L'Hebdo du Vendredi Épernay 265

Football

Hubert Fournier à Lyon, Reims sans entraîneur p.5

Bernon

Dernière année des travaux de renouvellement urbain p.6

Spectacles

Stromae et Christophe Maé au Millesium, Roberto d'Olbia pour finir la saison au Millesium p.10 et 11

ÉDITION ÉPERNAY N°265 du 23 au 29 mai 2014 >> epernay.lhebdoduvendredi.c o m

Dimanche, on vote ! Si, si...

Elections européennes 2014

p. 3

Champagne Unesco Tour !

Tourisme

Premier volet de nos dossiers consacrés au tourisme local, la Champagne sous le signe de l’Unesco. Lieux classés (depuis 1992 pour les sites rémois) ou à venir (pour les Coteaux, Maisons et Caves de Champagne), éléments du Chemin de SaintJacques-de-Compostelle, la région est plutôt bien représentée au Patrimoine mondial de l’Humanité. P.13, 14 et 15

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ÉDITO

L’ hommage de la semaine

Ceux qui m’aiment prendront le train

Comme le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous, partageons nous aussi, encore aujourd’hui, quelques impressions à propos de ces quais de gare à raboter, pour faire la place aux nouveaux TER dont vous avez entendu parler cette semaine. Enfin, dans le coin, non.

Le Conseil régional de Champagne-Ardenne, qui avait dû flairer l’histoire, n’a pas commandé d’exemplaires des nouveaux TER trop larges. On devrait toutefois assister à quelques menus travaux en gare de Reims, « en prévision », sait-on jamais, a déjà annoncé RFF et la SNCF, (toujours une longueur d’avance).

Quand même, vous imaginez, confortablement installé à bord d’un TER, la voix qui dit : « Nous entrons en gare, deux minutes d’arrêt », et là, étincelles sur un côté, freinage aidé, un peu brutal. Je veux bien voyager autrement, je veux bien que la SNCF aime bien donner au train des idées d’avance, genre on économise sur les disques et les plaquettes en frottant le quai, je ne suis pas sûr du résultat. Bref, la bourde et le surcoût engendré vont devoir faire plancher encore un peu les commerciaux maison, parce que c’est sûr, ça n’est pas pour le prix compétitif du billet que la SNCF réussira à nous faire faire préférer le train. Quand même, cette histoire, on l’aurait retranscrite dans un film qu’on aurait eu du mal à y croire. On se serait dit « C’est pas possible ! », on aurait entendu, comme une petite voix dans la tête, « SNCF, c’est possible ». Le TER était trop large, on aurait pu intituler l’œuvre ainsi. Même drôle, je doute qu’il ait eu le niveau du film dont le titre sert de titre à ce papier, excellent. Le film.

Tony Verbicaro

La météo Vendredi

Samedi

Dimanche

Lundi

8° 20° 8° 21°

5° 19° 11° 20°

Qualité de l’air

4

Vendredi 23 mai

Samedi 24 mai

Dimanche 25 mai

Le dernier souffle de Jack Brabham, dernier vainqueur d’un Grand Prix de F1 à Reims

Le pilote de course automobile australien Jack Brabham s’est éteint lundi 19 mai, à 88 ans. Triple champion du monde de Formule 1 en 1959, 1960 et 1966, il avait cofondé une écurie de course, Brabham Racing Organisation. En 1966, il remporte son dernier titre de champion du monde de F1 sur une monoplace de sa création, portant son nom, la Brabham BT19, performance inégalée à ce jour.

Pour les amoureux du sport automobile local, Jack Brabham reste comme le dernier vainqueur d’un Grand Prix de Formule 1 couru sur le circuit de Reims-Gueux, le 3 septembre 1966. Il s’agissait-là d’une de ses quatre victoires de la saison (Reims, Brands Hatch, Zandvoort et Nürburgring) qui lui permirent de remporter sa troisième couronne mondiale. Parti en quatrième position sur la grille, Jack Brabham avait réussi un bon départ, lui permettant de pointer derrière le poleman Lorenzo Bandini, sur Ferrari.

Contraint à l’abandon, l’Italien put se consoler avec la deuxième place finale de son coéquipier de la Scuderia Mike Parkes. A Gueux, Jack Brabham signait la troisième victoire d’une monoplace Brabham en Grand Prix, la première de son motoriste Repco. Mais c’était surtout la toute première fois que Sir Sir John Arthur Brabham, dit Jack Jack Brabham s’imposait lui-même au volant d’une voiture de sa conception. Les deux premiers succès Brabham. © DR d’une Brabham avaient été signés du co-équipier américain de Jack Brabham, Dan Gurney. Cette année 1996, Jack Brabham remporte le championnat du monde des pilotes et le titre constructeur.

Tony Verbicaro

Coup d’oeil sur le monde Halte aux contes de fée

L'artiste graphique Jeff Hong vient de dévoiler toute une série de photos qui devraient en décevoir plus d'un. Intitulée Unhappily ever after, l'exposition propose des clichés réalistes des fins de films Disney. En clair, à quoi ressembleraient les fameuses Happy End « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants » dans la vraie vie. Et le résultat est saisissant. Selon l'artiste en effet, dans la vraie vie, Alice aux pays des merveilles sombrerait dans la drogue, Ariel la petite sirène suffoquerait sous les rejets de pétrole, la belle Esmeralda de Quasimodo deviendrait SDF à Paris et même le gentil petit rat de Ratatouille, Rémy, finirait tristement sa vie comme rat de laboratoire. Dur retour à la réalité !

Bien plus que des draps propres

Le site internet Skyscanner, spécialisé dans la recherche d'hébergements, vient de proposer un petit pot-pourri des demandes les plus surprenantes enregistrées par les hôtels du monde. 400 hôtels répartis sur quelque 49 pays ont ainsi accepté de participer à cette vaste enquête mondiale, dont les résultats sont, il est vrai, sérieusement originaux.

Citons par exemple ces clients d'un hôtel lon-

donien réclamant une chambre avec vue... sur la mer ! Pour d'autres, ce sera un verre d'eau fraiche chaque heure et pendant toute la nuit.

D'autres encore exigent la livraison quotidienne d'une quinzaine de concombres, une soupe au crocodile ou même que leurs toilettes soient exclusivement alimentées par de l'eau minérale. Mais à part ça tout va bien !

L'amour donne des ailes (et une échelle)

Que ne ferait-on pas par amour, animé du simple besoin de voir, toujours plus, notre douce moitié ? Ce jeune commis de cuisine d'à peine 25 ans, lui, pourrait presque décrocher la lune à en croire sa dernière péripétie du week-end dernier. Parce qu'il voulait embrasser une dernière fois sa Belle, le jeune homme, sortant ivre d'une soirée, a souhaité lui rendre visite dans sa résidence universitaire. Oui mais voilà, la porte d'entrée du bâtiment est fermée.

Seule solution : passer par la fenêtre, mais c'est un peu haut. Après une courte réflexion (et l'effet de ses deux grammes d'alcool dans le sang), la solution lui paraît soudain évidente : voler un camion de pompier dans la caserne toute proche et utiliser la grande échelle pour rejoindre sa belle. Enfilant le

casque de pompier sur sa tête, c'est après quelques kilomètres qu'il finit par se faire arrêter par la police, alertée par la conduite plus qu'hasardeuse du camion.

C'est occupé !

Légère méprise en Corée du Sud quand, la semaine dernière, un randonneur a affirmé aux autorités avoir repéré entre des rochers et des arbres, l'épave d'un drone au cours d'une de ses promenades dans le sud de Séoul.

L'appareil, qui se trouvait en plus au beau milieu d'une zone militaire complètement clôturée, a de suite entrainé le déploiement d'une équipe sur place, le ministère de la Défense sud-coréen souhaitant tirer cette affaire au clair. Ce même ministère qui, par la voix d'un de ses porte-parole mercredi dernier, a discrètement fait savoir que le drone en question était en réalité... une porte cassée de toilettes mobiles, la forme et la couleur de l'objet ayant pu induire en erreur le malheureux randonneur. Fausse alerte donc, ce n'était pas un coup de Pyongyang, pas cette fois en tout cas.

Quant à savoir ce que faisait la porte de wc abandonnée en pleine zone militaire, ça c'est autre chose...

Un an de plus

Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 3 6 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

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Le site d’Orflam-Plast bientôt entièrement dépollué

La rubrique Un an de plus propose de revenir sur un événement traité dans nos colonnes il y a un an, semaine pour semaine, et de regarder comment les choses ont évolué depuis. L’Hebdo du vendredi 24 mai 2013 présentait la troisième phase de dépollution engagée par les services de l’Etat sur le site de l’ancienne usine Orflam-Plast, à Pargny-sur-Saulx. Pour rappel, en 1997, lors de la liquidation judiciaire de cette entreprise spécialisée dans la fabrication de briquets, des analyses avaient révélé une présence radioactive sur place. Seize ans plus tard, cette opération pilotée par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) et sous la surveillance de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) devait permettre de sécuriser intégralement les lieux, notamment en démolissant les derniers bâtiments contaminés de l’usine. Météo peu clémente oblige, la fin des travaux, initialement prévue mi-juin, est annoncée courant septembre.

S.L

Reims, mercredi 28 mai 2014 au Stade Delaune Football universitaire

FRANCE - GRANDE-BRETAGNE Crédit : Guillaume Mirand

Champion du monde face au vice-champion www.sport-u-reims.com

20 invitations à gagner en jouant sur

www.lhebdoduvendredi.com

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Paradoxal scrutin

Elections européennes

Les élections des députés au Parlement européen ont débuté hier jeudi 22 mai.

Comme un clin d’œil, l’exercice démocratique a commencé avec les sujets des majestés Elizabeth II du Royaume Uni et WillemAlexander des Pays-Bas. En France, c’est pour dimanche.

t deux débats agitent principalement les commentateurs de la vie politique en France, comme partout en Euro-pe : le score des listes d’extrême-droite et l’abstention. D’après les sondages, les listes les plus à droite pourraient dépasser les 20 % dans au moins neuf Etats membres de l’Union européenne. C’est le cas du Front national en France, où, par exemple, Marine et Jean-Marie Le Pen sont certains de retourner à Strasbourg, alors même qu’ils figurent parmi les eurodéputés les plus absents de l’assemblée.

E

Côté abstention, à part en Belgique et au Luxembourg, où le vote est obligatoire (mais les sanctions prévues ne sont que très, très rarement exécutées) et la participation avoisinera les 100 %, ailleurs, on devrait encore battre des records. En France, la part des abstentionnistes pourrait atteindre, voire dépasser les 60 % d’abstention. Comme l’évoquait récemment un candidat dans une jolie formule, les Européennes, « c’est l’urne contre la canne à pêche ». Et comme dimanche, la météo s’annonce clémente… L’abstention aux élections des eurodéputés n’est plus nouvelle, mais elle est passée de 38 % en 1979, lors de la première édition, à 57 % en 2009.

Plusieurs facteurs y contribuent : pléthore de listes candidates (23 pour la circonscription Grand Est en France, celle des Champardennais), dont une bonne moitié sans aucune visibilité, éloignement ressenti des pouvoirs exécutifs et législatifs européens, ou encore absence de vécu concret de l’Europe pour la majorité des citoyens, en dehors des jeunes générations habituées à voyager

L'évolution de la participation aux élections des députés européens en France. © l'Hebdo du Vendredi

sans frontières et sans avoir besoin de faire du change avant de partir…

Pourtant, environ 80 % des lois et décrets français sont liés à des lois ou des directives décidées au Parlement européen. Pourtant, près de huit électeurs européens sur dix se disent conscients de l’influence des Conseil, Commission et Parlement européens sur la politique nationale de leur pays et sur leur vie quotidienne. Pourtant, aucun projet structurant important n’est

Une balade facteur de proximité

Marche des élus

Pour sa 41e édition programmée le 29 mai, la Marche des Élus se déroulera du côté des Mesneux. L'occasion, comme chaque année, de réunir plusieurs centaines de randonneurs venus défendre les couleurs de leur commune dans l'optique de ramener le trophée de la commune la plus représentée.

is en place par l'élu Albert Vecten et Rémy Sartore (qui fut président de la Marche des Élus pendant plus de vingt ans), l'événement, qui a fêté ses quatre décennies l'an dernier, mettra donc en valeur en 2014 les sites pittoresques des environs des Mesneux. Sportifs ou simples marcheurs amateurs, en famille ou entre amis, chacun est invité à prendre part à la balade champêtre, profitant ainsi d'un vrai moment de convivialité. Une marche qui, néanmoins, revêt également un caractère compétitif puisque l'enjeu, pour les communes de l'ouest de Reims participantes, est bien de compter le plus de représentants dans ses rangs, lui permettant ainsi de ramener le tant convoité trophée de la commune pourvue du plus grand nombre de randonneurs ! Des quelques communes pionnières de l'ancien canton de Ville-en-Tardenois à la demi-centaine participantes aux meilleures années, en quarante et un an, la Marche des Élus a largement su trouver son public : « Depuis les premières éditions, on compte plus de 52 000 inscrits avec, pour les records, 49 communes participantes en 2009 et 1 962 marcheurs en 2000, à Jouy-Lès-Reims », rappelle Marc Le Gall, au nom des organisateurs de la manifestation.

Prenant part à la randonnée au milieu des autres inscrits, les élus sont une grande majorité à apprécier ce rendezvous annuel, fixé chaque année à l'Ascension. « C'est un vrai moment républicain toujours très intéressant, indique Eric Quénard, chef de file de l'opposition PS à Reims et ancien premier adjoint ayant régulièrement pris part à la randonnée. C'est aussi l'occasion de côtoyer beaucoup d'élus locaux, qu'ils soient municipaux, départementaux, régionaux voire nationaux pour les parlementaires. On se rencontre, on discute - j'imagine que

M

La marche des élus attire chaque année plusieurs centaines de randonneurs. © Patrick Dahlem

seront abordées cette année les évolutions territoriales, l'intercommunalité, les problématiques entre ruraux et urbains..., le tout dans un cadre différent des lieux d'institution ; cela donne un côté sympathique et convivial à l'opération. » Même écho pour Mario Rossi, nouvel adjoint au maire de Reims en charge de la proximité et de la démocratie locale, qui participera à sa première Marche des Élus le 29 mai prochain. « A titre personnel, j'ai déjà le goût pour la marche. Je suis content d'y participer, c'est toujours un moment de partage et de convivialité. D'autant que cette année, on va se (re)trouver entre nouveaux et anciens élus, apprendre à se connaître et ce, quelle que soit notre sensibilité politique, ça aussi c'est important. » Élus ou simples randonneurs du dimanche, en tout cas chacun pourra choisir son parcours avant de marcher : 6, 9 ou 12 km.

Aymeric Henniaux > Rendez-vous à 8h sur le terrain de football pour les inscriptions (2,50€, gratuit pour les moins de six anx).

Départ à 9h.

Rens. : www.marche-des-elus.org

financé sans l’apport conséquent de fonds européens. La faute à qui ?

D’abord aux politiques, qui par ligne idéologique, qui par logique électoraliste, « tape » régulièrement sur l’Union européenne, le bouc-émissaire facile.

Les pouvoirs de l’Union, ils sont exercés « loin de chez nous », « on ne sait pas qui c’est », etc. Sauf que ces mêmes politiques désignent les candidats qui représenteront leur parti et leur pays à Strasbourg et à Bruxelles, qui feront et

Mémo

déferont la législation communautaire.

Tous les Européens, y compris les Champardennais, savent que « l’union fait la force », ont entendu, ces dernières années, que sans l’Europe, la crise économique aurait frappé encore plus fort.

Cette année, pour la première fois, avec l’application du Traité de Lisbonne (2009), les élections au Parlement européen auront une incidence concrète sur la gouvernance de l’Union, puisque le groupe politique vainqueur pourra envoyer son candidat concourir à la présidence de la Commission européenne. Ça n’est pas encore un suffrage universel direct, mais la démocratie n’aura jamais été si renforcée.

Et pourtant, dimanche, il y aura fête des mères, Grand Prix de Formule 1 de Monaco, et pêche, pour se trouver un prétexte à ne pas aller voter. Alors que toutes ces activités, même réunies, n’empêchent pas de prendre dix minutes pour aller déposer un bulletin dans l’urne…

Tony Verbicaro

Élections européennes es élections des députés au Parlement européen auront lieu dimanche 25 mai en France, à l’exception de certains départements et collectivités d’outre-mer. Du 22 au 25 mai, 500 millions de citoyens européens sont appelés à choisir les 751 euro-députés (nombre fixé par le Traité de Lisbonne) qui siègeront les cinq prochaines années. Les Etats membres sont représentés proportionnellement selon leur population ; ainsi l’Allemagne est le pays qui compte le plus de députés (96), le Luxembourg et Malte le moins (6). La France enverra 74 représentants au Parlement, contre 72 en 2009 (Traité de Nice). Il s'agira des huitièmes élections européennes depuis le premier vote au suffrage universel direct en 1979. Le scrutin est proportionnel dans chacun des États, même si certains critères varient (circonscriptions nationales, inter-régionales, régionales ou mixte, panachage…). Pour la première fois, ces élections auront une influence directe sur le choix du président de la Commission européenne qui sera élu par le Parlement sur proposition du Conseil européen. Les partis politiques européens présenteront des candidats à la présidence de la Commission. Cette nouveauté a été adoptée par le Traité de Lisbonne, qui confère à cette édition des élections un renforcement du pouvoir de la démocratie dans l’Union européenne.

L

Qui vote ?

Les citoyens français, âgés d’au moins 18 ans la veille du jour de scrutin, domiciliés dans la commune où ils souhaitent voter et inscrits sur les listes électorales. Les ressortissants communautaires de l’Union européenne ayant le droit de vote dans leur Etat d’origine, domiciliés dans la commune où ils souhaitent voter, et inscrits sur les listes électorales complémentaires.

Quel est le mode de scrutin ?

En France, le territoire est découpé en huit circonscriptions électorales : sept pour la métropole, une pour l’outre-mer. Les électeurs de la région Champagne-Ardenne votent dans la circonscription Grand Est. Les euro-députés français sont élus au scrutin de liste à la représentation proportionnelle à un tour, suivant la règle de la plus forte moyenne, sans panachage ni vote préférentiel. Les sièges sont répartis entre les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés. Ils sont attribués selon l’ordre de présentation sur la liste.

Quel est le rôle du député européen ?

Le député européen exerce trois pouvoirs : législatif, budgétaire et de contrôle.

Législatif : le Parlement est partie prenante dans l’adoption des actes juridiques communautaires avec, dans certains cas, un droit d’initiative. Budgétaire : il établit, avec le Conseil de l’Union européenne, le budget annuel de l’UE. Contrôle : il intervient dans la procédure de désignation du président de la Commission européenne et peut censurer la Commission.

Où siège le Parlement européen ?

Son siège officiel est à Strasbourg et sert aux réunions plénières mensuelles. Les commissions, ainsi que certaines séances plénières additionnelles se tiennent à Bruxelles.

Son secrétariat général est installé à Luxembourg.

Un échec... prévisible

Basket (Pro B Playoffs)

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Le match : Poitiers - Châlons-Reims 103-84

Poitiers était trop fort

Sans surprise après la défaite au match aller (78-89), le CCRB, avec Morandais et Giffa diminués, a logiquement subi, hier soir, la loi de Poitiers. Nikola Antic et ses joueurs ont été impuissants face à la dynamique des hommes de Ruddy Nelhomme. Dès l'entame de la partie, les joueurs du CCRB partaient à l'assaut. 8 points d'affilée de l'intérieur américain Ron Slay lançaient pourtant parfaitement les hostilités (0-8, 3'). Les hommes de Nikola Antic menaient ainsi de deux petites unités après dix minutes de jeu. Mais dès les premières secondes du 2e quart, Poitiers montrait un autre visage. Derrière un intenable Lamine Kanté (21 points à la pause), la formation de Ruddy Nelhomme prenait progressivement la main sur la rencontre. Un temps mort demandé par Nikola Antic n'y faisait rien, la réussite insolente à longue distance de Jeff Greer et de ses coéquipiers (8/12 à trois points) était fatale à des Marnais pas suffisamment agressifs en défense. Le score à la mi-temps : 51-42 en faveur de Poitiers. Au retour des vestiaires, Michel Morandais, revenu sur le parquet après seulement deux minutes de jeu en première mi-temps, redonnait l'espoir au CCRB (53 - 48, 22e). Malheureusement, John Turek, bien en jambes, prenait coup sur coup ses 3e et 4e fautes ! De son côté, calme et sûr de son basket, Poitiers déroulait et profitait de l'énervement visible des joueurs marnais pour prendre 14 points d'avance (64-50, 24e).

Muhamed Pasalic tentait bien de remettre de l'ordre dans la maison grâce à deux tirs primés, mais les Poitevins faisaient front et accentuaient même leur avance (84-65, 30e). La messe était dite. Le dernier quart n'était qu'une formalité. Score final : 103-84.Proposant une belle alternance dans le jeu, capables de percuter à l'intérieur comme d'aligner les banderilles à longue distance, les joueurs de Ruddy Nelhomme, qui restent sur 13 victoires de rang, ont confirmé leur statut de meilleure équipe de Pro B en 2014. En finale, Poitiers défiera le vainqueur de la belle opposant Bourg-en-Bresse et Evreux, pour une place en Pro A. J.D

Interview - Michel Gobillot

Pour le CCRB et Nikola Antic, cette élimination marque la fin d'un cycle. © l'Hebdo du Vendredi

Eliminé au stade des demi-finales, le Champagne Châlons-Reims Basket voit sa progression stoppée nette.

Et au vu de la saison, cette issue malheureuse n'est pas une surprise.

n passant l'obstacle constitué par AixEMaurienne, club modeste de Pro B, le CCRB s'est évité un accident industriel. En revanche, son élimination face à Poitiers, qui ne souffre d'aucune contestation, n'est pas une surprise, mais le résultat prévisible d'une saison qui n'aura jamais été un long fleuve tranquille.

E

L'argent ne fait pas tout Pourtant, l'union marnaise possédait des moyens financiers conformes à ses ambitions.

Avec ses 3 millions d'euros de budget, dont 1,05 million d'euros dédié à la masse salariale, le club était tout simplement le plus richement doté de la division. A titre de comparaison, Le Havre, pensionnaire de Pro A, s'est maintenu cette saison au sein de l'élite avec une enveloppe de l'ordre de 2,2 millions d'euros (730 000 euros de masse salariale). Aix-Maurienne affichait 1,4 million d'euros de budget (0,5 million d'euros de masse salariale) et Poitiers disposait de 2,6 millions d'euros (775 000 euros de masse salariale). Mais si pour gagner il suffisait de mettre des billets sur la table, cela se saurait. En basket, plus que dans d'autres sports collectifs, l'argent n'est qu'un des éléments menant au succès. L'autre ingrédient, ce sont les hommes. Et là encore, en misant sur la continuité, avec les clefs de la maison données pour la 4e année consécutive à Nikola Antic, les dirigeants avaient mis toutes les chances de leur côté. En revanche, côté joueurs, le pari a été différent. Si quelques hommes sont restés fidèles au club (Kevin Jauss-Roze, Rodrigue Mels et Pape Beye), les dirigeants n'ont pas su ou pu empêcher certains départs : Kévin Corre qui fait aujourd'hui le bonheur de Bourg-enBresse et Angelo Tsagarakis qui a fait celui de

Boulogne, 1er de la saison régulière de Pro B. Deux départs majeurs liés à l'attente du club, après la finale perdue face à Antibes, de connaître s'il faisait partie des heureux bénéficiaires d'une des deux fameuses wild-card pour la Pro A promises par la Ligue Nationale de Basket. Deux sésames qui ne seront finalement jamais distribués.

Le poids de l'expérience Le CCRB a donc dû reconstruire un effectif.

Déçus notamment des performances de ses deux rookies américains (Justin Burrel et Tyren Johnson), les dirigeants et le staff technique se sont tournés vers des joueurs plus expérimentés. Ron Slay, John Turek, Michel Morandais, Sacha Giffa ou encore Muhamed Pasalic possèdent tous un pedigree à faire pâlir d'envie de nombreux joueurs de Pro A. Hélas, la mayonnaise collective ne semble jamais avoir pris entres ces joueurs, chacun habitué à jouer d'une certaine manière depuis plusieurs années. Une situation qui a même forcé Nikola Antic à mettre de côté sa marque de fabrique : la défense.

En effet, meilleure défense du championnat lors des trois précédentes saisons, le CCRB n'était cette année que la 10e équipe dans ce domaine. Handicapé aussi par les absences de nombreux joueurs sur blessure au début de l'automne, la préparation concoctée par le coach serbe a été largement perturbée. Celle de l'américain John Turek, dès la 4e journée, marquera d'ailleurs un premier coup d'arrêt.

Dominant jusque-là, l'intérieur US, plus gros salaire de la Pro B, revenu au soir de la 12e journée, ne sembla jamais retrouver pleinement ses sensations. Globalement, ChâlonsReims n'a été que trop rarement capable de plier une rencontre. Gagnant souvent ses matches grâce au talent de ses joueurs majeurs, et perdant les autres quand plusieurs de ces derniers faisaient preuve de moins de réussite. Les points attendus en provenance de son banc étant le plus souvent insuffisants.

Un problème de confiance Pourtant, avec un effectif fort de 12 joueurs, Nikola Antic aurait dû trouver des solutions. Et

« Faire ça sur une demi-finale de playoffs, c’est regrettable »

Le président du CCRB nous a répondu immédiatement après la fin du match perdu à Poitiers. Forcément déçu, quelque peu amer, il a surtout pointé du doigt les errements des joueurs et indiqué que le projet global n'était pas remis en cause.

Quelle est votre première réaction, juste après la fin de ce match et de cette saison ?

On a joué sans défendre ce soir, c’est le moins qu’on puisse dire, Michel Gobillot, président du face à une très bonne équipe de Poitiers. On n’y est pas allé avec CCRB. © l'Hebdo du Vendredi l’esprit pour jouer une demi-finale retour de play-offs. Prendre 103 points, ça montre un vrai problème de fond pour une équipe. Quand on connait la culture basket du coach, basée sur la défense, ça veut dire qu’on a eu à faire à des joueurs complètement à côté des consignes, qui ne respectent pas la stratégie du coach. C’est incompréhensible, mais il faut faire avec.

J’ai dit tout ça aux joueurs après Orchies (21 mars, 35e journée, défaite 77-75 à Châlons, ndlr).

Manifestement, ils ont fait semblant de ne pas comprendre ce que je leur disais. Et il se trouve que j’avais raison.

Vous défendez votre entraîneur ?

Je défends l’entraîneur… Non, pas forcément. Mais il a fait ses preuves pendant trois saisons avec des équipes qui avaient moins de talent que celle de cette année, mais qui respectaient les consignes, et ont eu de bons résultats. Ça n’est pas le cas cette année, et ça arrive qu’on monte une équipe qui ne réponde pas à la philosophie du coach. Ça nous est arrivé cette année. La marque maison, c’était la défense. On avait la meilleur défense l’an dernier, on en sera très loin cette saison.

Ça remet le projet global en question ? Ça ne remet absolument rien en cause sur le fond. C’est un problème de forme sur cette fin de saison, et notamment de ces play-offs. Ça ne remet pas en cause tout ce qu’on a fait depuis des années. Le travail réalisé cette année a encore permis de faire progresser le club, le centre de formation, les partenariats, entre autres. Ce n’est pas parce que l’équipe professionnelle échoue cette année que ça change quoi que ce soit. Le club est plus que jamais prêt à aller évoluer en ProA.

c'est sans doute là que se situe le principal reproche que l'on peut faire à l'entraîneur serbe : celui de ne pas avoir su mettre en confiance les remplaçants. Ces derniers, sanctionnés par un retour sur le banc à la moindre erreur, n'ont pas supporté cette pression constante. Sous-utilisés, Pape Beye, Florent Tortosa et Arthur Buedo auraient dû et auraient pu apporter plus si Nikola Antic leur avait fait davantage confiance. Quant à la décision de signer David Michineau, arrivé fin février en prêt de Chalonsur-Sâone, celle-ci fut aussi un échec. Aussi talentueux qu'il soit, le jeune meneur n'a rien apporté au collectif. Sa venue a sûrement perturbé la hiérarchie au sein de l'équipe, et eu un impact négatif vis-à-vis des autres meneurs du club. L'international bosniaque Muhamed Pasalic a vu son leadership à la mène remis en cause à plusieurs reprises. Quant à Arthur Buedo, son temps de jeu s'est réduit. Pas vrai-

Propos recueillis par Tony Verbicaro

ment l'idéal pour acquérir cette confiance si importante pour gagner, surtout à un poste aussi important pour le collectif.

Et maintenant Avec cette élimination au stade des demifinales, Châlons-Reims fait clairement un pas en arrière après la finale perdue la saison dernière face à Antibes. Cet échec marque donc la fin d'un cycle pour la jeune union marnaise.

Après trois années de progression, Nikola Antic n'aura pas été capable d’emmener le CCRB tout en haut de la division. Pour la première fois, l’entraîneur serbe n'a pas atteint l'objectif sportif fixé par ses dirigeants. Dans ces conditions, son départ semble inéluctable.

A moins que le club marnais n'accède à la Pro A via l'obtention d'une wild-card.

Julien Debant

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Hubert Fournier part à Lyon !

Foot (L1) : Mercato

La rumeur enflait depuis plusieurs jours. Elle est devenue une réalité hier quand Hubert Fournier a prévenu le président du Stade de Reims, Jean-Pierre Caillot, de son souhait de rejoindre Lyon.

igurant d'abord dans la liste élargie des dirigeants lyonnais, en compagnie de Juninho, Raymond Domenech, Christophe Galtier, Jocelyn Gourvenec, Hervé Renard et Willy Sagnol, Hubert Fournier en est devenu le favori ces derniers jours. Un statut qui s'est confirmé hier quand Willy Sagnol, actuel entraîneur de l'équipe de France Espoirs, a pris la direction de Bordeaux.

Hubert Fournier a en effet prévenu ses dirigeants dans l'après-midi qu'il s'était mis d'accord avec le président de l'OL, Jean-Michel Aulas. Le Stade de Reims, qui a subi les événements, sera indemnisé sans que l'on sache à quelle hauteur. Le montant devra prendre en compte les deux années de contrat qui lie encore Hubert Fournier avec le club Rouge et Blanc, mais aussi le possible départ dans le Rhône de son entraîneur-adjoint, Michel Audrain. Arrivé dans la Marne lors de la saison 2009/10 en tant qu'adjoint de Marc Collat, il prend les rênes de l'équipe première l'année suivante terminant 10e de L2. En 2011/12, Hubert Fournier et le Stade de Reims terminent sur la 2e marche du podium, synonyme de retour en L1 après 33 années d'attente. Pour son premier exercice à ce niveau, il remplit son objectif, à savoir le maintien du club. Et cette année, avec un budget restreint (24 millions d'euros), il obtient une belle 11e place malgré une seconde partie de saison difficile. Son

F

France - Grande-Bretagne, un bon match à voir

Foot universitaire

e 28 mai, le stade Auguste-Delaune à Reims accueillera la première édition d'un challenge né l'an dernier, et qui opposera désormais chaque année les équipes de football universitaire de la France et de la Grande-Bretagne, vainqueur et finaliste de la dernière Universiade à Kazan, en Russie, en juillet 2013. L’Universiade, c’est en quelque sorte les Jeux olympiques des étudiants.

Côté niveau, que vaut une telle rencontre ?

Difficile d’y répondre, mais à regarder d’un peu plus près les cv des joueurs de l’équipe de France notamment, on réalise que la majorité évolue dans des clubs de CFA. Pas de noms ronflants, évidemment, mais un tel collectif battrait de nombreux clubs du championnat National, la troisième division française. Autre élément qui garantit un bon spectacle : ces étudiants, qui n’ont pas pour projet de faire carrière dans le football, a priori, partagent l’envie de bien jouer au ballon. Parfois, certains joueurs passés par la sélection universitaire se voient toutefois ouvrir les portes du football professionnel. Ce fut le cas du milieu du Stade de Reims Antoine Devaux, qui vient de boucler sa cinquième saison en Ligue 1, après cinq en Ligue 2. Et avant, alors qu’il évoluait à Dieppe, en CFA, il portait le maillot des Bleus universitaires. l Animations Avant, à la mi-temps et après le match, le public sera gâté : des membres du Prass (Pompiers de reims amicale section spéléo) prendront de la hauteur, sur le toit du stade Delaune, et voltigeront ou traverseront l’enceinte sur une tyrolienne (ils offriront aussi des cadeaux aux spectateurs), la fanfare Les Boules de Feux ou encore un DJ assureront

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Hubert Fournier a accepté de prendre la suite de Rémi Garde à la tête du 3e budget de la L1. © l'Hebdo du Vendredi

professionnalisme et sa maîtrise de la communication avec les médias, ajoutés à son passé d'ancien joueur de la maison lyonnaise (1998-2000) ont donc finalement séduit Jean-Michel Aulas.

Alors que sa signature à l'OL doit être officialisée ce vendredi 23 mai, se pose maintenant la question de sa succession, alors que le Stade de Reims doit entamer un nouveau cycle avec notamment son emménagement, en juillet prochain, dans son Centre de vie flambant neuf. Encore une fois, les rumeurs vont bon train. Des noms ronflants, voir fantaisistes, ont été évoqués : Carlos Bianchi, Luis Fernandez ou encore Hervé Renard. Pas sûr du tout que ce type d'entraîneur corresponde au profil J.D recherché par les dirigeants rémois.

Selon le journal L'Equipe, le Stade de Reims s’intéresserait notamment à Jean-Luc Vasseur avec lequel « des contacts auraient même été pris ».

L'entraîneur âgé de 45 ans est actuellement sous contrat jusqu'au 30 juin 2015 avec CréteilLusitanos, club avec lequel il vient de terminer 11e de L2, après un titre de champion de National acquis la saison précédente.

Le Stade pense à Jean-Luc Vasseur

Les Bleus universitaires, meilleure équipe du monde. © Guillaume Mirand

l’animation musicale, 40 cheerleaders de Neoma feront le show, et après le match, les organisateurs ont programmé un show laser exceptionnel, jamais T.V vu en France. > Foot universitaire, France - Grande-

Bretagne, mercredi 28 mai à 20 h 30.

Ouverture des portes à 19 h. Tarif : 5€ grand public, sur réseau Ticketnet. www.sport-u-reims.com

EN BREF

Le meilleur buteur, sur une seule édition, de la Coupe du Monde de football recevra enfin un soulier d'or ! Just Fontaine, centre-avant des Bleus troisièmes en 1958 en Suède (13 buts) et du Stade de Reims sera honoré le 11 juin à Sao Paulo, au Brésil, à l'occasion du congrès de la FIFA, la veille de l'ouverture de la Coupe du Monde.

Un soulier d'or pour Just Fontaine

Dimanche 25 mai

MARCHÉ AUX PUCES de

professionnels De 8 heures à 18 heures Place Godart

(derrière l’Hôtel-de-Ville)

www.vitrinesdechalons.com CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE

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Rénovation urbaine : dernière ligne droite

Bernon

Dix millions d’euros sont consacrés à la dernière tranche de travaux de la rénovation urbaine de Bernon qui devrait s’achever en juillet 2015. L’amélioration du confort des locataires est le premier objectif de cette ultime tranche de travaux destinée à donner, sur la totalité du site, un cadre de vie convivial aux habitants.

Et favoriser la mixité sociale.

i tout se passe bien la rénovation urbaine du quartier de Bernon sera achevée à l’été 2015. « Nous sommes évidemment dépendants des conditions météorologiques », commente Stéphane Rigaud, le directeur d’exploitation de Bec Construction qui intervient sur le chantier aux côtés de Colas Est et du groupe Sionneau qui ont déjà travaillé ensemble sur ce gigantesque chantier. « Le groupement d’entreprises est important. Il facilite les échanges, les entreprises se connaissent et de nombreux salariés ont déjà travaillé ensemble sur les tranches précédentes de la rénova-

S

Plus qu'une année de travaux dans le quartier Bernon. © l'Hebdo du Vendredi

tion », explique M. Houdry, de Plurial Le Toit Champenois.

Dix millions d’euros vont être investis dans le réaménagement des immeubles situés squares Lehar, Massenet, Mozart, Messager, Offenbach, Ravel, Saint-Saens et rue Charles Gounod. Cela concerne au total 368 logements qui vont donner son nouveau visage à un quartier construit entre 1968 et 1972. 100 millions d’euros, au total, auront été consacrés à cette opération de renouvellement urbain, dont près de 75 millions portés par Plurial Le Toit Champenois. « Grâce à la rénovation nous parvenons à faire revenir une clientèle qui ne venait plus habiter le quartier. En particulier des salariés et

des étudiants. C’est un signe de renouveau », souligne M. Houdry.

Aéré, lumineux, offrant une vue imprenable sur Epernay et les coteaux, le quartier vit une seconde jeunesse. L’ambiance a changé et les derniers travaux devraient contribuer à définitivement en modifier l’image. « La dernière brocante, place Fada N’Gourma, a connu un énorme succès. Et de nombreuses animations sont prévues dans les mois à venir », explique Carole Menut, responsable de la communication de Plurial Le Toit Champenois.

Très concrètement la dernière phase de travaux portera essentiellement sur l’isolation des immeubles, leur

sécurisation, la création d’espaces extérieurs conviviaux (mobilier urbain en bois, quatre aires de jeux…), l’installation de locaux extérieurs pour la gestion des ordures ménagères et la mise en place du tri.

L’une des initiatives les plus délicates sera la redéfinition des adresses des immeubles et des squares afin de casser l’image d’une cartographie urbaine de blocs et clarifier l’adressage. Cette opération va faire l’objet d’un important travail d’accompagnement puisque les voies vont changer de nom, entraînant pour les locataires des démarches administratives qui seront cependant bien balisées et encadrées.

Addition des compétences

Pour le reste les objectifs de la rénovation restent les mêmes.

L’amélioration du confort des locataires passera par des économies d’énergie et de charge, la pérennisation du patrimoine, l’organisation du tri sélectif et la rénovation des réseaux extérieurs. Des travaux seront aussi réalisés dans les logements avec la remise aux normes de

l’électricité, la vérification des gardecorps de balcons, voire leur remplacement par du matériel métallique. « Nous avons décelé des pathologies. Certains garde-corps ont été fragilisés au fil du temps », observe Timothée Geoffroy, conducteur de travaux.

Les parties communes des immeubles feront l’objet de travaux de modernisation et d’embellissement.

L’éclairage et l’interphonie seront remplacés et le mobilier des halls renouvelé. De gros coups de peinture vont être donnés et les carrelages changés. A l’extérieur les travaux sur l’enveloppe des immeubles seront entrepris avec notamment le remplacement de l’étanchéité et de l’isolation des toitures d’immeubles et celui de l’isolation thermique par l’extérieur.

Des interventions qui ont un effet positif sur l’état d’esprit des locataires. « Les immeubles qui ont déjà été rénovés ne font jamais l’objet de dégradation volontaire. Et on peut laisser du matériel sans risque de vols sur les chantiers. Les habitants de Bernon aiment désormais leur quartier », souligne M. Houdry.

Jean Batilliet

À Cramant, des bulles et du tango

Œnotourisme

’accueil est chez Voirin-Jumel une seconde nature. Pour la quatrième année consécutive cette famille de récoltants-manipulants de Cramant ouvre ses portes au public pour faire connaître ses activités, sa gamme, son histoire et son esprit. « Nous voulons offrir un moment de convivialité à nos clients et aux habitants de la région. Dans un esprit d’échange, de fête et de convivialité », souligne Alice VoirinJumel dont le dynamisme déplacerait des montagnes.

Située au cœur de la cote des blancs, la maison proposera les jeudi 29 et vendredi 30 mai une foule d’animations dont des démonstrations et des séances d’initiation au tango argentin. Francis et Claude, spécialistes des danses de salon, inviteront les visiteurs à chavirer et tournoyer dans une ambiance joyeuse. « C’est la seconde fois que l’on propose un spectacle. L’an passé nous avions organisé des défilés de mode. » Quinze stands de produits gastronomiques seront installés : des huîtres aux escargots, du saumon écossais fumé selon une méthode artisanale aux produits de la chasse. « Les visiteurs pourront aussi apprécier les petits pâtés de Nelly Vatel,

L

Alice Voirin-Jumel, dynamique ambassadrice. © l'Hebdo du Vendredi

éleveur à Gionges, et découvrir le savon aux raisins », explique Alice Voirin-Jumel.

Une ballade en limousine dans le vignoble avec champagne à bord, des ballades en poney dans les vignes, une bourse aux capsules et un atelier cuisine sont également au programme de ces deux journées. « Nous avons édité une capsule spéciale pour l’événement », explique la jeune femme qui appartient à la quatrième génération de cette famille de vignerons champenois. « Ces moments sont aussi l’occasion de faire de la pédagogie d’une manière ludique. Et de réunir toutes les générations dans une ambiance conviviale. »

J.B

> Jeudi 29 et vendredi 30 mai, 555, rue de

la Libération à Cramant. Restauration sur place à petits prix.

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Vieillissement en eau de mer : on en saura plus dimanche

Douze Champardennais au Grand prix national des jeunes

Champagne

Handisport

n an après avoir été plongées par quinze mètres de fonds marins en baie de Saint-Malo, 600 bouteilles de champagne Drappier Brut nature zéro dosage (aucun sucre ajouté) et 60 flacons de la cuvée Grande Sendrée, millésime 2005, vont retrouver la terre ferme ce dimanche 25 mai. Elles prendront alors place à la Cale Solidor, à Saint-Servan, à quelques kilomètres de Saint-Malo.

L’initiative repose sur la cave malouine l’Abbaye Saint-Jean et en particulier sur le caviste Yannick Heude, président de l’association Immersion, dont le but est d’observer l’évolution des vins en milieu marin. Il y a un an, il avait convaincu Michel Drappier de plonger ces bouteilles pour procéder à ce test d’élevage. La température par quinze mètres de fonds, en baie de Saint-Malo, de l’ordre de 9 à 10°C, est équivalente à celle d’une cave souterraine profonde en Champagne. La différence réside dans l’effet des marées. Pour l’association Immersion, les marées pourraient accélérer

électionnés lors des épreuves régionales, douze jeunes de 10 à 20 ans participeront au Grand prix national organisé par la Fédération française Handisport, du 28 au 31 mai prochain en Loire-Atlantique.

Dans des disciplines aussi variées que l’athlétisme, le tennis de table, le tir à l’arc ou encore la boccia.

Parmi eux : Allan, 18 ans, tentera de remporter le titre de champion de Les champions et leurs éducateurs partiront bientôt pour le Grand prix national des France de natation jeunes, organisé par Handisport. © l'Hebdo du Vendredi fin juin, à Nancy.

Ou encore Lindsay, 19 ans, arrivée seconde au championnat régional de sarbacane. Plus qu’une simple compétition, une véritable aventure humaine pour ces passionnés, qui leur permettra de rencontrer 28 autres équipes venues des quatre coins de France.

Ce mardi, au Centre de rééducation motrice, tous ont reçu leur tenue officielle pour représenter la Champagne-Ardenne aux épreuves nationales. « Un ensemble veste, tee-shirt et jogging floqué de leur prénom, aux couleurs de Handisport et d’ERDF, notre partenaire historique, précise Christophe Peran, le président du comité régional Handisport.

Plusieurs sponsors privés ont également financé en partie leur séjour. Même s’ils ne gagnent pas, le principal, c’est qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes et qu’ils passent un bon moment. » Sonia Legendre

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S

Les bouteilles prêtes à être expédiées par le fond il y a un an. © DR

la maturation du vin dans des conditions idéales.

La dégustation comparative avec des cols élevés traditionnellement, en cave, est programmée ce dimanche à la Cale Solidor, en présence de la famille Drappier.

T.V

Françoise Férat regrette l'adoption de la loi sur le statut des stagiaires

Sénat

a sénatrice de la Marne Françoise Férat (UDI-Alliance centriste) a regretté lundi 19 mai la proposition de loi, adoptée par le Sénat, concernant le statut des stagiaires. « Ce texte passe à côté de l’objectif affiché : limiter les pratiques abusives sans accroître les contraintes pesant sur les entreprises, explique la sénatrice. Mettre en place un taux maximal de stagiaires par entreprise aura des conséquences négatives pour les plus petites. Il aurait fallu que les sociétés de moins de dix salariés ne soient pas concernées par ce plafond. Certaines jeunes entreprises n’ayant pas les moyens d’employer des salariés ont recours à des stagiaires et risquent d’être mises en difficulté. De plus, la proposition de loi interdit de prendre une année de césure ou d’effectuer un stage de longue durée à l’étranger.

L

Certains jeunes risquent d’être privés de diplômes faute de trouver un stage. » Françoise Férat aurait souhaité « davantage de souplesse », sans chercher à remettre en cause « la nécessité d’un cadre minimal mais il ne faut pas aller trop loin dans la complexité administrative ». « Cette réforme, qui multiplie les normes, manque de cohérence face au discours de simplification tenu par le gouvernement », dit encore la sénatrice.

La proposition de loi vise la suppression de toute dérogation à la durée maximale de six mois de stage, « alors qu’il est obligatoire pour quelques secteurs de demander plus de six mois de stage ». Françoise Férat demandait que les formations agricoles ne soient pas soumises à cette mesure.

T.V

Les élèves de Louise de Savoie apprentis boulangers Vingt élèves de l'école maternelle Louise de Savoie d'Epernay ont été invités à participer jeudi 22 mai à une initiation à la fabrication du pain à la boulangerie du magasin Carrefour. Et pourquoi le 22 mai ? Parce que c'était la Saint-Honoré, patron des boulangers. En plus des baguettes, les jeunes boulangers ont également pu réaliser des minipizzas. Un goûter a été organisé par le magasin, et les enfants sont repartis avec leurs réalisations à déguster en famille.

CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHISAMEDI 24 MAI Reims (St-Remi) - Vide-greniers 8h-18h - Esplanade des Capucins DIMANCHE 25 MAI Bergères-les-Vertus - Vide-greniers

Drosnay - Vide-greniers

JEUDI 29 MAI Aÿ - Vide-greniers

Faux-Fresnay - Vide-greniers Cheniers - Vide-greniers Fontaine-sur-Aÿ - Vide-greniers La Noue - Vide-greniers

Dormans - Vide-greniers Parc du château

Berru - Vide-greniers Marcilly-sur-Seine - Vide-greniers Bouzy - Vide-greniers

Fismes - Vide-greniers Allée Goscinny-Uderzo

Recy - Vide-greniers Châlons-en-Ch. - Les Puces Place Godart

Isles-sur-Suippe - Vide-greniers St-Rémy-sous-Broyes - Vide-greniers Vavray-le-Grand - Vide-greniers

Couvrot - Vide-greniers Dizy - Vide-greniers

Valmy - Marché aux puces Relais d'Orbeval

Villevenard - Vide-greniers

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La Croix-Rouge française, 150 ans et toujours la pêche !

Anniversaire

Née pour sauver des vies et accompagner le quotidien des personnes les plus vulnérables, la Croix-Rouge française fête aujourd’hui son 150e anniversaire. 150 ans d’histoire, d’action et d’abnégation. Ce weekend, les bénévoles de la Marne se rassemblent à Châlons pour créer l’événement. En présence du président national, le professeur JeanJacques Eledjam.

ne vieille dame de 150 ans encore très vigoureuse », aime à comparer Elisa Schajer, la présidente départementale de la Croix-Rouge française. Fondé le 25 mai 1864 sous l’impulsion d’Henri Dunant, et sous le nom de Société de secours aux blessés militaires (SSBM), ce mouvement rallie ensuite à son action l’Association des dames françaises et l’Union des femmes de France. Dès 1870, lorsque la guerre franco-allemande éclate, un premier comité local voit le jour à Reims. Médecins, infirmiers et urgentistes oeuvrent sans relâche dans les bâtiments transformés en hôpitaux, et sur les champs de bataille. « Ce qui est toujours vrai aujourd’hui sur le territoire international, rappelle la présidente. Le premier métier de la CroixRouge, c’est le secourisme. Depuis, ses missions ont évolué vers le social. » Dans la Marne, à ce jour, l’association fédère 365 bénévoles à travers cinq unités locales : Châlons

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De 1864 à aujourd’hui, les campagnes publicitaires de la Croix-Rouge s’exposent dans la galerie de l’Hôtel de Ville à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

(où se trouve la délégation départementale), Epernay, Reims, Sézanne et Vitry-le-François.

Elle emploie également 193 salariés, tant sur les centres de soins que sur la formation et l’accueil social. Des hommes et des femmes qui accompagnent au quotidien les plus démunis. « Qu’il s’agisse d’héberger les victimes d’un accident ou de donner un coup de pouce à ceux qui sont dans l’impasse, précise Isabelle Panaïotis, à la tête de l’unité châlonnaise. Il nous est déjà arrivé de remettre un appartement en état pour un déménagement d’urgence par exemple, ou d’aider une personne en détresse à financer des obsèques. On fonctionne beaucoup au cas par cas, en lien avec

les autres associations. » Ce samedi, les festivités du 150e anniversaire s’invitent à Châlons. Et avec elles, toute une symbolique autour de cette institution. « L’objectif, c’est de sensibiliser le grand public, sans qui nous ne pourrions pas poursuivre notre action, explique Elisa Schajer.

Et de mettre en avant les évolutions de la CroixRouge. Une ambulance des années 70 conservée à Sézanne et un camion du Samu social de Reims seront exposés, ainsi que des uniformes d’époque. Nous prévoyons également des reconstitutions historiques, une buvette « à l’ancienne », un flash mob auquel tout le monde est invité à participer, et un lâcher de lanternes. Nous sou-

Les Chambres de métiers et de l’artisanat enclenchent la vitesse supérieure

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De gauche à droite : Bernard Detrez, Jean-Paul Bachy et Alain Griset, respectivement présidents de la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat, du Conseil régional et de la Chambre nationale de métiers et de l’artisanat. © l'Hebdo du Vendredi

Réforme territoriale : la CRMA penche plutôt pour le Nord-Pas-de-Calais Sans surprise, la nouvelle carte des régions s’est également invitée au débat. Arguments à l’appui, Jean-Paul Bachy, le président du Conseil régional, a présenté l’équation sur laquelle il souhaite concerter le plus grand nombre : un schéma rassemblant la Champagne-Ardenne, la Lorraine et la Picardie. Bernard Detrez, lui, a dit sa préférence pour un rapprochement avec la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais, plutôt qu’avec l’Est. « Mais nous laissons aux politiques le choix de ce redécoupage. La forme administrative qui en découlera devra de toute façon être suivie par les chambres. Une autre question se pose : devrons-nous, nous aussi, décaler nos échéances électorales et prolonger nos mandats ? » A suivre…

Sonia Legendre

> 150e anniversaire de la Croix-Rouge

française - Samedi 24 mai à Châlons-enChampagne – Inaugurations de la rue Henri Dunant et du Pôle social (14 h et 15 h) - Village de la Croix-Rouge place Foch (flash mob à 16 h puis lâcher de lanternes) – Exposition « la Croix-Rouge s’affiche » dans la galerie de l’Hôtel de Ville – Spectacles et animations toute la journée.

FinanceUp, le crowdfunding pour investisseurs

Innovation

Régionalisation

éunie en assemblée générale ce lundi, la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat (CRMA) a évoqué un bilan encourageant en Champagne-Ardenne. « Avec environ 19 000 entreprises et 58 000 salariés, nous poursuivons notre progres- sion », dixit Bernard Detrez, le président. Alors même qu’en France, en matière de création d’entreprise et d’emploi, la tendance s’avère plutôt à la stagnation. Alain Griset, le président national, l’a confirmé : « L’artisanat représente 10 % de la population active. Entre 2000 et 2013, ce secteur a permis de générer 200 000 entreprises supplémentaires et 600 000 emplois. Mais les premiers mois de l’année 2014 ne sont pas très bons. Pour la première fois, on ne créé plus d’emploi. Le nombre d’appren-

haitions plutôt des colombes, mais impossible d’en trouver 150 en région ! » Sans oublier la traditionnelle quête nationale, organisée aux quatre coins de la ville. L’an passé, environ 20 000 euros avaient pu être récoltés dans la Marne, dont 10 800 euros rien que sur Châlons.

Autres temps forts de l’événement : le village de la Croix-Rouge, où seront présentés les différents métiers de l’association, les démonstrations des gestes qui sauvent, une exposition retraçant 150 ans de campagne publicitaire, l’inauguration de la rue Henri Dunant (à 14 h) puis celle des nouveaux locaux du pôle social de la Croix-Rouge (à 15 h), boulevard Kennedy, et notamment de son accueil de jour pour les demandeurs d’asile. De source sûre, on sait qu’Adriana Karembeu ne sera pas de la partie. Qu’importe, les bénévoles ont prévu les fameuses perruques blondes pour être facilement reconnaissables. Et puisqu’Adriana n’est pas là, c’est Jean-Jacques Eledjam, le président national, qui se chargera d’officialiser le lancement des Journées nationales de la CroixRouge.

tis, réformes gouvernementales obligent, a chuté de 10 %. Gageons qu’en 2015, l’augmentation de l’enveloppe des taxes d’apprentissage soit redistribuée aux organismes de formation gérés par les CMA. Le plus compliqué reste l’incertitude dans laquelle les entreprises et les chambres travaillent. Nous avons besoin d’une lisibilité fiscale et demandons l’harmonisation des réglementations en Europe. » Après le Nord-Pas-de-Calais et la Bourgogne, la CRMA de ChampagneArdenne se lance dans une démarche de régionalisation. Où plutôt d’accélération de sa mutualisation, déjà engagée depuis plusieurs années. « Nous allons rassembler les fonctions transversales au sein de la chambre régionale, a précisé Bernard Detrez. La communication, l’informatique, les achats, le service des paies, etc.

Chaque entité départementale pourra ainsi redéployer ses missions sur le terrain et son rôle de proximité auprès des entreprises. Notre objectif étant de rationaliser pour gagner en efficacité et en efficience. » Le nombre d’élus – 88 en région, pour 80 collaborateurs dans les chambres – restera inchangé.

S.L

ls sont six, et ils ont créé FinanceUp, une plateforme de crowdfunding, ou financement participatif. Ce genre de service a fleuri sur internet ces dernières années, pour permettre à des anonymes de trouver des fonds pour créer un album (mymajorcompany est le plus connu), tourner un film ou mettre en œuvre un projet. Le plus souvent, on touche à l’artistique ou au social. Constatant qu’en France, on épargne plus qu’on investit, FinanceUp s’adresse justement aux investisseurs « moyens » et absolument pas les structures de capital risk habituelles. Les particuliers qui soutiendront les projets émis par FinanceUp deviendront des actionnaires des entités à venir. « Participez immédiatement à l’économie réelle en choisissant le projet qui vous tient à cœur », annonce le site de FinanceUp, où tout ne se passe pas que sur internet, et c’est sans doute l’une des forces du projet. Les membres de FinanceUp sont physiquement installés à Reims, Rouen, Amiens et Paris, et assurent un service de conseils, aussi bien aux porteurs de projets qu’aux investisseurs. Parmi les six initiateurs, Antoine Lemaire, Rémois, passé par des études d’ingénieur en arts et métiers. Et parmi les premiers projets qui ont vu le jour grâce à des fonds collectés par FinanceUp, on trouve City Part’, une start up née à Reims, le premier réseau professionnel dédié aux partenariats. « S'inspirant de sociétés comme LinkedIn ou Viadéo, l'originalité de notre concept réside dans le fait qu'il est réservé uniquement aux structures, et non aux personnes physiques », explique Yann Yver, son directeur de la communication. City Part’ accueille déjà une centaine d’utilisateurs, tous situés en France.

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Cette semaine

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le 5 juin au Millesium

Christophe Maé le 6 juin au Millesium

Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus II le 3 juin au Capitole

< Ferté Jazz

Du 5 au 8 juin prochain, les amoureux de jazz ont rendez-vous à la Ferté-sous-Jouarre pour la 3e édition du festival « Ferté Jazz ».

Pendant ces quatre jours, la petite commune de Seine-et-Marne située à 55 km de Paris et 80 km de Reims va vibrer aux rythmes des musiciens emblématiques (Jean-Charles Richard, Richard Galliano, etc.) ou émergents (Airelle Besson, Laurent Coulondre, etc.). Cette cuvée 2014 est placée sous le signe du rassemblement des générations : côté public et côté artistes. Il y a en effet plus de 50 ans d’écart entre le cadet des artistes invités, le prodige Antoine Favennec, et le maître Wayne Shorter. A noter également qu'une journée entière sera consacrée aux saxophonistes à l'occasion du bicentenaire de la naissance d’Adolph Sax. Renseignements et tarifs sur www.fertejazz.com

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magazine

C’est l’histoire d’un Belge…

Concert - Millesium

AGENDA

LUNDI 26 MAI

Il nous fait tomber sous le charme

Concert - Millesium

Dans son nouvel album, Christophe Maé nous conte son amour pour la Louisiane. © DR

l’artiste. Après Mon Paradis, un premier disque tourné vers la Jamaïque, et On trace la route, un deuxième opus aux senteurs africaines, Christophe Maé vous invite cette foisci en Louisiane, et plus particulièrement à La

AGENDA

SPECTACLES

Certains débutent dans leur garage, lui, il a commencé dans sa chambre.

Encore inconnu du grand public, Paul Van Haver écrit et compose Cheese, son premier album, à l’abri des regards. Puis il explose grâce à Alors on danse en 2009, atteignant l’or et le platine dans plus de quinze pays. Ainsi révélé aux yeux – et surtout aux oreilles, du monde, Stromae se fait rapidement un nom. Auteur, compositeur, interprète et producteur de hip hop, de musique électronique et de chanson française, le jeune belge a de nombreux talents et autant de cordes à son arc. Très rapidement, il devient la coqueluche du public français et étranger, fort de son univers bien à lui, emprein d’électro, de new beat et de world music, et de sa voix reconnaissable entre mille, que certains aiment d’ailleurs comparer à celle du grand Jacques Brel. « C’est une personne âgée qui, la première, m’a fait la remarque », confie le chanteur. « Je n’y aurais jamais pensé. C’est un superbe compliment, mais je comprendrais tout à fait que les fans de Brel, dont je suis, soient outrés par cette comparaison. Même si je roule les r, ou si demain je devais faire une vraie carrière, je ne lui arriverai jamais à la cheville ! », souligne-t-il avec humilité. Abordant dans ses textes autant de thèmes sérieux et graves que son idole, c’est pourtant tout le mal qu’on lui souhaite.

Claire Lagrange Après le succès de Cheese, Stromae revient avec Racine carrée, un deuxième album tout aussi réussi. © DR > Stromae, jeudi 5 juin à 20h – Tarifs : 34 à 49 euros – Le Millesium.

Bien qu’il ait commencé la musique très tôt, il a fallu attendre 2005 et la comédie musicale à succès Le Roi Soleil, où il interprétait Monsieur, le frère du Roi, pour que Christophe Maé soit révélé au grand public. Depuis, il n’est plus sorti du cœur des Français et pour cause : chanteur populaire dans le bon sens du terme, Christophe Maé c’est d’abord un timbre unique, reconnaissable dès les premières notes. Mais c’est aussi, et surtout, une musique entraînante et entêtante, portée par une énergie communicative. De retour sur les routes de France pour une grande tournée événement, Christophe Maé sera de passage au Millesium d’Epernay. L’occasion pour vous de redécouvrir ses plus grands tubes et de découvrir de nouveaux morceaux, issus du dernier album de

AGENDA

THÉÂTRE ET MARIONNETTES : POLAR PORC Cochonou a disparu. Cochonnette, sa fiancée, «crie par la fenêtre à qui le lui rendra». Mc Goret, détective au flair redoutable se fait fort de le retrouver.

Malheureusement, son flair est plus efficace pour dénicher une truffe dans un champ de betteraves que pour autre chose... À 19h00. Tarifs : 4 à 12 euros - Salle Sabine Sani, MJC d’Aÿ, rue de la Liberté à Aÿ.

MARDI 27 MAI

HUMOUR/MUSIQUE : ROBERTO D’OLBIA Bavard impénitent aux mimiques malicieuses, Roberto d’Olbia est un virtuose de la scène. Clown autant que musicien avec le même immense talent, il est époustouflant d’énergie. «Piano on the rock», son dernier spectacle, ressemble autant à un show qu’à un concert, mais son enthousiasme est si communicatif qu’on le suit sans retenue dans ses balades musicales les plus folles. À 20h30. A partir de 10 ans - Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay - Tél : 03 26 51 15 99.

Nouvelle Orléans, avec Je veux du bonheur, son troisième album studio. Pour ce petit dernier emprein de rhythm’n blues, de zydeco et baigné de la lumière des bayous, l’auteurcompositeur-interprète s’est largement inspiré d’un voyage en famille dans le plus français des états d’Amérique : « On a traîné dans les clubs de jazz, ça faisait le bœuf partout, des jeunes, des vieux, des musiciens monstrueux, tous d’une élégance rare. J’ai eu envie de retranscrire ce que j’ai vu là-bas. » Rendez-vous sur scène pour découvrir le résultat !

C.L > Christophe Maé, vendredi 6 juin à 20h – Tarifs : 39 à 59 euros – Le Millesium.

Ils reviennent de Mars et de Vénus !

Théâtre

L’an passé, le Capitole accueillait Paul Dewandre et son hommage au bestseller « Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus », signé John Gray. Plus qu’une simple adaptation, ce spectacle est le fruit d’une rencontre avec l’auteur, lors d’une conférence aux Etats-Unis, et de nombreux ateliers pédagogiques organisés aux quatre coins du globe autour d’une thématique universelle : la vie à deux. Seul sur scène, Paul Dewandre dissèque avec brio les petits travers du genre humain et les différences entre la femme et l’homme. Mieux, il interroge et apporte des réponses concrètes aux préoccupations du quotidien. Pourquoi les hommes préfèrent-ils régler seuls leurs soucis ? Pourquoi les femmes ont-elles plutôt tendance à vouloir en parler ?

Bonne nouvelle : l’artiste poursuit l’aventure et présente son second opus.

Non plus en blouse blanche de scientifique, mais cette fois, en habit de jardinier. Toujours avec humour et sincérité. Anecdotes et expériences passées à l’appui, il analyse le fonctionnement du couple. Ses petites contrariétés, comme ses plus grandes joies. Et partage volontiers ses bons tuyaux pour Sur scène, Paul Dewandre dévoile avec humour et réalisme les secrets atteindre – mais surtout pour préserver – le bonheur conjugal. On s’y retrouve, on médite, on s’amuse et on en redemande ! du bonheur conjugal. © Geoffroy Kaisin Sonia Legendre > Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus 2 - De et avec Paul Dewandre – Mardi 3 juin à 20 h au Capitole en Champagne – De 39 à 49 € - Placements numérotés assis - Billets en vente à l’Office de Tourisme, Carrefour Croix Dampierre, Espace culturel Leclerc de Fagnières et en ligne (Fnac, Ticketnet, Francebillet). www.lecapitole-en-champagne.fr

MERCREDI 28 MAI

ANIMATION : LA MALLE À HISTOIRES Sur le thème «Bisous & câlins».

Dès 3 ans. À 15h30. Entrée libre - Médiathèque Daniel-Rondeau, 4, rue Gabriel-Fauré, à Epernay.

LUNDI 23 JUIN

CONTE, IMAGES ET RITOURNELLES : CHUUUT L’heure d’aller au lit est toujours un moment particulier. Annabelle Sergent se penche sur ce moment crucial en conjuguant tendresse et poésie.

Elle sait comme personne faire compter les moutons mais surtout conter les cochons, les navets et les bonnets. À 19h00. Tarifs : 4 à 12 euros - Salle Sabine Sani, MJC d’Aÿ, rue de la Liberté à Aÿ.

JUSQU’AU VENDREDI 6 JUIN

MARIONNETTES : SOUS LES PAUPIÈRES Proposer un univers singulier, rentrer dans un espace temps différent du quotidien où chaque élément est là pour vous faire voyager intérieurement : voilà ce que propose Angélique Friant avec l’installation plastique et expérimentale «Sous les paupières». À 14h00. A partir de 12 ans - Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay - Tél : 03 26 51 15 99.

JUSQU’AU DIMANCHE 15 JUIN

SPECTACLE MUSICAL : ROBIN DES BOIS Héros au grand coeur, toujours en quête de justice, Robin des Bois nous fera vivre entouré de ses fidèles compagnons la plus belle légende de l’histoire d’Angleterre. Mis en scène par Michel Laprise, avec M.Pokora dans le rôle du légendaire Robin des Bois, le spectacle dévoile une fresque d’époque résolument contemporaine, où se mêlent action, rêve et émotion. À 15h30. Séances le sam. 14 à 15h30 et 21h, et le dim. 15 juin à 14h - Tarifs : 35 à 80 euros – Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.

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magazine

Happy end

AGENDA

Soirée de clôture - Salmanazar

Cette année, la soirée de clôture sera musicalement drôle ! © DR

Il fallait bien qu’on y arrive un jour : d’ici peu, le Salmanazar

AGENDA

AGENDA

CONCERTS fermera ses portes le temps d’un été pour nous revenir à la rentrée, le cartable plein de propositions artistiques et théâtrales plus belles que jamais. Mais avant cela, la scène de création et de diffusion sparnacienne nous réserve une drôle de soirée de clôture : non pas qu’elle soit étrange, bien au contraire, mais plutôt sur le ton de l’humour. Et de l’humour en musique, s’il vous plaît ! A l’occasion de la fin de saison, Le Salmanazar accueille en effet Roberto d’Olbia, aussi comique qu’il est doué avec un piano, à moins que ce ne soit

l’inverse… Passionné de musique depuis son plus jeune âge, Roberto d’Olbia se révèle très rapidement être un talentueux pianiste. S’il fait ses armes au conservatoire municipal de Beauvais avant de rejoindre celui de Paris, le jeune virtuose ne veut pas se cantonner à un seul style : entre classique, jazz et variété, il choisit de ne pas choisir et décide d’être un musicien hors catégorie. Depuis l’âge de 15 ans, il vole de ses propres ailes et écume salles de concert et autres piano-bars où il laisse exploser sa créativité : sur scène,

Roberto d’Olbia s’amuse et amuse. Epoustouflant d’énergie, il s’attaque à tous les monuments de la musique, allant ainsi du plus classique des compositeurs au plus rock des chanteurs, en passant par la chanson et le jazz.

Véritable marathon musical, Piano on the rock, son dernier spectacle, nous promet une clôture de saison vitaminée !

Claire Lagrange > Roberto d’Olbia, soirée de clôture, mardi 27 mai à 20h30 – Tarifs : 7,5 à 27 euros – Théâtre Gabrielle Dorziat.

Panique à la ferme

Spectacle - MJCI d'Aÿ

« J’aime le jambon et la saucisse ! » Voilà le seul indice dont dispose le détective Mac Goret dans une affaire d’enlèvement : Cochonou, un malheureux cochon, a disparu rue de l’Arnaque, laissant Cochonnette, sa fiancée, « crier par la fenêtre à qui le lui rendra ». Sur place, seule une lettre anonyme, où figure la terrible phrase, constitue un début de piste à suivre. Parodiant et épinglant avec humour les plus grandes séries policières que compte le petit écran, Polar Porc s’avère être une énigme comico-charcutière qui risque de donner du fil à retordre au pauvre Mac Goret, plus doué pour retrouver une truffe dans un champ de betteraves que pour suivre la piste d’un kidnappeur de cochon...

C’est pour le plaisir de s’amuser mais aussi de vous amuser que Serge Boulier, de la Cie

Un enlèvement, peu d'indices et beaucoup de suspects : le détective arrivera-t-il au bout de l'enquête ? © DR

Bouffou Théâtre, a écrit et mis en scène Polar Porc. « J'ai écrit ce spectacle avec la furieuse envie que mes marionnettes fassent rire les

petits comme les grands, ensemble réunis. Les petits devant, les grands derrière, ou le contraire, peut importe, on a le droit de dire aux grands de se baisser pour mieux voir. Du moment que c'est dit avec le sourire. Les enfants, je vous encourage vivement à tirer la manche de vos parents pour qu'ils vous accompagnent à ce spectacle. Les parents, je vous demande de faire de même avec pépé et mémé. Dans « Polar porc » on voit la vie en rose en famille ! » C.L > Polar Porc, lundi 26 mai à 19h, représentations scolaires le 26 mai à 14h30 et le 27 mai à 10h – Salle Sabine Sani.

Spectacle dès 6 ans.

Vous n’allez pas en croire vos yeux !

Installation - Salmanazar

Que se passe-t-il quand, une fois dans notre lit, nos yeux se ferment ?

Qu’advient-il du monde tel qu’on le connait ? Peut-il devenir autre sous nos paupières ? Voilà les questions que soulève Angélique Friant au travers de Sous les paupières, installation plastique et expérimentale pour laquelle l’artiste s’est inspirée de son propre rêve. En résidence marionnette au Salmanazar pour 3 ans, Angélique Friant nous propose un étrange voyage ayant pour décor une chambre à coucher. Elle nous invite à entrer dans un univers singulier, un espace temps différent du quotidien, et à suivre un cheminement intérieur. « Sous les paupières, c’est l’envie de développer un songe que j’ai fait une nuit, c’est tout un univers autour du sommeil, du lit, du rêve, du fantasme… Pour moi, le lit est un endroit essentiel de la vie en fait, c’est l’endroit où on nait, où on grandit, où on meurt, où on repose en paix… ou pas. Voilà, le lit, c’est un peu tout ça, c’est du début à la fin, c’est un endroit où l’on aime se retrouver, c’est un endroit d’amour et de tendresse mais cela peut être aussi un endroit violent, triste. Le lit, c’est toutes ces évocations. » Grâce à un processus vidéo élaboré par Yragaël Gervais, Sous les paupières nous incite à prendre possession de ce monde onirique qui bouleverse nos sens et à interpréter comme bon nous semble ce que croient voir nos yeux.

Prêt pour un voyage intérieur ? © Sylvie Fernandez

C.L > Sous les paupières, du mardi 27 mai au vendredi 26 juin – Entrée libre du mardi au vendredi, de 14h à 18h et le samedi matin de 10h à 12h30 – Théâtre Gabrielle-Dorziat, Foyer du Théâtre.

JEUDI 5 JUIN

S TROMAE

EN CONCERT

Après les dernières leçons «Humain à l’eau» et «Tous les mêmes», Stromae revient avec les titres «Papaoutai» et «Formidable». Il y applique mieux que jamais sa recette singulière : poser des mots forts sur des beats irrésistibles. À 20h00.

Tarifs : 34 à 49 euros – Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.

VE ND R E D I 6 J U I N

C ONCERT

DE

C HRISTOPHE M AÉ

Christophe Maé repart sur les routes de France pour une grande tournée événement, où se mêleront ses nouveaux morceaux et ses plus grands tubes. À 20h00.

Tarifs : 39 à 59 euros – Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.

EXPOS

J U S QU ’ A U S AM E D I 3 1 MA I

M ATTHIEU M AUDET Découverte des planches originales de l’œuvre de l’artiste (bande dessinée et illustration jeunesse). À 10h00.

Entrée libre aux horaires d’ouverture de la médiathèque Médiathèque Daniel-Rondeau, 4 rue Gabriel-Fauré, à Epernay.

JU S QU ’ A U S AM E D I 3 1 MA I

R EPRÉSENTATIONS

ANIMALES

Présentation d’ouvrages anciens (du XVIe au XIXe siècle) et d’objets ayant pour thème l’animal. À 10h00.

Entrée libre aux horaires d’ouverture de la médiathèque Médiathèque centre-ville, 1 rue du professeur Langevin à Epernay.

JU S QU ’ A U S AM E D I 1 4 J U I N

N OUS

AUTRES, HOMMES,

ANIMAUX ET ESPRITS

Julie Faure-Brac, jeune plasticienne ardennaise, explore dans ses œuvres un thème qui lui est cher : la relation entre l’homme et l’animal.

A travers ses dessins, gravures, et sculptures, dont certaines à «taille humaine», la jeune artiste dévoile une partie de son imaginaire, créé de personnages hybrides, mihommes-mi animaux. À 10h00.

Entrée libre aux horaires d’ouverture de la médiathèque Médiathèque centre-ville, 1 rue du professeur Langevin à Epernay.

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Des soins aux vins, « l'ortho(folie) » de Lucile

Lucile Mourot – Orthophoniste en reconversion Orthophoniste depuis plus de quinze ans, Lucile Mourot prépare actuellement une reconversion des plus atypiques. A mille lieues de sa précédente activité, la future entrepreneuse s'apprête en effet à ouvrir un bar à vins/cave. Un joli pari pour la jeune rémoise qui a choisi de vivre pleinement sa passion en osant braver la crise.

omme quoi, oui, en 2014 et malgré le pessimisme ambiant, se jeter dans le grand bain de la création d'entreprise est encore possible. Pour Lucile Mourot, on pourrait d'ailleurs presque parler d'un saut de l'ange tant l'aventure qui l'attend se veut peu commune. A l'heure où l'on freine des quatre fers avant de démarrer son projet, l'entrepreneuse rémoise, elle, « n'(a) pas peur ».

Quand la question de son orientation professionnelle s'est posée, Lucile était bien loin de s'imaginer un jour travailler dans le domaine du vin. « Quand j'étais petite je voulais faire photographe ou journaliste. Mais étant donné mon niveau d'anglais, je me suis vite rendue compte que ça serait difficile (rires). Ensuite, j'ai longuement hésité entre deux autres professions : psychologue-clinicienne et institutrice. » Deux métiers, presque des vocations, qui l'attirent beaucoup, mais c'est finalement vers l'orthophonie que la jeune femme s'oriente : « Avec l'orthophonie, on est vraiment au carrefour des rééducations et du soin. C'est une profession qui exige de l'empathie, ce qui me plaisait, en particulier avec les enfants. On écoute, on échange, on interagit avec les patients. Il y avait finalement tous les avantages des métiers qui m'intéressaient réunis en un seul. » Aussi, les premières années (et même les suivantes) Lucile Mourot en est persuadée : elle a trouvé sa voie.

Reste cependant qu'au fond de son cabinet à Saint-Thierry, l'orthophoniste s'ennuie un peu :

C

Lucile Mourot espère bien accueillir ses premiers clients Aux 3 P'tits Bouchons à l'automne prochain. © l'Hebdo du Vendredi

« Je n'avais finalement pas énormément de contacts avec les gens, ça me manquait tout de même. » Quelques temps plus tard, décision est prise de revenir s'installer à Reims, intra-muros, du côté de la rue Coquebert. « C'est à ce moment là que j'ai commencé à me questionner sur ce que je souhaitais vraiment faire. Est-ce que j'étais destinée à pratiquer l'orthophonie toute ma vie ? » Toujours épanouie dans son travail, mais commençant à sentir naître le désir de faire quelque chose de plus léger, peut-être plus actif, Lucile poursuit sa réflexion.

Aimer le contact de l'autre

« L'idée d'ouvrir ma cave/bar à vins n'est pas arrivée comme ça, d'un coup, ça n'a pas été une révélation comme certains peuvent avoir. » Et pour cause : lorsqu'elle était étudiante déjà,

Repères Lucile Mourot est née à Douai, dans le Nord, le 2 mars 1972. Fille d'un père transporteur et d'une mère ayant travaillé dans la restauration puis dans l'administration, elle arrive à Reims en 1975 où elle grandira aux côtés de ses deux petites sœurs, aujourd'hui dans l'assurance et le professorat. Le bac en poche, elle s'inscrit à la fac de Reims où elle ressortira avec un Deug de psychologie, avant de retourner à Lille, dans le Nord, pour y passer, en 1997, son diplôme d'État d'orthophonie. Après une première année de vie active sur Lille, Lucile Mourot regagne la Marne et s'installe à SaintThierry pour travailler en libéral, travaillant en parallèle en rééducation fonctionnelle à l'hôpital Sébastopol. C'est en 2009 qu'elle choisira de rejoindre la cité des Sacres pour s'installer rue Coquebert. Aujourd'hui, elle prépare sa première création d'entreprise, une cave et un bar à vins bio et naturels. Une véritable reconversion professionnelle qui devrait voir le jour à l'automne prochain.

Lucile courait les salons du vin pour remplir sa cave. « J'ai pratiquement toujours acheté le vin chez les professionnels, les cavistes notamment, très peu en supermarché. C'est un peu comme acheter un bon livre, mieux vaut le faire dans une vraie librairie, pour l'ambiance du lieu, les conseils des spécialistes... » S'intéressant aux crus, aux coteaux et aux cépages, Lucile Mourot développe, au fil des ans, une véritable passion pour la sommellerie. Soutenu par un papa qui prend plaisir à l'initier à l'histoire des vins, l'orthophoniste continue à mûrir son projet : « Peu à peu tout devenait plus clair, je n'allais pas rester dans l'orthophonie toute ma vie et ma reconversion serait liée aux vins. » Des vins biodynamiques et naturels de préférence, Lucile privilégiant pour ses futurs clients les vins caractéristiques de leur terroir et comprenant un minimum d'interventions extérieures. A titre personnel, sa préférence irait davantage vers les vins blancs secs. « J'aime particulièrement les vins de Loire et les Bourgogne blancs. De plus, je ne suis pas trop fan des grandes appellations, je trouve qu'il y a aussi de très bons petits vins où l'on ressent le terroir, le raisin. » C'est une rencontre avec un caviste de Normandie, pendant ses vacances d'été, qui achèvera de la convaincre si bien qu'à l'automne dernier, sa décision est prise : la jeune femme ouvrira sa cave/bar à vins bio. Mais avant ça, il faut en passer par le long mais incontournable

travail de création d'entreprise, des stages à la CCI en passant par les banques, les contacts avec l'architecte une fois le lieu trouvé, les fournisseurs, l'animation des réseaux sociaux, le tout avec les séances d'orthophonie qui continuent en parallèle. « C'est une tâche énorme, mais c'est surtout un beau défi », souligne Lucile Mourot qui souhaite faire du futur lieu (qui devrait se trouver dans le quartier Gambetta) « un lieu d'échanges qui privilégierait les circuits courts ; un lieu de culture aussi, je compte installer un petit coin bibliothèque avec par exemple des ouvrages sur le vin. » Mais loin de vouloir monter son projet toute seule, Lucile compte surtout faire rimer celui-ci avec les valeurs participatives et d'entraide. « J'aimerais que chacun puisse s'investir dans cette aventure, c'est pour cela qu'entre autres démarches, j'ai ouvert une souscription sur le site de financement participatif Ulule. Ce genre de financement, tout comme le covoiturage ou la colocation, je trouve que c'est un concept génial qui permet de créer du lien entre les gens en installant d'emblée entre eux un rapport plus chaleureux et vrai. Car du coup si on ouvre, ce sera aussi grâce aux autres et le lieu sera aussi un peu le leur. D'autant qu'il y a une contrepartie pour tous ceux faisant une contribution : par exemple, un don de 10€ c'est un verre de vin offert, 30€ c'est une bouteille, 100€ c'est deux bouteilles et deux planches à déguster, et ainsi de suite... Voir les gens qui ont donné venir nous rencontrer ensuite au bar quand le projet aura abouti, je trouve ça génial. Ça crée une dynamique positive autour du projet. »

Le goût de la vigne En attendant l'ouverture espérée d'« Aux 3 P'tits Bouchons » (le nom choisi) à l'automne prochain, Lucile Mourot reste sereine : « Qu'elle aille au bout ou non, en tout cas cette aventure est cohérente avec ce que je suis, avec mes aspirations. D'autant que, quoi que l'on puisse croire, les deux métiers ont des points communs.

Dans la conception que je m'en fais, dans le vin et le paramédical, il y a de l'écoute, du conseil, du suivi ; on accueille les gens, on les met en confiance. L'aspect humain, c'est finalement ça le plus important. »

Aymeric Henniaux

> http://fr.ulule.com/3ptits-bouchons/ / https://www.facebook.com/ aux3ptitsbouchons

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04

CANCER du 22.06 au 22.07

BALANCE du 23.09 au 22.10

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Ne foncez pas tête baissée. En effet, il faudra un peu ralentir le rythme, concentrer votre action sur l’essentiel. C’est en étant discipliné(e) et rigoureux(se) que vous arriverez à atteindre vos buts.

Vous ne devrez pas connaître de difficultés particulières. Côté affectif, vous demanderez davantage mais vous donnerez aussi plus que d’habitude. La période est faste pour qui veut se faire désirer.

A priori vous ne connaîtrez pas vraiment le stress.

Les problèmes auront tendance à se résoudre d’eux-mêmes, vos désirs et la réalité seront en phase.

La semaine ne vous donnera aucune occasion de vous plaindre, bien au contraire. Alors préparez-vous car ce qui vous attend en vaut la peine. Etes-vous prêt(e) ?

LION du 23.07 au 22.08

SCORPION du 23.10 au 22.11

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Vous progresserez car vos capacités intellectuelles seront au top. Ne vous concentrez plus sur ceux qui parlent de vous.

TAUREAU du 21.04 au 20.05 La semaine vous invite à prendre un bon bol d’air!

Succès, sorties, complicité, rencontres sont à l’ordre du jour et de la nuit. Assurément, la séduction aura élu domicile dans votre signe.

Une semaine qui s’annonce très positive aussi bien dans le domaine des gains que dans celui des contacts. Sur le plan affectif, il y a du plaisir à prendre sans vous casser la tête ni le cœur.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

VIERGE du 23.08 au 22.09

Attention à la routine. Il faudra vous renouveler et vous adapter à des situations dont vous n’avez pas forcément l’habitude. Alors, agissez, réagissez et ne vous laissez pas aller !

Que vous soyez célibataire ou pas, le train-train affectif s’arrêtera à la prochaine gare, vous en descendrez et changerez pour un TGV. Au placard les petits soucis du quotidien.

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 La chance vous donnera le coup de pouce nécessaire pour avancer. Créativité, et opportunités seront au rendez-vous, bref le hasard fera bien les choses !

Restez enthousiaste et profitez à fond de toutes les opportunités que la semaine vous procurera, tout en restant lucide. Côté affectif, votre situation sera plus confortable.

POISSONS du 20.02 au 20.03 Le plus dur est passé maintenant. On vous aimera, vous appréciera, vous vous réconcilierez avec le monde et vous-même.

B. MELVHILLE

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La Champagne, un joli morceau du patrimoine de l'humanité magazine

L’Hebdo vous propose cette semaine le premier de trois rendez-vous consacrés au tourisme local. Nous vous proposons une sélection de sites à découvrir ou redécouvrir à deux pas de chez vous, où y emmener famille et amis qui vous rendront visite cet été. Cette semaine, la Champagne vue sous son angle du patrimoine mondial, avec les sacres des rois de France, la cathédrale de Reims, le palais du Tau et l’ancienne abbaye Saint-Remi, les monuments châlonnais (collégiale Notre-Dame en Vaux et basilique de L’Epine) qui figurent sur le Chemin classé de Saint-Jacques de Compostelle, et, en anticipant un peu sur l’avenir, les sites liés au roi des vins, retenus en janvier dernier par le gouvernement français pour une future inscription sur la liste des biens classés au Patrimoine de l’humanité. La semaine prochaine, nous vous proposerons une sélection de sites liés à la Première Guerre Mondiale, en cette première année de commémoration du centenaire, et dans deux semaines, nous visiterons la Champagne à travers les moyens de transport, sur route, sur l’eau et dans les airs. T.V

Balade romantique au cœur du vignoble L’avenue la plus pétillante du monde !

Avenue de Champagne

Parmi les grandes maisons de Champagne, Canard-Duchêne se distingue par son implantation à l'écart des villes, au coeur du vignoble. C'est en effet dans le village de Ludes, à 10 km de Reims, que Vincent Canard et Léonie Duchêne se sont rencontrés et y ont fondé en 1859 la maison de champagne portant leur deux noms. Aujourd'hui, si le château érigé à la fin du XIXe siècle a succombé aux affres des deux Guerres Mondiales, le domaine Canard-Duchêne a su Dans le charmant village de Ludes, la Maison Canard-Du- conserver son parc aux arbres centenaires où chêne bénéficie d'une situation privilégiée au coeur du Parc il y règne une atmosphère bucolique. Les anNaturel de la Montagne de Reims. © Canard-Duchêne ciennes caves du château ont elles aussi été préservées. Réaménagées il y a deux ans, elles abritent près de 4 millions de bouteilles au sein d'un décor mêlant histoire et modernité. Chaque caveau est ainsi élégamment mis en scène donnant à la visite un caractère empreint de romantisme. Un domaine alliant charme et authenticité à découvrir idéalement main dans la main.

J.D > Champagne Canard-Duchêne, 1, rue Edmond Canard à Ludes. Tél. : 03 26 61 10 96.

Site : www.canard-duchene.fr Visite tous les jours, sauf les dimanches, à 10h45, 12h, 14h, 15h15 et 16h30 (réservations recommandées).

Tarifs : 12/20 euros (gratuit pour les moins de 12 ans et 5 euros pour les 12-17 ans).

Moët & Chandon, Perrier-Jouët, Pol Roger, Vranken-Demoiselle… En dehors des Rémoises (Krug, Mumm, Roederer…), l’avenue de Champagne à Epernay abrite les plus prestigieuses maisons, leurs plus de 110 km de caves souterraines, leurs centaines de millions de bouteilles qui dorment, des bâtiments de réception à la hauteur d’un vin d’exception, et pour nombre d’entre elles, les outils de production (cuveries, lignes automatisées). On ne compte plus les touristes qui viennent ici du monde entier, pour arpenter ces pavés sous lesquels tant de bulles reposent. Des visiteurs qui peuvent compter sur un office de tourisme flambant neuf et dynamique, mais qui se cassent parfois les dents sur des maisons pas très ouvertes. Quelques unes, parmi les plus récemment installées, font des efforts. C'est le cas de Collard-Picard, entrée dans la cour des grands, et qui prouve que l’avenue de Champagne n’est plus le monopole des maisons de négoce. Des récoltants-manipulants s’y installent avec bonheur, y créant de nouveaux lieux d’accueil, de visite et d’animation.

Caroline et Olivier Collard-Picard, vignerons à Villers-sous-Châtillon, ne regrettent pas leur investissement et les travaux de rénovation réalisés dans de jolis bâtiments achetés au 15 de l’avenue, à côté du Château-Perrier. Les Collard-Picard oeuvrent en famille. Caroline et ses deux filles se relaient 7 jours sur 7 depuis l’ouverture du show room en mars 2013, un lieu de dégustation de la gamme, de vente et de pédagogie. « Nous nous adaptons à la clientèle qui est majoritairement touristique. Mais nos portes sont ouvertes aux Sparnaciens qui souhaiteraient faire découvrir un champagne de propriétaire à leurs amis », commente Caroline Collard-Picard. « Nous avons toujours rêvé de nous installer avenue de Champagne. Depuis notre mariage voici 17 ans dans la salle des Princes de la maison de Venoge. » Si les Collard-Picard proposent aussi un accueil dans leurs caves, à Villers-sous-Châtillon, sur rendez-vous, ils témoignent d’une belle ouverture d’esprit.

Un guide propose en effet des visites de toute l’avenue de Champagne et de son patrimoine architectural et industriel.

T.V et J.B

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération.

Champagne Canard-Duchêne

Visites des caves - Boutique

> La visite des caves de la Maison Canard-Duchêne, à Ludes, permet de découvrir un site exceptionnel au cœur du vignoble de la Montagne de Reims.

Les visites sont ouvertes de mars à décembre Boutique Champagne ouverte toute l’année.

Renseignements et tarifs sur www.canard-duchene.fr

Contact#: Domaine Canard-Duchêne 1 rue Edmond Canard 51500 Ludes – Tél#: 03 26 61 11 60 – Mail#: visites@canard-duchene.fr

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magazine

Les seules caves de plain-pied de la Champagne

Joseph-Perrier à Châlons

Fondée en 1825, la maison familiale JosephPerrier a vu son nom et son savoir-faire associés à de nombreuses personnalités. On citera par exemple la Reine Victoria, ou encore Lady Diana. En 1976, ce champagne accompagnait également le lancement officiel du Concorde. Et plus récemment, en La maison Joseph Perrier, depuis 1825 à Châlons. © DR 2013, il était servi à l’occasion de la remise du Prix Nobel de médecine, en Suède. La particularité de ces caves : elles ont été conçues à l’intérieur d’une colline et sont donc accessibles de plain-pied. Elles s’étendent sur trois kilomètres de galeries, dont certaines sont d’anciennes crayères gallo-romaines. Toute l’année, anecdotes croustillantes et dégustations pétillantes à l’appui, les guides de l’Office de tourisme font découvrir ce joyau du patrimoine aux visiteurs. Ses puits de lumière, sa méthode de fabrication, le quotidien des personnes qui y travaillent, etc. A ne pas manquer !

S.L > Champagne Joseph-Perrier, 69 avenue de Paris à Châlons-en-Champagne – Prochaine visite accompagnée : samedi 14 juin à 10 h 30 - Cycle de visites estivales dès le 1er juillet : tous les jours du lundi au vendredi à 14 h 15 et 15 h 30 – Tarif : 9 euros (3 euros pour les moins de 18 ans) Renseignements auprès de l’Office de tourisme au 03 26 65 17 89.

Sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle

Châlons

À Châlons-en-Champagne et juste à côté, deux sites figurent sur le Chemin des pèlerins pour Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne. La collégiale Notre-Dame-en-Vaux et la basilique de l’Épine, si elles ne sont pas directement inscrites au patrimoine mondial, bénéficient du classement des Chemins de Saint-Jacques. L’Unesco a classé les chemins en 1998. « Tout au long du Moyen âge, Saint-Jacques-de-Compostelle fut la plus importante de toutes les destinations pour d'innombrables pèlerins venant de toute l'Europe, explique le comité du patrimoine mondial. Pour atteindre l'Espagne, les pèlerins devaient traverser la France, et les monuments historiques notables qui constituent la présente inscription sur la Liste du patrimoine mondial étaient des jalons sur les quatre routes qu'ils empruntaient. » La collégiale de Châlons et la basilique de l’Épine figurent parmi ces monuments notables.

T.V La basilique Notre-Dame de L'Épine. © DR

Confessions à Passy-Grigny

Champagne Dom Caudron

L’abbé Caudron en est le véritable fondateur. Par miracle ? Peut-être pas. En 1929 le curé de Passy-Grigny eu l’idée géniale de regrouper tous les vignerons de la commune afin de les conduire à valoriser leurs raisins. La coopérative était née. Aujourd’hui elle regroupe 75 adhérents pour 130 hectares de vignes. Des vignerons dynamiques qui ont investi dans l’outil de production mais aussi dans l’accueil touristique avec l’ouverture toute l’année d’un musée, la création d’un caveau de ventes et de dégustations, un parcours de visite ponctué par la projection d’un film de 15 minutes. La voix d’André Dussolier donne de la sensibilité aux explications sur l’élaboration du « vin des rois » et la découverte du terroir. Nouveautés cette année, des dégustations à thème autour du chocolat, du fromage, des produits régionaux… Le champagne Dom Caudron connaît un succès croissant. Il a reçu récemment plusieurs prix lors de concours et les confidences de l’abbé se répandent à la vitesse du TGV. J.B La coopérative représente 130 hectares de vignes. > Champagne Dom Caudron, 10, rue Jean-York à Passy-Grigny. Tél. : 03 26 52 45 17. www.domcaudron.fr © l'Hebdo du Vendredi

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Un domaine toujours en effervescence

Champagne Vranken-Pommery

Parmi les trois sites retenus de la candidature Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, bien partie pour se voir inscrire au patrimoine mondial de l'Unesco figure la butte Saint-Nicaise. Situé à Reims, cet espace paysagé est créé sur l'ancienne enceinte fortifiée de la ville.

C'est à proximité directe de ce site que se trouve le domaine Vranken-Pommery, illustre maison de champagne fondée à la moitié du XIXe sièVue du domaine Pommery, du haut de la butte Saint- cle. Fort de ses 18 km de caves et de l'impresNicaise. © Cecil Mathieu sionnante architecture de ses grands bâtiments de style néo-gothique « élisabéthain », Pommery offre à ses visiteurs l'une des visites les plus complètes sur l'histoire du champagne, son terroir, son élaboration (les guides, polyglotes, prennent soin de détailler chacune des étapes de conception du précieux breuvage local, du pressurage au remuage en passant par les fermentations et l'assemblage)... Des visites pour tous les goûts, des plus pressés à ceux souhaitant prendre le temps de plonger complètement dans le monde souterrain de la maison avec, évidemment pour tous, l'incontournable dégustation d'une flûte en conclusion (avec modération car l’abus d’alcool est dangereux pour la santé). En parallèle de ces visites dans son domaine, Pommery propose également toute une palette de visites « particulières », offrant aux visiteurs la possibilité de visiter bien plus que les caves... Par ailleurs, il est à noter que la maison s'est engagée depuis dix ans déjà dans une démarche artistique à travers « l'Expérience Pommery », des expositions monumentales d'art contemporain installées dans les crayères mêmes.

A.H > Champagne Vranken-Pommery, 5, place du Général Gouraud. Tél. : 03 26 61 62 63.

Site : www.champagnepommery.com. Visites tous les jours, week-ends et jours fériés, de 9h30 à 19h.

Tarifs : à partir de 12 euros.

à Reims, sur les pas des Rois de France

Cathédrale, palais du Tau et abbaye Saint-Remi

Reims est aujourd'hui la seule ville de la région dont plusieurs de ses monuments sont inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO. Une distinction qui date de 1991 et qui ne concerne donc pas seulement la cathédrale, mais aussi le Palais du Tau et l'ancienne abbaye Saint-Remi. En effet, si tout ou presque a été dit ou écrit sur la prouesse architecturale qu'est la réalisation de Notre-Dame, c'est bien l'histoire de la monarchie française qui est distinguée par l'UNESCO. La cathédrale, le palais du Tau, ancienne résidence des Du haut des tours, la Ville de Reims se dévoile archevêques, et l'ancienne abbaye de Saint-Remi, où comme jamais. © l'Hebdo du Vendredi était gardé le chrême, ou huile sainte, furent associés aux sacres de 35 rois de France. Ces trois monuments ont aussi en commun d'avoir subi de très importants dégâts lors de la Première Guerre Mondiale. Aujourd'hui, les trois magnifiques édifices sont ouverts au public et racontent cette riche histoire. Réalisation majeure de l'art gothique, la cathédrale « martyre », qualification donnée après les bombardements de 1914, dévoile une statuaire, forte de 2 300 statues, qui n'a pas d'équivalent en Europe. L'édifice accueille également de magnifiques vitraux datant du XIIIe siècle ou plus modernes, dont ceux réalisés par Mac Chagall et plus récemment par l'allemand Imi Knoebel.

Enfin, du haut de ses tours s'offre une vue magistrale sur la ville et ses alentours. A ses pieds, le Palais du Tau devenu musée accueille notamment les trésors de la cathédrale et des sacres des rois de France. Quant à l'ancienne abbaye Saint-Remi, elle abrite le musée de l'histoire de Reims, tandis qu'au sein de la basilique repose les restes de l'archevêque saint Remi qui baptisa Clovis, premier roi des Francs.

J.D > Cathédrale, ouverte tous les jours de 7h30 à 19h30. Entrée libre. Tours de la cathédrale, visites tous les jours (sauf les lundis et dimanches matins) à 10h, 11h, 14h, 15h et 16h. Tarifs : 4,5 à 7,5 euros (gratuit pour les moins de 18 ans). http://cathedrale-reims.monuments-nationaux.fr Palais du Tau, ouvert tous les jours (sauf les lundis) de 9h30 à 18h30. Tarifs : 4,5 à 7,5 euros (gratuit pour les moins de 18 ans). http://palaistau.monuments-nationaux.fr Musée et basilique Saint-Remi, 53, rue Simon. Tél. : 03 26 35 36 90. Ouverts tous les jours de 14h à 18h30 (19h les samedis et dimanches). Tarifs : 3/4 euros (gratuit pour les moins de 16 ans).

Magique… la cave aux coquillages

Paléontologie

C’est l’œuvre d’une vie. Celle d’un vigneron passionné par la paléontologie, la restauration, les coquillages. Patrice Legrand a passé des années à creuser des galeries taillées au cordeau pour remonter le temps : celui où la Champagne était une plage tropicale arpentée par des Campaniles giganteum (escargots géants de plus de 40 centimètres de long) et de nombreuses créatures fossiles. Il en a fait un lieu de visite souterraine d’une beauté éclatante, un lieu magique dans les sables calcaires d’origine qui ravissent les chercheurs en culotte courte et les scientifiques les plus pointus. La Cave aux Coquillages, unique en Champagne, est ouverte du 15 mars au 15 novembre. Elle propose des visites d’une demi heure, des dégustations de champagne dans lesquels s’expriment les notes iodées du terroir et des ateliers de recherche paléontologique.

J.B > La Cave aux Coquillages à Fleury-la-Rivière. Tél.- 03.26.58.36.43. www.lacaveauxcoquillages.fr.

N°265 du 23 au 29 mai 2014 >> www.lhebdoduvendredi. com

N°265 23 au 29 mai mai 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

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LES HORAIRES

CINÉMA Le Palace

Semaine du 21/05 au 27/05

33 Bld Motte - 51200 Epernay

Deux Jours, Une Nuit VF Mer mar 14h30, 20h30; jeu 14h30; ven 18h30, 21h; sam 10h30, 14h30, 17h30, 20h; lun 20h30.

X-Men : Days of Future Past VF 3D Mer 14h30, 17h30, 20h30; jeu 14h30, 20h30; ven 14h30, 18h30, 21h; sam 14h30, 17h, 20h, 22h30; dim 10h30, 15h, 17h30, 20h; lun 20h30; mar 14h30, 18h, 20h30.

The Homesman VO Mer 17h30; jeu 14h30; ven 21h; sam 22h30; dim 15h; mar 20h30. VF Mer 14h30, 20h30; ven 18h30; sam 14h30, 20h; dim 10h30, 17h30; lun 20h30; mar 14h30.

La Chambre Bleue VF Ven 14h30, 18h30, 21h; sam 14h30, 17h, 20h, 22h30; dim 10h30, 15h, 20h; lun 20h30; mar 18h, 20h30. VF Mer 17h30; jeu 20h30; sam 17h, 22h30; dim 15h, 20h; lun 14h30; mar 18h.

Godzilla VF Mer 14h30, 20h30; jeu 20h30; ven 21h;

sam 14h30, 20h, 22h30; dim 10h30, 15h, 20h; lun 14h30; mar 18h, 20h30.

Grace de Monaco VF Mer 17h30; jeu 20h30; ven lun 14h30; sam 17h, 22h30; dim 15h, 20h; mar 18h.

D'une vie à l'autre VO Mer mar 14h30, 20h30; jeu 14h30; ven 18h30, 21h; sam 14h30, 20h; dim 10h30, 17h30; lun 20h30.

Barbecue VF Mer dim 17h30; jeu mar 14h30; ven 18h30; sam 17h; lun 20h30.

The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros VF Mer 14h30; jeu mar 20h30; ven 18h30; sam 14h30, 22h30; dim 15h, 20h.

Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? VF Mer 17h30, 20h30; jeu 14h; ven 21h; sam 17h, 20h; dim 10h30, 17h30; lun 14h30, 20h30; mar 14h30, 18h.

LA SÉLECTION

Patrick Vanlanghenhoven

Deux jours une nuit

Genre: Drame Pays: Belge Durée: 1h35 Réalisateur : Jean-Pierre et Luc Dardenne Acteurs: Marion Cotillard, Fabrizio Rongione, Pili Groyne.

Sandra n’a que deux jours et une nuit pour convaincre ses anciens collègues d’abandonner leurs primes pour qu’elle revienne prendre son poste suite à sa dépression. Nous allons donc assister au réveil d’une femme qui se laissait mourir. Portée par une douleur intérieure, poussée par son mari et une amie, elle se lance dans une quête qu’elle pense impossible. C’est la remontée à la surface d’une femme qui se croyait perdue et qui, dans cette errance, reprend le chemin de l’espoir. C’est donc au plus près que nous la suivons dans sa course où l’espoir et le désespoir mènent une bataille dont je ne vous dévoilerai point l’issue. Depuis Rosetta, Palme d’or et prix d’interprétation pour Émilie Dequenne, les frères Dardenne repartent avec un prix à chaque sélection cannoise. Une fois de plus, ils renouent avec leurs thématiques sociales et leur style épuré mais riche de signification, caméra à l'épaule ou au poing, suivant au plus après les visages et les corps en mouvement. C’est aussi ces longs plans séquences étirant le temps pour saisir au plus juste l’âme de leurs personnages. Ils sont bien partis pour réussir le triplé de la Palme d’or avec cette histoire sans faux pas, à la mise en scène impeccable. Marion Cotillard compose une Sandra de colère, de douleur et d’espérance, bien placée pour un prix d’interprétation. Ce cinéma parle de nous, de nos rêves et de nos difficultés à vivre, à voir absolument.

Maps to the Stars

Genre: Drame Pays: USA Durée: 1h51 Réalisateur : David Cronenberg Acteurs: Julianne Moore, Mia Wasikowska , Olivia Williams.

Benjie, 13 ans, enfant star. Son père, Sanford Weiss, auteur à succès, la belle Havana Segrand, Jérôme Fontana, chauffeur de limousine en quête d’un rôle et Agatha qui débarque pour mettre le chaos dans cette chorale des cœurs sombres. Entre A History of Violence et Mulholland Drive, Maps to the Stars est un regard cynique sur Hollywood, et les enfants stars à travers une famille complètement déjantée. Verdict mercredi, au moment où nous bouclons, Cannes oblige, nous ne pouvons que rêver à un tel sujet aux mains de Cronenberg.

LE GROS PLAN X-Men Days of Future Past

Genre: S.F Pays: USA Durée: 2h12 Réalisateur : Brian Singer Acteurs: Hugh Jackman, James McAvoy, Michael Fassbender, Omar Sy. Les futurs mutants sont parqués comme des pestiférés, une race a été anéantie et rayée de la planète terre. Pour arriver à leurs fins, les autorités utilisent des sentinelles, des robots possédant les capacités de mystique imbattable, imparable. La dernière ligne de front s’apprête à tomber à son tour, quand les rejoignent Xavier, Magnéto et Wolverine, perdus dans ce temple aux allures de ces lieux dédiés à Krishna le danseur du monde, avatar de Vishnou. C’est la dernière ligne de front. Si elle cède, le monde des mutants est perdu pour mille ans et plus ! Vaincre ou mourir jusqu'à maintenant, le pouvoir de Kitty Pride permettait de renvoyer Bishop avant l’attaque pour s’en sortir. Cette fois, elle devra remonter 50 ans plus tôt, aux origines du mal afin que Wolverine retrouve Xavier et le convainque de sortir son ennemi, Magnéto, de prison, de retrouver Mystique et de l’empêcher de commettre le meurtre à la base de ce néant du futur pour les mutants. Il ne reste que peu de temps. Pendant que les hordes de sentinelles déferleront dans le futur, dans le passé, Wolverine agira au plus vite pour modifier le temps. La chose paraît simple, mais la réalité se montre beaucoup plus complexe, je vous la laisse deviner !

Bryan Singer, en réalisant le premier X-Men et son ouverture sous les grilles d’Auschwitz, ancre l’univers des super héros dans la réalité. Il ouvre la voie à une nouvelle lecture du genre dans laquelle s’emboite Nolan et son Batman avec l’aspect noir des personnages. Le renouveau de la franchise est en marche. Onze ans plus tard, Bryan Singer revient en adaptant les épisodes du comic, Futur antérieur. Au-delà d’être un film de super héros, il brasse bien plus d'interrogations liées à notre société.

Quelle est la place des mutants (la génétique aujourd’hui), a-t-on besoin de tuer pour trouver sa place dans le monde ? L’autre série de questions interroge sur notre destin, en sommes-nous maitres ? Est-il écrit et immuable ? Peut-on le transformer ? À quoi sommes-nous destinés, quelle est notre route ? X-Men Days of Future Past renoue avec le premier épisode en brisant la frontière entre l’imaginaire et la réalité, pour un spectacle exceptionnel.

Retrouvez les sorties de la semaine, des interviews sur www.cine-region.fr, nos chroniques chaque matin et le mercredi 18h/18h30 sur France bleu Champagne 95.1.