School (ndlr : en clin d’œil au directeur de la chaire en question, Pierre-Alain Schieb, présent également) pour savoir que les aléas climatiques sont une réalité. Si l’on veut à la fois satisfaire les besoins alimentaires et réduire les gaz à effet de serre, il faut intégrer le concept de bio-raffinerie. Mais le vrai besoin, c’est la stabilité des politiques publiques, pour savoir dans quelles perspectives chronologiques on inscrit nos actions. »
Sonia Legendre
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La crise est là : la filière est prête à se remettre en question !
Champagne
Comme ces deux dernières années, les expéditions de bouteilles de champagne seront un peu à la baisse en 2013, mais comme le prix moyen du col continue d'augmenter, le chiffre d'affaires sera stable. En attendant, constatant la poursuite de la dégringolade sur les marchés historiques, les présidents de l'interprofession annoncent la couleur de la remise en cause.
es discours des co-présidents du Comité interprofessionnel des vins de Champagne, Pascal Férat (Syndicat général des vignerons) et Jean-Marie Barillère (Union des maisons de champagne) lors du traditionnel « banquet » de l’Association viticole champenoise (AVC) étaient, comme chaque année, très attendus, vendredi 29 novembre. Et le millier de membres de la filière présents dans la salle panoramique du centre vinicole Nicolas Feuillatte, à Chouilly, n’en ont, cette fois, pas perdu une miette. Tous les deux ont, chacun dans leur langue, largement parlé du grand projet de la filière : champagne 2030. Une réponse à la crise, une occasion de remettre à la mode les racines qui ont fait le succès du vin effervescent : le collectif. « Créer de la valeur, tous ensemble, par l’excellence, dans l’image, le produit, le tra-
L
À 6€ le kilo en moyenne, le prix du raisin a atteint son record historique lors de la vendange 2013. © l'Hebdo du Vendredi
vail, a dit Pascal Férat. En 2030, le monde entier devra savoir que le raisin de champagne est le meilleur. » Jean-Marie Barillère a fait des propositions concrètes, révolutionnaires, pour aller dans le même sens, celui de l’amélioration de la qualité du produit, parce « qu’on ne peut plus se contenter de dire que le champagne est le roi des vins ; il faut le prouver ». Le président de l’UMC a jeté à l’assemblée l’idée de porter le vieillissement minimal légal de la bouteille avant sa mise sur le marché à 18 mois. Il a également évoqué la notion de rendement au pressurage, en plus du rendement à la récolte, déjà pratiqué. Et il a
beaucoup parlé communication et image. « Nous devons encore plus nous inspirer du marché du luxe, nous devons faire rêver les consommateurs », a encore dit Jean-Marie Barillère, qui a proposé une piste concrète : communiquer sur la bouteille, en ajoutant un flash code, ou une technologie qui s’en approche, sur l’étiquette. Certaines maisons le font déjà. Ce que propose le président de l’UMC, c’est de généraliser la pratique à toute la filière. Via son smartphone, le consommateur pourra tracer le flacon qu’il s’apprête à ouvrir, obtenir une fiche détaillée du produit (cépages, assemblage, vieillissement, nom du chef de cave, etc…). « Faisons le collectivement, en respectant nos différences, ne soyons pas les derniers à revendiquer l’authenticité de nos produits vis-à-vis de nos consommateurs », a-t-il ajouté, en n’oubliant pas de retrouver Pascal Férat sur un autre point, l’in-
vestissement. « Je sais qu’il n’est possible qu’à condition que des tiers, l’Etat, les banques, ne nous empêchent pas d’investir. » Les deux co-présidents ont aussi parlé de l’opportunité de la candidature des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au patrimoine de l’humanité, « ne manquons pas l’occasion d’embellir la Champagne » (JeanMarie Barillère), et évoqué leur volonté de créer une manifestation d’envergure : « Une grande fête populaire, conviviale » (Pascal Férat), « un événement mondial, à la hauteur de la notoriété du champagne » (Jean-Marie Barillère). « Que deviendrons-nous si nous ne nous améliorons pas ? », a conclu le président du négoce. Celui des vignerons aurait pu dire la même chose. Comme quoi…
Tony Verbicaro
La R&D manque de moyens
Champagne - AVC
L'assemblée générale de l'Association viticole champenoise (AVC) a permis à son président, Jean-Louis Normand, de sensibiliser tout la filière sur le manque de moyens affectés en recherche et développement.
es petits clins d’œil humoristiques étaient moins nombreux que les autres années. Sous la baguette de son chef d’orchestre, Dominique Moncomble, directeur général de l’AVC, le bilan d’activités du Pôle Technique et Environnement du CIVC, a été empreint d’une certaine gravité. Principale raison : la hausse de l’activité de ses services dans une période où ses moyens
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« La machine à vendanger me fait cauchemarder »
financiers diminuent. Jean-Louis Normand, le président de l’AVC, ne l’a pas caché. « Les budgets du CIVC semblent ne pas permettre le renouvellement des effectifs alors qu’il faudrait les augmenter. » Et d’ajouter : « Il faut donc que la Champagne soit vigilante à toujours trouver les moyens techniques de son développement en déterminant des axes prioritaires. » Et le président de l’AVC de confier sa réflexion sur les programmes de recherche « où, certes, nous sommes un partenaire technique évident mais sans vrais moyens financiers, nos cotisations CIVC n’y suffisant pas ». Jean-Louis Normand propose la création d’une fondation de recherche, « avec apports financiers volontaires…et défiscalisables ». Selon lui, « il faudrait peut-être avancer de façon fédérée, peut-être avec d’autres vignobles sur des sujets communs prioritaires qui vont rester longtemps nos grands fléaux. Mildiou, oïdium, pourriture et maladies du bois. L’innovation variétale est un vaste chantier déjà bien engagé avec l’INRA mais pour la suite, c’est avec le soutien de qui ?...et comment ? » Le président de l'AVC s’est exprimé contre la machine à vendanger. « Face aux contraintes économiques et sociales, face aux difficultés humaines et organisationnelles de cette année, le rêve cham-
Pour lutter contre les maladies, comme le mildiou, le président de l'AVC souhaiterait une démarche commune avec les autres vignobles. © DR
penois pour cette machine d’avenir s’exprime de toute part… Sera-t-elle rouge, bleue, ou verte ? » La question est balayée d’un revers de main. « Moi, ça me fait cauchemarder ! Quoi ! Le roi des vins, envié dans le monde entier, symbole de célébration… Le vin des rois n’aurait plus les moyens ni l’envie de réaliser ses vendanges manuellement ! Le défi des vendanges est relevé chaque année avec plus ou moins de difficultés mais c’est toujours un temps fort de travail partagé, organisé, mettant en relation des hommes et des femmes fort différents unis dans une même tâche, certes épuisante et stressante mais noble et collective. » Pour le président de l’AVC, la voie à explorer est plutôt « dans les recherches facilitant et améliorant la cueillette manuelle ». Il a évoqué d’autres voies de progrès à venir, en matière de démarche environnementale durable, de communication, de valorisation du produit. S’adressant aux deux co-président du CIVC, il a proposé, dans le cadre de la réflexion Champagne 2030, une démarche volontariste et collective pour unifier les différentes certifications qui se multiplient. « Nous comptons sur l’interprofession pour une communication claire et champenoise comme vous pouvez compter sur l’AVC pour un soutien sans faille sur ce sujet. » Et d’appeler à « une grande campagne de communication sur la marque champagne… Avec la candidature aboutie prochainement au patrimoine mondial de l’Unesco, cette médiatisation de la marque champagne sera la meilleure réponse aux Prosecco, Cava et autres sparklings qui viennent trop souvent nous chatouiller. »
Jean Batilliet
N°243 du 6 au 12 décembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Châlons-Reims est dans le dur
Basket (Pro B, 18e j.) Orchies - Châlons-Reims Le Champagne Châlons Reims Basket, qui reste sur deux défaites d'affilée à domicile, doit impérativement réagir lors de ses deux prochains déplacements à Orchies et Boulazac sous peine de rentrer dans le rang et le tout sans Rodrigue Mels blessé et indisponible jusqu'à la fin de la saison.
eux qui pensaient que la défaite face à Rouen (89-96) était un simple accident se sont trompés. Le nouvel échec subit lors de la venue d'Evreux (93-98), mardi soir, confirme que le Champagne Châlons-Reims Basket traverse actuellement une zone de fortes turbulences. « Ces deux défaites d'affilée sont très difficiles à vivre, indique Nikola Antic. Nous avons l'impression d'avoir raté quelque chose de grand. Nous ne voyons plus l'avenir avec sérénité ». Et pour cause, l'entraîneur du CCRB et son équipe n'ont pas su profiter de ces deux rendez-vous à la
C
A Orchies sans Mels et peut-être aussi sans Beye
maison pour capitaliser et rattraper le leader Boulogne. Mais encore plus que les résultats Châlons-Reims est toujours à la 2e place mais avec deux matches en retard - c'est la manière et l’attitude des joueurs sur le parquet qui interpellent. « Mon équipe a deux visages, explique Nikola Antic. Nous avons montré que nous étions
Nikola Antic, déjà confronté aux problèmes défensifs récurrents de son équipe, doit maintenant faire face à l'indisponibilité de Rodrigue Mels jusqu'à la fin de la saison. © l'Hebdo du Vendredi
capables de gagner en concédant 75 points ou moins, mais aussi que nous pouvions perdre en encaissant beaucoup trop de paniers ». Face à Evreux, Muhamed Pasalic et ses coéquipiers ont concédé pour la 5e fois de la saison plus de 90 points, dont quatre fois lors des six derniers matches. « Normalement, nous devrions être meilleurs sur le plan défensif qu'il y a un mois et demi, mais mes joueurs ne jouent pas avec assez rigueur défensive. Ils doivent faire preuve de plus d'intelligence, juge le coach marnais. Peut-être ont-ils trop confiance en leur jeu d'attaque ? C'est le danger avec des joueurs expérimentés. Ils pensent que les choses vont se régler toutes seules ».
Dans ces conditions, les deux prochains déplacements, vendredi à Orchies et mardi à Boulazac, promettent d'être difficiles, d'autant plus qu'une très mauvaise nouvelle est tombée jeudi : Rodrigue Mels sera indisponible jusqu'à la fin de la saison ! Blessé face à Evreux, le joueur est en effet touché aux ligaments croisés. Dans l'attente d'un pigiste médical, son apport risque de manquer au CCRB (10,3 pts, 2,5 rebonds et 2,1 passes de moyenne cette saison) d'autant plus que Pape Beye, plus légèrement blessé, est également incertain à Orchies. Le staff technique et les dirigeants s'activent pour lui trouver un remplaçant. La tâche promet d'être ardue car les joueurs dis-
Une belle occasion d'enchaîner
Foot (L1, 17e j.) Reims - Nice
Après deux lourdes défaites, le Stade de Reims a prouvé qu'il avait grandi cette saison en s'imposant logiquement, mardi soir, à Sochaux (2-0). Fort de ce succès, Hubert Fournier et ses hommes, 10e du classement, peuvent aborder la venue de Nice, samedi à 20h, avec ambition.).
ans le doute après les deux cinglantes défaites concédées face à Paris (3-0) et Saint-Etienne (40), le Stade de Reims a parfaitement réagi, mardi soir, sur la froide pelouse du stade Bonal de Sochaux. Face à la lanterne rouge du championnat, les hommes d'Hubert Fournier ont livré une partie sérieuse, profitant des largesses défensives de leurs hôtes. « Nous avions à coeur de montrer autre chose et c'est ce que nous avons réussi à faire, s'est félicité Hubert Fournier après la rencontre. Nous sommes forcément satisfait du résultat. Prendre trois points ce soir, c'est important à ce stade de la saison. Nous passons la barre symbolique des 20 points (22 points) et il nous reste la moitié du chemin à parcourir pour obtenir notre maintien. Surtout, ce qui est le plus important, c'est que nous avons affiché une marge intéressante face à un concurrent direct ». Malgré la sortie de Mickaël Tacalfred dès la 29e minute, la prestation défensive a aussi rassuré l’entraîneur rémois, à l'image de la bonne rentrée de Mohamed Fofana (26') en lieu et place du capitaine Rouge et Blanc : « C'est une belle soirée car ceux qui sont sortis du banc ont fait le boulot et c'est très important d'avoir un turnover performant pour garder un niveau collectif performant ». Remonté dans la première moitié du classement, à la 10e place avec 22 points, le Stade de Reims attend maintenant la venue de Nice, samedi soir à 20h, avec ambition. En effet, l'équipe de
ponibles sur le marché des JFL (Joueurs Formés Localement) du niveau de Rodrigue sont rares, pour ne pas dire inexistants. Il est donc fort probable que son remplaçant ait un profil bien différent, certainement moins scoreur. Pourtant, il ne faudra pas se tromper car le nouvel arrivant devra s'inscrire dans la durée. Mais en attendant de signer la perle rare, Châlons-Reims a deux matches à jouer en l'espace de quatre jours : samedi à Orchies (17e) et mardi à Boulazac (9e), sans oublier, le vendredi suivant, la réception de Saint-Quentin (8e). Si Orchies, avant dernier du classement, reste sur deux lourdes défaites à Hyères-Toulon (81-55) et Evreux (87-52), le promu est aussi invaincu depuis trois rencontres dans sa salle flambant neuve. Quant à Boulazac, après un début de saison raté (3 victoires et 7 défaites après 10 journées), le club s'est réveillé, totalisant cinq victoires lors des six dernières rencontres disputées. Et si l'absence de Rodrigue Mels était, dans un premier temps, un mal pour un bien ? En effet, piqué par la situation de leur coéquipier, Kévin Jaus Rauze et les autres pourraient bien afficher un visage collectif plus guerrier et plus soudé.
Julien Debant
> Calendrier : Orchies - Châlons-Reims, samedi 7 décembre à 20h à la Pubeco Pévèle Arena, Orchies. Boulazac - Châlons-Reims, match en retard comptant pour la 12e journée, mardi 10 décembre à 20h au Palio, Boulazac. Prochain match à domicile, Châlons-Reims - SaintQuentin, vendredi 13 décembre à 20h au complexe René-Tys, Reims.
Nouveau record du monde, toujours à Châlons
Aviron indoor
n avril, deux Châlonnais décrochaient le record du monde d’aviron indoor. Soit 323 km et quelques, parcourus en 24 heures non stop. L’un d’eux, Patrick Migneaux, relève à présent le challenge mondial des 100 km mixte, catégorie vétérans poids légers. Il pratique ce sport depuis près d’un quart de siècle, et s’est vu sacré, plusieurs fois déjà, champion de France et du monde en équipe. Objectif : atteindre les 100 km en moins de 6 heures 57 minutes et 52 secondes, un score détenu jusqu’ici par des Anglais. « La pesée officielle est prévue le jour J. Nous devrons être à 75 kg, pas un gramme de plus ! On réduit notre alimentation à 1 000 calories quotidiennes pour y arriver, tout en s’entraînant. Je pense que c’est faisable, nous avons l’expérience pour. » A ses côtés, Joëlle Thuez, 59 ans, originaire de Versailles et pas moins de 15 titres de championne de France à son actif. Le duo se relaiera tout au long de la compétition, suivi par une équipe médicale, et raccourcira progressivement la fréquence de rotation sur le rameur pour optimiser la cadence. « Cette manifestation est ouverte à tous.
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Après le succès à Sochaux, les supporters du Stade de Reims attendent une nouvelle victoire lors de la réception de Nice. © l'Hebdo du Vendredi
Claude Puel, 16e, est à l'arrêt, restant sur six défaites consécutives en championnat depuis sa victoire à la maison, le 18 octobre, face à Marseille (1-0). Les Aiglons n'ont d'ailleurs plus trouvé le chemin des filets adverses depuis trois rencontres, encaissant dans le même temps sept buts. Fort de sa victoire à Sochaux, la 3e à l'extérieur cette saison, et d'une infirmerie quasi vide, le club Rouge et Blanc peut donc être confiant. Mais c'est justement quand les voyants sont au vert, que les désillusions surviennent. A Hubert Fournier et son staff de préparer aux mieux les joueurs contre un possible excès de suffisance. Face à Nice, le Stade de Reims a donc l'occasion de s'installer dans la première moitié du classement et à mi-championnat, cette position est lourde de sens.
> Reims - Nice, samedi 7 décembre à 20h, stade Auguste
Delaune.
Julien Debant
Patrick Migneaux, lors du record du monde 24 heures d’aviron indoor, en 2006. © DR
Nous comptons sur les encouragements du public pour pulvériser le record ! »
Sonia Legendre
> Record du monde des 100 km d’aviron indoor mixte – Catégorie vétérans poids légers – Samedi 7 décembre à partir de 11 h - Magasin Go Sport, zone des Escarnotières à Châlons.
N°243 du 6 au 12 décembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Lucile Cypriano participera au championnat Scirocco R-Cup en 2014
Automobile
a rémoise Lucile Cypriano a été sélectionnée par la commission Women in Motorsport pour participer au championnat Scirocco R-Cup en 2014, organisé par Volswagen Motorsport et s'inscrivant dans le cadre du championnat allemand de voitures de tourisme. Soutenue par la Fédération Française de Sport Automobile (FFSA) depuis ses débuts, inscrite notamment au Pôle Espoirs FFSA et unique fémimine en championnat de France F4, la jeune fille de 17 ans a donc su convaincre les membres du jury. En effet, les 7, 8 et 9 novembre derniers, 28 jeunes pilotes de toutes nationalités étaient réunis sur le Motorsport Arena Circuit de Orchersleben en Allemagne pour y être évalués. Lucile Cypriano a su tirer son épingle du jeu gagnant le droit de participer au championnat Scirocco en 2014, mais aussi en 2015 : une première saison pour apprendre et une seconde pour faire ses preuves. « Je suis très contente. Les places sont chères et j'ai hâte de commencer la saison en mars
L
nouveau : concessionnaire
prochain. Je suis vraiment motivée et après ma saison en championnat de France F4, c'est un nouveau rêve qui se réalise », se réjouit la jeune championne qui a réalisés ses premiers tours de circuits, sur les pistes de karting rémoises alors qu'elle n'avait que six ans !
EN BREF
La judokate rémoise Inès Prévot a remporté une belle médaille d’or aux jeux olympiques scolaires disputés à Rio, au Brésil, du 28 novembre au 3 décembre. Licenciée au Judo Club de Juniville, Inès Prévot a été sacrée dans la catégorie des -63 kg. Elle avait décroché le titre aux championnats d’Europe, chez les cadettes, en juin dernier.
Judo : Inès Prévot championne olympique !
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N°243 du 6 au 12 décembre 2013
Voyage des sens avec Mazalda
Habits de Lumière
Parmi les innombrables animations qui orbiteront autour des Habits de Lumière : Turbo Clap Station. La compagnie Mazalda débarquera bientôt dans la capitale du champagne pour s’installer en cœur de ville, au cœur du public. Plus qu’un simple spectacle, un véritable concept artistique. Originaires de la région lyonnaise, les artistes de Mazalda parcourent les festivals et les scènes de l’Hexagone depuis 2002. Des musiciens, qui, très vite, se sont improvisés magiciens. Le concept du Turbo Clap Station est né il y a quatre ans. « Un ami à nous avait rapporté de son voyage en Inde d’authentiques trompes indiennes, se souvient Adrien Spirli, l’un des membres de la compagnie. Une sorte d’enceinte qui permet, là-bas, de diffuser à toute heure de la musique dans les rues, ainsi que les prières chantées du muezzin. » La troupe tombe aussitôt sous le charme des possibilités sonores offertes par l’instrument, et se lance dans la fabrication maison d’un sound system. « L’ingénieur son avec qui nous travaillions à l’époque a développé le concept, avec l’aide d’un autre ingénieur basé aux EtatsUnis. Il a imaginé comment construire une console en intégrant les trompes. » Il a ensuite fallu trouver les subventions, les coproducteurs, et créer un répertoire dédié. Puis le projet est devenu réalité. Un projet de musique dansante populaire complètement novateur, multi-instrumentiste, doublé d’une performance électro-acoustique. « La structure permet de diffuser une multitude de sons. Quatorze sources différentes, précisément, via une cinquantaine de haut-
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AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA CONCERTS
MARDI 10 DÉCEMBRE
CONCERT : INDOCHINE
LE CIRQUE DE MOSCOU SUR GLACE
Avec une liste importante de hits et d’albums certifiés platine, Indochine a vendu plus de dix millions de disques et attire dans les salles une armée de fans toutes générations confondues, pour des shows toujours plus sophistiqués et créatifs.
Au programme jonglage, acrobaties, danses traditionnelles, duos aériens, roues allemandes sans oublier les clowns et tout ça : sur patins bien sûr ! Alors ne ratez pas ce grand rendez-vous parmi les plus beaux spectacles féériques à l’approche de Noël!
À 20h00. Tarif : 40 euros – Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.
À 18h00. A 18h et 21h - Tarifs : 15/30/35 euros - Palais des Fêtes, Parc Roger-Menu, à Epernay.
MARDI 10 DÉCEMBRE
MERCREDI 11 DÉCEMBRE
CHANSON FRANÇAISE : BARCELLA
Ambiance psychédélique vers d’autres ailleurs, avec le Turbo Clap Station de Mazalda, installé avenue de Champagne pour les Habits de Lumière. © Matthieu Wadoux-Girard
parleurs. Ça fonctionne très bien avec le saxophone, les trompettes, les flûtes, ou les vieux synthés des années 70. Ça leur donne du grain, c’est un rendu très chaleureux. On marie également les sons du bouzouki, des percussions et de la guitare électrique. » Résultat : un voyage intersidéral dans l’univers psychédélique des six musiciens, le tout sous la baguette experte du sonorisateur. « Il est placé au milieu du public. Il fait une relecture des sons, et décide de leur direction. Il peut les projeter vers l’avant, les faire tourner, c’est un peu comme un septième musicien ! Et ça nous permet d’improviser, d’évoluer avec le public. » Avec une centaine de représentations à son actif, le Turbo Clap Station s’est déjà vu installé dans des endroits improbables. « Dans les Causses du Larzac par exemple, avec un tracteur en guise de groupe électrogène, sur une scène située entre les falaises, halluci-
Un secret bien gardé
nant ! Epernay est parfait pour notre station. Les gens peuvent se déplacer autour de cette bulle sonore en 3D et profiter des effets hypnotiques du spectacle. C’est la première fois que nous jouons en extérieur en cette période de l’année. Apparemment, le public a l’habitude. Après quelques pas sur le dance-floor, les cagoules et les doudounes ne seront plus nécessaires ! » Sonia Legendre > Turbo Clap Station – Par la compagnie Mazalda – Vendredi 13 et samedi 14 décembre de 21 h à 23 h – Château Perrier (13, avenue de Champagne). Exposition Biodivertissements – Fred Barnley – Jusqu’au 18 janvier dans les médiathèques du centre-ville et Daniel Rondeau. Entrée libre.
Indochine - Résidence au Millesium
Sur la liste des plus grandes salles de France, le Millesium d’Epernay reçoit aujourd’hui bon nombre de groupes mythiques et autres artistes incontournables de la scène française et internationale. C’est ainsi qu’Indochine foulera la scène sparnacienne, après y avoir effectué une résidence l’été dernier. Sa proximité avec Paris, permettant aux artistes comme aux techniciens de rentrer chez eux le soir, et son agencement très bien pensé, facilitant le travail de chacun, sont les deux principaux avantages ayant propulsé, en quelques années seulement, le parc des expositions sparnacien au rang des plus grandes salles françaises. Fort d’une notoriété non négligeable, le Millesium est donc en contact permanent avec les équipes de production de divers artistes, à la renommée, non seulement française, mais internationale. Parmi eux, Indochine, plus grand groupe de rock français, de passage à Epernay le 10 décembre prochain. « Avec des artistes comme ça, il faut être en relation à longueur d’année avec les sociétés de production. Ça ne se décide pas en un coup de téléphone, c’est quelque chose qui s’organise dans la durée. Pour Indochine, tout était prévu depuis très longtemps, pour le concert comme pour la résidence. Résidence que nous n’aurions d’ailleurs pas acceptée s’il n’y avait pas eu une date de concert prévue
derrière. C’était du donnant-donnant : nous avons fait un geste en accueillant les répétitions et, en retour, la production a programmé une date chez nous », nous explique Vincent Dourlet, directeur du Millesium. En effet, plus que de passage pour un concert seul dans la Capitale du Champagne, les membres du groupe et leurs techniciens ont choisi d’élire domicile au Millesium une semaine durant, en vue d’y préparer la seconde partie de leur tournée, Black City Tour 2. Une résidence au cours de laquelle il n’y a pas eu de répétitions à proprement parler : il s’agissait surtout pour les techniciens de mettre en place le nouveau kit de tournée, différent de celui utilisé lors de la première phase de celle-ci. « Bien sûr, l’artiste est venu sur place pour contrôler le travail mais il était plus question de montage que de musique », souligne le directeur. Courant juillet, le staff d’Indochine a donc investi les lieux pour préparer au mieux, et dans le plus grand secret, la seconde partie de cette tournée, promettant d’être encore plus spectaculaire que la première. Une confidentialité qui, pour Vincent Dourlet, n’a pas été difficile à préserver : « Il a suffit de ne pas en parler ! » Claire Lagrange > Indochine, mardi 10 décembre à 20h – Tarif : 40 euros – Le Millesium.
Originaire de Reims, cet auteur, compositeur et interprète compte parmi les plus inventifs de sa génération. Il a fait ses débuts dans la région il y a 7 ans et y revient très régulièrement alors qu’il est sollicité de toutes parts. À 20h30. Concert caritatif organisé dans le cadre du soutien aux habitants de la commune de Léna au Burkina Faso - Tarifs : 4 à 12 euros - Salle Sabine Sani, MJC d’Aÿ, rue de la Liberté à Aÿ.
JEUDI 12 DÉCEMBRE
LA MAÎTRISE DE REIMS : CHANTS DE NOËL
MERCREDI 11 DÉCEMBRE
ANIMATION : LA MALLE À HISTOIRES Sur le thème «En attendant Noël». Dès 3 ans. À 15h30. Entrée libre - Médiathèque DanielRondeau, 4 rue Gabriel-Fauré, à Epernay.
EXPOSITIONS JUSQU’AU SAMEDI 4 JANVIER
UNIVERS INSOLITES Plongée dans le monde de trois artistes dont la démarche personnelle et originale surprend et réjouit l’esprit. Œuvres d’Arnaud Franc, de Pauline Ohrel et de Jérôme Festy. Dans le cadre des Habits de Lumière.
Cent soixante dix enfants, formés à un enseignement vocal et musiÀ 9h30. Du lun. au sam. de 9h30 à 12h30 et cal des plus exigeants, composent de 13h30 à 17h30 - Office de Tourisme cette formation répartie en trois d’Epernay. choeurs. À l’occasion de sa venue à Épernay, c’est à un concert autour des chants de Noël que la JUSQU’AU SAMEDI 18 JANVIER Maitrise de Reims nous convie. BIODIVERTISSEMENTS
À 20h00. A partir de 6 ans - Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place MendèsFrance, Epernay - Tél : 03 26 51 15 99.
SPECTACLES SAMEDI 7 DÉCEMBRE
SAMEDI COMPTINES : MON PETIT DOIGT A DIT
Comptines, jeux de doigts et lectures, pour les enfants de 16 à 30 mois, accompagnés de leurs parents. À 10h30. Réservation obligatoire : 03 26 53 36 90 - Médiathèque Daniel-Rondeau, 4 rue Gabriel-Fauré, à Epernay.
De l’animalité aux machines rétro futuristes, Fred Barnley plonge les spectateurs dans l’esthétisme du mouvement Steampunk. Cuivre, assemblages piqués de rivets, organes mécaniques apparents, pièces usinées font partie intégrante de son oeuvre, imprégnée de l’esprit des cabinets de curiosités du XIXe siècle. À 10h00. Entrée libre aux horaires d’ouverture des médiathèques - Médiathèque centreville, 1 rue du professeur Langevin, et Médiathèque Daniel-Rondeau, 4 rue GabrielFauré
SAMEDI 7 DÉCEMBRE
ATELIER FUROSHIKI : UN EMBALLAGE INATTENDU
!
MUSIQUE : RÉCRÉS À SONS
Emballages originaux et inattendus à la mode japonaise. Pour adultes.
Un moment privilégié à partager avec son enfant pour lui faire découvrir sa voix et le monde sonore qui l’entoure.
À 10h00. Réservation au 03 26 53 37 95 Médiathèque centre-ville, 1 rue du professeur Langevin à Epernay. .
SAMEDI 7 DÉCEMBRE
À 14h00. 14h-15h pour les 3-5 ans, 15h1516h pour les 1-3 ans - Médiathèque centreville, 1, rue du professeur Langevin à Epernay.
CONFÉRENCES LUNDI 9 DÉCEMBRE
SAMEDI 7 DÉCEMBRE
MÉLI-MÉLO DE CONTES
CONNAISSANCE DU MONDE : LA LOUISIANE
Animation à partir de 5 ans.
«La Louisiane, un souvenir de France». En présence du réalisateur Jean-Louis Mathon.
À 15h30. Réservation au 03 26 53 36 90 Médiathèque Daniel-Rondeau, 4, rue Gabriel-Fauré, à Epernay.
À 14h30. Séance supplémentaire à 20h30 Tarifs : 4,50/8/8,50 euros - Cinéma le Palace à Epernay.
ET JONGLERIES
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N°243 du 6 au 12 décembre 2013
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Noël en chansons
Concert - Salmanazar
Plus de sept siècles après sa création, la Maîtrise de la Cathédrale de Reims, fondée en 1285, reste fidèle à son orientation historique et prestigieuse, à savoir participer pleinement à la vie de l’Eglise et plus précisément à celle de la Paroisse Notre Dame-Saint Jacques, dont elle anime les messes et les grandes fêtes liturgiques. Mais, rémoise avant tout, la Maîtrise s’investit également dans la vie musicale de la Cité des Sacres, participant notamment à la Nuit des Cathédrales, aux
Fêtes Johanniques et aux Flâneries Musicales. Sollicitée aux quatre coins de la région, de la France mais aussi de l’Europe, la Maîtrise de Reims est aujourd’hui composée de 170 enfants, scolarisés à l’école et au collège Notre Dame, où ils suivent une formation de huit ans, comprenant un enseignement classique doublé d’un enseignement musical et vocal. « Les maîtrisiens sont des enfants ou des adolescents de leur temps mais animés d’une passion extraordinaire ! Cette joie
Douze jours avant le réveillon, laissez-vous envahir par l'esprit de Noël en chansons. © Anny Fligans
de chanter est communicative, elle est placée sous le regard bienveillant de l’Ange au sourire… ravi ! »,
déclarent les professeurs. Une joie qu’ils comptent bien vous faire partager le 12 décembre prochain, à
l’occasion d’un concert sparnacien. En effet, à l’approche des fêtes de Noël, les petits chanteurs rémois vous convient au Salmanazar où ils espèrent vous enchanter grâce à leur interprétation de nombreux chants de Noël, tels que L’arbre magique, Jour de joie, Canticorum jubilo, Joy to the world ou encore Wiegenlied. Claire Lagrange > La maîtrise de Reims – Chants de Noël, jeudi 12 décembre à 20h – Théâtre Gabrielle-Dorziat.
Blanche Bérat et Bernard Haltel composent un duo lumineux
Paysages de Champagne
Sa peinture lui ressemble. Profonde, apaisante, sereine, sensible et lumineuse. Blanche Bérat pose un regard bienveillant sur la nature, sur les gens, sur la vie. « J’aime faire des gestes larges », avoue cette jeune femme qui est titulaire d’un diplôme national d’Arts Plastiques obtenu à l’Ecole des Beaux-Arts de Reims. Après une parenthèse familiale elle s’est remise à la peinture voici peu de temps. Dans les salons du champagne Chapuy, à Oger, ses toiles explosent. Les contrastes de couleurs sont intenses, la touche est vigoureuse, la matière est épaisse. Jardins, rues, façades, portraits : tout intéresse cette artiste qui se
Blanche Bérat et Bernard Haltel. © l'Hebdo du Vendredi
plaît à cultiver l’illusion entre les volumes. Son tableau d’un café de Montmirail est une merveille. « J’aime la lumière » ex-
plique cette habitante de Margny, petit village de la Brie Champenoise sur laquelle elle pose un regard novateur. Ce n’est pas par hasard que Bernard Haltel l’a invitée à exposer à ses côtés. Très connu pour ses dessins humoristiques et ses talents singuliers de pastelliste, il présente toute une série d’oeuvres récentes sur les paysages de vignes d’Oger, du Mesnilsur-Oger et de quelques autres communes. « Toutes ces toiles ont été réalisées en octobre », reconnait ce retraité dynamique qui peint à la vitesse du TGV. Ses paysages au spalter (gouache et acrylique) le conduisent vers une facture expressionniste.
« Mon plus grand bonheur est de présenter mes œuvres aux côtés de celles de Blanche », a joliment commenté, lors du vernissage, cet homme courtois et malicieux qui est aussi l’auteur de nombreux portraits d’artistes. Les deux peintres ont été réunis grâce à la maison Chapuy et la galeriste sparnacienne Patricia Mirand, devenue en peu de temps une créatrice d’événements de plus en plus prisés. J.B > Exposition jusqu'au 25 janvier 2014 au champagne Chapuy, rue de Champagne à Oger (dans la zone d'activités). Entrée libre. Renseignements au 03.26.54.65.15.
N°243 du 6 au 12 décembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
magazine
Trois questions à… Didier Super
Comédie musicale - L'Orange Bleue
Lunettes rafistolées, look décalé et textes abominablement drôles, voici sans doute la clé du succès de Didier Super, alias Olivier Haudegond. Alors que son dernier spectacle fait salle comble partout où il passe, nous l’avons rencontré à l’occasion de sa prochaine escale à L’Orange Bleue. Et si Didier Super était la réincarnation du Christ ? est, avant d’être un s p e cta c le hu m o r i st i q u e, u ne comédie musicale. Est-ce un genre qui convient au personnage ? Ne rend-il pas ses textes moins acides ? Disons que c’est un genre où il n’est pas difficile de faire beaucoup mieux que l’offre actuelle en la matière. Alors je me suis lancé. Pour les textes, je mentirais si je répondais oui ou non. Disons qu’ils sont nouveaux. Je laisse le soin aux spectateurs et à leurs différentes sensibilités de répondre à cette question. En parlant du public, justement, estil toujours présent ? Eh bien, bizarrement, j’ai l’impression que ça ne se passe pas trop mal. Je n’ai jamais eu plus ou moins de spectateurs, le nombre d’entrées reste toujours sensiblement le même. La seule différence, c’est que mon public est devenu plus adulte : les adolescents du début sont partis ou ont vieilli, et
LES HORAIRES
du 4 au 10 décembre 2013
CINÉMA Le Palace 33 Bld Motte - 51200 Epernay
La Reine des Neiges VF Mercredi 14h30, 20h30; jeudi 14h30, 18h; vendredi 21h; samedi 14h30, 17h; dimanche 15h, 20h; lundi 14h30; mardi 18h, 20h30. VF 3D Mercredi 17h30; jeudi 20h30; vendredi 18h; samedi 20h, 22h30; dimanche 10h30, 17h30; lundi 18h, 20h30; mardi 14h30. Carrie, la Vengeance VF Mercredi 14h30, 17h30, 20h30; jeudi mardi 18h, 20h30; vendredi 14h30, 18h, 21h; samedi 14h30, 17h, 20h, 22h30; dimanche 10h30, 15h, 17h30, 20h; lundi 14h30, 18h, 20h30. Mercredi 14h30, 17h30, 20h30; jeudi mardi 14h30, 18h, 20h30; vendredi 14h30, 18h, 21h; samedi 14h30, 17h, 20h, 22h30; dimanche 10h30, 15h, 17h30, 20h; lundi 18h. Zulu VO Mercredi 20h30; jeudi lundi mardi 18h; vendredi 14h30; samedi 22h30; dimanche 15h. VF Mercredi 14h30; jeudi lundi 20h30; vendredi 21h; samedi 14h30, 20h; dimanche 10h30, 17h30. La Marche Mercredi 17h30; jeudi mardi 14h30, 20h30; vendredi 14h30, 18h; samedi 17h, 22h30; dimanche 10h30, 15h; lundi 18h. Hunger Games : l'Embrasement VF Mercredi 17h30, 20h30; jeudi mardi 14h30, 20h30; vendredi 14h30, 21h; samedi 16h30, 19h30, 22h30; dimanche 17h, 20h; lundi 20h30. L'Apprenti Père-Noël et le Flocon Magique Mercredi samedi 14h30; jeudi vendredi lundi mardi 18h; dimanche 10h30, 15h. Les Garçons et Guillaume, à Table Mercredi lundi 14h30, 20h30; jeudi mardi 18h; vendredi 21h; samedi 14h30, 20h; dimanche 17h30, 20h. Robert sans Robert (Documentaire) Mercredi 17h30; vendredi 18h; samedi 17h; dimanche 20h; lundi 14h30; mardi 20h30.
CHINER CHINER CHINER CHINER SAME DI 7 DÉ CEMBRE
Courgivaux - Marché de Noël 14h-23h - Salle des fêtes Reims Vente Emmaüs spéciale jouets 9h-18h - Emmaüs, 17, rue Gutenberg (proche Leclerc Saint-Brice) Sézanne Braderie Verneuil - Marché de Noël 9h30-18h - Salle des fêtes DIMANCHE 8 DÉ CEMBRE
Epernay - Brocante de Noël Place des Boucheries
Bien qu'il s'attaque au genre très stéréotypé de la comédie musicale, Didier Super n'a rien perdu de son humour grinçant et promet de vous faire honteusement rire... © Charlotte Gonzales
ça ne me déplaît pas. En quelques mots, que raconte ce spectacle et quelle a été sa source d’inspiration ? Alors c’est l’histoire d’un chanteur engagé qui n’arrive plus à se choquer de la merde du monde actuel. Ce qui est problématique, car un chanteur engagé qui ne se choque plus n’a plus rien à dire et n’a donc plus de travail ! Le spectacle raconte donc son parcours mais ne vous inquiétez pas, malgré tout, tout va très bien aller pour lui ! Quant à l’inspiration, il faut être un
sacré génie pour savoir d’où elle vient ou alors plagier un autre artiste, soit dans le texte, soit dans la mélodie. Sinon, on ne peut pas expliquer comment ni pourquoi en se levant un matin, on a une idée : l’inspiration, c’est le cosmos, tout ça. Claire Lagrange
> Et si Didier Super était la réincarnation du Christ ?...la comédie musicale à Didier, samedi 7 décembre à 20h30 – Tarifs : 10 à 16 euros – Salle Simone Signoret à Vitryle-François.
Oger - Brocante collections 6h-18h Reims (centre-ville) - Marché aux livres 9h-17h - Place du Forum Sézanne - Puces de Noël 8h-17h - Place de la Halle Sézanne - Puces aux livres 9h-18h - Ancien collège, rue du capitaine Faucon Songy - Marché de Noël 10h-18h - Salle des fêtes Vitry-le-François Bourse aux jouets - 10h-17h Ancienne école, rue René Crozet
LE GROS PLAN
LA SÉLECTION
Zulu
Genre: Fantastique Pays: USA Durée: 1h40 Réalisateur : Kimberly Peirce Acteurs: Chloë Grace Moretz, Judy Greer, Portia Doubleday. Sous le joug d’une mère pieuse et de la bêtise de ses camarades de lycée, Carrie pète les plombs, un remake inutile, sans intérêt.
Patrick Vanlanghenhoven
Carrie la vengeance
Zulu Genre: Thriller Pays: France Durée: 1h50 Réalisateur : Jérôme Salle Acteurs: Orlando Bloom, Forest Whitaker, Conrad Kemp. Afrique du Sud, ses plages, ses safaris et ses parcs où les grands prédateurs sommeillent en quête de la prochaine chasse. Dans ce pays encore sous le poids des fantômes de l’apartheid, on retrouve le corps d’une jeune fille, marqué par la sauvagerie. Ali, capitaine de l’unité criminelle de Cape Town et son bras droit, Brian, se retrouvent en charge de l’enquête. Le premier est marqué au fer rouge par l’apartheid et le second, divorcé de sa femme, erre sur la ligne entre le néant et ses enquêtes. Ils plongent tous les deux dans un monde qu’ils pensaient connaître, rude et sauvage, sans bonté. Très vite, ils pénètrent au cœur des townships, les bidonvilles où l’apartheid social remplace l’apartheid racial. Ils ouvrent les portes de l’enfer et le prix à payer s’avère très cher. En remontant la piste écarlate semée de fleuves de sang, ils tombent sur des gangs sans pitié, animés par la mort, le pouvoir et l’argent. Derrière cet arbre, se cache une forêt plus nauséabonde, ramenant nos amis aux heures sombres de l’apartheid. Jérôme Salle adapte avec brio le roman de Caryl Férey, Zulu, paru en série noire. Il s’attache d’abord au personnage, Ali, le capitaine hanté par l’apartheid et la mort de son père qu’il voudrait effacer de sa mémoire. Souvent silencieux, plongé dans les méandres de son âme, il avance, bravant les interdits de sa hiérarchie. À ses côtés, Brian, flic cassé, en bout de course, au bord du chaos, tenant par l’alcool et les enquêtes, ne se remet pas de la séparation d’avec sa femme. Ali et Brian trouveront, au bout d’une route où le sang et la violence tracent un fleuve de sang, la rédemption nécessaire pour continuer à vivre. Le film pose la question de la façon de se relever après un traumatisme, comme celui de la société afrikaner, dans un monde complexe où l’âme trouve difficilement son paradis pour croiser plus souvent les enfers. L’autre grande question qu’il soulève, le pardon, comme le dit Desmond Tutu : «Pas d’avenir sans pardon.» Zulu traite de la difficulté et de la nécessité de pardonner pour aller de l’avant. Retrouvez les sorties de la semaine sur www.cine-region.fr, notre chronique France bleu Champagne le mercredi de 17h50H à 18H30, et chaque matin à 8h20.
Genre: Comédie Dramatique Pays: France Durée: 1h54 Réalisateur : Cédric Klapisch Acteurs: Romain Duris, Audrey Tautou, Cécile de France. Xavier a 40 ans. Quinze ans après L’Auberge Espagnole et dix ans après Les Poupées russes, il est temps de trouver sa place en tant que fils, père, voire auteur de romans. Dans ce dernier volet de la trilogie de son alter ego, Klapisch nous offre un regard sur la société de demain à travers tous les thèmes qu’il soulève, excellent.
Casse-tête chinois
Genre: Comédie Dramatique Pays: France Durée: 1h47 Réalisateur : Yolande Moreau Acteurs: Pippo Delbono, Miss Ming, Jackie Berroyer. L’histoire de deux cœurs perdus, Henri un veuf depuis peu qui croise la route de Rosette, handicapée mentale légère. Elle rêve d’une vie normale et lui de ne pas laisser mourir le temps qui passe. Un film rempli de bonté, fait maison, parfois bancal, mais sincère.
Henri
Genre: Animation Pays: USA Durée: 1h42 Réalisateur : Chris Buck, Jennifer Lee Acteurs: Kristen Bell, Idina Menzel, Jonathan Groff. La princesse Elsa possède un grand pouvoir, mais après avoir plongé le royaume d’Arandelle dans l’hiver éternel, elle s’enfuit et s’enferme loin du monde des hommes. Sa sœur Anne se lance à sa recherche en compagnie d’un jeune bûcheron, Kristoff et de Sven, son renne. Ils seront aidés dans leur quête par un bonhomme de neige espiègle. Le Disney de Noël renoue avec la tradition et affirme une grande modernité dans une histoire idéale pour toute la famille, comme les cadeaux sous le sapin, c’est magnifique
La reine des neiges
Pour l’avenir d’Emma
N°243 du 6 au 12 décembre 2013 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m
Emma Breton, ambassadrice du Téléthon
Emma souffre d’une myopathie. Cette petite marnaise très courageuse sera l’une des ambassadrices du Téléthon ce week-end, avec sa mère et sa grand-mère. Portrait d’une famille pas comme les autres.
u haut de ses six ans et demi, Emma affronte la maladie avec un courage que beaucoup d’adultes pourraient lui envier. Atteinte d’une laminopathie de type dystrophie musculaire, la fillette doit porter un corset pour maintenir son dos et sa tête. La nuit, ses pieds et ses mains sont maintenus par des attelles tandis que sa respiration est facilitée par un système de ventilation non-invasive. « C’est une vigilance de tous les jours. Une simple bronchite peut amener de graves complications pour Emma », explique sa maman, Sandrine, qui peut aussi compter sur l’aide d’Annie, la grand-mère paternelle d’Emma, que cette dernière appelle affectueusement « Mamie Patate ». Trois générations de femmes qui vivent, chacune à leur manière, les
D
Force de caractère
aléas de cette maladie qui a été diagnostiquée en 2010. « Nous avons été, en quelque sorte, soulagés de pouvoir mettre un nom sur la maladie d’Emma. Et en même temps, ça a été un choc, raconte Sandrine. Ça n’arrive pas qu’aux autres. Ce n’était pas génétique car ni le papa ni moi-même n’étions porteurs du gène. Il s’agit d’une mutation embryonnaire ». L’avenir de la petite fille est suspendu à l’évolution de la maladie dont les prin-
Légende : Emma vit à Troissy et souffre d'un myopathie ; elle sera ambassadrice du Téléthon à Paris ce week-end. © l'Hebdo du Vendredi
cipaux risques sont respiratoires et cardiaques. Alors, la vie d’Emma et de sa famille est un combat de tous les jours. « Nous sommes à côté d’elle quand ça ne va pas et pour lui donner le goût de la vie ». Souriante et pleine d’entrain, Emma va à l’école, a plein d’amis et adore les mathématiques. Elle est passionnée par le cinéma, la mode et la musique. Elle écoute Rihanna, Zao et Lady Gaga. Une vie presque normale de petite fille, à ceci près qu’une auxiliaire de vie scolaire l’aide à déboucher
les feutres, rapprocher la table, ouvrir sa trousse, sortir les cahiers de son sac... A ceci près, aussi, que son fauteuil coûte 9 000 € et ses chaussures orthopédiques près de 300 €. Heureusement, la mutuelle du papa d’Emma prend tout en charge. Malgré cette aide non-négligeable, il a tout de même fallu quitter l’appartement rémois pour une maison de plein pied à Troissy, changer de voiture pour un véhicule plus adapté et quitter un travail d’assistante commerciale, pour devenir aidante familiale.
Repères Emma voit le jour le 28 février 2007 à Saint-Lizier en Ariège. Le 4 novembre 2008, ses parents lui donnent une petite sœur, Lisa. Lorsque ses parents se séparent, Sandrine, sa maman, décide de rentrer en Champagne-Ardenne où elle a grandi depuis l’âge de 12 ans. Suivie initialement à Toulouse, Emma est diagnostiquée en 2009 au CHU de Reims. Elle a un peu plus de deux ans. « A l’époque, il y avait 20 cas en France de laminopathie ». C’est la vie de toute la famille qui va être transformée par la maladie. Après son congé parental (pour Lisa), Sandrine, âgée de 36 ans, a choisi de devenir « aidante familiale » pour pouvoir s’occuper de sa fille. La famille vit désormais dans une maison à Troissy. Le week-end, Emma passe du temps avec ses grands-parents, Annie et Hugues, qui vivent aussi dans la Marne. Pendant les vacances d’hiver, elle ira avec son papa à la montagne pour oxygéner ses poumons et faire un peu de luge adaptée. Ambassadrice du Téléthon 2013 avec quatre autres familles ce week-end, Emma sera sur le plateau de France Télévisions : « c’est pour donner des sous pour guérir la maladie et avoir des médicaments ».
Des choix qui se sont imposés naturellement et qui contribuent au bien-être d’Emma. Quand on lui demande comment elle vit sa maladie, elle répond, pragmatique : « Je ne peux pas sauter ni faire de la trottinette. Mais ça ne me dérange pas du tout ». Une force de
« Le téléthon, une grande famille de cœur »
caractère que toute la France va pouvoir découvrir ce week-end puisqu’elle sera à Paris avec sa mère et sa grand-mère pour le lancement du Téléthon.
C’est après avoir participé à l’émission « Mère à tout prix » avec Sophie Davant que la famille est repérée par l’Association Française des myopathies pour être ambassadrice lors du Téléthon. Elles ont participé à la campagne de communication avec quatre
autres familles et ont même témoigné dans une web série diffusée sur Internet. « A travers le reportage, j’ai découvert qu’elle commençait à mettre des mots sur sa maladie », explique sa maman. La semaine dernière, Emma a eu la surprise de voir arriver chez elle l’écrivaine Amanda Sthers, qui a écrit la chanson de cette 27ème édition, intitulée « Arc-en-Ciel ». « Elle est arrivée avec des cadeaux, elle a fait une lecture puis une petite séance de maquillage avec Emma. Et elle a mangé avec nous des spaghettis bolognaises », relate Sandrine qui sera sur le plateau de France Télévisions, aujourd’hui, avec Emma et Mamie Patate, en compagnie du parrain du Téléthon, Patrick Bruel. « Je pense que ça va être un bon parrain. Il a beaucoup d’empathie et une bonne approche avec les enfants », se réjouitelle. Un week-end bien rempli pour Emma qui, tout au long de la préparation, a pu rencontrer d’autres enfants malades. « Elle a vu qu’elle n’était pas toute seule. Il y a plein d’affinités qui se sont créées avec les autres enfants ». Participer à cette manifestation représente beaucoup pour Emma et sa famille. « Le Téléthon, c’est une grande famille de cœur. Nous sommes cette année au centre de cette mobilisation. C’est une belle expérience humaine. Et puis il y a l’espoir de se dire que la recherche progresse et qu’un jour, il y aura un médicament pour Emma, ne serait-ce pour qu’elle puisse continuer à tenir sur ses jambes et peut-être même courir », espère Sandrine. Le coup d’envoi du Téléthon sera donné ce soir à 20h45 pour 30 heures de direct en présence de nombreux artistes et malades. Les téléspectateurs, estimés à 20 millions de personnes, pourront faire leurs dons grâce à la ligne directe 36 37. Pour Emma, et pour tous les autres...
Leticia Venancio > Téléthon 2013, à partir de 20 h 45 sur France Télévisions. http://www.afm-telethon.fr
L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04 Au travail, même si vous ne connaissez pas la route à suivre, voyez le verre à moitié plein, on se précipitera pour le remplir. Une remise en question est nécessaire si vous voulez remonter en pleine lumière.
TAUREAU du 21.04 au 20.05 Au niveau professionnel, ne comptez que sur votre travail, votre constance, votre discipline pour mener vos tâches à bien. Ça passera ou ça cassera, mais cela vous permettra de prendre un nouveau départ.
GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Ouvrez-vous et ne craignez pas de prospérer... Si vous êtes capable de vivre les situations telles qu'elles sont, sans vous prendre la tête, vous en tirerez le meilleur. La semaine sera une période faste.
CANCER du 22.06 au 22.07 La chance pure entrera au sein de votre jardin secret. L'inattendu sera aussi prépondérant et aura son mot à dire ! Il pourra tout bousculer et changer la donne. Attachez vos ceintures ça va swinguer.
BALANCE du 23.09 au 22.10 Fini les lourdeurs et les vaches maigres. Vous allez pouvoir respirer plus à l'aise. Il en découlera une meilleure prise de conscience de vos capacités.
LION du 23.07 au 22.08 Vous nouerez de très intéressants partenariats, ferez des rencontres fort utiles du point de vue professionnel. Cela fera avancer votre carrière vers une finalité pus proche de vos ambitions.
SCORPION du 23.10 au 22.11 Sur le plan sentimental, la passion vous habitera et vous mènera. Une fois que vous aurez mis les choses bien à plat, tout vous sera permis. Une fois n'est pas coutume !
VIERGE du 23.08 au 22.09 C’est un temps de réflexion qui vous permettra de corriger certains de vos défauts, et de récolter prochainement de très beaux fruits. Le préalable est d’aborder de front les questions que vous préféreriez éluder.
SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 Apres avoir été chahuté(e) ces derniers temps, c’est le moment de reprendre de la hauteur sur vos projets. Votre confiance en vous et votre enthousiasme reviennent.
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Facilités de contacts, multiplication des échanges avec les autres. C’est sûr, la chance est là et bien là. Tenez fermement la barre, voyez loin, faites des plans à long terme… Le jeu en vaut la chandelle !
VERSEAU du 21.01 au 19.02 La semaine vous mettra en présence d'un heureux hasard qui vous fera ressentir d’intenses émotions. Donc, il est nécessaire que vous sachiez où vous allez, avec qui et pourquoi.
POISSONS du 20.02 au 20.03 Excellente nouvelle ! Sur le plan affectif, vous allez prendre votre envol, passer aux choses sérieuses ou... à autre chose ! La semaine vous permettra d’envisager l'avenir autrement. Benoit MELVHILLE