L'Hebdo du Vendredi Épernay 251

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Municipales Thème de campagne

Urbanisme, et notamment les futures Berges de Marne, au menu des candidats p.6

Insertion - Emploi

Le Cep Agéen liquidé, les activités reprises par Jobs 51 p.10

Théatre - Salmanazar

Les beaux lendemains de Russell Banks

p.13

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Maison, bien isolée, ouvre ses portes aux associations

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La toute nouvelle Maison des arts et de la vie associative, qui remplacera, avec l'espace Paul-Bert, l'ancienne et vétuste maison des associations de la rue Maurice-Cerveaux, ouvre ses portes ce samedi 15 février. Au-delà des prestations proposées, le bâtiment est exemplaire en termes d'économies d'énergie. P.4

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ÉDITO

L’ habitude de la semaine

Contaminé La neige de Sochi tourne à la soupe de glace, les doubles toilettes nous font rire, l’eau potable-maisjaune qui sort de certains robinets un peu moins, et jaune aussi. Ok, les Jeux olympiques d’hiver de Poutine ressemblent à ce qu’on attendait. La météo trop clémente s’y met (le locataire du Kremlin n’y peut rien), faisant couler la sueur chaude dans le dos de fondistes qui bronzent bras nus. Evidemment, on a droit à notre lot de gamelles télévisuelles, et l’impression qu’il n’y a que des athlètes français qui tombent. Premièrement, francetélévisions nous montre surtout nos compatriotes, logique, mais en réalité, les skieurs, snowboarders et patineurs des autres pays tombent autant. Ensuite, c’est un peu normal, non, de finir de temps en temps les quatre fers en l’air, vu que la neige, ou la glace, ben ça glisse… Passé tout ça, j’ai surtout retenu de cette première semaine olympique les poils dressés sur mes avantbras quand Coline Mattel a parlé avec son père, en duplex des Contamines-Montjoie. Les skis écartés comme ses dents du bonheur à l’envol, elle est allée chercher la breloque. Elle faisait le boulot sur le tremplin et avec les médias. Et puis on lui a passé son père. Elle est redevenue une jeune fille fragile, toute l’émotion des années de travail, des doutes levés masqués par une ambition sans faille, est remontée. Comme elle, sans doute, pendant les quelques secondes où elle se prend pour un oiseau, j’ai arrêté de penser et j’ai partagé. Tony Verbicaro

La météo Vendredi

Samedi

8° 9°

Dimanche

Lundi

3° 9°

3° 10° 3° 9°

Qualité de l’air

3

Vendredi 14 février

Samedi 15 février

Dimanche 16 février

Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 3 6 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

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L’Etat s’invite dans la campagne électorale à Reims

Décidément, à l’approche des élections municipales à Reims, il faut que le préfet de la Marne s’en mêle ! Bien malgré lui… Cette année, c’est donc l’affaire du contrat de Catherine Martin comme chargée de mission sur le Centenaire 1914-1918, qui s’est invitée. L’ex-directrice de la communication de la ville avait été priée de quitter son poste après une grève dans son service, en 2011, et la maire, Adeline Hazan, lui avait alors confié cette mission. Le préfet de la Marne a d’abord fait savoir à la mairie de Reims, en août dernier, qu’il jugeait la rémunération de la collaboratrice trop élevée (5 400€ mensuels nets). La réponse rémoise ne satisfaisant pas le préfet, ce dernier a demandé au tribunal administratif, en novembre, d’annuler le contrat de travail en question. L’histoire, révélée par le journal l’union, aurait pu demeurer discrète jusqu’à l’audience au tribunal, mais… Début 2008, à quelques semaines des élections municipales, déjà, le préfet de la Marne d’alors, Philippe Deslandes, avait lui aussi,

et tout aussi malgré lui, participé à la campagne. Le sujet, c’était la signature de la déclaration d’utilité publique du tramway de Reims. Philippe Deslandes avait tenu bon, refusant de dire si oui ou non il avait signé. Mais à trois jours du premier tour, le secrétaire d’Etat aux Transports de l’époque, Dominique Bussereau, avait lâché la bombe : la DUP était signée. Dominique Bussereau © l'Hebdo du Vendredi

Coup d’oeil sur le monde

Les étoiles montent (trop vite) au ciel

C'est une véritable hécatombe. Le site internet Gawker rapporte la situation dramatique que vivent actuellement les étoiles de mer de l'Alaska au sud de la Californie. Depuis juin dernier, ce ne sont pas des milliers, ni des centaines de milliers mais bien des millions de spécimens qui ont en effet connu une fin tragique. Les animaux, touchés par une bien étrange maladie, commencent par voir apparaître des lésions blanches sur leur « corps ». Quelque jours plus tard, les bras des étoiles de mer ramolissent, commencent à se nouer entre-eux avant de s'arracher, causant la désintégration de l'étoile. Si aucune cause ni aucune explication n'a pour le moment été identifiée par les chercheurs, le temps presse néanmoins puisque le taux de mortalité des étoiles de mer vivant dans cette zone géographique avoisine actuellement les 95% !

Étranges souvenirs

Après un joli voyage effectué en Amérique du Sud, un vacancier demeurant à Antony, dans les Hauts-de-Seine, avait constaté, au retour à l'aéroport d'Orly, la perte d'un de ses bagages. Pas de panique pour autant

puisque la compagnie, prévenue rapidement, retrouvera finalement la valise égarée et lui renverra directement à son domicile quelques jours plus tard. Oui, sauf qu'en plus de ses effets personnels, le voyageur constatera aussi la présence de sachets de poudre blanche. Au total, six kilos de cocaïne qui ont été placés dans son bagage au cours du trajet. La police, trouvant l'homme de bonne foi (il a lui même rapporté au commissariat la drogue), s'intéresse davantage aux différentes escales du vol retour, en République Dominicaine et en Espagne...

2/10, non mais allo quoi !

Une récente étude menée sur pas moins de 27 000 collégiens de troisième, par les équipes du Ministère de l'Education Nationale, révèle que le visionnage par le jeune public de programmes de télé-réalité aurait un impact négatif non-négligeable sur les notes des élèves à l'école. Dans le collimateur également de cette étude, relayée par les Cahiers pédagogiques, les séries romantiques. L'impact pour les jeunes écoliers serait principalement négatif sur les performances cognitives et scolaires avec des résultats moins bons de 11%

était alors sous tutelle de Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, et l’amitié du centriste pour Catherine Vautrin était tout aussi connue que son inimitié envers Renaud Dutreil. Et ce dernier, candidat investi UMP aux municipales à Reims, avait fait de l’arrêt du projet tramway un axe fort de sa campagne…

Tony Verbicaro

pour les mathématiques et jusqu'à -16% pour les connaissances. A l'inverse, l'étude montre que l'impact des jeux vidéo serait, lui, paradoxalement très limité sur les résultats scolaires.

Sevrage bien réel pour dépendance virtuelle

En Chine, la dépendance a Internet connait une expansion de plus en plus inquiétante, entraînant de plus en plus de Chinois à se connecter de manière excessive, voire obsessionnelle, sur la toile quotidiennement. Mais une situation pour le moins radicale vient d'être mise en place : le placement en camp d'éducation. Ils seraient plus d'une centaine dans tout le pays, se voulant entièrement dédiés à la réhabilitation de ces jeunes accrocs au web. Au programme notamment de ces stages, destinés en priorité aux adolescentes (principalement des garçons), un entraînement militaire des plus rigoureux, complété par des séances de psychothérapie, d'un régime alimentaire suivi et d'horaires de sommeil réguliers. Précisons qu'une fois à l'intérieur du camp, les jeunes ne peuvent plus en sortir et sont gardés par des soldats en uniforme. C'est ce qu'on appelle la manière forte !


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Tous à poil, les enfants et Copé

Polémique

Marc Daniau (à gauche) avait échangé avec le public lors du vernissage de l'exposition en mars 2012. © l'Hebdo du Vendredi

imanche dernier sur le plateau du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, le président de l'UMP, Jean-François Copé s'en est pris à l'ouvrage « Tous à poil » de Claire Franek et Marc Daniau, dénonçant le message transmis aux enfants par cet ouvrage, pourtant « recommandé aux enseignants » sur le site de l'ABCD de l'égalité, nouvellement mis en place par le Ministère de l'Éducation Nationale. Depuis, la polémique enfle, attisée par le débat sur la

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théorie du genre à l'école. Voilà pour les faits. Le plus surprenant toutefois, c'est qu'en mars 2012, soit il y a tout de même près de deux ans, l'Hebdo du Vendredi se faisait écho de l'exposition « Tous à poil » présentée à la médiathèque de Cormontreuil. Sur place, des dessins de l'illustrateur, Marc Daniau, en grand format, les mêmes donc figurant dans les pages du livre et qui n'avaient à l'époque absolument pas choqué. Marc Daniau s'expliquait d'ailleurs sur le choix du thème de la nudité : « C'est l'un des messages que j'ai voulu passer dans ce projet : une fois que tout le monde est « à poil », nous sommes tous égaux et ce, malgré nos professions ou notre origine sociale. » Interrogé par le Nouvel Obs sur la polémique actuelle, Marc Daniau confiait ceci : « C’est un faux débat autour de la nudité. Il me semble assez grave qu’un responsable de parti politique mette en cause aussi violemment l’éducation nationale, comme s’il y avait un complot pour pervertir les enfants (…) Il pourrait s’attaquer à d’autres. Pourquoi ne remet-il pas en cause les émissions de télé-réalité plutôt qu’un livre jeunesse ? »

Aymeric Henniaux

> Tous à poil ! de Claire Franek et Marc Daniau,

éditions du Rouergue.

Décision du Conseil d’Etat attendue vendredi

Affaire Vincent Lambert

e Conseil d’Etat, saisi par l’épouse de Vincent Lambert et le CHU de Reims, avait décidé de se réunir de nouveau hier jeudi 13 février. A la fin de l’audience, les juges de la plus haute juridiction administrative française ont annoncé qu’ils rendraient leur décision ce vendredi à La salle d’assemblée générale du Conseil d’Etat. @ DR 16 heures. Pendant l’audience, le rapporteur public s’était prononcé en faveur d’une nouvelle expertise médicale, capable de permettre au Conseil d’Etat de prendre la meilleure décision. Rachel Lambert et la direction du centre hospitalier universitaire de Reims ont déposé un recours auprès du Conseil d’Etat pour annuler la décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, qui, le 16 janvier dernier, avait ordonné aux médecins en charge de Vincent Lambert de mettre un terme au protocole de fin de vie engagé, dans le cadre de la loi Léonetti. En mai dernier, déjà, le tribunal, saisi par les parents de Vincent Lambert, avait rendu un jugement similaire. Vincent Lambert, jeune homme tétraplégique en état végétatif depuis cinq ans, est pris en charge par le service des soins palliatifs du CHU de Reims, dirigé par le Dr Eric Kariger, à l’hôpital Sébastopol.

L

T.V


Tout pour faire des heureux !

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Maison des Arts et de la Vie Associative

EN BREF

La nouvelle Maison des Arts et de la Vie Associative ouvrira ses portes au public samedi 15 février après 18 mois de travaux. Les délais ont été tenus pour construire cet écrin de la vie associative locale. Elle fait appel aux technologies les plus sophistiquées. Notamment en matière d'économie d'énergie.

n s’y sent bien, tranquille, paisible, déjà comme chez soi, dans la nouvelle Maison des Arts et de la Vie Associative d’Epernay. Les élus n’ont pas lésiné sur la qualité de la construction, des matériaux, de l’architecture intérieure. « C’est le premier bâtiment totalement passif de la région », s’est réjoui Franck Leroy lors de la visite de chantier organisé lundi après-midi. Tout est déjà prêt à fonctionner. Les services de nettoyage passent un dernier coup d’aspirateur et de torchon dans toutes les salles du bâtiment qu’il sera possible de découvrir samedi 15 février à l’occasion de la journée portes ouvertes. « C’est probablement l’espace où se croiseront le plus grand nombre de Sparnaciens », explique le maire d’Epernay. Giovani Pace, l’architecte des bâtiments, a réalisé quelques prouesses techniques dont il est familier. « J’aime Epernay. Il s’y construit de belles choses », commente l’homme de l’art qui a déjà conçu plusieurs ouvrages importants dans la capitale du champagne dont le collège Terres Rouges. L’homme est modeste. Il explique avec simplicité les formules scientifiques qui vont permettre de diviser la consommation d’énergie par dix, d’avoir une acoustique parfaite dans les salles de musique, de disposer de salles de danse capable de faire des bonds de …trois mètres de haut. On ne lui demande pas de rentrer dans le nuancier de ses connaissances. Celles qui lui ont permis d’éviter que les voisins voient ce qui se passe à l’intérieur des salles d’activités et d’éviter que les usagers de la Maison espionnent la vie des voisins. « Les personnes qui poseront nues dans la salle de dessin ne pourront pas être aperçues de l’extérieur », lance Franck Leroy avec le sourire. Dans quelques semaines la Maison va grouiller de vie. Ce qui ne semble guère angoisser Christine Mailly, responsable

Forum des associations samedi 15 février

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La Maison des arts et de la vie associative d'Epernay, une construction modèle en matière d'économies d'énergie. © l'Hebdo du Vendredi

du partenariat avec les associations et qui sera la « gardienne du temple ». On l’a sent déjà comme chez elle. Sans stress. « Il y aura toujours quelqu’un évidemment. Mais nous comptons sur la civilité des usagers pour que l’endroit reste calme », explique Franck Leroy. Il n’y aura donc pas de vigile dans cette maison. « En cas de problème les gens pourront appeler la police municipale. Mais je suis confiant. »

Huit ruches sur le toit De nombreuses associations devraient apprécier la qualité et le confort des lieux. Finis les couloirs étroits de l’ancien bâtiment, rue Maurice-Cerveaux, les difficultés pour stationner, les problèmes de bruits. Plusieurs centaines de places de parking, totalement gratuites, s’étalent autour de la maison qui se trouve dans le même périmètre que la piscine Bulléo, le Hall des Sports Pierre Gaspard et donne directement dans le palais des fêtes. Dotée d’une surface de plus de 3000 m2, elle comprend deux niveaux. Le hall d’accueil dessert notamment un centre de ressources équipé d’ordinateurs avec accès Internet, d’un photocopieur-scanner, d’une relieuse, d’une plastifieuse. Le rez-de-chaussée de la nouvelle structure est également composé de 5

Les travaux ont duré d’août 2012 à février 2014. Le coût de la construction de la Maison des Arts et de la Vie Associative s’élève à 8 389 413 euros HT. Les travaux ont été réalisés notamment par Bec Construction. Ils ont mobilisés 20 entreprises, dont 80% locales, et 150 salariés. La réalisation de l’acoustique et des installations thermiques a été suivie par deux ingénieurs. Les bâtiments seront progressivement ouverts au public à partir du lundi 17 février. L’ensemble du bâtiment est placé sous vidéo-protection.

En chiffres

salles de réunions ou de formation ainsi qu’une salle de conférence de 68 places. Elles ont comme particularité d’être modulables, certaines cloisons entre deux salles pouvant être retirées pour en faire une seule. L’Ecole Intercommunale de Musique d’Epernay et sa région bénéficiera d’une surface utile d’environ 740 m2. Ses quelque 400 élèves verront leur enseignement se dérouler dans une des 16 salles réservées à la pratique musicale : quatre grandes salles de formation musicale, quatre autres pouvant accueillir de la musique de chambre et huit salles d’instruments. Par ailleurs, l’Ecole de Musique disposera d’une

salle de répétition pour les chorales, d’une salle de pratique collective et de trois bureaux. Cerise sur le gâteau : on installera 8 ruches sur le toit de la nouvelle maison de la vie associative. Elles permettront de collecter 8 kilos de miel. Il ne s’agit pas de faire concurrence aux apiculteurs mais de participer à la sauvegarde des abeilles et d’apporter une nouvelle touche, dans le cadre de l’Agenda 21, à la biodiversité. > Portes ouvertes samedi 15 février,

Jean Batilliet

au Parc des Loisirs Roger-Menu, de 15 h à 19 h.

Le calendrier est parfait. Le samedi de la journée portes ouvertes des nouveaux bâtiments associatifs, le forum des associations se tiendra dans la salle des fêtes, permettant notamment de découvrir les possibilités de jonction entre les deux espaces. Une cinquantaine d’associations feront découvrir leurs pratiques et leurs activités sous la forme de stands, d’animations, d’expositions le samedi de 15 h à 19 h. L'école de musique réalisera notamment une audition des orchestres de l'école à 15 h, une interprétation des œuvres de Vincent Paulet, artiste en résidence à 16 h 30, et un concert des professeurs, Quintet de la truite de Schubert à 18 h. Les associations de danse proposeront des démonstrations : Arabesque de 15 h 30 à 17 h 30, Jam de 16 h à 16 h 30 et de 18 h à 18 h30, O'Feeling, avec des tests de forme, de 15 h à 19 h, le centre artistique d'Epernay de 11 h à 19 h (danse et gymnastique). Avenir Musique proposera des aubades de 15 h 30 à 16 h 30 et l'Harmonie des Tonneliers jouera sur le parvis de Maison des arts et de la vie associative de 17 h 30 à 18 h 15. Enfin l'Atelier Indigo et le Groupe Créer occuperont la salle de dessin.

Un outil d'accueil complémentaire

Espace Paul-Bert

itué environ à 400 mètres de la Maison des Arts et de la Vie Associative, à vol d’oiseau, l’Espace PaulBert propose une structure complémentaire à d’autres associations. « Nous n’avions pas la place pour tout regrouper parc Roger-Menu. La ville a porté son choix sur la réhabilitation d’un bâtiment municipal », commente Frédéric Girardin, directeur des services techniques. L’espace a été conçu par un autre architecte dont la feuille de route était de créer un bâtiment sur trois niveaux, d’une surface utile de 1100 m2. Au premier étage ont été aménagées une salle pour les associations patriotiques et une autre pour Epernay Billard Club qui dispose de quatre billards. Au deuxième étage, outre une salle de réunion, les organisations syndicales disposeront de onze bureaux. Enfin, le troisième niveau est composé d’une salle de réunion, d’une salle pour les cours de langue, d’un local composé de bureaux en usage partagé pour les associations sportives, et d’une grande salle de 110 m2 avec cloisons amovibles pour des activités de loisirs comme les échecs, le bridge, la philatélie ou encore les chiffres et les lettres. « Les clubs disposent d’une surface bien supérieure à celle de l’ancienne maison des association, souligne Christine Mailly, chargée également de la gestion de ce site.

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L'Espace Paul-Bert est situé à 400 m, à vol d'oiseau, de la Maison de la vie associative. © l'Hebdo du Vendredi

Une extension située à l’arrière de l’édifice sur les trois niveaux permettra de faciliter la circulation à l’intérieur de l’Espace Paul-Bert.

> Portes ouvertes samedi 15 février de 15 h à 19 h.

J.B


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Les Berges de Marne (emprise SNCF), dossier du mandat à venir

Thème de campagne : urbanisme Le deuxième thème proposé aux candidats à la mairie d’Epernay concerne l’urbanisme. L’occasion d’évoquer notamment le devenir de l’emprise SNCF (les Berges de Marne, 13 hectares), un territoire qui modifiera largement le centre-ville d’Epernay dans les vingt ans à venir.

’aménagement des Berges de Marne, soit les 13 hectares que les ateliers de la SNCF vont abandonner, ne concernera pas uniquement la mandature municipale à venir. Alors que les travaux d’aménagement s’étaleront sans doute sur les vingt prochaines années, le prochain conseil municipal devra décider quoi faire de ce secteur grand comme l’actuel cœur de ville. Pour Franck Leroy, le maire sortant, « c’est un quartier où l’on pourra vivre et travailler demain. La présence de mobilités, le train, les bus, des sites pour vélos, etc., est plus qu’importante. L’un des atouts de ce quartier, c’est justement cette mobilité, et notamment avec la SNCF. Le chantier sera extrêmement ambitieux, à composer d’habitats, d’activités de services. Mais pas uniquement du tertiaire, ça donnerait un quartier mort la nuit et le week-end. Pourquoi ne pas imaginer y installer des équipements publics, comme des hôtels. C’est ce qu’on trouve généralement dans les quartiers proches des gares (comme Clairmarais à Reims, ndlr). Et surtout dans des normes de développement durable conséquentes. C’est plus contraignant, mais c’est notre ligne de conduite. » Jean-Paul Angers, tête de liste PRGPCF-Front de Gauche voit dans ce dossier une « grosse opposition avec Franck Leroy, son orientation ne nous convient pas. Pour nous, ça doit s’orienter vers une zone d’activité, l’urbanisation doit rester à la marge. Le maire sortant y voit déjà des hôtels trois étoiles pour les touristes. Pas nous. Il y a cette voie ferrée, certes le réseau est chaotique par endroits, mais ça doit servir au désenclavement. Epernay a fait son succès historique grâce au chemin de fer. Privilégions davantage l’activité plutôt que l’urbanisation pour touristes en goguette. »

L

Liste « Epernay Avenir » Jean-Paul Angers Berges de Marne :

- zone d’activités - utilisation de la voie ferrée

Au fond, l'emprise de 13 ha abandonnée par la SNCF. © l'Hebdo du Vendredi

Jérémie Thévenin (MRC) est le seul à proposer l’idée d’un musée, projet financièrement coûteux : « Après le départ de la SNCF, nous voulons mettre en place un musée de l’histoire ferroviaire. A Epernay, ce sont 160 ans d’histoire. C’est attractif pour le tourisme. C’est notre patrimoine. » Un musée, donc, mais évidemment pas seulement. Le conseiller municipal d’opposition voit pour les Berges de Marne des logements, mais de type résidentiels. « La ville souffre de 16 %

Thévenin veut un musée de la SNCF de vacance de logement. Epernay n’est pas une ville qui souffre de manque de logements, et pourtant, depuis plusieurs années, on donne des terrains à des opérateurs, bailleurs sociaux ou privés, avec des projets de bâtiments en surnombre. Ça pénalise le marché de l’ancien, et du neuf aussi. Sur l’emprise SNCF, dire qu’on va encore y faire pousser des bâtiments, c’est absurde. Selon moi, sur une emprise aussi vaste, il faut un axe routier pour délester du nord vers l’est. Et côté logement, il faut aller vers des maisons individuelles mitoyennes. On veut ce type de logement en priorité, et on évitera de faire du collectif en trop grand nombre. Et il faut de la verdure. Notre ville se dépeuple, pourquoi pousser autant vers les programmes de logements collectifs ? En 2000, 181 logements étaient disponibles. Il y en a

Liste PS-EELV Marc Lefèvre Berges de Marne :

- Administrations et services de l’emploi - Logements incitatifs pour les jeunes

933 en 2013 ! » « Il y aurait 843 logements vacants à Epernay en ce moment, partage Marc

Logement, commerce, tertiaire, administration…

Lefèvre (liste PS-EELV). Il y a de nombreuses maisons à vendre. Il faut aux Berges de Marne un quartier moderne, fonctionnel. Tous les services de l’emploi devraient être installés ici. Un pôle administratif aussi. Et y installer des habitations, des commerces. Il ne faut pas que ce soit un quartier mort le week-end. On ne doit pas refaire ce qui a été fait dans le quartier du 13e Régiment de génie. Vu la chute démographique d’Epernay, il faut inciter les jeunes à venir s’y installer. Par exemple, en mettant en place des dégrèvements sur la taxe foncière si les jeunes s’engagent à rester dix ans. Actuellement, les terrains

sont très chers, et la majorité en place n’a pas fait de réserve foncière. Dès qu’un terrain se libère, il est cédé à un organisme logeur. Nous, nous ferons des réserves foncières, il faut enclencher un dynamisme. On a perdu 3 000 habitants ces dix dernières années. » Plus globalement, Marc Lefèvre indique qu’en matière d’urbanisme, il privilégiera la démocratie participative et annonce qu’il « faut se mettre au travail pour faire des propositions pour requalifier tous les quartiers non rénovés. Il faut bien sûr respecter le Grenelle de l’environnement II, en faisant des éco-quartiers, avec des moyens de communication, de l’électronique. » Marc Lefèvre souhaite « accélérer le projet de la plaine d’Aÿ et communiquer auprès de la population » et veut dépolluer les Berges de Marne et du Cubry et réaliser des coulées vertes : « On veut qu’Epernay soit une ville de tourisme, il y a du travail. » Enfin le chef de file socialiste veut « réhabiliter de nombreux

squares et places », et se penche sur un autre quartier : « Le secteur où il y a le dojo, le club-house du club de rugby. C’est dans la continuité du renouvellement urbain du quartier Bernon. Il faudrait réhabiliter dans le prolongement, améliorer le cadre. » Pour d’autres quartiers, Franck Leroy poursuivra naturellement les opérations déjà engagées. « A Rosemont, 29 logements ont été réalisés, il faut en faire une centaine d’autres. Le quartier Saint-Laurent est en cours de réhabilitation, c’est à poursuivre. » Et de rappeler que la révision du plan local d’urbanisme, engagée, sera terminée dans 18 mois. Au chapitre urbanisme, Alain Lairé, tête de la liste apolitique Epernay Enfin, a évoqué les entrées de ville : « Elles ne sont pas jolies du tout. Sur la route qui vient de Paris, il faut absolument faire des ravalements de façade. L’avenue de Champagne, elle est appelée par M. le Maire les Champs-Elysées d’Epernay, mais sur les Champs-Elysées, il y a des boutiques ! Et puis elle est trop étroite, deux camions ne peuvent pas s’y croiser. » Alain Lairé évoque également un programme de ravalement de façade du quartier dit de la Tortue, et pose la question du projet de plan d’eau entre Aÿ et Epernay : « A quand le plan d’eau l’île bleue ? On réfléchit, on réfléchit, mais il faudra quand même s’y pencher pour attirer des touristes. » Enfin Sébastien Durançois (FN) fait de l’urbanisme surtout un domaine dans lequel faire des économies : « Il faut mettre en stand-by pour l’instant, il y a eu énormément de dépenses récemment, le quartier Bernon, l’avenue de Champagne, la maison des associations. Il y a d’autres priorités. On entretiendra évidemment l’existant. »

AGENDA DE CAMPAGNE

Tony Verbicaro

Mardi 18 février à 19 h, réunion publique « Faire vivre la démocratie locale », local restauration scolaire, 18 rue Chaude-Ruelle. Mercredi 26 février à 19 h, réunion publique « Services publics, eau, hôpital », mairie de quartier Bernon, 1 avenue de Middelkerke. Mardi 4 mars à 19 h, réunion publique « Politique du logement », foyer Vaxelaire - La Villa, impasse Hémart. Mardi 11 mars à 19 h, réunion publique « Décloisonnement des quartiers - transport, voirie, stationnement », salle Belle-Noue, allée de la Montagne Pelée.

Liste « Epernay Avenir » - Jean-Paul Angers

Mardi 18 février à 19 h, réunion publique quartier nord-ouest, satellite de restauration Chaude-Ruelle, rue Chaude-Ruelle. Jeudi 20 février à 19 h, quartiers Cité et Lemaire-Crayère, école Bachelin, place Bachelin.

Liste « Notre priorité, Epernay » - Franck Leroy

Liste « Jérémie Thévenin avec les Sparnaciens » Berges de Marne :

- musée de l’histoire du chemin de fer - maisons mitoyennes, axe de délestage routier

Liste « Notre priorité, Epernay » Franck Leroy Berges de Marne :

- mobilités - habitats, activités de service et hôtellerie

Liste « Epernay Enfin » Alain Lairé

- ravalement de façades - plan d’eau l’île bleue

Liste « Rassemblement Bleu Marine/FN » Sébastien Durançois

- projets d’urbanisme en stand-by



N°66 du 14 au 20 février 2014 >> t ro y es. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Internet, le nouveau « médicament » ?

Santé

a faculté de médecine de Reims accueillait mardi soir un forum régional intitulé « Devenir acteur de sa santé : avec Internet ? », organisé par l'ARS, l'Agence Régionale de Santé de Champagne-Ardenne. Un temps fort qui s'inscrit en droite ligne de la grande réflexion nationale lancée par Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, le 23 septembre dernier, et dont la finalité sera d'établir une vraie stratégie nationale de santé. L'idée ? Une refonte complète du système reposant sur trois piliers : la prévention, l'organisation de soins autour des patients avec une garantie d'accès égal et le développement de la démocratie sanitaire. Mais une refonte qui passera donc aussi avec l'internet. « En ce sens, le forum a permis de présenter une future nouvelle plateforme virtuelle où seront hébergées des informations santé fiables et certifiées, consultables librement et gratuitement par les internautes. De même, ce rendez-vous a aussi été l'occasion de reparler du site Amelie.fr de la Cpam qui propose toute une palette d'informations et de services », précise l'ARS Champagne-Ardenne.

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D'ici à la fin de l'année, les voyageurs de 128 gares bénéficieront d'un accès wifi gratuit. En région, les gares de Reims, Champagne-Ardenne TGV, Troyes et Charleville-Mézières sont concernées, mais malheureusement pas celles d'Epernay et de Châlons-en-Champagne.

Le wifi arrive en gare

La Caisse d'Epargne recherche « sa famille modèle » Objectif du Ministère de la Santé : mettre sur pied une platerforme virtuelle centralisant des informations fiables sur la santé. © l'Hebdo du Vendredi

Enfin, les questions de la e-santé (télémédecine...) et de la gestion par le médecin traitant de l'outil internet (le patient, en cas de maladie, se renseignant souvent au préalable sur la toile sur ses symptômes) ont également été abordées. Afin de prolonger le débat et pour

répondre à toutes autres interrogations, une adresse mail a été mise à disposition du public : forumsmschampagne@gmail.com

La Caisse d’Epargne Lorraine Champagne-Ardenne organise un casting pour sélectionner trois familles qui seront les « familles stars » de sa campagne de communication de l’été 2014. Les familles candidates, clientes ou non de la Caisse d’Epargne, ont jusqu’au 31 mars 2014 pour s’inscrire sur le site www.labanquedelafamille.com, et pour y déposer une photo.

Aymeric Henniaux

> www.ars.champagne-ardenne.sante.fr

« On a envie de faire une série »

Foot (L2, 24e) Châteauroux - Troyes

Duarig avec l’Estac au moins jusqu’en octobre 2014

Après la parution d’une brève évoquant le fabricant Patrick comme nouvel équipementier de l’Estac, Jacques-Alexandre Audry, directeur général adjoint de Duarig, a souhaité apporter les précisions suivantes : « Duarig est sous contrat avec le club troyen jusqu’au 30 juin 2016. Nous sommes en redressement judiciaire et notre période d’observation court jusqu’en octobre 2014. Le club troyen sera le seul club professionnel à porter nos couleurs. Nous avons un passif de 2 millions d’euros, 1,2 millions de créances clients et 800 000 € de dettes. »

Déplacement périlleux en terre castelroussine pour les Troyens qui affronteront Châteauroux pour le compte de la 24e journée de Ligue 2 au stade GastonGérard ce vendredi à 20 heures.

e crains ce match, ce n’est pas une équipe qui nous réussit », confiait Jean-Marc Furlan lors de la conférence de presse déroulée veille de match, jeudi. « Je me souviens d’un match où mes joueurs avaient fait l’impasse sur ce match à Châteauroux pour faire la fête et fêter la montée, prendre un week-end entre joueurs, au retour, alors qu’on avait perdu 3-0, ils chantaient dans le bus. » Châteauroux, haut lieu de diversion ? Non, une anecdote croustillante livrée par le coach troyen. C’était il y a presque dix ans, lors de la montée du club en Ligue 1 au printemps 2005 avant de livrer un gros match contre Montpellier à domicile la semaine suivante. Pas question de fête, des chants après une victoire, à la rigueur. S’ils veulent être à la hauteur de leurs ambitions clamées haut et fort, les Troyens doivent ramener les trois points ! Châteauroux, c’est aussi le club des débuts footballistiques en 2006 de Thiago, l’infatigable milieu récupérateur bleu et blanc, pourtant il risque bien de devoir se reposer quelques mois. Sorti sur blessure lors du dernier match contre Lens (1-0) et buteur à Lyon, sa saison est finie. En cause, une mauvaise réception et la rupture des ligaments croisés du genou droit

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Estac : un public troyen fidèle et reconnu

Thiago out, Quentin Othon devrait être positionné à la récupération. © l'Hebdo du Vendredi

nécessitant une opération programmée le 3 mars prochain. Un nouveau coup dur, qui vient s’ajouter aux autres. N’Diaye s’est blessé à Lyon. Yoann Court sera suspendu et Guillaume Lacour est toujours convalescent. Toujours fidèle à son discours, « un club ce n’est pas un, deux ou trois joueurs, c’est une institution », Jean-Marc Furlan ne donne pas dans les états d’âme. À Troyes c’est un groupe qui est concerné, pas une quinzaine de joueurs. « Est-on bon ? Avancer avec 30 mecs, les impliquer... Il m’est arrivé, sur certains matchs, de mettre un ou deux joueurs que je savais moins forts pour travailler sur la durée. » Le coach avoue ne pas

toujours composer la meilleure équipe possible. Un coaching pourtant gagnant, puisqu’il lui permet de pouvoir compter sur un groupe impliqué. Cela dit, le technicien troyen indique qu’il « va falloir se mobiliser, Châteauroux, depuis son changement d’entraîneur, a pris des points. On a envie de faire une série. Il faut prendre des points à l’extérieur et là, s’adapter au synthétique. Corentin Jean est plutôt habitué à ces surfaces. » Comprenez qu’il débutera la rencontre, sans doute en compagnie d’autres jeunes joueurs.

Jérémy Pichon

C’est désormais officiel, c’est aussi un record pour le club troyen qui compte 6 171 abonnés cette saison, un record pour une saison année en Ligue 2. Preuve de cette fidélité, le championnat des tribunes (trois critères : ambiance et animation, fidélité à domicile et fidélité à l’extérieur) organisé par la Ligue de Football Professionnel (LFP) classe l’Estac à une solide deuxième place derrière… le Racing Club de Lens, tenant du titre. A noter qu’elle occupait déjà cette place en 2012, année de la montée…

Handball : Sainte-Maure se déplace à Orléans

Battues 27 – 22 à l’aller, les Mauraço troyennes auront à cœur et le devoir de vaincre en terre orléanaise ce samedi 15 février pour ne pas être définitivement distancées au classement. Le week-end dernier, contre le leader Saint-Amand-les-Eaux, elles n’étaient pas loin de l’exploit, défaites 36 à 31.


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Vers une communauté des universités… de Champagne ?

Enseignement supérieur et recherche

value à notre union. Seules, ni l’UTT ni l’Urca ne pourront survivre. Ce que l’une gagnera avec cette communauté, l’autre le gagnera également. Nous pourrons ainsi coordonner nos travaux de recherches et décider ensemble de l’évolution de la carte des formations. » Et Christian Lerminiaux, le président de

Ou plutôt de Champagne-Ardenne, histoire de ménager les susceptibilités territoriales ? Si son appellation future n’est pas encore définitivement actée, le projet de rassemblement entre l’Urca et l’UTT se peaufine. En septembre prochain, une nouvelle communauté d’universités et d’établissements verra le jour. Quelque part en région…

n se souvient, en mars 2013, d’un protocole d’accord signé Reims entre l’Université Champagne-Ardenne (Urca) et l’Université de Technologie de Troyes (UTT). Un premier pas vers le rapprochement de ces deux entités, et un premier appel à leurs homologues, pour les encourager à rejoindre le mouvement. Près d’une année plus tard, à

Mutualiser les moyens pour ouvrir de nouvelles filières

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Gagner en visibilité et en légitimité

défaut de fédérer – pour l’instant - le plus grand nombre, l’initiative est toujours d’actualité. Mieux, elle s’oriente, législation oblige, vers la création d’une communauté d’universités et d’établissements. « La loi de juillet 2013 propose trois modes de regroupement entre les structures de l’enseignement supérieur et de la recherche, rappelle Jean-Paul Bachy, le président du

De gauche à droite : Gilles Baillat, président de l’Urca, Jean-Paul Bachy, président du Conseil régional, Christian Lerminiaux, président de l’UTT, et Jacques Meyer, vice-président du Conseil régional en charge de l’enseignement supérieur. © l'Hebdo du Vendredi

Conseil régional. Fusionner, s’associer à un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, ou créer une communauté. Cette solution a été choisie par l’Urca et l’UTT pour pouvoir toucher d’autres établissements, publics comme privés. Les écoles de commerce, d’ingénieurs, etc. La dynamique globale engagée vise à élaborer une stratégie de diversification des formations, très attendue des acteurs économiques, mais également des familles. » De quoi lutter contre l’exode des jeunes, souvent lié à la pour-

suite d’études, mais aussi améliorer la visibilité de la Champagne-Ardenne dans le paysage de l’enseignement supérieur. Une condition sine qua non pour gagner en légitimité face aux pouvoirs publics et à l’Europe, surtout lorsqu’il s’agit de solliciter les outils et les moyens d’appuyer des projets régionaux. Pour l’heure, l’Urca et l’UTT travaillent de concert à l’élaboration d’un diagnostic des besoins et d’un projet commun. « Un projet original et innovant, note Gilles Baillat, président de l’Urca, qui apportera une réelle plus-

Neoma BS : une fusion prometteuse

l’UTT, d’ajouter : « L’objectif est de mêler la vision professionnalisante de nos établissements aux secteurs d’excellence de la région. Les agro-ressources, les matériaux, la santé, ainsi que les sciences humaines et sociales. A ce jour, par exemple, il n’existe pas de formation en plasturgie. Nous verrons ensemble comment en créer une. Même chose pour les formations d’ingénieurs. En mutualisant les ressources de nos universités, nous pourrons ouvrir de nouvelles filières. » À terme, cette communauté constituera un nouvel établissement, avec sa propre gouvernance, son propre budget et son propre siège. L’histoire ne dit pas – encore - où géographiquement, mais cette décision sera forcément prise d’ici septembre. Prochaine étape, en juin : le vote des statuts définis de la structure. Puis la si-gnature d’un contrat de site avec le gouvernement.

Sonia Legendre

Ecole de commerce

e 24 avril dernier, Reims Management School et Business School Rouen fusionnaient pour ne devenir qu'une : Neoma Business School (NBS) était née. Deux campus dans deux villes pour une seule école, se voulant résolument ambitieuse. « L'enjeu pour nous, c'est de figurer dans les quinze meilleures écoles européennes d'ici dix ans (Reims et Rouen étaient jusqu'à présent situées autour des 25-30e rangs), tout en veillant à ce que nos deux campus conti-nuent à se développer de manière tout à fait équivalente », souligne Yves Benard, président de Neoma Business School. Pour se faire, créer une nouvelle entité avec sa propre identité était donc indispensable, comme le rappelle Frank Bostyn, directeur général de NBS : « Cette fusion, c'est un défi, mais on constate une vraie adaptabilité des uns et des autres. Pour ne donner l'avantage ni à Reims, ni à Rouen, on a donc choisi le nom de Neoma (« Néo » pour son côté nouveau, « Ma » en référence au management, car notre objectif, c'est de former les managers de demain »). Quant à

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grands, devenu certes moins urgent mais toujours dans les cartons.

Aymeric Henniaux

EN BREF

Enseignement supérieur : portes ouvertes en pagaille

Élus et représentants de NEOMA ont dressé le tout premier bilan de la fusion. © l'Hebdo du Vendredi

la fusion en elle-même, elle n'apportera que de la valeur ajoutée car elle permettra un meilleur niveau de compétitivité dans les régions où se trouvent les campus. » Principale mission désormais : réussir à rendre les campus les plus attractifs possible et surtout internationaliser davantage l'école (qui dispose d'ailleurs déjà

d'une triple accréditation internationale). Reste qu'avec un budget de 75 millions d'euros, 200 professeurs permanents, 8 000 étudiants (dont 30% d'étrangers) et quelque 300 partenaires internationaux dans 75 pays, les conditions semblent réunies pour se développer. Sans oublier le projet immobilier de déménagement du campus rémois pour des locaux plus

Plusieurs établissements d'enseignement supérieur ouvrent leurs portes ce week-end à Reims : Lycée Saint-Jean-Batiste de la Salle (vendredi 14 février de 16h à 20h et samedi 15 février de 9h30 à 13h), l'Université de Reims (samedi 15 février de 10h à 17h), Lycée Privé Jean XXIII (samedi 15 février de 14h à 17h30) et Lycée Libergier (samedi 15 février de 9h30 à 16h) A noter également que l'Université de Reims organise, du 24 au 28 février, l’opération « un jour à la fac ». Il s'agit d'une semaine d’immersion à sur les bancs universitaires avec l’opportunité de visiter les campus mais aussi d’assister à un ou plusieurs cours dans la ou les composantes de son choix. Rens. : www.univ-reims.fr/unjouralafac.


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Dernier chapitre à Reims, un nouveau à Châlons...

Emploi - Liquidation judiciaire Deux librairies Chapitre aux fins bien différentes. Si l'optimisme est de mise pour la librairie châlonnaise, le sort des 24 salariés du magasin rémois de la place d'Erlon est, lui, scellé : la librairie a définitivement baissé le rideau lundi.

de mars. Pour la suite, Franck Dournovo reste malgré tout résolument confiant : « Une fois la liquidation actée, les repreneurs pourront se (re)positionner avec de meilleures conditions pour eux. Et je n'imagine pas une reprise du site sans garder au moins une partie du personnel expérimenté. Car le relationnel est très fort ici avec notre clientèle. »

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L'information est tombée lundi dernier dans la soirée : le tribunal de commerce de Paris a validé l'offre de reprise faite par la maison d'édition Albin Michel de la librairie châlonnaise Chapitre. L'éditeur, qui a déjà racheté cinq librairies du groupe, était le seul à avoir déposé une offre pour le site de Châlons, la Fnac ne s'étant pas manifestée. Parmi les conditions de la reprise : que les dix salariés de Chapitre soient conservés sur le site, ce qui devrait donc bien être le cas. Chapitre devient donc Albin Michel, pas de changement de direction, qui reste maître de la gestion de la librairie. La directrice, Lydie Fiot, n'hésite plus d'ailleurs à parler au futur : « Maintenant que le rachat est acté, nous allons pouvoir créer une nouvelle société, et d'ici un bon mois, le temps de rouvrir des comptes chez les fournisseurs, on devrait pouvoir achalander à nouveau correctement la librairie. »

ans la cité des Sacres, la très mauvaise nouvelle est officiellement tombée le 31 janvier dernier, avec la décision du juge du tribunal de commerce de Paris de refuser la proposition de reprise partielle par l'éditeur Albin Michel du site rémois (soient 19 emplois sauvés sur 24). « C'est l'application pure et simple de la loi, regrette Franck Dournovo, directeur de la librairie rémoise, on est un peu dans la politique du tout ou rien. Un peu partout, tous les jours, on entend aux informations des reprises partielles validées par les tribunaux, mais pas pour nous. Pourtant ça aurait été jouable car certains de nos collaborateurs étaient consentants à des départs volontaires...»

Le cœur gros à Reims

Jusqu'alors en liquidation judiciaire avec poursuite d'activité, Chapitre Guerlin n'aura donc pas trouvé un repreneur capable de conserver l'intégralité des salariés. « L'autre problème, poursuit Franck Dournovo, c'était le loyer (plusieurs milliers d'eu-

Soulagement prudent à Châlons

A Reims, le tribunal a refusé l'offre d'Albin Michel, entraînant la fermeture définitive de la librairie. © l'Hebdo du Vendredi

ros par mois). Après une forte réévaluation à l'automne dernier, on avait déjà pris la décision de regrouper toutes les activités sur un seul site, mais malgré cela, ça n'étais plus jouable. » La faute aussi à des charges liées à l'appartenance au groupe Chapitre, visiblement bien trop élevées pour assurer la pérennité des finances de la librairie. « Si on avait été indépendant, je ne dis pas que ça aurait été gagné, mais nous aurions eu plus de chance d'être rentables. Par exemple, en appartenant à

Chapitre, nous étions tenus de passer par une entreprise du groupe pour l'informatique, ce qui nous coûtait 70 000 euros par an... contre seulement 10 000 euros annuels si on avait pu passer par une autre société qu'on aurait choisi », indique le directeur. Fermée depuis 18h lundi dernier, la librairie devrait progressivement se vider au cours des prochaines semaines. Quant aux salariés, la lettre de licenciement devrait tomber pendant les premiers jours

Homologation du plan social annulée, et après ?

OCDF-Wayne Dalton

Le tribunal administratif de Châlons-enChampagne a annulé l’homologation du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de l’entreprise rémoise OCDF-Wayne Dalton, en liquidation judiciaire depuis juillet 2013. Une décision qui, bizarrement, ne fait que plonger un peu plus dans le flou les 63 salariés.

a loi de sécurisation de l’emploi entrée en vigueur récemment et supposée mieux défendre les intérêts des salariés a instauré une homologation, par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte), du PSE. Et pour la première fois en France, cette autorisation administrative a été annulée par un tribunal. Et c’est donc OCDF-Wayne Dalton, entreprise rémoise de fabrication de portes de garage, qui est concernée par le jugement rendu mardi à Châlons. D’après les juges administratifs, le PSE est insuffisant. Me Philippe Brun, l’avocat des salariés de Wayne Dalton, avait

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Me Philippe Brun. © l'Hebdo du Vendredi

commencé par chercher à faire annuler la liquidation judiciaire ouverte en juillet. En octobre, la cour d’appel avait confirmé la liquidation, ce qui ouvrait la porte à la mise en place du PSE, lequel

« On a gagné une bataille, mais que va-t-on en faire ? » avait été homologué par la Direccte. Les lettres de licenciement pouvaient alors partir chez les salariés. Pour Me Brun, « l’Etat, via la Direccte, est obligé d’homologuer les PSE, sans quoi les salariés ne sont pas couverts

par l’AGS (régime de garantie des salaires, ndlr)… »

Puisque le tribunal administratif a annulé l’homologation, le PSE ne vaut donc plus, et, en conséquence, les licenciements non plus. Mais l’entreprise est toujours en liquidation judiciaire, et les employés ne travaillent évidemment plus, et, donc, ne perçoivent pas de revenus. Le hic, c’est que si le PSE est annulé par le contentieux administratif, d’une part, il est fort probable que la décision définitive n’intervienne pas avant plusieurs années, le temps de l’examen en appel, et, s’il le faut, devant le Conseil d’Etat, plus haute juridiction

administrative. Et si, dans trois ans, le Conseil d’Etat confirme l’annulation de l’homologation, que se passe-t-il ? La liquidation judiciaire sera sans doute clôturée d’ici là, et vers qui les salariés pourront-ils se retourner pour toucher leurs indemnités ? « Ce contentieux administratif ne condamne pas l’employeur, explique Me Brun. Donc il faut retourner devant le juge judiciaire pour faire valoir les droits des salariés. Sauf qu’on ne peut pas y aller tant qu’on n’aura pas une décision administrative définitive. Et quand on l’aura, l’employeur nous répondra devant le juge judiciaire qu’il a licencié avec l’accord de la Direccte à l’époque, et qu’il ne peut plus rien faire. Alors on fera quoi ? On poursuivra l’Etat pour faute, et ce sera à l’Etat, donc aux contribuables, de compenser un PSE trop léger ? » Pour Me Brun, le PSE a été homologué alors qu’il n’était pas proportionné aux moyens de l’entreprise, ou à défaut, du groupe qui le détient. Ici, le Japonais Sanwa, qui « distribue des dividendes très élevés à ses actionnaires… La loi Hollande sur la sécurisation de l’emploi, c’est une loi de sécurisation patronale… »

Tony Verbicaro

Aymeric Henniaux et Sonia Legendre

Mory Ducros : maintien de l’activité à Châlons et à Reims

Transport

Grâce à l’accord du tribunal de commerce pour la reprise de Mory Ducros par Arcole Industries, les sites de Châlons et de Reims ont pu maintenir leur activité. © l'Hebdo du Vendredi

in novembre 2013, Mory Ducros, le deuxième transporteur français de messagerie, officialisait son dépôt de bilan. L’un des plus importants survenus en France depuis la faillite de Moulinex, en 2001. Jeudi dernier, à l’issue d’un long bras de fer avec les syndicats, la CFDT en tête, le tribunal de commerce de Pontoise (Val-d’Oise) validait l’offre de reprise du groupe par Arcole Industries, son principal actionnaire. Au plan national, les conditions du contrat prévoient de préserver 2 210 emplois, sur les 5 000 effectifs initiaux de Mory Ducros. Dans la Marne, aucune fermeture d’agence n’est à déplorer, et l’activité des sites rémois et châlonnais a pu être maintenue. Cette reprise implique néanmoins la suppression de trois emplois à Châlons sur un total de 43 postes, et de 19 à Reims, pour 81 salariés. Sous réserve de la décision finale des administrateurs, qui devrait être connue d’ici la fin du mois, voire début mars.

F

S.L


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Le Cep Agéen liquidé, les activités reprises par Jobs 51

Insertion

Le tribunal de grande Instance de Reims a prononcé mardi la liquidation judiciaire du Cep Agéen qui comptait encore cinq salariés. Ses activités vont être reprises par l'association rémoise Jobs 51.

e tribunal de grande instance de Reims a prononcé mardi la liquidation judiciaire de l’association d’insertion le Cep Agéen qui avait déposé le bilan en raison d’importantes difficultés financières. Le déficit de la structure s’élevait à 100 000 euros en 2012. Cette association, créée à Aÿ en 1992, a été durant de nombreuses années considérée comme un modèle du genre et son activité avait été récompensée par plusieurs prix nationaux. A sa création elle accueillait notamment des personnes en difficultés et les aidait à se

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Jobs 51 a des ambitions réinsérer par le travail en proposant aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités une multitude de services allant du jardinage au ménage. L’évolution de la réglementation et une concurrence de plus en plus vive l’avaient contrainte à se réorgani-

Laser emploi et le Cep Agéen ont cessé leurs activités d'insertion. Il reste encore les chantiers organisés par AMI. © l'Hebdo du Vendredi

ser. Mais la perte, le 1er janvier 2013, de la garde d’enfants à domicile, ainsi que l’aide aux personnes âgées et handicapées, avait creusé d’une manière inexorable le déficit de la structure. Heureusement la création d’une autre association, Aryane Services, a permis de sauver

80 emplois au Cep Agéen où il ne restait plus que six salariés. « Nous avons tout fait pour sauver ces emplois. Ce sera ma grande déception », commente MarieFrance Bannette, présidente du Cep Agéen et d’Aryane Services.

De nouveaux locaux rue Chocatelle

La création d’Aryane Services, spécialisée dans le service à domicile, a permis de limiter au maximum les pertes d’emplois et de sauvegarder des activités pour lesquelles il y a une forte demande dans le bassin d’Aÿ et d’Epernay . « C’est une association rémoise, Jobs 51, qui va reprendre les activités du Cep Agéen. Elle va même essayer de les développer », précise Marie-France Bannette qui espère que le personnel licencié du Cep Agéen pourra bénéficier, à moyen terme, de cette reprise. « Jobs 51 compte en effet élargir son champ d’action au-delà de Reims et de ses environs. C’est une importante association. Mais elle possède déjà son personnel administratif et ne pouvait pas reprendre celui du Cep Agéen. » Pour autant Jobs 51, créée en 1992 à Reims, a envie de maintenir une structure d’aide aux personnes en difficultés sur le secteur d’Epernay et de prospecter de nouveaux clients. Elle vient d’ailleurs de reprendre l’activité de Laser Emploi 51 à Epernay qui a mis la clé sous la porte. Aryane Services, de son côté, connaît une activité satisfaisante. Elle vient même de reprendre une partie de l’activité de l’Apave de Montmort et envisage d’élargir encore son rayonnement.

Jean Batilliet

Police municipale

Le déménagement de la Police municipale au 3 de la rue Chocatelle, dans des locaux spacieux et de plain-pied, devrait contribuer à l'amélioration de l'accueil du public et à la qualité du service. Dès lundi l'ensemble du service occupera ces locaux qui accueillaient auparavant la Croix Rouge.

es nouveaux locaux seront ouverts au public dès lundi prochain. Après treize années passées dans un petit pavillon exigu de la rue Jean-Moët, les agents de la Police municipale vont disposer d’espaces spacieux de 170 m2 de plain-pied au numéro 3 de la rue Chocatelle, dans des locaux qui étaient occupés par la Croix Rouge. Le chef de la Police municipale, Jean-Philippe Gé, ne cache pas sa satisfaction de disposer de ce nouvel équipement très fonctionnel. « Ce déménagement va nous permettre, en outre,

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Un positionnement dans l'hyper-centre de nous repositionner dans l’hyper-centre de la ville, d’améliorer l’accueil du public et la qualité du service. Les locaux seront accessibles aux personnes à mobilité réduite et ils

La police municipale s'installe rue Chocatelle à la place de la Croix Rouge. Les locaux seront ouverts à partir du 17 février. © l'Hebdo du Vendredi

faciliteront le travail des agents. » Créée en 1998, la Police municipale occupait des locaux peu adaptés et qui n’étaient plus aux normes d’accessibilité du public. Les douze agents de police municipale, les cinq ASVP (agents de surveillance de la voie publique) et les deux agents administratifs évoluaient dans 70 m2 sur trois niveaux, au sein d’un

bâtiment où ils manquaient pour le moins d’aisance. Le déménagement de la Croix Rouge à Sainte-Marthe, rue Croix-de-Bussy, a donc été une aubaine pour la ville qui a racheté ses locaux en 2013 au Conseil général de la Marne. « Ce repositionnement va permettre aux

patrouilles pédestres d’être directement au cœur de la cité. Nous pourrons intervenir plus facilement, plus rapidement et bénéficier d’un site unique pour gérer toutes nos missions », commente Jean-Philippe Gé.

Les activités du service sont multiples. Elles vont de la sécurité des biens et des personnes, bien sûr, à l’accueil de tous les publics pour des renseignements les plus divers, pour la population locale mais aussi pour les touristes. « Nous travaillons aussi en coordination avec la police nationale et ponctuellement avec la gendarmerie sur certaines missions. » Plusieurs nouveautés accompagnent ce transfert. Les personnes se rendant à la Police municipale auront la possibilité de se garer sur le parking Gallice (première heure de stationnement gratuit) et tous les véhicules de service stationneront dans le parking des Arcades. Les horaires d’accueil du public, eux, ne changeront pas. Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h et le samedi de 10 h à 12 h. Les équipes interviendront toujours du lundi au samedi de 7 h à 20 h en hiver et de 7 h à 22 h durant l’été. « Notre repositionnement dans le quartier le plus fréquenté d’Epernay est important et nous nous situons dans un point central de la ville », souligne Jean-Philippe Gé. > Police municipale : 03 26 53 37 42.

J.B


N°251 du 14 au 20 février 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Vers un musée régional consacré à l’archéologie et au champagne

Musée d’Epernay

e nombreux opposants au maire sortant se plaignent qu’il n’y ait plus de musée à Epernay. Franck Leroy rappelle que « le processus est engagé, ce que, visiblement, mes adversaires ignorent. Le conseil municipal a adopté en 2011 une délibération pour le projet scientifique et culturel ». A la demande du ministère de la Culture, et pour aller vers un label Le château Perrier pourrait rouvrir ses portes, comme musée, en 2018 ou 2019. © l'Hebdo du Vendredi Musée de France, le musée d’Epernay, à vocation régionale, sera consacré à l’archéologie et au champagne. « Il sera le seul en Champagne-Ardenne consacré à ces thèmes, qui permet de faire le lien entre l’histoire et le champagne, détaille Franck Leroy. Si le vin de champagne est ce qu’il est, il le doit notamment à la géologie. Des universitaires travaillent à nos côté sur le projet scientifique et culturel, qui devrait être validé dans les tous prochains mois. » Franck Leroy admet que le temps peut « paraître long, mais il faut l’aval du ministère de la Culture, le soutien de la Région, du département. Sans eux, pas de financement, et on serait loin d’ouvrir. Le musée rouvrira au Château-Perrier, sans doute en 2018 ou 2019. La question restant à étudier, c’est comment imaginer un musée du XXIe siècle dans un bâtiment du XVIIIe. Reste aussi la question du stationnement. Le parking de la MJC, relié par une passerelle, peut-être une solution. »

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T.V

2013 2014

UN AN DE PLUS

La rubrique Un an de plus propose de revenir sur un événement traité dans nos colonnes il y a un an, semaine pour semaine, et de regarder comment les choses ont évolué depuis. L’Hebdo du vendredi 15 février 2013 consacrait sa Une à l’arrivée du tri sélectif à Bernon. Aujourd’hui, si la quantité des déchets récoltés n’est pas chiffrée, force est de constater que les consignes de tri sont plutôt bien respectées par les habitants. Les partenaires de ce projet (communauté de communes d’Epernay, Toit champenois, Maison pour tous, Régie sparnacienne, associations locales, etc.) se mobilisent pour sensibiliser le plus grand nombre à cette pratique, autour de différentes manifestations. Prochain rendez-vous le 9 avril, à l’occasion de la Semaine du développement durable.

Tri des déchets à Bernon, la formule gagnante

S.L

Une fois par mois, le service des archives municipales d'Epernay dévoile au public un document retraçant l'histoire de la ville. Ce mois-ci, la création de l'état civil. Le royaume de France recense le nombre de ses sujets depuis le Moyen-Age. Les modes de calculs sont cependant imprécis car ils sont comptés par foyers, qui sont supposés représenter environ cinq personnes. Or, dans la réalité, cette moyenne ne s'applique pas toujours...

Les archives municipales dévoilent la création de l'état civil

Les parents qui le souhaitent peuvent inscrire leurs enfants dans les centres de loisirs pour les prochaines vacances d'hiver. Du lundi 24 février au vendredi 7 mars, l'école maternelle Langevin et la Maison des Parents et de l'Enfant accueilleront les enfants de 2 à 6 ans, tandis que les 6-12 ans seront reçus à l'école élémentaire Chaude-Ruelle. Les établissements proposeront un éventail d'activités ludiques et manuelles pour tous les âges, et tous les goûts.

Centres de loisirs pour les vacances d'hiver

Le Hall des sports Pierre-Gaspard accueillera samedi 15 et dimanche 16 février les championnats régionaux d'escrime. Ouverture des pistes aux fleurettistes, épéistes et sabreuses et sabreurs à 9 h.

Championnats régionaux d'escrime

Le quatrième tour du critérium départemental de tennis de table sera organisé ce samedi 15 février à Epernay, toute la journée au gymnase Henri-Viet.

Critérium départemental de tennis de table

Le Très Haut Débit s'installe

Déploiement de La Fibre

lle va favoriser l’émergence de nouveaux usages internet, participer au développement technologique, améliorer la compétitivité des entreprises et doper toutes les activités numériques. Comme elle s’y était engagée, la société Orange déploie en 2014 la fibre à Epernay et dans les communes appartenant à la Communauté de communes d'Epernay Pays de Champagne, dans le périmètre qui était le sien en 2011. Daniel Nabet, délégué régional Orange en Champagne-Ardenne a présenté mercredi à l’Hôtel de Ville tous les atouts de cette technologie du Très Haut Débit qui va concerner dans une première phase 3 900 logements, soit le quart des logements d’Epernay. Les zones à faible éligibilité ADSL ont été privilégiées et les études d’ingénierie vont démarrer dans les prochaines semaines. A l’été 2015, les particuliers et les professionnels des premiers sites livrés à Epernay pourront commencer à bénéficier des services proposés, notamment à travers l’offre d’Orange. La fibre est un fil de verre qui laisse passer des images dont la navigation se fait à la vitesse de la lumière et démultiplie les capacités des télévisions haute définition, des ordinateurs, des consoles de jeux en simultané au sein d’un même foyer sans aucun ralentissement. « Elle donne accès à une richesse documentaire fabuleuse et propose une progression des transferts de données exceptionnelle », a commenté Franck Leroy qui y voit un atout considérable dans le développement économique de la ville. « La fibre optique a des débits jusqu’à dix fois plus rapides que l’ADSL. Elle permet, par exemple, de télécharger

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Une démonstration de soudure de fibre a été réalisée en mairie, devant, notamment, le maire, Franck Leroy, et Daniel Nabet, délégué régional Orange. © l'Hebdo du Vendredi

200 photos en deux minutes », a expliqué Reynald Dhainaut, directeur du programme Orange pour le nord de la France. Les travaux d’installation commenceront au second semestre 2014 afin de livrer les premiers clients éligibles en 2015. Les quartiers BelleNoue, Lemaire-Crayère, Grandpierre, La Goesse et Vignes Blanches seront les premiers raccordés. Toutes les installations seront souterraines et il suffira d’une seule prise, la seule partie visible, par logement. « C’est un enjeu majeur pour l’attractivité économique de la ville. Je suis heureux que les nouveaux usages tels que la TV 3D, par exemple, deviennent rapidement une réalité pour tous », a souligné Daniel Nabet. Au niveau national Orange consacre sur la période 2010-2015 une enveloppe de deux milliards d’euros à ce programme qui est créateur d’emplois nouveaux et de formations en alternance.

Jean Batilliet


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Le Stade veut être maître chez lui

Foot (L1, 25e j.) : Reims - Bordeaux

Tranquille comme Placide

Suite à la blessure au genou de Kossi Agassa lors d'un entraînement, Johnny Placide (26 ans) a participé à son premier match de L1 cette saison à Guingamp. Une première réussie pour l'habituel remplaçant qui devrait au moins être titulaire lors des trois prochaines journées.

Vainqueur à Guingamp, le Stade de Reims accueille samedi soir Bordeaux. Prolifiques à l'extérieur, les Rouges et Blanc entendent rattraper les points perdus sur la pelouse de Delaune.

e de L1 avec 36 points après sa victoire à Guingamp (2-1), le Stade de Reims a fait un très grand pas vers le maintien. Désormais, le club présidé par Jean-Pierre Caillot peut se pencher sérieusement sur un nouvel objectif : celui de terminer la saison dans le top 10 de la L1. Mais pour que cet espoir devienne une réalité, l'équipe rémoise va devoir hausser encore son niveau de jeu, en particulier à domicile où ses performances ne sont pas toujours à la hauteur. 3e au classement à l'extérieur, derrière le PSG et Monaco, le Stade de Reims a ainsi pris plus de points lors de ses déplacements qu'à la maison (21 points sur 36). Il est temps que cela change et pourquoi pas dès samedi soir lors de la venue de Bordeaux ? « Rationnellement, je n'ai pas de réponse à cette situation sinon nous aurions inversé la tendance, avoue Hubert Fournier. Peut-être que sur certains matches nous nous sommes trop exposés ? ». Pour l'entraîneur rémois, la priorité sera donc d'abord de fermer les vannes d'une défense un peu trop laxiste ces derniers temps. « Nous en avons pris six lors de nos deux derniers matches à la mai-

Comment s'est passée cette première ? Ça fait plaisir d'être sur le terrain. Les remplaçants ont fait le boulot. Je suis content de ma performance et j'ai à coeur de continuer à travailler et de confirmer, car quand on est remplaçant, on a faim, on a les crocs. Maintenant, si je suis content pour moi, je suis aussi malheureux pour Kossi.

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Ressentez-vous une pression particulière ? Non pas du tout. Je me prépare comme d'habitude.

Kossi Agassa blessé, c'est Johnny Placide qui va occuper les buts pendant au moins trois matches. © l'Hebdo du Vendredi

son. Nous devons être plus solides, avoir la volonté de travailler en équipe et afficher un bloc collectif beaucoup plus structuré ». Hubert Fournier a bien sûr en tête la claque reçue il y a deux semaines lors de la réception de Montpellier (2-4). Bonne nouvelle, face à Bordeaux (8e de L1 avec 34 points), il disposera d'un groupe plus étoffé que lors de la défaite subie contre les hommes de Roland Courbis. En effet, seuls Diego et Fofana, qui ont tout juste

Une finale avant l'heure ?

repris le chemin de l'entraînement, et bien sûr Agassa, blessé depuis la semaine dernière et qui devrait manquer les trois prochaines journées, seront absents.

> Reims - Bordeaux (25e j.), samedi 15 février à

Julien Debant

20h, stade Auguste Delaune.

Match suivant, Monaco - Reims (26e j.), vendredi 21 février à 20h30, stade Louis II.

Basket (Pro B, match reporté de la 16e j.) : Bourg-en-Bresse - Châlons-Reims Dépités après leur défaite à Souffelweyersheim, Châlons-Reims doit impérativement relever la tête samedi soir sur le parquet de Bourg, son principal concurrent avec Boulogne pour l'accession directe en Pro A.

e Champagne Châlons-Reims Basket était prévenu. Il n'est jamais facile de s'imposer sur les terres de Souffelweyersheim. Sans Sacha Giffa, parti honorer un de ses proches disparus, Nikola Antic et ses hommes sont donc tombés dans le piège tendu par le promu. Pourtant, Michel Morandais et ses coéquipiers ont, comme souvent, parfaitement débuté cette rencontre menant de 13 points à la pause (40-27), mais sont ensuite tombés dans leurs travers, baissant d'intensité en défense et subissant logiquement le retour de leurs adversaires qui finalement obtenaient la victoire au terme de trois prolongations ! Score final en faveur des Alsaciens : 101-98. Avec cette nouvelle défaite au compteur, le

L

Michel Morandais et ses coéquipiers ont un très gros match à jouer samedi soir à Bourg-en-Bresse. © l'Hebdo du Vendredi

CCRB laisse d'une part Boulogne prendre les commandes du championnat et d'autre part revenir Bourg-en-Bresse à sa hauteur. Les Bressans, où figure l'ancien marnais Kévin Corre, sont justement, samedi soir, les prochains hôtes de la bande à Antic,

Plus haut salaire parmi les joueurs étrangers de la Pro B, le pivot américain du CCRB John Turek tarde à retrouver ses sensations après la blessure qui l'a éloigné des parquets pendant six semaines cet automne. Avant cet arrêt, il tournait en moyenne à 15 points et 9,5 rebonds pour une évaluation rondelette de 23 (4 matches). Depuis, il marque 13,6 points et prend 6,4 rebonds pour une évaluation correcte de 14,4 (15 matches). Moins en réussite au niveau de son shoot et moins dominant dans la raquette, le joueur US est certainement mieux ciblé par ses adversaires. Sa baisse de régime est surtout marquée depuis la reprise après les vacances de Noël. Pire, depuis trois matches, il semble en total manque de confiance. Son match à Souffelweyersheim en est le symbole : 10 pts marqués mais avec 23% de réussite et 3 petits rebonds en 37 minutes de jeu pour une évaluation négative (-2) ! John Turek vaut mieux que ce non-match en Alsace. A lui de le prouver à Bourg.

Le CCRB a besoin de John Turek

en match en retard de la 16e journée. Ce duel entre deux des grosses cylindrées de la Pro B sent la poudre. En effet, si le vainqueur restera collé aux basques de Boulogne, le vaincu pourrait se retrouver à deux victoires du leader. Alors que les deux tiers du championnat sont déjà joués, cet écart au vu des performances des uns et des autres clubs ne sera pas anodin, même si Châlons-Reims aura encore l'occasion de prendre directement la mesure de ces deux adversaires : déplacement à Boulogne le 28 février et réception de Bourg-en-Bresse le 4 mars. Toujours est-il que c'est avec le couteau entre les dents que les Marnais devront se présenter à l'Ekinox, la toute nouvelle salle de Bourg-en-Bresse. Le groupe composé et entraîné par le très expérimenté Frédéric Sarre présente une belle homogénéité. Le danger peut venir de partout avec des gâchettes comme Devin Booker (13,3 pts et 6,3 rbs), John Flowers (13,2 pts et 4,9 rbs) et O’Darien Basset (12,8 pts, 4,3 rbs et 3,6 pds). Et derrière ces trois leaders US, de solides joueurs français font le boulot. Ainsi, Alexis Tanghe (8,4 pts et 4,6 rbs), Simon Darnauzan (8,3 pts et 4 pds) ou encore Kévin Corre (6 pts et 4,5 rbs) participent très largement aux performances de leur équipe, notamment défensives, la meilleure dans ce domaine de la division (69,4 pts encaissés contre 77,6 au CCRB).

> Bourg-en-Bresse - Châlons-Reims, match en

J.D

retard de la 16e journée, samedi 15 février à 20h, salle Ekinox, Bourg-en-Bresse.

Prochains matches à domicile : Châlons-Reims Saint-Quentin (30e j.), vendredi 21 février à 20h, Palais des Sports Pierre de Coubertin, Châlonsen-Champagne, et Châlons-Reims - Denain, mardi 25 février à 20h, Palais des Sports Pierre de Coubertin, Châlons-en-Champagne.

Vous êtes certain de jouer les trois prochains matches... Nous devons confirmer à domicile nos bons résultats à l'extérieur. Personnellement, je vais jouer comme je sais le faire sans en faire trop en espérant que tout se passe bien. C'est plus facile aussi quand l'équipe marche plutôt bien. Les performances de Kossi me poussent à faire plus à l'entraînement, à être meilleur sur le terrain. C'est le métier de 2e gardien et ça se passe très bien avec tout le monde.

Des appréhensions avant le match face à Bordeaux à Delaune ? Je ne me fais pas de soucis. En Coupe de France face à Monaco ça s'est bien passé. Je suis venu aussi au Stade de Reims pour ce public qui pousse. C'est à nous de faire en sorte que le stade soit derrière nous.

EN BREF

J.O. de Sotchi : encore deux chances pour Véronique Pierron

Éliminée mardi dès les séries de l'épreuve du 500 m de short-track, suite à une chute, Véronique Pierron possède encore deux chances de ramener une médaille de Russie. La licenciée du Reims Patinage de Vitesse est en effet maintenant attendue sur le 1500 m (à partir du samedi 15 février), puis sur 1000 m (à partir du mardi 18 février).

Les Harlem Globetrotters attendus à Reims

Les Harlem Globetrotters sont de retour en France et à Reims. Ils seront au Complexe René Tys jeudi 20 février. Plus qu'une équipe, les Harlem Globetrotters sont une véritable institution dans le domaine du "basket show" depuis plus de 80 ans. Ces légendes du basket offrent plus qu'un match : un vrai moment de divertissement qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie, mêlant situations loufoques, gags en cascades et jeux ludiques toujours en interaction avec le public. Tarifs : 26,25/29/37,25/40 euros. Infos et réservations sur www.gdp.fr


magazine

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Demain est un autre jour

Théâtre - Salmanazar

« Ma seule façon de continuer à vivre c’est de croire que je suis déjà mort ». Suite à un tragique accident de la route ayant fait quatorze victimes – des enfants, Billy Ansel, père de deux d’entre eux, témoigne de sa douleur et de son chagrin. A ses côtés, Dolores Driscoll, la conductrice du bus rescapée, Nicole Burnell, survivante parmi les enfants et Maître Mitchell Stephens, avocat new-yorkais venu défendre les parents des petits disparus. Quatre personnages meurtris par l’événement et dont la vie part à la dérive, comme déconnectés de la réalité, qui, tour à tour, nous racontent le drame, leur solitude et leur difficulté à réapprendre à vivre. Touchante adaptation du roman de Russell Banks, figure emblématique de la littérature contemporaine américaine, De beaux lendemains raconte avec justesse la vie qui doit se poursuivre malgré tout, nous offrant ainsi un spectacle atypique et bouleversant. « C’est une pièce assez poignante, que je recommande vivement ! Il ne faut la manquer sous aucun prétexte », conseille Christian Dufour, directeur du Salmanazar. Partisan du « théâtre d’émotions », Emmanuel Meirieu, le metteur en scène, a en effet su faire du meilleur De beaux lendemains vous promet de vives roman de Russell Banks une œuvre théâtrale aussi puissante que belle, en ne perdant émotions. © Pascal Chantier jamais de vue que la vie continue : « Je regrette qu’on ne vive pas plus longtemps car j’adore vieillir. Le plus grand combat dans ce mouvement inéluctable, c’est de ne pas perdre sa naïveté, de ne tomber ni dans l’amerClaire Lagrange tume, ni dans le cynisme ». > De beaux lendemains, mardi 18 février à 20h30 – Tarifs : 7,5 à 24 euros – Théâtre Gabrielle-Dorziat.

Joue-moi de la musique contemporaine

Concert - Salmanazar

Peut-être que les noms de Julien Dieudegard, Frédéric Aurier, Julian Boutin et Luc Dedreuil ne vous disent pas grand-chose. Et pourtant, ils méritent à être connus de tous : membres du Quatuor Bela, formation parmi les plus brillantes de la scène musicale actuelle, les quatre compères se sont spécialisés dans la musique contemporaine et n’ont qu’une seule envie, nous la faire découvrir ! C’est d’ailleurs dans ce but que les quatre musiciens, armés de leurs violons, altos et violoncelles, vous donnent rendez-vous le 20 février prochain, pour un concert unique en son genre, composé de pièces courtes et d’extraits, s’articulant autour de Black Angels, chef d’œuvre de George Crumb. « Nous avons placé Black Angels au centre du concert, et avons tenté d'amplifier sa structure en arche, en répartissant les autres pièces de part et d'autre », confie le quatuor. « Au début sont jouées des musiques souterraines, microscopiques, travaillant le son à bras le corps. En deuxième partie, les pièces sont aérées, célestes, illuminées, éventuellement mystiques, et pétries d'humanité. Ainsi nous espérons que ce concert donnera un panorama déjà large du répertoire contemporain, qu'il rassurera les auditeurs sur Venez découvrir l'immensité de la leur « faculté » à écouter cette musique, et leur donnera peut-être envie d'aller voir plus loin ». musique contemporaine grâce à ce Une soirée placée sous le signe de la musique et de la découverte, à laquelle il serait dom- quatuor d'exception. © Sylvie Friess C.L mage de ne pas assister ! > Quatuor Bela, Black Angels, jeudi 20 février à 20h30 – Tarifs : 7,5 à 24 euros – Théâtre Gabrielle-Dorziat.

Braqueur amateur

Théâtre - Vidéo - Objets – MJCi d’Aÿ « Règle n°1 : Eviter de s’associer avec ceux qui « portent la poisse ». Règle n°2 : Ne pas hésiter à cogner si besoin est. Règle n°3 : Avoir une bonne connaissance du fonctionnement des alarmes et détecteurs de mouvements pour les neutraliser. Règle n°4 : Tout savoir sur les produits explosifs et comment les utiliser. Objets à l’appui, un malfaiteur aussi désopilant qu’incompétent mouille Plus qu'une pièce de théâtre, une la chemise pour vous plonger dans l’ambiance d’un braquage grandeur nature. Dans un décor initiation aux meilleures techplein de surprises où une vieille portière de voiture devient limousine, et où de simples étagères niques de braquage. © BekO se transforment en gratte-ciel, il mène la danse des objets, ne reculant devant rien pour arriver à ses fins ! Inventivité, ingéniosité et sens de la débrouille sont les maîtres mots de ce spectacle hilarant, au suspense (presque) insoutenable… » Comment mieux faire que la Compagnie Bakelite elle-même quand il s’agit de présenter Braquage, un spectacle à la fois de théâtre, de vidéo et d’objets – ou « bidouilles », en tous genres ? Comment vous dire qu’il s’agit en fait d’un cours, ou plutôt d’une initiation au métier de braqueur professionnel, vous enseignant la marche à suivre pour préparer son coup au millimètre, les trucs et astuces pour réaliser le crime parfait et les règles auxquelles il ne faut déroger sous aucun prétexte ? On ne peut pas… Ce qu’on peut faire, en revanche, c’est vous conseiller d’assister à ce Braquage hors du commun et de juger par vous-même l’efficacité de la méthode ! C.L > Braquage, jeu. 20 à 14 h 30 et ven. 21 février à 10 h (représentations scolaires), jeu. 20 février à 19 h – Salle Sabine Sani à Aÿ.

Raconte-moi notre histoire

Théâtre - Lecture - MJCi d'Aÿ

C’est l’histoire d’un homme, ça n’est pas vraiment une histoire. Ça n’est pas non plus vraiment celle d’un seul homme, mais plutôt celle de la vie en général et de chacun d’entre nous en particulier. Il ne s’agit ni d’une pièce de théâtre, ni d’une récitation et encore moins d’une chanson ou d’un concert. Pourtant, cette histoire se raconte autant à l’aide de la parole, chantée et récitée, que de la musique, disant tout haut ce que les mots ne peuvent ou ne veulent pas dire. C’est l’histoire d’un homme, c’est une succession de textes, soigneusement sélectionnés par Virginie Massart, issus d’œuvres littéraires célèbres ou de chansons non moins connues qui l’ont profondément marquée et qui ne manqueront pas de nous interpeller. Accompagnée de Michael Demazure aux percussions et instruments africains, de Frédéric Louvet à la guitare, et avec l’aide précieuse des plumes de Baudelaire, Handke, Cocteau, Genet, Brel ou encore Ferré, la comédienne nous parle de la naissance, de la mort et de tout ce qu’il y a entre les deux : la vie, qu’elle soit courte ou longue, avec son lot de belles choses, de tristesse, d’épreuves, de colère, de joie, d’ennui, de passion et de souvenirs. Une soirée de lecture qui prend rapidement des allures d’hymne à la vie, où les sons et les mots se répondent, les premiers ayant été spécialement écrits pour les seconds, et qui propose à chacun une piste de réflexion sur les enjeux de la vie. C.L > C’est l’histoire d’un homme, mardi 18 février à 14 h 30 (représentation scolaire) et à 19 h – Salle Sabine Sani à Aÿ.

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA LOISIRS SAMEDI 15 FÉVRIER

ATELIER CRÉATIF : RÉALISER !

UNE CARTE EN POP-UP

Dès 7 ans. À 15h30. Réservation obligatoire Médiathèque Daniel-Rondeau, 4 rue Gabriel-Fauré, à Epernay.

CONCERTS JEUDI 20 FÉVRIER

MUSIQUE : QUATUOR BELA Grâce à leur éblouissante complicité, les quatre musiciens sauront conquérir les mélomanes les plus exigeants et envoûter le public par une virtuosité presque cristalline. Une originale leçon de musique contemporaine, à destination de tous ceux qui aiment aiguiser leur curiosité. À 20h30. A partir de 12 ans Le Salmanazar, Théâtre GabrielleDorziat, place Mendès-France, Epernay - Tél : 03 26 51 15 99. VENDREDI 14 MARS

MUSIQUE : L’ENSEMBLE CLÉMENT Composée d’une dizaine de musiciens d’une même famille, cette formation musicale nous propose un programme varié où les œuvres orchestrales très connues et revisitées pour l’occasion (Casse-Noisette, Les Danses Slaves) s’intercalent avec d’autres jugées plus savantes (Brandebourgeois de Bach, Quatuor Parisien de Telemann sur instruments anciens). Dans le cadre du 31ème Concours de Cordes. À 20h30. A partir de 8 ans Le Salmanazar, Théâtre GabrielleDorziat, place Mendès-France, Epernay - Tél : 03 26 51 15 99. MARDI 25 MARS

CONCERT : PATRICK BRUEL Six ans après son précédent album studio, Patrick Bruel signe un retour en force. Son nouvel album «Lequel de nous», entre directement N°1 des ventes. À 20h00. Tarifs : 39 à 59 euros – Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.

EXPOSITIONS JUSQU’AU SAMEDI 15 FÉVRIER

SAMEDI 15 FÉVRIER

SAMEDI COMPTINES : MON PETIT DOIGT A DIT Comptines, jeux de doigts et lectures, pour les enfants de 16 à 30 mois, accompagnés de leurs parents. À 10h30. Réservation obligatoire : 03 26 53 36 90 - Médiathèque Daniel-Rondeau, 4 rue GabrielFauré, à Epernay. DIMANCHE 16 FÉVRIER

HUMOUR : CLAUDE VANONY Humoriste octogénaire mais infatigable, Claude Vanony sillonne la France depuis des décennies à la rencontre d’un public toujours au rendez-vous à qui il raconte les histoire « presque vraies » de la vie quotidienne dans les régions de France. Son regard malicieux et ses expressions du cru séduisent le public qui se retrouve dans ces morceaux de vie. À 15h00. Tarifs : 20/25/30 euros Salle Roger Perrin à Montmirail. MARDI 18 FÉVRIER

TEXTES EN MUSIQUE : C’EST L’HISTOIRE D’UN HOMME Une ode à la vie où les sons et les mots se répondent, tels un dialogue entre la musique des instruments, et celle des textes de Baudelaire, Handke, Cocteau, Genet, Brel ou Ferré. À 19h00. Dès 14 ans - Tarifs : 4 à 12 euros - Salle Sabine Sani, MJC d’Aÿ, rue de la Liberté à Aÿ. MARDI 18 FÉVRIER

THÉÂTRE : DE BEAUX LENDEMAINS Dans une petite bourgade tranquille de l’état de New-York, l’accident d’un car de ramassage scolaire sur une route verglacée entraîne quatorze enfants dans la mort. De ce fait divers, Russell Banks, figure emblématique de la littérature contemporaine américaine, a construit un roman à quatre voix dont le metteur en scène Emmanuel Meirieu signe ici une adaptation bouleversante. À 20h30. A partir de 14 ans Le Salmanazar, Théâtre GabrielleDorziat, place Mendès-France, Epernay - Tél : 03 26 51 15 99

LE VOYAGE DU PATRIMOINE Présentation d’une partie des fonds anciens de la médiathèque portant sur le thème du voyage : manuscrits orientaux, livres de géographie du 16e siècle, récits de voyage du 18e siècle... Une occasion unique de découvrir le monde à travers de fabuleux témoignages. À 10h00. Entrée libre - Médiathèque centre-ville, 1 rue du professeur Langevin à Epernay.

SPECTACLES JUSQU’AU SAMEDI 1ER MARS

ANIMATION : VOYAGES... LE CONCOURS ! Dès 8 ans. À 8h00. Entrée libre aux horaires d’ouverture de la médiathèque Médiathèque centre-ville, 1 rue du professeur Langevin.

MERCREDI 19 FÉVRIER

ANIMATION : LA MALLE À HISTOIRES Sur le thème «Pingouins en veux-tu, en voilà !». Dès 3 ans. À 15h30. Entrée libre - Médiathèque Daniel-Rondeau, 4 rue Gabriel-Fauré, à Epernay. JEUDI 20 FÉVRIER

THÉÂTRE, VIDÉO ET OBJETS : BRAQUAGE Si vous ignorez encore comment devenir braqueur professionnel, la compagnie Bakélite va vous y initier parfaitement. Un spectacle à faire grimper les statistiques sur la délinquance... À 19h00. Dès 8 ans Tarifs : 4 à 12 euros Salle Sabine Sani, MJC d’Aÿ, rue de la Liberté à Aÿ.


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Le baron Bernard Lavilliers

Concert - Capitole Châlons-en-Champagne

Bernard Lavilliers a commencé hier, jeudi 13 février, la tournée qui accompagne son dernier album, Baron samedi (Universal-Barclay), paru en novembre dernier. Il s’agit du 20e opus, un double-album, de l’auteur-compositeur-interprète-engagé. Après Besançon, Riorges, Genève et Strasbourg, Lavilliers sera donc sur la scène du Capitole vendredi 21 février. L’album Baron Samedi est né en Haïti, où l’artiste a poursuivi son voyage à travers le monde, pour y dénicher des racines vaudou. Le Baron Samedi, nom donné à l’album, est un personnage mythique, mystique, de la légende vaudou haïtienne. Les notes et les mots qui évoquent Haïti, terre dévastée, dans Baron Samedi, sont nés pendant le tournage d’un film documentaire, (Lavilliers, dans le souffle d’Haïti, France Ô, 2013) qui

racontait la pause obligée qu’avaient traversé les artistes locaux après le tremblement de terre. En dehors d’Haïti, Bernard Lavilliers chante les obsèques de sa mère (Sans fleurs ni couronnes), les avant-gardistes comme Cocteau, Duncan ou Delaunay (Villa Noailles), les poètes Nazim Hikmet (Scorpion) et Blaise Cendrars (La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France), 27 minutes exceptionnelles sur le deuxième CD du double-album.

T.V > Bernard Lavilliers, Capitole en Champagne, vendredi 21 février à 20 h 30. Tarifs : 43 et 49€. Placement numéroté assis.

LES HORAIRES

CINÉMA Le Palace

Semaine du 12/02 au 18/02

33 Bld Motte - 51200 Epernay Les Trois Frères, le Retour VF Mer 14h30, 17h30, 20h30; jeu lun mar 14h30, 18h, 20h30; ven 14h30, 18h30, 21h; sam 14h30, 17h, 20h, 22h30; dim 15h, 17h30, 20h. Tante Hilda VF Mer 14h30; jeu 18h; ven 18h30; sam 14h30, 20h; dim 10h30, 15h; lun 14h30, 18h; mar 20h30. La Belle et la Bête VF Mer 14h30, 17h30, 20h30; jeu lun mar 14h30, 18h, 20h30; ven 14h30, 18h30, 21h; sam 14h30, 17h, 20h, 22h30; dim 15h, 17h30, 20h. Mea Culpa VF Mer 17h30; jeu 20h30; ven lun 14h30; sam 22h30; dim 15h; mar 18h. L'Ile des Miam-Nimaux - Tempête de Boulettes Géantes 2 VF Mer 17h30; ven 18h30; sam 14h30; dim 10h30; mar 18h. RoboCop VF Mer 17h30, 20h30; jeu lun 18h, 20h30; ven 21h; sam 17h20, 22h30; dim 20h; mar 14h30, 20h30. Jack et la Mécanique du Coeur VF Mer 14h30, 20h30; jeu 18h; ven 21h; sam 17h, 20h, 22h30; dim 15h, 17h30, 20h; lun 18h, 20h30. American Bluff VF Mer jeu lun 20h30; ven 14h30, 21h; sam 17h, 22h30; dim 17h30, 20h; mar 18h. Un Beau Dim VF Mer mar 14h30; jeu 18h; ven 21h; sam 17h; dim 10h30; lun 20h30. Minuscule - La Vallée des Fourmis Perdues VF Mer sam lun 14h30; ven 18h30; dim 10h30, 17h30; mar 18h. Lulu Femme Nue VF Mer mar 20h30; jeu 14h30; ven 18h30; sam 14h30, 20h; dim 17h30, 20h; lun 18h. De Beaux Lendemains VO Jeu 20h30.

CINÉ Le Majestic

ZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

American Bluff Tous les jours : 19h45 | 22h15 Homefront Mer, Sam : 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 15h45 | 20h00 | 22h15 Dim : 20h00 | 22h15 I frankenstein – 3D Tous les jours sauf Mar : 20h00 | 22h00 Mar : 22h00 Jack et la mécanique du cœur Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 18h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 18h00 La belle et la bête Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00 La grande aventure lego - 3D (Avant première) Dim : 11h00 Les trois frères le retour Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h15 L’ïle des miam-nimaux : tempête de boulettes géantes 2 Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 15h45 | 17h45 Jeu, Ven, Lun, Mar : 17h45 M. peabody et sherman : les voyages dans le temps - 3D Mer, Dim : 11h15 | 13h45 | 15h45 | 18h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 15h45 | 18h00 Sam : 11h15 | 13h45 | 15h45 | 18h00 | 20h00 Mea culpa Mer, Sam : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 20h00 | 22h00 Jeu, Ven, Dim, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 20h00 | 22h00 Minuscule, la vallee des fourmis perdues – 3D Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 15h45 Jeu, Ven, Lun, Mar : 15h45 Pret a tout Tous les jours : 17h45 | 22h00 Pompei - 3D (Avant première) Mar : 20h00 Robocop Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h30 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Tante hilda ! Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 15h45 | 18h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 15h45 | 18h00 The Ryan initiative Mer : 20h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 20h00 | 22h00 Sam, Dim : 20h00 | 22h00 12 years a slave Mer, Sam, Dim : 16h30 | 19h30 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h30 | 19h30

Stage de danse modern' jazz le dimanche 16 mars avec Michael CASSAN

organisé par l'école de danse Sandrine ROBERRINI Chorégraphe et Professeur de danse

COURS ENFANTS

ADOS ET ADULTES

NIVEAUX MOYENS ET CONFIRMÉS

Studio de danse 91 bis rue brûlart reims 06 12 14 18 93 - 03 26 82 42 72 - mail : sandrine.roberrini@wanadoo.fr Renseignement et inscription :

Le Capitole, sur la route de la tournée de Bernard Lavilliers. © DR

LE GROS PLAN La belle et la Bête

Genre: Fantastique Pays: France Durée: 1h52 Réalisateur : Christophe Gans Acteurs: Vincent Cassel, Léa Seydoux, André Dussollier. « Il y avait une fois un marchand qui était extrêmement riche. Il avait six enfants, trois garçons, trois filles, et comme ce marchand était un homme d’esprit, il n’épargna rien pour l’éducation de ses enfants ». Hélas, un jour de tempête furieuse et capricieuse, la cargaison et les biens du brave homme sombrèrent dans le pays de Poséidon. En un jour de malheur, en un soupir sur le dos du temps, il vient de tout perdre. Reprenant la route, il trouve refuge dans un château où de nombreuses merveilles l’attendent, nourriture et trésors. Pourtant, c’est une petite rose arrachée à un buisson qui cause son malheur. Il est frappé d’une malédiction, par le seigneur des lieux. Sa fille, Belle le remplace, elle se croie la cause de son malheur. Elle découvre une bête terrifiante. La pauvre serait-elle condamnée pour l’éternité à fréquenter cette abomination ? Nous sommes dans un conte de fées où tout devient possible. Aucune comparaison avec la mythique version de Jean Cocteau, il se penchait sur notre nature humaine et animale, la dualité du Dr Jekyll et le Mr Hyde qui nous habite. Christophe Gans choisit la voie de la nature, plus lumineuse. Nous sortons dans les extérieurs du château pour en découvrir son esprit où l’homme trouve sa place en harmonie avec l’espace. Ainsi, le début s’attache à décrire une époque charnière, celle du commencement de l’industrie moderne et de l’argent roi. L’envie, l’argent facile, la jalousie et la vertu se retrouvent dans le cœur du récit comme la chasse et l’exploitation de la terre et la faune. C’est une de ces thématiques que porte la nouvelle version dans ses décors et ses personnages. Elle trouve un écho à notre époque écologique, l’un des grands principes du conte, s’inscrire dans son temps. C’est un film pour toute la famille où chacun prendra sa part de merveilleux au pays des « il était une fois ». Retrouvez les sorties de la semaine, des interviews sur www.cine-region.fr, et nos chroniques sur France bleu Champagne 95.1.

CINÉ La Comète

5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

A Ciel Ouvert (Documentaire) VF Lun 20h. Philomena VO Ven 20h30; dim 18h; lun 14h30. Le Loup de Wall Street VO Jeu sam 20h30. 2 Automnes, 3 Hivers VF Mer ven 18h; dim 20h30.

Loulou, l'Incroyable Secret VF Mer 14h30. Le Géant égoïste VO Mer 20h30; jeu 18h. Devdas VO Sam 17h.


Écrire, pour ne pas oublier

N°251 du 14 au 20 février 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Jacques S. Bachmann – Auteur du livre « Être Juif à 10 ans en 1939 »

Châlonnais de naissance, Jacques S. Bachmann vient de publier le livre « Être Juif à 10 ans en 1939. Sauvé par mes Justes ». Le récit d’une enfance tourmentée par l’exode, l’occupation, et d’une famille miraculée de la Seconde Guerre mondiale. Rencontre avec un ambassadeur du devoir de mémoire.

u haut de ses 84 ans, Jacques Bachmann se souvient de sa jeunesse avec émotion, et avec une mémoire intacte des dates, des noms, et de tous les détails du passé. Il évoque par exemple le tramway qu’il prenait lorsqu’il était minot, la laitière qui circulait dans les rues de Châlons ou encore les bancs de l’école Godart et son instituteur, Monsieur Bouzy. « Avec mes parents, ma sœur et mes deux frères jumeaux, nous habitions à deux pas du jard, racontet-il. Un havre de loisirs et d’évasion. Et avec les copains, il nous arrivait d’emprunter la charrette de l’épicier pour parcourir la ville et récupérer de la ferraille. Dans l’une des caisses qu’on nous avait confiées, se trouvaient des munitions. Nous les avions rapportées à la caserne. Puis les soldats de nous féliciter, nous proposant alors de participer à l’effort de guerre. » Originaire de Bessarabie, Henri Bachmann, le père de Jacques, ouvre en 1925 un commerce de fourrures, rue d’Orfeuil. « Ma mère gérait, au sein de la boutique, un rayon de tissus de confection. A l’époque, il y avait beaucoup de couturières. Nous menions une vie paisible lorsque la guerre a été déclarée. » En 1940, les premiers bombardements retentissent à Châlons. La famille, comme beaucoup d’autres, quitte la ville pour fuir les troupes ennemies. « Un cousin de ma mère possédait une maison à Andernos-les-Bains, sur le bassin d’Arcachon. Nous y sommes restés trois mois. Puis nous avons vu les Allemands arriver. » Et avec eux, les humiliations antisémites

D

Jacques S. Bachmann, rescapé de la Seconde Guerre mondiale et fervent ambassadeur du devoir de mémoire. © l'Hebdo du Vendredi

dont ont été victimes un nombre incalculable de Juifs. Parmi les images gravées dans l’esprit du rescapé, un panneau planté à l’entrée de la jetée-promenade du village. « On y lisait : « il serait préférable aux Juifs de s’abstenir de se promener sur la jetée. » J’avais onze ans. Ça m’a profondément frappé, et ça a déterminé mon existence. » Appréhendés, puis de retour à Châlons, les Bachmann retrouvent leur magasin pillé, ainsi qu’une ville méconnaissable, livrée aux affres de l’occupation. « Les rues avaient disparu sous les décombres, la synagogue était dévastée, un sacrilège ! » Faute de pouvoir posséder un commerce, Henri vend son affaire à son comptable, et devient son employé. « C’était la seule façon pour lui de pouvoir travailler. Il n’avait pas le droit d’être en contact avec la clientèle, mais il œuvrait en arrière-boutique. Il parlait le yiddish, une langue proche de l’allemand. » De quoi inciter certains soldats allemands à lui demander régulièrement conseil. Jusqu’au jour où il sera dénoncé. Son arrestation lui vaudra cinq mois de prison. « Une

Repères Né le 27 juillet 1929 à Châlons-sur-Marne, Jacques Bachmann rejoint, en 1948, une école de photographie à Paris. Après son service militaire, il entre aux éditions Condé Nast, comme photographe professionnel pour les revues Vogue Déco puis Maison & Jardin. Son livre « Être Juif à 10 ans en 1939 » paraît en novembre 2013 aux éditions Le Manuscrit. Heureux retraité, Jacques vit à Niort avec son épouse Florence et continue la photo pour le loisir. Il est également sociétaire du Salon d’automne de Paris, et expose régulièrement ses « sculptures littéraires ». Il sera d’ailleurs l’invité d’honneur du prochain Festival de la sculpture de Bressuire (Poitou-Charentes), en mars. Sa citation favorite : « Il n’y a pas pire que l’homme ordinaire. ».

condamnation qui, finalement, lui a sauvé la vie, concède Jacques. Tous les Juifs de Châlons avaient déjà été raflés puis envoyés à Auschwitz. Personne n’en est revenu, ni même mon oncle, Maurice Kremer, commerçant rue des Lombards. La loi allemande exigeait que mon père termine sa peine de prison. L’administration de l’établissement était française. La levée d’écrou était habituellement programmée à midi, mais le temps de remplir les démarches administratives, les prisonniers ne sortaient que vers 13 h. Prévenu de la présence des Allemands, le directeur s’est arrangé pour que mon père quitte les lieux à midi pile. Un ami l’attendait en vélo. Ils ont roulé pendant 29 kilomètres pour nous rejoindre à Epernay ! » Puis direction Paris, où un ami les accueille. Là encore, la « chance » est du voyage. « Mes parents ont contacté plusieurs passeurs. Et par le train, nous avons pu franchir la ligne de démarcation entre Angoulême et Limoges, pour retrouver de la famille à Lyon. L’air était le même là-bas, mais nous avions l’impression de mieux respirer. La vie n’était pourtant pas facile. Il fallait nous loger à l’hôtel, rester constamment sur nos gardes, et le ravitaillement se faisait très rare. On était des ados, on crevait de faim ! C’est un oncle qui nous a ensuite conseillés de quitter la ville et de le rejoindre à Villeneuve-sur-Lot. C’était une région maraichère, nous trouvions des fruits et légumes à

volonté. On a d’ailleurs tellement mangé de haricots qu’aujourd’hui, je ne les supporte plus ! » Mais leur répit ne sera que de courte durée. « En 1943, la Milice s’est installée dans l’ancienne mairie, juste en face de notre appartement. Ces barbares traquaient sans relâche les Juifs et les résistants. Heureusement, nous étions prévenus « sous le manteau » de leurs plans, notamment par un inspecteur de police, qui s’appelait Dreyfus - mais qui n’était pas Juif – et qui a permis de sauver une grande partie de la communauté. »

Il y a eu aussi des moments de joie, la vie continuait

Si les mauvais souvenirs ne manquent pas, d’autres, plus réjouissants, illustrent également le quotidien de Jacques à cette période. « Il y a eu aussi des moments de joie. On se marrait, on allait se baigner, ou au cinéma. Comme tous les jeunes de notre âge. Et comme c’est le cas aujourd’hui pour les gamins de Syrie qui, à côté des bombardements, jouent au foot dans la rue. La vie continuait, avec un grand V. » Une autre rencontre servira le destin de la famille : celle de Bertrand Fabre, son épouse Marie et leur fille Nanou. « Il était mécanicien et réparait des machines à coudre. Nanou nous cachait au premier étage de leur logement. Nous avons ainsi échappé aux rafles de la Milice et de la Gestapo… » Les

Bachmann resteront à Villeneuve jusqu’à la Libération et rentreront à Châlons en 1945. Aujourd’hui retraité, ce reporterphotographe de métier prône la paix et le devoir de mémoire. « La guerre est quelque chose d’épouvantable. Et même à l’heure de la Libération, de nombreuses vengeances ont été commises. On a vu des membres de la Milice exécutés sur la place publique. C’était vraiment choquant, et on se dit qu’il ne faut jamais que cela recommence. Après toutes ces années tragiques, je pense que vivre est une chance. Oui, la vie est belle, et ma joie, c’est de voir le soleil se lever tous les matins. » En rédigeant « Être Juif à 10 ans en 1939 », photographies d’archives à l’appui, Jacques Bachmann souhaitait coucher sur le papier tous ses souvenirs d’enfance, bons comme mauvais. Pour ne pas oublier, et permettre aux nouvelles générations de mieux connaître ce pan de l’histoire. « Mes frères ne sont plus là et la santé de ma sœur est fragile. Je suis le seul à pouvoir témoigner. J’ai constaté que les jeunes ne parlaient pas assez de cette période avec leurs parents. L’un de mes neveux, par exemple, ignorait totalement ce qu’avait fait son père pendant la guerre avant que je le lui raconte. En lisant ce livre, il a aussi pris conscience - sans parler de religion - de son appartenance à la communauté juive, de ses racines. » L’occasion également de rendre hommage à tous les gens qui les ont aidés, lui et sa famille, à survivre à la guerre. Après bien des démarches, l’auteur a réussi à retrouver Nanou, perdue de vue depuis des années. « 70 ans plus tard ! C’était très émouvant. Elle a 92 ans aujourd’hui, et elle m’a dit : « depuis qu’on s’est retrouvés, je rajeunis » ! Heureuse surprise, il y a quelques mois, l’institut Yad Vashem de Jérusalem a accepté ma demande pour reconnaître Bertrand et Marie Fabre comme « Justes parmi les Nations ». Leur médaille sera remise à Nanou, lors d’une cérémonie officielle à Villeneuve-surLot. » Un bel hommage et un remerciement symbolique. > « Être Juif à 10 ans en 1939.

Sonia Legendre

Sauvé par mes Justes », paru aux éditions Le Manuscrit, novembre 2013. Prix de vente : 17,90 euros (et 7,90 euros en version numérique). Disponible à l’Office de tourisme de Châlons ou sur www.jacquesbachmann.com.



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