L'Hebdo du Vendredi Épernay 260 by Kilkoa

Champagne

La maison Raoul Collet investit pour chouchouter ses hôtes et valoriser son patrimoine p.8

Communauté de communes

Football Reims - Sochaux

p.9

p.11

Franck Leroy élu président d'Epernay Pays de Champagne

Les Rouge et Blanc disputent leur place dans le top 10

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La chasse est ouverte !

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Le week-end de Pâques marque traditionnellement l’ouverture de la chasse... aux œufs ! Dans les jardins particuliers ou organisées par des institutions, et même une maison de champagne, ces cueillettes ravissent les petits, et les grands, tant qu’il ne pleut pas... Tour des traditions pascales, des œufs aux cloches, en passant par le gigot. P.3.

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ÉDITO

Le pont de la semaine

L’ombre des partis, comme un rempart ; l’élection facile, les triomphes d’un soir ; meurt d’un oubli pas subtil… Combien de temps, encore, avant un gouvernement d’union nationale que réclamait, il y a un an jour pour jour à un jour près Benoist Apparu ? « Nous nous trouvons dans une situation inédite de crise économique et de crise sociale, disait le député. Est en train de s'ajouter une crise morale et politique. Les trois ensembles sont les ferments d'un risque de déstabilisation majeure des institutions françaises, qui peut se traduire par des débordements. Face à cette triple crise, un remaniement ne me paraît pas suffisant. A partir du moment où François Hollande n'a pas le courage politique de retourner devant les urnes et de trancher les différends au sein même de sa majorité, il me semble que la seule réponse appropriée est un gouvernement d'union nationale. » Je répète, ces propos n’ont pas une semaine, ils ont un an… Le récent changement de gouvernement a illustré que le temps n’était clairement pas venu. Le temps n’est pas clair, mais on continue. Les prises de position à la tête de l’UMP vont dans la même direction. Et ailleurs, doit-on en parler ? Pourtant, si on restait face à face, des ministres de gauche, des ministres de droite et du centre, à la recherche des compromis, le pays n’accepterait-il pas les réformes qui lui sont nécessaires ? Faut-il boire et boire, et être saoul, de ces crises, pour, comme d’autres, mener ces réformes à marche forcée ? La France a de la folie plein les veines ?

Combien de temps ?

Tony Verbicaro (et Stephan Eicher)

La météo Vendredi

Samedi

7° 14°

Dimanche

Lundi

5° 18°

2° 15° 7° 17°

Qualité de l’air

Vendredi 18 avril

Samedi 19 avril

Dimanche 20 avril

Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 3 6 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

w ww.l hebd oduve ndre di .co m

Deux poutres de 33 m pour enjamber le canal à Courcy

Moment spectaculaire mercredi 16 avril sur le chantier du nouveau pont de Courcy qui enjambe le canal. En effet, c’est ce jour-là qu'a été posé une charpente métallique composée de deux poutres principales de 33 m de longueur, soit l’équivalent d’un immeuble de 10 étages ! Les deux pièces d’acier dont le poid cumulé est de 72 tonnes ont été acheminées depuis Autun par convoi exceptionnel. Quant au tablier béton constitué de dalles préfabriqués à une dizaine de kilomètres de là à Cormicy, il sera mis en œuvre dans la foulée. La durée de ces travaux, débutés le 4 novembre 2013, ne devrait pas excéder les 8 mois, c’est-à-dire le 4 juillet prochain. Le montant de cette opération portée par le Conseil général de la Marne est de 900 000 euros. La commune de Courcy finance pour sa part 5% de ces travaux. Détruit pendant la Seconde Guerre Mondiale, le pont de Courcy avait été reconstruit une première fois en 1942. Or, de récentes inspections de cet Coût du nouveau pont de Courcy : 900 000 euros financés en ouvrage ont fait apparaitre un mauvais état général de la structure ainsi qu'un grande partie par le Conseil Général de la Marne. © l'Hebdo du manque de résistance du béton. Le nouvel ouvrage respectera les nouveaux Vendredi règlements de charges européens tout en élargissant la largeur de la chaussée et des trottoirs. Ainsi, alors que l'ancien pont comportait une chaussée de 4 m et deux trottoirs de 0,50m, le nouveau franchissement sera constitué d'une chaussée de 5,50 m et deux trottoirs de 1,40 m.

Julien Debant

Coup d’oeil sur le monde Vengeance virtuelle

Quelle ne fut pas la surprise de cette habitante d'une jolie demeure de Neuves-Maisons, une commune située près de Nancy, lorsqu'elle s'aperçut la semaine dernière que sa maison était en vente sur le site de petites annonces Le Bon Coin. Une annonce en outre très alléchante étant donné son prix par rapport à ceux pratiqués d'ordinaire dans le secteur. C'est après avoir reçu de nombreux appels d'acheteurs potentiels que la jeune retraitée s'est doutée de quelque chose. Une usurpation d'identité qui vient, à coup sûr selon la victime, de ses voisins avec lesquels avaient éclaté plusieurs différends par le passé. En ce sens, celle-ci a d'ailleurs déposé une plainte auprès des services de police et attend désormais que l'annonce soit retirée du site internet.

Passage express en case prison

En Angleterre, un détenu de 23 ans, Jude Medcalf, vient d'être remis en liberté avant, pourtant, d'avoir purgé l'intégralité de sa peine. Raison évoquée : sa très (trop) grande taille, incompatible avec une incarcération. Et pour cause, le jeune Britannique, imposant bébé de 2,18 mètres,

LES

ne rentrait ni dans son uniforme, ni dans son lit. Par ailleurs, sa grande taille était la source quasi quotidienne de moqueries de la part des autres détenus, un dernier détail qui a convaincu les juges de Newton Abbot, au sudouest de l'Angleterre, de le relâcher prématurément, commuant sa peine de prison en travaux d'intérêt général. Pour l'anecdote, Jude avait été condamné pour divers méfaits comme le vol de 36 euros de cadeaux de Noël, le vol de romstecks ou pour avoir tiré avec un pistolet à billes sur une jeune femme.

Quand les décibels déraillent

Une fois n'est pas coutume, c'est très près de chez nous, à Reims, que se passe cette histoire qui remonte au mois de mai dernier, mais que tout récemment (les deux parties étant, à l'heure actuelle, toujours en conflit). Les faits : tandis qu'il traversait le souterrain de la gare, reliant le quartier Clairmarais au centreville, un adolescent, qui écoutait de la musique avec ses écouteurs, est soudain verbalisé par un agent de la SNCF. Celui-ci évoque en effet une ancienne loi de 1942 interdisant aux voyageurs et aux autres usagers « de faire usage sur les quais d'appa-

reils ou instruments sonores ». De 45 euros, l'amende est aujourd'hui montée à 300 euros et la SNCF, tout comme la famille du jeune garçon (soutenue par des associations de consommateurs) campent toujours sur leurs positions.

Du temps qui rapporte

Après avoir perdu son emploi de vendeur de téléphone, un newyorkais de 38 ans a trouvé un concept, original certes, mais rentable pour retrouver rapidement une activité professionnelle. Son nouveau job : faire la queue à la place des autres. Ainsi, le nouvel entrepreneur a fondé une agence spécialisée dans les files d'attente. Un concept qui fonctionne plutôt bien puisqu'aujourd'hui la société emploie déjà une quinzaine de personnes. Côté prix, le néo-businessman demande ainsi 18 euros pour la première heure de queue effectuée à votre place, puis 7 euros pour chaque demiheure supplémentaire. Et le concept peut être rentable car les files d'attente peuvent parfois s'avérer très longues : à titre d'exemple, l'attente devant un Apple Store au moment de la sortie de l'Iphone 5S avait duré en moyenne une vingtaine d'heure.

Un an de plus

Les TGV passent, les tarifs restent

La rubrique Un an de plus propose de revenir sur un événement traité dans nos colonnes il y a un an, semaine pour semaine, et de regarder comment les choses ont évolué depuis. L’Hebdo du vendredi 19 avril 2013 faisait le point sur les tarifs – relativement élevés - proposés par la Sncf pour les TGV circulant entre Paris et la Champagne. La ligne Paris-Reims, par exemple, s’avère l’une des plus chères de France. A l’époque, le Conseil régional envisageait de mener une action pour les dénoncer, en prenant modèle sur la Région NordPas-de-Calais. C’est-à-dire déposer une requête en annulation des nouveaux tarifs du TGV. Aujourd’hui, les tarifs appliqués n’ont pas bougé d’un centime.

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Créations dans le primaire, suppressions en collèges

Enseignement - Carte scolaire 2014-2015

pour l'inclusion scolaire (Clis), qui accueillent les élèves porteurs de handicap. « C’est un choix départemental pour poursuivre l’adaptation des moyens à une meilleure scolarité pour les enfants porteurs de handicap. » Une décision qui permet la création de deux postes d'enseignants, à Epernay et à Sézanne. Un effort sera également mis dans l’accueil des enfants de moins de trois ans dans les écoles maternelles. L’enveloppe départementale a été déterminée à l’issue de la répartition académique, qui a voulu un rééquilibrage entre les quatre départements de la région pour obtenir le même taux d’encadrement dans chacun d'entre eux. « Le recteur a fait des choix

pour rééquilibrer l’encadrement sur le territoire de toute l’Académie », a expliqué Guylène Mouquet-Burtin. « Le recteur se doit d’être équitable à l’échelle de l’Académie, et nous, dans les départements, nous nous devons d’être solidaires. J’ai recherché dans ce cadre de la transparence, de l’équité et de la solidarité entre les territoires du département. » Selon l’évolution des inscriptions, des retouches de cette carte scolaire seront encore possibles en juin, via les mesures d’ajustement. Et même en septembre, s’il faut.

L'effectif total des élèves du premier degré à la rentrée dernière était de 50 280 (19 673 en classes maternelles et 30 607 du CP au CM2). À celui-ci s'ajouteraient 396 élèves à la prochaine rentrée, selon les prévisions. L'effectif total des élèves des collèges à la rentrée dernière était de 21 589, chiffre qui devrait se voir diminué de 241 élèves à la prochaine rentrée. Pour le premier degré, la gestion des emplois conduit à 34 attributions et 24 retraits de postes devant classe auxquels viennent s'ajouter d'autres postes : décharges des directeurs d'école, décharges des enseignants en éducation prioritaire, enseignants remplaçants et maitres spécialisés dans la prise en charge des élèves en difficulté (Rased), à hauteur des 24 postes supplémentaires attribués au département pour la rentrée 2014. Dans ces mesures, l'éducation prioritaire se voit dotée de 17 postes dont 8 pour le secteur du collège Joliot Curie désigné REP+ en septembre.

Chiffres : plus de primaires, moins de collégiens

L'inspectrice d'académie Guylène Mouquet-Burtin. © l'Hebdo du Vendredi

La directrice des services de l’éducation nationale de la Marne a présenté lundi la carte scolaire pour la rentrée de septembre 2014. Les collèges marnais vont encore perdre des enseignants. Le primaire s’en sort mieux.

e Conseil départemental de l'éducation nationale (CDEN) marnais s'est tenu ce lundi 14 avril après-midi. Dans la foulée, l'inspectrice d'académie Guylène Mouquet-Burtin, directrice des

Rééquilibrer pour obtenir un même taux d’encadrement services de l'éducation nationale de la Marne, a tenu une conférence de presse pour présenter la carte scolaire 2014-2015.

Le CDEN, sorte d’instance d’appel réunie sous la présidence du préfet, a eu lieu une semaine après le Comité technique spécial départemental (CTSD). Par rapport aux décisions prises en CTSD, trois classes ont été « sauvées » dans l'enseignement primaire, à Damery, Verneuil, près d’Epernay, et Saint-Ouen-Domprot, près de Vitry-le-François. Globalement, le premier degré est plutôt bien doté, avec la création de 24 postes supplémentaires. Dans l'enseignement secondaire, en revanche, la baisse de la démographie est toujours visible, et c'est elle, selon Guylène Mouquet-Burtin, qui est responsable de la suppression de 17 postes (équivalents temps plein) de professeurs de collège. Dans le détail, neuf classes seront créées dans les collèges marnais à la rentrée prochaine, et 29 seront supprimées. Les collèges situés en zones d'éducation prioritaire (ZEP) et les classes Segpa (Section d’enseignement général et professionnel adapté) ont été « épargnés ». Une autre priorité a porté sur les classes

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Tony Verbicaro

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Pâques, pas qu'une histoire d'œuf...

Tradition pascale

Au delà de l'aspect religieux, la fête est, pour beaucoup, une bonne occasion de déguster des œufs et autres lapins en chocolat. Mais faut-il encore pour cela réussir à les trouver...

istoriquement, le dimanche de Pâques est la date commémorant la résurrection de Jésus-Christ, marquant du même coup la fin du jeûne du Carême. Et les œufs dans tout ça ? L'explication vient du IVème siècle, lorsque l'Église instaura l'interdiction de manger des œufs durant le Carême ; les œufs pondus pendant cette période étaient alors décorés, notamment par les enfants, puis offerts. Bien que le Carême soit de moins en moins respecté de nos jours, la tradition d'offrir des œufs à Pâques a, elle, demeuré. Des œufs que les enfants (mais

L'origine de la chasse aux œufs

aussi leurs parents) prennent plaisir chaque année à chercher dans les moindres recoins de la mai-

son ou, à l'occasion, lors de chasses aux œufs en bonne et due forme organisées dans des parcs ou domaines privés. Pour connaître l'origine de cette amusante activité, il faut une nouvelle fois regarder du côté de la tradition catholique : en signe de deuil pour la mort de Jésus-Christ, les cloches s'arrêtent de sonner le jeudi précédant Pâques, le fameux Jeudi Saint, avant de se faire de nouveau entendre à Pâques. Pendant ces quelques jours, les cloches ne sonneraient plus car elles se seraient tout simplement envolées vers Rome. Elles en reviendraient chargées d'œufs en chocolat qu'elles déverseraient ensuite dans les jardins pour que les enfants puissent les chercher (et les manger !) dès le lendemain. A noter qu'en Alsace, en Suisse, en Autriche et en Allemagne, on dit que les œufs seraient plutôt apportés par le lièvre de Pâques et même par les poules dans le Tyrol. Un lièvre, une poule ou des cloches, quoiqu'il en soit pour les chocolatomanes, le plus important est bien le résultat : trouver des chocolats. Et si, une fois trouvés, il ne reste généralement qu'à les manger, ce n'est pourtant pas le cas pour tout le

Pourquoi les cloches ?

éjà, les cloches de Pâques n’apportent rien. Les œufs, les poules, et tout autre élément de bassecour, c’est une affaire de lapin (lire par ailleurs). Les cloches de Pâques, elles sonnent. Point. Comme tous les jours. Exactement. Ou presque. En fait, la tradition séculaire des cloches de Pâques est pour le coup toute catholique. En fait, les cloches, avant Pâques, ont été condamnées au silence pendant trois jours, en signe de deuil. On a fait croire aux enfants, et

même aux grands, que si on n’entendait pas les cloches carillonner pendant trois jours, c’était parce qu’elles étaient parties à Rome, ben voyons, pour être bénies par le pape. Et à leur retour, le dimanche de Pâques, elles revenaient, toutes joyeuses. Et non. Elles se remettent juste à sonner vigoureusement parce qu’elles ont été contraintes au silence. Et pour fêter la résurrection du Christ, dans l’église catholique. T.V

En chocolat ou non, les œufs sont étroitement liés à la fête de Pâques. © l'Hebdo du Vendredi

monde : chez les orthodoxes, en effet, la coutume veut qu'après la cérémonie du samedi Saint, au cours du repas familial, chacun choisisse un des œufs décorés. De vrais œufs qui sont ensuite

frappés les uns contre les autres, deux par deux (le « gagnant » étant celui qui parvient à garder son œuf intact).

ans la Marne, plusieurs chasses aux œufs sont prévues au cours de ce weekend pascal.

>Enfin, du côté du parc Millésime de Thillois, c'est à Jimbaloo qui faudra être, dimanche (11h et 14h) et lundi (14h) prochains, pour une autre grande chasse aux œufs organisée dans l'aire de jeux géante. Les enfants devront chercher des œufs qu'ils échangeront ensuite contre du chocolat. Entrée de 4,50 à 8,70, gratuit pour les adultes. Rens. : 03 26 84 32 21 / www.jimbaloo.fr

A vos œufs, prêts... Cherchez !

Pourquoi le gigot ?

Et sinon, il y a aussi le Lammele, un biscuit alsacien qui à la forme d’un agneau et que l’on confectionne traditionnellement à Pâques pour les enfants. Pâte à biscuit de type génoise, celle-ci prend sa forme d’agneau dans un moule en terre cuite. © DR

radition oblige, dimanche midi, ça sera gigot d’agneau pour tout le monde ! Mais pourquoi ? Ce n’est qu’une question de calendrier, finalement. Dans une époque fort, fort lointaine, l’agneau, qui avait six mois à Noël, à

Pâques, était mûr pour être consommé à Pâques. Dans les bonnes maisons, on cuisinait une pascaline d’agneau à la royale, un collet farci de chair d’agneau pilée, de jaunes d’œufs cuits durs, de mie de pain rassis, de fines herbes et des quatre épices, le tout servi avec une sauce aux pistaches, et, pour les gourmands, pourquoi pas ajouter un ragout de truffes au coulis de jambon. Il fallait bien un lundi férié derrière pour digérer tout ça ! Depuis, temps modernes obligent, on a simplifié vers un « simple » gigot. Et dernier point, pour les non amateurs d’agneau, on peut remplacer par du chevreau. Et aussi faire ce qu’on veut ! Côté religion, on évoque bien sûr l’agneau sacrifié par chaque famille du peuple hébreu lors du passage de la mer Rouge. Plus globalement, et dans des temps encore plus anciens, l’agneau était souvent l’animal sacrifié au nom des dieux, bien avant le monothéisme.

T.V

Comme pour Noël, fabriquer sa propre décoration de Pâques est devenu tendance. Et s’ils ont grignoté, au fil du temps, une bonne partie du marché, les lapins en origami n’ont toujours pas détrôné les œufs de Pâques... incontournables. Pour un œuf réussi, utilisez plutôt un support naturel. Percez d’une aiguille la coquille à ses deux extrémités pour la vider. Ensuite, rincez et laissez sécher. Pour les moins courageux, le polystyrène conviendra également. Côté peinture, plusieurs solutions : le sacro-saint jaune d’œuf, mélangé à 2 ml d’eau et à un colorant alimentaire, l’acrylique, la teinture pour œufs (dans tous les bons magasins de déco), les feutres voire même les crayons de couleurs (sur coquille chaude). Et côté déco, tout est permis. Certains optent pour les grains de riz colorés (la colle blanche est préconisée), d’autres pour les rubans, les motifs exubérants ou encore les stickers (pour les plus pressés). Un seul mot d’ordre : chaque œuf doit être unique en son genre ! A déposer ensuite sans modération aux quatre coins du jardin et de la maison.

Pour des œufs de Pâques réussis…

le parc du Domaine Canard-Duchêne de Ludes.© DR

>A Ludes, chez Canard-Duchêne, c'est dans le parc de Ludes (1, rue Edmond Canard, parking accessible rue de Mailly) qu'il faudra se rendre lundi 21 avril prochain, pour une grande chasse aux œufs organisée gratuitement entre 14h et 17h par le Champagne Canard-Duchêne. Pour l'occasion, des châteaux gonflables seront installés dans le domaine et les enfants (accompagnés de leurs parents) seront les bienvenus pour chercher ensemble les œufs dissimulés un peu partout dans le parc. Renseignements : 03 26 61 11 60 / www.canard-duchene.fr

>A Reims, la principale chasse aux œufs a déjà eu lieu. Organisée par le Secours Populaire dimanche dernier au Parc de Champagne, elle a réuni quelque 2 600 enfants, soit près de 500 de plus que l'an passé (la météo favorable n'y était peut-être pas pour rien...). Pendant tout l'après-midi, les enfants, accompagnés de leurs parents, ont donc cherché les œufs dissimulés un peu partout dans le parc, participant également aux ateliers d'un parcours pédagogique mis en place pour l'occasion. Les bénéfices de l'opération serviront au financement des programmes de solidarité du Secours Populaire.

Aymeric Henniaux

>À Châlons, les cloches passeront au petit Jard Pour la onzième année consécutive, la Ville de Châlons organise, avec les conseils municipaux des Jeunes, des Enfants et des Sages, sa traditionnelle chasse aux œufs de Pâques. Pour l’occasion, les Cloches ont caché environ 10 000 chocolats aux quatre coins du petit Jard. Grand départ ce dimanche 20 avril à 11 h, entrée côté Cours d’Ormesson. Attention : seuls les sacs confiés par la municipalité sont autorisés. Les animaux de compagnie ne peuvent pas participer. Tous les enfants doivent être accompagnés d’un adulte. Si un enfant est perdu, appeler le 06 68 09 08 92. Accès libre.

>À Epernay, chasse aux œufs et pêche aux canards Avec celui de Reims samedi dernier, le Secours Populaire d’Epernay propose, pour la 5e année, une grande chasse aux œufs de Pâques. Après une collecte auprès des grandes surfaces et des artisans pâtissiers locaux, les bénévoles cacheront les trésors chocolatés dans les jardins de l’Hôtel de Ville. Le tout agrémenté d’animations en tout genre (clowns, pêche aux canards, etc.). Cette année, les bénéfices de l’événement seront reversés à des associations oeuvrant pour les droits de l’Enfant. Rendez-vous ce samedi 19 avril de 14 h à 16 h. Permis de chasse : deux euros. Réservé aux enfants de 2 à 11 ans accompagnés d’un adulte. Renseignements au 03 26 54 78 20.

A.H

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Les enseignants en grève

Lycée Stéphane-Hessel

a CGT Education et le SNES-FSU avaient déposé un préavis de grève pour jeudi 17 avril au lycée Stéphane-Hessel d'Epernay, né de la fusion des lycées Léon-Bourgeois et Godart-Roger. Motif de la grève, indiqué par les syndicats : la décision du proviseur de « modifier, dans l’urgence et sans aucune concertation, l’organisation du lycée pour la rentrée 2014-2015 en raison de la suppression d'un des trois postes de proviseurs adjoints. Toutes les secondes générales seraient sur le site avenue de Champagne avec les terminales scientifiques et les premières littéraires et économiques. Le site Godart-Roger conserverait, lui, tous les élèves de la section d’enseignement professionnel (CAP, Bac Pro, 3 PP), les filières technologiques et quelques élèves de filières générales perdus dans la masse (environ 300 élèves sur les 1100 élèves de ce site dont 130 BTS). Les personnels sont particulièrement sensibles à la notion de mixité sociale et au maintien de filières qui seraient dégradées si cette répartition était effective. » Une délégation des personnels a été reçue par le proviseur, « mais celui-ci n'a aucunement souhaité négocier », indiquent encore les syndicats. « Le dialogue constructif est quasiment absent dans cet établissement. Les personnels, par ce mouvement, souhaitent permettre une réflexion sur le bien-fondé de modifier la structure du lycée. Il n’y a pas d’urgence à prendre ce type de décision d’autant que le lien de cause à effet entre la perte d’un poste d’adjoint et cette restructuration n’est pas comprise et risque, selon les personnels, de léser les élèves. »

L'agriculture à l'honneur dans les TGV

SNCF - Agriculture

lébiscitée l’an dernier par les voyageurs, l’opération réalisée en partenariat avec Passion Céréales, (association créée à l'initiative de l'interprofession céréalière), est renouvelée cette année. Pendant les vacances de Pâques les fenêtres de TGV sont transformées, le temps du voyage, en « écrans du savoir » agricole et rural, grâce à un carnet d’observation illustré des cultures qui composent les paysages français. Des agricul- 70 000 carnets d’observation illustrés seront distribués pendant teurs céréaliers embarqueront le 19 avril à les vacances de Pâques. © Philippe Fraysseix bord de plusieurs TGV pour partager avec petits et grands leur amour du métier.

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération.

Dans le cadre de la réorganisation des services de la préfecture et des sous-préfectures, la sous-préfecture d'Epernay n'assurera plus les services liés aux certificats d'immatriculation des véhicules aux usagers, à compter du mardi 22 avril 2014. Plusieurs alternatives sont offertes aux usagers : - faire ces démarches par courrier en adressant les dossiers complets aux adresses suivantes (envoi postal, dépôt en boîte à lettres ou guichet d'accueil - Sous-Préfecture d'Epernay : Circulation - 1, rue Eugène Mercier, 51200 Épernay ; Préfecture de la Marne : Circulation - 1, rue de Jessaint CS 50431 51036 Châlons en Champagne ; Sous-préfecture de Reims : Bureau de la circulation - Place Royale 51096 Reims Cedex) ; - consulter les sites siv.interieur.gouv.fr et ants.interieur.gouv.fr où de nombreuses démarches en ligne sont possibles, telles demander un certificat de situation administrative d’un véhicule, faire une pré-demande de changement de titulaire du certificat d'immatriculation ; - faire directement ces démarches auprès des garages habilités (liste sur ants.interieur.gouv.fr/siv/geolocgprof?id_virt=2041) ; - se rendre en préfecture à Châlons-en-Champagne, du lundi au vendredi, de 8 h 45 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 15 et avant, échanger par e-mail à pref-circulation51@marne.gouv.fr ; - se rendre en sous-préfecture de Reims, du lundi au jeudi, de 12 h 30 à 16 h 30 et le vendredi de 8 h 45 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 15 et avant, échanger par e-mail à pref-circulation-reims@marne.gouv.fr.

Fermeture du guichet « carte grise » à la sous-préfecture

L'Académie de Reims partenaire du centre de formation aux métiers du bâtiment de Tunis

Philippe-Pierre Cabourdin, recteur de l'Académie de Reims, était à Tunis, en Tunisie, ce jeudi 17 avril, avec une délégation de l'Académie, pour participer à l'inauguration du nouveau centre de formation des métiers du bâtiment d'Ibn Sina. Cette inauguration est la concrétisation d'un partenariat débuté il y a quatre ans. Le centre de formation s'adressera à 800 étudiants et salariés. Le GIP de la formation professionnelle et continue, dépendant du rectorat de l'Académie de Reims, a apporté son soutien à la mise en œuvre des centres de formations situés à Tunis et autour. Deux nouvelles conventions ont été signées ce jeudi à Tunis, entre le nouveau centre d'Ibn Sina, le lycée des métiers Georges-Brière à Reims et Tinqueux et le réseau des centres de formation bâtiment de Reims.

Le Club de la Presse Champagne-Ardenne organise son 4ème concours à destination des jeunes talents de 16 à 25 ans, avec une remise des prix prévue comme d'habitude sur la Foire de Châlons en septembre prochain. Il consiste en la rédaction d'un article sur le thème suivant : « Première Guerre Mondiale : que représente-telle un siècle plus tard ? Pourquoi s'en souvenir ? » Portrait, interview, enquête ou reportage, à vous de choisir la forme adéquate pour évoquer cette question d'actualité, véritable temps fort de l'année 2014. Le texte n'excèdera pas 3 500 signes (espaces compris) et devra être envoyé avant le 15 août 2014 aux deux adresses suivantes, accompagné de vos nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, date de naissance et statut (lycéen, étudiant, etc.) : tercom@sfr.fr et etienne.ledu@refletsactuels.fr Une dotation globale de 1 000 euros viendra récompenser les meilleures productions.

La guerre au programme du 4ème Prix Espoir de la Presse

Visites des caves - Boutique

> La visite des caves de la Maison Canard-Duchêne, à Ludes, permet de découvrir un site exceptionnel au cœur du vignoble de la Montagne de Reims. Les visites sont ouvertes de mars à décembre Boutique Champagne ouverte toute l’année. Renseignements et tarifs sur www.canard-duchene.fr

Contact#: Domaine Canard-Duchêne 1 rue Edmond Canard 51500 Ludes – Tél#: 03 26 61 11 60 – Mail#: visites@canard-duchene.fr

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Invest in Reims : une rigueur qui paye

Développement économique

L'agence de développement économique de Reims et son agglomération a officialisé jeudi dernier sa 142e implantation d'entreprise avec, à la clé, une centaine d'emploi créés. L'occasion de revenir sur le travail et les réussites d'Invest in Reims depuis sa création, en 2003.

i l'on ne devait en parler qu'en chiffres, Invest in Reims, depuis 14 ans, ce sont 82 000 sociétés contactées, plus de 1 500 projets détectés avec, pour résultat donc, 142 entreprises installées sur le territoire. La dernière en date, Segula Technologies, l'un des groupes de conseil en ingénierie les plus importants, entraîne avec elle la création d'une centaine de postes d'ici

« Un travail de fourmis »

cinq ans (75 d'ici trois ans). La société a pris ses quartiers en centre-ville, son agence étant située rue de Talleyrand. Un succès de plus pour Invest in Reims, mais qui est toutefois loin d'être tombé du ciel : « Pour faire venir Segula à Reims, il y a eu trois ans de travail entre le premier contact et l'implantation. Ça n'était pas gagné, d'autant que le groupe envisageait, dans un premier temps, de s'installer à Metz. Alors pour convaincre, il faut insister, provoquer des rendez-vous (pour cer-

Dans une salle comble, Arnaud Robinet et Catherine Vautrin ont salué l'implantation sur le territoire de Reims de Segula Technologies. © l'Hebdo du Vendredi

tains, on ne dispose parfois que de quelques minutes pour avancer ses arguments), rencontrer les bonnes personnes et miser aussi un petit peu sur la chance », énumère Jean-Yves Heyer, directeur de l'agence de développement économique rémoise. Au total, les entreprises accompagnées par Invest in Reims ont créé un peu moins de 4 000 emplois depuis 2003, ce qui représente environ 405 millions d'euros d'ores et déjà investis dans l'économie locale (sous formes de salaires, de loyers, d'investissements...). « On aimerait que les sociétés décident d'elles-mêmes de venir s'implanter à Reims, mais il faut dire les choses : ce n'est pas le

cas actuellement. Alors ce que l'on souhaiterait déjà, c'est que Reims soit au moins mis en concurrence avec d'autres villes lorsqu'une entreprise cherche un lieu pour s'implanter », poursuit Jean-Yves Heyer. Afin de mettre toutes les chances de son côté, Invest in Reims, soutenue par les collectivités de Reims, Reims Métropole et la CCI de Reims-Epernay a su créer ces dernières années un « éco-système » favorable pour séduire les dirigeants cherchant à s'agrandir. « C'est un vrai travail de fourmis : on leur propose un service clé en main, à savoir déjà le choix entre plusieurs terrains, c'est indispensable, puis, lorsque notre offre est retenue, on commence à

Reims rayonnera bientôt sur Canal+

s'occuper des contacts marchés, on trouve les locaux, on effectue le recrutement... un peu comme un guichet unique. Notre force, c'est aussi d'avoir su rester petit afin de pouvoir continuer à travailler avec nos partenaires. » Autre atout d'Invest in Reims : sa présence sur les réseaux sociaux (sur 130 agences en France, la structure rémoise est la plus en vue (présente sur 17 réseaux sociaux, suivie par 55 000 abonnés). Une autre forme de réseau qui permet une mobilisation de davantage de partenaires, toujours dans le but de pouvoir proposer au client l'offre la plus complète et la plus avantageuse possible. « Il ne faut jamais oublier qu'on ne vend pas un produit, mais un territoire, c'est très différent. Car pour vendre un territoire, il faut réussir à communiquer différemment et surtout, savoir travailler ensemble », conclut le directeur d'Invest in Reims. Une recette qui finit par payer, Segura Technologies en étant la dernière illustration. Une recette qui fonctionne si bien qu'elle commence à susciter de plus en plus d'intérêt ; ainsi, la radio Europe 1, réalisait par exemple cette semaine un reportage sur cette agence de développement économique rémoise et ses partenaires qui, tandis que tout le monde pensait voir Reims engloutie par Paris, ont su travailler efficacement pour finalement inverser la tendance...

Aymeric Henniaux

> 95, bd du Général Leclerc / 03 26 77 10

90 / investinreims.com

Communication

inq ans après sa première campagne de communication télévisée, l'agence de développement économique Invest in Reims a réalisé, mercredi dernier à Paris, le tournage de sa seconde campagne télé : huit clips vidéo de quelques secondes mettant en scène huit chefs de grandes entreprises françaises. Une sorte de « Celebrity Marketing » (l'utilisation de célébrités à des fins marketing) à travers des vidéos qui seront diffusées pas moins de 180 fois pendant tout le mois de juin sur Canal+, matin, midi et soir, encadrant les météos en clair de la chaîne. « Cette campagne de communication télévisée est importante pour la visibilité et la notoriété de l'agence (on nous reparle d'ailleurs toujours de celle de 2009, mais elle nous sert surtout de vitrine pour Reims et son agglomération, précise Jean-Yves Heyer, directeur d'Invest in Reims. L'objectif, bien sûr, c'est d'attirer le maximum d'entrepreneurs et de les convaincre de s'implan-

Pour tous ces chefs d'entreprise, « le soleil se lève à Reims. » Et pour vous ? © l'Hebdo du Vendredi

ter sur notre territoire. Cependant, ces spots vidéo se destinent également aux futurs salariés potentiels qui pourraient, eux aussi, choisir de venir s'installer à Reims pour y vivre et travailler. » Pour chaque chef d'entreprise ayant accepté de jouer le jeu, une unique phrase, simple et percutante, à répéter : « Pour moi, le soleil se lève à Reims. Et pour vous ? » Des grands patrons qui se sont assez facilement prêtés au jeu, devenant comédiens de publicité le temps d'un tournage. « J'ai accepté avec plaisir car j'ai une grande affection pour Reims, qui est une belle terre de gastronomie et qui compte beaucoup pour notre guide. D'ailleurs, notre chef de l'année n'est autre qu'Arnaud Lallement de l'Assiette Champenoise ! », confie Côme de Cherisey, directeur général du Gault & Millau. De son côté, Michel Akavi, président de DHL Express reconnaît avoir « été impressionné par le dynamisme de l'agence,

qui travaille énormément au développement économique de son territoire. » Souhaitant soutenir cette initiative au delà du clip télé, Michel Akavi s'est aussi engagé à coller un sticker « Invest in Reims » sur les 400 à 500 colis sortant chaque jour de son entrepôt rémois et ce, pendant trois mois. « Qu'est-ce que je ne ferais pas pour Reims ! », lâche-t-il. Parmi les autres dirigeants participant à la campagne média, citons également ceux de Sodexo, LinkedIn, Eugene Perma, GFI, Arcelor Mittal et l'Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie (UIMM).

A.H

> Le billboard Invest in Reims sera diffusé

tous les jours du 2 au 29 juin sur Canal+, avant et après les bulletins météo, notamment pendant les émissions La nouvelle édition et Le grand journal.

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(Re)dessine-moi… un réseau consulaire !

CCI de Champagne-Ardenne

CCIT + CCIR = CCITR ? C’est l’équation sur laquelle ont planché, ce mercredi, les élus des CCI de Champagne-Ardenne réunis en assemblée générale. Ou comment réorganiser le réseau consulaire pour répondre aux défis de demain, renforcer la présence des CCI auprès des entrepreneurs, et surtout, palier la fonte budgétaire liée aux décisions gouvernementales.

l y a quelques semaines (lire l’Hebdo du vendredi 7 mars), les présidents des CCI de Champagne-Ardenne exprimaient leur mécontentement concernant un projet de loi qui prévoyait de placer les CCI sous la tutelle des conseils régionaux. Une aberration selon François Cravoisier, président de la CCI régionale, bien décidé à préserver le caractère apoli-

Nouvel établissement, nouvel organigramme

tique des chambres, et leur rôle de porte-parole des entrepreneurs. Les élus ont donc présenté un nouveau schéma consulaire, ce mercredi en assemblée générale, baptisé Projet 2016. « La vraie question, insiste François Cravoisier, c’est de savoir comment le réseau peut continuer à vivre et à proposer davantage de services, avec des ressources fiscales amoindries. Malgré une

François Cravoisier, président de la CCI ChampagneArdenne. © l'Hebdo du Vendredi

baisse de 20 % de ces ressources, nous arrivons à investir 15 millions d’euros sur l’année. Pour un total budgétaire de 54 millions. Nous fédérons 41 000 chefs d’entreprise sur la Champagne-Ardenne et nous contribuons à la gestion d’équipements primordiaux pour l’économie régionale, comme le port de Givet ou l’aéroport Paris-Vatry. La régionalisation engagée depuis 2010 a permis de réaliser des économies, mais il faut aller plus loin. Le préfet de Région nous donne quasiment carte blanche pour écrire cette nouvelle page. » Jean-Paul Pageau, le président de la CCI Reims-Epernay, voit aussi en cette démarche « l’occasion de réduire le mille-feuille administratif dont on parle depuis si longtemps, et qui nous coûte énormément d’argent. »

Concrètement, il s’agirait de créer une seule et unique CCI pour la Champagne-Ardenne, via

un nouvel établissement : la Chambre de commerce et d’industrie de territoires et régionale (prononcer CCITR). « Elle absorberait les compétences de la CCIR (ndlr : CCI de région) et fonctionnerait par délégations territoriales, poursuit François Cravoisier. Avec une assemblée générale composée en fonction du poids économique de chaque territoire. » A ce jour, les CCI rassemblent 176 élus titulaires. Demain, ils ne seraient plus que 100 au maximum. « Si certains élus ne sont là que pour donner leurs cartes de visite, nous n’en avons pas besoin. Nous avons besoin de chefs d’entreprise qui mouillent leur chemise au service des entrepreneurs. » Le projet s’accompagne également d’un nouvel organigramme. Avec un mot d’ordre : apporter au réseau une dynamique de gestion entrepreneuriale, pour renforcer sa proximité avec les ressortissants. « Nous n'aurons plus des directeurs de services, mais des managers. Et un budget global composé de sections analytiques par délégation. Aujourd’hui, nous fonctionnons avec des spécialistes dans un tas de domaines. Demain, nous opterons plutôt pour une équipe de professionnels généralistes qui iront rencontrer les entrepreneurs et répondre à leurs questions, en s’appuyant si besoin sur les experts de la chambre. » Parmi les créneaux où le nombre de postes pourrait être développé : le numérique et l’ingénierie financière. Reste à obtenir l’accord de toutes les chambres de la région pour mettre en place ce projet. Idéalement d’ici la prochaine mandature, fin 2015.

Sonia Legendre

EN BREF 3 000 visiteurs au Salon du voyage de Paris-Vatry Dimanche dernier, l’aéroport Paris-Vatry organisait son premier Salon du voyage. « Un véritable succès, dixit Michel Gobillot, président de la CCI de Châlons et du conseil d’administration de la Société d’exploitation de Vatry Europort (Seve). On attendait 800 ou 1 000 personnes, 3 000 se sont déplacées ! Les vols passagers vers Marrakech et Porto font un carton, ils sont maintenus, ainsi que Nice. Nous abandonnons Marseille, mais proposons dès juin deux nouvelles destinations : Malaga et la Corse. » Prochaines étapes : recruter un directeur pour l’aéroport, puis relancer le tour de table pour ouvrir le capital du projet à d’autres partenaires (réseau consulaire, entreprises privées, etc.). Le projet de pôle économique en ordre de marche Parmi les points abordés lors de l’assemblée générale des CCI de Champagne-Ardenne : le futur pôle de développement économique envisagé dans l’ancien mess des officiers de l’Armée de terre, rue Grande Etape. « Nous avons été contactés par le nouveau maire de Châlons, Benoist Apparu, a précisé François Cravoisier, président de la CCI de région. Le bâtiment vient d’être racheté, et il s’agirait d’y rassembler, pour créer un guichet unique, les CCI (ndlr : de Châlons et régionale), la Chambre régionale des métiers, l’UCIA, et les services économiques de la Ville et de la Communauté d’agglomération. Nous y sommes favorables, même si beaucoup de questions, notamment juridiques, restent à éclaircir avant de prendre une décision finale et de déménager. Quid de nos bâtiments actuels, par exemple ? » L’idée a séduit la Chambre des métiers, ainsi que la CCI de Châlons. « Ce nouveau maire veut faire bouger les lignes, a souligné Michel Gobillot, le président. A titre personnel, je m’associe pleinement à cette démarche. C’est un dossier complexe à mettre en œuvre, mais aussi une opportunité qui ne risque pas de se représenter demain. » A suivre…

Une auberge espagnole pour de nouveaux entrepreneurs

Aÿ - Zam coworking

Un partenariat original entre le privé et le public vient de donner naissance à une structure de 100 m2 dédiée aux nouveaux entrepreneurs à Aÿ. Dans cet espace de travail partagé, au coeur de la Citadelle, les porteurs de projet pourront bénéficier d'un accompagnement personnalisé. Une ititiative novatrice.

e concept est à la mode et favorise la création d’emplois. Jeudi soir Dominique Lévèque, président de la Communauté de Communes la Grande Vallée de la Marne (CCGVM) et Virgile Lacroix, gérant de la Citadelle et porteur du projet, ont inauguré Zam coworking à Aÿ. « Nous avons été rapidement

Un accès à des bureaux pou 50 euros par mois

séduits par cette proposition. Elle est novatrice et participe au développement économique de notre territoire », souligne l’élu. Entre les deux

hommes le courant est vite passé. Il est vrai que Virgile Lacroix avait lancé avec succès la Citadelle d’Aÿ, une structure qui réunit sur le même site (ex-PTPM) des compétences professionnelles, des complémentarités, des synergies et de la créativité. Zam coworking s’inscrit dans le même esprit et propose, dans la Citadelle, 100 m2 dédiés aux nouveaux entrepreneurs en Champagne. Il ne s’agit pas d’accueillir une pépinière d’entreprises mais de favoriser l’organisation du travail, d’encourager l’échange et l’ouverture.

La CCGVM a apporté son soutien financier à la création de cette structure dont il n’existe qu’un seul autre exemple, à Reims. « C’est un peu une auberge espagnole. On y trouve ce qu’on y apporte », lance Virgile Lacroix qui propose à de futurs ou d’actuels entrepreneurs de bénéficier d’un espace de travail lumineux, équipé de bureaux, d’ordinateurs, du WiFi et d’un accès à une salle de réunion de 40 m2. « Ils pourront, s’ils le souhaitent, bénéficier d’un accompagnement personnalisé dispensé par des professionnels sur place. » La CCGVM (17 communes membres) apporte son soutien à cette initiative, en finançant notamment le plan de communication, indispensable

Le fruit d'un partenariat entre la CCGVM, présidée par Dominique Lévèque et Virgile Lacroix, gérant de La Citadelle. © l'Hebdo du Vendredi

pour promouvoir le dispositif. « Zam coworking nous offre une image de modernité », commente Dominique Lévèque, qui est fier d’accueillir sur son territoire des spécialistes de la communication, du marketing, ou de la production audiovisuelle. « Zam coworking est un prolongement de la Citadelle. Et cette initiative est un bel exemple d’un partenariat public-privé », souligne Virgile Lacroix. Plusieurs porteurs de projet ont déjà posé leur candidature pour intégrer la structure et profiter des services proposés en échange d’une partici-

pation financière modeste, de 50 euros par mois, conseil compris. « Il est parfois difficile de choisir son statut. Des notaires ou des experts-comptables viendront bénévolement apporter leurs conseils aux nouveaux entrepreneurs. » La CCI de Reims et Epernay a aussi apporté son soutien financier à l’initiative et Hélène Beaufort, chargée du développement économique ou Armelle Chardon, chargée de la communication au sein de la communauté de communes, pourront ponctuellement apporter leurs conseils aux nouveaux entrepreneurs sélectionnés pour rejoindre Zam coworking. « Nous ne souhaitons pas que les porteurs de projet s’ancrent dans Zam. La structure n’est pas faite pour cela. Les périodes d’accompagnement seront de six mois renouvelables. Et les entrepreneurs, de tous âges, devront bien sûr respecter les règles du tutorat et l’éthique de la Citadelle. » Trois activités ont pour l’instant été retenues : le graphisme en 3 D, la vente en ligne de T-shirts créatifs et le webdesign. « Nous sommes bien sûr sur des activités de service et de proximité mais qui peuvent engendrer de l’emploi », souligne Virgile Lacroix. > www.zamcoworking.com/

Jean Batilliet

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Un écrin pour valoriser son patrimoine

Aÿ - Champagne Raoul Collet

En juin prochain le champagne Raoul Collet, à Aÿ, ouvrira un espace d'accueil, de réception et de visites. Tournée vers la valorisation de sa mémoire et de son patrimoine, cette première tranche de travaux représente un investissement de plus de deux millions d'euros. La seconde étape prévoit la création d'un important musée au coeur des vignes.

a maison affiche résolument ses ambitions. Tournées vers la valorisation de la mémoire, de son histoire, de son patrimoine. La maison Collet est une véritable ruche. Architectes, électriciens, chauffagistes, maçons, ingénieur, décorateur, documentaliste… tourbillonnent pour que tout soit prêt le jour J. En juin prochain, le champagne Raoul Collet ouvrira à Aÿ son nouvel espace d’accueil, de réception et de visites à ses hôtes de marque et aux groupes qui en feront la demande. « Ce projet nous tient à cœur. Il n’est pas fait pour quelques années. Mais pour plus d’un siècle et pour les générations qui nous suivent », lance Jacques Marquette, le président de la Cogevi, la plus ancienne coopérative de champagne qui exploite la marque Raoul Collet. L’investissement est à la mesure des exigences voulues par les adhérents: près de 2,5 millions d’euros pour cette première tranche de travaux (incluant des bureaux sur deux étages, un musée pour la Cogevi,

Un investissement de plus de 2 millions d'euros que les adhérents pourront découvrir en juin prochain. © l'Hebdo du Vendredi

des jardins extérieurs, un parcours au cœur des caves et une vinothèque, une villa dédié aux arts déco et au champagne Collet). La seconde tranche sera à l’identique avec un important musée au cœur des vignes dédié aux métiers du champagne, une salle d’exposition temporaire, une boutique, des parking et leurs espaces verts. Conçu par Pascal Blanchard, historien, chroniqueur sur Arte, auteur d’une quarantaine de livres et de films, spécialiste des marques et créateur de l’agence Les bâtisseurs de mémoire, avec la muséographe son associée Emmanuelle Collignon, l’espace Collet va incontestablement apporter

sa pierre à l’oenotourisme, à la notoriété de la marque et au développement écono-

Une véritable cité du champagne

mique de l’entreprise. Tout est pensé pour mettre en scène l’histoire de Collet d’une manière ludique, vivante, surprenante. Contemporaine. « Il est important de mettre en avant notre patrimoine mais aussi notre terroir. Cet espace permettra à nos visiteurs de découvrir la totalité de notre activité, en un lieu unique et de faire passer un message d’optimisme autour de notre histoire », commente Jacques

Marquette. A la Villa Collet, dans les caves, à la Cogévi, à travers un siècle d’histoire avec ses films, dans les vignes, dans les celliers où sont aménagés des espaces muséographiques, on trouvera des outils de la vigne et du vin, des affiches, des photos des 146 communes viticoles dont sont originaires les adhérents de la Cogevi, des salles d’expositions temporaires destinées à accueillir des artistes et expositions thématiques toute l’année. « Le lieu sera très complémentaire avec le musée d’analyse sensorielle qui sera aménagé dans les anciens pressoirs Pommery », explique Jacques Marquette. « Nous serons en synergie avec eux », comme avec la Villa Bissinger qui jouxte la villa Collet et regroupe l’activité de l’Institut international des vins de Champagne. Les valeurs de travail, le talent, la ténacité des hommes, leur capacité d’innover, d’anticiper et de jouer collectif se retrouveront dans cet espace unique en champagne. « Il va diversifier l’offre patrimoniale et l’accueil en Champagne », reconnaît Daniel Desandré, président de l’association Epernay Patrimoine qui compte en son sein quelques experts en matière de valorisation de l’identité viticole et vinicole. « A Aÿ, les gens viennent chercher de la ruralité. Les touristes aiment flâner dans les ruelles, découvrir tranquillement le patrimoine de cette commune au charme si singulier », confie Olivier Charriaud, le directeur général de champagne Collet. Très soucieux de marier modernité, audace et tradition.

Les Grandes Ecoles à l'épreuve de la dégustation

Jean Batilliet

Concours Pol Roger

’épreuve n’était pas aisée. Déguster, reconnaître et commenter à l’aveugle six vins blancs et six vins rouges en l’espace de 90 minutes. Les jeunes finalistes du concours Pol Roger, tous issus de Grandes Ecoles françaises, ont découvert les subtilités et les difficultés de l’analyse sensorielle. « Evitez les poncifs. Soyez pragmatiques. Faites des commentaires proches de vos sensations ! », a lancé le correcteur des copies, un sommelier soucieux de la dimension pédagogique de l’exercice. Et d’ajouter : « Dites ce que vous pensez. Vous en sortirez grandis ! » Un véritable challenge pour la vingtaine d’élèves de Polytechnique, Sciences Po Bordeaux, de l’Université de ParisDauphine, de L’Edhec de Lille, de L’EM Lyon Business School qui avaient passé avec brio toutes les étapes qualificatives à la finale. « Nous nous étions bien entraînés avec des maîtres de chais girondins », a expliqué Enzo, de Sciences Po Bordeaux, l’équipe qui a remporté la finale. « La connaissance du vin fait partie de la culture », a rappelé Hubert de Billy, membre du directoire de la Maison

Parmi les finalistes la Sparnacienne Céline Barrois a été désignée meilleure dégustatrice de vins blancs. © l'Hebdo du Vendredi

Pol Roger. Sciences Po Bordeaux a coiffé de quelques points l’école Polytechnique et l’Edhec de Lille qui comptait dans son équipe une Sparnacienne. Céline Barrois, membre du cercle œnologique Dionysos de l’Edhec, a brillé dans ce concours, obtenant le titre de meilleure dégustatrice de vins blancs. Une jolie satisfaction

même si elle n’affrontera pas, en juin prochain, les Britanniques lors de la finale internationale. « Je suis fière pour notre association », a souligné Céline qui porte, dans son ADN familial, l’excellence des valeurs du vin. « Les élèves de Sciences Po Bordeaux vont avoir fort à faire avec les Anglais qui sont

d’exceptionnels dégustateurs », confiait Hubert de Billy. Un concours qui a été l’occasion d’un échange amical et chaleureux lors du déjeuner offert à tous les participants par la maison Pol Roger. Un repas servi avec du champagne bien sûr !

J.B

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Franck Leroy élu président

Communauté de communes

Sans surprise, le maire d’Epernay a été élu jeudi soir président de la communauté de communes d’Epernay - Pays de Champagne (CCEPC), succédant à Laurent Madeline, le maire de Magenta, qui ne se représentait pas.

ar 42 voix sur 55 exprimées, sur les 58 conseillers communautaires qui composent l’assemblée réunie jeudi 17 avril en soirée, le maire d’Epernay, Franck Leroy (UDI), a été élu président de la CCEPC. Pierre Martinet, le maire communiste de Mardeuil, seul autre candidat, a recueilli 12 voix. Un bulletin est allé à Jacques Hostomme, le maire de Chouilly, qui n’était pas candidat. Gilles Dulion, le maire d’Avize, a quant à lui été élu premier

vice-président. L’ancien président de la CCEPC Laurent Madeline fait également partie des vices-présidents.

Parmi les chantiers qui attendent Franck Leroy et sans doute une nouvelle équipe à mettre en place, il y aura le projet de rapprochement avec la communauté de communes de la grande vallée de la Marne. Franck Leroy s’entendra-t-il sur ce point avec le maire d’Aÿ, Dominique Lévèque,

La fusion avec la CCGVM, le parc d’activités de Pierry, le Millesium…

qui devrait être réélu président de la CCGVM ? La volonté du maire d’Epernay est de fusionner les deux communautés de communes pour atteindre la taille critique des 50 000 habitants et passer en

L’orchestre symphonique départemental en tournée

Concert

ondé il y a quatre ans à l’initiative du Conseil général, l’orchestre symphonique de la Marne fédère une soixantaine de jeunes, élèves dans les différentes écoles de musique du département. Sous la direction du chef d’orchestre Yann Molénat, et après une semaine intensive de répétitions, cet ensemble se produira le vendredi 25 avril à 20 h au Palais des Fêtes d’Epernay, le samedi 26 avril à 20 h 30 au cirque municipal de Châlons, puis le dimanche 27 avril à 15 h 30 au Conservatoire de Reims. Entrée libre. Plus d’infos sur L'orchestre symphonique départemental des jeunes Marnais, en pleine répétition. © Conseil général de la Marne www.marne.fr.

Une soirée comme on les aime

Gala de boxe

our l'organisation de son premier gala de l'année, le Boxing Club d'Epernay a mis les petits plats dans les grands. Samedi soir, à partir de 19 heures au Hall des Sports Pierre-Gaspard, pas moins de dix combats seront programmés. Cinq verront s'affronter des boxeurs amateurs, parmi lesquels Martino Martins, Daniel Sénécal, Aurégane Chouteau et Fabien Tailly, et cinq autres mettront aux prises des professionnels. Le combat le plus attendu sera celui de JeanMichel Hamilcaro, car comptant pour le championnat de France des super mi-moyens. Le Jean-Michel Hamilcaro voudra prendre une revanche face à Sparnacien sera opposé à un boxeur qu'il a déjà Zakaria Attou. © l'Hebdo du Vendredi rencontré en début de carrière, Zakaria Attou. Cette première confrontation s'était soldée par une victoire du pensionnaire du club de Poissy. Autant dire qu'il y aura de la revanche dans l'air samedi dans la Capitale du Champagne... "Jean-Michel s'attend à un combat âpre", avoue Jérôme Vilmain, entraîneur au Boxing Club d'Epernay. "La victoire reviendra à celui qui sera le plus prêt physiquement, tactiquement et techniquement." Le dernier combat de Jean-Michel Hamilcaro date du 7 mars. Il l'avait alors emporté aux points face à un athlète venu d'Europe de l'Est, battu de la même manière par Zakaria Attou quelques semaines avant. "Ce sera un grand combat", promet Jérôme Vilmain. D'autres boxeurs sparnaciens auront à cœur de briller devant leur public lors de cette soirée de gala. Amira Hamzaoui et Sacramento Pereira devront confirmer leur potentiel. Bryan Boussis sera opposé à un boxeur expérimenté. Enfin, Georges Beaupuis boxera en match de préparation à la Coupe de la Ligue.

Jonas Yvois

> Gala du Boxing Club d'Epernay. Samedi 19 avril, à partir de 19h, Hall des Sports PierreGaspard. Tarifs : 15 et 20 euros.

Le conseil communautaire a élu Franck Leroy comme nouveau président. © DR

communauté d’agglomération. Un autre dossier important concerne le développement économique et en particulier l’attraction d’entreprises dans le parc d’activités Pierry Sud Développement, qui connaît toutes les peines du monde à se remplir. Enfin le Millesium devrait également avoir toute l’attention du nouveau pré-

sident. L’équipement, propriété de la CCEPC, connaît des problèmes sérieux d’entretien de la chaufferie, en particulier, qui a conduit le délégataire de service public, Vega, a déposer un recours auprès du tribunal administratif.

T.V

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Le MoDem a progressé dans la Marne

Municipales 2014

Ce mercredi, militants et élus municipaux du Mouvement démocrate (MoDem) de la Marne se réunissaient pour les présentations officielles. Et pour échanger sur leurs délégations respectives, leurs différents projets. Verdict : ces dernières élections ont permis au parti de gagner considérablement en représentativité.

n 2008, onze membres du MoDem étaient désignés pour siéger dans les différents conseils municipaux du département. Six ans après, grâce aux rapprochements politiques pour la constitution de nombreuses listes, ils sont 19 élus. Dont trois sur des postes de premier magistrat (contre un seul précédemment). Jacky Hermant à Saint-Rémy-sur-Bussy, Gérard Butin à Chavot (près d’Epernay), et Florian Thiery à Frignicourt. « Le plus jeune

19 élus en 2014, contre 11 en 2008 maire de la Marne, sourit Nicolas Schmit, président du MoDem Marne. Cette année, nous

Les élus municipaux du MoDem de la Marne. © l'Hebdo du Vendredi

avons beaucoup plus d’élus qui siègent dans leur majorité locale. Conseillers municipaux, adjoints aux maires, vice-présidents des communautés de communes, etc. Notre objectif, c’était d’être présents dès le premier tour. La

logique de rassemblement dans laquelle se sont inscrites ces élections a prévalu. Nous étions en mesure de discuter avec nos partenaires de l’UMP et de l’UDI, et nous avons pu travailler en bonne intelligence. » Si l’union

ErDF fait le ménage à Verzy

UMP/MoDem est devenue une tradition à Reims, c’était une nouveauté pour Châlons. « Benoist Apparu nous a permis d’engager un projet commun, quelles que soient les casquettes politiques de chacun. Aujourd’hui, cette représentativité nous permet une véritable capacité d’action pour porter les valeurs du parti. L’exemplarité des élus, le travail autour du développement économique, le développement durable, etc. Tout en défendant notre indépendance d’esprit, mais dans un esprit d’équipe. » Et rien de tel que d’avoir des élus sur le terrain pour avancer et développer des projets. A Châlons, par exemple, Laurence Dandeu est désormais conseillère déléguée à la modernisation de l’administration. A Epernay, Abida Charif rempile pour un poste d’adjointe, en charge de la cohésion sociale et urbaine. Sur Reims, Franck Noël a été élu adjoint à l’action sociale et à la santé. « Cette alliance et cette complémentarité avec l’UMP ont plu, précise-til. Désormais, nous pouvons mettre en place les projets présentés pendant la campagne. Priorité à l’emploi, notamment via l’action sociale. On planche, entre autres choses, sur un système d’autolib : des voitures mises à disposition des habitants qui n’ont pas les moyens d’en avoir, pour se rendre au travail ou à des entretiens d’embauche. »

Sonia Legendre

Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims

Faisant tache dans le paysage, plusieurs poteaux électriques ont été déposés depuis lundi. © l'Hebdo du Vendredi

Verzy et ses Faux ont été amputés cette semaine de 500 mètres de ligne électrique. Une opération d'abord motivée par des raisons de sécurité, mais aussi d’embellissement dans le cadre de la candidature Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au Patrimoine mondial de l'Unesco.

i les réseaux électriques ne sont pas prêts de disparaître totalement du paysage, de nombreux poteaux disgracieux sont démolis très régulièrement par ERDF. Ainsi, dans la Marne, plus de 6 200 kms de réseau haute tension et 4 700 kms de réseau basse tension sont déjà en souterrain, soit respectivement 43% et 61% de l'ensemble de chaque réseau. Mais ce n'est pas l'esthétisme de nos campagnes qui motive en priorité les services d'ERDF à enfouir ses infrastructures, ce sont davantage des questions de sécurité. L'opération menée

cette semaine à Verzy, qui a consisté à l'enlèvement de poteaux électriques supportant une ligne moyenne tension longue de 500 mètres, faisant suite à la réalisation à la place d'un réseau sous-terrain, en est l'exemple. « Plusieurs incidents sur le site ont été enregistrés ces dernières années, explique Bernard Dapogny, directeur territorial d'ERDF dans la Marne. Le 6 juin 2006, le 8 décembre 2010 et le 22 juin 2011, des arbres et des branches sont tombés sur la ligne au coeur d'un site difficile d'accès pour nos équipes de dépannage et d’entretien, créant de nombreux problèmes pour la réparer, d'autant plus que les lieux sont fréquentés par de nombreux promeneurs. » Contrairement aux idées reçues l'enfouissement des réseaux de distribution d'électricité n'est pourtant pas la solution qui garantit le maximum de sécurité. Non, la palme revient au réseau torsadé « qui en plus vieillit très bien. C'est le réseau le moins sensible aux incidents, indique le directeur territorial d'ERDF. Le réseau sous-terrain est, lui, soumis aux risques de travaux à la surface, et un coup de pelleteuse peut toujours arriver. » Pourtant, ERDF a donc validé la solution du réseau sous-terrain sur ce site. « Le réseau torsadé, ce n'est pas très joli, avoue Bernard Dapogny. Pour ERDF, c'est la sécurité des usagers et le respect de l'environnement immédiat qui ont primé. » Cerise sur le gâteau, cette opération d'embellissement d'un coût de 130 000 euros menée par ERDF à proximité directe des Faux de Verzy, haut lieu de pro-

menade du Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims, devrait aussi profiter à la candidature Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au Patrimoine mondial de l'Unesco. En effet, dans cette quête de reconnaissance, chaque détail compte.

Julien Debant

Les poteaux sont abattus à la masse et au chalumeau. © l'Hebdo du Vendredi

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Une dernière ligne droite pour mettre un maximum d'œufs dans le panier

Foot (L1, 34e j.) : Reims - Sochaux

Plusieurs millions d'euros séparent la 6e place au classement d'une 10e, de quoi rembourser le futur Centre de vie du club en cours de construction à Bétheny. © l'Hebdo du Vendredi

Encore cinq rencontres à disputer pour le Stade de Reims, cinq matches face à des équipes qui, sur le papier, sont à sa portée. Un calendrier qui doit permettre aux Rouge et Blanc de conserver jusqu'au bout au minimum leur place dans le top 10 et ainsi préparer sportivement et financièrement au mieux leur 3e année d'affilée en L1.

a réception de Saint-Etienne, dimanche dernier, constituait pour le Stade de Reims le dernier match de gala d'une saison qui touche inexorablement à sa fin. Et après plusieurs prestations décevantes, notamment sur la pelouse du PSG (0-3), les Rouge et Blanc ont livré face aux Verts, 4e du championnat, une opposition de haute volée (2-2) « qui a pleinement rassuré »,

selon les dires d'Hubert Fournier. « Si sur le plan du résultat ce n'est pas satisfaisant, je n'ai rien à reprocher à mes joueurs sur le plan de leur investissement. Nous avons livré une belle prestation, parfois avec des limites dans l'utilisation du ballon dues surtout à la qualité de notre adversaire ». Des propos rejoints par ceux de Gaëtan Courtet, titulaire à la pointe de l'attaque rémoise face aux Stéphanois : « le résultat est certes frustrant, mais c'est une bonne prestation

Les comptes du Stade salués par la DNCG

de notre part. On prend un but en fin de match, mais il aurait pu marquer avant. » Lucide, le Stade de Reims se contente donc volontiers de ce bon match nul qui doit relancer sa fin de saison. Encore cinq journées à disputer face à des équipes à la portée de la formation rémoise (8e) :

Sochaux (18e), Evian (16e) et Rennes (14e) à domicile, Nice (13e) et Ajaccio (20e) à l'extérieur. Des rencontres pas vraiment excitantes à première vue, d'autant que le maintien du Stade de Reims est acquis depuis plusieurs semaines et que le rêve européen s'est éloigné. Pourtant, cette dernière ligne droite est capitale pour le club rémois comme le rappelle Hubert Fournier : « la L1 fait qu'une place au classement a un impact financier important pour des petits budgets comme nous. On a donc envie de finir le plus haut possible et ça passe par des prestations comme face à Saint-Etienne ». En effet, en termes d'image tout d'abord, car terminer dans le top 10 confirmerait les progrès accomplis par le club tout au long de cette saison, après la 14e place acquise l'an dernier lors de son retour en L1. Sur le plan financier ensuite, car chaque place gagnée au classement est source de revenus sonnants et trébuchants supplémentaires.

Pour le Stade de Reims et ses 27 millions d'euros de budget, le 17e de L1, chaque million en plus ou en moins à son importance, même si dans ce domaine le club rémois tire plutôt son épingle du jeu selon le dernier rapport de la DNCG. Publié

cette semaine, celui-ci met en avant la bonne gestion des dirigeants du Stade de Reims. Ainsi, à l'issue de l’exercice 2012/2013, le Stade a affiché un résultat net positif de 3,388 millions d’euros. Le club rémois se positionnant à la deuxième place de ce classement, derrière Montpellier (+ 9,7 millions d'euros). Un bilan financier remarquable d'autant plus que le club n’a pas eu recours à la vente de joueurs pour parvenir à ce résultat. A noter que les dirigeants du Stade de Reims n’ont pas souhaité percevoir de dividendes afin de consacrer ce résultat au financement du futur Centre de Vie du club et à l’amélioration des conditions de travail des différentes composantes du club. En se rapprochant au maximum du top 5, Hubert Fournier et ses hommes, actuellement 8e, apporteraient ainsi encore un peu plus de beurre dans les épinards, histoire de préparer dans les meilleures conditions leur 3e saison de rang en L1. J.D > Reims - Sochaux (34e j.), dimanche 20 avril à

17h, stade Auguste Delaune, Reims.

Prochaine journée : Nice - Reims (35e j.), samedi 26 avril à 20h, stade Allianz Riviera, Nice.

Sochaux vendra chèrement sa peau

18e avec 30 points, Sochaux n'a pas quitté la zone de relégation depuis la 3e journée ! Pourtant, alors que tout semblait perdu, l'arrivée en octobre dernier du sorcier blanc Hervé Renard a redonné l'espoir à tout un club. Et si son travail n'a pas payé immédiatement, depuis le début de l'année sa philosophie semble faire effet. Depuis son élimination de la Coupe de France le 21 janvier, Sochaux a tout doucement remonté la pente, prenant 19 points en 12 journées (5 victoires, 4 nuls et 3 défaites). Dans le même temps, le Stade de Reims a engrangé 13 points (3 victoires, 4 nuls et 5 défaites). Toujours au pied du mur, mais avec désormais seulement cinq points de retard sur le premier relégable, Guingamp (35 pts), Sochaux peut toujours croire en son maintien. Et pour ces Lionceaux morts de faim, battus sur leur pelouse par les Rouge et Blanc au match aller (0-2), ce maintien passe par un très bon résultat face au Stade de Reims.

Le match à trois continue !

Basket (Pro B, 41e j.) : Saint-Quentin - Châlons-Reims

conclure à la maison face à Hyères-Toulon (9e). Un calendrier qui est loin d'être insurmontable, mais au-delà du sans-faute attendu, ChâlonsReims doit aussi compter sur un faux-pas de Boulogne. Justement, les Boulonnais ont eux rendez-vous ce vendredi à Nantes, avant de recevoir Aix-Maurienne (8e), de se déplacer à Evreux (5e) et enfin de recevoir Poitiers (7e). Une série particulièrement difficile. Enfin, de son côté Bourgen-Bresse va à Hyères-Toulon, puis accueillera Lille, voyagera à Saint-Vallier (18e), puis recevra pour terminer Nantes. Sans doute le programme le plus facile sur le papier, mais les Bressans partent de plus loin.

Plus que 4 journées à jouer et ils sont toujours trois, Boulogne, ChâlonsReims et Bourg, à pouvoir prétendre terminer à la première place du championnat, synonyme d'accession directe en Pro A. Pour les Marnais, le Graal passe ce week-end par Saint-Quentin.

ainqueur sans trembler, mardi soir, de Souffelweyersheim (87-70), le Champagne Châlons-Reims Basket conserve toujours l'espoir de terminer la saison sur la première marche du podium. Cependant, l'union marnaise compte toujours une victoire de retard sur le leader Boulogne qui a largement dominé dans le même temps Boulazac (88-70). La course-poursuite continue donc en haut du classement sachant que Bourg, 3e à deux succès de Boulogne, n'a pas encore totalement abdiqué, étrillant de son côté Le Portel (102-77). L'espoir fait donc vivre, mais à quatre journées du clap de fin de la saison régulière, il s'amenuise. Pour y croire jusqu'au bout, les hommes de Nikola Antic

> Saint-Quentin - Châlons-Reims (41e j.), Si Pasalic se heurte ici à Peacock, c'est bien à distance que le duel entre Châlons-Reims et Boulogne se poursuit aujourd'hui. © l'Hebdo du Vendredi

doivent maintenant passer l'obstacle SainQuentin (10e). Un match qui s'annonce âpre dans la toujours très chaude salle de nos voisins axo-

nais qui espèrent toujours se qualifier pour les play-offs. La suite verra le CCRB recevoir Nantes (15e), aller à Lille (17e), avant de

J.D

samedi 19 avril à 20h, Palais des Sports Pierre Ratte, Saint-Quentin. Prochaine journée : Châlons-Reims - Nantes (42e j.), vendredi 25 avril à 20h, Palais des Sports Pierre de Coubertin, Châlons-enChampagne.

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magazine

The success story

Holiday on Ice - Millesium Née en 1943 aux Etats-Unis, Holiday on Ice a su s’imposer comme l’une des revues les plus appréciées dans le monde. Alors qu’elle connait un succès immédiat, elle ne tarde pas à partir à la conquête de l’Amérique Latine, de l’Europe et de l’Asie. Pendant sept décennies, elle a réuni patineurs professionnels, danseurs et acrobates sur la glace, pour le plus grands plaisir de milliers de spectateurs. Aujou rd’hui, après soixante-dix ans de succès, il est temps pour elle de célébrer son histoire… sur glace, bien évidemment ! Dans son nouveau spectacle, Mark Naylor, directeur artistique d’Holiday on Ice, nous propose de (re)découvrir le parcours du plus grand spectacle sur glace : « Mon équipe a énormément travaillé sur la tradition qui a fait la renommée de la compagnie à travers le

AGENDA AGENDA AGENDA SPECTACLES salle de bal aux couleurs jazz des années 40 à Harlem et son gospel flamboyant, en passant par une boite de nuit parisienne et un défilé de mode, Holiday on Ice 2014 revisite les thèmes et les pays chers à l’histoire de la revue. Avec Surya Bonaly, Philippe Candeloro, Sarah Abitbol et Stéphane Bernadis en têtes d’affiche, pour qui des numéros spéciaux ont été créés, plus de quarante patineurs professionnels, deux acrobates, 350 costumes, des tonnes de plumes et de paillettes enchanteront les fidèles du show et émerveilleront sans A l'occasion de ses soixante-dix ans, la célèbre revue sur aucun doute les nouveaux venus !

monde, tout en étant très attentive à utiliser les nouvelles technologies et les nouveaux standards pour donner satisfaction au public d'aujourd'hui ». D’une

Héroïnes ordinaires

Claire Lagrange > Holiday on Ice 2014, mardi 6 mai à 20h30 et mercredi 7 mai à 14h et 17h30 – Tarifs : 30 à 69 euros – Millesium.

Théâtre - Mjci d'Aÿ

« Tout a changé ici, et ça s’est pas fait tout seul… » Sur scène, trois comédiennes de trois générations différentes. Toutes racontent la vie des femmes dans les fermes au travers de confessions, d’anecdotes et de scènes de la vie de tous les jours : l’amour, les enfants, les vaches, la lessive, les comptes… tout ce qui occupe leurs journées bien remplies et pas toujours faciles. Alors oui, les femmes qui, aujourd’hui, vivent à la ferme en ont fait le choix. Il n’empêche que leur quotidien a quelque chose d’héroïque. « Il s’agit de faire entendre différemment une parole ordinaire : celle des femmes dans les fermes. Les récits se croisent et brossent le portrait intime des joies et des peines, des grandes étapes de l’existence, des évolutions de la condition paysanne et féminine », souligne Henri Dalem, metteur en scène et co-directeur de la Compagnie Paradoxe(s), dont le but est d’explorer le répertoire contemporain. « En l’amenant sur scène, en lui retirant ce qu’elle pourrait avoir de folklorique, nous lui donnons une autre valeur. Il ne s’agit pas seulement de témoigner, mais de donner du sens au témoignage, de montrer sur un plateau ce que l’intimité des ces femmes a d’universel et d’héroïque ». En donnant l’occasion à ces femmes de faire en-

SAMEDI 19 AVRIL

ANIMATION : LA MALLE À HISTOIRES Sur le thème «Va au lit !». Dès 3 ans. À 15h30. Entrée libre - Médiathèque Daniel-Rondeau, 4 rue Gabriel-Fauré, à Epernay. MERCREDI 23 AVRIL

CONTE : GRANDES FROUSSES ET PETITES FRAYEURS

Sur les chemins du réel et de l’imaginaire, des rencontres avec un loup affamé dans une sombre forêt, avec un dragon à huit têtes ou une douzaine de brigands... Que des contes pour frémir (et sourire !) et une histoire « trollement » vraie. Dès 5 ans. À 15h30. Réservation conseillée - Médiathèque centre-ville, 1 rue du professeur Langevin à Epernay. JUSQU’AU VENDREDI 25 AVRIL

MARIONNETTES : SOUS LES PAUPIÈRES Proposer un univers singulier, rentrer dans un espace temps différent du quotidien où chaque élément est là pour vous faire voyager intérieurement : voilà ce que propose Angélique Friant avec l’installation plastique et expérimentale « Sous les paupières ». À 14h00. A partir de 12 ans Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay Tél : 03 26 51 15 99.

LOISIRS MERCREDI 23 AVRIL

tendre leur voix, trop souvent couverte par le bruit des bêtes, des tracteurs et des hommes, la Cie espère parler à toutes les autres, ainsi qu’aux hommes, à la campagne comme en ville. C.L > Femmes de fermes, vendredi 18 avril à 19h – Salle des fêtes de Tours-sur-Marne.

Vanessa Paradis en juin à la Cartonnerie !

Concert - Cartonnerie

Une île sur la Loire en amont de Nantes. Le corps d’une vieille femme est retrouvé au beau milieu d’un champ. Le corps n’a été ni violenté ni déplacé, et pourtant la vieille femme s’est noyée. Le lieutenant Hubert-Jean Deses, chargé de l’enquête, débute ses recherches mais tombe dans le coma... Enquête policière sur le Web pour les 12 ans et plus. À 14h00. Sur réservation - Médiathèque centre-ville, 1, rue du professeur Langevin à Epernay.

EXPOS

Deux concerts exceptionnels sont venus s'ajouter à la déjà riche programmation de la Cartonnerie. Lundi 26 mai, c'est d'abord l'Islandais Asgeir qui foulera la salle rémoise (Tarifs : 5/8/10/14 euros). A 21 ans, cet artiste rénove la folk par une électronique discrète. Son poétique parolier, lui, a 74 ans : c’est son père. Où comment paternel et fiston ont appris à se connaître grâce à In the silence, un premier album fait pour l’amour qui mêle guitare brésilienne, batterie rock, synthé électro, buggle jazzy... Et vendredi 13 juin, c'est Vanessa Paradis qui sera l'hôte de la Cartonnerie (tarifs : 33/36/38/42 euros). Après le triomphe sur scène de ses Love songs tout au long de l'automne dernier, elle revient pour une série de dates événement en juin et juillet, dont une incontournable à Reims.

JUSQU’AU SAMEDI 26 AVRIL

SCÈNE DE CRIME EN SUÈDE Depuis une dizaine d’années, la littérature policière scandinave fait de nombreux adeptes dans le monde. A cette occasion, les médiathèques d’Epernay invitent le public à découvrir l’histoire du polar suédois en France, à travers cette exposition présentée par l’Institut culturel suédois. À 10h00. Entrée libre aux horaires d’ouverture de la médiathèque Médiathèque centre-ville, 1, rue du professeur Langevin à Epernay.

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magazine

MUSIQUE Coachella, le festival le plus chic !

Made in California, ce festival de musique regroupe les meilleurs, tant sur le plan des groupes (entre autres : Muse, Lana del Rey venue presentee son nouveau West Coast dont on ne peut se lasser), ou sur le plan des people, the place to be pour rencontrer Leonardo Di Caprio faire son show ou encore Kate Bosworth en robe Carven ici en compagnie de son boyfriend en denim vintage look a croquer... Des idées de looks pour l'été ? Regardez le Coachella et foncez vite dans les boutiques de la région pour chiner le top of the look version music.

SOLEIL PRÈS DE CHEZ SOI Sur la plage abandonnée...

Sortez les chapeaux, les maillots taille-haute, les espadrilles plateaux et lets go ! Poser sa main sur le sable chaud, s'étendre au bord de la piscine ou se dorer paisiblement sur un transat en bord de mer... Vous en avez rêvé durant tout l'hiver, et ce moment-là est pratiquement arrivé pour la plupart d'entre nous. Il faut bien reconnaître que ce doux printemps nous a mis l'eau à la bouche. Des idées d'endroit à découvrir tout près de chez vous ? Ou plus loin ? Pourquoi pas un gîte en bordure d'étang à Prouilly, à dix minutes de Reims, découvert sur www.airbnb.fr/rooms/1470079 ? Ou la piscine à débordement et la rivière sauvage du Parc de l'Ailette www.centerparcs.fr. A-L B

LA CLCV VOUS INFORME Que va changer la loi Alur pour les locataires ? (5)

La loi ALUR prévoit que : 1. Les régularisations de charges par le bailleur se prescrivent, selon un délai de trois ans au lieu de cinq ans. 2. Le locataire puisse étaler sur douze mois le paiement d’arriérés de charges, si le bailleur procède à la régularisation plus d'un an après leur exigibilité. 3. Les actions en révision de loyer se prescrivent au bout d'un an au lieu de cinq ans. (à suivre…) CLCV de la Marne – Reims. Tél. : 03 26 05 03 88. E-mail : marne@clcv.org.

LES HORAIRES

CINÉMA Le Palace

Semaine du 16/04 au 22/04

33 Bld Motte - 51200 Epernay Need For Speed VF Mer 14h30, 17h30; ven 18h30, 21h; sam 17h, 20h, 22h30; dim 17h30, 20h; lun 17h30, 20h30. sam 20h; dim 10h30, 15h; lun mar 14h30, 20h30. VF 3D Rio 2 VF 3D Mer dim 17h30; jeu 14h30; ven 18h30; sam Mer jeu 20h30; ven 14h30; sam 14h30, 22h30; dim 20h; lun 17h; lun 20h30. VF Mer mar 14h30, 20h30; jeu 20h30; sam mar 17h30. 14h30, 20h; dim 10h30, 15h; lun 14h30. Babysitting VF Mer jeu 14h30, 20h30; ven 14h30, 18h30; Noé VF Mer dim 17h30; ven 21h; sam 14h30, 17h, 22h30; sam 17h, 20h; dim 10h30, 15h, 17h30, 20h; lun 14h30, lun 20h30; mar 14h30. 17h30; mar 17h30, 20h30. Clochette et la Fée Pirate VF Mer mar 17h30; ven 18h30; Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? VF Mer jeu 14h30, sam lun 14h30; dim 10h30, 15h. 20h30; ven 18h30, 21h; sam 14h30, 17h, 20h, 22h30; dim Nebraska VO Mer mar 17h30, 20h30; jeu 20h30; ven 10h30, 15h, 17h30, 20h; lun mar 14h30, 17h30, 20h30. 14h30, 18h30; sam 20h, 22h30; dim 15h, 20h; lun 14h30, Les Yeux Jaunes des Crocodiles VF Mer jeu mar 14h30; ven 17h30. 21h; sam 14h30, 21h; dim 10h30, 17h30; lun 20h30. Captain America : Le Soldat de l'Hiver VF Ven 21h; sam Divergente VF Mer jeu mar 14h30, 20h30; ven 14h30, 21h; 22h30; dim 20h; lun mar 17h30.

CINÉ Le Majestic

ZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

96 heures Ven : 20h00 Avis de mistral Mer, Sam, Dim, Lun : 15h45 | 20h00 Jeu, Ven : 13h30 | 15h45 | 20h00 Mar : 15h45 Babysitting Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h45 | 15h45 | 17h45 | 20h00 | 22h00 Jeu, Ven : 13h45 | 15h45 | 17h45 | 20h00 | 22h00 Brick mansions Mar : 20h00 | 22h00 Captain america: le soldat de l'hiver – 3D Tous les jours : 16h30 | 19h30 | 22h00 Clochette et la fee pirate – 3D Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h45 | 15h45 | 17h45 Jeu, Ven : 17h45 De toutes nos forces Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 18h00 Jeu, Ven : 15h45 | 18h00 Divergente Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h00 | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h15 Jeu, Ven : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h15

Fiston Mer, Ven, Sam, Dim, Lun : 13h30 | 22h15 Jeu : 22h15 Mar : 13h30 Les yeux jaunes des crocodiles Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h00 | 13h30 | 19h45 Jeu : 13h30 | 19h45 Ven : 13h30 Need for speed – 3D Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h00 | 13h30 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Jeu, Ven : 13h30 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Noe Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h00 | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h15 Jeu, Ven : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h15 Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ? Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Jeu, Ven : 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Rio 2 – 3D Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Jeu, Ven : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Supercondriaque Tous les jours : 22h15

CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER SAMEDI 19 AVRIL Reims - Vide-dressing 14h-17h - 10, allée Georges Bizet DIMANCHE 20 AVRIL Bisseuil - Brocante de Pâques

Brugny-Vaudancourt - Vide-greniers Champigny - Bourse aux vêtements et jouets Condé-sur-Marne - Vide-greniers Laval-sur-Tourbe - Vide-grenier

Hermonville - Les Puces

Minaucourt-le-Mesnil-les-Hurlus - Vide-greniers

Moussy - Vide-greniers

Moiremont - Vide-greniers

Saint-Just-Sauvage - Foire à la brocante

Prouilly - Vide-greniers

LUNDI 21 AVRIL Blaise-sous-Arzillières - Vide-greniers

Saint-Memmie - Vide-greniers Sainte-Gemme - Vide-greniers

LE GROS PLAN Une promesse

Genre:Romance Pays: France Durée:1h38 Réalisateur : Patrice Leconte Acteurs: Rebecca Hall, Alan Rickman, Richard Madden. Nous sommes en 1912, Friedrich Zeitz, fraichement émoulu de l’école d’ingénieurs, prend son poste dans une grande usine de Sidérurgie. À force d’innovation et de bons conseils, il aide Karl Hoffmeister à développer son entreprise. Le vieil homme décide de le prendre pour secrétaire et bras droit. Il l’invite même à quitter son appartement miteux pour venir habiter dans la grande demeure bourgeoise. Friedrich ignore qu’en pénétrant dans les lieux, son destin bascule. Il ne pourra plus jamais revenir en arrière. Il trouve de plus en plus sa place au sein de la famille et surtout de Lotte Hoffmeister, la jeune femme de Karl. Peu à peu, de regard en regard, de geste effleuré, esquissé, en murmure où le silence puise la force des sentiments, une brise et un vent sauvage se lèvent. Le vieil homme malade se doutait-il du feu qu’il apportait à la demeure ? À l'approche de la Grande Guerre, les deux jeunes gens sauront-ils résister à leurs sentiments ? À la veille de partir au Mexique pour deux ans, ils se promettent qu’ils passeront des regards aux élans des corps au retour de Friedrich. Il demeure une question, leurs sentiments comme les pas sur la plage ne s’effaceront-ils pas avec le temps ? Patrice Leconte adapte une nouvelle de Stefan Zweig, pour jouer sur le sentiment amoureux et plus particulièrement la naissance dans les jeux des regards et des gestes. Il décortique la montée de celui-ci comme une vaguelette qui peu à peu grossit à l’approche du rivage. Nous n’assisterons pas au volcan qui explose et emporte les corps dans un tourbillon de désir, de chair caressée, adulée. Certains trouveront même que le corps, les caresses de l’aube sont absents. Le propos est justement l’aube, l’avant quand par petite touche, insidieuse, un regard à la dérobée, un geste retenu, il annonce la déclaration. L’époque se prête à ce choix du réalisateur, monde de convention, et de bienséance où le non-dit et le silence prennent toute son importance. C’est un film aux couleurs de l’aube, à savourer dans la tendresse du petit jour, quand les ombres affolent nos sens.

CINÉ La Comète

5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

Aimer, Boire et Chanter VF Mer sam 20h30; ven 18h. Her VO Jeu 20h30; sam 18h. Arrête ou je Continue VF Jeu 18h; ven 20h30; lun 20h.

The Grand Budapest Hotel VO Mer 18h; dim 20h30. Les Nouvelles (més)aventures d'Harold Lloyd VF Mer 15h; dim 18h; lun 14h30.

N°260 du 18 au 24 avril 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

Le mage des temps modernes

Robert Lepage – Metteur en scène

Pour y présenter un spectacle à chaque saison culturelle, Robert Lepage est devenu un habitué de la Comète. C’est également l’un de ces - rares - artistes capables de jongler à merveille avec les métiers de metteur en scène, auteur, scénographe, acteur et cinéaste. Cette semaine, le génie était de retour à Châlons. Et avec lui, la projection en avant-première de son dernier long métrage, ainsi que le second volet de la tétralogie Jeux de cartes. Rencontre.

alué par la critique aux quatre coins du globe, Robert Lepage s’impose, d’adaptations en créations artistiques, comme l’un des metteurs en scène les plus ingénieux de ce siècle. Son secret : il bouleverse les traditionnels codes de réalisation scénique, et invente sans cesse de nouvelles écritures. Le tout sublimé par la magie des nouvelles technologies. Petit, pourtant, il rêvait de devenir professeur de géographie. « Mais je me suis dirigé vers le théâtre, sourit-il. Jamais je n’aurais pensé qu’un jour, ces deux passions se rejoindraient. Car les tournées nous permettent de voyager partout dans le monde. Je passe plus de temps dans l’avion que chez moi ! Et ce vécu, ces rencontres avec d’autres cultures, sont d’ailleurs le point de départ de nombreux projets. » L’artiste est né à Québec, et y habite toujours. « Toute ma famille vient du Québec, j’y ai grandi. J’ai remarqué une statue de Jean Talon à Châlons, un personnage très important au Québec. Les armoiries de la ville représentent également le drapeau du Québec. »

Premiers pas au conservatoire dès 17 ans

Dès l’âge de 17 ans, il fait ses premiers pas au conservatoire d’art dramatique.

Les prémices d’une longue et brillante carrière. « Je ne suis pas issu d’une lignée de comédiens. Mon père était chauffeur de taxi, ma mère ne travaillait pas. A l’époque, il n’y avait pas beaucoup de théâtre au Québec. Hormis à la télé. Mon premier contact avec la théâtralité, c’était davantage grâce aux rock bands du moment. Genesis et bien d’autres, pendant la période dite « theatral rock », des années 70 jusqu’au début des années 80. Tous ces gens-là se déguisaient et jouaient des personnages sur scène. Ils racontaient des histoires avec des costumes et des décors incroyables. Ça me passionnait. Puis je me suis beaucoup intéressé au mouvement de la danse, lorsqu’elle est devenue théâtrale justement, à des artistes comme Pina Bausch par exemple. C’était aussi la belle époque de Peter Brook, du théâtre visuel et des masques. » En sortant du conservatoire, Robert Lepage fonde une première troupe de théâtre. « Puis une deuxième, et d’autres, toujours plus axées sur la création. » Jusqu’à la naissance d’Ex Machina, en 1994. Une compagnie multidisciplinaire, devenue aujourd’hui un véritable outil de création artistique et de production. « On invite des artistes du monde entier à Québec pour travailler sur des projets et les développer. En pratiquant l’écriture collective, comme dans les années 60 et 70. Bien sûr, le processus a évolué depuis, et s’est enrichi de nouvelles influences, mais on continue à travailler de façon commune. » Chacun apportant sa pierre à l’édifice. Résultat : des spectacles évolutifs, constamment réécrits en amont des représentations. « De nos jours, on a tendance à partir d’un texte écrit pour créer une pièce. Pour nous, le texte écrit doit être le point d’arrivée. On arrête de faire tourner un spectacle lorsque son écriture est terminée. Mais tout au long de leur vie, de leur tournée, les créations continuent à s’écrire, à se peaufiner. Et c’est la grande différence avec le cinéma. Le

théâtre est toujours actuel. Il est toujours l’expression d’une idée le jour où elle est mise en scène. On a modifié beaucoup de choses avant la première de Jeux de cartes 2 : cœur. Et je pense que ça crée des spectacles qui sont toujours en devenir, toujours incertains. Avec une part d’improvisation, où les gens essaient des choses, se mettent en danger. C’est ce qui est sportif au théâtre. Contrairement à des créations où tout est trop réglé. » En plus d’incarner des rôles dans la plupart de ses pièces, ce magicien joue avec brio la carte du 7e art. « L’invention du cinéma vient du monde de la magie. Georges Méliès, lui-même, était un magicien. » En 1995, il présente son premier long métrage, Le Confessionnal, au Festival de Cannes. Puis réalise, deux ans plus tard, le Polygraphe, et signe, en 98, un film portant sur la Crise d’octobre et l’histoire de Nô. Il se lance ensuite dans son premier film en anglais, Possible Worlds, et adapte au

Spectacles évolutifs et écriture collective

cinéma sa célèbre pièce La face cachée de la lune. Cette semaine, à la Comète, il présentait en avant-première le long métrage Triptyque, inspiré du spectacle Lipsynch, également accueilli à Châlons. Un retour aux sources, en quelques sortes, les échanges avec le public en plus. « J’ai présenté beaucoup de créations ici. Notamment le Projet Andersen, coproduit par la Comète. C’est sans doute la représentation dont je me souviens le plus. Le spectacle n’était pas abouti avant d’être joué à Châlons. Je suis resté

enfermé trois ou quatre jours ici pour essayer de tout défaire, de tout refaire, et le final était complètement disparate. Alors j’ai pensé : « c’est bon, c’est la première, j’improvise, je fais ce que je peux. » Sur scène, tout était impeccable. Les spectateurs ont dû penser que c’était parfaitement écrit. Ce qu’on apprécie ici, c’est le soutien de tout le monde. Les gens connaissaient l’état de cette pièce et les risques qu’on prenait. Mais ils nous ont suivis jusqu’au bout. Ce sont des personnes qui croient en nos projets, et très tôt. Une belle amitié s’est développée avec Philippe Bachman (ndlr : directeur artistique de la Comète) et tous les techniciens. On se connaît bien. Ils savent comment on travaille, ils savent gérer l’aspect technique de nos projets, c’est très important. Et dans des lieux comme la Comète, on peut se concentrer pour développer

nos spectacles. Châlons est une ville agréable, on y mange bien, le cham-

La carte du 7e art

pagne est très bon – on fait toujours notre pèlerinage dans les caves - et on a un peu l’impression d’être à la maison, à force ! » Entre autres projets sur lesquels travaille d’ores et déjà l’artiste : la création d’une salle de spectacle propre à Ex Machina, à Québec, pour accueillir le public et lui faire découvrir le répertoire de la compagnie, mais également un nouveau spectacle en solo, et la traduction d’une pièce américaine où il jouera le Marquis de Sade. « Ces projets sont prévus pour l’année prochaine. Nous avons aussi à poursuivre les tournées de Jeux de cartes 1 et 2, pour les sculpter encore, et finir de les écrire. »

Sonia Legendre

Repères Né un 12 décembre 1957 à Québec, Robert Lepage est entré au Conservatoire d’art dramatique à l’âge de 17 ans. Il a mis ses talents de metteur en scène, auteur, acteur et cinéaste au service d’une multitude de projets artistiques, et conjugue son expérience cinématographique avec son travail théâtral. De 1989 à 1993, il occupe le poste de directeur artistique au Théâtre français du Centre national des arts à Ottawa, puis fonde en 1994 la compagnie Ex Machina. S’en suivront des succès planétaires tels que La trilogie des dragons (grand prix du Festival de théâtre des Amériques), La damnation de Faust, Le songe d’une nuit d’été, La face cachée de la Lune, Lipsynch, etc. Récemment, il présentait à Châlons le second volet de la tétralogie circulaire Jeux de cartes, initiée par le réseau 360°, ainsi que le long métrage Triptyque. Parmi les passions de l’artiste : les voyages, la natation, « et les faits amérindiens, notamment la culture autochtone. »

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04

CANCER du 22.06 au 22.07

BALANCE du 23.09 au 22.10

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

C’est une période favorable pour finaliser certaines démarches administratives. Cela vous libérera l'esprit. Au plan professionnel, la semaine s'avérera constructive si vous savez être patient(e).

Pourquoi êtes-vous si incertain(e) ? Mettez plus de conviction dans vos actions ! Car vos ambitions professionnelles manquent un peu de mordant. Ne baissez pas pour autant les bras.

Des hauts et des bas au programme de la semaine. Restez zen car les remous ne dureront pas longtemps. Voyez vos amis, vive les échanges et les sorties.

Cette semaine, ne vous étonnez pas si les autres ne peuvent pas suivre votre rythme. Vous avez une vitalité et un dynamisme exceptionnels. Ne vous défoulez pas seulement qu’au travail !

TAUREAU du 21.04 au 20.05

LION du 23.07 au 22.08

SCORPION du 23.10 au 22.11

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Vous connaîtrez un sentiment d'impuissance très net devant des circonstances fort embarrassantes. En personne avisée, ne prenez aucun risque financier, physique ou psychologique.

Plein feu pour les natifs du signe, sur le plan professionnel, vous aurez du succès. Maintenez le cap et poursuivez avec détermination vos efforts. Côté cœur, exprimez davantage vos émotions et vos envies.

VIERGE du 23.08 au 22.09 GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Si vous avez le sentiment que vous pouvez déplacer des montagnes et bien passez du rêve à la réalité en vous mettant en action ! Vous avez de bonnes cartes, utilisez-les avec diligence.

Votre semaine amoureuse ne devrait pas être triste ! Si votre couple bat de l'aile, ce sera le moment de renouer le dialogue. Célibataire, ne vous laissez pas entraîner dans des aventures qui ne vous procureront que des désagréments.

Bien dans votre peau, sûr(e) de vous, vous ne vous préoccuperez guère des questions matérielles. Un véritable charme magnétique se dégagera de vous. Les sentiments et la famille seront vos priorités.

C’est le moment de donner corps à vos envies du moment en sortant de votre zone de confort. La chance est avec vous alors n’hésitez pas et saisissez toutes les occasions qui ne manqueront pas.

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

POISSONS du 20.02 au 20.03

La semaine est féconde au développement de vos projets et continuera à favoriser vos ambitions. Des contacts sympathiques vous rendront cette période plus qu'agréable.

Ne vous laissez surtout pas griser par le succès et gardez bien la tête sur les épaules. En effet, l'excès de confiance peut vous conduire à prendre des risques inconsidérés. B. MELVHILLE